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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas

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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 2 Empty Re: la police s'étonne qu'on ne l'aime pas

Message  niouze Mar 9 Fév - 17:40

Un collégien "tasé" par erreur
AFP
09/02/2010 | Mise à jour : 15:56 | Commentaires 8 | Ajouter à ma sélection
Un collégien participant au forum des métiers de Dole (Jura) a reçu un coup de taser de la part d'un gendarme maladroit, qui manipulait l'arme et qui a été sanctionné, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la gendarmerie.

Lors du forum des métiers qui s'est tenu au lycée Mont-Roland de Dole le 28 janvier dernier, un gendarme a fait la démonstration du taser à un groupe de collégiens. Un jeune de 15 ans, originaire de Côte-d'Or, a été atteint par une décharge électrique, a indiqué la même source.

D'après la gendarmerie, l'élève a été "légèrement touché". Il est néanmoins resté une nuit en observation à l'hôpital et en est ressorti "sans séquelles", a-t-elle précisé.
"Nous avons un gendarme qui a commis une erreur, nous assumons, et il fera l'objet d'une sanction interne pour avoir déclenché un tir alors qu'il ne devait pas", a déclaré le lieutenant colonel Hervé Mange du groupement de gendarmerie du Jura. "Cette sanction administrative s'ajoute à sa sanction morale: il s'en veut énormément", a-t-il assuré. Une enquête a été ouverte au sein de la gendarmerie.

(reponse sous forme d'ironie)
de une bien fait pour lui l'avait qu'a pas etre devant le stand de la gendarmerie
de deux faut bien les habituer les jeunes

plus serieusement
l'élève a été "légèrement touché". Il est néanmoins resté une nuit en observation à l'hôpital et en est ressorti "sans séquelles", a-t-elle précisé.

legerment touché ???? parceque on peut etre legerment toucher et severement touché premiere nouvelle
il est rester un nuit a l'hopital ? c'est pas trop le sort reservé au personne tazer d'habitude ,
et en est ressorti "sans sequelle" la gendarmerie serait elle en train d'avouer que cette armes non-letal pourrait faire des sequelles
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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 2 Empty 14 ans en GAV pour s'etre interposer pendant une bagarre de collegien

Message  niouze Mar 9 Fév - 18:12

et même que elle se serait battu notre tres chere police marche sur la tete
Exclusif : une mineure de 14 ans placée en garde à vue en pyjama
France Info - 06:31


Au départ, une bagarre, la semaine dernière, dans le collège d’Anne dans le XXème arrondissement de Paris. La collégienne n’aurait fait que s’interposer. Là voilà pourtant interpellée le lendemain, chez elle, au saut du lit, menottée et placée en garde à vue pendant neuf heures...
Une procédure que sa mère juge "disproportionnée". Son avocat dénonce "le manque total de discernement" des policiers. Ceux-ci nient la version des faits de la collégienne. Le préfet de police de Paris vient d’ouvrir une enquête administrative.


Selon la mère d’Anne et son avocat, les policiers auraient respecté la procédure, en matière de garde à vue des mineurs de 13 ans et plus. Les parents ont été prévenus, par un message sur un téléphone portable. La très jeune fille a subi un examen médical. Et son interrogatoire s’est déroulé sous l’œil d’une caméra. Mais pour sa mère, c’est une garde à vue "disproportionnée" ! Les policiers ne lui ont même pas laissé le temps de s’habiller.
Pour avoir voulu, selon ses dires, séparer deux camarades, Anne devra répondre de "coups portés en réunion". Deux autres jeunes filles aussi. Elles auraient subi le même sort, selon leur avocat commun Me Jean-Yves Halimi.

Mais, la police ce matin se défend, affirmant que les règles ont toutes été scrupuleusement respectées. Qu’il n’y a eu ni menottes, ni pyjama. Que la jeune fille a même plaisanté avec les policiers... C’est une "non-affaire" pour Mohammed Douhane, représentant du syndicat Synergie.

je propose qu'on chope le sieur mohammed Douhane et qu'on lui fasse vivre une GAV a la place qui n'est pas la sienne !!!

http://codedo.blogspot.com/
Anne, 14 ans, 10 h de garde à vue en pyjama pour avoir tenté de séparer 2 collégiens qui se battaient
Pendant que Brice Hortefeux prépare sa loi sur la délinquance, les policiers continuent à agir en toute impunité et à pratiquer la garde à vue à outrance. Dernière affaire en date…
Ça commence par une bagarre entre deux collégiens à la sortie d'un collège du 20e arrondissement de Paris. Trois collégiennes tentent de s'interposer. La mère de l'élève agressée porte plainte. Le lendemain, 4 ados sont mis en garde à vue. L'un d'eux y restera plus de 24 heures, pendant lesquelles on lui interdira… d’uriner. Le témoignage d'Anne, cueillie chez elle en pyjma, qui a passé 10 heures en garde à vue sur France Info.
A noter (mais peut-être n'est qu'une coïncidence?) que cette GAV se déroule au commissariat du quartier Gambetta, où ont été "recyclés" les anciens flics de l’ex-commissariat de la rue des Orteaux, tristement célèbre, dont nous avons déjà parlé ici.

il fut un temps ou quand les jeunes se battait sa finissait par une ou deux heures de colle (du vecu) aujourd'hui c'est direct au gnioufs ; je pense que quand facho Ier (pardon sarko Ier) a annoncer qu'il voulait en finir avec mai 68 c'est bien la ou il voulait nous mener !
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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 2 Empty Re: la police s'étonne qu'on ne l'aime pas

Message  Invité Mar 9 Fév - 20:11

la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 2 U_THIN%7E1

Bon, tout ça n'a rien de vraiment étonnant : tout va dans le même sens, la même logique. Révoltant, mais pas surprenant.
Par contre, ce qui m'étonne et même m'inquiète, c'est que les médias bourgeois en parlent autant. Je vais finir par devenir conspirationniste moi ! Non, sans déc, ça c'est pas normal...
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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 2 Empty tabassé pour avoir fait la fete chez lui

Message  niouze Mar 16 Fév - 13:16

Vendredi, nous avions organisé une soirée chez moi, dans le quartier de la Goutte d'or, boulevard Barbès à Paris. Nous étions une trentaine. Vers trois heures du matin, une de mes colocs vient me voir en me disant que des policiers lui ont gueulé dessus, alors qu'elle avait ouvert une des fenêtres, en lui demandant de grouiller son cul pour lui ouvrir la porte du bas, qui nécessite des codes.

On éteint la musique et on entend en bas les policiers qui frappent violemment à la porte. Quand mes colocs et moi leur ouvrons juste après, ils nous gueulent dessus en nous disant qu'ils sont en mission pour un cambriolage dans l'immeuble, et ils nous disent qu'on doit leur ouvrir. Etonnant : le lendemain, après vérification, aucun de nos voisins n'avait appelé pour un tel fait !

Etrange. lls n'ont pas un passe ? La personne ayant appelé ne peut pas leur ouvrir ? S'ils n'étaient pas tombés sur notre soirée, comment auraient-ils fait pour rentrer ? Ils auraient bourriné la porte jusqu'à ce que quelqu'un se réveille ! Cela ne tient vraiment pas la route.
Je répète aux policiers que je vais leur présenter les cartes d'identité

Ils nous poussent et montent au premier étage au pas de course. Arrivé en haut sur le palier, ils gueulent sur la colocataire restée sur le pas de la porte en lui demandant qui habite ici. Ils nous disent de nous dépêcher d'aller chercher nos pièces d'identité.

Nous arrivons, nous leurs disons que c'est nous qui habitons là. Mais qu'il faut se calmer. Je demande à mes colocs de ne pas donner leur pièce d'identité avant de savoir ce qui nous était reproché.

Un policier veut rentrer dans l'appartement, on lui dit qu'il n'en a pas le droit. Je répète aux policiers que je vais leur donner les cartes d'identité mais je leur demande de se calmer. Je leur redemande quel est le motif.
Roué de coups, menotté au sol

Vu la violence de leur propos, on leur demande leur matricule, leur nom et toujours la raison de leur intervention. Ils ne répondent pas et continuent à nous crier dessus pour avoir nos cartes. Ma coloc revient avec sa carte. Elle l'adresse aux policiers, je lui dis d'attendre.

A ce moment-là, j'étais dans mon entrée (certains policiers -mais pas tous- affirmeront dans leur déposition que je me trouvais sur le palier). Le policier le plus agressif et nerveux me fait une clé de bras, m'explose contre le mur, me passe une menotte.

Je gueule en lui demandant d'arrêter, et là c'est parti : il me plaque au sol, me met l'autre menotte, puis me roue de coups et m'étrangle car je crie à l'aide.

Tout le monde crie, mon frère arrive et leur demande en criant de me lâcher. Mais sans jamais les insulter ni les violenter d'après tous les témoins. Moi, je perds un peu connaissance suite à l'étranglement. Puis ils plaquent mon frère au sol, lui mettent les menottes et alors qu'il est à terre, lui écrasent la figure avec le pied. Il a une oreille noire et un traumatisme à la mâchoire qui est aujourd'hui encore toute gonflée.

D'autres ont voulu intervenir. Ils ont mis les matraques devant la porte et ont continué de nous taper alors que nous étions menottés et au sol et nous crions juste à l'aide. Certains ont essayé de filmer, mais les policiers ont fait tomber certains appareils. Mon frère a perdu connaissance, il avait la tête en sang

Je ne me rappelle pas une douleur comme celle-là

Ils nous ont traînés jusqu'à leur fourgon. Je leur suppliais en criant d'arrêter de me traîner en me tirant sur les poignets et en relevant mes bras. Bilan : contusion aux poignets -horrible, je ne me rappelle pas avoir connu une douleur comme celle-là.

Mes autres colocs ont préféré fermer la porte en nous laissant nous faire tabasser pour ne pas que cela dégénère, car ils ont levé leur matraque sur les filles qui voulaient intervenir. Ils ont entendu en fermant la porte d'autres coups tomber. Tous les gens sont choqués et ne comprennent vraiment pas. Nous avons été mis en garde à vue.

Nous sommes ressortis seulement à 15 heures, samedi. Pendant cette garde à vue, nous sommes restés en T-shirt dans les cellules. On a refusé de nous donner des couvertures. Puis ils nous ont sortis dans le quartier de la Goutte-d'Or menottés au petit matin pour aller chez un médecin à environ 400 mètres du commissariat. En T-shirt alors qu'on leur a demandé une veste ou quelque chose.

Nous apprenons aussi, à 15 heures, qu'un couple d'amis et un copain sont venus demander de nos nouvelles et voulaient savoir pourquoi nous étions maintenus en garde à vue. Ils ont aussi demandé l'identité des personnes qui nous ont arrêté. Refus : ils ont été expulsés du commissariat.

Un policier (le même qui m'a menotté et bourriné) est revenu vers un des amis avec de la lacrymogène pour lui en appliquer en plein sur le visage à 20 cm, alors qu'il était plaqué au sol.
Cinq plaintes déposées et une vidéo fournie à l'IGS


Ils sont allés à l'inspection générale des services (IGS) porter plainte lundi 15 février, le matin. Idem pour nous, dans l'après-midi. Cinq plaintes au total. Mon frère et moi avons cinq jours d'incapacité totale de travail (ITT) d'après l'hôpital Lariboisière et notre ami trois jours.

Toutes les personnes présentes m'ont appelé, écris des mails et sont prêts à témoigner. Lundi soir, l'IGS a appelé dans la soirée trois autres personnes présentes lors des faits pour qu'elles fassent une déclaration et qu'ils apportent une vidéo
prise durant les faits.

Cette vidéo montre l'intervention musclée de la police sur le palier et les coups qu'ils me portent alors que je suis menotté, à terre, et que je demande de l'aide. On ne voit pas exactement les coups mais on peut largement les supposer. On voit aussi qu'aucune des personnes présentes n'étaient agressive ou insultante -ce que les policiers nous reprochent.
« Je te parle pas toi, je ne parle pas marocain ! »

C'est tellement énorme, injuste et grave. Nous avons la chance d'être Français, blancs et ayant des professions : je suis enseignant et mon frère est cadre financier. Notre ami est tailleur de pierre.

Malheureusement, tout le monde n'a pas les mêmes moyens de se défendre. Or ce type d'actes de violence dont la police fait preuve est fréquent vis-à-vis de populations moins à même de se défendre.

Notre autre colocataire, qui est roumain et demande actuellement sa nationalité après cinq ans en France, hésite à porter plainte. Lorsqu'ils sont allés demander au commissariat pourquoi nous étions enfermés, un policier lui a dit :

« Je te parle pas toi, je ne parle pas marocain ! »

Cette personne est ingénieur et parle couramment français. Il a malheureusement pour lui un accent et un teint pas aussi blanc que leur interlocuteur.

► Rue89 a contacté la préfecture de police ce mardi 16 février pour proposer d'ajouter une version policière de l'événement. L'IGS, en revanche, ne s'exprime pas. L'auteur de ce témoignage nous a par ailleurs fait parvenir le document permettant d'attester de l'ITT, et Rue89 a pris connaissance du rapport médical de Lariboisière.


tient sinon au même moment ou je reporte sa, TF1 (c'est dire quand même si même les gauchiste Wink de tf1 en parle ) parle des abus de la GAV avec temoignage d'un pauvre zig frapper pour une pour une histoire de code de la route bafoué

(entendu ailleurs) si l'iran est une dictature religieuse la france est une dictature policiere
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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 2 Empty et les matons non plus

Message  niouze Jeu 1 Avr - 13:03

3 matons de Lyon-Corbas poursuivis pour violence

Publié mercredi 31 mars 2010



Pour une fois, une affaire de violences de surveillants sur un détenu va faire un peu de bruit…

Le 17 mars durant la nuit, ils rentrent à 6 dans la cellule d’un détenu qui vient de s’allumer une clope et a déclenché l’alarme incendie. Le lendemain, il voit son avocat et peut lui montrer ses hématomes. Les matons quant à eux s’estiment diffamés… Ils sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour « violences par personnes dépositaires de l’autorité publique ».
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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 2 Empty chronique d'une arrestation habituel

Message  niouze Sam 10 Avr - 16:37

Mardi 6 avril 2010 .


Rémi XXXX, jeune militant de 17 ans arrêté en flagrant délit au Mans le mardi 6 avril 2010 en train de taguer des slogans antiracistes et antifascistes.
Il dit avoir été agressé violement et verbalement par plusieurs policiers et CRS ; les forces de l’ordre auraient alors prononcé une grande quantité de propos racistes comme : « La France aux français », « La France tu l’aime ou tu la quitte » « Pourquoi tu écris ça ? t’est même pas Arabe ! », Mais également des insultes adressés directement à ce jeune : « Si je ne serais pas policier je te promet que tu t’en souviendrais, je n’hésiterais pas à te balancer dans le ruisseau a grands coups dans la cul», « Un car de 40 CRS t’attend au commissariat »….
Lors de l’arrestation il dit également avoir été victime de coups, « Tient toi aux barreaux et écarte les jambes » en subissant des coups de rangers dans les jambes.
Les policiers on également refusés lui remettre le procès verbal.
L'affaire a été transmise au procureur de la République de la Sarthe. Une procédure pénale a été engagée par la ville du Mans.
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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 2 Empty Re: la police s'étonne qu'on ne l'aime pas

Message  niouze Sam 10 Avr - 17:15

je sais plus si sa a été mis quelques part

Jeudi 8 avril 2010 4 08 /04 /2010 15:42
La police travaille à Marseille

Trois lycéens en garde à vue pour avoir insulté une autre élève, l’IGPN saisie



Trois lycéens marseillais ont été placés en garde à vue pendant plusieurs heures fin mars pour avoir insulté une autre élève, dont la mère, commandante de police, a vu rouge,
ont dénoncé le syndicat Snes-FSU et la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE).


L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie, a affirmé la préfecture dans un communiqué diffusé mardi en début de soirée.

La dispute a eu lieu le 26 mars vers 10 heures sur le trottoir devant le lycée Antonin-Artaud, dans le 13e arrondissement de Marseille.

«Dans la demi-heure suivante, 12 fonctionnaires de police, à bord de trois véhicules de service, dirigés par un commandant de la police nationale du commissariat (de la commune voisine) de Plan-de-Cuques se rendaient au lycée», raconte le Snes dans un communiqué, confirmant une information de France 3 Provence.

Les fonctionnaires ont demandé que les trois garçons, élèves de 1ère, «leur soient amenés sur le champ», avant de les conduire au commissariat de Plan-de-Cuques où ils ont été fouillés, menottés, avant prise d’empreintes, de photos et prélèvement ADN, selon le récit du Snes. Puis ils ont été transférés au commissariat marseillais de Bonneveine, où ils ont subi une nouvelle fouille. Ils ont été relâchés à 18 heures.

Choqués, les parents qui ont été alertés par l’établissement, ont demandé à être reçus par le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP). La rencontre s’est déroulée vendredi dernier.

«Ils ont été rassurés par les propos entendus mais attendent des actes», a déclaré à l’AFP la présidente de la FCPE du lycée Artaud, Mathilde Cavin.

Selon Mme Cavin, le responsable aurait reconnu «des fautes commises» et promis que «les empreintes et les photos prises seraient effacées». Quant à l’effacement des prélèvements ADN, seul le parquet, auquel les parents vont écrire, est habilité à prendre la décision.

Contactée, la DDSP a affirmé qu’une enquête interne allait être menée «pour savoir ce qui s’est passé». La préfecture a estimé dans un communiqué que cette «intervention de police a eu lieu dans des circonstances discutables».

«Au regard des informations portées à sa connaissance, le préfet délégué pour la sécurité et à la défense a saisi ce jour (mardi, ndlr) l’IGPN afin de déterminer les circonstances de l’interpellation, et les responsabilités de chacun dans le déroulé de la procédure», précise le communiqué.

«Le DDSP s’est engagé à ne pas enregistrer les empreintes des jeunes gens interpellés dans les fichiers et a demandé au procureur de la République l’annulation de l’inscription des informations au fichier STIC sous réserve qu’aucune poursuite judiciaire ne soit retenue», a également souligné le communiqué.

Le procureur de la République de Marseille a indiqué pour sa part qu’il n’avait pas encore reçu de courrier et qu’il apprécierait «selon la réalité des griefs».

Mme Cavin a dénoncé des «méthodes disproportionnées pour une dispute devant un lycée». «Les établissements sont équipés pour gérer ce type d’affaire, il faut faire confiance aux directeurs», a-t-elle réclamé.

«Au-delà de la confusion des genres», le Snes souligne que «la police n’avait pas à intervenir au lycée Artaud : il n’y avait ni flagrant délit, ni plainte, ni commission rogatoire, ni demande du proviseur. Le lycée Artaud n’est pas dans le périmètre de responsabilité du commissariat de Plan-de-Cuques.»

Leur presse (AFP), 6 avril 2010.
a la place de l'eleve en question (même si on choisie pas sa famille) je me cacherais
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Message  ivo Mer 14 Avr - 20:07

Un homme dans le coma après son passage au commissariat
France Info - 12:46

Il était venu au commissariat du XVIIIe arrondissement de Paris afin de déposer plainte, l’homme, visiblement éméché, en est ressorti dans le coma. Il aurait chuté dans l’escalier. La "police des polices" enquête…
Un homme d’origine sénégalise dans le coma après son passage dans un commissariat de police de Paris

Selon les premiers éléments, l’homme d’origine sénégalaise se présente mardi soir peu après 21h dans les locaux du commissariat du XVIIIe arrondissement de Paris. Il vient déposer plainte pour "usurpation d’identité".
Selon plusieurs sources policières, l’homme est dans "un état de surexcitation" – alcool ou drogue ? – et le ton monte avec le policier de faction. Le fonctionnaire est frappé. Ses collègues interviennent, et parviennent à maîtriser l’individu.

Au cours de cette bagarre, de cette bousculade, la victime dévale un escalier en compagnie de trois fonctionnaires, et sa tête vient frapper une marche.
Conduit dans d’autres locaux de police de l’arrondissement, à la Goutte-d’Or, l’homme fait subitement un malaise. Hospitalisé à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne) dans un état jugé très sérieux, il est actuellement dans le coma.

Une enquête a été confiée à l’IGS (Inspection générale des services). Les investigations de la "police des polices" viendront confirmer ou infirmer la première version de cette affaire.
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Message  ivo Mer 21 Avr - 9:51

Tremblay-en-France : la police visée par une plainte
France Info - 06:34

Une interpellation musclée, trop peut-être, à Tremblay en France en Seine-Saint-Denis. Le conducteur d’un scooter qui ne portait pas de casque a été arrêté mercredi dernier par la police, et molesté au moment de son interpellation. C’est du moins ce qu’affirme son avocat. A se sortie du commissariat, le jeune âgé de 18 ans présentait de multiples blessures.
L’avocat du jeune a décidé de déposer plainte aujourd’hui contre les policiers pour "violences en réunion" et "faux témoignage".


Dans cette affaire, il y a apparemment la version officielle : un jeune circulant en scooter sans casque, qui, à la vue des policiers, chute et se blesse lourdement. Conséquences : traumatisme crânien, contusions au visage, hématomes multiples sur le bras. Des lésions qui lui valent un arrêt de travail de 6 jours. C’est ce qu’atteste le certificat médical rédigé après les 48 heures que le jeune a passé en garde à vue. Certificat que nous avons pu nous procurer.
Mais cette version ne coïnciderait pas avec la réalité. Une partie de la scène a été filmée par des jeunes du quartier. On y voit le scooter accidenté couché sur le flanc droit, alors que la victime présente des blessures sur le côté gauche du corps. Pour son avocat, le jeune aurait été roué de coups au moment de son arrestation.

Cette interpellation musclée avait déclenché de nouvelles violences dans la cité mercredi dernier. Deux bus en circulation avaient été caillassés. Le lendemain, le chauffeur de la compagnie des Courriers d’Ile-de-France décidaient de cesser le travail, estimant qu’ils pouvaient exercer leur droit de retrait.

Pour Maître Arié Alimi qui connaît bien la situation de Tremblay-en-France (il défend les intérêts d’une dizaine de jeunes), les méthodes actuelles des policiers ne font qu’attiser les tensions. Il parle de provocations. Maître Alimi promet “des raids judiciaires pour toute opération policière qui sortirait du cadre légal ou pour toute contrainte illégitime qui pèserait sur la population du quartier”.

Hier soir, la préfecture de police de Paris affirmait ne trouver aucune trace de cette interpellation musclée. Le jeune conducteur du scooter, lui, reste placé sous contrôle judiciaire.
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Message  ivo Mer 21 Avr - 10:14

Boulogne-Billancourt: mort du SDF retrouvé dans le coma au commissariat
20/04/2010-[19:13] - AFP

NANTERRE, 20 avr 2010 (AFP) - Un sans-abri de 45 ans qui avait été découvert dans le coma vendredi matin après une nuit en cellule de dégrisement au commissariat de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) est mort lundi, a-t-on appris de source proche de l’enquête.

L’Inspection générale des services (IGS, la "police des polices") et le service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine (SDPJ 92) étaient déjà saisis d’une enquête depuis vendredi. Selon la source proche du dossier, l’homme avait été retrouvé jeudi en fin d’après-midi dans un square du centre de Boulogne-Billancourt par deux policiers en patrouille, en position allongée sur le sol, avec une plaie à la tête, et visiblement sous l’emprise de l’alcool. Toujours selon cette source, les pompiers, arrivés sur place, avaient refusé de transporter l’homme à l’hôpital, estimant que son état ne le nécessitait pas. Les policiers avaient alors emmené eux-mêmes le SDF aux urgences de l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne pour s’assurer qu’il pouvait être placé en cellule de dégrisement. Interrogé mardi par l’AFP, la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris n’était pas immédiatement en mesure de réagir. Une fois le certificat médical obtenu, l’homme a bien été placé en cellule dans la soirée de jeudi, mais il a été retrouvé inanimé le lendemain vers 09H30, a précisé la source proche du dossier. L’homme avait été finalement admis à l’hôpital Ambroise-Paré vendredi, avant d’être transféré en réanimation à l’hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine). Une autopsie devrait avoir lieu mercredi pour déterminer les causes exactes de sa mort.
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Message  niouze Mer 21 Avr - 12:21

Tremblay-en-France : la police visée par une plainte (...) Hier soir, la préfecture de police de Paris affirmait ne trouver aucune trace de cette interpellation musclée. Le jeune conducteur du scooter, lui, reste placé sous contrôle judiciaire.

vidéo visible ici
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Message  ivo Mar 4 Mai - 11:05

Savoie: un policier écroué à la suite de violences filmées par une caméra
04/05/2010-[10:26] - AFP

CHAMBERY, 4 mai 2010 (AFP) - Un policier a été mis en examen et écroué après avoir été confondu par un enregistrement vidéo le montrant en train de frapper un jeune homme de 29 ans impliqué dans une rixe à Chambéry, qui se trouvait toujours entre la vie et la mort mardi, a-t-on appris de source judiciaire.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 23 au 24 avril, lors d’une intervention de la Brigade anti-criminalité (BAC) pour une rixe dans laquelle était impliquée la victime, a précisé la même source, confirmant une information du quotidien régional le Dauphiné libéré. La victime, en état d’ivresse, faisait partie d’un groupe de cinq jeunes qui se bagarrait avec d’autres jeunes pour une banale histoire de cigarettes lorsque la BAC est intervenue. Le policier mis en cause a frappé une première fois avec sa matraque la victime, qui a pris la fuite. Il a de nouveau frappé le jeune homme, qui est tombé dans le coma après à la suite d’une mauvaise chute, précise-t-on de même source. L’ensemble de la scène a été filmée par une caméra de vidéo-surveillance du parking où se sont déroulés les faits corroborés par plusieurs témoins. Hospitalisée à Grenoble, la victime se trouvait toujours dans le coma mardi, et son pronostic vital était engagé. Le parquet de Chambéry a saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) dont l’enquête a abouti le 30 avril à la mise en examen du fonctionnaire de police de 39 ans, qui a reconnu les faits en expliquant avoir "perdu contrôle" face au comportement "agressif" de la victime, selon la même source. Il a été mis en examen et écroué pour "violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique avec arme et sur personne vulnérable" en raison de l’état d’ivresse de la victime.
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Message  niouze Mer 5 Mai - 10:45

Gare du Nord, l’interpellation de deux jeunes originaires de Seine-Saint-Denis et du Val-d’Oise a mal tourné. Un scénario qui rappelle les événements de Clichy-sous-Bois en 2005 et qui stresse la place Beauvau.

Songes agités au ministère de l’Intérieur pour Brice Hortefeux. Comme un voile sur le sommeil de l’ami de Sarko Ier, qui se déchire souvent ces derniers temps. Dans la nuit du 3 au 4 mai par exemple, un intempestif coup de fil l’a sorti du lit. Et une petite paranoïa agite depuis la place Beauvau. Le spectre des émeutes de 2005.

Gare du Nord, l’interpellation de deux jeunes originaires de Seine-Saint-Denis et du Val-d’Oise a en effet mal tourné. Assez pour que l’un d’eux se retrouve entre la vie et la mort à l’hôpital, comme l’a révélé lefigaro.fr.

Les deux mineurs ont été interpellés au tripod, au niveau de la jonction entre le métro et le RER de la Gare. Au départ un simple contrôle, les gamins fumaient. Pas bien. Encore moins bien vu que les lascars sont des fuyards. Enfin des fuyards, qui ont quitté pour l’un le domicile familial, pour l’autre un foyer d’accueil. Interpellés par la brigade des réseaux ferrés, qui a découvert un peu de cannabis dans les poches des minots, les deux sont conduits vers un local de police de la gare.

Un court trajet. Qui suffit à l’un d’eux pour s’échapper, crapahuter sur le toit d’une rame d’Eurostar… et se faire électrocuter au contact d’une caténaire. Direction l’hôpital militaire de Percy Clamart, dans les Hauts-de-Seine. Corps brûlé à 80%, coma artificiel et pronostic de vie toujours engagé au moment d’écrire ces lignes. Quant à son copain de fuite, il était toujours en garde-à-vue, selon nos informations.

Saisie, l’Inspection Générale des Services, la police des polices, se penche sur les circonstances de l’électrocution. Et de la fuite du gamin.

Un scénario qui ressemble tellement aux événements de Clichy-sous-bois qui avaient précédé les émeutes, qu’il a tiré Hortefeux du lit.

En 2005, deux jeunes de Clichy, poursuivis par des policiers, étaient décédés après avoir pénétré dans un local EDF pour échapper aux poulets. Si l’histoire des émeutes se met à bégayer…
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Message  niouze Mar 18 Mai - 2:15


Chambéry : Récit de la marche de soutien à Mickaël, dans le coma après avoir été tabassé par la police

Un rapide rappel des faits, hors version médiatico-policière



Vendredi 23 avril, à Chambéry, une bagarre éclate dans un parc. La police, qui avait déjà contrôlé une partie des personnes impliquées 20 minutes avant, intervient. Patrouille, Brigade Anti-Criminalité et brigade canine, rien que ça. Les coups et les insultes commencent à pleuvoir. Un homme, Mickaël, tente d’y échapper. Il est poursuivi par un membre de la Bac, qui lui met un coup de pied pour le faire tomber, avant de lui remettre plusieurs coups. Mickaël ne s’est pas relevé. Il est dans le coma, à l’hosto, à Grenoble.



La première version donnée par la police (donc par les médias) est la suivante : Mickaël aurait fait une mauvaise chute lors de son interpellation. Mais tout ça n’est pas très clair et la «police des polices», après les protestations de la famille de Mickaël, lance une enquête et un appel à témoins. Après avoir visionné les images de caméras de vidéosurveillance du parking dans lequel l’incident s’est déroulé, il s’avère que le flic a frappé Mickaël à plusieurs reprises, et assez violemment pour le mettre dans le coma.



Pierre Lombard, 39 ans, sévit dans la Bac de Chambéry depuis plusieurs années. Il a été mis en examen pour «violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique avec arme sur personne vulnérable». Il est actuellement en détention provisoire à la prison de Corbas, près de Lyon.



Le récit de la marche



Ce samedi 15 mai avait lieu une marche en soutien à Mickaël et à sa famille, annoncée par de petites affiches comme «citoyenne et silencieuse», avec la volonté que «justice soit faite» mais aussi l’envie bien palpable de dénoncer les violences policières. Environ 150 personnes s’étaient réunies à 14 heures place de la Mairie. Parmi elles quelques militants, des enfants, mais aussi beaucoup de celles et ceux que la police (et d’autres) considère comme «indésirables» : crêteuses, punks à chien, percées et tatouées, mal-habillés, buveuses de bière, gueulards, zonardes, tapeurs de manche, bizarres en tous genres… Celles et ceux qui connaissent les rues, la rue, mieux que tout le monde. Les ami.e.s de Mickaël. Celles et ceux avec qui je me suis senti beaucoup mieux cet après-midi-là qu’avec, mmmh au hasard, la clientèle d’Ikea.



Le cortège s’est rapidement mis en marche, avec à sa tête la mère et la compagne de Mickaël, se dirigeant d’abord à une allure assez soutenue vers l’endroit où le jeune homme a été tabassé.



Puis tout le monde s’est rendu devant le commissariat. Quelques «fonctionnaires» armé.e.s de gazeuses, matraques et autres joyeusetés bien en vue se sont alors déployé.e.s devant le bâtiment. La colère de la famille et des amis de Mike a pu s’exprimer de diverses manières : discussions, cris, injures, slogans («Justice pour Mike», «Marre des bavures policières») et même satisfaction d’un besoin naturel sur le comico… En tous cas, c’est clair, le silence n’était plus de mise, à part peut-être celui du seul gradé présent qui, quand la mère de Mike a demandé à «voir un responsable», a rétorqué qu’il n’aurait pas fallu venir «en pleine Ascension», qu’il n’y avait personne. Par ailleurs, à la question «Qu’avez-vous à répondre aux gen.te.s qui sont venu.e.s ici aujourd’hui pour protester contre les violences policières ?», le même répondra «Vous voulez aller où maintenant, parce que ça dépend où vous voulez aller, il va peut-être falloir qu’on coupe la circulation…» À ce niveau-là ce n’est plus de la langue de bois, c’est du mépris. La tension entre manifestant.e.s et policier.e.s était bien présente, les flics faisant plutôt profil bas. On ne les verra d’ailleurs à aucun moment pendant ce qui s’est donc transformé en une sorte de manif. Encore heureux.



Dans une joyeuse désorganisation qui rendait chaque mouvement collectif bien hasardeux, et en tentant de prendre en compte les envies d’Agnès, la mère de Mike, plusieurs gros carrefours de la ville ont alors été bloqués par l’ensemble du cortège, ce qui, un samedi après-midi entre 15 heures et 16 heures en plein centre de Chambéry, a considérablement foutu le dawa, mais surtout a donné une visibilité au rassemblement, permettant au plus courageu.x.ses d’aller expliquer l’action aux automobilistes. Les réactions allaient alors de «Je m’en fous, j’vais péter les plombs là !» à «Oui, j’en ai entendu parler, vous avez raison de faire ce que vous faites.» Place des Éléphants, les bus seront bloqués quelques minutes, d’autres slogans lancés («La police assassine», «Flics, porcs, assassins»), pendant que quelques centilitres d’urine, décidément l’arme de prédilection de cette manif, seront utilisés pour honorer comme il se doit l’entrée des locaux du Dauphiné Libéré. Une poubelle a elle aussi apporté sa contribution à la manif en décidant spontanément de prendre feu.



Comme mot de la fin, je laisse la parole à une personne présente dans la manifestation : «Tous les jours on a des récits de violences policières, et il ne se passe rien, y’a personne qui sort dans la rue. Alors moi je trouve ça très bien que là on le fasse. Tous les jours il pourrait y avoir une manif, pour dire que c’est pas comme ça qu’on voit la justice, que c’est pas comme ça qu’on voit le respect des individu.e.s. On a pas besoin des flics pour se gérer.»



À suivre, donc…



Post-scriptum sur le traitement médiatique de cette affaire



Comme d’habitude, il convient de se méfier des versions des faits données par les médias «classiques». Et même si les médias nationaux ont parlé du sort de Mike, c’est encore à notre Daubé local que revient la palme de la bêtise (par ailleurs, si vous n’êtes pas de droite, je vous déconseille fortement la lecture de la version papier, et encore moins celle du site internet, truffé de commentaires fachos).



Il faut imaginer Pierre-Éric Burdin, «journaliste», derrière son clavier d’ordinateur, qualifiant Mickaël de «marginal», rappelant, à chaque fois qu’il écrit son nom, son taux d’alcoolémie au moment des faits, donnant la parole aux collègues du flic mis en examen pour le dépeindre comme un homme «adorable» et qui n’a «jamais commis d’écart». Pierre-Éric, sais-tu quels mots utiliseraient pour te qualifier celles et ceux que tu désignes comme «marginaux» ? Pierre-Éric, t’es-tu déjà intéressé au taux d’alcoolémie du ministre de l’Intérieur après un bon resto quand il signe des contrats de commande de flashballs ? Pierre-Éric, es-tu allé demander leur avis aux ami.e.s de Mike concernant le policier Lombard, elles et eux qui testent régulièrement le bon fonctionnement de sa matraque et de sa gazeuse ?



Trois jours après les faits, le Daubé publie : «Le garçon de 29 ans aurait au cours de sa fuite perdu l’équilibre et serait tombé en arrière. Son crâne aurait alors heurté le sol. Lui qui allait avoir 30 ans en juin est maintenant en état de mort clinique, à Grenoble.»



Plus d’une semaine plus tard : «Que s’est-il passé ? Peu après les faits, un enquêteur de la Sûreté avait lancé un appel à témoins, indiquant que le jeune homme avait basculé en arrière en prenant la fuite. Scénario réfuté dès le lendemain par sa mère, sa femme, et l’un de ses amis présent ce soir-là», mais pas par le Daubé, qui s’était poliment contenté des informations de la police. Ironie du sort sécuritaire, «une vidéo de la scène a été enregistrée par une caméra de surveillance d’un parking public voisin. On y verrait le fonctionnaire donner des coups et faire chuter Mickaël Verrelle, selon le parquet», ce qui conduit notre quotidien chéri à titrer «Le policier écroué : il aurait tabassé Mickaël, 29 ans, toujours dans le coma».



Entre les deux versions il y a un gouffre, ressenti par les proches comme une humiliation. L’usage du conditionnel est décidemment une arme infaillible… Quand nous libèrerons vraiment le Daubé, peut-être titrerons-nous «Ce journal aurait été au service de la police pendant des années, mais maintenant c’est fini». À noter que dans l’édition du 16 mai (soit le lendemain de la manif, bien après que les vidéos aient incriminé le policier), une photo du même journal explique dans sa légende que Mike est «tombé dans le coma pendant une interpellation par la police», sans aucun mot sur les coups portés par le flic.



Enfin, il faut souligner que le réseau social virtuel «Facebook» a joué un sinistre rôle dans cette affaire. En effet, des policiers et leurs «sympathisant.e.s» se sont répandus sur les blogs de soutien à Mike pour appuyer leur collègue, en appelant à «éliminer la racaille». La famille et les proches ont été contraint.e.s de fermer la page … pour mieux aller directement au commissariat sans passer par la case «politique.com» !


Indymedia Grenoble, 16 mai 2010.
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Message  ivo Mer 19 Mai - 9:48

De plus en plus de plaintes pour bavure (Rapport CNDS)
France Info - 06:06
Les recours déposés devant la Commission nationale de déontologie de la sécurité, l’organisme chargé de contrôler les méthodes de la police, ont augmenté de... 50% l’an dernier.
Près de la moitié de ces saisines concerne les conditions des gardes à vue, et plus précisément les fouilles à nu, pratiquées de façon quasi systématique.

"Une augmentation sans précédent" : la CNDS pointe une augmentation préoccupante du nombre de recours contre les manquements à la déontologie. Il y en avait eu 152 en 2008, leur nombre est passé à 228 en 2009. Soit une augmentation de 50%.
Les deux tiers des dossiers traités concernent des policiers, très loin devant les gendarmes, les surveillants de prison ou les policiers municipaux.

La Commission s’est notamment penchée sur les conditions des gardes à vue, qui occasionnent 43% des plaintes. Et "une fois encore, peut-on lire dans le rapport, la CNDS a été conduite à constater des manquements graves à la déontologie, à la fois quant à l’opportunité du recours à cette mesure et aux conditions de son déroulement".
Une pratique est particulièrement dénoncée : la fouille à nu. Les membres de la Commission rappellent qu’elle doit rester exceptionnelle. Et ils recommandent que, "comme toutes les mesures attentatoires à la dignité des personnes", elle soit encadrée par un texte législatif et son application contrôlée par un juge.

La CNDS relève également un nombre important de recours suite à des propos racistes ou homophobes de la part de policiers.
Ce rapport 2009 risque d’être le dernier de cette Commission : la CNDS devrait disparaître à terme, au profit d’un "Défenseur des droits"...

La CNDS, commission en voie de disparition
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Message  niouze Ven 21 Mai - 22:07


La police travaille à Villetaneuse

Un jeune homme hospitalisé après un tir de flashball au visage



Un jeune homme est hospitalisé à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, après avoir reçu un tir de flashball dans le visage, mercredi soir, à Villetaneuse (Seine-saint-Denis), alors qu’il tentait, selon ses proches et son avocat, de calmer une échauffourée entre des jeunes d’une quinzaine d’années et des policiers d’Épinay-sur-Seine.



Nordine, 27 ans, a été opéré à deux reprises jeudi. Selon ses proches et son avocate, il aurait une joue perforée et la mâchoire cassée. Son frère, âgé de 31 ans, aurait lui reçu plusieurs coups de matraque après s’être rebellé en voyant que son jeune frère était blessé. Il a été transporté à l’hôpital avant d’être placé en garde à vue au commissariat d’Épinay. L’IGS (la police des polices) a été saisie de cette affaire et l’avocate de la victime affirme son intention de déposer plainte contre la police.



Tout est parti, dans l’après midi, d’une banale histoire de portable. De retour d’une patrouille dans la cité Saint-Leu, un policier d’Épinay-sur-Seine s’aperçoit qu’il a perdu son téléphone. En début de soirée, il revient sur les lieux avec d’autres policiers. Mais aucune trace du portable, malgré, selon l’avocate de Nordine, «une tentative de médiation» de son client auprès des «petits» de la cité pour retrouver le téléphone.



«Les policiers ont perdu les pédales»



Plusieurs témoignages, corroborés par une source policière, indiquent que les gardiens de la paix se mettent alors à verbaliser des véhicules en série. «En trente ans, je n’ai jamais vu une seule voiture prendre un PV dans cette rue», assure un ami du frère de Nordine, habitant de la cité. «Les policiers ont perdu les pédales», admet une source policière.



Alertés par l’agitation autour de leurs voitures, plusieurs habitants sortent de chez eux. Selon l’ami du grand frère de la victime, «un attroupement de jeunes, mais aussi de pères de familles, s’est formé autour des policiers». C’est là que survient l’étincelle. Un adolescent attrape le carnet à souche d’un policier. Ce dernier tente de l’en empêcher. Et l’échauffourée commence entre une cinquantaine de jeunes et les forces de l’ordre. Des renforts arrivent. Des bombes lacrymogènes fusent et plusieurs balles de flashball sont tirées pour disperser les jeunes.



Une balle en caoutchouc vient se loger dans le visage de Nordine, qui, selon l’ami de son frère, tentait de calmer le jeu. Ce témoin, qui dit «bien connaître» les policiers d’Épinay pour avoir passé toute sa jeunesse dans cette cité qu’il juge «tranquille», affirme avoir ensuite discuté avec le fonctionnaire qui a tiré la balle à l’origine de l’accident. Ce dernier lui aurait assuré avoir visé «vers le bas» et que Nordine était sans doûte baissé au moment du tir. La préfecture de police de Paris n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire qui risque de relancer le débat sur l’utilisation du flashball par les forces de l’ordre.


Antoine Lannuzel, Libération, 20 mai 2010.
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Message  niouze Jeu 10 Juin - 12:09

C'est une information RTL signée Julien Dumond : la police des polices mène l'enquête après une interpellation qui a mal tourné, fin mai à Montreuil en Seine-Saint-Denis. Un jeune de 16 ans avait alors été arrêté et menotté pour avoir fait un doigt d'honneur à des policiers. Ces derniers l'auraient ensuite arrêté et tabassé ; plutôt que de le conduire au commissariat, ils l'ont emmené sur un terrain vague, près d'un canal non loin de Bobigny, et l'ont abandonné sur place. Le jeune homme, sérieusement blessé, a porté plainte.
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Message  niouze Lun 14 Juin - 23:29

Une Chinoise de passage à Paris finit au commissariat après avoir demandé une détaxe dans un magasin. Témoignage.

Il était environ 20 heures. J'avais choisi les produits cosmétiques que je voulais acheter. Je demande à la vendeuse de payer en liquide mais que la détaxe soit faite sur ma carte de crédit -je savais qu'il y aurait la queue à l'aéroport pour la détaxe et qu'on pouvait faire comme ça. « OK », me répond t-elle.

Apparemment, elle n'a pas compris ma demande. Elle prend ma carte de crédit et me facture les articles [pour 190 euros, ndlr]. Je lui demande d'annuler le paiement.

Elle me répond qu'elle vient de faire la transaction, que c'est trop tard. Je la prie de demander à ses collègues ou à la banque comment faire pour annuler. Ils sont partis. Je redemande à être remboursée. Elle me dit qu'elle ne comprend pas et m'ignore.
La vendeuse appelle la police

Sans réponse de la vendeuse, j'appelle, de mon téléphone portable, la hotline en anglais de la police de Paris. Je tombe sur un message en français. J'appelle ma banque à Hong Kong. Ils me conseillent de ne pas signer le reçu. Je m'apprête à quitter le magasin. A ce moment-là, la vendeuse me dit qu'elle a appelé la police.

Trois agents arrivent, deux hommes (l'un d'entre eux parlant un peu anglais) et une femme. Ils ne parlent à la vendeuse qu'en français. J'essaie d'expliquer ce qui s'est passé et continue à me renseigner sur la procédure de remboursement. Ils n'ont pas l'air de me comprendre. J'écris quelques mots-clés en anglais.

La police continue à parler à la vendeuse en français. Elle sort un carnet de détaxe de TVA. Le premier policier qui parle un peu anglais me demande de lui donner mon passeport. Je lui réponds que je ne veux plus rien acheter de ce magasin, qu'elle n'a pas besoin de voir mon passeport. Ils insistent pour que je montre mon passeport.
On m'emmène au commissariat

Deux policiers me prennent par les bras et me font sortir de la boutique.

Dès qu'on est sortis, les agents me demandent de me tourner contre le mur et commencent à essayer de fouiller mon sac à dos sans explication.

Horrifiée par ce qui se passe, je m'accroche à mon sac en appelant à l'aide très fort. Un homme au premier étage de l'immeuble suit ce qui se passe, tout comme des gens depuis un restaurant à côté du magasin. Les agents me repoussent à l'intérieur du magasin. Là, l'un d'eux me passe les menottes.

Peu après une voiture de police m'emmène au commissariat de Châtelet. On me fait asseoir pendant qu'ils fouillent mon sac.
Doutes sur mon passeport

Le policier qui parlait un peu anglais me demande pourquoi j'ai un passeport britannique. Ils me disent fouiller mon sac pour savoir s'il contient de la drogue. Ils examinent mon passeport en détail, soupçonnant qu'il soit bidon. J'essaie d'expliquer en quoi consiste le statut des Britanniques vivant à l'étranger.

Mais comme ils ne connaissent pas les liens de Hong Kong à la Grande-Bretagne, ils continuent de penser que moi, chinoise, je ne peux pas avoir de passeport britannique.
Ils me demandent même si j'ai travaillé en Grande-Bretagne et suis ensuite venue à Paris en bateau ! Aucune question en revanche sur ce qui s'est passé au magasin.
Fouille au corps

Plus tard, l'agente qui avait été dans la boutique me demande de me déshabiller pour une fouille. J'objecte que la pièce a une petite fenêtre et qu'on peut me voir. Elle me force à suivre ses instructions. Je suis ensuite placée dans une cellule, on me prend toutes mes affaires. Je demande à boire et l'autorisation d'aller aux toilettes. On m'ignore.

A 1 heure du matin, arrivée d'une traductrice. Elle me demande quelques informations de la part d'un agent : ma date de naissance, les études que j'ai faites… Elle me pose trois autres questions. Est-ce que j'ai de la famille à Paris ? Elle précise que je ne peux pas donner les coordonnées d'amis. Malheureusement, je n'ai pas de famille en France.

Pensant à ma collègue qui voyage avec moi et doit commencer à s'inquiéter, je donne le numéro de l'amie qu'elle devait voir. Celle-ci répond qu'elle ne me connaissait pas. J'espérais qu'elle passerait le message à ma collègue qu'on avait cherché à la joindre de la part de quelqu'un de Hong Kong.

On me demande ensuite si je veux voir un médecin en me prévenant que l'affirmative risque de prolonger ma détention. Je réponds non. Puis si je veux voir un avocat, je réponds oui. Je demande à la traductrice pourquoi on me garde au commissariat, combien de temps je vais rester là. L'agent me demande brutalement d'arrêter de poser des questions à la traductrice.
Des questions à 3 heures du matin

On me demande de signer un document de trois pages. La traductrice m'explique qu'on y a simplement noté les questions et mes réponses. Je trouve étrange que ces trois questions occupent trois pages, mais je fais confiance à la traductrice et je signe.

J'apprendrai plus tard lors d'un interrogatoire par un autre agent vers 3 heures du matin que le rapport concernait ce que l'agente du magasin et la vendeuse avaient dit de moi. A 2 heures du matin, une avocate vient me voir. Elle me demande s'ils m'ont maltraitée. Je réponds non parce que je crains que plus de complications prolongent ma détention.

J'ai enfin la possibilité de raconter ce qui s'est passé au magasin. L'avocat demande à l'agente si je peux être libérée. Je suis renvoyée dans ma cellule. A 3 heures du matin, un agent m'interroge. Il me pose beaucoup de questions via la traductrice.
Relâchée le lendemain

A ma surprise, ils me demandent si j'ai mordu la femme agent de police, ou si j'ai essayé. Je dis que non. Je lui explique qu'il n'y a pas eu de bousculade tant que j'étais dans le magasin, que la vendeuse était dans le magasin quand j'étais dehors, qu'elle n'aurait rien pu voir et que de toutes façons je ne pouvais même pas bouger quand on m'a ramenée dans le magasin, il y avait trois policiers qui me tenaient.

L'agent me demande pourquoi la vendeuse et l'agente ont dit ça et si elles mentent. Je réponds que je n'en sais rien.

Je sens que l'agent me croit. Il écrit un rapport, me l'explique et me demande de le signer. Il autorise la traductrice à appeler mon amie qui m'attend, inquiète, à l'hôtel.

Après ça, l'agent prend trois photos de moi et mes empreintes digitales. A 11 heures du matin, le chef de la police me dit que le juge a décidé de me libérer . Il m'explique que la prochaine fois qu'on me demande mon passeport, je dois le montrer ou j'irai en prison.

source rue89
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Message  niouze Mer 16 Juin - 22:29

Caen : prison avec sursis requis contre trois policiers

Les fonctionnaires de police sont accusés de violences et de faux. Ils risquent l'interdiction définitive d'exercer tout emploi public.



De quatre à huit mois de prison avec sursis et l'interdiction définitive d'exercer tout emploi public ont été requis contre trois policiers âgés de 35 à 38 ans, jugés mardi 15 juin par le tribunal correctionnel de Caen pour des violences et des faux.
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"Est-ce ça, la police : dire après vingt versions différentes que maintenir 20 à 30 minutes un homme à terre avec le pied dessus, c'est pas dégradant ? Que jeter un homme nu dans sa geôle, c'est un petit oubli ? C'est ça la police ? Une police qui humilie et qui blesse, certainement pas !", a tancé le procureur, Claire Diwo.

"Vous êtes une honte, messieurs. Je demande une sanction exemplaire, il en va du crédit de la police, de la justice et des institutions en général", a-t-elle asséné. La victime, âgée d'une quarantaine d'années, s'était retrouvée le 6 mars 2008 au commissariat de Deauville (Calvados) avec notamment "une tête de compteur à gaz", les deux yeux au beurre noir et un hématome de 4 cm sur 7 au torse, après une "fouille extrêmement violente", selon le parquet.



Laissé nu dans sa geôle

Interpellé en état d'ébriété dans sa voiture, l'homme, qui a reconnu ne pas avoir été coopérant lors de l'arrestation, avait été maintenu de longues minutes au sol dans le commissariat, le pied d'un policier entre ses omoplates, puis sur sa nuque. Le même policier l'avait ensuite laissé nu dans sa geôle, avec une simple couverture.

Le parquet a requis huit mois de prison avec sursis contre cet officier de police judiciaire (OPJ).

Claire Diwo a demandé cinq mois avec sursis contre un autre OPJ, accusé d'avoir frappé la victime et quatre mois avec sursis contre un autre qui avait participé à sa fouille.

Les deux premiers sont aussi poursuivis pour avoir dressé de faux procès-verbaux, ce qui aurait pu les mener devant une cour d'assises, a dit Me Jacques Martial, l'avocat de la victime.

Le jugement a été mis en délibéré au 28 juillet.

(Nouvelobs.com)
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Message  niouze Ven 18 Juin - 18:23

je suis passer a coter
villier le bel samedi 9 mai vers 18h. (...) plusieurs dizaine de clients sont rassemblés autour d'une fourgonnette-snack (...) soudain une petite troupe de gamins coursés par une patrouille de CRS-qui vient d'éssuyer des tirsde projectiles - se réfugie entre les jambes des adultes . 3 cars de crs arrivent à pleine vitesse et éjéctent leur cargaison de bleus.ceux -ci ouvrent immédiatement le feu à coup de grenade lacrymo et flash-balls
"j'etais en train de manger avec mes amis,(...) Et d'un coup j'ai été toucher a la tête ...." raconte bruno, âgé de 31ans ( le parisien ) un autre gars de 21 ans subit la même blessure. Avec un enfoncement de boite cranienne , il va perdre lui aussi l'usage d'un oeil. ....

d'apres cqfd
a ce sujet un excellent article dans le même journal sur l'asso respect vérité justice monté suite a l'assassina par la police de 2 gamins sur une moto a villier le bel par une patrouille de police
je laisse d'ailleurs les dernier mot a Bakary membre de l'asso
La prise de la bastille, c'est pas trois personnes toutes seules! Si c'est une ville, on va dire que c'est des voyous, si c'est tout un pays on dira que c'est une révolutions
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Message  niouze Mer 23 Juin - 13:56

si y avait eu l'arrestation du facteur sa aurait put se retrouver en today's joke .....
Un facteur écope d'un PV pour conduite d'une seule main

(AFP) – Il y a 4 heures

RENNES — Un facteur de Rennes s'est vu infliger une amende de 22 euros pour avoir conduit d'une seule main son vélo durant sa tournée, a-t-on appris mercredi (bien mercredi) auprès du syndicat Sud, qui dénonce une "arrestation au faciès".

"Les deux policiers en tenue ont voulu vérifier son identité. Il n'avait que ses papiers professionnels. Ils ont insisté pour l'embarquer ainsi que son vélo", indique le syndicat Sud dans un communiqué.


Selon le syndicat, les policiers ont insisté mardi pour embarquer au commissariat le postier, dont le contrôle d'alcoolémie s'est avéré négatif, et lui ont refusé le droit de téléphoner à sa hiérarchie.

Sud a dénoncé une "arrestation au faciès", soulignant que le facteur est noir. "Il n'y a aucune raison d'arrêter quelqu'un qui circule en habits de postier sur un vélo de service au motif qu'il roule d'une seule main. Sinon pourquoi ? Peut-être parce qu'il est noir", s'indigne un porte-parole, Alain Gilbert, interrogé par l'AFP.

Pour le postier, le caractère discriminatoire de l'arrestation ne fait aucun doute. "Au commissariat, ils m'ont dit: +T'es pas chez toi ici+. C'est clairement raciste", a-t-il déclaré à l'AFP.

Sud a exigé que la direction de la Poste "demande des explications à la police et au procureur de la République" au sujet de cet incident. Le facteur a indiqué de son côté qu'il saisirait également la Halde.

Selon le directeur départemental adjoint de la sécurité publique, Bernard Gicquel, le cycliste ne "tenait pas du tout son guidon" et se trouvait en situation d'"infraction caractérisée". Le PV a, en outre, été "précédé d'une mise en garde qui n'a pas été suivie d'effet", a-t-il souligné.

La contravention a été dressée sur la base de l'article 412-6, qui avait également été invoqué fin mars pour verbaliser une automobiliste nantaise conduisant avec un niqab.

Ce texte critiqué prescrit que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manoeuvres qui lui incombent", l'appréciation étant laissée à l'agent de la force publique.

raciste la police de rennes ??? béh comme partout en faite
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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 2 Empty Des matons condamné a rien, mais condamné quand même

Message  niouze Jeu 1 Juil - 12:57

voir même topic page 2 en date du 1er avril (et non c'est pas une blague)
Deux surveillants condamnés pour des violences sur un détenu
Par Laurent Burlet | LyonCapitale | 01/07/2010 | 11H19


Lyon Capitale

Les deux surveillants de la prison de Lyon-Corbas ont écopé de jours-amendes pour avoir frappé un détenu. Il est rarissime que ce genre d'affaire parvienne à la barre d'un tribunal.

En condamnant, mardi 29 juin, deux surveillants de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas pour des violences sur un détenu, le tribunal correctionnel de Lyon a-t-il voulu faire un exemple ? Le juge Michel Alex a tenu à expliquer le verdict : « Les violences volontaires ne sont pas admissibles. »
Pourtant, en les condamnant à des jours-amendes et non à de la prison avec sursis, comme le demandait le procureur, le tribunal a « reconnu que le travail de surveillant n'est pas facile », comme l'a précisé le juge.



Le 8 juin, jour du procès, trois surveillants étaient appelés à la barre. Tous ont raconté, peu ou prou, la même version.

Dans la nuit du 16 mars, vers 20h40, le major P. est averti du déclenchement d'une alarme incendie dans une cellule du quartier disciplinaire. Il appelle la cellule par l'interphone. Pas de réponse. Il décide d'aller voir avec cinq autres surveillants. A l'intérieur de la cellule, il y a le « Petit Jo », comme le surnomme certains détenus de Corbas malgré son mètre quatre-vingt trois. A 23 ans, ce détenu totalise 24 condamnations.
La boîte noire de la cellule

Jusque là, les récits des surveillants et du « Petit Jo » coïncident. En revanche deux versions se sont opposées à la barre pour expliquer ce qui s'est déroulé à l'intérieur de la cellule.

Selon le major P., quand il ouvre la porte de la cellule, il voit dans le noir le détenu sur son lit en train de fumer une cigarette.

« Je lui ai demandé pourquoi il avait déclenché volontairement une alarme. Et je lui ai précisé que s'il recommençait, je devrais lui confisquer son tabac. »

C'est là que le « Petit Jo » se serait précipité sur lui. Le major P. dit lui avoir asséner une gifle pour se dégager. Les deux autres surveillants l'auraient maîtrisé sur son lit en lui tenant les bras et les jambes.

A l'audience, la projection du film vidéo de la caméra du couloir a montré que l'intervention a duré moins de trois minutes et que le major est sorti de la cellule passablement énervé. « Je l'ai traité de pointeur » [ce qui signifie un « délinquant sexuel » dans la langue de la prison, ndlr], reconnaissait le surveillant.
La parole du détenu entendu

Le « Petit Jo » racontait sa vision de l'intervention des surveillants :

« J'ai entendu qu'on appelait à l'interphone mais je n'ai pas répondu car ils appellent souvent la nuit pour se moquer de nous. Quand le gradé est arrivé. Il m'a dit : “Tu cherches quoi ? ” puis il m'a mis deux, trois coups. Un autre m'a frappé derrière la tête. Un troisième m'a fait glisser sur le sol et m'a maintenu à terre. »

Le major P. aurait alors appelé les trois autres surveillants pour venir le rouer de coups.

Quelques soient les versions, les médecins ont constaté des ecchymoses sur la tête et aux jambes
mais n'ayant pas entraîné de jours d'interruption temporaire de travail (ITT). Le médecin légiste a conclu que « l'hypothèse de l'intervention d'un tiers était la plus probable pour expliquer ces ecchymoses ».
Un jugement en deçà du réquisitoire

Le procureur de la République avait requis de trois à cinq mois de prison avec sursis pour trois des surveillants. « On ne saurait tolérer qu'ils se comportent de manière aussi délictueuse que ceux qu'ils surveillent » .

Comparé au réquisitoire, le jugement du tribunal correctionnel est plus modéré. Deux des trois surveillants écopent de 120 jours-amendes à 40 euros pour le major et de 60 jours à 30 euros pour l'autre surveillants. Ces condamnations ne seront pas inscrites à leur casier judiciaire.
Une intervention « à l'ancienne » ?

Selon l'avocat du major, Yves Sauvayre, « le tribunal a fait la part des choses » :

« Mon client a reconnu qu'il avait eu un comportement un peu impulsif sur une agression dont il a été victime. La décision tient compte du caractère occasionnel de ces faits-là et du passé exempt de tout reproche ».

Et il précise :

« S'il avait été dans le fonctionnement actuel, il aurait fait tout de suite un rapport et on n'aurait pas jeté sur son comportement le voile de suspicion » .

Les syndicats de surveillants, qui étaient montés au créneau, avant le procès, pour dénoncer des « calomnies », étaient fortement représentés à l'audience et le jour du jugement. Pascal Rossignol, le délégué régional de l'UFAP :

« Ce sont des condamnations certes modérées mais lourdes financièrement. Elles sont totalement inacceptables surtout pour le deuxième surveillant qui n'avait pas reconnu les faits. »

Depuis cette affaire, il précise que « le personnel va travailler avec la peur d'avoir un incident de détention qui génèrerait le passage devant une juridiction répressive. Et quand on est personnel de la justice, il n'y a rien de pire que d'être condamné par ses pairs » .
Ou des « violences ordinaires » ?

L'Observatoire international des prisons (OIP) dénonce une fois de plus, par la voix de sa coordinatrice régionale, l'« omerta » de l'administration pénitentiaire sur cette question.

Lors d'un récent colloque à l'institut médico-légal de Lyon, le directeur de l'inter-région Rhône-Alpes/Auvergne a avancé les chiffres de 172 agressions contre personnel et de 254 agressions entre détenus, depuis le début de l'année 2010.

Il semble qu'il ait oublié une catégorie de violence dont le tribunal de Lyon vient de démontrer l'existence. Celle que peut exercer le personnel à l'encontre des détenus.
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Message  spike Ven 2 Juil - 12:20



Un homme se noie dans la Seine en tentant d'échapper à la police
On ignore la cause de sa fuite à la vue d'une patrouille.
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Un homme, dont l’identité n’a pas pu être établie, s’est noyé jeudi matin dans la Seine à Draveil (Essonne) dans laquelle il avait sauté pour échapper à la police.

Vers 10 heures ce jeudi, l’inconnu s’était mis à courir à la vue d’une patrouille de police, a précisé cette source. Les policiers l’ont alors poursuivi.

Pensant leur échapper en nageant vers l’autre rive, l’homme a alors sauté dans le fleuve, où il s’est noyé. Lorsque les policiers l’ont sorti de l’eau, l’homme était toujours en vie, mais est décédé peu de temps après. Son identité n’a pas pu être déterminée, et la cause de sa fuite à la vue des policiers est inconnue.

(Source AFP)
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Message  niouze Mar 6 Juil - 18:23

Banditisme : six policiers arrêtés à Marseille et à Nîmes
LEMONDE.FR avec AFP | 06.07.10 | 11h43 • Mis à jour le 06.07.10 | 15h32



Six policiers ont été arrêtés mardi matin dans le cadre d'une opération qualifiée de "mains propres" au sein de la direction départementale de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône et du Gard, a-t-on appris de plusieurs sources proches de l'enquête. Le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, a réagi en demandant "un châtiment particulièrement exemplaire" s'il y avait "faute grave et avérée".


Six gradés et gardiens de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) ont été interpellés – quatre à Marseille et deux à Nîmes – dans cette opération déclenchée mardi. Ces fonctionnaires sont suspectés d'avoir rendu de menus services à des malfaiteurs désireux d'informations pour faciliter leurs opérations frauduleuses, selon ces sources. Des perquisitions sont en cours avec notamment l'analyse de leurs appels téléphoniques et de leurs ordinateurs professionnels et personnels. "Si les faits sont confirmés, cela porte atteinte aux policiers locaux", a déclaré Brice Hortefeux, interrogé lors d'une conférence de presse place Beauvau où il a dressé son bilan depuis sa nomination au ministère de l'intérieur, il y a un an.

Des renforts parisiens de l'Inspection générale de la police nationale sont arrivés à Marseille pour aider leurs collègues du siège régional de la police des polices. Cette opération était prévue depuis plusieurs semaines, le coup de filet contre le milieu du grand banditisme mené début juin par le juge Philippe Dorcet, de la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, ayant montré que le dispositif policier n'était pas étanche, selon ces sources, notamment policières.

La DDSP des Bouches-du-Rhône a indiqué "n'avoir aucune information et n'avoir strictement rien à dire". Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, n'a pas non plus réagi. Les arrestations interviennent quatre jours après la mise en examen vendredi soir, par un juge marseillais, d'un enquêteur du service régional de police judiciaire de Marseille pour violation du secret de l'instruction. Cet enquêteur est suspecté d'avoir alimenté le milieu en informations et avait été placé sur écoute avant le coup de filet de la direction centrale de la police judiciaire contre le grand banditisme marseillais début juin, qui avait permis d'arrêter plusieurs "figures" dont les frères Campanella et Bernard Barresi, en fuite depuis dix-huit ans. Présenté au juge d'instruction Christophe Perruaux, le policier a été écroué vendredi dans la soirée.


j'aime comment les politique utilise des si , des présomption ..... lorsqu'il sagit de la police et comment ils sont toujours sur d'eux lorsqu'il sagit de "racaille"

(un peu comme en ce moment il parle tous de presomption d'innocence pour woerth)
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Message  niouze Jeu 15 Juil - 15:40



Plaintes en série contre le commissariat d’Argenteuil



Trois femmes ont déposé plainte contre des policiers d’Argenteuil ces derniers mois. Elles dénoncent toutes des faits de violence lors de contrôles routiers ou d’identité.



Six heures de détention et plusieurs bleus. Asma, 20 ans, garde un très mauvais souvenir du commissariat d’Argenteuil. Elle qui y était entrée pour une simple vérification d’identité à la suite d’un contrôle de titre de transport dans le RER, elle est aujourd’hui remontée comme une pendule. Elle a déposé une plainte jeudi dernier auprès du procureur de la République de Pontoise pour «actes attentatoires à la liberté individuelle» et «violences aggravées».



Ce n’est pas une première. Il y a huit mois, le scénario était déjà presque identique. Une jeune fille voilée, qui s’appelle aussi Asma, est contrôlée au volant de sa voiture. Elle veut sortir du véhicule pour récupérer son permis de conduire, qu’elle a oublié dans un sac qui se trouve dans le coffre. Mais la policière qui la contrôle lui referme violemment la portière sur le pied et, à la suite des protestations de la jeune fille, l’embarque pour «outrage». Entre-temps, elle l’aurait frappée et lui aurait arraché son foulard en lui hurlant : «Je vais te le foutre dans le c…» Asma sort du commissariat à l’issue de deux jours de garde à vue.



Un avocat travaille sur une douzaine de dossiers



Le mois dernier, le juge a renvoyé l’affaire à janvier 2011 de manière à joindre la plainte d’Asma et les accusations de la police. Ce que Sami Skander, son avocat, voit comme un léger progrès. «On accorde enfin un peu de crédit à cette plainte, mais la justice reste trop frileuse à l’encontre des fonctionnaires de police», estime cet avocat qui s’est fait le défenseur des victimes de violences policières. Il travaille actuellement sur douze dossiers analogues sur le secteur. Le plus emblématique est sans doute celui d’Ali Ziri, cet Algérien de 69 ans mort à la suite d’une interpellation policière, et de son ami Arezki Kerfali, 61 ans, qui est quant à lui poursuivi pour «outrage».



Récemment, l’affaire a été pointée par Amnesty International dans son rapport annuel sur les droits de l’homme, puis par la Commission nationale de déontologie de la sécurité, qui réclame des sanctions à l’encontre des policiers concernés. Pour l’instant, l’instruction est au point mort, ce qui fait dire à Sami Skander qu’il y a actuellement «un sentiment d’impunité au commissariat d’Argenteuil». L’avocat appelle à la mise en place d’un véritable code de déontologie, assorti de sanctions en cas de «glissement». Contacté, le commissariat d’Argenteuil n’a pas souhaité s’exprimer, préférant attendre que la justice tranche ces dossiers.



Leur presse (Grégory Plesse, Le Parisien), 13 juillet 2010.
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