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Message  ivo Mer 8 Fév - 10:27

Fukushima : nouveau coup de chaud dans un réacteur
http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20120207.OBS0788/fukushima-nouveau-coup-de-chaud-dans-un-reacteur.html
Selon la chaîne japonaise NHK World, la température dans la cuve du réacteur 2 de la centrale de Fukushima est repartie à la hausse, malgré l’"arrêt à froid".

Nucléaire mon amour ... - Page 8 3068930
Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Fukushima, à 5 kilomètres de distance. Onze mois après la catastrophe, la situation n'est toujours pas stabilisée. Satoshi Oga/NBC/AP/SIPA

La température dans la cuve du réacteur 2 de la centrale de Fukushima est repartie à la hausse, a indiqué lundi 6 février la chaîne japonaise NHK World. Les colossaux efforts pour refroidir le réacteur –injection de 10 tonnes d’eau par heure- n’ont donc que partiellement atteint leur objectif.

La température dans le réacteur aurait augmenté de 45°C depuis les dernières mesures officielles, réalisées le 27 janvier. Et depuis le 2 février en particulier, elle aurait gagné une vingtaine de degrés, pour atteindre 70°C.


L’exploitant de la centrale, la Tokyo Electric Power Company (Tepco), a commencé à injecter davantage d’eau dans le réacteur vers 1 heure du matin lundi 6 février. Mais à 7 heures, la température indiquée par l’un des trois thermomètres avait atteint 73,3°C. Les deux autres indiquaient des températures d’environ 44°.

Selon Tepco, le circuit d’eau pourrait avoir changé de direction après une opération de pompage, et ne plus refroidir le combustible nucléaire fondu. Aucune trace de xenon, un gaz radioactif, n’a toutefois été détectée autour du réacteur.

Une situation toujours très instable

Ces informations confirment que la situation est loin d’être stabilisée dans les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. A l'inverse de ce que laissait entendre le 3 décembre 2011 le gouvernement japonais et Tepco. Ils annonçaient alors que les trois réacteurs détériorés étaient en "arrêt à froid", selon une définition aménagée pour l’occasion.


Pour rester en deça d’un seuil désormais fixé officiellement à 80°C, Tepco a annoncé qu’il augmenterait la quantité d’eau injectée dans le réacteur. La Nisa (Nuclear and Industrial Safety Agency), organisme gouvernemental, a indiqué de son côté qu’une étude était nécessaire pour déterminer si oui ou non, le réacteur pouvait être considéré en arrêt à froid. Elle a également souligné qu’un bref passage au-dessus des 80C° ne témoignait pas forcément d'un problème dans le système de refroidissement.


SUR LE MÊME SUJET
» Fukushima : un journaliste français arrêté
» "Le Japon sera sorti du nucléaire au printemps prochain"
» Fukushima : le Premier ministre japonais se veut rassurant
» 40 ans de travaux pour démanteler Fukushima
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Message  ivo Ven 10 Fév - 9:21

Les Etats-Unis relancent la construction de réacteurs nucléaires
http://www.challenges.fr/monde/20120210.CHA2114/les-etats-unis-relancent-la-construction-de-reacteurs-nucleaires.html
Les autorités fédérales américaines ont autorisé jeudi 9 février pour la première fois depuis 1978 la construction de nouveaux réacteurs nucléaires aux Etats-Unis. La Commission de régulation du nucléaire (NRC) a approuvé lors d'une session diffusée en ligne une résolution autorisant "la construction et la mise en service des réacteurs trois et quatre de Vogtle".

Cette centrale nucléaire située en Géorgie (Sud-Est) est exploitée par la société Southern Nuclear, qui avait déposé auprès de la NRC une demande d'extension en mars 2008. La dernière fois qu'elle avait autorisé une construction, c'était il y a 24 ans à la centrale de Shearon Harris, en Caroline du Nord.

Des réacteurs Toshiba Westinghouse

Les deux futurs réacteurs de Vogtle sont des réacteurs dits de troisième génération, du modèle AP1000 mis au point par le groupe japonais Toshiba et sa filiale américaine Westinghouse. D'une puissance de 1.154 MW, selon son constructeur, l'AP1000 est un réacteur à eau pressurisée. Il a reçu la certification de la NRC pour le marché américain en décembre.

Le permis de construire a été accordé en dépit de l'opposition du président de la NRC, Gregory Jaczko. "Je ne peux pas soutenir la délivrance de cette autorisation comme si Fukushima n'avait jamais eu lieu", or "à mes yeux, c'est ce que nous sommes en train de faire", a-t-il dit, faisant référence à la catastrophe nucléaire japonaise de mars 2011.

Le souvenir de Three Mile Island

La dernière centrale nucléaire entrée en service aux Etats-Unis est celle de Watts Bar, dans le Tennessee (Sud-Est), qui a commencé à alimenter le réseau en 1996. L'essor de l'industrie nucléaire avait été coupé dans le pays après l'accident de 1979 à la centrale de Three Mile Island en Pennsylvanie (Est), où l'intérieur d'un réacteur avait fondu.

Le gouvernement du président George W. Bush (2001-2009) et celui de son successeur Barack Obama ont pris plusieurs mesures destinées à relancer cette industrie.

Ces efforts se cependant heurtent à plusieurs obstacles, de nature politique avec l'arrivée d'une majorité républicaine peu favorable au nucléaire à la Chambre basse en 2011, économique avec la concurrence du gaz, et enfin écologique en raison des craintes soulevées par l'accident de Fukushima.
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Message  ivo Jeu 16 Fév - 9:31

EDF : 3 milliards d’euros de profits, grâce au nucléaire
http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/edf-3-milliards-d-euros-de-profits-grace-au-nucleaire-75550
Nucléaire mon amour ... - Page 8 14473306-5871-11e1-90c9-255a34eac398-493x178

Les comptes du groupe ont bénéficié l’an dernier d’une production à plein régime du parc de centrales françaises et britanniques.
EDF a dévoilé ce jeudi matin des comptes 2011 qui font apparaître un bénéfice net multiplié par trois en un an, à 3 milliards d’euros pour un chiffre d’affaires de 65,3 milliards (+ 2,2%). Le bond accompli par les profits s’explique cependant surtout par le profil des résultats de 2010, affectés par de très lourdes de dépréciations d’actifs aux Etats-Unis et en Italie.

Davantage que sur le bénéfice, c’est sur un autre indicateur que la direction d’EDF a les yeux rivés: le taux de disponibilité de ses centrales nucléaires - le fameux «kd» -, qui dépend notamment du nombre de réacteurs mis à l’arrêt pour des opérations de maintenance. En 2011, il a atteint 80,7%. Le groupe public a encore du chemin à faire par rapport à son objectif de moyen terme de 85%, mais celui de l’année écoulée est dépassé et la tendance est plus qu’encourageante puisque la progression est de 2,2 points par rapport à 2010. «Cette remarquable performance résulte principalmeent d’un nombre moins important d’arrêts fortuits», explique EDF.

Maintenir cette tendance pour 2012

Résultat, malgré des températures clémentes, la production nucléaire a atteint en 2011 421,1 TWh, permettant de compenser l’accès de faiblesse de la production hydraulique, handicapée par la sécheresse. Ces dernières semaines, 55 réacteurs sur un total de 58 étaient en fonctionnement.

Cette situation et la mobilisation de tous les autres moyens de production du groupe ont permis de traverser, sans incident majeur ni coupure de courant pour le consommateur, la récente vague de froid. Au Royaume-Uni aussi, les centrales ont produit plus qu’au cours des six années écoulées.

Le défi pour l’électricien sera de maintenir cette tendance en 2012, alors que l’Autorité de sûreté nucléaire lui a imposé d’importants travaux dans le cadre de l’audit réalisé dans la foulée de l’accident de Fukushima au Japon, et dont le groupe estime le coût autour de 10 milliards. En 2011, les investissements opérationnels du groupe ont augmenté de 8,4% à 11,1 milliards, mais ceux qui sont consacrés à la maintenance du parc nucléaire ont bondi de 48% à 2 milliards.

LIRE AUSSI:

» L'État réaffirme son credo nucléaire

» EDF vole au secours de Photowatt

» Le coût de l'électricité nucléaire revu à la hausse
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Message  ivo Sam 18 Fév - 9:11

Le scandale des essais nucléaires continue

http://www.elwatan.com/actualite/le-scandale-des-essais-nucleaires-continue-17-02-2012-159338_109.php
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Message  ivo Sam 18 Fév - 20:00

Henri Proglio, le PDG d'EDF, veut prolonger la vie des centrales nucléaires "jusqu'à 60 ans"
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Malgré la catastrophe de Fukushima, le PDG d'EDF ne renonce pas à l'atome. Au contraire. Henri Proglio prévoit même d'augmenter significativement la durée de vie des centrales françaises existantes.

"Actuellement les 58 réacteurs du parc existant ont 26 ans de moyenne d’âge. Ils ont été imaginés pour durer 40 ans. Nous avons la conviction que la durée de vie possible de nos centrales est aujourd’hui susceptible d’être portée à 60 ans. C’est l’avis de nos spécialistes" a notamment expliqué Henri Proglio.

juste apres la polemique sur le coût du démantelement .... ^^
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Message  ivo Lun 20 Fév - 10:49

Greenpeace présente sa contre-expertise sur le nucléaire français
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/20/greenpeace-presente-sa-contre-expertise-sur-le-nucleaire-francais_1645609_3244.html?google_editors_picks=true
Jamais l'atome n'aura fait l'objet, en France, d'autant d'études, de rapports et de contre-rapports. Après l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la Cour des comptes et la commission "Energies 2050", c'était au tour de Greenpeace de rendre publique, lundi 20 février, une "analyse critique des évaluations complémentaires de sûreté menées sur les installations nucléaires françaises après Fukushima".

Principale conclusion : ces évaluations comportent "trop de limites et de lacunes pour fonder des décisions définitives". Autrement dit, les mesures de renforcement de la sûreté du parc nucléaire préconisées par l'ASN sont mal étayées. Et elles ne permettent donc pas de parer à tous les risques d'un risque d'un accident majeur.

>> Le rapport de Greenpeace sur la sûreté nucléaire en France post-Fukushima
http://www.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20120220/1645607_9b6b_120217rapportecs-ieer-wise-paris.pdf

La contre-expertise de Greenpeace-France, un épais document technique de 178 pages, a été réalisée par deux spécialistes du nucléaire : Arjun Makhijani, président de l'Institute for Energy and Environnental Resarch (IEER), une Organisation non gouvernementale (ONG) américaine, et Yves Marignac, directeur de l'agence française d'information et d'études sur l'énergie Wise-Paris. Elle s'appuie sur les dossiers remis en septembre 2011 par EDF et par Areva, à la suite des "tests de résistance" des installations nucléaires demandés par le gouvernement français et par la Commission de Bruxelles.

Les auteurs ont plus particulièrement passé au crible les dossiers des centrales de Gravelines (Nord), Flamanville (Manche) et Civaux (Vienne) – représentatives des différents "paliers" du parc électronucléaire (900, 1300 et 1500 mégawatts) –, ainsi que ceux de l'EPR en construction à Flamanville et de usines de retraitement de La Hague (Manche).

Un accident majeur possible. A la lumière de Fukushima, "plusieurs scénarios d'accident majeur doivent être considérés comme plausibles", estime Greenpeace. Pour les 58 réacteurs en exploitation, "un accident de fusion du cœur peut conduire à une rupture brutale de l'enceinte et/ou un percement du radier [socle en béton]", provoquant une contamination de l'air ou des eaux. Et "un accident de vidange de piscine d'entreposage [de combustibles usés] peut conduire à un feu du combustible et à des rejets très importants faute d'enceinte de confinement".

Des faiblesses dans les évaluations de sûreté. Les évaluations menées par EDF et le renforcement de la robustesse demandé par l'ASN sont précisément destinés à prévenir ces risques. Mais, déplore Yves Marignac, "les scénarios accidentels envisagés par EDF n'envisagent pas tous les développements possibles". D'une part, ils reposent sur "des jugements d'ingénieurset leur confiance dans la qualité de la conception des installations", et non pas sur de nouvelles études. D'autre part, ils "excluent les défaillances et agressions secondaires pouvant résulter d'un séisme, d'une inondation, ou d'une perte d'électricité ou d'eau de refroidissement". Par exemple "une explosion d'hydrogène, un incendie, une rupture de circuit ou une chute de pièce mécanique".

En outre, poursuit M. Marignac, les évaluations, fondées sur l'état des installations à la mi-2011, ne prennent pas en compte "le rôle que le vieillissement joue dans l'aggravation des accidents". Pas davantage que les risques liés à des "actes de malveillance", délibérément exclus du champ des stress tests.

Des risques à réduire en amont. Pour Greeenpeace, l'approche d'EDF a le tort de se focaliser sur la gestion d'une situation de crise, "sans réduire en amont lepotentiel de danger". A ses yeux, des recherches devraient être menées en vue de remplacer, dans les gaines de combustibles, le zirconium qui favorise le risque d'explosion d'hydrogène en cas de fusion du cœur. Des évaluations spécifiques devraient être réalisées sur "le rôle aggravant" que joue la présence de combustible MOX dans les piscines d'entreposage. Et la possibilité d'un entreposage à sec des combustibles usés devrait être étudiée, pour réduire le risque de vidange accidentelle des piscines.

Autre problème pointé, celui des enceintes de confinement. La "peau" métallique qui, sur les réacteurs de 900 MW, recouvre la paroi intérieure de l'enceinte en béton, a été remplacée, sur les réacteurs plus puissants, par une deuxième coque en béton. Or, estime M. Marignac, "l'absence de peau métallique intérieure est susceptible de les rendre plus vulnérables aux agressions internes telles qu'une explosioin d'hydrogène".

Les fragilités de l'EPR et de La Hague. Bien que le futur EPR ait été conçu pour être plus sûr , "les mêmes risques [que ceux touchant les réacteurs en activité] ne peuvent pas être totalement écartés ", écrit Greenpeace. Rappelant les multiples "malfaçons" qui ont retardé le chantier de Flamanville, l'organisation souligne que "la démonstration de a sûreté de l'EPR n'est pas achevée", par exemple sur le dispositif de récupération de corium (cœur fondu).

Quant aux usines de retraitement de combustible de La Hague, elles sont exposées, note le rapport, à "un faible niveau de protection contre une vidange de piscine".

Des études à approfondir. Au final, si Greenpeace juge que les évaluations de sûreté menées par EDF et Areva "constituent un bon point de départ", elle considère qu'elles doivent être prolongées par "des analyses approfondies et pluralistes". Plus qu'un réquisitoire contre l'atome, exercice dont l'ONG écologiste est familière, cette contre-expertise veut ainsi "apporter des éléments utiles au débat français sur la sécurité nucléaire".
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Message  ivo Mar 21 Fév - 19:18

Greenpeace : le tribunal correctionnel se déclare incompétent
fr info
Le tribunal correctionnel de Troyes a refusé aujourd'hui de condamner les neuf militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans une centrale nucléaire à Nogent-sur-Seine.

Le tribunal demande une requalification des chefs d'accusation en "introduction non autorisée dans un bâtiment intéressant la défense nationale". C'est le tribunal de Reims qui serait alors compétent.

Les prévenus avaient comparu le 20 janvier pour "violation de domicile et locaux professionnels et dégradations en réunion". Le procureur avait alors réclamé des peines de quatre à six mois de prison avec sursis, et des amendes de 1.000 à 1.500 euros.

Mais pour le tribunal correctionnel, les militants ne peuvent pas être jugés sur ces chefs d'accusation. Les magistrats invitent les pouvoirs publics à requalifier les faits et à saisir une nouvelle juridiction.

Le 5 décembre dernier, les neuf militants avaient investi (sans grande difficulté) la centrale de Nogent-sur-Seine, pour dénoncer le manque de sécurité des sites nucléaires en France. Certains s'étaient cachés près de quatorze heures à l'intérieur du site.

......................
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Message  ivo Mar 28 Fév - 12:58

Fukushima : le gouvernement avait envisagé l’évacuation de Tokyo
fr info
Près d’un an après le tsunami et la catastrophe nucléaire qui l’a suivi, le Japon prend de nouvelles mesures de protection et découvre des précisions sur l’ampleur du désastre. Devant une commission d’enquête, un ancien porte-parole du gouvernement a admis avoir craint la fin de Tokyo.

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Une visite des environs de la centrale accidentée, le 20 février. © Reuters Issei Kato

Au plus fort de la crise, le gouvernement japonais imaginait le pire : un scénario diabolique où les réacteurs nucléaires auraient explosé. "Si ça arrive, Tokyo est fini" a alors pensé le responsable. Le gouvernement a forcé Tepco, l’exploitant de la centrale, à maintenir du personnel sur place pour tenter de refroidir les installations.

Ces efforts ont permis d’éviter le cauchemar qui aurait conduit à l’évacuation de Tokyo. La plus grande agglomération au monde compte 35 millions d’habitants. Les réacteurs dont le cœur a en partie fondu sont aujourd’hui en état "d'arrêt à froid" : leur température interne est descendue sous les 100°C.

La zone interdite maintenue mais redécoupée

Environ 100.000 habitants des environs de Fukushima ont été évacués dans les semaines suivant le tsunami. Des relevés effectués cet hiver ont enregistré des niveaux de radioactivité jusqu’à 470 fois le niveau naturel. Ces zones vidées de leur population vont donc rester inhabitables.

Mais d’autres relevés, distants de parfois quelques dizaines de mètres, montrent des niveaux parfois proches de la normale à moins de 20km de la centrale. Cette contamination très inégale va obliger le gouvernement à redécouper la zone d’exclusion en fonction des relevés.

Des contrôles renforcés sur les aliments

Les autorités devraient aussi créer une "zone d'habitat limité", exposée à des radiations de 20 à 50 millisieverts par an (le niveau naturel est de 1 millisievert par an).

Le Japon a aussi abaissé, la semaine dernière, les limites admissibles d’éléments radioactifs dans les aliments. Cette réglementation doit entrer en vigueur le 1er avril. Elle divise par cinq les teneurs actuellement autorisées dans les aliments solides, et par 20 celles pour le lait. Le Japon avait relevé provisoirement ces seuils de sécurité pour ne pas couper brutalement les débouchés des agriculteurs de l'ouest du pays.

tout va tres bien madame la marquise .........
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Message  ivo Mar 28 Fév - 19:08

Intrusion à la centrale de Cruas : deux militants de Greenpeace relaxés
fr info
Le tribunal correctionnel de Privas a prononcé la relaxe pour vice de procédure. Les deux militants de Greenpeace, âgés d’une trentaine d’années, s’étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) en décembre dernier. Le parquet avait requis une peine
de quatre à six mois de prison avec sursis et 1.000 à 1.500 euros d'amende.

"Le tribunal a déclaré nulle la procédure et a retenu nos arguments sur la notification tardive des droits des prévenus, ainsi que la non-information des délits qui leur sont reprochés", s’est félicité leur avocat. Ils avaient été mis en examen et jugés pour violation de domicile, après une garde à vue pour intrusion sur un site intéressant la défense nationale, délit passible d’une peine moins longue.

Le 21 février, le tribunal correctionnel de Troyes s'était déclaré incompétent pour juger neuf autres militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube).
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Message  ivo Jeu 1 Mar - 13:21

28/02/2012 : Fukushima Over Blog - Nouveau film sur Fukushima : « Inside the Meltdown
http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/presse/affiche.php?aff=13762


Un film produit par Dan Edge consacré entièrement à la catastrophe de Fukushima Daiichi vient d’être diffusé par la BBC : « Inside the Meltdown »
Un excellent film de 59 minutes avec de nombreux documents inédits (langue anglaise).

On y voit, entre autres, des images inédites de l’arrivée du tsunami sur la centrale avec les ouvriers qui fuient en voyant la vague approcher, et de nombreux témoignages d’acteurs directs, politiques, ingénieurs, pompiers, ouvriers.
Le film reprend les évènements dans l’ordre chronologique avec des documents originaux et quelques reconstitutions, mais sans abuser. Le tremblement de terre, le tsunami, la panne de refroidissement des cœurs, les interventions d’urgence (hélicoptères, pompiers), l’évacuation, les explosions, etc. Les journalistes de la BBC n’ont toutefois pas pu avoir accès à la vidéo des explosions du réacteur 4. Cette vidéo existe forcément, elle sortira un jour, mais il faudra être patient.
Un film à voir absolument pour ne pas oublier ce qu’il s’est réellement passé à Fukushima Daiichi. Merci aux lecteurs qui m’ont signalé ce document important.
Une réserve : le premier ministre de l’époque, Naoto Kan, est présenté comme une sorte de héros qui aurait sauvé le Japon. C’est loin d’être l’avis de tous les Japonais qui subissent aujourd’hui la contamination radioactive quotidienne. Sa démission du poste de premier ministre durant l’été 2011 et ses préoccupations antinucléaires actuelles ne sauraient l’exonérer de sa responsabilité vis-à-vis de la non évacuation de territoires fortement contaminés et donc de la non indemnisation de leurs habitants par le gouvernement japonais.

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Message  ivo Ven 2 Mar - 9:33

EPR de Flamanville : interruption du bétonnage pour défauts
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/01/epr-de-flamanville-interruption-du-betonnage-pour-defauts_1650849_3244.html?google_editors_picks=true
Nucléaire mon amour ... - Page 8 1605287_3_ae35_vue-de-la-centrale-de-flamanville-le-8-avril_29384b1d3981741661fa06ad8653bdb9
Vue de la centrale de Flamanville, le 8 avril 2011.REUTERS/BENOIT TESSIER

EDF a interrompu le bétonnage du bâtiment réacteur sur le chantier de l'EPR de Flamanville, dans la Manche. En cause : des défauts dont l'ampleur et la gravité sont en cours d'examen, a-t-on appris jeudi auprès du groupe et du gendarme du nucléaire.
L'électricien a détecté "des défauts" sur les "consoles" ou supports métalliques internes à l'enceinte et destinés à soutenir le futur pont de manutention du réacteur, poursuit le géant français de l'énergie dans le communiqué publié sur son site. Des premiers défauts ont d'abord été détectés sur "deux ou trois" boîtes sur leur lieu de fabrication, selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui n'a pu préciser le nom du fabricant. Puis des contrôles complémentaires d'EDF à Flamanville ont montré qu'un plus grand nombre des 46 "consoles" étaient concernées, selon l'ASN.



Le coût de ce réacteur lancé pour être une vitrine à l'exportation a quasi doublé, à 6 milliards euros contre 3,3 milliards en 2005. Il a été en 2011 au cœur de désaccords entre le PS et Europe Ecologie-Les Verts, ces derniers exigeant une suspension du chantier que François Hollande n'estime pas opportune.

PLUSIEURS PRÉCÉDENTS

EDF a suspendu le bétonnage de sa propre initiative, a précisé le gendarme du nucléaire, qui a déjà demandé à deux reprises sa suspension depuis le début du chantier en 2007. EDF a annoncé deux fois un report de la mise en service de l'EPR à Flamanville qui a pris un retard de quatre années.

Les défauts révélés jeudi ont des précédents. Au mois d'août 2011 déjà, Le Canard enchaîné avait révélé l'existence de malfaçons qui pouvaient "porter préjudice à la qualité finale des structures" du réacteur nucléaire. Une semaine auparavant, l'ASN avait indiqué avoir constaté des "écarts" et des "faiblesses" lors d'une inspection du site et demandé à EDF de "faire des efforts importants pour démontrer la qualité de la construction". En 2008 encore, des "fissures dans le 'radier'" avaient été découvertes, rappelait le Canard.

"Les activités du chantier se poursuivent. Le calendrier prévoit la production des premiers kilowattheures en 2016. Seul le bétonnage de l'avant-dernier niveau de l'enceinte interne du bâtiment réacteur a été reporté en attendant le résultat de ces contrôles", écrit EDF dans son communiqué jeudi.

Jusqu'alors le groupe indiquait qu'il "commercialisera[it] les premiers kilowattheures produits par l'EPR de Flamanville en 2016". "Ce n'est pas de nature à remettre en cause le planning du chantier", a assuré le directeur du chantier.
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Message  ivo Sam 3 Mar - 9:14

Luc Oursel, le patron d'Areva, juge "envisageable" une réduction de la part du nucléaire
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Le numéro 1 mondial du nucléaire, 48.000 collaborateurs dans le monde, affiche des pertes historiques de 2,4 milliards d’Euros en 2011. Des pertes dues essentiellement à un mauvais investissement : le rachat d'Uramin, un gisement d'uranium. Mais aussi à l'après Fukushima. Luc Oursel qui s'explique sur ces résultats, juge également "envisageable" une réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité. Si elle est "préparée et organisée".

Nucléaire mon amour ... - Page 8 Oursel
Luc Oursel, président du directoire d’Areva © Reuters Philippe Wojazer

Près d'un an après la catastrophe nucléaire japonaise, Areva estime toutefois pouvoir en surmonter les conséquences. Les pertes de commandes enregistrées après l’accident nucléaire japonais ont été "largement compensées", assure Luc Oursel, "puisque les carnets de commandes fin 2011 sont plus importants qu’en 2010."
Quant à l’EPR, malgré les retards, un nouvel arrêt a été annoncé hier sur le chantier de Flamanville- Luc Oursel, promet de "bonnes nouvelles dans les semaines qui viennent".

Areva a commencé à travailler avec EDF sur la construction de réacteurs en Grande Bretagne : "Ce qui montre qu’il n’y a plus 4 projets d’EPR dans le monde, mais 6 désormais."

Luc Oursel revient sur le bras de fer judiciaire qui oppose Areva à son ex-dirigeante Anne Lauvergeon, au sujet du rachat controversé d’Uramin, une mine d’uranium, en 2007 : "Je pense que la principale victime du battage médiatique qui a eu lieu, c’est l’entreprise" avant d’ajouter : "Je ne crois pas à la thèse d’un complot", en réponse aux déclarations d’Anne Lauvergeon, qui s’est dit victime d’une "cabale".

Areva reste ouvert au débat sur une réductions de la part du nucléaire dans la production d’électricité en France, comme le promet le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande.
"c’est une évolution envisageable", estime Luc Oursel. Qui précise que "pour qu’elle nous permette de continuer à être une leader au plan international, il faut qu’elle se fasse de façon préparée et organisée", sans toutefois fixer de délai ou chiffre le coût d’un tel projet.

Et il précise qu'Areva est présent dans les énergies renouvelables.
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Message  ivo Mer 7 Mar - 20:16

Un an après, les cicatrices de Fukushima
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Le 11 mars 2011, un tsunami gigantesque ravage la côte Est du Japon, stoppant l'alimentation électrique et les circuits de refroidissement de la centrale Fukushima Daiichi. Trois des six réacteurs subissent une fusion partielle. Retour sur les conséquences visibles et invisibles du plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl en 1986.

Nucléaire mon amour ... - Page 8 RTR2YKED
Un des journalistes invités à visiter la centrale Fukushima Daiichi le 28 février dernier © Reuters

Ils sont encore 3.000 à travailler directement dans la centrale accidentée. Évidemment, les conditions sont très strictes : les employés sont équipés d’une tenue de protection complète, et ils ne restent pas plus de trois heures par jour sur le site. Du travail, il y en aura encore longtemps sur place : le démantèlement nécessitera du personnel sur place 24h/24 pendant 40 ans.

https://www.youtube.com/watch?v=1Vq5TzMvRa4&feature=player_embedded
Vidéo du site de Fukushima Daiichi, le 28 février 2012

Car le site ne servira plus jamais : il est condamné. Quatre des six réacteurs sont endommagés. Tous sont actuellement à l’état d’arrêt à froid, c’est-à-dire que l’intérieur des cuves est maintenu durablement sous la barre des 100 degrés Celsius. On a bien enregistré quelques remontées de température au début du mois de février… Mais elles étaient dues à un thermomètre défectueux, assure la compagnie d’électricité Tepco.

Des stigmates invisibles à des kilomètres à la ronde

Le chantier s’étend largement au-delà de l’ancien site de la centrale. D’abord côté océan, avec la construction par Tepco d’un gigantesque plancher au fond de l’eau, pour fixer les particules radioactives. L’entreprise a en effet relevé "d’importantes densités d’éléments radioactifs dans le sol sous la mer, en bordure de la centrale. En fixant les particules sur un plancher, nous voulons éviter une extension de la contamination marine". La structure de ciment et d’argile mesurera 73.000 mètres carrés, soit dix terrains de football.

Nucléaire mon amour ... - Page 8 Fukushima
Taux de contamination des sols autour de Fukushima (IRSN)

Du côté des terres, la situation est beaucoup plus compliquée. La zone interdite s’étend jusqu’à 20 km de la centrale. Dans les premières semaines de l’accident, environ 100.000 personnes ont été évacuées. Une partie d'entre eux ne reviendront jamais : selon une étude publiée récemment, certains lieux autour de la centrale sont et resteront inhabitables. Des zones parfois très éparses : dans la seule ville de Futaba par exemple, on enregistre aussi bien des records de radioactivité que des taux presque normaux.

Du césium radioactif dans les assiettes

Fukushima s’est aussi invitée dans les repas des Japonais. Les limites légales de radioactivité tolérée dans les aliments ont été remontées suite à l’accident : des produits qui auraient été jetés auparavant sont aujourd’hui vendus en magasin. Une disposition qui sera levée le 1er avril, pour revenir à une situation normale. En attendant, la nourriture peut contenir jusqu’à 500 becquerels de césium par kilogramme (le taux habituel est fixé à 100).


Un consensus général pour sortir petit à petit du nucléaire

Avec les réacteurs de Fukushima Daiichi, c’est aussi l’image du nucléaire qui s’est effondrée au Japon. La gestion de la crise par Tepco est très critiquée dans l’opinion publique, tout comme l’attitude jugée arrogante de ces dirigeants. Ces derniers pourraient même payer de leur poche leur impuissance : 42 actionnaires de la compagnie leur réclament près de 52 milliards d’euros. La compagnie doit déjà dédommager toutes les victimes de la catastroph. Elle ne survit que grâce à l’aide financière de l’État japonais.


Traumatisé par l’expérience, le pays compte tout faire pour réduire la part du nucléaire dans sa consommation d’énergie. Certains élus, autrefois favorables à ce type d’énergie, militent aujourd’hui contre le nucléaire. C’est le cas par exemple du maire de Futaba, au sud-est de Fukushima.

http://vimeo.com/37533312
Message de Katsutaka Idogawa, maire de Futaba, pour la présentation à Berlin du film "Nuclear Nation" / Atsushi Funahashi

Le dernier des 54 réacteurs japonais sera stoppé quelques jours après l’anniversaire de la catastrophe, le 11 mars 2012. Une interruption totale qui ne pourra être que temporaire : le pays a cruellement besoin d’énergie.

c'est magnifique le nucléaire ....
et en plus .... c'est les contribuables qui bouffent de la merde contaminée etc ... qui vont payer pour les travaux et les actionnaires .............................
etes vous prets à faire pareil pour edf et areva ??
ah mais c'est vrai ... on ne vous a pas demandé votre avis ^^
allez donc voter XD
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Message  ivo Jeu 8 Mar - 9:15

Brennilis ne veut pas s'éteindre
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Les Japonais estiment qu’il leur faudra 40 ans pour démanteler la centrale de Fukushima. En France, cela fait presque 30 ans qu’EDF tente de déconstruire celle de Brennilis en Bretagne. Comme une verrue au milieu de la lande sauvage des monts d’Arrée.

Nucléaire mon amour ... - Page 8 Brennilis
La centrale de Brennilis © Radio France Anne-Laure Barral

Cette unité de production a été construite dans les années 60 à une époque où jamais la destruction des centrales n’avait été envisagée. Avec ces 100.000 tonnes de déchets dont 20% de nucléaire, le chantier devait servir de site pilote à l’électricien pour démanteler l’ensemble de ses réacteurs de première génération. Il devait aussi permettre d’estimer le coût. La facture n’a cessé de grimper. En 2005, la cour des comptes la chiffrait à 480 millions d’euros.

Mais le chantier a été stoppé pendant quatre ans de 2007 à 2011 faute d’enquête publique. En novembre dernier, les travaux ont repris pour déconstruire les échangeurs de chaleur et la station de traitement des effluents. Il reste à inventer les robots qui pourront détruire la cuve, zone particulièrement radioactive. Ensuite, il faudra obtenir l’autorisation de démanteler totalement le site pour ce que l’on appelle "le retour à l’herbe".

Loin de satisfaire les associations environnementales locales, ce démantèlement total les inquiète. Elles préfèreraient que le site reste sous surveillance...


.................. ^^
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Message  ivo Jeu 8 Mar - 12:54

La photo de presse de la semaine: Fukushima un an après la catastrophe
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Le photographe Kosuke Okahara s'est rendu dans la région de Fukushima. Il a rencontré celles et ceux qui, par choix ou par manque d'alternative, sont restés aux abords de cette zone interdite.

Nucléaire mon amour ... - Page 8 FukushimaPourFrance
Retour dans la zone interdite © Kosuke Okahara pour Polka Magazine

Claude-Marie Vadrot a coordonné le reportage. Il raconte le danger invisible : la radioactivité, que les masques de tissus ne neutralisent pas.

Les habitants étaient fatalistes, ils sont aujourd'hui désespérés. La survie a pris le pas sur la vie et le noir et blanc des photos rend bien compte de l'angoisse du paysage.


"Fukushima : dans la zone interdite" avec William Tanner Vollmann
http://www.franceinfo.fr/livre/le-zoom-culture/fukushima-dans-la-zone-interdite-avec-william-tanner-vollmann-550375-2012-03-08
William Tanner Vollmann revient sur la catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011. L'auteur s'est rendu dans la zone interdite deux semaine après la catastrophe nucléaire.

Nucléaire mon amour ... - Page 8 Fuku
© Tristram

Pour William T. Vollmann il faut vivre ce que l'on écrit. Depuis 30 ans, il parcours la planète de long en large et en ramène de quoi alimenter ses romans et ses reportages. Il peut ainsi parler précisémment de n'importe quel sujet.

Il s'est donc rendu à Fukushima, deux semaines après le tsunami, afin de voir de près ce qu'était le plus important grave incident nucléaire depuis Tchernobyl. Il en ressort un reportage d'une centaine de pages où il parle, notamment, de l'incroyable capacité des officiels japonais à ne dire absolument rien.

Fukushima : Dans la zone interdite de William Tanner Vollmann chez Tristram

Résumé : En mars 2011, un tremblement de terre et un tsunami ravagent la côte est du Japon. S'ensuit un enchaînement catastrophique d'événements qui, à la centrale de Fukushima, aboutissent au plus grave accident nucléaire civil depuis Tchernobyl. L'écrivain William Vollmann est sur les lieux. Le livre-reportage qu'il en rapporte représente à la fois un modèle du genre et un acte journalistique extrême. Avec des protections rudimentaires et un dosimètre capricieux pour mesurer le taux de radioactivité, l'auteur s'aventure dans la "zone interdite". Fidèle à sa méthode, il constate, il décrit et il interroge, avec les questions les plus simples, acteurs, témoins et victimes de la tragédie. Dans ce Japon qu'il connaît et aime de longue date, et où le traumatisme des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki est encore vif, Vollmann pose, dans des termes neufs, la question du nucléaire et de l'information sur le nucléaire. Une préoccupation qui était déjà celle du jeune William Vollmann lorsqu'il était étudiant en Californie, et qui est à l'origine des interrogations morales développées dans son oeuvre majeure : Le Livre des violences (Tristram, 2009).

A lire également : L'archipel des séismes : Ecrits du Japon après le 11 mars 2011 de Corinne Quentin et Cécile Sakai chez Picquier Poche

Résumé : Romanciers, poètes, essayistes et artistes japonais livrent leurs témoignages, réactions à vif, méditations et visions sur la triple catastrophe, séisme, tsunami, accident nucléaire qui a frappé la région du nord-est du Japon le 11 mars 2011. Ces textes déclinent le courage, le deuil et la révolte, mais aussi l'ironie, voire l'humour noir, signes d'une force et d'une lucidité critique largement partagées. C'est en ce sens un document essentiel pour comprendre la société japonaise aujourd'hui, pour partager ses doutes et ses espoirs d'une
reconstruction sur des fondations qui pourraient être nouvelles.
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Message  ivo Ven 9 Mar - 8:21

Pour un nucléaire plus sûr et plus propre
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Depuis 2001, les professionnels du nucléaire du monde entier ont lancé des études pour une nouvelle génération de réacteur nucléaire. Le but : avoir de meilleur rendement, moins besoin de matière première et produire moins de déchets. L’enjeu est aussi de rendre la réaction nucléaire plus sûre.

Parmi les multiples recherches menées en France, celle de l’équipe du laboratoire subatomique et de cosmologie du CNRS de Grenoble est prometteuse. L’équipe d’une quinzaine de chercheurs travaille sur un réacteur au thorium et sels fondus.

Avec le thorium, un minerai issu des terres rares et les sels ils obtiennent un combustible liquide qui pourrait même s’adapter à nos réacteurs actuels. Il présente tout un tas de qualités pour entrer dans le cahier des charges des unités de 4ème génération.

Même s’il s’agit d’une recherche académique, elle a besoin de financement et donc de partenaire industriel. Or la catastrophe de Fukushima et la sortie du nucléaire envisagée par plusieurs pays inquiètent ces chercheurs.
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Message  ivo Ven 9 Mar - 20:01

Fukushima : "Les gens qui font la politique dans ce pays ont quand même de lourdes responsabilités" - JF Sabouret, sociologue
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Il y a un an le Japon était dévasté par le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima, tuant plus de 20.000 personnes. Un an après, des centaines de milliers de japonais sont contaminées par le césium radioactif. Jean-François Sabouret est sociologue, spécialiste du Japon, directeur du réseau Asie au CNRS. Il répond à Julien Moch.

"Les gens qui font la politique dans ce pays ont quand même de lourdes responsabilités"


Les enfants de Fukushima
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Retour sur la catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011. Le tsunami et la catastrophe nucléaire ont fait des milliers de morts et blessés, et causé des dégâts énormes. Depuis, comment vivent les japonais, ont-ils changé leurs habitudes ?

Sophie Pasquet, photojournaliste indépendante, a enquêté sur les "Enfants de Fukushima". Son reportage est publié dans le magazine Marie-Claire.

Sur le chemin de Fukushima, située à 60 km de la centrale nucléaire, elle se surpend à tenter de respirer le moins possible l’air de Fukushima et prend conscience que des familles entières vivent à Fukushima aujourd’hui. Lorsqu'elle raconte cela à Yuka Aoki, une mère de famille de 35 ans, elle lui répond : "oui nous aussi au début on s’est demandé si on pouvait respirer normalement."

Elle raconte combien les gestes du quotidien lui ont posé et continuent aujourd’hui de lui poser problème : l’eau du robinet qu’elle ne boit plus, elle cuisine parfois à l’eau minérale, elle hésite à laisser les enfants jouer dehors, elle ne sort jamais quand il pleut, elle a éloigné les matelas des enfants des fenêtres. Elle regarde aussi si le vent ne vient pas de la centrale avant d’ouvrir la fenêtre.

Chez les enfants de Fukushima, les pédiatres, qui connaissent bien les enfants de Tchernobyl, ont décelés des saignements de nez et des diarrhées inexpliquées. Pour eux, ce sont les signes d’une trop grande exposition aux radiations. Ils conseillent aux parents qui le peuvent d’éloigner leurs enfants ou de déménager, mais ce n’est pas tout le temps possible.

Pour la nourriture, il faut éviter les produits irradiés et les courses sont devenues très difficile. Officiellement, le riz de Fukushima a été interdit à la vente pourtant, on en a trouvé dans les rayons des supermarchés. On trouve aussi beaucoup de légumes venant de Fukushima vendus deux ou trois fois moins chers que les autres.

Les enfants jouent dans les cours d’écoles, mais, sous la pression des parents, le sol irradié a été raclé et enfoui. Dans les collèges, on a raclé 5 cm de terre, dans les maternelles 10 cm et on a enfoui la terre. Quand on demande à la mairie de Fukushima si c’est suffisant, elle répond : "on ne sait pas, on essaie".

Les parents participent à des réunions d’information et se sont regroupés en associations, qui font un travail important d’informations et de mesures de la radioactivité. Elles voudraient que les familles qui le souhaitent, puissent partir avec des indemnités qui leur permettraient de s’installer ailleurs. Pour l’instant, seuls 20 km autour de la centrale ont été évacués.

bienvenue dans un monde meilleur ..........................
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Message  ivo Sam 10 Mar - 12:24

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Message  ivo Dim 11 Mar - 9:27

Les anti-nucléaires critiquent les lenteurs de la décontamination de Fukushima
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Le Japon a observé ce matin une minute de silence en hommage aux victimes du tsunami du 11 mars 2011. Au moins 20.000 personnes ont trouvé la mort et la catastrophe nucléaire qui a suivi a contaminé par la radioactivité une partie du territoire japonais pour encore des décennies. D'autant que la décontamination ne fait pas l'objet d'une forte mobilisation selon les écologistes.

Nucléaire mon amour ... - Page 8 Carte462
Carte de la zone contaminée © Radio France Gaele Joly

Aujourd’hui, des manifestations sont prévues un peu partout dans l’archipel mais surtout à Tokyo devant le siège du parlement japonais, , à 17 heures - 9 heures heure française. Les antinucléaires dénoncent l’attentisme et l'incurie des autorités, qui trainent à décontaminer la zone autour de la centrale de Fukushima.

Les anti-nucléaires critiquent les lenteurs de la décontamination de Fukushima
http://www.franceinfo.fr/player/embed-share?content=553129

Nucléaire mon amour ... - Page 8 Homme462
Misturo Sudo, est un activiste antinucléaire, il manifeste tous les jours depuis 6 mois devant le ministère de l'industrie © Radio France Gaele Joly

Nucléaire mon amour ... - Page 8 Manif
Manifestation antinucléaire devant le ministère de l'industrie cette semaine © Radio France Gaele Joly
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Message  ivo Lun 12 Mar - 12:31

FUKUSHIMA: L'ACCIDENT NUCLÉAIRE VU PAR JACQUES REPUSSARD (IRSN)

Nucléaire mon amour ... - Page 8 6a00e5500b4a6488330168e88463e9970c-400wi
Jacques Repussard, Directeur général de l'Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire m'a accordé un long entretien consacré à l'accident nucléaire survenu il y a un an au Japon. Libération en a publié une version courte vendredi dernier, en voici l'intégralité.

Jacques Repussard revient sur les causes immédiates et profondes de l'accident nucléaire de Fukushima Daï-ichi, sur les zones d'ombre de cette catastrophe, sur ses conséquences sanitaires, la gestion de l'accident par les autorités japonaises. Il répond au sentiment exprimé par les enquêtes d'opinion sur l'insincérité de l'IRSN. (photo satellite de la centrale nucléaire peu après l'accident).
>>>
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/03/fukushima-un-bilan-approfondi-avec-jacques-repussard-irsn.html


Des dizaines de milliers d'opposants au nucléaire défilent à travers le monde
http://www.liberation.fr/terre/01012395406-des-dizaines-de-milliers-d-opposants-au-nucleaire-defilent-a-travers-le-monde
Nucléaire mon amour ... - Page 8 ?modified_at=1331545059&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476
Militants antinucléaires, à Taipei le 11 mars. (Photo Sam Yeh. AFP)

Des dizaines de milliers d’opposants à l’énergie nucléaire ont manifesté dimanche à travers le monde, un an après la catastrophe de la centrale de Fukushima au Japon.

En Allemagne, pays qui a décidé d’abandonner progressivement le nucléaire après le séisme et le tsunami qui ont endommagé les réacteurs de la centrale de Fukushima Daichi, près de 50 000 personnes, selon les organisateurs, ont protesté dans six régions. «Fukushima nous avertit : il faut fermer les centrales maintenant !» clamaient les manifestants. Sur près de 80 kilomètres, environ 24 000 manifestants antinucléaires ont formé dans la soirée une chaîne humaine, brandissant des flambeaux, dans la région de Braunschweig (nord). Quelque 3 000 personnes ont encerclé la centrale de Brokdorf (nord), selon les organisateurs. Des actions de protestation ont également eu lieu près des réacteurs de Gundremmingen (sud), Neckarwestheim (sud) et Grohnde (nord).

En France, pays le plus dépendant au monde du nucléaire, qui représente 75% de l’électricité produite, une chaîne humaine a rassemblé 60 000 personnes selon les organisateurs - 31 300 selon les forces de l’ordre. Venus d’Allemagne, de Suisse, de Belgique et de toute la France, les manifestants se sont déployés sur les 230 km séparant Lyon (centre-est) d’Avignon (sud), le long de la vallée du Rhône, région la plus nucléarisée d’Europe avec ses quatorze réacteurs.

Quelque 5 000 militants antinucléaires ont marché pendant plus d’une heure aux abords de la centrale de Mühleberg, dans l’ouest de la Suisse. La marche «Sortons du nucléaire» visait à demander l’«arrêt immédiat des centrales de Mühleberg et de Beznau». Après l’accident de Fukushima, les autorités suisses ont recommandé de ne pas remplacer les cinq réacteurs en fonctionnement à l’issue de leur période d’exploitation d’ici à 2034.

En Espagne, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés près de la centrale de Garona, dans le nord du pays, pour réclamer sa fermeture. Le gouvernement vient de décider de prolonger de cinq ans l’exploitation de cette centrale, la plus ancienne du pays.

En Australie, quelque 500 manifestants contre le nucléaire se sont rassemblés près des sièges des groupes miniers BHP Billiton et Rio Tinto, à Melbourne, à l’initiative d’une association d’expatriés japonais appelée «Les Japonais pour la paix». «Il est très important pour nous de commémorer cette journée, afin que les Australiens se souviennent de ce qui s’est passé à Fukushima et du rôle de l’Australie comme fournisseur important d’uranium au Japon, y compris aux réacteurs de Fukushima», a déclaré un organisateur, Kazuyo Preston. L’Australie n’est pas une puissance nucléaire, mais elle est le troisième producteur mondial d’uranium, derrière le Kazakhstan et le Canada.

A Taiwan, 5 000 manifestants, selon les organisateurs, ont défilé dans les rues de Taipei pour demander la fermeture des trois centrales nucléaires «dès que possible», dans ce pays régulièrement ébranlé par de puissants séismes.

Il y a un an jour pour jour, un accident nucléaire majeur est survenu à la centrale de Fukushima à la suite des séismes et du tsunami qui ont fait plus de 19 000 morts et disparus dans le nord-est du Japon.

(AFP)


Des écologistes japonais veulent empêcher le redémarrage d'une centrale
http://www.lemonde.fr/japon/article/2012/03/12/des-ecologistes-japonais-veulent-empecher-le-redemarrage-d-une-centrale_1656329_1492975.html
Nucléaire mon amour ... - Page 8 1656336_3_3ebc_defile-en-memoire-des-victimes-des-catastrophes_574d6af6f0ed56716c8e86fbb4debdf6
Défilé en mémoire des victimes des catastrophes du 11 mars 2011 à Koriyama, dans la préfecture de Fukushima, le 11 mars 2012. Un panneau indique le taux de radioactivité : 0,434 microsievert/heure.REUTERS/YURIKO NAKAO

Des militants écologistes japonais ont annoncé avoir déposé plainte, lundi 12 mars, pour empêcher le redémarrage d'une centrale nucléaire dans le centre du Japon, au lendemain du premier anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
La plainte, qui émane d'un groupe de 259 militants, demande à un tribunal d'Osaka d'ordonner le maintien à l'arrêt des deux réacteurs 3 et 4 de la centrale Oi, située dans la préfecture de Fukui, dans le centre. Les écologistes affirment que cette centrale est située à proximité de failles sismiques et n'est pas suffisamment résistante.

Dimanche, des dizaines de milliers d'opposants au nucléaire ont manifesté dans la région de la centrale de Fukushima pour exiger la fermeture définitive des sites atomiques, un an après qu'un séisme et un tsunami géants eurent provoqué la plus grave catastrophe nucléaire au monde depuis vingt-cinq ans.

2 RÉACTEURS SUR 54 ACTUELLEMENT EN MARCHE

Dans un communiqué, l'opérateur de la centrale Oi, Kansai Electric, a déclaré : "Bien que nous nous refusions à commenter une plainte dont nous ne connaissons pas les détails, nous allons faire des efforts pour expliquer au public que nous avons pris toutes les mesures pour exploiter les réacteurs nucléaires de façon sûre."

Seuls deux réacteurs sur les 54 construits au Japon sont actuellement opérationnels, les autorités exigeant des "tests de résistance" avant d'autoriser le redémarrage des tranches arrêtées pour maintenance. Le gouvernement japonais pourrait approuver la relance des deux réacteurs d'Oi dès ce mois-ci. Le premier ministre, Yoshihiko Noda, s'est engagé dimanche à "faire tous les efforts" pour obtenir l'approbation des autorités et de la population locales avant le redémarrage de réacteurs.
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Message  ivo Ven 16 Mar - 19:58

Le chantier du réacteur EPR de Flamanville arrêté pour "plusieurs mois"
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Alerté le mois dernier, EDF a pris sa décision : il faut démonter une partie de l'enceinte du réacteur pour remplacer 45 éléments défectueux. La direction du chantier assure que cette nouvelle interruption, la troisième, n'aggravera pas le retard du chantier

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L'intérieur du bâtiment réacteur fin 2011 © Radio France Bruno Rougier

Les défauts détectés fin février forcent EDF à faire marche arrière. L’électricien, maître d’œuvre du chantier de Flamanville, a déjà arrêté les travaux sur le bâtiment réacteur. Il va maintenant faire retirer les supports du pont de manutention du combustible pour en poser de nouveaux.

Après deux semaines de contrôles, EDF a décidé de "remplacer en totalité" les consoles, des boîtes métalliques disposées en hauteur, qui dépassent du mur du réacteur. Leur solidité ne peut souffrir le moindre doute, puisqu’elles doivent supporter le poids de plusieurs poutres de 122 tonnes chacune, en surplomb du cœur du réacteur.

"Plusieurs mois" pour fabriquer 45 pièces métalliques

L’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) avait au début du mois confirmé l’existence de défauts, notamment de soudure, sur "deux ou trois" boîtes sur leur lieu de fabrication et sur d’autres éléments déjà installés à Flamanville. EDF n’a jamais confirmé sur combien de consoles portaient ses doutes, mais ils s'avèrent donc suffisamment graves et précis pour justifier un remplacement complet.

L’entreprise admet qu’il faudra "plusieurs mois" pour fabriquer un nouveau jeu de 45 pièces. Le bétonnage ne pourra reprendre qu'après installation et vérification de ces nouveaux supports. L’interruption concerne seulement le bâtiment réacteur. La construction des autres parties de la centrale continue normalement.

Objectif 2016 maintenu

"Nous maintenons la mise en service en 2016", a pourtant déclaré Antoine Ménager, le directeur du chantier. Il n’a pas précisé combien de temps exactement l’interruption pourrait durer.

Commencé en 2007, le réacteur de troisième génération devait initialement fournir de l’électricité à partir de cette année. Les travaux ont déjà été suspendus deux fois par l’ASN. La facture de la construction est déjà passée de 3,3 milliards d’euros à 6 milliards, ce qui va renchérir le coût du kilowattheure produit sur place.

À télécharger

La "note d'information" d'EDF
http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/2012/03/16/558709/pdf/fichier/note_information_N2_du_16.03.12-%20V2.pdf
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Message  niouze Mar 20 Mar - 13:28

30 km carrés de déchets radioactifs
Le 18 mars 2012 Claire Berthelemy

500 mètres sous terre, en France, entre la Meuse et la Haute-Marne, la plus grande décharge nucléaire souterraine est en cours de construction. Pour accueillir des tonnes de déchets hautement radioactifs sur 30 km2 de galeries et de tunnels. Notre journaliste y est descendue. Voyage au centre du nucléaire.

À la frontière entre la Meuse et la Haute-Marne : la commune de Bure sur laquelle est implanté le laboratoire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA). À 500 mètres sous terre, le laboratoire accueille des tests et expérimentations pour déterminer les réactions de la roche dans laquelle seront plongées, à partir de 2025, les tonnes de déchets radioactifs en provenance de La Hague. L’ANDRA a proposé à OWNI de visiter le laboratoire qui sert d’expérimentation pour la fabrication des futures galeries souterraines, tandis que le 27 février les promoteurs annonçaient que le projet était maintenant validé sur le plan scientifique et technique. Nous en avons profité pour rendre visite aux opposants historiques à ce chantier, l’association Bure Stop, dans le village voisin.
Entrailles

Les 80 kilomètres qui séparent Bure de Nancy sont une suite de champs. À un rond point, des bâtiments sortent de terre : EDF y a installé son centre d’archives, une écosphère de l’ANDRA est en cours de construction et le laboratoire de l’agence devant lequel flottent des drapeaux français fait figure d’ovni dans le paysage. Aux alentours, tout est lisse et plat. À moins d’une centaine de mètres de l’entrée du laboratoire, sur la commune de Saudron, l’espace technologique de l’ANDRA qui accueille touristes, scolaires, presse et officiels. Flambant neuf.

“Ce sont un peu nos clients [les officiels : EDF, Areva et le CEA, NDLR], ce sont eux qui payent” souffle Marc Antoine Martin, le responsable de communication du site. Il est aussi le chargé des visites, celui qui vend l’image et l’histoire du laboratoire aux visiteurs occasionnels. Et à la presse. La stratégie de communication de l’ANDRA est rodée.

Les premières galeries ont été creusées en 2007, par tranche et le laboratoire s’enterre à presque 500 mètres sous le niveau de la mer. “490 mètres de profondeur plus précisément” enchaine Marc-Antoine Martin. En sous-sol, les chercheurs et employés – prestataires la plupart du temps – réalisent les essais grandeur nature : pression de la roche, effets de la température sur les alvéoles de stockage, sondes de mesure des mouvements de la terre et toutes les autres possibilités de changement d’état du sol à cette profondeur là. Pour tester quelle technique sera utilisée pour creuser et quels matériaux vont être utilisés à terme pour le site d’enfouissement à proprement parlé, baptisé Centre industriel de stockage géologique (Cigéo).

Cigeo, modélisation de la zone d'accueil des déchêts, vue en surface. ©ANDRA

Nous avions au départ une zone de transposition de 200 kilomètres carrés, au sein de laquelle le stockage était faisable. Techniquement. Puis nous avons réduit la zone, au regard des évaluations sur les différents travaux de l’ANDRA, pour aboutir à 15 kilomètres carrés. Jusqu’en 2009, la consultation des locaux n’était que partielle. Quand en 2009 a été mis sur le tapis la question psychologique pour les habitants du coin, nous avons été capable de marger la zone sur 30 kilomètres carrés, essentiellement en dessous d’une forêt et d’une ferme qui n’est pas habitée. L’idée est de pouvoir stocker en profondeur. Tout en respectant la volonté de ceux qui habitent par là. Techniquement c’était possible. Nous pouvions donc accéder aux demandes de la population…

nous explique Marc-Antoine Martin. “Les habitants du coin” reçoivent surtout des financements des deux groupes d’intérêt public de la Meuse et de la Haute-Marne. 30 millions pour chacun, millions issus de la taxation des producteurs de déchets, EDF en tête, suivi par Areva et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Sur place, les élus sont rétribués proportionnellement à leur coopération pour le projet.

Et à raison de millions dépensés en infrastructures pour leurs communes, sous le doux nom de dotations communales. La refonte des routes, le chauffage dans les églises et les nouvelles salles des fêtes sont le prix de l’acceptation du nucléaire. En plus de ces dotations, les habitants peuvent eux-mêmes déposer des dossiers pour des demandes de subventions. Les entreprises en bénéficient dès qu’elles le peuvent. Sans savoir parfois que “c’est l’argent du nucléaire” confie un chef d’entreprise – petite – à qui le GIP de Haute-Marne a octroyé une subvention l’an dernier.


Le nucléaire, c'est une bonne affaire sauf pour celui qui descend la poubelle. Actuellement, près d'un petit village de la ...

Autre contrepartie, EDF, le CEA et Areva en financiers clefs du projet d’enfouissement sont sommés de créer du développement économique. EDF a délocalisé ses archives à côté du laboratoire. Mais ce qui ne regarde pas l’ANDRA permet parfois au financier de participer en monnaie sonnante et trébuchante à ses propres projets avec ses propres taxes : EDF a ouvert une plate-forme de stockage de pièces de rechange à Velaines, financée en partie par Objectif Meuse, le GIP de la Meuse, à hauteur de 3 millions d’euros [PDF]. L’ANDRA à Bure a déposé en 2007 un dossier et demandé 1 million d’euros pour la construction de son centre technologique de Bure-Saudron, l’espace d’accueil du public. Même chose pour le CEA et ses 3 millions pour Syndièse, un projet d’usine prototype de transformation de bois en carburant.

Mais le discours de l’ANDRA élude toutes questions sur le financement des autres parties et se concentre sur les provisions à long terme, la technicité du projet et la gouvernance actuelle :

L’indépendance de l’ANDRA s’est vue renforcée en 2006 avec la loi Birraux : il n’y a plus qu’un seul siège pour un représentant des trois instances de financement de l’agence – EDF, le CEA et Areva – contre trois avec chacun un droit de vote au conseil d’administration avant la loi. Et surtout ici à l’ANDRA, on gère “ici et maintenant”.

Sébastien Farin, le responsable comm’ à Paris venu pour la visite ajoute :

On ne peut éthiquement pas faire payer les générations futures. La solution du stockage temporaire nécessite de mettre à contribution ces générations-là.

Comprendre que décemment, le stockage en surface en se répétant que tout ira bien n’est pas une solution pérenne au regard de ce que l’ANDRA, avec le laboratoire de Bure, découvre au fur et à mesure sur la fiabilité de la roche. Une troisième solution, réalisée par les équipes du CEA dans des conditions de laboratoire consistait à provoquer une réaction de physique nucléaire de séparation et transmutation. “Mais ce qui est possible au CEA depuis 2005 n’est réalisable qu’en 2040 à l’échelle industrielle. Nous recherchons plutôt la stabilité en enfouissant les déchets sous terre. Les propriétés radioactives restent présentes pendant 100 000 ans mais cette garantie de stabilité, on l’a, tout en restant vigilant” souligne Marc-Antoine Martin.

Les dispositions de Cigéo ont été prises pour une centaine d’années et pour des déchets bien précis : le parc français actuel seulement. Les EPR à venir ne sont pas concernés, le MOX non plus et les déchets étrangers sont pour le moment interdits.
Probabilité

Deux modes de transports souterrains ont été pensés pour faire descendre les déchets jusqu’au point de stockage : des tunnels depuis la Meuse, droits, et des descenderies depuis la Haute Marne, en pente. Mais “La descenderie coute forcément plus cher et la probabilité d’une panne est donc plus forte, mais elle répond à une demande locale. Les deux sites aussi coutent plus cher. Simplement parce qu’il y en a deux.” confirme Marc-Antoine Martin.

Bure ; Edf ; Centre de stockage ; Galerie souterraine (cc) Claire Berthelemy pour Owni

Actuellement au sein des galeries, une cinquantaine de personnes s’activent pour observer comment la roche se comporte. À chaque galerie correspond des tests différents : actuellement, la technique de forage n’est pas encore décidée mais « on essaie de voir ce que ça pourrait faire avec un tunelier ». Pour le reste, les responsables communication de l’ANDRA sont confiants :

Dans cette roche on connaît la vitesse du phénomène technologique et nous avons une grande confiance, il n’y a aucune raison pour que ça bouge sur le million d’années à venir !

La poussière sous le tapis

Mais ce bel optimisme ne fait pas l’unanimité. À Bure, un groupe d’opposants réunis autour de l’association Bure Stop, l’un des principaux mouvements hostiles au site d’enfouissement des déchets, a élu domicile dans une maison – à l’origine – en ruine. Dans cette maison 0% nucléaire, entre photovoltaïque et chauffage au bois, les murs abritent une dizaine de personnes, quelques permanents et d’autres moins.

Dehors autour d’un repas au soleil, la présentation des lieux et de leurs charmes prime temporairement sur le reste. “On a un dortoir et on peut mettre des tentes aussi dans le jardin”, explique Justine. Aucun n’est du village plus qu’un autre mais tous connaissent le laboratoire de Bure et le site de stockage – futur – des déchets.

Nadine Schneider, porte-parole de l’association, que nous avions interrogée sur le financement et l’arrosage des élus est catégorique concernant le projet Cigéo :

Ils jouent juste sur les mots : la réversibilité c’est la possibilité de remonter les colis tant qu’ils ne sont pas scellés. Sur un plan technique, l’IEER [Institute for energy and environnemental research, un institut indépendant, NDLR] explique que l’interprétation des données est “systématiquement strictement optimiste” et que les travaux de l’ANDRA ne tiennent pas suffisamment compte des propriétés de la roche hôte. Alors que fondamentalement, la roche est modifiée par l’intrusion humaine. la radioactivité ne va pas attendre sagement les bras croisés pendant des milliers d’années parce que l’Andra aura décrété que la roche était étanche !

Inutile de parler bassin d’emplois sous peine de déclencher un rire amer. “Là bas les gens viennent pour des missions, personne ne viendra s’installer, c’est un non développement économique. Ici, il n’y a pas longtemps, il y a eu des campagnes de forages avec des camions vibreurs. Les ouvriers sont venus en mission, ne parlaient qu’allemand et sont repartis. “, martèle la femme et ses dix-huit années de combat derrière elle. Turn-over trop important, missions courtes pour des postes hautement spécifiques provoquent une dilution des responsabilités.

Galeries du laboratoire de Bure ©E.Sutre

Effectivement, Bure, malgré sa nouvelle salle polyvalente est loin d’être la zone attractive du coin. Le collège voisin à Montiers-sur-Saulx est maintenu sous perfusion “parce que c’est Bure” assène Nadine Schneider. À table, on écoute la porte-parole. On souffle aussi quelques mots assassins :

En 1997, l’ANDRA avait gommé les failles des cartes du BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières, NDLR] transmises au cours de l’enquête publique. Pour les remettre à d’autres endroits sur les cartes…

Le problème majeur, outre celui des déchets radioactifs, l’absence de liens entre deux départements qui appartiennent à deux régions différentes dont les zones académiques ne sont pas les mêmes. Qui empêche parfois de fédérer la population – deux fois 190 000 personnes, en diminution depuis quelques années – derrière un “non à l’enfouissement des déchets”. Mais le manque de liant entre les deux départements ne provoque aucune résignation du côté du Bure Stop.

Entre septembre 2005 et janvier 2006, la Commission particulière de débat public sur les options générales en matière de gestion des déchets radioactifs de hautes activités et de moyenne activité à vie longue, avait conclu que l’enfouissement n’avait pas la faveur du public. “S’ils avaient écrit l’inverse, l’ANDRA le mettrait dans toutes ses publications”, ironise Nadine Schneider. Dans le rapport de la Commission], ces quelques lignes :

“Il y a un problème d’acceptabilité territoriale”, reconnaît un élu favorable au laboratoire de Bure. La pétition pour un référendum en Meuse et Haute-Marne, avec plusieurs dizaines de milliers de signatures (40 000 selon ses promoteurs), et les interventions du public le confirment.

L’association dénonce et a une idée très imagée pour décrire ce contre quoi ils se battent : “Quand on sait pas quoi faire de quelque chose, on ne peut pas le mettre dans un trou et le refermer. C’est le principe de la poussière sous le tapis.”

Le débat est lancé depuis près de vingt ans et met au jour les problématiques temporelles du projet. Notamment celui de la gouvernance pour les cent ans à venir et l’ouverture de l’enfouissement des déchets aux pays étrangers, interdit pour le moment.
owni.fr
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Message  Hostyr Ven 6 Avr - 13:41

Centrale de Penly: la fuite maîtrisée, le réacteur à l'arrêt plusieurs jours


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EDF a annoncé vendredi la fin de la fuite et «un retour à la normale» sur le circuit de refroidissement du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), assurant que l'incident n'avait eu «aucune conséquence sur l'environnement». «Depuis 4 heures ce matin, il n'y a plus de fuite au niveau du joint de cette pompe», assure EDF dans un communiqué publié vendredi matin.


«Ce retour à la normale sur le circuit de refroidissement a permis de lever le plan de mobilisation interne à 05h15 ce matin», ajoute le groupe.

«Dans la nuit du 5 au 6 avril, les équipes de la centrale de Penly ont réussi à maîtriser la fuite d'eau sur le joint de la pompe du circuit primaire de refroidissement du réacteur en faisant baisser la pression et la température de ce circuit», précise le communiqué. Cet incident n'a «pas perturbé le refroidissement du réacteur»,
souligne EDF. Le réacteur avait été arrêté automatiquement jeudi, après deux départs de feu qui se sont produits dans le bâtiment abritant le réacteur n°2 . L'Autorité de sûreté nucléaire a classé provisoirement l'incident au niveau 1 (le moins important) sur une échelle INES qui en compte 7. L'ASN qui doit
mener une inspection sur place ce vendredi avait mobilisé son centre d'urgence.

Le réacteur en «arrêt à froid»
. Ce réacteur restera «plusieurs jours à l'arrêt», a déclaré vendredi Dominique Minière, directeur du parc nucléaire d'EDF, envisageant un arrêt de 4,5,6 jours, jusqu'à une dizaine de jours. Pour EDF, il s'agit à la fois de réparer la pompe du circuit primaire du réacteur, et de «comprendre ce qui s'est passé dans le détail». «On ne redémarrera pas avant de savoir ce qui s'est passé», a-t-il affirmé. Le réacteur a continué à refroidir toute la nuit, et devrait être en «arrêt à froid», permettant une intervention sur le circuit primaire «peut-être ce soir», ou un peu plus tard dans le week-end, lorsque la pression atmosphérique du circuit primaire aura été ramenée à 1 bar, selon EDF. Tôt dans la matinée, la pression avait déjà été ramenée à 28 bars, contre 155 en fonctionnement normal du réacteur.



«Pas de contamination» des personnels. Dans la nuit de jeudi à vendredi, l'ASN assurait que la fuite d'eau du circuit primaire du réacteur avait été «ramenée à des valeurs prévues», en dessous des valeurs maximales admissibles en fonctionnement normal. L'eau radioactive échappée du circuit a été «collectée par des
circuits prévus à cet effet», selon l'ASN, qui a levé dans la nuit son dispositif de crise. Selon le directeur général de l'ASN, Jean-Christophe Niel, une personne a été légèrement brûlée pendant l'intervention dans le bâtiment réacteur. Selon EDF, qui avait dit dans un premier temps qu'il n'y avait pas de blessés, «il s'agit d'une blessure limitée». Jean-Christophe Niel a précisé qu'aucune contamination radioactive n'avait été décelée sur les 29 personnes entrées dans le bâtiment réacteur pour éteindre les départs de feu.

Un incident grave selon Greenpeace
. «Ce qui s'est passé aujourd'hui (nldr. jeudi) est un incident grave», a
estimé Sophia Majnoni, en charge des questions nucléaires pour Greenpeace France. Yannick Rousselet, spécialiste du nucléaire à Greenpeace, a jugé l'incident «sérieux». «Le circuit primaire c'est celui qui circule dans la cuve (du réacteur), celui qui refroidit directement le combustible. Une fuite du primaire c'est
évidemment extrêmement important», a-t-il déclaré. «Il est évident que, pour le moment, on ne peut pas dire que ce soit grave au niveau des conséquences environnementales ou de santé extérieure puisqu'il y a rien pour le moment. Par contre, en terme de type d'accident, c'est un accident grave au sens de la sûreté», a-t-il ajouté, souhaitant que l'ASN exige «un contrôle de toutes les pompes» des centrales nucléaires.

Les Verts «hyper-vigilants». La députée européenne verte Michèle Rivasi, porte-parole d'Eva Joly, a estimé vendredi qu'il était nécessaire de rester «hyper-vigilants». «Le nucléaire, quand il y a un incident, on est toujours très vigilants car un incident peut conduire à autre chose». Le circuit primaire du réacteur n°2,
d'où s'est échappée l'eau, contient une «eau qui est en contact avec les combustibles. C'est donc hyper-radioactif», a déclaré sur LCI cette spécialiste des questions nucléaires, qui a fondé la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) en 1986. «Il va falloir être
hyper-vigilants vis-à-vis de cette eau très radioactive», a-t-elle insisté. «Je pense, au vu des informations dont on dispose, que c'est un incident très sérieux, mais que ce n'est pas une catastrophe, a déclaré de son côté Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts. Il y a un manque de transparence autour du nucléaire», a-t-elle accusé.

S'il devait se passer la même chose à Penly qu'à Fukushima, ça veut dire qu'il n'y a plus de Dieppe, qu'il n'y a plus d'habitants au Tréport pendant des centaines d'années».

Le feu a pris sur «deux petites flaques d'huile». Le premier incident s'est déroulé jeudi midi. «Le 5 avril 2012, à 12h20, une alarme incendie s'est déclenchée suite à un dégagement de fumée dans un local situé dans le bâtiment réacteur de l'unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly. Les systèmes de sécurité se sont enclenchés normalement et le réacteur s'est arrêté automatiquement», expliquait EDF dans un premier communiqué publié sur le site de la centrale jeudi après-midi. Un peu plus tard, le groupe affirmait : «A 13h15, les pompiers, en tenue de protection contre la radioactivité, sont intervenus dans le bâtiment
réacteur de l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly pour éteindre deux départs de feu. Il n’y a aucune conséquence sur l’environnement ».

Dans la soirée le directeur délégué du site, Laurent Lacroix, expliquait à France 3 que les pompiers avaient constaté que le feu avait pris sur «deux petites flaques d'huile qui ont été éteintes à l'aide d'extincteurs». «Nous sommes en train d'établir les causes de la présence de ces flaques d'huile à cet endroit. Les investigations en cours permettront de déterminer pourquoi elles étaient là et comment elles se sont enflammées», avait-il ajouté.

Début 2009, le site de Penly avait été retenu pour accueillir le second réacteur nucléaire français de 3e génération. Depuis, des incertitudes planent sur ce projet et l'ouverture d'une enquête publique, initialement prévue en 2011, a par ailleurs été reportée. En janvier dernier, un mois après l'intrusion de militants de Greenpeace dans certaines centrales françaises, les sites nucléaires, dont celui de Penly, avait décidé de renforcer leur sécurité.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/nucleaire-une-alarme-incendie-s-est-declenchee-a-la-centrale-de-penly-05-04-2012-1940952.php
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Message  ivo Sam 7 Avr - 10:18

Centrale de Penly : un incident "très sérieux" selon les Verts que François Hollande refuse d'utiliser
fr info
Eva Joly, la candidate écologiste s’inquiète de la fuite d’eau radioactive consécutive à un départ d’incendie à la centrale nucléaire de Penly. Elle demande "a plus grande transparence" à EDF. François Hollande dit refuser d’"utiliser un incident". NKM, porte-parole de Nicolas Sarkozy, salue "la communication rigoureuse" d’EDF.

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La centrale de Penly, ce matin © Reuters Pascal Rossignol

La fuite d’hier soir réveille les doutes sur la sûreté des centrales nucléaire. D’abord chez les Verts. "Les pro-nucléaires nous présentent une technologie high-tech et complètement contrôlée, mais ces incidents donnent plutôt le sentiment d'une plomberie vétuste", accuse Eva Joly, candidate du parti à la présidentielle. “Ces incidents”, puisque le réacteur n°2 de Saint-Laurent (Loir-et-Cher) a aussi été arrêté hier, après la défaillance d’un capteur. Dans ce deuxième site, la production a repris aujourd’hui.

Cécile Duflot, la secrétaire générale d’EELV, a qualifié l’incident de “très sérieux” et précisé que “ce n'est pas une catastrophe". Elle a aussi souligné que dans le cas d’un accident grave à Penly, "ça veut dire qu'il n'y a plus de Dieppe, qu'il n'y a plus d'habitants au Tréport pendant des centaines d'années". La centrale est distante de moins de 15 km de Dieppe et de moins de 20 km du Tréport.

"Je ne change pas de position en fonction d'événements" - François Hollande

François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a aussi évoqué cet "incident", pour dire qu’il ne modifiait pas sa position sur le nucléaire. "Je n'utilise pas un incident pour défendre un point de vue. Je ne change pas non plus de position en fonction d'un certain nombre d'événements, c'est ce qui me distingue du candidat sortant".

Dans le camp de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, sa porte-parole, évoque "la communication précise, rigoureuse et légale de l'opérateur EDF". Elle fustige les demandes de transparence des écologistes : "La transparence, c'est finalement un mot, une revendication et pas un souci de réalité".
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Message  Libertad Sam 7 Avr - 12:26


Défaillances en série dans les centrales nucléaires françaises


Par Sophie Chapelle (7 avril 2012)


Deux départs de feu ont eu lieu à la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) le 5 avril vers midi. Selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), « des équipes d’EDF et des pompiers sont entrés dans le bâtiment réacteur et ont éteint des flaques d’huile en feu ». Mais en fin de journée, un autre défaut est identifié sur un joint de l’une des quatre pompes de refroidissement du circuit primaire, dans le même bâtiment réacteur. Ce défaut a provoqué « une fuite d’eau radioactive collectée dans des réservoirs prévus à cet effet », indique EDF.

« Une fuite du circuit primaire représente une défaillance extrêmement grave, dénonce le Réseau Sortir du nucléaire. C’est ce circuit qui est censé assurer le refroidissement constant du réacteur, faute de quoi celui-ci pourrait s’emballer ». « Il est vital de refroidir en permanence le cœur du réacteur nucléaire et ce sont ses pompes qui le permettent », confirme Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité). Du côté d’EDF, on assure que cet événement n’a eu aucune conséquence sur l’environnement. Une conclusion jugée hâtive par Bruno Chareyron : « Cette eau radioactive, dont la quantité n’est pas négligeable, va devoir être retraitée et une partie sera rejetée très probablement en mer ».

Causes indéterminées

Une personne aurait été légèrement brûlée pendant l’intervention dans le bâtiment réacteur, indique par ailleurs l’AFP. « Il faut toujours penser aux doses subies par les pompiers, travailleurs de la centrale ou de maintenance, qui sont intervenus pour éteindre cet incendie et qui interviendront encore pour en résoudre les conséquences. Les combinaisons qu’ils portent peuvent les protéger contre la contamination mais pas contre l’irradiation », avertit Bruno Chareyron. L’eau qui a fui autour de la pompe contient en effet un certain nombre d’éléments radioactifs dissous émettant des rayonnements.

Problème de maintenance insuffisante ? Mauvaise fabrication ? Pour l’instant, les causes de l’incident restent indéterminées. « Ce n’est pas un incident qui doit être banalisé quant à son origine et aux conséquences potentielles de ce type de dysfonctionnement », conclut la CRIIRAD. Le même jour, le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) s’est arrêté automatiquement, « à cause d’une défaillance d’un capteur d’eau » indique EDF. Après l’explosion mortelle au Centre de traitement et de conditionnement de déchets de faible activité (Centraco) à Marcoule en septembre dernier, et le constat de la disparition progressive de la « culture de la sureté » par un rapport parlementaire en 2011, ces incidents ont de quoi inquiéter. Combien de temps avant la prochaine défaillance ?


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