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La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
4 participants
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La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
Janvier 2010, un lieu est ouvert à Montreuil. En fait, une maison, un appartement et un entrepôt. Lieu idéal pour la vie collective à laquelle prétendent les nouveaux habitants, celle qu'ils vont créer là-bas, ouvrant l'entrepôt à des concerts, des assemblées et des cantines. Depuis qu'il est ouvert, ce lieu a accueilli de nombreuses luttes : féministes, sans-papiers, chômeurs, Rroms, mal-logés...
Quelques semaines plus tard, R. et sa famille tapent à la porte, ils se sont fait virer de l'appartement qu'ils louaient. Ils avaient des vues sur cette maison et demandent s'ils peuvent s'y installer. Assez simplement, l'accord se fait et la famille prend place dans l'appartement attenant.
Après quelques mois, la cohabitation devient difficile. R. pète régulièrement les plombs. Les relations se dégradent. Le dialogue n'étant pas possible, les habitants proposent à la famille de les aider à ouvrir un nouveau lieu. Les propositions sont systématiquement refusées par celle-ci. On apprendra que R. loue à une autre famille en galère une chambre dans le lieu qu'il occupe gratuitement. Nous ne voulons pas de relation commerciale quant à nos lieux de vie. C'est pourquoi nous avons décidé d'habiter des maisons inoccupées ; ce marchand de sommeil n'a décidément rien à faire sous le même toit que nous !
Il y a quelques jours, R. dépasse les bornes. Cette fois, il menace de mort les habitants, essaie de casser la porte de leur maison. Après toutes les tentatives pour trouver une solution, les habitants décident de le mettre à la porte. Ils sortent ses affaires, peu nombreuses étant donné qu'il n'y vivait qu'occasionnellement depuis quelques mois.
R. pète un câble, se rend dans les quartiers d'à-côté, sa femme également, ils clament qu'on les a chassés, qu'on a frappé sa femme, qu'on l'a mis dehors sans raison, qu'il est victime.
Des mecs des quartiers voisins croient à son histoire. Ils le suivent jusque devant la maison. Depuis les attaques se multiplient. Chaque soir, plus violentes. Nous entrons dans une bataille dont nous ne voulons pas.
Les flics semblent s'en réjouir. Ils mettent de l'huile sur le feu. Ils vont même jusqu'à dire à certains : "Mais qu'est-ce que vous foutez là, allez les défoncer !".
Ils se réjouissent de cette guerre des pauvres contre les pauvres et des divisions qui s'accentuent.
Ils n'ont pas trouvé de meilleure occasion pour se débarrasser du squat sans passer par les voies légales. Nous ne voulons pas de l'intervention de la police, nous voulons engager une discussion avec nos voisins, avec ceux-là mêmes qui nous attaquent, et arriver à calmer une embrouille basée sur des calomnies.
9 personnes ont été arrêtées par la Police depuis 3 jours, 7 personnes proches du lieu et 2 des jeunes assaillants, à notre connaissance.
Nous demandons la liberté pour tous !
Soyons nombreux à appeler le commissariat de Montreuil toute la nuit et tout le jour pour exiger la libération de toutes les personnes arrêtées.
Numéro commissariat : 01-49-88-89-00
Invité- Invité
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
triste exemple, mais édifiant... sans règles de vie approuvées collectivement - et appliquées, c'est la merde...
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
Les habitant-e-s ont quitté le squat dans la nuit, quelques heures avant que les flics déboulent pour procéder à l'expulsion.
Il y a des personnes blessées qui ont du être hospitalisées, et aussi des GAV des gens venus en soutien lundi et hier soir.
Il devait y avoir plusieurs comparutions immédiates aujourd'hui mais je n'en sais pas plus.
Il y a des personnes blessées qui ont du être hospitalisées, et aussi des GAV des gens venus en soutien lundi et hier soir.
Il devait y avoir plusieurs comparutions immédiates aujourd'hui mais je n'en sais pas plus.
Invité- Invité
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
J'ai une question.
Les squatts ne rentrent pas dans la trêve hivernale en ce qui concerne les expulsions?
Les squatts ne rentrent pas dans la trêve hivernale en ce qui concerne les expulsions?
Lib- Messages : 1691
Date d'inscription : 16/05/2009
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
non!>>> http://www.pavillon-noir.info/social-societe-f38/squat-menace-d-expulsion-t914.htm encore moins depuis loppsi II
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
De toutes façons, si vous avez bien lu, il ne s'agit absolument pas d'une expulsion mais d'une impossibilité de vivre en commun. Ce qui, de fait, est infiniment plus grave et pose beaucoup plus de questions. On a l'habitude d'avoir d'un côté les bons (nous, les pauvres, les squatteurs, les gens des "quartiers", etc) et de l'autre les méchants (les keufs). Là, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais c'est tout-à-fait autre chose...
Invité- Invité
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
y'a aussi le fait que plus "la précarité" augmente ... moins se retrouvent ensemble des gens ayant des convictions communes...
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
en faite sa pose un probleme qu'est pas nouveau au sujet des squat ....qui est, doit on accepter tout le monde sous couvert d'angelisme ....malheureusement la réponses nous est montrer ici et elle est non !
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
réponse trop radicale.
mais effectivement les squatts multicommunautaires sont moins faciles à gérer que les autres.
ce qui ne veut pas dire que c'est impossible.
j'ai squatté debut '80 dans ce qui s'appelait alors "l'ilot chalons" derriere la gare de lyon à paris.
et il y avait de tt dans les # immeubles occupés.
mais effectivement les squatts multicommunautaires sont moins faciles à gérer que les autres.
ce qui ne veut pas dire que c'est impossible.
j'ai squatté debut '80 dans ce qui s'appelait alors "l'ilot chalons" derriere la gare de lyon à paris.
et il y avait de tt dans les # immeubles occupés.
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
des exemples rapides : toxicos : risque de vol ; risque d'attirer la police en faisant divers trafics
mineur : si la logique voudrait qu'on aide un mineur en fugue, en l'hebergeant c'est dangereux pour les squatteurs en effet la loi de protection des mineurs interdit d’accueillir et d’héberger des mineurs sans mesure administrative ou judiciaire préalable. cqfd
personnes connes (pas trouvé d'autre mot) : ex vecu un squat ouvert, à l'origine y logeait un hommes d'origine africaine qui occupait la cave (de son propre chef )
deux abrutis y sont accueilli
un jour l'africain très discret vient nous voir en disant que les deux abrutis chient devant sa porte
discussions animées : l'un des deux dit cette phrases texto : moi j'ai vecu en afrique et ces personnes (comprendre dans sa bouche les negres) ne sont bonnes qu'a faire les boy
il va sans dire que les deux trous de balle ont été expulsés par notre propre soin !
deux jours plus tard ils avaient forcé la porte et volé ce qui pouvait l'etre ....
après il est vrai comme tu le dis ivo que y a aussi moyen de vivre bien et en harmonie dasn un squat multicommunautaire (même multiculturel bien que la pour avoir fait un squat ou il y avait des "zonards" et des sans papier le mélange n'etait pas évident (en gros chacun s'occupait de sa partie )
mineur : si la logique voudrait qu'on aide un mineur en fugue, en l'hebergeant c'est dangereux pour les squatteurs en effet la loi de protection des mineurs interdit d’accueillir et d’héberger des mineurs sans mesure administrative ou judiciaire préalable. cqfd
personnes connes (pas trouvé d'autre mot) : ex vecu un squat ouvert, à l'origine y logeait un hommes d'origine africaine qui occupait la cave (de son propre chef )
deux abrutis y sont accueilli
un jour l'africain très discret vient nous voir en disant que les deux abrutis chient devant sa porte
discussions animées : l'un des deux dit cette phrases texto : moi j'ai vecu en afrique et ces personnes (comprendre dans sa bouche les negres) ne sont bonnes qu'a faire les boy
il va sans dire que les deux trous de balle ont été expulsés par notre propre soin !
deux jours plus tard ils avaient forcé la porte et volé ce qui pouvait l'etre ....
après il est vrai comme tu le dis ivo que y a aussi moyen de vivre bien et en harmonie dasn un squat multicommunautaire (même multiculturel bien que la pour avoir fait un squat ou il y avait des "zonards" et des sans papier le mélange n'etait pas évident (en gros chacun s'occupait de sa partie )
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
http://casamarulaz.wordpress.com/
Lib- Messages : 1691
Date d'inscription : 16/05/2009
Re: La guerre entre les pauvres ne doit pas avoir lieu
La Titanique, ce champs de bataille
samedi 27 novembre 2010
Et maintenant quoi ?
Une certaine perception de la solidarité peut amener des personnes à ouvrir un bâtiment vide pour l’habiter, en faire un lieu de rencontre et de partage de pratiques. Elle peut pousser ces mêmes personnes à accepter de cohabiter avec une famille (R, L et leur fils ainé) qui avait des vues sur le même bâtiment vide, sans les moyens concrets de l’occuper. Le besoin partagé de se défaire du versement contraint d’un loyer aurait pu constituer une base sérieuse de solidarité. Au 26/28 de la rue Carnot, à Montreuil-sous-bois, le pari est tenu.
Les mois passent, les échanges se raréfient, il n’y a décidement pas d’atomes crochus : Face à la volonté des unes et des uns de s’organiser collectivement, tant pour créer des espaces où l’on s’attaque aux différentes formes de domination et d’oppression dans les rapports humains que pour assurer un accueil d’urgence aux copains sans-papiers expulsés de leur maison puis du trottoir, pour soutenir les Rroms dont l’Etat a juré la disparition comme pour questionner l’ensemble du système psychiatrique ... R et L n’ont jamais renvoyé que du mépris.
Faire vivre un lieu collectif implique d’être parfois confronté à des situations conflictuelles plus ou moins compliquées. Nous avons assumé chacune d’entre elles nous-même, sans s’en remettre ni aux lois ni aux gros bras (qu’ils soient fonctionnaires ou non) : ces choses-là nous font vomir. Que R profite de nos rares cafouillages en la matière pour assoir son autorité en nous humiliant, en nous menacant, n’est acceptable pour personne. Cela s’est pourtant produit à plusieurs reprises.
Mais vendredi soir dernier, cette violence ordinaire a grimpé d’un cran supplémentaire. R insulte les deux habitantes, seules présentes, menace de mort et tente d’enfoncer la porte d’entrée de notre maison (heureusement bien renforcée). En peu de temps, la solidarité (celle que nous choisissons de porter) jouant, on se retrouve à une quarantaine dans la rue, à tenir tête à R qui semble avoir pété le dernier de ses plombs. Les voisins veillent, les keufs débarquent, et s’entretiennent longuement avec R qui a décidé d’en finir avec le squat et ne tient plus sa langue. L’enfant de trois ans et l’impressionante chienne du vigile (R) gambadent au milieu de nous et des uniformes pendant que papa et maman sympathisent avec les forces de l’ordre. Au bout d’un moment, les flics se cassent. R, L, leur fils et la chienne ne rentrent pas chez eux, probablement très décus que leurs bavardages n’aient aucune conséquence immédiate. Ils partent en ville.
De notre côté, nous estimons que le vase était déjà trop plein depuis longtemps et que ces gouttes d’eau doivent être les dernières. Soutenus par un bon nombre d’amies et d’amis, les habitants décident de rompre l’insupportable cohabitation avec des gens qui mettent en danger les personnes, en péril le squat et, nous le découvrons par la suite, font payer un loyer aux trois personnes qu’ils disent "dépanner" dans 12m² sans eau courante. R et L reviennent mais ils ne rentreront pas : notre patience a ses limites.
C’est là qu’entre en jeu l’autre conception de la "solidarité", celle de ceux qui vendent du sommeil à des gens en galère et mobilisent des jeunes sur la base des pires calomnies pour les envoyer au carton et les exposer physiquement comme judiciairement. D’une cité à l’autre, la version varie. Certains entendront L raconter comment nous l’avons pourchassée et tapée, elle est son fils, au marteau. Pour d’autres, nous aurions profité de leurs vacances pour nous emparer lâchement de leur espace. On a même entendu parler de "squat de fachos" à notre propos...
Nous comprenons la réaction que ces récits ont provoquée. La colère que de telles situations peuvent réveiller mérite évidemment d´être exprimée. Mais que penser des personnes qui ont utilisé cette évidence pour remuer ciel et terre à partir de mensonges ? Aucune des raisons de se venger évoquées par R et L n’est sincère. Les conséquences, en revanche, de cette manipulation sont, elles, bien réelles. Notre colère est dirigée contre les deux personnes que nous tenons pour responsables de la propagation des rumeurs, et non contre ceux qui, de part et d’autre, en ont fait/font/feront les frais. Les attaques se sont succédées. Les tentatives de discussion afin de rétablir une certaine vérité se sont soldées par des affrontements et des arrestations. Des personnes venues soutenir ont été violemment attaquées et blessées...
Nous n’avons jamais souhaité cette guerre. Qui peut bien se sortir renforcé d’un affrontement aussi absurde ? La stratégie policière d’attiser et de laisser pourir le conflit amène un élément de réponse. De fait, nous savons quelle utilisation est déjà et sera faite des évènements. Que des flics postés à quelques dizaines de mètres des attaques aient invité les jeunes à se joindre à la bataille ("Mais qu’est-ce-que vous foutez là, allez les défoncer !") ne nous surprend pas. Quoi de plus pratique qu’une bonne petite guerre de quartier pour arrêter, ficher, perquisitionner et expulser sans procédure légale un lieu important pour un très grand nombre de gens mais qui irrite les puissants, et enfin justifier une politique toujours plus sécuritaire ? La société d’isolement et de contrôle dans laquelle nous vivons se nourrit avidement du moindre prétexte pour réprimer chez les indésirables et nettoyer les quartiers lisses et morts de tout ce qui pourrait faire passer la liberté, l’autonomie et la réappropriation de nos vies comme des possibles.
Il est temps que cela cesse. Nous avons, d’un coté comme de l’autre, déjà beaucoup trop perdu.
Liberté et guérison pour toutes et tous, abandon de toutes les poursuites !
Source : Indymedia Paris
Invité- Invité
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