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Message  niouze Mer 14 Oct - 23:37

mais non le nucléaire c'est pas dangereux

L'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) a décidé de classer au niveau 2 de l'échelle Ines un incident survenu sur un site du Commissariat à l'Energie atomique (CEA), à Cadarache (Bouches-du-Rhône) et a ordonné l'arrêt des travaux sur cette installation en cours de démantèlement.

Le CEA affirmait avoir repéré des dépôts de plutonium supérieurs à ses prévisions, lors du démantèlement de boîtes à gants, enceintes étanches permettant d'accéder de façon sécurisée à des zones contenant de la matière nucléaire.

http://www.romandie.com/ats/news/091014153301.3oizpnl9.asp
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Message  ivo Jeu 15 Oct - 0:26

.............................

tiens, mets donc ça dans un moteur de recherches ...:


== epr cadarache ==



... bonnes lectures ...



............ . . .
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Message  ivo Jeu 15 Oct - 11:56

Cadarache a sous-évalué ses dépôts de plutonium
France Info - 06:52

L’autorité de sûreté nucléaire ordonne l’arrêt des travaux de démantèlement d’une partie du site de Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône. La quantité de plutonium entreposé sur le site a été nettement sous-estimée. Évaluée à 8 kilos, elle serait en fait de 3 à 5 fois supérieure...

Evaluation initiale : 8 kg. Poids réel : 22 à 39 kilos ! Ce sont donc d’importantes quantités de plutonium, une matière potentiellement dangereuse pour les ouvriers qui travaillent sur place, qui auraient échappé à tout inventaire.

" Tout simplement hallucinant ! " a réagi le responsable de la campagne énergie/nucléaire de Greenpeace France, Yannick Rousselet. "Uranium de retraitement abandonné en Russie, kilos de plutonium oubliés à Cadarache : comment l’industrie nucléaire ose-t-elle prétendre qu’elle gère ses déchets ?" s’interroge l’organisation écologiste dans un communiqué.

Et le plus grave peut-être, c’est que cet incident, classé au niveau 2 de l’échelle internationale de gravité des événements nucléaires (qui en comporte 7) par l’Autorité de sûreté nucléaire, a, semble t-il, été caché plus de trois mois. Trois jours après le signalement par le CEA, une inspection de l’installation a eu lieu le 9 octobre. Or, celle-ci "a permis de confirmer que le CEA avait connaissance de l’incident depuis le mois de juin 2009 ", rapporte en effet l’ASN.

Dans un communiqué, le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo "regrette profondément qu’un tel délai se soit écoulé entre la découverte de cette situation et sa déclaration ". "Cette transparence et cette exigence de sécurité sont les conditions incontournables de la fourniture d’électricité d’origine nucléaire. Elles seront respectées", promet-il.

" L’incident n’a eu aucune conséquence ", assure l’ASN, mais la "sous-estimation de la quantité de plutonium avait conduit à réduire fortement les marges de sécurité destinées à éviter un accident de criticité dont les conséquences potentielles pour les travailleurs peuvent être importantes".

Le CEA de Cadarache est l’un des neuf centres de recherche du Commissariat à l’énergie atomique. Exploité par Areva, cet atelier de technologie du plutonium (ATPu) est à l’arrêt définitif et en cours de démantèlement depuis début 2009.

Serge Durand, directeur du CEA à Cadarache, dément avoir voulu cacher quoi que ce soit

Incident de Cadarache : "l’industrie nucléaire est un Etat dans l’Etat" (S. Lhomme)

Marc Fauvelle - 08:17

L’autorité de sûreté nucléaire ordonne l’arrêt des travaux de démantèlement d’une partie du site de Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône. La quantité de plutonium entreposé sur le site a été nettement sous-estimée. Évaluée à 8 kilos, elle serait en fait de 22 kilos au moins. Un incident qui a semble-t-il été caché pendant plus de trois mois. Stéphane Lhomme, porte-parole du réseau Sortir du nucléaire, réagit ce matin sur France info.


Pour Stéphane Lhomme, ce nouvel incident est la preuve que "l’industrie nucléaire fait absolument ce qu’elle veut et les autorités française, y compris l’autorité de sureté nucléaire n’ont absolument pas leur mot à dire".

Selon lui, l’industrie du nucléaire est un "Etat dans l’Etat". Elle est "incontrôlable", a "une puissance terrible" et puis surtout ceux qui seraient censés la contrôler, "le politique en particulier", sont "parfaitement incompétents".

Pour le porte-parole du réseau Sortir du nucléaire, "la transparence est impossible". Seule solution selon les anti-nucléaire "exiger la fin de cette industrie".

L'incident survenu à Cadarache inquiète les antinucléaires

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-40634971@7-37,0.html

PARIS (Reuters) - Les organisations antinucléaires s'alarment de l'incident survenu sur un site du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à Cadarache (Bouches-du-Rhône), où ont été retrouvés des dépôts de plutonium supérieurs aux évaluations officielles.

Le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Jean-Louis Borloo, a demandé "la transparence la plus complète" sur cette situation, survenue en juin et signalée seulement le 6 octobre par le CEA à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

ette dernière a effectué une inspection le 9 octobre et a classé mercredi l'incident au niveau 2 de l'échelle internationale des événements nucléaires, qui en compte sept.

Le site en question, l'Atelier de technologie du plutonium (ATPu) exploité par le groupe Areva, est à l'arrêt depuis 2003 en raison d'un niveau de sûreté non conforme aux exigences actuelles et était en cours de démantèlement depuis le début de l'année. L'ATPu produisait du combustible MOX - mélange de plutonium et d'uranium - pour les réacteurs nucléaires.

Au cours des opérations de démantèlement, 22 kilos de plutonium ont été retrouvés dans les matériels de confinement de l'atelier - découverte qui pourrait s'élever au total à 39 kilos -, alors que le CEA avait évalué le stock à environ 8 kilos durant la période d'exploitation.

Face à cette "lacune dans la culture de sûreté de l'exploitant et de l'opérateur industriel de l'installation", l'ASN a décidé l'arrêt des travaux.

"L'ÉQUIVALENT DE SIX BOMBES ATOMIQUES"

Jean-Louis Borloo souligne dans un communiqué diffusé mercredi que "l'exigence de transparence doit être absolue en matière de sécurité" et il dit regretter "profondément qu'un tel délai se soit écoulé entre la découverte de cette situation et sa déclaration".

Pour Greenpeace, "c'est une des situations les plus graves et les plus critiques que l'on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps".

"En clair, cela signifie qu'Areva et le CEA reconnaissent leur incapacité à gérer leur plutonium qu'ils laissent traîner par kilos, alors qu'il s'agit d'une matière si dangereuse qu'elle doit être réglementairement mesurée au gramme près", déclare dans un communiqué Yannick Rousselet, responsable de la campagne Energie/Nucléaire à Greenpeace France.

Le plutonium est très radioactif et très radiotoxique, un milligramme pouvant suffire à provoquer un cancer.

Le réseau "Sortir du nucléaire", qui regroupe 840 associations, estime que "l'équivalent de six bombes atomiques" est ainsi "illégalement stocké à Cadarache".

"Le personnel politique des partis dominants (en particulier UMP et PS), qui soutient aveuglément l'industrie nucléaire, est incapable de contrôler les exploitants qui mentent impunément depuis des décennies", déclare le collectif dans un communiqué publié jeudi.

Selon l'ASN, l'incident de Cadarache n'a eu aucune conséquence, même si "la sous-estimation de la quantité de plutonium a conduit à réduire fortement les marges de sécurité prévues à la conception pour prévenir un accident de 'criticité'".

Le risque dit de criticité est défini comme le risque d'enclenchement d'une réaction nucléaire en chaîne lorsqu'une masse de matière fissile trop importante est rassemblée au même endroit.
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Message  ivo Ven 16 Oct - 11:23

Presque 40 kilos de plutonium oubliés à Cadarache
http://www.humanite.fr/Des-kilos-de-plutonium-oublies-a-Cadarache
39kg de Plutonium au lieu des 8kg estimés ont été découverts sur le site de l’Atelier de Technologie du Plutonium de Caradache dans les Bouches du Rhones. Le site exploité par Areva était fermé depuis 2003.

Les quantités de plutonium étaient évaluées « à environ 8kg pendant la période d’exploitation de l’installation. Les dépôts récupérés sont selon le CEA, de l’ordre de 22kg mais le CEA estime que la quantité totale pourrait s’élever à près de 39kg ». Dans un communiqué publié le mercredi 14 octobre, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a demandé l’arrêt du démantèlement de l’atelier de technologie du plutonium (ATPu) de Cadarache dans les Bouches-du-Rhône à cause d’une anomalie dans la déclaration de quantités de plutonium stockées par le centre, un site nucléaire géré par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et exploité par Areva.

Une inspection menée le 9 octobre par la délégation de Marseille de l’ASN a confirmé que le CEA connaissait l’incident depuis le mois de juin 2009. Yannick Rousselet, responsable de Greenpeace-France rappelle que le plutonium est "une matière si dangereuse qu’elle doit être réglementairement mesurée au gramme près". Le plutonium est en effet une des matières les plus polluantes et les plus radioactives dont les normes sont fixées par des conventions internationales strictes. Il suffit de 5kg de plutonium pour créer une bombe nucléaire et 8kg pour une bombe à l’échelle de Nagasaki. Yannick Rousselet s’indigne "qu’on découvre dans un vieil atelier fermé depuis six ans de quoi faire environ cinq bombes nucléaires".

L’ATPu de Cadarache, créé en 1964 " est à l’arrêt définitif et en cours de démantèlement depuis début 2009", comme le précise le ministère de l’Ecologie. "Il avait pour activité principale la production de combustible MOX pour des réacteurs nucléaires"pendant près de 40 ans. Son démantèlement a été décidé par décret le 6 mars 2009 "car le niveau de sûreté ne correspondait plus aux exigences attendues aujourd’hui » mais déjà son activité industrielle avait été arrêté en 2003. L’évacuation des rebuts de fabrication issus des activités passées de l’installation a été achevée en juin 2008.

Une omission délibérée.


L’ASN révèle que l’affaire a été cachée par le CEA pendant trois mois. Ce n’est que le 6 octobre que le CEA Cadarache a informé l’ASN que les dépôts de plutonium dans les boîtes à gants, qui permettent d’accéder de façon sécurisée à une enceinte de confinement dans laquelle est mise en œuvre de la matière nucléaire, avaient été sous-évalués, explique l’Autorité.

"Ce délai est tout à fait inacceptable", a affirmé Laurent Kueny, chef de la division de Marseille de l’ASN. Le CEA a expliqué avoir déclaré l’incident en octobre, préférant "attendre d’avoir une vision globale des stocks". Le ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo, a réagi dans un communiqué au révélation de l’ASN et souligné "l’exigence de transparence doit être absolue en matière de sûreté nucléaire". Il "regrette profondément qu’un tel délai se soit écoulé entre la découverte de cette situation et sa déclaration"."Cette transparence et cette exigence de sécurité sont les conditions incontournables de la fourniture d’électricité d’origine nucléaire. Elles seront respectées".

Aucunes conséquences ?

"L’incident n’a eu aucune conséquence", assure l’ASN, mais la "sous-estimation de la quantité de plutonium avait conduit à réduire fortement les marges de sécurité destinées à éviter un accident de criticité dont les conséquences potentielles pour les travailleurs peuvent être importantes".

Après inspection, l’autorité a décidé lundi 12 octobre de classer l’événement au niveau 2 de l’échelle internationale de gravité des événements nucléaires (échelle Ines) qui en comporte 7. Cette échelle, crée après la catastrophe de Tchernobyl sert à mesurer la gravité d’un accident nucléaire. Elle a été mise en application au plan international en 1991. Les événements de niveaux 1 à 3, sans conséquence significative sur les populations et l’environnement, sont qualifiés d’incidents, ceux des niveaux supérieurs (4 à 7), d’accidents.

Dés lors, l’affaire est qualifiée d’ « incident » mais le mot ne doit pas minimiser la gravité de cette négligence. L’ASN considère à juste titre que "l’absence de détection de cette sous-estimation pendant la période d’exploitation de l’installation, ainsi que la déclaration tardive de cet événement à l’ASN, révèlent une lacune dans la culture de sûreté de l’exploitant et de l’opérateur industriel de l’installation".

La sous-évaluation de la quantité de plutonium a donc réduit fortement les marges de sécurité prévues pour prévenir un accident de "criticité". Le risque de criticité est le risque de démarrage d’une réaction nucléaire en chaîne lorsqu’une masse de matière fissile trop importante est rassemblée au même endroit. En cas de démarrage d’une réaction, les conséquences potentielles pour les travailleurs peuvent être importantes.

Plusieurs associations de défense de l’environnement et associations opposées au nucléaire ont fortement critiqué la gestion de l’incident par le CEA et par AREVA. Greenpeace a accusé pour sa part "Areva et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) d’être incapables de gérer le plutonium". "Nous estimons que la découverte à Cadarache de plusieurs kilos de plutonium ayant échappé à tout inventaire constitue une des situations les plus graves et les plus critiques que l’on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps.", déclare Yannick Rousselet.

"Uranium de retraitement abandonné en Russie, kilos de plutonium oubliés à Cadarache : comment l’industrie nucléaire ose-t-elle prétendre qu’elle gère ses déchets ?" s’interroge Greenpeace dans son communiqué. C’est là que le bât blesse. Lorsque le plutonium est produit dans les réacteurs civils, il est considéré comme déchet par certains pays et comme "matière valorisable" par d’autres comme la France. Une frontière floue avec "les déchets dit ultimes" qui peut expliquer la négligence dans l’inventaire de Cadarache. Les associations anti-nucléaires regroupées autour du réseau "Sortir du nucléaire", qui rassemble 840 associations, pointent les manquements en France de ce statut juridique. Un manquement d’autant plus effrayant qu’avec ses 58 réacteurs et ses 1100 sites, la France détient le record du pays le plus nucléarisé au monde par rapport au nombre d’habitants.

Wikipedia: Accident de criticité
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_criticit%C3%A9
Un accident de criticité désigne un accident nucléaire provoqué par une réaction nucléaire en chaîne involontaire et incontrôlée dans un combustible nucléaire fissile comme l'uranium ou le plutonium. Cet événement, grave et souvent mortel, nécessite à minima une masse critique de matière nucléaire. Le combustible est alors le siège d'une réaction en chaîne au cours de laquelle se produit un grand nombre de fissions en un court laps de temps. Il se dégage alors une bouffée de neutrons, qui induit par les réactions de fission qu'elle provoque une quantité dangereuse de rayonnement ionisant, sous forme de rayons X ou gamma, et conduit à une radioactivité rémanente dans tout l'environnement touché par la bouffée de neutrons, par les produits d'activation créés. Les témoignages font souvent état d'un flash bleu, qui n'est cependant pas la résultante de l'effet Tcherenkov.


L'accident peut être mortel pour les personnes à proximité du siège de l'accident ; elles développent généralement le syndrome d'irradiation aiguë (maladie des rayons) dans les heures suivantes. Dans les cas de manipulation manuelle, l'opérateur est généralement exposé à un équivalent de dose de plusieurs dizaines de sieverts et décède en quelque jours. On notera qu'un accident de criticité ne peut pas produire d'explosion nucléaire. L'accident peut être dangereux pour la population aux abords de l'installation en cas de contamination radioactive.
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Message  ivo Mar 20 Oct - 10:26

Cadarache : le CEA prié de préciser son évaluation des quantités de plutonium
19/10/2009-[18:46] - AFP

PARIS, 19 oct 2009 (AFP) - L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé lundi au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de lui préciser ses méthodes d’évaluation des quantités de résidus de plutonium contenues dans un bâtiment en démantèlement du site de Cadarache (Bouches-du-Rhône).

L’ASN reproche au CEA d’avoir mis plus de trois mois à signaler une importante sous-évaluation de résidus de plutonium dans l’Atelier de technologie du plutonium (ATPu), dont le démantèlement, entrepris depuis mars, a été suspendu. La concentration de plutonium dans certaines "boîtes à gants" (enceintes confinées où étaient manipulées des matières radioactives) était proche du seuil à partir duquel une réaction nucléaire aurait pu démarrer, exposant les travailleurs à de graves irradiations. Lors du démantèlement des 150 premières boîtes à gants, 22 kg de résidus de plutonium ont été collectés, selon le CEA, qui estime que les 300 boîtes à gants restantes ne devraient pas en contenir plus de 17 kg. Les premières prévisions limitaient à 8 kg la quantité totale de résidus escomptés. "Je vous demande de me préciser la méthodologie adoptée en exploitation pour estimer les masses de matière fissile en rétention", indique la lettre adressée au directeur du centre de Cadarache, qui fait suite à l’inspection du 9 octobre. Après cette inspection, l’ASN avait classé l’incident au niveau 2 de l’échelle internationale INES, un niveau rarement atteint (un incident en mars 2009, aucun en 2008). "Vos représentants ont déclaré que les masses de matière fissile restant à collecter ont été estimées au jour de l’inspection, par le biais d’observations visuelles, d’inspections par caméra, et pour les quelques postes le permettant, par des mesures spécifiques. La fiabilité de ces modes d’évaluation n’a pas pu être précisée", dit encore la lettre. L’ASN demande aussi au CEA de lui préciser "la répartition de la matière au sein des postes". La boîte la plus chargée contenait 10 kilos de poussières de plutonium au lieu de 1,8 prévus avant le démarrage du démantèlement. Le CEA devra aussi dresser un inventaire de la sûreté de tous les postes de travail concernés et répondre sur tous les points le 20 novembre au plus tard. L’ASN autorisera ensuite, ou non, la reprise du démantèlement de l’ATPu, une installation vieille de plus de 40 ans.
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Message  niouze Mar 20 Oct - 20:52

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Message  ivo Dim 25 Oct - 19:34

Cadarache: constatation d'un dépôt d'uranium enrichi supérieur aux estimations
25/10/2009-[12:49] - AFP

MARSEILLE, 25 oct 2009 (AFP) - Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a annoncé dimanche qu’un dépôt d’uranium enrichi supérieur à la limite autorisée avait été retrouvé sur son site de Cadarache (Bouches-du-Rhône) dans une cellule destinée à traiter des combustibles issus de réacteurs nucléaires.

Dans le cadre d’un bilan de la rétention de matière dans les installations faisant l’objet d’assainissement, le CEA a constaté une rétention d’uranium légèrement enrichi (enrichissement inférieur à 1,65%) de 10 kg dans la cellule blindée C1 de l’installation STAR (station de traitement, d’assainissement et de reconditionnement, soit un écart de 6 kg avec la limite autorisée fixée à 4 kg. "Cette cellule a servi entre 1994 et 2006 à conditionner une vingtaine de tonnes de combustibles usés issus de la filière UNGG (Uranium Naturel Graphite Gaz) pour leur permettre d’entrer dans une filière de gestion des déchets nucléaires", indique le communiqué. L’incident qui, assure le CEA, n’a entraîné à "aucun moment" de risques pour le personnel, la population avoisinante, ou l’environnement, a été signalé jeudi à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le CEA a proposé de classer cet incident au niveau 1 sur une échelle spécifique qui en compte sept (Ines).
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Message  ivo Lun 26 Oct - 10:59

Cadarache: "Sortir du nucléaire" prédit d'autres "mauvaises surprises"
25/10/2009-[19:44] - AFP

PARIS, 25 oct 2009 (AFP) - Le réseau "Sortir du nucléaire" a prédit de "nombreuses autres mauvaises surprises" à venir sur le site de Cadarache (Bouches-du-Rhône), dans un communiqué publié dimanche.

Ce collectif d’associations réagissait à l’annonce par le Commissariat à l’Energie atomique (CEA) qu’un dépôt d’uranium enrichi supérieur à la limite autorisée avait été retrouvé sur son site de Cadarache dans une cellule destinée à traiter des combustibles issus de réacteurs nucléaires. Cette constatation survient peu après la décision de l’Autorité de Sûreté nucléaire de classer au niveau 2 de l’échelle Ines (qui en compte 7) un incident survenu également à Cadarache concernant des stocks sous-évalués de plutonium dans une installation ayant eu pour activité principale la production de combustible MOX pour les réacteurs nucléaires. "Il est important que les citoyens, en particulier les habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), sachent que le site de Cadarache contient de nombreuses autres installations nucléaires dont la plupart sont obsolètes et réservent assurément de très mauvaises surprises", affirme "Sortir du nucléaire". "La problématique est assurément la même dans divers autres sites, et en particulier dans les autres sites nucléaires +monstrueux+ que sont Marcoule (Gard), Tricastin (Drôme/Vaucluse) et La Hague (Manche)", ajoute le réseau d’associations. Selon lui, le CEA, Areva et EDF ont construit en France, depuis 50 ans, "d’innombrables installations nucléaires qui sont aujourd’hui dans un grave état de délabrement, qui contiennent des quantités souvent indéfinies de diverses matières nucléaires, et qui font courir le risque de graves accidents nucléaires".
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Message  ivo Mer 28 Oct - 19:02

Un bateau de Greenpeace au Havre contre les flux d'uranimum appauvri
28/10/2009-[17:08] - AFP

LE HAVRE, 28 oct 2009 (AFP) - Greenpeace a annoncé mercredi vouloir "empêcher toutes nouvelles exportations de matière nucléaire vers la Russie", et a, dans ce but, positionné un bateau au Havre, d’ou partent régulièrement des bateaux chargés d’uranimum appauvri par Areva.

"Nous avons demandé au ministre Jean-Louis Borloo un moratoire immédiat sur ces exportations de matières nucléaires. Mais il fait la sourde oreille. Greenpeace va donc tout mettre en oeuvre pour s’opposer à la poursuite de ces trafics", a déclaré Yannick Rousselet de Greenpeace France. L’organisation écologiste a positionné depuis mardi son brise-glace Arctic Sunrise dans le port du Havre. Elle affirme qu’au moins deux nouveaux cargos chargés d’uranium appauvri vont partir vers la Russie dans les jours qui viennent. Greenpeace a reçu le soutien d’une autre association de défense de l’environnement, Robin des Bois, qui dénonce "le transport de matières radioactives sur des navires non spécialisés battant pavillon maltais". L’ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage a également estimé que Greenpeace et Robin de bois "avaient raison" de demander une suspension des transports d’uranium appauvri, considérant elle aussi qu’il s’agit d’un "déchet". "C’est hallucinant que Jean-Louis Borloo ministre également de l’Energie ne soit pas au courant de ces flux. La seule vraie question, c’est de savoir si le président de la République souhaite la transparence" sur ce sujet, a déclaré Mme Lepage à l’AFP. Le ministre de l’Ecologie a saisi récemment le Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) à propos de ces flux. Areva estime que l’uranium appauvri qu’elle expédie en Russie n’est pas un déchet, expliquant qu’il est envoyé là-bas pour être enrichi dans l’optique d’être réutilisé comme combustible dans les centrales nucléaires françaises.
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Message  Lib Jeu 29 Oct - 11:52

Areva estime que l’uranium appauvri qu’elle expédie en Russie n’est pas un déchet, expliquant qu’il est envoyé là-bas pour être enrichi dans l’optique d’être réutilisé comme combustible dans les centrales nucléaires françaises.

Tu parles, inférieur à 20% l'enrichissement.
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Message  ivo Lun 2 Nov - 13:49

Incident nucléaire à Marcoule
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/02/incident-nucleaire-a-marcoule_1261522_3224.html
Un incident nucléaire a été décelé le 29 octobre chez Melox, une filiale d'Areva située à Marcoule (Gard). L'incident n'a eu aucun impact sur le personnel ou l'environnement, assure l'entreprise. La société précise, lundi 2 novembre, que des "actions correctives" ont été menées immédiatement. Les limites autorisées d'exploitation n'ont pas été dépassées assure encore la société, qui a informé vendredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de cet incident.

Une erreur est survenue lors d'une opération d'échantillonnage de deux lots de pastilles de combustibles radioactifs, indique Melox, qui fabrique des combustibles MOX pour les réacteurs des centrales nucléaires de production d'électricité de différents pays. L'inversion des codes d'identification des deux lots a conduit la société à réclamer le classement de l'incident au niveau 1 sur l'échelle internationale des incidents nucléaires INES ("International Nuclear Event Scale"), graduée de 0 à 7.
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Message  ivo Mar 3 Nov - 11:56

Doutes sur la sûreté des réacteurs nucléaires EPR
France Info - Hier, 20:25
Les autorités de sûreté nucléaire finlandaise, britannique et française ont émis des doutes sur les systèmes de sécurité du réacteur nucléaire de troisième génération EPR. Les deux systèmes de contrôle qui pilotent le réacteur seraient trop interconnectés, alors qu’ils sont censés être indépendants.

Les autorités de sûreté anglaise, finlandaise et française demandent aux concepteurs de l’EPR de revoir leur copie. Ce système, censé constituer l’avenir du parc de plusieurs pays (deux sont en construction en France et en Finlande), présenterait des incertitudes sur le niveau de sûreté de ses systèmes de contrôle-commande, véritable cerveau du réacteur. Ils demandent aux exploitants et aux fabricants “d’améliorer la conception initiale de l’EPR”.

La critique porte sur la trop grande interconnexion entre deux systèmes de contrôle, supposés être indépendants, l’un faisant fonctionner le réacteur et l’autre assurant sa sécurité. C’est le second qui doit prendre le relais du premier en cas d’incident, d’où l’importance qu’il ne soit pas “contaminé” par d’éventuels dysfonctionnements. “Si un système de sûreté est appelé à servir en cas de perte d’un système de contrôle, alors ces deux systèmes ne doivent pas faillir simultanément”, soulignent les autorités de sûreté du nucléaire.

SIMPLIFIER LE "CERVEAU" DU REACTEUR

“Cela fait partie de la démarche de dialogue permanent que les exploitants, les constructeurs et les autorités de sûreté ont dans le cadre du processus de certification ou de la construction des nouveaux réacteurs”, dédramatise une porte-parole d’Areva. Le fabricant français s’est engagé à apporter “toutes les réponses attendues”.
Le programme EPR n’en sera pas changé, assure Claude Jaouen, d’Areva


L’Autorité de sûreté nucléaire française demande en outre à EDF de simplifier le système de contrôle-commande du réacteur en construction à Flamanville, dans la Manche “la complexité de l’architecture proposée par EDF rend difficile l’élaboration d’une démonstration de sûreté satisfaisante”, estiment les experts.
Ces problèmes étaient connus depuis longtemps, assure Yannick Rousselet, de Greenpeace France
C’est l’occasion de se reposer la question de la pertinence du nucléaire, selon Didier Anger de "Sortir du nucléaire"

Les enjeux commerciaux et techniques de l’EPR sont énormes. Areva et EDF en ont fait leur vitrine. Outre celle de Flamanville, une unité est en construction en Finlande et deux en Chine. Les Français sont en négociation pour une autre unité aux Etats-Unis. Actuellement, 23 EPR sont en projet à travers le monde.
Ce nouveau dossier sensible tombe mal pour EDF, alors que l’électricien fait face à une polémique sur sa capacité à fournir de l’électricité en France cet hiver, alors que le tiers de ses centrales sont arrêtées.
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EPR : Yves Cochet réclame une commission d’enquête
Marc Fauvelle - 08:36
Alors que les autorités de sûreté nucléaire française, anglaise et finlandaise viennent de publier une lettre à EDF pointant le système de sécurité des réacteurs nucléaires de nouvelle génération, Yves Cochet, le député Vert de Paris, invité de France Info, annonce qu’il va demander dès cette semaine à l’Assemblée une commission d’enquête sur ces questions.

Pour Yves Cochet, cependant, cette inquiétude vient un peu tard en France. Si la lettre a été publiée hier, "l’autorité anglaise avait, dit-il, dès le mois de juin, dénoncé les faiblesses de l’EPR".
Que faire alors ? Surpendre les travaux de construction des EPR à Flamanville, en France, et en Finlande. Le député Vert estime que ce devrait être d’ailleurs aux autorités de sûreté de demander une pause dans ces chantiers.

La France va-t-elle manquer d’électricité cet hiver ?
France Info - 07:15
Le pays va devoir en effet importer plus d’électricité que d’habitude. En cas de grand froid des coupures sont même à prévoir, annonçait en fin de semaine Réseau de Transport d’Electricité (RTE). On sait maintenant pourquoi : près d’un tiers des réacteurs nucléaires sont aujourd’hui à l’arrêt. La faute aux grèves ?

18 réacteurs sur 58 très exactement sont stoppés. 4 à 5 fois plus que d’ordinaire, en cette saison. Certains pour incidents techniques, mais la plupart pour maintenance, une maintenance retardée par les grèves du printemps, selon l’économiste spécialiste de l’énergie Jean-Marie Chevalier.

Faux, rétorquent les syndicats. C’est la mauvaise gestion des centrales qui explique ces défaillances. Le taux de disponibilité des centrales nucléaires ne cesse de décroître : de 83% en 2005, il est tombé à 79% en 2008.
Une situation qui démontre la fragilité du système nucléaire français, selon Stéphane Lhomme de Sortir du Nucléaire

Nucléaire: l'alliance entre EDF et Constellation sera bouclée jeudi (presse)
03/11/2009-[09:00] - AFP

PARIS, 3 nov 2009 (AFP) - Le français Electricité de France (EDF) devrait annoncer jeudi la conclusion du rachat de la moitié des activités nucléaires du producteur d’électricité américain Constellation Energy, affirme mardi La Tribune.

Selon le quotidien, qui ne cite pas ses sources, le PDG sortant d’EDF Pierre Gadonneix annoncera le bouclage de l’opération "jeudi 5 novembre, lors de l’assemblée générale qui intronisera officiellement son successeur, Henri Proglio". Le groupe "confirme que la transaction devrait être finalisée très rapidement", sans toutefois préciser de date, a indiqué à l’AFP une porte-parole d’EDF. Vendredi, le projet d’alliance dans le nucléaire entre les deux groupes avait reçu le dernier feu vert des autorités américaines, celui de l’Etat du Maryland (Est), qui a toutefois imposé à Constellation Energy certaines conditions pour ce rachat. Lundi, le groupe américain a indiqué que son conseil d’administration avait donné son accord et qu’il souhaitait "maintenant conclure la transaction aussi vite que possible". De son côté, EDF a annoncé qu’il allait "engager le processus permettant la clôture financière de la transaction". Le groupe français, qui a déboursé 4,5 milliards de dollars pour acquérir 49,99% des activités nucléaires de l’américain, prévoit de construire quatre réacteurs nucléaires de troisième génération (EPR) aux Etats-Unis, à travers une coentreprise avec Constellation.
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Message  ivo Mar 3 Nov - 18:54

EPR : appels à l’arrêt du chantier, EDF pas inquiète
France Info - 13:22
Faut-il stopper les chantiers des futurs réacteurs nucléaires EPR ? Au lendemain des doutes émis par les autorités de sûreté nucléaire française, britannique et finlandaise sur les systèmes de sécurité, les Verts demandent l’arrêt des travaux.
EDF s’engage à apporter des assurances sur la sécurité de ses installations "avant la fin de l’année".

Le député Vert Yves Cochet a annoncé ce matin sur France Info son intention de déposer dans les jours qui viennent une demande de création de commission d’enquête sur ce sujet.
Et il demande "évidemment" l’arrêt des travaux, sur les chantiers de l’EPR, à Flamanville, dans la Manche, et en Finlande. En soulignant que l’autorité de sûreté nucléaire britannique avait alerté dès le mois de juin sur ces faiblesses de l’EPR.

Même volonté d’appliquer le principe de précaution chez Dominique Voynet. La sénatrice-maire de Montreuil (Verts) se prononce pour un arrêt des chantiers.

Pour autant, il n’est officiellement pas question d’en arriver là : l’Autorité de sûreté nucléaire française souligne qu’il est simplement demandé au fabricant "d’améliorer la conception initiale" de l’EPR.

Et du côté d’EDF, on indique que ces demandes des autorités de sûreté nucléaire ne retarderont pas le chantier de Flamanville.
EDF s’engage à "apporter toutes les réponses attendues d’ici la fin de l’année et en particulier à réaliser la démonstration nécessaire concernant le deuxième système de pilotage du contrôle commande".

Areva, concepteur de ce nouveau réacteur nucléaire, souligne que "la sûreté de l’EPR n’est pas mise en cause".
L’EPR de Flamanville doit être achevé, en principe, en 2012.
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Message  ivo Mar 3 Nov - 21:19

Nucléaire, le clash de Cadarache
http://www.liberation.fr/sciences/0101599483-nucleaire-le-clash-de-cadarache
Le démantèlement de l’atelier de technologie du plutonium tourne à l’affrontement entre l’Autorité de sûreté nucléaire et le Commissariat à l’énergie atomique. Contre-enquête.


L’affaire du plutonium de Cadarache plonge le nucléaire français dans la crise. Une crise qui se nourrit d’un incident technique, certes, mais surtout des relations entre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Entre contrôleur et contrôlés surgissent des différends sur l’interprétation des lois et des nuances dans l’appréciation des dossiers techniques. Mais un tel affrontement, où le contrôlé refuse d’envisager d’avoir fauté, est sans précédent.

L’écho médiatique n’a pas apaisé les choses. La secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Chantal Jouanno, est sommée de nommer «les têtes qui doivent tomber». Cadarache aurait caché «six bombes nucléaires», proclame le réseau Sortir du nucléaire, qui accuse le CEA de conserver du plutonium militaire américain dans son installation.

Est-on passé à deux doigts d’une explosion nucléaire à Cadarache ? D’où vient ce plutonium «découvert» lors du démantèlement ? Le CEA et Areva ont-ils caché quelque chose à l’Autorité de sûreté nucléaire ? Que leur reproche exactement l’ASN ?

«Marges de sécurité»

Pour répondre à ces questions, il faut d’abord se rendre à Cadarache. Ce 21 octobre, il y pleut… Mais l’affaire née dans l’atelier de technologie du plutonium (ATPu) joue un plus grand rôle que la météo dans la gravité de certains visages. Dans cet atelier, on a fabriqué, depuis 1964, des combustibles nucléaires à base de plutonium. A l’arrêt depuis 2004, il est en démantèlement. Et pourtant, il vaut au CEA et à Areva de sévères remontrances de l’ASN. Motif : le 6 octobre, le CEA expédie un formulaire de déclaration d’incident selon lequel il renferme 39 kg de plutonium de plus que ce qui était attendu selon la comptabilité de cette matière sensible.

La punition est tombée le 12 octobre avec une décision classant au niveau 2 - sur l’échelle de gravité des incidents et accidents nucléaires, qui en compte 7 - l’incident déclaré par le CEA. Le niveau 2 ? «C’est rare, entre zéro et deux incidents par an», précise Marie-Pierre Comets, physicienne, l’une des cinq commissaires de l’ASN. Puis, le 14 octobre, tombe la décision de suspendre le démantèlement. Enfin, le 16, l’ASN s’exprime, affirmant que «la sous-estimation de la quantité de plutonium a conduit à réduire fortement les marges de sécurité prévues à la conception pour prévenir un accident de criticité [une bouffée de réactions en chaîne non maîtrisées pouvant conduire à une explosion ou à des irradiations intenses, ndlr]dont les conséquences potentielles pour les travailleurs peuvent être importantes». Et ajoute que sa décision se justifie aussi par un «retard» de l’information au regard de la loi Transparence et Sûreté nucléaire de 2006, retard dont le procureur d’Aix-en-Provence est avisé, ce qui déclenche une enquête judiciaire. Illégalité ? Accident de criticité ? «C’est sérieux», assène la commissaire.

«Nous aussi sommes sérieux», rétorque, droit dans ses bottes, Serge Durand, le directeur du centre. Bernard Bigot, l’administrateur général du CEA, conteste quant à lui l’ensemble des affirmations de l’ASN : «La situation n’a pas entraîné de risque pour la sûreté ou la protection des travailleurs dans la phase de démantèlement, nous avons donc respecté nos obligations légales, et le démantèlement n’est pas sorti des normes de son référentiel approuvées par l’ASN !»

Toute cette affaire est née dans un espace de 700 m2, où sont rangées les «cellules» de l’atelier de technologie du plutonium. Isolé du reste du centre par une protection sévère, il abrite une spécialité nucléaire française. Ici ont été fabriqués jusqu’en 2003 des combustibles au plutonium, d’abord pour les réacteurs à neutrons rapides (Phénix et Superphénix), puis les MOX - mélanges d’oxydes d’uranium et de plutonium issus du retraitement des combustibles usés - utilisés par EDF. «Nous avons traité 50 tonnes de plutonium», précise Michel Mellone (Areva), le directeur de l’ATPu, pour fabriquer 150 tonnes de combustible.

Aujourd’hui, le maître des lieux, c’est Alain Cordoba (d’Areva, toujours), le chef du démantèlement. Ordre, rigueur, respect des consignes, sécurité avant tout - une priorité qui passe avant celle du respect des délais. Voilà son vocabulaire d’homme de l’art. «Dans notre métier, il n’y a rien d’improvisé», lâche-t-il. Dans la cellule 7, il montre les désormais fameuses «boîtes à gants». Le processus de fabrication consiste à mélanger des poudres d’oxydes d’uranium et de plutonium, à les comprimer en petites pastilles et à les «fritter» (cuire). Des opérations qui sont effectuées dans des boîtes reliées entre elles, qui confinent ces matières nucléaires. D’énormes aquariums dotés d’une structure métallique et de parois transparentes, percés de trous où sont accrochés les «gants» qui permettent aux opérateurs de manipuler matières, outils et équipements. A l’œil, cette installation soulève un curieux sentiment, le mélange d’une technologie de pointe et de matériels rustiques. Pots métalliques, balances, outils de mécanos, chaînes, scies circulaires, fours, tamis…

Désignant la boîte 073D, Alain Cordoba éclaire de sa lampe un équipement ouvert où l’on distingue un engrenage. Et là, on saisit le cœur technique de l’affaire : toute la surface interne de l’engin est recouverte d’une fine pellicule noire : de la poudre d’uranium et de plutonium. Avec des grains de quelques microns, la poudre, très volatile, s’est déposée partout. Sur les surfaces des boîtes, sur, sous et à l’intérieur des équipements, dans tous les interstices. C’est dans ce poste - le plus chargé en matière, sur un total de 450 boîtes - que l’on estime à 10,5 kg la poussière de plutonium. Certes, lors de l’exploitation, des nettoyages à sec (au pinceau) ont été conduits. Mais seul le démantèlement final pouvait permettre d’accéder à ces endroits confinés et cachés.

Ce plutonium dispersé a-t-il «conduit à réduire fortement les marges de sécurité prévues à la conception pour prévenir un accident de criticité», comme l’affirme l’ASN ? Un tel accident n’a pas la dimension d’une bombe mais peut se traduire - comme en 1999 à Tokaïmura, au Japon - par des décès et des irradiations intenses. L’interrogation porte sur le passé, la période d’exploitation, révolue depuis 2003. L’ASN répond positivement et y voit «une lacune dans la culture de sûreté» justifiant le classement de l’incident en niveau 2. S’agissant de physique nucléaire, on s’attend à ce que contrôleur et contrôlé soient d’accord. Or, non.

Estimations à vue d’œil

L’ingénieur sûreté de l’ATPu n’en démord pas : «Raisonnons en masse sûre, qui nous garantit d’éviter la criticité. Pour cet équipement où l’on a retrouvé le maximum de matière dispersée, 10,5 kg, le chargement normal était de 12 kg. Nous avions intégré le risque de double chargement, soit 24 kg. Même en cas de double chargement, ce qui ne s’est pas produit, nous n’aurions pas dépassé 51% de la masse sûre. En plus, ce calcul considère la matière réunie en une sphère, et l’hypothèse pénalisante que 100% des neutrons émis reviennent dans la matière. Or, le plutonium supplémentaire était dispersé en fine couche partout.» (1). Pour lui, les marges de sécurité n’ont donc été que «très faiblement entamées».

La divergence avec le texte de l’ASN est énorme, puisque l’ingénieur affirme que ces marges ont été «fortement» réduites… Mais lorsque l’on interroge Marie-Pierre Comets sur ce point précis, on entend une autre musique. Elle ne conteste pas les chiffres mais explique que «dès lors qu’il s’agit de criticité, entamer si peu que ce soit les marges de sécurité reste très sérieux et justifie notre réaction ; et c’est à l’ASN que revient le pouvoir de décision sur ce point».

Il peut sembler étrange que l’on ne sache pas où se trouvent 39 kg de plutonium, une matière qui se compte au gramme près. Des chiffres dus à un haut fonctionnaire de défense et de sécurité (jusqu’au 17 septembre au ministère de l’Industrie, et depuis au ministère de l’Environnement) qui surveille le plutonium. Curieusement, cela n’entre pas dans les attributions de l’ASN. Ce dispositif de contrôle, très strict, vise surtout à s’assurer que du plutonium n’est pas parti vers de mauvaises mains. Outre la pesée, le logiciel qui tient les comptes est alimenté par les déclarations des opérateurs, estimant à vue d’œil la matière perdue dans les boîtes à gants lors des opérations. Au fil des ans, la somme de toutes ces déclarations donnait un total de 8 kg à la fin de l’exploitation de l’ATPu. Mais n’y avait-il que 8 kg ? Et, surtout, le CEA et Areva ont-ils caché ces informations ? Ont-ils tardé à rendre compte de leurs découvertes ?

Dès janvier 2008, tout le monde - CEA, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, ASN, Areva - sait qu’il y en a plus. A cette époque, quelques boîtes à gants ont été démantelées, à titre de test. On y trouve deux à trois fois plus de matière qu’attendu… En extrapolant, on sait dès lors qu’il peut se trouver dans les boîtes à gants de l’ATPu entre 16 et 24 kg de plutonium, et non 8. D’après Michel Mellone, cette information fait partie du dossier d’instruction du démantèlement, des précautions prises et de son autorisation par l’ASN.

Lorsque démarre le démantèlement, en février, les premiers chiffres correspondent aux estimations basses. Puis, en juin, les opérateurs s’occupent des boîtes à gants où la poudre était tamisée, broyée, retournée, transvasée. Les chiffres grimpent alors à 22 kg en juin, puis, début septembre, aux fameux 39 kg. C’est là que, selon l’ASN et le CEA, les versions divergent sur la transmission de l’information. Pour Marie-Pierre Comets, «rien n’est arrivé au collège de direction de l’ASN avant une rencontre, le 1er octobre, de l’administrateur général adjoint du CEA, Hervé Bernard, avec André-Claude Lacoste, le président de l’ASN».

Coup de fil

Réactions virulentes du côté du CEA. Selon Serge Durand et Bernard Bigot, l’information a été transmise oralement lors d’une visite de l’ASN le 11 juin à Cadarache. Le 19, au moment où l’estimation grimpe à 22 kg, l’information est, dit Serge Durand, «transmise par téléphone par mon adjoint au chef de la division de Marseille de l’ASN». Coup de fil attesté… mais Marie Pierre Comets affirme «qu’il n’a pas été question du plutonium de l’ATPu lors de cette conversation». Le 23, nouvelle information orale lors d’une visite Euratom (Communauté européenne de l’énergie atomique), qui aurait donné lieu cet été à un échange de courriers entre le CEA et le haut fonctionnaire de défense et de sécurité, Emmanuel Sartorius (au ministère de l’Industrie), après une nouvelle visite le 1er juillet. Seulement voilà, pour Marie-Pierre Comets, «ce sujet ne se traite pas par téléphone», et rien ne vaut la déclaration en bonne et due forme à l’ASN, laquelle est «obligatoire etsans délai» depuis la loi de 2006.

Nouvelle contestation de Bernard Bigot, pour qui le «sans délai» de ladite loi s’applique aux situations de danger «notable ou imminent» pour la sûreté ou les travailleurs… Donc, pas dans ce cas. «Mais si, c’est justement le cas», réplique Marie-Pierre Comets. Les gendarmes des Bouches-du-Rhône et le procureur d’Aix vont avoir à trancher entre les deux versions. En tout cas, il va être de plus en plus difficile de plaider la collusion entre l’ASN et les exploitants du nucléaire.

(1) Chiffres du plutonium mélangé à l’uranium.


Le plutonium de Cadarache : la vraie histoire
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/10/le-plutonium-de-cadarache-la-vraie-histoire.html
Nucléaire mon amour ... 6a00e5500b4a6488330120a63f91c6970c-300wi
L'affaire du plutonium de Cadarache suscite de violentes polémiques. Voici la vraie histoire. Elle dégonfle le bulle médiatique, et pose la question de l'attitude de l'Autorité de sûreté nucléaire.

Ajout le 16 à 18h25 : le parquet d'Aix en Provence vient de décider d'ouvrir une enquête préliminaire. C'est une bonne idée, car la justice va pouvoir demander les documents permettant de vérifier les affirmations des différents protagonistes de cette affaire. Fin de l'ajout.

L'Atelier de technologie plutonium (ATPu) du centre du Commissariat à l'énergie atomique de Cadarache fait partie de ses plus anciennes installations. Elle affiche 40 ans au compteur, et, dès 1998, l'Autorité de Sûreté Nucléaire avait demandé au propriétaire (CEA) et à l'exploitant (Areva) d'en organiser la fin de vie et le démantèlement. Ces derniers ont obtempéré... lentement.

C'est là qu'on été fabriqués les premiers combustibles au plutonium. Soit pour les réacteurs à neutrons rapides (Phénix, Superphénix). Soit, à partir de 1992, pour les MOX (mélange d'uranium et plutonium) mis dans les réacteurs à neutrons lents d'EDF, avant que l'usine Melox de Marcoule, très automatisée, ne prenne le relais en 1995. Son exploitation commerciale s'est terminée en 2003, lorsque Melox a pu assurer toute la production à elle seule. Puis, en 2004, s'y est déroulée une ultime opération - plutonium for peace - par laquelle Areva a démontré au gouvernement américain qu'il était possible de transformer leur plutonium militaire excédentaire - issu du démantèlement des armes nucléaires en raison des accords avec la Russie - en combustibles pour leurs centrales nucléaires.

Dans cet atelier, la fabrication des pastilles - l'élément de base du combustible nucléaire qui est ensuite assemblé en "crayons", puis ces derniers glissés dans des gaines elles-mêmes réunies en un assemblage - se faisait "à la main". Plus exactement dans des "boites à gants". Des sortes d'aquarium, de deux à quatre mètres de côté, dans lequels les opérations sont réalisées à l'aide de gants fixés aux parois.

Quelles opérations ? Les techniciens y introduisaient des poudres d'uranium et de plutonium, qu'il fallait ensuite mélanger, compacter, cuire pour obtenir les fameuses pastilles. Dès lors, chacun savait que de petites quantités de poudres, invisibles à l'oeil car très diluées sur les parois, où cachées dans des recoins de la boite ou sous des équipements, allaient nécessairement échapper à la comptabilité.
Car comptabilité il y avait... Puisque toutes ces matières nucléaires (on ne parle que de plutonium mais il y a en réalité plus d'uranium...) sont pesées avant et après opérations dans la boite à gants. Sauf que cette mesure s'effectuait... au gramme près. Donc toute perte inférieure à cet ordre de grandeur, un chouia de poudre, laissée dans la boite, disparaissait de la comptabilité.

Le processus s'est étalé sur des dizaines d'années, et environ 450 boites à gants... et 350 tonnes de combustibles produits. En conséquence, raconte Henri Maubert, ex-responsable de la radioprotection de l'Atelier «lorsque l'Atelier a été fermé à l'exploitation en 2004, nous savions que nous allions trouver un peu de plutonium et d'uranium dans les boites à gants quand nous allions les ouvrir, les casser, et les démanteler de manière définitive».

A partir de 2004, l'Atelier est petit à petit vidé de toutes ses matières nucléaires (combustibles ratés, rebuts...). puis, en 2008, les opérateurs s'attaquent aux 400 boites à gants. Ils travaillent dans une cellule spéciale, confinée, en scaphandre et avec un masque respiratoire. Il faut dire que «le niveau de radioprotection et les consignes de sécurités sont les mêmes que lors de l'exploitation de l'atelier», précise Maubert, donc très surdimensionnés relativement à ce qui reste.

C'est là qu'ils ont une surprise. Dans certaines boites à gants, les résidus de poudres d'uranium et de plutonium sont plus abondantes que prévu. Combien ? «Au maximum de ce que l'on a trouvé, 1 kg plutonium dans une boite», précise Maubert. Cela semble beaucoup, mais le plutonium, c'est dense et lourd... cela ne représente qu'un verre de cantine d'oxyde de plutonium et d'uranium au maximum par boite. Il y en a en très faibles quantités dans la plupart, et l'essentiel dans une quarantaine de boites, celles où le plutonium et l'uranium étaient sous forme de poudres.

Lorsqu'ils découvrent le pot aux roses, en juin dernier, les techniciens du CEA en avertissent les responsables. Puis, le 11 juin, une équipe de l'ASN passe à Cadarache pour préparer une visite d'Euratom. Les responsables du centre communiquent l'information à l'ASN à cette occasion, mais décident de ne pas la formaliser par écrit en attendant d'avoir démantelé plus de boites à gants afin de fournir une estimation du total plus précise. En outre, le 1er juillet, ils donnent la même information aux inspecteurs de l'IRSN qui sont là à la demande du Haut fonctionnaire de défense. Ils pensent ainsi agir correctement. Erreur...

Après avoir démantelé 40% des boites à gants, ils refont leurs calculs, et estiment alors que, sur les 400 boites, ils vont se retrouver avec un maximum de 39 kg de plutonium dans le mélange de poudres. Le 6 octobre, ils font alors une déclaration écrite d'incident à l'ASN avec cette nouvelle estimation.

Puis, coup de tonnerre ! Le communiqué de l'ASN tombe hier, décrétant l'arrêt de toutes les opérations de démantèlement. Et, surtout, évoquant des risques de «criticité», lors de l'exploitation de l'atelier (risques donc, rétroactifs).

Henri Maubert ne le dit pas, mais il en a gros sur la patate. Selon lui, les marges de sécurité imposées lors de l'exploitation était telles que jamais cette marge n'a été véritablement entamée même dans la boite avec le maximum de «poudre de plutonium en trop, soit un kg». Il souligne que ces marges sont très larges «même lors de l'incident de 2006, lorsqu'une erreur a conduit à doubler la charge de plutonium d'un broyeur, on était loin de la masse critique». Autrement dit, toutes les spéculations sur un risque d'explosions nucléaires, agitées par exemple par Yves Cochet, mais aussi évoquées par le communiqué de l'ASN lui semblent farfelues.

A l'évidence, l'ASN sait cela. A l'évidence, elle connaissait l'histoire depuis juin dernier. Pourquoi, alors un communiqué aussi «dur», s'interroge Maubert. C'est que l'ASN doit prouver qu'elle joue son rôle de gendarme du nucléaire. Quitte parfois, à déclencher une tempête dans une boite à gants.
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Message  ivo Mer 4 Nov - 21:48

Irradiation d'un travailleur sur le site de la centrale nucléaire de Flamanville (ASN)
04/11/2009-[12:58] - AFP

PARIS, 4 nov 2009 (AFP) - L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a signalé mercredi l’irradiation accidentelle d’un travailleur d’une société sous-traitante intervenant sur le site de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) et a classé cet incident au niveau 2 de l’échelle INES.

Le niveau 2, sur cette échelle internationale qui en compte huit — de 0 inclus à 7— correspond à une contamination humaine à l’intérieur du site et/ou à des défaillances importantes des dispositions de sécurité. "La dose reçue au cours de l’incident a été estimée à 5 millisieverts", soit la quart de la dose annuelle autorisée pour les travailleurs du nucléaire, selon un communiqué de l’ASN qui a précisé que l’incident avait eu lieu lors d’un "contrôle de soudure par gammagraphie". "Le médecin du travail en charge du suivi de ce travailleur irradié a été informé et n’a pas jugé nécessaire de réaliser une visite médicale à la suite cet incident", a encore indiqué l’ASN. Les gammagraphes sont des appareils de radiographie qui servent à contrôler le bon état de soudures à l’aide de rayons X ou gammas. Le 29 septembre, ce travailleur est intervenu pendant plusieurs secondes dans une zone comportant une "source radioactive de haute activité" croyant à tort que l’opération était achevée et que l’appareil se trouvait à nouveau en position de sécurité. "Cette irradiation accidentelle est due au non-respect de procédures essentielles pour la radioprotection", selon l’ASN qui a inspecté la société ABC le 29 octobre, et jugé "satisfaisantes" les actions correctives mises en place. Deux autres accidents de niveau 2 sont survenus en France depuis le début de l’année 2009. Le premier a eu lieu le 3 mars, en raison du non-respect d’une exigence de sûreté lors de la réception d’un échantillon de matière fissile à l’installation Melox d’Areva à Marcoule (Gard), et le second avec la sous-évaluation de résidus de plutonium par le commissariat à l’énergie atomique (CEA) à Cadarache (Bouches-du-Rhône), rendue publique début octobre. Un accident de niveau 3, correspondant à la contamination grave d’un travailleur, était survenu le 12 mars 2008 à l’Onera (recherche aérospatiale) de Toulouse, par une source radioactive au cobalt 60.
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Message  niouze Jeu 5 Nov - 13:23

d'un travailleur d'une societé sous traitante

en faite tout est dit dans cette phrase, edf par gain de productivité fait appel de plus en plus a des sous traitant sous former sous proteger et souvent non syndiquer (bon on va pas refaire un debat sur le syndicalisme ) qui font des truc que des "habituer" du nucléaire ne ferait jamais mais que eux font car faut bien manger ...
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Message  ivo Ven 6 Nov - 19:40

EPR de Flamanville: EDF négocie avec Bouygues pour accélérer les travaux
06/11/2009-[16:42] - AFP

PARIS, 6 nov 2009 (AFP) - Electricité de France (EDF) négocie un avenant au contrat qu’il a passé avec le groupe de BTP Bouygues afin d’accélérer les travaux de génie civil sur le chantier du réacteur EPR de Flamanville, qui accusent un fort retard, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier.

Cette information a été dévoilée vendredi par La Tribune et le Financial Times. Contactés par l’AFP, Bouygues et EDF n’avaient pas fait de commentaires vendredi après-midi. Les travaux de génie civil ont 20 mois de retard par rapport au calendrier prévisionnel, surtout en raison des délais causés par les opérations de ferraillage, ont indiqué à l’AFP des sources internes à EDF. Le retard prévu pour l’ensemble du chantier ne serait cependant pas du même ordre que pour le génie civil, mais plus proche d’une année, indique-t-on de mêmes sources. En 2007, EDF prévoyait 54 mois de travaux pour l’EPR de Flamanville, soit un achèvement du chantier en juin 2012. Le PDG d’EDF, Pierre Gadonneix, a annoncé jeudi que l’exploitation commerciale de l’EPR commencerait en 2013 alors que le groupe martelait jusqu’ici la date de 2012, sans distinguer démarrage de l’installation et exploitation commerciale. La renégociation du contrat entre Bouygues et EDF n’entraînerait en revanche pas de dérapage de la facture de 4 milliards d’euros prévue pour l’EPR. Le groupe d’électricité piocherait en effet dans les quelque 300 millions d’euros de provisions qu’il avait passé fin 2008 pour prendre en compte "des évolutions techniques, réglementaires" et autres "aléas" sur le chantier.
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Message  ivo Ven 6 Nov - 19:51

Situation préoccupante à la centrale nucléaire de Tricastin

il y a 5 heures 51 min
Reuters

La situation est préoccupante à la centrale nucléaire de Tricastin, dans la Drôme, où un incident a entraîné jeudi soir la suspension des opérations de maintenance, a déclaré un agent de la centrale.


Lors d'une opération de déchargement de combustible, une barre d'uranium est restée accrochée au système de maintien, a fait savoir EDF dans un communiqué.

L'incident qui a eu lieu sur le réacteur numéro deux a entraîné la suspension des opérations de maintenance. "Le bâtiment réacteur a été fermé de façon préventive et une surveillance continue mise en place", précise EDF.

Un incident similaire sur le même réacteur s'était produit en septembre 2008 et avait mis plus de deux mois à être résolu.

"Il faut croiser les doigts pour que l'assemblage ne tombe pas", a dit à Reuters un agent de la centrale, craignant pour la sécurité du personnel.

"Si un assemblage tombe et que la gaine du combustible se perce, il y aura une bulle qui va se former et on estime que les gens sur place peuvent absorber la dose annuelle (radioactive) autorisée en trois minutes", a-t-il ajouté.

Selon le réseau d'associations anti-nucléaires Sortir du Nucléaire, la situation est "périlleuse" au Tricastin.

"Pour la troisième fois en quelques mois, une barre de combustible se retrouve suspendue au-dessus du réacteur menaçant de causer un accident nucléaire", dit un communiqué où sont évoqués les deux incidents du Tricastin et un similaire survenu à la centrale de Gravelines (Nord).

Pour le réseau Sortir du Nucléaire, il est "stupéfiant" qu'une situation "aussi rarissime que dangereuse" puisse se reproduire. Cela illustre "la rapide dégradation du parc nucléaire français".

Selon EDF, "les équipes d'experts de la centrale travaillent avec les équipes d'ingénierie d'EDF et d'Areva pour stabiliser la position de l'assemblage et procéder à son décrochage et à son transfert".

Le groupe assure que l'expérience de l'an dernier lui a permis d'identifier rapidement l'anomalie.

Le directeur de la centrale, Laurent Delabroy, a précisé sur France Info que la cause de l'événement n'était toujours pas connue à la mi-journée.

EDF a averti l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et les pouvoirs publics et a proposé de classer l'incident au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines), qui culmine à sept.

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Message  niouze Ven 6 Nov - 20:33

ah tricastin extremement connu dans la region (et ailleurs) comme le fleuron de ce qu'on peut faire de mieux dans la securité nucléaire (je blague c'ets plutot le contraire en faite) je plaint ceux qui habite a bollene
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Message  ivo Mer 2 Déc - 10:34

Incident terminé à la centrale de Cruas (Ardèche), plan d'urgence levé
02/12/2009-[06:58] - AFP

PARIS, 2 déc 2009 (AFP) - EDF a levé mercredi matin son "plan d’urgence interne" déclenché quelques heures plus tôt après un incident sur le système de refroidissement d’un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche), a annoncé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Le plan, qui avait entraîné l’arrêt du réacteur numéro 4, avait été déclenché mardi soir "en raison de l’obturation de la prise d’eau alimentant le système de refroidissement de ce réacteur avec l’arrivée massive de débris végétaux charriés par le Rhône", a précisé l’ASN dans un communiqué. EDF a levé, avec l’accord de l’ASN qui avait envoyé deux inspecteurs sur place, son plan d’urgence interne mercredi à 06H30, a ajouté l’Autorité. L’incident, "qui est maintenant terminé", a été classé au niveau 2 de l’échelle INES, qui en compte 7, a indiqué l’ASN selon laquelle il n’y a pas eu de conséquence sur l’environnement. La centrale de Cruas, construite au début des années 1980, est installée au bord du Rhône, près de Montélimar.
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Message  niouze Jeu 3 Déc - 17:56

ce que j'aime avec cette central (passer devant fort souvent a une epoque) c'est le jolie dessins
Nucléaire mon amour ... 300px-10
Wink ils prenne vraiment les gens pour des....

sinon rien de bien neuf de toute maniere dedans ils ont virer la plupart des gens qui savait un tant soi peu s'en occuper pour les remplacer par des interimaires ou des sous traitant Sad du coup rien ne m'ettone
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Message  ivo Ven 4 Déc - 10:30

Incident dans un atelier de conditionnement de déchets au CEA de Marcoule
03/12/2009-[20:28] - AFP
MARSEILLE, 3 déc 2009 (AFP) - Une panne est intervenue dans la nuit de lundi à mardi dans l’atelier de vitrification du CEA de Marcoule (Gard), qui conditionne des déchets hautement radioactifs, a-t-on appris jeudi auprès de l’établissement qui propose de classer cet incident au niveau 1.

Un dysfonctionnement s’est produit mardi à 03H30, entraînant un "arrêt supérieur au délai prescrit" du "système d’agitation automatique d’une des cuves d’entreposage" de l’atelier, a annoncé le Commissariat à l’énergie atomique dans un communiqué. Ce système "permet d’éviter d’avoir des problèmes de dépôts actifs qui vont chauffer localement le métal", a expliqué à l’AFP Christian Bonnet, directeur du site. L’incident "n’a pas eu de conséquence pour le personnel ou l’environnement, mais il n’y pas eu la réactivité suffisante pour traiter ce type de dysfonctionnement", a-t-il ajouté, la remise en service n’ayant eu lieu que mercredi après-midi. Le CEA indique avoir "proposé au Délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense, le classement de cet incident au niveau 1 de l’échelle Ines", échelle internationale des événements nucléaires graduée de 1 à 7. L’atelier de vitrification de Marcoule (AVM) conditionne depuis 1978, dans des blocs de verre cristallisés, des déchets hautement actifs issus des combustibles traités et recyclés dans l’usine UP1, "précurseur de La Hague", a rappelé M. Bonnet. Depuis son arrêt en 1997, il vitrifie des solutions de rinçage provenant des opérations d’assainissement engagées sur les installations anciennes du site.
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Message  niouze Ven 4 Déc - 13:49

oh beh vait ptet remonter dans le nord parceque tout ses incident s'enchaine trop pres !!! (entre tricastin marcoule et cruas sa nous fait une zone d'a peine 100km
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Message  Invité Sam 5 Déc - 14:22

Je ne savais pas trop où mettre ça : déplacez le si vous voulez.
Ouest France le 4/12/2009
Areva mijote un traitement contre le cancer
Patrick Bourdet, qui a longtemps travaillé sur le site de la Hague, est aujourd’hui PDG d’une petite filiale d’Areva. Avec lui, une équipe de 17 personnes met au point un procédé d’extraction du plomb 212. Un des radioéléments présents dans l’uranium. La filiale s’appelle Areva Med. Elle est installée aux Etats-Unis depuis 2005. Aujourd’hui, Patrick Bourdet présentait pour la première fois l'état d’avancement du projet Thorium. Le plomb 212, très rare, pourra être utilisé dans le traitement de certains cancers. Les essais cliniques du médicament débuteront l’an prochain. Il faudra peut-être dix ou quinze ans pour qu’il se retrouve sur le marché. Mais l’espoir est là. Areva doit d’ailleurs décider prochainement d’investir dans la création d’une unité de production de plomb 212.
Nucléaire mon amour ... 091204201922237_1_001_apx_470__w_ouestfrance_C’est dans ces « boîtes à gants » dans un des laboratoires d’Areva la Hague que l’on isole le plomb 212
Photo : Ouest-France
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Message  Invité Sam 5 Déc - 14:36

Départ de déchets nucléaires pour la Russie ?
Ouest France - Environnement samedi 05 décembre 2009


Greenpeace informe que des containers d’uranium appauvri devraient être chargés à bord du Kapitan Lus, probablement dans le port de Cherbourg et non au Havre, comme habituellement. Une cargaison qui pourrait être ensuite envoyée en Russie. Si ce transport a lieu, les antinucléaires déclarent vouloir s’y opposer. Un convoi ferroviaire chargé de matières nucléaires est arrivé dès hier soir à Sotteville-lès-Rouen. Il devrait rallier prochainement le port de Cherbourg.
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