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politiques medias lobotomie et puanteur

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Message  ivo Jeu 11 Nov - 11:17

Quand Ruquier et Drucker annoncent qu'ils n'inviteront pas Marine Le Pen à la télévision
http://www.lepost.fr/article/2010/11/07/2295875_quand-ruquier-et-drucker-annoncent-qu-ils-n-inviteront-pas-marine-le-pen-a-la-television.html
07/11/2010 à 10h22 - mis à jour le 08/11/2010 à 12h36 | 61425 vues | 552 réactions
Passionnant moment samedi soir dans l'émission de France 2 "On n'est pas couchés". Interrogeant Marie-Noëlle Lienemann au sujet d'un petit livre d'anticipation politique (2012, tout ça...) voilà que la conversation s'arrête un moment sur le cas de Marine Le Pen, une Marine Le Pen dont Zemmour vient de dire qu'elle va poser un gros problème à la gauche, car elle n'est pas antisémite et que finalement, en France comme ailleurs, il n'est plus impossible que se constitue l'alliance naturelle des droites qui se ressemblent.

C'est à cet instant que Ruquier pose une question qui mérite que l'on s'y arrête. Il demande à Michel Drucker, invité lui aussi, s'il compte un jour convier Marine Le Pen dans ses émissions. Drucker répond non ayant déjà dit que pour le moment qu'il ne comptait pas l'inviter.

Cet échange appelle une remarque, remarque qui dépasse le simple cas de Marine Le Pen.

Ce sont les animateurs de talk-shows de divertissements qui ont définitivement pris le pouvoir éditorial aux journalistes. S'agissant d'une chose sérieuse comme la vie publique, on s'interrogera sur le point de savoir si cette prise de pouvoir, qui leur confère aujourd'hui le quasi-monopole du traitement du débat politique ne pose pas un petit problème, tant aux journalistes qu'aux responsables publics eux-mêmes. "Par exemple, l'émission de Ruquier est le seul endroit aujourd'hui susceptible d'accueillir Marie-Noêlle Lienamann sur France 2." Elle ne passera jamais chez Arlette. Est-ce normal qu'il n'existe plus d'espace télévisuel pour le débat public, hors les émissions de divertissement ?

Les animateurs de divertissements qui invitent des responsables politiques doivent-ils être considérés comme le 5e pouvoir ?
ivo
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http://gravos.110mb.com/

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Message  niouze Jeu 11 Nov - 14:26

une Marine Le Pen dont Zemmour vient de dire qu'elle va poser un gros problème à la gauche, car elle n'est pas antisémite
???
peut etre de façade ...mais elle reste raciste et populiste
ce zemmour il est tellement con que je suis sur qu'en 40 ils se serait autobalancer a la gestapo
niouze
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Message  alangaja Jeu 11 Nov - 14:57

Zemmour a raison sur le changement de façade que Marine veut appliquer au FN ; mais bon, l'antisémitisme, elle le garde sous le coude, ça peut resservir ! quant au PS, il est suffisament incolore pour que le FN puisse caser son analyse sociale du commerce (à la Soral, autre opportuniste).
alangaja
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http://www.freewebs.com/alangaja/fascisme2.html

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politiques medias lobotomie et puanteur Empty Incendie tragique à Matignon : une vingtaine de morts

Message  Invité Lun 15 Nov - 11:33

Dimanche 14 novembre 2010 à 13:53
Incendie tragique à Matignon : une vingtaine de morts
Par Claude-Marie Vadrot
Les victimes gouvernementales pèsent beaucoup plus lourds que les travailleurs de Dijon, puisque tous les journaux télévisés ou radio de la demie journée, on réglé l’affaire des sept morts dans l’incendie d’une résidence sociale en deux minutes (en moyenne) après avoir disserté sur le remaniement gouvernemental pendant une vingtaine (en moyenne) de minutes.
Tout cela pour nous raconter ou nous montrer des journalistes, détenteurs d’aucune information particulière et décrivant avec lyrisme « les grosses berlines aux vitres fumées » en train de se les geler sur le trottoir de l’hôtel Matignon et de l’Elysée.
Illustration de la communication gouvernementale distillant des informations bidons aux journalistes pour que le suspense du « changement de gouvernement » puisse occuper l’espace médiatique pendant au moins 24 heures.
Alors, 190 personnes, dont une vingtaine d’enfants à la rue, ou les sept morts –et probablement plus dans quelques heures ou quelques jours-, cela ne pèse pas lourd d’autant plus que, soupçon suprême, l’immeuble de 8 étages incendié abritait parait-il des « travailleurs immigrés ». Information partiellement fausse susceptible de laisser penser à la population qu’ils étaient plus ou moins en situation dite « irrégulière ».
Donc une quinzaine de ministres au tapis (estimation avant inventaire) et une bonne dizaine de salariés pauvres au cimentière, il n’y a pas photo médiatique.

J'aurais pu le mettre dans "je vais vomir"...
Source : Politis
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Message  niouze Ven 1 Juin - 11:43

un bon éditorialiste devrait fermer sa gueule ,si toi aussi t'en a marre de ses gens qui savent tout mieux que tout le monde
Les éditocrates conseillent François Hollande : « Devenez impopulaire ! »

par Mathias Reymond, Olivier Poche, le 21 mai 2012

Le 6 mai 2012, François Hollande est élu Président de la République française. L’enthousiasme dans la presse est quasi unanime et dès le lendemain, les prescripteurs d’opinion habituels, désormais communément appelés éditocrates, s’empressent de lui assurer leur soutien... Ou plutôt de le guider sur la voie de la repentance avec un seul leitmotiv : « surtout, Monsieur le Président, gouvernez à droite ! » Miracle d’une liberté d’opinion individuelle que personne ne songe à contester : la liberté d’opinion éditocratique se traduit par une troublante convergence.

Au lendemain de l’élection de François Hollande, les éditorialistes ont quelques conseils à donner au nouveau président. Quelques conseils, qui, sur le plan économique, vont souvent dans le même sens. À tout seigneur, tout honneur, Etienne Mougeotte donne le ton, dans Le Figaro : « Ainsi le veut la démocratie », il salue le président élu, avant de faire l’éloge de son prédécesseur, qui « a néanmoins engagé des réformes capitales concernant l’université la recherche, la justice, les retraites, la réduction des dépenses publiques ». Aussi, pour Hollande, « il n’y a pas une minute à perdre pour réaffirmer la volonté de la France de respecter le pacte de stabilité européen » et surtout pour… « accepter les réformes de structure nécessaires ». Au moins le directeur du Figaro ne cache-t-il pas (toujours) son parti pris. Évoquant une victoire de l’UMP aux élections législatives, il « argumente » : « L’argument essentiel en faveur d’une nouvelle cohabitation sera évidemment d’éviter que la gauche ne détienne le monopole absolu du pouvoir et d’empêcher François Hollande d’appliquer son programme »…

… Ou d’infléchir le sien. Dans La Croix, on ne dit pas autre chose : à Hollande de « faire ses preuves », en appliquant le programme de Dominique Quinio, l’éditorialiste maison. Il s’agit de mettre en place « une politique économique qui sache manier rigueur et perspectives de croissance », et de demander « des efforts d’austérité », naturellement « répartis le plus équitablement possible ». L’évocation de son prédécesseur a des airs de déjà vu – car « la défaite de Nicolas Sarkozy, […] est également le fruit amer des réformes qu’il a engagées, comme celle des retraites […]. Réformes impopulaires, menés sans doute à la hussarde, mais pourtant nécessaires. » Et pour le nouveau président, une feuille de route : « il lui faut poursuivre la transformation de la France. » Et les nécessaires réformes impopulaires.

Pour Franz-Olivier Giesbert (Le Point, 10 mai 2012), il n’y a pas de doute, tout va bien se passer : « François Hollande sera-t-il à la hauteur ? Il n’y a aucune raison de s’inquiéter. » Avant d’ajouter : « À une condition : qu’une fois au pouvoir il devienne vraiment lui-même, c’est-à-dire un social-démocrate authentique, à la scandinave, j’allais dire intelligent. » Et pour faire preuve d’intelligence, que ne doit pas faire François Hollande ? « Si François Hollande fait de sa victoire celle du secteur public contre le secteur privé et exposé, s’il applique à la lettre son programme dépensier et continue, comme ses prédécesseurs, à laisser filer les déficits en augmentant les impôts, alors, là, il n’a aucune chance de réussir : sa présidence est condamnée d’avance. » Moralité : changez de programme !

Dans Ouest-France, François Régis Hutin se fend d’une double « Lettre à Monsieur le président ». À l’ancien d’abord, remercié pour son « énergie » et sa « compétence ». Et surtout pour les « réformes essentielles [qui] ont été entreprises et réussies. Elles porteront leurs fruits dans l’avenir. » Au nouveau, ensuite, pour émettre un vœu : « Nous comptons sur vous pour susciter le dynamisme de tous les Français, pour stimuler leur créativité, pour éviter qu’ils ne se replient sur eux-mêmes, pour qu’ils fassent les réformes de structures nécessaires. » Bien sûr, mais lesquelles ? Qu’importe ?

Dans L’Express, Christophe Barbier rédige lui aussi une missive au nouveau président. Il lui demande « d’agir ». Mais il faudra être raisonnable : « Cependant, votre programme ne laisse pas d’inquiéter. L’État est en faillite, les spéculateurs sont en embuscade, le monde vous regarde. Il ne s’agit pas de dépenser moins, il s’agit de dépenser beaucoup moins, et vite. Des augmentations promises pour diverses allocations aux 60 000 postes prévus dans l’Education, la liste de ce qui n’est pas raisonnable est fort longue. » (6 mai 2012)

L’hebdomadaire Le Point, qui a consacré un numéro entier à la victoire de François Hollande, l’incite à rompre avec sa gauche et a devenir rapidement impopulaire.

D’abord Claude Imbert s’inquiète : « Il trouvera, cramponnés à ses basques, des socialistes à l’ancienne comme seule la France en produit. » Mais très vite, il se rassure : « Dieu merci, il bénéficiera d’une garde rapprochée, aguerrie et "moderne", des Valls, Pascal Lamy ou Jouyet... Nombre d’entre eux ont dans les gènes le réformisme deloriste ou rocardien. Européen convaincu, Hollande n’arrive pas aux affaires sans biscuits. » (10 mai 2012)

Ensuite Pierre-Antoine Delhommais l’oriente dans la bonne direction : « Pour réenchanter les finances publiques et les comptes extérieurs français, pour éviter, moins lyriquement mais plus sérieusement, une flambée des taux d’intérêt en France et une crise suraiguë dans la zone euro, M. Hollande devra donc faire l’exact contraire de ce qu’il a laissé miroiter depuis un an et de ce que la gauche avait tenté en 1981. » Puis, le chroniqueur surenchérit : « Il devra commencer par la rigueur avant de pouvoir se montrer généreux. Ce qui veut dire qu’il devra mener d’emblée une politique économique résolument impopulaire, plus tournée vers les entreprises et la compétitivité que vers les ménages et le pouvoir d’achat. » Avant de sommer à François Hollande d’être résolument impopulaire : « Sa politique, pour réussir, ne devra pas seulement déplaire aux riches, mais aussi aux classes moyennes et aux fonctionnaires, aux retraités et aux futurs retraités, aux syndicats et à M. Mélenchon. Et à ses chers camarades du Parti socialiste. Surtout à ses chers camarades du Parti socialiste. Devenez vite très impopulaire, M. Hollande, ce sera le signe que vous allez dans la bonne direction. »

Ne pas refaire l’erreur de 1981, c’est-à-dire ne pas être trop à gauche, semble être le refrain entonné par le chœur des éditocrates. Dans l’éditorial du Monde, au lendemain de la victoire de Hollande, Erik Izraelewicz réécrit l’Histoire à sa manière : « Il lui faut néanmoins tirer les leçons des années 1980 et s’émanciper là de François Mitterrand. En engageant, en 1981, une politique de relance massive par la dépense publique, le premier président socialiste de la Ve République avait précipité la France dans une grave crise financière et conduit à la douloureuse rigueur de 1983. Pour négocier avec le reste de l’Europe, la France doit faire rapidement preuve de sa volonté et de sa capacité à réduire sa dette et ses déficits. » (7 mai 2012)

Faire vite et montrer patte blanche immédiatement, François Hollande doit rassurer ses « partenaires » européens : il devra être rigoureux ! D’ailleurs, Laurent Joffrin dans Le Nouvel Observateur, l’y incite explicitement : « il faudra bien rendre l’État plus efficace et moins coûteux, sauf à succomber sous le poids de la dette ; il faudra bien encourager l’entreprise, qui crée les emplois ; il faudra bien fluidifier le marché du travail, qui protège les protégés et humilie les exclus de l’emploi. Dans l’urgence, les tabous de la gauche doivent céder autant que les préjugés de la droite. » (6 mai 2012). Admirons la constance de Laurent Joffrin : cela fait plusieurs décennies qu’il réforme la gauche et rompt avec ses « tabous » !

Enfin, pour Éric Le Boucher, chroniqueur sur Slate.fr (7 mai 2012), « le devoir de François Hollande est de changer de modèle économique et social de la France. Si elle souffre dans la mondialisation, c’est non pas pour avoir fait trop de concessions au libéralisme, à l’Europe et à cette mondialisation, mais pour n’avoir pas su préserver son modèle en l’adaptant au monde neuf, ouvert, technologique et individualiste. » Pour étoffer cette ode au libéralisme et à l’individualisme, Éric Le Boucher dresse une liste de dix défis que devra relever le nouveau président. Parmi lesquels, on relèvera ceux-ci : « il faut réviser la protection sociale pour que son financement ne pèse plus sur le travail » ; « opter pour une économie de l’offre qui augmente les profits » ; « être décidé et précis sur les réductions de dépenses » ; « Cette rigueur s’imposera aux dépenses de santé comme aux collectivités territoriales ». Mais rassurons-nous, Éric Le Boucher a reconnu que « le bilan de Nicolas Sarkozy est loin d’être négatif. Il devra être en partie réhabilité. Il a engagé beaucoup de réformes, il est allé parfois dans la bonne direction, il aura été un bon capitaine dans la crise. »

Rigueur, rigueur, et rigueur sont donc les seuls mots clés des programmes des « conseillers » auto-proclamés du président. Une grande partie de la presse et des commentateurs politiques l’a donc affirmé : la victoire de Hollande n’est pas une mauvaise nouvelle… surtout s’il ne gouverne pas « à gauche » et s’efforce de devenir impopulaire. Encore plus impopulaire que les éditocrates eux-mêmes ? Admirons une dernière fois ce miracle : plus elles sont individuelles, plus les opinions éditocratiques sont convergentes. Sans doute nos joyeux chiens de garde croient-ils qu’ils détiennent le monopole de la raison et qu’ils devraient exercer le pouvoir par procuration...

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Message  niouze Jeu 26 Juin - 15:20


Cerné par ses fantasmes, Le Point règle leurs comptes aux fonctionnaires
par Blaise Magnin, le 26 juin 2014
En février 2014, Le Point publiait, sous le titre (légèrement) provocateur « Combien coûte vraiment un poste de fonctionnaire ? », un article accumulant amalgames, idées reçues, désinformation et conclusions erronées – comme nous l’avions souligné en nous demandant à notre tour : « Combien Le Point coûte-t-il à la nation française ? »…
Apparemment satisfait de sa démonstration tordue, l’auteur, Jean Nouailhac, récidivait quelques semaines plus tard, cette fois à propos des fonctionnaires territoriaux, et avec toujours la même logique hémiplégique qui consiste à ignorer (sciemment… ou non) la valeur des services qu’un fonctionnaire rend par son travail, comme les cotisations qu’il paie, et à décréter que les salaires et pensions qui lui sont versés tout au long de sa carrière puis de sa retraite ne représentent qu’un « coût » pour la collectivité…
Voilà ce que cela donne dans ce nouvel opus intitulé « Encore 31 000 fonctionnaires de plus dans la "territoriale". Accablant ! » :
« Un fonctionnaire d’État revient en moyenne à 3,5 millions d’euros pendant les 73 années (incluant ses études supérieures rémunérées, 21 ans de retraite et 10 ans de réversion au profit de son conjoint survivant) durant lesquelles il sera inscrit au budget général. Chez les territoriaux, le salaire net moyen étant plus bas - 1 823 euros au lieu de 2 431 en 2011, derniers chiffres connus - et les charges sociales moins lourdes, on peut estimer le coût total d’un poste à 2,5 millions d’euros. 31 000 multiplié par 2,5 millions égale 77,5 milliards d’euros, ce qui représente une addition phénoménale quand on sait que le gouvernement n’est pas sûr d’arriver à économiser vraiment 50 milliards sur trois ans - 16,7 milliards par an -, et quand on sait que cela ne couvre même pas l’augmentation "mécanique" de la masse salariale annuelle de tous les fonctionnaires, malgré un point d’indice bloqué, laquelle augmentation mécanique est de l’ordre de 20 milliards par an. »
Des élucubrations au doigt mouillé précédées de cette affirmation péremptoire qu’apprécieront tous les précaires de la fonction publique : « Sachant qu’en France les fonctionnaires territoriaux statutaires ont la garantie de l’emploi à vie, de jure , et les fonctionnaires contractuels presque la même chose, de facto, combien vont encore coûter à la France ces 31 000 postes supplémentaires ? »
À la fin de l’article, précédée du sous titre « Sortir de ce cercle vicieux », Jean Nouailhac réinvente la comptabilité et le droit publics et mélange tout : « comptes officiels » et « hors bilan », fonctionnaires et élus, dépenses d’aménagement urbain, d’investissement et salaires. Et comme toute tirade inspirée par une détestation viscérale de tout emploi public qui ne sert pas à surveiller, réprimer ou punir, ce fatras s’achève par une mise en cause des éboueurs marseillais :
« De plus, ces 77,5 milliards d’euros de dépenses nouvelles générées en 2012 dans le millefeuille territorial resteront invisibles pendant longtemps. Ils n’entreront jamais dans les comptes officiels : c’est du "hors bilan", comme on dit dans le privé. On ne verra apparaître que les salaires et les charges supplémentaires, soit tout de même un gros milliard de plus chaque année. Sans compter les dépenses générées par ces nouveaux serviteurs territoriaux, qui ont la gâchette facile. On n’imagine pas ce qu’un maire très dévoué à ses électeurs peut arriver à dépenser pour sa commune ! Créer, par exemple, un service des parcs et jardins municipaux avec des achats somptuaires de végétaux rares . Acheter des camions très sophistiqués et très chers pour les poubelles et le lavage des rues et des trottoirs, ce qui suppose un personnel technique renforcé qui travaille au moins vingt-cinq heures par semaine... Chez les éboueurs de Marseille, c’est moins de trois heures par jour !  »
Ce nouvel article non sourcé et imprégné des fantasmes les plus caricaturaux sur la fonction publique n’a pas seulement permis à Jean Nouailhac de vider son sac, il a aussi stimulé ses lecteurs et suscité leurs commentaires par centaines, dixit Le Point. Et plutôt que de se délecter en privé, avec ses collègues, de leurs anecdotes et de leurs saillies, Jean de Nouailhac a eu la lumineuse idée d’en faire… un article intitulé « 31 000 fonctionnaires de plus dans la "territoriale" : au secours ! ». « Un florilège édifiant », d’après la présentation de l’article, reposant sur huit témoignages relatant des abus présumés de fonctionnaires, qui ont toutes les apparences, soit des légendes urbaines qui foisonnent en la matière, soit d’épiphénomènes ponctuels…
Évidemment, Jean Nouailhac est libre de ses commentaires et libre de penser que les fonctionnaires sont pléthoriques et dispendieux, encore faudrait-il qu’il le prouve autrement que par des raisonnements (très) personnels et des affirmations fantaisistes… Mais peut lui chaut, pusiqu’avec ce dernier article, Jean Nouailhac fait coup double : il caresse ses lecteurs dans le sens de leurs préférences et de leurs croyances idéologiques – quitte à prendre quelques libertés avec les faits –, et il innove avec une nouvelle méthode d’enquête qui ne coûte rien et dispense d’effectuer la moindre recherche – quitte à prendre des libertés avec quelques règles élémentaires du métier, comme la vérification des faits… De la belle ouvrage en somme !
Blaise Magnin
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Message  niouze Mar 27 Oct - 1:15

Xavier Mathieu était délégué CGT de Continental de Clairoix (Oise), fermée en 2009 sans raison économique, comme l'a établi la justice. La condamnation des manifestations des salariés d'Air France par tous ceux de la « bien-pensance » ­ médias et responsables politiques ­a réveillé toute sa colère. Une colère qui n'épargne pas son propre camp.
Les médias condamnent la violence alors que les journaux télévisés en regorgent. Ils parlent de la violence des ouvriers. Jamais de celle d'un gouvernement qui décide d'envoyer des missiles en Syrie, en Irak ou au Mali pour bombarder des familles entières. À Air France, il y a eu deux chemises déchirées. Mais c'est dans trois ans qu'il faudra faire le bilan du champ de bataille. Combien y aura-t-il de l'autre côté de morts, de blessés, de toxicomanes, d'alcooliques, de dépressifs, de divorcés ? À propos des Conti, en 2009, les médias ont vu la casse de la souspréfecture, les jets d'oeufs sur les patrons. Ils ont traité les ouvriers de voyous. Aujourd'hui, sur les 1 100 ex-salariés de l'usine de Clairoix (Oise), il y a encore 500 personnes au chômage, dont 200 au RSA, 400 divorcés, 5 suicidés... Les dirigeants de Continental ont été condamnés en justice huit fois sur huit. Cinq fois parce qu'il n'y avait pas de motif économique à la fermeture de l'usine ­ et nous attendons la décision de la Cour de cassation. Trois fois pour discrimination. Quand les médias et les responsables politiques les traiteront-ils de voyous ? En même temps, le gouvernement socialiste refuse de réhabiliter les Conti condamnés pour la sous-préfecture, refuse une loi d'amnistie des syndicalistes. La violence des ouvriers serait injustifiable ? Mais c'est la guerre ! Chacun utilise ses armes, et la violence est parfois la seule qui nous reste. C'est la seule chose dont les puissants ont peur : que le peuple, c'est-à-dire la majorité, se lève et en use. Voilà pourquoi, au moindre accroc, ils cherchent tout de suite un vaccin pour arrêter la contagion. On nous dit que « pour se battre, il y a la justice ». Qu'ont gagné les Conti en justice au bout de cinq ans ? Quelques dizaines de milliers d'euros, des miettes. Ça ne fait pas redémarrer l'usine.
Quand Hollande, qui s'est fait élire en affirmant « mon ennemi c'est la finance », nomme ministre de l'Économie un ancien de la banque Rothschild et premier ministre celui qui avait fait le plus mauvais score aux primaires socialistes, c'est une provocation envers ceux qui l'ont élu. J'ai joué dans « Inflammable », une pièce de Thierry Gatinet, avec la Compagnie Jolie Môme. L'un des personnages, un vieux communiste italien, dit: « La violence, c'est l'absence et le besoin de reconnaissance qui la créent, et le mépris des puissants qui l'entretient. »
Face aux coups pris depuis 2008, il y a en fait peu de réactions. Mais il suffit d'une étincelle. Les grands incendies de forêt démarrent parfois d'un petit bout de verre resté en plein soleil. Et ça s'embrase. Quand on parle de révolution, les gens entendent violence, sang versé. Or, en fait, la violence, c'est l'arme des démunis. Une vraie révolution, ce serait justement un peuple qui se soulève ensemble. Il n'y aurait plus besoin de violence.
Petit à petit, il faut réapprendre les choses à ce peuple, l'amener à penser que le partage, la fraternité sont les meilleures des choses. Mais la plus belle invention du capitalisme pour semer la division, ce sont les élections ! Tout de suite, c'est la guerre des ego. Pour les régionales dans le Nord-Pas-deCalais-Picardie, face à Le Pen, il y a deux listes Front de gauche. Faut-il être d'accord sur tout à 100 % pour se mettre ensemble ? De Filoche au NPA et à Lutte ouvrière, si l'on se regroupait sur nos 60 % ou 70 % d'idées communes, on ferait une belle société ! Dans l'unité, je me serais lancé dans le combat politique.
L'important, c'est de faire comprendre à ceux qui votent Front national qu'ils se trompent. Le Front national, ce n'est pas un parti politique qui a un projet, une ambition ­ hormis celle de régner. Le Front national n'est rien, parce qu'on ne construit rien sur la haine. C'est un parti de récupération. Comme l'hyène, comme le vautour, il est sur le terrain et attend les cadavres qu'y laissent les autres. Il se construit de la trahison des partis traditionnels. Et la seule façon de le combattre, c'est de combattre ceux qui le fabriquent. Ceux qui laissent les cadavres sur le terrain.
http://www.humanite.fr/xavier-mathieu-cest-la-guerre-et-chacun-utilise-les-armes-qui-lui-restent-587731
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Message  niouze Ven 22 Jan - 11:24

Etat d’urgence éditoriale

Les pays européens où l’on compte le plus de candidats au djihad sont aussi très précisément ceux qui consacrent le plus d’argent aux dépenses sociales », observe Pierre-Antoine Delhommais, éditorialiste au Point (3 décembre 2015). Avant d’échafauder un raisonnement qui marquera sans doute l’histoire des sciences humaines : « Non seulement un Etat-providence généreux n’empêche pas les jeunes Européens de rejoindre les rangs de Daech, mais, de manière totalement contre-intuitive et tout de même un peu mystérieuse, il semble au contraire les y inciter. »

http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/RIMBERT/54452
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