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Grande-Bretagne
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Grande-Bretagne
La réforme des allocations familiales en Grande-Bretagne provoque la polémique
France Info - 16:31
France Info - 16:31
C’est l’une des mesures d’un vaste plan d’austérité : le gouvernement britannique a décidé de ne plus accorder d’allocations familiales aux foyers les plus fortunés. En mettant fin à l’universalité des allocations familiales, un principe cher au coeur des Britanniques, il fait grincer des dents y compris au sein de son parti.
Il avait prévenu : "cette mesure ne va pas nous rendre populaire". Et il avait sans doute raison. Le Premier ministre britannique se donne beaucoup de mal depuis hier pour défendre sa réforme face à une polémique grandissante.
"Je crois profondément que c’est la chose à faire" a affirmé David Cameron à la BBC. D’ici à 2013, les allocations familiales seront supprimées si l’un des parents paie des impôts dans la tranche la plus élevée (51.000 euros par an), ce qui concernera environ 15% des familles britanniques. Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les allocations étaient accordées à toutes les familles, sans considération de revenus.
Cette réforme, qui fera économiser un milliard de livres par an, a surtout une portée symbolique. C’est l’un des premiers actes concrets dans le cadre de la cure d’amaigrissement radicale que le gouvernement a annoncée en juin dernier. Le resserrement budgétaire sans précédent, dont les détails seront annoncés le 20 octobre, vise à éliminer en cinq ans la quasi-totalité du déficit budgétaire légué par le Labour (10,1% du PIB en 2010).
Un ministre critique la mesure
Mais la mesure ne fait pas l’unanimité : contestée par l’opposition travailliste, elle laisse aussi dubitative une partie de la majorité conservatrice. Le ministre de la Jeunesse, Tim Loughton, a même publiquement demandé à ce que la mesure soit modifiée... avant de faire machine arrière.
Il faut dire que les conservateurs sont en plein doute : beaucoup d’entre eux se demandent si le parti n’a pas perdu son âme en faisant alliance avec les Libéraux-Démocrates. "David Cameron n’a jamais réellement réduit au silence la droite de son parti. La dispute ne demande qu’à éclater", avertit l’hebdomadaire The Observer.
Re: Grande-Bretagne
La Grande-Bretagne taille dans ses emplois publics
France Info - 15:56
France Info - 15:56
Conséquence des coupes budgétaires draconiennes décidées par le gouvernement, ce sont 490.000 postes de fonctionnaires qui disparaîtront d’ici 2015. Combiné à des hausses d’impôts (30 milliards de livres), cela devrait permettre d’éliminer le déficit public du pays...
C’est un plan d’austérité sans précédent qu’a dévoilé aujourd’hui le gouvernement britannique : 490.000 emplois publics seront supprimés d’ici 2015, sur un total de 6 millions.
Combiné à 30 milliards de livres (34 milliards d’euros) de hausses d’impôts, le plan vise à faire tomber le déficit public de 10,1% du PIB cette année à 1,1% en 2015.
Au total, ce sont 83 milliards de livres (95 milliards d’euros) d’économies qui devront être trouvés.
Le ministre des Finances, le conservateur George Osborne a révélé cet après-midi, devant la Chambre des Communes, où allaient tomber "les coups de hache" budgétaires - selon l’expression de la presse britannique.
Parmi les ministères les plus touchés : la Justice, l’Intérieur, l’Environnement et la Culture. Le service national de santé, qui vient à peine d’être redressé, et l’aide extérieure au développement, ont été épargnés, conformément aux promesses électorale du Premier ministre David Cameron.
Supprimer le gaspillage, réformer l’Etat-providence, ce sont les crédos du ministre qui a annoncé des milliards de livres de coupes dans les budgets sociaux : allocations chômage, allocations logement ou aides aux handicapés seront sérieusement réduites.
La Maison royale ne sera pas en reste : son budget diminuera de 14%.
Celui de la BBC sera amputé de 16% : elle devra désormais financer elle-même son World service en plus de 30 langues, alors que c’était jusque là à la charge du ministère des Affaires étrangères. Des suppressions d’emplois semblent inévitables, disent les syndicats.
Enfin, last but not least, l’âge du départ à la retraite passera à 66 ans en 2020 - il est aujourd’hui fixé à 65 ans pour les hommes, et 60 ans pour les femmes. Le passage de 65 à 66 ans se fera progressivement à partir de 2018. Il doit permettre d’économiser 5 milliards de livres par an.
Re: Grande-Bretagne
Barbara Harris veut stériliser les drogués
http://www.lematin.ch/actu/monde/barbara-harris-veut-steriliser-drogues-337106
Image © DR
Barbara Harris est la fondatrice de l'association Project Prevention qui organise ces stérilisations.
Une association offre aux toxicomanes de l'argent à condition qu'ils se fassent opérer pour ne pas avoir d'enfants.
Laszlo Molnar - le 18 octobre 2010, 21h44
Le Matin
http://www.lematin.ch/actu/monde/barbara-harris-veut-steriliser-drogues-337106
Image © DR
Barbara Harris est la fondatrice de l'association Project Prevention qui organise ces stérilisations.
Une association offre aux toxicomanes de l'argent à condition qu'ils se fassent opérer pour ne pas avoir d'enfants.
Laszlo Molnar - le 18 octobre 2010, 21h44
Le Matin
Barbara Harris est considérée comme dangereuse par beaucoup de personnes. Cette femme, qui promeut une méthode proche de l'eugénisme pour empêcher les toxicomanes d'avoir des enfants, a débarqué il y a quelques mois en Grande-Bretagne. Elle y a trouvé son premier client anglais, John, un drogué notoire de 38 ans. Cet homme a été stérilisé en échange de 300 francs. Sa vasectomie - un chirurgien lui a sectionné les canaux déférents transportant les spermatozoïdes - a été financée par Project Prevention, une association américaine qui a déjà payé aux Etats-Unis des milliers de drogués prêts à renoncer à devenir parents.
«Je ne serais pas capable de supporter un enfant. J'ai déjà du mal à m'occuper de moi», a témoigné hier dans les colonnes du Mail le patient anglais. Mais cette profession de foi ne convainc pas tout le monde. Addaction, l'organisme chargé d'appliquer la politique gouvernementale de lutte contre les drogues, croit fermement qu'il n'y a pas de place pour Project Prevention au Royaume-Uni. «Ces pratiques sont moralement répréhensibles et hors de propos», s'est insurgé le porte-parole d'Addaction dans le Guardian.
Comme les chats
Cette déclaration intempestive n'a cependant pas refroidi la volonté de Project Prevention. «Si vous croyez que les femmes doivent continuer à se droguer et avoir des enfants, alors passez à l'étape suivante et adoptez leurs bébés. C'est aussi simple que ça», a en effet répondu Barbara Harris, la fondatrice de l'association.
Cette Américaine, qui a adopté quatre enfants nés de mères toxicomanes, a également défrayé la chronique dans son pays. Dans des interviews, elle a comparé les mères droguées à «des chiens qu'il faut neutraliser». «Ces femmes droguées ont de véritables portées, comme les chiens. Or nous menons aux Etats-Unis des campagnes de stérilisation de chiens ou de chats afin d'éviter d'avoir des chiots et des chatons non désirés, mais nous permettons à ces toxicomanes d'avoir 10, 12, voire 14 enfants dont elles seront incapables de s'occuper.»
Méthode de recrutement
La méthode de recrutement des candidats à la stérilisation a aussi été dénoncée. Dès l'ouverture de l'antenne anglaise, en mai dernier, des membres de Project Prevention approchaient les gens dans la rue devant des cliniques réputées pour s'occuper de toxicomanes. Mais ils ont abordé des personnes qui n'avaient rien à voir avec le monde de la drogue. Notamment une maman qui sortait d'un hôpital avec son fils de 9 ans. Cette femme, offusquée qu'on lui propose «avec beaucoup d'insistance» 200 livres pour qu'elle se fasse stériliser, a été déposer une plainte pour harcèlement. La police de Glasgow, où s'est déroulée cette mésaventure, a ensuite appelé la population à lui rapporter tout incident du même genre.
Mme Harris a démenti dans The Observer que son organisation ait approché quiconque dans la rue. Mais sa manière d'agir a aussi été critiquée en Amérique, où son association vise tous les marginaux et les couches défavorisées de la société, sans trop se préoccuper de comment ces gens se sont retrouvés dans la dèche et sans savoir s'il s'agit bien de drogués.
Depuis la création en 1994 de Project Prevention en Californie, 1060 personnes ont été payées 300 dollars pour suivre un traitement contraceptif de longue durée (Depo-Provera), 1260 pour une ligature des trompes, 1020 pour la pose d'un implant contraceptif, enfin une cinquantaine pour une vasectomie. L'association compte sur les donations pour financer ses projets.
Re: Grande-Bretagne
ou la blague du jours (rassurez moi c'est une blague d'etre atteint a ce point; faut p'tet qu'elle arette la drogue la miss )
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grande-Bretagne
Le travail bénévole des chômeurs envisagé en Grande-Bretagne
FRANCE INFO - 15:51
FRANCE INFO - 15:51
Le gouvernement britannique présentera cette semaine son nouveau dispositif anti-chômage. Les chômeurs de longue durée devront travailler gratuitement pour la collectivité jusqu’à 30 heures par semaine. En cas de refus, ils perdraient le bénéfice de leurs allocations chômage.
Nouvelle mesure spectaculaire de la coalition Conservateurs/Libéraux-démocrates ; deux semaines après avoir dévoilé un plan d’économies de 83 milliards de livres (95 milliards d’euros) en 5 ans, le gouvernement veut redonner aux chômeurs une "routine de travail".
Un nouveau dispositif devrait être dévoilé cette semaine par Ian Duncan Smith, secrétaire d’Etat au Travail et aux Retraites. Il prévoit d’imposer aux chômeurs ayant cessé de rechercher activement un emploi au moins 30 heures de travail bénévole et gratuit par semaine. Les demandeurs d’emplois réaliseraient des travaux manuels au bénéfice d’associations ou de services municipaux. Les allocations chômages seraient coupées pendant plusieurs semaines si le demandeur d’emploi ne se présente pas à son poste.
Le Livre blanc présenté cette semaine comprendra aussi une série d’incitations fiscales au retour au travail. Dans une interview au Daily Telegraph, Ian Duncan Smith a présenté sa réforme comme "la plus importante depuis l’introduction de l’Etat providence par Beveridge". Le quotidien de centre-gauche The Guardian évoque un plan : "controversé".
Ian Duncan Smith, secrétaire au Travail et aux Retraites
© REUTERS/Ian Hodgson
Re: Grande-Bretagne
Et on m'avait dit que l'esclavage avait disparu... Quand ça viendra en fRance, ya des syndicats qui négocieront le poids des chaînes....
Invité- Invité
Re: Grande-Bretagne
pas mieux. les syndicaux qui ont superbement bien su freiner le mouvement social d'octobre. j'espère que leur maître saura les récompenser.
Re: Grande-Bretagne
Une manifestation massive d'étudiants attendue à Londres
Mis à jour le 10.11.10 à 10h33
http://www.20minutes.fr/ledirect/621095/societe-une-manifestation-massive-etudiants-attendue-londres
Mis à jour le 10.11.10 à 10h33
http://www.20minutes.fr/ledirect/621095/societe-une-manifestation-massive-etudiants-attendue-londres
Près de 25.000 étudiants sont attendus dans les rues de Londres ce mercredi pour protester contre l’augmentation des frais d’inscription à l’université prévue par le gouvernement, rapporte The Guardian. Cette décision des autorités britanniques pourrait permettre à certaines facultés de tripler le montant des inscriptions.
Selon un syndicat étudiant, il pourrait s’agir du plus important rassemblement de jeunes depuis au moins dix ans au Royaume-Uni. Des délégations d’étudiants venus de tout le pays sont attendues dans la capitale anglaise. Une «flash mob» est également prévue devant le domicile du vice-Premier ministre Nick Clegg. Au moment des élections, ce dernier avait fait la promesse de ne pas augmenter les frais d’inscription.
Re: Grande-Bretagne
Violences et heurts au cours d'une manifestation d'étudiants à Londres
Mis à jour le 10.11.10 à 17h48
http://www.20minutes.fr/ledirect/621327/societe-violences-heurts-cours-manifestation-etudiants-londres#
Les étudiants britanniques dans la rue
AP
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/10/97001-20101110FILWWW00618-les-etudiants-britanniques-dans-la-rue.php
Grande-Bretagne: des étudiants s'en prennent au siège des Tories
http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/Grande-Bretagne:_des_etudiants_sen_prennent_au_siege_des_Tories.html?cid=28759454
Contre la hausse des taxes, les étudiants envahissent le siège des Tories
http://www.tdg.ch/contre-hausse-taxes-etudiants-envahissent-siege-tories-2010-11-10
Mis à jour le 10.11.10 à 17h48
http://www.20minutes.fr/ledirect/621327/societe-violences-heurts-cours-manifestation-etudiants-londres#
Des étudiants qui manifestaient mercredi à Londres contre une hausse des frais universitaires ont brûlé des pancartes, affronté des policiers et brisé des vitres au siège du Parti conservateur au pouvoir.
Des manifestants aux visages masqués par des écharpes ont fait voler en éclats les portes de verre du bâtiment, situé à proximité du Parlement de Westminster. Ils ont occupé le hall d'accueil du rez-de-chaussée pendant que d'autres gagnaient le toit de l'immeuble.
Ces incidents ont éclaté au cours d'une marche pacifique à laquelle participaient des milliers d'étudiants et de maîtres de conférence protestant contre un projet qui vise à tripler les frais d'inscription pouvant être pratiqués en Angleterre.
Les étudiants britanniques dans la rue
AP
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/10/97001-20101110FILWWW00618-les-etudiants-britanniques-dans-la-rue.php
Des dizaines de milliers d'étudiants ont bruyamment défilé à Londres aujourd'hui pour s'opposer au projet visant à tripler les frais d'inscription à l'université dans le cadre de la manifestation la plus importante organisée à ce jour contre les mesures d'austérité décidées par le gouvernement.
Selon les organisateurs, quelque 50.000 étudiants, enseignants et sympathisants sont descendus dans la rue pour protester contre le projet destiné à porter les frais d'entrée à l'université à 9.000 livres sterling (environ 10.500 euros) par an, soit trois fois le coût actuel.
De brefs incidents ont éclaté au cours de la manifestation essentiellement pacifique lorsqu'une poignée d'individus ont brisé des vitres d'un bâtiment abritant le siège du Parti conservateur au pouvoir.
Des opposants à la hausse des frais d'entrée à l'université ont avancé que le premier ministre David Cameron et d'autres membres du gouvernement avaient fréquenté de prestigieuses universités comme Oxford et Cambridge au moment où les études universitaires étaient gratuites.
Le gouvernement travailliste de Tony Blair avait été à l'origine de l'introduction des premiers frais d'inscription universitaire peu après son élection en 1997. L'Ecosse les a abolis en 2000, tandis que dans le reste de la Grande-Bretagne, les frais de scolarité s'élèvent aux alentours de 3.000 livres sterling (environ 3.500 euros) par an.
Grande-Bretagne: des étudiants s'en prennent au siège des Tories
http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/Grande-Bretagne:_des_etudiants_sen_prennent_au_siege_des_Tories.html?cid=28759454
Londres - Des milliers d'étudiants ont manifesté mercredi à Londres contre la forte hausse des frais d'entrée à l'université. Certains ont pénétré de force au siège du Parti conservateur. Selon la police, au moins huit personnes ont été blessées durant la manifestation.
Des étudiants ont brûlé des pancartes, affronté des policiers et brisé des vitres au siège du Parti conservateur au pouvoir. Des manifestants aux visages masqués par des écharpes ont fait voler en éclats les portes de verre du bâtiment, occupant le hall d'accueil tandis que d'autres gagnaient le toit de l'immeuble.
Ces incidents ont éclaté au cours d'une marche pacifique à laquelle participaient 20'000 étudiants et maîtres de conférence, selon la police, 50'000 selon les organisateurs. Il s'agit de la plus importante manifestation organisée depuis l'entrée en fonction du gouvernement du conservateur David Cameron, en mai dernier.
Le gouvernement de coalition formé par les conservateurs et les libéraux démocrates compte réduire de 2,9 milliards de livres l'aide financière publique aux universités. Il s'agit pour eux de juguler un déficit budgétaire atteignant près de 11% du produit intérieur brut (PIB) du fait de la crise financière internationale.
"Les politiques semblent se foutre (de ce qui se passe). Ils devraient prendre l'argent aux personnes qui en gagnent beaucoup, qui ont des salaires à sept chiffres, pas aux étudiants qui n'ont pas d'argent", a déclaré Anna Tennant-Siren, une étudiante de l'université d'Ulster à Coleraine, en Irlande du Nord.
Actuellement, les frais d'inscription pour les étudiants britanniques et européens dans les universités anglaises ne peuvent pas dépasser 3290 livres (5100 francs) par étudiant et par an. Mais le gouvernement du conservateur David Cameron veut autoriser les universités à les fixer à 6000 livres (9325 francs), et dans "des circonstances exceptionnelles" à 9000 livres (14'000 francs).
Contre la hausse des taxes, les étudiants envahissent le siège des Tories
http://www.tdg.ch/contre-hausse-taxes-etudiants-envahissent-siege-tories-2010-11-10
Grande-Bretagne | Des étudiants ont fait mercredi pendant cinq heures le siège de l’immeuble abritant le QG du Parti conservateur à Londres, où ils ont pénétré par la force. Une manifestation sans précédent contre le triplement des frais universitaires a ensuite dégénéré.
AFP | 10.11.2010 | 19:52
Le face à face entre plusieurs milliers d’étudiants et les forces de l’ordre un temps débordées semblait en passe de s’achever vers 18H00 GMT, après la tombée de la nuit. Il a été retransmis en direct de bout en bout par les chaînes d’information en continu.
En fin de journée, Scotland Yard faisait état de 10 blessés légers, dont trois policiers. Une "bobby" a notamment été évacuée, le visage en sang. Le nombre des arrestations n’a pas été immédiatement précisé.
La manifestation contre le projet gouvernemental de tripler les frais de scolarité dans les facultés anglaises avait rassemblé dans la matinée entre 20.000 et 50.000 étudiants, selon les estimations de la police ou des organisateurs.
Elle a dégénéré vers 13H00 GMT. Des manifestants, dont certains avaient le visage masqué, ont alors fait voler en éclats les baies vitrées de la tour située à proximité du Parlement, en bordure de Tamise.
Ils se sont ensuite systématiquement attaqués aux baies du hall d’entrée à l’aide de bâtons et de chaises, ont défoncé des portes et attaqué le plafond en dépit des efforts des policiers sur place pour les déloger à coups de matraques. Une cinquantaine de manifestants a également réussi à gagner le toit de l’édifice pour y déployer une banderole.
Pendant une partie de l’après-midi, plusieurs milliers de jeunes gens se sont réchauffés autour d’un feu allumé à l’aide de pancartes, bombardant régulièrement de projectiles les forces de l’ordre aux cris de "Tory racaille". Les occupants de la tour ont dû être évacués, y compris les employés du parti conservateur et de diverses sociétés.
Aaron Porter, président du Syndicat national des étudiants (NUS), a été prompt à se démarquer des fauteurs de trouble, en déclarant "condamner totalement les violences" survenues à l’issue de "la manifestation pacifique".
Le maire conservateur de Londres Boris Johnston, a pour sa part affirmé que serait traduite en justice "la petite minorité" qui a "envahi un bâtiment, terrifié des gens et mis en danger des vies".
Des renforts casqués et armés de boucliers n’ont fait que tardivement leur apparition. Le chef de la police métropolitaine, Sir Paul Stephenson, a admis n’avoir pas anticipé un tel niveau de violences. "Ce n’est pas acceptable. c’est embarrassant pour Londres et pour nous", a-t-il reconnu.
Il s’agit de la plus importante manifestation organisée depuis l’entrée en fonction en mai dernier du gouvernement du conservateur David Cameron, qui se trouvait mercredi à Séoul pour assister au G20.
Sur des pancartes, on pouvait lire "Arrêter les coupes dans l’éducation", "9.000 livres, ça va pas la tête ?"
En cours de matinée, le vice-Premier ministre Nick Clegg, chef de file des libéraux-démocrates, avait dû faire face à une attaque en règle à la Chambre des Communes contre le projet d’augmentation des droits d’inscription à l’université.
La mesure, voulue par les conservateurs, a été acceptée par les libéraux-démocrates qui font partie de la coalition gouvernementale, en dépit de leur engagement pré-électoral à ne pas augmenter les frais de scolarité.
Le gouvernement veut autoriser les universités à fixer les droits d’entrer à 6.000 livres, et dans "des circonstances exceptionnelles" à 9.000 livres.
Re: Grande-Bretagne
Londres : Des manifestations étudiantes dignes de la France
http://www.france24.com/fr/20101111-revue-presse-internationale-londres-manifestations-violences-etudiants-austerite
Presse internationale, JEUDI 11 NOVEMBRE.
"C'est la fin de l'ère du consensus pour le gouvernement de Cameron"
LEMONDE.FR | 11.11.10 | 13h33 • Mis à jour le 11.11.10 | 14h03
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/11/la-presse-britannique-denonce-la-violence-de-la-manifestation-des-etudiants_1438527_3214.html
David Cameron condamne les violences de la manifestation de Londres
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 11.11.10 | 08h37 • Mis à jour le 11.11.10 | 13h38
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/11/david-cameron-condamne-les-violences-de-la-manifestation-de-londres_1438416_3214.html#ens_id=1438366
http://www.france24.com/fr/20101111-revue-presse-internationale-londres-manifestations-violences-etudiants-austerite
Presse internationale, JEUDI 11 NOVEMBRE.
Manifestations d’étudiants, casseurs, violences, interpellations… Vous ne rêvez pas nous ne sommes pas à Paris, mais bien à Londres, c’était hier… Et ce matin toute la presse britannique en fait sa Une…
A chaque fois c’est la même photo : un casseur brisant de son pied une vitrine du siège du parti conservateur à Londres.
« Ce n’est que le début », titre The Guardian. Le quotidien (proche des travaillistes) explique que les jeunes en veulent particulièrement aux Libéraux Démocrates de Nick Clegg, qui pendant la campagne avaient promis de baisser les droits d’inscriptions en faculté. Or les droits d’inscriptions à l’université vont tripler, selon le nouveau plan d’austérité.
« Après un siècle d’apathie les Lib Dem peuvent enfin se tenir la tête haute : enfin ils sont détestés », note le Guardian.
« Les émeutes étudiantes marquent la fin de la période de consensus au sein de la coalition », explique The Independent, qui titre en Une : « Les nouvelles politiques »
C’est toujours la même photo que l’on trouve à la Une du Daily Telegraph ou encore du Times. Mais le titre est cette-fois une sévère condamnation des casseurs : « Des actes de voyous, affreux ».
"C'est la fin de l'ère du consensus pour le gouvernement de Cameron"
LEMONDE.FR | 11.11.10 | 13h33 • Mis à jour le 11.11.10 | 14h03
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/11/la-presse-britannique-denonce-la-violence-de-la-manifestation-des-etudiants_1438527_3214.html
La Grande-Bretagne n'était plus habituée à assister à des débordements de violence lors de manifestations. Lors du G20 en 2009, la police avait quadrillé la ville de Londres et largement empêché tout débordement. Mais hier, le défilé des étudiants contre le plan d'austérité du gouvernement Cameron a donné lieu aux manifestations les plus violentes en Angleterre depuis vingt ans.
Pour le conservateur et influent Daily Mail, aucun doute : ce sont des militants anarchistes qui ont "piraté" la manifestation : "Des militants d'extrême gauche ont entraîné un mélange d'étudiants issus des classes moyenne et de jeunes lycéens et collégiens dans une frénésie de violence", écrit-il. Le journal insiste sur le fait qu'au moins un ancien membre de Class War, un groupe anarchiste connu pour de nombreuses actions violentes, a été vu haranguant la foule avant le début des hostilités.
Le tabloïd The Sun dénonce plutôt des "abrutis sans cerveau" ("brainsless"). Une description qu'il applique aussi bien aux manifestants qui se sont attaqués aux locaux du Parti conservateur qu'aux forces de l'ordre, pas du tout préparées à ces actes selon lui. Le journal raille les tactiques policières, devenues "tout doux, tout doux" après les bavures lors du G20 en 2009 : "Dans un premier temps, seuls vingt policiers barraient la voie vers la Millbank Tower. Il a fallu deux heures avant que des renforts significatifs arrivent. A un moment, la police a même dû se résoudre à envoyer des messages sur Twitter pour tenter de calmer les jeunes", s'exclame le journal, atterré.
CES MANIFESTATIONS "DÉTOURNENT L'ATTENTION DU RÉEL PROBLÈME"
Le conservateur et moralisateur Daily Express rappelle que l'université est censée être "la destination des plus brillants jeunes du pays". Pour lui, la manfestation a dégénéré à cause de "l'habituelle clique d'extrême gauche 'prête-à-manifester' convaincue que le désordre va faire chuter le capitalisme". Il est surtout sévère sur les conséquences de ces violences. Pour lui, s'il existe des "arguments légitimes" pour s'élever contre des coupes trop importantes dans le budget de l'éducation, la manifestation de mercredi va les affaiblir : "Les millions de personnes qui ont assisté à ces scènes se diront sûrement qu'il y a bien d'autres groupes à défendre et qui méritent les aides publiques plus que les étudiants."
Le Guardian se fait nettement plus nuancé dans son analyse et espère que le public fera la différence entre la minorité qui a violemment attaqué le siège des tories et l'immense majorité des manifestants qui est restée pacifique. Dans son éditorial, il estime que "la manifestation d'hier pourrait marquer une étape importante" : "L'opinion reste divisée à propos des mesures d'austérité du gouvernement. Beaucoup admettent qu'elles sont nécessaires, mais perçoivent aussi qu'elles sont trop rapides et trop profondes. L'ampleur de la manifestation des étudiants pourrait encourager les opposants à ces mesures à entrer dans le mouvement et à rejoindre les protestations des étudiants."
LES FACS DEVIENDRONT "DES BASTIONS POUR ENFANTS DE RICHES"
Le quotidien The Independent poursuit l'analyse politique de la manifestation en avançant qu'elle marque déjà "la fin de l'ère du consensus pour le gouvernement de coalition". Un consensus "pourtant promis par David Cameron lors de sa prise de pouvoir il y a tout juste six mois".
Comme le Daily Mail, le populaire tabloïd The Mirror s'en prend aussi dans son éditorial à ceux qui ont "piraté" la manifestation. Mais pour lui, c'est parce qu'il risquent de "détourner l'attention du public du réel problème des enfants des familles à bas et moyens revenus qui seront exclus de l'éducation". Les dommages causés par d'imbéciles casseurs peuvent être réparés, poursuit-il. (...) Mais nous ne devons pas perdre de vue l'incidence qu'aura l'augmentation de près de 9 000 livres [10 563 euros] des frais de scolarité et comment les universités vont redevenir des bastions pour enfants de riches."
Antonin Sabot
David Cameron condamne les violences de la manifestation de Londres
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 11.11.10 | 08h37 • Mis à jour le 11.11.10 | 13h38
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/11/david-cameron-condamne-les-violences-de-la-manifestation-de-londres_1438416_3214.html#ens_id=1438366
David Cameron, le premier ministre britannique, a condamné, jeudi 11 novembre, les débordements de la veille, à Londres, en marge d'une manifestation contre la hausse des frais universitaires. Des étudiants ont pénétré de force dans le siège du Parti conservateur, dont le chef du gouvernement est issu, et ont fait voler en éclats les vitres du hall d'entrée du bâtiment, situé près du palais de Westminster.
"J'ai vu des images montrant des gens se livrant à la violence et à la destruction de biens, ce qui est complètement inacceptable", a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la BBC à Séoul, où il doit participer au G20. "Nous devons nous assurer que ce comportement ne restera pas impuni et que, grâce à la police, nous n'assisteront plus à de telles scènes dans les rues de Londres", a ajouté David Cameron. Selon The Guardian, il a également assuré que le gouvernement ne renoncerait pas à la hausse des frais universitaires. "Nous ne reviendrons pas en arrière. Et même si nous le voulions, nous ne devrions pas revenir à l'idée que l'université est gratuite", a-t-il poursuivi.
14 BLESSÉS LÉGERS ET 32 ARRESTATIONS
Le premier ministre a également vivement critiqué les forces de police, qui n'avaient pas déployé suffisament d'effectifs à l'endroit où les violences ont eu lieu. "Je suis convaincu que les réductions que nous réalisons actuellement dans les dépenses de la police peuvent être menées sans que nous ayons à y perdre, en termes de visibilité et d'activité des officiers de police dans nos rues", assure-t-il.
Scotland Yard a fait état de 14 blessés légers, dont 7 policiers, et de 32 arrestations. La manifestation contre le projet gouvernemental de tripler les frais de scolarité dans les facultés anglaises avait rassemblé dans la matinée entre 20 000 et 50 000 étudiants, selon les estimations de la police ou des organisateurs. Il s'agit de la plus importante manifestation organisée depuis l'entrée en fonction en mai du gouvernement du conservateur David Cameron.
Aaron Porter, président du Syndicat national des étudiants (NUS), a été prompt à se démarquer des fauteurs de trouble, en déclarant "condamner totalement les violences" survenues à l'issue de "la manifestation pacifique". Le maire conservateur de Londres, Boris Johnston, a pour sa part affirmé que serait traduite en justice "la petite minorité" qui a "envahi un bâtiment, terrifié des gens et mis en danger des vies".
Re: Grande-Bretagne
Le gouvernement britannique remet à plat l'Etat-providence
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/11/le-gouvernement-britannique-remet-a-plat-l-etat-providence_1438830_3214.html
réduction des deficits uniquement par les plus pauvres.
tjs les memes qui payent pour les memes ...
il y aura une vengeance un jour ...
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/11/le-gouvernement-britannique-remet-a-plat-l-etat-providence_1438830_3214.html
Londres, correspondante - Iain Duncan Smith, le ministre britannique du travail et des retraites, a présenté, jeudi 11 novembre, les grandes lignes de ce qui doit être la réforme "la plus importante de l'Etat-providence depuis sa création par Beveridge". Devant les députés, il a rappelé sa philosophie : "faire en sorte que le travail paye" et combattre "la culture de la dépendance" qui, affirme le ministre, s'assimile à "une crise nationale".
Pour que le travail paye, le gouvernement de coalition entre les conservateurs et les libéraux démocrates, issu des élections du 6 mai, s'apprête à remettre totalement à plat le système actuel. Aujourd'hui les chômeurs peuvent être éligibles, selon leur situation, à une trentaine d'allocations diverses (allocation chômage, allocation invalidité, allocation logement, crédits d'impôts, ….), qui disparaissent ou diminuent considérablement dès lors qu'il retrouve un emploi.
Conséquence, la reprise d'une activité ne se traduit pas toujours par une hausse des revenus, compte tenu de la perte des transferts sociaux en tous genres qui s'en suit. Selon le gouvernement, 1,7 million d'allocataires perdent 70 pence à chaque fois qu'ils gagnent une livre supplémentaire. Et pour 130 000 d'entre eux, la perte s'élève à 90 pence. Dès lors, juge M. Duncan Smith il ne faut pas s'étonner que 4,8 millions d'individus en âge de travailler vivent dans un foyer où personne ne touche le moindre salaire.
C'est à cause de cette "culture de la dépendance", comme il l'appelle, que 1,5 million de personnes ont vécu grâce aux allocations pendant au moins neuf des dix dernières années. C'est cause d'elle également que pendant les années de croissance qui ont commencé au milieu de la décennie 90 et se sont achevées avec la crise, 70% des 4 millions d'emplois créés ont été pris par des étrangers.
Avant la récession, 4,5 millions de britanniques vivaient encore uniquement des largesses de l'Etat providence. Et aujourd'hui, affirme M. Duncan Smith, il reste 450 000 emplois non pourvus malgré la morosité économique ambiante.
"CRÉDIT UNIVERSEL"
Dans ce contexte, le ministre du travail veut réunir toutes les allocations en un "crédit universel" plus facile à manier. Et moins soumis à ces effets de seuil qui rendent parfois le travail peu rémunérateur. A terme, affirme-t-il, l'opération réduira le nombre de personnes dépendantes et allégera la facture des contribuables. Quelques 850 000 personnes, dont 350 000 enfants, pourront ainsi sortir de la pauvreté.
Au départ, la réforme sera mécaniquement coûteuse puisque l'allocation unique est destinée à accompagner plus généreusement la reprise du travail. Mais le ministre s'est vu allouer une enveloppe de 2,1 milliards de livres pour la mener progressivement à bien à partir de 2013. Et compte également économiser sur la simplification administrative et les moindres fraudes qu'occasionnera la remise à plat du système.
En contrepartie, le gouvernement se veut intolérant avec ceux qui choisiraient de ne pas travailler. "Si les gens peuvent travailler et qu'on leur propose un emploi, ils doivent le prendre. C'est cela le contrat", a précisé David Cameron, le premier ministre Tory. "Le message est clair: si vous pouvez travailler, alors une vie aux crochets des allocations n'est plus une option".
A l'avenir, donc, ceux qui perçoivent une allocation chômage – ils sont 1,4 million à toucher 65 livres par semaine à ce titre – perdront leur revenu pour trois mois s'ils refusent une offre de travail, et pour trois ans s'ils en rejettent trois. Ils seront aussi privés d'allocation pendant trois mois s'ils refusent de se livrer à des travaux d'intérêt général (balayage des rues, nettoyage de graffitis …) prévus pour durer un mois à raison de 30 heures par semaine. Quant aux 2,6 millions de Britanniques qui perçoivent une allocation invalidité, ils seront examinés de près pour vérifier qu'ils ne peuvent effectivement pas vivre autrement.
Aujourd'hui, il existe déjà des sanctions - l'allocation chômage peut ainsi être réduite ou supprimée si son bénéficiaire manque un rendez-vous au "job centre" ou refuse un emploi - mais elles sont est rarement appliquées, à en croire le gouvernement.
Cette réforme de l'Etat-providence doit par ailleurs s'accompagner de coupes budgétaires. La facture de l'Etat-providence, qui a augmenté de 45 % en dix ans pour dépasser en 2010 les 190 milliards de livres, devra baisser de 18 milliards de livres d'ici à 2015, échéance à laquelle le gouvernement a prévu d'économiser un total de 81 milliards de livres sur les dépenses publiques et d'avoir réduit à néant le déficit budgétaire.
D'ici là, prévoient les experts, la cure d'austérité aura coûté un million d'emplois, dont la moitié dans le secteur public. Le gouvernement espère que la croissance économique compensera.
Virginie Malingre
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Re: Grande-Bretagne
Obliger les chômeurs à travailler gratuitement, une idée "so british"?
http://www.lexpansion.com/economie/obliger-les-chomeurs-a-travailler-gratuitement-une-idee-so-british_242175.html
Le ministre britannique du Travail, Iain Duncan Smith
REUTERS/Toby Melville
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Le ministre britannique du Travail, Iain Duncan Smith
REUTERS/Toby Melville
Le projet de loi du gouvernement conservateur pour combattre le chômage et réduire le déficit public fait polémique au Royaume-Uni. Décryptage.
Que veut le gouvernement ?
Londres s'apprête à prendre des mesures choc pour lutter contre le chômage et réduire le déficit. Le dispositif qui sera présenté cette semaine prévoit que les 1,2 million de chômeurs de longue durée effectuent au moins 30 heures de travail gratuit par semaine au profit de la collectivité. Ils réaliseraient pendant quatre semaines des travaux manuels ou d'entretien de la voirie au bénéfice de services municipaux, d'associations ou de compagnies privées. Et pas question d'y échapper. Ceux qui refuseraient perdraient pendant au moins trois mois leurs allocation hebdomadaire. Celle-ci est de 65 livres sterling (75 euros) pour les plus de 25 ans et de 51 livres (59 euros) pour les moins de 25 ans. En échange, le gouvernement verserait aux chômeurs un nouveau "crédit universel" qui remplacerait les catégories d'allocations existantes. Ces mesures drastiques doivent permettre de réduire la facture des allocations, qui coûtent 190 milliards de livres ( 220 milliards d'euros) à l'Etat par an. "Ayant promis qu'il ne toucherait pas à la santé et aux écoles, si le gouvernement veut réduire les dépenses publiques c'est bien aux allocations chômage qu'il doit s'attaquer", relève une éditorialiste du Guardian.
Mais l'objectif est aussi de "casser le cycle de la dépendance" selon les mots du ministère du Travail et des Pensions. Le ministre Iain Duncan Smith veut que les chômeurs se réhabituent à se "présenter le matin à 9h et repartir l'après-midi à cinq heures" . Il s'agit de leur redonner "une routine de travail, ce qui rendra leur profil bien plus intéressant pour un employeur qui cherche à pourvoir un poste", explique une source proche du ministère britannique du Travail au Guardian. Accessoirement, cela permettra aussi de détecter les "faux chômeurs" qui travaillent dans le déclarer.
Est-ce que ce sera efficace ?
En pratique, le projet pose de nombreux problèmes. D'abord il part du principe qu'il existe des emplois disponibles et que les chômeurs sont responsables de ne pas les saisir. Or le plus souvent, ceux qui sont au chômage depuis longtemps "ne sont pas là parce qu'ils sont mauvais, stupides ou paresseux, mais parce que les circonstances leur ont été défavorables" a déclaré l'archevêque de Cantorbéry Rowan Williams sur les ondes de la BBC. "Sans emplois, la réforme ne marchera pas, a renchéri la députée travailliste Harriet Harman. En ce moment, il y a cinq demandes d'emplois pour chaque poste disponible." De toute façon, "obliger un chômeur à faire des tâches qui n'ont aucun rapport avec ses qualifications, ses compétences et son projet ne va pas l'aider à se rapprocher d'un emploi", affirme Yannick L'Horty, professeur d'économie à l'Université Paris Est.
Non seulement la mesure pourrait être inefficace, mais elle pourrait s'avérer nocive et démoralisante. La tête de la Church of England redoute en effet qu'on ne plonge les chômeurs dans "une spirale d'incertitude, voire de désespoir". C'est une chose de les former, ou de les conseiller, "c'en est une autre de les humilier", écrit Jackie Ashley dans le Guardian.
Enfin, le système risque même de provoquer certains effets pervers. Car pendant qu'ils ramasseront les poubelles ou feront du jardinage, les chômeurs ne seront pas en train de chercher du travail. "Il serait plus raisonnable de les faire travailler un jour par semaine pour qu'ils aient quatre jours de libre pour chercher un emploi", suggère donc le blogueur Brennybaby. Pire, certains employés pourraient se retrouver en concurrence avec les chômeurs. "Des postes rémunérés pourraient être supprimés et réapparaître dans le secteur bénévole", s'inquiète ainsi The Independant.
Une philosophie anglo-saxonne ?
Le projet de Iain Duncan Smith paraît drastique. Il s'inscrit pourtant parfaitement dans la tradition anglo-saxonne du "workfare", ce mélange de "welfare" (aide sociale) et "work" ( travail). Largement diffusés aux États-Unis puis au Royaume-Uni dans les années 90, les programmes de workfare posent comme principe que les bénéficiaires de l'aide sociale doivent travailler, notamment pour les services municipaux, pour toucher leur allocation.
Pour ce qui est des sanctions, elles aussi existent déjà au Royaume-Uni pour ceux qui refusent un certain nombre d'offres d'emploi. "Elles sont toutefois appliquées de manière très hétérogène selon les bureaux d'emploi locaux ", relativise Christine Erhel, chercheuse au Centre d'études de l'emploi.
Selon the Guardian, c'est bien le modèle américain qui inspire le gouvernement britannique. Pas plus tard qu'en juin dernier, David Cameron invitait en effet Lawrence Mead, l'un des architectes des réformes aux Etats-Unis des années 90, pour raconter comment son pays avait fait pour que la sécurité sociale ne puisse plus être perçue comme une option de "mode de vie". La recette aux Etats-Unis est simple : les allocations s'arrêtent automatiquement après 99 semaines de chômage. Sauf que le modèle commence à montrer ses limites. Dans un contexte de chômage à 9,6% et d'entreprises qui n'embauchent pas, 1, 4 million de personnes sont actuellement privées d'allocation.
Les systèmes anglo-saxons sont ainsi très éloignés de ce que l'on trouve en France. "Ici on fait des déclarations de principe sur le fait que les indemnisations sont conditionnées au fait de chercher du travail, explique Yannick L'Horty, mais en pratique, on ne retire pas les allocations, sauf dans les cas très exceptionnels de fraude".
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Re: Grande-Bretagne
Faire travailler les chômeurs gratuitement : Nicolas Sarkozy y a pensé, David Cameron va le faire
http://www.planet.fr/dossiers-de-la-redaction-faire-travailler-les-chomeurs-gratuitement-nicolas-sarkozy-y-a-pense-david-cameron-va-le.39209.1466.html
http://www.planet.fr/dossiers-de-la-redaction-faire-travailler-les-chomeurs-gratuitement-nicolas-sarkozy-y-a-pense-david-cameron-va-le.39209.1466.html
Faire travailler les chômeurs gratuitement, sous peine de ne plus toucher l’allocation chômage, c’est l’une des mesures que propose le premier ministre britannique pour réduire le coût des allocations. En France, Nicolas sarkozy avait déjà envisagé une telle mesure en 2007. Explications.
David Cameron, le Premier ministre britannique a proposé cette semaine les mesures de son plan de rigueur pour lutter contre le chômage. Parmi elles, il envisage de faire travailler les chômeurs... gratuitement !
Le gouvernement britannique envisage en effet de “redonner aux chômeurs une routine de travail” en faisant travailler bénévolement les chômeurs de longue durée 30 heures par semaine, pendant quatre semaines au profit de la collectivité (ramassage d’ordures, entretien de la voirie...).
Ce projet, qui doit être présenté au députés britanniques le jeudi 11 novembre 2010, a pour objectif de réduire le coût des allocations et d'inciter les chômeurs à travailler. Et si ceux-ci refusent cette “proposition”, ils devront se passer de leur allocation pendant trois mois (les chômeurs touchent 75 euros par semaine).
Faire travailler les chômeurs gratuitement, Nicolas Sarkozy y a pensé en 2007
L’idée de ces “travaux forcés d’intérêt général” destinés aux chômeurs n’est pas nouvelle ! Nicolas Sarkozy en personne l’avait évoquée lors de sa campagne électorale en 2007. Comme le montre cette capture d’écran (voir ci-contre) extraite de son programme de campagne, Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’il ferait en sorte que “les titulaires d’un minimum social aient une activité d’intérêt général, afin d’inciter chacun à prendre un emploi, plutôt qu’à vivre de l’assistanat.”
Interrogé sur le sujet lundi 8 novembre sur RMC, Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au Logement et secrétaire national de l’UMP, affirme que “c’est une excellente idée” mais difficilement applicable en France : "c’est très compliqué à organiser parce que quand vous avez deux ou trois millions de chômeurs et un million de personnes au RMI. Trouver une activité de 30 heures pour trois millions de personnes, c’est quelque chose d’excessivement compliqué à organiser".
Re: Grande-Bretagne
retour sur les émeutes de londres d'un autre point de vue que celle des média
trouvé sur rebellyon.infoÀ Londres aussi ils ne veulent pas payer leur crise !
Publié le 13 novembre
Voici quelques infos des événements de ces derniers jours en Angleterre à partir de la traduction de la manchette du site d’Indymedia Londres pour suivre ce qu’il se passe là-bas sans le filtre des médias classiques.
De nombreuses manifestations ont lieu depuis plusieurs semaines contre la politique de rigueur imposée par le gouvernement tory, qui prend prétexte de la crise économique pour faire libéraliser et s’attaquer aux plus pauvres.
Environ 50 000 étudiant-e-s sont descendus mercredi dans les rues de Londres contre les réductions budgétaires dans l’éducation dans une « manifestation et destruction nationale » (jeu de mots autour de « demo » : demolition and demonstration) appelée par deux syndicats universitaires. Récits et photos 1, 2, 3) et vidéo de l’entrée des manifestants dans le siège du parti conservateur.
L’immeuble du quartier général du parti conservateur a été occupé et en grande partie saccagé, et des manifestant-e-s ont occupé le toit, à partir duquel illes ont fait une déclaration :
Nous nous opposons à toutes les réductions budgétaires et nous sommes solidaires des travailleurs du secteur public, et toutes les personnes pauvres, handicapées, âgées et les travailleurs. Nous occupons le toit en opposition à la marchandisation de l’éducation imposée par la coalition gouvernementale, l’aide aux plus riches et l’attaque des plus pauvres. Nous appelons à l’action directe contre ces réductions bugétaires. C’est seulement le début d’une résistance à la destruction de notre système éducatif et nos services publics.
Plus tard, Parliament Square a à nouveau été occupée par l’Open University et jeudi, la campagne contre les frais d’inscription et les coupes budgétaires appelle à un rassemblement contre les personnes arrêtées tandis qu’un blog contre la répression a été mis en place.
Une trentaine de personnes a été arrêtée suite au saccage du siège conservateur, et des appels ont même été passé dans la presse pour reconnaître et dénoncer des manifestant-e-s. Un appel à la solidarité et à l’unité du mouvement face à une campagne de presse contre « les casseurs » a été largement diffusé. Voici une traduction parue sur ArticleXI :
Nous avons besoin d’unité
« La manifestation nationale de mercredi organisée par le NCUS/UCU [2] qui a mobilisé 50 000 personnes a été une magnifique démonstration de force en réponse aux attaques sauvages des conservateurs et démocrates contre l’éducation. Les tories veulent opérer d’énormes coupes, introduire des droits d’inscription de 9 000 livres et des coupes dans l’EMA (système de financement des études N.d.T.). Ces attaques vont fermer les portes de l’éducation supérieure et de la formation continue à des générations de jeunes.
Durant la manifestation, plus de 5 000 étudiants ont montré leur détermination à défendre l’avenir de l’éducation en occupant le quartier général du parti conservateur et sa cour pendant plusieurs heures. L’humeur était à la gaieté, avec des slogans, des chants et des feux. Mais 32 personnes au moins sont maintenant arrêtées, et la police et les médias semblent sur le point de lancer une chasse aux sorcières condamnant des manifestants pacifiques présentés comme « criminels » et « violents ».
On fait beaucoup d’histoires pour quelques vitres cassées durant la manifestation, mais les vrais vandales sont ceux qui mènent une guerre contre notre système éducatif.
Nous rejetons toute tentative de caractériser l’occupation de l’immeuble Millbank comme minoritaire, « extrémiste » ou non-représentative de notre mouvement.
Nous saluons le fait que des milliers d’étudiants ont voulu envoyer aux Tories le message que nous nous battrons pour gagner. Les occupations sont une longue tradition établie dans le mouvement étudiant, et devraient être défendues. C’est ce genre d’actions en France et en Grèce qui ont été une inspiration pour beaucoup d’ouvriers et d’étudiants en Grande-Bretagne, confrontés à une énorme attaque contre l’emploi, les prestations sociales, le logement et le secteur public.
Nous sommes aux côtés des manifestants, et de quiconque subit une répression à cause de la manifestation. »
D’autres textes, parus notamment sur le site de la contestation des restrictions budgétaires, Anticuts.com, font vraiment écho à ce qu’il a pu se passer en France ces dernières semaines et à la notion de casseurs. On peut lire notamment « La violence d’une minorité ? Les raisons pour lesquelles nous devrions féliciter les manifestants de Millbank » (Millbank étant le surnom du QG des conservateurs).
Le blog Anthropologie du présent a également rassemblé de nombreux articles de la presse marchande anglaise et des vidéos sur cette journée du mercredi 10 novembre.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grande-Bretagne
La Grande-Bretagne durcit les règles pour les chômeurs
France Info - 04:57
France Info - 04:57
Les chômeurs seront privés d’allocations pour trois mois s’ils refusent une offre, et pour trois ans s’ils rejettent trois offres, selon un projet du gouvernement britannique annoncé hier dans le cadre du Livre blanc réformant les allocations.
Ce durcissement des sanctions, combiné à un programme de travail obligatoire pour les chômeurs, doit "remettre les gens au travail", selon le Premier ministre David Cameron.
Le projet privera un chômeur de son allocation de 65 livres (76 euros ou 104 dollars) par semaine pendant trois mois s’il refuse une offre, six mois s’il en refuse deux et trois ans s’il écarte trois offres.
“Si les gens peuvent travailler et qu’on leur propose un emploi, ils doivent le prendre. C’est cela le contrat”, a précisé mercredi soir M. Cameron, depuis Séoul où il doit assister au G20. “Le message est clair : si vous pouvez travailler, alors une vie aux crochets des allocations n’est plus une option”.
Le gouvernement conservateur prévoit également de forcer les chômeurs à effectuer un travail obligatoire d’intérêt général, sous peine d’une suspension de leurs allocations.
Sur les 2,5 millions de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT), 1,5 million touchent des allocations chômage, particulièrement peu généreuses.
La plupart perçoivent 65 livres par semaine et leur allocation peut être réduite ou supprimée s’ils manquent un rendez-vous au “job centre” ou s’ils refusent un emploi, mais cette sanction est rarement appliquée, selon l’entourage de M. Cameron.
Le Livre blanc substitue également une allocation “universelle” aux quelque trente allocations existantes (chômage, allocations familiales, allocations logement, crédit d’impôt, etc.).
L’allocation universelle, qui entrera en vigueur en 2013, permettra à une personne qui retrouve un travail de gagner plus que lorsqu’elle touchait les allocations. Le système actuel fait qu’il est souvent dissuasif de retrouver un emploi, du fait de l’impôt prélevé à la source sur le salaire et de la suppression des allocations.
Selon le gouvernement, jusqu’à deux millions de personnes défavorisées devraient voir leur sort s’améliorer avec l’allocation universelle, qui va coûter 2 milliards de livres (2,3 milliards d’euros ou 3,2 milliards de dollars) sur les quatre prochaines années. Parallèlement, de nombreuses allocations doivent être rabotées, comme l’aide au logement ou les allocations familiales.
Il s’agit “du remaniement le plus radical de notre système social depuis sa création”, a souligné le vice-Premier ministre Nick Clegg.
Le principal syndicat britannique, Unite, a mis en garde contre une culture de “soupe populaire à l’américaine” si les allocations étaient retirées parallèlement à une hausse du chômage.
Re: Grande-Bretagne
GB : Des milliers d'étudiants manifestent leur colère contre l'austérité
De Danny KEMP et Lucie GODEAU (AFP) – Il y a 4 heures
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gRXEgJ4Gh662frUBFIjErsKGkRRQ?docId=CNG.79dd4e6b2027d90a422d3d33bc6019f9.101
faut passer de l'effigie au reel les gars ...
De Danny KEMP et Lucie GODEAU (AFP) – Il y a 4 heures
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gRXEgJ4Gh662frUBFIjErsKGkRRQ?docId=CNG.79dd4e6b2027d90a422d3d33bc6019f9.101
LONDRES — Des milliers d'étudiants sont descendus dans les rues de plusieurs villes britanniques pour protester contre la hausse des frais d'inscription à l'université mercredi, y compris à Londres où des échauffourées ont eu lieu, quinze jours après une première manifestation violente.
Des centaines de policiers, dont des unités de police montée, ont fait barrage face à des milliers d'étudiants et d'élèves du secondaire venus manifester leur colère à Whitehall, le quartier des ministères à Londres, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Saloperie de Tories, faites gaffe", "A bas les coupes", ont scandé des étudiants, dont certains étaient masqués ou portaient des capuches relevées au cours de ces manifestations inhabituelles en Grande-Bretagne.
Malgré une présence policière renforcée, quelques heurts ont éclaté dans la capitale. Une estafette de police vide a été attaqué par des manifestants, qui ont détruit son pare-brise à coups de barres.
Certains étudiants sont parvenus à escalader des bâtiments officiels ou sont montés sur des arrêts de bus, tandis que d'autres lançaient des fumigènes et des bâtons sur les barrages de police.
Trois étudiants ont été arrêtés à Londres, où deux policiers ont été blessés, et deux étudiants à Cambridge, selon un premier bilan policier.
Avec quelque 10.000 manifestants sur plusieurs sites à Londres et de quelques centaines à 3.000 dans les autres villes universitaires du pays, selon les estimations de l'agence nationale Press Association, la mobilisation apparaissait cependant plus faible que le 10 novembre. Près de 50.000 manifestants s'étaient alors rassemblés à Londres.
"On va faire tout ce qu'on peut pour arrêter ça; l'austérité veut dire évidemment plus d'inégalités sociales (...); c'est juste stupide", lâche Anthony Moore-Baspos, 23 ans, qui étudie l'allemand au King's College de Londres.
"Nous sommes ici pour montrer au gouvernement comment ça se passe quand on est en colère", déclare un autre étudiant masqué, après avoir grimpé jusqu'aux fenêtres du Foreign Office, sans vouloir donner son nom.
Bethany Hawker, une collégienne de 15 ans en uniforme noir et chemise blanche, a expliqué avoir quitté son établissement avec deux amis pour venir manifester: "Je veux aller à l'université, je veux faire quelque chose de ma vie, mais ces coupes vont rendre cela presque impossible. Ma mère vit des allocs et a déjà du mal à joindre les deux bouts".
Le gouvernement a prévu d'augmenter fortement les frais d'inscription des universités anglaises en les portant de 3.290 livres (3.867 euros) par étudiant et par an à 6.000 livres, et dans "des circonstances exceptionnelles" à 9.000 livres.
Des manifestations et occupations d'universités ont eu lieu à Oxford et Cambridge, ainsi qu'à Manchester, Bristol, Sheffield et Leeds.
Lors de la précédente journée d'action des étudiants le 10 novembre, les forces de l'ordre en sous-effectifs avaient été débordées par des manifestants, qui avaient envahi le siège du parti conservateur à Londres.
La police avait procédé à 66 arrestations, dont celle d'un étudiant soupçonné d'avoir jeté un extincteur sur des policiers du haut de l'immeuble.
Les étudiants avaient annoncé qu'ils comptaient cette fois-ci viser les libéraux-démocrates, alliés aux conservateurs au sein du gouvernement, qu'ils accusent d'avoir renié leur promesse électorale de combattre toute augmentation des frais d'inscription.
Un petit groupe de manifestants a pendu symboliquement une effigie de Nick Clegg, leader des libéraux-démocrates à une corde mardi soir au moment où ce responsable prononçait un discours dans le nord de Londres.
faut passer de l'effigie au reel les gars ...
Re: Grande-Bretagne
Londres : les étudiants en colère s’en prennent à la voiture du Prince Charles
FRANCE INFO - 09:04
c'est bien les anglais. encore un petit effort.
FRANCE INFO - 09:04
Pour la quatrième fois en un mois, les étudiants britanniques en colère ont manifesté contre la hausse vertigineuse des frais d’inscription à l’université. Pendant que les députés de la Chambre des communes adoptaient le texte, de violents incidents, localement violents, éclataient dans plusieurs quartiers de Londres. Les manifestants s’en sont même pris à la voiture du Prince Charles...
Une vidéo amateur postée sur le site de la BBC montre des Bobbies totalement débordés, tentant de protéger la Bentley royale du Prince Charles et de son épouse Camilla Parker-Bowles. Leur voiture a été la cible de jets de peinture près d’Oxford Circus, un quartier animé de la capitale britannique. Une vitre arrière a même été endommagée.
Le Prince de Galles et la duchesse de Cornouailles en ont été quittes pour une bonne frayeur. Le couple princier a finalement pu assister comme prévu au spectacle auquel il se rendait, dans un théâtre londonien.
Cet incident pointe en tout cas des failles béantes dans la protection du futur roi et de son épouse, dénoncées ce matin par la presse britannique.
D’autres scènes d’émeutes ont éclaté à Londres.
Des manifestants ont réussi à pénétrer brièvement dans l’enceinte du ministère des Finances où ils se sont battus avec la police.
En d’autres endroits, les étudiants en colère ont allumé des feux de rue.
La police montée a tenté tant bien que mal de disperser les casseurs, qui lançaient des fusées éclairantes et des boules de billard, selon les forces de l’ordre.
Le calme n’est revenu que dans la nuit. Les autorités avancent un bilan de 22 manifestants arrêtés et une dizaine de policiers blessés.
Désengagement de l’Etat de l’enseignement supérieur
Ces incidents sont parmi les pires violences politiques qu’ait vécues la capitale britannique depuis les émeutes de 1990 contre un projet de taxe locale. Son rejet avait contribué à la chute de la Dame de fer, Margaret Thatcher.
"A l’évidence, une minorité de manifestants est venue avec l’intention de provoquer des violences, d’agresser la police et de causer le plus de dégâts possibles", a dénoncé le Premier ministre David Cameron.
A Westminster, le gouvernement a réussi à faire adopter à une courte majorité son projet de hausse des frais d’inscription à l’université, l’une des mesures drastiques de la cure d’austérité imposée aux sujets de Sa gracieuse majesté.
Actuellement de 3.290 livres (3.750 euros environ), les inscriptions en faculté pourraient grimper jusqu’à 9.000 livres (plus de 10.700 euros) par an. Une mesures destinée à compenser le désengagement progressif de l’Etat de l’enseignement supérieur.
Gilles Halais, avec agences
c'est bien les anglais. encore un petit effort.
Re: Grande-Bretagne
Royaume-Uni : Cameron plaide pour davantage d’identité nationale
http://www.leprogres.fr/fr/france-monde/article/4578664/Royaume-Uni-Cameron-plaide-pour-davantage-d-identite-nationale.html
http://www.leprogres.fr/fr/france-monde/article/4578664/Royaume-Uni-Cameron-plaide-pour-davantage-d-identite-nationale.html
Les déclarations du Premier ministre provoquent un tollé dans l’opposition
Au même moment à Luton, les partisans d’extrême droite sont dans la rue / AFP
Bientôt une nouvelle politique de l’immigration au Royaume-Uni ? Hier depuis l’Allemagne où il participait à la conférence sur la sécurité, David Cameron a dénoncé l’échec de la politique de multiculturalisme dans son pays. Le Premier ministre britannique estime en effet que la politique de trop grande « tolérance » adoptée à l’égard de ceux qui rejettent les valeurs occidentales, a échoué. « Avec la doctrine du multiculturalisme d’Etat, nous avons encouragé différentes cultures à vivre séparées les unes des autres » et du reste de la population, explique-t-il. Cela a conduit, selon lui, à un déficit d’identité nationale en Grande-Bretagne qui a amené de jeunes musulmans à se tourner vers une idéologie extrémiste. « Si nous voulons vaincre cette menace, je crois qu’il est temps de tourner la page des politiques du passé qui ont échoué », a-t-il déclaré, à propos de l’extrémisme islamique dans le pays qui préoccupe grandement les autorités britanniques depuis les attentats meurtriers du 7 juillet 2005 dans les transports londoniens. David Cameron a cependant clairement fait la distinction entre l’islam en tant que religion et l’idéologie politique des islamistes : « Ce n’est pas la même chose ». Mais ses déclarations marquent un changement important dans la politique britannique à l’égard des minorités ethniques et religieuses. Et elles ont provoqué un tollé au sein de l’opposition et des organisations musulmanes au Royaume-Uni, qui l’ont accusé de se « tromper de cible ». « C’est décevant », a réagi Faisal Hanjra, l’un des responsables du Conseil musulman britannique qui chapeaute quelque 500 organisations. « Montrer du doigt les musulmans comme il (M. Cameron) l’a fait ne fait que nourrir l’hystérie et la paranoïa à l’égard de l’islam et des musulmans », a regretté de son côté Mohammed Shaqif, à la tête de la Fondation Ramadan, spécialisée notamment dans l’éducation. « Le jour où l’on voit les fascistes dans la rue (...) , on ne voit pas de condamnation similaire » de la part du gouvernement les visant, a-t-il noté, faisant allusion à une manifestation d’extrême droite organisée hier Luton. Située à 50 km au nord de Londres, cette ville est considérée comme le berceau de l’extrémisme politique et religieux.
« Les poseurs de bombes musulmans hors de nos rues », ont scandé les manifestants à l’appel de l’organisation de la Ligue de défense anglaise (EDL). Parallèlement à ce rassemblement auquel ont participé près de 3 000 personnes, une contre-manifestation à l’appel de l’organisation Unis contre le fascisme (UAF) a rassemblé plusieurs centaines de personnes dans un autre quartier de la ville. Deux rendez-vous prévus de longue date.
Re: Grande-Bretagne
Multiculturalisme : le discours de Cameron divise la presse
FRANCE INFO - 12:00
FRANCE INFO - 12:00
Au cours du congrès sur la sécurité à Munich, le Premier ministre britannique David Cameron a dénoncé l’échec du multiculturalisme et appelé à mieux intégrer les jeunes musulmans. Un discours qui fait polémique dans la presse britannique ce matin.
Pour David Cameron, le multiculturalisme et un échec. Il provoque la colère de l’opposition. Récit, Frank Mathevon. (1'06")
"Les musulmans doivent accepter nos valeurs britanniques" titre ce matin The Telegraph , l’un des soutiens médiatiques des Conservateurs : "M. Cameron a promis une volonté renouvelée de ‘défaire’ les idéologies extrémistes qui ont poussé certains à s’engager dans le terrorisme. Ce qui signifie l’abandon de la notion que des communautés différentes doivent vivre selon leurs propres valeurs et traditions du moment qu’elles restent dans le cadre de la loi". Pour le journaliste politique James Kirkup, le Premier ministre a "dressé une distinction claire entre l’islamisme extrémiste comme idéologie politique et la foi en l’Islam".
The Independant on Sunday : "Les travaillistes accusent Cameron de s'aligner sur les extrémistes sur le multiculturalisme"
Un avis que ne partage pas The Independant . Dans un éditorial, le quotidien souligne la "confusion" de David Cameron sur les questions d’identité. En mélangeant les enjeux de terrorisme et l’acceptation des valeurs culturelles tolérantes de la Grande-Bretagne, le Premier ministre fait "de ce qui aurait pu être deux bons discours un mauvais".
The Independant souligne également que le message de David Cameron est mal passé auprès de l’opposition. Sadiq Kahn, l’un des portes-paroles des travaillistes a accusé le Premier ministre "d’écrire la propagande de l’English Defense League. " Plusieurs milliers de sympathisants de ce mouvement d’extrême droite ont défilé hier à Luton (50 km au nord de Londres) en brandissant des pancartes telles que "L’Islam est le diable".
The Observer : "L'attaque de David Cameron sur le multiculturalisme divise la coalition"
"David Cameron est accusé d’attiser le feu des extrémistes" souligne d’ailleurs le tabloïd Daily Mirror . The Observer rapporte les propos d’un très jeune manifestant à propos de David Cameron : "Dans une certaine mesure, il croit à ce que l’on croit".
Pour le journal de centre-gauche The Observer, le discours de David Cameron "divise la coalition gouvernementale". Nick Clegg, le Vice-premier ministre ou Sayeeda Warsi, co-présidente du parti Conservateur, resteraient des partisans d’une politique plus ouverte, en opposition avec le discours musclé d’hier.
Dans son article, le journaliste Jamie Doward souligne que l’intervention de David Cameron possède "de grandes similitudes, dans son ton et dans son contenu, avec un discours clef, prononcé par Tony Blair au lendemain des attentats de Londres de 2005". La stratégie Prevent , mise en place à l’époque pour aider les organisations musulmanes modérées, avait été paralysée par les querelles entre ministères, rapporte le journal. David Cameron a d’ailleurs promis de remanier cette politique.
Re: Grande-Bretagne
Les gens du voyage sont invités à partir
http://www.courrierinternational.com/article/2011/02/11/les-gens-du-voyage-sont-invites-a-partir
http://www.courrierinternational.com/article/2011/02/11/les-gens-du-voyage-sont-invites-a-partir
Les hostilités sont ouvertes entre les Roms et les autorités britanniques. En vertu d’une nouvelle loi, une communauté sédentarisée depuis longtemps risque d’être expulsée de son village improvisé, témoigne The Independent.
Ces jours-ci, Dale Farm ressemble davantage à une forteresse qu’à un campement. La plus grande colonie de gens du voyage en Europe, établie dans les environs de Basildon [au nord-est de Londres] se met en ordre de bataille afin de se préparer au plus grand affrontement qu’elle ait jamais connu.
Le village de fortune, où vivent 96 familles depuis les années 1960, risque d’être détruit d’un jour à l’autre. Ses occupants ont tracé les lignes de front juste devant l’entrée. Nous ne partirons pas”, proclame une bannière se détachant sur le ciel gris.
Les hostilités devraient s’ouvrir le mois prochain. Elles seront suivies de près par les quelque 300 000 membres estimés de la population nomade du Royaume-Uni. Le conflit éclate alors que les Roms et autres Tsiganes se plaignent d’être plus que jamais marginalisés par la politique gouvernementale et l’attitude du public.
En janvier, le gouvernement a annoncé qu’il s’appuierait sur la nouvelle loi, le Localism Bill, pour durcir les conditions de vie des occupants de campements établis de longue date. Selon la ministre de l’Environnement Caroline Spelman, le Localism Bill “assurera l’équité entre les communautés sédentaires et nomades” en prévoyant des sites autorisés. Mais elle laisse sceptiques les gens du voyage, qui sont certains de ne pas obtenir d’autorisation une fois leur campement installé.
“Cette loi nous ramène des siècles en arrière”, dénonce Jake Bowers, un journaliste rom, rédacteur en chef de la revue Travellers’Times. “La campagne anglaise est devenue le fief des Blancs riches de la classe moyenne. Ils n’admettront pas l’arrivée de gens de cultures différentes.”
L’opinion publique raffole plus que jamais de tout ce qui présente les gens du voyage comme d’exotiques étrangers. Ainsi la série télévisée délicatement intitulée My Big Fat Gypsy Wedding [“Mon mariage chez les gros Gitans”] de la chaîne Channel Four bat des records d’audience. Il n’empêche, le photographe Josh Cole, lui, tente de faire quelque chose de différent. Depuis cinq ans, il travaille sur Gypsies Not Tramps or Thieves [“Les Gitans : ni clochards, ni voleurs”], une série de photographies visant à montrer que les gens du voyage mènent une vie finalement peu différente de celle du reste de la population du royaume. M. Cole s’est rendu à Dale Farm pour photographier le quotidien de ceux qui s’attendent à perdre pour toujours leur logis. Ainsi les McCarthy. A Dale Farm, Mary-Ann McCarthy habite une maison en bois depuis neuf ans. Cette femme de 69 ans est heureuse de demeurer au même endroit pour la première fois de sa vie. “Tous les endroits où nous avions l’habitude de camper ont été complètement rasés, alors, où voulez-vous que nous allions ? demande-t-elle. Toute ma famille se trouve ici : mes sept enfants, vingt petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants. C’est la première fois de ma vie que je pose mes valises. Auparavant, j’étais toujours sur la route, dans une roulotte tirée par des chevaux. Mais je ne peux plus voyager maintenant. Je ne peux pas croire que des bulldozers vont venir nous jeter dehors.”
Le conflit avec la municipalité touche environ la moitié des habitants – ceux qui ne sont pas en possession du permis nécessaire. Depuis les années 1960, les gens du voyage occupent en toute légalité une partie de Dale Farm. Mais, au fil des ans, un nombre croissant de personnes les ont rejoints sur les terrains voisins. La communauté compte désormais un millier de membres. Après avoir été déboutée en justice, elle a épuisé tous les moyens légaux de résistance. Cela ne l’empêchera pas de recourir à d’autres méthodes pour se maintenir dans les logements qui sont les siens depuis des décennies, aussi illégaux soient-ils. Les résidents sont prêts à se battre. Il faut s’attendre à des actes de violence, et l’on estime qu’il en coûtera 15 millions d’euros pour expulser les familles.
Maggie McCarthy, la petite-fille âgée de 24 ans de Mary-Ann, est maman d’un bébé de 4 mois, Jasmine. Elle craint que, comme elle, Jasmine ne puisse suivre une scolarité normale si la famille devait partir. Nombre d’enfants vont actuellement à l’école primaire locale, mais, sans une adresse permanente, il leur sera difficile de poursuivre leurs études. “S’ils s’amènent avec leurs bulldozers”, prévient Jim McCarthy, le frère de Maggie âgé de 20 ans, “on va se battre”. Le grand frère, John, approuve. “Je ferai tout pour garder cet endroit”, renchérit John, avec l’air de ne plaisanter qu’à moitié, “cocktails Molotov, grenades, tout ce qui me tombera sous la main”.
Re: Grande-Bretagne
il me semble par contre que les gipsy anglais ne sont pas les même que nos gitan françasi il s'agit principalement de "traveller" provenant d'irlande aux 19eme siecle (a verifier)
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grande-Bretagne
Haro sur Cameron, qui voulait vendre les vertes forêts anglaises
http://www.rue89.com/blog-londres/2011/02/22/haro-sur-cameron-qui-voulait-vendre-les-vertes-forets-anglaises-191628
http://www.rue89.com/blog-londres/2011/02/22/haro-sur-cameron-qui-voulait-vendre-les-vertes-forets-anglaises-191628
(De Londres) Pour remplir les caisses de l'Etat, le gouvernement britannique envisageait de vendre les espaces boisés du royaume. Face à l'avalanche de protestations, il est contraint de faire marche arrière. La résistance organisée pour sauver les forêts peut-elle servir de modèle à d'autres mobilisations sociales ?
On ne s'attaque pas impunément aux vertes campagnes anglaises. Margaret Thatcher avait déjà tenté, au début des années 1980, d'inclure les bois dans sa vague de privatisation. En vain. Trente ans plus tard, un autre chef de gouvernement conservateur s'y est lui aussi cassé les dents.
« Nous nous sommes trompés sur ce sujet »
David Cameron a réussi l'exploit de rassembler contre son projet de privatisation des forêts une coalition hétéroclite allant des écolos babas cool à la bonne bourgeoise rurale anglaise, des partis d'extrême gauche à la presse tory.
84% des Anglais sont opposés à la vente de leur patrimoine forestier selon un sondage YouGov. Plus d'un demi-million de personnes ont signé une pétition en ligne initiée par le site 38 Degrees. L'indignation est d'autant plus forte que 2011 a été proclamée par l'ONU année internationale des forêts.
Face à un tel front du refus, le gouvernement a fini par capituler. La ministre de l'Environnement, Caroline Spelman, a annoncé jeudi 17 février l'abandon du projet, en se livrant à un humiliant exercice d'autoflagellation :
« Je suis désolée. Nous nous sommes trompés sur ce sujet. Mais nous avons su entendre les préoccupations de la population. »
« Big Society » : le monde idéal selon David Cameron
C'est un cuisant revers pour David Cameron, qui avait l'ambition de faire des forêts le laboratoire de sa « Big Society » (« grande société »), un projet de société fondé sur un retrait de l'Etat, compensé par une plus grande participation citoyenne (comprendre des societes privées) . C'est aussi au nom de la « Big Society » que le chef des Tories promeut les écoles privées, qu'il voudrait auto-gérées par les parents d'élèves.
C'est la même logique qui le conduit à couper les vivres aux collectivités locales (- 27% de subventions). Le couteau sous la gorge, les municipalités sont contraintes d'annoncer la fermeture de bibliothèques (450 sont menacées dans tout le pays), de piscines, de centres de loisirs et même de toilettes publiques !
Dans le monde idéal selon Cameron, des associations de bénévoles concernés sont censées prendre le relais des collectivités publiques défaillantes. L'approche est similaire pour les forêts. La gestion étatique des zones boisées est coûteuse et inefficace, estime le Premier ministre, qui souhaitait transférer la responsabilité à des organismes privés.
Le projet du gouvernement consistait à vendre, d'ici dix ans, de la totalité du domaine public, soit 258 000 hectares d'arbres. L'idée de départ était de confier l'entretien des forêts à des associations caritatives spécialisées dans le secteur. Mais le mécanisme retenu – la cession des espaces verts au plus offrant, pour un bail de 150 ans – promettait aux grands groupes commerciaux forestiers de se tailler la part du lion.
Vendre les forêts pour renflouer les déficits
Derrière l'ambition – particulièrement vague – d'une gestion citoyenne des forêts, le plan de privatisation avait aussi un objectif purement financier. La vente des arbres était censée rapporter entre 150 et 250 millions de livres sterling (entre 180 et 300 millions d'euros), directement versées dans les caisses du Trésor pour renflouer les déficits.
Las, lorsque les experts du ministère des Finances ont sorti leurs calculettes, ils ont conclu que la vente ne rapporterait pas un penny. Pire, le projet risquait même de faire perdre de l'argent à l'Etat, en raison du manque à gagner sur la vente de bois ou des exemptions fiscales pour les foyers les plus aisés qui feraient l'acquisition d'une forêt.
Circonstance aggravante, le texte du gouvernement n'offrait pas de garantie claire sur l'accès public aux forêts privatisées, ni sur la préservation de la biodiversité. L'opération a très vite tourné au fiasco. Pour une opinion britannique viscéralement attachée à ses espaces verts, vendre le domaine public boisé revient à dilapider les bijoux de famille.
Première défaite pour le gouvernement
En quelques mois, la coalition du refus, menée par des personnalités aussi diverses que l'archevêque de Canterbury, chef spirituel des Anglicans, ou Annie Lennox, l'ex-chanteuse du groupe Eurythmics, a eu raison de l'entêtement du Premier ministre. Le processus de privatisation est suspendu, une commission d'expert est chargée de réfléchir à la gestion future des forêts. Autant dire que le projet est bel et bien enterré.
La défaite est d'autant plus humiliante que David Cameron avait l'ambition de conduire le gouvernement le plus vert de l'histoire britannique. L'arbre, dont il a fait l'emblème du parti conservateur est devenu aujourd'hui synonyme d'échec pour son gouvernement.
C'est la première fois, depuis son arrivée au 10 Downing Street il y a neuf mois, que le Premier ministre est contraint de faire marche arrière.
« People power works »
Les manifestations étudiantes n'ont pas réussi à empêcher le triplement des droits d'entrée à l'université – ils vont passer à 9 000 livres sterling (plus de 10 500 euros). La suppression annoncée de 500 000 emplois publics est accueillie avec résignation. La flambée des prix (l'inflation atteint un taux record de 4%), doublée d'une cure d'austérité sans précédent (91 millards d'euros d'économies) ne suscite que de molles protestations.
Mais la forêt, elle, parvient à mobiliser les foules. C'est l'un des paradoxes de la contestation sociale au Royaume-Uni. Education, niveau de vie, sécurité de l'emploi : les piliers de la société britannique sont soumis à des bouleversements de grande ampleur. Mais c'est sur un sujet anecdotique, bien qu'à forte portée symbolique, que l'opinion exprime son indignation.
David Babbs, le directeur du site internet 38 Degrees, à l'origine de la pétition pour sauver les forêts, veut voir dans le recul du gouvernement un signe d'espoir pour d'autres mobilisations :
« C'est une énorme victoire, pas seulement parce que nous avons réussi à préserver nos forêts, mais parce que nous avons démontré quelque chose de beaucoup plus prometteur : le pouvoir du peuple, ça marche [“people power works‘].’
Re: Grande-Bretagne
Stoppons Rupert Murdoch
Dans 48 heures, presque la moitié des médias de masse britanniques pourrait être rachetée par l'un des pires barons des médias dans le monde.
Rupert Murdoch a exploité son vaste empire médiatiques pour encourager la guerre en Irak, faire élire George W Bush, propager le ressentiment envers les musulmans et les immigrés, et bloquer un plan d'action mondial sur le changement climatique.
S'il parvient à verrouiller son emprise sur les médias britanniques, Murdoch renforcera considérablement son pouvoir qui affectera presque tous les enjeux qui nous préoccupent, des droits humains à l'environnement. Le Royaume-Uni est vent debout contre l'offre de rachat de Murdoch et même le gouvernement, élu avec l'aide de Murdoch, est divisé alors qu'il doit prendre une décision cette semaine. La solidarité mondiale a soutenu les manifestants pro-démocratie en Egypte -- elle peut aujourd'hui aider la mobilisation des citoyens britanniques. A nous de faire résonner de toute urgence un tollé mondial pour contrer Rupert Murdoch. Signez la pétition adressée aux décideurs britanniques:
http://www.avaaz.org/fr/stop_rupert_murdoch_fr/?vl
Murdoch ébranle la démocratie dans le monde en menaçant les dirigeants élus de campagnes médiatiques ouvertement hostiles s'ils refusent de faire ce qu'il demande. Il a ainsi manipulé depuis des années la démocratie aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Australie, mais il cherche aujourd'hui à obtenir un contrôle total. Aux Etats-Unis, la plupart des futurs candidats républicains aux élections présidentielles sont aujourd'hui des employés de Murdoch! Lorsque Barack Obama a rejeté sa chaîne Fox News, la considérant comme un pur et simple organe de propagande, celle-ci a lancé le mouvement d'extrême droite "tea party" et diffusé des attaques constantes et haineuses contre Obama, sa réforme de la santé et ses efforts pour la paix. Le résultat fut une large victoire des Républicains aux élections de 2010 au Congrès.
Nous pouvons encore renverser la tendance face à cette grande menace pour la démocratie. L'an dernier, après un déjeuner avec Murdoch, le Premier ministre canadien confiait à son principal conseiller la charge de créer une chaîne de propagande politique au Canada, inspirée des médias de Murdoch. Une mobilisation massive des membres canadiens d'Avaaz a permis d'empêcher que cette chaîne ne soit financée par l'argent du contribuable. La semaine dernière, une autre campagne d'envergure lancée par Avaaz a contraint le gouvernement canadien à ne pas retirer des normes de journalisme empêchant cette nouvelle chaîne de diffuser des informations mensongères. Cette semaine, la bataille se déroule au Royaume-Uni. La lutte contre Murdoch sera longue, mais déjà nous remportons des victoires. Cliquez ci-dessous pour maintenir la pression:
http://www.avaaz.org/fr/stop_rupert_murdoch_fr/?vl
La force d'Avaaz et de ce moment dans l'histoire du monde, c'est la force de l'unité. Dans le monde arabe et au-delà, les gens s'unissent pour défendre des causes communes dépassant les frontières. La force de Murdoch, c'est sa capacité à diviser. Ses réseaux de diffusion utilisent la peur et la désinformation pour diviser la gauche et la droite, les citoyens et les étrangers, les musulmans et l'occident, les immigrés et les non immigrants, et ainsi de suite. Murdoch sait que la démocratie doit être divisée pour être conquise. Cette semaine, montrons-lui à quoi ressemble l'unité.
Avec espoir,
Ricken, Alex, Emma, Sam, Milena, Alice, Iain, Morgan, Maria Paz et le reste de l'équipe d'Avaaz Sources:
Nouvelle offensive contre le rachat complet de BSkyB par Murdoch:
http://www.france24.com/fr/20110110-nouvelle-offensive-contre-le-rachat-complet-bskyb-murdoch
Murdoch proche d'un accord avec le gouvernement pour le rachat de BSkyB (en anglais):
http://www.ft.com/cms/s/0/a40fc482-4060-11e0-9140-00144feabdc0.html#ixzz1FHWHwqJE
BSkyB: une majorité de Britanniques pour une enquête indépendante sur le rachat:
http://teleobs.nouvelobs.com/articles/bskyb-une-majorite-de-britanniques-pour-une-enquete-independante-sur-le-rachat?page=1
GB: le groupe Murdoch obtient un délai supplémentaire dans le dossier BSkyB:
http://www.tdg.ch/depeches/economie/gb-groupe-murdoch-obtient-delai-supplementaire-dossier-bskyb
Ce scandale qui ébranle l'empire de Rupert Murdoch:
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201123576400-ce-scandale-qui-ebranle-l-empire-de-rupert-murdoch.htm
La galaxie médiatique de Rupert Murdoch:
http://www.avaaz.org/capital_murdoch
L’irrésistible Citizen Murdoch:
http://www.courrierinternational.com/article/2010/09/30/l-irresistible-citizen-murdoch
Un patron de Fox News ordonne de semer le doute sur le changement climatique:
http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2010/12/17/ne-fait-chaud-tant-quon-ne-dit-quil-fait-chaud
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