Pavillon Noir
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Message  niouze Mar 30 Mar - 23:29

ils semblerait que la creve a fini par etre expulser ....
j'essayerait d'en savoir plus car pour l'instant la seul source trouver venant de no(beuarp)vopresse je prefere rester au subjectif

et pour info la chine a demenager d'elle même y a quelques temps pour emmenager quelques part d'autre ....
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squats >>> - Page 2 Empty Caen: menace d'expulsion du Pavillon Noir

Message  barcelone36 Lun 21 Juin - 15:26

DEUX ANS DE SQUAT DÉJÀ, ON EST ENCORE LÀ
ET ON SE BATTRA POUR Y RESTER !


Depuis 2 ans, nous avons ouvert un squat politique autogéré, sur des bases libertaires et anticapitalistes, Pavillon Noir, composé de deux maisons appartenant à la mairie de Caen. Elles se situent aux numéros boulevard Poincaré (arrêt de tram aviation). Ces maisons étaient vides depuis plusieurs années.
Ces maisons ne sont pas seulement des lieux d'habitation mais aussi d'activités publiques. Durant ces 2 nous avons organisé des dizaines de projections, de débats, de concerts, d'activités diverses... et réalisé de nombreux travaux. Se trouvent dans ce lieu une bibliothèque, un infokiosk (textes, brochures), une salle de réunion réunissent de nombreux collectifs, une zone de gratuité (vêtements à prendre ou à laisser sans contrepartie financière)…
Nous avons décidé d'occuper ces maisons afin d'expérimenter collectivement des formes de rapports plus libres (non marchands et sans hiérarchie) et d'ouvrir des espaces de coordination, de réflexion et de lutte, plus payer de loyer (qui augmentent de plus en plus... comme la précarité).
Rappelons que les squats sont des lieux précaires, non pérennes, et que les expulsions, toutes directions municipales confondues, sont monnaies courantes. Quant aux expulsions locatives, elles s’élèvent chaque année de 100 000, et les forces de l’ordre sont utilisées pour plus de 11 000 cas (source : http://www.droitaulogement.org). l’INSEE, en 2009, la France comptait 2,01millions de logements vides (6% du parc immobilier) auquel nous ajouter 3 millions de logements secondaires ou occasionnels. Cette pénurie de logements est maintenue et par les spéculateurs dont le seul intérêt est l’accroissement de leur profit. Actuellement sur Caen, environ logements, soit 5,4% du parc immobilier sont laissés à l’abandon (source : INSEE), alors qu’au même moment essaye de nous faire croire qu’il y a une « crise » du logement. Pour ceux qui ont peu de revenus, le choix se des logements privés, petits et chers, ou à des années d’attente pour des logements sociaux qui s’apparentent des cages à lapins, plus ou moins délabrés, mal insonorisés, dans des quartiers périphériques…
Après ces 2 années de squat riches en expériences et en activités, la mairie a filé les lieux à la société « La Caennaise », créée entre autres à l'initiative de la Ville de Caen, afin de construire des logements « sociaux La mairie nous a récemment envoyé 2 courriers, signés par Mr Jean-Louis TOUZÉ, au maire, concernant les maisons du N°6 et N°10, courriers nous demandant de quitter les notre plein gré (afin d’éviter de devoir assumer politiquement une expulsion ?). Et pour raisons devrions nous quitter les lieux ? Pour qu’un « expert » passe voir s’il y a des termites,
plomb ou de l’amiante dans les maisons avant de pouvoir envisager de les raser dans futur indéterminé !
UN PRÉTEXTE FORT RIDICULE. ON EN RIT ENCORE !
Voila donc des courriers bien étranges quand on sait en plus que 1°) le projet est encore d’être bouclé et 2°) qu’aucun projet de construction ne peut avoir lieu au N°6 vu la petite
occupée par la maison. Cela prouve que ce projet de construction de logements « sociaux » (dont les loyers passage risquent d’être relativement élevés) sert en partie de paravent pour tenter de mettre une expérience autogestionnaire qui défrise nombre d’éluEs municipaux.
Nous n’allons pas nous laisser faire. Nous sommes dorénavant mobiliséEs.
Le Pavillon NoiLe Noir : 10 boulevard Poincaré à Caen, arrêt de tram « Aviation
Contact : la_mauvaise_herbe@no-log.org
Vous pouvez envoyer des messages de protestation auprès de la mairie
Au standard : 02 31 30 41 00 ou par mail (mairie@ville-caen.fr)

► AG de mobilisation au Pavillon Noir vendredi 25 juin à 18H30
► Rassemblement en soutien au Squat « Le Pavillon Noir »
Samedi 26 juin à 15H Place Bouchard
SOLIDARITÉ CONTRE TOUTES LES EXPULSIONS !
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Message  niouze Ven 9 Juil - 14:46

Communiqué - Jeudi 8 juillet - la Mairie de Dijon fait expulser et détruire la Villa autour du potager collectif des Lentillères.

Contact : tierraylibertad@potager.org

Aujourd'hui 8 juillet, la Mairie et la préfecture ont profité du début des vacances et d'une courte absence des habitants pour venir expulser la "Villa", mobilisant force policiers ainsi qu'un tractopelle pour détruire immédiatement la maison (sans permis de démolir apparent) et laisser un tas de ruines pour les années à venir. Un certain nombre de personnes impliquées dans le potager, de soutiens et de voisins se sont rassemblées au cours de l'après-midi pour protester et faire en sorte que les affaires des habitants et du potager ne finissent pas sous les décombres.

Rappelons que cette grande maison avait été rachetée 500 000 euros au début de l'année par la Mairie qui en avait fait immédiatment détruire le toit. Elle avait ensuite été restaurée par des personnes à la rue qui avait décidée de l'habiter. Il faut préciser que la Mairie n'avait aucun projet à court terme sur cette maison, si ce n'est de la laisser vide et inutilisable.

Depuis quelques mois la Villa était aussi un lieu de stockage, de rencontre et d'organisation pour le Potager Collectif des Lentillères. Depuis le 28 mars en effet, des terres laissées en friche depuis des années rue Phillippe Guignard avaient été occupées par plus de 200 personnes pour être transformées en un potager. Ce potager s’est ancré dans la vie du quartier et représente une expérience concrète de maraîchage local, collectif et autonome de l’industrie agro-alimentaire, en zone péri-urbaine.

Déterminé à expulser la Villa, le Maire de Dijon, M.Rebsamen, avait refusé tout retour en arrière, et ce malgré la multiplication des actions de soutiens (à l'appel de nombreuses associations dont Attac 21 - Association Kir - Association Vira Lata - Confédération Paysanne 21 - CNT 21 - Food not Bombs Dijon - le Groupe Libertaire Dijon - Espace autogéré des Tanneries - Maloka - Plombières Environnement), lettres, appels et manifestations devant la Mairie durant les semaines passées.

Le Maire avait annoncé la couleur dès la semaine dernière lors du dernier conseil municipal, en annonçant haut et fort, face aux question des journalistes et à un nouveau rassemblement de soutien : "On n’a pas à violer la propriété privée. Ils seront donc expulsés le plus rapidement possible. Je n’ai pas d’état d’âme… ". Il n'hésitait pas à mentir éhontément affirmant pour se justifier "Tout est pollué dans le coin mais enfin bon, ils mangent les légumes qu'ils veulent manger". Alors que ces même terres avait été exploitées par des maraîchers bio agréés il y a quelques années encore. Venus assister à l'expulsion, le directeur général du Grand Dijon, face aux personnes rassemblées qui affirmait que cette expulsion était honteuse, s'est contenter de répondre "sans doute", mais qu'il ne faisait que "faire son travail". Belle excuse !

En expulsant la Villa, la Mairie prend pourtant clairement position contre le projet de potager collectif de la Rue des Lentillères. Elle affiche aussi ouvertement son hypocrisie,en annonçant d'un coté, pour l'image verte un projet d'"éco-quartier" et la volonté de garder des potagers en zone péri-urbaines, et en faisant tout pour les détruire quand ceux-ci se mettent en place. C'est la même hypocrisie que l'on retrouve quand le Maire vient faire son marketing social au Sénat en prônant une loi pour la réquisition des logements laissés vacants et fait tout le contraire dans sa commune en les détruisant systématiquement.

(voir : http://www.dijonscope.com/001890-logements-vacants-la-proposition-de-loi-de-f-rebsamen-est-recalee)

Nous appelons aujourd'hui à renforcer la mobilisation autour du potager et engager diverses actions de protestation en réaction à cette expulsion. Nous allons pour notre part poursuivre la culture des terres autour de la "Villa".

Nous continuerons à refuser que des maisons restent vides à Dijon et que le quartier des Lentillères soit complètement bétonné. Nous lutterons pour que des terres y demeurent utilisées pour jardiner et se retrouver, loin des logiques urbanistiques et mercantiles mortifères.

Nous n'oublierons pas !

Le potager collectif des Lentillères et la Villa en exil.

http://squat.net/fr/index.html
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
tient sinon concernant la chine (qui n'est plus ) tout comme un ancien squat bien plus vieux a montpellier (la bass cours) tout deux reste des maisons vide !!!et trône au milieu de la rue sans vie (la bass cours expulser manu militari par les crs est aujourd'hui murer)
lors du proces de la chine le propriétaire (une agence immobiliere ) avait dit je cite : a cause de l'occupation de la maisons nous n'avons put la louer alors que nous venions de trouver des locataires !!!!resultat aujourd'hui (soit plusieurs mois apres ) LA MAISON EST TOUJOURS VIDE (surement en attendant que l'agence puisse la vendre suffisement chere pour faire une bonne plus value dessus , voir vende le terrain pour y faire un immeuble (plus le temps passe moins y a de maison dans le quartier)
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Message  niouze Jeu 15 Juil - 15:37

pas nous mais le squat voir https://pavillonnoir.forumactif.org/liens-f20/ils-naviguent-sous-le-pavillon-noir-t98.htm

Caen : Le Pavillon Noir est toujours expulsable

Communiqué du Pavillon Noir



Le Pavillon Noir, squat politique autogéré, occupe depuis plus de deux ans les maisons du 6 et du 10 boulevard Poincaré.

Depuis le lundi 12 juillet, ces maisons appartenant à la mairie de Caen sont officiellement expulsables. Un huissier est passé remettre au collectif une décision de justice du Tribunal de Grande Instance de Caen datant d’octobre 2008 spécifiant l’expulsion, soit quasi deux ans après un rendu de jugement jusque là inconnu des occupant-e-s. Procédure qui semble par ailleurs illégale (le TGI n’est, par exemple, pas habilité à juger des affaires d’occupation sans droit ni titre).



Cette procédure à la demande de la mairie de Caen, représentée par son maire Philippe Duron, aura pour conséquence de mettre une dizaine de personnes à la rue et de stopper l’activité d’un lieu d’expression politique libre.



Quant à l’éventuel projet de logements sociaux mis en avant par la municipalité pour raser le squat, outre la contradiction de mettre des gens à la rue, quand verra-t-il véritablement le jour ? Notre voisine du 8 boulevard Poincaré habite toujours chez elle, le dentiste du 4 a toujours un bail qui court jusqu’à 2011, et c’est tant mieux pour eux. Pour être clair, il n’y a d’urgence pour la mairie que d’expulser le squat pour un projet immobilier qui est censé occuper toute la rue (6 ou 8 maisons).



De plus, de quels logements sociaux nous parle-t-on ? De logements «moyennement sociaux» avec un loyer d’une centaine d’euros supérieur à un logement HLM ? On vire des démunis pour recaser des logements pour classes moyennes plus rentables et moins gênants qu’un squat.



Contrairement à ce qu’a pu dire Jean-Louis Touzé dans le journal Liberté du 24 juin 2010, nous n’avons jamais eu «d’accord tacite» avec la mairie. Et pouvait-il y avoir accord alors que le maire a lancé une procédure dès octobre 2008 ?



Le maire, le Parti Socialiste et ses alliés (PRG, Verts, PC) se cachent derrière la société immobilière la Caennaise et l’adjoint au maire PRG Jean-Louis Touzé pour faire le sale boulot. Depuis longtemps, nous ne sommes pas dupes des doubles manœuvres de la gauche !



Dans d’autres villes de France, le PS et ses alliés, comme les autres Partis, expulsent les squats pendant que des millions de logements restent inoccupés au bénéfice de la spéculation immobilière.



NOUS RÉSISTERONS ICI ET AILLEURS !

Et appelons toutes et tous à se rassembler le jour de l’expulsion du Pavillon Noir devant le squat !



Le Pavilllon Noir – 14 juillet 2010.



Pavillon Noir - 10 bvd Poincaré, 14000 Caen
Tram B, Arrêt Aviation
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Message  niouze Ven 6 Aoû - 20:05


La ferme occupée du Bersac (05) investie par la police

vendredi 6 août 2010
Augmenter policeDiminuer police

Depuis 7h30 ce matin, la police est en train d’investir ce lieu de vie dans les Hautes-Alpes qui appelle depuis plusieurs jours à une solidarité face à une fermeture annoncée. La flicaille est actuellement en train d’expulser la ferme occupée du Bersac (Hautes Alpes) bloquant les accès au village, prenant les identités des non-habitants du village à partir de la nationale. L’objectif évident est d’empêcher tout rassemblement de soutien et les ami-e-s et sympathisant-e-s éventuels de voir ce qui se passe lors de l’expulsion du lieu.

Après trois mois de lutte et une semaine d’occupation l’ADSEA continue dans sa volonté de supprimer le projet de la ferme de vie du Bersac. Ce lieu thérapeutique accueille depuis plus de 20 ans, 6 résidents qui ont pu y développer un cadre de vie propice a leur épanouissement. De même la chèvrerie de Rosans, ESAT accueillant des travailleurs dit « handicapés », est en cours de fermeture. Les résidents de ces lieux et leurs familles s’opposent à ces restructurations. Pourtant, les revendications menées par le collectif, ont été rejetées par la ADSEA 05. La plainte portée contre les occupants a débouché sur une décision d’expulsion. Nous appelons à mobilisation pour montrer notre détermination face aux logiques de rentabilité des « entreprises sociales ».

Sources : correspondance et http://grenoble.indymedia.org/2010-08-06-presence-policiere-au-Bersac
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Message  niouze Lun 16 Aoû - 12:20

A Paris, le quotidien en sursis du « squart » de La Miroiterie
Par Céline Vigouroux | Rue89 | 15/08/2010 | 17H39

« Ne nous enterrez pas tout de suite, nous sommes encore bien en vie », plaide Frédéric Atlan, peintre et plasticien, résident de La Miroiterie, squat en sursis du 88, rue de Ménilmontant, à Paris. Cet été, le « squart » -contraction de « squat » et « art » - est presque désert : ses artistes sont partis sur les routes, en tournée, sans savoir s'ils pourront revenir.

En 2007, les lots du bâtiment ont été rachetés par un marchand de biens. Et le 16 février de cette année, le tribunal de grande instance du XXe arrondissement de Paris a condamné les occupants à l'évacuation « sans délai » du « squart », vieux de onze ans, et au règlement de 2 800 euros d'indemnité par mois d'occupation supplémentaire après mars 2009 -en sus d'une précédente condamnation au paiement de 1 500 euros par mois avant mars 2009.

La Miroiterie s'est faite connaître au-delà de la capitale et des frontières françaises grâce à sa scène historique sur laquelle sont passés plus de 4 800 artistes dont Manu Chao, le saxophoniste américain David Murray ou le groupe punk Total Chaos.
Andy Bolus : « Je resterai jusqu'au bout »

Dans l'angoisse d'être évacués par les CRS, la plupart des artistes ont entreposé leur matériel de valeur en lieu sûr. Ceux qui ont fait le choix de partir sont peu nombreux. Les autres espèrent tenir jusqu'au 1er novembre, début de la trêve hivernale.

« Je resterai jusqu'au bout », assure l'artiste britannique Andy Bolus. Dans son atelier, jonché d'objets de récupération, il s'adonne à la musique expérimentale. Il dit « ne pas comprendre la législation français » à l'égard des squatteurs, selon lui plus sévère qu'en Grande-Bretagne. (Voir la vidéo)



Les résidents défendent leur style de vie comme Gédéon, 36 ans, musicien punk originaire de Bretagne, qui a ouvert un magasin gratuit, dont la devise est : « Le directeur du magasin c'est vous ! »

Dans la salle de danse, Serge Fubuia, coursier brésilien, tempête : « En France, le gratuit n'a aucune valeur. » Lui, qui a appris la capoeira au Brésil, offre ses leçons aux enfants du quartier trois fois par semaine, après sa journée de travail.
Le soutien du maire de Paris Bertrand Delanoë

En septembre, le conseil d'arrondissement a plaidé pour la sauvegarde du « squat artistique, l'un des plus anciens de la capitale, important pour l'expérimentation artistique et sociale ». Mais le site n'appartenant pas à la municipalité, cette dernière ne peut ni intervenir sur les décisions du propriétaire privé, ni sur celles du tribunal.

Dans un courrier, envoyé à un riverain inquiet du sort de La Miroiterie, le maire de Paris Bertrand Delanoë assure :

« Etant conscient de la qualité des événements artistiques proposés en ce lieu, je peux vous assurer que la mairie du XXe arrondissement et mes collaborateurs à l'hôtel de ville suivent ce dossier très attentivement.

Ils se sont à plusieurs reprises rendus sur place et cherchent à favoriser une issue qui permettrait à ce lieu de conserver une dimension culturelle. »

La mairie suivrait la piste d'« un rapprochement avec la Bellevilloise [un établissement culturel du XXe arrondissement, ndlr] et d'autres acteurs économiques du secteur culturel ».
Yabon : « Nous sommes des incontrôlables »

Après la campagne des élections municipales de 2001, Christophe Girard, nouvel adjoint à la Culture du maire de Paris, s'était engagé à empêcher l'expulsion des artistes. Des ateliers-logements avaient été livrés et le squat artistique du 59, rue de Rivoli -pour lequel la ville avait investi- a été lancé.

Mais le plasticien Yabon, connu pour ses éclats, dénonce l'institutionnalisation de la culture :

« Nous sommes des incontrôlables, c'est ce qui dérange la mairie. Ils veulent nous imposer une programmation et des horaires d'ouverture. »

L'endroit, vétéran de la culture underground et punk des années 80, pourrait se restructurer, avec le projet d'une Miroiterie 2. Mais la tribu, composée d'artistes, de SDF ou de jeunes en errance, se déchire encore. Frédéric Atlan presse :

« Quand La Miroiterie disparaîtra, qu'y mettra-t-on à la place ? »

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Message  ringostare Mar 17 Aoû - 5:35

c'est vraiment un beau lieu, j'y ai joué en novembre dernier.
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Message  Invité Mar 17 Aoû - 13:31

On a dû s'y croiser alors. Oui, c'est un lieu génial, mais les promoteurs immobiliers n'en ont pas grand chose à foutre...
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Message  ringostare Mar 17 Aoû - 16:06

Nyark nyark a écrit:On a dû s'y croiser alors. Oui, c'est un lieu génial, mais les promoteurs immobiliers n'en ont pas grand chose à foutre...
Je n'ai pas croisé grand monde, car on a joué sans pub et en semaine :pfffff: . Donc réellement, je n'ai croisé que le gars qui gère la salle et sa copine, d'ailleurs on a dormis dans son atelier. Par contre le lendemain j'ai joué au Rigoleto avec les Flying tartiflettes et les Prouters, là c'était plus plein. Smile
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Message  niouze Mar 24 Aoû - 14:07


Expulsion en cours du Pavillon Noir à Caen

Pavillon Noir fini - expulsion en cours



Un nombre relativement important de CRS, BAC, RG… sont venus ce matin vers 6 heures et des cacahuètes pour expulser le Pavillon Noir, quatre personnes ont été emmenées au poste pour une audition concernant une autre affaire.




Vers 8 heures, départ d’un petit groupe en cortège, il est parti en direction du camp de gitans (qui se situe juste en face de la future caserne de gendarmes).



Suivi de tout la troupe, ensuite, le cortège est passé par le quartier de la Guérinière, un des quartiers HLM plutôt bourré de précaires, chômeurs et tout et tout. Les CRS ont lâché l’affaire mais pas les flics.



Retour devant le Pavillon Noir, arrivée de renforts de gendarmerie et encerclement du petit groupe de manifestants sur le trottoir d’en face.



De plus amples informations plus tard.



Indymedia Nantes, 24 août 2010.
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Message  niouze Mar 24 Aoû - 14:14

la friche

Manœuvres policières autour de la Friche

vendredi 20 août 2010
Augmenter policeDiminuer police

De gros parpings (une trentaine de 3 m de long) viennent d’être posés (ce vendredi matin) sur le parking de la Friche. Dans le même temps, les deux bagnoles garées près de la grille d’entrée se faisaient crever les pneus par les condés. Le vigile privé, que la ville a collé depuis deux jours pour « vérifier les allers-venues » (sic !), n’aurait rien vu... S’être fait traiter de collabo la veille ne lui a probablement pas plu...

De l’autre coté, rue Feuillat, un bloc identique à ceux du parking a également été posé devant la porte, empêchant désormais quiconque de sortir du gros matériel.

Dès 6h30, les flics ont essayé de rentrer dans la Friche ; par la grille principale, mais aussi par la porte rue Feuillat, sans succès. Cette tentative serait liée à la présence de 3 familles de Roms que les habitantEs de la Friche ont décidé d’accueillir puisque leur expulsion était déjà programmée si elles restaient sur le parking. Les flics souhaitaient rentrer pour les contrôler à nouveau (soit-disant).

Silence du coté de la Mairie.

Bref c’est chaud, et ça sent le besoin de soutien rapidement. Et on peut imaginer que les pressions actuelles soient liées à l’évidente solidarité des habitantEs de la Friche avec les Roms ou à l’approche de la date du 15 septembre ...

Source : militante.
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Message  niouze Mer 25 Aoû - 21:49


squats >>> - Page 2 Pavill10
Tract du Pavillon Noir suite à son expulsion

Plus de deux ans d’activités politiques et d’expérimentations sociales au squat Le Pavillon Noir, détruites par la Mairie socialiste !!!



Le Pavillon Noir a été expulsé mardi 24 août au matin, par la Police (compagnie de CRS à l’appui).



Nous avions décidé d’occuper ces maisons afin d’expérimenter collectivement des formes de rapports plus libres (non marchands et sans hiérarchie) et d’ouvrir des espaces de coordination, de réflexion et de lutte, ne plus payer de loyer (qui augmentent de plus en plus… comme la précarité).



La Mairie socialiste, sous couvert de «construction future de logements sociaux» a décidé de mettre fin par la force à ces expériences. Pour nous, cette expulsion est POLITIQUE, les maisons n’ayant pas été rasées dans la foulée, mais murées, et donc vouées à rester intactes encore quelques temps. Rien ne justifiait l’urgence de l’expulsion et les moyens employés (80 CRS, 50 nationaux, réactions violentes de leur part…) ! Les voisins ont ainsi pu voir l’utilisation concrète de leurs impôts !





Mais nous ne sommes pas les seul-es à être concerné-es par la machine à expulser. Partout en France, les personnes ne correspondant pas au «bon» schéma du «bon» Ordre social sont visées. Que ce soit à Bersac, lieu où était mis en place des activités favorisant l’autonomie de personnes handicapées qui s’est fait expulser par les flics début août, ou les squats de sans-papiers, squats politiques, locations non payées fautes de fric, yourtes posées sur des terrains etc., partout en France les lieux récupérés et permettant d’expérimenter d’autres rapports sociaux plus libres sont expulsés par des politiciens de gauche comme de droite.



L’État, comme les municipalités, intensifie sa guerre contre les pauvres et les marges. Depuis quelques semaines ce sont les Roms et les gens du voyage qui sont plus particulièrement et officiellement visés. Des dizaines de campements sauvages sont virés (Montreuil, etc.). Et une politique ouvertement raciste continue de se mettre en place… Face à ces politiques qui n’ont pour but que de nous divertir des dégâts générés par le capitalisme et l’État, il n’est plus temps de s’indigner mais d’organiser la riposte !!



Samedi 28 : Rassemblement contre toutes les expulsions à 15h place Bouchard.


SOLIDARITÉ CONTRE TOUTES LES EXPULSIONS !
SOLIDARITÉ AVEC LES GENS DU VOYAGE

ET TOUTES LES CIBLES DE LA FASCISATION EN COURS !
RÉSISTANCES !!!



Le collectif Le Pavillon Noir (en exil). À bientôt dans d’autres lieux et dans les luttes !

Résistances Caen, 24 août 2010.
juralibertaire




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Message  niouze Lun 20 Sep - 16:40

pour une fois on parlera d'ouverture (en esperant que sa dure )

Ouverture d'un squat à Besançon !

Une maison où refaire le monde : La Casa Marulaz vous invite !



Installé.e.s depuis une semaine au 24 place Marulaz (un ancien local syndical abandonné depuis des années), nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture de la Casa Marulaz. Cette maison sera ouverte, en dehors de tout enjeu politicien, aux curieux (et curieuses) d’alternatives concrètes comme à ceux (et celles) porteurs d’initiatives, qui ne trouvent aucun local pour les faire vivre.





Nous n’avons ni demandé, ni payé pour faire revivre ce lieu car il n’était utile à personne jusque-là… sauf à la spéculation immobilière qui entraîne l’augmentation des loyers. Nous pensons que c’est en agissant contre ce genre d’aberrations que nous reprendrons possession de nos vi(ll)es.



La maison restera fermée le temps d’accomplir les formalités administratives mais aussi de rendre les lieux agréables. Cela dit, nous vous convions à la soirée d’ouverture sous forme d’auberge espagnole où nous partagerons nos premiers moments

le 24 septembre à 19h.



La Casa Marulaz, 20 septembre 2010.



Du soutien militant sera très certainement nécessaire dans les prochains jours…

En attendant, que vivent et fleurissent les squats !
le juralibertaire
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Message  niouze Mar 21 Sep - 19:50

et un autre (les squat fleurissent comme les petits pains

Squat : La Commune de l'Odéon est de retour

La Commune de l’Odéon est de retour,

scarla en bas des tours



Les fleurs-bleues du squatt, l’intersquat parisien et ses sbires artisto-bidon, ont cru un moment qu’une occupation dans les beaux-quartiers allait satisfaire nos pulsions d’alterno-carriéristes.



Nous revoilà, prêts à répandre au dehors nos affects communistes !



Hélas ! les beaux appartements n’attirent pas seulement les squatteurs, mais aussi les milliardaires suisses et leurs huissiers. Si ces pieds nickelés ne nous intimident pas, les conditions objectives à l’expropriation du capital n’étant pas réunies (on a pas l’intention de les attendre…), ils risquent tôt ou tard de réussir à nous virer.



Intensifions la subversion dans le quotidien et plus loin !



La pluviométrie sociale, c’est chiant. Mais n’oublie pas que la production industrielle aliénée fait la pluie et la révolution fait le beau temps.



Commune de l’Odéon
10 rue de l’Odéon, 2e étage

20 septembre 2010.




Programme hebdomadaire (certainement d’autres choses, et sauf cas de force majeure comme une manif, une insurrection…)

Mercredi à 19h : projection de film suivie d’une auberge espagnole (tu ramènes à boire et à manger)

Jeudi vers 17h : discussion, débat théorique, etc.

Vendredi soir : cantine (préparation dès 13h pour filer un coup de main)

Ainsi qu’une bibliothèque où tu peux venir, emprunter et piquer des textes chouettes les mercredis, jeudis et vendredis à partir de 15h.
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Message  niouze Mer 22 Sep - 15:13

besançon (suite)

La mairie de Besançon veut expulser la Casa Marulaz

La mairie veut nous expulser pour mieux laisser la maison se dégrader…

En pleins travaux de rénovation, la mairie a pris contact avec nous ce matin à l’aide de son bras armé, chargé de défoncer la porte en vue de prendre nos identités… qui étaient pourtant clairement visibles sur la porte et qu’ils avaient pris soin d’arracher (tout comme les avertissements légaux).


Outre l’utilisation d’un pied de biche, qui a blessé l’un des habitants et celle de gaz lacrymo, la fine équipe a enfreint un des principes fondamentaux du droit français : l’inviolabilité du domicile.


En effet, en l’absence de décision de justice déclarant illégale notre occupation, le 24 place Marulaz est notre domicile principal. Évidemment, il nous a été refusé le droit de porter plainte… mais c’était prévisible !


Une demi-journée de travaux de perdue, une porte pétée, une once d’agacement… mais on est toujours là ! Pas de quoi bouleverser notre planning, l’installation continue…


On nous promet un procès pour la semaine prochaine, mais bon… fallait s’y attendre ! Il est clair que la mairie a besoin de récupérer urgemment ce bâtiment qu’elle laisse abandonné depuis 3 ans…


On est partis pour rester ! Espérons que les travaux ne soient pas interrompus pour que l’on puisse vous accueillir, dans les meilleures conditions, à la soirée d’ouverture le vendredi 24 septembre, à 19h.


Les habitants de la Casa Marulaz, 21 septembre 2010.
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Message  niouze Ven 15 Oct - 0:23

Montreuil ce matin : expulsion du squat de la demi—lune
jeudi 14 octobre 2010

7h00, les téléphones sonnent. La demi-lune se fait expulser. Les flics sont rapidement dans les deux maisons. Expulsable depuis un an, les occupant-e-s ne s’attendait plus à une expulsion, surtout à quelques jours de la trève d’hiver (même si on doit rappeler qu’il est d’usage seulement de l’appliquer aussi pour les squats). Arrivée sur les lieux. Les affaires s’entassent dehors, portées par les gens eux-mêmes. Une quinzaine de bus de CRS, beaucoup de keufs. On sort les poussettes, on porte les enfants dehors. Une habitante est enceinte, au neuvième mois. L’accouchement à la maison était prévu dans les jours qui arrive. Cela fait au moins vingt personnes dehors, dans ce petit matin froid. Quelques keufs ont le sourire aux lèvres : ils se réconfortent dans les rangs, histoire de faire passer la pilule. A l’heure qu’il est 8h40, les soutiens sont devant le lieux. Il y aurait eu des arrestations plus tôt, de gens du lieu et d’autres. Un mégaphone s’entend dans l’immeuble juste à côté, des cornes de brumes. Un autre squat de La Boissière, "le garage", aurait aussi été expulsé du même coup.

Les Rroms, les squats... Si l’Etat s’en prend aux vieux outils abstraits de solidarité (comme les retraites, l’assurance-chômage, la sécu), il n’hésite pas non plus sur les solidarités concrètes, au jour le jour.

Plus de nouvelles plus tard.

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Message  Invité Ven 15 Oct - 1:04

Ça n'arrête pas en ce moment : les squatts expulsés, les gav pour rien, sans compter les comparutions immédiates et les condamnations pour des conneries misérables. Ils veulent faire peur, ils sont nerveux et ils ont visiblement des instructions de nous faire chier par tous les moyens. Plus que jamais : il y a une progression récente...
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Message  Invité Ven 15 Oct - 15:35

... et en plus, quand on est en rassemblement de soutien (on pourrait y passer nos journées et nos nuits tellement il y en a), ou qu'on cherche à faire sortir un pote du comico, on n'est pas dans la lutte. C'est tellement simple et pratique de disperser les énergies...
Bon, si je ne suis pas là demain soir tard, inquiétez-vous ! Même si vous ne pouvez rien faire^^...
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Message  Lib Sam 16 Oct - 0:14

Nyark nyark a écrit: Plus que jamais : il y a une progression récente...

Alors la progression ne va pas à la même vitesse partout. Ici, ils ont au moins passé la 3ème vitesse, et les news concernant la BZH et les pays de Loire, c'est comme sur une carte météo, c'est caché par la miss.

La pub pour le tourisme extraordinaire d'une BZH pleines de comtes et légendes, remplace bien la miss météo.
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Message  ivo Ven 22 Oct - 18:22

Vendredi noir pour les squatteurs de la place des Vosges
France Info - 15:17

Ils avaient investi en octobre 2009 un hôtel particulier de la place des Vosges à Paris (IVe), inoccupé depuis plus de 45 ans. Les squatteurs du collectif Jeudi Noir seront expulsés, sur décision de justice. Et devront verser quelque 80.000 euros d’indemnités à la riche propriétaire de l’immeuble.

Onze bis rue de Prague, immeuble en partie classé, avec vue imprenable sur la place des Vosges (Paris IVe), l’un des lieux les plus huppés de la capitale. Construit au XVIIe siècle, il a vu naître la Marquise de Sévigné. Il a été habité, entre autres, par le géant de la machine à coudre : Paris Singer.
Depuis 1963, l’hôtel particulier de 1.500 mètres carrés appartient à madame Béatrice Cottin, 88 ans. Et depuis plus de 45 ans, il est vide. Sans habitant.

Aussi, pour attirer l’attention du public et des médias sur le problème du logement dans Paris, le collectif Jeudi Noir investit le bâtiment en octobre 2009, et y installe d’autorité 33 squatteurs, des étudiants et travailleurs précaires.

Madame Cottin ne l’entend pas de cette oreille. Et attaque les squatteurs en justice pour obtenir leur expulsion. Le jugement de première instance donne raison à la vieille dame.
Le collectif fait appel. La cour d’appel propose en septembre dernier aux parties une médiation. Les squatteurs proposent de verser un loyer mensuel transitoire de 3.300 euros, et promettent de quitter les lieux dès que la propriétaire entamera des travaux dans cet immeuble livré aux pigeons et aux rats.
Refus catégorique de la vieille dame.

Expulsion immédiate

Ce matin, la cour d’appel a donc tranché en faveur de la propriétaire. Les squatteurs doivent quitter les lieux sans délai, et verser une indemnité d’occupation de quelque 80.000 euros.

Si la cour reconnaît dans ses attendus "le souci légitime du collectif d’attirer l’attention des pouvoirs sur les difficultés de logement", elle confirme que les squatteurs se sont rendus coupable d’une "atteinte au droit de propriété". La cour "n’arrive pas à franchir un pas supplémentaire sur le droit au logement", regrette l’avocat de Jeudi Noir, Me Pascal Winter.

Le collectif affirme que les occupants "resteront jusqu’au bout (…) Il faudra venir nous chercher", prévient une porte-parole de Jeudi Noir, qui demande "la réquisition de ce bâtiment" .
Quelle que soit la décision judiciaire, les occupants entendent bien fêter sur place, le 27 octobre, le premier anniversaire de leur occupation. Lors de la dernière journée du patrimoine, plus d’un millier de personnes était venu visiter le site historique, squat le plus célèbre de France.
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Message  ivo Sam 23 Oct - 10:51

Evacuation du squat de la place des Vosges à Paris
France Info - 08:49

Depuis 7h ce matin, la police évacue les squatteurs qui occupent depuis un an un hôtel particulier de la place des Vosges à Paris. Une expulsion "sans délai" ordonnée hier par la Cour d’appel de Paris.

En octobre 2009, une trentaine de personnes avaient envahi un hôtel particulier de la place des Vosges. Ce bâtiment était inoccupé depuis 1966, un vrai “scandale alors que la capitale manque cruellement de logements” dénonce l’association Jeudi Noir. La propriétaire des murs, Béatrice Cottin, 88 ans, avait attaqué les squatteurs en justice pour obtenir leur expulsion. La cour d’appel a ordonné aux squatteurs de quitter les lieux sans délai et de verser une indemnité d’occupation de 10.000 euros pour la fin 2009. En revanche, pour la période postérieure au 25 janvier 2010, la cour d’appel a divisé par trois le montant des indemnités mensuelles qu’ils doivent verser à la propriétaire. Du fait de la durée du squat, le montant de ces "indemnités d’occupation" devrait toutefois rester élevé : à ce jour, il atteint ainsi 72.000 euros. La cour a reconnu dans son arrêt “le souci légitime du collectif d’attirer l’attention des pouvoirs sur les difficultés de logement auxquelles sont habituellement confrontés les étudiants et les jeunes occupant un emploi”. Mais les squatteurs se sont rendus coupables, selon la cour d’appel, d’une “atteinte au droit de propriété.

et oui l'atteinte au droit à la propriété d'un immeuble vide et abandonné depuis des décenies est plus important que les 400 mecs qui crèvent tous les hivers et autres ...

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squats >>> - Page 2 Empty Squatt politique La Mandragore à Montpellier

Message  Invité Mer 1 Déc - 8:03

Je pense, puisqu'on parle de ménage, qu'on pourrait ouvrir un nouveau sujet regroupant toutes les infos concernant les squatts. Pas le temps de m'en occuper maintenant (sorry...) :

Présentation du squat politique La Mandragore à Montpellier

Communiqué de La Mandragore (squat politique de Montpellier)



Nous nous sommes appropriés une maison au centre de la ville de Montpellier depuis début novembre 2010.



Nous prenons position pour le changement radical du monde dans lequel nous «vivons» et la destruction totale du capitalisme.



Ce squat est un outil contre le système répressif qui nous transforme en marchandise en nous dépossédant de nos vies. L'existence d'espaces politiques organisés favorisant les débats, la réflexion et les échanges de savoir-faire est indispensable.



Nous appelons à la convergence des luttes.



Nous tentons de créer un lieu où l'on peut se rencontrer, sortir de l'isolement, mais pas seulement.



Nous invitons toutes personnes souhaitant s'inscrire dans ces perspectives.



Toutes personnes voulant s'organiser au delà des cadres syndicalistes ou partis politiques.



Toutes personnes souffrant de la misère et animées par le désir de détruire ses remparts.



Toutes personnes ayant des idées, des techniques, des stratégies, des pratiques à partager.



Toutes personnes curieuses de découvrir un tel espace.



C'est l'huissier qui frappe à notre porte
Mes amis, allumons un grand feu
C'est l'hiver, que la rage l'emporte
Mes amis, ce soir, Je, Tu, Il, Elle mais pas Eux



La Mandragore , 21 novembre 2010
2 rue Marcel de Serres (vers les arceaux à montpellier...)





Programme de la semaine du 22 au 28 novembre

(Peut subir des modifications, des rajouts. Passez au squat.)

Lundi 20h : Réunion pour faire un journal

Mardi 18h : Réunion pour le soutien à l'inculpé de la manif nocturne de jeudi dernier
20h : Réunion du collectif Anti-Pub

Mercredi : Journée chantier (remise en état des combles, plomberie, déco…)
20h : Réunion de préparation action «lutte des classes»

Jeudi 15h : Atelier «réappropriation» de l'espace (affiches, banderoles… besoin de peinture, feutres, bombes, support etc.)

Vendredi : Journée chantier

Samedi 15h : Débat sur les expériences dans les squats

Dimanche 14h : Atelier «réappropriation» de l'espace
19h : Réunion du squat
ET TOUJOURS D'ACTUALITE




le mythe du flic casseur...

Messagede NEMROD » 20 Nov 2010 9:30
Retour sur le buzz autour des soit-disant « flics-casseurs » et de ses
tristes conséquences.

Tout commence par une situation de manif tristement banale, le 16
octobre 2010 à Paris, qui aurait pu n'être qu'anecdotique et vite
oubliée : celle d'un « bon citoyen » s'improvisant défenseur de la
vitrine d'un institut bancaire, et ceinturant un manifestant en train
d'y exprimer sa colère ; d'autres manifestant-e-s accourent pour le
libérer, pendant que les flashs, se ruant comme des mouches sur la scène
au premier son de verre brisé, sont vivement repoussés. C'est arrivé
cent fois, hélas, et ça ne semble pas prêt de s'arrêter.

Si nous en parlons, c'est qu'à partir de quelques images confuses
largement diffusées, tout le monde ou presque a su se faire mousser :
les médias en ont fait du sensationnel dans l'instant, permettant à
quelques centaines d'internautes d'étaler à longueur de commentaires
leur très fertile imagination, suivis de près par les directions
syndicales, voyant là un bon filon pour isoler les formes les plus
déterminées de la contestation, jusqu'à la police - cerise sur le gâteau
- qui aurait eu tort de ne pas profiter de la situation pour redorer son
blason !

Quid des manifestants pris à partie dans cette histoire ? L'un deux,
après s'être fait traîner dans la boue par toutes les parties précitées
- « casseur » pour les uns, « flic infiltré » pour les autres - est
aujourd'hui en prison ! Comment en est-on arrivé là ? C'est précisément
cette situation absurde qui impose, nous semble-t-il, quelques rappels
et clarifications.

FANTASMES, MANIPULATION...

la formule n'est pas nouvelle ; chaque fois ou presque que la tension
monte d'un cran, que les défilés débordent, qu'un conflit social se
matérialise dans l'affrontement avec la police et l'attaque d'emblèmes
du pouvoir et du capitalisme (banques, panneaux de pub, supermarchés,
préfectures, commissariats... les cibles ne manquent pas !), on entend
la même rengaine : ces actions « décrédibiliseraient » le mouvement,
n'auraient rien à voir avec les manifestations, seraient l'œuvre de «
casseurs », « infiltrés » dans nos rangs, voire de flics en civils
poussant aux débordements !

Ces affirmations ont beau être absurdes, elle ne sont pas dues au hasard.
Elles sont le fruit d'un discours élaboré sciemment, d'une propagande
mensongère dans laquelle se rejoignent en pratique ceux qui s'opposent
symboliquement : directions syndicales et gouvernements. Si les
centrales syndicales prétendent représenter la contestation, elles
cherchent surtout à lui dicter rythme et ton, n'ayant de cesse de
modérer la colère des premier-e-s concerné-e-s, dans une logique de
pouvoir et d'auto-préservation (assurer sa respectabilité, pour être
invitées de choix à la table des négociations). L'histoire des combats
ouvriers le montre tristement, à qui veut bien s'y intéresser.

Il n'est pourtant pas besoin de remonter très loin pour vérifier combien
les victoires (comme le retrait du CPE en 2006) sont systématiquement le
fruit d'une articulation entre mobilisations d'ampleur et généralisation
des actes de désobéissance et de confrontation (blocages, séquestrations
de patrons, sabotages, défense et offensives contre la police, casse,
etc.). S'il ne s'agit pas de nier l'importance des grandes
manifestations, force est de constater qu'elles n'ont, seules, rien
donné jusqu'à présent, car c'est justement la perspective du dépassement
des mots d'ordres syndicaux, la grève illimitée et le blocage de
l'économie, l'insoumission généralisée et la jonction avec la colère
couvant dans les cités dont l'État a explicitement peur !

Dès lors, pour brider la colère des participant-e-s et assurer l'ordre
dans les rangs, rien de tel qu'un épouvantail : le « casseur », défini
par contraste avec le « manifestant ». Le premier serait un barbare
opportuniste s'immisçant dans un mouvement qui n'est pas le sien, le
second un citoyen respectable exprimant son indignation démocratiquement.
L'enjeu est clair : marteler par tous les moyens cette distinction
imaginaire, diviser pour mieux régner, quand bien même la réalité ne
cesse de mettre le mythe en défaite, des ouvrier-e-s de Continental
saccageant la sous-préfecture de Compiègne aux syndicalistes de
Charleville caillassant flics et locaux de l'UMP, en passant par
quantité de lycéens, lycéennes et déscolarisé-e-s qui, sortant dans la
rue pour manifester, refusent de se laisser disperser et répondent aux
agressions des policiers.

... ET INFILTRATION !

il est clair que le mouvement actuel dépasse le seul cadre des retraites,
et que pour bien des gens, cette réforme constitue la goutte d'eau les
poussant à (ré)agir ; pour les sans-papiers, Rroms, jeunes issus des
quartiers populaires, et quantité d'autres exploité-e-s... cela ne
constitue qu'une attaque supplémentaire, qu'un pas de plus dans
l'inacceptable. De là, part une colère singulière, à laquelle vient
s'ajouter le ras-le-bol de tou-te-s celles et ceux qui, épuisé-e-s par
la cécité et la surdité du gouvernement, sentent qu'il est nécessaire de
déborder les cadres usés de la contestation (en)cadrée.

Or, si les flics en civil ont toujours été de tous les cortèges, il est
évident que le contexte a bien des raisons de les mobiliser. C'est que
ça pète un peu par ci, par là, de tous les bouts ; contrairement à ce
que nous assène la propagande, les fameux « casseurs » sont partout :
jeunes ou vieux, profs comme élèves, travailleurs et travailleuses
syndiqué-e-s ou non, chômeurs/chômeuses ou salarié-e-s... les «
populations à risque » ne cessent de se multiplier. Mais quand le
spectre de cette « délinquance », agité quotidiennement au JT, ne suffit
plus à l'endiguer, il faut du chiffre et des peines de prison pour
dissuader.

Alors il en faut beaucoup, des flics, pour suivre pas à pas tout ce
monde là ; à commencer par les plus déterminé-e-s, les plus énervé-e-s,
mais aussi par les plus stigmatisé-e-s ; outre les « jeunes de banlieues
», les dits « anarcho-autonomes » constituent un élément de choix,
désignés comme « ennemis intérieurs » au terme de procédures
antiterroristes bidons.
Prendre en photo, observer, écouter, cartographier des vies, des
affinités... mais aussi sortir un brassard (ou pas) au moment opportun,
pour ramasser les copines, les copains, et les gens qui traînaient par
là à ce moment là... voilà le sale boulot des flics infiltrés. Réprimer
la révolte, à défaut de pouvoir la tuer dans l'œuf, et non pas... la
provoquer ! Il suffit d'avoir participé à quelques situations émeutières
pour réaliser combien les flics peuvent être vite débordés et peiner
pour regagner le terrain !

En conséquence, savoir que les manifs grouillent de flics est une chose,
et il est normal d'être méfiant-e - qu'ils se déguisent avec des
autocollants CGT ou même CNT n'a par ailleurs rien de nouveau, n'en
déplaise à Bernard Thibaut -, mais il importe, aussi, de faire preuve
d'un brin de discernement. Car quand ceux et celles qui agissent de
manière plus directe en manif sont accusé-e-s d'être des flics
déguisé-e-s en manifestant-e-s, c'est le pouvoir qui est content (au
delà des indignations des dirigeants et policiers, qui ne peuvent se
permettre de laisser penser que la police ment, ceux-ci savent aussi en
profiter) !
Mettre dos à dos flics et « casseurs », outre que cela est infamant,
c'est contribuer directement à la propagande pacificatrice menée
parallèlement par les directions syndicales et le gouvernement, c'est
neutraliser ces autres possibilités d'action, qui seront dès lors
accueillies avec suspicion, et c'est isoler ceux et celles qui se font
prendre (puisque ça, les flics le font !), en substituant le doute à la
solidarité. En bref, c'est faire le jeu du pouvoir, qu'on le veuille ou
non !

DE « NINJAS » ET DE « VIEUX CONS »

Ceci étant dit, revenons à notre « situation de manif tristement banale,
le 16 octobre 2010 à Paris ». Ni anecdotique, ni vite oubliée, hélas,
puisque quantité de spécialistes auto-proclamés se sont depuis succédé,
pour prouver qu'un manifestant en particulier - le « camarade ninja » -
(ainsi que nous choisirons de l'appeler) n'était autre qu'un flic. Quant
à nous, nous ne tenterons pas de « prouver » le contraire : rien ne
semble pouvoir faire taire les conspirationnistes les plus averti-e-s,
et il n'est pas de notre souhait de faciliter le travail des policiers,
en versant quelque élément au dossier. Nous nous contenterons donc de
rappeler des faits, et de dire ce que notre subjectivité d'individus
engagés dans des luttes, ici et ailleurs, depuis des années, a vu dans
la fameuse séquence de l'agence Reuters, si regardée, si commentée.

Retour au 16, donc, à la dispersion de la manif syndicale : autour d'une
banderole « contre l'exploitation, bloquons l'économie », un millier de
personnes part en manifestation sauvage de Nation, malgré l'intervention
du service d'ordre de la CGT (tristement connu pour ses exactions, et
notamment le tabassage de sans-papiers) qui tente de limiter le
débrayage (on peut certainement dire de ce SO qu'il fait objectivement
le travail des flics, mais nous nous garderons bien de parler
d'infiltration !).
Plusieurs centaines de personnes réussissent néanmoins à passer, et
accélèrent en direction de Bastille, au rythme de divers slogans. Les
flics croisés sont tenus en respect par des jets de pétards, alors que
tags et pochoirs revendicatifs fleurissent sur les murs des banques et
de la préfecture de police situés sur le chemin. Ça court, ça crie, ça vit.

Évidemment, pas mal de journalistes avec force flashs et caméras sentent
qu'il peut y avoir de l'action, et se tiennent à l'affût des premières
poubelles renversées. La vidéo dont il est ici question commence à
hauteur d'une banque, quand un « homme à capuche » entreprend d'en
briser la vitre avec un poteau. Un monsieur, la cinquantaine, que nous
appellerons « vieux con » par simplicité, est assis en terrasse non loin
de là, et sirote une boisson en famille, revenant de la manifestation.
Non content d'avoir pu manifester plusieurs heures à sa manière sans que
personne ne vienne l'emmerder, cette seconde manifestation semble
éveiller en lui une âme policière, puisqu'il se dirige vers l'« homme à
capuche » en lui criant « arrête, pauvre con ! », avant de le ceinturer.

« Camarade ninja » fait alors irruption, masqué et équipé de ce qui
semble être un bâton. Il repousse « vieux con » d'un habile coup de pied
sauté, puis se lance en direction des objectifs occupés à capturer la
scène, aux cris de « cassez-vous ». Les journalistes reviennent
aussitôt, mais repartent sous la menace du bâton. Pendant ce temps,
d'autres gens sont occupés, en arrière plan, à faire lâcher prise à «
vieux con », qui semble ne pas vouloir laisser l'« homme à capuche »
tranquille. Coupure. La suite de la vidéo montre la grande fiesta
policière à Bastille, après qu'une quarantaine de personnes aient été
interpellées par une troupe de flics en civil, ayant soudain sorti
brassards et matraques de sous leurs habits.

C'est tout. Ce que nous avons vu, nous, c'est un manifestant venir en
aide à un autre, alors aux prises avec un citoyen-justicier, puis
dissuader activement les journalistes présents d'enregistrer des images
dont on sait qu'elles facilitent le travail policier, en vue
d'interpellations puis d'inculpations après ce type d'action. On pourra
certes juger que le coup de pied dans le dos était de trop, bien que ce
ne soit notre intention de distribuer les bons et mauvais points, et que
la « victime » ait ensuite précisé dans les médias qu'elle avait été à
peine bousculée, et que personne n'avait cherché à lui faire mal (là où
e bât blesse, c'est que «vieux con » semble y voir un argument
supplémentaire en faveur de la thèse des policiers infiltrés ; on
réalise combien le monde est à l'envers pour certains, quand la qualité
de manifestant-e-s est mise en doute du fait qu'un passant, même chiant,
n'ait pas été tabassé par ces dernier-e-s, alors que les flics, eux,
offrent des fleurs, comme chacun-e sait !).

Quoi qu'il en soit, à partir de ces quelques images seulement, les
esprits se sont échauffés : le coup de pied sauté devient la preuve d'un
flic « venant en secours à un collègue occupé à casser » ; le bâton tenu
comme une batte de baseball devient « matraque policière » ;
l'efficacité du « camarade ninja » une preuve de son professionnalisme
et de son appartenance au corps de métier incriminé ; l'intimidation des
journalistes mitraillant les protagonistes (dont certains ne semblent
pas masqués) devient « opération de maintien de l'ordre » ou «
sécurisation du périmètre » ; enfin, les journalistes deviennent des
manifestant-e-s, que le « camarade ninja » aurait tenté de repousser, en
bon flic infiltré (seul contre tous !). Évidemment, l'intervention
brutale des vrais flics en civil en fin de manifestation n'arrange rien
au cafouillage...

On en serait bien resté là. À quelques théories complotistes sur
Internet, qui ne datent pas d'hier. Mais l'ampleur du « débat » autour
de l'identité et des mobiles du « camarade ninja » jusque sur Indymedia
nous a contrarié-e-s. Plus encore quand journaux et syndicats en ont
fait leurs choux gras. La police accusée de faire ce contre quoi elle
s'escrime, ça n'allait pas passer... et ce n'est pas passé ! Une semaine
plus tard, les flics arrêtaient un camarade lors de la perquisition en
grande pompe d'un squat politique du XXe arrondissement. De quoi
présenter un trophée (estampillé « anarcho-autonome », qui plus est !)
lavant la police de tout soupçon, et décrédibilisant du même coup la
parole contestataire contre cette même police, dès lors qu'elle s'élève
contre les violences bien réelles que la police commet tous les jours,
depuis toujours, puisque telle est sa fonction. Beau cadeau fait à la
flicaille que celui de l'absolution !

Alors, serait-ce les « casseurs » qui décrédibilisent le mouvement ? Ses
« représentants » ne se décrédibiliseraient-ils pas seuls ? Évidemment,
il ne nous appartient pas de dire si la personne arrêtée et « camarade
ninja » ne font qu'un, et à vrai dire, cela n'importe pas. Ce qui
importe, selon nous, c'est que le buzz spectaculaire et l'alimentation
de rumeurs et fantasmes sans éléments tangibles n'a eu à priori que des
conséquences désastreuses... dont l'incarcération de quelqu'un !

ET MAINTENANT ?

Ce texte vise notamment à inciter toutes les personnes hostiles à la
répression, mais qui ont néanmoins accrédité ou cru la thèse de «
flics-casseurs » à se reposer la question sur les conséquences, à court
et moyen terme, de cette affaire.

Au delà du fait qu'un camarade ait été jeté en prison, l'enjeu, pour le
mouvement actuel comme pour tous les mouvements à venir, est de ne pas
céder à la paranoïa, à la culture de la rumeur et aux théories du
complot, sauf à vouloir participer de la criminalisation et de
l'exclusion des formes les plus vives et nécessaires de la contestation.

En outre, le slogan aberrant « flic-casseur », tel qu'on l'a vu scandé
dans de très récentes manifestations, est à même d'encourager des
comportements pour le moins effrayants. S'il est désormais considéré que
« casser » en manif relève du comportement policier, alors les flics
n'ont plus qu'à se frotter les mains, puisque leur seront livré-e-s les
émeutier-e-s par des manifestant-e-s persuadé-e-s de renvoyer à leurs
collègues des infiltré-e-s, faisant très ironiquement le travail de la
police qu'ils entendent ainsi dénoncer et chasser !

À bon entendeur.

Contre l'État, les flics et les patrons, ne lâchons rien !

le 9 novembre 2010, des révolté-e-s d'ici et d'ailleurs

Désolée pour le retard, c'est juste pour info puisque vous êtes quelques uns ici à fréquenter la région.
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Message  Lib Jeu 16 Déc - 18:28

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Message  ivo Sam 18 Déc - 20:47

déjà officielement 350 morts depuis le debut de l'année.

loppsi II va regler ça ...




.................
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http://gravos.110mb.com/

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Message  Lib Mar 21 Déc - 11:40

La Friche/RVI en proie aux flammes

La Friche aurait été partiellement détruite suite à un incendie, cette nuit..

Bizarre, bizarre !...

Si quelqu’un a des infos supplémentaires..

SOLIDARITÉ !!

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squats >>> - Page 2 F101220_010-8fd02-d3f97

squats >>> - Page 2 F101220_021

voici un courrier envoyé à une amie suite à l’incendie de la friche
Je ne vis pas à la Friche mais suis un habitué et y travaille.
"
Brûlée
la friche a brulé cette nuit
pas entièrement.
Mais suffisamment pour boucler le quartier, mettre 5h à maitriser les flammes.

Arrivé à 10h, tout le monde sur le parking (depuis 3h30 du mat’)
les flics dedans

Pourtant on a plutôt l’habitude de voir le contraire

La friche est morte. Notre outil de travail est mort.....Et bien plus !
Mais c’est rien comparé à tous ceux qui se retrouvent sur le Pavé
On aura quand même, rares chanceux, réussi à récupérer notre matos après 7h d’attente pendant lesquelles on ne savait même pas si l’incendie avait touché le local, si on allait vraiment nous laisser entrer....3 flics au cul, pas plus de 5 minutes dedans....et tout le studio à vider, dans le noir...Avec les serruriers qui soudaient les portes au fur et à mesure qu’on les passait avec les chariots remplis de matos [...]
Des gens dorment sur le parking ce soir persuadés que si ils ne veillent pas ils se feront chourré tout ce qui leur reste. ils ont peut être peur de constater que les flics ont bel et bien déjà pris leurs marques ici..... On a même eu le droit de se faire réunir tous au même endroit pour organiser la mise en sécurité de ce qui craignait.......mais avec une camera qui tourne... Et il a fallu un sacré déni du flic qui causait pour éluder toutes les questions sur cette caméra.....alors, frichards sinistrés.....Victimes ou coupables ?

Coupables d’abord pendant des heures.... Les BACeux arrivent en trombe, ridicules....encore plus que d’habitude car qui va déclencher une émeute en doudoune sur un parking en humant l’odeur de sa vie en fumée ?

Puis un peu plus « cotés » quand les flics se parlent entre eux et hallucinent littéralement sur le contenu inventif , insolite, démesuré et parfois Trash du lieu. A part les blagues sur la saleté ils ont quand même pris une claque je pense. Alors directement ils sont devenus plus permissifs tout en restant beaufs je [vous] rassure ...genre « si tous les gens qui transportent du materiel de musique ou des instru sont vraiment musiciens, alors ça va être la fête ce soir dans la rue, non ? ». Je crois sincèrement que cette personne mérite de mourir dans d’atroces souffrances.

Les familles ont elles pu récupérer de quoi dormir ce soir, les flics n’ont pas contrôlé leurs papiers, tout juste émis quelques commentaires racistes (c’est un minimum) en ricanant sur le fait que les personnes tenaient absolument à prendre des casseroles pour pouvoir manger chaud ce soir (très drôle en effet).

La neXte est morte.... ironie, elle croule sous les litres d’eaux des pompiers qui éteignaient la pièce attenante...le local de la vaca, du bois et encore du bois, des toiles, F.... qui a tout perdu. Nous a coté, avec nos soirées foutues, nos séances d’enregistrements annulées, nos perspectives... difficile de se plaindre. Mais c’est une pierre de moins à l’édifice qu’il va nous falloir reconstruire de A à Z.
[...]
Un incendie accidentel proclame la mairie du 3ème avant même que les pompiers ne se prononcent (pour l’instant rien d’officiel de ce coté là)
Un incendie criminelle d’après l’enquête non officielle de « tout le monde sur le parking » :
Un départ de feu dans une pièce inoccupée, sans élèc , en hauteur, pas de passage...Il y avait une soirée....quelqu’un serait rentré, aurait incendié....Mais qui cela peut il bien arranger ? Même les municipaux qui gardaient l’entrée rue feuillat avaient l’air de hocher la tête quand on évoquait cette théorie accusant les autorités."

Le cheval de bataille pour la mairie maintenant, c’est le classement en péril de toute la Friche et l’avance du procès en appel qui devait avoir lieu le 17 janvier.
A priori, la dernière chance de contempler ces milliers de metres carrés d’art et de lieux de vie (n’en déplaise à la mairie) sera d’ici 1 ou 2 jours... La réouverture des portes soudées aujourd’hui pour le déménagement. Mais difficile à croire que EDF remettra un jour un système électrique ayant enduré des flammes de 3 mètres sous tension, ou que l’allée centrale dont la structure rougie a été léchée par les flammes verra à nouveau passer ces bus, camions, caravanes, et autres véhicules prohibés par la loi loppsi... D’ailleurs cette évacuation faisait elle partie du projet ?

http://rebellyon.info/La-Friche-RVI-en-proie-aux-flammes.html
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