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immigration ...
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immigration ...
Naufrage de deux bateaux de clandestins au large du Yemen : 80 morts
Quatre-vingts migrants africains illégaux, pour la plupart éthiopiens, se sont noyés lorsque les deux bateaux à bord desquels ils se trouvaient ont chaviré au large des côtes du sud du Yémen, indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Re: immigration ...
La Grèce veut édifier une clôture à la frontière turque
L’objectif est d’endiguer le flux d’immigrés clandestins qui tentent d’entrer dans l’Union Européenne. Les autorités grecques viennent d’annoncer leur souhait de clôturer une partie de leur frontière avec la Turquie, principal point d’entrée des clandestins. Bruxelles émet des réserves sur ce projet.
La frontière entre la Grèce et la Turquie est devenue le principal point d'entrée dans l'Union Européenne (ici, un camp de rétention sur l'île grecque de Lesbos).
©REUTERS/John Kolesidis
L’objet de la discorde : 12,5 km de frontière entre la Grèce et la Turquie. Cette zone où aucun obstacle physique ne sépare les deux pays est devenu le principal point de passage des sans-papiers dans l’Union européenne. Depuis que l’UE a renforcé son contrôle maritime et que l’immigration est devenue plus difficile par l’Espagne et l’Italie, les clandestins choisissent massivement de tenter leur chance via la Grèce. En 2010, quelque 128.000 d’entre eux auraient franchi la frontière gréco-turque en toute illégalité.
Athènes se plaint depuis longtemps des efforts à ses yeux insuffisants des Turcs pour lutter contre l’immigration. Les autorités grecques dénoncent aussi le refus d’Ankara de reprendre les migrants qui ont réussi à passer la frontière avant d’être arrêtés.
La Grèce a décidé de remédier à la situation par une solution radicale : ériger le long de ces 12,5 km de frontière une clôture munie de caméras et de détecteurs. Le ministre grec chargé de l’immigration, Christos Papoutsis, l’annonce aujourd’hui dans un communiqué.
Bruxelles ne cache pas son scepticisme. La Commission Européenne juge que "les murs ou les grillages sont des mesures à court terme qui ne permettent pas de s’attaquer de manière structurelle à la question de l’immigration clandestine". Sans nul doute, Bruxelles craint que les relations avec la Turquie, qui attend depuis des années son admission dans l’Union Européenne, ne se dégradent un peu plus.
Cette clôture n’est "en aucune manière dirigé contre la Turquie", promet le ministre grec chargé de l’immigration. Selon Christos Papoutsis, le projet répond simplement au "devoir du gouvernement de protéger les droits des citoyens grecs et de ceux qui résident légalement dans le pays".
Re: immigration ...
sa fait un moment que je m'attend a sa , un grand mur avec le reste du monder qui cloturera sans doute nos frontiere est et sud (un peu comme le mur aux states avec le mexique ou le mur d'apartheid en israel )
putain europe forteresse
putain europe forteresse
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: immigration ...
niquer un mur anti-immigration en 18 sec à mains nues!
Groucho Marx- Messages : 411
Date d'inscription : 12/11/2010
migration :14 000 morts a nos frontieres
http://www.bastamag.net/article1429.htmlMigrations
14.000 personnes sont mortes aux frontières de l’Europe
Par Eros Sana (14 février 2011)
De la manifestation contre l’Agence européenne Frontex, symbole de la militarisation de la lutte contre les migrations, à l’adoption d’une Charte mondiale, sur l’Ile de Gorée, les migrants ont fait entendre leurs voix au Forum social de Dakar. Inlassablement, ils ont rappelé l’insoutenable réalité : depuis 1988, plus de 14.000 migrants sont morts aux portes de l’Europe.
Marcel Amyeto a quitté la République démocratique du Congo pour des raisons politiques. Il s’est retrouvé au Maroc, où le Haut commissariat des réfugiés (HCR) lui a reconnu le statut de réfugié. En 2008 dans le cadre de ses études en audiovisuel, il décide de réaliser un documentaire sur le sort des migrants à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie. Sur la route qui le mène de Rabbat à Agadir, des policiers – qui interpellent systématiquement toute personne noire – le contrôlent et lui affirment que l’État marocain ne reconnaît pas la validité de son titre de réfugié.
Marcel est alors incarcéré plusieurs nuits dans la ville de Dakhla. Avant d’être expulsé. Non pas vers le Congo, cela coûterait trop cher à l’État marocain, mais vers le désert : dans une « zone neutre » qui ne relève ni de la juridiction marocaine ou mauritanienne. Cette zone, peuplée de contrebandiers et trafiquants, a d’ailleurs été rebaptisée « Kandahar », à l’instar de la région d’Afghanistan où règnent les talibans.
Expulsé dans le désert
Cette zone est extrêmement dangereuse. En plus de la grande violence dont peuvent faire preuve les trafiquants, de nombreuses mines anti-personnel tapissent le sol. Durant les sept jours passés dans cette zone, Marcel a vu mourir une jeune femme nigériane et son enfant, tués par une mine.
14.921 migrants sont morts aux frontières de l’Europe depuis 1988. Dont 10.925 en Méditerranée et dans l’océan Atlantique. Marcel Amyeto, lui, a survécu à son séjour à « Kandahar ». Il a pu revenir au Maroc, y faire reconnaître son statut de réfugié, et venir présenter son collectif d’associations de migrants au Forum social mondial de Dakar.
Ce 10 février, le jeune congolais et près de 400 autres participants ont entamé à Dakar une marche contre Frontex. Dans le cortège, une banderole reprend l’immense liste des 14.000 migrants morts aux frontières de l’Europe. Créée en 2004 pour gérer les frontières extérieures de l’Europe, l’agence Frontex est la cause de l’errance de Marcel Amyeto dans le désert, et de la mort de nombreux migrants qui y sont refoulés. Cette agence est censée être en charge de « la coopération opérationnelle entre les États membres en matière de gestion des frontières extérieures », former les garde‑frontières nationaux, et suivre les questions « présentant de l’intérêt pour le contrôle et la surveillance des frontières extérieures ».
Militarisation de la lutte contre les migrations
Mais Frontex ne se limite pas à « gérer les frontières extérieures » de l’Union européenne depuis les côtes européennes. Elle agit aussi depuis les côtes d’Afrique, et du Sénégal en particulier, avec lequel Frontex a signé un accord de « coopération ». Avec la collaboration des autorités sénégalaises, des navires « militaires » européens, agissant dans le cadre de Frontex, arraisonnent directement les embarcations de migrants. Avec, souvent des conséquences mortelles : des migrants meurent, se noient, disparaissent loin des regards.
Cette capacité de projection de Frontex au-delà des eaux européennes est rendue possible par ses immenses moyens : un budget de plus 88 millions d’euros en 2009, 21 avions, 25 hélicoptères et 113 navires armés. Un arsenal conséquent en comparaison de la marine sénégalaise, qui ne dispose que de 10 navires... « Combattre Frontex, c’est combattre la militarisation de la lutte contre les migrations et refuser que le Nord s’érige en forteresse qui dénie tous droits aux migrants », explique Mamadou Diop Thioune, président du Forum permanent de la pêche artisanale en Afrique. S’il s’implique dans cette mobilisation, c’est aussi parce que les navires de Frontex confondent souvent les barques des pêcheurs avec celles des migrants…
Une Charte mondiale des migrants
Les droits des migrants est l’une des questions majeures abordées au Forum social de Dakar. Du 3 au 4 février s’est tenue la Conférence mondiale des migrants, sur l’île de Gorée. Un lieu symbolique de l’esclavage, au large de Dakar, d’où partaient des navires européens remplis de femmes et d’hommes noirs, forcés à l’esclavage dans les Amériques. 300 participants ont adopté sur cette île une Charte mondiale des migrants. Issue d’un processus initié en 2006, cette charte proclame une série de droits en faveur des migrants. Elle réaffirme qu’ils « sont les cibles de politiques injustes », auxquelles il s’agit d’opposer le « droit à la liberté de circulation et d’installation » sur l’ensemble de la planète.
Jelloul Ben Hamida, coordinateur des travaux, rappelle l’opposition des organisations de migrants à « toutes formes de restrictions des déplacements » : aux visas et autres formalités administratives, mais aussi aux frontières elles-mêmes. Cette charte représente une innovation. Une preuve que la société civile est capable d’élaborer des propositions concrètes. Adoptée sous les applaudissements, la charte incarne le « rêve de Gorée » pour de nombreux migrants.
Un « passeport universel » pour tous les signataires ?
En dépit du symbole et de l’enthousiasme des participants, de nombreuses interrogations demeurent sur la portée de cette charte. Seules les « personnes migrantes » peuvent être signataires de la Charte, c’est-à-dire les personnes qui ont « quitté leur région ou pays, sous la contrainte ou leur plein gré, de façon permanente ou temporaire, pour une autre partie du monde ». Comment cette Charte peut-elle avoir un impact si elle n’est signée que par ceux qui sont directement victimes des politiques migratoires ? Pourquoi ne pas l’ouvrir à d’autres organisations ? Voire à des collectivités territoriales, comme cela a été demandé par des participants ? Comment établir un rapport de force avec les États, si seuls les migrants sont signataires ?
Mis à part la demande « de refonte de la conception de la territorialité et du système de gouvernance mondiale », peu de nouveaux droits sont proclamés. Il est regrettable que la Charte ne se prononce pas clairement sur la question des migrations écologiques. Alors que les crises climatique et énergétique, la perte de la biodiversité s’accélèrent et que le nombre de migrants écologiques devrait dépasser les 50 millions d’ici à 2050. A la fin de la conférence, une proposition est faite pour donner plus de force à la Charte : chaque signataire pourrait disposer d’un « passeport universel ». Une façon pour les migrants de prouver qu’ils sont signataires de la Charte et de pouvoir invoquer, en cas de besoin, les droits mentionnés par cette Charte.
Eros Sana
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: immigration ...
La grande désillusion des réfugiés tunisiens en France
FRANCE INFO - 06:33
Les migrants au coeur d’un sommet franco-italien crispé
FRANCE INFO - 06:32
FRANCE INFO - 06:33
France Info donne la parole aux réfugiés tunisiens arrivés en région parisienne au terme d’un très long voyage. Ces centaines de migrants, en situation irrégulière pour la plupart, disent leur désillusion dans un pays qui ne ressemble en rien, selon eux, à la patrie des droits de l’homme.
Paris envisage de revoir les "clauses de sauvegarde" des accords de Schengen sur la libre circulation des personnes en Europede afin de faire face à cet afflux de migrants. La question sera au coeur de discussions aujourd’hui à Rome entre Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi.
Après avoir été traités comme des héros de la révolution du jasmin, les jeunes Tunisiens arrivés sur le sol français ne sont plus du tout les bienvenus. Ils sont chaque soir un peu plus nombreux à se presser quai de Jemmapes, dans le Xe arrondissement de Paris, à l’heure de la distribution de la soupe populaire. Depuis plus d’un mois, ces jeunes, des hommes uniquement, se mêlent ici aux "habituels", SDF et réfugiés afghans.
Un peu plus loin, des cris d’hommes se font entendre, une foule est massée près d’un bus, le bus du "115" qui emmènera certains de ces réfugiés dans un foyer pour la nuit. Il n’y aura pas de place pour tout le monde. Mohamed doit se résigner : ce soir encore, il dormira dans la rue. Ce Tunisien de 23 ans ne s’attendait pas "à cette vie là" lorqu’il a quitté sa ville natale, à la frontière libyenne. "C’était mon rêve de venir en France car il n’y a pas de possibilité de vivre en Tunisie. Mais ici, je ne trouve personne qui m’accepte et m’aide. On a fait la révolution, mais maintenant on sent que tout le monde est contre ces jeunes Tunisiens. La France me refuse, je le sens."
Un peu plus au nord de la capitale, nous avons découvert de véritables campements de fortune. Près de 400 migrants ont élu domicile dans des jardins publics, porte de la Villette. Des drapeaux tunisiens ont été plantés à l’entrée des squares. Des matelas sont disposés au sol, des débris jonchent les pelouses. Les conditions de vie sont extrêmement précaires. Certains des Tunisiens qui se sont établis là disent être malades et ne pas manger à leur faim.
Beaucoup ont fui la Tunisie pour des raisons économiques et non politiques. Chez eux, ils avaient un toît et une famille. Mais en France -ce "pays ami" comme ils disent-, ils pensaient trouver un vrai travail. Pour Saidi, la réalité est brutale. Et la désillusion, totale. "Je ne trouve pas de travail. A la boulangerie ou à la pizzeria, ils me disent que je n’ai pas de papier. Ici, il n’y a rien, lâche le jeune homme, désabusé. Ni travail, ni calme, ni tranquillité. Dès que je le peux, je rentre dans mon pays."
Et ils sont nombreux à envisager déjà un retour en Tunisie. Certains, pourtant, s’accrochent à leur rêve de vie plus facile. C’est le cas de Moez, 39 ans, le sourire généreux et les traits fatigués par un périple de près d’un mois depuis le sud de la Tunisie.
Un voyage au bout de l’enfer
Mille euros à réunir pour payer un passeur ; une traversée en barque jusqu’à l’île de Lampedusa ; puis Milan, Vintimille, et enfin la France. Arrivé dans les Ardennes, Moez est arrêté par la police et renvoyé en Italie. Au bout de huit jours, les autorités italiennes lui accordent le précieux sésame : une autorisation de séjour provisoire, ce passeport vert contesté par la France qui permet aux migrants de voyager dans l’espace Schengen à condition qu’ils bénéficient de ressources suffisantes pour vivre.
Ce n’est pas le cas de Moez. Il le sait, il pourrait être chassé une nouvelle fois. Qu’importe, dit-il, plus grand chose ne l’effraie désormais. "J’ai plus rien à perdre. J’ai passé tous les stades : j’ai passé la mer, j’ai dormi à la plage et dans les gares, j’ai tout vécu. C’est presque un suicide : dans la mer, beaucoup de gens sont morts." Dans un français hésitant, Moez reconnaît que cette prise de risque n’en valait sans doute pas la peine.
Face à l’afflux de ces centaines de migrants, face à ces camps de réfugiés qui se construisent au bord du périphérique parisien, la France semble décidée à durcir sa politique migratoire. Pour les associations, ce n’est pas une réponse adaptée. "C’est extraordinaire, ce pays qui parle le français, qui manifeste pour la laïcité et nous n’avons que cette réponse là, indigne, de mise en scène !", s’insurge Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile. Pour ce militant, il faudrait "accueillir (ces Tunisiens) dignement et préparer un retour digne avec un pécule de façon à ce que les gens ne soient pas livrés à eux même. Tout cela est possible, poursuit Pierre Henry, nous l’avons déjà fait, nous devons le faire pour ces Tunisiens."
Selon le ministère de l’Intérieur, 2.800 Tunisiens avaient été été interpellés par la police française à la fin du mois de mars, 1.700 ont été reconduits en Italie. Des chiffres qui ont sensiblement gonflé ces dernières semaines, mais que le ministère n’a pas pu nous fournir.
Les migrants au coeur d’un sommet franco-italien crispé
FRANCE INFO - 06:32
Nicolas Sarkozy reçoit Silvio Berlusconi à l'Elysée le 19 mars lors d'un sommet sur la Libye - © Reuters /Benoît Tessier
Silvio Berlusconi accueille ce matin Nicolas Sarkozy pour le 29e sommet franco-italien. Paris et Rome s’accordent sur un point : il faut revoir les accords de Schengen.
Les poignées de main seront viriles. Les sourires un peu crispés. Nicolas Sarkozy sera reçu à 11h30 ce matin par Silvio Berlusconi à la villa Madama dans la campagne romaine. Un peu plus d’une heure d’entretien est prévue entre les deux chefs d’État autour notamment du sort des réfugiés libyens et tunisiens.
Les enjeux du sommet franco-italien d’aujourd’hui, avec Olivier Bost. (0'53")
Le Premier ministre François Fillon, les ministres Alain Juppé, Claude Guéant et Christine Lagarde seront aussi du voyage.
Selon l’Élysée, le président français et le chef du gouvernement italien devraient s’accorder sur un texte commun demandant une révision des accords de Schengen sur la libre circulation des personnes dans une grande partie de l’Union européenne.
Selon Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, La France ne veut pas suspendre les accords de Schengen. Il était l’invité de France Inter hier. (0'39")
L’Italie ne veut pas être seule à gérer l’afflux de réfugiés tunisiens et libyens. Depuis quatre mois, 25.000 immigrés illégaux sont entrés dans l’Union européenne, principalement via l’île italienne de Lampedusa.
Rome a accordé début avril des titres temporaires de séjour à ces immigrés qui peuvent désormais circuler dans les 23 pays européens de l’espace Schengen, au grand dam de Paris qui refuse de "subir", selon le ministre de l’intérieur Claude Guéant, ce flux d’immigrés. Les autorités françaises continuent de reconduire à la frontière tout réfugié en possession du permis mais qui ne dispose pas d’assez d’argent.
En guise de protestation, la France a bloqué le 17 avril les trains en provenance de Vintimille où manifestaient à la frontière migrants et associations de défense des droits de l’homme.
Après un premier accord entre ministres de l’intérieur début avril, le 29e sommet franco-italien doit permettre d’apaiser les tensions.
Autre sujet de crispation entre deux chefs d’État affaiblis politiquement dans leurs pays : l’économie. Les entreprises françaises et italiennes espèrent bien décrocher d’importants contrats notamment pétroliers en Libye. Les industriels italiens prennent aussi de plus en plus mal les tentatives des Français d’augmenter leur part de capital dans des entreprises italiennes comme Edison ou Parmalat.
France-Italie : les autres dossiers qui fâchent
Outre la question des migrants tunisiens, deux autres questions empoisonnent les rapports entre la France et l’Italie. Premièrement, l’intervention en Libye. Ancienne puissance coloniale, Rome a conservé des intérêts économiques importants de l’autre côté de la Méditerranée. Ce qui explique sa tiédeur au début de l’intervention. Finalement, le gouvernement de Silvio Berlusconi a décidé de se joindre aux forces de la coalition internationale. Il a reconnu la rébellion libyenne comme légitime, a envoyé des conseillers militaires sur place. Ce matin, l’Italie a autorisé son aviation à participer aux frappes.
Autre dossier à provoquer la crispation, économique celui-là, l’amour apparemment un peu trop démonstratif des grandes firmes françaises pour leurs consœurs italiennes. Récemment, LVMH s’est saisi de Bulgari et dans le secteur laitier, Parmalat a acquis Lactalis. Des conquêtes à la hussarde qui hérissent les Italiens.
Re: immigration ...
Harlem Désir: Le «gouvernement est devenu fanatique» en matière d'immigration
http://www.20minutes.fr/ledirect/713257/politique-harlem-desir-gouvernement-devenu-fanatique-matiere-immigration
http://www.20minutes.fr/ledirect/713257/politique-harlem-desir-gouvernement-devenu-fanatique-matiere-immigration
Le numéro deux du PS, Harlem Désir, a jugé mardi que le «gouvernement était devenu fanatique» en matière d'immigration, «car il court derrière Marine Le Pen».
Il a appelé à «plus de cohésion et de solidarité européennes» face à l'afflux de migrants de Tunisie et de Libye. «Il faut que les Etats se coordonnent (...) quand un pays est confronté à une crise exceptionnelle, il faut que les 27 se mobilisent», a insisté sur LCI Harlem Désir, en évoquant la situation de l'Italie.
Comme on lui demandait s'il ne fallait pas réduire les prestations sociales pour réduire l'immigration, il a répondu: «les prestations sociales en Europe doivent être délivrées de façon égalitaire». Pour lui, en matière d'immigration, «il faut être pragmatique et non fanatique». Or «le gouvernement est devenu fanatique, car il court derrière Marine Le Pen».
© 2011 AFP
Re: immigration ...
Sarkozy et Berlusconi veulent assouplir les accords de Schengen
FRANCE INFO - 14:20
FRANCE INFO - 14:20
A l’issue d’un sommet visant à mettre fin au coup de froid entre la France et l’Italie, Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi ont demandé à réformer les accords de Schengen. Ils veulent faciliter les fermetures temporaires des frontières pour réguler l’immigration, en échange de quoi, Rome serait aidée pour gérer l’afflux de migrants tunisiens. Sur la brouille économique en revanche, les deux pays n’ont pas avancé.
Silvio Berlusconi et Nicolas sarkozy, à l'issue du sommet franco-italien, dans les jardins de la Villa Madama, près de Rome.
© REUTERS / Alessandro Bianchi
Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy vont révéler dans les prochaines heures une lettre à la commission européenne pour lui demander d’assouplir les accords de Schengen, qui permettent la libre circulation des personnes dans l’Union européenne. Les deux pays veulent pouvoir plus facilement procéder à la fermeture temporaire de leurs frontières intra-européennes, en cas de situation exceptionnelle. Leurs regards se tournent évidement vers les migrants tunisiens qui souhaitent se rendre en France via l’Italie, qui constitue la porte d’entrée de l’UE :“nous voulons que Schengen vive mais pour que Schengen vive, Schengen doit être réformé”, plaide Nicolas Sarkozy.
Les 20.000 permis de séjours accordés par Rome avaient provoqué la colère de Paris, qui avait fermé sa frontière le 17 avril, alors qu’un train de migrants était annoncé. Cette fermeture avait provoqué la colère de l’Italie.
La France et l’Italie demandent un assouplissement des accords de Schengen. A Rome, les précisions d’Olivier Bost. (1'16")
Rome et Paris demandent à la Commission Européenne des précisions sur l’application des accords de Schengen Nicolas Sarkozy explique ce qu’il y a dans la lettre au président de la Commission, José Manuel Barroso (1'04")
La situation en Syrie a également été évoquée lors de ce Sommet. Nicolas Sarkozy (0'48")
En échange du soutien de la position de Paris, Rome espère recevoir des aides pour contrôler les flux migratoires en provenance de la Méditerranée. Et les deux chefs d’Etat et de gouvernement espèrent que cette fermeté affichée leur permettra de faire dégonfler la pression sur leur extrême-droite : le FN en France et la Ligue du nord en Italie.
Volonté de démontrer que les deux pays sont réconciliés, ou ondes positives des beautés architecturales de la Villa Madama, où s’est tenu le sommet, les deux délégations se sont lancées dans un échange de politesses exquises : la France a assuré que rien ne lui ferait plus plaisir que de soutenir un candidat italien à la présidence de la BCE, tandis que Silvio Berlusconi reconnaissait que la France avait fait plus que tout autre pays en terme d’accueil des migrants.
Mais au delà des effusions diplomatiques, l’un des principaux contentieux franco-italien demeure, et s’est même aggravé durant la rencontre : les achats de joyaux de l’économie italienne par des groupes français. Pendant que Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy discutaient sous les fresques Renaissance, le groupe laitier français Lactalis passait à l’offensive sur le géant italien Parmalat, en lançant une OPA sur la totalité du capital. Silvio Berlusconi a joué l’apaisement, ne jugeant pas l’offre hostile. Il s’est entendu avec Nicolas Sarkozy pour favoriser la création de groupes franco-italiens, assurant qu’il pensait que l’économie doit être libre. Ce qui n’empêche pas les deux pays d’envisager le détachement de hauts fonctionnaires pour aider à des rapprochements.
Re: immigration ...
Interpellés hier soir à Paris, des dizaines de migrants tunisiens bientôt reconduits à la frontière
FRANCE INFO - 12:14
FRANCE INFO - 12:14
Nouvelle opération de police hier soir à Paris contre des migrants, essentiellement des Tunisiens, qui s’étaient réfugiés au parc de la Villette. Il y a eu plusieurs dizaines d’interpellations.
Plusieurs associations franco-tunisiennes sont intervenues pour tenter d’aider ces migrants. Entre 100 et 200 jeunes Tunisiens, pour la plupart arrivés récemment d’Italie et réfugiés au parc de la Villette dans le 19ème arrondissement de Paris. Plusieurs dizaines d’entre eux ont été interpellés hier soir vers 21h00 par les forces de l’ordre, au moment où la Croix Rouge Porte procédait à la distribution de repas chauds. Ces associations dénoncent ces opérations de "ramassage" qu’elles qualifient d’indignes, alors même qu’elles venaient de négocier un soutien, une aide humanitaire de la ville de Paris.
" Ces personnes sont encerclées comme des animaux dans une cage ", rapporte Samia Makhtouf, avocate parisienne, qui a déjà défendu plusieurs migrants tunisiens. "C’est un spectacle honteux, qui n’honore pas le pays des droits de l’Homme", poursuit la juriste qui a passé la journée d’hier entre le commissariat de Pantin et le square de la porte de la Villette.
"Ces ressortissants en situation irrégulière ont vocation à être placés en rétention administrative en vue d’une reconduite à la frontière" (Claude Guéant)
Du côté de la préfecture de police de Paris, on indique que cette opération est "dans la continuité" de celle menée la veille à Paris et en Seine-Saint-Denis, et qui s’est soldée par le placement en garde à vue d’une soixantaine de personnes pour "infraction à la législation sur le séjour".
L’objectif est de "contrôler toutes ces personnes arrivées en masse", "d’établir un diagnostic de la situation de chacun", et de traiter leur situation "au cas par cas", précise-t-on de même source. Hier, la préfecture indiquait pourtant que "la majorité" des Tunisiens arrêtées "ont ou vont faire l’objet d’arrêtés préfectoraux de reconduite à la frontière".
Des interpellations "choquantes", a jugé hier le maire de Paris, Bertrand Delanoë, priant l’Etat "de cesser ces opérations de police qui ne sont pas à la hauteur de la situation" et plaisant pour des solutions "plus en phase avec le droit international et le respect de la dignité des personnes". Réponse du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant : ce n’est "pas à l’Etat" de pourvoir au séjour de ces Tunisiens, qui doivent "en vertu des accords internationaux et de la loi (...) disposer de ressources suffisantes pour assumer leurs frais de séjour".
Quinze migrants tunisiens ont également été interpellés hier soir à Marseille et placés en garde à vue. L’interpellation a eu lieu entre 21h00 et minuit, alors que des associations tentaient de leur trouver des solutions d’hébergement sur un terrain où ils vivaient dans des conditions précaires. Depuis plusieurs jours, entre 100 et 200 migrants tunisiens ont trouvé refuge dans ce petit jardin, près de la gare Saint-Charles.
Des interpellations aussi à Marseille Les précisions sur place d’Isabelle Dor (0'54")
Re: immigration ...
Les bienfaits de l'immigration
http://www.slate.fr/story/37345/immigration-bienfaits
...........
http://www.slate.fr/story/37345/immigration-bienfaits
Les études d’économistes démontrent qu’elle ne provoque ni chômage ni dégradation des comptes sociaux.
Peu à peu, par renoncement des partis politiques de gouvernement, l’immigration apparaît négative. Les immigrés seraient responsables du chômage et de la stagnation des salaires. Il faut non plus seulement contrôler l’immigration mais l’arrêter, comme l’a demandé Claude Guéant (immédiatement et vivement critiqué, il est vrai, par Christine Lagarde). A un an des élections, il n’est pas «électoral» d’essayer de faire la pédagogie des bienfaits de l’ouverture des frontières. Plus aucun homme ou femme politique n’ose, et le Front national impose son idéologie xénophobe.
L’immigration est pourtant très utile, en Amérique, en Europe comme en France. Depuis Adam Smith, les économistes sont traditionnellement des grands défenseurs de l’arrivée de migrants sur le marché du travail. Toutes les enquêtes statistiques en confirment les bienfaits.
Une trop vieille Europe
D’abord le contexte. Dans l’Europe des Vingt-Sept, déjà dix pays voient leur population vieillir et rétrécir. A commencer par l’Allemagne. A partir de 2015, l’évolution démographique de l’ensemble de l’Union européenne sera négative. L’immigration est le seul moteur démographique positif. Or pour les économistes, le premier facteur de décroissance est la baisse de la population. Pour croître, une économie a besoin d’un marché du travail actif.
Depuis toujours, l’Europe a été une grande terre d’accueil. Elle compte 44 millions d’immigrants, 9% de ses 500 millions d’habitants. Mais le climat s’est durci au fil des années. Aujourd’hui, les sondages sont clairs: les populations européennes veulent restreindre ces flux. 90% des Italiens le souhaitent, 75% des Français, 66% des Britanniques.
Quels emplois prennent les immigrés?
Ces immigrés sont-ils créateurs de chômage? Prennent-ils les emplois des Français comme dit le Front national?
Les études convergent pour répondre négativement. Les jeunes «Européens» sont de plus en plus diplômes, ils aspirent à des fonctions de plus haut niveau. En conséquence, beaucoup d’emplois non qualifiés, de manœuvre, de services, de construction sont laissés vacants. De plus en plus d’immigrés les occupent et cela pousse les Français vers le haut, ce qui du même coup élève leurs salaires. Temporairement, note Sébastien Jean et Miquel Jimenez, si le marché du travail est rigide, une légère pression s’exerce sur les salaires des non qualifiés mais à moyen terme cet effet s’estompe puis s’inverse.
En tous cas, les immigrés ne prennent pas les emplois des Européens ou des Français.
Ce qui coûte cher, c'est la santé et les retraites
En revanche, ils prennent les places des autres immigrés, précédents, et provoquent un fort taux de chômage dans cette population. Ça, c’est vrai. Du coup, ils pèsent sur les caisses chômage. Et on remarque que, plus un Etat dispose d’une sécurité sociale généreuse, comme la France, plus il attire des immigrés sans qualifications.
Mais, en général en âge de travailler, ils ne pèsent pas sur les caisses de retraites et peu sur les caisses de santé (dont les plus grosses dépenses viennent des personnes âgées). Au total, l’immigration serait positive pour le budget de l’Etat [PDF], selon Xavier Chojnicki du Cepii.
http://www.cepii.fr/francgraph/presse/2010/a_XCtelos141210.pdf
Il ne s'agit pas, à l'inverse, de s’illusionner sur «ces immigrés qui vont payer nos retraites». Cet espoir est vain: il faudrait qu’ils soient beaucoup plus nombreux, jusqu’à doubler la population européenne en 2050. Le financement des retraites ne viendra pas de là, mais d’un allongement des durée de cotisation.
Non pas fermer la porte mais l’entr'ouvrir: c'est la solution de l’immigration «choisie», qui se généralise. Le pays n’accueille plus que les métiers dont il a besoin: artisans, ouvriers de la construction, agents de services... Ou bien encore des métiers qualifiés, comme le pratiquent le Canada, l’Australie ou les Etats-Unis. L’immigration américaine est ainsi qualifiée à 42% (contre 38% de non-qualifiés) alors qu’elle est majoritairement non qualifiée en France (à 85%).
Conclusion: la France devrait, à l’inverse de ce qu’a proposé Claude Guéant, encourager l’immigration choisie. Mais, dans tous les cas, globalement, les apports de main d’œuvre ne menacent pas les emplois et, sur un continent en déclin démographique, restent l’un des plus bénéfiques moteurs de croissance.
...........
trois contrvérités sur l'immigration
-------- Message original --------
Sujet: [TERRA-Quotidien] ENQUETE : Immigration, quels enjeux pour
l'économie française ? 3 contrevérités démontrées (Les Echos, 26 avril
2011)
Articles des Echos du 26 avril 2011
*1/ Penser l'immigration
*Dans l'enquête que nous publions aujourd'hui
,
trois contrevérités, assénées avec une belle constance par le Front
national - et, hélas, de plus en plus relayées par une classe politique
sans réponse face à la montée du populisme -, sont ainsi démontrées. Un,
il entre moins d'immigrés aujourd'hui en France qu'au début du XX^e
siècle. [...] Deux, [...] la contribution globale des immigrés au
budget de l'Etat est positive. Enfin, le travailleur étranger ne vole
pas l'emploi des Français. C'est même le contraire [...]
*2/ Immigration, quels enjeux pour l'économie française ?
*Avec un flux net de 100.000 personnes par an, la France est l'un des
pays européens qui accueillent le moins d'étrangers. A l'heure où le
ministre de l'Intérieur plaide pour une réduction de l'immigration
légale, l'analyse des chiffres bouscule quelques idées reçues.
Ecrit un . UnSource TERRA :
http://www.lesechos.fr/opinions/edito/0201321268895-penser-l-immigration.htm
Sujet: [TERRA-Quotidien] ENQUETE : Immigration, quels enjeux pour
l'économie française ? 3 contrevérités démontrées (Les Echos, 26 avril
2011)
Articles des Echos du 26 avril 2011
*1/ Penser l'immigration
*Dans l'enquête que nous publions aujourd'hui
trois contrevérités, assénées avec une belle constance par le Front
national - et, hélas, de plus en plus relayées par une classe politique
sans réponse face à la montée du populisme -, sont ainsi démontrées. Un,
il entre moins d'immigrés aujourd'hui en France qu'au début du XX^e
siècle. [...] Deux, [...] la contribution globale des immigrés au
budget de l'Etat est positive. Enfin, le travailleur étranger ne vole
pas l'emploi des Français. C'est même le contraire [...]
*2/ Immigration, quels enjeux pour l'économie française ?
*Avec un flux net de 100.000 personnes par an, la France est l'un des
pays européens qui accueillent le moins d'étrangers. A l'heure où le
ministre de l'Intérieur plaide pour une réduction de l'immigration
légale, l'analyse des chiffres bouscule quelques idées reçues.
Ecrit un . UnSource TERRA :
http://www.lesechos.fr/opinions/edito/0201321268895-penser-l-immigration.htm
fab- Messages : 14
Date d'inscription : 26/02/2011
Re: immigration ...
La Commission européenne accepte de réformer Schengen
FRANCE INFO - 19:25
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FRANCE INFO - 19:25
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a indiqué dans une lettre à Nicolas Sarkozy et à Silvio Berlusconi, qu’il envisageait de réformer les accords de Schengen, qui permettent la libre-circulation des personnes dans l’Union européenne. Les pays membres pourraient plus facilement rétablir temporairement les contrôles aux frontières, sans qu’il soit nécessaire que l’ordre public soit menacé.
C’est Pâques au 1er mai pour Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi. En guise d’œuf en chocolat, ils ont reçu aujourd’hui une lettre signée José Manuel Barroso, président de la Commission européenne. Il y écrit qu’il envisage de permettre aux pays membres de l’UE de renforcer le contrôle de leurs frontières, comme le demandaient la France et l’Italie, après la crise diplomatique provoquée par l’arrivée de migrants tunisiens.
Paris et Rome s’étaient réconcilié en trouvant un coupable : les accords de Schengen. Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy avaient demandé que l’Europe laisse aux pays membres la possibilité de rétablir les contrôles aux frontières, abolis depuis l’entrée en vigueur de Schengen en 1995, pour lutter contre l’immigration clandestine.
José Manuel Barroso estime que “le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières est l’une des possibilités - à condition qu’il soit soumis à des critères spécifiques et clairement définis - pouvant être un élément du renforcement de la gouvernance de l’espace Schengen”.
Actuellement, la seule raison pour laquelle un pays peut rétablir temporairement ses contrôles frontaliers tient au maintient de l’ordre public. L’Allemagne a ainsi recouru à cette mesure pour empêcher la venue de hooligans étrangers lors des matches de football. Les nouvelles règles envisagées par la Commission renforceraient la liberté accordée aux Etats, dit-on de source informée de ces projets : “Cela élargirait les possibilités de rétablir les contrôles”.
Mais les douaniers sont encore loin de réinvestir leurs guérites. L’exécutif européen n’a pas encore officiellement soumis la proposition aux 27 Etats Membres et au Parlement européen. La procédure pourrait prendre plusieurs mois.
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Re: immigration ...
Des dizaines d’immigrés tunisiens arrêtés à Nice
FRANCE INFO - 17:39
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FRANCE INFO - 17:39
72 immigrés, dont la plupart seraient d’origine tunisienne, ont été arrêtés dans un foyer de l’Adoma à Nice ce matin.
Ce matin, 72 immigrés ont été interpellés à Nice. Ils occupaient un foyer de l’Adoma, qui hébergent les personnes n’ayant pas accès aux logements sociaux. Selon la préfecture des Alpes-Maritimes, 23 de ces personnes arrêtées ont déjà été renvoyées en Italie, le pays dont elles arrivaient. Les autres ont été placées dans un centre de rétention administrative. A terme, elles devraient soit être renvoyées vers l’Italie soit être reconduites dans leur pays d’origine.
Au total, 167 policiers, gendarmes et douaniers sont intervenus. D’autres résidences de l’Adoma ont été visées par ce type d’opération ces derniers jours, notamment à Mandelieu et à Cap d’Ail. La préfecture prévient d’ores et déjà que d’autres interventions de ce type auront lieu prochainement.
Christian Estrosi salue l’opération
L’opération a été saluée par le maire de Nice. Christian Estrosi a rappelé, dans un entretien à l’AFP, que dans sa ville, il ne prendrait “aucune mesure pour organiser un accueil qui (...) pourrait peser sur les contribuables niçois et constituer un signal contraire à l’action que mène l’Etat en matière de contrôle des flux migratoires”.
La question de l’accueil des migrants tunisiens a déclenché une polémique entre la France et l’Italie. Depuis la révolution dans leur pays, près de 20.000 ressortissants tunisiens ont débarqué illégalement sur les côtes italiennes. La plupart espère rejoindre la France. L’Italie accepte de leur délivrer les papiers leur permettant de circuler dans l’espace Shengen, une politique vivement critiquée par la France.
Demain, à la demande de Paris et de Rome, la Commission européenne pourrait proposer de rétablir un mécanisme provisoire pour permettre un contrôle temporaire des frontières nationales en cas de situations exceptionnelles.
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Re: immigration ...
Des étrangers malades menacés d’expulsion ?
FRANCE INFO - 12:01
FRANCE INFO - 12:01
28.000 étrangers gravement malades vivant en France sont concernés par cette réforme. La loi jusqu’à présent leur permet d’être soignés en France sans craindre une expulsion. Mais cette possible modification du texte changerait la donne et inquiète les associations.
Act Up et Aides n’ont pas voulu attendre le résultat de la réunion de la commission mixte paritaire. Avant que les 14 parlementaires décident demain de modifier ou pas la loi, les associations ont décidé de mobiliser leurs militants.
Objectif : la défense du droit au séjour des étrangers atteints de pathologies graves (VIH, cancer, hépatite, diabète...). Ils ne bénéficient souvent pas de soins adéquats dans leur pays d’origine.
Pour Bruno Spire, président de Aides, renvoyer ces malades dans leur pays c’est les condamner à mort (0'49")
Une banderole est dépliée devant le Sénat.
RF/Florent Guyotat
Ils ont donc garé un corbillard devant le Sénat et se sont allongés sur la chaussée. Leurs slogans : "Malades expulsés, malades assassinés" , ou "les expulsions sont des condamnations" . La police les a ensuite évacués, dans le calme.
28.000 étrangers malades sont concernés par cette éventuelle modification de la loi.
Avant que les policiers évacuent les manifestants en debut d'après-midi.
© RF/Florent Guyotat
Re: immigration ...
La Commission européenne valide la position française sur Schengen
http://www.lepoint.fr/monde/la-commission-europeenne-valide-la-position-francaise-sur-schengen-04-05-2011-1326784_24.php
http://www.lepoint.fr/monde/la-commission-europeenne-valide-la-position-francaise-sur-schengen-04-05-2011-1326784_24.php
En autorisant les contrôles exceptionnels à l'intérieur de la zone de libre circulation, Bruxelles se range aux arguments de Paris.
La Commission européenne répond aux préoccupations de la France quant aux pressions aux frontières extérieures communes de l'Union européenne. Il est urgent de rétablir la confiance de nos concitoyens dans notre espace commun de libre circulation", s'est réjoui le Quai d'Orsay à l'annonce de plusieurs mesures phares, mercredi midi, pour "mieux gérer les migrations dans l'Union européenne".
La première est une conséquence directe du profond différend qui a opposé Paris et Rome sur l'entrée dans l'espace Schengen de 25 000 migrants tunisiens. Réticente au début, la Commission européenne a accepté de proposer aux 25 pays de Schengen (22 membres de l'Union européenne plus la Suisse, la Norvège et l'Islande) de pouvoir rétablir "des contrôles limités à ses frontières dans des circonstances exceptionnelles", comme, précise la Commission, "en cas de pression forte et inattendue aux frontières extérieures de la zone Schengen".
Des mesures temporaires
Exemple : la France qui contrôle les passages à Vintimille du fait de ce qu'elle considère comme un afflux massif en Italie d'immigrants venus de la Méditerranée. À l'heure actuelle, le rétablissement des contrôles n'est envisageable qu'en cas de menace grave à l'ordre public, pour des événements prévus ou non prévus. La Commission propose désormais d'y ajouter deux possibilités : en cas de "défaillance" d'un pays aux frontières extérieures à la zone Schengen ou quand "la poussée migratoire est trop lourde sur un point de cette frontière". Mais attention, s'est empressée de préciser Cecilia Malmström, commissaire à l'Immigration : "Ces mesures doivent être temporaires et géographiquement limitées."
Ces aménagements seront présentés aux ministres de l'Intérieur, à charge pour eux de s'entendre sur la définition des critères. Aujourd'hui, c'est la Commission européenne qui évalue les demandes de rétablissement des contrôles par un pays. Jusqu'à présent, elle a toujours donné son feu vert. Faudra-t-il étendre cette prérogative aux deux nouvelles possibilités ? La Commission le souhaite, en avançant son statut de neutralité. Pas sûr que cela plaise.
Des gardes-frontières européens ?
"Mais, sinon, il faudra modifier juridiquement les articles de l'accord, ce qui implique de tenir compte de l'avis du Parlement européen qui sera plus dur que nous. Ce n'est pas dans l'intérêt des États membres", plaide-t-on à la Commission. Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge et président du groupe libéral, a déjà prévenu : "La réponse aux flux migratoires, ce n'est pas changer les règles de Schengen. La Commission et le Parlement européen doivent être consultés pour évaluer ce qui relève de l'ordre public." Le débat s'annonce rude.
À Paris comme à Bruxelles, on affirme, le coeur sur la main, que l'objectif n'est pas d'actionner ces mesures, considérées comme "une arme de dissuasion pour contraindre les États à respecter leurs obligations". Mais certains d'entre eux ont du mal. La Grèce, par exemple, a bien des difficultés à contrôler seule son immense espace maritime à la frontière avec la Turquie. Il faut l'aider, plaide la Commission, en donnant plus de moyens à l'agence Frontex pour la gestion des frontières. Son budget annuel est de 90 millions d'euros. Il en faudrait une vingtaine de plus.
Autre piste : la création d'un système de gardes-frontières européens. Mais plusieurs capitales, surtout au nord de l'Europe, rechignent. La Commission insiste : "Nous ne lâcherons sur les frontières intérieures que si nous obtenons plus de moyens aux frontières extérieures." Conclusion de Cecilia Malmström, qui s'en prend au populisme ambiant en Europe : "La libre circulation des personnes est une des avancées majeures de l'Europe. Il ne faut pas revenir en arrière, mais plutôt renforcer le système."
Re: immigration ...
A Paris, près de 140 migrants tunisiens expulsés d'un squat
LEMONDE.FR avec Reuters | 04.05.11 | 16h33
Un migrant tunisien est arrêté par la police après l'évacuation d'un squat à Paris, le 4 mai 2011.
Un migrant tunisien est arrêté par la police après l'évacuation d'un squat à Paris, le 4 mai 2011.Reuters/BENOIT TESSIER
Près de cent quarante migrants tunisiens ont été expulsés, mercredi 4 mai, d'un bâtiment qu'ils occupaient dans le 19e arrondissement de Paris, a indiqué la police. Les membres du Collectif des Tunisiens de Lampedusa à Paris vivaient depuis plusieurs jours dans ce bâtiment, qui appartient à la Mairie de Paris. Cet immeuble de la rue Simon-Bolivar est considéré comme insalubre.
Les forces de l'ordre – environ deux cent cinquante CRS et gendarmes – ont pris position autour de l'immeuble, dont plusieurs occupants ont été conduits dans des bus, vers 14 heures. "Au total, cent trente-huit personnes ont été interpellées. Leur situation sera examinée au cas par cas", a dit un officier de presse de la préfecture de police.
Venus pour la plupart, il y a deux mois, de l'île italienne de Lampedusa, où ils avaient débarqué après les événements en Tunisie, les occupants dormaient auparavant dans un parc de la porte de la Villette. Les autorités multiplient depuis deux semaines à Paris et dans le sud de la France les interpellations de migrants, en majorité tunisiens.
Des policiers et des gendarmes, devant le squat où vivaient des dizaines de migrants Tunisiens, le 4 mai 2011.
Des policiers et des gendarmes, devant le squat où vivaient des dizaines de migrants Tunisiens, le 4 mai 2011.Reuters/BENOIT TESSIER
Ces opérations de police ont suscité de vives protestations d'associations caricatives et de partis de gauche. Pour France terre d'asile, la réponse policière apportée à la situation des jeunes Tunisiens arrivés en France "est inacceptable parce que disproportionnée". Pour justifier leur présence sur le territoire français et y rester, les migrants tunisiens doivent être détenteurs d'un permis de séjour en zone Schengen octroyé par l'Italie et posséder 31 euros par jour .
Mail reçu d'une copine hier soir :
Je viens de quitter le comico a Gambetta ou une 40aine de personnes sont retenues.
Les flics ont gaze les soutiens rassembles devant.
Je suis partie ca s'etait calme.
Pour la petite histoire ironique, la mairie a envoye une delegation pour rendre visite aux gardes a vue.... Ils ont pas froid aux yeux au moins...
He oui! Les elections ne sont pas loin.
Demain un rassemblement serait prevu a 14h devant l'ambassade de Tunisie.
Et ce soir ya du monde a la CIP pour voir la suite.
Invité- Invité
Re: immigration ...
Pour la petite histoire ironique, la mairie a envoye une delegation pour rendre visite aux gardes a vue.... Ils ont pas froid aux yeux au moins...
He oui! Les elections ne sont pas loin.
>>>>>>>>
http://www.pavillon-noir.info/t1233p75-sans-papiers#19662Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a reconnu que les policiers sont intervenus à la demande de la Ville. Il précise dans un communiqué que “ ce lieu est reconnu comme dangereux et n’est nullement conçu pour servir d’hébergement”
ils manquent pas de culot quand meme ......
Re: immigration ...
Migrants africains : 2 bateaux s’échouent en 24h
FRANCE INFO - 07:24
FRANCE INFO - 07:24
Une barque transportant 500 migrants s’est échoué ce matin dans le port italien de Lampedusa. Les passagers qui se sont jetés à l’eau ont tous pu être repêchés par les garde-côtes italiens. Hier soir, une autre barque avec 6 à 800 personnes à bord a sombré au large des côtes libyennes. La plupart sont mortes ou disparues.
Des milliers de réfugiés arrivent depuis des semaines à Lampedusa. Ici, le 8 avril dernier, un bateau de pêche en provenance de Libye avec 500 migrants à bord
© REUTERS / Antonio Parrinello
Un premier bateau avec 800 personnes à bord s’est d’abord présenté ce matin à Lampedusa. Puis il a eu un deuxième navire en provenance de Libye, qui transportait lui 500 migrants. A l’origine, il devait arriver à Malte, mais il a été escorté par des garde-côtes maltais vers Lampedusa. C’est là qu’il a heurté des rochers.
Des dizaines de passagers dont des femmes et des enfants se sont alors jetés à l’eau. Une opération de secours a immédiatement été lancée et les garde-côtes ont pu repêcher tous les naufragés.
Pour d’autres le voyage s’est arrêté beaucoup plus vite. Hier soir, une barque transportant 6 à 800 migrants a coulé peu après son départ au large des côtes libyennes. Des dizaines de passagers sont morts, des dizaines d’autres sont portés disparus.
Ils sont des milliers à être ainsi arrivés ces dernières semaines à Lampedusa. La plupart fuient les violences en Libye. Ce sont pour souvent des travailleurs venant d’Afrique sub-saharienne et d’Asie du Sud-Est. Une minorité est composée de Tunisiens.
Ces départs massifs de migrants seraient orchestrés par les autorités libyennes. Mathilde Auvillain, correspondante de France Info en Italie (0'47")
Pendant des mois, la Libye a tenté de les empêcher de partir, en vertue d’un accord avec l’Italie. Mais le HCR (Haut commissariat aux réfugiés pour l’ONU) se demande si les autorités libyennes n’auraient pas changé de stratégie en incitant maintenant ces migrations, pour faire pression sur les Européens.
Re: immigration ...
L’Europe condamne l’emprisonnement des "irréguliers"
ANJA VOGEL - 13:37
ANJA VOGEL - 13:37
C’est un arrêt de portée considérable que vient de rendre la Cour européenne de justice de Luxembourg en jugeant illégale l’incarcération des étrangers en situation irrégulière. Plusieurs syndicats et organisations s’en félicitent, estimant que cet arrêt européen signe la fin de la pénalisation du séjour irrégulier. Mais la France pour l’instant fait la sourde oreille, ou plutôt joue sur les mots, estimant ne pas être concernée.
La chronique d’Anja Vogel (2'02")
L’emprisonnement devient illégal pour les sans-papiers. Voilà une décision de justice européenne qui devrait désengorger les prisons françaises, dont au moins 20% de la population sont des étrangers en situation irrégulière.
Selon l’arrêt rendu par la Cour européenne de justice, le 28 avril, il n’est plus possible d’incarcérer un étranger simplement parce qu’il est en situation irrégulière et qu’il refuse de quitter le territoire. La Cour avait été saisie par un tribunal italien, mais ses décisions font jurisprudence et s’appliquent dès leur prononcé aux 27 États membres de l’Union.
Marie-Christine Lecerf, juriste à la Cour de Luxembourg, détaille la procédure à respecter, et explique que la rétention doit se faire dans un centre "spécialisé" dédié, et seulement si la mesure d’éloignement qui frappe l’étranger ne peut être rapidement appliquée.
Elle doit être la plus brève possible, sans excéder 18 mois, maximum européen prévu par la directive sur le "retour des immigrants irréguliers", adoptée en décembre 2008.
La France ne s’estime pas concernée
A condition que la France accepte de se plier aux règles européennes. Car pour l’heure, on affirme au ministère de l’intérieur ne pas être concerné par cet arrêt, que le dispositif français serait "différent" de l’italien, et viserait non pas le simple fait de rester sur le territoire mais le "refus d’être reconduit à une frontière".
Une interprétation "scandaleusement mensongère" selon Benoit Hurel, secrétaire national du syndicat de la Magistrature. Il vient d’écrire au ministre de la Justice Michel Mercier pour lui demander solennellement de tirer les "conséquences nécessaires" de cet arrêt de portée considérable, et de ne pas renouveler les erreurs du passé, où la France avait ignoré les condamnations européennes en matière de garde à vue, affirmant qu’elles ne concernaient que la Turquie, et avait ainsi trop tardé à réformer sa propre législation.
Re: immigration ...
L'OTAN dément avoir laissé mourir des migrants au large de la Libye
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/05/09/l-otan-accusee-d-avoir-laisse-mourir-des-migrants-africains_1519027_3214.html
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/05/09/l-otan-accusee-d-avoir-laisse-mourir-des-migrants-africains_1519027_3214.html
"Tous les matins, on se réveillait pour trouver encore plus de cadavres, on les gardait vingt-quatre heures avant de les jeter par dessus bord (...) les derniers jours on ne savait plus qui on était. Soit on priait, soit on mourait". Ce témoignage recueilli par le Guardian fait état du naufrage d'un bateau de migrants africains qui était à la dérive entre la Libye et l'île italienne de Lampedusa. Un naufrage que l'OTAN aurait délibérément ignoré selon les informations publiées dimanche 8 mai par le quotidien britannique, provoquant la mort "de faim et de soif" de soixante et une personnes.
Le bateau de migrants aurait en effet cherché à entrer en contact avec un navire de l'OTAN, selon le Guardian, "il s'agit probablement du navire français le Charles-de-Gaulle, qui était en opération en mer Méditérranée pendant cette période".
Une information que l'OTAN a catégoriquement démentie lundi. "L'OTAN a pris connaissance d'un article de presse indiquant qu'un porte-avions de l'OTAN a laissé périr en mer soixante et un migrants, le 29 ou le 30 mars, entre Tripoli et Lampedusa", a déclaré une porte-parole de l'organisation. "Un seul porte-avions était sous commandement de l'OTAN à cette date, le navire italien Garibaldi, et il se trouvait à plus de 100 milles nautiques au large", a ajouté Carmen Romero. "Par conséquent, toute déclaration affirmant qu'un porte-avions de l'OTAN a repéré puis ignoré le navire en détresse est fausse", a-t-elle affirmé.
L'information avait auparavant été démentie par l'état-major des armées. Contacté par Rue 89, une porte-parole affirme : "Nous n'avons pas croisé ce type d'embarcation. Nous nous serions évidemment portés à son secours. Nous ne sommes pas concernés. Il ne s'agit pas d'un bâtiment français."
Le Guardian relaie également le démenti d'un porte-parole des autorités maritimes françaises avant de souligner : "Après lui avoir soumis des reportages indiquant [la présence du navire], un porte-parole s'est refusé à tout commentaire." Le droit maritime international oblige les navires, y compris les bateaux militaires à répondre aux alertes d'autres embarcations et à offir leur aide quand cela est possible.
AUCUN PAYS N'ADMET AVOIR ÉTABLI UN CONTACT AVEC LE BATEAU
Selon le Guardian, le bateau transportait soixante-douze passagers, parmi eux des femmes, des enfants en bas âge et des réfugiés politiques. Il aurait quitté Tripoli pour l'île italienne de Lampedusa le 25 mars avant d'échouer sur les côtes libyennes, près de Misrata le 10 avril. En difficulté, les migrants auraient d'abord contacté une association de défense des droits des réfugiés à Rome, qui aurait à son tour alerté les gardes-côtes italiens. Un hélicoptère militaire aurait ensuite survolé l'embarcation.
"Les pilotes, qui portaient des uniformes militaires, ont lâché des bouteilles d'eau et des paquets de biscuits, ils ont fait signe aux passagers de maintenir leur position avant qu'un bateau de sauvetage ne les rejoigne. L'hélicoptère est parti et aucune aide n'est arrivée," détaille le Guardian, qui a reconstitué le récit du naufrage à l'aide de témoignages de survivants et de personnes contactées par les passagers. Aucun pays n'a admis avoir établi un contact avec le bateau d'immigrants indique le journal.
Après plusieurs jours à la dérive, "le 29 ou le 30 mars, le bateau a approché un porte-avion de l'OTAN de si près qu'il aurait été impossible que ce dernier ne remarque pas l'embarcation. Selon les survivants, deux avions ont décolé du navire et ont survolé leur bateau à basse altitude tandis que les immigrants se tenaient debout, soulevant deux bébés affamés. Incapable de se rapprocher du porte-avion, le bateau a dérivé. A court de vivres, d'essence et de moyens de contacter le continent, ils ont commencé à mourir de faim les uns après les autres", décrit le Guardian. Sur les soixante-douze passagers, neuf ont survécu, précise le quotidien.
Re: immigration ...
Immigration : 58 corps rejetés par la mer en Tunisie
france-info
france-info
Le ministère tunisien de l’Intérieur a annoncé la découverte de 58 cadavres, tous des hommes, "au cours du mois d’avril" sur les côtes tunisiennes. "Les cadavres dans un état de décomposition avancée ont été retrouvés par les unités de la garde nationale et de l’armée", selon le communiqué.
Pour le ministère, il s’agit "de victimes du fléau de l’immigration clandestine".
Re: immigration ...
L'OTAN dément avoir laissé mourir des migrants au large de la Libye
l'otan ;c'est le navire français ;:ils les ont vu ils les ont laisser mourir
http://www.guardian.co.uk/world/2011/may/08/nato-ship-libyan-migrants en anglais
les survivant raconte que des avions ont décoller du porte avion et ont survoler le bateaux a basse altitude
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: immigration ...
Immigration clandestine : le Danemark rétablit les contrôles aux frontières
france-info
france-info
En plein débat sur le sujet au sein de l’espace Schengen, le Danemark annonce le rétablissement des contrôles permanents à ses frontières, essentiellement avec l’Allemagne. Mais aussi dans les ports et au bout du pont géant qui relie la Suède au Danemark.
Sous la pression de Paris et Rome, l’Union européenne envisage de rétablir les contrôles intérieurs, afin de lutter contre l’afflux de migrants tunisiens depuis la chute de Ben Ali le 14 janvier.
Re: immigration ...
La France épinglée pour sa politique à l’encontre des migrants
france-info
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Paris n’échappe pas au radar d’Amnesty : "en 2011 comme en 2010 et les années précédentes, la France met beaucoup plus l’accent sur le contrôle de l’immigration que sur la protection des droits des réfugiés, des demandeurs d’asile, des migrants", explique le vice-président d’Amnesty France.
“Repli sur soi” du gouvernement, “marginalisation des Roms” : Amnesty France n’a pas de mots assez durs envers la politique d’immigration de la France.
“La France a de grandes prétentions en matière de droits humains, mais sa politique reste marquée par des contradictions entre les discours et les faits”, martèle Francis Perrin, le vice-président d’Amnesty France.
La conclusion est sans appel : “en 2011 comme en 2010 et les années précédentes, la France met beaucoup plus l’accent sur le contrôle de l’immigration que sur la protection des droits des réfugiés, des demandeurs d’asile, des migrants”.
L’exemple tout trouvé est celui des immigrés tunisiens : “il n’y a pas de quoi décréter une menace nationale et se replier sur soi”, ajoute-t-il. D’autant que le traité - européen - de Lisbonne prévoit des mécanismes de solidarité et de partage des responsabilités dans le domaine du traitement des flux de migrants.
Quant aux Roms, de plus en plus marginalisés, Amnesty rappelle les opérations d’expulsion et de reconduite à la frontière qui ont eu lieu l’an dernier, malgré l’annulation de la circulaire qui prévoyait ces évacuations...
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