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Iran >>>
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Iran >>>
L’Iran déploit sa police pour empêcher ses étudiants de manifester
France Info - 11:27
France Info - 11:27
Une manifestation ? Quelle manifestation ? Alors que l’Iran célèbre la Journée de l’étudiant, Téhéran n’a pas lésiné sur les moyens pour éviter toute manifestation de l’opposition. Des milliers de policiers et de Gardiens de la révolution ont été déployés. Et les journalistes de la presse étrangère se sont vus privés de cartes de presse pendant 48 heures.
C’est donc via Twitter que parviennent les premières informations sur ces manifestations organisées par l’opposition. Des infos taguées #Iran, #iranelection ou #16azar. Les autorités ont prévenu que tous les rassemblements "illégaux" seraient sévèrement réprimés. La police et les Gardiens de la révolution auraient donc déjà commencé à répandre du gaz lacrymogène et à sortir les matraques.
Surtout le pouvoir aurait fortement ralenti les connexions à Internet pour priver l’opposition d’un moyen de communication vital... Un site réformateur Rah-e Sabz raconte même que le réseau de téléphones mobiles aurait lui aussi été brouillé.
Ce lundi 7 décembre -16 Azar dans le calendrier perse- est, à l’origine, jour de commémoration : celui de l’assassinat de trois étudiants tués en 1953 sous le règne de l’ancien Shah, occasion traditionnelle de manifestations anti-américaines. Mais l’opposition, encore échaudée par les élections présidentielles contestées du 12 juin, a décidé d’organiser à côté de ces rassemblements officiels, ses propres rassemblements.
Manifestation en Iran : nouvelle lame de fond de la contestation selon Ramine Kamrane, écrivain et sociologue iranien
Un groupe étudiant notamment a lancé un appel ce matin sur internet, aux étudiants verts (c’est la couleur de la contestation) "à se rassembler dans les universités de Téhéran (.....) à 08h30 GMT et la population à les rejoindre devant ces universités à 11h30 GMT".
Premières images, ci-dessous, postées sur internet...
[youtube]dACLei-9NHU[/youtube]
Re: Iran >>>
Une quinzaine de morts et des centaines d’arrestations à Téhéran
France Info - Hier, 17:00
La répression s’est une
nouvelle fois abattue sur l’Iran. Les forces de sécurité iraniennes ont
violemment réprimé ce weekend les manifestations organisées par
l’opposition contre le pouvoir en place. Plusieurs manifestants ont été
tués. La télévision officielle parle désormais d’une quinzaine de morts
Actualisé lundi 28 décembre - 07h15
Entre huit et quinze morts.
Tels sont les bilans contradictoires des affrontements survenus ce
weekend dans les rues de la capitale iranienne et rapportés ce matin
par la télévision officielle.
Des témoins, cités dimanche par plusieurs sites Internet réformateurs, font également état de plusieurs victimes. "Notre reporter qui se trouvait sur les lieux a indiqué que trois (des victimes) avaient été atteintes par des tirs directs de forces militaires", indique ainsi le site de l’opposition Rahesabz. L’une des victimes était un neveu de Mirhossein Moussavi, le chef de file de l’opposition.
Les autorités de Téhéran ont démenti pendant plusieurs heures qu’il y ait eu des morts. Finalement, la télévision publique a confirmé en début de soirée que les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont fait "plusieurs morts et blessés des deux côtés".
Le bilan officiel communiqué par la police était dimanche de cinq morts et 300 arrestations.
Le Conseil suprême de la sécurité nationale parle ce matin de 8 morts.
Malgré l’interdiction formelle des autorités, plusieurs dizaines de milliers d’opposants
au président Ahmadinejad étaient descendues dans la rue, aujourd’hui.
Face à eux, plusieurs milliers de policiers et de membres des Gardiens
de la Révolution avaient été déployés, bloquant les rues pour les
empêcher de se rendre dans le centre de la capitale.
Au même moment, le pouvoir organisait une contre-manifestation, permettant à plusieurs milliers de partisans du président Ahmadinejad de scander leur "amour du Guide".
https://www.youtube.com/watch?v=LfEouuuqymg&feature=player_embedded Les autorités avait averti qu’elles réprimeraient tout rassemblement pendant la fête chiite de l’Achoura. Hier déjà, de violents affrontements avaient eu lieu dans la capitale. Les forces de l’ordre ont dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes des partisans de l’ancien président Khatami, l’un des opposants à Mahmoud Ahmadinejad.
Dans un communiqué, le ministère français des Affaires Etrangères "condamne les arrestations arbitraires et les violences commises contre de simples manifestants"
Invité- Invité
Re: Iran >>>
Site des atrocités commises par le régime des mollahs
http://www.irantribunal.com/English/EnHome.html
Association des exilés et anciens prisonniers politiques iraniens
http://www.kanoon-zendanian.org/english/Frameset-1.htm
Solidarité internationale avec la lutte du peuple iranien
Le monte entier cette fin de journée a pu connaitre enfin le visage du plus sanguinaire des agents de la répression
Ahmad
Reza Radan l’un des plus sanguinaires et numéro deux des commandants
des forces de police iranienne , a annoncé l’arrestation de 300
personnes. Le monde entier a pu voir sur les televisions du monde
entier le visage de ce meurtrier et assassin du régime
C’est ce
même Ahmad Reza Radan qui ce matin encore tentait pitoyablement de
minimiser les chiffres de la répression et annonçait cyniquement « il
n’y a que cinq mort » et affirmait « jamais la police iranienne ne
tirerait sur d’autres iraniens ».
Invité- Invité
Re: Iran >>>
Iran Témoignage sur les protestations du 27 décembre
Scènes de l’héroïque bataille contre le régime islamique d’Iran du 27 décembre”, rapport de Siyavash Shahabi de Téhéran, publié sur le blog du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran le 5 janvier 2010.
Vers 11 heures 20, une foule en colère s’est frayée un chemin vers le pot du collège par les allées sud de la rue Enqealab. Les gens avaient déjà été impliqués dans des combats contre les forces spéciales en motos ; en réponse à l’utilisation continuelle de gaz lacrymogènes par les forces spéciales, les gens ont mis feu aux poubelles et bloqué les routes. En conséquence, le peuple a pris le contrôle des allées.
C’étaient des gens qui avaient été attaqués de façon barbare par les forces spéciales et les groupes paramilitaires (basidj) vers le croisement Vali-e Asr. Les forces du basij ont attaqué les gens en utilisant des matraques, des bouts de bois, des lames, des chaînes et des pierres et qui battaient toute personne qu’ils capturaient. Pourtant, dans les allées vers le Parc Daneshjou, les motards et les forces du basidj ne pouvaient pas avancer parce que le peuple les attaquait avec des pierres. Les jeunes manifestants ont rassemblé les poubelles des rues aux alentours et les ont emmenées à l’entrée du pont.
Les gens ont commencé à taper sur les poubelles comme sur des tambours ; le son similaire à celui de tambours montait dans les airs. Peu après, les gens ont mis les poubelles au milieu de la rue et y ont mis le feu. Une jeep des forces de police fut attaquée par le peuple ; les manifestants ont brisé les vitres de la jeep. A partir de 11 heures du matin, le district était pratiquement sous le contrôle du peuple.
La foule chantait “à bas le dictateur”, “à bas Khamenei”, “à bas le tyran qu’il soit un monarque ou un leader suprême”, “à bas la république islamique”, “toute cette foule est dans les rues contre le leader suprême”…
A la première attaque des forces spéciales en moto depuis le pont, le peuple a répondu massivement en jetant des pierres sur ces forces ; les forces spéciales durent battre en retraite. La foule sous le pot contrôlait parfaitement la situation et pouvait empêcher l’avance des forces. La foule sous le pont était plus importante que la foule estimée vers le croisement Vali-e Asr (ouest).
Les gens ont tenté de bloquer l’accès en utilisant des blocs de ciment, les balustrades en métal du pont et les grilles du BRT (ligne de transit) ; ils dirigeaient les voitures vers la place Enqelab (à l’ouest) pour éviter l’avance des forces spéciales en moto vers le croisement Vali-e Asr. Les forces spéciales et les fascistes du Basij ne pouvaient pas avancer au-delà de Vali-e Asr. Ils se trouvaient aussi sous la multiplication des attaques du peuple par le côté ouest. Les forces spéciales ont tenté d’attaquer plusieurs fois la foule mais elles ont été à chaque fois repoussées. Après avoir appris que les forces spéciales avaient été attaquées par le côté ouest, nous avons réalisé qu’elles ne nous attaquaient pas (sur le côté est) mais qu’elles fuyaient les attaques du peuple du côté ouest.
Lors d’une des attaques un jeune homme s’est fait tiré dessus par un milicien du basij qui était coincé sur le pont et il a malheureusement perdu la vie. Des femmes ont retiré leurs voiles pour bander le blessé, mais il était trop tard. Elles ont hissé leurs voiles ensanglantées et chanté “à bas Khamenei” en pleurant.
Je n’ai pas le chiffre précis de ceux qui ont été tués mais j’ai vu trois exemples de bassidji tirer sur la foule : deux ont causé la mort et une fois une personne a été blessée. Des gens en colère attaquaient les forces du basij et les battaient avec acharnement. Je crois qu’une personne a été jetée depuis le pont lors de cet affrontement. Je n’en suis pas sûr, mais je sais que les forces du basij ont été violemment attaquées par le peuple.
Dans le même temps, quelques membres du basij et des services de renseignement furent identifiés dans la foule ; certains d’entre eux étaient occupés à filmer et à photographier les visages des gens. Ils ont aussi été copieusement battus par les gens, leur matériel comme les appareils photos professionnels, caméras et talkies-walkies furent confisqués par le peuple et jeté au feu.
Un photographe criait “je suis un vert” mais il lui a été demandé pourquoi il prenait des photos des visages des gens. Il a tenté de fuir, mais a été sévèrement battu. Une autre personne qui avait un émetteur radio et qui essayait de protéger le photographe disait être lui-aussi “vert”, mais il a aussi été battu par la foule ; son émetteur radio confisqué et jeté au feu. Les deux ont pu se sauver après avoir été sévèrement battus. Dès qu’un membre du basij ou des renseignements était identifié, il été attaqué par les gens, battu puis relâché. J’ai essayé de sauver un de ces gars, mais j’ai reçu moi-même des coups. Une femme d’âge moyen m’a giflé et dit : “ces gars déshonorés ne sont pas des êtres humains, tu ne dois pas les protéger !”.
La foule furieuse, enragée par la mort du jeune homme, a commencé à jeter des pierres sur les forces spéciales sous le pont. L’attaque du peuple fut si forte que les forces spéciales ne pouvaient pas y réagir. Elles reculaient vers notre côté, mais furent encerclées et attaquées aussi depuis notre côté. Un membre des forces spéciales a été capturé par le peuple ; l’attaque fut si rapide que les autres membres de la force n’ont pas pu le sauver. Les gens l’ont sévèrement battu et ont mis feu à sa moto. Il a pu partir après, blessé et saignant de la tête. Les gens chantaient “à bas Khamenei”, “à bas la république islamique”, “indépendance, liberté, république iranienne”, “liberté, liberté”.
Environ 30 membres des forces spéciales ont reculé vers la banque Saderat (branche Hafez) avec leurs motos et ont été encerclé à cet endroit. Quelques mètres plus loin, les gens brisaient les vitres de la banque et chantaient des slogans contre le régime. Les gens jetaient des pierres sur les forces spéciales depuis les deux côtés et depuis le haut du pont. L’air était rempli des sons “à bas Khamenei”, “à bas la République Islamique”, “Toute cette foule est dans les rues contre le leader suprême”, “à bas les bandits islamiques”, les cris des jeunes, la fumée du plastique en feu et des gaz lacrymogènes. Avec d’autres qui se trouvaient en première ligne, essentiellement des jeunes gens, nous avons ordonné aux gardes de se désarmer.
Nous avons averti les gardes que s’ils ne rendaient pas leurs armes, ils seraient tués ; nous avons pris leurs matraques, gilets pare-balles, casques, sacs à dos et autres matériels puis nous les avons partagés dans la foule. Certains gardes nous suppliaient de ne pas prendre leurs casques parce que les gens les cogneraient à la tête ; nous avons répondu que ceux qui cognent les jeunes gens avec leurs bottes, les chassent avec leurs motos et leurs brisent les bras et les épaules avec des matraques et bâtons ne méritaient rien d’autre.
Nous avons trouvé 20 “formulaires d’arrestation en flagrant délit” dans un des sacs à dos et en avons distribué aux gens. Ces formulaires étaient intitulées “formulaire d’arrestation en flagrant délit d’agents responsables d’agitation sociale”. Le formulaire contenait l’identité de l’arrêté, sa situation lors de l’arrestation (pour des accusations comme jette de pierres, scande des slogans, tape dans les mains et siffle, bloque la rue, etc.), les propriétés personnelles comme téléphone portable ou appareil photo, l’explication du fonctionnaire chargé de l’arrestation et sa signature. Dans le coin gauche en bas du formulaire, dans une couleur plus pâle, on pouvait lire “Vice-présidence des renseignements des opérations de la 2ème unité”.
Et, un autre formulaire avec des détails sur le “Guide de l’ouest de Téhéran”. Il est intitulé “Demande de publication d’annonce dans le guide de Téhéran-Ouest (numéro spécial d’été)” avec l’adresse sur le côté droit : Route Shahid Chamran, Pont Modiriyat, Boulevard. Farhang, No. 11, Tel. 20 61 056. Le numéro de série du formulaire particulier que j’ai est le 1621. Aucun doute que cette société est une des nombreuses propriétés des Gardes Révolutionnaires (Pasdaran).
Alors que les gens jetaient des pierres sur les forces spéciales, ils ont incendié leurs motos. En quelques secondes, toutes les motos et les bâtiments à côté furent en feu. Les gens sonnaient aux portes et demandaient aux habitants de sortir des bâtiments proches à cause de l’incendie. Mais, grâce à la forme et aux matériaux des bâtiments, ils n’ont pas pris feu. Les gardes ont cassé la porte d’un bâtiment pour s’y réfugier et fuir le feu. S’ils ne l’avaient pas fait et n’avaient pas pu fuir, ils auraient brûlés.
Personnellement, je n’approuve pas et ne soutiens pas de tels actes (tuer des gens) quelles qu’en soient les circonstances. Cependant, il est important de noter un point : il y a quelques temps, Asqar Karimi lors d’une émission à New Channel TV (NdT : la télé du PCOI) avait appelé la police et les forces militaires du régime islamique de se mettre du côté du peuple et il disait que viendrait un jour où ces forces supplieraient le Parti Communiste-Ouvrier de stopper les gens qui les tuent puisque le PCOI est opposé aux exécutions. Une telle chose est arrivée le 27 décembre.
Lorsque j’étais au premier rang et que je confisquais les armes des forces de police, ils nous suppliaient d’empêcher les gens de les tuer. Mais comment arrêter la haine profonde et la colère du peuple ? Certains de ceux en première ligne demandaient aux gens d’arrêter de jeter des pierres ; ils suggéraient de capturer les gardes, de les prendre en photo et d’enregistrer leurs identités. La peur que connaissait les forces spéciales était magnifique aux yeux du peuple. Personne ne se réjouissait de la violence contre eux. Les gens étaient heureux parce qu’ils pouvaient voir qu’un nombre de ceux qui sont armés avec l’appareil répressif le plus avancé, qui attaquaient n’importe qui quelque soit son âge, les priaient maintenant d’épargner leurs vies. Les gens insultaient ces types et chantaient “Seyyed Ali où sont tes soldats ?” et “Voilà ce qui arrive à ceux qui tuent les jeunes”. Voilà le message que le peuple adressait à l’ensemble de l’appareil répressif du régime islamique.
Trois ou quatre miliciens du basij attaquent les gens depuis le bas du pont et commencent à tirer avec leurs pistolets. Deux personnes sont blessées. Les gens commencent à leur jeter des pierres ; les miliciens du basij parviennent à s’échapper en continuant à tirer. Les miliciens du basij tiraient au hasard, une balle a touché un jeune homme dans le dos. La balle a très probablement touché sa colonne vertébrale parce qu’il disait ne plus pouvoir sentir ses pieds. j’ai pu clairement voir la balle qui est entré dans son dos au niveau de la colonne vertébrale et des os du dos. Trois personnes l’ont immédiatement conduit hors du lieu d’affrontement en moto.
Lorsque les forces spéciales et les milices du basij attaquèrent à nouveau, le peuple se replia sous le pont et dans les rues avoisinantes. Cela donna la possibilité de fuir aux forces spéciales qui avaient été piégées dans la banque. Alors que les forces piégées se sauvaient et que les forces spéciales lançaient une nouvelle attaque, les manifestants ont riposté en jetant des pierres, les forces ont commencé à tirer en réponse. Les gens applaudissaient, riaient et blaguaient que “nos prisonniers se sauvent”. Les rues étaient à nouveau sous le contrôle du peuple. Cependant, lorsque les gardes et la milice commençaient à tirer sérieusement, les gens durent reculer et les forces prirent contrôle du pont. les pompiers arrivèrent immédiatement et éteignirent les motos en feu.
A 12 heures 30, avec quelques autres, je suis allé vers la rue Vali-e Asr par les rues transversales et rejoignit les gens qui y était. Nous étions fatigués et n’avions pas la force d’aller plus loin. Les gardes et la milice attaquaient les gens et leur tiraient dessus. Un jeune homme appelé Morteza fut touché à la poitrine, nous l’avons aidé à quitter le lieu des affrontement et à entrer dans un immeuble. Après un moment, Morteza se sentait mieux, c’était plus calme dehors ; nous sommes allés vers la place Vali-e Asr et de là vers la Place Palestine. De là, nous sommes retournés vers le pont Hafez. Les forces spéciales avaient complètement pris le contrôle du quartier ; pas de slogans contre le régime, le feu et la fumée étaient dans l’air.
Nous sommes retournés vers la place Enqelab ; de nombreuses personnes étaient dans les rues. Les hoologans du basij étaient dans les rues et chantaient “Hezbollah, Mashallah !”. Les gens riaient de ce qu’ils appelaient la marche de la défaite du basij. Il y avait des débats animés parmi les gens. Chacun donnait son point de vue et son analyse. plusieurs fois, j’ai entendu les gens parler de la présence et du rôle des communistes dans les manifestations d’aujourd’hui et que les communistes devaient assumer un rôle plus central. Des débats politiques enflammés avaient lieux dans les allées.
Nous avons continué à avancer vers la Place Azadi. Les miliciens du basij et les forces spéciales étaient présents à chaque carrefour et insultaient les gens. Nous avons vu un grand nombre de forces à côté du quartier général de la police de la circulation du Grand Téhéran. Nous étions surpris de voir tant de gardes ici mais lorsque nous nous sommes approchés nous avons vu les traces de l’attaque du peuple contre le bâtiment et nous avons réalisé l’ampleur des événements d’aujourd’hui.
Les gens ont attaqué le bâtiment des deux côtés. Les fenêtres d’une banque près du quartier général et l’entrée du bâtiment étaient brisées par des pierres. Dans le rues, deux voitures, dont une des forces de police, avaient été incendiées. Les affrontements les plus intenses contre les forces de police avaient eu lieu ici. La cour du quartier général était pleine de membres des forces spéciales. Un peu plus bas, les membres de la Garde Spéciale du leader étaient sur leurs motos et portaient des masques à gaz. Ils faisaient des manœuvres et intimidaient les gens en les insultant ; ils demandaient aux gens de quitter les rues.
Alors que nous arrivions près du passage souterrain d’Azadi, les voitures commençaient à klaxonner sans arrêt. Un fonctionnaire a donné un coup de pied dans une voiture et a pris sa plaque d’immatriculation ; les passager ont commencé à se battre avec lui ; les miliciens du basij sont intervenus pour empêcher de nouveaux affrontements et ont commencé à cogner tout le monde. Une passagère de la voiture a lutté durement et a récupéré la plaque. Le fonctionnaire a tenté tout ce qu’il a pu pour repousser la femme, avec des coups de poing et de pied, l’insultant, mais la femme a pu récupérer la plaque.
Les gens qui étaient autour commençaient à applaudir la femme, ce qui a rendu le fonctionnaire encore plus enragé. Il a commencé à injurier les gens et à crier des slogas contre eux, mais même les miliciens du basifj ne le soutenaient pas. Quand il a scandé “à bas Monafeq”, les gens ont commencé à se moquer de lui, il est devenu encore plus en colère mais il ne pouvait rien faire. Les trottoirs des deux côtés de la rue Azadi étaient plein de monde qui avaient essayé de couvrir à leur façon le passage de la manifestation de la place de l’Imam Hossein à Azadi. Les gens parlaient volontiers et ouvertement du rôle qu’ils avaient eu aujourd’hui dans les affrontements, juste devant les basidji sauvages et haineux et les forces spéciales, et racontaient les événements dont ils avaient été témoins ou dont ils avaient entendus parler. Le son des rires et des sourires de jeunes garçons et de jeunes filles montaient dans le ciel de l’Achoura.
http://worker-communistpartyofiran.blogspot.com/2010/01/scenes-from-heroic-battle-against.html
Solidarité avec la Lutte du peuple iranien
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Iran >>>
AFP, Mise a jour : 02/06/2010 09:58
Nucléaire iranien: des sanctions mèneraient à la "confrontation"
Nucléaire iranien: des sanctions mèneraient à la "confrontation"
Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a estimé mercredi à Bruxelles que de nouvelles sanctions de la communauté internationale contre son pays dans le dossier nucléaire mèneraient à la "confrontation".
"Il y a deux options" à présent pour régler le problème, "la première basée sur la coopération" en s'appuyant sur l'accord annoncé le 17 mai entre Téhéran, Brasilia et Ankara, pour un échange de combustible nucléaire iranien, et "l'autre basée sur la confrontation", a-t-il déclaré.
"La résolution (sur de nouvelles sanctions contre l'Iran en discussion au Conseil de sécurité de l'ONU, ndlr) prépare le terrain à la confrontation", a-t-il ajouté devant un centre de réflexion européen, le European Policy Center.
"Ce n'est pas notre option préférée mais il appartient aux autres parties de décider quelle voie emprunter", a jugé le chef de la diplomatie iranienne.
Le Conseil de sécurité a commencé à examiner un nouveau projet de sanctions pénalisant l'Iran pour son programme nucléaire, qui est soutenu par les cinq membres permanents du Conseil, détenteurs d'un pouvoir de veto.
Il est question notamment d'interdire de vendre à l'Iran de nouvelles catégories d'armes lourdes: chars de combat, véhicules blindés de combat, systèmes d'artillerie de gros calibre, avions de combat, hélicoptères d'attaque, navires de guerre, missiles et systèmes de missile.
L'Iran fait déjà l'objet de trois séries de sanctions internationales pour son refus de suspendre l'enrichissment d'uranium, une des étapes cruciales du cycle de production d'énergie nucléaire, civile comme militaire.
Téhéran affirme que son programme nucléaire est pacifique mais de nombreux pays soupçonnent les Iraniens de chercher à se doter de l'arme atomique.
A Bruxelles, M. Mottaki a réaffirmé que son pays n'avait pas l'intention de renoncer à son intention de se procurer de l'uranium enrichi à 20%, estimant que c'était son droit et qu'il reviendrait le moment venu à son pays de décider librement s'il le fera "via un échange ou via une production" sur place.
Officiellement, cet uranium à 20% doit servir à un réacteur de recherche.
Dans le même temps, M. Mottaki a justifié la nécessité pour son pays d'être équipé militairement pour se défendre.
"La doctrine de notre pays pour la production militaire est une doctrine de défense", a-t-il assuré, "dans l'histoire il n'y a jamais eu d'agression de l'Iran mais nous avons été attaqués" notamment par l'Irak de Saddam Hussein.
Aujourd'hui, "les Etats-Unis ont dit à plusieurs reprises, notamment pendant les deux dernières années de l'administration (George W.) Bush, que l'option d'une frappe militaire était sur la table", a-t-il fait valoir.
"A plusieurs reprises, des responsables et militaires israéliens ont annoncé qu'il y aurait des frappes contre l'Iran, et nous devrions ne pas être prêts?", a-t-il demandé.
Re: Iran >>>
Iran : les sanctions de l'ONU "bonnes pour la poubelle"
C'est ce qu'a déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad après l'annonce par le Conseil de sécurité de l'ONU de nouvelles sanctions.
L'Iran n'interrompra pas ses opérations d'enrichissement d'uranium malgré la nouvelle série de sanctions imposées à la République islamique par le Conseil de sécurité de l'ONU mercredi 9 juin, a indiqué l'ambassadeur iranien à l'AIEA Ali Asghar Soltanieh. "Rien ne va changer. Nous allons continuer nos activités d'enrichissement sans aucune interruption", a-t-il déclaré à des journalistes en marge du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale pour l'énergie atomique à Vienne.
Par ailleurs, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré, selon l'agence de presse Isna : les nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre l'Iran, condamné pour sa politique nucléaire, "ne valent pas un sou" et sont "bonnes pour la poubelle".
"la porte du dialogue reste ouverte"
De son côté, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères que "les sanctions ne sont pas une fin en soi. La résolution, et la déclaration (...) prononcée à l'issue du vote, rappellent que nous souhaitons parvenir à une solution négociée, qui réponde aux besoins de l'Iran tout en rassurant la communauté internationale", a indiqué Bernard Valero dans un communiqué.
Il a ajouté que "la porte du dialogue reste ouverte et nous espérons que l'Iran va faire enfin le choix de la coopération" sur son programme nucléaire, que les Occidentaux soupçonnent d'avoir une finalité militaire.
La résolution "résulte du refus de l'Iran de répondre aux nombreuses offres de dialogue et de coopération que lui ont adressées les Six (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie)", a ajouté Bernard Valero.
"Cette attitude n'a laissé à la communauté internationale d'autre choix que de renforcer les sanctions visant l'Iran", a-t-il poursuivi.
Avec cette résolution, elle adresse à l'Iran un "message très clair". "Soit l'Iran poursuit ses activités sensibles en violation du droit international et alors il devra faire face à un isolement croissant, soit il fait le choix de la coopération et accepte enfin d'engager de véritables négociations avec les Six", a-t-il dit.
Sans équivoque
Barack Obama a affirmé que les nouvelles sanctions adoptées par l'ONU contre l'Iran, "les plus fermes à ce jour", envoyaient un "message sans équivoque" aux autorités à Téhéran.
Mais le président américain a également affirmé que les nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre l'Iran, condamné pour sa politique nucléaire, ne fermaient pas la porte au dialogue diplomatique avec la République islamique.
"Etape très significative"
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague a quant à lui estimé mercredi que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, infligeant une nouvelle série de sanctions à l'Iran, est une "étape très significative".
"C'est une étape significative. Cela montre vraiment la détermination de la communauté internationale sur ce sujet... et cela montre que la tactique iranienne consistant à ne tout simplement pas vouloir négocier sur son programme nucléaire ne va pas fonctionner", a déclaré à la presse William Hague.
Une solution diplomatique compromise ?
La Turquie craint elle que les nouvelles sanctions de l'ONU ne compromettent une solution diplomatique, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
"La Turquie est préoccupée du fait que la décision du Conseil de sécurité (...) puisse nuire aux efforts diplomatiques et à la fenêtre d'opportunité pour un règlement pacifique sur la question du programme nucléaire de l'itan", indiqué le ministère dans un communiqué.
La Turquie, membre non permanent du Conseil de sécurité, a voté contre la résolution adoptée mercredi par le Conseil de sécurité, tout comme le Brésil.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait menacé mardi de ne plus négocier, en cas de nouvelles sanctions.
"J'ai déjà dit que l'administration américaine et ses alliés se trompent s'ils pensent qu'ils peuvent brandir le bâton d'une résolution et ensuite s'asseoir pour discuter avec nous. Une telle chose ne se produira pas", a-t-il déclaré.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Iran >>>
L'Iran va construire un nouveau réacteur de recherche nucléaire
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Des techniciens iraniens avec un container d'uranium enrichi. (AFP Behrouz Mehri)
L'Iran va construire «prochainement» un nouveau réacteur de recherche nucléaire médicale «plus puissant» que celui dont il dispose actuellement à Téhéran, a annoncé mercredi le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi.
«Nous sommes en train de préparer la construction d'un réacteur plus puissant que celui de Téhéran pour produire des radio-isotopes, et ce réacteur entrera en service prochainement dans le pays», a déclaré Ali Akbar Salehi cité par le site internet de la télévision d'Etat.
Le chef de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne n'a pas donné de précisions sur l'état d'avancement du projet, sur la puissance du nouveau réacteur, ni sur l'endroit où il serait construit. L'Iran dispose actuellement d'un réacteur de recherche nucléaire de 5 MGW construit avant la révolution islamique à Téhéran.
Le lancement par l'Iran en février de la production d'uranium enrichi à 20% officiellement destiné à la fabrication de combustible pour ce réacteur a déclenché une nouvelle crise avec la communauté internationale, qui soupçonne Téhéran, malgré ses démentis, de chercher à se doter de l'arme nucléaire.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 9 juin une nouvelle résolution assortie de sanctions demandant à l'Iran de suspendre notamment l'enrichissement d'uranium.
«Droit légitime»
«Nous avons prévu de mettre en service plusieurs réacteurs dans le nord, le sud, l'est et l'ouest du pays pour produire des radio-isotopes que nous vendrons aux pays de la région et aux pays islamiques qui en ont besoin», a ajouté Ali Akbar Salehi.
Le chef du programme nucléaire iranien a affirmé que l'Iran avait «lui aussi» élaboré une «double stratégie» pour répondre à celle des grandes puissances, qui ont voté des sanctions tout en affirmant que la voie diplomatique demeurait ouverte pour trouver une issue à la crise nucléaire iranienne.
«Cette double stratégie est basée d'une part sur la poursuite d'un dialogue honnête» avec la communauté internationale, et «d'autre part la poursuite de notre développement nucléaire, qui est un moyen de résister aux pressions de nos ennemis», a ajouté Ali Akbar Salehi.
L'Iran a toujours présenté la poursuite de son programme nucléaire, objet de six résolutions de l'ONU dont quatre assorties de sanctions depuis 2006, comme un «droit légitime» d'accéder aux technologies les plus modernes.
Le programme nucléaire iranien est sous supervision de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), mais cette institution de l'ONU a affirmé dans son dernier rapport en mai ne pas être en mesure de certifier que ce programme était purement civil faute d'avoir accès à toutes les informations qu'elle réclame.
(Source AFP)
Re: Iran >>>
Iran : nouvelle condamnation à la peine de mort pour sodomie
Par Blaise Gauquelin | Journaliste | 06/07/2010 | 11H40
D'habitude, les Iraniens condamnés à mort pour sodomie n'ont pas de nom. Depuis la révolution islamique de 1979, ils finissent simplement par centaines au bout d'une corde, dans l'anonymat. Plusieurs raisons à cela : d'abord la honte des familles, qui refusent de révéler l'identité des « délinquants sexuels » condamnés. Mais la prudence du système judiciaire iranien aussi, échaudé depuis la mise à mort de mineurs, en juillet 2005, une peine qui a réveillé les organisations internationales de défense des droits de l'homme.
D'habitude, les gays exécutés en Iran périssent donc à l'abri des regards. Mais là, c'est différent. Ebrahim Hamidi a une identité. Sa famille est riche et ne rougit pas de défendre ouvertement un fils dans le couloir de la mort. Elle a par ailleurs les moyens, ce qui est rare, de se payer un avocat. Maître Mohammad Mustafahé veut prouver que les nombreuses dénonciations de viols entre hommes en Iran cachent, en fait, des règlements de compte entre clans décidés à laver leur honneur par le sang après la découverte de l'homosexualité d'un fils, qu'elles forcent à dénoncer son « violeur ».
L'avocat a rédigé, dimanche 4 juillet, un communiqué de presse dans lequel il annonce la sentence proclamée à l'encontre de son client par le tribunal régional de Tabriz, dans l'Azerbaïdjan iranien.
Des irrégularités qui auraient dû invalider la procédure
Selon la défense, la cour n'a pas pu prouver « l'acte anal illicite » entre les deux hommes, pourtant au cœur d'un procès désormais devenu banal en République islamique. La cour suprême, saisie à deux reprises, a relevé de nombreuses irrégularité dans l'enquête, des erreurs qui auraient dû invalider la procédure. La condamnation, comme c'est désormais systématiquement le cas dans ce genre d'affaires, se base sur les seuls aveux de l'accusé. Des mots arrachés, selon maître Mustafahé, sous la torture.
L'association en exil de défense des homosexuels iraniens Irqo, seule ONG reconnue venant en aide aux minorités sexuelles persophones, souhaite faire d'Ebrahim Hamidi un symbole. Saghi Ghahraman, depuis Toronto, où est basée l'Irqo, explique :
« A ce jour, il est le seul condamné à mort pour sodomie à avoir les moyens de se payer un avocat et à pouvoir compter sur le soutien actif de ses parents. »
Ceux-ci doivent bien se demander ce que l'on reproche à leur fils, puisqu'en Iran, selon le Président Mahmoud Ahmadinejad, « il n'y a pas d'homosexuels ».
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Iran >>>
Le blogueur et journaliste irano-canadien Hossein Derakhshan, qui risquait la peine de mort, a été condamné à 19 ans et demi de prison, indique Reporters sans frontières mardi. L'information a été confirmée dans la soirée par un site conservateur iranien.
Il a également été condamné à cinq années d'interdictions d'activités politiques et journalistiques et à une amende de 30.750 euros, 2.600 dollars et 200 livres.
Hossein Derakhshan a été reconnu coupable de collaboration à des gouvernements hostiles à l'Iran, insultes aux symboles religieux et collaboration avec des groupes contre-révolutionnaires.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Iran >>>
Un cinéaste en prison pour 'délit de synopsis'
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Un-cineaste-en-prison-pour-delit-de-synopsis-_3639-1632199_actu.Htm
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Un-cineaste-en-prison-pour-delit-de-synopsis-_3639-1632199_actu.Htm
Le réalisateur iranien Jafar Panahi vient d'être condamné à six ans de prison et vingt ans d'interdiction de réaliser des films et de voyager à l'étranger. Il paie un lourd tribut à son combat pour la liberté d'expression. Mohammad Rasoulof, un autre cinéaste iranien a été également condamné à six ans de prison.
En France, le monde de la politique et du cinéma s'indigne. Selon le philosophe Bernard-Henri Levy, Jafar Penahi a été condamné sur « le soupçon d'avoir l'intention de réaliser un film sur le mouvement vert (1) ». Pour BHL, Téhéran vient « d'inventer le délit de synopsis », c'est à dire l'ébauche du scénario.
En mars 2009 lors du festival Reflets du Cinéma à Laval, il confiait à notre consoeur de Ouest-France Jacqueline Azzi les difficultés qu'il éprouvait à tourner dans son pays : « Le gouvernement [...] se substitue au public, juge pour lui, lui indique ce qui est bon ou pas. [...] Je n'ai pas pu travailler dans mon pays depuis quatre ans. »
Et pourtant, que de talents chez ce fils d'un peintre en bâtiment né dans les quartiers déshérités de Téhéran. À 50 ans, le réalisateur collectionne les récompenses. Le Ballon blanc reçoit en 1995 la Caméra d'or au festival de Cannes. Le Cercle (Lion d'Or à Venise en 2000) et Sang et Or (Prix du jury Un certain regard à Cannes en 2003), ont été interdits en Iran. Le régime de Mahmoud Ahmadinejad a également très mal accueilli Hors jeu (Ours d'argent à Berlin, en 2006), un film racontant l'histoire de femmes assistant clandestinement aux matchs de foot, un spectacle qui leur est interdit.
Tournage particulière
Reconnu dans le monde entier, invité de tous les festivals mais dans l'impossibilité d'y assister car retenu, voire emprisonné dans son pays, Jafar Panahi ne désarme pas. Refusant de s'expatrier, il continue à tourner en utilisant une technique bien particulière. Dans le Figaro du 14 mai, un de ses techniciens raconte : « Pour ce tournage (Sang et or), Panahi avait rassemblé deux équipes : la vraie, prête à disparaître derrière les buissons dès que les policiers du quartier se mettaient à faire des rondes ; et la fausse, prête à la remplacer au pied levé pour simuler le tournage d'un pseudo-téléfilm. » Un scénario digne des comédies de Lubitsch ou de Capra. Cela prêterait à sourire si la situation de Panahi n'était pas aussi dramatique.
Alain BESSEC.
Re: Iran >>>
Peut-on encore éviter l’hiver nucléaire ?
http://www.les4verites.com/Peut-on-encore-eviter-l-hiver-nucleaire-3433.html
Audabram Pierre - vendredi 07 janvier 2011
iran
Global Research, cen tre de recherche sur la mondialisation, vient d’éditer un rapport inquiétant reproduisant des entretiens que Fidel Castro a accordés à son directeur, le Pr Michel Chossudovsky, en octobre dernier, à propos de la situation politique internationale.
Ainsi, le 9 juin 2010, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1929 qui condamne l’Iran pour ses recherches dans le domaine nucléaire. Les positions de chaque membre du Conseil sont connues : douze voix pour, dont les cinq à droit de veto, une abstention et deux contre : le Brésil et la Turquie.
Une anomalie saute immédiatement aux yeux : la Russie et la Chine, alliés naturels de l’Iran, ont rejoint le consensus. Posture qu’on aurait jugée hautement improbable, connaissant la constance de ces deux puissances en matière de politique étrangère !…
Dans la foulée, un porte-avions et un sous-marin nucléaire américains franchissent le canal de Suez avec la coopération des Égyptiens. Ils sont ensuite rejoints par des bâtiments israéliens dans le Golfe Persique. Mais les mouvements ne s’arrêtent pas là : le Nimitz, ainsi que l’USS Abraham Lincoln, porte-avions nucléaires, chacun avec son armada, arrivent sur zone le 17 octobre afin de se joindre à l’USS Harry Truman sur place depuis le 18 juin. Sur terre, des mouvements de troupes sont remarqués dans les pays entourant l’Iran, ainsi que dans ceux bordant le Golfe Persique.
On semble donc assister aux préparatifs d’une guerre imminente. L’ancien dictateur de La Havane insiste beaucoup sur l’évolution sémantique de la doctrine nucléaire américaine depuis le 11 septembre 2001. De nouvelles armes nucléaires, dites « subcritiques », ont été mises au point. Ces nouvelles armes, censées ne pas atteindre les populations civiles, la tentation est forte de remplacer l’étiquette « nucléaire » par celle « d’humanitaire » – la guerre contre le terrorisme permettant ce tour de passe-passe – et de faire assimiler ces armes aux armes conventionnelles. On en déduit que ces nouvelles armes sont de puissances réduites. On a bien tort : Castro précise que leurs puissances s’échelonnent entre un tiers et six fois celle de la bombe d’Hiroshima…
D’après les experts militaires, l’Iran possédant une armée de plusieurs millions de combattants, très entraînés, motivés et ne craignant pas pour leur vie, une attaque utilisant des armes conventionnelles serait aussitôt vouée à l’échec.
Le Lider Maximo estime que les spécialistes du Pentagone ont fini par croire leurs propres mensonges. Selon lui, l’attaque de l’Iran sera précédée par celle du Liban et de la Syrie et, l’usage des armes nucléaires ne pouvant être évité, nous allons tout droit vers une escalade nucléaire mondiale.
D’après ces entretiens, l’utilisation des armes nucléaires des seuls pays de la région qui en possèdent, à savoir l’Inde et le Pakistan, provoquerait déjà ce que les experts appellent un hiver nucléaire qui pourrait durer entre huit et dix ans. Les rayons du soleil étant cachés par de gigantesques nuages de poussière, on verrait la température chuter très largement en dessous de zéro effaçant toute vie sur terre. Rien de moins !
L’absence de réaction des grands médias et des chancelleries à ce rapport, alors que Fidel Castro reste la coqueluche des journalistes, indique que le sujet est tabou.
L’analyse attentive de ces documents, le ton général employé, les photos prises, témoignent d’une réelle angoisse et d’une volonté éperdue d’avertir la planète sur ce qui se prépare. Une partie de ces entretiens, pour le moins énigmatique, nous fait penser que les deux interlocuteurs, en affichant maladroitement des opinions toutes personnelles, souhaitent visiblement mettre les lecteurs sur une piste et, ma foi, c’est assez troublant.
On remarque surtout la disproportion des risques en courus et des gains envisagés. Vitrifier un pays pour avoir produit une petite quantité d’uranium enrichi, alors que celui-ci se trouve entouré de voisins tout aussi menaçants, détenant déjà l’arme nucléaire, c’est le faire payer cher ! En tout cas, les États-Unis font preuve d’une telle détermination guerrière, que deux puissances comme la Russie et la Chine, qui, d’habitude, ne s’en laissent pas compter, ont choisi de ne pas faire usage de leur droit de veto et de n’intervenir en rien, à quelque niveau que ce soit…
Re: Iran >>>
http://www.elwatan.com/depeches/l-iran-salue-la-revolte-en-egypte-et-ignore-sa-contestation-interne-12-02-2011-111382_167.php
L'Iran salue la révolte en Egypte et ignore sa contestation interne
le 12.02.11 | 14h24
L'Iran, bien que secoué lui-même par une forte contestation intérieure, a salué la chute du président égyptien Moubarak en dressant un parallèle avec la révolution islamique iranienne 32 ans plus tôt et en annonçant un Proche-Orient "débarrassé" d'Israël et des Etats-unis.
"La coïncidence de la chute de Moubarak avec l'anniversaire de la révolution islamique d'Iran montre que le 11 février est le jour de la victoire des peuples de la région, et le jour de l'échec des Etats-Unis et du sionisme", a affirmé samedi le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Saïd Jalili.
"Moubarak et ses soutiens américains ont entendu la voix du peuple égyptien avec 30 ans de retard", a-t-il ajouté.
Pour sa part, l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani a également qualifié de "coïncidence heureuse dans la région" la chute de M. Moubarak et l'anniversaire de la révolution islamique d'Iran.
"La révolte des Egyptiens peut être une inspiration pour (les peuples) arabes et d'Afrique du Nord et permettre de mettre fin à la domination de l'Occident", a-t-il dit selon l'agence Isna.
"Le régime sioniste est le principal perdant du réveil" dans le monde arabe, a-t-il ajouté.
Les dirigeants iraniens établissent depuis plusieurs semaines un parallèle entre les mouvements dans le monde arabe et la révolution iranienne de 1979, et le Guide suprême Ali Khamenei a appelé à l'instauration de régimes islamiques en Egypte et en Tunisie.
"On verra bientôt un nouveau Proche-Orient sans les Américains et sans le régime sioniste, et dans lequel les oppresseurs n'auront aucune place", a prédit vendredi le président Mahmoud Ahmadinejad en commentant les révoltes en Tunisie et en Egypte devant une foule immense rassemblée à Téhéran pour commémorer l'anniversaire de la révolution iranienne.
Le président iranien, donnant un accent messianique à sa prédiction, n'a pas hésité à voir dans les événements d'Egypte et de Tunisie le début du "mouvement final (...) d'une révolution mondiale" guidée par "la main de l'Imam" Mahdi, 12ème et dernier Imam de l'islam chiite qui doit revenir un jour sur terre pour instaurer un règne de justice, selon les croyances de cette branche de l'islam majoritaire en Iran.
La coïncidence des dates des deux révolutions a été largement soulignée par les médias, la télévision montrant en parallèle vendredi toute la journée les images des foules rassemblées à Téhéran et au Caire.
L'opposition réformatrice a toutefois fait une lecture diamétralement opposée des révoltes en Egypte et en Tunisie, estimant qu'elles étaient l'écho des grandes manifestations anti-gouvernementales qui ont secoué l'Iran pendant plusieurs mois après la réélection contestée du président Ahmadinejad en juin 2009.
Le pouvoir iranien a fini par écraser cette contestation par une répression sévère qui a fait des dizaines de morts et des milliers d'arrestations, laminant les milieux politiques et intellectuels d'opposition par des dizaines de condamnations souvent très lourdes.
Vendredi, seuls les partisans du pouvoir, massivement mobilisés et fortement encadrés, ont été autorisés à descendre dans les rues pour célébrer l'anniversaire de la révolution, les autorités ayant mis en garde les opposants contre toute tentative de ternir "l'unité nationale".
Elles ont également exclu toute manifestation de soutien aux peuples égyptien et tunisien que l'opposition souhaitait organiser le 14 février. Une nouvelle vague d'arrestations a également touché les milieux de l'opposition, tandis que l'une des principales figures réformatrices, l'ancien président du Parlement Mehdi Karroubi, a été bloqué et isolé à son domicile.
Ce qui a permis à Washington de répliquer vendredi à Téhéran que le gouvernement iranien semblait surtout "redouter la volonté de son peuple" et une contagion de la contestation qui s'est emparée des pays arabes.
AFP
Re: Iran >>>
Affrontements à Téhéran entre manifestants et forces de l’ordre
La manifestation était interdite. Ce qui n’a pas empêché plusieurs milliers de personnes de se rassembler sur une place de la capitale iranienne. Les manifestants étaient silencieux, tout d’abord, puis des slogans comme "mort au dictateur" ont été entendus.
La police est alors intervenue pour disperser le rassemblement, à coups de gaz lacrymogènes et de billes de paintball.
Mahmoud Ahmadinejad a été réélu à la présidence de la République islamique il y a un peu plus d’un an. Sa réélection avait donné lieu à de grandes manifestations, en décembre 2009, qui avaient été violemment réprimées.
Re: Iran >>>
Incidents à Téhéran pour la première manifestation d'opposition depuis un an
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/incidents-a-teheran-pour-la-premiere-manifestation-d-opposition-depuis-un-an-14-02-2011-1315132.php
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/incidents-a-teheran-pour-la-premiere-manifestation-d-opposition-depuis-un-an-14-02-2011-1315132.php
L'opposition réformatrice en Iran est parvenue lundi à organiser sa première manifestation anti-gouvernementale depuis un an à Téhéran, malgré les avertissements des autorités qui avaient interdit tout rassemblement et massivement déployé les forces de l'ordre.
Des incidents ont éclaté dans l'après-midi en plusieurs endroits de Téhéran entre des milliers de manifestants anti-gouvernementaux et les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon les témoignages rapportés par des sites d'opposition ou recueillis par l'AFP
"Plusieurs centaines de personnes" auraient été arrêtées lors de ces incidents, selon le site Kaleme.com du leader réformateur Mir Hossein Moussavi citant des "témoignages non confirmés".
En début de soirée, des incidents sporadiques semblaient se poursuivre dans la capitale, alors que des unités des Gardiens de la révolution, armée idéologique du régime, prenaient position en certains endroits, selon des témoignages obtenus par l'AFP.
Les autorités ont interdit aux médias étrangers à Téhéran de se rendre sur place pour couvrir ces rassemblements, comme à chaque manifestation ou tentative de manifestation de l'opposition en Iran depuis 18 mois.
La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de billes de "paintball" pour disperser des milliers de manifestants rassemblés près de la grande place Azadi (Liberté) dans l'ouest de Téhéran, selon ces témoignages.
Alors que ces rassemblements étaient silencieux au départ, certains manifestants ont commencé à crier des slogans anti-gouvernementaux, comme "mort au dictateur", "Allah akbar" (Dieu est le plus grand) ou "Ya Hossein, Mir Hossein" (allusion au nom du leader d'opposition Mir Hossein Moussavi), selon les mêmes sources. Ils ont également incendié des poubelles.
Le site d'opposition Rahesabz a mentionné des incidents similaires près de l'université de Téhéran, plusieurs kilomètres à l'est de la place Azadi.
Selon Kaleme.com, les forces anti-émeutes et des bassidjis (miliciens islamistes) auraient battu des manifestants et tiré en l'air pour disperser des rassemblements sur la grande avenue Enghelab, qui traverse Téhéran d'est en ouest pour aboutir à la place Azadi.
Les incidents ont éclaté alors que plusieurs milliers de personnes étaient parvenues, au cours de l'après-midi, à se rassembler pacifiquement par petits groupes le long de cette avenue en dépit d'une présence policière massive.
Selon Kaleme.com, des manifestations similaires ont eu lieu à Ispahan (centre) et Chiraz (sud).
La télévision d'Etat a affirmé en début de soirée que l'intervention des forces de l'ordre avait permis de mettre fin aux "rassemblements illégaux des séditieux", nom donné par le pouvoir aux opposants.
Ces rassemblements ont constitué les premières manifestations publiques significatives de l'opposition antigouvernementale iranienne depuis un an. Les autorités étaient parvenues en février 2010, au prix d'une répression sévère qui a fait des dizaines de morts, des centaines de blessés et des milliers d'arrestations, à mettre fin à huit mois de manifestations à répétition provoquées par le réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.
Les rassemblements de lundi visaient officiellement à soutenir les mouvements populaires en Egypte et en Tunisie, mais ils avaient été interdits par les autorités qui y ont vu un "stratagème" pour manifester contre le gouvernement.
Parallèlement, la police a bloqué et isolé lundi à leurs domiciles les trois principales figures de l'opposition réformatrice, l'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi, l'ancien président du Parlement Mehdi Karoubi, et l'ancien président Mohamad Khatami, selon les sites de l'opposition.
Les autorités ont par ailleurs arrêté depuis jeudi une vingtaine de personnalités réformatrices, selon les mêmes sites.
Re: Iran >>>
L'opposition iranienne parle de dizaines d'arrestations
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/l-opposition-iranienne-parle-de-dizaines-d-arrestations_962440.html
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/l-opposition-iranienne-parle-de-dizaines-d-arrestations_962440.html
Des dizaines de partisans de l'opposition ont été arrêtés lundi en Iran où les forces de sécurité ont été massivement déployées pour empêcher des rassemblements de soutien aux soulèvements en Egypte et en Tunisie, a-t-on appris auprès de l'opposition.
A Téhéran, où les forces de l'ordre ont eu recours aux gaz lacrymogènes, plusieurs dizaines de manifestants ont été interpellés alors qu'ils tentaient de gagner la grande place Azadi (Liberté) malgré l'interdiction des autorités, rapporte le site internet de l'opposant Mirhossein Moussavi.
"Des témoins disent que dans certains quartiers de Téhéran, les forces de sécurité ont arrêté des dizaines de manifestants", indique Kaleme.
A Ispahan, la troisième ville du pays, des incidents ont également éclaté entre les forces de sécurité et les opposants au régime qui défiaient eux aussi l'interdiction des autorités.
"Il y a eu des affrontements entre les forces de sécurité et des manifestants à Ispahan, et plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtés", a dit un témoin joint par téléphone dans cette ville du centre de l'Iran.
Cette journée de mobilisation constituait un test pour l'opposition réformiste iranienne, qui n'était plus descendue dans les rues depuis un rassemblement marqué par la mort de huit personnes en décembre 2009.
Policiers en tenue antiémeutes, forces de sécurité déployées autour des principales places de la ville, miliciens à moto: à Téhéran, les autorités avaient déployé d'importants moyens de sécurité pour mettre en échec les projets de l'opposition.
Des incidents limités ont été signalés en plusieurs endroits de la mégalopole aux 12 millions d'habitants, où le réseau de téléphonie mobile avait été coupé dans les quartiers entourant la place Azadi.
C'est là que les dirigeants de l'opposition Mirhossein Moussavi et Mehdi Karoubi avaient appelé leurs partisans à se regrouper malgré les mises en garde des autorités contre toute "crise de sécurité" en cas de relance des manifestations antigouvernementales qui s'étaient multipliées à l'issue de l'élection présidentielle controversée de juin 2009.
Joint par Reuters, un témoin a parlé de plusieurs milliers de manifestants tentant de rallier la place Azadi. "Mort au dictateur", scandaient certains d'entre eux tandis que d'autres avaient choisi, eux, de défiler en silence.
Un autre témoin a rapporté que des voitures de police dont l'intérieur était dissimulé par des rideaux noirs étaient garées près de la prison Evin.
Mirhossein Moussavi et Mehdi Karoubi, dont les domiciles étaient encerclés par les forces de sécurité, n'ont pu participer à la marche dans Téhéran, ont dit leurs entourages.
"Mirhossein Moussavi et Zahra Rahnavard (son épouse-NDLR) essaient toujours de quitter leur maison pour se joindre aux manifestants mais les forces de sécurité les en empêchent", écrivait en fin d'après-midi le site Kaleme. Les téléphones fixe et portable de l'opposant sont restés coupés.
L'ayatollah Ali Khamenei, "guide suprême" de la révolution iranienne, a qualifié les soulèvements en Egypte et en Tunisie de "réveil islamique" similaire à la révolution de 1979 en Iran qui a renversé le chah.
Mais l'opposition y voit davantage de similitudes avec les manifestations qu'elle a organisées après l'élection de juin 2009, selon elle entachée de fraudes en faveur du président Mahmoud Ahmadinejad.
Le président turc Abdullah Gül, dont la visite à Téhéran coïncidait avec cette tentative de mobilisation, a invité les dirigeants des pays du Moyen-Orient à écouter les revendications de leurs peuples, sans toutefois faire allusion directement à l'Iran.
"Nous voyons que parfois, quand les dirigeants ne prêtent pas attention aux exigences de leurs nations, ce sont les peuples qui prennent l'initiative pour obtenir satisfaction", a-t-il dit.
Re: Iran >>>
Manifestations en Iran : des dizaines d’arrestations selon l’opposition
FRANCE INFO - HIER, 22:01
FRANCE INFO - HIER, 22:01
Scène de manifestation à Téhéran.
© REUTERS
La police iranienne a violemment dispersé une manifestation de soutien aux soulèvements égyptiens et tunisiens à Téhéran. Les forces de l’ordre ont fait usage de leurs matraques et ont recouru aux gaz lacrymogènes contre une dizaine de milliers d’opposants au régime. Selon l’opposition, la police aurait procédé à des dizaines d’arrestations. Il y aurait au moins un mort.
Une dizaine de milliers de personnes a tenté de manifester aujourd’hui dans le centre de Téhéran, sur la place Enghelab (Révolution) et sur la place Azadi. L’opposition espère ranimer la flamme de la contestation qui a suivi la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, en appelant à soutenir les révolutions en Egypte et en Tunisie. Elle n’était plus descendue dans la rue depuis un rassemblement marqué par la mort de huit personnes en décembre 2009.
La police est violemment intervenue, à coups de matraques et de gaz lacrymogènes. Des policiers à moto ont pourchassé les manifestants sur la place et dans les rues voisines. Des manifestants ont répliqué en enflammant des poubelles. Selon des témoins, trois manifestants ont été blessés par balles et un autre aurait été tué, tandis que des dizaines d’autres ont été violemment frappés et hospitalisés. Les réseaux de téléphonie mobile ont été coupés dans plusieurs secteurs de Téhéran. Des incidents ont aussi éclaté à Ispahan, troisième ville du pays et des cortèges ont défilé à Chiraz.
ARRESTATIONS
Le site internet de l’opposant Mirhossein Moussavi affirme que des dizaines de manifestants ont aussi été arrêtés, alors qu’ils tentaient de former un cortège malgré l’interdiction des autorités.
En Iran, il n’y a a pas d’armée, mais des milices islamiques rappelle Karim Lahidji, président de la Ligue des droits de l’Homme iranienne (0'52")
Des policiers anti-émeutes et des forces de sécurité ont été massivement déployés en ville, pour empêcher le mouvement de se poursuivre. Les principaux leaders de l’opposition ont été assignés de force à résidence, notamment Mirhossein Moussavi et Mehdi Karroubi.
Les autorités iraniennes, qui ont salué les manifestants tunisiens et égyptiens, qualifiant les mouvements de “réveil islamique”, ne souhaitent pas voir leur pays “réveillé” à son tour. Le président turc, Abdullah Gül, en visite à Téhéran, a invité les dirigeants des pays du Moyen-Orient à écouter les revendications de leurs peuples.
Des manifestations ont aussi eu lieu aujourd’hui en Irak, au Yémen et à Bahreïn, où un manifestant a été tué.
Re: Iran >>>
Nouveaux accrochages en Iran
Aux obsèques de l'étudiant tué, ce matin...
© REUTERS
Des violences se sont produites ce matin, en marge des funérailles d’un étudiant tué lundi, lors de la tentative de manifestation organisée par l’opposition.
L’opposition appelle à "écouter le peuple". Des députés de la majorité, eux, demandent que l’on pendant les chefs de l’opposition...
Ecoutez le peuple ! s’exclament les chefs de l’opposition, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi. Des milliers de personnes ont bravé l’interdiction de manifester, lundi à Téhéran - le rassemblement s’est soldé par deux morts, neuf blessés et de nombreuses arrestations.
D’ailleurs, de nouveaux accrochages se sont produits ce matin, à Téhéran. Pendant, justement, les obsèques d’une des victimes de lundi. Selon la télévision publique, “des incidents ont opposé des étudiants et des personnes participant aux funérailles du martyr Sanee Jaleh à l’Université des Arts de Téhéran à un petit nombre (de personnes) apparemment liées au mouvement de sédition” - le nom donné par le pouvoir à l’opposition.
“Je vous mets en garde, ouvrez vos oreilles avant qu’il ne soit trop tard et entendez la voix du peuple” : l’ancien président du Parlement, Mahdi Karoubi,s’adresse directement au pouvoir en place, dans une lettre publiée sur son site Internet.
“La manifestation glorieuse du 25 Bahman (14 février, ndlr) est un grand succès du peuple”, écrit pour sa part l’ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi sur son site.
Pas sûr que ces propos soient du goût du pouvoir en place... Des députés conservateurs ont même demandé la peine de mort contre les dirigeants de l’opposition, accusés de faire le jeu des Etats-Unis et du sionisme. “Moussavi et Karoubi doivent être pendus”, ont crié les députés.
Quant au président Mahmoud Ahmadinejad, il a estimé que les “ennemis”, qui avaient orchestré les manifestations, ne parviendraient pas à atteindre leurs objectifs, en faisant allusion aux Etats-Unis, à Israël et aux leaders de l’opposition iranienne.
Au jeu des petites phrases, les Etats-Unis ne sont effectivement pas en reste : “j’espère que le peuple d’Iran va continuer à avoir le courage d’exprimer sa soif de liberté et son désir d’avoir un gouvernement représentatif”, a déclaré Barack Obama.
Re: Iran >>>
post modéré.
source à verifier.
Dernière édition par ivo le Jeu 17 Fév - 19:05, édité 1 fois
Re: Iran >>>
j'ai été voir ; pas beaucoup plus si ce n'est qu'ils ont une sacré dent contre les islamiste radicaux comme modéré (la soi disante opposition en iran)
mais aussi contre les occidentaux
ne fesant a priori pas parti d'un mouvement ou d'un autre
a lire aussi son interview par france soir publier sur son site
http://www.iran-resist.org/article5479.html
Indépendamment de leurs religions individuelles, aujourd’hui, la majorité écrasante des Iraniens ne veut pas d’une société basée sur l’Islam et sa Charia. Elle désire s’émanciper en s’appuyant sur sa culture préislamique.
mais aussi contre les occidentaux
Aujourd’hui nous réalisons qu’un changement de régime en Iran est peu probable aussi rapidement que nous le voulons et aussi rapidement que les Iraniens l’espèrent, tant les intérêts des démocraties occidentales et des Etats cyniques sont grands dans ce pays.
ne fesant a priori pas parti d'un mouvement ou d'un autre
Cette réussite est également due au fait que nous refusons les soutiens de la part de groupes politisés : accepter ces soutiens ne pourra qu’entraîner des liens qui risquent de perturber la ligne directrice qui a présidé à la création de ce site.
a lire aussi son interview par france soir publier sur son site
http://www.iran-resist.org/article5479.html
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Iran >>>
idem j' ai fouillé mais pas bien compris le truc.
quasi rien les concernant ....
encore un coup de la cia ^^
quasi rien les concernant ....
encore un coup de la cia ^^
Re: Iran >>>
si j'ai réussi a trouver sa mais en farfouillant on ce trouve face a des pro islamiste modéré (mousavi) apres qui croirent ? n'etant pas la bas (et ne connaissant vraiment personne sur place) je ne sais pas
http://iran-resist.blogspot.com/2009/07/ce-blog-denonce-le-site-iran-resist-qui_15.html
edit a lire aussi (plus moderer) : http://www.drzz.info/article-17106798-6.html#anchorComment
http://iran-resist.blogspot.com/2009/07/ce-blog-denonce-le-site-iran-resist-qui_15.html
edit a lire aussi (plus moderer) : http://www.drzz.info/article-17106798-6.html#anchorComment
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Iran >>>
Les braises de la liberté rougeoieront-elles sous les cendres de la répression en Iran ce 14 février?
http://blogs.mediapart.fr/blog/arache-djannati-atai/140211/les-braises-de-la-liberte-rougeoieront-elles-sous-les-cendres-
http://blogs.mediapart.fr/blog/arache-djannati-atai/140211/les-braises-de-la-liberte-rougeoieront-elles-sous-les-cendres-
Après plus d'un an et demi de répression sanglante qui a suivi l'élection truquée de M. Ahmadinejad en juin 2009, l'opposition vient de jouer un coup de maître sur l'échiquier politique iranien : deux des principales figures du mouvement "vert", MM. Mousavi et Karoubi, ont posé une demande officielle d'autorisation pour une manifestation, ce 14 février, en solidarité avec "les peuples tunisien et égyptien en lutte contre leur régime oppresseur ".
Cette demande, effectuée sous une chape de plomb répressive sans précédent et qui fait suite aux refus à toutes les demandes précédentes paraîtrait à première vue illusoire et ridicule...
Ce qui la rend pourtant terrible pour le pouvoir iranien est le contexte des soulèvements en Afrique du Nord et notamment en Egypte et en Tunisie, soulèvements qui ont été soutenus officiellement par la République islamique et surtout son plus haut sommet, le "guide"Ali Khamenei.
Lorsde la prière de vendredi du 4 février (messe politique de la théocratie à l'Université de Téhéran), ce dernier a, en effet, salué un réveil islamique dans la région et appelé les égyptiens à résister... tant qu'un régime populaire fondé sur la religion n'était pas instauré. Ayant prononcé une partie de sa messe en langue arabe, la tentative de récupération et d'ingérence était plus que criante; et surtout dégoulinait d'obscénité, sachant le sort terrible que ce dictateur réserve aux hommes, femmes et enfants de l'Iran (voir sous ce lien la lettre de Sahel dont le père, Abdolreza Ghanbari, est condamné à mort pour avoir manifesté le 27 décembre 2009).
Les instruments de propagande du Régime, la télé nationale iranienne, al-Alam en arabe et PressTV en anglais sous contrôle direct du"guide", n'ont cessé de montrer les images du soulèvement populaire en Egypte et en Tunisie avec louanges.
La première gifle n'a pas tardé : la déclaration publiée, deux heures après le sermon de Khamenei, sur le site des Frères Musulmans, fut sans équivoque : "Le soulèvement égyptien embrasse toutes les couches de la population et rassemble les musulmans, les chrétiens et l'ensemble des courants politiques. Ce n'est pas une révolution islamique".
Comment le pouvoir iranien pourrait-il encore tenter de cacher son visage hideux et éviter la comparaison avec les dictatures qui viennent de tomber si il réprime sa population inspirant à la liberté?
L'appel à la manifestation a été suivi par de nombreuses associations d'étudiants, d'ouvriers, des partis politiques d'opposition (ou ce qui en reste) et même une association religieuse à Qom proche des réformateurs.
Le groupe des "mères en deuil", celles qui ont perdu leurs enfants pendant les manifestations en 2009, ont annoncé aussi leur participation à la marche du 25 Bahman.
La toile grouille de messages et de déclarations de soutien à la manifestation sur Twitter, Facebook et Googlereader.
Un coup de maître donc, qui pourrait dans une certaine mesure compenser le manque de détermination et l'incapacité des leaders du mouvement à être incisifs au début du soulèvement, notamment le 15 juin 2009 où entre un à trois millions de personnes avaient investi la place Azadi (Liberté) de Téhéran.
Mais rien n'est joué bien évidemment.
Les Gardiens de la révolution et les miliciens du Bassidj sont experts dans les techniques de déclenchement de violence (casseurs et agents en tenues civiles), techniques que l'on a vues mises en oeuvre récemment par Ben Ali en Tunisie et et Moubarak en Egypte. Mais ses chiens de guerre dressés depuis des années disposent de beaucoup plus de moyens.
Après un an et demi de répression sauvage et d'injustice totale, le mouvement s'est radicalisé et une frange de la jeunesse est en colère. Ceux-là n'hésiteront probablement pas à se défendre et leurs demandes risquent de diverger avec les pacifistes et les stratèges : ces derniers, même si ils n'en pensent pas moins, savent que demander le départ de Khamenei a un coût très élevé et ne veulent pas en prendre le risque. A contrario de plus en plus de manifestants ont scandé en 2009 "Indépendance, Liberté, République iranienne", omettant exprès le mot islamique des slogans historiques de 1979. Ces clivages avaient déjà contribué quelque peu à affaiblir le mouvement vert dans le passé.
Si ce n'est la "destitution" de Khamenei, ou un référendum (avec observateurs internationaux pour éviter les fraudes massives) pour changer de constitution, quelles peuvent être alors les demandes à même de pouvoir être satisfaites en un jour ou rapidement, comme ce fut le cas pour Ben Ali ou Moubarak? "Dégager"Ahmadinejad ne résoudra rien, le "guide" en a d'autres sous le coude et continuera à perpétuer son pouvoir (et espère-t-il, son fils après lui, comme tout dictateur qui se respecte), à travers le très riche et puissant organe du "Bureau du Guide", tout en jouant des rivalités entre les différentes factions des Gardiens de la révolution et des Bassidji, des conservateurs et intégristes religieux.
Quels que soient les slogans, les risques de répression immédiate ou retardées sont très élevés et un nouveau bain de sang, des arrestations massives et des disparitions restent à craindre. Ceci démobilisera une parties des manifestants en comparaison de la situation en juin 2009.
Toute action de la part de l'armée régulière, qui n'intervient jamais pour le maintien de l'ordre, serait équivalente à un coup d'état. Elle est de toute façon dépassée par l'organisation puissante et corrompue des Gardiens de la révolution et ne pourra jouer le même rôle qu'en Egypte.
Dans ces conditions, l'issu de la manifestation de demain reste très incertain. Les braises de la révolte commencée en 2009, soufflées par le vent de liberté (re)venant de l'Afrique du Nord seront-elles capables de consumer dans les prochains mois la théocratie avant sa mutation complète vers une dictature militaire?
Il faut l'espérer pour les Iraniens mais aussi pour la Paix dans le monde.
Quoiqu'il arrive ce 14 Février, une chose est sûre : le refus d'autorisation pour une manifestation populaire par le ministère de l'intérieur iranien, les prises de positions sans ambages des différents responsables du Régime contre la manifestation et la très forte mobilisation des forces de la police et des miliciens spécialisées dans la répression constatée dès ce soir (13 février) sur les principaux axes de Téhéran, constituent déjà une victoire pour l'opposition : le Régime qui aaccéléré les exécutions (121 exécutions entre le 20 décembre et le 10 janvier, c'est-à-dire une exécution toutes les 8 heures) pour accroître encore la terreur, tremble de la perspective d'une manifestation et tous ses actes le démontrent : la vague des arrestations a repris un rythme infernal depuis le soir du 8 février : plus de trente activistes et défenseurs des droits humains, étudiants, journalistes et dissidents ont été arrêtés en pleine nuit par les agents en civil. MM. Mousavi et Karoubi sont en isolation forcée chez eux et tous leurs moyens de communication ont été coupés. L'internet est de nouveau ralenti, toute page web recherchée par le mot clé Bahman sur google est filtrée et les émissions de lachaîne de la BBC en langue persane sont brouillées par des parasites. Twitter et SMS seront très probablement coupés pendant les manifestations...
Mais il sera alors facile de ressortir les images des autorités de la République islamique conspuer les gouvernants égyptiens pour les mêmes actes.
Aussi, la soif de liberté, la poésie et la détermination des iraniens jeunes et moins jeunes forcent l'admiration : le slogan "Point besoin d'autorisation pour un rendez-vous avec son amour" -- entendez la liberté-- circule à rythme effréné sur la toile depuis quelques jours en prévision de cette Saint-Valentin 2011.On nous parle toujours de l'Iran mais j'aimerai que l'on nous parle de l'Arabie Saoudite ou les liaisons dangereuses entre la famille royale, les affaires et la religion font taire toute la population. La dictature qui y est exercer est pire qu'en Iran et pourtant aucun dédia n'en parle.
Pourtant ce qui se passe en Tunisie, en Egypte et ailleurs aura des répercussion dans tout le Monde Arabe. Il y a déja eut des manifestations alors que c'est intredit!!!!
Re: Iran >>>
Iran: l'opposition appelle à une nouvelle manifestation, dimanche
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110219.FAP5252/iran-l-opposition-appelle-a-une-nouvelle-manifestation-dimanche.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110219.FAP5252/iran-l-opposition-appelle-a-une-nouvelle-manifestation-dimanche.html
TEHERAN (AP) — L'opposition iranienne a lancé samedi un nouvel appel à manifester dimanche à Téhéran et dans tout le pays, une semaine après un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes réprimé par la police dans le centre de la capitale.
Selon le site réformateur Kaleme.com, les manifestations de dimanche ont pour but de lutter "contre la dictature religieuse" en Iran. Vendredi, des députés iraniens ont réclamé que les dirigeants de l'opposition Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karroubi soient jugés et exécutés. AP
Re: Iran >>>
Le chef d'état-major des armées iranien : le Golfe "appartient à l'Iran depuis toujours"
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/les-revolutions-arabes/20110430.OBS2131/le-chef-d-etat-major-des-armees-iranien-le-golfe-appartient-a-l-iran-depuis-toujours.html
Le chef d'état-major des armées iranien, le général Hassan Firouzabadi dénonce dénoncé le "complot" des monarchies arabes du Golfe pour "se forger une identité aux dépens de l'identité" iranienne. AFP
Le général Hassan Firouzabadi dénonce le "front des dictatures arabes" du Golfe contre l'Iran.
Le chef d'état-major des armées iranien, le général Hassan Firouzabadi, a dénoncé le "front des dictatures arabes" du Golfe contre l'Iran et affirmé que cette région "appartient à l'Iran depuis toujours", dans des déclarations largement rapportées samedi 30 avril par les médias.
"Les régimes arabes dictatoriaux du Golfe persique sont incapables d'empêcher les soulèvements populaires", a-t-il affirmé dans un communiqué publié par la plupart des agences et journaux iraniens.
"Au lieu d'essayer d'ouvrir un front intenable contre l'Iran, ces dictateurs devraient abandonner le pouvoir, mettre fin à leurs crimes sauvages et laisser leurs peuples déterminer librement leur avenir", a déclaré le général Firouzabadi qui est également membre du Conseil suprême de sécurité nationale.
Le chef d'état-major a également dénoncé le "complot" des monarchies arabes du Golfe pour "se forger une identité aux dépens de l'identité" iranienne. "Le Golfe persique a toujours appartenu, appartient et appartiendra toujours à l'Iran", a affirmé le général Firouzabadi dans le communiqué cité par les médias.
"L'arrivée des Britanniques puis des Américains a déclenché des complots"
S'exprimant à l'occasion de la "Journée nationale du Golfe persique" instituée par l'Iran le 30 avril, il a également dénoncé le refus des monarchies arabes de la région d'appeler ce bras de mer par "son nom historique".
"L'arrivée des Britanniques puis des Américains dans la région a déclenché des complots (...) pour distordre l'histoire et l'identité du Golfe persique", a-t-il affirmé.
Les relations entre l'Iran et ses voisins arabes du Golfe se sont fortement dégradées ces dernières semaines, les pétromonarchies de la région accusant Teheran de chercher à les déstabiliser à la faveur des soulèvements populaires qui ont éclaté dans plusieurs pays arabes.
Téhéran a vivement critiqué l'intervention saoudienne à Bahrein pour réprimer les manifestations de la population, majoritairement chiite comme en Iran. Bahreïn et Koweït ont de leur côté expulsé des diplomates iraniens accusés d'espionnage.
L'Iran a longtemps revendiqué Bahreïn comme lui appartenant, et est en conflit avec les Emirats arabes unis sur la propriété de trois îles qu'il occupe dans le détroit d'Ormuz.
Nouvelobs.com - AFP
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