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[Italia]Informazioni generali
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[Italia]Informazioni generali
Manifestation monstre à Rome contre l’emprise de Berlusconi sur les médias
France Info - Hier, 20:12
France Info - Hier, 20:12
100.000 personnes selon la préfecture, 300.000 selon les organisateurs, ont défilé cet après-midi dans les rues de la capitale italienne pour défendre la liberté de la presse - et fustiger la mainmise de Berlusconi sur les médias...
La goutte d’eau, ça a été les poursuites intentées par Berlusconi contre deux journaux de gauche, La Repubblica et L’Unita. Deux journaux à qui le Premier ministre italien réclame trois millions d’euros, pour avoir publié des reportages sur ses frasques sexuelles.
Où en est la liberté de la presse en Italie ? Au plus mal, répondent les organisations qui la défendent. La faute à la toute-puissance de Silvio Berlusconi... qui détient directement trois des sept chaînes de télévision privée, et contrôle de facto les trois chaînes publiques. Il possède également un quotidien, un hebdomadaire, ainsi que la principale maison d’édition italienne.
La goutte d’eau a en tout cas fait descendre les Italiens en masse dans la rue. 300.000 personnes ont manifesté aujourd’hui à Rome, selon les organisateurs. 100.000 selon la préfecture. “En dépit de l’existence de nombreux journaux, d’internet et des chaînes de télévision, cela ne veut pas dire que la liberté existe. La liberté n’existe pas si un journaliste ne peut écrire ce qu’il pense” expliquait ainsi une manifestante.
Ce qui semble être le cas... Les chaînes de Mediaset, comme celles de la RAI - que huit Italiens sur dix utilisent comme source principale d’information - n’ont fait qu’effleurer les affaires de mœurs éclaboussant Berlusconi.
Qui plus est, celui-ci a incité les milieux d’affaires à couper la manne publicitaires au journaux et magazines qui l’ont mis en cause.
[Italie]Informazioni generali
Berlusconi n’est plus au-dessus des lois
La Cour constitutionnelle italienne a invalidé une loi accordant l’immunité pénale à Silvio Berlusconi et le protégeant d’un procès pour corruption à Milan.
Cette décision pourrait mettre la pression sur le président du Conseil pour qu’il démissionne et que se tiennent des élections anticipées.
Mais le "Cavaliere" a promis de rester au pouvoir.
Malgré la décision de la Cour constitutionnelle, Silvio Berlusconi a déclaré qu’il souhaitait aller jusqu’au terme de son mandat. Un peu plus tôt, le porte-parole du chef du gouvernement Paolo Bonaiuti a qualifié le jugement de “verdict politique”.
La législation accorde l’immunité pénale aux quatre principaux dirigeants du pays pendant l’exercice de leurs fonctions, à savoir le président du Conseil, le président de la République et les présidents des deux chambres du Parlement. Les détracteurs de Berlusconi dénoncent un texte taillé sur mesure pour lui permettre d’échapper à la justice. La décision de la Cour constitutionnelle ne peut pas faire l’objet d’un appel. En conséquence, la procédure à Milan devrait reprendre.
Silvio Berlusconi risque gros
Lorsque la loi sur l’immunité a été adoptée l’an dernier, une affaire de corruption impliquant Berlusconi était en effet jugée à Milan. Ce procès a été suspendu en attendant que la Cour constitutionnelle se prononce. Le président du Conseil pourrait se retrouver à nouveau jugé pour corruption présumée d’un juge. Berlusconi est soupçonné d’avoir ordonné l’attribution, en 1997, d’au moins 600.000 dollars (408.330 euros) à l’avocat britannique David Mills en échange du faux témoignage de ce dernier lors de deux audiences concernant d’autres affaires de corruption dans les années 1990.
Lib- Messages : 1691
Date d'inscription : 16/05/2009
Re: [Italia]Informazioni generali
m'est avis qu'il va se refaire une petite loi bien pour lui en essayant de contourner le conseil constitutionnel cette fois si
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: [Italia]Informazioni generali
Privé d'immunité, Berlusconi crie au complot
Privé de son immunité pénale, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a choisi de contre-attaquer en se posant en martyr des médias, des magistrats et des institutions, et en s'appuyant sur sa légitimité électorale pour "aller de l'avant".
Le chef de l'exécutif italien a pris de plein fouet mercredi la décision surprise de la Cour constitutionnelle d'invalider la loi Alfano qui le protégeait des tribunaux pendant la durée de son mandat (cinq ans).
Mais, devant la perspective de rejoindre bientôt le chemin des tribunaux pour des affaires de corruption et de faux en écriture, il a choisi sa posture: celle de victime d'un complot et d'unique représentant légitime des Italiens, qui, assure-t-il, le soutiennent "à 70%".
"Vive l'Italie, vive Berlusconi !", a-t-il lancé en réagissant à chaud à la décision de la Cour.
"Cette phrase ressemble à un signal émis en direction de ses alliés et de l'opposition. Cela signifie en quelque sorte +L'Etat c'est moi+ et personne d'autre", a analysé pour l'AFP Giacomo Marramao, professeur de philosophie politique à Rome.
Dans le même esprit, le quotidien pro-Berlusconi Il Giornale a remis au goût du jour le slogan de campagne du Cavaliere, "Heureusement qu'il y a Silvio !", et titré sur cinq colonnes "Heureusement que Silvio ne baisse pas les bras".
"Il aime se présenter comme ça : lui c'est le pays et le pays c'est lui. Sans institutions, sans parlement, et juste un dialogue direct avec les Italiens à travers la télévision qu'il contrôle", a commenté l'ex-député de gauche Luciano Violante.
Silvio Berlusconi "a décidé d'opposer sa propre légitimité électorale à celle des institutions qui le délégitiment sans avoir +le peuple+ derrière elles", a également estimé le Corriere della Sera.
S'appuyant sur cette légitimité, quelque peu battue en brèche par des chiffres moins flatteurs - seulement 47% de cote de confiance en septembre, fait apparaître un sondage de la Repubblica (gauche) - le chef du gouvernement se présente en martyr.
L'occasion lui en a été donnée avec l'inauguration mercredi soir d'une exposition sur les Saints Patrons d'Europe. "Il manque le portrait de Saint-Silvio d'Arcore (NDLR, sa résidence milanaise) qui agit pour que l'Italie ne tombe pas aux mains de certains Messieurs de la gauche", a-t-il ironisé.
Victime, donc, des médias, des magistrats, quasiment tous "de gauche", a dénoncé le Cavaliere.
Mais il a franchi un pas supplémentaire, une vraie ligne rouge en Italie, en s'en prenant avec virulence au président de la République, Giorgio Napolitano, dont il a mis en doute l'impartialité. "On sait bien de quel côté il est", a-t-il lancé.
Cette attaque a suscité l'indignation du Parti démocrate, principale formation d'opposition (gauche), qui a dénoncé des propos "inadmissibles" et un risque de "dérive autoritaire".
La diatribe de Silvio Berlusconi a aussi provoqué un malaise certain au sein de sa majorité de droite. Il a le droit de se défendre, mais aussi "le devoir de respecter la Cour constitutionnelle et le chef de l'Etat", a déclaré son allié, le président de la Chambre des députés Gianfranco Fini.
Pour autant, à part l'ex juge anticorruption Antonio di Pietro, nul n'a demandé la démission du chef du gouvernement.
Ni la gauche, très affaiblie et empêtrée dans des querelles de leadership, ni la majorité dont le fragile équilibre entre centre droit et populistes de la Ligue du Nord repose sur Berlusconi, selon les politologues.
Lib- Messages : 1691
Date d'inscription : 16/05/2009
Re: [Italia]Informazioni generali
L'immunité de Berlusconi invalidée
http://www.humanite.fr/L-immunite-de-Berlusconi-invalidee
http://www.humanite.fr/L-immunite-de-Berlusconi-invalidee
La Cour constitutionnelle italienne a jugé mercredi contraire à la constitution la loi accordant l’immunité au président du Conseil Silvio Berlusconi, une décision qui pourrait peser lourd sur l’avenir politique du "Cavaliere".
Dans son arrêt, la Cour estime que la loi sur l’immunité aurait dû pour être valide faire l’objet au préalable d’une modification de la constitution et qu’elle est contraire au principe de l’égalité de tous les citoyens devant la loi.
Silvio Berlusconi a aussitôt réagi en affirmant que la Cour était "un instrument de la gauche" italienne et il a promis de rester au pouvoir.
Son porte-parole, Paolo Bonaiuti, a dénoncé une décision "politique".
"C’est un jugement motivé par des considérations politiques mais le président du Conseil Silvio Berlusconi, le gouvernement et la majorité continueront à gouverner comme ils le font depuis avril 2008, ainsi que les Italiens l’ont décidé par leurs suffrages", a-t-il dit.
Déjà, en 2004 la Cour constitutionnelle avait rejeté une précédente loi d’immunité concernant le chef du gouvernement.
Celui-ci, âgé de 73 ans, est empêtré dans plusieurs affaires financières et privées.
L’opposition a salué la décision de la Cour. "Berlusconi serait bien avisé de faire ses valises et d’aller changer d’air", a estimé le mouvement Italie des valeurs, dirigé par l’ancien juge antimafia Antonio Di Pietro.
Mais le député de centre droit Jole Santelli a critiqué un arrêt "injuste" qui "entraîne une incertitude politique et juridique dans notre pays et constitue donc un problème pour notre démocratie".
La décision de la Cour constitutionnelle signifie que les procédures concernant au moins deux affaires financières vont pouvoir être relancées sans attendre que Silvio Berlusconi ne soit plus l’hôte du palais Chigi.
LES AMIS DE BERLUSCONI PARLENT DE COMPLOT
La "loi Alfano" dénoncée par la Cour constitutionnelle a été adoptée l’an dernier sous l’impulsion d’un Silvio Berlusconi à peine revenu à la tête du gouvernement.
Elle accorde au président du Conseil, au chef de l’Etat et aux présidents des deux chambres du parlement - la Chambre des députés et le Sénat - une immunité pénale dans l’exercice de leurs fonctions.
Elle avait été aussitôt dénoncée par trois magistrats engagés dans des poursuites contre Berlusconi et qui avaient déposé un recours devant la Cour constitutionnelle.
Cette législation a permis à Silvio Berlusconi de se mettre à l’abri de toute poursuite en février dernier lorsque l’avocat britannique David Mills a été condamné à quatre ans et demi de prison parce qu’il aurait reçu du "Cavaliere" 600.000 dollars en 1997 pour faire un faux témoignage afin de le protéger, lui et son groupe Fininvest.
Lundi dernier, une veille affaire concernant Silvio Berlusconi a aussi refait surface.
Un tribunal administratif de Milan a jugé le président du Conseil "coresponsable" civilement, en tant que président du groupe Fininvest, dans un cas de corruption lors de la bataille pour le contrôle de l’éditeur Mondadori dans les années 1990.
Le tribunal a fixé à 750 millions d’euros les indemnités à verser dans ce dossier par Fininvest à CIR, la holding du grand rival de Berlusconi, Carlo de Benedetti, propriétaire du journal La Repubblica, fer de lance de la campagne de presse actuelle contre les frasques privées du président du Conseil.
Parmi les juges de la Cour constitutionnelle, cinq sont désignés par le chef de l’Etat, cinq par des organes judiciaires, les cinq autres sont choisis par le parlement.
Seuls ces derniers ont une affiliation politique claire. Actuellement, trois sont proches du centre droit berlusconien, deux du centre gauche. La décision de la Cour est adoptée à la majorité simple.
Pour certains amis du président du Conseil, l’offensive menée depuis quelques mois contre lui, notamment sur des affaires privées, relève d’un véritable complot destiné à renverser le gouvernement.
Re: [Italia]Informazioni generali
bon si j'ai bien comprit vu que on essaye de regrouper je devrait poster ici :
forza italia en collusion avec la cosa nostra d'apres bakchich info qui a put ce procurer des document inedit du parquet anti mafia de palerme
a voir ici
edit sa marche chez moi ?
ce que dise les document dans le texte
forza italia en collusion avec la cosa nostra d'apres bakchich info qui a put ce procurer des document inedit du parquet anti mafia de palerme
a voir ici
edit sa marche chez moi ?
- Spoiler:
- Les juges italiens titillent à nouveau Berlusconi. Mais iront-ils jusqu’aux origines de son parti, Forza Italia, et ses liens avec Cosa Nostra… Bakchich publie des documents inédits du parquet anti-mafia de Palerme.
À la fin de la deuxième guerre mondiale, en 1945, et jusqu’à la chute du mur de Berlin en 1989, l’Italie a été soumise au pacte de Yalta. Dans la nouvelle partition du monde, l’Italie devint ainsi un pays à « souveraineté limitée ».
1945-1989 : la loge maçonnique P2 forme Berlusconi et les élites d’Italie
Juste avant les nouvelles échéances électorales du 18 avril 1948, le président de la Démocratie Chrétienne Alcide De Gasperi rappelle les règles de la toute nouvelle République : « Les électeurs ne sont pas tout….. Au-delà de nos partis, il y a en Italie un ’quatrième parti’, qui peut ne pas avoir beaucoup d’électeurs, mais qui est capable de paralyser et anéantir tout effort…. »
Au cours des cinquante ans qui suivirent, le pays fut gouverné par le système démocrate-chrétien qui tenait en otage l’ensemble du « peuple de gauche » sous le chantage permanent d’un coup d’État… décrété par Washington. Nous savons aujourd’hui que les différentes tentatives de coup d’État qui eurent lieu en Italie depuis 1964 avaient un seul commanditaire : les États-Unis d’Amérique. Leurs relais dans la Péninsule s’incarnaient dans le réseau clandestin de l’OTAN, Gladio, dans la Mafia et dans la loge maçonnique occulte P2.
Cette dernière organisation, secrète et illégale, était un véritable État dans l’État. Elle comptait parmi ses membres tous les responsables des services secrets, 12 généraux des carabiniers, 5 généraux de la Guardia di finanza, 22 généraux de l’armée de terre, 4 généraux de l’armée de l’air, 8 amiraux de la marine nationale… sans oublier l’actuel président du conseil, Silvio Berlusconi ! À sa tête le vénérable maître Licio Gelli… Un homme au carrefour des réseaux occultes des pouvoirs : politiques, économiques, militaires…et mafieux.
1989, le mur de Berlin tombe et le pacte de Yalta avec. En Italie, soudainement, des juges dont on n’avait jamais soupçonné l’existence, apparaissent…et travaillent.
Silvio Berlusconi - JPG - 41.5 ko
Silvio Berlusconi
par Oliv’
1992 : la corruption fait éclater le système politique italien
Le pays est gangrené par la corruption. 1992, l’opération mains propres ébranle le système démocrate chrétien. Le parti qui avait garanti la "stabilité" et « l’équilibre » ne survit pas au tsunami judiciaire. Les réseaux souterrains qui contrôlent le pays tremblent, leur référent politique qui les garantissait a disparu.
« Cela fait longtemps que toutes les conditions sont remplies pour un coup d’État finalisé à éliminer la racaille qui est en train de nous voler », s’exclame le grand maître de la loge P2, en octobre 1992, dans les colonnes de L’Europeo. « Savez-vous qui représente le seul espoir en ce pays à la dérive ? C’est Bossi », souligne le grand maître.
Umberto Bossi ,fondateur de la très xénophobe Ligue du Nord, prône la sécession, ou tout au moins, une Italie fédérale composée de macrorégions : le Nord, le Sud et le Centre.
En 1992, des mouvements « liguistes » font aussi surface dans le Sud de l’Italie : la Lega Pugliese, la Lega Marchigiana, la Lega Molisana, la Lega Meridionale et enfin, en 1993, voit le jour le mouvement Sicilia Libera, directement piloté par Cosa Nostra , selon la direction de l’investigation antimafia (DIA). Son programme ? « Parvenir à la réalisation de petits États dotés d’une grande autonomie …et transformer la Sicile en une “île heureuse du divertissement…” en ouvrant des salles de jeux », précisent les enquêteurs.
La collusion politico-mafieuse des années 90
Le parquet de Palerme est chargé de faire la lumière sur : « Une association constituée par des représentants de Cosa Nostra, ayant l’objet de l’accomplissement d’actes de violence pour la sécession de la Sicile et d’autres régions … afin de faciliter l’activité de Cosa Nostra et d’autres associations de genre mafieux reliées à elle. »
« Le projet lié à Sicilia Libera s’est estompé au cours de 1994 » soulignent les enquêteurs, car la famille mafieuse des Graviano, tout comme Giovanni Brusca (le chef du commando qui assassinat le juge Falcone) et le boss Leoluca Bagarella « avaient décidé d’orienter l’appui de Cosa Nostra vers une autre formation politique ». Leoluca Bagarella, le numéro 2 de Cosa Nostra ayant expressément souligné qu’il « fallait appuyer Forza Italia », le tout nouveau parti fondé par Berlusconi.
Les magistrats arrivent à la conclusion que tous ces mouvements pivotent autour de personnages liés à la mafia, aux mouvements terroristes d’extrême droite et aux vénérables frères de la loge P2. Licio Gelli est défini comme l’épicentre de cette nébuleuse sécessionniste… Visiblement, pour le grand maître, mieux vaut la sécession, plutôt que de courir le risque de se retrouver subitement confronté à une République digne de ce nom. Licio Gelli travaillait justement pour fédérer tous les mouvements « liguistes ». À cet effet, il fonde, en 1993, avec son frère de la P2, l’ancien préfet Bruno Rozzera, la Ligue Italia : « contre la partitocratie et la magistrature ».
Du terrorisme mafieux au soutien d’un parti politique
Rappelons-nous, en 1992, les juges portent à terme le maxi-procès contre Cosa Nostra. Les condamnations sont lourdes : 19 perpétuités. Quelques mois plus tard, les juges Falcone et Borsellino sont assassinés. Ensuite, la mafia lance une véritable campagne d’attentats terroristes sur le continent italien. Rome, Milan, Florence…
Derrière ces attentats : « une véritable stratégie de la tension », écrit le parquet de Palerme : « à l’intérieur de Cosa Nostra il a été retenu que…il était nécessaire la mise en œuvre d’une stratégie de la tension devant être réalisée aussi au moyen d’une campagne d’attentats aveugles… il a été proposé aux autres organisations criminelles du Sud (notamment, à la ‘ndrangheta et à la Sacra Corona Unita) d’adhérer à ladite stratégie… à la même période commencèrent à se former dans le Sud de l’Italie des nouveaux sujets politiques d’inspiration séparatiste… Fin 1993, Cosa Nostra a renoncé à la stratégie des massacres … presque simultanément, l’investissement dans le projet séparatiste a été abandonné et la restructuration des rapports de la criminalité organisée avec la politique a été poursuivie en détournant toutes les ressources vers le soutien d’une nouvelle formation politique nationale. »
Berlusconi et "Forza Italia" : point de fixation des intérêts mafieux et politiques
Et, effectivement, une « nouvelle formation politique nationale » vient tout juste d’apparaître…. Elle a été fondée non pas par un homme politique, non c’est l’empereur des médias et la plus grosse fortune privée du pays, qui se transforme, soudainement, en homme providentiel. Un slogan des supporters de foot devient le nom d’un nouveau un Parti politique. 1994, Forza Italia est née.
Voici ce que prouve l’enquête. Le Parquet du département antimafia de Palerme estime que le plan subversif est prouvé, ainsi que sont prouvées les liaisons entre mafia, franc-maçonnerie et des appareils de l’État, et pourtant… visiblement, les magistrats n’avaient pas la force, à l’époque, pour instruire le dossier. Ils bottent en touche en estimant « pas assez prouvé » que cette association ait été mise en œuvre afin de « renverser la République ».
Le 10 mai 1994, Silvio Berlusconi, frère numéro 1 816 de la loge antirépublicaine et putschiste P2, est devenu le chef du gouvernement d’un pays européen majeur.
ce que dise les document dans le texte
- Spoiler:
- Ce que disent les documents, dans le texte
l Pubblico Ministero
Ayant lu les actes de la procédure pénale n. 2566/98 Reg. N.R. contre :
1) GELLI Licio, nato a Pistoia il 21.4.1919 ;
2) MENICACCI Stefano, nato a Foligno (PG) il 4.10.1931 ;
3) DELLE CHIAIE Stefano, nato a Centurano di Caserta (CE) il 13.9.1936 ;
4) CATTAFI Rosario, nato a Barcellona Pozzo di Gotto (ME) il 6.1.1952 ;
5) BATTAGLIA Filippo, nato a Messina l’8.2.1950 ;
6) RIINA Salvatore, nato a Corleone il 16.11.1930 ;
7) GRAVIANO Giuseppe, nato a Palermo il 30.9.1963 ;
GRAVIANO Filippo, nato a Palermo 27.6.1961 ;
9) SANTAPAOLA Benedetto Sebastiano, nato a Catania il 4.6.1938 ;
10) ERCOLANO Aldo, nato a Catania il 14.11.1960 ;
11) GALEA Eugenio, nato a Catania l’8.6.1944 ;
12) DI STEFANO Giovanni, nato a Petrella Tefernina (Campobasso) l’1.7.1955 ;
13) ROMEO Paolo, nato a Gallico (RC) il 19.3.1947 ;
14) MANDALARI Giuseppe, nato a Palermo il 18.8.1933.
… Pour avoir, avec des conduites occasionnelles diverses mais convergentes vers un identique but, promu, constitué, organisé, dirigé et/ou participé à une association, promue et constituée à Palerme même par des représentants du sommet de Cosa Nostra, et ayant l’objet de l’accomplissement d’actes de violence à but de subversion de l’ordre constitutionnel, afin - entre autres - de déterminer, grâce aux susdites activités, les conditions pour la sécession politique de la Sicile et d’autres régions méridionales du reste de l’Italie, afin aussi de faciliter l’activité de l’association mafieuse Cosa Nostra et d’autres associations de genre mafieux reliées à elle sur les territoires des régions méridionales du Pays.
Faits commis à Palerme (lieu de la constitution et centre opérationnel de l’association de malfaiteurs dénommée Cosa Nostra) et en d’autres lieux, à une époque antérieure et proche de 1991 et par la suite.
Gelli, Menicacci, Delle Chiaie, Cattafi, Battaglia, Di Stefano e Romeo, aussi :
… pour avoir contribué au renforcement de l’association de genre mafieux dénommée « Cosa Nostra », ainsi qu’à la poursuite des buts de celle-ci, notamment en participant au projet et à l’exécution d’un programme de subversion de l’ordre constitutionnel à réaliser aussi grâce à l’accomplissement d’actes de violence afin - entre autres - de déterminer, au moyen des susdites activités, les conditions pour la sécession politique de la Sicile et d’autres régions méridionales du reste de l’Italie, poursuivant ainsi le but de déterminer le renforcement et la consolidation définitive du pouvoir criminel de Cosa Nostra et d’autres associations de genre mafieux reliées à cette dernière sur les territoires des régions méridionales du Pays.
Le 21 mars 2001, le Parquet du département antimafia de Palerme estime que le plan subversif est prouvé, ainsi que sont prouvées les liaisons entre mafia, franc-maçonnerie et des appareils de l’État. C’est un fait.
Par contre, il n’estime pas assez prouvé que cette association ait été mise en œuvre afin de renverser la République…et en effet l’issue finale en fut une autre avec l’arrivée de Forza Italia !
Le Parquet demande donc, "l’archivage" de la procédure…une procédure qui retiens " qu’il est suffisamment prouvé" :
"- qu’entre fin 1991 et début 1992, ont eu lieu des réunions entre les chefs de Cosa Nostra des différentes provinces pour décider l’approbation d’une profonde restructuration des rapports avec la politique qui s’articulait en deux étapes : la mise à zéro des rapports avec les référents traditionnels et la création des conditions les plus favorables pour la naissance de nouveaux sujets politiques qui devaient être des interprètes directs des instances de la criminalité organisée et des intérêts convergents à ces dernières de ce qui a été défini le « système criminel » ;
- qu’à l’intérieur de Cosa Nostra il a été retenu que, pour atteindre ces objectifs il était nécessaire la mise en œuvre d’une stratégie de la tension devant être réalisée aussi au moyen d’une campagne d’attentats aveugles qui aurait déterminé des effets déstabilisants ;
- qu’à la même période il a été proposé aux autres organisations criminelles du Sud (notamment, à la ‘ndrangheta et à la Sacra Corona Unita) d’adhérer à ladite stratégie ;
- que, à l’intérieur de Cosa Nostra, il a été supposé que ce but aurait pu être réalisé grâce à l’exacerbation des instances séparatistes historiquement latentes en Sicile et l’exploitation du succès politique de la Ligue du Nord, afin de favoriser la sécession de la Sicile et des autres régions méridionales d’Italie du reste de la Nation, considérant ainsi de mieux pouvoir gérer en environnement politique les intérêts illicites du « système criminel » ;
- qu’à la même période commencèrent à se former dans le Sud de l’Italie des nouveaux sujets politiques d’inspiration séparatiste ;
- que la constitution des nouveaux mouvements politiques méridionalistes était principalement inspirée par les personnages liés à la franc-maçonnerie et à la criminalité organisée ;
- que ces nouveaux mouvements politiques ont établi des rapports avec la Ligue du Nord ;
- qu’à l’intérieur de la Ligue du Nord, surtout à ses origines, étaient présents des personnages influents liés à la franc-maçonnerie ;
- que, dans les années immédiatement successives à l’élaboration du projet de « restructuration violente » des rapports de la criminalité organisée avec la politique, ont été mis en œuvre des homicides et des massacres avec le but de mettre à zéro les rapports avec les anciens référents politiques et de déterminer des effets de déstabilisation dans le Pays ;
- que parmi les principaux protagonistes de cette stratégie politico-criminelle étaient présents non seulement des adhérents à Cosa Nostra (à commencer par Totò Riina), mais aussi des sujets « extérieurs » liés à celle-ci, comme Licio Gelli (indiqué par certains collaborateurs comme le « metteur en scène » du projet, et certainement un protagoniste actif du phénomène des ligues méridionales) ;
- que soudainement, fin 1993, Cosa Nostra a renoncé à la stratégie des massacres au moment de sa plus grande exacerbation ;
- que, presque simultanément, l’investissement dans le projet séparatiste a été abandonné et la restructuration des rapports de la criminalité organisée avec la politique a été ensuite poursuivie en détournant toutes les ressources vers le soutien d’une nouvelle formation politique nationale."
Dernière édition par niouze le Mar 13 Oct - 19:28, édité 1 fois
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: [Italia]Informazioni generali
tu devrais poster les pages niouze
y'a tellement d'infos qui deviennent "404" ...
y'a tellement d'infos qui deviennent "404" ...
de lourde peine en appel pour des inculpé du g8 de genes
Jugement ahurissant pour les inculpés du G8 de Gènes 2001
LE 9 OCTOBRE 2009, LA JUSTICE ITALIENNE a condamné en appel 10 inculpés du contre-sommet du G8 de Gênes de 2001. Ils ont reçus, pour « destruction et saccage », de très longues peines de prison ferme.
CARLO A. : 8 ANS
CARLO C. : 8 ANS
MARINA C. : 12 ANS ET 3 MOIS
LUC F. : 10 ANS ET 3 MOIS
ALBERTO F. : 10 ANS
INES M. : 6 ANS ET 6 MOIS
FRANCESCO P. : 15 ANS
DARIO U. : 7 ANS
ANTONIO V. : 8 ANS
VICENZO V. : 13 ANS ET 3 MOIS
Ce procès arrive 48 heures après celui de 45 policiers où 15 seulement ont été condamnés à des peines très légères. Ont été acquittés le préfet Ganni De Gennaro, alors chef de la police ainsi que d?autres membres de la hiérarchies qui ont dirigé la répression à Gênes en juillet 2001, bien que la justice ait considéré comme illégale la charge de la police ayant
engendré les plus violents affrontements. La répression a fait un mort, Carlo Giuliani, 23 ans, tué par balles lors de cette charge, plusieurs centaines de blessés, des violences dont les plus fortes ont eu lieu à l’école Diaz où était installé le centre de média indépendant et où dormaient 307 manifestants qui ont été arrêtés puis séquestrés pendant trois jours dans la caserne du Bolzaneto, subissant sévices et humiliations.
LES JOURNEES DE GENES ont vu la réunion pratique et puissante d’une opposition à la réunion des chefs d’Etat de la planète, et plus généralement à l’ordre économique mondial. Réunion internationale, forum social : 300 000 personnes se sont réunies à la manifestation du 20 juillet malgré la
militarisation et le verrouillage de la ville.
HUIT ANS APRES, CE 9 OCTOBRE, les peines prononcées sont très, très lourdes.
La disproportion est éclatante entre les chefs d?inculpation qui touchent des destructions de biens matériels et ces cent années de prison au total.
Ce n?est pas telle ou telle action individuelle, telle ou telle personne que la justice italienne punit. C?est l?ensemble des événements politiques du contre-sommet qui se trouvent sanctionnés. Ces 10-là paient pour toute
l?action collective, pour tout le mouvement social et politique qui a eu lieu à Gênes. Cette décision de justice ressemble à un grand signal de terreur pour toutes celles et ceux qui contestent l?ordre social. Elle poursuit la répression sauvage du contre-sommet. Ces procès sont la deuxième vague de vengeance de l?Etat italien. Pour que la lutte contre l?injustice sociale et les rapports économiques sauvages, les conflits qu?ils génèrent soient cantonnés dans des formes invisibles, aseptisées qui ne gênent pas réellement l?ordre établi.
La tolérance du pouvoir envers les formes de révolte non autorisées n’a cessé de diminuer et, alors que la conflictualité sociale tend à s’aggraver,ces condamnations marquent un nouveau pas dans le délire répressif en cours
en Italie comme ailleurs. Notre pays ne manque lui aussi pas d’exemples dans ce domaine, comme le montrent les récents évènements de Poitiers (une manifestation anticarcérale ayant débouché sur le bris de quelques vitrines) après lesquels un homme a été condamné à quatre mois de prison ferme « pour
jet de pile » sur la police, puis un autre interpellé lors d’une manifestation de soutien consécutive pour avoir comparé publiquement l’officier de police à un collabo célèbre.
En dehors du fait que les condamnations de Gênes dépassent toutes les bornes de l’entendement, et demeurent même sans commune mesure avec les peines les plus dures infligées pour ce genre d’actes, elles srtent totalement des règles les plus ordinaires du droit pénal. Les personnes condamnées se voient infliger, pour quelques dégâts matériels (des bris de vitrine), des peines que nombre de meurtriers ne purgeraient pas.
Dans ce cas, comme dans ceux où il maquille des assassinats sous des accidents de la route, comme à Villiers-le-bel, ou à Fréjus récemment, l’Etat réprime en faisant fi des règles qu’il s’est lui même imposé.
Quand il protège les siens contre les poursuites judiciaires que des affaires de corruption ou de moeurs pourraient entraîner, il outrepasse également la légalité. C’est que le droit est traversé par les rapports de forces qui existent au sein de la société, et que parfois il n’a pas eu le
temps de s’adapter aux nouvelles pratiques de la domination, alors sa sacro-sainte indépendance est violée, mais cela fait bien longtemps que ce n’est plus une sainte-nitouche…..
La plupart du temps, le droit s’adapte, et en nos temps de répression tous azimuts, cela donne les législations antiterroristes, qui permettent de torturer des Irakiens, ou d’enfermer des épiciers communistes. Si la justice
a été un temps garante des libertés individuelles contre l’arbitraire de l’Etat, aujourd’hui elle n’est plus qu’un des accessoires entre les mains de l’arbitraire étatique, qu’il utilise selon ses humeurs. Ceux qui quémandent auprès de l’appareil judiciaire un peu de justice sociale, prennent cette bureaucratie de tribunaux et de prisons pour la garantie d’un monde d’amour et de paix, ceux qui préfèrent manifester entourés de « gardiens de la paix » plutôt qu’aux côtés de briseurs de vitrines ne font que retarder un peu l’émancipation des exploités par eux-même.
Aujourd’hui, alors que nos camarades italiens sont persécutés par l’Etat berlusconiste depuis huit ans, mettons tout en oeuvre pour qu’ils cessent d’être poursuivis, et que ce genre de condamnations ne se reproduise plus.
Nous appelons à ce qu’une solidarité en actes se manifeste un peu partout contre ces procès intolérables. Nous appelons à ne pas céder à l’intimidation et à ne pas oublier qu’ici comme ailleurs, le pouvoir à de bonnes raisons lui aussi de trembler.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
torino (turin) la municipalité veut expulser tout les squats
italie : solidarité internationale aux squats de turin
La municipalitée (gauche) de Turin avec à sa tete le sinistre Chiamparino a décidé lundi 16 novembre lors d’un conseil municipal l’expulsion de tous les squats de la ville. Sont particulierement concernés les squats anarchistes (l’Asilo, Barocchio, El Paso, Mezcal, lOstilo, a Boccia squat, etc, ...
Suite à cette déclaration de guerre, le mouvement des squats anarchistes et autonomes a appelé à la mobilisation et à la resistance et on s’attend à de dures ripostes.
Le mouvement des squats anarchistes de Turin se trouve être une réalité importante qui existe depuis près de 30 ans. Vous pouver témoigner votre solidaritée internationale en envoyant des messages de soutiens sur les sites de Tutto Squat ou Indymedia Piemont et manifester auprès de l’Ambassade et consulats d’Italie et autres representations italienne.
Tout soutien sur le terrain sera egalement le bienvenu. Faites passer l’infos autour de vous.
10.. 100.. 500.. 1000.. 5000.. 10.000 occupazioni !
http://tuttosquat.net
http://piemonte.indymedia.org
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
le retour du fascisme se fait a grand pas (de l'oie)
Rosarno, en Calabre, une petite ville de 15.000 habitants, a été vendredi soir le théâtre d’une chasse à l’étranger de la part de la population locale, le bilan de ces violences s’établissant à 38 blessés
Après le départ dans la nuit de près de 300 immigrés vers un centre d’accueil d’urgence à Crotone, à environ 170 km de Rosarno, le calme semble revenu et les habitants ont levé une barricade qu’ils avaient établie dans la nuit sur une route locale, selon la même source.
Le nouveau bilan de ces incidents est de 38 blessés dont 20 étrangers et 18 policiers, après qu’un nouvel immigré se fut présenté dans la nuit à la police avec des blessures légères à la tête, affirmant avoir reçu des coups de bâtons.
Les incidents ont débuté à Rosarno après une manifestation jeudi soir de plusieurs centaines d’ouvriers agricoles immigrés --pour la plupart employés illégalement dans la région-- qui protestaient contre l’agression de plusieurs d’entre eux, cibles de tirs de fusil à air comprimé.
Les manifestants avaient incendié des voitures et brisé des vitrines à coups de bâtons et des affrontements avaient éclaté avec la police.
Vendredi, après une accalmie dans le courant de la journée, les agressions ont repris dans la soirée et dans la nuit et au cours de plusieurs épisodes séparés, deux étrangers ont été grièvement blessés à coups de barres de fer, cinq ont été volontairement renversés par des voitures, et deux autres, cibles de tirs de fusil de chasse, ont été légèrement blessés aux jambes
ou encore
ceci dit c'est pas nous avec notre debat sur l'identié national qu'allons nous demarquerItalie: "Pas d'étrangers ni d'animaux", les propos racistes se banalisent
Un footballeur italien traité de "nègre de merde", des annonces immobilières qui stipulent "Pas d'animaux, pas d'étrangers", des immigrés agressés la nuit du Nouvel An: les comportements xénophobes se banalisent en Italie, certains évoquant même un "racisme institutionnel".
"La situation se dégrade. Tous les jours, un noir se fait tabasser. On ne peut pas continuer comme ça", explique à l'AFP Gian Antonio Stella, journaliste spécialisé dans les mouvements de droite et auteur du livre "Nègres, tapettes, youpins & co. L'éternelle guerre contre l'autre", paru début décembre.
Parmi les derniers exemples relevés, la nuit de la Saint-Sylvestre: un Ethiopien tabassé à Florence, parce que son amie protestait contre des jets de pétards, et un Egyptien frappé aux cris de "pédé de merde", selon l'organisation Arcigay.
Quelques jours plus tôt, c'était le "Noël blanc" organisé par un maire de la Ligue du Nord, parti anti-immigrés membre de la coalition de droite au pouvoir, qui défrayait la chronique. L'opération visait à recenser les étrangers de Coccaglio (3.000 habitants) et à dénoncer les clandestins en préfecture.
Des responsables de la Ligue du Nord ont également proposé de réserver des wagons de train ou des prestations sociales aux Italiens.
"La Ligue est décidée à exploiter le sentiment d'insécurité vis-à-vis de l'immigration", commente Sergio Romano, éditorialiste du quotidien Corriere della Sera. "Comme (le Premier ministre) Silvio Berlusconi a besoin du soutien de la Ligue, elle peut dire tout ce qu'elle veut"
Le chef de la Ligue "Umberto Bossi a qualifié les noirs de +Bingo Bongo+ à plusieurs reprises", relève M. Stella, en rappelant ce film de 1982 où Adriano Celentano incarne un homme-singe. "A l'étranger, c'est une chose impensable. Aucun ministre français, anglais ou allemand ne se permettrait cela parce que ces pays ont réfléchi sur leur passé, ce que les Italiens n'ont pas assez fait", estime-t-il, en allusion aux lois raciales de Benito Mussolini.
La Ligue, elle, se défend de tout racisme: "Nous ne sommes pas du tout racistes. Nous sommes tellement étrangers à cette problématique que nous n'avons même pas besoin d'en parler", déclare à l'AFP Nicoletta Maggi, porte-parole de M. Bossi. La Ligue, implantée avant tout dans le nord du pays, n'est pas la seule à tenir ce type de propos.
Bernardino De Rubeis, maire de Lampedusa, petite île proche des côtes d'Afrique du Nord sicilienne où débarquent régulièrement des immigrés clandestins, est ainsi actuellement jugé pour des déclarations publiées en septembre 2008 par le quotidien La Repubblica: "Je ne veux pas être raciste mais la chair des nègres sent mauvais même si elle est lavée".
Pour Piero Soldini, responsable immigration au Cgil, le plus grand syndicat italien, tous ces propos relèvent d'un "racisme institutionnel et d'une banalisation des propos racistes" qui "produisent un racisme populaire et toléré au sein de la société". Ainsi des stades du très populaire Calcio, où après les cris de singe saluant les joueurs noirs, des supporteurs de la Juventus de Turin ont traité de "Nègre de merde" l'attaquant de l'Inter de Milan Mario Balotelli, Italien d'origine ghanéenne, scandant "Il n'y a pas de noirs italiens".
Ou des dizaines d'offres de location à caractère xénophobe qui paraissent tous les jours dans la presse: "Pas d'animaux, pas d'étrangers" ou encore "Italiens uniquement, pas de Chinois".
Un premier procès contre le journal de petites annonces Porta Portese, qui a laissé paraître des avis excluant "les personnes de couleur", est en cours à l'initiative de l'Office national anti-discrimination.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: [Italia]Informazioni generali
et sa continu .... a croire qu'il souhaite le retour de benito la bas
aaah l'etranger trouble de tout les maux
Pas plus de 30% d'élèves étrangers par classe dans les écoles primaires. Cette mesure prise par le gouvernement italien sera effective dès la rentrée scolaire de septembre 2010 dans l'objectif affiché de ne pas « créer de classes ghettos » et de favoriser l'intégration des étrangers.
Citée par Reuters, la ministre de l'Education nationale Mariastella Gelmini a pourtant expliqué que cette décision avait été prise dans un souci de préservation de la « culture » italienne :
« Nos écoles sont prêtes à accepter toutes les cultures et tous les enfants du monde. Dans le même temps, les écoles italiennes doivent maintenir leurs propres traditions avec fierté et diffuser la culture de notre pays. »
Très controversée, cette recommandation du ministère de l'Education concernera 629 000 élèves étrangers, dont un tiers est né en Italie. En principe théorique, elle devrait pouvoir être ajustée selon le niveau des élèves. Le plafond pourra ainsi être revu à la hausse si les étrangers maîtrisent la langue et inversement.
Une étude du ministère de l'Education datant de 2005, exhumée par La Repubblica, nuance les inquiétudes du gouvernement puisque ce document indique que l'augmentation d'élèves étrangers dans les classes n'a guère d'incidence sur les résultats scolaires.
Interrogée par La Stampa, Graziella Favoro, sociologue, met également en doute l'efficacité d'une telle mesure, fondée sur des chiffres inexacts :
« Il n'y a pas de concontration très importante d'élèves étrangers dans les écoles italiennes. Le chiffre moyen est de 7% d'étudiants étrangers… Bien sûr, dans certaines villes, le taux est plus important, comme à Milan ou dans l'Emilie-Romagne.
Mais il faut souligner que sur les 700 000 élèves étrangers, la plupart sont nés en Italie. Selon les chiffres du ministère de l'Education, ceux qui ne parlent pas italien -les nouveaux arrivants- représentent seulement 10% des élèves étrangers. »
A gauche, le scepticisme domine face à cette nouvelle mesure dont plusieurs responsables politiques craignent qu'elle ne renforce le racisme à l'encontre des étrangers. Ainsi, la sénatrice Vittoria Franco s'inquiète des retombées d'une telle décision alors que le climat est déjà au racisme et à la xénophobie depuis les événements de Rosarno.
aaah l'etranger trouble de tout les maux
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
berlusconi ne pense qu'avec sa queu
Berlusconi: les immigrants ne sont pas bienvenus, sauf les «jolies filles»
Silvio Berlusconi n'en finit plus de faire des mauvaises blagues. Lors d'un sommet sur l'immigration avec son homologue albanais vendredi 14 février, le premier ministre italien a déclaré à des journalistes que l'Italie n'acceptait «que les jolies filles d'Albanie».
Silvio Berlusconi, qui est en procédure de divorce avec sa femme Veronica Lario excédée par ses infidélités supposées, s'est aussi permis une petite blague avec des femmes journalistes albanaises: «Je suis célibataire maintenant», selon le Daily Telegraph.
L'opposition italienne a immédiatement réagi à cet énième dérapage, par la voix de la porte-parole Paola Pellegrini:
Une fois de plus, Berlusconi retombe dans son humour de caserne. Même face à une tragédie humaine comme l'immigration de personnes désespérées, d'Alabanie dans ce cas précis, le premier ministre reprend son obsession de réduirela femme à de la viande fraiche prête à être consommée. Il est un vieil homme qui prétend diriger un pays qui a été soumis à la propagande de ses chaînes de télévision et de ses journaux.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: [Italia]Informazioni generali
A Gênes, le débarquement d'émigrés anti-Berlusconi
Par Peggy Picot | journaliste | 06/07/2010 | 12H09
Sur le Majestic Palermo, 500 Italiens venus de Barcelone, Bruxelles, Paris ou Hambourg, embarqués pour une traversée à destination de Gênes. Pour dénoncer la dérive de l'Italie, la violence du discours public sur l'immigration, la mise en danger des droits élémentaires et l'image désastreuse que donne Berlusconi de leur pays.
Parce qu'ils pensent la démocratie fragile, la constitution menacée, ils élèvent la voix pour ne plus rester indifférents au sort d'un pays qu'ils aiment toujours. En signe de solidarité avec ceux qui sont restés sur la « galère » Italia, ces Italiens d'ailleurs, partis avec un aller simple en poche, Européens à la culture complexe, veulent encore espérer qu'ils pourront un jour rentrer… Et pas seulement pour les vacances.
A la fin du XIXe siècle, l'Italie a connu de grandes vagues d'émigration vers les autres pays européens, les Etats-Unis ou l'Amérique du Sud, où de véritables communautés se sont développées. Aujourd'hui, le pays est devenu à son tour terre d'accueil, l'immigration y est en pleine expansion.
En parallèle, l'exode des jeunes générations connaît une recrudescence ces dernières années. Des moins de 40 ans, diplômés, formés, qualifiés, qui cherchent ailleurs des opportunités qui n'existent pas dans leur pays. Ce phénomène commence à être l'objet d'enquêtes et d'ouvrages pour tenter de comprendre les raisons de ces départs, ce qu'ils reflètent des problèmes de la société italienne. Des expatriés qui symbolisent une méritocratie en berne.
« Il existe un mal totalement “Made in Italy” »
Dans « Vivo altrove » (« Je vis ailleurs », éd. Mondadori, mai 2010), Claudia Cucchiarato écrit :
« Ce sont des cerveaux en fuite, mais pas seulement. Ce sont des “néo-migrants”, des gens qui partent pour oublier, pour quitter un pays où ils se sentent à l'étroit. Des gens qui voudraient changer l'Italie, mais qui ne savent pas comment faire et ignorent s'il sera possible de le faire dans le futur. Alors ils changent de pays et s'en vont, à la recherche de meilleures opportunités et d'une alternative. »
Dans « La Fuga dei talenti » (« La Fuite des talents - Histoires des professionnels que l'Italie a laissé s'échapper », éd. San Paolo, 2009), Sergio Nava écrit :
« Il existe un mal totalement “Made in Italy” qui permet trop souvent de faire progresser, surtout dans les secteurs les plus stratégiques, deux catégories de personnes : les pistonnés et les lèche-culs. […]
Nous sommes ici pour pleurer sur le sort d'un pays qui ne fonctionne pas : un “bel paese”, au climat indépassable, aux beautés naturelles uniques au monde, à l'héritage historique majeur, à la qualité de vie sans égale.
Mais un pays, si les choses continuent ainsi, condamné à un déclin inexorable. »
« Mon fils, quitte ce pays ! »
Signe supplémentaire de cette crise profonde de la méritocratie italienne : Pier Luigi Celli, le directeur de la prestigieuse grande école Luiss Guido Carli de Rome -un mix entre HEC et Sciences-Po d'où sont sortis de nombreux dirigeants et personnalités politiques-, ancien directeur de la RAI, a publié une lettre ouverte dans le journal La Repubblica intitulé « Mon fils, quitte ce pays ! » :
« Ce pays, ton pays, n'est plus un endroit où on peut rester avec orgueil. […] Ceci est un pays où si tout va bien, tu commenceras en gagnant un centième de ce que touche une “velina” [jeune femme dénudée qui danse dans les émissions de la Mediaset, groupe de Berlusconi, ndlr] ou un “tronista” [participant à des émissions de trash TV de la Mediaset, principalement choisis pour leur physique et leur sens de la polémique, ndlr] […].
Choisis plutôt de partir là où la loyauté, le respect et la reconnaissance du mérite et des résultats ont encore une valeur. »
La précarité croissante des jeunes travailleurs
Selon le rapport « Italiens dans le monde » publié par la Fondation Migrantes le 19 novembre 2009 :
* 3 915 767 Italiens résident à l'étranger.
* Les pays où ils sont les plus nombreux sont l'Allemagne, l'Argentine et la Suisse.
* La Sicile arrive en tête des régions d'où ils émigrent le plus (600 000 Siciliens vivent hors d'Italie) : 54,8% sont d'origine méridionale (1 400 000 sont du sud, 800 000 proviennent des îles), 30,1% sont d'origine septentrionale (600 000 du nord-est, 580 000 du nord-ouest), 15% viennent du centre (580 000).
* Plus de la moitié des Italiens de l'étranger ont moins de 35 ans (dont 30% de mineurs).
* Les émigrants sont beaucoup moins nombreux qu'autrefois, par contre leur profil est très différent. L'exode des jeunes, principalement des diplômés avec un niveau d'étude élevé, est en forte croissance.
Selon l'Istat (l'Institut national italien de statistique) :
* En 2009, dans six régions, le taux de chômage des jeunes entre 15 et 24 est supérieur à 30% (notamment la Sardaigne : 44,7% et la Sicile 38,5%).
* Les régions où le chômage est le plus bas sont la Toscane (17,8%), la Vallée d'Aoste, la Vénétie et le Trentino-Alto Adige (10,1%).
A noter que ces statistiques ne font pas état de la précarité croissante du travail des jeunes (contrats à temps partiel, durée courte…) ni du travail au noir.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: [Italia]Informazioni generali
Un festival de reggae fuit l'Italie
AFP
08/07/2010 | Mise à jour : 14:27 Réagir
Un grand festival de reggae, organisé habituellement en Italie, a été transféré en Espagne, où il aura lieu fin août, en raison notamment du climat politique italien, ont annoncé ses organisateurs. Le "Rototom Sunsplash", considéré comme le principal festival européen de reggae, sera organisé du 21 au 28 août à Benicassim (côte est de l'Espagne). Il avait lieu depuis 16 ans dans la localité d'Ossopo non loin d'Udine dans le nord-est de l'Italie.
"Le motif principal (de ce transfert) est la situation politique très dure en Italie, qui a fermé la porte aux étrangers et où on ne peut exprimer la philosophie de tolérance" qui est celle du festival, a déclaré lors d'une conférence de presse à Madrid son directeur italien Filippo Giunta.
Le premier ministre italien Sivio Berlusconi, "en avait marre de nous et nous de lui", a précisé à l'AFP un porte-parole de l'organisation, Fernando Roqueta. Les organisateurs espèrent attirer près de 150.000 spectateurs à Benicassim, où a déjà lieu chaque année en juillet un grand festival international de pop-rock.
Parmi les artistes et groupes attendus fin août figurent Glen Washington, Queen Ifrika, Marcia Griffiths ou Africa Unite, ainsi que Khaled et Alpha Blondy.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
centre de rétention en revolte
http://juralibertaire.over-blog.com/
Mercredi 14 juillet, centres de rétention de Turin et de Trapani en Italie
Ce soir, une partie du centre d’identification et d’expulsion de Turin est inutilisable suite à la révolte menée depuis ce matin par les prisonniers sans-papiers.
Cette révolte a commencé lorsqu’un groupe de détenus tunisiens qui arrivaient à la fin de leurs 6 mois de rétention ont appris qu’au lieu d’être libérés ils allaient être expulsés. En effet, la semaine dernière l’Italie a signé des accords avec la Tunisie et l’Algérie et des déportations massives des ressortissants de ces deux pays sont programmées.
Ainsi, à Turin, les prisonniers tunisiens se sont révoltés et leur rage s’est propagée à leurs compagnons d’infortune.
Après avoir mis le feu à diverses parties de la structure, ils sont montés sur les toits du centre. très vite, un rassemblement solidaire a eu lieu sous les murs du centre. Fumigènes, pétards, blocages de rue avec des banderoles et pendant deux heures une quarantaine de personnes qui ont crié et fait du bruit, tapant sur les poteaux et tout ce qui résonne pour être entendues des prisonniers.
À l’intérieur il y a bien sûr eu une répression sévère, et ce soir deux retenus sont à l’hôpital et un troisième réclame en vain d’être soigné.
Suite aux dégâts causés dans l’une des sections masculines, les retenus ont été transportés dans la section féminine, on ne sait pas si les femmes ont été libérées ou transférées dans une autre prison.
À Trapani, au centre d’identification et d’expulsion «Serraino Vulpitta» les protestations ont commencé en début de semaine et ont également fait suite à l’annonce de procédures d’expulsions massives pour les Algériens et les Tunisiens.
Les retenus ont tout d’abord refusé de s’alimenter et les matons et autres sbires sont entrés dans les cages pour les obliger à manger, n’hésitant pas pour cela à user de la matraque.
Cette nuit par contre, les prisonniers ont organisé une évasion massive. On ne sait pas encore combien de personnes ont réussi à se faire la belle, les autorités annonçant que tous les évadés ont été bloqués mais d’autres sources parlant d’une quarantaine de personnes qui auraient réussi. Ce qui est sûr c’est qu’il y a eu des affrontements avec les flics et les gardiens et que la presse annonce que quatre personnes ont été arrêtées et sont accusées de violences contre les forces de l’ordre et de dégradations.
Pour finir, dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juillet, une embarcation transportant 236 personnes, pour la plupart érythréennes a réussi à accoster sur les côtes de Sicile. Quand les autorités sont intervenues, la majorité de ces personnes avaient disparu dans la nature. Dimanche et lundi une cinquantaine de personnes ont été retrouvées, en majorité des femmes et des enfants qui étaient dans un grand état de faiblesse suite au voyage. Elles ont été placées dans un centre de premier accueil, à Trapani, et ont pu déposer une demande d’asile en Italie. Ces réfugiés ont raconté être restés longtemps en Lybie avant d’avoir pu tenter la traversée.
À eux tous, celles et ceux qui ont été retrouvés, et aux autres qui sont dans la nature, comme à celles et ceux qui se battent et s’évadent à Turin, Trapani et ailleurs, bienvenue parmi nous et bonne chance.
Traduction libre inspirée de Macerie et de Fortress Europe
Liste Migreurop, 15 juillet 2010.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: [Italia]Informazioni generali
Lettre des retenus du CIE de Gradisca (Italie)
Tout au long de l’été les sans-papiers prisonniers dans le centre d’identification et d’expulsion (CIE) de Gradisca (Nord est de l’Italie) ont multiplié actes de révoltes et organisations d’évasions collectives. Ces évasions collectives ont permis à quelques dizaines d’entre eux de s’échapper et de retrouver un semblant de liberté. L’administration a évidemment répondu par la répression, lançant de véritables chasses à l’homme pour retrouver les évadés et punissant sévèrement les participants à ces plans d’évasions, que ce soit en les condamnant à des peines de prison, en les passant à tabac, en durcissant le régime carcéral ou en multipliant les perquisitions dans les cellules à toute heure du jour et de la nuit (dernière perquisition en date ce matin lundi 20 septembre à 4 heures du matin). Il y a quelques jours, plusieurs retenus de Gradisca ont écrit cette lettre collective pour faire connaître à l’extérieur ce que cela signifie d’être enfermé dans un centre de rétention :
Nous sommes en train de faire la grève de la faim car nos conditions de rétention sont carcérales, nous avons accès à l’air libre seulement 2 heures par jour, une le matin et une le soir, nous sommes tous enfermés là-dedans, nous ne pouvons pas sortir. Il y a 3 mineurs ici, ils sont tunisiens et ont 16 ans, nous nous demandons pourquoi ils les ont mis là alors qu’ils sont mineurs. La nourriture est dégueulasse, on ne peut pas manger, il y a des morceaux d’ongles, des cheveux, des insectes…
Nous sommes abandonnés, personne ne s’intéresse à nous, nous sommes dans des conditions inhumaines. Souvent, la police entre et tape. Il y a environ trois mois, ils ont fait sauter un œil à un jeune d’un coup de matraque, puis ils l’ont libéré parce qu’il était mal et qu’ils ne voulaient pas que ça fasse du bordel. Sans papiers, il ne pouvait rien faire contre ceux qui lui avaient fait perdre un œil.
Ils nous traitent comme des bêtes. Certains employés [de «Connecting People», l’organisation caritative qui gére le centre, NdT] nous méprisent ouvertement, ils nous traitent mal, nous provoquent, nous insultent pour attendre notre réaction et ils espèrent nous faire ainsi envoyer en prison pusiqu’on leur donne toujours raison.
Il y a en isolement un jeune qui a mangé ses excréments. Ils l’ont transporté à l’hôpital et amené ici. Et depuis ce matin que nous l’entendons hurler, personne n’est allé le voir, sauf un employé qui l’a mal traité.
Le directeur fait des promesses quand il y a des révoltes, puis les semaines passent et rien ne change. Nous sommes en grève de la faim depuis deux jours et le médecin n’est jamais entré pour nous peser ou pour faire les contrôles, il entre seulement le matin pour donner les traitements.
Nous continuerons la grève jusqu’à ce que les choses changent, parce que 6 mois, c’est trop et les conditions sont trop inhumaines. Ici, ce n’est pas un lieu, mais un cauchemar, parce que nous sommes dans la merde, il est absurde qu’on reste dans ces cages. Nous savons que beaucoup de gens connaissent l’existence de ces lieux et comment nous y vivons. Et on se demande : mais est-il possible que des personnes doivent rester enfermées pendant 6 mois de leur vie seulement parce qu’elles n’ont pas un morceau de papier ?
Des retenus du CIE de Gradisca
Traduit de l’italien (Macerie, 15 septembre 2010),
liste de diffusion Migreurop, 20 septembre.
juralibertaire
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: [Italia]Informazioni generali
Silvio Berlusconi à nouveau dans la tourmente
France Info - 11:00
France Info - 11:00
Alors que président du Conseil italien est empêtré dans une affaire de mœurs, l’opposition réclame sa démission, et la presse italienne multiplie les révélations sur Ruby, la mystérieuse jeune femme d’à peine 18 ans au cœur du scandale.
"Les informations en provenance de Milan nous indiquent clairement que Berlusconi ne peut pas rester une minute de plus dans un rôle public qu’il a trahi de manière indécente," a fustigé le leader du Parti démocrate, Pierluigi Bersani, dans un communiqué. Avec lui, plusieurs leaders de l’opposition italienne ont enjoint le Cavaliere à la démission. Parmi eux, le leader du parti l’Italie des valeurs, Antonio di Pierto, ou encore le député de gauche Enrico Letta.
Les raisons de leur colère ? Un nouveau scandale mêlant la vie privée de Silvio Berlusconi et ses fonctions officielles. L’affaire remonte à mai dernier, lorsque une jeune femme d’origine marocaine, Karima, surnommée Ruby, est placée en garde à vue à Milan pour vol. Silvio Berlusconi aurait alors téléphoné au chef de la police de Milan pour obtenir la libération de cette jeune fille qu’il connaît bien.
- Le Corriere della Sera s’est penché avec précision sur la chronologie de cette journée du 27 mai. Plus encore, le quotidien retranscrit la teneur de la conversation du Cavaliere avec la police milanaise. Silvio Berslusconi aurait notamment affirmé que la jeune femme est une proche du Président égyptien Hosni Moubarak.
- La Stampa compare cette affaire à "un torrent de boue retenu pendant de longs mois."
- L’Espresso publie quant à lui une série de sulfureuses photos de Ruby issues notamment de son profil Facebook.
- Pour le Republicca, ce lien de parenté avec Hosni Moubarak ne serait qu’un leurre utilisé pour obtenir la libération de la jeune femme. Ruby serait en réalité proche du Cavaliere, pour avoir participé à plusieurs soirées privées dans la villa d’Arcore de celui-ci.
Le Republicca a tenté de recueillir le témoignage de Veronica Lario, l’ex-épouse du Président du Conseil. Celle-ci avait demandé et obtenu le divorce en mai 2009, après les révélations des soirées répétées de son époux auprès de très jeunes femmes. Noemi Laetitia, 17 ans à l’époque, avait alors fait état de sa relation très proche avec le chef d’Etat, qu’elle surnommait affectueusement "Papounet".
Cette première affaire, surnommée le "Noemigate" avait déjà fortement ébranlé la réputation de Silvio Berlusconi, et placé au coeur de l’actualité les mystérieuses soirées "Bonga Bonga" qu’affectionnerait M. Berlusconi.
Un an et demi plus tard, sa côte de popularité est inférieure à 40%, du fait notamment de son plan d’austérité, des querelles politiques internes et des différents scandales de corruption. Pour les proches de Berlusconi, cette nouvelle affaire ne serait qu’une "tentative visant à le chasser du pouvoir," dixit le ministre du Travail Maurizio Sacconi.
Re: [Italia]Informazioni generali
Italie : Manifestation à Rome contre Berlusconi et sa boutade homophobe
Une centaine de manifestants se sont rassemblés ce soir à Rome près de la résidence du chef du gouvernement Silvio Berlusconi qui avait déclaré un peu plus tôt que “ mieux vaut avoir la passion des belles femmes qu’être gay ”.
“ Mieux vaut être gay que Berlusconi ”, "Je ne suis pas gay mais je me sens offensé", proclamaient des pancartes. "Honte, honte" et "démission" ont crié les manifestants, réunis à l’appel de partis politiques d’opposition et de mouvements homosexuels.
Silvio Berlusconi, empêtré dans le Rubygate, du nom d’une jeune fille qui, alors mineure, a participé contre rémunération à des fêtes organisées dans sa résidence d’Arcore, près de Milan, a lancé cette répartie homophobe en visitant le salon de la moto près cette grande ville du nord de l’Italie.
Re: [Italia]Informazioni generali
Défections en cascade dans le gouvernement Berlusconi
France Info - 16:07
France Info - 16:07
Quatre membres du gouvernement ont démissionné aujourd’hui. Des proches de Gianfranco Fini, l’ancien allié, le dauphin, devenu le rival de Berlusconi... qui aimerait bien voir sa chute.
Le ministre aux Politiques européennes, Andrea Ronchi ; le vice-ministre au Développement économique, Adolfo Urso ; les sous-secrétaires d’Etat à l’Agriculture Antonio Buonfiglio et à l’Environnement Roberto Menia : ils sont quatre à avoir démissionné aujourd’hui du gouvernement Berlusconi.
Quatre membres de Futur et Liberté pour l’Italie, le nouveau parti que Gianfranco Fini est en train de créer...
De là à parler de crise politique en Italie, et de chute prévisible du gouvernement Berlusconi, il n’y a qu’un pas... que personne ne se risque à franchir.
La crise politique est bien là : Fini, le néo-fasciste repenti, membre d’un parti qui a officiellement tiré un trait sur son passé, avait fait équipe avec Berlusconi pour les législatives d’avril 2008, avant de devenir son plus fidèle rival. Aujourd’hui président de la Chambre des députés, il ne manque pas une occasion de critiquer ouvertement son ancien mentor.
Cela dit, Silvio Berlusconi ne risque pas encore d’être renversé. Il a déjà annoncé qu’il poserait la question de confiance au Sénat et à la Chambre des députés. Non sans avoir auparavant demandé que le budget 2011 soit approuvé.
Du coup, le vote de confiance n’aura pas lieu avant plusieurs semaines. Si l’issue du scrutin ne fait aucun doute au Sénat, où Berlusconi a la majorité, il pourrait être plus serré à la Chambre, où les "Finiens" peuvent en théorie faire pencher la balance...
En cas de mise en minorité, Berlusconi a déjà prévenu : il y aura des élections, “mais seulement pour élire de nouveaux députés”. Une hypothèse fermement rejetée par les "Finiens".
Au final, la décision reviendra au président de la République, Giorgio Napolitano - dépositaire du droit de dissolution -, un ex-dirigeant du Parti communiste italien, avec lequel Berlusconi entretient des relations tendues.
Re: [Italia]Informazioni generali
Berlusconi dénonce des attaques contre l'Italie, l'opposition se moque
(AFP) – Il y a 20 heures
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jgIjhVeEovrn8bu9zrkzMQWiQl0A?docId=CNG.772912a9e2711b40ad115ab0a4061299.21
(AFP) – Il y a 20 heures
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jgIjhVeEovrn8bu9zrkzMQWiQl0A?docId=CNG.772912a9e2711b40ad115ab0a4061299.21
ROME — La dénonciation par le gouvernement Berlusconi de "stratégies visant à ternir l'image de l'Italie sur la scène internationale" faisait les gros titres samedi, l'opposition dénonçant une manoeuvre de diversion.
La presse commentait longuement un communiqué diffusé après le conseil des ministres vendredi. Dans celui-ci, le gouvernement Berlusconi a indiqué avoir débattu d'"affaires délicates symptômatiques des stratégies visant à ternir l'image de l'Italie sur la scène internationale" évoquant l'enquête contre Finmeccanica, la diffusion répétée d'images des déchets de Naples ou de l'effondrement de la maison des gladiateurs de Pompei et la publication annoncée de rapports sur la politique des Etats-Unis "contenant de possibles répercussions négatives pour l'Italie".
Tous ces facteurs "imposent la fermeté et la détermination pour défendre l'image internationale et la tutelle des intérêts économiques et politiques du pays", selon le communiqué.
"Résister contre qui ? Berlusconi reste vague, il parle des +journaux+, des habituels +pouvoirs forts+", décryptait samedi le quotidien de gauche Repubblica, affirmant que le Cavaliere redoute que le site Wikileaks fournisse des informations sur les relations entre Rome et Washington depuis l'arrivée au pouvoir de Barack Obama.
Selon Repubblica, les Etats-Unis s'inquiètent de "la politique du gaz" de Silvio Berlusconi illustrée par des liens très étroits avec Moscou et la création d'une société commune par le groupe italien Eni et le géant russe Gazprom.
Il aurait également peur que de nouveaux détails sortent sur l'affaire Ruby, une mineure qui aurait participé à des fêtes dans des résidences du Cavaliere et dont il aurait facilité la libération lors de interpellation en mai pour des soupçons de vol.
Le journal La Stampa épingle cette théorie du "ils-en-ont-tous-après-nous" et ironise sur la possibilité que la neige annoncée dans le nord de l'Italie soit "une mesquine manoeuvre des météorologues".
"Ils utilisent une arme de distraction de masse pour détourner l'attention et masquer l'incapacité d'une majorité qui n'existe plus. Ils sont dangereux et pathétiques", a dénoncé samedi Rosy Bindi, l'une des dirigeantes du Parti démocrate, principale force de gauche.
Le chef de la diplomatie Franco "Frattini a fait rire toutes les chancelleries du monde avec la thèse irresponsable du complot international contre l'Italie", a renchéri Leoluca Orlando du parti Italie des valeurs, pour qui "le gouvernement cherche à créer un fantomatique ennemi extérieur pour justifier son échec (...)".
Re: [Italia]Informazioni generali
Rome: grande manifestation pour l'emploi
http://info.france2.fr/europe/rome-grande-manifestation-pour-l-emploi-66073287.html
http://info.france2.fr/europe/rome-grande-manifestation-pour-l-emploi-66073287.html
Des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux étudiants, ont défilé samedi pour la défense de l'emploi
Le taux de chômage dans la péninsule tourne autour de 8 % mais avec une proportion de jeunes plus élevée que la moyenne européenne (26 % des 15-24 ans en septembre).
Munis de petits drapeaux et ballons rouges, les délégations venues aussi bien du nord très industrialisé (Turin, Parme) que du sud défavorisé (Palerme, Caserte) ont marché en deux cortèges, à l'initiative du premier syndicat italien, la CGIL. Lequel revendique 5 millions d'adhérents. Il s'agit de la huitième manifestation à son initiative en deux ans.
La CGIL a indiqué qu'elle ne donnerait pas de chiffres sur la participation. Elle s'est contentée d'annoncer la mobilisation de 2100 autocars et 13 trains spéciaux pouvant transporter au moins 110 à 120.000 manifestants. Selon des estimations, ils étaient 150.000 à 200.000 au moment du grand rassemblement final en début d'après-midi place San Giovanni.
Des milliers de lycéens et étudiants ont défilé avec les salariés pour dénoncer la réforme de l'université mise en place par le gouvernement Berlusconi. Ses détracteurs dénoncent des coupes sombres dans le financement des universités en particulier via le non renouvellement de contrats à durée déterminée de milliers de chercheurs.
Les principaux dirigeants de l'opposition étaient eux aussi présents dans le cortège. Ce "n'est pas une manifestation politique mais syndicale", a pris soin de préciser la patronne de la CGIL, Susanna Camosso, première femme à diriger le syndicat.
"Après deux ans d'une crise qui n'est pas terminée et d'un chômage qui augmente, tout le monde s'est aperçu que ce pays manque d'un projet d'avenir", a déclaré Susanna Camusso à la presse. "En deux ans ce gouvernement a beaucoup parlé mais il n'a rien fait pour l'emploi", a-t-elle ajouté, en avertissant, sans donner de dates, qu'elle ne renoncerait pas à l'arme de la grève générale. Le pays "ne mérite pas cette classe politique et ses manifestations de machisme de la part des puissants", a-t-elle poursuivi dans une allusion aux frasques sexuelles du président du Conseil.
Re: [Italia]Informazioni generali
Incertitude politique après la courte victoire de Berlusconi
FRANCE INFO - 12:06
FRANCE INFO - 12:06
Menacé par une motion de censure, Silvio Berlusconi a obtenu hier le soutien du Parlement. Mais la situation du Premier ministre reste cependant très fragile. Sa majorité politique est faible, et la contestation grandit dans la rue. Hier, Rome a été le théâtre de violents affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Berlusconi est-il encore en position de gouverner ? De nombreux commentateurs politiques en doutent.
Une chose est sûre : le bras de fer entre Silvio Berlusconi et son ex-allié Gianfranco Fini a tourné à l’avantage du Cavaliere. Alors que Fini comptait sur la motion de censure déposée par les centristes pour faire tomber le gouvernement Berlusconi, ce dernier a obtenu le soutien du Parlement. Mieux, c’est grâce au soutien de dernière minute de trois députés "finiens" que le Premier ministre a emporté une très courte majorité à la Chambre des députés.
Le gouvernement Berlusconi "va vivoter"
Silvio Berlusconi a donc maîtrisé son rival. Mais il n’en reste pas moins politiquement affaibli. Ses opposants l’accusent d’avoir acheté les voix qui lui manquaient, voire d’avoir fait pression sur certains députés. Avec un Parlement qui le soutient d’extrême justesse, le Premier ministre sauve son poste mais aura sans doute bien du mal à gouverner. Le gouvernement "va vivoter" estime le chef de file de l’opposition, Pier Luigi Bersani, mais ne prendra "aucune décision utile".
"Le Cavaliere a gagné, mais la partie ne fait que commencer" estime un commentateur politique de La Repubblica. "Sa majorité précaire dépend d’un millier de promesses impossibles" faites aux députés qui l’appuient et "ne lui permettra pas d’adopter quoique ce soit". "Berlusconi, le poids de la victoire" titre un éditorialiste du Corriere della Sera, qui estime qu’il est temps pour le Premier ministre de renoncer "aux louanges personnelles et aux attaques contre la magistrature".
Démission annoncée d’une ministre
Le Premier ministre est par ailleurs contesté jusque dans son équipe. La ministre de l’Egalité des Chances, Mara Carfagna, a annoncé fin novembre son intention de démissionner au lendemain du vote au Parlement, c’est-à-dire aujourd’hui. Dans une interview au quotidien Il Mattino, elle reproche au président du Conseil de ne plus être maître de sa formation, désormais livrée, selon elle, aux rivalités claniques.
Contestation violente à Rome
Dans la rue aussi, Silvio Berlusconi est contesté de plus en plus violemment. Des dizaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées hier matin pour demander aux parlementaires de déchoir le Premier ministre. Lorsque le résultat du vote a été connu, les manifestations ont dégénéré, surtout à Rome où les étudiants ont affronté les forces de l’ordre. Lancers de pavés, incendies de voitures, charges de la police, grenades lacrymogènes... Une centaine de personnes ont été blessées dans les deux camps et la police a procédé à 50 interpellations. Le centre historique de la capitale italienne n’avait pas connu pareille violence depuis des années.
"Un gouvernement sauvé grâce à trois voix, conquises pendant la nuit, a peu de raisons de se réjouir" conclut l’éditorialiste de La Stampa. "Sa seule préoccupation aujourd’hui devrait être d’apprendre à écouter le pays, et non pas chercher comment survivre un jour de plus".
Invité- Invité
Re: [Italia]Informazioni generali
il a gardé le pouvoir en achetant ouvertement 5 députés, tt le monde le sait, pas un mot ......
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