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visite presidentielle et GAV

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Message  niouze Jeu 22 Avr - 15:20

Mardi, Nicolas Sarkozy se déplaçait à la préfecture de Seine-Saint-Denis, à Bobigny, pour assister à la prise de fonction du nouveau préfet, Monsieur Christian Lambert. Pour l'occasion, la préfecture a été fermée pendant deux jours, cette mesure étant justifiée par les autorités par le fait qu'il faille « travailler en sécurité ». C'est à se demander s'il ne faudrait pas également fermer l'Elysée pour les deux prochaines années.

Profitant de l'occasion pour parler de la sécurité justement, Nicolas Sarkozy a promis que « tous les jours il y aura des actions de police contre les trafiquants ». Sitôt dit, sitôt fait. Pour l'action en tous cas. Pour le trafiquant, on repassera.
Garde à vue non justifiée

Il s'appelle Grégory Pasqueille. Il a l'air bonhomme, un t-shirt mauve marqué « No Sarkozy day » qu'il incarne bien. Le jeune homme s'est déplacé devant la préfecture pour parler à la presse, annoncer une mobilisation le 8 mai prochain pour un nouveau « No Sarkozy day ».

Il n'a pas eu le temps de parler qu'il a été interpellé et placé en garde à vue.
Rien n'est dit, tout est fait. Pourquoi une telle mesure ?

On rappellera que les gardes à vue sont régies par les articles 63 et suivants du code de procédure pénale. L'article 63 du code de procédure pénale est ainsi libellé :

« L'officier de police judiciaire peut, pour les nécessités de l'enquête, placer en garde à vue toute personne à l'encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tenté de commettre une infraction. »

L'article 63-1 du code de procédure pénale précise :

« Toute personne placée en garde à vue est immédiatement informée par un officier de police judiciaire […] de la nature de l'infraction sur laquelle porte l'enquête. »

Difficile pour Grégory Pasqueille de savoir le motif de son placement puisque l'OPJ lui-même l'ignorait. Sa hiérarchie lui avait juste demandé d'interpeller l'individu.

Là encore, rien n'est dit mais tout est fait.

Difficile de supporter d'être privé de sa liberté quand celui qui vous en prive est incapable de justifier. Difficile aussi probablement pour l'OPJ qui obéit, avec ce que cela représente de renoncement et de compromission.

La possibilité d'émettre une contestation, voire de sortir une dangereuse pancarte, voilà l'infraction dont était officieusement soupçonné Grégory Pasqueille. Mais puisque manifester, puisque parler, puisque s'opposer n'est pas encore illégal, les policiers ont choisi l'outrage. Ils n'ont même pas pu désigner le mot qui aurait constitué cet outrage.

Si les mots ont un sens, ils n'ont pas choisi l'outrage pour rien. Etre opposant serait-il devenu outrageant ?
Des ordres qui empêchent la police de travailler

Au commissariat de Bobigny, on ne fait pas semblant. On est trop effondré pour ça. Effondré comme on l'est devant les valeurs qui s'écroulent, y compris celles de la loi. Effondrés comme on l'est devant soi-même quand on plie devant l'autorité par peur d'être sanctionné alors qu'on devrait y résister.

Et pendant ce temps là, Nicolas Sarkozy annonçait « pas un jour sans traquer les trafiquants ». Au commissariat de Bobigny, on le dit aussi.

On dit qu'on doit arrêter des trafiquants, qu'on est débordé et que des ordres comme celui-là empêchent de travailler.

Au commissariat de Bobigny, on dit surtout qu'on a dû arrêter « un gars gentil et qui était dans son bon droit », qui n'avait même pas une pancarte, juste un t-shirt « No Sarko » en guise de drapeau.

Au commissariat de Bobigny, on pense comme le conseil général de Seine-Saint-Denis qui réclame un effectif supplémentaire de 400 policiers. Seulement, les policiers ne peuvent pas être dans les bus de Tremblay et en escorte présidentielle pour empêcher une petite voix solitaire à peine muée de s'élever.

Voilà le premier acte du préfet. Pour sa tranquillité et pour celle de sa majesté, on fait embastiller les individus pour que rien ne dépasse sur les côtés. On fait pression sur les policiers pour qu'ils utilisent des moyens illégaux contre ceux qui veulent parler.

Nul besoin d'être juriste pour s'inquiéter du message en droit qui vient d'être transmis à la société. Nul besoin d'être militant pour imaginer l'illégalité quotidienne quand l'infraction présumée est plus grave que de parler.
Ni grand caïd ni petit dealer, juste harcelé

Et puis il y a eu « l'entretien avocat » durant la garde à vue, cette demi-heure d'une utilité relative puisque, en attendant la réforme pour laquelle le corps judiciaire a eu l'outrage de manifester, l'avocat ne sait toujours rien du dossier.

L'article 63-4 dispose :

« L'avocat peut communiquer avec la personne gardée à vue dans des conditions qui garantissent la confidentialité de l'entretien. »

L'entretien a eu lieu dans une salle sécurisée, chacun y entre de son côté, la porte qui se referme du côté du gardé à vue ne peut plus être ouverte de l'intérieur, un hygiaphone sépare l'avocat de son client : la confidentialité est tellement respectée qu'on ne s'entend pas. Même en maison d'arrêt, les parloirs avocats ne se font pas dans ces conditions là.

Pour ceux qui auraient un doute, Bobigny n'est pas en Turquie.

Et pendant ce temps-là, Nicolas Sarkozy expliquait que ce qu'avaient vécu les chauffeurs de bus de Tremblay en France était intolérable. Il avait raison. Il aurait pu dire la même chose de ce que vivait Grégory Pasqueille dans une cellule crasseuse, retenu en toute illégalité, pour que le Président puisse tranquillement parler de sécurité.

Il devait se sentir en sécurité ce garçon de 20 ans devant les forces de police qui pouvaient tout contre lui, puisqu'ils pouvaient même s'affranchir des lois.

Et pendant ce temps là, Nicolas Sarkozy disait qu'il allait « harceler les délinquants, qu'ils soient grands caïds ou petits dealers ». Grégory Pasqueille n'est ni grand caïd ni petit dealer, juste harcelé.

Ils ont quand même fini par relâcher ce dangereux criminel désormais « défavorablement connu par les services de police » puisqu'arrêté.

Il risque de récidiver. Est-ce qu'on encoure une peine-plancher pour vouloir s'exprimer ?

c'est beau le IVeme reic...euh pardon la democratie
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Message  niouze Jeu 24 Juin - 13:10

decidemment il fait pas bon d'aboyer quand sarko passe
(du coup j'ai changer le titre qui etait spécifique a une affaire pour le rendre plus général)


Sarkozy à La Courneuve : un jeune interpellé pour insultes au chef de l'Etat

Un homme âgé de 21 ans aurait insulté Nicolas Sarkozy, qui effectuait une visite surprise dans la ville. Il se serait débattu lors de son interpellation, et a été blessé.



Un homme âgé de 21 ans a été interpellé mercredi 23 juin peu avant 23h00 à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) pour avoir insulté le président Nicolas Sarkozy qui effectuait une visite surprise dans les quartiers sensibles de ce département, a-t-on appris jeudi de source policière. [voir https://pavillonnoir.forumactif.org/la-taverne-f13/today-s-joke-t1228-210.htm#10022 ]




"Le jeune homme devrait être poursuivi pour insultes au chef de l'Etat", selon la police

Le jeune homme, "déjà condamné pour des affaires de stupéfiants, conduite sans permis, violence, rebellions", s'est débattu lors de son interpellation par la police locale et a été blessé.]comprendre c'est fait tabasser la gueule par les condé ]



Neuf jours d'incapacité totale de travail

Il bénéficie de neuf jours d'incapacité totale de travail, ont indiqué les mêmes sources.

Il était toujours en garde à vue pour rebellions jeudi matin.


Nicolas Sarkozy était accompagné du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, du préfet de police, Michel Gaudin, du directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, et du préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert.

Il a sillonné de 21h00 à près de minuit ce département particulièrement touché par la délinquance, retournant notamment à la Cité des 4.000 à La Courneuve, qu'il avait promis de nettoyer au kärcher en juin 2005, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, après la mort d'un enfant, Sidi Ahmed, tué par une balle perdue.



(Nouvelobs.com avec AFP)
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Message  EclipseFTS Jeu 24 Juin - 13:42

niouze a écrit:
Nicolas Sarkozy était accompagné du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, du préfet de police, Michel Gaudin, du directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, et du préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert.

Et de combien de CRS ? xD
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Message  niouze Ven 25 Juin - 16:14

vait p'tet encore changer le titre telleement c'est enorme une visite présidentiel


"J’ai été claqué par le service d’ordre de Sarkozy"

Par Hélène Favier

Le cameraman de France 3 raconte à Europe1.fr la scène qui s'est déroulée mercredi dans le 93.

Mercredi soir, Nicolas Sarkozy fait un déplacement surprise à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Au même moment, un journaliste reporter d’images de la rédaction de France 3 Ile-de-France enquête, en caméra cachée, sur un trafic de drogue. Sa rencontre avec le service d’ordre du président va mal tourner.
"J'étais là par hasard"

"J’étais là par hasard, sur un tout autre sujet", raconte le journaliste à Europe1.fr. "Au cours du tournage, j’ai vu qu’il y avait soudain beaucoup de policiers autour du commissariat. Puis, j’ai aperçu Brice Hortefeux [le ministre de l’Intérieur]", décrit-il.

"A ce moment là, j’ai appelé ma collègue pour qu’elle apporte la caméra et j’ai demandé à Brice Hortefeux si l’on pouvait filmer. Il a d’abord répondu "non, pas de presse", puis a accepté que je le fasse discrètement", précise le cameraman.

"J’ai ensuite vu Nicolas Sarkozy sortir du commissariat", poursuit-il.
Le journaliste est ensuite giflé

Au moment où il revient, après être allé chercher la caméra, le journaliste voit un jeune homme se faire arrêter par des policiers. Il aurait insulté le chef de l’Etat. "Le gamin a dit "suce-moi" et quand le service d’ordre de Nicolas Sarkozy l’a arrêté, j’ai essayé de filmer mais nous n’avons pas pu. L’un des hommes s’est alors approché de moi et m’a claqué directement, en disant on ne filme pas".

Ecarté de la scène, le cameraman raconte également avoir vu, par la suite, un drapeau algérien couvert de sang après l’arrestation.


Les services de l'ordre lui ont ensuite expliqué qu'il n'était pas assez identifiable en tant que journaliste. Ce qu'il réfute : "il y avait un logo France 3 sur notre caméra".

méa culpa il semble que ce ne soit pas les flics qui ont tabasser le jeune hommes mais la
Leibstandarte SS de sarkozy

vidéo visible http://www.lepost.fr/article/2010/06/25/2129539_journaliste-gifle-par-le-service-d-ordre-de-sarkozy-j-ai-hurle-ils-ont-senti-qu-ils-deconnaient.html
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Message  niouze Dim 1 Aoû - 1:31

Visite de Nicolas Sarkozy à Grenoble : trois jeunes communistes en garde à vue


Ils sont convoqués devant le tribunal correctionnel le 03 août prochain selon le Dauphiné.

Hier, le chef de l'Etat était en visite à Grenoble pour la mise en place du nouveau Préfet et la visite de l'hôtel de police après les émeutes consécutives à la mort d'un braqueur abattu par la police.

A l'occasion de son déplacement, des opposants à sa politique se sont fait entendre.

Dans la nuit du 29 au 30 juillet, trois militants de la Jeunesse communiste ont été interpellés pour avoir collé “des affiches qui dénonçaient la politique répressive « du tout sécuritaire » du Président de la République et de son gouvernement”.

Les affiches représentaient une caricature de Nicolas Sarkozy lourdement armé avec l'inscription : “Wanted : le braqueur de l’Elysée”.

Placés en garde à vue, les trois hommes ont été remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour le 03 août.


Les réactions.

Le groupe communiste de Grenoble a virement réagi à ces arrestations, condamnant une atteinte à la liberté d'opinion et d'espression et déclarant notamment : "Même sous la monarchie, le droit de caricature était toléré”.

L'élu P.C Patrice Voiir de Grenoble a déclaré : "Je suis à la fois scandalisé et inquiet pour les libertés publiques”.

Le groupe communiste de la ville de Grenoble “exige l’abandon pur et simple des charges retenues contre ces trois militants”.

Source : le Dauphiné
http://www.lepost.fr/article/2010/07/31/2170119_visite-de-nicolas-sarkozy-a-grenoble-trois-jeunes-communistes-en-garde-a-vue.html
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Message  niouze Dim 1 Aoû - 16:10

tient sarko s'invente des aggressions sa me rappelle un certain italien
Pur mensonge en face du commissariat de Grenoble

Grand jeu de l’été : trouvons les différences entre ce que raconte Daniel Chaumette, du syndicat Unité SGP Police FO, et moi, simple promeneur attentif poussant mon vélo, sur un évènement qui s’est déroulé le 30 juillet à 11h à 50 m du commissariat où Sarkozy venait montrer ses muscles.

Ca s’est passé devant mes yeux à moi, pas devant les siens, et ça fait une nette différence.

·Version de Daniel Chaumette, surnommé "I have a dream" :

"Vers 11h, un individu muni d’un lance-pierres a effectivement été interpellé. Quand le président arrivait avec son cortège, un homme qui se trouvait dans le parc en face de l’hôtel de police, dissimulé dans les buissons, s’est mis debout, à une cinquantaine de mètres environ du président, et s’est mis en position pour tirer avec son lance-pierres. A ce moment-là, trois policiers de la BAC, qui étaient particulièrement en veille vu les événements et la venue du président, lui ont plongé dessus. L’individu a été immédiatement interpellé, emmené au commissariat et placé en garde à vue, où il est toujours actuellement. Interrogé sur ce lance-pierres et les motivations de cet individu, Daniel Chomette nous répond aussi : "Il était équipé. Il avait préparé tout un attirail : des oeufs, des tomates.. (Retranscrit par le Post)

·Version de monsieur Lambda, moi :

Vers 11h, un étudiant attardé barbu l’air vaguement gauchiste qui lisait un bouquin sur un banc, un peu de guingois, a été interrogé par 3 gars de la BAC, dont un avec brassard. Je passais, très lentement, et naïvement, j’ai prêté l’oreille.
- "Qu’est ce que tu fais là ?"
- "Ben je lis"
- Qu’est-ce qu’il y a dans ton sac ?"
- "Mais enfin, vous n’avez pas le droit !" Ils lui prennent son sac, le fouillent, trouve un canif, le lèvent, lui objecte en disant "vous n’avez pas le droit, j’ai rien fait" mais si, ils ont le droit, et ils le lèvent (c’est eux qui le lèvent !) lui font une clé de bras, le couchent au sol, l’un s’agenouille dessus, lui passe les menottes que lui apporte un autre, et hop, embarquent le type à l’horizontale. Je dis "Mais il a rien fait ce type !" à l’un des types de la Bac - ce qui croyez-moi témoigne d’un certain courage, parce qu’il y a des dizaines de policiers autour qui m’entendent, cachés comme ils sont derrière quasiment chaque arbre. Le baqueux prend courtoisement la peine de me répondre : " Il a un couteau, et il peut attenter à la vie du chef de l’état", et ils embarquent le gars.

Je n’ai pas vu de lance-pierre.

Et surtout, le type a été interpellé facilement 3 ou 4 minutes après l’entrée de Sarkozy dans le commissariat (que vous pouvez voir ici)

https://www.dailymotion.com/video/xe…

Extraordinaire, non ?

Et c’est bien une minute trente après qu’une horde de corbeaux journalistes qui attendaient la becquée devant le commissariat viendra sur place, attiré par les miettes d’un fais divers croustillant. Làs, il n’y a plus rien, le type est déjà embarqué. Cela n’empêchera pas, comme on peut le voir, une bonne histoire.

Monsieur Chaumette est un sacré conteur (on peut se bercer en regardant ici), et nous sommes de grands enfants.

http://www.unitepolice.com/fr/galerie_multimedia/galerie_videos/daniel_chaumette_sur_france_3.html

PS : Le figaro s’abreuve de ce "complot" (Sarkozy visé par un lance-pierre), sous la plume bidon de Bastien Hugues. Etonnant, non ?
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/30/97001-20100730FILWWW00546-sarkozy-vise-par-un-lance-pierre.php
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Message  niouze Ven 10 Déc - 2:07

maintenant même plus besoin d'etre présent quand starko passe , on vous arrete préventivement
Un syndicaliste détenu "préventivement" lors d'une visite de Sarkozy dans l'Allier

LEMONDE.FR | 08.12.10 | 19h29 • Mis à jour le 09.12.10 | 13h09

Le 25 novembre, Nicolas Sarkozy est dans l'Allier, au chevet du monde agricole. Depuis la défaite de la majorité aux élections régionales, huit mois plus tôt, le chef de l'Etat multiplie les déplacements en milieu rural. La visite d'une exploitation agricole d'Isserpent, suivie d'une table-ronde organisée avec des agriculteurs au Mayet-de-Montagne, se déroule sans accroc. Le président passe en revue une troupe de charolaises impassibles, serre quelques mains et conclut en promettant de "protéger la ruralité".

Rien à voir avec l'ambiance hostile qui avait accompagné les déplacements présidentiels à Sandouville (Seine-Maritime), en octobre 2008, à Châtellerault (Vienne), en mars 2009, ou encore à Saint-Lô (Manche), le 12 janvier 2009. Cette dernière visite, émaillée de heurts entre policiers et manifestants, avait provoqué l'ire de M. Sarkozy et entraîné les mutations du préfet de la Manche et du directeur départemental de la sécurité publique.

Un précédent suffisamment marquant pour mettre les forces de l'ordre de l'Allier sur les dents : au Mayet-de-Montagne, une commune de moins de 2 000 habitants, 300 à 400 représentants de la force publique sont mobilisés. Face à eux, un petit groupe d'une quinzaine de personnes a prévu de manifester son hostilité au chef de l'Etat et à la réforme des retraites. L'un d'eux n'en aura pas l'occasion : Frédéric Le Marrec, un militant du syndicat SUD de 42 ans, passera les cinq heures de la visite de Nicolas Sarkozy dans les locaux de la gendarmerie.

Son récit au Monde.fr est confirmé par des sources proches de la gendarmerie, qui ont souhaité rester anonymes mais entendent dénoncer "des méthodes d'un autre âge". Frédéric Le Marrec a par ailleurs porté plainte contre X... pour "arrestation arbitraire", le 6 décembre, auprès du commissariat de Vichy, qui dément avoir enregistré une telle plainte.

"LES GENDARMES N'AVAIENT PAS GRAND-CHOSE À ME DIRE"

Educateur spécialisé dans un foyer pour adolescents du Mayet-de-Montagne, Frédéric Le Marrec prend son poste à 6 h 30, ce 25 novembre. A 9 h 30, il quitte le foyer en compagnie d'un autre militant pour rejoindre ses amis manifestants. Devant son lieu de travail, deux gendarmes l'attendent, qui le prient de les accompagner à la gendarmerie. Là, il est interrogé par deux fonctionnaires venus de Moulins au sujet d'un collage d'affiches en faveur du Nouveau Parti anticapitaliste, la nuit précédente. D'ordinaire, explique un policier consulté à ce sujet, "ce genre de dossiers, qui débouche au pire sur une contravention, est traité en moins d'une demi-heure".

Très vite, une fois réglée cette affaire de collage, "les gendarmes n'avaient plus grand-chose à me dire, raconte Frédéric Le Marrec. Et comme je n'étais pas officiellement en garde à vue, j'ai voulu m'en aller. Lorsque j'ai commencé à rassembler mes affaires, ils m'ont dit : 'On vous déconseille de partir'". Voulant "éviter tout incident", le militant prend son mal en patience. Au bout d'un moment, il reçoit cette mystérieuse confidence : "Le préfet vous en veut." Peu après 14 heures, Frédéric Le Marrec quitte la gendarmerie. L'hélicoptère de Nicolas Sarkozy a décollé quelques minutes auparavant.

"SI À 9 H 30 IL VA PISSER, IL FAUT QUE JE LE SACHE"

D'après les témoignages des sources proches de la gendarmerie obtenues par Le Monde.fr, il semble bien que le préfet de l'Allier, Pierre Monzani, ait joué un rôle dans ce dossier. Le 24 novembre, lors de la réunion organisée avec les responsables de la sécurité pour préparer la venue du chef de l'Etat, le préfet cite nommément Frédéric Le Marrec : "Si à 9 h 30 il va pisser, il faut que je le sache", lance ce proche de Brice Hortefeux. Une consigne apparemment prise très au sérieux par les gendarmes.

Selon ces sources, le militant est connu localement : "Il est grand, il porte toujours un bonnet, c'est une figure du Mayet-de-Montagne. Il a activement participé au conflit sur les retraites, prenant part à des blocages et des tentatives de blocage de dépôts d'essence et à un tractage sur des rails." Rien qui justifie ces longues heures d'une rétention "extrêmement limite au niveau de la légalité : Le Marrec n'est pas connu comme quelqu'un de violent, ses actions ont toujours été mesurées sur Le Mayet-de-Montagne. Apparemment, on a juste désigné cet homme comme un fauteur de troubles potentiel et on s'est occupé de lui de façon préventive".

Le préfet dément avoir évoqué le cas de Frédéric Le Marrec lors de cette réunion préparatoire : "Je ne connais pas ce monsieur. De façon générale, ce serait contre-productif de désigner une cible particulière à mes troupes, puisque celles-ci doivent se concentrer sur tous les dangers potentiels." Selon lui, le militant "veut se faire de la publicité dans le milieu syndicaliste" et a été particulièrement bien traité pendant sa rétention à la gendarmerie : "Le café que lui ont servi les gendarmes devait être bon pour qu'il s'attarde autant à la gendarmerie." La plainte a été transmise au procureur de la République.
Benoît Vitkine
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Message  ivo Ven 10 Déc - 10:51

Arrêté alors qu’il s’apprêtait à manifester contre Sarkozy, un syndicaliste porte plainte
FRANCE INFO - 05:08
Un syndicaliste du Mayet-de-Montagne, dans l’Allier, porte plainte pour "arrestation abusive". Il reproche aux gendarmes de l’avoir retenu pendant cinq heures sans véritable motif, selon lui, alors que Nicolas Sarkozy était en visite ce jour-là dans la commune. La préfecture de l’Allier conteste.
"Deux gendarmes sont venus me chercher à ma sortie du travail le 25 novembre" explique Frédéric Le Marrec. Ce éducateur spécialisé au Mayet-de-Montagne, syndiqué à SUD-Santé-Sociaux, se rendait à "une manifestation" organisée à l’occasion de la venue du chef de l’Etat dans le village.

A la gendarmerie, il est interrogé sur un collage illégal d’affiches pour le NPA. Il dément y avoir participé. "J’ai demandé si j’étais en garde à vue, on m’a répondu que non mais on m’a déconseillé de partir".

Frédéric Le Marrec a quitté la gendarmerie cinq heures après son arrivée, alors que la visite de Nicolas Sarkozy s’achevait. Une "arrestation abusive", selon l’éducateur, qui a déposé une plainte contre X au commissariat de Vichy.

"Notre camarade a été privé de liberté le temps de la visite du président (...) sans motif ni cadre juridique" indique l’Union syndicale Solidaires dans un communiqué.

Le préfet de l’Allier, Pierre Monzani, a démenti "tout ordre explicite visant cette personne" qu’il affirme ne pas connaître. "Les gendarmes l’ont emmenée alors qu’elle se trouvait sur un lieu où avaient été collées des affiches de façon illégale, c’est très banal", a-t-il dit. Selon lui, Frédéric Le Marrec n’avait pas "été entendu plus de quatre heures car sinon, c’est de la garde à vue illégale". Il s’est aussi "étonné" que sa plainte ait été déposée "dix jours après les faits".
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Message  niouze Jeu 3 Mar - 14:24

Haute-Loire - Politique. Visite de Sarkozy au Puy : coup de chaud chez les manifestants

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Les esprits se sont échauffées lorsque cette réalisatrice indépendante a été prise à partie par les CRS / Photo Christophe Teyssier


Ambiance tendue ce matin au Puy-en-Velay autour de la visite de Nicolas Sarkozy. Quelque 300 personnes, venues manifester, ont été contenues par les CRS alors que sur le passage du cortège présidentiel, c'est un homme brandissant un pancarte "Casse toi" a été emmené à l'écart.


En marge de la visite de Nicolas Sarkozy au Puy-en-Velay ce matin, trois cents manifestants se sont regroupés place de la Libération : syndicats, membres du PPVV (opposants au projet de centre d'enfouissement de déchets de Cayres), enseignants, salariés en grève...

Un cortège bruyant mais bon enfant. Pourtant, vers 11h45, la situation s'est brusquement emballée lorsque les CRS ont pris à partie une réalisatrice indépendante, venue filmer la manifestation : mouvements de foule, bousculades, empoignades...

Afin de contenir les opposants au chef de l'Etat, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et bouclé le site en installant des barrières pour encercler les manifestants. Si le calme est peu à peu revenu, l'ambiance reste tendue.
Aux abords de la place de la Libération, on compte plus de trente cars de CRS pour environ huit cents hommes.


Parralèlement, un homme a été interpellé dans la foule qui s'était massée derrière les barrières installées sur le parcours que le président de la République a effectué à pied pour monter jusqu'à la cathédrale. Brandissant une pancarte sur laquelle était inscrit "Casse toi", l'opposant a crié à plusieurs reprises ce slogan alors que Nicolas Sarkozy arrivait à sa hauteur.

Il a alors été immédiatement mis à l'écart par une personne en civil avant d'être emmené plus loin une fois le cortège présidentiel parti.

A noter que toutes les personnes ayant pu se positionner sur le parcours du chef d'état avaient préalablement fait l'objet d'une fouille systématique au détecteur.

http://www.leprogres.fr/actualite/2011/03/03/visite-de-sarkozy-au-puy-coup-de-chaud-chez-les-manifestants
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Message  niouze Mer 30 Mar - 23:25

"Casse-toi pov'con!" au salon de l'Agriculture (2011) : un nouveau procès le 5 avril
Lors de l'apéro Casse-toi pov'con! organisé le 23 février à l'occasion du 3e anniversaire de l'insulte sarkozienne (article de Politis) et de la publication du livre de Fernand Buron Casse-toi pov'con!, Hervé Eon nous a appris que le délit d'offense au président de la République était remis au goût du jour… Pendant l'inauguration du salon de l'Agriculture, le samedi 19 février, un visiteur a lancé Casse-toi pov'con! à Sarkozy, qui venait de participer à une table ronde avec les syndicats agricoles. La personne a été interpellée, mise en garde à vue et convoquée en correctionnelle le 5 avril 2011.
Jointe par le CODEDO, cette personne n'a pas encore décidé si elle souhaitait médiatiser une affaire qui, jusqu'ici, n'a pas été ébruitée. Nous vous tiendrons bien sûr au courant.
http://codedo.blogspot.com/2011/02/casse-toi-povcon-un-nouveau-proces-le-4.html
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Message  niouze Lun 3 Oct - 16:40

je sais qu'on en avait parler ici même mais infoutu de trouver ou exactement

alors bon il s'agit plus de GAV ici présent mais comme quoi il est dangereux de vouloir parler au président lors de ses déplacement
pour lui sa lui coute 3 mois de travail (et donc de salaire)

L'agresseur de Sarkozy suspendu trois mois de ses fonctions
Publié le 03.10.2011, 13h15 | Mise à jour : 14h17
AGEN (LOT-ET-GARONNE, LE 1er JUILLET. «C'était plutôt un coup de gueule qu'un poing dans la gueule, les gens qui me connaissent savent que je ne suis pas violent» : Hermann Fuster, qui a brutalement agrippé par la veste Nicolas Sarkozy le 30 juin, a été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal d'Agen. Il sera mis à pied trois mois de son poste au conservatoire de la ville. | (AFP/JEAN-PIERRE MULLER.)
Hermann Fuster, l'homme qui avait agressé Nicolas Sarkozy, le 30 juin à Brax (Lot-et-Garonne), sera suspendu trois mois de ses fonctions d'employé territorial de la ville d'Agen avant d'être réintégré.
Ainsi en a finalement décidé lundi Jean Dionis du Séjour, député-maire NC d'Agen. Le conseil de discipline de la fonction publique territoriale d'Agen avait proposé vendredi deux ans de mise à pied dont 18 mois avec sursis à l'encontre de l'agent d'accueil au conservatoire de musique de la ville d'Agen. Le député-maire a décidé de ramener cette sanction à un an, dont trois mois ferme.

«En tenant compte du parcours d'Hermann Fuster, de la satisfaction exprimée par l'équipe pédagogique» et après avoir «entendu un certain nombre de témoignages personnels (...) je prends la responsabilité de diminuer de moitié la sanction proposée par le Conseil de discipline», a indiqué le maire d'Agen dans un communiqué.

Pour l'avocat de M. Fuster, Me Laurent Bruneau, cette décision est «un soulagement» pour son client qui «est satisfait d'être réintégré à l'issue de sa mise à pied dans ses fonctions». «C'est une satisfaction car la proposition du conseil discipline était déséquilibrée et excessive. Elle a été ramenée à de plus justes proportions», a estimé Me Bruneau.

Déjà condamné à six mois de prison avec sursis

La secrétaire CGT des territoriaux de la ville d'Agen, Carol Dubois, qui a accompagné Hermann Fuster lors de son entrevue avec le maire, a souligné qu'«Hermann a des regrets et a mesuré la gravité de son geste». «Le maire a pris en compte les différents témoignages de soutien qu'il a reçus. Hermann est heureux de pouvoir réintégrer son poste car il avait trouvé du réconfort auprès de ses collègues. Pour lui, c'est une victoire car ce travail, c'est sa vie», a indiqué Mme Dubois.

Lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel, le 1er juillet, Hermann Fuster, 33 ans, avait été condamné à six mois de de prison avec sursis.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-agresseur-de-sarkozy-suspendu-trois-mois-de-ses-fonctions-03-10-2011-1637607.php

apres touche pas a mon potes de sos racisme l'ump sort une variante : touche pas a mon nain de président

a lire pour ceux que sa intéresserait son interview par l'excellent cqfd http://www.cqfd-journal.org/Heros-malgre-lui
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