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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas

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Message  niouze Jeu 13 Nov - 17:36



22 v'la les bleus retour sur les violences étatiques et de sa police de la manif du 22 fevrier 2014 a nantes https://www.youtube.com/watch?v=x4ry33rV2MY
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Message  ivo Jeu 27 Nov - 12:05

De Ferguson à Sivens, le policier américain parle et le gendarme français se tait
En prenant la parole, le policier et le gendarme tentent de répondre aux mêmes types d’interrogations sur la légitimité de la violence exercée par les forces de l’ordre.
« J’ai fait mon travail dans les règles »
les deux « tireurs » se défendent par des arguments très proches, utiles à leur défense mais insatisfaisants pour comprendre : ils ont respecté les règles.
>>>
http://rue89.nouvelobs.com/2014/11/26/ferguson-a-sivens-policier-americain-parle-gendarme-francais-tait-256244
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Message  ivo Lun 1 Déc - 11:05

Policiers sur Twitter : les comptes (officiels et officieux) à suivre
>>>
http://rue89.nouvelobs.com/2014/11/30/policiers-twitter-les-comptes-officiels-officieux-a-suivre-256230
>>>
https://twitter.com/Rue89/lists/police
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Message  ivo Sam 6 Déc - 10:35

Maintien de l’ordre : même sans grenades, il reste de quoi faire
Sur les armes proprement dites, la gendarmerie et la police disposent donc :

de bâtons de défense à poignée perpendiculaire ou « tonfas », arrivés des Etats-Unis à l’aube du XXIe siècle, en plus des traditionnelles matraques ;
de gaz lacrymogène en aérosol ;
de tout une gamme de grenades lacrymogènes et fumigènes, à main ou à lanceurs, comprenant les « grenades assourdissantes » ;
de canons à eau ;
de grenades de désencerclement ;
de lanceurs de balles de défense ;
de matériel défensif renforcé.
>>>
http://rue89.nouvelobs.com/2014/12/05/maintien-lordre-meme-sans-grenades-reste-quoi-faire-256366

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Message  niouze Ven 26 Déc - 11:48

« Ferguson, c’est aussi ici » : le Brésil contre le racisme de sa police
http://rue89.nouvelobs.com/2014/12/25/ferguson-cest-aussi-ici-bresil-contre-racisme-police-256689


Paris, 20 décembre : récit du rassemblement et de la manif contre l’impunité policière
Publié le 21 décembre 2014 | Maj le 22 décembre
19e arrondissement | violences policières | manifestation
A l’appel entre autres d’Urgence notre police assassine, l’Action Antifasciste Paris-Banlieue et la Fédération anarchiste, un rassemblement était organisé ce samedi 20 décembre à Paris (devant la rotonde de la Villette, place de la bataille de Stalingrad), qui a réuni une centaine de personnes.
Sur le lieu de la manif du 2 novembre pour laquelle un camarade a été condamné récemment à 8 mois ferme, ce rassemblement visait à crier notre colère, à protester contre une nouvelle preuve de l’impunité policière. Le 12 décembre, la Cour d’appel de Rennes a confirmé le non-lieu dans l’affaire Ali Ziri, mort très certainement d’une utilisation d’une pratique d’interpellation interdite, à 69 ans. Pourtant, la Cour de cassation avait été saisie pour demander un supplément d’enquête devant les nombreuses incohérences du dossier, demande qui n’a même pas été suivie par la Cour d’appel. C’est, en substance, ce qui a été rappelé ce samedi 20 décembre devant la rotonde de la Villette, place de la bataille de Stalingrad, lors des prises de parole.
https://paris-luttes.info/paris-20-decembre-recit-du-2323
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Message  niouze Sam 27 Déc - 12:08

apres les djihadistes verts tout simplement le djihadisme islamiste pour justifier un nouvelle assassinat (? )

Affaire de Joué-lès-Tours : "il y a eu une altercation avant entre deux jeunes et l'un des policiers"
Publié le 25 décembre 2014 à 19h34, mis à jour le 26 décembre 2014 à 17h22France 3 Centre

Les premiers éléments de l'enquête privilégient la piste de l'islamisme radical pour expliquer les motivations de Bertrand Nzohabonayo, l'agresseur du commissariat de Joué-lès-Tours. Depuis samedi dernier, nous avons enquêté pour comprendre si ses motivations étaient uniquement religieuses.



Des doutes planent dans l'affaire de Joué-lès-Tours. De nouveaux témoignages pourraient suggérer une autre version des faits, qui ne concorde pas vraiment avec celle des forces de l'ordre. 
Je veux que les policiers écoutent les gens qui disent qu'il y aurait pu avoir une altercation avant.
La soeur de Bertrand, Eunice Nzohabonayo s'est exprimée pour la première fois depuis les faits, mardi 22 décembre, après sa garde à vue. Elle tient à comprendre ce qu'il s'est passé avant. "Je veux que les policiers écoutent les gens qui disent qu'il y aurait pu avoir une altercation avant".

Originaire du Burundi, où le frère Brice a été arrêté samedi dernier, la famille Nzohabonayo est de confession catholique. Pour sa famille, Bertrand était un jeune homme très calme. Depuis les faits, c'est l'incompréhension pour le père de Bertrand, revenu du Burundi. "Comment mon fils Bertrand s'est retrouvé au commissariat de police de Joué-lès-Tours alors qu'il savait qu'il n'allait pas s'en sortir ?", s'interroge Vénérand Nzohabonayo. La famille, qui va se constituer partie civile dans la semaine, ne croit pas à la radicalisation de Bertrand. 

VIDEO - Le reportage de France 3 Centre, avec des témoignages qui proposent une nouvelle version des faits dans l'affaire de Joué-lès-Tours :


Au départ de l'affaire, une altercation



Selon un témoin qui préfère garder l'anonymat, une altercation entre deux jeunes du quartier et un policier serait à l'origine de l'affaire. Une bagarre qui aurait eu lieu vendredi 19 décembre, c'est-à-dire à la veille des faits. "J'étais au fond du bus et arrivé à l'arrêt Rotière, il y avait un embouteillage. Je suis allé près du chauffeur et là j'ai vu un agent de police en sang, avec l'arcade ouverte". Bertrand ne se trouvait pas à Joué-lès-Tours le jour de cette altercation. Il est à Paris, où il accompagne sa mère qui doit prendre un avion pour le Rwanda à Roissy. Il reviendra en covoiturage le lendemain de l'altercation. 

Selon nos sources, le 20 décembre, Bertrand retrouve sa soeur autour de midi. Il serait sorti en début d'après-midi pour manger un morceau. Le kebab dans lequel il se rend se trouve à proximité du commissariat de police de Joué-lès-Tours. Sur sa route, il aurait été interpellé par des policiers désireux de connaître l'identité des deux jeunes de la bagarre de la veille. L'interpellation de Bertrand Nzohabonayo tourne mal, deux policiers sont blessés et Bertrand est abattu par un agent de police.

http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/centre/2014/12/25/affaire-de-joue-les-tours-il-y-eu-une-altercation-avant-entre-deux-jeunes-et-l-un-des-policiers-619856.html

et aussi
http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/centre/2014/12/23/la-soeur-de-l-agresseur-de-joue-les-tours-j-aimerais-savoir-ce-qu-il-s-est-passe-avant-le-commissariat-618970.html

et pour ceux qu'aurais un abonnement au point... http://www.lepoint.fr/societe/que-s-est-il-vraiment-passe-a-joue-les-tours-24-12-2014-1892242_23.php
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Message  niouze Lun 29 Déc - 12:31


Joué-lès-Tours : la version de la police contredite par plusieurs témoins
Terrorisme ou bavure policière ? Deux versions se contredisent à la suite de la mort de Bertrand Nzohabonayo, le 20 décembre. Le parquet antiterroriste de Paris est saisi, la famille de Bertrand Nzohabonayo envisage toutes les voies juridiques possibles.
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 11 0115
Bertrand Nzohabonayo – alias Bilal – était-il le terroriste qui nous a été décrit ? Une semaine après les faits qui ont abouti au décès du jeune homme, après avoir blessé trois policiers à coups de couteau au commissariat de Joué-lès-Tours le 20 décembre 2014, deux versions se contredisent. Bertrand Nzohabonayo s’est-il lui-même rendu au commissariat ou a-t-il été escorté par les policiers ? Avait-il en tête de commettre un attentat, ou la situation a-t-elle dégénéré après qu’il eut été sommé de s’expliquer sur une altercation qui aurait eu lieu la veille entre des jeunes de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) et un policier ayant déjà été condamné pour des faits de violence policière ? Le parquet antiterroriste de Paris privilégie la piste terroriste, la famille de Bertrand Nzohabonayo envisage toutes les voies juridiques possibles.
Samedi 20 décembre, selon la version relayée dans un communiqué du ministère de l’intérieur, il est environ 14 heures lorsqu’un individu armé d’un couteau débarque seul dans le commissariat de Joué-lès-Tours. Il blesse trois policiers dont l’agent de l’accueil au visage. Les agents ripostent avec leur arme de service, ils l’abattent. Une dépêche de l’AFP, envoyée à 16h14, reprend ce récit : « Le ministre de l’Intérieur condamne l’agression brutale d’un policier à l’arme blanche au commissariat de Joué-lès-Tours, peut-on lire. Bernard Cazeneuve salue le sang-froid et le professionnalisme des policiers présents, qui ont fait usage de leur arme administrative. »
La version de la police selon laquelle Bertrand Nzohabonayo serait venu de sa propre initiative au commissariat pour attaquer le personnel à coups de couteau aux cris de « Allah Akbar » est contestée par plusieurs témoins. D’après un article du Point (accessible sur abonnement), le cabinet de Bernard Cazeneuve maintient que « le jeune Bilal s’est rendu à l’antenne de police de sa propre initiative afin de s’en prendre aux forces de l’ordre ». Plusieurs témoins, dont une personne interrogée face caméra par une équipe de l’AFP, disent pourtant l’inverse. « J’ai vu les quatre policiers prendre le monsieur pour le rentrer à l’intérieur, ils lui ont dit calmez-vous et le monsieur il a commencé à crier “Ah” et à se débattre », raconte un des témoins […].
Jusqu’à présent, la version présentée par la police faisait également état d’une scène qui se serait déroulée « au commissariat de Joué-lès-Tours », donc à l’intérieur. Sur les réseaux sociaux circule pourtant une photo où l’on peut apercevoir Bertrand Nzohabonayo, le corps gisant sur les marches du commissariat, entouré de plusieurs policiers.
Selon Ghyslain Vedeux, responsable du conseil représentatif des associations noires d’Indre-et-Loire (CRAN), l’affaire serait en fait liée à une altercation qui a eu lieu le 19 décembre. « Cette affaire pourrait découler de l’histoire d’un policier qui s’est battu avec des jeunes la veille des faits, et qui aurait porté le premier coup, déclare-t-il à Mediapart. Selon plusieurs témoignages, il s’est fait taper dessus. » Le responsable du CRAN s’interroge sur de potentiels liens avec le décès du lendemain. Des membres de l’équipe du policier impliqué dans l’altercation auraient interpellé Bertrand Nzohabonayo afin de le questionner sur l’identité des auteurs des coups : « Les témoins sont formels, c’est bien l’équipe du gardien de la paix impliqué dans l’altercation la veille qui a interpellé Bertrand le lendemain. » Plusieurs personnes s’étonnent par ailleurs que le gardien de la paix impliqué dans l’altercation n’ait pas déposé plainte après l’agression.
Le jeune Bertrand ne se trouvait pas à Joué-lès-Tours le jour de cette altercation. Une équipe de France 3 a reconstitué les faits et affirme qu’il était à Paris, où il accompagnait sa mère qui devait s’envoler pour le Rwanda. « Bilal » ne serait revenu à Tours qu’en fin de matinée le 20 décembre et aurait retrouvé sa sœur autour de midi. Il serait sorti en début d’après-midi pour se rendre dans un kebab situé à proximité du commissariat de police de Joué-lès-Tours. Sur sa route, il aurait été interpellé par des policiers souhaitant connaître l’identité des jeunes de la bagarre de la veille. L’interpellation de Bertrand Nzohabonayo tourne au vinaigre, deux policiers sont blessés et Bertrand est abattu par un agent de police.
Le gardien de la paix impliqué dans l’altercation de la veille est par ailleurs connu dans le quartier pour des faits de violence policière. En juin 2014, il avait été condamné à 1500 euros d’amende […] pour « des faits de violence en plusieurs phases » et un « usage disproportionné » de sa bombe lacrymogène. La scène, qui avait été filmée en août 2013, témoigne d’une rare violence. En plus de multiples coups de matraque, dont un qui vise le visage de la victime, le policier tient des propos à la limite du racisme : « Toujours les mêmes, ils me cassent les couilles. » Pendant de longues minutes, la femme prise à partie reste au sol, inerte, avant d’être traitée de « salope » et de « conasse » […].
D’après un article de La Nouvelle République, le gardien de la paix récemment condamné a été entendu dans le cadre de nouvelles auditions menées le vendredi 26 décembre par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. La section antiterroriste du parquet de Paris a affirmé ne négliger aucun élément tout en restant « sur la qualification terroriste ». « À ce stade, il n’y a pas de lien entre les deux affaires », a indiqué la porte-parole du parquet Agnès Thibault-Lecuivre.
La chronologie de l’emballement politique
Pour bien comprendre comment la piste du terroriste et de la radicalisation a été privilégiée, il faut se pencher sur la chronologie des faits et des réactions politiques. Dans la foulée des événements qui ont mené au drame, le ministre de l’intérieur décide de se rendre sur les lieux. Entre-temps, on apprend que Bertrand Nzohabonayo est « connu des services de police pour des faits de droit commun ». À 17h47, le même jour, une nouvelle dépêche de l’AFP informe que la section antiterroriste du parquet de Paris est chargée d’une enquête ouverte « des chefs de tentative d’assassinat et d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ». Une demi-heure plus tard, soit près de quatre heures après les coups de feu qui ont tué Bertrand Nzohabonayo, une source proche de l’enquête affirme que l’agresseur, originaire du Burundi, a crié « Allah Akbar (Dieu est grand en arabe) du moment où il est entré jusqu’à son dernier souffle ». De premiers liens entre les actes de Bertrand Nzohabonayo et l’organisation de l’État islamique en Syrie et en Irak commencent à être pointés par des sources identifiées comme « proches de l’enquête ».
Aussitôt sur les lieux, Bernard Cazeneuve a souligné de la part des policiers « une très grande maîtrise, une très grande compétence, un très grand sang-froid ». Dans un second communiqué, le ministère de l’intérieur réaffirme son soutien aux policiers et condamne une nouvelle fois « cet acte odieux » en prenant le soin de préciser que l’individu tombé sous les balles de la police « ne s’était jamais signalé par des activités à caractère terroriste ». « Le gouvernement est déterminé à combattre toutes les formes de terrorisme qui menacent la sécurité », peut-on lire dans le dernier paragraphe du communiqué qui ne laisse déjà plus beaucoup de place à un scénario autre que terroriste.
Plus tard dans la soirée, Manuel Valls affiche dans un tweet son soutien aux policiers de Tours. « Ceux qui s’en prennent à eux devront faire face à la sévérité de l’État », déclare-t-il. C’est seulement le 21 décembre, soit le lendemain des faits, qu’il est fait mention du profil Facebook de l’agresseur, sur lequel ce dernier aurait affiché le drapeau du groupe djihadiste État islamique le jeudi, soit deux jours avant les événements.
En l’espace d’un week-end, l’implacable mécanique médiatique est en marche. Entre le chauffard de Dijon qui aurait foncé sur plusieurs passants dans le centre-ville en hurlant « Allah Akbar », et l’affaire de Joué-lès-Tours, plusieurs personnalités politiques réagissent. Le président (PS) du conseil général de l’Essonne, Jérôme Guedj, affirme « qu’il y a manifestement l’importation des conflits en Syrie, en Irak sur le territoire national ». Le vice-président du Front national, Florian Philippot exhorte l’exécutif à sortir de sa timidité : « Le pouvoir a de telles pudeurs vis-à-vis de l’islamisme radical qu’il n’ose même pas le nommer. »
Le lundi 22 décembre, soit 48 heures après les faits, alors que François Hollande appelle à une « extrême vigilance », Manuel Valls monte en gamme en affirmant que « jamais nous n’avons connu un aussi grand danger en matière de terrorisme ». « Ce qui nous inquiète, affirme-t-il en marge d’un de ses déplacements à Montpellier, ce sont les phénomènes de très grande radicalisation, très rapide. C’est peut-être le cas pour ce garçon qui a agi comme vous le savez à Joué-lès-Tours. » En parallèle, le frère de Bertrand, Brice Nzohabonayo, a été arrêté au Burundi par les services de renseignement qui déclarent être seuls à l’origine de l’interpellation.
L’avocat de la famille Jérémie Assous préfère attendre les résultats de l’enquête, surtout concernant les bandes de vidéosurveillance du commissariat. « On exercera toutes les voies de droit qui nous sont ouvertes, déclare-t-il. À ce stade il paraît indispensable que les services judiciaires s’expriment sur le contenu des bandes de vidéosurveillance de l’extérieur et de l’intérieur du commissariat pour mettre un terme à cette rumeur. S’ils refusent, ça ne fera que conforter les réserves que les uns et les autres émettent sur la version des policiers. »
Yannick Sanchez, Mediapart, 27 décembre 2014
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Message  niouze Lun 29 Déc - 12:56



« J’étais venu dénoncer le racisme d’Exhibit B, j’ai été tabassé par la police »

Coups de matraque et de tonfa





Western | Témoignage | par Almamy Kanouté | 18 Décembre 2014

Almamy Kanouté était venu dénoncer « Exhibit B », la performance qui met en scène des noirs en cage. A l’intérieur du théâtre, la police lui aurait donné plusieurs coups de matraque, il a déposé plainte.

Jeudi 27 novembre, nous étions plus d’une centaine à manifester devant le théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis pour dénoncer « Exhibit B ». Cette performance, qui revendique dénoncer l’esclavage, montre des noirs en cage. Même si l’idée de départ était louable, le résultat est raciste et insultant. Ce soir-là, nous souhaitions empêcher pacifiquement cette performance. Sauf que ça c’est terminé dans la violence… contre nous. Mon ami Farid et moi-même avons reçu de nombreux coups de matraques.
Vers 19 heures, suite à un mouvement de foule, nous étions une dizaine à nous retrouver à l’intérieur du théâtre. Presque immédiatement, les gens qui travaillent pour la salle de spectacle ont débarqué, suivis par quatre policiers. Ils craignaient qu’on abîme les installations. L’un des agents s’est adressé à nous, directement sur un ton agressif et nous a demandé de quitter les lieux. J’ai expliqué qu’on était venu pour protester contre cette « œuvre » qu’on jugeait négrophobe, mais qu’on allait sortir sans faire d’histoires et sans rien abîmer, donc pas la peine de nous parler sur ce ton-là. Deux journalistes radio et un journaliste télé ont pu enregistrer cette conversation, ils pourront donc prouver que je suis de bonne foi.

Coups de matraque et de tonfa

On s’est dirigé vers la sortie. Dans le couloir, j’aperçois mon pote Farid de l’Union Musulmane pour la Dignité en pleine conversation avec deux autres policiers. Je n’entends pas ce qu’ils se disent mais à un moment, l’un des deux le chope et lui fait une clef d’étranglement. Il tombe. Je les interpelle pour leur dire qu’on est en train de sortir, qu’ils n’ont pas besoin d’utiliser la violence et je me dirige vers Farid pour l’aider à se relever. Et là, sans sommation, je prends un violent coup de matraque sur l’épaule gauche qui me déséquilibre. Je me retourne et face à moi, deux flics, l’un muni d’un tonfa et l’autre d’une matraque télescopique. Je crie :
« On n’a rien fait, vous faites quoi ? »

la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 11 Pap« Ils m’ont frappé sans arrêt, tout en m’insultant. » / Crédits : NnoMan / Collectif Oeil
Un nouveau coup part en direction de mon visage, j’ai à peine le temps de lever un bras pour me protéger. Les coups de matraque commencent à pleuvoir. Pendant quelques secondes qui m’ont paru très longues, ils m’ont frappé sans arrêt, tout en m’insultant. Je ne me souviens pas exactement des propos qu’ils ont tenus contre nous, donc je ne les répéterai pas ici. J’ai fini par réussir à m’écarter vers la sortie. Quand on s’est retrouvés entourés de monde, le ton des policiers a tout de suite changé. Ils étaient redevenus polis et calmes.

J’ai porté plainte

L’un des médiateurs de la ville a appelé les pompiers. Ils nous ont emmenés aux urgences où j’ai été examiné. Mon bras gauche était en sale état : j’avais des gros hématomes, une déchirure musculaire, des contusions à l’épaule, au coude et à l’avant-bras. Le médecin m’a fourni une incapacité temporaire de travail de sept jours. Je suis reparti le bras en écharpe.
Une semaine plus tard, j’avais toujours mal, je suis donc allé voir mon médecin généraliste qui lui m’a arrêté pour trois semaines en tout et m’a envoyé chez le kiné. J’ai finalement décidé de déposer une plainte pour « violence volontaire aggravée ». Et dans le cadre de la procédure, le service d’urgences médico-judiciaire m’a lui aussi examiné, et m’a lui attribué un total de 9 jours d’ITT.
http://www.streetpress.com/sujet/1418904998-exhibit-b-bavure-police-negrophobie-almamy-kanoute
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Message  ivo Mer 25 Fév - 9:39

Délit de faciès : l’Etat devant la cour d’appel de Paris
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/delit-de-facies-l-etat-devant-la-cour-d-appel-de-paris-648815
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Message  ivo Jeu 5 Mar - 8:48

Un policier devant la justice pour avoir blessé un lycéen avec un flashball
fr info
Un policier accusé d'avoir grièvement blessé un lycéen lors d'une manifestation à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, lors d'une manifestation en 2010, doit être jugé ce jeudi par le tribunal correctionnel de Bobigny.

Les blessures étaient impressionnantes. Geoffrey, 16 ans, a reçu le projectile de flashball en plein visage, ce qui a provoqué de multiples fractures et une hémorragie dans l'oeil. Les faits se sont produits le 14 octobre 2010, lors d'une manifestation à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Avec des camarades, le lycéen tentait de bloquer son établissement. Les six interventions chirurgicales qu'il a subies lui ont toutefois permis de sauver son oeil. Mais son état de santé n'est toujours pas stabilisé quatre ans après, précise son père.
"On veut la suppression du flashball"

"On veut la suppression du flashball, dont l'usage ne correspond souvent pas aux procédures" sur l'emploi de la force par les policiers, et peut causer de graves blessures notamment au visage, a déclaré le père de Geoffrey, Christian Tidjani.

Procès verbal mensonger

Le policier de 42 ans, auteur du tir, doit répondre ce jeudi de violences volontaires devant le tribunal correctionnel de Bobigny, ainsi que de faux et usage de faux. Il lui est en effet reproché d'avoir menti sur procès-verbal, en indiquant dans un premier temps que Geoffrey avait eu "une attitude menaçante et dangereuse" et "jeté des projectiles", ce que des témoignages et une vidéo des faits allaient par la suite démentir
, a souligné l'avocat de la famille, Me Pierre-Emmanuel Blard. Il risque jusqu'à sept ans de prison.

A LIRE AUSSI :

►►► Un policier renvoyé aux assises après un tir de flashball
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Message  ivo Sam 7 Mar - 8:51

Chambéry : un policier condamné à 5 ans de prison pour violences
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/chambery-5-ans-de-prison-pour-un-policer-de-la-bac-653041

des coups de pieds, des coups de matraque à la tête, mais aussi au torse.
coma pendant trois semaines.
infirmité permanente avec un bras qui est mort et une jambe qui traîne.
fracture de boîte crânienne
vidéos accablantes

allez faire ça à un flic et on verra si vous prenez que 5 ans (3 ferme) ..........
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Message  niouze Ven 20 Mar - 10:49


La procureure adjointe de la République de Rennes Delphine Dewailly a réclamé ce jeudi après-midi la relaxe pour les deux policiers jugés depuis lundi pour «non-assistance à personne en danger» après la mort de Zyed et Bouna dans un site EDF le 27 octobre 2005.
Pendant les dix ans de la procédure judiciaire, le parquet avait systématiquement réclamé le non-lieu. Les deux policiers mis en cause, Sébastien G., 41 ans, et Stéphanie K., 38 ans, encouraient au maximum cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. 

Fin du procès vendredi

Ouvert depuis lundi devant le tribunal correctionnel Rennes, le procès a passé l'affaire au crible depuis l'intervention de la police sur un chantier de Livry-Gargan le 27 octobre 2005 à 17h21, qui avait mis en fuite un groupe de jeunes. Bouna Traoré, 15 ans, Zyed Benna, 17 ans, et Muhittin Altun, 17 ans et seul rescapé du drame, avaient alors pris la fuite jusqu'à un cimetière de Clichy-sous-Bois avant d’enjamber le mur d’un site EDF.
A 18h11, Bouna et Zyed mouraient électrocutés dans un local du site abritant une réactance, Muhittin étant quant à lui grièvement blessé. Le drame de Clichy-sous-Bois avait provoqué trois semaines d’émeutes dans les banlieues françaises.


http://www.20minutes.fr/rennes/1566783-20150319-mort-zyed-bouna-parquet-demande-relaxe-deux-policiers
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Message  niouze Sam 18 Avr - 13:16

de relax en non lieu , de classement sans suite en 'faute de preuve " jusqu'au meutre non jugé ... la justice continu a défendre sa police .... faudra pas s'éttoner si un jours quelqu'un voudra se substituer à la justice

Permis de mutiler (Suite au classement "sans suite" des plaintes déposées après la manifestation du 22 février 2014)

Publié dans Communiqués de presse


Communiqué de presse - Notre Dame des Landes, le 08 avril 2015
Suite au classement "sans suite" des plaintes déposées après la manifestation du 22 février 2014
 
Les membres de la Coordination des opposants au projet d'aéroport de Notre Dame des Landes, présents à la réunion du 8 avril 2015 à Notre Dame des Landes, s'indignent du classement sans suite des plaintes contre la police déposées par les six blessés du 22 février 2014 à Nantes.
Ce classement sans suite signifie exactement que le fait, pour des fonctionnaires de police, de blesser ou mutiler à vie des manifestant et des journalistes, ne mérite même pas instruction par un juge ayant mission de le faire.
Alors que des milliers de photos ont été prises le 22 février, est-il crédible, hors enquête par un juge d'instruction indépendant, que toute identification des auteurs soit impossible ? Alors que des photos ont servi pour repérer des dizaines d'individus, afin de les juger en comparution immédiate, avec des sanctions exorbitantes, hors de toute juridiction connue !
Ce classement sans suite est un blanc-seing à l'usage tous azimuts, par la police, des armes les plus dangereuses, hors de toute légitime défense !
C'est un blanc-seing à l'obstruction du travail des journalistes !
C'est une garantie d'impunité, c'est un permis de mutiler, voire de tuer (comme à Sivens) que l'État donne à ses gardiens ! La France s'indigne pourtant bien fort des dérapages aux USA...
Par ce classement sans suite, le pouvoir condamne une fois de plus les citoyens à douter de cette justice qui refuse de les protéger.
Nous poursuivons notre soutien aux blessés et nous joindrons à leurs efforts pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de leurs mutilations.
http://www.acipa-ndl.fr/actualites/communiques-de-presse/item/549-permis-de-mutiler
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Message  niouze Lun 20 Avr - 13:24


La police assassine : Amadou Koumé, mort au commissariat du Xe
Publié le 20 avril 2015 |
10e arrondissement |   violences policières
On a appris ce matin la mort d’une personne entre les mains de la police. Une énième victime des pratiques policières d’étranglement.
Mise à jour 11h45 sur un précédent au commissariat Louis-Blanc.
Le secret avait été bien gardé depuis un mois et demi par la police et la justice. On apprend ce lundi 20 avril sur LeParisien.fr la mort d’un homme au commissariat du 10e arrondissement, (rue Louis-Blanc), dans la nuit du jeudi 5 mars au vendredi 6 mars. Âgé de 33 ans et papa de deux enfants, Amadou Koumé était originaire de Saint-Quentin dans l’Aisne, en Picardie.
Comme souvent, la mort entre les mains des flics a vite été requalifiée en homicide involontaire.
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 11 Amadoukoume-b4342Amadou Koume

Selon les premiers éléments de l’enquête, Amadou a été interpellé le 6 mars à 0 h 5 alors qu’il tenait des propos incohérents. « Il n’était manifestement pas bien, détaille une source judiciaire. Quand les policiers ont voulu le menotter, il s’est débattu. Ils ont dû procéder à une manœuvre d’étranglement pour lui passer les menottes. À l’arrivée au commissariat à 0 h 25, ils se sont rendu compte qu’il était amorphe. Le Samu a tenté de le ranimer, en vain. » Le décès d’Amadou a été officiellement constaté à 2 h 30.
Pour ses proches, les circonstances doivent être éclaircies. « On ne sait pas comment il est mort, s’indigne Habi, sa grande sœur. Le matin de son décès, il a fallu que je passe trois appels à l’IGPN et que j’implore la personne au standard pour enfin obtenir des informations sommaires. Au téléphone, on m’a dit qu’il avait été transporté couché dans le fourgon et qu’il était mort à 0 h 30. En découvrant l’acte d’état civil, j’apprends que son décès n’a été déclaré que deux heures plus tard. Je me demande si on ne veut pas nous cacher quelque chose. » Lorsqu’ils se sont rendus à l’Institut médico-légal, plusieurs membres de la famille du jeune homme se sont aperçus qu’il présentait une plaie au visage.
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 11 Commissariat_du_10eme-047b4Le comico du Xe, rue Louis-Blanc
Ce que ne fait pas bien sûr l’article du « Parisien », c’est le rapprochement avec la mort de plusieurs personnes, tuées elles aussi par étranglement. Une pratique dénoncée depuis longtemps, suite notamment à la mort d’Hakim Ajimi en 2008 :
Lors de contrôles d’identité, ou d’interpellations, la Police applique une méthode d’immobilisation qui dans sa pratique peut provoquer la mort : cette méthode “au corps à corps” consiste à ce qu’un fonctionnaire de police étrangle la personne qui se trouve au sol, pendant qu’un autre lui comprime la cage thoracique en appuyant fortement son genou dans le dos. Cette pratique appelée aussi “clé d’étranglement” entraine l’immobilité, la suffocation, de graves lésions qui peuvent provoquer alors des conséquences irréversibles quand ce n’est pas la mort.
Trois flics avaient été condamnés à de la prison avec sursis pour la mort d’Hakim Ajimi. Depuis, plusieurs personnes sont mortes pour avoir eu le malheur de croiser des flics friands de cette pratique. Elle est pourtant connue depuis plus de dix ans par tous les policiers comme pouvant être mortelle.
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 11 Capture_d_e_cran_2015-04-20_a_09.24.20_resultat-1cd3dHakim Ajimi, tué par la police par étranglement
En juin 2009, Ali Ziri mourrait dans les mêmes circonstances à Argenteuil. En 2011, c’était Wissam El-Yamni à Clermont-Ferrand. À chaque fois, les flics s’en sont sortis, comme dans la plupart des cas où la police est accusée de meurtre ou de mutilation.
La police française assassine !
Pour plus d’infos sur les crimes policiers, voir notamment http://urgence-notre-police-assassi....


Mise à jour 11h45 : ce commissariat fait partie de ceux qui ont une particulièrement sale réputation sur Paris, comme Riquet et Clignancourt. Par exemple, le 5 juin 2010, dans ce même commissariat, trois membres d’une famille avaient subi des graves violences policières. Au point que le défenseur des droits s’en était alerté :
Le Défenseur des droits a été saisi d’une réclamation concernant les conditions dans lesquelles trois membres de la famille A. ont été interpellés, le 5 juin 2010, à Paris 10e, des violences et insultes qu’ils auraient subies, ainsi que du déroulement de la garde à vue à laquelle ils ont été soumis du 5 au 6 juin 2010.


https://paris-luttes.info/la-police-assassine-amadou-koume-3114
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Message  niouze Mar 21 Avr - 19:41

et sa continu dans les classements sans suite

Tir de flashball sur Yann : sa plainte classée sans suite

Publié le 21 avril 2015


Le 21 avril 2014 deux maisons sont réquisitionnées par la CREA pour des familles rue Louis Plana à Toulouse.
Mais très vite les propriétaires et les flics débarquent pour empêcher toute installation. Plusieurs camions sont sur place et dans les rues alentours, la police nationale, les CRS, le SDIG (Renseignements Généraux) et la BAC sont sur place. Bref, c’est le déploiement de l’artillerie lourde pour empêcher qu’on puisse se loger en dehors des règles établies.
Ce n’est pas une première pour la CREA : les flics ont déjà déployé l’hélico et tiré au taser sur un toit pour expulser.
Les flics posent alors un ultimatum : une sortie volontaire ou par la force. Face à cette violence ostensible, les familles choisissent de sortir par elles mêmes. Mais pour les flics ce n’est pas suffisant il leur en faut plus ; la BAC procède à quatre interpellations qui aboutiront sur des rappels à la loi et un procès pour violences (pour lire le soutien à notre camarde cliquez ici)
Armés de matraques mais aussi de d’un LBD 40x46mm, ils n’hésitent pas à le pointer à hauteur de visage sur des passants ou des soutiens aux familles mais aussi à le faire passer de mains en mains, une technique policière bien rodée chez les flics pour rendre difficile l’identification d’un tireur.
C’est Yann, 26ans, qui prendra en pleine tête le tir de LBD par la BAC alors qu’il ne représentait aucun danger et était menacé d’un coup de matraque par un autre policier.
"La BAC nous a chargée sans raison, je me suis réfugié derrière une poubelle. Un membre de la BAC m’a vu et m’a dit de sortir de là en levant sa matraque pour me frapper. Je suis sortie en levant les mains et c’est à ce moment que je me suis écroulé. J’étais tellement sonné qu’au début je n’ai pas compris ce qui m’était arrivé. A l’hôpital le médecin m’a dit qu’à 3 centimètres près j’étais mort ... J’ai eu tous les os de la joue cassés ou broyés et une partie d’un nerf touché dont je n’ai retrouvé la sensibilité qu’au bout de presque 1an. Il a fallu attendre que mon hématome dégonfle pour m’opérer. On devait me poser une plaque pour aider les os à se remettre. Je me suis réveillé de l’opération avec 5 plaques dans le visage. Quelques semaines après j’ai commencé à faire des infections. Au début les médecins ne voulaient pas croire à un lien avec l’opération, on m’a même enlevé les amygdales ! Mais ça n’a servi à rien et l’infection est revenue. Un an après j’ai toujours un gonflement au niveau de la joue et je retrouve petit à petit une sensibilité du nerf perdu, mais cela occasionne une douleur, comme des décharges électriques. Dans quelques jours je dois subir ma 4ème opération de l’année, on va me retirer les plaques et les infections devraient s’arrêter."
Yann a déposé une plainte par le biais de son avocat qui a été classée sans suite par le procureur de Toulouse "faute d’infraction caractérisée". Selon Pierre-Yves Couilleau, le procureur, il n’ y a pas d’infraction caractérisée alors que les tirs de flash-ball et LBD sont strictement interdits au niveau du visage et à moins de 10m. Sur les photos prises le jour même et les jours d’après, on voit clairement l’impact de la balle du LBD, que faut-il de plus à un procureur pour voir que ce tir n’est ni dans les règles, ni proportionné ?
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 11 Untitled-1-6fb88-52dcc
Classement sans suite : la loi des séries !
Ces derniers temps, les classements sans suite s’enchainent : Damien, Quentin et Emmanuel, éborgnés par des tirs le 22 février 2014 pendant une manifestation ont eux aussi vu leur plainte classée sans suite, tout comme Ayoub, éborgné à Montbéliard en 2011 pendant qu’il attendait le bus.
Si Geoffrey, touché pendant qu’il mettait une poubelle devant le blocus de son lycée à Montreuil en 2010 a vu le policier qui lui a tiré dessus passer en procès et en plus être condamné, ce qui est extrêmement rare, ce dernier n’a eu qu’une peine minime, c’est à dire du sursis. Seulement deux autres policiers ont été condamnés pour des faits similaires, l’un pour avoir éborgné Séjou en 2005 (il a reconnu les faits) et un autre condamné à 2ans avec sursis pour avoir tiré sur Steeve, 9ans, à Mayotte ....
Si toute fois ces peines ne sont pas à la hauteur des mutilations et de la violence institutionnalisée de la police, nous savons à quel point c’est un véritable parcours du combattant pour traduire un policier au tribunal face à la bureaucratie judiciaire lorsqu’on est qu’un ou une simple individuE.
Nous pensons aussi à ces policiers que la justice a acquitté alors qu’ils ont tiré et mutilé à vie ; ce fut le cas pour Pierre, éborgné en 2007 dont le policier tireur a été relaxé mais aussi Théo, éborgné en 1996.
L’autodéfense en accusation :
Depuis face à l’autodéfense des mutilés et des familles d’assassinés, les institutions de l’état ripostent pour faire taire toutes les voix dissidentes : à Nantes la procureure porte plainte pour une affiche la mettant en scène et dénonçant le classement sans suite des plaintes de Damien, Quentin et Emmanuel. Au Havre c’est le frère d’Abdoulaye Camara, assassiné de 10balles dans le corps dans la nuit du 15 au 16 décembre 2014, qui s’est vu accusé d’avoir collé 7 stickers anti-police et a reçu une lettre de la mairie lui demandant de payer la facture du nettoyage, c’est à dire 105, 93€ .... bref du beau foutage de gueule !
Ces mesures ne visent qu’à une chose : faire perdre courage et tenter d’isoler les victimes et les familles. Mais il en faut plus pour faire taire les voix qui veulent la justice et la vérité !

Nous ne sommes pas seul-e-s, nous sommes ensemble ! Jusqu’au bout !


A tout-e-s les mutilé-e-s ; Yann, Pierre, Ayoub, Davy, Casti, Nassuir, Sékou, Quentin, Damien, Emmanuel, Joachim, Bouch-B, Steve, Salim, Quentin, Fatouma et Mohamed, John, Jimmy, Daranka, Mohammad, Guillaume, Geoffrey, Nordine, Elias, Clément, S.N., Bruno, Alexandre, Samir, Halil, Joann, Maude, Jiad, Amine, Théo et le autres ....

La police mutile, la justice est complice !


A tout-e-s les assassiné-e-s par la police ; Abou Bakari Tandia, Mostefa Ziani, Rémi Fraisse, Bertand Nzohabonayo, Abdoulaye Camara, Morad, Abdelhak Gorafia, Houcine Bouras, Thimotée Lake, Yassin Aïbeche Souilah, Lahoucine Ait Omghar, Loic Louise, Fahmi, Abdel, Wissam El-Yamni, Amine Bentounsi, Youcef Mahdi, Mahmadou Marega, Nabil Matboul, Steve, Mohamed, Balé Traoré, Samir Abbache, Zyed&Bouna, Eric Blaise, Eric Mourier, Fethi Traoré, Taoufik El-Amri, Raouf et Tina Sebba, Lamine Dieng, Lakhamy et Mushin, Abdelakim Ajimi et les autres ....

La police assassine, la justice est complice !

Ni Oubli Ni pardon ! Justice et Vérité !

http://rebellyon.info/Tir-de-flashball-sur-Yann-sa-plainte.html
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Message  niouze Sam 9 Mai - 13:09

et un mort de plus ....

Saint-Denis : enquête après la chute mortelle au commissariat
Nathalie Perrier | 28 Avril 2015, 20h08 | MAJ : 28 Avril 2015, 20h00
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 11 4732017_fa8239c8-edcf-11e4-9615-001517810e22-1_545x460_autocrop Pierre Cayet, 54 ans, est mort dimanche après avoir été repoussé par un policier et être tombé devant le commissariat de Saint-Denis. (DR.)

Samedi, Pierre Cayet, 54 ans, partait avec sa compagne célébrer leurs fiançailles dans le Val-d’Oise quand il a été arrêté par des CRS lors d’un banal contrôle routier sur l’autoroute A1, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Il était 1 h 40. Deux heures quarante plus tard, alors qu’il était venu récupérer ses papiers d’identité au commissariat de Saint-Denis, une altercation éclatait avec un policier du commissariat de Saint-Denis.


Au cours de cette altercation, dont les circonstances demeurent troubles, cet habitant de Stains faisait une chute qui allait s’avérer mortelle. Pierre Cayet devait en effet décéder dans la nuit de samedi à dimanche des suites de ses blessures. Une enquête a immédiatement été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Sous le choc, le frère de la victime, Frantz Dendele, a tenu à témoigner dans le Parisien. Sa version, qui est celle de la compagne de la victime, présente au moment des faits, conteste celle livrée jusqu’à présent par les sources policières.

«Il est greffé d’un rein, invalide depuis des années, on aurait pu le menotter facilement»

Selon les premiers éléments de l’enquête, Pierre Cayet dépassait le taux d’alcoolémie autorisé lors du contrôle policier : il avait un taux délictuel de 0,48 mg/l d’air expiré (la limite étant 0,40 mg/l d’air expiré). Sa voiture ayant été immobilisée, il s’est présentée au milieu de la nuit au commissariat de Saint-Denis pour réclamer ses papiers qui se trouvaient à l’intérieur du véhicule. «Il a sonné à l’accueil du commissariat où on lui a expliqué que ses papiers ne s’y trouvaient pas, explique un policier. Il a alors tenté d’enjamber la grille mais les policiers l’ont repoussé. Il a ensuite réussi à pénétrer dans l’enceinte du commissariat, en profitant qu’une voiture de police en sortait.» «C’est faux. Les policiers l’ont gazé devant l’entrée du commissariat», rétorque la famille de Pierre Cayet, qui se demande «pourquoi, s’il était vraiment dangereux, ne l’a t-on pas neutralisé ? Mon frère pèse à peine 60 kg, il est greffé d’un rein, invalide depuis des années, on aurait pu le menotter facilement.»
Toujours selon la police, Pierre Cayet, décrit comme «passablement énervé», a ensuite voulu s’en prendre à un des policiers «qui l’a repoussé avec la paume de la main», ce qui a provoqué sa chute. «Par malchance, il est tombé à la renverse et l’arrière de son crâne a heurté l’arrête du trottoir», poursuit ce policier. «Pourquoi alors présente-t-il une plaie au niveau de l’oeil ?», questionne Frantz Dendele, en exhibant une photo de son frère prise samedi sur son lit d’hôpital avec un coquard à l’oeil. Pour lui, un violent coup de poing a été porté.
L’autopsie, selon une source judiciaire, confirme que «le décès est consécutif à une fracture crânienne et ne décèle aucune trace de violence». Pour autant, «il est prématuré de se prononcer sur les circonstances exactes» de ce drame, puisque «de nombreuses auditions doivent encore avoir lieu».
Très fortement handicapé, Pierre Cayet était en train, selon son frère, de «refaire sa vie avec sa nouvelle compagne». Il laisse des jumeaux de 9 ans et deux filles dont il était le tuteur.

http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/saint-denis-enquete-apres-la-chute-mortelle-au-commissariat-28-04-2015-4732017.php
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Message  ivo Dim 10 Mai - 10:32

“Il n’y a pas de ‘bavures’, mais un système de domination policière”
La police a été fondée pour maintenir l’ordre social, politique et économique par l’usage de la violence. Elle a en charge de contrôler, surveiller et réprimer tout ce qui menace le système des inégalités forgé par le capitalisme, le racisme, le sexisme et toutes les formes d’autorité et de hiérarchie. Et ce, depuis son origine. Il est donc tout à fait normal, du point de vue de ce système, que la police humilie, brutalise, harcèle, frappe, rafle, enferme, mutile et tue les classes dominées. Mais la police est aussi violence jusque dans ses regards et ses silences. L’Etat encadre ses pratiques, les contrôle, les administre, les régule. Prises dans leur ensemble, elles n’ont rien d’accidentel.

L’impérialisme français, pour se maintenir, tue entre 10 et 15 habitants des quartiers populaires par an. Tandis que la prison, qui enferme et fait disparaître les mêmes strates de la société, produit des dizaines de morts par an. Et pour cela, il faut rendre légitime parmi les dominé.e.s mais aussi auprès du reste de la population, la production quotidienne de ce carnage visant à soumettre les classes les plus populaires et parmi elles les plus opprimé.e.s, c’est-à-dire les pauvres en général et parmi eux, en particulier les non-blancs. Les médias dominants et la classe politique assurent en général cette fonction en tentant de rendre les opprimé.e.s responsables de l’oppression qu’elles et ils subissent.
>>>
http://www.lesinrocks.com/2015/05/08/actualite/il-ny-a-pas-de-bavures-mais-un-systeme-de-domination-policiere-11746165/
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Message  niouze Mar 12 Mai - 12:54

on a perdu des gens, et sur ces gens on veut leur coller une une étiquette (...)malgré sa on veut faire passer le message que ces gens c'etait des voleurs c'est la que tout est parti
dans ce pays quand on s'attaque a l'état on part déja perdant (...) parceque c'est tres tres compliqué tres long ....


zyed et bouna 10 ans apres gaye traoré temoigne

https://www.youtube.com/watch?v=rA8IjnBsKTM
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Message  ivo Mar 19 Mai - 9:53

Mort de Zyed et Bouna : les deux policiers définitivement relaxés
Les deux policiers, un homme et une femme, étaient jugés pour non assistance à personne en danger par le tribunal correctionnel de Rennes. Il leur était reproché de n'avoir pas tenté de porter secours ou de n'avoir pas prévenu les services d'assistance alors que les deux adolescents s'étaient réfugiés dans un site EDF après une course-poursuite avec les forces de l'ordre, le 27 octobre 2005.
>>>
http://www.france24.com/fr/20150518-deces-zyed-bouna-deux-policiers-definitivement-relaxes-rennes-clichy-sous-bois

alors qu'ils savaient pertinemment >>>

Mort de Zyed et Bouna : "Nous n'allons pas faire le procès de la police"
"S'ils entrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau." Voici la phrase au cœur du procès. Elle a été prononcée par l'un des deux policiers mis en cause dans la mort de Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans. Les deux adolescents avaient péri électrocutés dans un transformateur d'EDF après une course-poursuite avec des policiers, le 27 octobre 2005.
>>>
http://www.france24.com/fr/20150316-mort-zyed-bouna-proces-police-rennes-electrocutes-familles-victimes-justice-france

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Message  ivo Mar 19 Mai - 11:05

Zyed et Bouna: la relaxe des policiers saluée (sans retenue) à droite et à l'extrême-droite
Marion Le Pen ✔@Marion_M_Le_Pen
Ce verdict prouve que la racaille avait bien mis la banlieue à feu et à sang par plaisir et non à cause d'une bavure policière. #ZyedetBouna
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2015/05/18/zyed-et-bouna-relaxe-droite-extreme-droite-rejouissent-jugement_n_7305888.html

elle va s'occuper de ton cas un jour la racaille ...
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Message  ivo Mer 20 Mai - 8:18

Bouna et Zyed: Déni de Justice
http://www.humanite.fr/bouna-et-zyed-deni-de-justice-mjcf-574343
La justice a rendu sa décision, sur la mort de Zyed et Bouna. Mais la Justice on n’en trouve aucune trace dans ce verdict. 10 ans d’attente, 10 ans de procès inéquitable, pour une sentence cruel et brutal.

« S’ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau », avait- dit l’un des deux policiers sur la radio de la police. Pourtant le juge a estimé que les deux policiers n’ont pas « eu conscience de l’existence d’un péril grave et imminent ». Ils étaient tous les deux poursuivis pour « non assistance à personne en danger ». Difficile dès lors de croire en notre Justice, difficile pour les familles de Bouna et Zyed, qui patientaient et espéraient depuis 10 ans d’accepter le verdict.
Zyed et Bouna sont devenus des symboles, pour toute une France, qui subit au quotidien, les excès la violence policière, et les contrôles aux Faciès. Avec ce verdict, ils deviennent les symboles de l’immunité de notre Police. La reconnaissance de l’implication des deux policiers dans le drame aurait peut être ÉTAIT un signal fort ! Comment voulons-nous réinstaurer un climat sain entre policiers et les jeunes citoyens issues de quartiers populaires, dans ces conditions ?
Les Jeunes communistes du Val de Marne, sont scandalisés de ce déni de Justice. Nous continuerons notre combat contre la violence systémique de la Police. Nous avons lancé une campagne contre le contrôle au faciès, au début de l’année. Car cette pratique illégale est particulièrement violente, pour ceux qui la subissent et illustre un racisme d’Etat qui se banalise .Comment se sentir légitime, sur la voie publique, quand on est contrôlé, arbitrairement, plusieurs fois par mois, voire par jour, dans certains cas. Comment se sentir enfant de la république, quand une des institutions de la République, vous rejette.  Nous voulons réinstaurer un climat de confiance, avec la Police.  La Fin du contrôle au facies et des violences policières seront les premières  pierre à poser à l’édifice d’une société basé sur le vivre ensemble.

Zyed et Bouna "morts pour rien", Clichy est "blasé"
"Difficile de croire aux valeurs de la République quand les nôtres meurent comme ça"
>>>
http://observers.france24.com/fr/content/20150519-ziad-bouna-clichy-sous-bois-relaxe-morts-rien-tribunal-bobigny-rennes-blase-pas-2-quartier
......
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Message  niouze Jeu 28 Mai - 13:14


Deux policiers en état d'ébriété qui circulaient en voiture, en dehors de leurs heures de service, cette nuit, à Paris, ont mortellement percuté un homme, boulevard de Sébastopol. Un des conducteurs du véhicule a été placé en garde à vue.

Selon nos informations, deux policiers, un lieutenant et un brigadier de police en poste à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, qui n'étaient pas en service, ont mortellement percuté une camionnette, dans la nuit de mercredi à jeudi, alors qu'ils revenaient d'une soirée arrosée et conduisaient ivres. La victime, un livreur de pain, était âgée de 40 ans.

Sortie de boîte de nuit

Les faits se sont déroulés boulevard de Sébastopol, en plein Paris, aux alentours de 4h15  du matin. Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux policiers sortaient d'une boîte de nuit du quartier des Champs-Elysées (8e arrondissement de Paris) dans une voiture de police banalisée, et remontaient le boulevard à une vitesse excessive en grillant les feux rouges, d'après les caméras de vidéosurveillance, lorsqu'ils ont percuté la camionnette du livreur de pain, à l'angle du boulevard de Sébastopol et de la rue Reaumur. 

Garde à vue

Agée de 40 ans, la victime, qui a été éjectée du véhicule sous la violence du choc, est morte peu après l'accident. Les policiers, dont la voiture est rentrée dans la vitrine d'un commerce, ont refusé de se soumettre au test d'alcoolémie.
L'Inspection générale de la Police nationale (IGPN), la police des polices, a été saisie de l'enquête et l'un des deux occupants du véhicule a été placé en garde à vue. 
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a indiqué que "si l'enquête judiciaire confirme les premières constatations et révèle un comportement fautif et inadmissible des policiers, ils feront l'objet de sanctions disciplinaires d'une très grande sévérité, indépendamment des poursuites pénales". "Dans l'attente des conclusions des enquêtes en cours, ils seront immédiatement suspendus", ajoute Bernard Cazeneuve, assurant à la famille de la victime que "toute la lumière sera faite sur cette tragédie".

"C'est une enquête qui débute"

Interrogé sur BFMTV, Luc Poignant, du syndicat SGP Police, a indiqué que des prises de sang ont été effectuées sur les deux policiers. Il y a eu prise de sang. On attend les résultats et on déterminera le taux d’alcool dans le sang", a-t-il fait valoir, reconnaissant qu'un "certain nombre de choses paraissent accablantes".
Le syndicaliste a toutefois tempéré la situation en estimant qu'"à partir du moment où c’est un carrefour qui est muni de feux tricolores, il y en a un des deux qui, manifestement, a grillé le feu. Le tout est de savoir lequel. Et ce n’est pas parce-que mes collègues seraient en état d’ébriété qu’ils auraient grillé le feu". "C’est une enquête qui débute. Il faut faire très attention dans les déclarations qu’on fait", a-t-il ajouté.

http://www.bfmtv.com/societe/paris-deux-policiers-ivres-percutent-mortellement-un-pieton-890433.html

et on continu a défendre ses collegues même si ceux ci sont ivre.... la solidarité de l'uniforme .... bref !
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Message  ivo Sam 30 Mai - 11:07

Une ex-gendarme poursuivie pour le vol de 260.000 euros
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/faits-divers/article/soupconnee-d-avoir-vole-260-000-euros-au-convoyeur-loomis-une-ex-gendarme-est-remise-justice-685893
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Message  ivo Mar 23 Juin - 10:52

.............^^

Deux policiers poursuivis pour exhibition sexuelle devant un monument aux morts
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/deux-policiers-poursuivis-pour-exhibition-sexuelle-devant-un-monument-aux-morts-695638
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Message  niouze Mer 24 Juin - 11:59

quand le raid travaille pour l'extreme droite israeliene
incomptence total ? débilité profonde ? ou collusion ? on va dire un peu tout sa non ?

Pierre Stambul : « Une police entre incompétence et collusion »
Le coprésident de l’UJFP raconte l’interpellation brutale et inexpliquée dont il a été victime chez lui il y a trois jours.
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 11 Arton31543-d8ade
Dans la nuit du 8 au 9 juin, le coprésident de l’Union Juive française pour la paix (UJFP), Pierre Stambul, a été victime chez lui d’un assaut toujours inexpliqué du RAID, commando dit d’élite de la police nationale. Trois jours plus tard, il n’a toujours reçu ni excuses ni explications de la part des autorités.
Lire > L’incroyable bavure du Raid
Pierre Stambul revient ici pour Politis sur les circonstances de cette agression.
Vous n’avez toujours eu aucune nouvelle des autorités ?
Pierre Stambul : Le préfet prétend avoir téléphoné à l’UJFP, mais à ce jour l’UJFP n’a strictement rien reçu. Mon propriétaire a commencé à recenser tous les dégâts, mais il n’a lui non plus eu aucune nouvelle des autorités.
Comment cela s’est passé ?
Il était 3h50 du matin lorsque les policiers du RAID sont rentrées de force chez la voisine et ont pointé un pistolet sur elle en criant « on cherche M. Stambul ». Mais elle vient d’arriver et elle ne me connaît pas. Elle a fait ce qu’ils n’avaient pas fait, c’est-à-dire qu’elle a pris son ordinateur et cherché mon nom. Ils auraient fait ça, rien ne se serait passé. On peut quand même se poser des questions : c’est la quatrième agression en quelques semaines, et il y en eu une cinquième le lendemain chez Jean-Claude Lefort. Cela, exactement selon le même procédé. Et Jean-Claude Lefort (ancien président de France Palestine Solidarité, Ndlr) a été député pendant dix-huit ans. Il n’était pas difficile de le situer.
Vous pensez que l’agression vient d’Ulcan, alias Grégory Chelly, ce militant d’extrême-droite qui agit depuis Israël où il est réfugié…
Cela ne fait guère de doute. Il s’en était lui-même vanté après l’agression contre un autre responsable de l’UJFP, Jean-Guy Greilsamer, le 31 mars, et contre Pierre Haski, du site Rue 89.
Mais ce n’est tout de même pas Ulcan qui dirige le RAID…
Non, on peut penser à certaines collusions. Est-ce qu’un mandat d’arrêt international a été lancé contre Grégory Chelli ? A ma connaissance, aucun. On a affaire à une agression par un psychopathe d’extrême-droite protégé par un Etat voyou, et la France laisse faire.Mais on a en plus une police complètement incompétente. Je peux dire que ce ne sont pas des tendres. Mais pas seulement ça. C’est surtout qu’on m’a mis dans une situation où je n’ai jamais pu parler et où je n’ai jamais eu d’interlocuteur. J’ai immédiatement été plaqué au sol, tutoyé, insulté, menotté avec des menottes qui vous blessent les poignets et se resserrent dès que l’on bouge.
Ma femme, que j’étais censé avoir tuée, était à cinq mètres de moi, retenue dans la chambre par d’autres « Robocop ». Je suis resté comme ça trois quarts d’heure, avec tous les voisins qui arrivaient. Nous allons d’ailleurs déposer une plainte commune avec le propriétaire. Mais lorsqu’ils se sont rendus compte qu’ils s’étaient trompés, ils ne m’ont pas du tout libéré. Ils ont passé la main à la police nationale. On m’a emmené ma compagne et moi, et j’ai été placé en garde à vue alors qu’ils avaient tous les éléments.
J’ai été maintenu dans une cellule pisseuse. A 8 heures moins dix j’ai enfin été interrogé. Mais je ne serai libéré qu’à 11h30, après avoir été remis en garde à vue. Au passage, il faut dire qu’au commissariat, c’était Zola. Les policiers ne comprenaient rien. Une anecdote : le journaliste israélien de Haaretz, Gideon Levy, a téléphoné pour m’apporter son soutien, mais les policiers n’ont pas compris. Pas un seul parlait anglais. Ma déposition est d’ailleurs couverte de fautes.
On a donc affaire à tous les niveaux à une incompétence incroyable. Mais il y a sans doute quelque chose de bien pire qui est une collusion. J’ai tout de suite compris que c’était Ulcan et que j’étais accusé d’avoir tué ma femme, parce que ce sont ses méthodes. En cinq minutes, les policiers ont compris qu’ils s’étaient fait avoir. Le type du raid l’a même dit à ma femme. Il était 3h30 du matin. Je suis sorti à 11h30.
Les dégâts sont importants ?
Ils ont fracturé la porte d’entrée du lotissement et les portes de deux locataires. Ils ont plaqué au sol le fils du propriétaire qui est venu témoigner pour moi. Le propriétaire est d’ailleurs venu pour porter plainte contre la police, et ils ont refusé de prendre la plainte.
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 11 Ujfo-650-7a0b4
MEHDI FEDOUACH / AFP

Pourquoi cette opération aujourd’hui ?
Je pense que l’on a voulu m’empêcher de faire la conférence qui était prévue à Toulouse le soir même. Le site JSS News (extrême droite israélienne. Ndlr) avait lancé un appel au covoiturage pour mobiliser. Sur le site de la Ligue de Défense Juive, il y avait également un appel à empêcher à tout prix la conférence. Mais la conférence a eu lieu. A 20h30, il y avait trois cents personnes.
Et la supposée contre-manifestation nationale a réuni vingt personnes. Ce qui n’a pas empêché le Crif de donner une version selon laquelle il y aurait eu des slogans antisémites. Version évidemment complètement fausse mais qui a été reprise par La dépêche du Midi. En fait, il s’agissait, avec trois membres du bureau national de l’UJFP, de faire entendre une parole juive contre le sionisme.

http://www.politis.fr/Pierre-Stambul-Une-police-entre,31543.html

lire aussi : http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1697
http://www.politis.fr/Intervention-policiere-au-domicile,31469.html
niouze
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