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Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Grèce : le Pasok remporte les législatives haut la main
France Info - 18:22
France Info - 18:22
Après cinq ans passés dans l’opposition, le parti socialiste grec, le Pasok de Georges Papandréou, est arrivé largement en tête des législatives anticipées qui avaient lieu aujourd’hui en Grèce.
Les résultats sont encore loin d’être définitifs - tout juste en est-on aux sondages sortis des urnes... Mais tous concordent, pour dire que le Pasok est le grand vainqueur des législatives anticipées, qui avaient lieu aujourd’hui en Grèce.
Le parti socialiste est crédité de 39,5 à 44% des voix, ce qui lui assurerait la majorité absolue au Parlement - 151 à 159 sièges, sur 300.
Le cehf du Pasok, Georges Papandreou, a promis, s’il était élu, un plan de relance de l’économie de 3 milliards d’euros.
Pour la Nouvelle-Démocratie, du Premier ministre sortant, Costas Caramanlis, c’est un échec cuisant. ND n’obtiendrait que 34,3 à 37,3% des voix, soit 94 à 100 sièges.
Le parti communiste grec (KKE) garde la troisième place, avec de 7,3% à 8,3% des voix, suivi par l’extrême-droite (Laos), qui obtiendrait de 5% à 6% et la Coalition de la gauche radicale (Syriza) avec 3,9% à 4,9%.
Le parti Ecologistes-Verts, crédité de 2% à 3%, pourrait créer la surprise s’il arrive à franchir le seuil de 3%, requis pour l’entrée au Parlement.
siege d'un tabloid vandaliser
Le siège d'un tabloïde grec vandalisé à Athènes
Une quinzaine de personnes cagoulées et masquées ont attaqué jeudi le siège à Athènes du tabloïde grec Espresso, sans faire de victime mais endommageant du matériel et des véhicules, a indiqué une source policière.
Le raid, qui a été mené à la mi-journée dans la banlieue athénienne de Néa Ionia, n’a fait aucun blessé, a précisé la même source. Les attaquants étaient équipés de barres de bois et fer.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
repression durant le 36 eme anniversaire du soulevement etudaint
La répression massive lors du 36e anniversaire du soulèvement étudiant de 1973 à Athènes a été suivie de réactions multiples des étudiant-e-s, des élèves et même de certains recteurs. En attendant, la farce de la lutte anti-guérilla s’est une fois de plus ridiculisée lorsque la dernière fille arrêtée fut relâchée par manque de preuves.
Au lendemain de la répression de masse, qui a vu l’arrestation de 277 personnes rien que pour Athènes, et l’arrestation de 13 autres dans tout le reste du pays, la réaction à cette répression s’est exprimé le 18 novembre.
Tôt dans la matinée, les élèves d’un lycée (à Exarcheia) se sont réunis devant le tribunal où 9 prisonnier-e-s sont enfermé-e-s. La vue de quelques centaines d’adolescent-e-s agé-e-s de 14 à 17 ans scandant des slogans entouré-e-s par la police anti-émeute a porté un coup à l’image du gouvernement. Les élèves se sont rassemblés devant le palais de justice où leurs camarades ont été interrogés. Dans le même temps un groupe d’anarchistes, en solidarité avec les 9 et la jeune fille accusée d’appartenir à la «conspiration des cellules de feu», sont venus manifester devant le palais de justice. La situation a évolué jusqu’à l’affrontement avec les forces de police quelques heures après que Antigone, la jeune fille de 22 ans, ait été finalement relâchée. Ce qui avait été présenté comme une victoire du ministère de l’Ordre public s’est finalement effondrée lorsqu’il est apparu que le seul élément de preuve contre Antigone était une empreinte digitale retrouvée sur un verre. Cette preuve n’a pas été jugée suffisante par le tribunal. De plus, elle était accusée d’avoir pris part à une attaque à la bombe au moment même où elle était assise dans une classe d’école pour un examen ! Jusqu’au moment de la rédaction de cet article il n’est pas encore certain que les 9 arrêtés de la nuit du mardi au mercredi dernier resteront en détention jusqu’à leur procès, mais cette possibilité est peu probable étant donné qu’ils sont presque tous mineurs. À noter qu’il y a des témoignages dénonçant les brutalités policières lors des arrestations.
Entre-temps, les étudiant-e-s de l’Université des Sciences Sociales d’Athènes (Pantheios) ont occupé le siège rectoral de leur école comme une réponse à la collaboration du recteur avec la police. Une collaboration qui avait conduit à la fermeture de l’école pendant 4 jours pour l’anniversaire du soulèvement étudiant de 1973. Voici le communiqué des occupant-e-s :
«La junte n’a pas pris fin en 1973. Le syndicat étudiant de Panteios avait prévu une assemblée générale pour le vendredi 13 novembre. Le recteur de notre école, Tsiris, sous la menace du ministère “pour la protection des citoyens” a décidé de fermer l’école, conduisant à l’annulation des cours et interdisant l’assemblée générale. Quel genre de démocratie nous prêchent-ils ? et où est l’autonomie des universités lorsque les décisions du recteur lui sont soufflées par la police ? Vendredi matin, Panteios a été encerclé par la police, interdisant ainsi l’accès des étudiant-e-s à leur école. Tsiris, avec l’aide du DAP et du PASP (conservateurs et socialistes) ont tenté de proclamer le dogme Chrisochoidis à l’intérieur de l’université et ce de la manière la plus brutale. Ils semblent terrifiés à l’idée d’une nouvelle mobilisation étudiante, voilà pourquoi toute cette répression. 36 ans après l’invasion de l’école Polytechnique par les chars, la répression reste la même. Autrefois elle était le produit de l’armée de la dictature, aujourd’hui elle est celle de la police de la démocratie. Mais la répression ne restera pas sans réponse. Nous occupons le siège du recteur de Panteios, et nous l’accusons de collaboration avec la police.»
À Polytechnique, c’est un tout autre drame politique qui se joue. Le recteur et les trois sous-recteurs de l’école ont présenté leur démission en signe de protestation suite aux persécutions qui leur a été faites en permettant l’accès du site Indymedia Athènes sur son serveur. La persécution touche également le ministère de l’Éducation qui se lave les mains en faisant valoir la liberté d’expression. L’annonce du mandat du recteur est ainsi libellé : «Une fois encore l’école Polytechnique est au centre d’attaques coordonnées pour avoir supporter le fardeau du plus haut principe : le libre échange des idées. Cette fois l’attaque a été portée par des questions au parlement (notamment par le LAOS) durant la période pré-électorale. Ces questions ont activé une série d’interventions de la Société nationale des télécommunications (OTE) qui ont pour résultat la persécution des autorités du rectorat par l’État pour manquement au devoir et pour l’encouragement de la tolérance (…) L’école Polytechnique est la seule qui peut décider de ce qui sert à “des fins éducatives et de recherche”. Élle ne recours par à la censure préventive ou répressive quel que soit le fossé idéologique et politique qui pourrait nous séparer des avis exprimés sur les sites comme Indymedia Athènes.»
La direction du recteur de l’école Polytechnique a été dénoncée pour son mépris par le parti fasciste au Parlement (LAOS). M. Polyzos, sous-recteur de l’école accuse le gouvernement pour sa politique fasciste envers Indymedia, une politique dictée par le LAOS.
En attendant les procès d’une personne arrêtée à Salonique et de quatre personnes arrêtées dans Irakleio lors des affrontements de cette semaine ont été reportés à vndredi. Les avocats font valoir que plusieurs des personnes arrêtées dans Irakleio sont sérieusement blessées au visage en raison de la brutalité policière.
Enfin dans un communiqué au journal Pontiki, la Lutte révolutionnaire a annoncé qu’elle n’est pas liée à l’attaque contre le poste de police d’Agia Paraskevi, ni avec les «voleurs en noir», un groupe supposé anarchiste de voleurs de banque, fabriqué comme tel par les médias, pour lesquels trois anarchistes sont recherchés et ont un mandat de 600.000 euros sur leur tête.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
La vieille taupe travaille en Grèce
Grèce : déploiement policier à Athènes, un an après les émeutes dans le pays
Plus de 6000 policiers seront déployés à Athènes ce week-end à l’occasion du premier anniversaire de la mort d’un adolescent tué par la police, dont le décès avait déclenché les pires émeutes que la Grèce ait connues depuis des décennies.
Les troubles avaient duré plus de quinze jours l’an dernier après la mort d’Alexandros Grigoropoulos, âgé de 15 ans. Des magasins avaient été endommagés et pillés à Athènes. La Grèce redoute de nouveaux incidents ce week-end alors que le pays est confronté à une montée de la violence de groupes d’extrême gauche.
Le président grec Karolos Papoulias a appelé au calme vendredi. «Le meurtre d’Alexis Grigoropoulos a été non seulement un acte haineux, mais aussi une leçon pour nous tous (…) une obligation de tenter de garantir une société plus juste pour notre jeune génération», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «J’espère que le souvenir d’Alexis sera honoré pacifiquement parce que c’est le minimum que nous devons (à sa famille).»
De petites manifestations ont été signalées vendredi. Des groupes d’adolescents ont bloqué deux routes au nord de la capitale et une patrouille de police a été attaquée par une quarantaine de jeunes dans le centre d’Athènes, blessant légèrement deux policiers, selon les forces de l’ordre.
Une manifestation est prévue dimanche pour marquer l’anniversaire de la mort d’Alexandros Grigoropoulos. Jusqu’à 6500 policiers seront en service de samedi à lundi, selon les autorités. «Nous ne tolérerons pas le désordre ni les attaques contre des citoyens innocents», a prévenu le vice-Premier ministre Theodoros Pangolos. «Le gouvernement ne tolérera pas la violence ni le vandalisme.»
Deux policiers ont été inculpés de meurtre et tentative de meurtre pour la mort de l’adolescent. Ils doivent être jugés à partir du 20 janvier.
Leur presse (AP), 4 décembre 2009.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
AFP, Mise a jour: 06/12/2009 08:02
Grèce: premier anniversaire de la mort d'un adolescent tué par un policier
Grèce: premier anniversaire de la mort d'un adolescent tué par un policier
Des milliers de personnes sont attendues, sous haute surveillance des forces de sécurité, pour la commémoration de la mort à Athènes, le 6 décembre 2008, d'un adolescent tué par un policier, qui avait entraîné des manifestations violentes dans tout le pays.
Des policiers grecs bloquent une rue durant une manifestation à Athènes, le 9 janvier 2009
AFP/Archives
La mort d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, avait déclenché l'hiver dernier des violences urbaines inédites dans le pays, radicalisant une frange de la mouvance contestataire.
Des milliers de personnes, dont certains venus spécialement de l'étranger, sont attendues dans les rues d'Athènes dimanche, selon les médias locaux. La manifestation est prévue à l'issue d'une cérémonie religieuse organisée sur la tombe d'Alexis Grigoropoulos à Palio Faliro, une banlieue de la capitale.
Près de 500 personnes ont participé samedi soir à une première manifestation samedi à Thessalonique (nord), selon la police locale.
Vendredi, des syndicats d'enseignants avaient indiqué que des dizaines d'universités et lycées étaient occupés par étudiants et élèves pour marquer cet anniversaire.
Des forces seront déployées dans toutes les grandes villes et l'ensemble du personnel sera en état d'alerte, selon une source policière. Le gouvernement socialiste a aussi demandé aux partis d'opposition de contrôler leurs mouvements de jeunesse.
"J'espère que la mémoire d'Alexis sera honorée pacifiquement, c'est le moins que nous lui devons", a déclaré le chef de l'Etat, Carolos Papoulias, dans un message vendredi. "Nous ne tolérerons pas de violence", a pour sa part lancé le vice-Premier ministre, Théodore Pangalos.
Placé en détention provisoire, le policier auteur des tirs fatals à Alexis Grigoropoulos doit être jugé à partir du 20 janvier 2010 pour homicide volontaire.
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
socialo collabo....
sinon
sinon
euh pour un militant anarchiste y a pas une contradiction la ! c'est qui qui organise cette ceremonie ? l'etat? la famille? des tiers?. La manifestation est prévue à l'issue d'une cérémonie religieuse organisée sur la tombe d'Alexis Grigoropoulos à Palio Faliro, une banlieue de la capitale.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Grèce: incidents lors de manifestations, un an après la mort de Grigoropoulos
Des heurts entre groupes de jeunes et policiers ont éclaté dimanche dans plusieurs grandes villes de Grèce après les manifestations commémorant la mort d'un adolescent tué il y a un an par un policier à Athènes, qui ont rassemblé des milliers de personnes.
Selon des sources policières, près de cent cinquante personnes -- une quarantaine à Athènes et une centaine à Salonique -- ont été arrêtées lors de ces rassemblement en mémoire d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, dont la mort avait déclenché l'hiver dernier des violences urbaines inédites dans le pays.
A Athènes, des heurts ont opposé en milieu d'après-midi des groupes de quelques dizaines de jeunes et la police après la fin de la manifestation, selon la police et les médias.
Aux abords de la place Syntagma, dans le centre de la capitale, des jeunes vêtus de noir et cagoulés ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre qui ont riposté à coup de gaz lacrymogènes et de matraques. Une femme de 55 ans a été blessée à la tête.
Plus tôt dans la journée, le recteur de l'université d'Athènes a été légèrement blessé lorsqu'un groupe de jeunes a occupé le bâtiment du rectorat avant le début de la manifestation. Le recteur a été hospitalisé pour "irrégularité du rythme cardiaque".
Des drapeaux rouges et noirs de groupes de la mouvance anarchiste étaient visibles sur le toit du rectorat, selon un journaliste de l'AFP.
Des incidents ont également éclaté à Salonique, la grande ville du nord de la Grèce, où quelques milliers de personnes ont manifesté, selon une source policière. Ils ont opposé manifestants et policiers qui ont riposté à coup de gaz lacrymogènes à des jets de cocktail molotov, et une dizaine de magasins ainsi que deux véhicules ont été vandalisés, selon cette source.
Plusieurs milliers de manifestants, dont de nombreux jeunes, avaient répondu à l'appel d'organisations d'étudiants et de lycéens et de partis de gauche pour commémorer la mort jeune Alexis, tué par balles dans la soirée du 6 décembre 2008 par un policier lors d'un contrôle dans le quartier contestataire d'Exarchia, au centre de la capitale grecque.
Sa mort avait déclenché des violences urbaines qui avaient duré près d'un mois, radicalisant une frange de la mouvance contestataire.
Lors d'une cérémonie de recueillement tenue en privé dimanche matin sur la tombe de l'adolescent dans un cimetière du Vieux Phalère, dans la banlieue sud de la capitale, la mère de l'adolescent avait appelé les manifestants à défiler dans le calme pour honorer la mémoire de son fils, selon les médias.
Pour tenter de prévenir les débordements lors des défilés de dimanche, la police avait arrêté dès samedi dans toute la Grèce plus de 150 personnes, soupçonnées pour beaucoup d'appartenir à la mouvance anarchiste selon des sources policières.
Un groupe de 12 militants anarchistes présumés, dont cinq Italiens, quatre hommes et une femme, et trois Albanais, avaient notamment été interpellés à Athènes après que deux voitures eurent été incendiées dans le quartier central d'Exarchia, où avait été tué Alexis.
Les quelque 6.000 policiers déployés dimanche pour encadrer les défilés devaient rester sur le qui-vive lundi dans l'attente d'autres manifestations, organisées par des coordinations étudiantes et lycéennes, des organisations de gauche et des syndicats.
Placé en détention provisoire, le policier auteur des tirs fatals à Alexis Grigoropoulos, qui avait affirmé avoir tiré en l'air alors qu'il était assailli par un groupe de jeunes, doit être jugé à partir du 20 janvier 2010 pour homicide volontaire.
Lib- Messages : 1691
Date d'inscription : 16/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Pour tenter de prévenir les débordements lors des défilés de dimanche, la police avait arrêté dès samedi dans toute la Grèce plus de 150 personnes, soupçonnées pour beaucoup d'appartenir à la mouvance anarchiste selon des sources policières.
...............................................
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
La jeunesse grecque descend à nouveau dans la rue
France Info - 15:13
France Info - 15:13
Pour la deuxième journée consécutive, des affrontements ont opposé des jeunes aux forces de l’ordre ce lundi à Athènes, en marge de manifestations commémorant le premier anniversaire de la mort d’un adolescent tué par la police. Son décès avait déclenché une vague d’émeutes dans le pays.
Un premier groupe a jeté des pierres contre un cordon de forces anti-émeute, avant d’être dispersé par une charge. Neuf personnes ont été interpellées tandis que le cortège des manifestants, au nombre d’environ 5.000 selon une source policière, prenait la direction du parlement. D’autres groupes se sont alors faufilés dans le défilé, lançant des projectiles contre des vitrines et les policiers, qui ont tiré des gaz lacrymogènes.
Dimanche, au moins 16 policiers et cinq manifestants ont été blessés dans des affrontements qui se sont poursuivis pendant la nuit. Selon les autorités, 177 personnes ont été arrêtées à Athènes et 103 autres à Thessalonique, la deuxième ville du pays, où une manifestation similaire a également dégénéré. Des affrontements ont également eu lieu à Patras (sud) et à Ioannina (nord-ouest).
Quelque 6.000 policiers ont été déployés depuis dimanche à Athènes.
Les autorités sont très méfiantes.
Les manifestations de jeunes et d’organisations de gauche avaient pour but de commémorer la mort d’Alexis Grigoropoulos, 15 ans, tué par un policier le 6 décembre 2008. Ce décès avait déclenché des violences urbaines qui avaient duré près d’un mois, radicalisant une frange de la mouvance contestataire. Un policier a été inculpé pour meurtre dans le cadre de l’enquête sur la mort de l’adolescent, et un autre pour tentative de meurtre. Leur procès doit commencer le 20 janvier.
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Athènes ce 8 décembre
Hier à Athènes avec des cocktails Molotov
Hier midi, il y a eu dans le centre d’Athènes une manif d’étudiant-e-s. Il y a rapidement eu des affrontements. Sur le chemin de la place Syntagma, les manifestants s’en sont pris aux banques et aux caméras.
Les manifestant-e-s très jeunes ont formé des blocs compacts ; la police leur a lancé des gaz. De petits groupes autonomes attaquaient en marge les barrages. La police avait le soutien des néo-nazis. Après la manif, environ deux cents personnes se sont rassemblées dans l’école Polytechnique pour s’en prendre ensemble à la police. Ce thème classique qui conduit à la discussion de la politique intérieure des dirigeants s’est développé très vite. D’abord deux voitures qui servaient de barricade ont pris feu à la sortie de Stournari, les troupes d’occupation ont été immédiatement attaquées. Parce que la porte de l’université est ici trop étroite pour les émeutes importantes, tout s’est déplacé à la porte principale, par laquelle les blindés sont entrés en 1973.
La police essayait toujours d’arrêter des gens dans la rue avec des attaques rapides de plusieurs côtés ou au moins de lancer des grenades dans l’entrée de l’université Polytechnique. Mais le MAT [Équivalent grec des CRS, NdT] est lent et toutes ses tentatives ont échoué dans une grêle de pierres et de cocktails Molotov. Le MAT lançait des grenades qui explosaient avec retard, lesquelles contiennent de la grenaille de gomme et brûlent avec de la poudre d’aluminium, grâce à l’apparition d’un feu très chaud après dix secondes. Avec cela des parties du corps ont déjà été brûlées. Les manifestant-e-s se sont servis de pointeurs laser, de frondes et de beaucoup de pierres et cocktails Molotov.
Les flics se sont retranchés derrière des kiosques et des maisons. Le MAT a aussi lancé des pierres. Pour soutenir une attaque des troupes à pied, une unité Delta a été envoyée, sur laquelle tout le matériel a été jeté. Tous les fonctionnaires ont dû prendre soin d’eux-mêmes, ainsi il n’y a eu qu’une seule arrestation au prix d’une véritable lapidation. Quand des fonctionnaires étaient brûlés en marge, cela suscitait l’approbation d’innombrables spectateurs. Beaucoup de jeunes ont participé à plusieurs reprises.
La lutte a fini après deux heures. Depuis la modification de la loi, l’autorisation du directeur n’est plus nécessaire pour chaque assaut d’une université. Le ministère public peut donner l’assaut, si la police certifie un danger pour la communauté à cause des molotovs. Des images de la police militaire luttant dans les universités déclenchent un tremblement de terre au gouvernement. Ainsi il y a eu ensuite cette nuit les discussions habituelles à la télévision. Des agitateurs exigent l’assaut de la police parce que dans l’université polytechnique auraient lieu des scènes de violence anarchiste armée, les militants soutiennent le contraire. Ainsi le premier jet de molotov devant l’université est plus qu’un moyen tactique dans le combat de rue, c’est aussi jeter un pavé dans la mare de l’équilibre politique de la Grèce. Les organisations ont reconnu cela et ont employé ce moyen dans les derniers jours très astucieusement. Les médias et les partis politiques donnent libre cours à leur fureur sur le thème de la violence anarchiste. Athènes est une ville où la police est haïe par beaucoup.
Traduit de l’allemand (Indymedia Allemagne)
par Gachet, HNS-info, 9 décembre 2009.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Marches contre la répression d’État
Des manifs contre la répression des derniers jours ont eu lieu à Athènes et Salonique ce mardi 8 décembre, alors que le gouvernement multipliait mensonges et arrestations (plus de 800 interpellations, 13 inculpations).
À Athènes la marche de protestation convoquée à Propylea pour 19 heures a trouvé encore une fois l’asile universitaire bloqué par un triple cordon de flics antiémeute en violation du seizième article de la Constitution. Sommés de répondre à la foule amassée en face d’eux, les policiers ont affirmé répondre à la demande des autorités académiques, se voyant répliquer : «Flics, télés et recteurs, toutes les canailles collaborent». Malgré la présence écrasante des forces de police et la fatigue de deux journées de confrontation continue, la manif forte de 2000 personnes a défilé dans Athènes jusqu’au Parlement puis à Omonia, scandant des slogans antiflic tout du long. Aucun affrontement cette fois-ci. Au même moment les locaux administratifs des Écoles techniques d’Athènes a été onvesti par des manifestant en protestation contre les brutalités policières et la violation de l’asile universitaire. Les organisations étudiantes ont appelé à une nouvelle manif vendredi prochain.
Plus tôt dans la journée plusieurs manifs lycéennes contre la terreur d’État ont sillonné les banlieues d’Athènes. À Chaidari les lycéens se sont attaqués aux flics à coups d’oranges et autres projectiles ; trois arrestations. Les flics ont aussi été pris pour cible à Kamatero, tandis qu’une autre manif a fini par des feux de joie autour de la prison de Koridalos. Enfin les lycéens de Grava ont une nouvelle fois marché sur le commissariat d’Agias Lavras déjà attaqué les jours derniers.
À Salonique la marche s’est élancée à 18 heures, motivée par les incursions récentes des voltigeurs Delta dans l’enceinte universitaire. À Rethymnon (Crète) les fascistes locaux se sont joints à la police dans son travail d’intimidation des manifestants.
Sur le front judiciaire, les 22 camarades de Resalto ont tous été libérés sous caution (les sommes extorquées se montent à environ 40'000 euros au total). Le procès est fixé au mois de mars.
Les journées de soulèvement qui viennent d’avoir lieu ont permis à l’extrême gauche de s’opposer au gouvernement. Dans un geste infect de propagande, l’aggresseur de Mme Koutsoumbou, le voltigeur à moto de la brigade Delta qui l’a renversée et tabassée jusqu’à lui occasionner des blessures cérébrales et une hémoragie interne, s’est porté à son chevet à l’hôpital en plaidant l’accident. Le Parti révolutionnaire des travailleurs EEK, dont Mme Koutsoumbou est membre, a tenu une conférence de presse pour rappeler comment le flic l’avait visée pour se déchaîner sur elle avant de s’en prendre à un médecin qui tentait de lui apporter les premiers secours. La police avait même refusé d’appeler une ambulance, au motif que c’était un piège des manifestants qui auraient voulu l’incendier. EEK affirme que cela revient à une tentative de meurtre par le policier en question. Le gouvernement maintient le mensonge de l’accident, dénigrants les partis de gauche qui se positionnent contre lui après avoir flirté avec lui quelques mois en arrière. La Coalition de la gauche radicale a taxé le ministre de l’ordre public d’hybride extrême-droitier et fasciste. À quoi le délirant M. Chrisochoidis a rétorqué en s’attaquant tant au Conseil municipal de Keratsini pour son soutien à Resalto et aux occupants de la mairie qu’à la gauche radicale traitée de «nazie» déguisée et de «vandale». Ce ministre décoré par le FBI est allé jusqu’à annoncer la fin de l’usage des gaz lacrymogènes et son remplacement par des blindés munis de canons à eau — ceux-là même que le premier gouvernement socialiste avait proscrits en 1981.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
La police avait le soutien des néo-nazis.
une unité Delta a été envoyée
un triple cordon de flics antiémeute en violation du seizième article de la Constitution.
les fascistes locaux se sont joints à la police
si certains n'ont tjs pas compris ...
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
la grece est dans la merde (du bon pour les camarade de la bas bientot il pourront même plus ce payer une grenade lacrymo
Grèce: dette de 300 milliards d'euros (vice-ministre des Finances)
La dette de la Grèce se monte à "300 milliards d'euros, la plus importante de l'histoire de la Grèce moderne", a déclaré jeudi à Athènes devant le parlement le vice-ministre des Finances Philippos Sahinidis.
AFP - le 10 décembre 2009, 14h44
La dette de la Grèce se monte à "300 milliards d'euros, la plus importante de l'histoire de la Grèce moderne", a déclaré jeudi à Athènes devant le parlement le vice-ministre des Finances Philippos Sahinidis.
"La dette du pays a atteint 300 milliards d'euros, ce qui est le plus haut niveau dans l'histoire moderne" de la Grèce, a dit le vice-ministre aux députés.
Le déficit budgétaire de la Grèce est également le plus élevé depuis 16 ans, a ajouté M. Sahinidis.
Le Premier ministre grec Georges Papandréou a demandé jeudi une réunion de tous les chefs de partis pour lutter contre la corruption et la fraude fiscale afin d'envoyer un puissant message à l'étranger montrant la volonté de la Grèce de "nettoyer" son économie.
La réunion des chefs des partis de droite, communiste, de la gauche radicale et de l'extrême droite se tiendra la semaine prochaine sous l'égide du chef de l'Etat, Carolos Papoulias.
La Grèce a été sanctionnée cette semaine pour l'ampleur de son déficit budgétaire par les agences de notation. La dégradation de ses notes a fait plonger l'euro et ébranlé les bourses européennes.
La réunion des chefs des partis de droite, communiste, de la gauche radicale et de l'extrême droite se tiendra la semaine prochaine sous l'égide du chef de l'Etat, Carolos Papoulias.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
a suivre l'info en grece :
plus ancien
voir la vidéo sur http://video.rtlinfo.be/video/130598.aspx?
on peut esperer (craindre dirait certain ) de nouvelles insurrection !!!!
Le gouvernement grec a décidé de prendre de nouvelles mesures d'austérité qui devraient générer 4,8 milliards d'euros d'économies, soit 2 % du produit intérieur brut (PIB). Ce nouveau plan d'austérité, approuvé mercredi lors d'un conseil des ministres extraordinaire, doit permettre à la Grèce d'atteindre ses objectifs budgétaires cette année.
L'euro et les marchés rassurés
Parmi les mesures décidées figure une hausse de deux points de la TVA, dont le pourcentage sera porté à 21 %, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Georges Petalotis. Selon des économistes, une hausse de deux points de la TVA permettrait de générer environ 1,4 milliard d'euros de recettes budgétaires supplémentaires, soit 0,6 % du PIB. Le gouvernement socialiste grec a également décidé de geler les pensions de retraite des fonctionnaires et des salariés du secteur privé. Des coupes de 60 % du 14e mois des salariés du secteur public et de 30 % du 13e mois ont également été décidées.
APPEL À L'AIDE DE L'UNION EUROPÉENNE
Les taxes sur les alcools, le tabac, les carburants et les produits de luxe seront notamment revues à la hausse. M. Petalotis a annoncé une augmentation de 20 % des taxes sur l'alcool ainsi qu'une augmentation de 8 centimes par litre d'essence et de 3 centimes par litre de diesel. Le prix du litre de carburant avait déjà augmenté de près de 25 centimes au début de février. Les cigarettes subiront une hausse de 63 %, tandis que le gouvernement prévoit aussi une "augmentation importante" de l'imposition sur l'immobilier. "Nous menons une lutte énorme à un moment où la situation de l'économie grecque se trouve dans la pire situation de ces dernières années, avec un déficit de 30 milliards d'euros et une dette de 300 milliards d'euros", a souligné le porte-parole du gouvernement. "La Grèce a fait ce qu'elle a pu. Elle a épuisé la liste de mesures d'austérité", a affirmé le ministre des finances, Georges Papaconstantinou.
La loi fiscale sur ces mesures doit être votée "en urgence" vendredi par le Parlement grec, où les socialistes possèdent une majorité de cent soixante sièges sur trois cents. Après avoir approuvé ce plan d'austérité réclamé par l'Union européenne, le premier ministre grec, Georges Papandréou, a déclaré qu'il comptait désormais sur une aide de l'Union européenne. Faute de quoi, a-t-il prévenu, Athènes se tournerait vers le Fonds monétaire international. Le FMI a d'ailleurs jugé "très solides" ces nouvelles mesures budgétaires et s'est dit prêt à contribuer à leur mise en œuvre en proposant son "expertise technique" en la matière.
"EXPLOSION SOCIALE"
L'Adedy, le principal syndicat du secteur public grec, a fustigé les nouvelles mesures d'austérité décidées par le gouvernement, y voyant le ferment de troubles sociaux. "Nous descendrons dans la rue avec toutes nos forces. J'ai peur qu'il y ait une explosion sociale", a déclaré son secrétaire général. L'Adedy avait appelé mardi à une grève de vingt-quatre heures le 16 mars. Quelques centaines de retraités ont manifesté dès mercredi devant les bureaux du premier ministre, pendant le conseil des ministres, contre le gel des pensions de retraite.
Ces mesures d'austérité sont réclamées par l'Union européenne pour assurer la diminution du déficit public de 4 % de PIB en 2010. M. Papandréou a souligné, mardi soir, la situation "catastrophique" des finances grecques et évoqué le cauchemar d'une "banqueroute", annonçant que des "mesures sévères" étaient nécessaires. "Il n'est pas question de laisser le pays sombrer, quel que soit le coût, quelles que soient les réactions, quoi qu'il faille décider, même si la décision que l'on doit prendre est difficile", a-t-il affirmé. Il s'est engagé à prendre "toute décision nécessaire pour éviter le pire, pour sauver l'économie et l'indépendance" de son pays.
plus ancien
Grèce. Échauffourées en marge des manifestations
25 février 2010
Des échauffourées ont opposé environ 300 jeunes à des policiers qui ont répondu par des jets de gaz lacrymogènes, hier en début d'après-midi, dans le centre d'Athènes, en marge d'une manifestation de milliers de personnes contre les mesures d'austérité du gouvernement grec.
voir la vidéo sur http://video.rtlinfo.be/video/130598.aspx?
on peut esperer (craindre dirait certain ) de nouvelles insurrection !!!!
Occupation du ministère des Finances d’Athènes par des manifestants communistes opposés aux mesures d’austérité. (L’équipe de Mondial Infos)
ATHENES (AFP) – Trois cents manifestants communistes du Front de lutte syndical (Pame) occupaient jeudi le ministère des Finances à Athènes pour protester contre les mesures d’austérité annoncées mercredi par le gouvernement pour faire face à la crise, a-t-on appris auprès de la police.
Les syndicalistes communistes ont réussi à entrer dans le ministère tôt jeudi matin, alors qu’un gardien seulement se trouvait dans le bâtiment, puis sont montés sur la terrasse où ils ont déployé une banderole, portant les mots « Soulevez-vous pour que les mesures ne s’appliquent pas ».
Certains d’entre eux se trouvaient devant la porte du ministère et empêchaient les employés d’entrer dans le bâtiment.
Le Pame, émanation de l’ultra-orthodoxe parti communiste (KKE) ainsi que le petit parti de la gauche radicale (Syriza) doivent manifester jeudi soir à Athènes contre les mesures gouvernementales.
Sous la pression de la Commission européenne et des marchés, le gouvernement socialiste a annoncé mercredi un nouveau paquet de mesures d’austérité extraordinaires, dont la hausse de la TVA de deux points et des coupes salariales, afin d’économiser 4,8 milliards d’euros et faire face au grave dérapage des finances publiques.
Le syndicat des fonctionnaires (Adedy) prévoit une grève de 24 heures, la troisième depuis le début de l’année, pour le 16 mars pour protester contre les mesures d’austérité.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Je me demande si on va devoir attendre d'en arriver là en France pour que ça explose. La constitution nous baise bien de ce point de vue-là : il y a toujours une élection dans l'air, du coup, toujours un petit espoir que ça change pour peu qu'on soit naïf, ce qui a l'air d'être le cas de beaucoup d'entre nous (quand je dis nous, je veux dire nos compatriotes, pas nous ici^^).
Invité- Invité
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
NyarkNyark > je rappelle que la recession nous guette aussi (malgrer ce que dit notre gouvernement) le portugal et l'espagne le sont deja (en recession) mais on evite de parler d'eux pour eviter la panique général !!!
la grece n'est pas seul dans la merde c'est juste qu'elle est la plus toucher et la plus attaquer par les vorace de la bourse
moi j'attend qu'on decouvre qu'on en ai a ce niveau et avec jubilation !!!! la crise est loin d'etre fini faite un tour ici > c'est interressant
>>retour info grece
la grece n'est pas seul dans la merde c'est juste qu'elle est la plus toucher et la plus attaquer par les vorace de la bourse
moi j'attend qu'on decouvre qu'on en ai a ce niveau et avec jubilation !!!! la crise est loin d'etre fini faite un tour ici > c'est interressant
>>retour info grece
presse bourgeoise :La Grèce paralysée vendredi par les grèves • Merkel rappelle à Papandréou qu'il n'a pas d'alternative • Incidents graves pendant les manifestations contre le plan d'austérité à Athènes • Le président du principal syndicat frappé à la figure et hospitalisé • Le ministre de l'Ordre public présente ses excuses --- § § _load 0
graffiti athenes
A J+1 de l'annonce du train de mesures d'austérité de la Grèce, la crainte d'une récession généralisée domine
05/03/2010 01h49note 4,66/5
Au lendemain de l'annonce d'un nouveau paquet de mesures draconiennes pour réduire le déficit public de la Grèce, la grogne sociale enfle et les appels à la grève ou à manifester partent dans tous les sens, tandis que l'opposition unanime rejette le plan du gouvernement Papandréou tout comme les syndicats des employés et les organisations patronales qui craignent avant tout que le pays ne plonge dans une longue et profonde récession.
Affrontements à Athènes lors d'une manifestation contre le plan d'austérité
Hier, 19h24
AP Nicholas Paphitis
Des affrontements ont éclaté vendredi lors d'une manifestation à Athènes, à l'heure où le Parlement donnait son feu vert aux nouvelles mesures d'austérité décidées par le gouvernement pour sortir le pays de la crise. Pendant ce temps, le Premier ministre grec se rendait à Luxembourg et en Allemagne, avant Paris ce week-end, pour obtenir le soutien de l'Europe et rassurer les marchés.
Discussion: Grèce
Les incidents se sont produits sur la place Syntagma, surplombée par le Parlement, alors que jusqu'à 7.000 personnes protestaient contre le plan d'économies supplémentaires de 4,8 milliards d'euros. Il prévoit notamment un relèvement de la TVA (taxe à la valeur ajoutée), de 19% à 21%, ainsi que le gel des retraites et des réductions de salaire pouvant atteindre 8% dans la fonction publique.
Le président de la première centrale syndicale du pays, GSEE, s'adressait à la foule quand il a été agressé par des militants d'extrême gauche. Yannis Panagopoulos a échangé des coups avec ses assaillants avant d'être évacué, les vêtements déchirés et en sang.
Des émeutiers s'en sont également pris aux Evzones, les gardes en costume traditionnel -tunique et sabots à pompon-, qu'ils ont chassés de la tombe du soldat inconnu. La police les a dispersés à coups de matraque et de gaz lacrymogènes.
Des violences ont à nouveau éclaté quand des jeunes masqués ont attaqué la police dans l'enceinte du Conseil d'Etat, la plus haute instance administrative grecque, et tenté de forcer l'entrée du ministère du Travail. Ils ont aussi cassé les vitrines de deux banques, deux hôtels, d'une boutique de téléphonie mobile et d'un fast-food. La police a arrêté cinq personnes et comptait sept blessés dans ses rangs.
Une manifestation plus tôt dans la journée s'était déroulée dans le calme, tandis que des incidents moins graves ont éclaté lors de deux rassemblements à Thessalonique (nord-est), la deuxième ville du pays.
Les hôpitaux, écoles et transports publics ont été paralysés toute la journée à l'appel de la GSSE et de la centrale des fonctionnaires ADEDY.
La contestation n'a pas empêché le Parlement d'approuver les mesures d'austérité supplémentaires annoncées mercredi, mais des grévistes du ministère de l'Intérieur ont décidé d'occuper les presses du Journal officiel pour empêcher la publication de la loi et donc son entrée en vigueur.
Les nouvelles mesures ont été décidées sous la pression de l'Union européenne, qui avait jugé un premier plan insuffisant pour atteindre l'objectif d'Athènes de réduire son déficit de quatre points dès cette année et de le ramener à 8,7% du produit intérieur brut (PIB) afin de retrouver la confiance des marchés financiers. La révélation de l'ampleur de la dette publique grecque a en effet plongé le pays dans une très grave crise qui a ébranlé l'euro.
Les mesures supplémentaires ont été bien accueillies par l'Europe et les marchés, qui ont massivement souscrit à l'emprunt d'Etat annoncé jeudi par la Grèce, apparemment rassurés sur sa solvabilité.
Cela fait, le Premier ministre grec a entamé une nouvelle tournée à l'étranger pour demander le soutien de ses partenaires européens. Des garanties bancaires par exemple pourraient rassurer durablement les marchés et de permettre à la Grèce d'emprunter à des taux d'intérêts moins élevés.
Georges Papandréou a été reçu vendredi à Luxembourg par le Premier ministre Jean-Claude Juncker, également président de l'Eurogroupe, puis à Berlin par la chancelière Angela Merkel, dont le pays est la première économie de la zone euro. Mme Merkel a déclaré que la Grèce n'avait pas demandé d'aide financière de l'Union européenne. Cette dernière a promis son soutien à Athènes sans préciser de quelle façon elle comptait l'aider.
Pour pousser l'UE à s'engager à ses côtés, M. Papandréou a menacé de se tourner vers le Fonds monétaire internationale (FMI) s'il n'obtenait pas rapidement une réponse satisfaisante. Jean-Claude Juncker s'est opposé vendredi à un recours au FMI, estimant qu'il fallait "aborder le problème dans le cadre de la zone euro".
Le chef du gouvernement grec doit encore se rendre dimanche à paris pour rencontrer le président Nicolas Sarkozy, et mardi à Washington, où l'attendra le président Barack Obama. AP
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Houlà, rudement intéressant ton lien "boursier" niouze !
Invité- Invité
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
connait bien ton ennemie !!
du coup je me ballade regulierement sur des liens comme celui la et la l'affaire del a grece fait vraiment baliser les petit porteur (car les gros eux ne doivent pas trop trainer sur ce genre de forum, mais en suivant la tribune and co on voit bien que ...) et si les petit porteur balise sa veut dire que la bourse va mal !!!!
du coup je me ballade regulierement sur des liens comme celui la et la l'affaire del a grece fait vraiment baliser les petit porteur (car les gros eux ne doivent pas trop trainer sur ce genre de forum, mais en suivant la tribune and co on voit bien que ...) et si les petit porteur balise sa veut dire que la bourse va mal !!!!
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Ce texte est une traduction d'un texte paru en allemand sur les indymedias germanophones. Il résume les protestations du 5 mars contre les mesures d'économie en Grèce.
Des combats continus ont éclaté lors d'une marche de protestation à Athènes contre les mesures. Le patron syndical du GSSE a été lourdement cogné. Des combats avec les flics se sont déployés durant trois heures dans tout le centre-ville, après que l'icône de la résistance anti-nazie Manolis Glezos a été attaqué par des flics anti-émeutes.
La manif, à laquelle les syndicats des employés de l'Etat (ADEDY) et du secteur privé (GSEE) avait appelé, a commencé à 12h30 à la Place de la constitution (Syntagma), après qu'une autre manif forte de 10000 personnes du syndicat des communistes était terminée et en train de marcher à la place Omonia. Se sont rapidement rassemblées 10000 personnes, une belle foule, compte tenu du fait qu'il n'y a pas eu de grève aujourd'hui, mais seulement une interruption de travail de quatre heures.
Tout se passait bien jusqu'à ce que le patron du GSEE, M.Panagopoulos, ait pris le microphone pour haranguer le rassemblement. Avant qu'il ne soit capable de sortir plus de cinq mots, il a été attaqué par des protestataires de toutes tendances, qui ont commencé par l'interrompre et par lui balancer de l'eau et du yaourt, pour finir par l'attaquer ensuite physiquement comme un essaim énorme. Avec des contusions, des coupures et des fringues déchirées, le laquais du PASOK s'est faufilé un chemin vers le cordon de flics, pendant que les gens ne cessaient d'attaquer. Il est finalement parvenu à trouver de l'abri derrière la garde présidentielle sur les marches montant au parlement, où les mesures d'économie détestées ont été votées. La foule l'a encouragé à aller où il est à sa place: dans le nid des voleurs, des assassins et des menteurs.
Ce que les médias bourgeois ont appelé un „lynchage“ du plus haut patron syndical est devenu le sujet central d'une querelle parlementaire, dans le cadre de laquelle, le gouvernement a reproché à la coalition de la gauche radicale que l'assaillant était sorti de leurs rangs, tandis que le GSEE a accusé l'allié maoiste MOE; dans le meilleur des cas une demi-vérité. Le parti communiste ne s'est pas déclaré favorable à l'action, mais il a refusé de la condamner. C'est la première fois qu'un patron syndical aussi haut placé a été attaqué lors d'une manif, à laquelle ce même syndicat avait appelé, et on le considère généralement comme le début d'une nouvelle ère dans l'histoire des syndicats en Grèce. La phase initiale de l'attaque sur le patron syndical peut être regardée ici:
https://www.youtube.com/watch?v=OJW33W9t0bw&feature=play...edded
Peu après la raclée pour Panagopoulos, des échauffourées en forme de combat « un contre un » entre les protestataires et les unités anti-émeutes ont éclaté devant le parlement. Lors d'un de ces incidents, les flics anti-émeutes ont attaqué Manolis Glezos, le résistant anti-nazi audacieux, qui avait enlevé le drapeau nazi de l'Acropolis pendant l'occupation allemande. Le monsieur d'un certain âge a essayé d'empêcher l'arrestation d'un homme et a dû être évacué du lieu du combat dans une ambulance, parce que du gaz lacrymogène tiré directement dans le visage lui a causé de sérieux troubles respiratoires et il reste à l'hôpital dans un état critique. Voici une vidéo de l'attaque:
https://www.youtube.com/watch?v=6FX3S3I7Nos&feature=play...edded
L'agression contre Glezos a été le déclencheur d'une attaque générale sur les flics par des milliers. Beacoup de flics ont été blessé dans ces combats, dans lesquels des pavés et des bâtons ont été employés, mais pas de cocktails molotov. Pendant les accrochages, cinq personnes ont été arrêtées, dont deux pour avoir violé l'interdiction de se masquer le visage et les autres pour des délits mineurs. Beaucoup de boucliers et de casques ont été pris aux flics, ils ont ensuite été brûlés dans les barricades en flammes. Sept flics ont, selon les communiqués, subi des blessures graves, dont des rotules fracturées et d'autres fractures.
A cause de l'emploi massif de gaz lacrymogène, la situation à la place Syntagma est devenue tellement insupportable à partir de 14h, que la manif s'est transformée en une marche de protestation vers le ministère du travail, situé 500 m au Sud de la place Omonia, chantant « Les flics ne sont pas des enfants d'ouvriers, mais les chiens des patrons ». Lors de l'arrivée aux Propylées, de nouvelles échauffourées avec les flics ont eu lieu, pendant lesquelles un flic décoré en tant que haut-gradé a été séparé et tabassé par la foule. Plus loin en direction d'Omonia, des protestataires ont attaqué une unité de flics anti-émeutes qui protégait le Tribunal national. Les flics anti-émeutes ont été mis au pied du mur à l'aide de pavés, de bâtons et de balles éclairantes et ont fini par devoir s'enfuir à l'intérieur du bâtiment, après qu'un d'eux a été capturé et roué de coups de pied.
Après avoir gagné l'Omonia, la marche a continué en descendant la rue Pirée, où des banques, des cibles économiques et des voitures chères ont été attaquées, avant de gagner le ministère, où les protestataires ont essayé de forcer l'entrée principale. De nouvelles échauffourées se sont produites, la manif a fait demi-tour et a décidé de se rediriger vers le parlement. Une fois de plus, des flics ont été attaqués par les protestataires, beacoup ont été blessés et ils se sont vengés avec du gaz lacrymogène. Après avoir gagné le parlement, la marche ne s'est toujours pas dissoute et s'est dirigé avec détermination devant les Propylées, où elle a finalement été terminée. Après la fin, six autres personnes, qui ont trouvé refuge dans le quartier général de la sécurité sociale, ont été arrêtées. Elles ont été libérées sans inculpation.
A Thessalonique, lors de l'arrivée au ministère de Thrace et de Macédoine, des protestataires ont fait écrouler les grillages en fer lourds et ont fait face dans le jardinet à des flics anti-émeutes attaquant avec du gaz lacrymogène,à ce qui a été répondu avec des barricades en flammes.
Enfin, les ouvriers de l'imprimerie nationale ont occupé leur lieu de travail et ont refusé d'imprimer les textes légaux des mesures d'économie. Avant que la loit ne soit imprimée, elle n'est pas valide.
En même temps, l'occupation de l'établissement étatique pour la comptabilité par les ouvriers licenciés d'Olympic Airways se poursuit. Les ouvriers continuent à bloquer la rue Panepistimiou à la hauteur du bâtiment (comparable à l'Oxford Street de Londres), afin que le trafic doive être redirigé dans des rues latérales.
ADEDY et GSEE appellent à une grève générale pour le 11 mars.
Photos:
http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_...40004
http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_...40023
http://libcom.org/news/long-battles-erupt-athens-protes...32010
Liens:: https://athens.indymedia.org/
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Grève générale en Grèce
France Info - 06:26
France Info - 06:26
La cure d’austérité prescrite par le gouvernement grec ne passe pas auprès de l’opinion publique. Le pays sera bloqué aujourd’hui à l’occasion d’une deuxième grève générale en quinze jours. Des écoles aux transports publics en passant par les éboueurs, le pays va tourner au ralenti.
La liste pourrait faire penser à un inventaire à la Prévert. Aéroports, transports en commun, écoles et services publics, medias, seront paralysés pendant vingt-quatre heures. Avec pour mot d’ordre "Non aux mesures injustes et antisociales" , les Grecs manifestent contre les coupes salariales dans la fonction publique, le gel des retraites du secteur public et privé, et une hausse de deux points de la TVA.
"Le pouvoir d’achat des retraités va baisser fortement" Démos Koubouris dirige la fédération des retraités du syndicat PAME, proche du partci communiste
Réponse du gouvernement : pour parvenir à une baisse de 4 points du déficit public, le traitement est certes douloureux. Mais il est surtout inévitable.
Pas de journaux dans les kiosques, pompiers et policiers appelés à rejoindre le cortège, cette deuxième journée de débrayage promet d’être suivie. Les contrôleurs aériens ont répondu au mot d’ordre de grève. Il n’y aura donc aucun trafic aérien et les deux compagnies nationales ont annulé tous leurs vols prévus pour ce jeudi. Tous les bateaux resteront à l’ancre en raison de la grève décrétée par la Fédération des marins, et les trains de la compagnie publique OSE resteront au dépôt. Les écoles seront fermées. Seuls les hôpitaux fonctionneront au ralenti avec du personnel d’astreinte.
Le précédent mouvement de grève le 24 février contre le plan d’austérité du gouvernement de Georges Papandréou avait rassemblé 30 000 manifestants à Athènes.
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Quelques dizaines de jeunes ont de nouveau affronté jeudi la police, qui a tiré des gaz lacrymogènes devant le Parlement grec, à la fin d'une manifestation à Athènes contre les mesures d'austérité du gouvernement, a constaté l'AFP.
Les jeunes, qui s'en étaient déjà pris en début de manifestation aux forces de l'ordre, ont remonté le cortège des milliers de manifestants et ont lancé des cocktails molotov et divers projectiles sur les policiers gardant le parlement.
Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les jeunes. Ces derniers ont poursuivi leurs échaffourées et cassé ou endommagé des vitrines d'une dizaine de magasins du centre d'Athènes.
Les affrontements se sont aggravés devant les locaux de l'Université d'Athènes sur la grande avenue de Panepistimiou au centre de la capitale.
La manifestation était organisée par la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, un million de membres) et de la Fédération des fonctionnaires (Adedy, 375.000 adhérents), pour protester contre les mesures d'austérité draconiennes votées vendredi par la majorité socialiste.
Une manifestation distincte organisée par le PAME, le front de lutte syndicale du parti communiste ultra orthodoxe (KKE), a réuni plusieurs milliers de personnes et s'est dispersée sans incident devant le parlement.
A Salonique, la deuxième ville dans le nord du pays, deux manifestations ont rassemblé au total quelque 10.000 personnes, selon la police locale. Des jeunes ont cassé des vitrines dans le centre ville, et lancé des pots de yaourt et des oeufs contre un édifice gouvernemental.
2010 AFP
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
un journal canadien (no comment)
Grèce: affrontements pendant la manifestation contre le plan d'austérité
De Derek Gatopoulos (CP) – Il y a 6 heures
ATHENES — De violents affrontements ont éclaté entre des jeunes casseurs et des policiers jeudi à Athènes, en marge d'une manifestation contre les mesures d'austérité du gouvernement jeudi.
La Grèce était paralysée par une grève générale du public et du privé touchant notamment les médias, transports en communs, avions et services hospitaliers hors urgences.
Lors des incidents, plusieurs centaines de jeunes habillés de noir, casqués et portant des lunettes de ski ont frappé des policiers à moto, en faisant tomber plusieurs, tandis que les forces anti-émeute tiraient des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour tenter de disperser la foule.
Un peu plus tôt, des anarchistes avaient lancé des pierres et cocktails Molotov sur la police, cassant à coups de masses les vitrines d'une dizaine de magasins, banques, bijouteries et l'entrée d'un cinéma. Ils ont aussi brûlé des poubelles et une voiture, saccagé des arrêts de bus et arraché des morceaux de marbre de balustrades pour en faire des projectiles.
Les commerçants se dépêchaient de baisser leur rideau au passage du cortège et des hommes d'affaires en costume les yeux irrités par les gaz couraient se mettre à l'abri, alors qu'à quelques pâtés de maisons on continuait de déjeuner aux terrasses des restaurants.
La police a déclaré avoir arrêté au moins neuf émeutiers présumés et compter deux blessés dans ses rangs.
Des incidents moins graves ont également perturbé la manifestation à laquelle participaient environ 14.000 personnes dans le centre de Thessalonique, la deuxième ville du pays, dans le nord.
Plus de 30.000 personnes ont pour leur part défilé contre le plan de rigueur à Athènes. Grévistes et manifestants ont convergé dans le centre de la capitale grecque, aux cris de "pas de sacrifice pour la ploutocratie" ou "de vrais boulots, des salaires plus élevés". Certaines personnes avaient déployé des banderoles depuis leur appartement où on pouvait lire "Plus de sacrifices, la guerre contre la guerre".
La Grèce affrontait sa deuxième journée de grève nationale en moins d'une semaine, à l'appel des deux principaux syndicats du pays qui protestent contre le plan décidé par le gouvernement pour tenter de sortir le pays de sa très grave crise de la dette publique.
La semaine dernière, le gouvernement socialiste de Georges Papandréou, sous la pression de ses partenaires européens inquiétés de voir le déficit public abyssal de la Grèce affaiblir la zone euro, a annoncé des économies de 4,8 milliards d'euros supplémentaires, avec notamment un gel des retraites, une réduction des salaires des fonctionnaires et une hausse des impôts.
Près de 200 policiers en civil, gardes côtes et pompiers se sont rassemblés brièvement avant le début de la manifestation. "La police et d'autres forces de sécurité ont été particulièrement touchés par ces nouvelles mesures parce que nos salaires sont très faibles", a déploré Yannis Fanariotis, secrétaire général d'un syndicat de police. Un policier gagne en moyenne entre 1.000 et 1.200 euros par mois, week-ends et nuits compris.
Participer à la manifestation "n'est pas étrange, parce que nous travaillons comme tout le monde et nous revendiquons pour nos droits", a-t-il ajouté.
Pour les syndicats, ce sont les Grecs qui vont payer un prix disproportionné pour les erreurs de gestion des gouvernements de gauche comme de droite des dernières années. "Ils essaient de faire payer le prix de la crise aux travailleurs", a dénoncé Yannis Panagopoulos, responsable du principal syndicat grec, le GSEE. "Ces mesures ne seront pas efficaces et vont précipiter l'économie dans un gel profond."
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
rtbf
La Grèce est de nouveau paralysée jeudi par une grève générale organisée par les grandes centrales syndicales. Elles protestent contre les mesures d'austérité. Des incidents se sont produits au cours de la une manifestation.
Depuis minuit, les transports aériens et maritimes sont immobilisés et les dessertes ferroviaires sont interrompues. Seule une ligne de métro fonctionne à Athènes pour permettre aux grévistes de se rendre aux manifestations prévues par les syndicats dans le centre de la capitale. Les autres transports urbains, métro, bus, trolleys, tramways sont à l'arrêt.
Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés en deux points distincts du centre d'Athènes pour protester contre les mesures d'austérité.
"Même s'ils nous terrorisent, les mesures ne passeront pas", "nous sommes des hommes pas des numéros", affirment deux banderoles du rassemblement de la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE) et de la Fédération des fonctionnaires (Adedy), organisatrices de la manifestation.
"L'Europe doit changer ou elle sombrera", crient des grévistes. "A bas le programme de stabilité, il faut le renverser" suggère un calicot des quelque 2000 manifestants, selon la police, réunis près du Champ de Mars, face au siège de la GSEE.
"A bas les mesures antipopulaires"
A quelque centaines de mètres, sur la grande place Omonia, des milliers de militants du PAME, le front de lutte syndicale du parti communiste ultra orthodoxe (KKE) scandent leur principal slogan "aucun sacrifice pour la ploutocratie". Des banderoles affirment "guerre aux capitalistes, c'est la réponse des ouvriers", "la crise doit être payée par la ploutocratie"", "a bas les mesures antipopulaires".
Présent au rassemblement de la GSEE, le président de la Fédération panhellénique des policiers, Christos Fotopoulos, a indiqué que les policiers syndiqués manifesteraient en uniforme "car les mesures gouvernementales sont douloureuses, elles suppriment la plupart de nos primes qui représentent 50% de notre salaire".
Affrontements
Les jeunes ont de nouveau affronté la police, qui a tiré des gaz lacrymogènes devant le Parlement grec, à la fin de la manifestation.
Les jeunes, qui s'en étaient déjà pris en début de manifestation aux forces de l'ordre, ont remonté le cortège des milliers de manifestants et ont lancé des cocktails Molotov et divers projectiles sur les policiers gardant le parlement.
Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les jeunes. Ces derniers ont poursuivi leurs échauffourées et cassé ou endommagé des vitrines d'une dizaine de magasins du centre d'Athènes.
Les affrontements se sont aggravés devant les locaux de l'Université d'Athènes sur la grande avenue de Panepistimiou au centre de la capitale.
A Salonique, la deuxième ville dans le nord du pays, deux manifestations ont rassemblé au total quelque 10 000 personnes, selon la police locale. Des jeunes ont cassé des vitrines dans le centre ville, et lancé des pots de yaourt et des œufs contre un édifice gouvernemental.
Les journaux ne paraîtront pas
La grève entraîne la fermeture des écoles et des administrations, tandis que les banques et grandes entreprises du secteur public fonctionnent au ralenti. Les hôpitaux publics fonctionnent avec un personnel d'astreinte.
Le pays est également privé de toute information des radios et télévisions en raison du ralliement du syndicat des journalistes. L'agence de presse nationale ANNA a arrêté son fil d'information pour 24 heures depuis 6 heures. Les journaux ne paraîtront pas vendredi.
Le mouvement a été décidé par la puissante Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 1 million d'adhérents) et la Fédération des fonctionnaires Adedy (375 000 membres).
Les syndicats avaient déjà manifesté le 24 février et une nouvelle fois vendredi dernier, jour du vote des mesures d'austérité du gouvernement socialiste par le Parlement.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
«“Brûlons le parlement”, chantaient plusieurs manifestants portant des cagoules noires et brandissant des drapeaux gauchistes et anarchistes.»
Leur presse (Reuters), 11 mars 2010.
de "jeunes" anarchiste
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
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