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Message  ivo Sam 25 Fév - 9:15

Quand Pinocchio s'invite dans la campagne
fr info
C’est véritablement le thème de la semaine sur France Info. Ce thème bien particulier a été évoqué par Claude Guéant, par Nathalie Arthaud, ou encore par Manuel Valls. Il s’agit du thème du "mensonge". A tous les entendre, il n'y a que des menteurs. A moins que cela ne fasse tout simplement partie du discours politique, et cela depuis de très longues années.

présidentielles 2012 - Page 10 Pinocchio
Quand la politique ressemble à Pinocchio © Radio France Nathanael Charbonnier

Menteur, menteur, c’est bien simple à en croire les invités qui se sont succédés dans le studio de France info cette semaine, notre classe politique est composée d’une multitude de pinocchios aux nez bien pointus, et aux langues bien fourchues …

En résumé quelque soit le sujet, tous ont accusé l’adversaire de ne pas respecter ses promesses ou plus directement de mentir. C'est ainsi que l'on peut se demander si il est possible de faire de la politique sans mentir. Et si la question semble d’actualité cette année, il faut savoir qu’elle l’était déjà il y a 5 ans et qu’on peut remonter ainsi très loin dans le temps…

Les politiques sont ils des menteurs

On ne va pas porter une telle accusation qui serait caricaturale, mais il faut quand même savoir que la question du mensonge en politique se pose depuis très longtemps. On connaît tous Nicolas Machiavel. Or, en 1513, ce dernier dans son livre "Le Prince" décortique les manœuvres qui permettent aux puissants de rester au pouvoir.

Il dit par exemple, "que les hommes ont tant de crédulité, qu’ils se plient aux nécessités du moment et que le trompeur trouvera toujours quelqu’un qui se laisse tromper". Et puis, il ajoute un peu plus loin toujours sur ce même thème, "que le prince n’est pas obligé de posséder toutes les vertus, mais ce qu’il faut c’est qu’il paraisse les avoir".

Le piège de l'internet

Alors c’est vrai, on est en démocratie, mais cette notion de tromperie, de mensonge reste présente. Elle fait partie du discours. Elle est au cœur des échanges parce qu’elle permet de se différencier de l’adversaire. Elle reste donc une arme politique, ce que déplore, le sociologue Jean Viard directeur de recherche au CNRS et auteur dernièrement du livre, "le nouveau portrait de la France". Jean Viard explique que cela devient de plus en plus difficile pour les hommes politiques de mentir à cause des nouveaux médias. On l’a vu il y a encore quelques jours, lorsque Nicolas Sarkozy a dit qu’il n’avait jamais parlé de TVA sociale et que 3 minutes plus tard, les sites montraient le président en train d’évoquer le sujet dans une de ses précédentes interventions.

Une gamme de mensonges

Normalement, oui, en tout cas, elle va compliquer les choses. Mais cela ne signifie pas la disparition du mensonge car, la politique est faite par des hommes et des femmes. A nouveau, retournons dans le passé. En l'occurrence en 1733, pour retrouver un personnage que l’on connaît bien puisqu’il s’agit du père de Gulliver, Jonathan Swift. Notre homme a signé un petit ouvrage qui s’intitule, "l’art du mensonge politique". Il dresse dans son livre une sortent d’inventaire des différentes sortent de mensonges qui existent en politique.

Par exemple, il évoque en politique, le mensonge par calomnie. C’est à dire attaquer l’adversaire en faisant courir des rumeurs. on est en 1733, maintenant pas si loin en 1981, la rumeur avait couru qu’en cas de victoire de la gauche, les chars russes envahiraient Paris.

Il parle aussi de mensonge par addition. C’est à dire donner à un personnage plus de réputation qu’il ne lui en appartient. Hervé Morin, il y a quelques jours, lorsqu’il était encore candidat a bien expliqué avoir participé au débarquement en 1944, soit 17 ans avant sa naissance.

Jonathan Swift décortique aussi les mensonges, c’est ainsi par exemple qu’il explique que la meilleure réponse pour détruire un mensonge, ce n’est pas de nier mais d’opposer un autre mensonge. On pense alors à l’ancien ministre de l’environnement, Jean-Louis Borloo accusé cette semaine dans la presse de vouloir prendre la présidence de Véolia. L’intéressé, pour sa défense n'a pas réfuté l'information mais a expliqué avoir plusieurs propositions à l’étude.

Cela dit, et comme le souligne Jonathan Swift, tous ces mensonges sont salutaires puisqu’ils sont faits pour le bien du peuple.

eh ben au moins c'est dit .....
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Message  darkfairy Sam 25 Fév - 13:23

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Message  ivo Dim 26 Fév - 9:48

l'argent des candidats

Sarkozy: Le président s'est (un peu) enrichi
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/sarkozy-le-president-s-est-un-peu-enrichi-pendant-son-quinquennat_1084964.html
Hollande: D'un couple à l'autre
http://www.lexpress.fr/actualite/patrimoine-de-francois-hollande-d-un-couple-a-l-autre_1084958.html
Mélenchon: Pas trop plébéien
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/patrimoine-melenchon-n-est-pas-trop-plebeien_1085416.html
Le Pen: Le goût de la pierre
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/patrimoine-marine-le-pen-a-le-gout-de-la-pierre_1085379.html
Bayrou: L'homme de la terre
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/patrimoine-bayrou-l-homme-de-la-terre_1085450.html
Villepin: Demeure de maître
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/patrimoine-demeure-de-maitre-pour-villepin_1085433.html


................


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Message  ivo Lun 27 Fév - 9:14

L'éducation dans les programmes des principaux candidats
fr info
Nicolas Sarkozy, UMP
Pour "augmenter fortement la présence des adultes dans l'école", M. Sarkozy veut "revaloriser fortement la profession d'enseignant, améliorer leur formation et réfléchir à leurs missions et conditions de travail". Un recours au référendum sur cette question est écarté.

François Hollande, PS
Création de 60.000 postes supplémentaires dans l'Education en 5 ans. Augmentation de "25%" de l'allocation de rentrée scolaire dès septembre. Allocation d'études et de formation sous conditions de ressources. Abrogation de la circulaire sur les étudiants étrangers.

François Bayrou, Modem
50% du temps scolaire à l'école primaire doit être consacré à la maîtrise de l'écrit et à la langue française". Pour les élèves "en situation de rejet de l'école", "un collège hors les murs" avec des "pédagogies adaptées doit permettre une reconstruction". Révision des rythmes scolaires avec pas plus d'une trentaine d'heures par semaine, devoirs compris. Création d’un baccalauréat d'excellence, à la fois littéraire et scientifique.

Eva Joly, EELV
Reconstruire la carte scolaire avec mixité sociale maximale. Aucun enseignant ayant moins de cinq années d'exercice nommé contre son gré en zones sensibles. 20.000 enseignants et cadres éducatifs supplémentaires recrutés. Abrogation de la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux.

Marine Le Pen, Front National
Pas de création de postes supplémentaires mais l’école doit être un "sanctuaire" : elle demande donc un renforcement de l’autonomie des directeurs et une revalorisation des rémunérations.


Les candidats face à la situation en Syrie
fr info
La politique étrangère fait figure, pour l’instant, de grande oubliée de la campagne présidentielle. Les dramatiques évènements en Syrie poussent cependant les candidats à l'Élysée à prendre clairement position…

L'Afghanistan, l'Afrique, la menace de guerre Israël-Iran et la Syrie… Celui ou celle qui arrivera au pouvoir en France le 6 mai prochain deviendra le chef de la diplomatie et des armées de notre pays et devra gérer des situations géopolitiques et géostratégiques extrêmement tendues.

Même si personne ne peut deviner ce que sera le quotidien du peuple syrien dans deux mois, ce que sera le régime de Bachar Al-Assad, les prétendants à la fonction présidentielle sont quotidiennement interrogés à ce sujet. François Hollande en parle aussi dans ses meetings : "Si, même dans cette campagne présidentielle, nous pouvions tous nous rassembler pour venir en soutien de la Syrie, nous aurions déjà fait une bonne action de républicains", lance le candidat socialiste qui, précision importante, apporte son soutien total à la diplomatie française dans ce dossier.

François Hollande réclame donc une position commune. Mais pour l’heure, un seul candidat le suit dans cette initiative. Ce candidat, c’est l'homme du discours à l'ONU sur la guerre en Irak, Dominique de Villepin. "Quand nous sommes confrontés à des crises, la position de tous les partis cherche à être commune. C’est vrai pour la Syrie comme pour tout autre dossier de crise", estime l'ancien ministre des Affaires étrangères. En revanche, c'est non pour le Modem. Le parti de François Bayrou estime en effet qu'il s'agit-là d'une réflexion qui n'est pas à la hauteur des enjeux.

L'UMP, de son côté, se félicite que l'opposition soutienne le travail du gouvernement sur la question syrienne. Mais pour l'instant, le candidat Nicolas Sarkozy - le candidat, pas le Président de la République - n'a pas l'intention de suivre l'appel de son rival du PS. "Nous devons effectivement dépasser les clivages partisans. La situation en Syrie nécessite l’unité nationale autour du Président de la République", approuve Guillaume Peltier, un des porte-paroles de la campagne UMP. Mais quand on l’interroge sur la possibilité, par exemple, de signer un texte commun avec François Hollande sur le sujet, il reste réservé : "Il ne faut pas rentrer dans l’idée de signature de texte des uns et des autres", répond-il .

Ce qui est sûr, et c'est très important de le souligner, c’est qu’aucun des candidats ne se prononce pour une intervention militaire en Syrie, à l'image de ce qui avait été entrepris en Lybie. Et de droite à gauche, on est au moins d'accord sur un point : la condamnation du régime d'Al-Assad. Seule voix discordante, celle de Jean-Marie Le Pen. Pour le président d'honneur du Front National, invité hier soir de l'émission Radio France Politique, le pouvoir actuel à Damas se défend et c'est bien légitime, estime-t-il.


Jean-Marie Le Pen : le FN "n'a pas encore allumé les boosters de sa campagne"
fr info
Invité de Radio France Politique ce dimanche, le président d'honneur du Front national revient sur la campagne de Marine Le Pen. Une campagne qui patine et que l'ancien patron du parti voit repartir bientôt.


Jean-Marie Le Pen "ne trouve pas anormal que l'État syrien se défende" contre les rebelles
"Je suis convaincu qu'elle sera au second tour", annonce Jean-Marie Le Pen. "Elle" c'est la candidate du FN à la présidentielle, Marine Le Pen. Le président d'honneur du parti explique que "c'est déraisonnable" de parler d'un "trou d'air" avec la déclaration de candidature du président de la République.

Pour lui, sa fille va "allumer les 'boosters' de sa campagne". Ces "boosters" ce sont les thèmes historiques du parti : immigration et insécurité. Jean-Marie Le Pen est confiant sur ces sujets : "Ce n'est pas forcément nous qui les allumerons, ces boosters."

À propos du récent (non) débat entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen sur le plateau de Des Paroles et des actes sur France 2, Jean-Marie Le Pen qualifie le candidat du Front de Gauche de "voyou" :

"C'est le candidat des communistes qui ont du sang sur les mains jusqu'aux coudes, voilà ce qu'est Monsieur Mélenchon. Qui entre temps a été pendant 30 ans un gros sénateur."

Le président d'honneur du FN se propose de remédier à cette absence de débat : "Moi j'offre un débat à Monsieur Mélenchon, et je vais lui retirer son caleçon."

La polémique Brasillach

Au congrès de Lille du Front national le week-end dernier, Jean-Marie Le Pen a lu quelques vers d'un poème de Robert Brasillach, écrivain et journaliste collaborationniste. Il se justifie aujourd'hui en posant une question :

"Soixante-sept ans après la Guerre Mondiale, on ne peut plus citer les vers d'un homme qui a été fusillé pour ses idées ?"

Loin de la volonté de Marine Le Pen de mettre derrière elle "les affaires de l'an 40", il insiste : "Je ne me sens pas obligé d'avoir la même opinion que les gens dont je cite les poèmes."

"Je ne trouve pas anormal que l'État syrien se défende"

Interrogé sur la répression en Syrie, Jean-Marie Le Pen minimise :
"Je vois les images des bombardements, je vois un obus toutes les minutes, toutes les deux minutes. Trente secondes sur Tokyo : 100.000 civils tués. Nagasaki, Hiroshoma : 80.000 morts. Dresde : 200.000 morts civils."

L'invité de Radio France Politique refuse de condamner l'attitude du pouvoir syrien, il préfère revenir à la Deuxième Guerre Mondiale et ceux qui critiquent "sans avoir les mains propres" :

"Les gens qui ont fait ces bombardements de populations civiles devraient se taire quand ils parlent de Monsieur Assad, et qu'ils parlent de 6.000 morts en six mois [en Syrie]."

Jean-Marie Le Pen parle de "guerre civile" en ce qui concerne le conflit syrien. Il relativise les bombardements de civils :

"Oh vous savez, on a bombardé des populations civiles dans bien d'autres circonstances. Ne serait-ce que la Commune, vous voyez."

Il finit par reconnaître à Bachar al-Assad qu'il "ne trouve pas anormal que l'État syrien se défende [des] activités" de l'armée libre de Syrie. Il continue sur les Révolutions arabes, il refuse de dire s'il regrette Mouammar Kadhafi, Jean-Marie Le Pen reconnaît en tout cas qu'il "regrette la paix qui régnait" en Libye.
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Message  ivo Lun 27 Fév - 9:35

Tout savoir du patrimoine des candidats à la présidentielle
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/tout-savoir-du-patrimoine-des-candidats-a-la-presidentielle_1085887.html
Sarkozy, Hollande, Le Pen, Bayrou, Mélenchon et Villepin. L'Express passe au crible les déclarations de patrimoine des principaux candidats à la présidentielle.

Nicolas Sarkozy

Depuis son entrée à l'Elysée, en 2007, le patrimoine du chef de l'Etat a augmenté. Il reste associé d'un cabinet d'avocats dont la structure financière a été réorganisée en 2010. Nicolas Sarkozy n'a répondu qu'à deux de nos questions: le montant de son traitement et celui de son patrimoine global. Il estime ce dernier à "2,3 millions d'euros", sans en dévoiler le contenu. Information inédite: le patrimoine du président aurait donc légèrement augmenté par rapport à 2007 : il était alors de l'ordre de 2, 143 millions d'euros. Selon toute vraisemblance, Nicolas Sarkozy reste assujetti à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), dont le seuil de déclenchement est actuellement de 1,3 million d'euros.
La valeur de ses biens a été affectée par son divorce d'avec Cécilia Sarkozy. L'appartement acheté en commun en 1997 pour l'équivalent de 823 225 euros sur l'Ile de la Jatte, à Neuilly-sur-Seine, avait été revendu. Ces placements auraient été divisés au moment du divorce. Les Bruni-Sarkozy rédigent une même déclaration aux impôts. Pour le président, les derniers chiffres connus remontent à 2007. Il avait accepté de confirmer à L'Express l'impôt versé par lui trois ans plus tôt, soit 13 500 euros pour un revenu imposable de 124 960 euros avec trois enfants à charge.
Depuis 1987, Nicolas Sarkozy possède aussi des parts dans un cabinet d'avocats. Le chef de l'Etat est présent dans la gestion du cabinet, qui dégageait 2,8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010. Ses revenus, confortables, ont peu varié depuis 2007. A peine élu, le président a augmenté son traitement de près de... 170 %, pour l'aligner sur celui du Premier ministre. Les 6 806 euros brut perçus en tant que chef de l'Etat par Jacques Chirac, passent alors à 18 700 euros brut (hors indemnités) à partir de 2008.
Tous les détails ici.

François Hollande

Sa séparation d'avec Ségolène Royal a eu des effets sur le patrimoine et l'imposition du candidat socialiste. Qui n'est pas soumis à l'ISF... grâce à Nicolas Sarkozy.
François Hollande règle pour son logement un loyer d'un montant de "3 000 euros, charges et parking inclus", comme il le précise à L'Express. Dans son fief corrézien, à Tulle, sa permanence de député est plus spartiate, louée pour "1 200 euros" par mois. Quant à sa villa de style provençal de 130 mètres carrés, avec piscine, située à Mougins, il estime sa valeur à "800 000 euros". Et son revenu imposable s'élèverait à "78 516 euros".
Le candidat PS possède, selon sa déclaration, 30 % de la SCI Olfi, propriétaire de l'appartement de 80 mètres carrés occupé par son père, à Cannes. Dans la même ville, le candidat est propriétaire à 70 % du logement où vit son frère. L'ensemble de ces deux biens étant estimé, dit-il, à "370 000 euros".
François Hollande vit de ses fonctions d'élu et non de l'écriture : "J'ai renoncé, dit-il, à tout versement de droits d'auteur pour mon livre Le Rêve français, publié en 2011." Député et président du conseil général de la Corrèze, il perçoit des indemnités mensuelles limitées, en fonction du cumul des mandats, à environ 8 300 euros brut (hors indemnités). Dans ces conditions, son revenu imposable s'élèverait à "78 516 euros".
Tous les détails ici.

Marine Le Pen

Soucieuse de corriger l'image d'"héritière" que lui collent ses détracteurs, Marine Le Pen joue cartes sur table. La candidate a décroché son téléphone pour apporter des précisions à l'enquête de L'Express. Son patrimoine est difficile à évaluer car il est partagé entre les membres de la famille Le Pen, souvent dans des sociétés civiles immobilières (SCI).
Ses revenus proviennent exclusivement de ses mandats électifs. En outre, les 490 euros net qu'elle perçoit au titre de conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais sont intégralement reversés au Front national.
Tous les détails ici.

François Bayrou

Exploitant agricole dans son fief du Béarn, le candidat du MoDem ne s'est pas enrichi depuis 2007. Seuls quelques droits d'auteur sont venus compléter ses indemnités de député. Il a tenu à répondre en personne au questionnaire adressé par L'Express à chacun des principaux candidats. François Bayrou n'a, dit-il, "rien à cacher".
"J'ai acheté ma résidence principale en plusieurs fois, entre 1978, 1981, 1994 et 2002, pour une valeur totale de 65 357 euros, précise François Bayrou. Elle est estimée aujourd'hui à 450 000 euros. Emprunts et prêts bancaires destinés à cette acquisition courent encore, pour un montant de 187 913 euros." François Bayrou tire ses principaux revenus de ses indemnités parlementaires: 7 100,15 euros brut (5 189,27 euros net). Il tient à ajouter qu'il a perçu, en outre, "1 920 euros" d'autres revenus fonciers pour 2010 ainsi qu'une "plus-value de cession de sicav de 657 euros".
Tous les détails ici.

Jean-Luc Mélenchon

Issu d'une famille modeste, le candidat du Front de gauche a accumulé un petit patrimoine au fil de ses mandats électifs rétribués. Il en profite mais sans excès.
Tous les détails ici.

Dominique de Villepin

L'ex-Premier ministre - qui n'a pas répondu au questionnaire de L'Express - a acquis un hôtel particulier à Paris. Il y a installé son cabinet d'avocat dont il tire de substantiels revenus.
Tous les détails ici.
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Message  ivo Lun 27 Fév - 12:11

Sarkozy prêt à débloquer 150 millions d’euros pour Florange
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"La France ne laissera pas tomber la sidérurgie", promet Nicolas Sarkozy, qui se dit prêt à investir 150 millions d’euros à Florange. Il fera des annonces en fin de semaine. Invité de RTL, le candidat exclut tout référendum sur la discipline budgétaire et se défend d’être le "président des riches".

présidentielles 2012 - Page 10 RTR1WNRW
Nicolas Sarkozy chez ArcelorMittal à Gandrange (Moselle) en février 2008 © Reuters Vincent Kessler

François Hollande voulait faire de la Moselle le lieu symbolique des "promesses non tenues" de Nicolas Sarkozy. C'est précisément sur ce dossier que le président sortant a choisi de reprendre l'initiative ce matin. Son objectif : faire repartir les hauts-fourneaux de Florange (Moselle) "au deuxième semestre" car "la France ne laissera pas tomber son industrie sidérurgique", lance Nicolas Sarkozy ce matin sur l’antenne de RTL.

Comment ? Par l’investissement. "L’Etat décide d’investir pour donner du travail, pour moderniser le site (…) Ce qui a du sens, c’est d’investir" pour une meilleure "compétitivité", poursuit le candidat. Nicolas Sarkozy se dit prêt à mettre 150 millions d’euros sur la table. "J’aurai l’occasion de faire des propositions très précises sur le sujet dans les prochains jours", poursuit le président sortant. Qui n’exclut pas de devoir ferrailler avec Mittal, dans une discussion "franche et directe".

Au passage, Nicolas Sarkozy tacle François Hollande et sa loi obligeant un industriel qui se désengage d’une usine française à la céder à un repreneur : "Je ne vois pas l’intérêt de cette proposition", affirme-t-il.

Président des riches ? "S’il y a des reproches à me faire, ce n’est pas celui-ci. C’est un procès en sorcellerie, un procès habituel qui permet de masquer le manque de propositions"

Interrogé sur la discipline budgétaire, le candidat de la droite exclut de soumettre la question à référendum. "On peut parfaitement imaginer un référendum sur l’Europe, sur la monnaie unique par exemple (…) parce que la question est parfaitement claire (…) S’agissant d’un traité avec 200 ou 250 articles, je ne vois pas la question claire qu’il y aurait", a poursuivi Nicolas Sarkozy.

Titillé enfin sur l’épisode du Fouquet’s, au soir de son élection en mai 2007, Nicolas Sarkozy s’est défendu d’être le "président des riches". Il a contre-attaqué en soulignant les liens entre certains grands financiers et François Hollande : Pierre Bergé, propriétaire du Monde et "financier revendiqué de François Hollande", le "richissime" banquier Matthieu Pigasse, "mettant l’ensemble de ses moyens au service de Dominique Strauss-Kahn d’abord puis de François Hollande".
"Est-ce que le fait de travailler dans le groupe de M. Bolloré crée un sentiment de dépendance du candidat socialiste à l’endroit de M. Bolloré ? ", interroge Nicolas Sarkozy, faisant allusion à la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler. "La réponse est non, je ne lui ferai pas ce procès, j’aimerais qu’on ne le fasse pas à moi ! ", a conclu le président sortant.

la blague du jour ...
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Message  ivo Lun 27 Fév - 20:03

Un référendum sur le traité européen? Le "non" du candidat Sarkozy fait polémique
fr info
Le président-candidat a exclu ce matin sur RTL de soumettre à un référendum, s'il était réélu, le nouveau traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance en Europe: "S'agissant d'un traité avec 200 articles, 250 articles, je ne vois pas la question claire." Un argument technique critiqué par ses adversaires.

Dans le camp de François Hollande, le député PS Jérôme Cahuzac, "constate que Nicolas Sarkozy s'apprête à consulter les Français pour savoir si les tribunaux de l'ordre judiciaire et de l'ordre administratif doivent être tous les deux saisis en cas d'expulsion d'étrangers. Donc il veut consulter les Français sur un sujet très technique. Mais sur un sujet aussi politique que les traités européens, relatifs à des abandons de souveraineté, à de la surveillance budgétaire, à de l'austérité, à des sanctions dans l'hypothèse où les pays ne respectent pascette austérité, je constate que pour des sujets aussi majeurs il hésite à consulter le peuple. Cela en dit long sur ce qu'est sa sincérité de candidat du peuple."

Selon Marine Le Pen, en excluant un référendum sur le Traité européen de discipline budgétaire, Nicolas Sarkozy "fait preuve de surcroît d'un grand mépris pour le peuple français, jugé incapable de s'exprimer sur un sujet trop compliqué. Rappelons-lui qu'en 2005, les Français s'étaient exprimés avec une très grande clarté contre unTraité de 448 articles. Ce Traité européen mérite pourtant bien sûr un référendum, parce qu'il cadenassera pendant des années l'avenir de la France et des Français s'il est adopté. Si ce Traité passe, il retirera à la France sa souveraineté budgétaire et condamnera nos nations à l'austérité permanente."

"Les masques tombent sur la question européenne!"

Pierre Laurent le numéro un du PCF, composante du Front de gauche dont Jean-Luc Mélenchon est le candidat à l'Elysée estime que "les masques tombent sur la question européenne ! Quand il s'agit de choses sérieuses qui engagent la constitution nationale, Nicolas Sarkozy exclut de consulter les Français".

Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la République juge "inacceptable" le refus du président de la République :"Nicolas Sarkozy nous montre donc une nouvelle fois qu'il est passé champion dans l'art du coup d'Etat simplifié. Etre lecandidat du peuple c'est faire suffisamment confiance aux Français pour les laisser maîtres des choix qui présideront au destin du pays. Consulter les Français par référendum sur tout nouveau traité européen ou sur toute nouvelle adhésion d'un Etat à l'UE, comme je le propose, c'est permettre au peuple d'être responsable et à la France d'être libre."

et pas un mot sur le(s) dernier(s) referendum(s) européen(s) .......
c'est beau la (les) politique(s) ..................
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Message  ivo Mar 28 Fév - 10:09

Ce que M. Hollande se prépare à garder de l'héritage Sarkozy
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/27/ce-que-m-hollande-se-prepare-a-conserver-de-l-heritage-sarkozy_1648743_1471069.html?google_editors_picks=true
Que conserveront-ils de Nicolas Sarkozy? Du quinquennat qui s'achève, les socialistes n'entendent pas forcément faire table rase. Loin de se préparer à un effacement systématique des réformes de son prédécesseur, le candidat socialiste, si d'aventure il lui succédait, a opté pour leur remplacement, voire par un accommodement.

Une philosophie dont Michel Sapin, responsable de son projet, résume les grandes lignes : "A quoi servirait-il de se lancer dans une bataille d'abrogation?", indique le député PS de l'Indre, qui précise qu'"il y a quelques lois emblématiques sur lesquelles il faudra revenir". Ainsi la "circulaire Guéant" sur les étudiants étrangers, les peines planchers ou la réforme territoriale.

Mais nombre de mesures symboliques, comme la création de Pôle emploi ou l'entrée dans le commandement militaire intégré de l'OTAN, ne semblent pas devoir être remises en cause.

L'IMMIGRATION ET LA SÉCURITÉ

L'interdiction du port du voile intégral. Loi emblématique adoptée en septembre 2010, cette mesure fut érigée au rang de symbole par l'UMP. François Hollande, qui à l'époque avait fait part de son opposition au texte du gouvernement, ne l'a pas évoquée depuis.

L'Organisation de la sécurité. La création de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), qui résulte de la fusion de la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG) et la Direction de la surveillance du territoire (DST), ne devrait pas être remise en cause.

Au-delà, concernant la multitude de lois de sécurité intérieure adoptées depuis l'installation de M. Sarkozy Place Beauvau, "l'idée n'est pas de supprimer tout ce qui a été fait, indique François Rebsamen, maire PS de Dijon et chargé du pôle sécurité dans l'équipe de M. Hollande. Sur les 28 lois prises depuis 2002, il faudra évaluer celles qui n'ont aucun impact, aucune efficacité et celles qui marchent".

LA JUSTICE

Les peines planchers. Introduites par la loi Dati de 2007, les "peines planchers" fixent le minimum que doit infliger un juge en cas de récidive d'un accusé ou pour certains crimes et délits. "Il faudra les supprimer", tranche M. Rebsamen.

La rétention de sûreté. Le PS se montre plus prudent quant à la rétention de sûreté, votée en 2008, qui permet de placer, à l'issue de leur peine, des prisonniers jugés dangereux dans des centres socio-judiciaires fermés. André Vallini, responsable du pôle justice dans l'équipe de campagne du candidat socialiste, estime que "si la rétention de sûreté consiste à maintenir en prison quelqu'un qui a purgé sa peine, c'est contraire au droit. Mais on ne peut relâcher dans la nature sans surveillance des gens considérés comme des malades".

Les jurés citoyens en correctionnelle. Mis en place par M. Sarkozy, les premiers ont siégé au printemps. C'est "une idée intéressante mais gâchée par excès de précipitation", indique M. Vallini, qui lui préfère le concept d'"échevinage, avec des citoyens volontaires associés au travail des magistrats".

La réforme de la carte judiciaire. La suppression de 17 tribunaux de grande instance avait déclenché une fronde dans le monde judiciaire. Interrogé sur une réinstallation de ces tribunaux, alors que les crédits manquent, M. Vallini préfère annoncer une "grande réforme de l'organisation judiciaire, qui remettrait notamment à plat la distinction entre tribunaux d'instance et de grande instance".

La réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et de la garde à vue. Le CSM, qui a désormais le pouvoir de nommer les procureurs, sera à nouveau réformé ; les procureurs seront nommés sur le modèle des juges du siège. Autre grande réforme, imposée par l'Europe, la présence d'un avocat lors des garde à vue. Il s'agit pour M. Vallini d'une "réforme minimale qu'il faudra poursuivre pour mettre [la France] au standard des pays européens".

La justice des mineurs. M. Sarkozy a en grande partie détricoté celle-ci en revisitant de nombreuses fois l'ordonnance de 1945. "Cela fait partie des réformes à abroger", assure M. Vallini, qui annonce un "retour au principe de l'ordonnance de 1945, la spécialisation des juridictions, l'atténuation de responsabilité et le primat de l'éducatif sur le répressif".

L'EDUCATION

La Loi LRU. Tantôt critiquée, tantôt saluée comme une réussite, la réforme des universités que M. Sarkozy ne cesse de mettre en avant semble embarrasser le PS. "Ce n'est pas pour nous le sujet majeur, même s'il est emblématique", estime Vincent Peillon, chargé du pôle éducation, qui voit dans la question de son abrogation "un faux débat". "Ce qui est important, c'est ce par quoi on remplace, en l'occurrence une loi-cadre qui interviendra assez rapidement après une courte consultation", plaide-t-il.

La suppression de la carte scolaire. Cette réforme fut combattue par la gauche. Elle n'a pourtant pas entraîné de révolution sur le terrain. Pas sûr que le PS revienne sur ce dispositif, M. Peillon estimant lui-même que "les modèles précédents n'étaient pas formidables".

La formation des enseignants. Le gouvernement de François Fillon a ouvert la voie à une suppression des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), au profit d'une formation en master des enseignants. Le PS annonce qu'il "reviendra entièrement sur la réforme de laformation des enseignants, qui a été détruite", selon M. Peillon.

LES INSTITUTIONS

La réforme constitutionnelle. Adoptée en 2008, elle limite à deux le nombre de mandats du chef de l'Etat, lui permet d'intervenir en Congrès, renforce le pouvoir du Parlement et instaure la possibilité d'une saisine du Conseil constitutionnel par les justiciables avec la question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Le PS évoque certes de nouveaux aménagements institutionnels (une part de proportionnelle, la parité homme-femme), mais ne parle pas d'un retour en arrière.

La réforme territoriale. Votée en 2010, elle instaure le conseiller territorial, destiné à siéger à la fois au conseil régional et au conseil général. Le PS a promis de revenir sur cette réforme. Selon le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, "tout ou presque sera abrogé, à part peut être la partie intercommunalité". M. Bel se dit "favorable au maintien de tous les niveaux : commune, intercommmunalité, départements et régions". Quant à la suppression de la taxe professionnelle (TP), elle sera "plus difficile à défaire", concède M. Bel.

LA FONCTION PUBLIQUE

La Révision générale des politiques publiques (RGPP). Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux a permis de réduire de plus de 100 000 personnes les effectifs de l'Etat. Le PS et François Hollande promettent aujourd'hui "d'en finir avec la RGPP aveugle", mais demeurent flous sur les chiffres. Le candidat socialiste a promis des créations de postes, mais sans augmenter l'effectif de fonctionnaires. Cet effort devrait donc nécessiter la poursuite du non-remplacement.

La création de Pôle emploi. Issu de la fusion de l'ANPE et des Assedic, Pôle emploi a été créé en février 2008 afin de simplifier les démarches et le suivi des demandeurs d'emploi, tout en diminuant les coûts. Son bilan est mitigé. Le PS ne compte pourtant pas revenir sur cette création.

Le service minimum. Instaurée en 2007, la loi sur le service minimum ne sera pas modifiée, a déjà annoncé François Hollande, qui juge qu'elle est "entrée dans les mœurs".

LA SANTÉ ET LES RETRAITES

La carte hospitalière. Le gouvernement de François Fillon l'a réformée en fermant des établissements jugés non rentables ou trop petits. François Hollande s'est engagé à permettre un accès de chacun à un établissement d'urgence accessible en trente minutes, sans préciser toutefois quels seraient les centres hospitaliers ainsi rouverts ou créés.

La réforme des retraites. Votée en 2010, elle a fait passer l'âge minimum de départ à 62 ans et l'âge de départ à taux plein à 67 ans, et le nombre d'années de cotisation à 41 ans. M. Hollande a promis de permettre aux personnes à jour de cotisation de partir à la retraite avant l'âge légal, sans changer celui-ci.

LA CULTURE

La loi Hadopi. Ce texte réprimant le téléchargement illégal sur Internet, voté en 2008, fait l'objet d'une valse-hésitation du PS. M. Hollande promet désormais un "acte II de l'exception culturelle". Aurélie Filipetti, chargée de la culture dans l'équipe de campagne du candidat socialiste, évoque une offre légale, la lutte contre la contrefaçon commerciale et l'élargissement des sources de financement, mais sans licence globale, jugée trop incertaine.

L'INTERNATIONAL

L'Europe. Concernant le traité européen voulu par M. Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, M. Hollande, s'engage à le renégocier. Pour Pierre Moscovici, "la ratification, qui aura été interrompue par la période électorale, ne sera pas engagée s'il n'y a pas une réorientation de la construction européenne".

L'OTAN. M. Sarkozy avait choisi, dès 2007, le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l'OTAN, qu'elle avait quitté en 1966. La décision du chef de l'Etat avait alors été critiquée par la gauche. Mais selon M. Moscovici, le départ de la France n'est plus envisagé.

>> Lire aussi : Moscovici sur le bilan de Sarkozy : "L'idée n'est pas de défaire, mais de faire"


c'est bô la gôche .....
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Message  niouze Mar 28 Fév - 16:09

Effectifs de l’Education nationale : les mauvais calculs de Nicolas Sarkozy

"Il y a un peu plus de 400 000 élèves de moins dans l’Education nationale depuis 10 ans et il y a 45 000 professeurs de plus"

Nicolas Sarkozy, au micro de RTL, le 27 février



Ce qu'il a dit

L'intention du candidat Nicolas Sarkozy était de discréditer la proposition du candidat socialiste, François Hollande, de créer 60 000 postes en cinq ans dans l'Education nationale. Après avoir affirmé ces chiffres, il a conclut : "S'il suffisait d'embaucher des profs pour que l'école fonctionne et que les profs soient heureux, on devrait avoir l'école qui fonctionne le mieux au monde et les professeurs les plus heureux du monde."

Presqu'immédiatement après son intervention, Bruno Julliard, secrétaire à l'éducation au Parti socialiste, l'a contredit sans détour, via son compte Twitter.
présidentielles 2012 - Page 10 Julliard-nombre-eleves
Mais le calcul de l'ancien président de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) est aussi à revoir, car il intègre les chiffres de l'enseignement supérieur.

Or, si l'on s'en tient strictement aux propos de Nicolas Sarkozy, il faut se limiter aux chiffres liés au ministère de l'Education nationale à proprement parler et donc exclure tout ce qui se rattache à l'enseignement supérieur ou à l'apprentissage, sur le nombre d'élèves comme sur le nombre de professeurs.
Pourquoi c'est faux
1) Le nombre d'élèves a diminué d'environ 160 000, pas 400 000

Il est assez aisé de démontrer la fausseté des chiffres avancés par Nicolas Sarkozy. Concernant le nombre d'élèves, deux sources le contredisent.

Selon les chiffres de l'INSEE, le nombre total d'élèves du premier et du second degré (sont donc exclus du calcul les apprentis et les étudiants, qui relèvent d'autres ministères que de celui de l'Education nationale), a bien diminué entre 2000 et 2010 (chiffres les plus récents). Mais il s'agit d'une baisse de 149 000 élèves, et non de 400 000.

Deuxième source : le ministère de l'éducation lui-même. Ses chiffres confirment que le nombre d'élèves de primaire et de secondaire a bien baissé, mais encore une fois, dans une proportion bien moindre que celle assurée par Nicolas Sarkozy. Entre les années scolaires 2000-2001 et 2010-2011, il y aurait ainsi eu une baisse de 170 159 élèves de moins dans le premier et le second degré.
2) Le nombre d'enseignants a baissé d'environ 30 000

Les données de l'Insee sur le nombre d'enseignants dans le secteur public, dans le primaire et le secondaire ne permettent pas de comparer sur dix ans. Mais les chiffres de l'Education nationale, si.

Et ils indiquent que, entre 2000-2001 et 2010-2011 le nombre total est passé de 705 387 à 672 602 et a donc baissé de 32 785. De plus, si l'on regarde l'évolution en détail, il apparaît que le nombre d'enseignants du premier degré a bien augmenté mais que celui du second degré a au contraire baissé, passant de 389 249 postes à 349 119 (soit - 40 130).
présidentielles 2012 - Page 10 Nombre-eleves1
3) Le ratio ne s'est donc pas amélioré

En conclusion, on peut donc constater que le ratio nombre d'enseignant par élève ne s'est pas amélioré en dix ans.

En 2001, il y avait en moyenne - dans le secteur public primaire et secondaire - 1 professeur pour 15 élèves. En 2011, le ratio était de 1 pour 16.

NB : l'UMP fait un erratum de dernière minute

Dans la journée, l'état-major de campagne de Nicolas Sarkozy a légèrement amendé les chiffres donnés par ce dernier. "Sa langue a fourché, il voulait dire depuis vingt ans et non pas depuis dix ans", a-t-on indiqué. Toutefois, et même si les données manquent pour comparer les effectifs de 2010-2011 avec ceux de 1990-1991, un rapide calcul démontre que ces chiffres ne correspondent toujours pas aux propos du président-candidat.

http://decodeurs.blog.lemonde.fr/2012/02/27/effectifs-de-leducation-nationale-nicolas-sarkozy-multiplie-la-realite-par-trois/
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Message  ivo Mar 28 Fév - 19:13

pour ceux que ça interesse, dossier sur fr info:

Terrains de campagne : les reportages de la rédaction
Chaque semaine, les reporters de France Info vont à votre rencontre, aux quatre coins de France, au sujet des grands thèmes de campagne. L'ensemble des reportages sont rassemblés sur cette carte interactive. Naviguez sur les thèmes pour découvrir les villes visitées, puis cliquez pour découvrir le reportage.
présidentielles 2012 - Page 10 4f44b74608795

par exemple:

Nucléaire, l'ambiguïté française
http://www.franceinfo.fr/economie/terrains-de-campagne/web-reportage-nucleaire-l-ambiguite-francaise-526567-2012-02-13

La sécurité sera-t-elle un enjeu de campagne ?
http://www.franceinfo.fr/politique/terrains-de-campagne/la-securite-sera-t-elle-un-enjeu-de-campagne-516571-2012-02-06

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Message  ivo Mer 29 Fév - 9:47

Indécence
http://www.liberation.fr/politiques/01012392903-indecence?google_editors_picks=true
La proposition faite lundi soir par François Hollande de taxer à hauteur de 75% la part des revenus dépassant un million d’euros par an ne contribuera que modestement à la révolution fiscale dont ce pays a besoin pour réconcilier l’impôt et l’esprit de justice. Avec son impôt Fouquet’s, le candidat socialiste cherche plus à enfermer son principal adversaire dans le corner du président des riches qu’à faire entrer des recettes dans les caisses du Trésor public. Il est amusant de voir comment les amis du chef de l’Etat ont plongé à pieds joints dans le piège hollandais en criant hier au retour de Karl Marx ! Ou en accusant François Hollande, comme l’a fait le député centriste Charles de Courson, d’avoir «fumé la moquette». Rappelons juste qu’une telle taxe a existé aux Etats-Unis jusque dans les années 80, sans transformer pour autant le pays du capitalisme roi en paradis communiste.

Et qui, à longueur de discours depuis 2008, a dénoncé l’indécence des très, très hauts revenus, notamment des grands patrons, sinon Nicolas Sarkozy ? Revenus qui, en 2010, n’ont, pour certains dirigeants des plus grandes entreprises, pas franchement connu la crise.

La taxe hollandaise n’est pas que symbolique. Elle jette une lumière crue sur une dérive entamée dans les années 2000, mais que la tourmente économique et sociale n’a pas stoppée : l’explosion des revenus des Français les plus aisés. Pas les riches, pas les super riches, mais les hyper riches, pour qui aucune «valeur travail» ne peut de bonne foi venir justifier la démesure des revenus. Ils n’ont tout simplement aucun sens. Et quoiqu’en dise la majorité, cette indécence, même marginale, est choquante quand s’étire en France l’échelle des inégalités.
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Message  ivo Jeu 1 Mar - 9:54

«La télévision est le média de la persuasion massive»
http://www.liberation.fr/politiques/01012392043-la-television-est-le-media-de-la-persuasion-massive?google_editors_picks=true
présidentielles 2012 - Page 10 ?modified_at=1330516206&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476

Christophe Piar, du département Opinion de l'institut de sondages CSA et enseigne à Sciences Po et auteur de «Comment se jouent les élections. Télévision et persuasion en campagne électorale» (INA éditions), revient sur le rôle de l'image dans la campagne.

Par JONATHAN BOUCHET-PETERSEN
Pourquoi écrivez-vous que «la télévision peut faire l'élection» ?

Des millions d'électeurs, de plus en plus nombreux, se décident lors de la campagne électorale et sont sensibles aux différents messages diffusés pendant cette période. Ils se déterminent de moins en moins en fonction de leur appartenance sociale, de leur proximité avec une formation politique ou de leur religion, cela crée donc des opportunités pour des effets de campagne électorale. Et l'information diffusée par les médias, en particulier télévisuels, est le canal qui a le potentiel persuasif le plus élevé : dans l'enquête Médiapolis réalisée par le Cevipof fin 2009, les Français étaient 76% à déclarer utiliser la télévision comme premier ou deuxième média pour s'informer sur l'actualité politique. La force de frappe du petit écran n'a pas d'équivalent, même si sa prédominance connaît une légère érosion avec la montée en puissance d'Internet. Mais le Web reste pour l'instant un média de mobilisation ; la télévision est le média de la persuasion massive.

La victoire du «non» au référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen ne s'est-elle pourtant pas faite contre les médias audiovisuels dominants ?

Si on se concentre uniquement sur la bien plus grande visibilité médiatique des partisans du «oui», on en déduit effectivement que la télévision n'a pas eu d'impact sur le résultat. Mais, si on regarde les enjeux qui étaient dans l'actualité extérieure à la campagne, on voit qu'une avalanche de faits - plans sociaux, délocalisations, proposition de reclassement de salariés à l'île Maurice avec une salaire de 250 euros par mois - sont entrés en conjonction semaine après semaine avec le discours des partisans du «non». Cette réalité, relayée par les médias en général et par la télévision en particulier, est venue valider leurs attaques contre les méfaits de la construction européenne et invalider le discours europhile euphorique des promoteurs du «oui».

Lors de la présidentielle de 2002, les images de la gifle donnée par François Bayrou à un gamin qui lui faisait les poches ont tourné en boucle et marqué les esprits. Au point, selon vous, d'avoir eu un impact électoral...

Elle est d'abord un exemple très caractéristique du fonctionnement du système médiatique. D'un côté, les journalistes disent que leur objectif est de permettre aux citoyens de procéder à des choix éclairés, mais dans le même temps ces mêmes journalistes sont obligés de respecter la logique commerciale qui conduit à une marchandisation de l'information dans le but d'obtenir la plus forte audience possible. C'est particulièrement vrai pour les journaux télévisés et les émissions politiques. S'adressant à un public généralement plus distant des débats publics, les journalistes de télévision sont convaincus qu'il faut insister sur la dramatisation et les controverses. La gifle de Bayrou lors d'une visite dans une cité à Strasbourg illustre bien ce travers médiatique. Plus que le geste en lui-même, sa médiatisation a donné au candidat centriste une notoriété qu'aucune de ses propositions ne lui avaient procuré. A moins de deux semaines du premier tour, il a obtenu d'un coup l'attention journalistique qu'il cherchait en vain depuis des mois. Disposant de peu d'informations sur François Bayrou, certains électeurs se sont servis de ce seul geste pour se faire une opinion à son sujet.

Dans la même campagne, en 2002, on pense aussi au «vieilli, usé et fatigué» de Jospin à propos de Jacques Chirac. Un épisode à l'inverse dévastateur...

Lionel Jospin, alors Premier ministre, s'étant exprimé lors d'un vol en avion avec des journalistes, ce sont surtout les images multidiffusées affirmant au journal de France 3 «ce n'est pas moi, cela ne me ressemble pas» qui lui ont nui. Tout comme celles de Jacques Chirac au 20 heures de France 2 dénonçant le «délit de sale gueule» dont il était victime. Là encore, les enquêtes qualitatives réalisées à l'époque montraient que ces images ont détourné de Lionel Jospin un certain nombre d'électeurs qui ont déduit de cet incident qu'il n'était pas sympathique ou que son comportement était incompatible avec la fonction présidentielle.

Le non-débat ultramédiatisé entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon la semaine dernière sur France 2 répond-il aussi à cette prime au spectaculaire au détriment du fond ?

Cet épisode renvoyait immanquablement au débat Bernard Tapie contre Jean-Marie Le Pen au cours duquel Paul Amar avait posé des gants de boxe sur la table. Il illustre la suprématie du jeu sur les enjeux pour avoir l'audience la plus forte possible, quitte pour cela à présenter la politique comme un match entre deux gladiateurs et en mettant en scène une violence symbolique.

Quelle est la proportion d'électeurs qui décident au dernier moment de leur vote et sur lesquels la télévision peut avoir un impact ?

Environ la moitié de l'électorat se détermine dans les deux derniers mois, c'est-à-dire entre maintenant et le 22 avril. Dans cette masse, il y a deux catégories. La première est constituée de personnes politisées qui prennent le temps de comparer les programmes et les propositions des candidats avant de choisir. La deuxième, aussi nombreuse, rassemble des électeurs dont le niveau de dipômes est beaucoup moins élevé. Ils sont, eux, beaucoup plus sensibles aux images, aux personnalités des candidats. Ils les observent à la télévision et choisissent souvent celui qui leur semble le plus compétent dans sa façon de faire campagne sans vraiment se pencher sur ses propositions. Les candidats s'efforcent d'ailleurs de parler parallèlement à ces deux catégories d'électeurs à attirer.

Après la présidentielle de 2002, on a beaucoup dit que les images de Papy Voise, ce vieil homme violemment agressé, qui avaient tourné en boucle avant le premier tour, ont contribué à l'élimination de Lionel Jospin au soir du 21 avril...

C'est typiquement le genre d'image qui se suffit à elle-même pour influer sur le choix de certains électeurs. Et certains candidats avaient davantage intérêt que d'autres à l'agiter pour amplifier son impact naturel. C'est exactement la même chose lorsque Nicolas Sarkozy, pendant la campagne de 2007, avait surfé sur les violences à la gare du Nord pour tenter de valider son discours sécuritaire. L'objectif était de mettre l'insécurité au cœur du débat car il disposait d'une plus grande crédibilité sur ce sujet, et le fait que les images spectaculaires aient tourné sur tous les écrans l'y a aidé. Plus que l'information, c'est la façon dont elle est utilisée qui crée un contexte anxiogène.

Dans la couverture de l'actualité politique, faites-vous une disctinction entre les chaînes publiques et les chaînes privées ?

Entre le journal de 20 heures de TF1 et celui de France 2 en période de campagne électorale, il y a très peu de différences même si, en quantité, France 2 est devant. Mais sur la forme, je le répète, le jeu prend le pas sur les enjeux. On note d'ailleurs que les extraits des discours des candidats diffusés sont de plus en plus courts sur TF1 comme sur France 2. Entre 1981 et 2007, leur durée a été divisée par trois : on est passé d'environ quarante secondes, ce qui permet de faire passer un message, à seulement quinze secondes, juste assez pour une petite phrase choc. Cela a un impact sur le mode d'expression des candidats.

N'est-ce pas compensé par la multiplication des rendez-vous politiques et des chaînes d'information qui retransmettent les discours politiques en direct ?

Des millions de Français n'ont que le journal de 20 heures pour s'informer politiquement...
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Message  ivo Jeu 1 Mar - 9:58

Les francs-maçons en campagne
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Le Grand Orient de France a invité les candidats à la présidentielle à des «Grands échanges», qui paraissent aujourd'hui.

Par CHARLOTTE ROTMAN

Ils sont arrivés ici «dans leurs petits souliers». Ce n'est pas comme un meeting avec musique tonitruante et salle surchauffée. Pas d'accolades, pas d'interpellations. Un silence. Et «une écoute».

Le Grand Orient de France a fait venir les candidats à l'élection présidentielle en son sein, jusque dans son temple, rue Cadet à Paris (IXe arrondissement). Le grand maître Guy Arcizet a rendu compte de cette initative ce mercredi, à l'occasion de la parution d'un livre de 360 pages retraçant l'intégralité des débats. «On nous dit souvent que nous sommes des rêveurs, des utopistes, mais nous pensons que le politique a son mot à dire», a plaidé Guy Arcizet.

François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, Hervé Morin et Dominique de Villepin sont venus à ces «Grands Echanges», empreints de solennité. Marine Le Pen n'a pas été invitée. Nicolas Sarkozy ne s'est pas présenté devant ce corps intermédaire, puisqu'il n'était pas encore candidat.

Parmi ces présidentiables, seul Jean-Luc Mélenchon est officiellement franc-maçon, comme il l'a confirmé dans une biographie récente (1). François Bayrou a revendiqué un compagnonage «sans être initié». «Les autres, on ne sait pas, on va leur demander d'adhérer», plaisante le grand maître du GOF.

«Message derrière l'image»

«Nous ne sommes pas une agence de notation, de statistiques. On ne fait pas une œuvre politicienne, avec un classement. On n'évalue pas les potentialités électorales de chacun. On privilégie les éclairages», poursuit-il.

«C'est bien de parler de l'âge de la retraite, du nombre d'heures travaillées... Mais quelles sont les intentions ? Là, on peut voir le message derrière l'image.»

Les candidats ont été intérrogés sur la démocratie, la laïcité, la solidarité sociale, la citoyenneté, l'environnement, la dignité humaine et les droits de l'homme. Ils ont abordé librement le nucléaire, la loi de 1905, les cellules souches, le cumul des mandats, l'euthanasie... Les videos sont en ligne sur le site du Grand Orient.

Les francs-maçons sont décidés à peser dans la campagne. Comment ? «On a un réseau, on va s'en servir», sourit Guy Arcizet. «Y compris en allant voir ceux qui nous représentent, en les empêchant de dormir, même à 2 heures du matin...»
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Message  ivo Jeu 1 Mar - 19:16

Les Restos du cœur interpellent les candidats
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Dans une lettre, l’association demande aux candidats à la présidentielle comment ils comptent aider les Français qui vivent "en dessous du seuil de pauvreté" et éviter qu’ils soient encore plus nombreux dans cinq ans.

"Il faut passer de la compassion à l'action"
Olivier Berthe, président des Restos du cœur, avec Agnès Soubiran

Que comptez-vous faire pour "que dans cinq ans, nous n'ayons pas à déplorer d'avoir passé le cap du million de bénéficiaires" ? Les Restos du cœur, qui accueillent 900.000 personnes cet hiver, ont écrit aux candidats pour leur demander de préciser leurs engagements dans plusieurs aspects de la lutte contre la pauvreté : "Mènerez-vous une politique qui combatte réellement cet état de fait intolérable ?"

L’emploi et le travail arrivent en tête des préoccupations. Les Restos demandent aux candidats s'ils considèrent que "chaque personne en âge de travailler doit se voir proposer une occasion de le faire". Ils leur demandent de "mobiliser toutes les forces vives de la nation" pour que chacun "ait un toit sur la tête"

Inquiétude pour les aides publiques

D’autres questions abordent les conditions de l’aide d’urgence apportée par les associations. Les candidats sont-ils prêts à abandonner "définitivement l'idée de modifier ou d'altérer la déduction fiscale sur les dons?".

Les Restos s’enquièrent aussi de la volonté de "construire une politique européenne de sécurité alimentaire". Le programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD), déjà menacé l’année dernière, risque de disparaître en 2014. Selon la Commission européenne, 70% des produits distribués en France par les banques alimentaires dépendent de ce programme.

La fréquentation au plus haut

Les Restos du cœur prévoient d'accueillir cet hiver "pratiquement 900.000 personnes et vont avoir servi, à la fin de cette 27e campagne, plus de 110 millions de repas, soit 15 fois plus que l'année de leur création". Pendant ce temps se sont succédés "11 Premiers ministres à la tête de gouvernements chargés de mener, entre autres, une politique sociale orientées vers les plus faibles". Une façon pour les restos de pointer leur manque d'efficacité.

présidentielles 2012 - Page 10 RTR2UKV1
Près de 900.000 personnes fréquentent les Restos © Reuters Eric Gaillard
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Message  ivo Jeu 1 Mar - 19:25

Accueil mouvementé pour Sarkozy à Bayonne
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Des CRS ont été déployés face à des opposants qui ont hué le président-candidat lors de sa visite dans la capitale du pays basque.

présidentielles 2012 - Page 10 120301sarkozy-bayonne
Nicolas Sarkozy cet après-midi à BayonneCapture d'écran TF1 News

Nicolas Sarkozy a été accueilli par des huées et des sifflets dans le centre-ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), au cours de sa visite dans le Pays basque cet après-midi.
A une terrasse, des opposants ont déployé une banderole : "Sarkozy, travailler sept jours sur sept jusqu'à 77 ans. Y'a bon, y'a bon la croissance".


Des dizaines de CRS ont été déployés devant des opposants massés devant un bar du centre-ville de Bayonne où celui-ci s'est rendu.
Certains des manifestants hostiles au chef de l'Etat ont lancé des oeufs en direction du bar, des tracts en faveur de la collectivité territoriale du pays basque tandis que trois d'entre eux ont brandi devant les caméras le programme présidentiel de François Hollande.


Nicolas Sarkozy a dénoncé "la violence d'une minorité", dont "des militants PS".

Nicolas Sarkozy dénonce les comportements de "voyous" (00:00:46)

Nicolas Sarkozy hué à Bayonne (00:00:48)


Sarkozy et NKM accusent le PS après les huées de Bayonne
fr info
Le président-candidat a été accueilli par des sifflets, des huées et des œufs lors de son déplacement cet après-midi dans la capitale basque. Il dénonce l’attitude du PS lors de cette manifestation et sa porte-parole accuse les socialistes d’avoir organisé les troubles.

présidentielles 2012 - Page 10 RTR2YOTS
Nicolas Sarkozy, abrité par un parapluie, entre dans sa voiture © Reuters Philippe Wojazer / Reuters

Nicolas Sarkozy a reçu un accueil très mouvementé cet après-midi dans la ville des Pyrénées-Atlantiques, à base d’œufs, de tracts, de sifflets et de huées.
Au milieu d'une foule de partisans criant "Nicolas! Nicolas!" et de nombreux opposants criant "Nicolas kampora!" ("Nicolas dégage!", en langue basque), le chef de l'Etat s'est très difficilement frayé un passage dans les rues étroites du petit Bayonne jusqu'au bar du Palais, sous une pluie de petits
bulletins de vote de Batera, un collectif réclamant une collectivité territoriale pour le Pays basque.

Réfugié dans un bar

Le chef de l’Etat est entré en urgence dans le bar vers 16H00, manifestement pour s'y réfugier. Des oeufs ont alors été jetés sur la vitrine. Une foule compacte s'est formée devant le bar et des CRS ont été appelés en renfort pour permettre Nicolas Sarkozy de sortir de l'établissement vers 17H00.
Des militants PS, dont certains brandissaient le programme de François Hollande, étaient aussi présents, sans participer à ces débordements.


Le PS pointé du doigt

Cela n’a pas empêché Nicolas Sarkozy de mettre en cause le Parti socialiste : "Ici, nous sommes en France, sur le territoire de la République française, et le président de la République ira partout sur le territoire". "Et si ça ne plaît pas à une minorité de voyous, ils devront s'y faire". Avant de regretter que "des militants socialistes s'allient avec des indépendantistes basques".
Quant à sa porte-parole, Nathalie Kosciusko-Morizet, elle accuse le Parti socialiste d'avoir organisé des "manifestations de rue" contre le président.


Nicolas Sarkozy dénonce les comportements de "voyous" (00:00:46)

Manuel Valls condamne, au nom du PS, "toute violence"

vu en direct live sur bfm ^^
bloquée pdt une heure par "le peuple", elle a stressé sa race la petite charogne ^^
bien dommage que "le peuple" n'est pas eu les couilles de lui accorder ce qu'il mérite ............. °/
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Message  spike Ven 2 Mar - 14:18


Les francs-maçons en campagne

C'est marrant ça, de toujours voir les Francs-maçons comme un groupe qui complote...
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Message  niouze Ven 2 Mar - 19:28

et pan dans les dents
Témoignage 02/03/2012 à 17h47
J'étais dans la foule pour « accueillir » Nicolas Sarkozy à Bayonne
TitiEB | Démocrate, Musicien, Étudiant.




(De Bayonne) Quelle belle journée à Bayonne ce jeudi 1er mars. Je finis mon gâteau basque dans un restaurant des halles avec un ami et collègue d'infortune en attendant d'apercevoir le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui doit nous rendre visite.

Une fois cette sale cigarette fumée, nous nous dirigeons à 50 mètres de là, où des centaines de personnes attendent le Président. Je trouvais qu'il y avait beaucoup de monde, comme s'il était remonté dans les sondages. L'ambiance est relativement détendue alors qu'il est 14h30 et que Nicolas Sarkozy devrait déjà être là.
Il n'y a pas que des sarkozystes ici

Beaucoup de perches et de caméras se bousculent au bord de la rue dégagée par les CRS, mais les spectateurs attendent sagement. Je retrouve des collègues de la faculté de droit bayonnaise dont les orientations politiques, pour certains proches des miennes, ne sont pas vraiment à droite.

Ainsi, je commence à comprendre qu'il n'y a pas que des sarkozystes ici. Nous avons eu le temps de refaire le monde pendant plus d'une heure, jusqu'à ce que le bruit d'un moteur se fasse entendre parmi le brouhaha de la foule.

Arrive, en bas de la rue piétonne qui constitue l'essentiel du trajet prévu, la 508 présidentielle. C'est au moment où le bruit de la portière a résonné que tout s'est transformé. Il y a d'abord eu un vol de papiers appelant à la création d'une collectivité basque, et alors que le premier d'entre eux touchait le sol, la masse si calme bien qu'impatiente a relevé la tête et s'est mise à scander des slogans houleux en le sifflant.

En une fraction de seconde, la mer si calme s'est déchaînée, comme lorsque l'on se jette à l'eau et qu'apparaissent de grandes vagues...

Je l'avoue, j'ai moi-même sifflé pour exprimer mon mécontentement. Mais comme les autres, je n'ai pas été violent à un seul moment, a fortiori parce que je suis handicapé et que je ne peux marcher sans canne. On sent beaucoup de tension dans l'air, comme un courant électrique, une fissure entre un peuple et son premier représentant.
On se croirait aux fêtes de Bayonne

Nicolas Sarkozy avance vite, entouré d'une armée de journalistes et d'un service de sécurité conséquent. Il ne faut pas espérer traverser la rue, ne serait-ce qu'en largeur. Elle est bondée, les manifestants, écrasant numériquement les sympathisants, sont serrés. On se croirait presque au moment des fêtes de Bayonne, mais sans uniformes rouges et blancs.

Pour savoir où se situe le Président, il suffit de lever la tête et de chercher les perchmans. Ainsi, on peut se faire une idée approximative de sa position, mais il est inutile d'imaginer pouvoir l'approcher. Soit il vous passe à côté et vous vous faites bousculer, soit vous montez sur des marches pour l'apercevoir. Malgré le spectacle d'une intensité assez inattendue, mon ami travaille bientôt et je dois le ramener chez moi afin qu'il récupère sa voiture.

A mon retour en centre-ville, je me gare encore plus près de l'épicentre du séisme, mais je ne vois presque plus personne et sûrement pas Nicolas Sarkozy. D'ailleurs, sa voiture non plus n'est plus stationnée en bas de la rue piétonne. En revanche, il reste des CRS, et sur le trajet nous avons l'occasion de croiser une dizaine de camions.

J'opte alors pour une nouvelle stratégie : l'ouïe. En effet, suivre l'écho des formules houleuses, des sifflets et autre txistu m'a permis, en remontant la rue jusqu'à la cathédrale, de retrouver le président de la République, mais surtout la foule.
Les CRS agissent comme s'il y avait eu un attentat

Toutefois, parler de retrouvailles n'est en fait pas vraiment exact au vu des circonstances. C'est une scène de quasi-guerre civile que je trouve. Avec leurs uniformes imposants, on aurait cru qu'il y avait autant de CRS que de manifestants. Je m'approche pour tenter d'apercevoir à nouveau Nicolas Sarkozy, mais il est à ce moment-là dans une boutique de la rue d'Espagne. Alors, j'attends et je me tais.

Tandis que la plupart des manifestants, bien que comprimés, scandent des « Sarko casse-toi » (sans insulte à la fin, n'est-ce pas ? ), je vois les CRS charger de l'autre côté de la place. Sans aucune délicatesse, ils poussent avec leurs boucliers voire frappent à coups de poing les gens afin de les faire reculer. La violence est policière. J'entraperçois encore des papiers voler, des œufs...

Rien de bien méchant, rien ne justifiant cette violence de la part de ceux censés appuyer la justice, faire respecter la loi. Il s'agit tout simplement d'une manifestation, et pourtant les CRS agissent comme s'il y avait eu un attentat. Cliché sur le Pays basque ?
Désormais le bar le plus connu de Bayonne

La pression créée par les apparents soucis de logistique de l'impressionnant dispositif de sécurité font que les CRS improvisent en cognant pour faire un passage pendant que Sarkozy sort de la boutique où il est pour se réfugier dans le café qui sera désormais le plus connu de Bayonne, le bar du Palais.

Quand je me rends compte que les boucliers se rapprochent dangereusement, j'essaye d'avancer mais ce n'est pas évident. Finalement, je manque de tomber et je répète deux ou trois fois à un CRS que je suis handicapé.

A un moment, histoire de varier les décors, la BAC s'installe sous mon nez. Moi qui pensait être tranquille contre mon mur... J'étais entouré de flics, cinq ou six. Lorsqu'un type balance un briquet en visant volontairement le bouclier d'un CRS qui venait de se comporter stupidement, deux des policiers en civil qui squattaient mon coin tentent de l'interpeller.

La violence a été engagée par les CRS, les manifestants n'ont fait que scander des slogans et certains ont jeté de l'eau avant de se faire tabasser.

Alors quand je vois l'usage qu'en fait Sarkozy en nous expliquant qu'il n'y avait que « des gens du Parti socialiste qui s'allient à des gens de l'ETA », je me dis qu'il devrait revenir à Bayonne afin de vérifier ses dires. Il les a aussi qualifiés de voyous, mais les vrais voyous ce sont ses amis mouillés dans des affaires louches et pas seulement ses amis. Des citoyens qui s'expriment sans violence sont dans leur plein droit.
Le PS n'était pas absent

Contrairement à ce que l'UMP et la presse disent, la foule était mixte, apolitique, gauche, extrême ou centriste. Il n'y avait pas « beaucoup de collégiens et de lycéens » et il y avait des socialistes, oui... Mais peut-être une dizaine sur des centaines de personnes.

Manuel Valls ferait mieux de l'assumer d'ailleurs plutôt que de nous mentir en disant que le PS était absent. Sauf qu'il n'y a pas que les abertzale et les socialistes qui souhaiteraient remplir les cahiers de doléances.

Qui plus est, Nicolas Sarkozy qui parle d'indépendantistes puis, dans une seconde intervention, d'ETA, s'est permis un terrible amalgame en assimilant l'amour d'une culture au terrorisme.

Par ailleurs, utiliser la colère de tout un pays pour se victimiser, stigmatiser les Basques et assimiler tous ces adversaires aux socialistes est irresponsable et indigne. Fort de ce constat, tout le monde l'a vu, le vrai Sarko est de retour, et la République continue de couler.
http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/03/02/jetais-dans-la-foule-pour-accueillir-sarkozy-bayonne-229864


par contre ce qui est chiant c'est qu'a mon avis sarko va revenir au bonne vieille méthode de bouclé une ville a toutes personnes non membre de l'ump a chaque déplacement , moi qui avait récupéré de vieille paires de chaussure je vais en faire quoi maintenant ?
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Message  ivo Ven 2 Mar - 19:32

Vikash Dhorasoo défend le projet de François Hollande de taxer à 75% les hauts salaires du football
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Ancien joueur de Lyon, du PSG et du Milan AC, Vikash Dhorasoo est connu pour ses valeurs humanistes. Il défend aujourd'hui la proposition de François Hollande de taxer à 75% les plus gros salaires du monde du football.

« Le monde du football est déconnecté des réalités. » Dans Le Parisien vendredi, Vikash Dhorasoo répond à sa manière aux critiques envers le projet de François Hollande de taxer les revenus des millionnaires à 75%. Proche de Bertrand Delanoë à Paris, l’ancien joueur du Milan AC et défenseur du projet Tatane (« Parce que le football est un jeu avant d’être un marché, parce que le football actuel s’appuie sur un modèle économique malsain ») estime que les plus hauts salaires doivent faire un effort en temps de crise. Une position partagée par de nombreux Français touchés en plein porte-monnaie par une crise historique qu’ils imputent aux acteurs de la crise financière. Mais avec objectivité, cette proposition du candidat socialiste pourrait nuire à la compétitivité du football français si, après la disparition du Droit à l’Image Collective, des impôts encore plus importants venaient à pousser les plus hauts salaires du football à fuir la France pour s’établir ailleurs (et payer leurs impôts à l’étranger). « Le pays est en crise. On doit aller chercher l’argent là où il est. C’est normal que les gens gagnant beaucoup d’argent fassent plus d’efforts et payent plus. C’est ce qu’on appelle la solidarité ! », explique Dhorasoo. Mais est-ce vraiment la cinquantaine de joueurs de Ligue 1 concernée qui va changer les choses ' Dhorasoo croît-il vraiment que l’argent récolté sur ces impôts permettra aux supporters de payer leurs places de stade comme il le dit, en critiquant Michel Seydoux qui se plaignait du risque de ne plus pouvoir attirer les fans sans grands joueurs en première division ' « Sa réaction est grave, répond, un peu démagogique, Dhorasoo au sujet des propos de Michel Seydoux. Il devrait plutôt penser au quotidien de ses supporters, ceux qui vont au stade dont le niveau de vie baisse. Si ces gens demain ne peuvent plus assister au match, pense-t-il vraiment que ce sera bénéfique à la L1 ' » Dhorasoo, ex-international aux revenus importants, a raison de dire que c’est « super de payer des impôts ». Il ne peut nier cependant que son exil sportif à Milan l’a aussi bien aidé financièrement avec une baisse de son taux d’imposition. Pierre Ménès n’a ainsi pas hésité à tacler l’ancien Havrais sur twitter « Et Dhorasoo qui fait le moraliste avec la proposition Hollande. Tellement facile quand on est gavé et qu'on roule en Aston Martin. » Avec le régime fiscal français actuellement en place, la France du football est déjà désavantagée par rapport à ses voisins. Demain, la France et ses clubs continueront-t-ils à pouvoir payer la formation des jeunes joueurs s’ils sont assurés de voir des gamins partir très tôt par seul appât du gain net d’impôt ' Avant même de vouloir ponctionner encore plus les plus gros salaires des sportifs français, ne faudrait-il pas plutôt batailler pour une harmonisation des fiscalités européennes pour qu’un joueur, à salaire égal, ne paie pas le double d’impôts en France et qu’il ne quitte pas le pays comme nombre de footballeurs, tennismen, pilotes de course mais aussi acteurs, chanteurs ou entrepreneurs ' Et rappelons que le football, opium du peuple, est aussi un secteur positif en économie. Un football français d’élite bien portant génère de l’emploi : construction et gestion de stades, télévision, communication, transports, hôtellerie, tourisme et même vente d’abonnements et de matériels télés… La croissance d’un pays est souvent bonifiée par une bonne performance d’une équipe nationale lors d’un Mondial. En 1998, Jacques Chirac et Lionel Jospin pavoisaient après les succès des Bleus et le PIB avait explosé en France grâce au succès de joueurs qui pour la plupart étaient imposés… à l’étranger.
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Message  ivo Sam 3 Mar - 8:57

Florilège des années quarante
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A première vue, c’est devenu une cacophonie quasi quotidienne, accentuée par la campagne électorale : plus un jour ne passe sans qu’on entende, ici et là, fleurir des insultes, des références ou des allusions qui nous ramènent aux pires heures des années quarante. C’est bien simple, on dirait un concours, un radio crochet. A celui qui aura la formule la plus lourde ou l’argument le plus douteux.

Comme le ministre de l’intérieur Claude Guéant qui qualifie le Front National de parti « nationaliste et socialiste », colossale finesse. Comme Marine Le Pen qui participe à Vienne à un bal organisé par un groupuscule estudiantin de l’extrême droite autrichienne. Comme son papa, Jean Marie, qui félicite sa fille d’avoir ainsi « valsé sur du Strauss…sans Kahn ». Re-colossale finesse.

Comme Jean Marie toujours, qui s’amuse à citer tantôt Brasillach, tantôt Mussolini à la fin de ses meetings. Et même comme Nicolas Sarkozy, bousculé dans sa visite à Bayonne et qui dénonce « l’épuration » promise par les socialistes.

Il ne manquait, si on peut dire, que les injures délibérément racistes et antisémites et c’est le couple Pulvar Montebourg qui les a essuyées avant hier soir à Paris, au sortir d’un restaurant devant lequel trainaient, semble-t-il, une quinzaine de spécimen de hooligans du Paris Saint Germain, version Kop de Boulogne, tendance encéphalogramme plat et alcootest plein.

Dans la foulée, le couple porte plainte pour injure et violence, mais dénonce aussi la responsabilité possible du Front National. Du coup c’est Marine Le Pen qui "contre porte plainte" en diffamation. Les deux plaintes sont également compréhensibles et recevables. Ce sera à la police et à la justice de dire si les agresseurs du couple sont de simples brutes du football ou de vrais nervis fascistes. Bref des crétins sauvages ou des crétins d’élevage. En attendant, le moins on parlera des années quarante d’ici au premier tour et le mieux le débat démocratique se portera.

.......
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Message  ivo Sam 3 Mar - 9:10

Claude Guéant lie vote des étrangers et halal à la cantine
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Lors d'un meeting près de Nancy, le ministre de l'intérieur a rappelé son opposition au vote des étrangers, estimant qu'il s'agit d'une "porte ouverte au communautarisme".

présidentielles 2012 - Page 10 JBLQ220212066
Pour Claude Guéant, des élus étrangers pourraient "rendre obligatoire la nourriture halal dans les cantines" © Maxppp JB Le Quere

"Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la nourriture halal dans les repas de cantines, ou réglementent les piscines à l'encontre des piscines de mixité", explique Claude Guéant. Il rappelle également que "les étrangers doivent accepter nos règles, c'est à eux de s'adapter. Chacun comprend que si on reçoit moins d'immigrés, les choses se passeront mieux".

Les réactions à gauche ne se sont pas fait attendre : sur Twitter, le socialiste Harlem Désir parle d'une nouvelle "provocation de Guéant, ministre à la dérive. Ses mots ne font plus que salir la République".

Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande, estime lui que Claude Guéant "va trop loin sur les étrangers, l'Islam, l'insécurité ou la Corrèze". Le ministre de l'Intérieur a en effet estimé que la Corrèze de François Hollande, "département le plus endetté, c'est la Grèce de la France".

La question de la nourriture halal (issue d'animaux abattus selon un rite musulman) était déjà arrivée sur le terrain de la campagne présidentielle, notamment avec la plainte contre X de Marine Le Pen, pour tromperie et actes de cruauté envers les animaux. La candidate du Front National assure que "l'ensemble de la viande distribuée en Ile de France, à l'insu du consommateur, est exclusivement halal".
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Message  niouze Sam 3 Mar - 9:43

il devrait lire sa le guéant http://blogs.rue89.com/dessous-assiette/2012/02/26/viande-halal-le-boucher-des-stars-defend-legorgement-226721?sort_by=thread&sort_order=ASC&items_per_page=50&page=6
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Message  ivo Sam 3 Mar - 9:57

Marine Le Pen, "c'est la seule capable de faire tout péter"
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/03/02/c-est-la-seule-capable-de-faire-tout-peter_1650984_823448.html
Dans le département de l'Yonne, les affiches de Marine Le Pen ponctuent le paysage sur la Nationale 6, cette route sur laquelle roulaient autrefois les vacanciers et qui charrie aujourd'hui toute une nostalgie française, avec ses pompes à essence abandonnées et ses réclames Dubonnet ou Cinzano désormais à demi effacées.
Ici et là, à l'arrière d'un panneau de signalisation, ou sur une pile de pont, la dame étale sa blondeur toute gauloise. Alors que les autres formations politiques commencent à peine leur badigeon électoral, le Front national, lui, occupe le terrain depuis un an déjà.

Le terrain et aussi les esprits. A l'escale d'Avallon, quand sonne l'heure de l'apéritif dans la pizzeria de la Tour, les hommes parlent beaucoup d'elle. Ils l'appellent "Marine" ou encore "la Marine".

En auditeur attentif, Philippe Halloy, le patron de l'établissement, décrypte ces conversations. "Les gens ont le sentiment que c'est la seule capable de faire tout péter, de déclencher le bordel, pour qu'ils puissent en découdre, dit-il. Contre qui ? Contre tout. Tout le monde se sent étouffé. Marine, je sens que c'est vraiment un vote pour le chaos."

"IL FAUDRAIT UNE BONNE GUERRE"

A Montpellier, dans un café de la place de la Comédie, des jeunes gens théorisent également ce chaos. "Il y en a qui disent : 'Il faudrait une bonne guerre.' Moi, je pense qu'il faudrait un gros score de Marine pour que les gens flippent et réfléchissent", estime Jean-Marc, un chaudronnier qui survit d'intérim. Elle mettrait un tel bordel chez les arrivistes de la vie politique française que je regarderais ça en rigolant", ajoute-t-il encore.

Jean-Marc est issu d'un milieu populaire. Ses parents votaient pour le Parti communiste. Lui, en 2007, il s'est abstenu. "Personne ne me plaisait", dit-il. Mais cette fois, il est tenté par la candidate du Front national. "Je ne suis pas du tout sûr qu'elle soit sincère, mais j'aime bien son discours sur les immigrés, explique-t-il. En gros, ceux qui bossent et qui s'intègrent, ils sont bienvenus. Les autres, ils n'ont rien à faire ici."

Assise à ses côtés, Ludivine, 21 ans, buraliste, se dit fatiguée de ne pouvoir prendre le tramway tranquillement le soir. "Il y a toujours des Arabes qui foutent le bordel, affirme-t-elle. Les Arabes qui ont du respect pour les Français, il n'y a pas de problème. Mais les autres, ils doivent dégager. On parle de racisme trop facilement. On ne peut plus critiquer personne."

"JE N'AIMAIS PAS LE PÈRE. LA FILLE, ELLE ME PARLE PLUS"

Vivien, 20 ans, un militaire, lance un coup de menton vers la table voisine, où sont assis des jeunes Noirs. "Plus je vois ça, plus j'ai envie de voter Marine Le Pen, lâche-t-il. Le problème, c'est les musulmans. Ils veulent niquer la France. Si on les laisse faire, il va y avoir une guerre civile en France." Vivien poursuit son raisonnement : "Marine Le Pen pense à la France, qu'à la France. Elle propose de sortir de l'Union européenne. L'UE c'est tout le problème de la France. A cause de ça, on n'a plus d'exportations, et c'est pour ça qu'il y a du chômage."

A Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), Françoise, 62 ans, aime également l'idée de "la France aux Français". Elle plaide pour un retour au franc, qui aurait le mérite de donner plus de rondeurs à ses 1 300 euros de retraite. Les images de la crise grecque qui arrivent jusque dans son appartement HLM lui font craindre que, demain, ses revenus subissent une cure d'amaigrissement. "Les parlementaires et les ministres, eux, refusent de baisser leur salaire. Il y en a qui continuent à s'en mettre plein les fouilles", précise-t-elle.

C'est la première fois que Françoise votera Le Pen. "Je n'aimais pas le père. La fille, elle me parle plus", avoue-t-elle. A Montpellier, Jean-Marc l'intérimaire fait d'ailleurs le même constat : il trouve également que la fille est "moins facho que son père".

"ELLE COMMENCE À DIRE DES TRUCS QUE TOUT LE MONDE PENSE"

Dans le café de la mairie, à La Courneuve, Hocine, 49 ans, employé à l'aéroport de Roissy, fait aussi le distinguo. "Marine Le Pen, elle arrondit les angles, elle commence à dire des trucs que tout le monde pense. Le problème, ce n'est plus nous, les Maghrébins. C'est ceux qui viennent dans la clandestinité, ceux qui viennent en France profiter du système. Et ça, on est beaucoup à le penser : les gens profitent trop des acquis sociaux."


Cet homme d'origine algérienne ne voit pas où serait l'interdit. Il estime même que la simple possibilité de voter Front national est une marque d'intégration. " Nous [les Maghrébins], ça fait quarante ou cinquante ans qu'on est là. Moi, je suis Français, j'ai passé toute ma vie en France, j'ai fait mon service militaire ici. Et de voir certains qui viennent ici toucher les allocations et repartent dans leur pays pour vivre, ça, je ne l'accepte pas."

Mais l'homme danse d'un pied sur l'autre : "Je ne crois pas que je voterai pour elle, car y'a des sous-entendus qui me dérangent. Elle, elle n'est pas dérangeante, mais c'est ce qu'elle peut générer, des types qui portent des croix gammées et ce genre de chose. Mais regardez, Mitterrand, c'était un homme de gauche et il était bien ami avec Bousquet. Alors... "

"ELLE COMPREND CE QUE VIVENT LES FRANÇAIS"

Il y a "Marine", qui plaît bien, qui passe mieux, qui dit tout haut ce qu'on pense tout bas, qui représente une bonne manière de hurler son dépit, de rendre aux élites le mépris qu'elles professent à notre égard. Et puis il y a "Le Pen", qui fait toujours un peu peur et qu'on n'aimerait pas forcément voir au sommet de l'Etat.


A Sucy-en-Brie, Françoise s'en tient également à un vote protestataire. "Je ne vois pas comment elle pourrait être élue présidente de la République, gouverner toute seule. Je ne l'aimerais pas, d'ailleurs", tient-elle à préciser

C'est ce qui fait également hésiter Gérard et Martine, qui ont tous les deux 48 ans, et qui habitent à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire). Au chômage depuis trois ans, après avoir connu "mille métiers, mille misères", lui survit grâce à l'allocation de solidarité spécifique (ASS), royalement 473 euros mensuels. Quant à Martine, elle est vendeuse dans une galerie commerciale et gagne 1 100 euros par mois.

A écouter Gérard, Marine Le Pen "a les pieds sur terre et comprend ce que les Français vivent dans leur quotidien". "Vous verrez que beaucoup de cols bleus vont voter pour elle pour cette raison", pronostique-t-il. "Si je n'écoutais que ma colère, je voterais pour elle sans difficulté, enchaîne Martine. Le problème est que si tous les gens qui en ont ras-le-bol font de même, elle risque de passer au premier tour ! Et, là, on sera le bec dans l'eau." "Le grand problème des partis situés aux extrêmes, c'est de les déloger du pouvoir une fois qu'ils sont installés", conclut Gérard.

Alors, comme d'autres qui hésitent encore, Gérard lorgne, pour porter sa colère, vers l'autre bord du spectre politique, du côté de Jean-Luc Mélenchon. Il est séduit en particulier par l'idée du relèvement du smic à 1 700 euros que promeut le candidat du Front de gauche.

A Avallon, Philippe Halloy a fait le même constat. "Les extrêmes, dans ces moments-là, c'est sûr que c'est attirant. Jean-Luc Mélenchon aussi, il touche les gens. Ce qu'il décrit, c'est la réalité qu'on voit autour de nous."

Beaucoup des personnes interrogées avaient voté pour Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007. Comme partout en France, à Avallon, à Saint-Pol-sur-Mer (Nord), à Montpellier ou à La Courneuve, le candidat UMP avait ratiboisé le vote Front national de 2002. A Saint-Pierre-des-Corps, Gérard et Martine étaient au nombre de ceux qui avaient été séduits. Mais ils jurent en choeur qu'on ne les y reprendra plus. Et ils ne sont pas les seuls. "Il peut se rouler par terre, il ne m'aura plus", promet également Françoise à Sucy-en-Brie.

Reste que la personnalité de Marine Le Pen ne suffit pas encore à normaliser le vote pour le Front national. Ainsi, aucune des personnes que nous avons interrogées n'a accepté de sortir de l'anonymat.

et bonjour ...........................
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Message  niouze Sam 3 Mar - 10:54

bon vu qu'on parle de mon ancienne ville je me permet de répondre
mais avant commençons par sa

Ici et là, à l'arrière d'un panneau de signalisation, ou sur une pile de pont, la dame étale sa blondeur toute gauloise. Alors que les autres formations politiques commencent à peine leur badigeon électoral, le Front national, lui, occupe le terrain depuis un an déjà.

a croire que les journaleux prennent trop l'avion car des affiches la peine(pere et fille) sa fait des années (aussi loin que ma mémoire puissent ce souvenir) qu'elles fleurissent les bords de national !

Assise à ses côtés, Ludivine, 21 ans, buraliste, se dit fatiguée de ne pouvoir prendre le tramway tranquillement le soir.
alors la ??? je dit pas qu'il y a pas parfois des problemes avec les gars de la mosson (cité de montpellier) il m'est même arriver (une fois en 3 ans ) de voir des wesh ce foutre sur la gueule pour un regard !
maintenant la tram c'est vrai que c'est pas tranquille le soir, mais rien a voir avec des étrangers venu voler la sucette de la bouche des enfants; non le tram c'est le bordel a cause de la viande saoule étudiante , entre ceux qui chante la boiteuse qui s'en va au marché (peut plus la supporté cette putain de chansons) , ceux qui vomissent partout , et ceux (bien français ceux la ) qui se battent parcequ'ils sont bourré je n'y voit la dedans aucune influence étrangere !!!
a croire que j'ai pas vécu dans la même ville !
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Message  niouze Sam 3 Mar - 16:22

a la limite du today's joke (sans chercher a défendre hollande)
Le ministre de l'Intérieur a en effet estimé que la Corrèze de François Hollande, "département le plus endetté, c'est la Grèce de la France".

Le mauvais exemple corrézien de l'UMP

LEMONDE.FR | 22.02.12 | 11h52 • Mis à jour le 03.03.12 | 13h15
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"Hollande est à la tête de la Corrèze, qui est la Grèce de la France." La phrase est devenue un gimmick pour Claude Guéant. A chaque meeting, le ministre de l'intérieur ressort ce même bon mot, destiné à décrédibiliser François Hollande, qui préside le conseil général de ce département depuis 2008.

M. Guéant n'est pas le seul. Laurent Wauquiez, le ministre de l'enseignement supérieur, a lui aussi fustigé à plusieurs reprises la gestion du département, notamment dans un entretien au Figaro, le 17 janvier. Lui évoque un même chiffre à chaque occasion, expliquant qu'en "quatre ans seulement, il y a eu une augmentation des dépenses de fonctionnement de 30 % et une hausse de la dette de 40 %".

À DROITE DE 1998 À 2008

Mais à trop vouloir enfoncer Hollande, les deux ministres en viennent à déformer la réalité. Notamment en oubliant sciemment que François Hollande ne fêtera qu'en mars ses quatre ans à la tête du département. Il le préside depuis le 20 mars 2008, après que la gauche l'a emporté aux cantonales. Auparavant, la Corrèze était dirigée par Jean-Pierre Dupont (UMP) depuis 1998, et par la droite depuis bien plus longtemps.


En 2008, à l'arrivée de François Hollande, le département est dans une situation difficile, avec 289,9 millions d'euros de dettes, soit 1 206 euros par habitant, selon les chiffres de Bercy. Un endettement qui résulte de dépenses de fonctionnement en hausse constante depuis 2005 : de 194,8 millions d'euros de dépenses de fonctionnement en 2005, le département passe à 245,006 millions trois ans plus tard, en 2008, soit 25 % de hausse. Parmi les charges en hausse, les frais de personnel, qui passent de 25,83 millions en 2005 à 47,06 en 2008.

Cette hausse de charges se fait notamment par le recours à l'emprunt. L'encours des dettes bancaires du département passe de 148,06 millions en 2005 à 289,04 millions en 2008, soit une hausse de 95 %, qui fait du département le plus endetté par habitant de France. Dans le même temps, les charges financières du département (la charge de sa dette) triplaient, passant de 3,98 millions en 2005 à 11,1 millions en 2008.

(Les graphiques sont tous issus des données de Bercy Colloc, le site du ministère des finances sur les collectivités locales, qui publie les chiffres annuels recueillis par la direction générale des finances publiques. Ils sont exprimés en milliers d'euros)

Une partie des emprunts effectués par le département sont à taux variables. Or, la crise financière, qui éclate en 2008, entraîne une forte augmentation de ces taux et donc du coût de ces prêts pour la Corrèze. Mais le département recourt aussi à l'impôt. Entre 2004 et 2008, les prélèvements directs locaux passent de 71,9 millions d'euros à 90,4 millions, note la chambre régionale des comptes du Limousin, soit un taux d'accroissement de 25 %, tandis que l'inflation est, dans le même temps, de 8 %. La chambre régionale détaille par type de fiscalité : + 28,5 % de taxe foncière, + 30 % de taxe d'habitation, + 28,7 % de taxe professionnelle.

LES RÉFORMES TARDIVES DE HOLLANDE

François Hollande hérite donc, lorsqu'il arrive à la tête de la Corrèze, d'une situation déjà fortement dégradée, où les finances sont plombées par les emprunts souscrits, dont la charge (les intérêts payés) pèse sur les finances.

Le socialiste en prend acte, et s'engage à freiner l'endettement du département. Ce plan passe par une baisse des dépenses d'investissement, qui passent à 77 millions en 2009, puis 58,5 millions en 2010, contre 104,7 millions en 2008, mais aussi par un "plan de relance" et donc de nouveaux emprunts, qui permettent notamment de "consolider la dette" en passant de 51 % d'emprunts à taux fixe à 66 %.

Mais François Hollande ne veut pas pratiquer de coupes trop brutales, et met parallèlement en place un "plan anticrise" d'investissements pour limiter les effets de la crise financière. Il assure en outre ne pas souhaiter augmenter les impôts. Et l'encours de la dette continue de grimper : 333,05 millions en 2009, 345,56 en 2010. M. Hollande se permet de plus quelques mesures dispendieuses, comme le relève Rue89. Par exemple des iPad offerts aux collégiens du département pour un coût total de 1,5 million d'euros.

Devenu candidat à la primaire puis à la présidentielle, ce qui lui vaut d'être attaqué sur sa gestion locale, M. Hollande est donc contraint l'année suivante de mettre en place un véritable "plan de rigueur" : hausse des impôts (notamment de la taxe sur le foncier bâti, augmentée de 6,5 %), fin de certains avantages, comme les transports gratuits, ou la mise sous condition de ressources de l'aide à la garde d'enfants, mais aussi la baisse de dépenses d'investissement, doivent permettre d'économiser 11,5 millions d'euros de budget, soit le montant d'aide exceptionnelle apportée par l'Etat pour le budget 2011.

DES CHIFFRES EXAGÉRÉS

Les chiffres de l'UMP sont donc quelque peu trompeurs. Les dépenses de fonctionnement du département sont passés de 226,7 millions d'euros en 2007, dernier budget de la majorité de droite, à 266,908 millions en 2010, dernier chiffre disponible sur le site du ministère des finances. Soit une hausse de 17,7 % en trois ans. Les dépenses d'investissement, elles, sont passées de 190,9 millions euros en 2007 à 143,6 millions en 2010, soit une baisse nette de 24 %. Les charges de personnel, elles, restent relativement constantes depuis 2008.

Quant à la fiscalité, attaquée par M. Wauquiez fin janvier dans Le Figaro, elle est certes en hausse, mais celle-ci est constante depuis 2004, tandis que la dotation de l'Etat au département tend à stagner.

Alors, la Corrèze est-elle la "Grèce de la France" ? Sans conteste, le département est le plus endetté de tous, avec près de 1 400 euros de dette par personne, trois fois la moyenne des départements français. Néammoins, cette situation n'est pas entièrement imputable à François Hollande. Le socialiste a plutôt stabilisé et consolidé la dette, héritée en grande partie de son précesseur.

On peut reprocher à M. Hollande de n'avoir pas mis en place de véritable politique de désendettement et de n'avoir que peu diminué les charges, tout en poursuivant une hausse de la fiscalité. C'est du reste ce qu'a conclu la cour régionale des comptes du Limousin, dans un rapport du 5 octobre 2010. Mais l'examen sur le long terme rend difficile de faire au socialiste un procès en mauvaise gestion, dans la mesure où la dette du département est très largement due à ses prédecessseurs.

Samuel Laurent
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Message  ivo Sam 3 Mar - 19:46

Du vote des étrangers à la viande halal : les raccourcis de Claude Guéant
fr info
Intervenant au cours d'une réunion électorale à Velaine-en-Haye, près de Nancy, le ministre de l’Intérieur a estimé que le vote des étrangers ouvrait la porte au communautarisme religieux. Selon Manuel Valls, le directeur de la communication de François Hollande, "la provocation est tout ce qui reste à ce clan."

présidentielles 2012 - Page 10 Gueant
Claude Guéant © Reuters Charles Platiau

"Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la nourriture halal dans les repas des cantines, ou réglementent les piscines à l'encontre des principes de mixité" a déclaré hier soir le ministre de l'Intérieur. Comme s'il s'agissait pour Claude Guéant moins de s'opposer au vote des étrangers qu'au vote des musulmans.


Qui est concerné par le vote des étrangers ?

Les étrangers. Ce que propose le PS a fait l’objet d’une proposition de loi adoptée par le sénat en décembre. Elle prévoit le vote et l’élection des étrangers non citoyens de l'Union européenne qui résident depuis plus de cinq ans en France.


Les étrangers vivant en France sont-il majoritairement musulmans ?

Non selon le dernier recensement de l’Insee (2008) qui n'estime qu'à 41% les immigrés venus d’Afrique. Et il est impossible de lier la nationalité et les convictions religieuses. Ni même les pays d'origine avec le fait de pratiquer ou non les rituels d'une religion.



Pourquoi Claude Guéant fait-il le lien avec la viande halal ?

Il faudrait lui poser la question. La viande halal est arrivée dans la campagne présidentielle avec une polémique lancée mi-février par Marine Le Pen. La candidate du Front national affirmait qu’il n’y avait pas "un seul abattoir en Ile-de-France qui ne soit halal."


Levée de boucliers contre les propos de Claude Guéant sur le vote étranger
fr info
De l'extrême-droite à la gauche, les partis politiques dénoncent la dernière sortie du ministre de l'Intérieur. Pour lui, le droit de vote des étrangers pourrait entre autres déboucher sur des menus halal obligatoires dans les cantines.

présidentielles 2012 - Page 10 ClaudeGu%C3%A9ant
Ce n'est pas la première fois que Claude Guéant crée la controverse. © Reuters Charles Platiau

"Les étrangers doivent pouvoir voter aux élections municipales sans que nous ayons rien à craindre pour notre citoyenneté ou notre cohésion nationale ou notre liberté", a rétorqué le candidat François Hollande.

Claude Bartolone : "C'est une phrase inacceptable"

Selon la maire de Lille, le camp du président sortant est dans la provocation.

Martine Aubry : "Ces propos ne méritent que du mépris"

Claude Guéant "dépasse les bornes", a réagi sur Twitter Manuel Valls, directeur de la campagne de communication de François Hollande. "Ce sont des propos nauséabonds mais qui sont à l'image de la campagne de Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté samedi matin sur Europe 1. "On désigne des boucs émissaires, on stigmatise", a déploré Manuel Valls, jugeant cela "insupportable".

manuelvalls@manuelvalls
#Guéant a échoué contre l'insécurité,il a été l'homme des basses-oeuvres de #Sarkozy,ses propos sont ignobles..ll est temps qu'il parte!
2 Mars 12 RépondreRetweeterFavori

manuelvalls@manuelvalls
#Guéant ce soir dépasse les bornes sur les étrangers,l'islam,l'insécurité ou la Corrèze..la provocation est tout ce qui reste à ce clan.,
2 Mars 12 RépondreRetweeterFavori
Le candidat du Modem, François Bayrou, a qualifié ces propos "d'irresponsables".

Eva Joly : "Claude Guéant joue avec la peur"


La secrétaire générale adjointe du Parti radical de Jean-Louis Borloo a déploré les propos du ministère de l'Intérieur. "Ils stigmatisent les étrangers aux yeux de nos citoyens", a déclaré Arlette Fructus.

Une énième sortie électoraliste sans lendemain

Florian Philippot, le porte-parole de campagne de Marine Le Pen, dénonce "une énième sortie électoraliste sans lendemain". Il se réjouit néanmoins : "La sortie de Claude Guéant sur le halal a en outre cette fois-ci quelque chose de comique quand on constate que depuis deux semaines, l'UMP, en harmonie parfaite avec le PS, balaie d'un revers de la main le débat qu'a lancé Marine Le Pen sur le halal, affirmant qu'il n'y a sur ce sujet aucun problème".

L'UMP fait bloc derrière Claude Guéant

Pour Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, c'est l'entourage du candidat François Hollande qui a ouvert "les vannes de la haine". Elle fait référence à l'accueil mouvementé que Nicolas Sarkozy a reçu à Bayonne. "La provocation vient clairement de l'autre camp", a-t-elle rajouté.

Nathalie Kosciusko-Morizet : "Il y a toutes les raisons pour ne pas donner le droit de vote aux étrangers"

c'est bô la sociale démocratie ....
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