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la télé de l'empereur

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Message  niouze Ven 27 Aoû - 21:04

Durand, Zemmour, Ruquier : la « liste noire » de Sarkozy à la télé
Par Augustin Scalbert | Rue89 | 27/08/2010 | 19H37

Le règne de Patrick de Carolis à France Télévisions étant terminé (depuis cinq jours), place à la chronique : selon le journaliste du Point Emmanuel Berretta, Nicolas Sarkozy avait dressé à l'ancien PDG une liste des gens qu'il ne pouvait vraiment plus voir dans la petite lucarne. Et, à l'inverse, de ses chouchous. L'information nous a été confirmée par des proches du dossier.

Au mois de juin, Patrick de Carolis était candidat à sa propre succession quand il a rencontré le président de la République en tête à tête. C'est lors de cette rencontre que, selon Le Point, Sarkozy lui aurait dressé la liste de ces indésirables.

Deux animateurs populaires, connus pour être pour le moins sceptiques vis-à-vis du Président, Laurent Ruquier et Patrick Sébastien, viennent en tête. On trouve aussi Eric Zemmour car, selon nos confrères, « l'Élysée souhaiterait qu'il cesse de tirer sur tout ce qui bouge, et notamment sur Nicolas Sarkozy, du haut de sa tribune chez Laurent Ruquier ».

Le patron du Point, Franz-Olivier Giesbert, fait partie des « blacklistés » (il animait l'émission Vous aurez le dernier mot), ainsi que Guillaume Durand, présentateur de L'objet du scandale et ami de Dominique de Villepin avec qui il partage une passion pour l'art contemporain.

Emmanuel Berretta ajoute qu'à l'inverse, Sarkozy a livré à Carolis les noms de ses favoris : Patrick Sabatier, Daniela Lumbroso, les frères Bogdanov, Didier Barbelivien… Tous, dans le privé, sont des amis du président de la République.
Sarkozy demande de déplacer l'émission de Schönberg

Quelques jours avant son arrivée au poste de PDG de France Télévisions, lundi, le successeur de Patrick de Carolis Rémy Pflimlin a déjà remercié la directrice de l'information Arlette Chabot, qui avait subi les foudres de Nicolas Sarkozy à New York.

Difficile de dire si Pflimlin respectera les listes noire et blanche de Sarkozy. Seule certitude, le Président ne cessera pas l'interventionnisme permanent dont il avait fait preuve sous la direction précédente.

L'activisme de Nicolas Sarkozy sur les programmes de France Télévisions était particulièrement patent durant les derniers mois
.

Ainsi, selon nos informations, il a un jour convoqué à l'Elysée Patrice Duhamel, le bras droit de Carolis qui avait la haute main sur les programmes, pour lui dire de déplacer Prise directe, le magazine mensuel de Béatrice Schönberg, du mardi au mercredi.

« Il y a autre chose ? », aurait demandé Duhamel. « Non, c'est tout », aurait répondu Sarkozy, avant de congédier le journaliste.
si je ne les pleurerais pas (surtout l'autre facho de zemmour; étonant d'ailleurs qu'ils soit dans la blacklist de sarko vu qu'il véhicule a la TV ses idées nauséabonde ) mais on se croit quand même revenu a une époque de l'ortf ou le pouvoir controlait les média (que je n'ai certe pas connu) ; ou mieux encore a la grande epoque des TV est allemande ; faudra pas sétonner si de moins en moins de vrai informations ne soit donner dans ce média (deja que c'est pas jojo !)
niouze
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Message  niouze Mer 9 Fév - 19:06

08 février 2011
La Tunisie ? « Hors-cadre » de l’émission de Sarkozy sur TF1, selon Jean-Pierre Pernaut

Jeudi soir sur TF1, Nicolas Sarkozy va s’occuper du quotidien des Français. Le panel sera composé de neuf personnes, indique au Monde Jean-Pierre Pernaut, animateur vedette du 13 heures de TF1. Moins que les 11 de l’an dernier, pour que chacun puisse dialoguer avec le président pendant 1h30 -1h40. Chacun(e) incarnera un des thèmes de préoccupation identifié par la rédaction de TF1 : un(e) étudiant(e), pour parler des débouchés et de l’emploi des jeunes ; un paysan pour évoquer l’agriculture et la désespérance dans un milieu qui a connu « 400 suicides », indique M. Pernaut ; une institutrice, ce qui permettra d’aborder les effectifs dans l’éducation nationale, au soir d’une journée d’action syndicale ; un médecin de campagne, pour parler ruralité, thème cher à M. Sarkozy. Il y aura d’autres Français emblématiques, repérés au fil des reportages de TF1 depuis un an, pour aborder la sécurité –peut être une « victime », le vieillissement et la dépendance, les délocalisations des entreprises, et enfin le pouvoir d’achat. Jean-Pierre Pernaut ne veut pas donner plus de détail. Il faut que les membres du panel ne soient pas identifiés, qu’ils arrivent naturels à l’émission. Ils feront connaissance jeudi midi, à déjeuner et Jean-Pierre Pernaut les rejoindra au café, pour leur expliquer le déroulé de l’émission.

L’intéressant réside aussi dans les sujets que TF1 a choisi de ne pas faire incarner par un Français. La grogne des magistrats : Jean-Pierre Pernaut posera la question, si celle-ci n’arrive pas spontanément. Les banlieues ? « L’an dernier, ce thème était chaud. Mais cette année, on n’a pas retenu le thème de l’intégration et de la banlieue », poursuit M. Pernaut. Toutefois, les thèmes de l’immigration, de l’identité nationale et de l’islam, que la droite avaient lancés à l’automne 2009, seront sans doute abordés via les questions des internautes. 600 questions étaient déjà par venues chez TF1 mardi en fin de matinée.

Quant à la Tunisie, ce n’est pas une problématique de la vie des Français. « Si un Français se sent préoccupé, on verra bien », indique M. Pernaut, qui ajoute : « je pense que c’est hors cadre ».

M. Sarkozy a jusqu’à jeudi, peut-être au conseil des ministres de mercredi, pour déminer la polémique sur les propos de Michele Alliot-Marie et ses vacances d’hiver en Tunisie. Viennent de s’y ajouter les vacances de François Fillon en Egypte, en partie aux frais du régime Moubarak.

Arnaud Leparmentier

http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/02/08/la-tunisie-%C2%AB-hors-cadre-%C2%BB-de-l%E2%80%99emission-de-sarkozy-sur-tf1-selon-jean-pierre-pernaut/

espérons qu'il y en aura au moins pour cracher dans la soupe télé
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Message  ivo Mer 9 Fév - 19:37

c'est bien connu

en france seuls les politiques ont des rapports avec la tunisie ....


la télé de l'empereur  47542 la télé de l'empereur  47542 la télé de l'empereur  47542

TOUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

robespierre au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!
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Message  Hostyr Mer 9 Fév - 22:03


robespierre au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!

allons, allons, on peut le faire nous même.
Hostyr
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Message  ivo Jeu 10 Fév - 9:09

Nicolas Sarkozy face à un panel de Français
FRANCE INFO - 05:03
C’est la seconde fois que le chef de l’Etat se prête à ce genre d’exercice. Ce soir, il est l’invité de l’émission "Paroles de Français" sur TF1, où il répondra aux questions d’une dizaine de con//citoyens. L’occasion de répondre, selon la chaîne, aux "principales préoccupations des Français".
"Le pouvoir d’achat, l’emploi, l’éducation, la sécurité". Voilà quels devraient être les thèmes des échanges entre Nicolas Sarkozy et le [color:6453=red]panel de Français sélectionné par TF1 et encadré par Jean-Pierre Pernaut. "Cette émission doit permettre de faire de la pédagogie sur les réformes mises en oeuvre et sur ce qui reste à faire, de répondre aux préoccupations quotidiennes des Français" assure l’Elysée.

Nicolas Sarkozy face aux Français : TF1 tente de maintenir le suspense. Le reportage d’Isabelle Labeyrie (1'58")

Mais d’autres sujets ne manqueront sans doute pas de faire irruption dans cet échange, comme le nouveau bras de fer entre le président et les magistrats ou encore la polémique sur les vacances de Michèle Alliot-Marie et de François Fillon.

Parmi les participants à cette émission figurent un chômeur, un ouvrier, un étudiant, un agriculteur ou encore un proche d’une personne dépendante. Contrairement à la première émission "Parole de Français", en janvier 2010, aucun responsable syndical ne sera là pour porter la contradiction à Nicolas Sarkozy.

L’année dernière, Nicolas Sarkozy avait affronté des citoyens au caractère bien trempé. Le reportage de Cécilia Arbona (1'55")

A 14 mois de l’élection présidentielle, le chef de l’Etat compte sans doute sur cette émission pour restaurer son image, en chute dans les sondages.

Pour François Miquet-Marty, président de l’institut d’opinion Viavoice, "en pleine actualité tunisienne et égyptienne, et alors que des sujets comme le G20 ne sont pas mobilisateurs, il est de bon ton de montrer une proximité avec les préoccupations des Français".

"L’exercice pourrait se retourner" contre Nicolas Sarkozy selon Roland Cayrol du CEVIPOF, le Centre d’étude de la vie politique française. (1'09")

Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, a demandé aux militants du parti, notamment les plus jeunes, de se mobiliser pour abreuver de leurs réactions et commentaires les sites d’actualité.
L’enjeu est de "faire face aux campagnes de désinformation et de démagogie orchestrées par l’opposition et relayées sans scrupule par certains médias".

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Message  ivo Jeu 10 Fév - 10:21

Sarkozy rejoue « Paroles de Français ». Et les internautes ?
http://www.rue89.com/tele89/2011/02/10/sarkozy-rejoue-paroles-de-francais-et-les-internautes-189776
A la question de savoir quand il ferait une conférence de presse sur la politique intérieure, Nicolas Sarkozy n'avait répondu que par un sourire. C'était le 24 janvier dernier, à l'issue de ses vœux à la presse à l'Elysée, consacrés exclusivement à l'actualité internationale. Pour répondre aux préoccupations hexagonales, le chef de l'Etat préfère faire face à un panel de Français choisi par TF1, ce jeudi soir. Pour la deuxième année consécutive.

« Le chômage va baisser », avait promis Sarkozy
La première tentative avait eu lieu le 25 janvier 2010 et s'était pourtant soldée par un échec. Un échec immédiatement relevé dans les rangs de l'opposition :

Pierre Moscovici, député socialiste : « Des propos de bateleur, mais finalement aucune vision, aucune proposition, aucune analyse de la crise telle qu'elle est. »

Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie - Les Verts : « Il n'y avait pas vraiment de contenu, c'était beaucoup de commentaires, c'était très paternaliste. » (Voir la vidéo de LCI)

Un échec qui se confirme dans les faits, un an après. Deux exemples :

« Le chômage va baisser dans les semaines et les mois qui viennent », avait promis Nicolas Sarkozy. En 2010, le nombre de chômeurs a explosé (+5,3%), dépassant la barre des quatre millions ;

Agricultrice, Sophie Poux avait reçu sur le plateau une autre promesse du Président : sa venue sur son exploitation. Elle ne l'a pas revu depuis, a-t-elle confié à RTL.

« Sarko avait trouvé des interlocuteurs trop agressifs »
On ne semble cependant pas avoir envie de changer une équipe qui perd du côté du couple TF1/Elysée. Il faut dire que l'audience était au rendez-vous : 8,6 millions de Français avait regardé le chef de l'Etat, même si seulement 32% des personnes interrogées le lendemain avaient été « convaincues ».

Seuls de menus changements sont à relever ce jeudi soir : la disparition de l'interview de quinze minutes par Laurence Ferrari en préambule, ainsi que l'identité du panel des Français sélectionnés.

Selon Le Canard Enchaîné, « histoire de faciliter la tâche du chef de l'Etat, TF1 et l'Elysée ont décidé, en commun, de ne pas faire appel au même panel que l'an dernier ». Raison évoquée : « Sarko avait trouvé certains de ses interlocuteurs trop agressifs. »

Ce que Jean-Pierre Pernaut, le présentateur de l'émission, dément dans un entretien accordé à Paris-Normandie :

« Dans chacun de ces domaines, les journalistes [de TF1] qui ont été les auteurs de ces reportages ont cherché, parmi les gens qu'ils ont rencontrés dans les villages ou à Paris, ceux qui exprimaient les principales préoccupations des Français sans langue de bois. »

Pour Pernaut, la Tunisie est « hors cadre »
Idem pour les thèmes et les questions : l'Elysée ne serait pas intervenu dans leur élaboration. Le présentateur de TF1 :

« Pas du tout ! C'est uniquement un travail de tous les services de la rédaction. Comme l'an dernier, on a préparé ça en totale liberté et indépendance. Il n'y a pas eu de regard de l'Elysée sur les thèmes choisis. »


Jean-Pierre Pernaut et la rédaction de TF1 auraient donc préparé seuls ces thèmes : « le chômage, le pouvoir d'achat, l'éducation des enfants, les soucis de l'agriculture. » En résumé, « tous les problèmes majeurs de la société ». Et choisi, seuls encore, un panel sur mesure.

Mardi soir, il indiquait au Monde que les questions liées à la Tunisie étaient « hors cadre ». Il n'est pas certain qu'avec l'ampleur de la polémique des vacances tunisiennes de Michèle Alliot-Marie, ajoutée à celle de l'escapade douteuse de François Fillon en Egypte, les questions débordant les frontières hexagonales paraissent toujours si décalées deux jours plus tard.

Internet surveillé par l'UMP, analysé par Rue89
En attendant de le savoir, n'hésitez pas à poser les vôtres dès maintenant dans les commentaires. Sait-on jamais, elles arriveront peut-être jusqu'aux oreilles des Français sélectionnés, voire de l'Elysée.

Elles devraient en tout cas être minutieusement scrutées par les militants UMP, Jean-François Copé leur ayant demandé de se mobiliser dans un courrier révélé par Numerama :

« Avec votre soutien, nous serons unis pour faire face aux campagnes de désinformation et de démagogie orchestrées par l'opposition et relayées sans scrupule par certains médias. Je compte particulièrement sur vous pour faire part de vos réactions et commentaires sur les différents sites d'actualité disponibles sur Internet. »

la télé de l'empereur  Numerama_UMP

L'outil novateur proposé par Rue89 ne pourra en revanche être soupçonné de partialité. Grâce à nos partenaires de Semiocast, nous proposerons en temps réel une analyse quantitative et qualitative des réactions des internautes, en forme de tableau par thème abordé, à partir de tous les messages postés sur Twitter et Facebook concernant l'émission en question. De quoi donner la parole aux « Français »… et aux internautes !
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Message  ivo Jeu 10 Fév - 19:43

les questions liées à la Tunisie étaient « hors cadre »

avec ce qui se passe ce soir en egypte ...
va falloir qu'il soit tres tres souple pour que ça soit "hors cadre" ...

MDR
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Message  Invité Jeu 10 Fév - 19:49

Au moins je sais ce que je ne vais pas regarder... Quoique... De toutes façons, TF1 connais pas^^
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Message  ivo Jeu 10 Fév - 23:08

mensonges, fausses promesses aberrantes et populonationalisme comme prévu pour la gerbe télévisuelle du petit tas de merde.

résumé des immondices demain ....
l'égypte est bien plus importante.

d'ailleurs à sa place je me méfierais ...
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Message  Invité Ven 11 Fév - 0:06

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Message  niouze Ven 11 Fév - 1:52

Retrouvez ci-dessus l'outil novateur proposé par Rue89. Grâce à nos partenaires de Semiocast, observez une analyse des réactions des internautes, à partir des 24 000 messages postés sur Twitter et Facebook durant l'émission, concernant l'intervention du Président.

24 000, c'est plus du double que lors de l'interview télévisée du chef de l'Etat en novembre dernier (10 200). Mais l'abondance de messages sur les réseaux sociaux n'a pas marqué la victoire de l'iRiposte, chère à l'UMP. Deux chiffres :

* dans les cinq dernières minutes, 40% des messages ont indiqué un rejet du Président ;

* pendant toute l'émission, 11% des messages ont tourné en dérision son intervention.

la télé de l'empereur  Static10
[cliquer pour le voir dans son ensemble, ]

http://www.rue89.com/2011/02/10/suivez-lemission-avec-sarkozy-en-direct-commente-sur-rue89-189768
mais bon twitter te facebook encore un repère de gauchiste Very Happy
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Message  ivo Ven 11 Fév - 10:09

Sur le plateau de "Paroles de Français", Nicolas Sarkozy parle sécurité, emploi et islam
FRANCE INFO - HIER, 23:02
Le chef de l’Etat était l’invité de l’émission "Paroles de Français" sur TF1, où il répondu aux questions de neuf citoyens sélectionnés par la chaîne. Il a annoncé notamment de nouvelles mesures sur la délinquance des mineurs ou encore une enveloppe d’un demi-milliard d’euros pour l’emploi. Il a également tenté de désamorcer les polémiques, de la fronde des magistrats aux vacances de ses ministres.

Face à Nicolas Sarkozy, neuf Français choisis par TF1 pour porter les "principales préoccupations" de leurs concitoyens : une institutrice, un agriculteur, une commerciale qui a connu une longue période de chômage, le mari d’une femme malade d’Alzheimer, une pharmacienne, un chef d’entreprise, un soudeur aux chantiers navals de Saint-Nazaire, une médecin généraliste et un étudiant.

Nicolas Sarkozy a voulu rassurer son auditoire. L’analyse de Marie-Eve Malouines (0'55")

Le chef de l’Etat s’est tout d’abord longuement exprimé sur la sécurité, interrogé par une pharmacienne cambriolée quatre fois en quelques mois, par des mineurs. "Le tribunal pour enfants pour un braqueur, ce n’est pas adapté" a affirmé Nicolas Sarkozy, qui a annoncé de nouvelles mesures d’ici l’été pour "mieux répondre à la délinquance des mineurs".

"Une consultation" sur le "malaise" des magistrats

Une question qui a amené le président de la République à s’exprimer sur la fronde des magistrats, lancée il y a une semaine. "Etre magistrat, c’est un métier difficile" a reconnu le chef de l’Etat qui nie cependant le manque des moyens dont se plaignent les magistrats. Il demande au garde des Sceaux une "consultation" sur leur "malaise", mais refuse tout budget supplémentaire.

Pas de moyens supplémentaires pour les magistrats, dit Nicolas Sarkozy sur TF1 (0'57")

Nicolas Sarkozy propose par ailleurs la création de jurys populaires dans les tribunaux correctionnels. "Les Français seront appelés par tirage au sort à siéger une semaine par an dans un tribunal correctionnel pour apporter, définir la sanction avec les magistrats".

Nicolas Sarkozy annonce que les Français seront amenés à siéger au tribunal correctionnel. (0'31")

Interrogé sur la polémique autour des vacances de Michèle Alliot-Marie et de François Fillon respectivement en Tunisie et en Egypte, Nicolas Sarkozy "comprend que ça puisse choquer et donc que ça doit cesser". Il rappelle cependant que "pas un centime d’argent public n’a été détourné".

la télé de l'empereur  Sarkozy-3-ac46a
© TF1

Un demi-milliard d’euros pour l’emploi

Sur l’emploi, le chef de l’Etat a annoncé sa décision "de rajouter au budget du ministre de l’Emploi un demi-milliard d’euros" cette année, notamment pour mieux aider les chômeurs de longue durée.

Quel avenir pour l’agriculture ? La réponse de Nicolas Sarkozy (0'54")

Quelles sont les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy pour l’emploi ? Réponse avec Florent Guyotat (0'58")

Il s’est dit "opposé à la taxation des plus values sur la résidence principale".

Pour répondre au témoignage d’un homme qui s’occupe de son épouse malade d’Alzheimer, Nicolas Sarkozy annonce la création "cet été" d’une cinquième branche de la protection sociale sur la dépendance, au côté de la maladie, de la retraite, des accidents du travail et de la famille.

Le chef de l’Etat s’est enfin exprimé sur le multiculturalisme, qu’il a qualifié d’"échec". "Nous voulons un Islam de France, et non pas un Islam en France", a martelé Nicolas Sarkozy, qui dit refuser les "prières ostentatoires dans la rue".


Sarkozy sur TF1 : l’UMP parle de "réponses concrètes", la gauche de "démagogie"
FRANCE INFO - 00:24
Les avis sont évidemment partagés à l’issue de la longue émission (près de 3h) où Nicolas Sarkozy a dialogué avec neuf Français sur TF1. Il a annoncé "des mesures très fortes" selon le chef de file des députés UMP, Christian Jacob. En revanche, à gauche et au Modem, on parle d’une soirée "laborieuse", "démagogique" et "interminable"... Les magistrats, eux aussi, se disent déçus des propos du chef de l’Etat.
Retrouvez ici le compte-rendu de l’intervention de Nicolas Sarkozy et les annonces qui ont été faites.

Les réactions :

Gérard Larcher, président UMP du Sénat : Nicolas Sarkozy est un "président humain qui cherche à réconcilier les Français, à restaurer la confiance et à sauvegarder notre pacte social. Il a apporté ce soir des réponses concrètes et crédibles notamment sur l’apprentissage, l’absentéisme scolaire, la médecine en territoire rural".

Christian Jacob, chef de file des députés UMP "salue particulièrement les mesures très fortes que Nicolas Sarkozy a annoncées en faveur de l’apprentissage, afin d’atteindre le nombre d’un million d’apprentis en France".

Jean-Pierre Chevènement (MRC) : "Après avoir écouté ’paroles, paroles’ aux Français, on termine épuisé et vaguement peiné de la vanité de l’exercice du pouvoir".

Elisabeth Guigou, députée PS : "Ce qu’on attend d’un président de la République, ce n’est pas de passer deux heures et demie d’émission à décrire des problèmes qu’il avait promis de régler et qu’il n’a pas réglés".

Marine Le Pen, présidente du Front National : "Il a réitéré un certain nombre de mensonges, notamment sur sa volonté de lutter contre le multiculturalisme et le communautarisme alors qu’il en est le promoteur depuis des années."

Eva Joly, eurodéputée Verts-Europe Ecologie : "La France a aujourd’hui une justice et une police qui explosent et ne peuvent plus mener à bien leurs missions, et pourtant le président ajoute à cette situation déjà dramatique de nouvelles difficultés, en inventant des jurys populaires".

Pierre Laurent (PCF) : "Sarkozy ne sort pas grandi de cette soirée laborieuse". "Aux policiers, il affirme que les effectifs sont suffisants, aux magistrats que les moyens ne sont pas le problème, aux chômeurs qu’il va les envoyer en stage [...] Il confirme surtout qu’il est incapable d’écouter les Français"

Marielle de Sarnez, vice-présidente du Modem : "C’était une émission interminable et j’ai préféré regarder Hosni Moubarak. J’ai entendu le Sarkozy que l’on connaît, le même discours, les mêmes promesses qu’en 2007".

"Pas à la hauteur des enjeux" concernant les magistrats

Les syndicats de magistrats n’ont pas non plus été convaincus par l’émission, où Nicolas Sarkozy a annoncé une "consultation" sur leur "malaise" mais pas de moyens supplémentaires. "C’est lamentable, pas du tout à la hauteur des enjeux. Il n’a pas pris la mesure de la situation qu’on connaît dans les tribunaux" déplore Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats. Le président "a pris la pose pour revendiquer le monopole du coeur, de la compassion, c’est odieux, inacceptable", a estimé Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature.
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Message  ivo Ven 11 Fév - 11:09

11/02/2011 - Sarkozy ou le nombrilisme français
http://www.lepoint.fr/politique/parti-pris/11-02-2011-sarkozy-ou-le-nombrilisme-francais-11-02-2011-1294248_222.php
Vous avez regardé Nicolas Sarkozy hier soir sur TF1. Vous l'avez trouvé bon sur la forme, moins bon sur le fond. Mais surtout, vous avez vu dans cette émission une illustration désolante du nombrilisme français. Pourquoi ?

Le président était à l'image des Français : il parlait surtout de lui-même comme les Français sont essentiellement tournés sur eux-mêmes. Nicolas Sarkozy était à la fois apaisé et concentré : il citait les bons chiffres, les références exactes, en faisant semblant d'hésiter une demi-seconde pour ne pas avoir l'air trop préparé. Il savait le nombre de paquebots en commande, de médecins généralistes en milieu rural, de caméras de surveillance en Grande-Bretagne... Le problème, c'est qu'en fait de dialogue avec les Français, c'était une succession de monologues où toutes les phrases commençaient par "je". C'est-à-dire que chacun parlait de soi, de ses problèmes. L'agriculteur, l'enseignante, la chef d'entreprise, demandaient comment leur situation pouvait s'arranger. Et au fond, Nicolas Sarkozy faisait la même chose : il montrait qu'il connaît tous les sujets, mais que lui aussi, il a des problèmes : des problèmes de président.

C'est la forme de l'émission elle-même que vous critiquez ?

La mise en scène avait été calée par TF1 et par l'Élysée pour être cet exercice de marketing présidentiel - assez bien exécuté par Nicolas Sarkozy, mais du marketing quand même. Le résultat, c'est que ça donnait le sentiment que les problèmes de la France ne seraient qu'une addition de millions de problèmes et d'angoisses individuels. Alors qu'il me semble plutôt qu'un dirigeant moderne doit être porteur d'une vision globale et d'un projet collectif. De ce point de vue, si Nicolas Sarkozy voulait faire admirer son agilité dialectique et sa maîtrise des dossiers, c'était réussi. Si son ambition était de redonner du sens à son action - qui apparaît souvent désordonnée, j'utilise un euphémisme -, je crois que c'était moins réussi.

On a eu aussi la confirmation du nouveau style Sarkozy : plus modeste, on l'a vu reconnaître des erreurs. Ça aussi, c'est du marketing ?

Incontestablement, oui. C'est le registre président moyen pour Français moyens. Il l'a dit, à propos de sa réaction aux faits divers : "Je suis, moi aussi, un être humain." Personne n'en doute, mais là encore, on devine un peu trop la stratégie derrière l'émotion. Le vrai leitmotiv de l'émission, c'était : "Je ne renoncerai pas." Ce qui veut dire qu'il a conscience de ses échecs et des déceptions qu'il a pu susciter, mais qu'il veut continuer à incarner le volontarisme politique. Qu'il refuse la fatalité, face aux crimes de récidivistes comme face à la crise économique. Et peut-être aussi la fatalité de l'échec que les sondages lui annoncent pour l'instant. C'est un pari, mais ça ne manque pas de panache.

Est-ce que vous pensez qu'une émission comme celle-ci peut l'aider à se relancer ?

À court terme, plutôt non. Ce qui est incroyable, c'est qu'il avait une occasion inouïe de prendre de la hauteur et que TF1 l'en a privé. Au même moment, en Égypte, le président Moubarak parlait, lui aussi, à la télévision et c'était un moment d'histoire qui se jouait. TF1 n'a même pas fait défiler un bandeau pour donner l'information ! Et il a fallu attendre 23 heures pour que Jean-Pierre Pernaut demande à Nicolas Sarkozy un commentaire - très bref parce qu'il fallait rendre l'antenne. Ce sont les seuls mots qu'il a dits hier soir sur l'Égypte... à part la défense des vacances de François Fillon, en début d'émission, avec cette phrase : "Aucun argent public n'a été détourné." Et pourtant, si, M. le Président : c'est de l'argent public égyptien qui a payé le séjour privé de notre, de votre Premier ministre. Cette erreur, là aussi, trahit un certain nombrilisme français. C'était profondément déplaisant.

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Message  ivo Ven 11 Fév - 11:41

Le plan com' de Nicolas Sarkozy n'a pas marché
http://humanite.fr/11_02_2011-le-plan-com-de-nicolas-sarkozy-na-pas-march%C3%A9-464964
Les éditorialistes de la presse française ne sont pas tendres avec la prestation du président de la République, qui a barbé 8,3 millions de télespectateurs jeudi soir lors de l'émission "Paroles de Français".

Le président de la République n'a pas captivé les Français jeudi soir. Avec 8,3 millions de téléspectateurs, soit 34% de part de marché pour l'émission "Paroles de Français", selon Médiamétrie, la prestation de Nicolas Sarkozy, longue de plus de deux heures et demie sur TF1, a fait moins recette que le précédent exercice de 2010 (8,6 millions).

L'opération de communication que le chef de l'Etat comptait réaliser avec "Paroles de Français" ne semble pas avoir fonctionné. C'est le constat que dressent bon nombre d'éditorialistes de la presse française ce matin qui ont la dent particulièrement dure. Dans Midi Libre, Yann Marec juge ainsi que "le remake télévisuel de l’an dernier, formaté pour dérouler la politique gouvernementale, manquait singulièrement de contradiction". "Parole usée, électorat déboussolé, image brouillée, opinion désabusée, serments éculés", énumère Rémi Godeau dans l'Est républicain, "dans une mise en scène sur mesure, le crypto-candidat a dévoilé sa stratégie". "Censé être à l'écoute, il a souvent ''oublié'' les questions du panel faire-valoir", accuse l'éditorialiste.

"Ce n'était pas Sarkozy, c'était un Pinocchio dont le nez s'allongeait à la mesure de cette interminable émission", assène Jean-Marcel Bouguereau dans la République des Pyrénées. "Une émission sur mesure d'où l'on avait soigneusement choisi les Français en évitant, comme lors de la précédente émission, tous les gréviculteurs qui l'avaient pollués."

"Hier soir, ''Paroles de Français'' aura donc permis à Nicolas Sarkozy, au plus bas dans les sondages, de se livrer à une tentative de reconquête de l'opinion via un échantillon choisi aux petits oignons", renchérit Jacques Guyon dans la Charente libre. "Pourquoi s'embarrasser de journalistes susceptibles de vous gâcher un solo de compassion ou une improvisation sur la justice sociale quand on a la chance d'avoir un choeur de "vrais" gens, posant les ''vraies'' questions et face auxquels on peut faire un vibrant récital de nouvelles promesses?"

Il faut chercher dans Le Figaro pour trouver enfin un commentaire avenant pour le président. Etienne Mougeotte y estime qu'en "répondant aux questions concrètes de neuf Français anonymes plutôt qu’aux admonestations péremptoires de stars des médias, le président a voulu conjuguer les contraintes de la mondialisation avec le volontarisme hexagonal". Mais pour Jacques Camus de la République du Centre, qui dénonce les "questions-prétexte posées par les Français sélectionnés" et qualifie Jean-Pierre Pernaut de "Monsieur Loyal", l'émission "s'appelait improprement ''Paroles de Français''. Il fallait plutôt comprendre ''Paroles du Président''."
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Message  spike Ven 11 Fév - 14:46


POLITIQUES 11/02/2011 À 07H10

«Ce n'était pas Sarkozy, c'était un Pinocchio»

Les éditorialistes de la presse française ont critiqué l'absence de contradicteurs et le quasi-monologue du président de la République.

Les éditorialistes de la presse française pointent la criante absence de contradicteurs lors du grand oral de Nicolas Sarkozy face à un échantillon de neuf Français, jeudi soir sur TF1.

"Monsieur avait demandé à être servi sur un plateau - quelque chose de simple et convivial - et surtout de ne pas être dérangé. Pas de syndicaliste surtout !", ironise Patrick Apel-Muller, dans L'Humanité.

Un constat que partage Yann Marec dans Midi Libre jugeant que "Le remake télévisuel de l’an dernier, formaté pour dérouler la politique gouvernementale, manquait singulièrement de contradiction."

"Parole usée, électorat déboussolé, image brouillée, opinion désabusée, serments éculés", énumère Rémi Godeau dans l'Est républicain, "dans une mise en scène sur mesure, le crypto-candidat a dévoilé sa stratégie". "Censé être à l'écoute, il a souvent oublié les questions du panel faire-valoir", accuse l'éditorialiste.

"Ce n'était pas Sarkozy, c'était un Pinocchio dont le nez s'allongeait à la mesure de cette interminable émission", assène Jean-Marcel Bouguereau dans la République des Pyrénées. "Une émission sur mesure d'où l'on avait soigneusement choisi les Français en évitant, comme lors de la précédente émission, tous les gréviculteurs qui l'avaient pollués."

"Hier soir, Paroles de Français aura donc permis à Nicolas Sarkozy, au plus bas dans les sondages, de se livrer à une tentative de reconquête de l'opinion via un échantillon choisi aux petits oignons", renchérit Jacques Guyon dans la Charente libre. "Pourquoi s'embarrasser de journalistes susceptibles de vous gâcher un solo de compassion ou une improvisation sur la justice sociale quand on a la chance d'avoir un choeur de "vrais" gens, posant les vraies questions et face auxquels on peut faire un vibrant récital de nouvelles promesses?"

Etienne Mougeotte dans Le Figaro exprime un point de vue radicalement opposé, estimant qu'en "répondant aux questions concrètes de neuf Français anonymes plutôt qu’aux admonestations péremptoires de stars des médias, le président a voulu conjuguer les contraintes de la mondialisation avec le volontarisme hexagonal".

Mais pour Jacques Camus de la République du Centre, dénonçant les "questions-prétexte posées par les Français sélectionnés" et qualifiant Jean-Pierre Pernaut de "Monsieur Loyal", l'émission "s'appelait improprement Paroles de Français mais évidemment, il fallait comprendre Paroles du Président."

(source AFP)
http://www.liberation.fr/politiques/01012319397-ce-n-etait-pas-sarkozy-c-etait-un-pinocchio
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Message  ivo Lun 14 Fév - 10:34

Sarkozy tout schuss face à Pernaut
http://www.marianne2.fr/Sarkozy-tout-schuss-face-a-Pernaut_a202676.html
la télé de l'empereur  930424-1103189
Face aux Français sélectionnés par TF1, le Président a joué sur du velours : aucun de ces interlocuteurs n'était en capacité de le contredire. Nicolas Sarkozy en a profité pour énoncer nombre de contre-vérités dont Marianne2 a fait l'inventaire - sans doute pas exhaustif - en direct.

De l'intérêt d'une émission sans journaliste car - ce n'est pas faire injure à Jean-Pierre Pernaut que de dire qu'il est davantage un animateur qu'un journaliste. Ce soir, Nicolas Sarkozy était à son affaire. L'ami Pernaut n'était pas là pour le contredire. Et TF1 avait bien fait le job. Pas de Pierre Le Ménahès ce soir, ce prolo qui avait bousculé Sarko lors de la dernière émission «Paroles de Français». Cette fois-ci, l'ouvrier de l'émission a été bien choisi : il travaille aux Chantiers navals de Saint-Nazaire, l'entreprise sauvée par le président puisqu'il a décidé, en 2008, que l'Etat devait entrer à son capital à hauteur de 33%.
Pas de souci : ce soudeur de 56 ans, Lionel Dauguet, bien sympathique au demeurant, n'est pas sarkozyste. Mais quand le Président lui jure qu'il veut sauver l'industrie en France et que l'on va miser sur la formation pour cela, il trouve ça bath, il est tout près à le croire.

Parler sans journaliste présente un autre intérêt : celui de pouvoir proférer des contre vérités ou citer des chiffres approximatifs sans être contredit.

Interpellé par Fatiha Djegaoud, pharmacienne à Nice qui a fait face à quatre agressions à mains armées en quelques semaines, le chef de l'Etat a profité de l'occasion pour plaider en faveur de la vidéosurveillance. Citant en exemple la Grande-Bretagne et ses 4 millions de caméras, Sarkozy a tenté de rassurer la malheureuse pharmacienne en affirmant que la France, actuellement dotée de « 60 000 caméras » verrait rapidement ce chiffre augmenter. Sous entendu : la « vidéoprotection », comme on l'appelle aujourd'hui du côté du gouvernement, dissuade les malfrats.

Si Pernaut avait été mieux inspiré, ou mieux aidé, il se serait douté que le sujet de la vidéosurveillance avait de grandes chances d'être abordé. Il aurait donc appris quelques chiffres sur le sujet, notamment le nombre réel de caméras en France. Il aurait alors pu rétorquer au président que la France ne compte pas 60 000 mais 340 000 caméras, selon un rapport du ministère de l'Intérieur de 2009. Première erreur... Passée comme une lettre à la boîte.

Soyons fous, imaginons maintenant que Pernaut, en se rencardant sur la vidéosurveillance, soit tombé sur quelques articles concernant la ville de Nice où habite justement Fatiha Djegaoud. Il aurait alors appris que Nice, sous l'impulsion d'Estrosi, est devenue une sorte de « laboratoire sécuritaire du gouvernement » et qu'à ce titre elle est la ville de France qui compte le plus de caméras. 624 exactement. La pertinence de la proposition de Sarkozy aurait ainsi été sérieusement remise en question...

Au milieu d'une digression sur la justice, le Président a glissé qu'il avait exercé le métier d'avocat durant vingt ans. Vrai pour l'inscription au barreau. Faux pour la magistère : Nicolas Sarkozy a été un avocat d'affaires et n'a jamais plaidé. Et comme il parlait de justice pénale, disons que son aparté était un coup de bluff..

Dès 21h 15, un premier message apparaissait sur Twitter pour moquer le président disant « en France la santé est gratuite ». Non Monsieur le président, la santé est sans doute gratuite pour vous mais pas pour les Français : selon Que Choisir, le poids des dépenses de santé dans le budget des ménages a augmenté de plus de 50 % entre 2001 et 2009. Ce coût prend en compte l’augmentation des primes d’assurance des complémentaires et le reste à charge après remboursement par ces mêmes complémentaires et ceux assurés par l’assurance maladie.

Plus technique, la sortie du président sur les raisons de la meilleure compétitivité de l'Allemagne sont plus que discutables. Pour le Président de la République, tandis que l'Allemagne formait mieux ses ouvriers et améliorait sa compétitivité, la France se berçait avec les 35 heures et la retraite à 60 ans. Un vrai conte pour enfants. La meilleure prospérité de l'industrie allemande a d'autres causes. D'abord sa spécialisation différente, centrée sur les équipements productifs. Ensuite et surtout, le choix allemand de la TVA sociale, comme l'avait bien expliqué Jacques Sapir : « À travers l’application de cette « TVA sociale », l’Allemagne a réalisé l’équivalent d’une dévaluation de 10% au sein de la zone Euro qui avait été conçue pour éviter en principe ce type de stratégie. 
Il faut noter que cette politique allemande de compression des coûts unitaires du travail n’a été possible que parce que les autres pays n’appliquaient pas une politique similaire. » Là encore, on ne peut guère reprocher à Jean-Pierre Pernaut de ne pas avoir contré le Président sur ce point.

Au total, cette soirée Sarkozy ne restera pas longtemps dans les mémoires. On a l'impression à la fin de l'émission que l'ami Pernaut a gagné son strapontin pour interroger Sarkozy aux côté de Pujadas et Denisot...
Mais au- delà ? Le plus frappant dans cette émission est l'absence de stratégie politique du Président. Nicolas Sarkozy est peut-être en campagne. Mais il ne semble pas avoir de feuille de route. Il n'a cherché ce soir ni à contrer la gauche - il est vrai qu'elle ne le mérite guère, peu présente dans le débat public - ni à repiquer des électeurs au Front national, ni à rassurer son noyau dur électoral.

Sarkozy a donné l'impression d'être un homme seul. Il n'a pas prononcé le mot UMP de toute la soirée. Il a à peine évoqué deux ou trois ministres, parlant sans cesse à la première personne, comme s'il était tout seul à agir dans son bureau de l'Elysée. Au fond, Sarkozy, destabilisé, revient à ses fondamentaux : la com. La mise en scène de ce soir visait à mettre en scène un Président au travail, se battant dans l'adversité pour protéger des Français dubitatifs. Face à leur désarroi, Sarkozy a successivement enfilé l'habit d'un commissaire de police, puis d'un chef de chantier, d'un Chef de service hospitalier, d'un recteurs d'académie, etc. Il avait l'ait aussi paumé que les neufs invités de TF1 lorsque Pernaut a fait défiler les images de la révolution égyptienne. Ce soir, le train de l'histoire cheminait ailleurs et le Président ne faisait que le regarder passer.
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Message  ivo Mar 15 Fév - 20:02

« Paroles de Français » : la rhétorique de Sarkozy disséquée
http://www.rue89.com/2011/02/11/paroles-de-francais-la-rhetorique-de-sarkozy-dissequee-190068
Etre interviewé, jeudi soir sur TF1, par neuf Français « ordinaires » n'a fait qu'ajouter au confort rhétorique du Président.

la télé de l'empereur  Sarko_inside_04
Le président Sarkozy, ancien avocat, est un habile rhéteur. Mais, il est aisé, en prenant un peu de recul, de démonter quelques ficelles rhétoriques utilisées, et décortiquer les mécanismes concrets de son argumentation, faite de roublardises de prétoire, parfois de mensonges.

S'attribuer une mesure et son succès

« Lorsque j'ai créé le fichier d'empreintes génétiques pour les délinquants sexuels, souvenez-vous en 2003 le scandale que cela a fait. Aujourd'hui, on retrouve un coupable de viol sur deux ! »

Le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) a en fait été créé en 1998 par la loi Guigou (garde des Sceaux du gouvernement Jospin) relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles. La loi pour la sécurité intérieure de 2003 à laquelle Sarkozy fait ici allusion a permis d'étendre ce fichier génétique à toutes les personnes à l'encontre desquelles il existe « des raisons plausibles de soupçonner qu'elles ont commis une infraction ».

En aucun cas, donc, il n'a « créé » ce fichier contre les délinquants sexuels, et en aucun cas le tollé que cette disposition a effectivement causé à l'époque n'était lié au fait de prendre les empreintes génétiques des délinquants sexuels.

Il s'attribue donc mensongèrement la paternité d'une mesure prise avant lui, en l'associant à un climat de scandale qui portait sur autre chose, et en enchaînant avec un « aujourd'hui », il fait un lien explicite entre le succès annoncé après (un viol sur deux élucidé) et la mesure, tout en sous-entendant que les belles âmes qui auraient alors protesté avaient bien tort car sa mesure est efficace.

Effacer ce que l'on a dit en jouant sur l'émotion

Extrait d'un reportage. Marc Fricoteaux, juge au tribunal de grande instance de Nantes, déclare :

« Voir accusés nos collègues, qui ont dénoncé le manque de moyens pour ne pas pouvoir assurer le suivi comme il le fallait, c'était tout à fait intolérable. Et je crois qu'il y a là une exaspération. C'était je crois, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. »

Nicolas Sarkozy commence par saluer l'action des juges dans leur ensemble. Puis :

« Ce magistrat, et c'est parfaitement son droit de le dire, dit : “ Ah, quand même le président de la République a dit : ‘S'il y a une faute, elle doit être sanctionnée.’” Il a raison : c'est ce que j'ai dit. […].

Et j'ai répondu aux parents de Laëtitia, je vous promets, je vais voir précisément ce qui s'est passé et s'il y a des fautes, il y aura des sanctions. »

Ce qu'a dit le juge n'est pas du tout la façon dont Nicolas Sarkozy en rend compte. Car « voir accusés » est une assertion. Dans la bouche du magistrat, cela repose sur l'idée que l'accusation a effectivement été prononcée, et non pas qu'elle est hypothétique, à venir.

Pourtant Nicolas Sarkozy rapporte les propos bien autrement : « S'il y a une faute, elle devra être sanctionnée. » Voici exactement ce que le président de la République avait déclaré la semaine précédente :

« Quand on laisse sortir de prison un individu comme le présumé coupable sans s'assurer qu'il sera suivi par un conseiller d'insertion, c'est une faute. Ceux qui ont couvert ou laissé faire cette faute seront sanctionnés, c'est la règle. »

Factuellement, il n'a donc pas émis une hypothèse, il a bien porté une accusation (« c'est une faute ») et l'annonce de la sanction est faite au futur et non au conditionnel. C'est justement le fait de condamner, avant même les résultats de l'enquête interne, qui a choqué les magistrats.

Double mensonge rhétorique
Nicolas Sarkozy, qui a manqué de prudence en annonçant une sanction à venir, cherche ici à rattraper le coup, en effaçant des mémoires la réalité de ses propos. Il réintroduit la notion d'hypothèse : s'il y a faute, il y aura sanction. Pour ce faire, il a recour à un ressort émotionnel : son propos n'est que la traduction publique du serment qu'il a fait aux parents de la victime. Et il met dans la bouche du juge interviewé la confirmation de sa tournure prudente (alors qu'il n'a jamais dit ça) : « Il a raison, c'est ce que j'ai dit. »

On est face à un double mensonge rhétorique : ce n'est pas ce que le juge a dit, ce n'est pas ce que Nicolas Sarkozy avait dit. Et un peu après, en conclusion d'un long rappel des faits concernant l'assassin présumé de Laëtitia, il assène une dernière fois sa reformulation en prétendant qu'il ne fait que confirmer :

« Donc, je confirme, s'il y a eu dysfonctionnement, il y aura responsabilité, et le responsable aura à en répondre dans le cadre des procédures. »


Induire une idée via des faits qui n'ont rien à voir

Le passage sur Laëtitia est riche d'astuces rhétoriques :

« Pour moi, ce qui fait déborder le vase, c'est cette jeune Laëtitia, violée par un récidiviste, assassinée par un récidiviste, découpée en morceaux par ce même récidiviste, s'il s'avère que c'est bien lui, les charges pesant sur lui étant très lourdes. Vous voyez, moi je suis plus choqué par ça que par toute autre chose. […]

Je veux d'abord aller à l'essentiel. Qu'est-ce qui s'est passé avec Laëtitia ? Ça intéresse les gens de savoir ça. C'est pas rien. Un monsieur, qui avait déjà violé, qui avait passé onze années en prison, est relâché, après sa peine, ce qui est normal, sans que personne ne le suive ! Et ne s'occupe de lui ! Personne ! Ce même monsieur, au même moment où sa compagne dépose au commissariat de police une plainte pour tentative de meurtre et viol, on ne le recherche pas. […] Soit l'enquête conclut que tout s'est bien passé (circulez, y a rien à voir).

C'est la fatalité ? Je peux pas l'accepter ! Je peux parfaitement comprendre la fatalité d'un homme qui n'a jamais violé et jamais tué et qui tout d'un coup commet l'irréparable. Ça, qui pouvait prévoir ? Mais il avait déjà violé, il avait déjà un passé judiciaire ! Donc je ne peux pas accepter qu'on me dise… [changement d'idée en cours d'énoncé] »

Oui, Tony Meilhon est un récidiviste. Oui, il a été condamné pour un viol commis en 1997, à cinq ans de prison dont deux avec sursis. Il avait alors 16 ans. Tel que Nicolas Sarkozy le raconte, on peut croire que le violeur mis en examen dans l'affaire Laëtitia est donc un délinquant sexuel qui s'est déjà attaqué à des femmes par le passé.

Or, les faits pour lesquels il a été condamné n'ont rien à voir avec cette association d'idée induite par le propos de Nicolas Sarkozy. Dans un foyer pour mineurs, en compagnie de deux codétenus, ils ont introduit un manche à balai dans l'anus d'un quatrième détenu mineur afin de le punir d'être ce que l'argot des prisons nomme un « pointeur » (des détenus inculpés pour des affaires de mœurs, pédophilie notamment).

Cet acte de torture est une punition contre des délinquants sexuels pédophiles qui sont victimes de l'opprobre en prison depuis très longtemps, comme Jean Genet par exemple a su le décrire. Car même les taulards se considèrent comme régis par un certain code de l'honneur, dans lequel figure le droit de martyriser ceux qui se sont sexuellement attaqués à des enfants, jugés des êtres faibles et incapables de se défendre.

« Il avait passé onze années en prison. » Dans le contexte énonciatif, on peut penser qu'il s'agit de onze années pour des faits de viol. Or, il n'a purgé pour cette affaire que trois ans, et les autres années sont liées à divers délits, essentiellement des attaques à main armée et une agressivité vis-à-vis des autorités de police et de justice (« rébellion », « outrage »…).

L'affaire Meilhon, fatalité que Sarkozy « peut comprendre »
Toujours dans le même contexte, le propos de Nicolas Sarkozy, par contiguïté des énoncés, laisse croire que, après ces onze années de prison pour délinquance sexuelle supposée, il a été mis en liberté sans suivi pour être soigné de ses pulsions.

Or, les faits ont été commis il y a plus de douze ans, la peine purgée pour cela il y a bientôt dix années. La justice a manifestement affaire à un être violent, pas à un délinquant sexuel récidiviste.

Quant à la plainte déposée par son ex-petite amie, elle date du 26 décembre 2010, et la disparition de Laëtitia date du 18 janvier. Si l'enquête concluait à l'absence totale de toute tentative de le retrouver, suite à cette plainte, il faut quand même noter qu'il ne s'est écoulé qu'une vingtaine de jours et qu'il est courant de voir des enquêtes et recherches s'enclencher en plus de temps.

Enfin, le motif de la plainte n'est pas celui énoncé par Nicolas Sarkozy, qui charge la barque pour renforcer sa démonstration : « Une plainte pour tentative de meurtre et viol. » Il s'agit en réalité d'une plainte pour « menace de mort » et « agressions sexuelles ». Très agressif avec sa compagne et encore après qu'elle soit devenue son ex-compagne, Tony Meilhon n'a pas accepté la rupture et lui a annoncé : « Je vais te tuer ! Je vais tuer ton fils ! Et j'irai tuer ta mère à Fougères [Ille-et-Vilaine] et je vais me tuer après » et « Il a répété ces menaces une dizaine de fois en quinze jours », ajoute-elle dans une interview au Parisien.

Elle n'a donc pas porté plainte pour tentative de meurtre, comme l'affirme Nicolas Sarkozy, mais pour des menaces. Ça ne le rend pas plus sympathique, mais cela relativise la gravité de la faute que Nicolas Sarkozy impute aux juges et aux policiers. Ce n'était pas un violeur récidiviste ni un assassin recherché suite à une plainte pour tentative de meurtre. En matière d'homicide, il n'était encore jamais passé à l'acte. Il est donc tout à fait dans le cadre « d'un homme qui n'a jamais tué et qui tout d'un coup commet l'irréparable », ce que Nicolas Sarkozy « peut parfaitement comprendre » selon ses propres dires…

Anaphores à vocation émotionnelle

Le début de son propos sur cette affaire est fait d'anaphores, de cette répétition du même terme pour donner une sensation d'accumulation à l'auditeur. « Récidiviste » est ainsi répété trois fois de suite, pour montrer justement à quel point il a fait, refait, récidivé.

Ces anaphores introduisent en plus une série de trois crimes (viol, meurtre et découpage du corps) qui sonne comme une surenchère dans l'horreur et qui vise évidemment à provoquer émotion et compassion pour mieux faire ensuite passer son argumentaire.

Symétrie argumentative

Ensuite, la mise en exergue de sa posture « moi, je » est une opposition explicite à un autre (ici, le juge dont on a livré un extrait). Et il affirme qu'il est « choqué » par ce crime atroce, ce qui revient à sous-entendre que le juge, lui, ne l'est pas. Il s'oppose à lui en disant que ce qui a fait déborder le vase pour lui, c'est le crime.

Il construit donc une représentation des positions en jeu ainsi :

lui, est choqué par le crime ;
le juge et ses collègues sont choqués par ses seuls propos.
C'est aussi une façon de démonétiser la contestation des juges, en affirmant que leur protestation est moins légitime que la compassion avec un drame effroyable.

Un shérif capable de régler les problèmes
Sur un plan rhétorique, il est intéressant de noter que Nicolas Sarkozy ne va pas jusqu'au bout de la symétrie argumentative qu'il initie.

« Un homme qui n'a jamais violé et jamais tué et qui tout d'un coup commet l'irréparable. […] Mais il avait déjà violé, il avait déjà un passé judiciaire. »

Sachant que se laisser aller à affirmer que Tony Meilhon avait déjà commis un meurtre lui reviendrait en boomerang, il commence un parallèle – viol/viol – puis est obligé de nuancer son parallèle – tué/passé judiciaire. Ce qui d'un strict bon sens ne signifie rien, du coup. Vous pouvez avoir un passé judiciaire pour grivèleries, escroquerie, attentats à la pudeur, par exemple, cela ne fait de vous un tueur en puissance qu'il faudrait particulièrement surveiller.

Mais il faut dresser de cet individu un portrait monstrueux, aussi bien avant qu'après le crime, de façon à justifier ses accusations de faute qui lui permettent alors de donner des coups de menton et de surfer sur l'émotion pour s'afficher comme un shérif capable de régler les problèmes.

L'art de jongler avec les chiffres de la Justice

« Sur les moyens. Quel est le seul ministère, qu'avec le Premier ministre nous avons exonéré du non remplacement de un sur deux ? La justice avec l'université.

J'ai amené les chiffres. Je voulais que ce soit précis. Entre 2002 et 2010, le nombre de magistrats est passé de 7 300 à 8 510. Une augmentation de 16%. Les effectifs de greffiers sont passés de 8 700 à 10 700. Une augmentation de 22%. Et quant aux personnels d'insertion, leur nombre a augmenté de 143%.

Cette année même, le budget de la Justice : augmentation 4,3%. Donc tout n'est pas qu'une question de moyens ! »

Reprenons ces données chiffrées afin d'en tester la véracité et la fiabilité.

Si on prend les chiffres fournis par le ministère de la Justice lui-même (ici et ici, documents PDF), on constate d'abord que leur propre décompte annuel d'un rapport à l'autre n'est pas totalement similaire. Mais surtout on ne retrouve pas du tout les chiffres donnés par le Président, et à chaque fois son estimation semble plus haute quand cela arrange sa démonstration.

Dans ce dédale de chiffres pas toujours parfaitement ajustés on cherche donc, en 2002, 7300 magistrats. On les trouve, mais en 2003, 7 294 magistrats des services judiciaires. Ce doit être cela.

En revanche, impossible de retrouver les 8 510 annoncés. Sur la même ligne qu'en 2003, ne figurent, en effet, en 2009, que 7 893 magistrats. Et on peut ajouter que le mouvement ne va pas à la hausse, puisque la loi de finances pour 2011 prévoit la disparition de 76 postes de magistrats.

la télé de l'empereur  1102_Magistratstableau_inside

Ci-dessus, dans le tableau récapitulatif des emplois dans le projet de loi de finances 2011, on va retrouver des données aussi un peu différentes. En 2002, il y avait 7 005 magistrats en activité (et un peu plus de 300 ailleurs). Là, cela nous donne aussi les 7 300 annoncés. Rien de tel en revanche en 2010. Le nombre de magistrats en activité est de 8 258 (pas assez) ou, avec ceux affectés à autre chose, on arrive à 8 619 (trop).

Pour les greffiers, pas d'ambiguïté possible a priori, ils ne figurent tous que sur une seule ligne comptable, avec des effectifs assez constants. En 2002, ils étaient 9 135 (un an auparavant, ils n'étaient que 8 499 en revanche). Le chiffre de 8 700 présenté comme celui de 2002 n'est donc peut-être plutôt que celui de 2001. En 2009, ils n'étaient que 10 236, chiffre le plus bas depuis 2005 et qui tend donc à s'éloigner des 10 700 revendiqués, même si un effort est consenti dans le budget 2011 avec l'annonce de la création nette de 399 postes. Ces créations s'obtiennent en partie par redéploiement (baisse du nombre de magistrats et perte de 196 postes de personnels administratifs et techniques).



Pour ce qui concerne les personnels d'insertion, il y a en effet eu un gros effort de recrutement fourni, mais il faut y apporter des bémols comme la Cour des comptes l'a fait dans son rapport (document PDF) sur « Le service public pénitentiaire : prévenir la récidive, gérer la vie carcérale », de juillet 2010. Elle souligne que compte tenu de la masse nouvelle de tâches et de nouveaux délits ajoutés dans les lois successives sur la délinquance, le nombre de dossiers par conseillers d'insertion n'a pas diminué en moyenne.

« Les effectifs des services pénitentiaires d'insertion et de probation (Spip) s'établissaient au 1er janvier 2009 à 3 747 agents (soit plus du double de leur nombre en 1998 à leur constitution).

Les recrutements n'ont cependant pas éteint toutes les difficultés relevées par la Cour en 2006. Nombreux sont ainsi les Dspip à souligner, dans leur rapport d'activité annuel, la précarité des recrutements de vacataires opérés entre 2006 et 2008.

Les fonctions de conseillers d'insertion et de probation (CIP) ont bénéficié d'un effort de recrutement soutenu depuis 2006. Ainsi, les promotions formées à l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire (Enap) sont deux à trois fois plus importantes que celles du début des années 2000. Ces recrutements n'ont cependant pas permis de faire diminuer le ratio des mesures suivies par CIP. En effet, le nombre de mesures en milieu ouvert et en milieu fermé n'a cessé de croître. Le ratio de personnes suivies par un conseiller était ainsi de l'ordre de 84 en 2009 contre 80 environ en 2006. »

Alors même que la tradition française d'interview journalistique du président de la République est souvent marquée au sceau de la déférence, on peut constater sans peine que d'être interviewé par un Français « ordinaire » ne fait qu'ajouter au confort rhétorique de Nicolas Sarkozy.

Il ne trouve aucun interlocuteur en face de lui pour oser vraiment contester sa parole, et surtout pour avoir les bagages techniques et d'information requis pour pouvoir, en pleine émission, contester les données exposées dans leur réalité ou dans leur agencement argumentatif.
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Message  spike Dim 27 Fév - 15:14

http://www.liberation.fr/politiques/01012322487-fillon-recu-par-sarkozy-a-versailles



Sarkozy à la télé à 20 heures pour «huit à dix minutes»

Nicolas Sarkozy prépare son intervention radiodiffusée prévue ce dimanche à 20 heures et «aucun rendez-vous ne figure à son agenda» en attendant cette intervention «très importante» qui durera «de huit à dix minutes», a-t-on appris dans son entourage.

Le chef de l'Etat se trouvait dimanche matin à la Lanterne, résidence de la République à Versailles (Yvelines) et devait regagner l'Elysée dans l'après-midi. Nicolas Sarkozy évoquera ce soir «la situation internationale», notamment en Libye et Tunisie, et ses «conséquences» sur la politique française, étrangère et intérieure.

«Il est important que le président de la République puisse donner une feuille de route et les perspectives de la France dans un monde qui bouge énormément. La France est la cinquième puissance du monde, elle doit avoir un message clair», a-t-on ajouté. «Il n'y a aucun rendez-vous à son agenda» et la présidence ne fera «aucune communication» d'ici-là, a affirmé la même source.

L'intervention, en direct ou enregistrée dans les conditions du direct, peu avant l'émission, de la bibliothèque de l'Elysée, devrait durer entre 8 et 10 minutes. Sarkozy devrait dans ces conditions annoncer le remaniement ministériel dont plusieurs ministres et personnalités de la majorité se sont déjà fait l'écho.

Selon ces sources, la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, en grande difficulté après ses vacances tunisiennes, serait remplacée par Alain Juppé, actuellement ministre de la Défense.

Pour le remplacer à la Défense, plusieurs sources gouvernementales évoquaient dimanche le nom du patron de sénateurs UMP Gérard Longuet et celui du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.

Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, était donné comme rejoignant le gouvernement au poste de ministre de l'Intérieur, qu'il convoitait depuis longtemps.

(Source AFP)
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Message  ivo Dim 27 Fév - 18:38

Sarkozy s'exprimera ce soir sur la situation internationale
http://www.lepoint.fr/societe/sarkozy-s-exprimera-ce-soir-sur-la-situation-internationale-26-02-2011-1300003_23.php
la télé de l'empereur  Nicolas-sarkozy-portrait-261918-jpg_150524
Nicolas Sarkozy devrait centrer son intervention sur l'international, mais le remaniement annoncé pourrait aussi être au menu de son allocution. © Patrick Bernard / Abaca

Le président Nicolas Sarkozy prononcera une allocution radiot élévisée dimanche à 20 heures sur la situation internationale, a indiqué samedi un communiqué de l'Élysée remis aux agences de presse.

Le chef de l'État intervient également alors que la situation continue d'être très chaotique dans plusieurs pays arabes, notamment en Libye et en Tunisie. En Tunisie, de violents affrontements ont opposé les forces de l'ordre à des manifestants samedi en plein centre de Tunis. En Libye, l'exode des personnes fuyant les violences en Libye s'amplifie, laissant craindre une crise humanitaire à la frontière tunisienne. Lors d'une visite de travail à Ankara, vendredi, le président Sarkozy avait affirmé : "Kadhafi doit partir."

Sarkozy attendu à 20 h pour une allocution "très importante"
http://lci.tf1.fr/politique/sort-de-mam-sarkozy-fait-durer-le-suspense-avant-son-allocution-6293978.html
la télé de l'empereur  Nicolas-sarkozy-voeux-2009-2727597qxnwv_1902

Reçue en milieu de journée à Matignon par François Fillon, la ministre des Affaires Michèle Alliot-Marie, au coeur d'une polémique sur ses vacances et ses amitiés tunisiennes, a finalement présenté sa démission dimanche peu après 17h30 au terme d'un suspense qui aura duré quatre jours. Toutefois, dans sa lettre de démission, diffusée à l'AFP, l'ex-locataire du Quai d'Orsay assure n'avoir "commis aucun manquement".

C'est la première étape d'un remaniement qui devrait se poursuivre dans la soirée, alors que Nicolas Sarkozy doit prononcer une allocution très attendue à 20 heures sur la "situation internationale". Selon son entourage, le chef de l'Etat français ne fera "aucune communication" avant son intervention à la télévision et à la radio. Ce qui signifie que si remaniement ministériel il y a, il ne devrait pas intervenir avant cette intervention de huit à 10 minutes qualifiée de "très importante" par l'Elysée. Nicolas Sarkozy a passé la plus grande partie du week-end à sa résidence de la Lanterne, à Versailles.

Dimanche matin, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, n'est resté qu'une heure à l'Elysée, alors que des techniciens s'affairaient à la préparation de l'intervention du chef de l'Etat dans la bibliothèque du palais présidentiel. Cette intervention, qui devrait être enregistrée un peu avant sa diffusion, portera sur la situation internationale, qualifiée à l'Elysée de "tellurique", et sur ses conséquences pour la France, précise une source proche du président. "Il n'est pas anodin que le chef de l'Etat intervienne maintenant, alors que la situation en Tunisie, en Egypte et en Libye a des conséquences sur la politique extérieure et intérieure de la France", souligne un conseiller. "Il est important que le président de la République puisse donner une feuille de route et des perspectives d'évolution de la France dans un monde qui bouge énormément", ajoute-t-il. Nicolas Sarkozy entend ainsi répondre aux préoccupations des Français vis-à-vis de l'évolution du monde, de son impact sur leur quotidien et des menaces que cela implique, notamment en matière de sécurité et d'immigration, explique ce conseiller.

Malaise au sein de la diplomatie

Le sort d'Alliot-Marie va-t-il être évoqué ? Cela va bien au-delà des questions de personnes, fait-on valoir à l'Elysée, sans nier que celles-ci font partie du "contexte" dans lequel la France se débat aujourd'hui. "Tout est dans tout", souligne-t-on de même source, en précisant que le chef de l'Etat devrait annoncer les décisions qu'il entend prendre "à court, moyen et long terme" pour préserver le poids de la France dans le monde.

Au-delà de la perte de crédibilité de Michèle Alliot-Marie du fait de ses relations avec la Tunisie du président déchu Zine ben Ali, le "printemps arabe" a révélé le profond malaise qui couvait depuis longtemps dans la diplomatie française. Un groupe de diplomates en activité ou à la retraite a ainsi dénoncé la semaine passée dans une tribune au vitriol la façon dont Nicolas Sarkozy pilote la politique étrangère française. Quoiqu'il en soit, le départ rapide de Michèle Alliot-Marie est jugé inéluctable, tant au sein du gouvernement que dans la majorité.


attention ce soir nap... , sarkozy nous explique les "revolutions arabes" et les terribles dangers d'invasions par des méchants revolutionnaires au couteau entre les dents qui vont venir nous massacrer.

à ne manquer sous aucun pretexte en attendant de décapiter cette charogne et tous ses semblables.
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Message  ivo Dim 27 Fév - 21:02

1000 points .....



Nicolas Sarkozy remanie, et dessine la future politique arabe de la France
FRANCE INFO - 20:31

la télé de l'empereur  Sarko340-5f955
Nicolas Sarkozy annonçant lui-même le remaniement : une première dans l'histoire de la Ve République.

Dans cette allocution intervenue peu après la démission de la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, Nicolas Sarkozy a annoncé les changements intervenus à la tête de trois principaux ministères : Affaires étrangères, Défense et Intérieur. Objectif du président de la République : reprendre la main, alors que la gestion par la diplomatie française de la crise dans les pays arabes a été très critiquée.
C’est une première dans l’histoire de la Ve République : le président s’est invité à la télévision pour annoncer lui même le remaniement. Nicolas Sarkozy a donc confirmé les nominations d’Alain Juppé aux Affaires étrangères, de Gérard Longuet à la Défense et de Claude Guéant à l’Intérieur et l’Immigration.

Nicolas Sarkozy justifie son choix de remanier le gouvernement au regard des révolutions dans le monde arabe (0'40")

Un remaniement justifié selon le chef de l’Etat par la crise dans le Moyen Orient : "ainsi les fonctions régaliennes de l’Etat seront prêtes à affronter les événements à venir dont nul ne peut prévoir le déroulement". Car le président a centré l’essentiel de son allocution sur les révolutions tunisienne, égyptienne et libyenne.

Si ces régimes ont été renversés, selon Nicolas Sarkozy, c’est qu’après avoir assuré les indépendances, ils sont ensuite devenus pour leurs peuples "ceux de leur servitudes". Pour le président de la République la France a toujours entretenu des rapports diplomatiques avec ces pays dans le but de construire des "remparts contre le terrorisme". Mais "en imposant la démocratie et la liberté ces révolutions arabes ouvrent une ère nouvelle avec ces pays dont nous sommes si proches" note Nicolas Sarkozy.

Le président est pour un accompagnement "sans ingérence ni indifférence" . Selon lui un abandon de ces peuples pourrait mettre au pouvoir de nouvelles dictatures avec comme conséquences des "flux migratoires incontrôlables" et le "terrorisme" . Nicolas Sarkozy a donc insisté pour que l’Union Européenne joue un rôle important.

Pour Nicolas Sarkozy l’Europe doit jouer son rôle dans la transition démocratique et la gestions des flux de population (1'05")

A aucun moment de son allocution le président n’a évoqué la démission de son ancienne ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie.

Caroline Caldier, avec agences

pour ceux qui ne l'ont pas vu:
à noter sa tete soigneusement pommadée de 1er de la classe.
un vrai jumeau de pujadas.

sinon ça confirme tres tres clairement qu'ils deviennent ultra tendus du string nos chers pasteurs.
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Message  niouze Ven 2 Mar - 16:09

Mal au ventre 02/03/2012 à 11h15
L'Elysée téléphone, France 2 se passe de la séquence sur Pierre Sarkozy
Pascal Riché | Redchef Rue89
Nolwenn Le Blevennec | Journaliste Rue89



Les téléspectateurs de l'émission « Complément d'enquête », diffusée jeudi soir sur France 2, n'ont rien vu du rapatriement d'Ukraine du fils aîné du Président.



Selon plusieurs sources à France 2, l'émission « Complément d'enquête » diffusée jeudi soir a été « lissée » après une intervention de Franck Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy. Le sujet : une comparaison des trains de vie de la chancellerie allemande (austère) et de l'Elysée (dépensier).

Selon ces sources, Yvan Martinet, un des journalistes de l'émission, voulait évoquer dans son sujet le rapatriement en avion, en partie aux frais du contribuable, de Pierre Sarkozy, victime d'un malaise en Ukraine fin janvier. C'était en débat au sein de la rédaction. Des images-prétextes étaient prêtes pour ajouter la séquence au montage. Il y avait aussi, en stock, une réaction de Karl-Heinz Däke, président de la fédération des contribuables en Allemagne (BdSt) : il s'étouffait devant les sommes engagées pour ce rapatriement (plus de 30 000 euros).

De son côté, Benoît Duquesne, concepteur de l'émission, doutait de l'intérêt de cette séquence sur le fils aîné du Président, peut-être parce que l'information avait été révélée par Le Canard enchaîné le 1er février.
Franck Louvrier ne menace pas, il raisonne

Mais les hésitations ont pris fin après l'intervention de Franck Louvrier, disent nos sources. En début de semaine, le conseiller en communication de Nicolas Sarkozy aurait appelé Benoît Duquesne : une très longue conversation devant témoins pour parler de la pertinence du sujet, dans son intégralité. Le conseiller du Président a probablement été alerté par les nombreux e-mails envoyés par le journaliste Yvan Martinet au cabinet de Nicolas Sarkozy pour la préparation de son sujet.

Franck Louvrier aurait alors rappelé à Duquesne les règles de bonne conduite pendant la campagne présidentielle : on ne charge pas un candidat sans charger l'autre, sous peine d'être puni par le CSA. Franck Louvrier ne menace pas, il raisonne, et tente de donner à ses interlocuteurs les arguments dont ils ont besoin pour s'arranger avec leur conscience.

Dès lors, pour minimiser les ennuis avec l'Elysée, mieux valait dépersonnaliser le sujet, et en rester aux dépenses de l'Elysée en tant qu'institution. La séquence sur Pierre Sarkozy est définitivement rejetée. Joint par Rue89, Benoît Duquesne ne dément pas avoir reçu un coup de fil de l'Elysée :

« Il nous arrive d'avoir des contacts avant des émissions, c'est normal, cela fait partie du jeu. »

Benoît Duquesne nie avoir été influencé

Mais le présentateur nie avoir été influencé par qui que ce soit :

« Nous avons fait le sujet que nous voulions faire. Personne ne visionne nos enquêtes avant diffusion. La scène avec Pierre Sarkozy n'a jamais été envisagée. Il n'a jamais été, en montage, question du fils Sarkozy. Nous n'avons rien tourné là-dessus.

J'aimerais plutôt que vous disiez dans votre article que nous faisons des sujets sur l'Elysée et son train de vie, et que nous sommes les seuls à le faire. »

(Les journalistes de la rédaction lui reconnaissent, en effet, de manière générale, un certain courage.)

Ce vendredi matin, Joël Bruandet, rédacteur en chef adjoint de l'émission, assure également qu'il n'y a eu aucun lien de causalité entre le coup de fil de Franck Louvrier (confirmé) et l'absence des images sur Pierre Sarkozy. Cette séquence avait été envisagée à un moment, mais l'idée a été abandonnée bien avant le coup de fil, nous dit-il.

Jeudi soir, nous avons aussi demandé à Franck Louvrier, par SMS, s'il était intervenu personnellement pour censurer un sujet de France 2. Il a simplement répondu : « C'est totalement faux. »
http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/03/02/lelysee-appelle-france-2-trappe-la-sequence-sur-pierre-sarkozy
niouze
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