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Des nouvelles du Sénat

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Message  spike Dim 25 Sep - 23:35


Les rapports de force

Des nouvelles du Sénat 331079

Vers 20h00, nous disposions des résultats pour la quasi totalité des sièges (166 sur 170 à pourvoir). Avec un avantage certain à la gauche: 91 sièges partagés entre PS, écolos, communistes et divers gauche.



Voici la composition du nouveau Sénat


Des nouvelles du Sénat 331097



Sénatoriales: comment ça marche?

Deux modes de scrutin sont utilisés à l'occasion des élections sénatoriales en fonction de la taille du département: le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel.

Le scrutin est majoritaire à deux tours dans les départements qui élisent entre un et trois sénateurs. 26 départements sont concernés cette année, soit 58 sièges. Pour être élu au premier tour, le candidat doit obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix égal au quart des électeurs inscrits.

Dans les départements élisant quatre sénateurs et plus, l'élection a lieu à la représentation proportionnelle. 18 départements sont concernés, ainsi que les Français établis hors de France, soit 112 sièges.

Dans ces départements, chaque liste doit être composée alternativement d'un homme et d'une femme. La règle de la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel, est utilisée pour désigner les élus.
http://www.liberation.fr/politiques/01012361885-senatoriales-les-premiers-resultats


Dernière édition par spike le Lun 26 Sep - 13:29, édité 1 fois
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Message  ivo Lun 26 Sep - 9:02

pour préciser un peu ce qu'est cette .... chose ...

Le 10 juillet 1940, les sénateurs présents à Vichy prennent part au vote pour l'attribution des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain (235 votants, 212 pour, 23 contre).

Critiques

Qualifié d' « anomalie de la démocratie » par Lionel Jospin, de « chambre de notables » par Paul Alliès 18 ou de « machine cynique conçue pour empêcher la gauche de gagner » par Alain Duhamel19, le Sénat a souvent fait l'objet de critiques de la part des partis de gauche et de certains politologues.
Faible représentativité démocratique du Sénat

Le Sénat a pour vocation affichée de représenter les collectivités territoriales, de fait, le scrutin indirect et le découpage électoral du Sénat favorisent fortement les territoires ruraux et les petites communes. C'est ainsi que 53 % des délégués sont issus de communes de moins de 1 500 habitants alors que celles-ci ne représentent que 33 % de la population française. Les cités de plus de 100 000 habitants, elles, dépêchent au sein du collège électoral sénatorial 7 % de délégués, quand elles regroupent plus de 15 % des Français. Les élus issus des conseils généraux et régionaux n'en représentent qu'à peine 4 %.
Par exemple, au scrutin de 2002, 1 sénateur représentait 37 242 habitants en Lozère ou 314 280 dans l’Hérault (rapport de 1 à 8,4), 1 député représentait 43 760 habitants à Paris 15e circonscription ou 136 433 en Seine-et-Marne (soit 1 à 3,1).

Article détaillé : Femmes au Sénat (France).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Femmes_au_S%C3%A9nat_(France)
En termes de parité hommes/femmes (21,9% en 2008)20, d'âge moyen, de catégorie socio-professionnelle (forte sur-représentation des professions agricoles21, par exemple), le Sénat est également peu représentatif de la population française. Il est toutefois à noter que depuis le renouvellement de septembre 2008, la proportion de femmes est plus importante au Sénat qu'à l'Assemblée nationale (21,9% de femmes sénatrices contre 18,5% de femmes députées).

Longue absence d'alternance politique
Le mode d'élection indirect de ses élus fait du Sénat une institution plus fermée aux changements politiques que l'Assemblée nationale. Il est significatif qu'aucune alternance n'ait été enregistrée de 1968 à 2011 au Sénat, qui est resté durant cette période sous la domination de la droite et du centre.
En 1969, ulcéré par la résistance du Sénat à sa politique, le général de Gaulle avait tenté une manœuvre de contournement : il avait soumis à référendum un projet de transformation de la deuxième chambre en assemblée secondaire privée de tout pouvoir législatif, et dont une partie des membres auraient été élus par les « forces vives » (syndicats, entreprises…). Le rejet du texte conduisit le fondateur de la Ve République à la démission.

Refuge pour les candidats malchanceux

Les détracteurs du Sénat lui reprochent aussi d'être un refuge pour les candidats malchanceux à la députation et les anciens ministres (par exemple, aujourd'hui, Pierre Mauroy, Louis Mermaz, Jean-Pierre Raffarin ou Gérard Longuet), du fait de la longueur du mandat, de la fréquence des scrutins (tous les trois ans) et de l'élection au suffrage indirect.
Par exemple, battus aux législatives de 2002, se sont fait élire au Sénat en septembre 2004 :
Catherine Tasca (SOC, Yvelines, ancienne ministre de la Culture et de la communication)
Dominique Voynet (rattachée SOC, ancienne porte-parole nationale des Verts, ancienne ministre de l'Aménagement du territoire et de l'environnement, battue aux législatives de 2002 dans le Jura et élue au Sénat en Seine-Saint-Denis)
Robert Hue (CRC-SPG, maire de Montigny-lès-Cormeilles, ancien président du PCF).
Charles Pasqua, président du RPF, Hauts-de-Seine, ancien ministre d'État, ministre de l'Intérieur, ayant été battu en juin 2004 aux élections européennes.
Jean-Jacques Jégou (Union centriste, Val-de-Marne)
Aussi élu en 2008 :
Jean-Pierre Chevènement (RDSE), battu aux législatives de 2002 et 2007.
Marie-Agnès Labarre a été élue en 2009 sénatrice de l'Essonne en remplacement de Jean-Luc Mélenchon, venant comme ce dernier du PS vers le PG.

Des nouvelles du Sénat Schema_pouvoirs_Ve_republique_France
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9nat_(France)
ivo
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Message  ivo Lun 26 Sep - 11:08

Le Sénat bascule à gauche, la bataille pour 2012 commence
FRANCE INFO - 04:58
La gauche majoritaire au Sénat. C’est historique sous la Ve République. Les socialistes et les écologistes crient victoire. L’UMP relativise une progression annoncée, mais d’ores et déjà la bataille de 2012 a commencé.

Voir tous les résultats sur la carte interactive de senat.fr.

La défaite est douloureuse, mais elle était prévisible et ne présage pas du résultat de la présidentielle en 2012. C’est en tous cas le message envoyé hier soir par le camp de la majorité. L’Élysée "prend acte" de la victoire de la gauche aux sénatoriales, mais souligne qu’il s’agit d’une "conséquence" des victoires successives de la gauche dans les scrutins locaux. Message repris à l’unisson un peu plus tôt dans la soirée le chef de file de l’UMP et le Premier ministre. " Cela ne constitue en rien un désaveu de la politique gouvernementale ", martèle Jean-François Copé qui renvoie aux "vrais rendez-vous" de 2012 tandis que François Fillon bat le rappel de ses troupes pour "le moment de vérité" qui "aura lieu au printemps prochain". " Ce soir, la bataille commence ", a lancé le Premier ministre dans un communiqué. Ou plutôt, a déjà commencé.

Victoire historique de la gauche aux sénatoriales : la bataille pour 2012 a déjà commencé Les précisions de Marie-Eve Malouines (1'08")

Un Sénat à gauche, cela n’était jamais arrivé dans l’histoire de la Ve République et certains, à l’image de François Hollande, n’ont pas manqué de souligner un camouflet historique pour le chef de l’État. "Nicolas Sarkozy sera le président de la République de droite qui aura perdu la majorité au Sénat", a-t-il hier soir. " C’est plus qu’un échec, c’est un traumatisme pour la droite (...) C’est d’une certaine façon prémonitoire de ce qui va se passer en 2012 ", a pronostiqué le favori des sondages de la course à la primaire socialiste. C’est "le premier acte de la reconquête pour la gauche", a renchéri le premier secrétaire par intérim du PS Harlem Désir.

"Plus qu’un échec" pour Nicolas Sarkozy, "un traumatisme" Ecouter François Hollande hier soir sur France info, avec Olivier Delagarde (0'33")

Dans les rangs de la majorité, on tente, sinon de sauver la face, au moins d’écarter l’idée d’un vote sanction contre le chef de l’État. Ainsi, pour Jean-Claude Gaudin, qui préside le groupe UMP au Sénat, Nicolas Sarkozy n’est pour rien dans la défaite de dimanche. "Effectivement, ce n’est pas agréable pour nous, ni je l’imagine pour le président de la République, mais le président de la République n’est pour rien dans cette élection et ne le mettons pas partout à tout moment", a réagi le sénateur maire de Marseille sur France Info

Nicolas Sarkozy n’y est pour rien Ecouter Jean-Claude Gaudin, hier soir sur France info (0'33")

Reste qu’à sept mois de la présidentielle, il s’agit d’un très mauvais signal pour Nicolas Sarkozy, déjà en difficulté sur le double front de la crise économique et des affaires politico-financières.

Un Sénat à gauche, ça change quoi ?
FRANCE INFO - 06:39
Un Sénat à gauche, c’est une sérieuse épine dans le pied de la majorité présidentielle. Pendant les sept mois qui vont venir, avant l’élection suprême de 2012, les sénateurs nouvellement élus n’auront de cesse de bloquer certaines des réformes engagées par le gouvernement, et pas des moindres...

Enterrée d’avance la Règle d’or. Ce principe de vertu budgétaire que Nicolas Sarkozy souhaitait introduire dans la Constitution, nécessitait pour ce faire une majorité des deux-tiers au Parlement, minimum requis pour toute révision constitutionnelle. Cette majorité, le chef de l’État ne l’obtiendra plus.
En revanche, à considérer que la gauche remporte un futur succès aux législatives, un éventuel président socialiste aurait alors quartier libre pour toute révision de la constitution.

Mais revenons à cette période pré-présidentielle. La nouvelle majorité sénatoriale ne parviendra sans doute pas à bloquer les autres projets en cours du gouvernement, mais à les ralentir considérablement -le budget 2012 ou le projet de loi sur le financement de la Sécu.
Lorsque les textes ne sont pas adoptés par les deux chambres, il faut réunir une commission mixte paritaire. Des délais qui permettront d’alimenter le débat et de faire valoir, au Palais du Luxembourg et ailleurs, les thèmes de campagnes de la gauche.

Le Sénat peut rendre la vie difficile au gouvernement, mais pas le bloquer selon Pascal Perrineau, politologue au Cevipof, avec Olivier Emond (4'05")

Majoritaires, les sénateurs de gauche pourront enfin constituer des commissions d’enquête sur les sujets d’actualité ou les affaires qui embarrasseraient la droite. De quoi pour de bon gripper la machine gouvernementale...
Voir ici le fonctionnement de ces commissions sénatoriales.

Sénatoriales : explosion de joie à gauche, l’Elysée prend acte
FRANCE INFO - HIER, 22:37
Ce n’était jamais arrivé sous la Vème République. Le Sénat, historiquement à droite, bascule à gauche. Avant même les résultats officiels, l’annonce de la victoire par le président du groupe PS Jean-Pierre Bel a déclenché dimanche soir une explosion de joie dans les rangs de l’opposition. Du bout des lèvres, la droite prend acte de sa défaite et tente de minimiser l’impact de ce scrutin sur l’élection présidentielle de 2012.
La victoire est belle pour la gauche et elle est historique. "Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, le Sénat va connaître l’alternance", s’est réjoui en milieu de soirée le président du groupe socialiste au Sénat, Jean-Pierre Bel, qui n’a pas attendu la publication des résultats définitifs pour annoncer la victoire de son camp.

Victoire historique de la gauche aux sénatoriales : le socialiste Jean-Pierre Bel remercie les grands électeurs et félicite ses nouveaux élus (2'02")

David Assouline : "C’est bien pour la France, pour la démocratie, pour la République" Ecouter le secrétaire national du PS à la communication, réélu dimanche soir à Paris (1'42")

Le PS rêve déjà d’une sénatoriale "bis" en 2012
Le favori des sondages pour la primaire socialiste, François Hollande, qui était arrivé un peu après 19h au Palais du Luxembourg, a qualifié sur France info l’échec de Nicolas Sarkozy de "traumatisme". "Nicolas Sarkozy sera le président de la République de droite qui aura perdu la majorité au Sénat", a-t-il ajouté le député de Corrèze devant la presse. François Hollande pour qui cette victoire de la gauche est "d’une certaine façon prémonitoire de ce qui va se passer en 2012".

Ecouter François Hollande interrogé dimanche soir par Olivier Delagarde (3'36")

Un rêve partagé par Harlem Désir. Ce qui s’est exprimé aujourd’hui, c’est une sanction à l’égard de l’UMP. (...) C’est un signe encourageant pour 2012", a réagi le Premier secrétaire par intérim du PS.

Victoire historique et vote sanction, selon l’opposition
Martine Aubry : "Je pense que c’est un échec pour le président de la République" Écouter Martine Aubry sur LCI dimanche soir (0'26")

Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste : ce résultat est une "sanction d’une sévérité extrême de la politique de la droite". Il "marque un très profond rejet par les élus locaux - qui sont ainsi au diapason des Français - de la politique injuste et inefficace du système sarkozyste qui plonge le pays dans l’une des pires crises économiques et morales qu’il ait connue".

Eva Joly, candidate d’Europe Ecologie-Les Verts à l’élection présidentielle, dans un communiqué : "Ce soir, la Ve République vit un tournant historique. Les grands électeurs de toute la France ont choisis de mettre fin à ’l’anomalie démocratique’."

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, dans un communiqué : "La citadelle de la droite est tombée !" "C’est une sanction sans appel de la politique gouvernementale."

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, dans un communiqué : "C’est une véritable gifle que les grands électeurs ont envoyée à ceux qui ont écorné la solidarité territoriale, principe fondamental de notre République."

Hervé Marin, président du Nouveau centre, dans l’émission Radio France Politique : les grands électeurs ont "sanctionné le parti du président".

Ecouter Hervé Morin Le président du Nouveau Centre, invité dimanche soir de Radio France Politique (1'55")

L’UMP s’y attendait…
Pour le chef de file de l’UMP Jean-François Copé, "la défaite" de la droite au Sénat est "une déception mais pas une surprise" aux vues "des défaites locales successives" depuis 2004. De son côté, François Fillon préfère parler de "forte poussée de la gauche", "accentuée par les divisions de la majorité".

Pour Jean-François Copé, il ne faut pas se tromper d’enseignements Ecouter le secrétaire général de l’UMP (2'12")

"Nous n’aurions pas eu autant de divisions, nous aurions encore la majorité aujourd’hui au Sénat", déplore sans détour l’UMP Jean-Claude Gaudin qui s’attendait dimanche soir à ce que la victoire de la gauche se joue à une ou deux voix près.

Le maire UMP de la ville de Marseille a la défaite amère Ecouter Jean-Claude Gaudin, interrogé par Olivier Delagarde (4'28")

… mais s’accroche à la Présidence
"C’est au troisième tour que se dessinera vraiment la majorité sénatoriale" avec l’élection du président du Sénat, le 1er octobre, a cependant nuancé Jean-François Copé.

Et Gérard Larcher ne compte pas céder son fauteuil aussi facilement. "La poussée de l’opposition est réelle et plus ample que je ne l’avais estimée", a reconnu le président (UMP) sortant du Sénat, qui s’est dit déterminé à être candidat malgré tout.

Gérard Larcher ne s’estime pas vaincu Ecouter le président UMP sortant du Sénat (2'38")

Le sénateur UMP Jean-Pierre Raffarin veut croire que "rien" n’est "joué" pour cette dernière partie.

Objectif 2012
L’Elysée a très rapidement pris "acte" du résultat des sénatoriales, "conséquence" des succès locaux de la gauche, mais dans le camp de la majorité, pas de défaitisme affiché.

"Les vrais rendez-vous, c’est l’année prochaine", avec la présidentielle et les législatives, a dit Jean-François Copé, tandis que François Fillon lançait un appel au ressaisissement de ses troupes. "Le moment de vérité aura lieu au printemps prochain. Ce soir, la bataille commence", a prévenu le Premier ministre dans un communiqué.

Si sur un plan purement politique, la bascule du Sénat à gauche devrait avoir un impact limité sur l’action du gouvernement, le dernier mot revenant à l’Assemblée nationale, à sept mois de la présidentielle, le revers reste sévère sur le plan symbolique.
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Message  ivo Mar 27 Sep - 10:11

Le Sénat, un gâteau très appétissant
FRANCE INFO - 08:56
La bataille pour la présidence du Sénat occupe le petit monde politique toute la semaine et elle se conclura samedi prochain par un vote au Palais du Luxembourg. La gauche compte bien faire incarner sa victoire par la désignation d’un président socialiste, visiblement Jean-Pierre Bel. Mais avant d’en arriver là, il faut lancer des tractations, qui souvent, dépassent le débat d’idée pour se focaliser sur des questions plus terre à terre. Car on parle là des postes les plus confortables de la République.
Les explications de Yannick Falt (1'03")

En coulisse se joue déjà le partage du gâteau. Communistes, radicaux écologistes, chacun veut sa part ; c’est le propre de majorités plurielles.

Ces parts sont de 3 types.

Les petites, c’est-à-dire les différents postes au bureau, l’organe directeur du Sénat. Des postes avec rémunération supplémentaire, jusqu’à 2.000 euros, qui s’ajoutent aux 5.400 euros de l’indemnité de base et aux 6.200 euros non imposables destinés à couvrir les frais du sénateur. Autre bonus de ces postes, les bureaux plus spacieux et une voiture avec chauffeur type Velsatis.

Les moyennes. Il s’agit des présidents de commission (6) : ces commissions rendent leur titulaire plus visible plus médiatique, et surtout, il y a la prestigieuse commission des finances et la "réserve parlementaire" (58 millions d’euros de subventions) très appréciée des élus locaux.

Les grosses. Elles sont au nombre de trois : les postes de questeur (2 pour la majorité, un pour l’opposition). Les postes de questeur sont synonymes de bureaux somptueux, de Limousine avec chauffeur et de prestigieux appartement. Et cerise sur gâteau, pour le 1er questeur, un hôtel particulier de 450 m2 avec 5 domestiques, deux cuisiniers, une femme de ménage, une lingère et un maitre d’hôtel.


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Message  ivo Sam 1 Oct - 18:48

Présidence du Sénat : le socialiste Jean-Pierre Bel élu dès le 1er tour
FRANCE INFO - 18:11
A gauche toute ! Après avoir remporté la majorité absolue des sièges de la Haute Assemblée dimanche dernier, la gauche confirme aujourd’hui en remportant la présidence du Sénat. Son candidat, Jean-Pierre Bel, recueille 179 voix, contre 134 pour le président UMP sortant, Gérard Larcher, et 29 voix pour la centriste Valérie Létard.
Présidence du Sénat : le socialiste Jean-Pierre Bel élu dès le 1er tour Au palais du Luxembourg, les précisions de Jérôme Jadot (0'49")

La victoire est inédite. De toute son histoire, c’est la première fois que le Sénat sera présidé par un socialiste. Même si elle était prévisible après la bascule, historique elle aussi, de la deuxième chambre du Parlement à gauche dimanche dernier, la victoire est au-delà des espérances. Le socialiste Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste du Sénat depuis 2004, déloge l’UMP Gérard Larcher de son fauteuil de président de la Haute Assemblée dès le premier tour.
Jean-Pierre Bel qui obtient 179 voix, soit 7 de plus que la majorité absolue des suffrages. Ce sont aussi deux voix de mieux que le nombre de députés de gauche élus le week-end dernier.

Depuis le renouvellement sénatorial du 25 septembre, la gauche dispose de 177 sièges contre 171 pour la droite. La droite et le centre qui ont montré leur division aujourd’hui puisque Valérie Létard avait décidé d’être candidate au nom du groupe Union Centriste. Proche de Jean-Louis Borloo, la sénatrice du Nord a obtenu 29 voix. A l’inverse, après avoir laissé planer l’éventualité d’une candidature Europe Ecologie-Les Verts, le sénateur Jean-Vincent Placé a finalement renoncé à se présenter ce matin, au profit d’un vote unitaire de gauche pour le candidat PS dès le premier tour.

Agé de 59 ans, le sénateur de l’Ariège, jusqu’ici inconnu du grand public, devient en outre le deuxième personnage de la République. En cas d’impossibilité pour le chef de l’Etat d’assurer ses fonctions (empêchement, démission ou décès), c’est lui en effet qui assurerait l’intérim.

Les premiers mots du tout nouveau président de la Haute Assemblée Ecouter Jean-Pierre Bel (0'55")

Portrait : Jean-Pierre Bel, premier président socialiste de l’histoire du Sénat
FRANCE INFO - 17:21
Quasi inconnu des français il y a quelques jours, Jean-Pierre Bel devient un homme de premier plan sur l’échiquier politique national. A 59 ans, cet élu de l’Ariège est aujourd’hui le deuxième personnage de l’état, président du Sénat, après une longue carrière au sein du Parti Socialiste.
Il l’a emporté au premier tour de scrutin par 179 voix (la majorité absolue étant de 172).
Celui qui vient de décrocher la présidence du Sénat a gravi un à un les échelons du Parti Socialiste. Jean-Pierre Bel n’a pas peur des montées. Sa carrière politique a commencé dans un village haut perché des Pyrénées, Mijanes, dont il est élu maire en 1983. Le même jour, il adhère au PS. En 1986, il rejoint le cabinet du conseil général de l’Ariège.

Rencontre avec Jospin : accélération de l’ascension
La même année, il fait la connaissance de Lionel Jospin, alors patron du PS. Sa carrière politique décolle hors du département. "Cette rencontre a été fondamentale" explique-t-il.
Il grimpe alors régulièrement et sans à coup dans la hiérarchie de l’appareil socialiste, d’abord dans la fédération de l’Ariège, puis dans la région Midi-Pyrénées. Il est ensuite promu secrétaire national aux fédérations de 1994 à 1997, puis secrétaire national aux élections entre 1997 et 2000. Lors de la campagne présidentielle de 2007 il a élaboré le projet PS de réforme des institutions. Il dirige le groupe socialiste du Sénat depuis 2004.

Jean-Pierre Bel a l’accent chantant de cette partie de la France. Né à Lavaur dans le Tarn, il est fortement imprégné de cette région du sud-ouest et de l’Espagne toute proche. Il vibre pour le rugby et le football, il est supporteur du Barça. C’est un passionné d’histoire, de cinéma et de musique latino-américaine.
Issu d’une famille ancrée à gauche, résistante et communiste, ses premiers engagements se font auprès des trotskistes dans des actions de solidarité avec les anti-franquistes.

Supporter de François Hollande
Pour la primaire socialiste, Jean-Pierre Bel soutient l’ancien premier secrétaire du PS et actuel favori des sondages. Martine Aubry l’a qualifié publiquement d’"opportuniste" avant de l’adouber en saluant sa victoire le 25 septembre au Sénat. Lui rétorque : "Contrairement à ce que dit Martine Aubry, je ne suis pas un arriviste, je ne suis pas dans le microcosme parisien, j’ai toujours fait en sorte de ne pas l’être... Quand on ne joue pas des coudes pour être au milieu de la photo, on parait un peu incongru".

Jean-Pierre Bel a trois enfants, deux d’un premier mariage et une d’une récente union avec une Cubaine. Jaloux de sa vie privée, il veut "préserver son jardin secret".
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Message  ivo Sam 11 Jan - 11:19

Supprimer le Sénat, une vieille rengaine
>>>
http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/10/supprimer-le-senat-une-vieille-rengaine_4346265_823448.html
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