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armements
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armements
Pour les guerres, aucune restriction de budget
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22463
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22463
Elle a fait le tour du monde, l’information qu’à Londres, des étudiants « violents » ont attaqué la voiture du prince Charles et consorte quand, le 9 décembre, le parlement britannique a décidé de tripler les taxes universitaires à cause de « restrictions de budget ».
Ce qui n’a pas fait la une, par contre, une semaine après seulement, c‘est qu’on a lancé aux chantiers de la société Bae Systems à Barrow-in-Furness, un autre sous-marin nucléaire qui a coûté 2 milliards de dollars. C’est le second de la nouvelle classe Astute, fourni à la Royal Navy, qui en recevra cinq autres. Son nom, « Ambush » (Embuscade) est tout un programme : doté d’un réacteur nucléaire qui pourrait alimenter en énergie toute une ville, il peut rester en immersion pendant des mois, et, avec son radar et son sonar, repérer des objectifs à plus de 5 mille Kms de distance, et les frapper avec ses missiles de croisière à tête conventionnelle ou nucléaire.
HMS Astute Photo : Reuters
Pour des systèmes d’alarme d'arme comme celui-ci on trouve l’argent, en maintenant la dépense militaire britannique au 4ème rang mondial. Il en va de même dans les autres pays de l’OTAN (Italie comprise), dont la dépense militaire totale est montée à environ 1.000 milliards de dollars annuels, équivalents aux deux tiers de la dépense militaire mondiale.
La locomotive de la nouvelle course aux armements sont les Etats-Unis. Le 1er décembre, la US Navy a expérimenté un railgun (canon à induction électromagnétique) qui a détruit un objectif situé à 200 Kms, par l’impact cinétique d’un projectile de métal plein lancé à une vitesse de 5 Mach (6.000 Kms/heure).
La US Army par contre annonce avoir expérimenté avec succès « le laser militaire le plus puissant du monde », réalisé par la société Northrop Grumann. Il sera employé sur le champ de bataille, à bord de véhicules spéciaux, pour aveugler les senseurs des systèmes de visée non moins que les soldats ennemis : et cela bien qu’une convention de 1995 interdise l’usage d’armes laser aveuglantes.
XM-25
Source de la photo : http://www.businessinsider.com/incredible-weapons-being-developed-2010-11?slop=1
Pendant ce temps la technologie laser a permis de réaliser un nouveau lance-grenades qui « change les règles du jeu » en Afghanistan. C’est une arme portable, appelée XM25, qui « tue les ennemis même quand ils sont à l’abri d’un mur » : le viseur laser calcule la distance exacte de l’objectif, pour que les projectiles à fragmentation dotés de microchip explosent sur la tête de ceux qui sont derrière le mur (on verra plus tard si ce sont des combattants ou des civils). Les premiers lance-grenades « intelligents » viennent juste d’être remis aux régiments en Afghanistan, qui sous peu en recevront 12.500 (au prix de 30.000 dollars l’unité).
La US Air Force aussi est en train d’accumuler les records. Le 3 décembre, elle a annoncé le retour de l’espace, après une mission de 220 jours, du mini-shuttle X-37B, réalisé par Boeing. C’est le premier véhicule orbital qui, sans équipage à bord, est en mesure d’opérer dans l’espace et de rentrer automatiquement à terre. Ses applications militaires sont multiples : il peut détruire les satellites de l’adversaire avant l’attaque et amener dans l’espace de futures armes laser ou à impact cinétique, ainsi que des têtes nucléaires.
X-37B
On accélère ainsi la course aux armements high-teh, avec la contribution déterminante de scientifiques et dans le silence complice de quasiment tout le monde scientifique.
Edition de dimanche 19 décembre 2010 de il manifesto
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
Manlio Dinucci est géographe.
Re: armements
L'UE fait miroiter à Pékin la fin de l'embargo sur les armes
http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/29/01003-20101229ARTFIG00486-l-ue-fait-miroiter-a-pekin-la-fin-de-l-embargo-sur-les-armes.php
http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/29/01003-20101229ARTFIG00486-l-ue-fait-miroiter-a-pekin-la-fin-de-l-embargo-sur-les-armes.php
L'interdit européen avait été adopté au lendemain du massacre de la place Tiananmen, en 1989.
L'un des premiers tournants de la politique étrangère engagés par Catherine Ashton visera sans doute la Chine : l'embargo sur les armes, humiliation publique imposée à la République populaire depuis plus de vingt ans, pourrait être levé au début de 2011, d'après des sources concordantes à Bruxelles. La fin de l'interdit européen, infligé dans les jours qui ont suivi le massacre autour de Tiananmen en 1989, «pourrait aller très vite», dit-on dans l'entourage de la haute représentante.
La question a été évoquée lors du dernier sommet, dans un rapport confidentiel présenté aux Vingt-Sept. L'embargo y est décrit comme « un obstacle majeur» à la coopération euro-chinoise en politique étrangère et dans le domaine de la sécurité. L'UE, ajoute le document, «devrait en tirer les conclusions pratiques et aller de l'avant».
L'embargo sur les armes létales, imposé peu après celui des États-Unis, a perdu au fil des ans sa justification pratique. La Chine continue de vivre sous la dictature du parti unique. Mais elle est aujourd'hui quinze fois plus riche qu'en 1989 et a trouvé en elle-même les moyens d'une défense de premier ordre. Elle copie et améliore les derniers-nés des chasseurs-bombardiers russes. Elle défiera bientôt les porte-avions américains du Pacifique avec ses missiles d'attaque à longue portée.
«Naguère, les Chinois juraient de construire chez eux les armes que nous leur refusions, plaisante un diplomate européen. Aujourd'hui, ils se préparent à nous concurrencer sur tous les fronts.» Comprendre : la mondialisation ne s'arrêtera pas au seuil des industries d'armement et l'Europe, comme les États-Unis d'ailleurs, risque de se couper pour l'avenir de juteuses coopérations technologiques avec Pékin.
Le hochet d'un marchandage bien plus ample
Militairement moins crédible, l'embargo sur les armes reste ressenti comme une énorme gifle à la face de la Chine et de ses directions successives. Il ravale la deuxième économie mondiale au rang du Soudan, de la Birmanie ou du Zimbabwe. Depuis vingt ans, rares sont les entrevues officielles où la partie chinoise manque d'évoquer cet «abaissement» politique. Le rapport rendu au sommet européen souligne d'ailleurs que les Vingt-Sept doivent faire l'effort de «comprendre que la Chine voit nécessairement sous un autre angle sa relation avec l'Europe».
Ce regain de pragmatisme, à l'échelon bruxellois, en rejoint un autre : dans les capitales, les majorités changent et la crispation sur le passé s'atténue. La France et l'Espagne militent depuis longtemps pour la fin de l'interdit. Le fait nouveau est que les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et, dans une moindre mesure, l'Allemagne y opposent une plus faible résistance. À distance, les États-Unis ont jusqu'ici réussi à faire capoter l'entreprise, mais ils sont en train de perdre leurs relais européens. La levée de l'embargo passe par un vote simple, mais unanime, des 27 ministres des Affaires étrangères de l'UE.
Entre l'Europe, continent le plus riche de la planète, et la Chine, marché le plus porteur, il n'y aura pas de cadeau. La fin promise de l'embargo est le hochet d'un marchandage bien plus ample et prometteur sur la protection des investissements, la propriété intellectuelle, l'ouverture des marchés publics ou encore l'accès aux matières premières. Sur tous ces fronts, les commissaires de l'équipe Barroso durcissent le ton à destination de Pékin. La Chine entend ce que l'Europe attend d'elle. Elle vient d'apprendre aussi ce qu'on lui propose en retour.
Re: armements
Sous-marins. Le chantier le plus discret de l'année
http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/sous-marins-le-chantier-le-plus-discret-de-l-annee-05-01-2011-1165569.php
http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/sous-marins-le-chantier-le-plus-discret-de-l-annee-05-01-2011-1165569.php
Des millions d'heures de travail et des milliards d'euros vont être dépensés à Brest pour la transformation des sous-marins nucléaires. La principale charge de travail pour DCNS jusqu'en 2018.
Cela fera partie des chantiers les plus confidentiels de la prochaine décennie, au coeur de la base militaire de Brest (bassin nº. Le sous-marin nucléaire le Vigilant s'apprête à être transformé au cours d'un chantier de plus de deux ans pour accueillir le missile M51, la nouvelle arme stratégique venant en remplacement d'un M45 jugé obsolète. Plus gros, plus lourd et plus puissant, ce nouveau missile stratégique nécessite une transformation radicale de la zone de stockage et de tir à bord des sous-marins. Les tubes, ainsi qu'une bonne partie du système de lancement doivent être modifiés. Cette transformation n'est pas une mince affaire puisqu'il s'agit d'accueillir sur la partie supérieure du sous-marin 16 petites fusées Ariane de 12m de hauteur, 2m 30 de diamètre, et une masse estimée à 53t pièce.
24milliards sur 30 ans
Ces travaux pharaoniques s'effectueront au fil des entretiens périodiques des trois sous-marins à modifier, le quatrième, le Terrible -le dernier de la série- étant équipé du M51 d'origine. Ces travaux devraient générer près de 10millions d'heures de travail. En 2006, la Direction générale pour l'Armement avait chiffré à près de 24milliards d'euros étalés sur 30 ans la rénovation de la Force océanique stratégique comprenant la conception du M51, la rénovation de l'Ile-Longue, la construction du Terrible et des trois autres sous-marins nucléaires ainsi que leur adaptation (source AFP). Ces travaux réalisés à Brest dans les prochaines années font écho à l'important chantier effectué en presqu'île de Crozon pour stocker et transporter la nouvelle arme nucléaire. D'énormes bâtiments sécurisés ainsi que des cheminements spécifiques dont une voie ferrée entre ces lieux de stockage et le port ont été construits également dans la plus grande discrétion.
Gros morceau pour DCNS
Ces travaux d'adaptation ainsi que l'entretien classique de ces sous-marins constituent la principale charge de travail pour le site brestois de DCNS. Ce chantier de haute technologie tombe à point nommé alors que l'entretien des navires de surface s'apprête à diminuer à Brest avec le départ progressif à la casse des frégates remplacées par les toutes nouvelles multimissions.
Stéphane Jézéquel
Tags : Economie Défense dissuasion nucléaire Fost SNLE missile M51 DCNS
Cinquante missiles sous bonne surveillance
Il faut montrer patte blanche pour découvrir les immenses bâtiments qui servent à stocker et monter le tout nouveau missile intercontinental nucléaire français. Bâties en presqu'île de Crozon à quelques kilomètres de l'Ile-Longue, ces immenses cathédrales de béton sont conçues pour supporter une attaque aérienne. Ultra-protégé, le site abrite différents jeux de missiles (une cinquantaine devant être construits) que l'on charge et décharge des sous-marins nucléaires. Déjà testé à bord du Terrible, le M51 est capable de parcourir jusqu'à 9.000km contre 5.000km pour le modèle précédent. Les six têtes nucléaires embarquées sont données pour une modularité et une précision accrue.
Re: armements
Le marché des armes en forte croissance en 2009
FRANCE INFO - 16:12
FRANCE INFO - 16:12
En 2009, les ventes totales d’armes des plus grands fabricants ont augmenté de 14,8 milliards de dollars. Fotolia
Les 100 plus grands fabricants d’armes du monde ont vu leur chiffre d’affaires global progresser de 8% en 2009. C’est ce que révèle aujourd’hui l’Institut de recherche international sur la paix de Stockholm.
Malgré la crise économique mondiale, les ventes d’armes ont atteint 401 milliards de dollars en 2009, selon l’Institut de recherche international sur la paix de Stockholm (Sipri). Ce chiffre est le plus élevé depuis que cet organisme a commencé ses recherches indépendantes à ce sujet en 2002.
"Malgré la récession mondiale continue en 2009, les ventes totales d’armes du SIPRI Top 100 des plus grands fabricants d’armes du monde ont augmenté de 14,8 milliards de dollars par rapport à 2008", annonce l’institut dans un communiqué.
Sur les entreprises étudiées, 78 sont basées aux Etats-Unis et en Europe occidentale et représentent 92% des ventes. La France est le quatrième plus gros vendeur d’armes du monde.
Voir le classement des plus grands fabricants d’armes du monde réalisé par l’Institut de recherche international sur la paix de Stockholm : The SIPRI Top 100 arms-producing companies, 2009 (en anglais).
http://www.sipri.org/research/armaments/production/Top100
"Nous ne pensions pas que l’industrie de l’armement subirait immédiatement l’impact de la crise financière", explique Susan Jackson, spécialiste des ventes d’armes au sein du Sipri, invoquant notamment les longs délais de livraison et les contrats de long terme passés avec les Etats clients. "Les plus grands groupes ne subiront pas nécessairement d’impact l’année prochaine ni celle d’après", a-t-elle ajouté.
Clara Beaudoux, avec agences.
Re: armements
Armes climatiques : la Terre en otage
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/armes-climatiques-la-terre-en-95009
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http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/armes-climatiques-la-terre-en-95009
Il peut sembler être de la science-fiction, mais ce n’est qu’une question de temps avant que les armées du monde apprennent à manier la planète elle-même comme une arme.
Suite à deux articles sur le sujet, je publie la traduction d'un article de JAMAIS CASCIO paru dans le journal Foreign Policy en janvier 2008.
Jamais Cascio est un auteur et journaliste réputé spécialisé dans la science et l'innovation.
L'agence fédérale pricipalement impliqyuée dans la géo-ingiénérie est le DARPA, qui mène les principaux projets de recherche militaire des USA.
http://news.sciencemag.org/sciencei...
L'article en anglais : http://www.foreignpolicy.com/articl...
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Battlefield Earth
Prévenir le réchauffement climatique avant qu’il ne devienne une catastrophe planétaire peut requérir quelque chose de plus drastiques que les énergies renouvelables, un urbanisme super efficace et des taxes sur le carbone. Ces innovations semblent radicales, pourtant, les perturbations du climat de la Terre pourrait vite déborder ces adaptations relativement lentes de notre mode de vie. De nombreux rapports scientifiques montrent que le changements climatiques se produit de façon plus rapide que prévu et un nombre croissant d'experts s'inquiètent du fait que nous pourrions finalement être obligés de tenter quelque chose de plus radical : la géo-ingénierie.
La géo-ingénierie
La géo-ingénierie est l’idée que les humains apportent de façon intentionnelle et à l’ échelle de la Terre aux systèmes géophysiques afin de modifier l'environnement. Il peut s'agir de capturer le CO² atmosphérique dans les océans, de modifier la réflectivité de la surface de la Terre ou de disperser des particules dans la stratosphère pour bloquer une fraction de la lumière solaire. Bon nombre de ces propositions imitent des phénomènes naturels, donc nous savons qu’en principe, ils peuvent aider à infléchir le climat bien qu'il y ait pas une compréhension insuffisante de leurs effets secondaires potentiels. Evidemment, la géo-ingénierie est très controversée, et même les partisans le considèrent comme un pis-passer, à ne prendre en considération que lorsque toutes les autres options auront échoué.
Enjeux géopolitiques
Mais la géo-ingénierie présente plus qu'une simple question environnementale. Il présente également un dilemme géopolitique. Avec les processus de cette ampleur et le degré d'incertitude, les pays se disputent le contrôle inévitablement, les coûts et la responsabilité pour les erreurs. Plus troublant, toutefois, est la possibilité que les Etats peuvent décider d'utiliser les efforts de la géo-ingénierie et des technologies comme des armes. Deux facteurs rendent ce danger, nous rejetons une à nos risques et périls : l'impact inégal du changement climatique, et la capacité des petits États et acteurs non étatiques, même à tenter la géoingénierie.
Ci dessous, le nombre de catastrophes naturelles dans le monde jusqu'en 2008.
Pour diverses raisons politiques et naturelles, le réchauffement climatique affecte certains pays différemment des autres. Economies fragiles et la faiblesse des infrastructures ont tendance à aggraver les résultats des perturbations climatiques, un problème illustré par la vulnérabilité du Bangladesh aux moussons, l'accélération de la désertification dans le nord de la Chine, et, plus visiblement, la dévastation de la Nouvelle-Orléans par l'ouragan Katrina. Dans le même temps, modifié légèrement et temporairement le régime des précipitations et l’ensoleillement peut améliorer les conditions dans les pays soumis à des latitudes extrêmes, et a permis l'augmentation des récoltes au Canada et la Russie depuis quelques années. Ainsi, des modifications intentionnelles destinées à combattre le réchauffement climatique aurait aussi des résultats variés.
Il faut aussi tenir compte du fait que les ressources nécessaires pour les projets de géo-ingénierie peut varier considérablement. Une start-up appelée Climos et le gouvernement de l'Inde ont chacun commencé à préparer les essais de fertilisation en fer des océans pour stimuler la prolifération du phytoplancton océanique. Le but est d’augmenter l’extraction du dioxyde de carbone de l'atmosphère pour un coût raisonnable de quelques millions dollars. À l’opposé, des projets tels que la dispersion de mégatonnes de dioxyde de soufre dans la haute atmosphère pour simuler les effets d'un volcan serait facilement coûter des dizaines de milliards de dollars, sommes qui ne sont pas encore à la portée de la plupart des pays développés.
Cette combinaison entre impact et coût va inévitablement faire de la géo-ingénierie un sujet de discorde internationale. Même s’il est largement admis que la géo-ingénierie est trop risquée, personne ne voudra rester à la traîne. En outre, il n’est pas difficile d'imaginer que certains acteurs internationaux verront dans la géo-ingénierie le seul moyen d'éviter les catastrophes environnementales.
1970 : le projet Popeye
Ce ne serait pas non plus la première fois que les Etats considéreront l'environnement comme une arme. Dans le début des années 1970, le Pentagone a développé le projet Popeye en vue d'utiliser l'ensemencement des nuages pour augmenter la force des moussons et enliser le piste Ho Chi Minh. En 1996, un groupe de la Force aérienne et officiers de l'Armée de travail avec le programme Air Force 2025 produit un document intitulé « Le climat comme un multiplicateur de force : être propriétaire de la météo en 2025 ».
L'Union soviétique avait la réputation d’avoir des projets similaires. Mais bien que ceci puisse suggérer l'idée d'une course aux armements en matière de géo-ingénierie, ce domaine scientifique impose en réalité un concept très différent. Contrairement à la guerre l’effet sur les conditions météo du géo-ingéniering seraient subtiles et à long terme. Ce serait plus un projet stratégique qu'une arme tactique.
Par ailleurs, contrairement au contrôle de la météo, nous savons que cela peut fonctionner, car nous avons déjà involontairement changé le climat depuis des décennies.
L'utilisation offensive de la géo-ingénierie pourrait prendre diverses formes.
La prolifération d'algues en surproduction pourrait stériliser de grandes étendues de l'océan au fil du temps, entraînant la destruction de la pêche et les écosystèmes locaux. Le dioxyde de soufre comporte des risques de santé quand il cycle en dehors de la stratosphère. Une proposition consistait à remonter de l'eau de la profondeur des océans pour en refroidir la surface dans une tentative explicite de changement de la trajectoire des ouragans. Certains acteurs pourraient même déployer des projets de lutte contre le géo-ingénierie afin de ralentir ou de modifier les effets des efforts d'autres.
Le bilan mondial des catastrophes naturelles jusqu'en 2008.
Cet aspects de changement lent à long terme pourrait le rendre la géo-ingénierie stratégiquement attrayante.
Logo du DARPA
Explicite...
Comme le but manifeste de la géo-ingénierie serait de combattre le réchauffement climatique, et parce que les systèmes climatiques sont complexes, il serait difficile de blâmer définitivement un projet donné pour les résultats néfastes induit ailleurs. Les utilisations hostiles serait probablement difficile à détecter avec certitude. Et, dans un monde où la dissuasion nucléaire reste forte, mais la valeur de la force militaire conventionnelle a été remise en question, les Etats devront chercher d'autres, de manière inattendue de doper leur pouvoir stratégique par rapport aux concurrents.
En dépit de l'impact global de la géo-ingénierie, les différences de climat et les disparités technologiques, économiques, sociales et en infrastructures font que certains Etats s'en tireront mieux que d'autres. Tout comme les stratèges de la Guerre Froide pouvait faire valoir que gagner une guerre nucléaire consistait à avoir plus de survivants que l’adversaire, les partisans d'une guerre mondiale contre le réchauffement pourrait voir les États-Unis, Europe de l'Ouest, ou la Russie comme mieux à même de se sortir des perturbations et des manipulations climatiques que, disons, la Chine ou les pays du Moyen-Orient. C’est une nouvelle version nouvelle de « penser l'impensable ».
1977 : Convention ENMOD
Des politiques intelligentes pourraient réduire ces risques. La Convention sur la modification de l'environnement de 1977, produite par l'Organisation des Nations Unies en réponse au projet Popeye, interdit l'utilisation de ingénierie du temps ou de l'environnement à des fins militaires.
Les pays signataires voudront peut-être reconsidérer les moyens de surveiller et d'appliquer ce traité. L’interdiction pure et simple de la recherche géo-ingénierie est très peu probable, car il offre un espoir de la dernière chance pour conjurer la catastrophe climatique. Au lieu de cela, mettre la recherche entre les mains plus transparentes, des organismes internationaux pourrait réduire la tentation de militariser la géo-ingénierie.
En 2005, d'étranges formations thermiques apparaissent autour du cyclone Rita (sud des USA)
L'internationalisation de la question pourrait également contribuer à la propagation de la responsabilité et les coûts, en réduisant une source potentielle de tension.
La meilleure stratégie pour éviter l'utilisation offensive potentielle des techniques de géo-ingénierie est ,cependant, double :
D'abord, adopter les changements sociaux, économiques et technologiques nécessaires pour éviter une catastrophe climatique avant qu'il ne soit trop tard.
Deuxièmement, élargir la collecte mondiale des données environnementales et les réseaux par satellite qui nous permettre de suivre l'évolution des écosystèmes et leur manipulation.
Cette stratégie ne peut réduire la tentation de considérer les usages offensifs de la géo-ingénierie, mais il ferait en sorte que les expériences et les expérimentations de prototype ne pourrait pas facilement être caché sous le couvert de lutte contre le changement climatique. Nous savons tous trop bien que la concurrence internationale pour le pouvoir se poursuivra même en face d'une menace mondiale croissante. Ce serait une tragédie si, en cherchant à éviter une catastrophe écologique, nous ayons activé par inadvertance une nouvelle quête pour la suprématie géopolitique. Le risque de faire de la Terre elle-même une arme sont beaucoup trop grands.
Jamais Cascio
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Re: armements
Exportations d'armement: la France fait beaucoup mieux qu'en 2010
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Les exportations françaises d'armement ont fait un bond l'année dernière. Elles ont atteint 6,5 milliards d'euros en 2011. Une hausse de près de 27% par rapport à 2010. La France s'est maintenue au 4e rang mondial des exportateurs. L'Inde et la Chine figurent notamment parmi les clients de la France.
Décollage d'un Rafale sur le porte-avions Charles- de-Gaulle © DGA
En 2011, "le montant global des exportations devrait s'élever à 6,5 milliards d'euros", a déclaré aujourd'hui le délégué général de l'armement, Laurent Collet-Billon.
Ca représente "50.000 emplois directs et 50.000 emplois indirects", a-t-il dit. "L'objectif est de viser un niveau d'exportation qui soit du même niveau que les commandes nationales", a également commenté Laurent Collet-Billon.
Il a ainsi indiqué que la direction générale de l'armement (DGA) avait investi l'an passé 10,7 milliards dans l'industrie de défense pour la production et la recherche, une enveloppe quasiment stable par rapport à 2010 (10,8 milliards).
La DGA, qui prépare les futurs systèmes de défense, équipe les forces armées françaises et promeut les exportations françaises d'armement, s'est en outre félicitée du faible volume d'opérations conduites en "urgence opération", c'est-à-dire lors de menaces imprévisibles, signe, selon elle, de la flexibilité des matériels déployés pour s'adapter aux théâtres d'opérations variées.
Seuls 20 millions d'euros ont ainsi été consacrés en 2011 pour ces opérations urgentes contre 170 en 2010 et 250 en 2009.
Parmi les clients de la France, figurent notamment la Russie. La marine russe a commandé en 2011 deux BPC dont la construction a débuté en décembre à Brest.
Les bâtiments de projection et de commandement sont les plus gros bâtiments de la flotte française, après le porte-avions Charles de Gaulle. La France en possède trois.
Selon le ministère de la Défense, "la construction de ces deux bâtiments pour la Russie représente six millions d'heures de travail pour l'industrie française, soit l'équivalent de mille emplois créés ou maintenus pendant quatre ans".
L'Inde a passé commande pour rénover ses Mirage 2000.
La Malaisie (équipements pour blindés), le Chili (radars) figurent aussi parmi les clients de la France.
La France exporte aussi en Corée du sud, traditionnellement chasse gardée de l'industrie américaine. Les Français ont vendu à Séoul des hélicoptères d'attaque.
S'agissant des futurs équipements de l'armée française, "on a reçu une offre (relative au drone) Heron TP de la part de Dassault la semaine dernière. Mais je ne peux pas en dire plus", a annoncé Laurent Collet-Billon.
Le français Dassault et l'industriel israélien IAI étaient en négociations exclusives avec le ministère de la Défense pour le développement de ce drone. La France dispose de drones MALE Harfang qui arrivent en bout de cycle.
Elle doit se doter de nouveaux matériels pour une période transitoire, avant de disposer à échéance d'une dizaine d'années du drone qu'elle entend développer en coopération avec la Grande-Bretagne.
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