Apéro géant Facebook : 1 mort à Nantes

L’apéro géant facebook fait un mort à Nantes

France Info - 20:34

Un homme s’est tué la nuit dernière,
après être tombé d’un pont, en état d’ivresse. Voilà qui repose la
question de l’organisation de telles festivités - interdites par les
autorités...

Le précédent apéro géant, à Nantes, s’était soldé par
quelques comas éthyliques et des chutes dans la Loire - sans gravité.
C’était en novembre dernier. Celui d’hier n’a pas connu la même issue :
le jeune homme de 21 ans, grièvement blessé, est mort dans la journée.
C’est le premier accident mortel, depuis l’essor de
ce type de rassemblements.


La victime est passée par-dessus le pont de la Rotonde,
dit "Pont LU". Il a fait une chute de cinq mètres sur la tête. Ses amis
ont confirmé qu’ils avaient tous bu de l’alcool. En trop grande
quantité.

Une enquête est bien sûr ouverte. La préfecture estime que“l’apéro s’est confirmé être un
rassemblement comportant des risques très sérieux”. Elle a
mis l’accent sur la présence de mineurs et d’adolescents, en particulier
en début de soirée.
9 à 10.000 personnes étaient
rassemblées hier soir. Sous la surveillance de 370 policiers et
gendarme ; la vente d’alcool était interdite dans une large partie du
centre-ville.

Mais rien n’y a fait. Au final, 41 personnes
ont été placées en garde à vue, pour trafic de stupéfiants,
dégradations, ivresses ou violences.


C’est tout le problème de ces apéros géants, initiés sur
le réseau social facebook : ces rassemblements ne
sont pas déclarés en préfecture, il n’y a pas d’organisateur
identifié... Tous sont désormais, peu ou prou, interdits. En vain.

La secrétaire d'Etat au Numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'est prononcée ce vendredi contre l'interdiction « systématique » des « apéros géants ». Elle a toutefois lancé un appel à la responsabilité des organisateurs de ce genre d'événements, après le drame survenu à Nantes.

A la question de savoir s'il fallait interdire ce type de manifestations, organisées via le réseau social Facebook, elle a répondu sur Europe 1 : « ce n'est pas forcément l'interdiction systématique, mais il faut que les organisateurs comprennent que s'il y a des règles de sécurité qui sont mises en place, ce n'est pas pour les ennuyer, c'est vraiment qu'il y a des risques ».

Pareil que pour les rave parties

NKM a prôné « le même genre de politique » que celle adoptée vis-à-vis des « rave parties » dans les années 90, qui n'ont pas été « complètement interdites », sauf quand « c'était vraiment dangereux ».

« Au début, les organisateurs (des raves parties) et les préfets se sont regardés en chien de faïence (...) après, ils ont commencé à se parler et les organisateurs ont accepté d'entrer dans la logique des problèmes de sécurité », a-t-elle rappelé.

« On n'est jamais anonyme, y compris sur internet »

Selon la secrétaire d'Etat, la responsabilité de la mort du jeune homme à Nantes et des dégâts « peut être attribuée aux organisateurs » qui devraient pouvoir être identifiés. « On n'est jamais anonyme, y compris sur internet », a-t-elle dit.

Mais elle a appelé à « rentrer dans l'ère de la responsabilité ». Dans ce genre de manifestation, « il y a beaucoup de convivialité, il y a aussi beaucoup d'alcool, et beaucoup d'alcool avec beaucoup de monde, dans un espace qui n'est pas prévu pour ça, ça peut donner de vraies catastrophes », a-t-elle reconnu.

« Je veux que les organisateurs se rendent compte que (...) ce qu'on appelle l'ordre public, ce n'est pas une saloperie pour embêter les gens, c'est pour protéger les gens », a-t-elle conclu.

L'apéro géant de Nantes, qui a réuni mercredi soir plus de 9 000 personnes, a été endeuillé par la mort d'un jeune homme de 21 ans.

Un apéro géant à Nantes, près de 10.000 participants, quarante interpellations et un mort. La faute à qui ? À l’alcool ou à Facebook ? Au surlendemain du drame, le débat est très vif sur internet et ailleurs.
En découlent alors ces interrogations : a-t-on le droit de se réunir comme ça, par milliers, à l’improviste, pour trinquer ? Faut-il encadrer ces raouts arrosés ? Ou tout bonnement les interdire...

Face à ce genre de manifestations improvisées et arrosées, l’arsenal juridique existe déjà.
Inviter des personnes à se rassembler sur la voie publique sans autorisation ? Interdit. La loi de 1995 relative à la sécurité prévoit contre le ou les organisateurs six ans de prison et 7.500 euros d’amende.
S’enivrer dans la rue ? Interdit aussi. L’ivresse publique relève du Code de la santé et vous rend passible d’une contravention.

Pourtant, les apéros géants se multiplient. Après Nantes, sont prévus un "apéro" à Aubenas ce soir, à Paris le 23 mai, à Toulouse ou Compiègne en juin... C’est à qui convoquera le plus grand nombre, dans sa ville. Qui ? C’est bien là la question qui taraude les autorités. Les invitations sont lancées sur Facebook, sur une page qui peut très bien rester anonyme. Et s’inscrit qui veut, tout aussi anonyme. Difficile alors de savoir à qui rappeler la loi, et qui poursuivre, le cas échéant...
La préfecture de police de Paris a ouvert son propre compte Facebook, pour aller rappeler à l’ordre les intéressés sur leur propre terrain.
"Casser la spirale des apéros géants"

Mais Jean-Marc Ayrault, le maire de Nantes, va plus loin. Il y a affaire nationale, selon lui qui demande au ministère de l’Intérieur d’organiser "une concertation" pour "casser la spirale" des apéros géants.
Le député-maire socialiste pourtant doute le premier de l’intérêt d’interdire. Et de citer l’exemple de Montpellier, où 10.000 personnes s’étaient rassemblées, malgré un arrêté d’interdiction. La préfecture de Nantes d’ailleurs avait elle aussi interdit le rassemblement de mercredi soir... en vain.

La secrétaire d’État au numérique Nathalie Kosciusko-Morizet elle non plus ne souhaite pas interdire. Plutôt s’inspirer de la politique adoptée vis-à-vis des rave parties dans les années 90 : "Au début, les organisateurs [des raves parties] et les préfets se sont regardés en chien de faïence [...] après, ils ont commencé à se parler et les organisateurs ont accepté d’entrer dans la logique des problèmes de sécurité ".
"Je veux, dit-elle, que les organisateurs se rendent compte que [...] ce qu’on appelle l’ordre public, ce n’est pas une saloperie pour embêter les gens, c’est pour protéger les gens".

PARIS, 14 mai 2010 (AFP) - Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux présidera la semaine prochaine "une réunion de travail sur les apéros géants", a indiqué vendredi le ministère, après le décès à Nantes d’un jeune homme de 21 ans lors d’une de ces manifestations organisées via le réseau social Facebook.

Dans un communiqué, le ministère précise que cette réunion avec "les représentants des ministères, les préfets et les maires principalement concernés aura pour objet d’évaluer la mise en oeuvre des instructions déjà données aux préfets, de préciser les mesures permettant de faire face à ce type d’événements spontanés, de limiter les risques qu’ils font encourir notamment aux mineurs qui s’y rendent, et de coordonner la réponse des différents acteurs locaux". Le ministère rappelle que "dès les premiers +apéros géants+ initiés par le biais d’un réseau social sur internet, Brice Hortefeux a donné, le 16 avril dernier, des instructions aux préfets, par circulaire". "Ces instructions ont permis de mobiliser les services publics compétents (police, gendarmerie, sécurité civile, services de santé) et, ainsi, de limiter les risques encourus par les participants à ces rassemblements festifs", poursuit le communiqué. Le jeune homme de 21 ans décédé en chutant d’un pont dans la nuit de mercredi à jeudi en sortant de l’apéro géant à Nantes avait 2,40 grammes d’alcool dans le sang, a indiqué vendredi le procureur de Nantes.

Le jeune homme de 21 ans décédé en chutant d’un pont dans la nuit de mercredi à jeudi en sortant de l’apéro géant à Nantes avait 2,40 grammes d’alcool dans le sang, a indiqué vendredi le procureur de Nantes.

PARIS, 14 mai 2010 (AFP) - Les apéros géants, qui "débouchent souvent sur une alcoolisation massive, notamment chez les jeunes", sont un phénomène "très préoccupant", a-t-on indiqué jeudi dans l’entourage de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.

"Ce phénomène est très préoccupant et il faut en combattre les manifestations les plus excessives grâce à des mesures de prévention", a-t-on souligné après la mort jeudi à Nantes d’un jeune homme de 21 ans. "La loi HPST (hôpital, patients, santé et territoires) constitue une avancée majeure dans ce domaine puisqu’elle comporte plusieurs dispositions visant à protéger les jeunes contre l’alcoolisme", a-t-on également souligné. Cette loi interdit notamment toute vente d’alcool aux moins de 18 ans.

REIMS, 14 mai 2010 (AFP) - Le préfet de l’Aube a pris vendredi un arrêté interdisant la tenue d’un "apéro" géant organisé via Facebook qui devait se tenir à Troyes le 15 mai, a-t-on appris auprès de la préfecture.

Le rendez-vous initié via le réseau social Facebook invitait les internautes à se réunir pour un apéritif géant à l’ancienne gare de Troyes samedi 15 mai dans la soirée. "Entrée gratuite, chacun ramène ce qu’il a envie", mentionnait la page Facebook concernée qui comptait vendredi soir 4.082 membres. "Il y a risque de trouble à l’ordre public, il s’agit avant tout de sécuriser les personnes car on a maintenant l’exemple de ce que peut devenir ce genre de rassemblement", a expliqué à l’APF Jean-Jacques Mouline, le sous-préfet de Nogent-sur-Seine qui assure la permanence préfectorale pour le week-end. Par ailleurs, la mairie de Troyes a déclaré avoir "pris des dispositions pour interdire la consommation et la vente d’alccol sur la voie publique entre 18 heures samedi soir et 9 heures dimanche matin". Des "apéros" géants ont déjà eu lieu dans plusieurs villes de France, notamment Rennes, Montpellier et Nantes où un jeune homme de 21 ans a trouvé la mort jeudi en chutant d’un pont après s’être fortement alcoolisé lors du rassemblement.

Le jeune homme de 21 ans décédé jeudi à Nantes après l'apéro géant avait absorbé entre "10 à 15 verres d'alcool fort", un premier drame qui amène les pouvoirs publics à réfléchir à un encadrement plus strict de ces rendez-vous, avec une prochaine réunion au ministère de l'Intérieur.

"Je demande au gouvernement l'organisation rapide d'une table ronde afin de rechercher et construire une réponse collective", a réclamé jeudi le député-maire PS de Nantes, Jean-Marc Ayrault, pour "casser la spirale" de ces manifestations "qui conduira immanquablement à de nouveaux drames".

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux organisera la semaine prochaine "une réunion de travail" sur le sujet alors que les apéros se multiplient depuis plusieurs mois en France.

Au ministère de la Jeunesse et des solidarités actives, Marc-Philippe Daubresse, a lui estimé que l'"interdiction totale" ne "march(ait) pas" et prôné "des mesures de prévention nouvelles".

Ces apéros, qui "débouchent souvent sur une alcoolisation massive, notamment chez les jeunes", sont un phénomène "très préoccupant", indique pour sa part l'entourage du ministère de la Santé.

La maire PS de Lille, Martine Aubry, a confié sur les ondes de France Inter ne pas avoir accepté d'apéro géant dans sa ville.

Vendredi matin, le procureur de la République de Nantes, Xavier Ronsin, a révélé vendredi que le jeune maçon, originaire de Vendée, avait 2,40 grammes d'alcool dans le sang et consommé de "10 à 15 verres d'alcool fort" au cours de la soirée.

A 03H00 jeudi, accompagné de plusieurs amis, il a basculé dans le vide après avoir essayé d'escalader la rambarde d'un pont.

"Quelle est la gloire? Quel est le défi de réussir à se saouler ensemble, est-ce que l'exploit la prochaine fois ce sera de se saouler à 11.000, à 12.000 parce que Montpellier a fait 10.000 ? Est-ce-que ce sera d'avoir deux morts au lieu d'un mort, d'avoir plus de comas éthyliques, plus d'incidents ?" s'est indigné le magistrat.

Jean-Marc Ayrault a renchéri. "Il y a une forme d'indécence à vouloir organiser un troisième apéro géant à Nantes le 26 juin après le drame que nous venons de connaître", a-t-il protesté.

Evoquant les responsabilités des organisateurs, le procureur de Nantes a indiqué que l'"on est responsable de ce que l'on a personnellement commis. C'est le jeune homme (décédé) qui a eu une conduite imprudente".

Dans cette affaire, "il y a une responsabilité sociale et une responsabilité morale, pas de responsabilité pénale. Si on poursuivait le premier garçon qui, il y a quelques mois, a lancé l'idée sur internet, pourquoi ne poursuivrait-on pas le second qui l'a encouragé ou encore le troisième qui a dit qu'il allait venir avec des amis à lui ?", a-t-il fait valoir.

Samedi soir, un apéro géant "surveillé" se déroulera au Mans, selon la préfecture, qui attend entre 3 et 5.000 personnes. Des apéros géants ont été interdits à Aubenas, Chambéry, Annecy et Troyes pour le week-end de l'Ascension.

A Paris, le maire et les responsables UMP de la ville se sont prononcés vendredi contre l'organisation d'un apéro le 23 mai au Champ de Mars (VIIe arr.) et ont affirmé soutenir les initiatives de la préfecture de police.

Celle-ci a ouvert un compte Facebook pour mettre en garde contre "les risques graves liés à la gestion de foule", pour un événement susceptible de réunir plus de 50.000 personnes

GRENOBLE — Les préfectures de l'Ardèche, de Savoie, de Haute-Savoie et de l'Aube ont interdit trois "apéros géants" prévus vendredi soir à Aubenas et à Chambéry, samedi à Annecy, et à Troyes le 15 mai, "craignant des débordements", a-t-on appris vendredi auprès de ces dernières.

A Aubenas (Ardèche), un appel a été lancé vendredi sur le réseau social Facebook pour "trinquer dans le centre-ville" à 18H30.

Mais la préfecture a pris un "arrêté d'interdiction de consommation, de port et de transport de boissons alcoolisées" sur la voie publique à "Aubenas et cinq communes environnantes", a déclaré à l'AFP Jean-Yves Le Merrer, sous-préfet de l'Ardèche.

Un dispositif "policier de surveillance et de contrôle" a été mis en place pour l'occasion, a-t-il ajouté.

"Ces apéros posent un réel problème de sécurité publique. Il n'y a pas d'organisateur et les événements peuvent très vite dégénérer", a pour sa part souligné Xavier Idier, sous-préfet de la Savoie.

Un "apéro géant" était annoncé vendredi soir sur Facebook dans un parc situé devant le palais de justice de Chambéry et un second samedi sur les rives du lac d'Annecy. Mais les deux préfectures ont expressément interdit ces rassemblements, ainsi que "le port, le transport et la consommation d'alcool sur la voie publique."

"Le coût de la remise en état des lieux est aussi un paramètre à prendre en compte. Comme il n'y a pas d'organisateur, c'est au contribuable de payer", a ajouté Xavier Idier, alors que le rassemblement de Chambéry avait reçu l'appui de 1.600 membres du réseau social.

"Le rassemblement n'avait pas été déclaré et le site retenu qui se trouvait au bord du lac était particulièrement dangereux", a de son côté fait savoir le sous-préfet de Thonon-les-Bains, Jean-Yves Moracchini.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, à Nantes, un jeune maçon de 21 ans est décédé avec 2,40 g. d'alcool dans le sang, en sortant de l'apéro géant qui avait réuni au plus fort de la nuit plus de 9.000 personnes.

Vendredi soir, l’apéro géant d’Aubenas, avait été interdit par le préfet d’Ardèche.

Un apéro lancé sur Facebook et pour lequel près de 2.000 internautes s’étaient inscrits.

Mais voilà, quand, vendredi soir, les quelques dizaines de jeunes ont voulu se rendre en ville, ils se sont heurtés à un impressionnant dispositif des forces de l’ordre, avec le quadrillage minutieux de la ville par 150 policiers et gendarmes.

Durant toute la soirée policiers et gendarmes ont fouillé les voitures, contrôlé l’identité des passants, confisqué des bouteilles d’alcool.

Avec à la clé quelques interpellations.

Un dispositif policier qui n’a pas été du goût de certains participants.

« Il faut nous laisser un peu vivre. Oui, il y a eu des accidents dans certains apéros géants, mais si les jeunes ne savent pas boire, c’est qu’il y a un problème de fond! » confie cet homme dans Le Parisien.

Vers 21 heures, une vingtaine de scooters ont même tenté de franchir un barrage policier.

En vain.

Les forces de l'ordre étaient présentes en masse dimanche sur le Champ-de-Mars pour dissuader les participants à l'"apéro géant" organisé via Facebook.




La tenue d'un "apero géant" à Paris a été étouffée dans l'oeuf dimanche 23 mai par les forces de l'ordre présentes en masse sur le Champ-de-Mars, site sur lequel la consommation d'alcool est de toute manière interdite.
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Les "apéros géants", ou "apéros Facebook", qui se multiplient dans le pays, ont fait une première victime en fin de semaine dernière. Un jeune homme ivre est mort en tombant d'un pont à Nantes en marge d'un rassemblement de ce type. Depuis, les autorités françaises se refusent à décréter une interdiction totale de ces manifestations mais exigent qu'elles soient déclarées et encadrées.

La préfecture de police de Paris, qui a "déconseillé formellement" dimanche la fréquentation du Champ-de-Mars, proche de la Tour Eiffel, avait déployé d'importants moyens, allant jusqu'à fouiller les personnes qui entraient sur le site.

Des fontaines d'eau avaient été installées pour désaltérer les nombreuses personnes qui profitaient d'un soleil estival.



Un arrêté pour interdire les contenants en verre

Dans un communiqué, la préfecture avait lancé dimanche un dernier avertissement avant le début de la manifestation programmée à partir de 18h. "Sans méconnaître la motivation conviviale qui peut animer les participants potentiels à concrétiser leurs intentions, la préfecture de police rappelle qu'elle déconseille formellement la fréquentation du site du Champ-de-Mars ce dimanche 23 mai à partir de 18 heures", peut-on y lire.

La préfecture a rappelé que la consommation d'alcool était interdite sur le Champ-de-Mars depuis juin 2008 et a précisé que la distribution et la vente ambulante de boissons alcoolisées sur ce site et un périmètre avoisinant étaient interdites du dimanche 23 mai à 12h au 24 mai à 6h.

En outre, un arrêté interdisant temporairement la détention et le transport de contenants en verre sur le site et ses abords a été pris, ajoute la préfecture. Le préfet a redit sa disponibilité à examiner un projet "d'apéro convivial" s'il était présenté dans un "lieu adapté" et dans "un délai compatible avec (sa) préparation".



Estrosi "mettre hors d'état de nuire" les organisateurs

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait exclu mercredi d'interdire ces manifestations mais s'était réservé le droit d'interdire "au cas par cas" ces rassemblements. Il a demandé que les organisateurs de ces rassemblements soient identifiés et que soient respectées les règles relatives à l'organisation de tout événement public, comme la déclaration en préfecture trois jours à l'avance.

Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, qui est également maire de Nice, a annoncé dimanche qu'il avait interdit une manifestation de ce genre prévue dans sa ville. Il a ajouté qu'il entendait poursuivre en justice les personnes qui voulaient organiser cet "apéro géant". "Si on les identifie, on fera en sorte qu'ils soient mis hors d'état de nuire", a-t-il déclaré lors de l'émission Le Grand Jury Le Figaro-RTL-LCI.

Selon les autorités, 58 "apéros géants" ont déjà eu lieu en France et 32 sont programmés, dont celui du Champ-de-Mars.

Estrosi "mettre hors d'état de nuire" les organisateurs