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Yemen
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Yemen
Yémen: appel à un soulèvement
AFP
16/01/2011 | Mise à jour : 09:37 Réactions (5)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/16/97001-20110116FILWWW00032-yemen-appel-a-un-soulevement.php
AFP
16/01/2011 | Mise à jour : 09:37 Réactions (5)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/16/97001-20110116FILWWW00032-yemen-appel-a-un-soulevement.php
Un millier d'étudiants yéménites ont manifesté aujourd'hui à Sanaa, appelant les peuples arabes à se soulever contre leurs dirigeants à l'instar des Tunisiens, a constaté l'AFP. Les étudiants sont sortis du campus de l'Université de Sanaa et se sont dirigés vers l'ambassade de Tunisie, accompagnés par des militants des droits de l'homme.
"Tunis de la liberté, Sanaa te salue mille fois", scandaient les étudiants, qui répétaient également des slogans appelant les peuples arabes à "la révolution contre les dirigeants menteurs et apeurés". "Partez avant d'être déposés", proclamait l'une des banderoles brandies par les manifestants, sans s'en prendre toutefois nommément au président yéménite Ali Abdallah Saleh. "Le changement pacifique et démocratique est notre objectif pour bâtir le nouveau Yémen", affirmait une autre.
Au pouvoir depuis 32 ans, M. Saleh a été réélu en septembre 2006 pour un nouveau mandat de sept ans. Un projet d'amendement de la Constitution, en discussion au Parlement malgré le refus de l'opposition, pourrait ouvrir la voie à une présidence à vie pour l'actuel chef de l'Etat.
Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, s'est enfui vendredi après un mois de manifestations sans précédent contre son régime qui ont fait des dizaines de morts. Il est le premier dirigeant d'un pays arabe à quitter le pouvoir sous la pression de la rue.
Re: Yemen
Yémen : manifestations pour le départ du président
http://www.lefigaro.fr/international/2011/01/27/01003-20110127ARTFIG00476-yemen-manifestations-pour-le-depart-du-president.php
http://www.lefigaro.fr/international/2011/01/27/01003-20110127ARTFIG00476-yemen-manifestations-pour-le-depart-du-president.php
Le président tunisien «est parti après 20 ans», «30 ans au Yémen, ça suffit», ont scandé les manifestants. Crédits photo : Khaled Abdullah/REUTERS
Répondant à un appel de l'opposition, les protestataires ont réclamé jeudi à Sanaa le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
Comme les Tunisiens et les Égyptiens, les Yéménites contestent leur président dans la rue. Des milliers de personnes ont manifesté jeudi à l'appel de l'opposition à Sanaa, la capitale du Yémen. Ils réclament le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
En référence au soulèvement qui a chassé le président Ben Ali de Tunisie après plus de vingt ans au pouvoir, les manifestants scandaient «30 ans au Yémen, ça suffit». La «Révolution du Jasmin» tunisienne a provoqué une onde de choc dans plusieurs pays arabes, notamment en Égypte, théâtre cette semaine de manifestations sans précédent contre le président Hosni Moubarak, en place depuis trois décennies. Le ministre yéménite de l'Intérieur, Motahar Rachad al-Masri, a toutefois exclu toute similitude avec la situation dans son pays, affirmant que le Yémen «est un pays démocratique» et que les manifestations y sont pacifiques.
De fait au Yémen, la police n'est pas intervenue contre les manifestants. Afin de disperser les forces de l'ordre, les organisateurs des manifestations avaint pris soin de lancer quatre rassemblements distincts dans plusieurs endroits de la capitale. Pour leur faire contrepoids, le parti au pouvoir (le Congrès populaire général, CPG) a organisé de son côté plusieurs meetings dans la capitale, réunissant également des milliers de personnes.
«L'heure du changement a sonné»
À la tête du Yémen depuis 1978, Ali Abdallah Saleh a été élu pour la première fois en 1999 pour un mandat de sept ans. Réélu au suffrage universel en 2006 avec 77% des voix - un résultat alors contesté par l'opposition -, son mandat actuel arrive à expiration en 2013. Mais un projet d'amendement de la Constitution en discussion au Parlement pourrait ouvrir la voie à une présidence à vie. L'opposition, qui rejette ce projet, accuse en outre le président Saleh de vouloir, à 68 ans, organiser la transmission de la présidence à son fils aîné Ahmad. Celui-ci est actuellement chef de la garde républicaine, unité d'élite de l'armée. Une accusation dont se défend le chef de l'État, qui s'est dit dimanche «contre la transmission du pouvoir».
«Non au renouvellement du mandat, non à la transmission héréditaire du pouvoir», «l'heure du changement a sonné», répétaient les manifestants yéménites qui s'étaient rassemblés à l'appel de la «Rencontre commune», une coalition de l'opposition. Au-delà de «l'effet jasmin», ces manifestations s'inscrivent dans le cadre d'un programme de protestations mis en place par l'opposition à l'approche des élections législatives prévues le 27 avril. Les rassemblements se sont ainsi multipliés ces derniers jours.
Le Yémen, réunifié depuis 1990, est l'unique république de la péninsule arabique. C'est également un des pays arabes les plus pauvres. Le taux de chômage y est de 35% et l'inflation y atteint 12%. Plus de 40% des 23 millions d'habitants du pays vivent avec moins de deux dollars par jour. Une situation sociale qui a mené, comme en Tunisie, à des actes désespérés au sein de la population. Mercredi, un jeune Yéménite s'est ainsi grièvement blessé en s'immolant par le feu sur la place principale de Sheikh Othman, une ville du sud du pays. Des proches ont expliqué que le jeune chauffeur de taxi, âgé de 25 ans, était incapable de subvenir aux besoins de sa famille. En Tunisie, la contestation qui a abouti à la fuite du président Ben Ali était partie à la mi-décembre d'un acte similaire.
Avec agences
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Re: Yemen
Larges manifestations au Yémen pour exiger le départ du président Saleh
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=10050
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=10050
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale du Yémen, appelant à la fin du gouvernement du président Ali Abdallah Saleh.
Inspirés par les récents événements en Tunisie et en Egypte, les députés de l’opposition et de jeunes militants se sont mobilisés en quatre endroits différents à Sanaa, ce jeudi, en appelant par des slogans à la démission du président Saleh qui est au pouvoir depuis 32 ans.
« Plus de 30 ans de pouvoir, c’est assez », criaient les manifestants dans les cortèges.
Ils ont également évoqué l’éviction du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, en criant qu’il était « parti après seulement [plus] 20 ans ».
« Non à l’extension [du mandat présidentiel]. Non à léguer [la présidence], » ont-ils scandé.
Un militant de l’opposition a déclaré que l’organisation de la manifestation en quatre parties distinctes de la capitale avait pour but de distraire les forces de sécurité.
Une des zones choisies pour la manifestation était à l’extérieur de l’Université de Sanaa. Les mesures de sécurité durant ces manifestations ne semblaient pas trop strictes, mais elles étaient renforcées autour du ministère de l’Intérieur et de la banque centrale.
« Ce n’est pas comme la Tunisie »
Pendant ce temps le Congrès général du peuple, organisation de Saleh, a tenu un contre-rassemblement rassemblant des milliers de partisans du gouvernement.
« Non au renversement de la démocratie et de la constitution, » disaient les partisans du Président sur leurs banderolles.
Motahar Rashad al-Masri, ministre de l’Intérieur du Yémen, a écarté toute ressemblance entre les protestations au Yémen et les protestations populaires en Tunisie et en Egypte.
« Le Yémen n’est pas comme la Tunisie », a-t-il dit, ajoutant que le Yémen est un « pays démocratique » et que les manifestations étaient pacifiques.
Il a déclaré à Al Jazeera que les autorités yéménites ne pouvaient pas interdire des manifestations qui sont pacifiques, indépendamment de leur importance.
Mandat de sept ans
Saleh a été réélu en Septembre 2006 pour un mandat de sept ans.
Un projet d’amendement de la constitution, en cours de discussion au parlement malgré les protestations de l’opposition, pourrait lui permettre - s’il est adopté - de rester en fonction pour le restant de ses jours.
Saleh est également accusé de vouloir faire passer les rênes du pouvoir dans ce pays appauvri de la péninsule arabique, à son fils aîné Ahmed qui commande la Garde présidentielle.
Mais dans un discours télévisé ce dimanche, Saleh a nié ces accusations. « Nous sommes une république. Nous rejetons la possibilité de léguer (la présidence) », a-t-il affirmé.
27 janvier 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net
Re: Yemen
Le président yéménite renonce au pouvoir... en 2013
FRANCE INFO - 10:37
FRANCE INFO - 10:37
Confronté lui aussi à des manifestations hostiles de son peuple, le président du Yémen se place sur la ligne de son voisin égyptien Moubarak : il annonce qu’il ne cherchera pas à briguer un nouveau mandat, et qu’il ne transmettra pas le pouvoir à son fils.
Ali Abdallah Saleh est au pouvoir depuis plus de 30 ans. Son mandat actuel expire en 2013.
"Pas de prolongation, pas de transmission", annonce le président yéménite dans un grand discours, à la veille d’un "jour de colère" prévu à Sanaa, la capitale du Yémen. Une nouvelle manifestation hostile à Saleh est en effet annoncée pour demain.
A l’image de la révolution tunisienne et de la contestation en cours en Egypte, des milliers de Yéménites sont descendus dans les rues de Sanaa ces dernières semaines pour réclamer le départ du président Saleh. La semaine dernière, un rassemblement a réuni 16.000 manifestants réclamant le limogeage du gouvernement.
Fin de la transmission héréditaire du pouvoir
Au pouvoir depuis plus de 30 ans, Ali Abdallah Saleh annonce qu’il ne briguera pas un nouveau mandat, en 2013. Mais aussi, qu’il ne cherchera pas à transmettre les rênes du pouvoir à son fils Ahmed, chef de la garde républicaine, l’unité d’élité de l’armée.
Le président yéménite renonce enfin à faire voter par les députés les amendements constitutionnels qui devaient ouvrir la voie à une élection du président à vie.
"Je formule ces concessions dans l’intérêt du pays. L’intérêt du pays passe avant nos intérêts personnels", a dit le président Saleh devant le parlement, ainsi que devant les membres de la Choura (conseil tribal) et l’état-major de l’armée, convoqués pour écouter la Sainte parole.
La semaine dernière, le parti au pouvoir au Yémen a proposé à l’opposition de nouer le dialogue dans le but de mettre fin au soulèvement populaire. Aujourd’hui, le président Saleh appelle à la formation d’un "gouvernement d’union nationale".
Au pouvoir depuis 1978, Ali Abdallah Saleh a été élu pour la première fois au suffrage universel direct en 1999, pour un mandat de sept ans. Il a été réélu pour la deuxième fois en 2006, pour un mandat qui arrive à expiration en 2013.
Gilles Halais, avec agences
Re: Yemen
Yémen : des dizaines de milliers de manifestants à Sanaa
FRANCE INFO - 09:02
FRANCE INFO - 09:02
"Jour de colère" au Yémen : des dizaines de milliers de manifestants manifestent dans les rues de Sanaa
© REUTERS / Khaled Abdullah Ali Al Mahdi
C’est "jour de colère" au Yémen : une nouvelle manifestation de l’opposition au président Ali Abdallah Saleh. Des dizaines de milliers de partisans de l’opposition ont commencé à se rassembler à Sanaa. Une contre-manifestation, favorable au régime, se tient à quelques centaines de mètres.
Après plusieurs semaines de contestation du régime du président Ali Abdallah Saleh, l’opposition yéménite organise ce jeudi un nouveau "jour de colère". Une manifestation pour réclamer des réformes démocratiques dans ce pays dirigé depuis plus de 30 ans d’une main de fer par Ali Abdallah Saleh.
Plusieurs rassemblements sont prévus à travers tout le pays.
Des dizaines de milliers de manifestants avaient commencé à se rassembler en début de matinée sur la place Al-Tahrir (place de la Libération). Ils en ont été délogés par les partisans du président Saleh, et ont décidé de se replier dans l’ouest de la capitale, près de l’université de Sanaa.
Parallèlement, la contre-manifestation, organisée par le parti au pouvoir, le Congrès populaire général (CPG), a commencé place Al-Tahrir. Ses partisans sillonnent les rues avec des mégaphones pour inviter les habitants à se joindre aux contre-manifestations.
Saleh n’a pas convaincu
"Le peuple réclame un changement de régime", "Non à la corruption, non à la dictature", clament les opposants à la politique gouvernementale. Tandis que les partisans du président Ali Abdallah Saleh brandissent des banderoles proclamant : "Non aux destructions, non à la sédition".
A la veille de ce "jour de colère", le président Saleh a fait des concessions pour tenter de désamorcer la crise en annonçant qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat en 2013, et qu’il ne ferait pas voter les réformes constitutionnelles l’autorisant à se faire élire à vie. Il a également promis de ne pas transmettre les rênes du pouvoir à son fils.
Mais ces concessions n’ont pas apaisé ses détracteurs.
Les enjeux sont d’importance pour ce pays en proie à un regain d’activité d’Al-Qaïda, mais aussi à une guerilla séparatiste au Sud et un soulèvement chiite dans le nord, le tout sur fond de pauvreté endémique et de sécheresse dévastatrice. Un tiers des Yéménites souffrent régulièrement de la faim.
Gilles Halais, avec agences
Re: Yemen
Manifestation dispersée par des partisans de Saleh au Yémen
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/manifestation-dispersee-par-des-partisans-de-saleh-au-yemen_961824.html
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/manifestation-dispersee-par-des-partisans-de-saleh-au-yemen_961824.html
Des partisans du gouvernement yéménite armés de couteaux et de gourdins ont dispersé samedi une manifestation de quelque 2.000 personnes qui, s'inspirant du soulèvement en Egypte, réclamaient la démocratie.
S'efforçant d'endiguer la vague de protestation qui s'étend dans le monde arabe, le président Ali Abdallah Saleh, qui dirige le Yémen depuis 32 ans, s'est engagé début février à quitter le pouvoir à la fin de son mandat en 2013.
L'opposition n'a néanmoins pas encore répondu à son invitation à rejoindre un gouvernement d'union. Elle souhaite la tenue de discussions sous égide occidentale ou du Golfe.
Le Yémen est aussi confronté à un mouvement sécessionniste dans le Sud tandis que dans le Nord, un fragile cessez-le-feu a été conclu avec des rebelles chiites et que l'on assiste à une résurgence de la présence d'al Qaïda.
Quelque 300 étudiants s'étaient rassemblés samedi matin à l'université de Sanaa pour manifester. Leurs rangs ont gonflé au point d'atteindre 2.000 personnes environ et un cortège s'est mis en marche en direction de l'ambassade d'Egypte.
Sur la place Tahrir, dans le centre-ville, des affrontements les ont opposés à des partisans du gouvernement qui les ont mis en fuite. Deux personnes ont été légèrement blessées, ont rapporté des témoins.
La veille au soir déjà, des hommes armés avaient contraint quelque 300 opposants au gouvernement à quitter une manifestation improvisée dans la capitale yéménite.
Les autorités yéménites ont interpellé au moins 10 personnes à la suite de la célébration, vendredi à Sanaa, de la chute du président égyptien Hosni Moubarak par des manifestants anti-gouvernementaux, selon Human Rights Watch.
D'après cette ONG, la célébration a dégénéré en affrontements après l'attaque des manifestants par des centaines d'hommes armés de fusils d'assaut, de couteaux et de bâtons, sous les yeux des forces de sécurité qui ne sont pas intervenues.
"Les forces de sécurité yéménites ont le devoir de protéger des manifestants pacifiques", a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Proche-Orient. "Dans ce cas, les forces de sécurité semblent avoir organisé l'attaque des manifestants par des hommes armés."
Le parti au pouvoir au Yémen a dressé la semaine dernière des tentes sur la place Tahrir, dans le centre de Sanaa, afin d'occuper le terrain et d'empêcher des personnes de s'y réunir en grand nombre.
Des responsables du parti ont distribué samedi de petites sommes d'argent pour récompenser les manifestants pro-gouvernementaux. Certains s'en sont servis pour acheter de la nourriture ou du qat, une feuille que plus de la moitié des 23 millions de Yéménites ont l'habitude de consommer et à laquelle on prête la propriété de décourager les velléités de manifester.
Les autorités yéménites ont assuré samedi qu'elles respectaient le choix du peuple égyptien et qu'elles le soutiendraient dans sa quête du progrès et du développement.
avec Mohamed Sudam et Mohammed Ghobari; Marine Pennetier et Nicole Dupont pour le service français
Par Reuters
Re: Yemen
Yémen: les forces de l'ordre dispersent une manifestation de masse à Sanaa
http://french.peopledaily.com.cn/International/7286912.html
http://french.peopledaily.com.cn/International/7286912.html
Les forces de l'ordre ont dispersé dimanche une manifestation de masse réclamant le départ du président Ali Abdullah Saleh à Sanaa.
Les manifestants réclamaient la départ du président Saleh et l'expulsion des membres de la famille du président de l'armée et des forces de sécurité, dont le fils de Saleh, Ahmed Ali, le chef des forces spéciales.
Les manifestants scandant les slogans, dont "le peuple veut la chute du régime à l'automne. Après Moubarak, c'est le tour de Saleh", marchaient vers le palais présidentiel à Sanaa.
D'importantes forces de l'ordre, déployées sur la rue de Hadda, à environ 5 km du palais présidentiel, ont donné l'assaut sur les manifestants, les battant avec des pierres, des bâtons électriques et des crosses de fusil, a constaté sur place un correspondant de l'agence Chine Nouvelle.
Plusieurs personnes ont été blessés et environ 120 personnes, dont un caméraman de l'agence Chine Nouvelle, ont été arrêtées par la police. Le caméraman a été détenu pendant trois heures davant d'être relâché.
Dans un autre développement, environ 2.000 partisants du gouvernement se sont rassemblés sur la place Al-Tahrir, en pleine centre de Sanaa pour empêcher les manifestants anti-gouvernemntaux d'occuper la place, a dit un responsable du parti au pouvoir.
Les dirigeants de l'opposition ont publié dimanche une décclaration annonçant leur acception des réformes politiques proposées par le président Saleh au début de ce mois.
Le président Saleh avait promis de partir au terme de son mandat en 2013 et de ne pas transférer ses pouvoirs à son fils.
Saleh, au pouvoir depuis plus de 30 ans, avait fait de concessions à l'opposition le 2 février, suite à des manifestations réclamant son départ, inspirées de la révolution en Tunisie qui avait chassé Ben Ali.
L'opposition a accepté d'engager un dialogue avec le parti au pouvoir, mais a demandé au président d'expulser les membres de sa famille de l'armée et des forces de l'ordre, dont son fils Ahmed Ali, considéré comme son successeur.
Elle réclame également la libération des membres de l'opposition arrêtés lors des manifestations.
Re: Yemen
Yémen: des manifestants attaqués à coups de bâtons par partisans de Saleh
http://www.liberation.fr/depeches/01012320047-yemen-des-manifestants-attaques-a-coups-de-batons-par-partisans-de-saleh
http://www.liberation.fr/depeches/01012320047-yemen-des-manifestants-attaques-a-coups-de-batons-par-partisans-de-saleh
SANAA (AFP) - Des heurts ont opposé lundi à Sanaa des milliers de manifestants réclamant la démission du président Ali Abdallah Saleh à des partisans du chef de l'Etat, armés de bâtons et de pierres.
Des étudiants, auxquels se sont joints une délégation de l'Ordre des avocats et des militants, ont tenté de marcher sur la place Tahrir (Libération), où se trouve le siège du gouvernement.
Mais les forces de sécurité ont installé des barbelés pour les empêcher d'accéder à cette place où des partisans du Congrès populaire général (CPG, parti au pouvoir) sont présents depuis la semaine dernière sous des tentes.
Des centaines de partisans du CPG brandissant des portraits du président Saleh ont alors attaqué les protestataires à coup de bâtons et de pierres, avant que la police intervienne pour les séparer, selon le correspondant de l'AFP, qui a fait état de quelques blessés légers parmi les manifestants.
Le correspondant de la BBC en arabe, Abdallah Ghorab, le visage en sang, a affirmé à l'AFP avoir été battu "par des hommes du parti au pouvoir".
La BBC a "condamné" cette "attaque délibérée" contre M. Ghorab et son caméraman et indiqué qu'elle allait protester auprès des autorités yéménites.
"Après Moubarak, Ali", ont scandé les manifestants, comparant le président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, à son homologue égyptien Hosni Moubarak, chassé du pouvoir par la rue vendredi, après 29 ans à la tête de l'Egypte.
"Le peuple veut la chute du régime", répétaient-ils, reprenant le principal slogan du soulèvement en Egypte.
A Taëz, au sud de la capitale, plusieurs milliers de personnes ont également réclamé un changement de régime, et huit personnes ont été blessées lorsque la police a dispersé cette manifestation, selon des témoins.
En soirée, plusieurs dizaines de protestataires ont défilé dans le calme à Aden, principale ville du Sud, aux cris de "Dégage Ali !" et "Pas de dialogue avant la chute du régime", a rapporté un journaliste de l'AFP.
Les manifestations étaient organisées à l'initiative d'étudiants et de composantes de la société civile. L'opposition parlementaire, qui a décidé de reprendre le dialogue avec le régime, ne s'y est pas associée.
Dimanche, une femme avait été blessée à Sanaa lorsque les forces de sécurité avaient dispersé une manifestation organisée par des étudiants, selon des témoins.
L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International s'est dite "horrifiée par les rapports évoquant des attaques brutales des forces de l'ordre contre les protestataires".
"Le Yémen doit freiner immédiatement ses forces de sécurité et arrêter l'usage excessif de la violence", a-t-elle ajouté.
Human Rights Watch (HRW) a demandé de son côté aux autorités de ne pas employer les pistolets à impulsion électrique Taser pour disperser les manifestants, alors que la veille, selon elle, "des centaines de membres des forces de sécurité" avaient dispersé la "manifestation pacifique" de Sanaa "à l'aide de matraques et attaqué deux manifestants au moyen de pistolets Taser".
L'opposition parlementaire n'a plus organisé de manifestation depuis une marche qui avait rassemblé des dizaines de milliers de ses partisans le 3 février à Sanaa.
Elle a annoncé dimanche qu'elle acceptait de reprendre le dialogue avec le pouvoir, suspendu fin 2010, après les promesses de réformes annoncées par le chef de l'Etat.
M. Saleh avait décidé le 2 février le gel des amendements constitutionnels lui permettant de briguer un nouveau mandat en 2013, et affirmé qu'il ne chercherait pas à ce que son fils lui succède.
Son parti a appelé dans un communiqué lundi à une réunion "avant la fin de la semaine" d'un comité de dialogue avec l'ambition "de former un gouvernement d'union nationale qui superviserait le processus de réformes constitutionnelles et la tenue d'élections législatives".
© 2011 AFP
Re: Yemen
Nouvelles manifestations, nouveaux affrontements au Yemen
FRANCE INFO - 16:35
FRANCE INFO - 16:35
Un manifestant a été tué, trois autres blessés, dans des affrontements aujourd’hui à Aden, la principale ville du sud du pays. Dans la capitale Sanaa, des milliers de personnes étaient rassemblées, pour le 6e jour consécutif.
La foule réclame le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
Aux portes de l'université de Sanaa, aujourd'hui.
© REUTERS/ Khaled Abdullah
D’un côté, les partisans du président, armés de gourdins, de poignards et de pierres. De l’autre, quelques milliers d’étudiants, qui auraient bien aimé pouvoir aller de l’Université au palais présidentiel, pour manifester - et grossir les rangs de ceux qui réclament le départ du président Ali Abdallah Saleh.
La police a tiré en l’air, pour stopper la foule. Elle a aussi, selon des témoins, cadenassé les accès de l’université...
La scène se répète depuis six jours à Sanaa, la capitale du Yémen.
Et à Aden, la principale ville du sud du pays, les affrontements ont fait un mort, un étudiant, et au moins trois blessés.
Les manifestants ont tenté de prendre d’assaut le siège de la municipalité, à Mansoura, un des quartiers de la ville. Les forces de sécurité ont tiré pour disperser les manifestants, qui ont alors riposté en lançant des pierres sur les policiers.
Inspirés par les révolutions tunisienne et égyptienne, les manifestants yéménites se plaignent de la pauvreté, du chômage et de la corruption et demandent des réformes politiques et le départ du président Saleh.
Le chef de l’Etat yéménite a tenté de désamorcer la contestation en annonçant qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat en 2013 et ne chercherait pas à ce que son fils lui succède.
Re: Yemen
Yémen : l'armée déployée à Aden, où les violences ont fait cinq morts
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/17/au-moins-cinq-blesses-dans-des-heurts-entre-manifestants-a-sanaa_1481367_3218.html#ens_id=1481220
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/17/au-moins-cinq-blesses-dans-des-heurts-entre-manifestants-a-sanaa_1481367_3218.html#ens_id=1481220
A Aden, jeudi 17 février 2011.AFP/
Trois personnes ont été tuées et dix-neuf blessées dans de violents heurts entre la police et des manifestants, jeudi soir 17 février, à Aden, portant à cinq le nombre de morts dans cette ville du sud du Yémen en quarante-huit heures, selon une source hospitalière vendredi. Selon un responsable de l'hôpital Al-Joumhouriya, les corps de trois personnes tuées par balles réelles se trouvaient vendredi à la morgue.
Un précédent bilan recueilli auprès des hôpitaux de la ville jeudi soir faisait état d'un mort et de dix blessés. Les violences se sont poursuivies jusque tard dans la nuit dans différents quartiers de la ville entre des centaines de manifestants réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis trente-deux ans, et la police, selon le correspondant de l'AFP sur place.
Ces manifestations se sont déroulées en dépit d'un déploiement, jeudi, de l'armée, après de violents affrontements, mercredi, entre des manifestants et forces de l'ordre, qui avaient fait deux morts et vingt blessés. Répétant "le peuple veut la chute du régime", les centaines de jeunes manifestants en colère dans le quartier de Moualla ont déchiré les portraits du président ornant les rues. La police a eu recours aux gaz lacrymogènes et a tiré des coups de feu pour disperser les manifestants, qui ont riposté en lançant des pierres. Une poignée de manifestants étaient armés, selon des témoins. Dans un autre quartier, Crater, les protestataires ont mis le feu au bâtiment de la municipalité et à une voiture gouvernementale, selon des témoins. Des manifestants ont également mis le feu au siège de la municipalité du quartier de Cheikh Othmane.
Vingt manifestants au moins impliqués dans ces troubles ont été arrêtés jeudi, selon un responsable local, alors que le président Saleh ordonnait la formation d'une commission d'enquête.
VIOLENTS AFFRONTEMENTS À SANAA
Plus de vingt-cinq personnes ont été blessées, jeudi, dans de nouveaux affrontements à Sanaa entre des étudiants et des partisans du pouvoir. Les manifestants, estimés à environ 2 000 personnes, ont été attaqués dès leur sortie du campus par des partisans du Congrès populaire général (CPG), armés de gourdins et de pierres. Selon des témoins, des partisans du CPG ont également tiré à balle réelle. Quinze manifestants ont été blessés, ainsi que dix partisans du CPG, selon le correspondant de l'AFP.
Les heurts avec les partisans du président Ali Abdallah Saleh ont lieu pour la cinquième journée consécutive à Sanaa. "Le peuple réclame la chute du régime", répétaient d'une seule voix les étudiants jeudi, certains ripostant à coups de pierre à leurs attaquants. Les forces de sécurité ont tiré en l'air pour tenter de séparer les deux parties.
Mercredi, au moins dix étudiants ont été blessés lors d'affrontements similaires. Des centaines d'étudiants avaient tenté de marcher vers le palais présidentiel sur la place Sabiine, avant d'être sauvagement pourchassés par des partisans de M. Saleh, armés de gourdins, de poignards et de pierres.
"ALI, DÉGAGE"
A Taez (270 km au sud-ouest de Sanaa), des centaines de jeunes manifestants ont campé, pour la sixième journée consécutive, sur un carrefour de la ville, rebaptisé "place de la Liberté", à l'instar de celle du Caire qui fut l'épicentre du soulèvement contre le régime égyptien."Ali, dégage", "Après Moubarak, Ali", affichent les banderoles installées par les protestataires. A Ebb (190 km au sud-ouest de Sanaa), des centaines de personnes ont également manifesté jeudi, appelant à la chute du régime, selon des témoins.
Les dernières manifestations ont réuni moins de participants que celles des dernières semaines, qui avaient mobilisé des dizaines de milliers de personnes. Mais les violences sporadiques sont de plus en plus nombreuses. Un Yéménite sur deux possède une arme, dans un pays à structures tribales fortes et en proie à des rébellions chroniques ainsi qu'à un activisme croissant d'Al-Qaida dans la péninsule Arabique.
L'OPPOSITION RESTE À L'ÉCART
L'opposition parlementaire, qui a décidé de reprendre le dialogue avec le régime, est restée à l'écart de la contestation. Elle n'a plus organisé de manifestation depuis une marche de dizaines de milliers de ses partisans le 3 février, après les promesses de réformes annoncées par le chef de l'Etat.
M. Saleh avait annoncé, le 2 février, le gel des amendements constitutionnels qui lui permettaient de briguer un nouveau mandat en 2013, et avait affirmé qu'il ne chercherait pas à ce que son fils lui succède.
Re: Yemen
Les Yéménites entament leur 2ème semaine de contestation
FRANCE INFO - 13:02
FRANCE INFO - 13:02
Les mêmes bruits de fureur d’est en ouest du monde arabe.
Alors que la colère gronde en Libye et à Bahreïn, des dizaines de milliers de Yéménites sont aussi descendus dans la rue aujourd’hui. Eux en sont à leur huitième jour de contestation. Des violences ont éclaté dans le port d’Aden, au sud du pays et dans plusieurs autres villes du pays.
Les Yéménites entament leur 2ème semaine de contestation
© REUTERS / Ammar Awad
C’est aussi par Facebook ou Twitter que les opposants yéménites ont été appelés à manifester aujourd’hui, après la prière hebdomadaire du vendredi. Ils réclament inlassablement depuis maintenant une semaine le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
A Taïz, dans le sud du pays, une grenade a été lancée d’une voiture en direction des manifestants. L’attaque a fait au moins deux morts et une vingtaine de blessés.
Au moins 10.000 partisans du président Saleh sont descendus dans la rue, aux aussi. La télévision nationale a estimé leur nombre à un million.
Cette nuit déjà, à Aden, deuxième ville du pays, les manifestations ont tourné à l’affrontement avec la police : on parle d’un à trois morts, selon les sources. Des milliers de contestataires s’étaient rassemblés dans divers quartiers de la ville, après la mort de six personnes en début de semaine.
Des milliers d’autres Yéménites ont manifesté dans le port méridional de Moukalla. La police a tiré en l’air et fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. Des témoins ont fait état de trois blessés.
A Saana, la capitale, après la prière de ce matin, la foule avait pris la direction du palais présidentiel, malgré les tentatives de la police anti-émeute de lui barrer la route. Elle scandait des slogans hostiles au président yéménite tels que "Ecoute, Ali, les gens veulent que tu partes".
Le dirigeant yéménite Ali Abdallah Saleh, 68 ans, est installé au pouvoir depuis 32 ans. Il a promis de ne pas briguer de nouveau mandat à l’expiration de son mandat actuel, en 2013, et de ne pas transmettre le pouvoir à son fils.
Re: Yemen
Yémen: trois morts à Aden, deux à Taez, la répression sanglante se poursuit
De Hammoud MOUNASSAR (AFP) – Il y a 5 heures
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ghlL0JtgXcAzZtijta6h3Ic3NUgA?docId=CNG.455b59dabb069869e846480b69546c1d.e1
De Hammoud MOUNASSAR (AFP) – Il y a 5 heures
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ghlL0JtgXcAzZtijta6h3Ic3NUgA?docId=CNG.455b59dabb069869e846480b69546c1d.e1
SANAA — Trois manifestants ont été tués lors de la dispersion par la police de manifestations réclamant la chute du régime yéménite à Aden (sud) vendredi, alors que deux protestataires trouvaient la mort dans une attaque à la grenade à Taez (sud-ouest).
Dans la capitale Sanaa, des centaines de partisans du régime ont attaqué un rassemblement de milliers de jeunes opposants ainsi que des journalistes avec des matraques, des haches et des bâtons, faisant au moins quatre blessés, selon un correspondant de l'AFP sur place et des témoins.
Les manifestations les plus violentes se déroulent à Aden, principale ville du sud du Yémen, où trois personnes ont été tuées par balles lorsque la police a dispersé plusieurs manifestations réclament le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, ont indiqué des sources médicales.
A Taez, à 270 km au sud-ouest de Sanaa, l'attaque à la grenade qui a visé les milliers de manifestants rassemblés dans le centre-ville, tuant deux d'entre eux, a également fait 27 blessés, selon des sources médicales.
Ces décès portent à dix le nombre de morts en une semaine au Yémen, dont huit à Aden, selon un bilan fait par l'AFP à partir de sources hospitalières.
Vendredi, plus de quarante manifestants au total ont été blessés dans tout le pays, selon des sources médicales et des témoins.
L'ambassade américaine au Yémen a souligné "une augmentation troublante du nombre de violences contre des citoyens yéménites se rassemblant pacifiquement", déplorant "la présence pendant ces attaques de responsables du gouvernement yéménite".
Elle a appelé le gouvernement yéménite à "respecter la vie et les biens de tous les Yéménites et sauvegarder leurs droits humains et civiques", alors qu'Amnesty a demandé aux autorités de cesser d'utiliser "une force excessive".
A Taez, les protestataires campaient, pour la septième journée consécutive, sur un carrefour rebaptisé "Place de la Liberté", à l'instar de celle qui fut l'épicentre de la révolte contre le régime égyptien.
"Nous avons vu une voiture de fonction s'approcher et lancer la grenade, avant que ses occupants tirent des coups de feu en l'air", a affirmé à l'AFP un témoin joint par téléphone. Des habitants ont accusé des responsables du parti au pouvoir, le Congrès populaire général (CPG), d'avoir mené l'attaque.
A Aden, outre les trois morts, au moins neuf personnes ont été blessées par balles, selon des sources hospitalières, lors de nouveaux affrontements vendredi entre manifestants et police.
Des milliers de personnes ont défilé après la prière hebdomadaire, aux cris de "CPG, criminel", au lendemain de la mort de trois personnes dans la ville lors de la dispersion de manifestants par les forces de sécurité qui ont tiré à balles réelles.
"Le peuple veut la chute du régime", scandaient les manifestants, reprenant le principal slogan de la révolte qui a provoqué la chute du président égyptien Hosni Moubarak.
Ils n'ont pas appelé à la sécession du Sud, semblant se démarquer du Mouvement sudiste qui anime la contestation séparatiste dans cette région qui fut un pays indépendant.
A Moukalla, dans le sud-est du pays, trois manifestants ont été blessés par balles lorsque les forces anti-émeutes ont dispersé une manifestation, selon des témoins.
Le président Saleh, qui dirige le Yémen, pays pauvre et instable du sud de la péninsule arabique, allié clé de Washington dans sa lutte contre Al-Qaïda, a promis le 2 février de mener des réformes et de ne pas briguer un nouveau mandat en 2013, sans calmer la rue qui continue de réclamer son départ.
L'opposition parlementaire, qui a décidé de reprendre le dialogue avec le régime, est restée à l'écart des manifestations depuis le 3 février.
Copyright © 2011 AFP.
Re: Yemen
Manifestations au Yémen : le président ne démissionnera pas
http://french.cri.cn/621/2011/02/21/402s238653.htm
il est au pouvoir depuis 30 ans , il fait tirer sur la foule et il veut des elections ....
y'en a qui ont vraiment le sens de l'humour ....
http://french.cri.cn/621/2011/02/21/402s238653.htm
Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a affirmé lundi qu'il ne démissionnera pas à moins qu'il ne soit battu aux élections.
"Celui qui veut prendre le pouvoir, doit le faire par les urnes en remportant les élections, que se soit les élections législatives ou présidentielles", a déclaré le président Saleh aux journalistes lors d'une conférence de presse au palais présidentiel dans la capitale Sanaa.
"Non au coup d'Etat, non au reversement de régime via le chaos, non à la destruction des propriétés publiques et privées et non au meurtre des individus", a souligné M. Saleh, qui est au pouvoir depuis plus de 30 ans et dont la démission est de plus en plus réclamée.
Le discours de M. Saleh intervient alors que des dizaines de milliers de manifestants anti-régime sont descendus dans les rues du pays dimanche, pour la 11ème journée consécutive de manifestation.
Les affrontements mortels entre les partisans du gouvernement soutenus par la police et les manifestants anti-régime ont fait une dizaine de morts et des centaines de blessés.
M. Saleh a déclaré avoir fait des concessions aux partis de l'opposition, ajoutant : "Mais la coalition de l'opposition a élevé le niveau de ses demandes, dont certaines n'étaient pas légitimes".
Le Yémen, un des pays les plus pauvres de la péninsule arabe, connaît des manifestations massives depuis le 11 février, qui demandent la démission immédiate de M. Saleh.
il est au pouvoir depuis 30 ans , il fait tirer sur la foule et il veut des elections ....
y'en a qui ont vraiment le sens de l'humour ....
Re: Yemen
Au Yémen, les islamistes s'immiscent dans la révolte
http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/21/01003-20110221ARTFIG00672-au-yemen-les-islamistes-s-immiscent-dans-la-revolte.php
http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/21/01003-20110221ARTFIG00672-au-yemen-les-islamistes-s-immiscent-dans-la-revolte.php
Des manifestants dans les rues de Sanaa. Crédits photo : © Ammar Awad / Reuters/REUTERS
Des militants intégristes rejoignent les étudiants qui défient Ali Abdallah Saleh.
Face à une opposition qui durcit le ton, le président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis trente-deux ans, ne compte pas démissionner. «On me demande de partir, mais je ne partirai que par les urnes», a déclaré, lundi, le raïs yéménite, lors d'une conférence de presse à Sanaa.
Le 2 février, pensant désamorcer la grogne de son peuple, galvanisé par les exemples tunisien et égyptien, le chef de l'État avait annoncé qu'il ne se représenterait pas en 2013 et que son fils, Ahmed, ne lui succéderait pas. Mais, depuis, les manifestations appelant à un changement de régime se sont poursuivies à Sanaa, la capitale, et surtout à Taez et à Aden, dans le Sud, où douze personnes sont tombées sous les balles d'une répression sanglante.
C'est précisément le recours excessif à la force qui a provoqué le raidissement de l'opposition. Dimanche, celle-ci a appelé ses membres à rejoindre le flot des manifestants, composé jusque-là d'étudiants. «L'opposition a compris que le mouvement étudiant est en train de se structurer sur le modèle égyptien grâce à Facebook et Twitter avant la grande manifestation du 24 février, elle veut être présente pour fédérer la révolte», analyse un observateur sur place, qui relève la présence d'islamistes de plus en plus nombreux dans les cortèges de manifestants.
Après avoir dénoncé les fauteurs de troubles en fin de semaine, l'influent chef islamiste cheikh Abdelamajid Zindani a fait volte-face, hier, en affirmant, au nom de tous les oulémas du Yémen, que «toute agression contre les manifestants est un crime». Zindani, un ancien proche d'Oussama Ben Laden en Afghanistan, est l'un des ténors de l'Islah, la formation intégriste qui domine la coalition des opposants à Saleh, au côté des socialistes du Sud. Hier, la contestation s'est également étendue au Nord chiite, où des dizaines de milliers de personnes ont, à leur tour, réclamé la chute d'un régime qui les a combattus ces dernières années.
Situation explosive à Aden
À Sanaa, des milliers de personnes ont entamé un sit-in devant l'université pour exiger le départ du raïs, mais, comme la veille, les manifestants n'ont pas été inquiétés par les forces de sécurité. Dans sa conférence de presse, le chef de l'État leur avait demandé de ne pas tirer sur les protestataires.
En même temps qu'il résiste aux appels à quitter le pouvoir, Saleh cherche à apaiser la situation, en condamnant la violence des forces de sécurité au Sud, ou en allant visiter un campus universitaire à Sanaa. Mais son offre de dialogue, réitérée hier, a été rejetée par ses adversaires. Pas de négociations tant que la répression sévit, insiste la coalition d'opposition. Celle-ci, concède un expert, «n'est pas révolutionnaire, mais elle veut arriver à la table des négociations en position de force, notamment sur son exigence principale d'élire les députés à la proportionnelle».
À Sanaa, grâce à l'appui des tribus, le raïs a encore la situation en main. Tout est possible, en revanche, à Taez et surtout à Aden. Dans cette dernière ville, les activistes sudistes, qui militent depuis des mois pour une sécession, commenceraient à rallier les étudiants.
LIRE AUSSI :
» Yémen : le président Saleh ne partira que «par les urnes»
» Yémen: 5 morts pendant une arrestation
» F1: le Grand Prix de Bahreïn est annulé
Re: Yemen
Les Yéménites continuent de réclamer la démission du président Saleh
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110222.FAP5379/les-yemenites-continuent-de-reclamer-la-demission-du-president-saleh.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110222.FAP5379/les-yemenites-continuent-de-reclamer-la-demission-du-president-saleh.html
SANAA (AP) — Des milliers de manifestants se sont rassemblés mardi dans tout le Yémen, réclamant la démission du président Ali Abdallah Saleh et brûlant aux cours d'affrontements une voiture appartenant à ses partisans à Sanaa, la capitale.
A Sanaa, des milliers de personnes se sont rassemblées sur le campus de l'Université. Des escarmouches les ont opposés aux manifestants pro-régime, et au moins une voiture appartenant à ces derniers a été incendiée.
Cible des manifestations qui se tiennent quotidiennement depuis 12 jours, Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a annoncé qu'il ne se représenterait pas lors du prochain scrutin présidentiel en 2013, mais a exclu, une nouvelle fois encore lundi, de démissionner avant cette date. "Oui à des réformes politiques, oui à des réformes légales, mais non aux coups d'Etat", a-t-il affirmé lundi au cours d'une conférence de presse.
Le président a en outre affirmé avoir donné ordre à l'armée de n'ouvrir le feu que "pour se défendre". Mais selon des responsables médicaux, au moins 11 personnes ont été tuées dans des affrontements lors des manifestations.
Mardi cependant, dans la ville d'Al-Shiher (est), les policiers sont restés à distance, laissant défiler quelque 5.000 manifestants sans intervenir.
A Taëz, deuxième ville du pays, des milliers de manifestants se sont rassemblés sur la place Safir, où, selon le militant Ahmed Ghilan, des centaines de personnes campent depuis plus d'une semaine, ayant rebaptisé la place "place de la liberté".
A Aden (sud), l'ancienne capitale du Sud-Yémen, les écoles étaient fermées, la plupart des fonctionnaires avaient cessé le travail et nombre de magasins étaient fermés, pour une nouvelle journée de manifestation. AP
Re: Yemen
Yémen : accrochages meurtriers cette nuit
FRANCE INFO - 10:47
FRANCE INFO - 10:47
Ils participaient à un sit-in pour demander le départ du président : des partisans du régime les ont violemment attaqués cette nuit. Ils ont fait deux morts et 23 blessés. Les premières victimes depuis le début des manifestations...
Hier, dans les rues de Sanaa... Les opposants ont défilé, pour la dixième journée consécutive.
© REUTERS/ Khaled Abdullah
Ce ne devait être, à l’origine, qu’un sit-in pacifique. Sur une place attenant à l’université de Sanaa - rebaptisée pour l’occasion place de la Libération, comme au Caire... Un millier de personnes s’étaient rassemblées la nuit dernière, comme la nuit d’avant, pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh.
Sauf que des partisans du président s’en sont violemment pris à eux. Ils ont ouvert le feu, tuant deux manifestants et en blessant 23 autres.
Les assaillants ont réussi à prendre la fuite.
Des protestations similaires ont eu lieu à Aden, dans le sud du pays. 12 personnes ont été tuées, selon des sources médicales. Le ministère de l’Intérieur affirme, lui, que seules quatre personnes ont été tuées.
La police a dispersé, à coups de grenades lacrymogènes et de tirs à balles réelles, des milliers de manifestants qui défilaient aux cris de “le peuple veut la chute du régime”.
Et la situation n’est pas prêt de s’apaiser. Les opposants ont décidé de poursuivre leur sit-in, malgré les morts de la nuit.
Seule concession, faite par les partisans du président : la manifestation du million de personnes, prévue aujourd’hui, a été reportée sine die.
Re: Yemen
Le président du Yémen ordonne la «protection» des manifestants
http://www.tdg.ch/president-yemen-ordonne-protection-manifestants-2011-02-24
c'te blague !!!!
il fait tirer sur la foule et apres il la protege XD
encore un qui va perdre sa tete ^^
http://www.tdg.ch/president-yemen-ordonne-protection-manifestants-2011-02-24
MANIFESTATIONS | Le président yémenite Ali Abdoullah Saleh a donné l’ordre aux forces de sécurité de protéger les manifestants qui souhaitent le chasser du pouvoir. La répression de la contestation populaire a fait au moins quinze morts.
AFP | 24.02.2011 | 09:10
M. Saleh a «ordonné aux forces de sécurité d’offrir une protection complète aux manifestants», selon un communiqué publié par l’agence officielle Saba. Il a donné «des directives aux services de sécurité pour empêcher tous les heurts et prévenir tout affrontement direct entre les protestataires pro et antigouvernementaux».
«Le gouvernement (...) continuera de protéger le droit au rassemblement pacifique et la liberté d’expression de ses concitoyens», ajoute le texte.
Le chef de l’Etat yéménite, allié de Washington dans la lutte contre Al Qaïda, s’efforce de contenir depuis un mois un mouvement de protestation à l’échelon national. Ses partisans, munis de matraques et de poignards, cherchent souvent les affrontements avec les manifestants dans la capitale Sanaa et ailleurs dans le pays.
Quinze personnes sont mortes depuis le début du mouvement de protestation au Yemen, la semaine dernière. M. Saleh a dit qu’il ne céderait pas face à ceux qu’il présente comme des anarchistes mais s’est engagé à quitter le pouvoir à la fin de son mandat, en 2013, et à ne pas tenter de mettre son fils à sa place.
Environ 80% des députés soutiennent toujours le président mais neuf membres du parlement ont quitté mercredi le parti présidentiel, en opposition à la présumée violence gouvernementale.
c'te blague !!!!
il fait tirer sur la foule et apres il la protege XD
encore un qui va perdre sa tete ^^
Re: Yemen
Le Yémen attend la chute de Kadhafi - 24/02/2011
http://www.lexpress.fr/24henimage/le-yemen-attend-la-chute-de-kadhafi_965973.html
http://www.lexpress.fr/24henimage/le-yemen-attend-la-chute-de-kadhafi_965973.html
Au Yémen, cela fait maintenant quatre jours que des opposants au régime du président Ali Abdallah Saleh campent devant l'Université de Sanaa, la capitale du pays. Malgré l'appel du pouvoir à "protéger les droits des citoyens à se rassembler pacifiquement", la contestation continue. "Nous attendons avec impatience la chute de Mouammar Kadhafi pour que les médias portent leur attention sur le Yémen", a déclaré un des manifestants.
Re: Yemen
Yémen : 100.000 manifestants pour faire partir le président Saleh
FRANCE INFO - 17:33
FRANCE INFO - 17:33
Manifestation pro-Saleh dans les rues de Sanaa, alors que l'opposition réunissait 100.000 personnes à travers le pays © REUTERS / Khaled Abdullah Ali Al Mahdi
Des marches massives voulues comme "le début de la fin" du président Ali Abdallah Saleh : dans la capitale Sanaa, les organisateurs affirment avoir réuni 100.000 manifestants. Deux manifestations ont dégénéré à Aden, dans le sud, où la police a ouvert le feu.
Un manifestant tué dans le sud du Yémen à Aden, théâtre de deux importantes marches aujourd’hui contre le pouvoir en place. Des échauffourrées ont éclaté avec la police, fait un mort et de nombreux blessés. La police a tenté d’empêcher les manifestants de rejoindre une place proche du siège de la sécurité et de plusieurs consulats étrangers dans le quartier de Khor Maksar.
Dans les rues de la capitale Sanaa, les organisateurs affirment avoir réuni 100.000 manifestants, et aucun incident n’était signalé. Il s’agissait d’une prière collective devant l’Université de Sanaa, où des étudiants campent en permanence pour défier le président Saleh.
Dans son sermon, l’imam Abdallah Saatar a affirmé que "la chute du régime était la seule sortie à la situation actuelle". "Pars, pars," ont scandé les manifestants.
La police s’est contentée de fouiller les étudiants, à la recherche d’armes, après les ordres donnés jeudi par le président Salek de protéger ceux qui manifestent pacifiquement.
Parallèlement, le pouvoir en place avait organisé une manifestation favorable au régime (notre photo).
A Taez, au sud de Sanaa, une prière a été organisée par les anti-régime et la foule a été estimée par les organisateurs à plusieurs centaines de milliers.
Quinze personnes ont été tuées à Aden depuis le début de la contestation le 27 janvier.
Re: Yemen
Yémen: scènes de guerre à Aden, quatre manifestants tués
http://www.nicematin.com/article/monde/yemen-scenes-de-guerre-a-aden-quatre-manifestants-tues
http://www.nicematin.com/article/monde/yemen-scenes-de-guerre-a-aden-quatre-manifestants-tues
Manifestation contre le gouvernement yéménite à Aden, le 21 février 2011
Aden, la grande ville du sud du Yémen à la pointe de la contestation contre le régime du président Ali Abdallah Saleh, a vécu dans la nuit de vendredi à samedi de véritables scènes de guerre, qui ont fait quatre morts selon les hôpitaux.
Quarante autres personnes ont été blessées lors de la dispersion de plusieurs manifestations dont la principale s'est tenue dans le centre de la ville, en face de l'hôtel Kenya du quartier Maalla, selon des témoins.
"Notre quartier a vécu de véritables scènes de guerre menées par des éléments de la garde républicaine (corps d'élite de l'armée yéménite) qui ont pris pour cible des jeunes innocents voulant manifester pacifiquement", a déclaré un habitant sous couvert de l'anonymat.
L'intervention musclée des forces de sécurité a eu lieu en dépit d'un ordre donné jeudi par le président Saleh de protéger les manifestants quand ils protestent de manière pacifique.
Un responsable des services de sécurité d'Aden, cité par l'agence officielle Saba, a affirmé qu'une marche organisée, selon lui, par l'opposition et des "éléments séparatistes" avait connu des débordements, ce qui a nécessité l'intervention des forces de l'ordre.
Un responsable de l'administration de Maalla, Mohammed Hassan Abdo Cheikh, a indiqué de son côté à l'AFP avoir des "informations selon lesquelles des éléments armés ont tenté d'attaquer un bâtiment administratif de la province d'Aden et ont ouvert le feu sur les gardes qui ont riposté".
Les manifestations ont pris de l'ampleur après l'annonce de la mort d'un manifestant de 17 ans, Mohammed Ahmed Saleh, qui a été touché vendredi après-midi par des tirs de la police, avant de succomber à l'hôpital, selon des sources médicales.
La foule en colère a envahi plusieurs quartiers de la ville. Certains manifestants ont érigé des barricades et d'autres ont tenté d'attaquer des postes de police.
L'un, situé dans le quartier Crater, a été encerclé pendant deux heures. Un des policiers de ce poste a indiqué à l'AFP que ce siège avait été brisé lorsque les agents se trouvant à l'intérieur avaient fait usage de leurs armes à feu pour se dégager.
Dans le quartier de Mansoura, des manifestants ont incendié un véhicule de la police et saisi cinq fusils d'assaut Kalachnikov, selon des témoins.
Une source hospitalière a confirmé dans la nuit les déclarations de témoins sur la mort d'un autre manifestant, qui n'a pas été identifié, lors de la dispersion de l'une des manifestations.
Le corps d'un autre mort, Haïl Walid, 21 ans, a été transporté à l'hôpital Naqib, selon un responsable de l'établissement.
Enfin, une source médicale du même établissement a indiqué qu'un responsable de la compagnie d'électricité d'Aden, Salem Bachatj, avait été mortellement touché par la balle d'un tireur d'élite devant sa maison.
Ces décès portent à 16 le nombre de morts à Aden depuis le début de la contestation le 27 janvier contre le régime du président Saleh.
Deux autres personnes ont été tuées à Sanaa et une troisième à Taëz, ville située au sud de la capitale qui connaît depuis deux semaines un sit-in permanent demandant le départ du président Saleh.
Les violences à Aden ont clôturé une journée de forte mobilisation à travers le pays qui a vu des dizaines de milliers de personnes -- quelque 100.000 dans la seule capitale Sanaa selon les organisateurs -- participer à des prières collectives et des marches exigeant "la chute du régime".
Cette journée était voulue comme celle du "début de la fin du régime" de M. Saleh, au pouvoir depuis 32 ans dans ce pays pauvre et tribal du sud de la péninsule arabique.
Re: Yemen
Yémen: le président Saleh déterminé à résister
http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/yemen-le-president-saleh-determine-a-resister_966739.html
http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/yemen-le-president-saleh-determine-a-resister_966739.html
SANAA - Le président yéménite Ali Abdallah Saleh, contesté dans la rue, a affirmé son intention de défendre le "régime républicain" jusqu'à la "dernière goutte de (son) sang", alors que le pays s'enfonce de plus en plus dans la violence.
"Notre nation passe depuis quatre ans par des difficultés énormes (...) et nous essayons d'y faire face par des moyens démocratiques et par le dialogue avec tous les leaders politiques, mais en vain", a déclaré le président samedi soir devant les chefs des forces armées et des unités de sécurité.
"Il y a un complot contre l'unité et l'intégrité territoriale de la république yéménite et nous, au sein des forces armées, nous avons prêté serment de préserver le régime républicain, l'unité et l'intégrité territoriale du Yémen jusqu'à la dernière goutte de notre sang", a-t-il ajouté.
"Ce serment est toujours valable et il le restera", a encore affirmé M. Saleh qui a su jouer à l'équilibriste entre les intérêts antagonistes de ce pays instable pour se maintenir au pouvoir pendant 32 ans.
La contestation, lancée le 27 janvier, souvent réprimée dans le sang, vient s'ajouter aux difficultés du Yémen, pays pauvre et tribal de la péninsule arabique.
Le pouvoir du président Saleh est ouvertement contesté par Al-Qaïda, bien implanté dans le sud-est du pays, les séparatistes qui veulent rétablir un Etat indépendant dans le Sud et une rébellion de zaïdites (chiites) dans le Nord.
En outre, l'opposition parlementaire a fini par se rallier au mouvement de protestation, de même que les chefs de puissantes tribus, alors que le président Saleh comptait sur leur fidélité pour se maintenir au pouvoir.
Au sein même de son parti, le Congrès populaire général, les défections se font de plus en plus nombreuses à mesure que se développe la contestation.
Dans son discours devant les chefs militaires et policiers, le président Saleh a accusé l'opposition de ne pas prendre au sérieux son offre de dialogue, les sudistes de vouloir "diviser le Yémen" et les rebelles nordistes de chercher à rétablir l'imamat, le système royal aboli en 1962.
Le chef de l'Etat a réuni ses chefs militaires et sécuritaires au lendemain d'une journée sanglante à Aden, qui a vu l'armée pourchasser les contestataires de nuit dans les rues de la ville, faisant quatre tués, selon des sources médicales.
Ce bilan a été contesté par le ministère de la Défense à Sanaa, qui a évoqué trois morts, dont un soldat, et nié que les forces de l'ordre aient tiré sur les manifestants. Le ministère a attribué les violences à des "séparatistes".
Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International, au moins 11 personnes ont été tuées vendredi, et 27 au total depuis le 16 février.
Dans la nuit de samedi à dimanche, de nouvelles manifestations se sont déroulées à Aden, durant lesquelles trois personnes ont été blessées par les tirs de la police, selon des témoins.
Dans le même temps, les forces de sécurité ont procédé à l'arrestation de cinq activistes du Mouvement sudiste, dont un ancien diplomate, Qassem Asker, sous l'accusation d'avoir fomenté les manifestations violentes de vendredi soir, selon une source de sécurité.
Dans la capitale Sanaa, les étudiants poursuivaient devant l'université leur sit-in qu'ils ont juré de maintenir jusqu'à "la chute du régime". C'était également le cas à Taëz, au sud de la capitale, où des manifestants campent depuis plus de deux semaines sur une place.
Par AFP
Re: Yemen
http://printempsarabe.blog.lemonde.fr/2011/04/07/les-yemenites-attendent-le-vendredi-du-depart/Les Yéménites attendent “le vendredi du départ”
Deux mois après le début du mouvement de contestation, le Yémen a connu cette semaine de nouvelles manifestations réprimées dans le sang. “Des affrontements ont encore eu lieu à Sanaa entre les forces de sécurité et les manifestants. Au moins, deux manifestants ont été tués alors qu’ils marchaient dans la rue qui mène à la résidence du président”, raconte la journaliste yéménite Afrah Nasser sur son blog.
“Dans la province de Taëz, au moins quinze manifestants ont été abattus et il y a eu des scènes de violence similaires à Hodeïda. Dans d’autres provinces, des milliers ont manifesté pour condamner ces atrocités”, poursuit-elle. “Ces jeunes gens, désarmés, qui sont en première ligne de la contestation, tombent sous les balles afin de nous garantir, à nous et au pays, un avenir meilleur. Leur sang est vraiment précieux et personne ne peut contester leur amour pour le Yémen”, souligne Afrah.
“Les manifestants viennent de tous les segments de la société yéménite, unis par une seule demande - que Saleh parte. Faisant mentir la menace de guerre civile agitée par le président au cas où il quitterait le pouvoir, les représentants de différentes tribus manifestent ensemble Place du Changement, en complète harmonie”, remarque-t-elle.
Légende : une grande manifestation de femmes a eu lieu jeudi 7 avril dans la ville d’Hodeïda.
Sur le blog Project Yemen, Hanan Al-Haifi exprime elle aussi son “étonnement” face au pacifisme des manifestants. “Dans un pays où chaque personne possède en moyenne quatre armes, enfants compris, j’ai été étonnée non seulement de voir comment les manifestants pro-démocratie ont continué à se rebeller dans les rues de Sanaa, Taëz et Aden, mais aussi de ce que leurs manifestations soient restées pacifiques et sans armes”.
Yemen Hodeida
@ArabsUnite : “Ils leur tirent dessus avec leurs armes, pourtant #Hodeida leur donne encore des fleurs !”
LA PRESSION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
Les affrontements meurtriers avaient repris de plus belle dès dimanche 3 avril, au lendemain du rejet par le président Ali Abdallah Saleh d’un plan de transition politique proposé par l’opposition -qui comprend les islamistes, les socialistes et les nassériens-, rapporte le journaliste yéménite Nasser Arrabye sur son blog. Ce plan en cinq points, que le journaliste détaille dans son billet, a été présenté par l’opposition comme la “dernière, dernière chance” pour le président Saleh de se retirer et de passer le pouvoir pacifiquement au vice-président Abdou Rabou Manour Hadi.
Face à cette impasse politique, la pression de la communauté internationale s’est accentuée. Lundi, des représentants américains ont indiqué qu’ils pousseraient désormais pour l’adoption d’un plan de transfert du pouvoir. “La position diplomatique et politique de Saleh s’est rapidement détériorée à la suite des massacres commis à Sanaa et à Taëz par ses forces de sécurité et aussi parce que les politiciens locaux l’ont abandonné et que d’anciens soutiens comme Riyad et Washington ont commencé à rétropédaler. Mercredi, Amnesty International a appelé à une action claire pour mettre un terme aux crimes contre l’humanité perpétrés par le régime Saleh”, analyse le professeur Juan Cole sur le blog Informed Comment.
Légende : une marche en l’honneur des martyrs dans les rues de Taëz, jeudi 7 avril.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a offert aux deux parties une médiation. Celle-ci a débouché sur une proposition de compromis qui doit être présentée au président yéménite, a annoncé jeudi le cheikh Al-Thani, premier ministre du Qatar. Cet accord prévoit le départ d’Ali Abdallah Saleh contre la garantie de son immunité et la mise en place d’un conseil de transition composé des principaux partis politiques du pays et des représentants des tribus. Une rencontre est ainsi prévue prochainement entre le gouvernement yéménite et l’opposition dans la capitale saoudienne Riyad. “Les Etats du Golfe ont pendant des années fermé les yeux sur la répression et l’instabilité au Yemen. Toutefois, deux mois de manifestations meurtrières ont conduit le CCG à ouvrir les yeux” sur la répression qui a fait plus de 120 morts parmi les manifestants, analyse Jonathan Saxty sur le blog The scoop du Henry Jackson Society.
“Cela est plus qu’une nouvelle page de l’histoire du printemps arabe. Cela indique que l’étau se resserre autour des dirigeants du monde arabe”, analyse-t-il, soulignant le caractère déterminant des soulèvements ayant cours dans les pays du Golfe pour l’avenir de la région toute entière. “C’est un tournant. C’est la première fois que des gouvernements arabes agissent de façon positive et responsable pour promouvoir par la paix le printemps arabe - pour faire en sorte que le Yémen ne devienne pas une nouvelle Libye”, conclut-il. “Ensemble vous pouvez sauver le Yémen”, exhorte ainsi le commentateur émirati, Mishal Al-Gergaawi.
Yemen1
@Mohamed_nesser : “les jeunes manifestants rejettent l’initiative du CCG qui exclue leurs demandes”.
UNE DETERMINATION SANS FAILLE
Les manifestants attendent quant à eux beaucoup de la position américaine. “Ils attendent le moment où les Etats-Unis diront ‘Saleh doit partir’ comme pour Moubarak”, note Nasser Arrabye sur son blog. Selon lui, ils mènent un combat indépendant de celui de l’opposition. “Le plan appartient à l’opposition, nous nous en fichons”, lui a ainsi confié un membre du comité des jeunes manifestants qui squatte Place du changement. “La seule chose qui nous intéresse dans ce plan est le départ immédiat de Saleh, poursuit-il. Nous, les jeunes de la révolution, voulons assurer au président Saleh que nous ne serons pas du côté de ses opposants politiques, mais que nous serons du côté du nouveau Yémen, du Yémen de la démocratie, du Yémen d’un Etat civil”.
Pris en étau entre le président Saleh, l’opposition et la communauté internationale, les jeunes de la Place du Changement commençent à s’impatienter. Depuis dimanche, les manifestants ont tenté chaque jour, sans succès, de marcher en direction du palais présidentiel. Ils en ont été empêchés par les troupes du général Ali Mohsen qui a fait défection pour se ranger du côté de l’opposition, note Nasser Arrabye. “Beaucoup de jeunes gens en ont assez de rester dans les campements du sit-in. Ils pensent que seules les manifestations peuvent renverser le régime et mettre un terme à tout cela”, lui a confié Najib Abdoul Rehman Al Sadi, un manifestant. “Mais, nous sommes bloqués par les troupes d’Ali Mohsen désormais, comme nous étions bloqués par les forces de sécurité de Yahia Saleh. D’un blocage à un autre, il n’y a pas de différence”, ajoute-t-il.
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@yemen_updates : “la jeunesse yéménite de tout le pays à appelé à un vendredi de la persistance/résolution. Les loyalistes ont appelé à un vendredi de l’harmonisation”.
“Il semble que nous nous trouvions désormais dans une impasse (…). La jeunesse qui manifeste ne peut pas tolérer et n’acceptera pas un accord politique qui n’oblige pas le chef de l’Etat à démissionner. De ce fait, ils continueront à manifester jusqu’à ce qu’ils obtiennent cela, qui est une demande essentielle. Et, plus on leur opposera la violence, plus ils seront déterminés. Plus les Yéménites sont opprimés, plus ils se révoltent”, résume Afrah Nasser, pour qui “rien ne semble indiquer que le soulèvement yéménite touche à son terme”. L’extension du mouvement à tout le pays renforce jour après jour la détermination des partisans d’une réforme à poursuivre le mouvement pour “la dignité, la liberté et la justice”, renchérit le blog Aden today. Les jeunes de la révolution yéménite espèrent ainsi que le vendredi 8 avril sera le “vendredi du départ”.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Yemen
De nouvelles violences font au moins sept morts au Yémen
"L'assassin est Ali Saleh", dit un slogan inscrit sur un masque de "Scream" brandi lors d'une manifestation
"L'assassin est Ali Saleh", dit un slogan inscrit sur un masque de "Scream" brandi lors d'une manifestation AP/Hani Mohammed
Des sources militaires ont indiqué qu'un officier de l'armée et quatre policiers ont été tués mercredi 13 avril lors d'un affrontement au nord de Sanaa entre la police et une unité de l'armée ayant rallié le mouvement de contestation. Des policiers ont attaqué dans la nuit de mardi à mercredi à l'arme automatique et à la roquette anti-char un barrage de l'armée à Amrane, à 170 km au nord de Sanaa.
Ce barrage est tenu par des militaires de la première division blindée dont le commandant, le général Ali Mohsen al-Ahmar, également commandant de la région nord-est, avait annoncé le 21 mars rejoindre le mouvement de contestation contre le président Ali Abdallah Saleh.
APPELS À LA GRÈVE
A Aden, principale ville du sud du pays, deux manifestants ont été tués et quatre ont été blessés par l'armée, qui a tiré sur des protestataires mercredi matin, ont indiqué des sources médicales et des témoins. L'armée a ouvert le feu sur des jeunes gens qui plaçaient des barils au milieu de la chaussée dans les quartiers de Mansoura et de Moualla pour paralyser la circulation mercredi, afin de faire respecter un appel à la grève générale.
Les manifestants qui réclament le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis trente-deux ans, ont lancé des appels à la grève mercredi à Sanaa, à Aden et dans d'autres villes du pays.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/04/13/yemen-l-armee-tire-sur-des-protestataires-a-aden-un-mort_1506768_3218.html
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Yemen
Yémen : le parti au pouvoir accepte le départ du président Saleh
FRANCE INFO - 06:56
FRANCE INFO - 06:56
C’est un "oui" sans réserve. Confronté à une révolte populaire sans précédent, qui a fait plus de 130 morts depuis fin janvier, le parti au pouvoir au Yémen a indiqué par la voix de son porte-parole qu’il acceptait les termes du plan de sortie de crise proposé par le Conseil de coopération du Golfe. Un plan qui prévoit le départ du président Saleh dans un délai de 30 jours.
Sortie de crise en vue au Yémen, A Sanaa,Charlotte Velu (0'58")
Des opposants au régime yéménite manifestent le 23 avril devant l’université de Sanaa pour réclamer le départ du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
© REUTERS/Ammar Awad
C’est un processus qui va durer près de deux mois qui a été proposé par le Conseil de coopération du Golfe. D’abord la formation d’un gouvernement d’union nationale, puis un transfert des prérogatives par le chef de l’Etat au vice-président et un arrêt des manifestations.
C’est ensuite seulement que le président actuel devrait présenter sa démission dans les 30 jours. Enfin une élection présidentielle qui aurait lieu 60 jours plus tard.
Tout en saluant l’initiative du CCG, la coalition des partis d’opposition refuse pour le moment plusieurs dispositions de ce plan, et notamment celle qui prévoit d’accorder l’immunité au président Ali Abdallah Saleh, ainsi qu’à sa famille et à ses conseillers.
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