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Re: <<< Santé >>>
Mediator : rapport accablant de l’Igas, le patron de l’Agence du médicament est limogé
FRANCE INFO - 18:03
FRANCE INFO - 18:03
Dans un rapport sans complaisance, l’Inspection générale des affaires sociales dénonce la "tolérance inexplicable" à l’égard du Mediator. Le ministre de la Santé s’en prend au laboratoire Servier et à l’Agence française du médicament dont le patron est "démissionné" sur le champ. L’Afssaps sera désormais financée par l’Etat, et non plus les laboratoires.
Dans son rapport remis au ministre de la Santé Xavier Bertrand, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) met d’abord en accusation le laboratoire Servier, fabricant du médicament, et son "positionnement en décalage par rapport aux effets pharmacologiques du médicament".
Avant de dénoncer la "tolérance inexplicable" de l’Agence française du médicament (Afssaps) à l’égard de ce produit, estimant que le système de pharmacovigilance n’a pas fonctionné.
L’Igas souligne enfin le rôle des "différents ministres de la Sécurité sociale et de la Santé", accusé de ne pas avoir procédé au déremboursement d’un médicament jugé inefficace.
Dans un discours tout aussi virulent, le ministre de la Santé a pointé la "responsabilité première et directe" des laboratoires Servier, qui ont commercialisé ce médicament pendant 33 ans.
Xavier Bertrand reconnaît des "défaillances graves" dans le système français du médicament. Et promet de "rebâtir un nouveau système de sécurité sanitaire" afin qu’il n’y ait pas, demain, "un nouveau Mediator".
Patron de l’Afssaps limogé
Le patron de l’Agence du médicament (Afssaps) est "démissionné" par le ministre de la Santé. Xavier Bertrand annonce que l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, actuellement financée pour l’essentiel par les laboratoires, sera bientôt financée directement par l’Etat.
Enfin, "il doit y avoir et il y aura indemnisation" des victimes du Mediator, promet Xavier Bertrand.
Retiré du marché français en novembre 2009, le Mediator aurait provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes qui, pour beaucoup, se l’étaient fait prescrire par leur médecin comme coupe-faim.
Dans l’affaire Mediator, le ministre de la Santé Xavier Bertrand pointe avant tout la responsabilité des laboratoires Servier (0'54")
Ce rapport va au-delà de ce que pensait le Dr Irène Frachon, une des premières à avoir dénoncé les méfaits du Mediator (0'47")
L’interdiction du Mediator aurait été possible dès 1999, selon le Dr Aquilino Morelle, inspecteur de l’Igas (0'49")
Conformes à leur ligne de conduite jusqu’à présent, les laboratoires Servier persistent et signent : dans un communiqué, les fabricant du Mediator s’étonnent que le rapport de l’Igas puisse leur faire porter des responsabilités "qui ne leur apparaissent pas conformes à la réalité".
Gilles Halais, avec agences
Téléchargez le rapport complet de l’Igas sur le Mediator (PDF - 2.2 Mo)
http://www.france-info.com/IMG/pdf/1/5/c/rapport_mediator.pdf
Re: <<< Santé >>>
Sans Domicile Fixe en mal de soins
LUCIE MONTCHOVI - 07:00
LUCIE MONTCHOVI - 07:00
Ce matin vous nous parlez de l’état de santé précaire des personnes vivant dans la rue. Leur espérance de vie est bien inférieure à la moyenne à cause du manque de soins. L’association AURORE- Mijaos se propose des les accompagner…
Il y a un an, le psychiatre Vincent Girard sortait un rapport inquiétant sur l’état de santé des personnes sans-abri.
Leur espérance de vie est estimée de trente ans inférieure à celle de la population générale.
Et pour les sans abris atteints de maladie grave qui nécessite des traitements lourds et suivis, ces personnes éprouvent de grandes difficultés pour se faire soigner dans les hôpitaux.
Pour casser ces parcours faits d’errance et d’épuisement, Genviève Barraton de l’association Aurore-Mijaos se propose de les accompagner et les orienter dans leur démarche médicale
Ecoutez la chronique : INITIATIVE FRANCE INFO (4'01")
Re: <<< Santé >>>
Une directive pour aller se faire soigner hors nos frontières
FRANCE INFO - 12:07
FRANCE INFO - 12:07
Le Parlement européen doit voter à Strasbourg aujourd’hui une directive pour faciliter les soins transfrontaliers. Il est question de permettre aux citoyens européens de bénéficier de traitements chez leurs voisins, en étant remboursés comme à la maison, sans autorisation préalable.
Cette réforme est prévue pour 2013.
Pour certains Français, Alsaciens ou Nordistes, par exemple, il est parfois plus simple et proche d’aller se faire soigner dans une ville allemande ou belge, que dans l’hexagone. Il est parfois plus rapide aussi d’obtenir certains soins outre-frontières, du fait des délais français, très importants dans certaines spécialités.
Cette directive définitivement adoptée, il sera cependant toujours nécessaire de passer au préalable par son médecin traitant, voire de demander l’accord de la caisse d’assurance maladie, en cas d’actes très spécialisés ou de traitements hospitaliers. Pour le reste, vous serez remboursés par votre caisse française, aux tarifs français.
Ce que la directive sur les soins transfrontaliers va changer Explications de Corinne Fugler, de France Bleu Alsace (1'17")
Jusqu’à présent, quand vous voyagiez dans l’Union ou en Suisse, il vous était conseillé de vous munir d’une carte européenne d’assurance maladie à présenter à votre médecin hongrois, espagnol ou italien. Dès lors, vos soins étaient pris en charge selon les règles en vigueur sur place.
Re: <<< Santé >>>
Médicament: Bertrand prône des mesures radicales
http://info.france2.fr/sante/medicament-bertrand-prone-des-mesures-radicales-66948977.html
la blague du jour ....
http://info.france2.fr/sante/medicament-bertrand-prone-des-mesures-radicales-66948977.html
Le ministre de la santé a promis une réforme profonde du système de santé suite au scandale du Médiator
Moins d’une semaine après la remise du rapport accablant de l’Inspection des affaires générales, Xavier Bertrand a esquissé les grandes lignes de la réorganisation du secteur, notamment la refonte de l’Afssaps.
Mercredi devant la presse parlementaire, il a jugé indispensable des mesures radicales "si l'on veut restaurer la confiance".
Les visiteurs médicaux
Rappelant que la réforme qu’il avait porté en 2004 avait « singulièrement diminué le nombre, la place et le rôle des visiteurs médicaux, Xavier Bertrand a admis qu’il "fallait aller plus loin et continuer à encadrer", sans toutefois préciser dans quel sens.
Ancien directeur de l'Agence française de Sécurité sanitaire des aliments, Martin Hirsch s'est, lui, montré beaucoup plus précis sur le sujet : "Je propose que les visiteurs médicaux soient plutôt payés par les autorités sanitaires pour aller expliquer aux médecins comment les autorisations de marché sont données et quels sont les médicaments, plutôt que payés par les laboratoires pharmaceutiques", a déclaré M. Hirsch jeudi matin sur France 2.
"Je préfère moins de franchises médicales pour des médicaments plus efficaces, mieux remboursés et plus utiles, que pour vendre des médicaments dont on s'aperçoit 10 ou 15 ou 20 ans après que l'industrie a utilisé des moyens déshonorants pour les maintenir (...) contre vents et marées", a ajouté M. Hirsch.
La transparence comme rempart aux conflits d'intérêts
Sur la question des conflits d'intérêts affectant notamment les membres des cabinets ministériels, Xavier Bertrand différencie trois périodes : avant, pendant, et après l’exercice des fonctions officielles.
Pour "l’après", le ministre estime que l'actuelle Commission de déontologie apporte "un certain nombre de règles et de clarifications" sans exclure toutefois de les élargir ou les renforcer.
Sur le "avant", le ministre résume la situation en une question : "Veux-t-on interdire à toute personne qui aurait exercé dans un domaine, les professeurs universitaires praticiens hospitaliers par exemple (PU-PH), d’exercer des fonctions dans un cabinet ministériel ou politique ?" avant d'enchaîner "Si on veut des personnes qui n’aient aucune expérience dans aucun domaine, cela ne va pas être simple"
D’où sa proposition généralisée de déclaration d’intérêts.
Rappelant qu’en tant que secrétaire général de l’UMP et devant la commission de réflexion présidée par Jean-Marc Sauve (Vice-président du Conseil d'Etat), il avait déjà suggéré l'extension de cette procédure à l’ensemble "des membres du gouvernement et leurs proches, aux membres des cabinets ministériels ainsi qu’aux hauts fonctionnaires", M. Bertrand est parfaitement à l’aise pour réitérer sa proposition. Et se poser en modèle.
"Ce matin, ma directrice de cabinet a fourni un modèle de formulaire (…) pour soumettre l’ensemble des membres de mon cabinet à cette déclaration d’intérêts" a-t-il fait savoir mercredi ajoutant "Pourquoi je le fais ? Parce que je veux qu’on ait une totale transparence sur les liens entre l’industrie pharmaceutique et le reste du monde de la santé. C’est mon ministère et mon cabinet qui sont en première ligne, je pense que si je veux qu’aucune question ne soit posée, il faut que je le fasse en premier".
Voilà pour l’exemple.
Autre suggestion du ministre, savoir si les personnes en poste sont titulaires d’action dans des sociétés liées au domaine de la santé et, le cas échéant, exiger qu’il y ait un mandat de gestion délivré à un tiers, pendant l’exercice de leur fonction
Les liens troubles entre la recherche publique et l’industrie pharmaceutique
Profitant de l'occasion pour revenir sur les "révélations" du Canard Enchaîné » au sujet de deux collaborateurs qu’il avait repris à son arrivée au ministère de 2005 et 2007, M. Bertrand a tenu à s’expliquer.
"De quoi parle-t-on ? On parle de PU-PH, de professeurs universitaires praticiens hospitaliers, c'est-à-dire des universitaires qui sont dans des programmes de recherche. Mais qui finance la recherche dans notre pays notamment dans le milieu médical ? les laboratoires" a-t-il insisté avant de poursuivre : "Oui le programme de recherche de ces collaborateurs était financé par l’industrie pharmaceutique dont le laboratoire Servier à l’époque. Mais ces conseillers là n’étaient pas du tout en charge du médicament. Ils n’ont pas participé à des décisions concernant le médicament".
Selon M. Bertrand le Canard a fait un "raccourci" facile. "Si je veux qu’il n’y ait ni raccourci ni confusion, il faut aller beaucoup plus loin que la réglementation actuelle". Une conclusion qui sonne comme un énième constat d’échec.
Mais si raccourci il y a, le problème de la dépendance de la recherche publique au secteur privé en France n’en demeure pas moins posé. Et au vu des récentes révélations, avec encore plus d’acuité.
Sur cet aspect pourtant, aucune révolution en vue. Or que l’on veuille ou non, l’indépendance du secteur passe aussi par la question des moyens.
Seule autre piste évoquée sur ce point par le ministre, la mise en place en France d’un système équivalent au "Sunshine Act" mise en oeuvre par Barack Obama aux Etats-Unis consistant à "centraliser et publier l’intégralité des versements de l’industrie pharmaceutique aux acteurs de la santé : professionnels, sociétés d’experts, associations" et à sanctionner en cas de manquement.
Avant d'engager la réforme promise "dès cette année", le ministre a répété qu'il attendait les conclusions des deux missions parlementaires (Assemblée et Sénat) lancées sur le sujet.
Il sera d'autant plus observé que ces premières propositions n'ont pas convaincus notamment à gauche. La numéro un socialiste Martine Aubry a estimé mercredi que les mesures annoncées par le ministre de la Santé pour éviter "un nouveau Mediator" allaient "dans le bon sens", mais "pas assez loin", notamment sur le problème des conflits d'intérêts.
la blague du jour ....
Re: <<< Santé >>>
Nicolas Sarkozy veut tirer les leçons de l’affaire du Mediator
FRANCE INFO - 13:53
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L’avocat "historique" de Servier, père du Mediator ? Nicolas Sarkozy
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FRANCE INFO - 13:53
Le chef de l’Etat était en déplacement dans l’Indre pour présenter ses voeux aux personnels de santé. Il en a profité pour évoquer le scandale du Mediator, et annoncer des mesures pour mieux réguler, mieux contrôler le secteur du médicament.
La "refondation en profondeur de la politique du médicament", rien de moins : c’est ce qu’a promis ce matin le président de la République, qui a dit comprendre "la colère et l’incompréhension" des Français et des familles des victimes du Mediator.
Ce réexamen doit permettre de répondre, selon Nicolas Sarkozy, à "trois questions fondamentales : comment resserrer les mailles du filet de notre système de pharmacovigilance ; comment renforcer (...) la garantie d’indépendance, de transparence et d’impartialité dans les prises de décision qui concernent toutes les facettes et tous les moments de la vie d’un médicament ; et comment mieux accompagner les prescripteurs".
Une refondation de la politique du médicament pour éviter de nouveaux Mediator Nicolas Sarkozy à Châtillon-sur-Indre (1'02")
Cette réflexion sera menée par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, et impliquera "l’ensemble des acteurs du médicament : patients, prescripteurs, autorités de régulation, industriels, experts". Des mesures seront prises dans les prochains mois, a promis Nicolas Sarkozy ("au milieu de l’année").
Retiré du marché français en novembre 2009, le Mediator, vendu comme un antidiabétique, aurait provoqué des pathologies cardiaques à l’origine de la mort d’au moins 500 personnes, selon l’étude d’une épidémiologiste. D’après une autre étude de deux chercheurs de l’INSERM, le nombre de décès attribuables au médicament se situerait entre 1.000 et 2.000.
L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a rendu le 15 janvier un rapport à charge sur le Mediator (lire ci-dessous) .
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L’avocat "historique" de Servier, père du Mediator ? Nicolas Sarkozy
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Re: <<< Santé >>>
Des inégalités de santé en Ile-de-France
http://www.famili.fr/,des-inegalites-de-sante-en-ile-de-france,363,85559.asp
http://www.famili.fr/,des-inegalites-de-sante-en-ile-de-france,363,85559.asp
Un rapport sur l'espérance de vie et l'accès aux services de soins en Ile-de-France révèle de nombreuses inégalités de santé par département.
En Ile-de-France, la mortalité infantile serait supérieure à la moyenne nationale, avec 5,4 cas pour 1.000 naissances en Seine-Saint-Denis, contre 3,6 cas pour 1.000 naissances dans toute la France. C'est ce que révèle une étude de l'agence régionale de santé (ARS) sur l'espérance de vie et l'accès aux services de soins en région parisienne. Selon le rapport, de nombreuses inégalités, concernant la mortalité par maladie cardiovasculaire, le taux de suicide, l'espérance de vie et la mortalité infantile, existent pour chaque département de la région.
Selon Claude Evin, Président de l'ARS, "certaines inégalités de santé, directement liées au niveau social, ont progressé". Il ajoute que "le niveau de revenu, les conditions de logement et la scolarisation influent directement sur la santé"'.
Source : Le Monde.fr et Le Parisien du 20 janvier 2011.
21 janvier 2011
Re: <<< Santé >>>
Nouvelle condamnation de Servier pour l’Isoméride
FRANCE INFO - 15:59
FRANCE INFO - 15:59
Plongé dans la tourmente du Mediator, Servier n’en a pas encore fini avec le précédent scandale, celui de l’Isoméride. Le laboratoire vient d’être condamné à verser 118 000 euros de dommages et intérêts à la famille d’une femme décédée après avoir consommé le coupe-faim.
En condamnant le laboratoire à verser 98 000 euros au mari, et 20 000 euros à la fille de la victime, la cour d’appel de Versailles a mis un terme à une longue bataille judiciaire : le laboratoire avait déjà été condamné en première instance en 2006, mais il avait fait appel et obtenu gain de cause. La famille de la victime Nicole Goudman s’était alors pourvue en cassation pour donner lieu à un nouveau procès.
Nicole Goudman est décédée en 1995. Elle souffrait d’une hypertension artérielle pulmonaire, diagnostiquée deux ans avant son décès. Une maladie qu’un collège d’experts de la Pitié-Salpêtrière a relié à la prise d’Isoméride.
Très proche chimiquement du Mediator, l’Isoméride était destiné à réduire la consommation des glucides et à réguler le poids des personnes obèses. Il aété retiré de la vente en France en 1997, après la découverte de complications comme de l’hypertension artérielle pulmonaire et des anomalies des valvules cardiaques.
Selon l’Association de victimes de l’Isoméride et du Mediator (AVIM), le risque d’hypertension artérielle pulmonaire serait multiplié par 3 au bout de 3 mois d’utilisation d’Isoméride et par 23 après un an d’utilisation.
Ce médicament a valu au laboratoire Servier plusieurs condamnations en justice. En septembre 2010, il avait déjà été condamné en première instance à verser 200 000 euros de dommages et intérêts à une patiente se plaignant de graves problèmes cardiaques après un traitement à l’Isoméride.
7 à 10 millions de français auraient consommé ce coupe-faim entre 1985 et 1997 d’après l’AVIM.
Re: <<< Santé >>>
Les édulcorants : pas indispensables, pas forcément inoffensifs
http://www.romandie.com/ats/news/110123072740.r5ac0t2k.asp
http://www.romandie.com/ats/news/110123072740.r5ac0t2k.asp
PARIS - A haute dose, certains provoquent des problèmes intestinaux, d'autres sont soupçonnés de causer des maladies ou des accouchements prématurés, voire un afflux de graisses sanguines : des médecins et chercheurs doutent de l'utilité des édulcorants et prônent la modération.
Visant au départ les seuls diabétiques, les édulcorants font depuis plusieurs décennies les beaux jours des régimes amaigrissants.
Parmi les édulcorants "nutritifs", il y a les "sucres" naturels comme le fructose, et les polyols (sorbitol, xylitol...), un peu moins sucrants que le sucre, utilisés dans les bonbons ou le chewing-gum et ne provoquant pas de carie.
Dépourvus de "dose journalière admissible" (DJA), qui définit un seuil de toxicité, ils peuvent pourtant poser quelques problèmes. Le sirop d'agave, mélange de fructose et de glucose, est déconseillé aux diabétiques. Chez des personnes susceptibles, une consommation excessive de fructose peut augmenter le taux de triglycérides sanguins. A haute dose, les polyols peuvent provoquer des douleurs abdominales et des diarrhées.
Mais ce sont surtout les édulcorants "intenses" qui polarisent les interrogations. Aspartame, saccharine, acésulfame K, sucralose, ils ont un pouvoir sucrant des centaines voire des milliers de fois supérieur à celui du sucre. On les trouve associés entre eux, mais "on a peu d'indications sur leurs effets conjugués", dit le Dr Laurent Chevallier, nutritionniste et membre du Réseau environnement santé (Res).
Pour l'aspartame, présent dans plus de 6.000 produits, la DJA est de 40 mg/kg de poids corporel/jour. Le seuil paraît élevé, mais "2 canettes + 1 yaourt + 1 crème + 4 cafés + 10 chewing-gums, ça fait déjà 15 mg/kg/jour", note André Cicolella, du Res.
Edulcorant intense naturel, la stevia, 200 fois plus sucrante que le sucre, a envahi le marché. Elle a obtenu un avis favorable de l'Agence sanitaire de l'alimentation (Anses), mais il ne faut pas la chauffer à plus de 100°C et des chercheurs regrettent le manque d'études la concernant.
Deux études récentes accusent les édulcorants intenses. L'une souligne qu'une forte consommation de boissons light par les femmes enceintes augmente le risque d'accouchements prématurés. L'autre confirme les résultats d'études antérieures sur l'impact cancérogène de l'aspartame sur les rats, et maintenant les souris.
Le Dr Chevallier cite le manuel Merck, bible des médecins : "L'absorption modérée d'aspartame pendant la grossesse ne semble entraîner qu'un faible risque foetal". "On veut pas de risque du tout", dit-il.
Sont-ils au moins efficaces pour maigrir ? Selon une étude de 2009, les utiliser peut inciter à manger plus pour être rassasié. Surtout, un produit allégé n'est pas forcément moins riche en calories qu'un produit ordinaire.
Hormis pour les boissons, où l'eau remplace le sucre, "quand vous retirez du sucre, vous remplacez par autre chose en termes de masse, comme de l'amidon ou du gras, et la valeur énergétique peut être plus élevée", note le Dr Chevallier. "Vérifiez les étiquettes!", recommande France Bellisle, de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra).
Des chercheurs estiment même que les édulcorants font grossir, voire favorisent le diabète. Surtout, ils "encouragent la dépendance au sucre", dit une étude parue dans le Yale Journal of Biology and Medicine.
Nombre de nutritionnistes et diététiciens prônent donc une consommation modérée. Dans les cliniques de Montpellier où il officie, le Dr Chevallier a supprimé la sucrette avec le café. "Ca se passe très bien", assure-t-il.
(©AFP / 23 janvier 2011 08h27)
Re: <<< Santé >>>
Un traitement contre l’acné soupçonné d’avoir poussé des adolescents au suicide
FRANCE INFO - 08:52
FRANCE INFO - 08:52
Le père d’un adolescent niçois a saisi la justice après le décès de son fils de 17 ans qui suivait un traitement au Roaccutane, un médicament contre l’acné. En 2007, l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) avait demandé une "vigilance particulière" pour les patients traités par isotrétinoïne (molécule de base de ce médicament et de ses génériques). En 2009, elle avait écrit aux prescripteurs et pharmaciens pour rappeler la dangerosité du médicament.
Après l’affaire du Médiator, c’est peut-être le nouveau scandale de santé publique. Le père d’un adolescent niçois, fondateur de l’association des victimes du Roaccutane et génériques (AVRG), a décidé de saisir la justice après le décès de son fils qui suivait un traitement lourd contre l’acné.
Le 2 juillet 2007, Alexandre, 17 ans, s’était pendu à un arbre à 800 mètres de son domicile, alors qu’il était sous un traitement à doses croissantes depuis sept mois. " Maman, je ne sais pas ce que j’ai depuis trois semaines, mais là, j’en ai marre. J’en peux plus, j’ai toujours mal quelque part. C’est des petites choses accumulées, c’est dur ", avait-il laissé pour message à ses parents.
L’ avocat de la famille, maître Gilbert Collard, vient donc d’engager une action devant le tribunal de grande instance de Nanterre (92) contre les laboratoires Roche, Expanscience et Pierre Fabre qui fabriquent *les génériques Roaccutane, apprenait-on hier dans les colonnes du quotidien La Provence.
La semaine dernière, la sénatrice UMP des Français de l’étranger, Joëlle Garriaud-Maylam, est montée au créneau en appelant le ministre de la Santé Xavier Bertrand à prendre " des mesures d’urgence " à l’encontre du Roaccutane et de ses génériques à base d’isotrétinoïne. Des médicaments qui ne se vendent plus aux Etats-Unis mais qui sont toujours commercialisés en France, avait-elle souligné.
En 2007, l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé avait déjà demandé une "vigilance particulière" pour les patients traités par cette molécule ayant des antécédents psychiatriques. En 2009, elle avait écrit aux prescripteurs et pharmaciens pour rappeler la dangerosité du médicament. " L’éventualité de la survenue de troubles dépressifs et de comportements suicidaires sous isotrétinoïne nécessite une vigilance, afin de détecter et de prendre en charge de manière précoce et adaptée toute modification de l’état habituel du patient. Il est à noter que depuis la commercialisation de l’isotrétinoïne en France, une centaine d’observations de troubles psychiatriques a été rapportée au réseau national de pharmacovigilance, notamment chez des adolescents et des jeunes adultes, sans qu’un lien de causalité puisse être établi", prévenait alors l’AFSSAPS (voir le communiqué). une autre étude serait actuellement toujours en cours.
* L’isotrétinoïne a été commercialisée jusqu’en 2008 sous le nom de Roaccutane par le laboratoire Roche puis sous forme de générique sous les noms Curacné, Procuta, Contracné et Isotrétinoïne Teva.
Cécile Mimaut, avec agences
Re: <<< Santé >>>
putain tout sa pour des boutons
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: <<< Santé >>>
Il faut interdire le tabac
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/il-faut-interdire-le-tabac_960741.html
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/il-faut-interdire-le-tabac_960741.html
Le scandale du Mediator, au coeur d'un noeud de conflits d'intérêts, est exemplaire d'une inquiétante dérive de notre système de santé. Il a déjà eu deux effets positifs en conduisant à mieux surveiller une longue liste de médicaments aux effets secondaires incertains et à mieux contrôler les relations entre les experts qui autorisent la mise sur le marché de molécules nouvelles et les laboratoires qui les produisent.
Ce qui est ahurissant, c'est que personne, absolument personne, ne se demande pourquoi on ne traite pas avec la même sévérité un produit totalement inutile, à la nocivité aujourd'hui avérée, consommé chaque jour par 1,3 milliard de personnes dans le monde et qui fait chaque année 5 millions de morts, soit plus que le sida et le paludisme réunis. La consommation de ce produit entraîne d'immenses dépenses de santé et réduit partout la productivité des entreprises, qui doivent laisser à leurs employés des pauses pour s'empoisonner en toute légalité. Pourtant, on laisse les fabricants le produire et le vendre sur toute la planète. Et presque partout, en faire la publicité.
Ce produit, c'est le tabac. 5500 milliards de cigarettes sont fumées chaque année. 1 personne en meurt toutes les six secondes. Il a tué 100 millions d'êtres humains au xxe siècle, soit deux fois plus que la Seconde Guerre mondiale. A ce rythme, selon l'OMS, il en tuera 1 milliard au XXIe siècle.
Certes, des mesures sont prises, pour en réduire l'usage dans les lieux publics et en réduire la visibilité médiatique. Mais elles ne servent à rien. Les jeunes consomment de plus en plus. En France, 25% de la population fume et les ventes de cigarettes ont progressé de 2,6% entre 2008 et 2009. De 2005 à 2010, la part des fumeurs quotidiens chez les 15-75 ans a progressé de 26,9% à 28,7 %; la hausse est particulièrement forte chez les femmes de 45 à 64 ans, de 16% à 22,5%.
Pourtant, on n'interdit pas le tabac. Pourquoi? Parce qu'il rapporte beaucoup d'argent aux Etats: en France, en 2009, 10 milliards d'euros de taxes et 3 milliards de TVA. On prétend en réduire l'usage par la hausse des prix. Hypocrisie: la hausse des prix ne fait qu'augmenter les profits des compagnies et les revenus des Etats, coupables de complicité d'empoisonnement. Hypocrisie encore : on ose parler de principe de précaution, alors qu'on ne l'applique pas dans ce cas indiscutable.
Mieux, ou pire, on parle d'une taxe mondiale sur le tabac: 0,05 dollar perçu sur chaque paquet dans les pays riches et 0,01 dollar dans les pays pauvres rapporteraient 7,7 milliards de dollars par an, qu'on pense utiliser pour soigner le sida. Ironie: tuer d'une main pour soigner de l'autre.
Il ne faut plus tergiverser. Tout est clair, désormais: il faut interdire la production, la distribution et la consommation de tabac. On détruirait quelques emplois; les Etats perdraient quelques recettes; on encouragerait pour un temps le marché noir; on devrait faire quelques dépenses pour désintoxiquer ceux qui sont accros. Mais on gagnerait tant en qualité et en espérance de vie que le bilan, même économique, serait partout positif.
C'est aujourd'hui un combat d'évidence. Et, pour ma part, j'attendrai avec intérêt la réponse des candidats à l'élection présidentielle à cette question simple: allez-vous interdire le tabac?
Re: <<< Santé >>>
Mme Bachelot a validé l'ordonnance Ballereau . Signez la pétition !
http://www.humanite.fr/22_02_2011-mme-bachelot-valid%C3%A9-lordonnance-ballereau-signez-la-p%C3%A9tition-465636
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La réforme des laboratoires d' analyses,ce n' est pas une réforme, mais une affaire MEDIATOR, bis.
http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php
http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php
http://www.humanite.fr/22_02_2011-mme-bachelot-valid%C3%A9-lordonnance-ballereau-signez-la-p%C3%A9tition-465636
Notre ministre Mme Bachelot a validé l'ordonnance Ballereau du 15.01.2010; les conséquences sont catastrophiques...
Au plus tôt en 2013 et au plus tard en 2016, les laboratoires d'analyses médicales de proximité, VOTRE laboratoire et tous les autres auront probablement DISPARU au profit d'USINES à analyses (une par département pour les départements qui le "méritent"; pour les départements les plus ruraux il faudra faire un peu plus de route...).
Pourquoi ?
Et bien, en vertu d'une ordonnance parue en 2010 qui livre le "marché" de l'analyse médicale aux FINANCIERS du CAC 40...
Parmi ces groupes financiers qui ont déjà largement entamé les rachats massifs de labo, figurent des assurances de santé privées, peut-être la vôtre, qui auront ainsi accès à vos données médicales et pourront "personnaliser" vos factures...
Il y a une solution pour s'opposer à ce scandale : DIFFUSEZ CE MESSAGE, DIFFUSEZ LE LIEN DE LA PETITION
http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php
SIGNEZ ET FAITES SIGNER !!!
50 000 signatures à ce jour ; c'est peu dans l'absolu mais au vu de la discrétion de cette ordonnance, c'est beaucoup !
C'est parce que très peu de gens sont au courant que cette réforme peut passer ; il faut donc la REVELER au grand jour.
Annie Vatré
Médecin biologiste
----------------------------------------
Ligue des Droits de l'Homme
Fédération du Rhône
5 place Bellecour
69002 Lyon
ldh.rhone@gmail.com
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La réforme des laboratoires d' analyses,ce n' est pas une réforme, mais une affaire MEDIATOR, bis.
http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php
suivez les explications ci-dessous ,vous allez voir, c' est effarant..
Le gouvernement français, par décision d’ordonnance (ordonnance 2010- 49 signée par le président de la république et publiée le 13 janvier 2010),xxxxxx offre xxxl' activité des laboratoires xxd' analyses médicales aux financiers, responsables avérés de la grave crise que nous traversons.
En effet cette réforme a été préparée dans la confidentialité, immédiatement applicable après sa parution, et sans peu de débat parlementaire, alors qu' aucune urgence ne justifiait cette procédure législative d' exception, si ce n' est visiblement une motivation financière.
Le scandale du MEDIATOR révèle les influences et parti-pris qui ont entouré les décisions concernant ce médicament.
Il a été dévoilé par l' initiative isolée d'un médecin, alors que cela nous donne l' exempleà suivre, et de l'espoir pour notre combat.
Il permet de comprendre indirectement le scénario de la réforme de la biologie.
Mêmes influences pour un même but, celui d' enrichir une poignée de nantis et fonds de pensions, quitte à ne pas respecter les gardes-fous, mettre en danger la santé du patient, et nuire à toute une profession.
Lisez l'article de Sud-Ouest pour constater de vos mêmes les effets destucteurs de cette reforme que nous dénonçons en cliquant ici
http://www.sudouest.fr/2011/01/29/laboratoire-de-bourg-mort-sur-ordonnance-303676-3230.php
Cette réforme officiellement, est présentée comme une solution miracle pour améliorer le service des laboratoires d' analyses médicales, et pourtant la quasi-totalité des biologistes français est convaincue du contraire. Pourquoi ?
•D' abord parcequ 'elle impose des contraintes techniques et des obligations de regroupements, financièrement et humainement intenables, afin de contraindre ainsi les biologistes à vendre leur laboratoire aux financiers.
• A ces contraintes techniques, s' ajoutent des baisses tarifaires importantes et répétées, décidées par la CNAM sous prétexte que cette réforme permet un gain de rentabilité !
L' ensemble de ces décisions a des conséquences dramatiques et injustes:
Les laboratoires ne pourront faire face financièrement aux nouvelles obligations de cette réforme, et devront se faire racheter par les financiers. Ces derniers leurs envoient une nuée de commerciaux tenant un discours alarmiste et décourageant, visant à les amener à céder leur outil de travail.
Les laboratoires seront alors transformés en "laboratoires boites-aux-lettres" dénommés "sites" complètement deshumanisés, puisque plus aucune analyse ne sera effectuée sur place, et que la majorité du personnel sera licenciée...
Le patient ne sera plus considéré que comme un simple code-barres, et son sang comme un produit industriel : les tubes de sang navigueront par coursiers à mobylette, et arriveront ....quelque part... comme ils le pourront, les jours de canicule, de grand froid, ou de blocage des routes, dans des usines à analyses.Imaginez la qualité du résultat rendu dans ces conditions...
De plus, en cas d'urgence, le patient sera à la merci de la disponibilité de ces coursiers, ou devra aller embouteiller les urgences à l'hôpital au risque d'une aggravation fatale son état par un diagnostic trop tardif.
Le personnel restant sera limité au strict minimum pour des raisons de rentabilté, et ne sera plus de ce fait disponible à l'écoute du patient . Il pourra changer de "site " d'un jour sur l'autre en fonction des besoins du groupe financier auquel il appartient, ou sera déclassé en coursiers à 1000 euro par mois, histoire de déshumaniser un peu plus ses conditions de travail.
La disparition et la dégradation de ce tissu et service médical de proximité, coûtera plus de 60.000 emplois spécialisés (techniciens de laboratoires, aide-laboratoires, secrétaires médicales, fournisseurs de réactifs, sociétés d'informatique, entreprises de services).
Grâce à cette réforme, l'argent issu de la solidarité, autrefois destiné à rémunérer tous les individus d'une profession, ira vers une poignée de nantis et fonds de pensions et surtout mettra la santé du patient en danger .
Tout ça pour ça !
Pourquoi risquer la santé du patient pour de l'argent, et démolir toute l'infra-structure d'une profession qui représente seulement 2% des dépenses de santé, et qui, selon un sondage LCI des années 2000, arrive en deuxième, après les pompiers, parmi les professions dans lesquelles les français ont le plus confiance ? Cliquez ici pour voir ici ce sondage, le mot "laborantin" apparait devant la flêche.
Cette ordonnance malheureusement commence déjà à être appliquée dans les faits, sans être forcément ratifiée par le parlement, mais il est tout à fait possible qu 'elle soit bloquée à la demande du gouvernement.
Beaucoup de lois et d' ordonnances applicables n' ont jamais été appliquées.
Il est tout à fait possible que celle concernant la biologie ne le soit pas non plus, en agissant auprès des politiques, et en leur rappelant que 200.000 français fréquentent leur laboratoire tous les jours.
Et les biologistes pourront amener ces patients à voter pour les partis qui défendent ceux qui travaillent, et non ceux qui modifient les lois pour s' enrichir au détriment des autres...
http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php
Re: <<< Santé >>>
Lampes à basse consommation : appel à la prudence
(AFP) – Il y a 1 jour
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5juDCEuHelQ3ZsgJX6R9ISj6QWrig?docId=CNG.3154605942c875ad26ae3bf8f3da9b48.311
le prochain scandale sanitaire dans 20 ans avec les portables .......
(AFP) – Il y a 1 jour
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5juDCEuHelQ3ZsgJX6R9ISj6QWrig?docId=CNG.3154605942c875ad26ae3bf8f3da9b48.311
PARIS — La Commission de Sécurité des Consommateurs (CSC) conseille de prendre des précautions lors du choix ou de l'utilisation de lampes à basse consommation, alors que "leur éventuelle nocivité fait débat", indique-t-elle mardi dans un communiqué.
Les ampoules à basse consommation, dites aussi lampes fluo-compactes, "ont détrôné les lampes à incandescence classiques, trop gourmandes en électricité", souligne la CSC.
Elles consomment "quatre à cinq fois moins d?énergie pour des performances équivalentes en termes d?éclairage" et d?après les fabricants, leur "durée de vie oscille entre 6.000 et 10.000 heures contre 1.000 heures pour une ampoule classique".
Mais "leur éventuelle nocivité fait débat" en termes de teneur en mercure et de niveau d'émission d'ondes électromagnétiques, ajoute la CSC.
"En l'état actuel des connaissances", la Commission conseille aux consommateurs de "privilégier l'achat de lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles possibles".
"En cas de bris" d'une de ces lampes, elle recommande de ventiler longuement la pièce et de la quitter, puis de ramasser les débris soigneusement avec des gants et du papier absorbant et de les placer dans des sacs en plastique, mais de ne pas utiliser l'aspirateur, "qui contribue à mettre en suspension dans l'air des particules de mercure".
Elle conseille également de se tenir à une distance minimale de 30 centimètres d'une lampe de ce type en cas d'exposition prolongée.
Par ailleurs, la CSC demande aux pouvoirs publics de "déterminer les valeurs maximales d?exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l?air ambiant" et souhaite que "la directive européenne relative à la limitation de l?utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques actuellement en vigueur soit révisée" pour prendre en compte "les progrès technologiques", en abaissant "le niveau maximal de teneur en mercure de cinq à moins de deux milligrammes par lampe".
De même, la Commission "encourage les professionnels à fabriquer, grâce aux nouvelles technologies disponibles, des lampes contenant le moins de mercure possible et émettant des rayonnements électromagnétiques moins intenses".
La CSC, autorité administrative Indépendante créée par la Loi du 21 juillet 1983 relative à la sécurité des consommateurs, est composée de magistrats des hautes juridictions, de représentants des collèges professionnels et consommateurs et de personnalités qualifiées, précise-t-elle sur son site internet
Sur Internet :
Le site de la CSC: http://www.securiteconso.org/.
Copyright © 2011 AFP
le prochain scandale sanitaire dans 20 ans avec les portables .......
Re: <<< Santé >>>
Mediator : une plaignante fait un arrêt cardiaque après une expertise
FRANCE INFO - 08:24
FRANCE INFO - 08:24
Il y a quelques jours, une femme a été victime d’un arrêt cardiaque. Elle venait de subir une expertise pour savoir si la pathologie cardiaque dont elle souffrait depuis des années était liée au Médiator. Une situation dénoncée par la pneumologue Irène Frachon, à l’origine des révélations sur le médicament des laboratoires Servier.
L’avocat des familles de victimes du médicament, Philippe Courtois, dénonce la procédure trop lourde imposée par les médecins pour prouver l’effet nocif du Mediator. "Il y a un état de stress important ", explique-t-il.
Philippe Courtois, l’avocat des familles des victimes du Mediator, dénonce la lourdeur des procédures d’expertise Il répondait à Charlotte Chabas (0'45")
Hier, on apprenait qu’une femme de 57 ans a fait un arrêt cardiaque après avoir subi une expertise de plusieurs heures à Rennes pour savoir si la pathologie dont elle souffre depuis des années est liée au Médiator.
Cette patiente présente une grave insuffisance cardiaque et a dû se faire implanter deux prothèses valvulaires après qu’elle a consommé le médicament pendant deux ans.
Elle a porté plainte en juillet 2010 et a donc passé hier des tests médicaux dans le cadre de la procédure. Mais une demi-heure après l’expertise, elle a fait une crise cardiaque dans le train qui la ramenait chez elle à Brest. Elle se trouve actuellement dans un coma artificiel.
La pneumologue Irène Frachon, l’une des premières à avoir alerté sur la dangerosité de ce médicament, dénonce "le délire procédurier du laboratoire Servier".
Plus de 300 plaintes ont été déposées à Paris dans ce dossier qui compte entre 500 et 2.000 morts.
Cécile Mimaut, avec agences
Re: <<< Santé >>>
Le nouveau dispositif, mode d’emploi
http://www.leparisien.fr/societe/le-nouveau-dispositif-mode-d-emploi-26-04-2011-1423007.php
http://www.leparisien.fr/societe/le-nouveau-dispositif-mode-d-emploi-26-04-2011-1423007.php
Dès aujourd’hui, les lycéens d’Ile-de-France, ceux en seconde en priorité, ont droit au pass santé contraception.
Qui est concerné ?
Les élèves de 2de des lycées publics, des lycées privés sous contrat et aussi des centres de formations d’apprentis (CFA).
Un pass contraception pour les lycéens d’Ile-de-FrancePourquoi les IVG augmentent chez les ados Soit environ 77000 filles et 82000 garçons de la tranche d’âge 15-16 ans. « On s’est aperçu que c’est au cours de l’année de 2de que la majorité des filles ont leur premier rapport », explique-t-on à la région. « Mais si une fille de 1re ou de terminale demande un pass contraception, on ne lui refusera pas. »
Où l’obtenir ?
Dès aujourd’hui auprès de l’infirmière scolaire du lycée (celle-là même qui détient déjà la fameuse pilule du lendemain). Mais c’est à l’élève de faire la démarche de demander le pass. « On ne le distribuera pas spontanément comme des Dragibus, précise-t-on à la région. C’est aux lycéens de venir voir l’infirmière, ou le référent santé dans les centres de formations d’apprentis . »
Comment les jeunes seront-ils au courant ?
La région Ile-de-France mise sur une campagne de communication qui tournera pendant deux mois sur les réseaux sociaux comme Facebook ou MSN, mais aussi sur les ondes des radios préférées des adolescents : NRJ, Skyrock, Voltage, Ado, Fun Radio, FG, Nova, Virgin, Evasion, Beur FM, Africa No 1…
L’anonymat sera-t-il respecté ?
Même si le jeune qui demande un pass doit remplir une attestation de remise, « notre dispositif est totalement anonyme et gratuit, insiste-t-on à la région; on ne prend que les coordonnées et le numéro de portable du jeune. Ses parents n’en savent rien ». Garantir cet anonymat est, de fait, le plus important. Car le tabou de la sexualité des adolescents, et surtout des adolescentes, est une des raisons qui fait que le nombre d’IVG de mineures augmente encore. En clair, le système actuel repose sur une grande hypocrisie : l’avortement anonyme et gratuit pour les mineures, la pilule du lendemain anonyme et gratuite pour les mineures, mais la pilule « normale », non. Jusqu’à 18 ans, les jeunes gens sont inscrits sur la carte Vitale des parents, donc, pour obtenir la pilule et se la faire rembourser, ils sont censés parler de leur sexualité à leurs parents, ce qu’ils font peu…
Qui va payer ?
Le conseil régional d’Ile-de-France, exclusivement. « Le coût du pass contraception pour la région pourrait être de 7 à 9 M€ par an, soit à peu près ce qu’on met tous les ans dans la gratuité des livres scolaires », confie le président, Jean-Paul Huchon. C’est donc la région qui remboursera directement les praticiens qui accepteront de recevoir les lycéens, et surtout les bons du pass santé contraception. La Sécurité sociale, sollicitée par la région, n’a pour sa part pas souhaité participer au remboursement des médecins.
Quelle suite ?
Le pass santé contraception n’est valable que pour une durée de six mois au maximum. Mais après? « Après, on espère que la jeune fille aura pris le pli et retournera voir le médecin pour poursuivre sa contraception », précise-t-on à la région. Problème : à16 ans, une adolescente est encore sur la carte Vitale de ses parents… D’où l’idée lancée par Jean-Paul Huchon (voir son interview ci-dessous) d’attribuer une carte Vitale aux jeunes dès 16 ans
Re: <<< Santé >>>
L'UE réglemente mieux les médicaments à base de plantes
http://www.francesoir.fr/actualite/sante/l-ue-reglemente-mieux-medicaments-base-plantes-97252.html
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http://www.francesoir.fr/actualite/sante/l-ue-reglemente-mieux-medicaments-base-plantes-97252.html
Une nouvelle directive européenne entrée en vigueur samedi 30 avril doit permettre de mieux réglementer les médicaments fabriqués à base de plantes.
L'Union européenne (UE) fait le ménage dans les médicaments dits « traditionnels à base de plantes ». Si la plupart d'entre eux sont gage de qualité, certains peuvent au contraire être dangereux pour la santé faute de réglementation très stricte en la matière. Un vide désormais comblé avec la mise en application le week-end dernier d'une loi européenne votée en 2004. A partir de maintenant, tous les médicaments « traditionnels à base de plantes » mis sur le marché ont été contrôlés et autorisés par l'UE. Une directive qui permet aux citoyens de l'Union d'être « rassurés » assure John Dalli, commissaire européen à la santé et à la politique des consommateurs.
Justifier de 30 ans d'utilisation sans danger
Les producteurs de médicaments qui souhaitaient obtenir ce label avaient sept ans pour faire les démarches. Si elles ont été simplifiées puisque l'UE leur a épargné les longs et coûteux essais cliniques, ils devaient fournir la preuve de l'innocuité de leur produit et surtout « apporter la preuve d’un historique de qualité avéré – en l’occurrence au moins trente années d’utilisation en toute sécurité, dont quinze dans l’Union ». Si un médicament à base de plantes n'a pas été enregistré et autorisé à la date du 30 avril, il ne pourra plus être mis sur le marché. Les médicaments concernés sont donc ceux à base de plantes, destinés à être utilisés sans la surveillance d’un médecin et qui ne sont pas administrés par injection. « Cette catégorie peut aussi comprendre des médicaments chinois ou ayurvédiques » continue la directive.
Les vitamines et minéraux pas interdits
« Nous voilà au terme d'une longue période de transition qui aura donné aux producteurs et importateurs de médicaments traditionnels à base de plantes le temps de démontrer que la sécurité et l’efficacité de leurs produits sont acceptables. A présent, les patients peuvent se fier aux médicaments traditionnels à base de plantes qu'ils achètent dans l'Union » s'est félicité John Dalil tout en rappelant que l'UE n'interdisait pas les vitamines, suppléments minéraux et autres tisanes, ni même les thérapies non conventionnelles et les thérapeutes qui les pratiquent, pas plus que l’homéopathie, les plantes elles-mêmes ou les ouvrages qui traitent des plantes.
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Re: <<< Santé >>>
Médicaments : Nouvelle vague de déremboursement
http://www.francesoir.fr/actualite/sante/medicaments-nouvelle-vague-deremboursement-97362.html
http://www.francesoir.fr/actualite/sante/medicaments-nouvelle-vague-deremboursement-97362.html
Les médicaments à vignette bleue sont moins bien remboursés depuis ce lundi. Un millier de produits son concernés.
L'Advil, le Spasfon, le Ketum ou le Voltarene sont les best-sellers de cette liste qui compte plus d'un millier de références. À partir de ce lundi, les médicaments à vignette bleue subissent un nouvelle diminution de remboursement : l'Assurance Maladie ne prendra en charge plus que 30% contre 35% auparavant.
Cette liste complète avait été publiée début avril dans le Journal Officiel. Il s'agit de médicaments dont l'intérêt thérapeutique a été jugé « modéré » par la Haute autorité de santé (HAS). Les autres taux de remboursement restent fixés à 100%, 65% et 15%, décroissant suivant leur « service médical rendu ».
Une baisse du taux de remboursement de certains dispositifs médicaux entre également en application dès ce lundi. C'est notamment le cas des spécialités homéopathiques qui passent de 35% à plus que 30% de prise en charge par le Sécu. Ces baisses de remboursement sont des mesures d'économies pour l'assurance maladie qui avaient été annoncées à l'automne dernier par le gouvernement lors de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2011.
Retrouvez la liste complète des médicaments concernés en téléchargement
http://www.francesoir.fr/sites/default/files/pdf/joe_20110406_0081_01201484805612568359816.pdf
Re: <<< Santé >>>
Phtalates et parabènes interdits par la loi
FRANCE INFO - 18:10
FRANCE INFO - 18:10
A la surprise générale l’Assemblée a adopté une proposition de loi du Nouveau centre interdisant l’utilisation des phtalates et parabènes. Un vote qui n’est pas anodin puisque ces substances sont présentes dans de nombreux produits quotidiens. Déjà interdits dans les jouets pour enfants, le gouvernement voulait attendre avant de les interdire plus largement.
Depuis plusieurs années, ces substances chimiques étaient dans le viseur des associations de consommateurs. Plusieurs études scientifiques ont en effet montré que les phtalates avaient "des effets délétères sur la mise en place du potentiel reproducteur masculin dans l’espèce humaine" .
Le Nouveau Centre s’est donc saisi du sujet et a proposé une loi les interdisant. Surprise : ce texte rejeté en avril en commission des Affaires sociales vient d’être adopté. Contre toute attente et surtout contre l’avis du gouvernement.
Le résultat du vote (236 voix contre 222) a été accueilli par des applaudissements à gauche de l’hémicycle.
Question : que va-t-il se passer maintenant ? Car phtalates et parabènes sont présents dans de très nombreux produits : emballages, adhésifs, peintures, vernis à ongles, laques pour les cheveux, parfums... Le gouvernement voulait attendre les résultats d’analyses scientifiques prévus pour la fin de l’année avant de légiférer. Il va falloir accélérer le mouvement...
Re: <<< Santé >>>
Santé : ce que vous allez payer en plus
http://www.humanite.fr/01_05_2011-sant%C3%A9%E2%80%89-ce-que-vous-allez-payer-en-plus-471204
http://www.humanite.fr/01_05_2011-sant%C3%A9%E2%80%89-ce-que-vous-allez-payer-en-plus-471204
La baisse de remboursement des médicaments à vignette bleue entre en vigueur aujourd’hui. Une nouvelle mesure d’économie qui va peser lourd sur le budget des malades.
C’est devenu une mauvaise habitude : régulièrement, le gouvernement décide de nouveaux déremboursements. Ainsi, depuis aujourd’hui, le taux de remboursement des médicaments à vignette bleue – ceux dont l’intérêt thérapeutique est jugé « modéré » par la Haute Autorité de santé (HAS) – passe de 35 % à 30 %, en application d’une mesure annoncée il y a plusieurs mois dans le cadre du budget 2011 de la Sécurité sociale. Plus d’un millier de médicaments (1 219, pour être exact) sont concernés, comme le Spasfon (antispasmodique), le Smecta (pansement digestif) ou encore la Biseptine (antiseptique). Dans l’ensemble, ils sont principalement destinés au traitement d’affections sans gravité, mais certains sont très utilisés comme l’anti-inflammatoire Advil (ibuprofène) ou l’antihistaminique Zyrtec (cetirizine), ainsi que leurs génériques.
Une baisse du taux de remboursement des dispositifs médicaux, de 65 % à 60 %, doit également entrer en vigueur aujourd’hui. Il s’agit des instruments, appareils ou équipements qui ne sont pas des médicaments, comme les pansements, les cathéters, les attelles ou encore les valves cardiaques. En septembre dernier, Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, avait estimé que ces dispositifs médicaux représentaient « un secteur de consommation qui enregistre chaque année une dynamique de dépenses très élevées ».
Faire des économies
Sans surprise, ces nouveaux déremboursements n’ont qu’un seul et unique objectif : faire des économies. Selon les prévisions du gouvernement, la diminution de 5 % du taux de remboursement de ces médicaments ferait économiser 95 millions d’euros à la Caisse d’assurance maladie. Et la baisse de la prise en charge des dispositifs médicaux devrait entraîner une économie de 100 millions d’euros pour la Sécu. Cette spirale de pseudo-économies ne date pas d’hier. « Pour que notre système de santé demeure solidaire, il faut prendre nos responsabilités », déclarait ainsi Nicolas Sarkozy en septembre 2008. Un discours qu’on avait déjà entendu en 2007, lorsque le principe des franchises médicales était présenté : parce que l’assurance maladie ne pouvait plus se permettre des déficits budgétaires, les Français devaient se « responsabiliser », et en particulier les malades, accusés de coûter « trop cher ».
Malgré ce plan, la branche maladie de la Sécurité sociale restera néanmoins lourdement déficitaire à – 11,6 milliards d’euros en 2011. Une rustine qui parviendra peut-être à contenir le déficit mais ne le réduira pas. D’autant que ces 1 219 médicaments représentent près du quart des volumes prescrits par les médecins, mais moins de 8 % des remboursements, car ils sont relativement bon marché par rapport aux produits mieux remboursés.
En revanche, ces nouvelles mesures d’économie vont peser lourd sur le budget des malades. Une fois de plus, les assurés vont devoir mettre la main à la poche. Selon la Mutualité française, cette décision va reporter sur les ménages et les complémentaires santé environ 110 millions d’euros. Car la prise en charge des vignettes bleues par les complémentaires va mécaniquement passer de 65 % à 70 %. Mais pour les patients qui n’ont pas de couverture complémentaire, ils devront payer plus cher ces médicaments.
Re: <<< Santé >>>
Hormone de croissance : la relaxe générale confirmée en appel
FRANCE INFO - 10:49
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FRANCE INFO - 10:49
L’affaire de l’hormone de croissance avait déjà été jugée en 2008, et les prévenus déjà blanchis. La cour d’appel de Paris a ce matin confirmé la relaxe, estimant qu’"aucune faute" n’avait été commise.
Pourtant, le parquet avait requis de la prison avec sursis à l’encontre d’un médecin impliqué dans la collecte et d’un ex-chef de laboratoire de Pasteur qui fabriquait l’hormone contaminée responsable de la mort de 119 personnes dans les années 1980.
Au centre de cette affaire, dont l’instruction aura duré plus de vingt ans, l’hormone de croissance administrée de 1980 à 1988 à 1.698 enfants qui avaient du mal à grandir. Une hormone fabriquée à partir de glandes prélevées sur des cadavres et porteuse de la maladie de Creutzfeldt-Jacob. Au moins, 120 jeunes gens en ont déjà été victimes.
Les deux prévenus qui avaient comparu en appel à l’automne dernier, étaient poursuivi pour "tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires". L’enjeu de ce nouveau procès était d’établir s’il y avait eu délit pénal, c’est-à-dire si l’ancien biochimiste de Pasteur Fernand Dray et la pédiatre Elisabeth Mugnier connaissaient alors le risque mortel de la fabrication et de l’administration de cette hormone contaminée.
Leur défense a toujours répondu que non, il était impossible de prévoir ce risque, à cause de l’insuffisance de connaissances médicales de l’époque. La cour d’appel de paris a manifestement suivi ce matin cette plaidoirie.
Une décision qui devrait à nouveau provoquer la colère des familles des jeunes disparus ou de ceux qui vivent avec la menace de développer cette maladie incurable. Comme lors du procès en première instance qui s’était conclu par la relaxe des sept prévenus d’alors. Et les indemnités obtenues au civil, ajoutées aux 31 millions d’euros versés par l’État, n’auront certainement pas suffi.
Aujourd’hui, et ce depuis 1988, l’hormone de croissance a été remplacée par une hormone synthétique.
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Re: <<< Santé >>>
Mediator: le coût pour la Sécurité sociale évalué à 1,2 milliard d'euros, selon "le Figaro"
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hVxSol449lHa_iv9YYouXQbQfzfA?docId=6762813
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hVxSol449lHa_iv9YYouXQbQfzfA?docId=6762813
PARIS — Le Mediator, ce médicament contre le diabète soupçonné d'avoir provoqué la mort de 500 à 2.000 patients, a coûté environ 1,2 milliard d'euros à la Sécurité sociale, rapporte jeudi "Le Figaro", qui précise s'être procuré un document confidentiel de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM).
La CNAM n'a pas fait de commentaires dans l'immédiat. Selon "Le Figaro", l'assurance maladie évalue à 1,2 milliard d'euros le coût du Mediator, dont 879 millions d'euros pour le seul remboursement des boîtes. Toute la période de commercialisation du médicament, du 13 août 1976 au 30 novembre 2009, a été prise en compte, explique le journal. La CNAM estime que près de 145 millions de boîtes ont été vendues en France pendant ces 33 ans.
Les services de l'assurance maladie, par ailleurs, ont calculé le coût de la prise en charge des complications liées au médicament du laboratoire Servier. Selon les évaluations de la CNAM, ce coût représente 315 millions d'euros, et tient compte de 1.750 patients ayant dû subir une intervention chirurgicale cardiaque.
Des calculs supplémentaires devront être réalisés: les évaluations, selon "Le Figaro", ne tiennent pas compte des coûts des arrêts de travail liés au Mediator, des primes d'invalidité ni des 663.000 courriers envoyés par l'Agence du médicament aux patients ayant pris du Mediator, ainsi que les consultations et les échocardiographies qui ont suivi. Les chiffres mentionnés dans le document de la CNAM sont des estimations, souligne "Le Figaro".
Environ cinq millions de patients ont pris du Mediator entre 1976 et 2009 en France. Ce médicament pourrait avoir provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes, selon différentes études. Beaucoup d'autres utilisateurs souffrent d'atteintes cardiaques (valvulopathies).
Le médicament était à l'origine indiqué pour le diabète mais beaucoup de médecins le prescrivaient comme un coupe-faim, pour des patients désireux de maigrir.
Le parquet de Paris a ouvert en février deux informations judiciaires contre X, l'une pour "homicides et blessures involontaires" et l'autre pour "tromperie aggravée". Plus de 300 plaintes ont été déposées, notamment pour homicides et blessures involontaires ou encore mise en danger de la vie d'autrui.
L'assurance maladie et plusieurs mutuelles ont également saisi la justice. A elle seule, la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF) évalue son préjudice financier -pour le remboursement du Mediator- à près de 100 millions d'euros.
Interrogé jeudi matin sur Europe 1, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a souligné que l'assurance maladie se retournerait contre le laboratoire Servier, lequel a "largement de quoi indemniser les victimes".
"Personne ne comprendrait que Servier continue à faire preuve d'un entêtement sans nom. Il faut qu'il y ait une indemnisation juste, rapide (...), sans délai, sans palabres. Ces sommes qui ont été engagées par la Sécurité sociale, l'assurance maladie va aussi (en) demander le remboursement", a-t-il déclaré.
"Au total, avec les frais qui sont engagés aujourd'hui, pour continuer à prendre en charge les malades du Mediator, pour les échographies cardiaques, savoir ce qu'ils ont besoin, ce sera certainement d'avantage. La aussi, l'assurance maladie se retournera contre Servier", a dit le ministre. AP
Re: <<< Santé >>>
Quand une victime du Mediator se dit "harcelée" par Servier
FRANCE INFO - 11:11
FRANCE INFO - 11:11
"Allez, vous enlevez votre plainte, on vous paye tout de suite... "
Curieuses méthodes que celles -présumées- du laboratoire Servier, à l’origine de la fabrication et commercialisation du Mediator. Après avoir tenté de conditionner en mars l’indemnisation des victimes à l’abandon de toute poursuite judiciaire, le voilà qui reviendrait à la charge auprès de certains plaignants. Une Vendéenne, Marie, affirme crouler sous les coups de fil de représentants du groupe pharmaceutique, l’encourageant à retirer sa plainte moyennant finances. Le laboratoire dément formellement pratiquer ce genre de chantage.
Elle s’appelle Marie, 64 ans. Cette Vendéenne est diabétique et a pris du Mediator pendant 18 ans. Conséquence de ce traitement au long cours : elle a dû subir une opération du cœur et son état général s’aggrave. Des dommages auxquels s’ajoutent ce qui s’apparente à du harcèlement, aux dires de la sexagénaire. Elle affirme avoir reçu déjà dix-sept "coups de fil cachés" lui proposant de l’argent. "Quand je raccroche, ça re-sonne aussi sec".
L’argumentaire serait rodé. "Ils me disent : ’Eux, ils ne vous dédommageront pas. Nous, on va le faire tout de suite. Vous avez 64 ans, vous serez tranquille’".
Et les enchères monteraient. "La dernière fois, on m’a proposé 140.000 euros", affirme-t-elle. De l’argent "pour que je retire ma plainte. Ils se disent ’si elle la ferme celle-là, ça en fera une de moins’".
"Depuis le mois de janvier, j’ai des appels cachés, venant du laboratoire Servier" Marie, victime du Mediator, au micro d’Anne Chovet de France Bleu Loire Océan (0'59")
Mais Marie reste intraitable : "Moi je refuse, parce que tout l’argent du monde ne suffira pas à cacher ça. [...] Le Mediator, moi m’a tuée. M’a tuée à petit feu. Je ne suis plus bonne à rien. On va mourir les uns après les autres. Ca fait neuf personnes qui meurent depuis le mois de janvier dans l’association. [...] Moi, je veux qu’ils soient punis. Plus jamais ça, plus jamais ça ".
"Ils nous disent : on vous envoie le chèque. Ca me remonte pas le moral ce qu’ils font" Marie, victime du Mediator (0'58")
Des précédents
Les accusations de Marie, le groupe Servier les dément formellement.
Argent contre abandon des poursuites : ce marché tel que décrit par la Vendéenne pourtant n’est pas inédit dans cette affaire. Déjà en mars, le laboratoire avait très officiellement conditionné ses indemnisations à l’abandon de toute action judiciaire. Une "transaction" qui avait provoqué un tollé, puis l’intervention du ministre de la Santé Xavier Bertrand, obligeant le groupe Servier à faire machine arrière.
Un dispositif d’indemnisation "d’exception"
Depuis, le laboratoire s’est dont dit "prêt à assumer sa responsabilité si elle est engagée" et a proposé la constitution d’un fonds d’indemnisation. Dispositif cependant jugé insuffisant, par le ministère et les associations de victimes. Le gouvernement a donc décidé la création d’un fonds public spécial Mediator pour pallier les éventuels manquements de Servier, et se retourner ensuite en justice contre lui. Ce projet, confirmé hier en Conseil des ministres, devra être soumis aux parlementaires.
Un guichet unique, géré par l’Oniam, l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, devrait permettre alors aux victimes de faire valoir leurs droits à indemnisation. Toutes les victimes... puisque le dispositif entériné par le Conseil des ministres hier supprime toute date-limite pour la prise du Mediator et abaisse le seuil d’incapacité des plaignants. Seules conditions : avoir pris ce traitement pendant au moins trois mois et présenter les symptômes d’un déficit fonctionnel, c’est-à-dire une atteinte des valves cardiaques ou de l’hypertension artérielle pulmonaire.
Re: <<< Santé >>>
Mediator : Servier a dissimulé une information essentielle
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/12/01016-20110512ARTFIG00623-mediator-les-laboratoires-servier-savaient-depuis-1993.php
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/12/01016-20110512ARTFIG00623-mediator-les-laboratoires-servier-savaient-depuis-1993.php
Les laboratoires Servier se sont bien gardés de faire savoir aux autorités sanitaires que son médicament était proche de la norfenfluramine, une molécule retirée du marché en 1997.
Les laboratoires Servier sont mis en cause pour avoir caché le fait que le Mediator commercialisé en 1974 était une molécule similaire à l'Isoméride et au Pondéral, deux médicaments contre l'obésité interdits depuis plus de 14 ans.
Valvulopathie et hypertension
Ces deux produits, comme tous les médicaments de cette famille des fenfluramines, et comme tous les anorexigènes amphétaminiques ont été retirés du marché en 1997, après qu'une étude internationale dirigée par le Pr Abenhaim, avec l'équipe de pneumologie de l'hôpital Béclère ait montré que toute cette classe thérapeutique augmentait le risque d'hypertension artérielle pulmonaire.
Quelques mois plus tard, les Américains découvraient que ces molécules augmentaient aussi le risque de valvulopathie. En réalité, en l'an 2000, c'est la norfenfluramine, produit du métabolisme des fenfluramines qui apparaissait responsable de ces complications.
Les risques de la norfenfluramine
Un document publié jeudi par Le Monde, consultable sur le site du Figaro, souligne qu'au moins dès 1993, les laboratoires Servier savaient que la norfenfluramine était un produit du métabolisme du Mediator.
Mais ils se sont bien gardés de le faire savoir aux autorités sanitaires, aux experts, aux médecins. Sinon, le Mediator aurait été retiré du marché, en même temps que les autres médicaments, fin 1997.
Re: <<< Santé >>>
AFFAIRE DU MEDIATOR : DES RELATIONS DE PLUS EN PLUS DOUTEUSES
http://handicapetcitoyennete.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/05/14/affaire-du-mediator-des-relations-de-plus-en-plus-douteuses.html
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http://handicapetcitoyennete.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/05/14/affaire-du-mediator-des-relations-de-plus-en-plus-douteuses.html
J'avais déjà eu l'occasion de publier précédemment sur mon blog "HANDICAP ET CITOYENNETE", des notes que vous pouvez retrouver, concernant ce scandale.
Il me semble nécessaire aujourd'hui d'ajouter les remarques suivantes :
Tous les ministres de la santé, de droite comme de gauche, ont déclaré n'a pas avoir été informé de cette affaire, je ne crois pas du tout à ces déclarations, je pense au contraire qu'il y a eu une entente, un arrangement entre l'UMP et le Parti socialiste pour que ces ministres ne soient pas inquiétés.
L'État n'a manifestement pas assumé ses obligations dans le domaine de la santé publique et porte donc une responsabilité dans cette affaire.
Nous apprenons également que des malades sont directement contactés par les laboratoires Servier proposant une transaction financière en contrepartie de ne pas porter ce dossier en justice.
Cette information montre d'une part le comportement scandaleux des laboratoires Servier mais aussi laisse à supposer que des membres du corps médical ou d'organismes ayant accès aux dossiers, ont vendu aux laboratoires Servier la liste de leurs patients qui ont été soignés au Mediator.
Les dangers du Mediator étaient connus depuis 1993 on ne me fera pas croire que le corps médical, les prescripteurs et encore plus les professeurs spécialisés, n'étaient pas informés des dangers représentés par ce médicament sur la santé des patients.
Que les laboratoires Servier soient en possession des noms des personnes qui ont consommé du Médiator constitue un nouveau scandale à propos duquel les Services de santé de l’Etat seraient bien inspirés de faire toute la lumière.
Quand on pense que le 7 juillet 2009, Sarkozy remettait à Servier les insignes de grand-croix de la Légion d'honneur en tenant les propos suivants :Votre histoire, c'est une grande histoire française riche de leçons. Vous avez traversé le siècle - on ne le dirait pas - et vous êtes pleinement engagé dans les nouveaux défis de notre temps.
Je me souviens de notre première rencontre en 1983. C'était déraisonnable, c'est là que je vois que vous êtes enthousiaste, vous pensiez déjà à l'époque que je serais président de la République. Incorrigible Jacques Servier !
Vous êtes un personnage hors du commun. Votre ascèse et votre sobriété forcent le respect de tous. Mais je ne veux pas faire votre portrait, comme on croque quelqu'un à distance. Je vous connais trop bien pour cela. (...)
Vous avez fait de votre groupe une fondation. Raymond (Soubie)et moi, on y a joué un rôle. Grâce à ce statut, tous les résultats du groupe sont réinvestis dans la recherche. Aucun dividende n'est distribué. Tous les médicaments Servier sont issus de la recherche du groupe et vous parvenez, avec les 20 000 collaborateurs du groupe, à inscrire ce site dans la durée, à le faire fonctionner année après année. (...)
Vous avez fait du groupe Servier une fondation et vous avez voulu protéger les femmes et les hommes de votre entreprise plutôt qu'attirer les capitaux. Vous nous rappelez que les capitaux n'ont d'autre destination que de servir les projets que chacun d'entre nous porte en lui. L'homme n'a pas à être soumis aux caprices du capitalisme et encore moins aux caprices de la spéculation.
Jacques, vous êtes un entrepreneur comme la France en compte peu. (...) En tant qu'entrepreneur, vous avez été souvent sévère à l'endroit de l'administration française. Vous critiquez l'empilement des mesures, des normes, des structures et vous avez raison.
Enfin, Jacques, vous êtes un patriote. Grâce à vous, notre pays peut saluer une industrie de classe mondiale. C'est un privilège réservé à moins d'une dizaine de pays dans le monde.
Et puis, vous êtes un homme fidèle. Vous êtes quelqu'un qui ne retire pas son amitié. Vous êtes un homme courageux et vous êtes un visionnaire.
La nation vous est reconnaissante de ce que vous faites. Vous êtes une publicité vivante pour les médicaments Servier parce que, franchement, l'âge n'a absolument aucune prise sur vous. Je dirais même que par une certaine coquetterie, vous rajeunissez, Jacques. C'est extrêmement énervant !
J'espère que chacun aura compris que c'est un grand Français que je vais décorer au nom de la République française."
Quelle honte !!!
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Re: <<< Santé >>>
Herboristeries : l'Europe s'en prend aux remèdes de mamie
http://www.rue89.com/2011/05/14/herboristeries-leurope-sen-prend-aux-remedes-de-mamie-202851
http://www.rue89.com/2011/05/14/herboristeries-leurope-sen-prend-aux-remedes-de-mamie-202851
Les herbes en dates
1312. L'herboristerie est officiellement reconnue sous le règne de Philippe le Bel
1778. Le diplôme d'herboriste est créé à la Faculté de médecine
1941. Le maréchal Pétain supprime le diplôme d'herboriste des facultés françaises
1979. Trente-quatre plantes médicinales peuvent être vendues en dehors des officines (pharmacies et herboristeries)
2008 Le nombre des plantes vendues hors officine s'élève à 148
2011 La directive européenne 2004/24/CE harmonise la commercialisation des produits à base de plantes
Adieu fougère, gui, buis… Sous le coup d'une directive européenne, ces remèdes ancestraux sont désormais bannis des rayons de la paisible herboristerie du Palais-Royal, à Paris.
L'herboristerie est située rue des Petits-Champs, derrière les jardins. Dès l'entrée, de subtils arômes de tilleul, de miel, de verdure et de soleil vous transportent dans le Midi.
De part et d'autre de la boutique, les sachets de tisane succèdent aux huiles essentielles, aux gélules en boîtes, aux miels de framboisier ou de lavande.
Au dessus des étagères de bois, des panneaux coulissants aux peintures bucoliques dissimulent les réserves. On y accède par une échelle. Comme dans une ancienne bibliothèque, les trésors alignés sur les étagères invitent à la flânerie. Zorha Eulmi, petite brune rondelette et énergique qui conseille la clientèle depuis vingt-cinq ans, regrette :
« Depuis quinze jours, on nous a enlevé le gui, le buis, les racines de fougère. »
Une directive européenne soumet désormais les produits à base de plantes à une autorisation de mise sur le marché (AMM), comme les médicaments conventionnels. Les dossiers doivent démontrer que le remède est efficace, sûr, et correspond à un usage médical établi.
Il doivent aussi être présentés à l'Agence européenne des médicaments avant le 30 avril. Les préparations pour lesquelles aucun dossier n'aura été déposé seront retirées de la vente.
« Avec 10 kilos de carottes par jour, vous attrapez une cirrhose ! »
La procédure, qui coûte de l'ordre de 60 000 euros par produit, pénalise les petits entreprises. Les laboratoires pharmaceutiques sont soupçonnés de vouloir se refaire une santé après les nombreux scandales médicaux auxquels ils ont été confrontés.
La racine de fougère vient d'être interdite en raison de sa toxicité. Pour Anne Passebecq, diététicienne blonde de 50 ans, l'argument ne tient pas debout. De nombreuses plantes, sont nocives si elles sont consommées en quantité excessive :
« Si vous mangez 10 kilos de carottes par jour, vous attraperez une cirrhose ! »
Zorha regrette que l'on empêche les gens de recourir à la médecine de leur choix. Plus d'officine spécialisée en médecine chinoise à Paris, seulement quatre herboristeries, une dizaine sur l'ensemble de la France.
Aujourd'hui, herboristeries et pharmacies peuvent commercialiser 500 plantes, contre 1 500 plantes médicinales recensées en France et 20 000 dans le monde.
Contre les jambes lourdes, un gel à base de citron
Les clients se pressent dans la boutique ; Anne fait la bise aux habitués. Certains entrent avec détermination, quelques noms de plantes griffonnés sur un bout de papier : bois de rose, chèvrefeuille… D'autres s'en remettent aux conseils des deux femmes.
Contre les jambes lourdes ? Anne recommande un gel à base de citron, de cyprès et de genévrier. Pour la circulation ? La vigne rouge, le cyprès, l'hamamélis. La diététicienne accueille les nouveaux venus avec un large sourire, les yeux pétillants de gentillesse.
Des cadres, des nourrices du quartier, des jeunes, des retraités. Les Japonais sont nombreux, prêts à découvrir de nouvelles plantes. Au fil des années et des scandales médicaux, Zorha a vu la clientèle rajeunir et se masculiniser. Des personnes atteintes d'un cancer ou du sida viennent chercher ici des remèdes pour accompagner leur chimiothérapie ou leur trithérapie. En se tournant vers les plantes, ils optent pour la sécurité.
La plupart des plantes sont récoltées en France
Anne travaille à l'herboristerie depuis trois mois, mais n'est pas novice en médecine douce. Son père, André Passebecq, était un grand nom de la naturopathie, une médecine visant à retrouver l'équilibre du corps par des moyens naturels.
Anne a suivi en auditeur libre le cursus de naturopathie à la Faculté de médecine de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, avant de devenir diététicienne.
Sa collègue, Zorha Eulmi, 45 ans, a expérimenté tous les postes du magasin : préparation, expédition des achats par internet, conseil et vente à la boutique.
Elle a appris les vertus des plantes au fil des années et connait désormais les vertus de 200 d'entre elles.
Les plus vendues sont le tilleul, pour lutter contre les insomnies, la verveine, pour faciliter la digestion et la menthe, digestive et calmante. Sauvages ou d'agriculture biologique, les fleurs, feuilles, racines vendues ici sont pour la plupart récoltées en France : le tilleul vient du Vaucluse, le houblon d'Alsace, la verveine de l'Essonne.
Les plantes sont achetées à des grossistes et certifiées par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
« D'ici septembre, 120 plantes vont partir »
Avant d'arriver sur les rayons de la boutique, deux personnes les trient dans un laboratoire de Cormeilles-en-Parisis (Val d'Oise), les mettent en sachets individuels ou les intègrent dans des préparations élaborées par Michel Pierre, patron de l'Herboristerie du Palais-Royal.
Ce long travail préliminaire, qui nécessite une bonne logistique et un personnel adéquat, explique en partie, selon Zorha, le désintérêt des pharmaciens pour les plantes médicinales.
« D'ici septembre, 120 plantes vont partir. »
Pour Zorha, les laboratoires pharmaceutiques veulent empêcher toutes les alternatives à la médecine conventionnelle et s'assurer du monopole des brevets des préparations à base de plantes :
« On va nous enlever la prêle, la vigne rouge ! »
La vendeuse s'inquiète pour les générations à venir. La sienne, dit-elle, est la dernière à pouvoir conseiller et vendre des plantes médicinales. Et après ? Les clients se fourniront sur internet.
Illustrations : mortier et vieilles bouteilles de médicaments (Louise Docker/Flikr/CC) ; une fleur de chèvrefeuille (Adulau/flickr/CC) ; planche sur la feuille de chêne (extraite du livre de John Parkinson, « Theatrum Botanicum : The Theater of Plants »).
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