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nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  Invité Lun 13 Juin - 13:41

Ça m'apprendra à mettre les liens au lieu des textes
Bon ben je supprime... :pfffff:
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Message  spike Mer 15 Juin - 13:50



Grèce: premiers affrontements devant le parlement à Athènes
ACTUALISÉ
Une manifestation monstre est en cours dans la capitale. C'est une nouvelle journée de grève générale dans le pays dont l'avenir est suspendu aux décisions de ses créanciers.
13 réactions
Par LIBÉRATION.FR
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 1308137354

L'Essentiel (cliquez sur les liens pour accéder directement à une partie spécifique):

Les Indignés devant le Parlement

La Grèce entre deux feux

Qui tient le pouvoir politique?

Quelles conséquences sur les secteurs bancaires européens?

Des dangers pour l’Euro?

Les Indignés devant le Parlement:
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 296647
Des milliers de personnes sont actuellement dans les rues d'Athènes en milieu de journée. Alors qu'un bloc de manifestants est parvenu à rompre le cordon policier qui protégeait les palais présidentiels, la police a eu recours aux gaz irritants pour disperser le groupe à une vingtaine de mètres seulement du palais présidentiel

Pour la troisième fois depuis le début de l’année, les syndicats ont appelé à une grève générale. Le mouvement de protestation populaire des «Indignés» démarré le 25 mai ne cesse de se renforcer.

Tôt ce mercredi matin, des milliers d'Indignés et des groupes de gauche, mais aussi de ma droite nationaliste ont afflué sur la place centrale de Syntagma devant le Parlement à Athènes. Elle est submergée par des drapeaux grecs ou espagnols ainsi que par des banderoles. Plusieurs indiquent «No pasaran», «Résistez».
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 296598
La police a installé dans la nuit une barre de fer en travers de la rue, devant l'entrée du Parlement. Des dizaines de fourgons policiers sont stationnés afin de permettre l'accès aux députés et de freiner la foule.

Plusieurs artères autour du Parlement ont été fermées à la circulation et aux piétons.

«La Grèce est en danger, c'est la plus importante mobilisation dans le pays» depuis les années 70 contre la junte militaire, estime Maria Chira, une brune trentenaire, enroulée dans un drapeau grec, qui a rejoint le mouvement des Indignés depuis fin mai. Elle dit n'avoir jamais appartenu à aucun parti ni syndicat auparavant.

Depuis le début de la crise économique, plusieurs manifestations se sont déjà terminées dans la violence.

La Grèce entre deux feux:

Le pays est plongé dans la récession pour la troisième année consécutive. L’agence de notation Moody's a abaissé, début juin, sa note de trois crans et indiqué qu'elle envisageait de l'abaisser de nouveau. Selon elle, il y a une «augmentation du risque que la Grèce ne puisse stabiliser son endettement sans une restructuration de sa dette».
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 296607
Problème, d’un côté, les marchés lui interdisent l’accès au refinancement. De l’autre, ses créanciers, l’UE et le FMI, lui demandent des efforts d'austérité en échange de leur secours financier.

Les Européens eux cherchent ainsi à boucler un nouveau plan d'aide financière pour la Grèce au bord de la faillite, mais ils ne parviennent pas pour le moment à s'entendre sur les modalités. La question d'une participation du secteur privé au sauvetage d'Athènes notamment divise les esprits.

Le chef économiste de la BCE, Jürgen Stark, a répété le refus de la Banque centrale européenne de toute solution qui serait contraignante pour les créanciers privés. «Nous ne sommes pas opposés à une implication du secteur privé, mais elle doit être totalement volontaire».

Mais, d’un autre côté, il «comprend très bien l'argument», avancé principalement par l'Allemagne, d'une répartition nécessaire de l'aide entre secteur privé et secteur public. Mardi, plus de six heures de réunion n'ont pas permis aux ministres de parvenir à un accord.

Pour le moment, le gouvernement socialiste de Georges Papandréou a décidé de poursuivre la rigueur. Il a présenté au Parlement un projet de budget à moyen terme qui devrait entraîner des économies nouvelles de 28,4 milliards d'euros d'ici 2015 et prévoit des privatisations massives.

A lire: la dette greque ou le «scénario de l'horreur»;

Qui tient le pouvoir politique?

Mercredi, commence l'examen du projet de loi budgétaire comprenant un nouveau volet d'austérité d'ici à 2015. Pour l’instant, c'est toujours le parti socialiste qui tient le pouvoir, mais il est de plus en plus dans l’embarras. Mardi soir, le député de la majorité Georges Lianis a démissionné de son groupe parlementaire, en déclarant que le gouvernement «avait échoué». Sur 300 sièges, les socialistes n’en ont plus que 155 alors que le plan budgétaire doit être voté fin juin.

Le gouvernement grec va «assumer ses responsabilités», «continuer d'avancer» tout en poursuivant la recherche d'un consensus avec l'opposition sur l'austérité, a déclaré ce mercredi le Premier ministre grec

«Le Pasok a atteint ses limites», a titré du coup le journal libéral Kathimérini. Pour le quotidien de gauche Elefthérotypia «le gouvernement tient à un fil».

Selon le gouvernement, le vote par le Parlement du plan budgétaire est la condition pour le versement de la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d'euros accordé en 2010 par l'UE et le FMI, dont 53 milliards au total ont été versés à ce jour au pays.

Quelles conséquences pour les banques européennes?

Les investisseurs s'inquiètent de plus en plus des conséquences que pourrait avoir la crise grecque sur le secteur financier européen. L'agence d'évaluation financière Moody's envisage d'abaisser la note des banques françaises BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole du fait de leur exposition à la Grèce. La belge Dexia serait également menacée.

Le Crédit Agricole est concerné via sa filiale Emporiki et est donc principalement touché par des créances privées. Pour BNP Paribas et Société Générale, en revanche, c'est avant tout le portefeuille de titres d'Etat qui est concerné. Il atteignait, fin mars, 2,5 milliards d'euros pour Société Générale et 5,0 milliards pour BNP Paribas.

Le ministre français des Affaires européennes Laurent Wauquiez a minimisé ce mercredi les risques liés à la menace de Moody's d'abaisser la note de trois banques françaises, soulignant que le secteur bancaire français était «moins exposé» que l'allemand.

Selon des chiffres publiés le 6 juin par la Banque des règlements internationaux (BRI), les banques allemandes détenaient fin 2010 un total de 22,6 milliards de dollars (15,3 milliards d'euros) de dette publique grecque, contre 15 milliards de dollars (10,5 milliards d'euros) pour les banques françaises.

Des dangers pour l’euro?

L'euro perdait du terrain face au dollar ce mercredi, mais selon l'économiste en chef de la BCE, Jürgen Stark, le destin de la monnaie commune européenne «ne dépend pas» de la Grèce, du Portugal et de l'Irlande.

«La Grèce contribue pour 2,5% à la création de valeur» de toute la zone euro, «si vous ajoutez le Portugal et l'Irlande on arrive à 6%», a-t-il expliqué.

Selon Derek Halpenny, analyste chez Bank of Tokyo-Mitsubishi, il «devient de plus en plus évident que les dirigeants européens ne parviennent toujours pas à trouver un accord sur un nouveau plan de sauvetage de la Grèce», donc la pression contre l'euro devrait s'accentuer dans les jours à venir.
http://www.liberation.fr/monde/01012343425-grece-les-indignes-devant-le-parlement
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Message  spike Mer 15 Juin - 19:05

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Message  niouze Jeu 16 Juin - 12:59

montpellier encore et encore expulsion et destruction, hier au campement
https://www.facebook.com/home.php#!/video/video.php?v=216029785103680&c…
http://vimeo.com/25142168
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Message  spike Jeu 16 Juin - 13:20

niouze a écrit:montpellier encore et encore expulsion et destruction, hier au campement
https://www.facebook.com/home.php#!/video/video.php?v=216029785103680&c…
http://vimeo.com/25142168

Mais sinon ça monte?
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Message  niouze Jeu 16 Juin - 13:52

commetn sa ? si tu veut dire sa prend? pas vraiment , perso commence a en avoir ras le bol psa que des expulsion mais de certain truc qui se passe , quand au ag j y vais même plus tellement c'est n'imp'
sinon
« Indignés » : la « démocratie réelle » dans l’étau policier



À Madrid, où le campement a été levé dimanche, comme en France où les forces de l’ordre bloquent l’accès aux places publiques, le mouvement pour une « démocratie réelle » doit tente d’exister sous une forme nouvelle pour durer.

Voilà presque un mois qu’il manifestent par milliers à travers l’Europe contre les plans d’austérité et pour une « démocratie réelle ». En Espagne comme en France, les « indignados » ont un cap délicat à franchir. Il s’agit désormais de s’inscrire dans la durée et de rester mobilisé.

L’occupation de la Puerta del Sol au cœur de la capitale ibérique, devenue un emblème du mouvement, a été levée dimanche. Les manifestants madrilènes ont voté ce démantèlement pour laisser place à des assemblées de quartiers et préparer une caravane qui sillonnera le pays du 19 juin au 19 juillet.

En France, le mouvement perdure autour d’un noyau dur, une fois éteint le feu médiatique des premiers jours. Chaque soir, des manifestants de tous horizons se réunissent par dizaines dans de nombreuses villes françaises - entre 100 et 200 à Paris - et les « commissions » poursuivent leur travail pour élaborer des propositions, votées chaque semaine en assemblées générales. Mais les « indignés » français ne sont pas assez nombreux pour installer des campements sur les places publiques, comme les Espagnols l’on fait avec succès. Pour ne rien arranger, dans l’Hexagone, les autorités ont choisi la fermeté systématique contre le mouvement.

Les gendarmes mobiles ont plusieurs fois encerclé les rassemblements, retenant pendant plusieurs heures parfois les participants dans des « gardes à vue collectives ». « La moindre de nos actions est suivie par un nombre impressionnant de gendarmes, raconte Bruno de la commission communication du mouvement parisien. Cela montre que les autorités ont peur de l’ampleur que nous pouvons prendre. C’est une question politique. » « Le gouvernement tente clairement de nous empêcher de grandir », juge aussi Julien de la même commission. « Ils maintient une pression pour que les gens s’épuisent, sans toutefois nous réprimer franchement pour éviter que cela ne soulève un mouvement de sympathie », ajoute encore Benjamin qui anime le site internet réelledémocratie.fr.

Vendredi 10 juin à Paris, 200 personnes ont tenté en vain d’installer un campement peu après 19h. Les tentes ont été rapidement arrachées par une centaine de gendarmes et une cinquantaine de manifestants ont entamé une nuit à la belle étoile. Plus tard dans la nuit, ils ont été sommés de quitter les lieux.


Flou juridique

À Paris, depuis l’installation d’un campement évacué par la force le 29 mai, les « indignés » n’ont plus accès aux marches de l’opéra Bastille, point de rendez-vous symbolique du mouvement. La direction de la structure évoque une question de sécurité et des travaux qui devraient être menés sur l’escalier où se réunissaient les parisiens. Mais rien n’avait été entrepris ce mardi 14 juin sur le perron tant convoité. Des « questions d’hygiènes » sont aussi soulevées par la « porte-parole », embarrassée, de l’opéra Bastille, qui tente de rejeter la responsabilité de l’expulsion sur les forces de l’ordre. De son côté, la préfecture de police ne souhaite faire « aucun commentaire » à ce sujet et renvoie vers... le ministère de l’Intérieur.

Face à cette fermeté toute politique, les « indignados » veulent montrer des signes d’optimisme et croire en l’efficacité de leur expérience « spontanée et a-partisane », largement incomprise par les grands médias et les partis politiques. La mobilisation doit s’inscrire dans la durée, disent-ils, comme un laboratoire de « démocratie réelle ». « Le mouvement se cherche, estime Julien. Plusieurs directions sont envisagées : camper, attendre, varier les actions... mais nous entrons dans une nouvelle étape, nous voulons nous implanter dans le paysage et durer. »

Les assemblées générales réunies dans toute la France ce week-end se sont concentrées sur l’organisation d’une journée de manifestation mondiale, prévue dimanche 19 juin. Un test important qui conditionne la survie d’une dynamique privée de symboles depuis que les places publiques sont quadrillées par la police, partout en France.

http://www.politis.fr/Indignes-la-democratie-reelle-dans,14510.html
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Message  spike Jeu 16 Juin - 14:19

Niouze: Bon en fait j'ai ma réponse dans l'article, le nombre de personnes n'augmente plus.
Cependant, s'il y avait plus de réels révolutionnaires cela prendrait une autre tournure je pense.
Essaie de convaincre des potes pour faire changer le mouvement...
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Message  spike Jeu 16 Juin - 14:29


Grèce : le chômage s'envole à près de 16% au 1er trimestre 2011

Les 15-29 ans restent les plus touchés, avec un taux de 30,9% au premier trimestre, contre 24,2% il y a un an.

Le taux de chômage en Grece s'est élevé à 15,9% au premier trimestre 2011 contre 14,2% au dernier trimestre de l'année dernière, a indiqué jeudi une enquête de l'Autorité des statistiques grecques (Esa).

Cette envolée s'est amorcée depuis le début de 2010, quand la débâcle financière de la Grèce l'a fait plonger dans la récession, aggravée par une rigoureuse cure d'austérité.

La tranche d'âge des 15-29 ans reste la plus touchée, avec un taux de 30,9% au premier trimestre, contre 24,2% un an plus tôt, et 28% au quatrième trimestre 2010, selon un communiqué de l'Esa.

Les îles particulièrement touchées

Les femmes continuent aussi d'être plus touchées que les hommes, avec un taux de 19,5% (13,3 % pour les hommes), contre respectivement 15,5% et 9% un an plus tôt.

Les régions du pays les plus touchées sont les îles de l'Egée du sud (est), l'ouest de la Macédoine (nord du pays) et les îles ioniennes (ouest), où un quart à un cinquième de la population active est au chômage.

L'Esa relève que le taux d'emploi à temps partiel "reste bas, à 6,8% des personnes ayant un emploi".

Le taux de salariés en Grèce, à 63,4% de la population active (hors chômeurs), continue aussi "d'être plus bas que celui de la moyenne dans les pays-membres de l'Union européenne (UE), où ce taux s'élève à 80%", selon l'Ase.



Le Nouvel Observateur - AFP

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110616.OBS5261/grece-le-chomage-s-envole-a-pres-de-16-au-1er-trimestre-2011.html
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Message  ivo Dim 19 Juin - 15:12

sit-in nocturne, mercredi, devant le parlement

ahhh .... ça commence à devenir interessant ^^
y'a plus qu'à dresser des guillotines ...
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Message  ivo Dim 19 Juin - 19:49

Des dizaines de milliers d’"indignés" manifestent à Madrid
FRANCE INFO - 17:13
35 à 40.000 personnes, selon la police, ont afflué aux abords du Parlement espagnol. Une marche géante, "contre le chômage et le capital", selon la pancarte qui ouvrait l’un des six cortèges.
D’autres manifestations étaient prévues en fin de journée, à Barcelone, Séville et Valence notamment.


nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 M9-3-44bc1
Une marée humaine, cet après-midi près du Parlement, à Madrid...
© REUTERS/ Andrea Comas

Une marée humaine contre la crise et le chômage - contre le pacte de stabilité européen et ses impératifs budgétaires, contre la gestion de la crise par la classe politique.
Au moins 35 à 40.000 personnes, selon la police, ont déferlé cet après-midi à Madrid vers le Parlement espagnol. Un énième avatar des "indignés", ce mouvement créé peu avant les municipales du 22 mai, qui a tenu des campements dans tout le pays ; à Madrid, les "indignés" ont levé le camp de la Puerta del Sol dimanche dernier.


Des dizaines de milliers de manifestants ont marché sur le Parlement espagnol, à Madrid. Matthieu de Taillac (0'44")

Pas moins de six cortèges se sont rejoint à quelques pas du Parlement - les abords étaient bouclés par les forces de l’ordre. Des Espagnols de tous âges et de tous horizons, personnes âgées, familles avec poussettes, jeunes, chômeurs, tous venus dire leur colère. “La crise a été créée par le système financier capitaliste et c’est nous qui payons”, expliquait l’un d’eux, âgé de 58 ans. “Nous devons préparer une grève générale. Nous allons paralyser ce pays” , annonçait un autre manifestant...

D’autres manifestations similaires étaient prévues dans les principales villes du pays, à Barcelone, Séville ou encore Valence.
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Message  ivo Dim 19 Juin - 20:11

http://www.pavillon-noir.info/t767p165-la-crise#21368
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Message  ivo Lun 20 Juin - 11:02

Des milliers «d'indignés» à Madrid
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/20/1110889-des-milliers-d-indignes-a-madrid.html
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 201106200765_zoom

Contre la crise et le chômage, des dizaines de milliers d'Espagnols de tous âges et tous horizons ont envahi hier, les rues de Madrid, aux cris de «cette crise nous ne la paierons pas», un mois après la naissance du mouvement des «indignés» qui s'est propagé à tout le pays. La foule, arrivée en six cortèges de tous les quartiers de Madrid, s'est rassemblée près du Parlement, dans le centre, face à une rangée de barrières bleues et à une douzaine de fourgons de police barrant la rue. «Contre le chômage. Organise-toi et lutte. Marchons ensemble contre le chômage et le capital», proclamait une grande pancarte ouvrant la marche de la «colonne sud-ouest», partie le matin de Leganes, une ville-dortoir à une quinzaine de kilomètres au sud de Madrid. Les cibles: le pacte de stabilité de la zone euro et ses impératifs de rigueur budgétaire, les hommes politiques accusés de corruption et de ne pas entendre la voix des citoyens, le chômage qui frappe 21,29% de la population active en Espagne, presque la moitié des moins de 25 ans. «Nous devons préparer une grève générale. Nous allons paralyser ce pays», lançait un orateur au micro. Dans le cortège des manifestants de tous âges, familles avec poussettes, jeunes, chômeurs et retraités, venaient témoigner d'une même lassitude face à la crise qui étrangle la société espagnole.

A Paris, près de 450 «indignés» ont marché hier, à Paris pour demander «une réelle démocratie» et «la liberté d'opinion». Composé en majorité d'étudiants mais aussi d'ouvriers et de quelques retraités, d'origines française, espagnole ou encore portugaise, le cortège a défilé derrière deux banderoles portant les mentions «Indignez-vous» et «Rejoignez-nous».
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Message  ivo Lun 20 Juin - 11:07

Grèce: des milliers "d'indignés" manifestent à Athènes contre l'austérité
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/19/1110598-manifestation-a-athenes-contre-l-austerite.html
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 Photo_1308505873831-1-0_zoom

Des milliers de personnes de tous âges ont manifesté sur la place Syntagma devant le parlement à Athènes pour le quatrième dimanche consécutif à l'appel du mouvement paneuropéen des "indignés" contre l'austérité.

Cette manifestation a rassemblé vers 21H30 locales près (18H30 GMT) près de 5.000 personnes, selon la police contre 15.000 dimanche dernier et 40.000 il y a trois semaines.

Deux heures plus tôt, au début du rassemblement la police a estimé à 3.000 le nombre des manifestants.

Aux cris de "Voleurs", en sifflant et en brandissant des drapeaux grecs, les manifestants se sont rassemblés devant le parlement où quelques heures plus tôt le Premier ministre grec, Georges Papandréou a demande le vote de confiance des députés à son nouveau gouvernement, nommé vendredi lors d'un remaniement ministériel.

Le débat sur le vote de confiance au parlement doit se terminer mardi soir, jour où les "indignés" ont prévu une nouvelle manifestation.

Conservant une majorité absolue au parlement avec 155 sièges sur un total de 300, M. Papandréou espère faire passer un plan budgétaire d'austérité fin juin afin d'obtenir une nouvelle aide internationale, faute de quoi la Grèce encourt la faillite.

Les dirigeants des partis de l'opposition, la droite (Nouvelle-Démocratie), l'extrême droite (Laos), la gauche communiste (KKE) ainsi que la gauche radicale (Syriza) ont réclamé des élections anticipées.

"Avec les mesures d'austérité de l'année dernière, le pays est devenu plus pauvre, plusieurs entreprises ont fermé, nous voulons des élections, ce gouvernement n'a pas la légitimité pour poursuivre l'austérité", a déclaré à l'AFP Maria Papadimitriou, une manifestante de 52 ans, employée d'une entreprise.

Brandissant un drapeau grec, Spyros B., un petit entrepreneur, qui manifestait aux côtés de sa femme, a indiqué que "les élections anticipées vont changer la situation" et que "les hommes politiques vont tirer des leçons".

"On ne va quitter la place qu'après votre départ", "Quittez le pays avec le mémorandum (plan d'austérité)", "Les mesures ne vont pas passer", pouvait-on lire sur certaines banderoles.

Arrivé au pouvoir en octobre 2009, M. Papandréou a négocié en 2010 avec les créanciers du pays, l'Union européenne et le Fonds monétaire international, un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans en échange d'une rigueur stricte..

Des manifestations des "indignés" ont eu lieu à Salonique (métropole au nord du pays), à Sparte (sud, dans le Péloponnèse) et dans d'autres villes. Des centaines des manifestants ont réussi à entrer sur le site antique d'Olympie dans le Péloponnèse, berceau des jeux olympiques de l'Antiquité, en brandissant une banderole où était inscrit "Not for sale" en anglais, faisant allusion au vaste plan de privatisations prévu d'ici 2015.

Cette manifestation intervient au moment où à Luxembourg, les ministres des Finances de la zone euro participent à une réunion cruciale sur la poursuite de l'aide internationale à la Grèce.


Oligarchie et capitalisme sauvage : demain, mondialisation de l’indignation ?
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/oligarchie-et-capitalisme-sauvage-96263
Dans le chaos social et l’hypnose collective qui nous jouent l’ode du racisme d’État banalisé sous le son des sirènes policées et des coercitions arbitraires que les lois des Hommes imposent à leurs subalternes de respecter, je regarde mes semblables commencer à se réapproprier collectivement les clés de leur destin. Les maîtres capitalistes les leurs avaient subtilisées en verrouillant l’action collective dans les articles des constitutions démocratiques. Du moins, ils les lorgnent envieusement, ces clés. Ils lèvent des poings serrés en l’air et crient leur colère dans l’ère de l’indignation par leur détermination à ne plus s’assujettir aux chefs qui ont piétiné et cadenassé leurs droits sociaux par pure idéologie. Espérons que ces huées plébéiennes ne seront pas des clameurs vaines récupérées par d’autres classes d’affameurs de la première heure.

Car la violence structurelle qui accompagne le pouvoir est telle que la misère et les embûches ne sont jamais très loin de nos bottes. Le goût de l’autorité, l’influence dans les arcanes du pouvoir qui corrompent les âmes les plus saines, mènent souvent à la récupération des révoltes collectives à des fins personnelles. Les gens qui clament depuis janvier 2011 leur mépris envers les gouvernants qui, à la rigueur de leur arrogance élitaire, imposent sans vergogne des plans d’ajustement structurels, ne devraient pas uniquement aspirer à faire vaciller les trônes des empereurs. C’est la pratique même du pouvoir et ses hiérarchies verticales qui doivent être détruites si le mot d’ordre est bel est bien démocratique.

A la lecture de la presse impériale, nous n’y sommes pas. La désinformation médiatique, qui laisse une sensation de liberté mise sous verrous et nous force à incorporer des artefacts de vérité, peut nous faire tous tomber sous la coupe de l’instinct mortifère des bourreaux que l’on est souvent amenés à engraisser de nos mains, jusqu’au trépas si lumière n’est pas faite en nos consciences. Mais une fois de plus, bien que la page soit lourde à tourner, il est possible d’espérer que le prochain chapitre dans l’Histoire de la planète puisse être écrit par tous. Il n’est pas encore interdit de rêver.



Depuis quelques mois, du nord de l’Afrique à l’Europe du sud en passant par la France et le Royaume-Uni, un sirocco d’indignation et de colère semble frapper aux portes de l’Europe néolibérale. Les médias furent autant timides sur l’indignation espagnole que sur les mobilisations grecques, et renâclaient d’en parler avant qu’il n’y ait plus rien à marteler et matraquer sur une affaire de mœurs outre atlantique. Alors qu’il n’y a plus de fait divers d’envergure mondiale à revendre, la presse est à présent contrainte de s’empresser d’évoquer tout de même quelques manifestations à Madrid ou à Athènes (mais sans dire que dans des centaines de villes, se forment des collectifs d’indignés, réunis en AG le soir, sans dire aussi qu’en France, la répression policière fait rage…).



De plus en plus, l’adversaire commun des mouvements sociaux devient les banques, les organisations internationales (FMI, OMC, Banque Mondiale), mais surtout les gouvernements factices qui s’accaparent les richesses produites en privatisant à outrance les services de l’État. Les militants altermondialistes reprennent du galon, et la résignation collective se substitue à l’espoir d’un changement politique et social proche. Ce qui est tout nouveau, est bien la spontanéité de ces gens en apparence dépolitisés, autonomisés des syndicats et partis politiques, mais qui ont pourtant compris qu’ils ont été enrôlés de force dans une guerre des classes impitoyables, et que même les diplômés deviennent des cibles de cette mondialisation fécale, féodale et mafieuse.

La révolte mondiale ainsi que la radicalisation des opinions a commencé dès 2008. Mais l’enjeu vertigineux des années à venir, qui verront sans doute la vigueur des mouvements sociaux se renforcer après l’aigreur des peuples d’avoir été si longuement écrasés et spoliés, sera celui d’être en mesure d’opposer intelligemment la contestation aux chiens de gardes surarmés et mandatés pour protéger les douves de Babylone. Car les paroles militantes remplies d’amour ne durent pas longtemps en face des balles policières. Quand viendra l’éveil populaire à l’autel de la plèbe ? De la précarité globalisée, sommes-nous en train de renverser la machine pour mondialiser les progrès sociaux et tirer pour une fois la condition humaine vers le haut ? Rien n’est moins sur tant que les « indignés » croient au mythe républicain et démocratique que l’on leur a vendus à l’école, et ne se trompent pas d’ennemis à combattre à travers les contradictions diffuses du système. Par exemple, on se déclare souvent contre le gouvernement dans telle ou telle réforme, sans penser au fait que celle-ci est aussi et surtout une résultante de la logique néolibérale mondialiste. C’est une contradiction importante, car sans ces Hommes politico-affairistes des institutions publiques, les financiers ne seraient rien.



1. Démocratie, vous disiez ?

On nous dit que la démocratie veille sur nos droits fondamentaux comme une louve surveille sa progéniture. Alors je n’aimerais pas être à la place du louveteau. En ces temps où l’on martèle que le mouvement des indignés réclame une démocratie réelle et maintenant, il me semble intéressant de rappeler quelques notes à propos de ce système juridique, notamment de sa genèse philosophique.



On nous avait dit que dans ce régime politique, soit disant parlementaire et représentatif des peuples, le citoyen faisait vivre la démocratie en votant ou en clamant calmement son mécontentement. La démocratie, serait uniquement la liberté d’expression, en somme. J’entends dire ci et là depuis 2008-2009, que nous ne sommes plus en démocratie. Mais laquelle ? Encore faut-il s’entendre sur les sens du terme, comme s’il n’y en avait qu’une : celle voulue par les peuples à l’indignation en effervescence, ou l’oligarchie pratiquée par les classes dirigeantes des pays du monde entier, qui ne connaissent que la légitimité du vote pour confondre les institutions et concentrer le capital ?



Celle que la classe versaillaise souhaitait appliquer au 19ème siècle avait pour vocation à freiner justement tous les mécanismes de contrôles démocratiques populaires envers les élites : limiter la répartition équitable du Capital entre les classes sociales, instaurer le suffrage à bulletin secret et à destination d’une élite sociale cultivée, reproduction des notables (banquiers, avocats, gros propriétaires) à la tête des institutions, faire croire aux citoyens que la division hiérarchique du travail, -légitimant la concurrence, le productivisme et le pillage des pays du Sud-, permet de mieux vivre (ce qui n’est autre que l’institutionnalisation de la guerre économique). Les maîtres de ce monde avaient même réussis à faire intérioriser l’idéologie que la privatisation de l’État était une solution pour pallier aux crises économiques. Alors que ces crises, entraînant famines, misère ou précarité, sont à chaque fois instrumentalisées par les pouvoirs publics qui œuvrent au service des empires économiques pour en faire un terrain de jeu électoral. La prédation des marchés financiers serait-elle démocratique ? La duperie était de taille, tant la pilule était dure à avaler. Mais la bourgeoisie possède deux cent ans de propagande libérale à son actif. A l’appui de ses croyances idéologiques dans le dogme démocratique, celle-ci pouvait sélectionner au peigne fin les philosophes que l’Histoire devait retenir et qui satisfaisaient les intérêts de l’Empire, et ensuite les inscrire dans la mémoire hypnotique collective de tous les êtres scolarisés. Tant et si bien qu’aujourd’hui, l’on pense démocratie là où l’oligarchie panse ses appétits de domination politique, économique et sociale.



La République bourgeoise mit à pied l’école pour adapter chaque cerveau à consentir à ce système de représentation politique de sélection sociale des élites par le haut de l’échelle. De telle manière que l’on oublie trop souvent qu’il existe d’autres formes de démocratie ayant été testées avant la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi, il est bénéfique pour un régime politique que les êtres socialisés soient démis de leurs pouvoirs individuels sur l’ordre des choses, et qu’ils ne développent pas une culture historique, politique et sociale contestataire trop volumineuse. Les gens sont lettrés et alphabétisés, certes, mais ce n’est pas à l’école qu’ils risquent d’apprendre que l’exercice des fonctions politiques peut se faire sur une hiérarchie horizontale et sur une base non professionnalisée.



L’école devait donc inculquer que la participation égale des acteurs au processus de production en coopératives de travail mutualisé, la gestion locale décidée à main levée par des conseils populaires fédérés en Communes, l’abolition de toute hiérarchie économique, est un régime antidémocratique qui mène à la terreur populaire. Gérée par le peuple, donc démagogique. Que toute expérience collective à l’échelle d’une Nation ne peut mener qu’à du totalitarisme soviétique, et que l’émancipation de l’Homme moderne passe par l’individualisme et la propriété privée. Aux oubliettes aussi dans les manuels scolaires le rôle des grandes multinationales dans les guerres mondiales, personnes morales depuis 1865, -qui phagocytent le contrôle des lois, saccagent les écosystèmes, offrent chaleureusement leurs dettes aux États, introduisent l’intérêt privé dans les prises de décisions politiques, réduisent la majorité au servage pour le profit décuplé de quelques cartels, et éloignent donc les acteurs du processus de production de la participation aux bénéfices créés- qui se réclament de l’intérêt général. (Évidemment, un salarié exténué par les pressions hiérarchiques de sa direction, qui boit sa bière de mauvaise marque devant la boîte cathodique à décerveler, cet individu est une garantie pour la sureté de l’État, c’est un indigné potentiel en moins empêché de se joindre au collectif pour s’affranchir de son oppression, et qui plus est, qui se procure une maigre consolation en consommant du rêve publicitaire télévisé.)



Bref, l’école républicaine a vocation à faire la transition entre l’héritage révolutionnaire populaire et la novlangue ploutocratique : nombre de concepts furent dénaturés de leur véritable sens politiques. Petit à petit, « démocratie » se réduisit à « vote », « l’intérêt général » masqua « appétit de la finance », « esclavage » se transformait en « travail », « colonisation » devint « guerre propre à frappes chirurgicales » ou « opération de pacification », « socialisme » fit penser à « terrorisme », et « domination » se commuait en « condition naturelle des êtres humains ». La grève et les luttes sociales pour l’obtention de droits sociaux devenaient des conflits dont « on ne peut régler les problèmes avec des solutions du 19ème siècle » (dixit N. Sarkozy). Une classe exploitée par l’avidité d’un système économique qui sous paye ses serfs, devenait un groupe socialement défavorisé (sous entendu, pas de bol pour toi, tu n’avais qu’à naître ailleurs, c’est biologique). Ainsi pourrait-on lire dans ce type de manuel voué aux étudiants de science politique : « Les conflits sociaux du 20ème siècle, anciens dans leur mode d’action violent sont le fruit des classes défavorisées, et fortement trompées par l’idéal révolutionnaire du 19ème siècle ». Le mal de ces temps contemporains est que nous passons notre temps à prémâcher la soupe institutionnelle que l’on nous impose sans chercher à avaler autre chose.



Le pouvoir politique et ses acteurs décentralisés se parent de l’obsession sécuritaire pour y camoufler un racket permanent. Pour le bien de tous, l’État fait les poches du peuple. Pour l’intérêt général, le pouvoir grignote les libertés et instaure un régime Orwellien. Prit dans la nasse d’une crise qu’il a contribué à faire éclater par ambition électorale, (-un taux de chômage excessif permet aux néolibéraux de lutter contre l’inflation, détruire progressivement le droit du travail en baissant les salaires conjointement à la hausse du temps de travail, pour ainsi prendre des points auprès des classes bourgeoises, entre autres-), l’État sarkozyste pilonne le niveau de vie du français moyen en faisant reposer sur lui seul le prix de la crise au lieu de sanctionner les spéculateurs qui s’engraissent via les agences de notation et les marchés financiers (ce n’est pas seulement le cas en France, mais aussi dans toute l’Europe). Ce ne sont que des exemples non négligeables et non exhaustifs, mais ceux-ci montrent bien en quoi nous sommes démis de nos pouvoirs citoyens. Il est urgent que nous nous indignions tous et toutes, mais en oubliant ce dogme bourgeois que la république dans ses formes actuelles puisse être démocratique.



2. Le libéralisme politique des Lumières en philosophie politique, un héritage ambigu.

La république, au sens entendu par les penseurs des Lumières (Rousseau, Montesquieu, Voltaire, Locke, Tocqueville, Constant, etc.) pensait les masses comme trop stupides pour décider des affaires de la Cité, s’en remettait à un despotisme éclairé pour canaliser les pulsions populaires ignares. Le terme même de démocratie était vu depuis Aristote comme la tyrannie démagogique des foules. Donc à la base même de ce dont s’inspire le socle institutionnel juridique de notre actuelle république, il y a l’idée que la population ne peut pas faire de politique, au sens premier donné par les grecs de la gouvernance de la Cité. Pour un régime qui se targue de dire que le peuple décide, déjà, ça partait mal. Il faut dire que les philosophes retenus par l’Histoire étaient des gens cultivés, héréditairement fortunés, issus de l’aristocratie, et donc ils n’allaient pas écrire pour détruire les intérêts de leur classe sociale.



Loin s’en faut, la séparation des trois pouvoirs (Montesquieu dans De l’Esprit des Lois) fut un progrès considérable, s’affranchissant de l’arbitraire du monarque absolu sur le politique. Cette idée aurait pu permettre un contrôle populaire démocratique si le régime proposé fut direct et participatif (il aurait été censuré par l’Histoire). Mais ce contrôle de l’exercice du pouvoir devait être dévolu aux propriétaires et aux aristocrates. La liberté politique, au sens de J. Locke, par exemple, devait veiller au respect de la propriété privée. Donc, une liberté au service des riches propriétaires terriens. L’intérêt général au sens de Rousseau, c’est la dictature de la loi sur la minorité insatisfaite : si une loi est votée par la majorité, alors les mécontents n’ont qu’à s’incliner et s’excuser devant la collectivité d’avoir eu tort de mal penser ou de mal voter, car ils vont à l’encontre de la volonté générale. La théorie politique libérale, au sens du libéralisme politique (et non économique), dépossédait l’individu de son pouvoir sur sa société : les constitutions républicaines et monarchistes ont toutes été obtenues par coups d’États (1791, 1848, 1871, 1958 en France) et n’étaient autre qu’une reféodalisation des rapports sociaux entre les classes sociales. L’instauration gaulliste de l’élection au suffrage universel direct du président de la République, si elle apparaît comme participative en l’essence, légitime en réalité une monarchie élective où la gouvernance publique est l’apanage des élites sociales (par le plus charismatique qui sera élu aux primaires de son parti) et la mainmise de la bourgeoisie sur l’ordre social. Et il n’y a qu’à voir la manière dont les médias et les responsables politiques ont traités l’affaire DSK pour se rendre compte qu’en France, il faut absolument protéger la Cour Neuilléenne et tout ce qui gravite autour. Est-il démocratique de distinguer des citoyens ordinaires et des citoyens intouchables ?



Vu comment l’histoire des idées politiques a toujours veillé à ce que le gouvernement s’effectue par les riches et les notables, craignant les rugissements populaires, il n’est pas étonnant que les néolibéraux s’accommodent à merveille de ce régime représentatif présidentiel : le citoyen n’a aucun moyen de contrôle, il subit un rapport de force profondément inégal et est contraint d’appliquer stricto sensu ce qu’on a décidé à sa place pour régir sa vie. Et pire encore : si la coercition est proche, par le conformisme social qu’elle impose, le pouvoir, lui, est lointain et cette distanciation permet aux dirigeants politiques déguisés en hommes d’affaires d’assoir leur hégémonie. Sans parler du faux bipartisme que ce régime gangréné par la finance fait jouer (républicain/démocrate, libéral/social démocrate) qui prend le rôle de croupier pour distribuer les cartes électorales aux maîtres du monde à la table de poker mondial… La bourgeoisie financière a réussi son contre coup d’État : n’importe quel parti (UMP ou PS) qui sera plébiscité au pouvoir politique lui sera assujetti. Au fait, comment qualifie-t-on un régime politique qui, en finalité, n’offre à ses gouvernés qu’un parti unique, et qui place une armada de militaires dans la rue pour étouffer les mouvements sociaux de contestation aux réformes néolibérales qui voudraient imposer en toute impunité une régression sociale sans précédent ?



Lorsqu’une "réforme" (ou démantèlement de service public) est votée, souvent l’été à la va-vite, c’est pour ériger un contrat d’affermage public-privé (privatisation des profits, socialisation des pertes financières) entre l’État et Veolia ou Suez. Quand se décrète une libéralisation des capitaux, un partenariat public-privé, ou ce qu’ils dénomment une « modernisation de l’économie », il y a toujours un fond de pension spéculatif, une multinationale ou bien des actionnaires influents qui tirent profit de la manœuvre. Notre État est tellement démocratique que ses "réformes" fiscales permettent aux multinationales de s’exempter de l’imposition (Areva en sait quelque chose), aux actionnaires de défiscaliser leurs revenus annuels, et aux avocats d’affaires de devenir membres du gouvernement, pendant que la majorité des gens rongent leurs os pour tentent de lutter contre la nouvelle pauvreté, habitant un logement de fortune loué en banlieue à un coût exorbitant, mal nourris et ulcérés par l’angoisse de l’avenir de leur budget (santé, éducation, logement, alimentation, etc.).



La démocratie, c’est toujours faire croire aux dominés que leurs vies ne valent rien, qu’il est possible qu’avec infiniment plus d’efforts gratuits au service des autres, ils pourront s’en sortir. Mais ce n’est pas garanti car le droit de vivre peut parfois être abrégé, taxé d’interdits en tous genres, et les libertés sont conditionnelles. La mise au ban, l’exclusion et la précarité deviennent des lois naturelles de la société, l’état de guerre sociale perdure et la méfiance devient la norme, favorisant l’inquisition fasciste de la droite réactionnaire lepéniste. Lorsque l’on entend « démocratie » au micro de la bouche d’une tête médiatiquement autorisée à déployer ses codes de communication pour séduire et canaliser la vindicte populaire, il s’agit toujours de vendre un produit révolutionnaire qui équilibrera les comptes publics, pourvu que les petits pions que nous sommes acceptions de vendre notre force de travail à moindre coût, dans une répartition à sens unique du Capital. C’est la religion d’État qui ostracise les pauvres et les faibles tout en faisant son fond de commerce électoral sur un ton de racisme institutionnel en triant avec véhémence les bons et les mauvais. Établir une distinction entre des dominants et des dominés, entre des gouvernants et des gouvernés, constitue d’ailleurs en elle-même une dérive antidémocratique qui aurait déjà du mettre la puce à l’oreille de nos descendants depuis plusieurs siècles.



Ce tsunami d’indignation est donc cruellement tardif, mais mieux vaut tard que jamais. Il vient à point nommé pour espérer que la planète ne s’enfoncera pas à nouveau dans un matérialisme historique qui veut qu’en conséquences d’une crise économique mondiale, les continents s’enlisent dans la guerre, le fascisme et la barbarie. La déliquescence de l’idéologie néolibérale semble être en marche. Sans savoir vers quoi la logique va tendre. Depuis bien longtemps, les populations de tous les pays observent les mêmes problèmes et en font des constats similaires que la majorité est asphyxiée sous les manipulations et les profits abyssaux de la minorité capitaliste. Mais suffit-il de clamer son indignation dans la rue pour être indigné, politisé ou non, contre ces terribles rouages compresseurs de la globalisation ? Les mobilisations collectives en tant que telles ne peuvent plus aboutir à cette révolution mondiale pacifique dont se réclame ce mouvement. Le répertoire d’action de toutes les résistances doit aussi s’accoupler des actions individuelles.



Gérer une ferme basée sur une agriculture raisonnée, mutualiste et autogestionnaire est une forme de résistance, d’indignation. Rédiger des pamphlets militants de critique sociale, avec des diatribes à faire tomber les pavés bien érodés de Babylone, en est une. Ne pas se prostituer à la morale et à l’absurdité de certaines lois, vivre comme bon nous semble, dans le respect d’autrui permet aussi certainement de tendre vers la coopération « démocratique » entre les peuples. Réfléchir, même de chez soi dans les livres ou sur internet, à des formes d’alternatives solidaires, écologiques et sociales est un autre moyen de s’indigner. Sans aucun engagement militant, consommer des produits locaux et artisanaux ne constitue pas moins une action quotidienne de démarcation vis-à-vis du Capital. Même dialoguer avec l’entourage proche peut permettre d’étendre le champ des luttes sociales. Les médias et leur mutisme déconcertant ne souhaitent pas donner trop d’importance à l’ampleur des manifestations grecques et espagnoles, qui se radicalisent en grève générale non plus contre le gouvernement, mais contre l’idéologie du Capital, soit. Laissons-les faire, ils ne profèrent rien de bon. La résistance et l’indignation ne sont pas possible si l’on se trouve dans l’attente qu’un jour, une population morne, au pied du mur, se révolte. Elles seront salutaires, en revanche, si chacun d’entre-nous se réapproprie les clés pour comprendre les mécanismes d’endoctrinement du pouvoir économique et politique mondial, et si chacun trouve sa serrure pour déployer sa propre contribution dans le champ social. Le principal est que les gens comprennent le pot-aux-roses, et je pense que la prise de conscience arrive à maturation. Cependant, si l’indignation se transforme en insurrection mondiale un jour, celle-ci ne sera pas heureuse, car il est bien triste de devoir en arriver à un tel point de non-retour avec des grèves générales et tant de haine réactionnaire contre ces castes d’oligarques alors que les sociétés pourraient s’auto-organiser librement. Il paraît que c’est la vie : une lutte perpétuelle pour des idées, pour codécider ou décéder.

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Message  ivo Lun 20 Juin - 20:30

Grèce : un référendum pour réformer la Constitution prévu à l'automne
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/06/20/grece-un-referendum-pour-reformer-la-constitution-prevu-a-l-automne_1538552_3214.html
Le gouvernement grec, qui cherche à apaiser la fronde sociale qui monte dans le pays, a annoncé, lundi, la tenue d'un référendum à l'automne pour réformer la Constitution. Ce vote sera "précédé, en septembre, d'un large dialogue auquel seront conviés tous les citoyens soucieux d'exprimer leurs points de vue", a précisé le nouveau porte-parole du gouvernement.

Selon les sondages d'opinion, les Grecs ont perdu toute confiance dans leur système politique et judiciaire, qui n'a jamais pu enrayer la corruption endémique dans le pays. "La réforme constitutionnelle inclura prioritairement le système politique lui-même et les troubles auxquels il fait face", selon le porte-parole du gouvernement.

UNE "PRIORITÉ"

Dans un discours au Parlement le 19 juin, le premier ministre, George Papandreou, avait déclaré qu'une nouvelle Constitution demeurait "la première des priorités" pour mettre un terme à ce phénomène. "Nous organiserons un référendum à l'automne sur les grands changements que le gouvernement ambitionne pour le pays", avait dit M. Papandreou, précisant que les réformes porteraient notamment sur le fonctionnement du Parlement, le système électoral ainsi qu'une refonte du système judiciaire.

Le gouvernement de M. Papandreou cherche avant tout à dissiper la colère du peuple contre le programme d'austérité imposé depuis 2010 à la Grèce par l'Union européenne, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne, programme destiné à empêcher la faillite du pays. La tension sociale ne cesse de monter dans le pays. Dimanche, le nombre "d'indignés", les manifestants qui campent depuis plus de deux semaines devant le Parlement, à Athènes, avait atteint plus de soixante-dix mille.


La gauche unie contre la «criminalisation du mouvement social»
http://www.liberation.fr/societe/01012344424-la-gauche-unie-contre-la-criminalisation-du-mouvement-social
A l'occasion du procès pour «séquestration» de seize postiers des Hauts-de-Seine, dont Olivier Besancenot, l’ancien leader du NPA a pu compter sur la mobilisation de nombreuses personnalités de gauche.

Olivier Besancenot rassemble la gauche, l’espace d’une journée. Plusieurs personnalités sont en effet venues soutenir le facteur de Neuilly à l’ouverture de son procès pour «séquestration» et «entrave à la liberté du travail», devant le tribunal de Nanterre. Parmi elles: Benoît Hamon (PS), Pierre Laurent (PCF), Nicolas Hulot (EE-LV) ou encore Arlette Laguiller (LO).

Dès 9 heures du matin, l’ancien leader du NPA et quinze de ses collègues postiers, comparaissaient à la barre. Dans une salle d’audience pleine à craquer. Les faits concernent l’occupation de la direction départementale de La Poste, le 10 mai 2010. Les prévenus sont accusés par treize employés de La Poste – majoritairement des cadres – de séquestration, en plein conflit «Facteurs d’avenir». Un projet qui prévoit une retructuration de la distribution du courrier.

Puis à 13 heures, à la tribune temporaire installée devant les grilles du tribunal, c’est au tour des 16 postiers, soutenus par des leaders de gauche, d’intenter leur procès.

Criminalisation

Premier à prendre la parole, Olivier Besancenot s’est vivement défendu de toute séquestration et montre du doigt La Poste qui aurait «ciblé les principaux animateurs SUD-PTT et CGT-PTT du mouvement de contestation». Il a ainsi fustigé la politique de «criminalisation des faits de grève», dont leur cas ne serait «qu’un exemple». Les prévenus encourent une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

Déjà, le matin, le célèbre facteur de Neuilly avait fait part de sa colère: «On n’a rien à faire sur les bancs du tribunal. Une nouvelle fois, ce ne sont pas des licencieurs, des tueurs d’emplois ou des patrons voyous qu’on va retrouver sur les bancs du tribunal, mais des travailleurs, dont le seul crime est de ne pas courber l’échine».

Tour à tour, les intervenants se succèdent, alternant voix politiques et syndicales. Avec une cible commune: le gouvernement. «Depuis que Nicolas Sarkozy est président, nous assistons à la multiplication des procédures contre les syndicalistes, à la multiplication des intimidations contre les salariés», a déclaré Benoit Hamon. Une «stratégie de la tension délibérée», qui a «des objectifs politiques et justifie aujourd’hui que tous les partis de gauche et que toutes les organisations syndicales soient mobilisées». Le porte-parole du parti socialiste a ainsi invité la justice «à ne pas suivre la consigne politique». Tous, à l’instar de Nicolas Hulot, ont plaidé pour la relaxe des seize postiers, «seule issue possible».

Prenant l’exemple de la Grèce, Pierre Laurent a quant à lui fait valoir le bras de fer grandissant dans toute l’Europe entre les sociétés et leurs gouvernements. Ces derniers voulant «mettre les peuples d’Europe, France comprise, à terre». Il considère qu’à l’orée de « périodes politiques cruciales, nous aurons besoin de luttes unies, de luttes rassemblées ».

Un constat partagé par Olivier Besancenot, qui a appelé de ses voeux un «grand mouvement des indignés en France»
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Message  ivo Mar 21 Juin - 10:22

Montpellier Quand la police passe, les Indignés se perchent dans les arbres
http://www.midilibre.fr/2011/06/20/la-police-passe-et-les-indignes-se-perchent,339388.php
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 Hier-sur-l-esplanade-certains-sont-restes-dans-les_268411_510x255
Hier sur l’Esplanade, certains sont restés dans les platanes. (B. C.)

Selon les recensements, un peu plus de vingt personnes se réclamant du mouvement des Indignés sont toujours installés sur l’Esplanade. Un campement de fortune qui génère aussi des détritus importants.

Et hier, c’est donc pour encadrer l’enlèvement de ces déchets qu’une vingtaine de policiers a été dépêchée, le temps de l’intervention des employés de Nicollin. "Si on n’intervient pas, on risque de retrouver des rats dans quelques jours", expliquait un fonctionnaire selon lequel il n’était pas question, cette fois, de procéder à une évacuation.

L’arrivée inopinée de ces forces de police en milieu d’après-midi a cependant fait penser, pendant quelques minutes, à une opération. Les Indignés les plus agiles ont donc immédiatement trouvé refuge dans les deux arbres qu’ils occupent depuis maintenant quelques jours. Ils seraient ainsi une dizaine à avoir “pris de la hauteur” à l’image de ce qui se fait aussi dans les camps d’Indignados espagnols.


Le Parlement grec votera-t-il sa confiance à Georges Papandréou ?
http://www.rfi.fr/europe/20110621-le-parlement-grec-va-il-voter-confiance-georges-papandreou
Le Premier ministre grec a deux étapes à franchir pour débloquer le versement des aides européennes. La première se déroule ce soir au Parlement, où un vote de confiance au gouvernement entérinera ou non la politique à mettre en œuvre pour obtenir le versement des aides attendues. Dans quel contexte politique le Premier ministre Georges Papandréou lance-t-il cette opération un peu délicate ?

Avec notre envoyé spécial à Athènes

Le chef du gouvernement grec, Georges Papandréou, bat des records d’impopularité et, pour les manifestants qui campent depuis trois semaines devant le Parlement, demander le vote de confiance frôle la provocation. Mais le Parti socialiste de Papandréou, le Pasok, dispose d’une majorité de cinq sièges au Parlement, une majorité courte, mais suffisante pour obtenir le vote de confiance.

Il est difficilement imaginable, malgré toutes les frondes et querelles internes au Pasok, qu'un groupe de députés décide de voter contre et provoque ainsi la démission de leur propre gouvernement. D’ailleurs, en demandant le vote de confiance, Georges Papandréou compte discipliner ses parlementaires avant un autre vote crucial à la fin du mois : celui sur les très impopulaires mesures de rigueur budgétaire. Une trentaine de députés de Pasok y sont hostiles, mais il leur sera politiquement très difficile de s’abstenir ou de voter contre, juste après avoir soutenu le vote de confiance au gouvernement.

Or, Georges Papandréou ne peut pas compter sur une coopération de l’opposition dans l’esprit d’unité nationale face au désastre national. En effet, celle-ci laisse pour l’instant clairement entendre qu’elle veut tout simplement prendre le pouvoir toute seule et n’attend qu’une chose : que le Premier ministre trébuche sur les dissensions au sein de son propre parti.

Un soutien encore plus inexistant dans l’opinion publique. Son plan d’austérité a été accueilli soit avec résignation et désespoir, soit avec colère. Et celle-ci est très visible dans les grandes villes, surtout à Athènes, où le mouvement des « Indignés » occupe la place Syntagma devant le Parlement depuis trois semaines et y organise régulièrement les manifestations qui rassemblent des milliers des Grecs très remontés contre la classe politique en sa totalité.

La prochaine manifestation est d’ailleurs annoncée pour ce soir et risque de mobiliser beaucoup de monde. Au moment du vote de confiance au gouvernement, les manifestants voudront montrer à quel point celui-ci n'a pas la confiance de sa propre population. Si Papandréou reculait -ce qui est pratiquement exclu-, la zone euro serait sérieusement menacée. Mais, à ce que l’on peut voir et entendre sur la place Syntagma, les protestataires ne semblent pas trop s’en soucier.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 Papandr%C3%A9ou_0


Les "Indignés" essaiment en Europe
http://www.tsr.ch/info/radio/les-points-forts/3177739-les-indignes-essaiment-en-europe.html
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Message  niouze Mar 21 Juin - 13:57

MDR j'avoue que suis pas passer depuis quelques jours mais jusque ici y a des poubelles les dechet ils sont mis dedans , ce que rammasse la police c'ets plutot les pancartes , les pallettes , les tentes .... attention les rats que sa ramene
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Message  ivo Mer 22 Juin - 10:37

En finir avec le compromis
http://www.lequotidien.lu/editoriaux/24735.html
C'est l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein.

À en croire le chiffre de 7500 manifestants recensés mardi à Luxembourg par la police, l'euromanifestation n'a pas rencontré le succès escompté par la Confédération européenne des syndicats. Mais à entendre le chiffre de 20000 manifestants avancé par les syndicats, ce rassemblement contre les politiques d'austérité et de casse sociale mises en œuvre dans et par l'Union européenne a été un franc succès.

À Luxembourg, les observateurs ont néanmoins constaté qu'une fois arrivés place de la Constitution, de très nombreux manifestants ne se sont pas attardés face à la tribune où les leaders syndicaux lançaient leurs diatribes contre l'ultralibéralisme dont font aujourd'hui violemment les frais Grecs et Portugais.
Dimanche, lors de la petite manifestation des «indignés» luxembourgeois, au centre de la capitale, des participants regrettaient l'indifférence presque générale des passants. Elle s'est également exprimée mardi dans les rues de Luxembourg, peu de «badauds» ayant finalement rejoint les manifestants.
Le parallèle avec le mouvement des «indignés» ne s'arrête cependant pas là. Ces jeunes - et moins jeunes - qui se mobilisent à travers le continent marquent leur indépendance aussi bien par rapport aux partis politiques qu'à l'égard des syndicats dont au mieux ils se méfient et au pire estiment qu'ils les trahissent dans leur soif de «démocratie réelle» et de rêves. Mais comment traduire concrètement ce message sur le plan politique, alors que le mouvement refuse toute organisation, structure et hiérarchie?

Les grands partis politiques de droite et de la sociale-démocratie s'étant fait complices du tout-puissant marché, les syndicats restent peut-être l'une des ultimes bouées de sauvetage pour la majorité des Européens. Ils gagneront donc à écouter le message de ces «indignés», rejetant pacifiquement tout compromis. Car, depuis l'éclatement de la crise, politiques et financiers ont, eux, largement démontré qu'ils n'en feront aucun pour conserver pouvoir et profits.


“Chaque jour, Athènes devient de plus en plus hostile”
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/66741/date/2011-06-22/article/chaque-jour-athenes-devient-de-plus-en-plus-hostile/
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 7 Athenes

Alors qu’un nouveau plan d’austérité est exigé de la Grèce pour débloquer une aide, la crise bat son plein à Athènes. Deux jeunes journalistes racontent trois journées qui ont vu la Grèce trembler.

Mercredi 15 juin. Midi. il fait très chaud. Des dizaines de milliers de personnes sont rassemblées en face du Parlement, situé en plein coeur d’Athènes, place de Syntagma. Un type de manifestation inédit en Grèce se met en place : il n’y a pas de partis politiques, pas de syndicats ou de révolutionnaires professionnels. Juste des gens, très différents : des activistes et des apolitiques, des chômeurs et des bobos, la gauche et la droite. Le tout ressemble à un immense squat. Nous sommes là aussi, Phèdre et Oreste d’aujourd’hui, non pas acteurs d’une tragédie ancienne mais les victimes de la crise moderne.

Tout le monde rit mais l'air pue l'agressivité

On ne parvient pas à retrouver nos amis ou collègues. Alors on marche entre les gens, en essayant de trouver à quel groupe on peut bien appartenir. Pas facile sans les habituelles banderoles des associations d’étudiants. Leurs substituts ont plus d’imagination. “Décidez-vous maintenant : l’hélicoptère ou le corbillard”, lit-on par là. En face de nous, il y a une femme si âgée que son corps forme un angle droit. Elle parle à un flic parmi les centaines qui nous entourent :

“Mon fils, tourne ton bouclier de l’autre côté. Je touche 400 euros par mois, et bientôt tu seras comme moi. Alors, s’il te plaît, tourne ton bouclier vers le Parlement.”
L’atmosphère est très étrange : tout le monde rit mais il y a quelque chose dans l’air qui pue l’agressivité. Peut-être est-ce à cause de la barrière élevée par la police où encore parce que les journalistes ont annulé leur grève pour couvrir les événements.

On a maintenant atteint le centre de la place sans avoir trouvé la nôtre, de place. Un groupe de gauchistes commence à danser, tournant dans un cercle immense, sous les frappes des tambours et des slogans qui fusent contre les politiciens et le FMI : “On ne paie rien aux voleurs et aux usuriers.”

Une guerre jouée d'avance

Riposte : une fumée blanche apparaît. Tout le monde commence à pleurer, à tousser et à maudire les flics qui ont osé balancer des gaz chimiques sur une place remplie de monde. Les jeunes commencent à courir, quelques personnes âgés s’évanouissent, personne ne va très loin. “On ne part pas, on ne part jamais !”, crient les plus courageux. Une fois les fumées toxiques évaporées, chacun se remet en position pour continuer, jusqu’à la prochaine attaque de la police. Le centre d’Athènes ressemble à un champ de bataille mais cette guerre est jouée d’avance : les casseurs collaborent avec la police et le but n’est que de détruire une des plus massives manifestations survenue depuis trente ans.

Elle prend ses racines dans le networking alternatif et les réseaux sociaux d’internet. Suivant l’exemple espagnol, quatre ou cinq événements de Facebook ont invité les gens à occuper la place de Syntagma le 25 mai. Plus de 40 000 personnes avaient répondu présent. Le jour dit, 50 000 foulaient la place, sans aucune intention de partir. Twitter a ensuite pris le relais et le mouvement des “indignés” a fait son apparition sous le nom : “#25mgr”. Il est devenu un manifeste sans mots pour un grand nombre de personnes, qui demandent “Real Democracy Now”.

"Envoyer des tweets sur un iPad 2 à 800 euros, c'est ça la révolution grecque"

Sur le réseau, la conversation bat toujours son plein. Il y a ceux qui sont pour : “La tête du parti d’extrême droite dit que tout le monde doit quitter Syntagma et retourner travailler. Imbécile, le travail, il n’y en a pas !” D’autres sont plus sceptiques : “Envoyer des tweets empathiques envers les chômeurs sur un iPad2, qui coûte 800 euros, c’est ça la révolution grecque.”

Ceux qui ne supportent pas le mouvement des indignés disent qu’il n’a que l’indignation comme dénominateur commun. D’un côté, il y a les fascistes qui évoquent la Grèce glorieuse de l’Antiquité. Ils crient leur frustration contre les politiques en portant le drapeau grec. De l’autre, on trouve des intellectuels, des gauchistes et des apolitiques fatigués qui essaient de faire revivre l’idéal de la démocratie directe au centre de la place, avec des réunions où chacun peut exprimer ses opinions à la force de sa voix. Cette séparation idéologique a aussi trouvé sa topographie : les premiers squattent dans la rue devant le Parlement, les seconds en bas de marches, au centre de la place.

Avec la crise, les entreprises licencient sans culpabilité

Chaque jour, Athènes devient de plus en plus hostile. Chaque jour, un ami perd son boulot, un autre doit accepter la réduction de son salaire et un troisième déménage à l’étranger parce qu’il ne trouve pas de travail. Les boutiques sont toujours vides, les magasins ferment un par un. Les journaux aussi. On pense que notre tour va venir, mais on refuse de rester prostré. On sort toujours boire dans les endroits pas chers, on dîne moins souvent dehors ou plus du tout, on se retrouve chez les uns ou chez les autres. Le soleil aide un peu à tenir bon.

Depuis le début de la crise, les jeunes se retrouvent de plus en plus sur les places de la ville. Ce qui nous rend fous de rage c’est de voir que la crise économique est devenue une excuse parfaite pour pas mal d’entreprises qui n’hésitent pas à couper les salaires, ou virer des salariés sans aucune culpabilité.

Fin d’après-midi. On apprend que le Premier ministre cède le pouvoir. Information contredite, c’est la confusion, on ne sait à quoi s’en tenir. Un gouvernement composé de membres de tous les partis apparaît comme la seule solution, même si tout le monde sait qu’elle ne durera pas. Honte, il n’est même pas question d’élections. Quid de la responsabilité politique ?

Le remaniement arrive, mais on ne croit pas que les choses changeront

Jeudi, le 16 juin. Les naïfs disent que le “petit Georges” – comme tout le monde ici appelle le Premier ministre Georges Papandréou – va réfléchir très fort et nommer les membres exécutifs de son Conseil les plus dignes aux postes les plus dignes. Le remaniement a pris un jour de plus. Même la mère de mon voisin sait que tout cela fait partie du jeu politique. Mais peu importe parce que personne n’écoute la voisine.

Vendredi 17 juin. Le remaniement espéré est arrivé ! A la rédaction, on apprend la nouvelle par internet. Twitter est en feu. Un utilisateur paraphrase un proverbe grec et résume parfaitement la situation. “Georges a changé, en portant les mêmes vêtements ailleurs.” Georges Papakonstantinou, le cauchemardesque ministre des Finances est devenu celui de l’Environnement. D’autres ministères ont modifié leur nom. Mais on ne croit pas que les choses changeront.

Dehors les enfants jouent, les papillons volent, les vierges remplissent des pichets de vin et les musiciens composent des péans (chant en l’honneur d’un dieu) pour ce nouveau jour. Pas parce que la solution a été trouvée, mais parce que l’été est arrivé et qu’ici tout le monde est content pendant l’été. C’est comme ça depuis l’Antiquité.

Phaedra Vokali et Orestis Plakias

Phaedra Vokali, 27 ans, est rédactrice en chef du magazine Cinéma, programmatrice au Festival international du film d’Athènes ; Orestis Plakias, 28 ans, est journaliste


Actuellement il n’existe aucune démocratie sur Terre
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/actuellement-il-n-existe-aucune-96360
On nous fait croire que nous sommes en démocraties, c'est totalement faux.

De nos jours certains, voire beaucoup aiment à penser que la surface du globe est en voie de démocratisation.

Rien n'est plus faux, en effet, si un nombre toujours plus grand de régions tend à adopter des systèmes politiques tels que nous les conaissons en Europe, cela ne peut pas pour autant être appelé démocratisation.

En effet, nous ne sommes pas en démocratie. La démocratie, c'est le pouvoir par le peuple pour le peuple. Vous en conviendrez, la "démocratie" représentative est le parfait instrument "légitime" qui retire le pouvoir des mains de la population.


En fait, le mot démocratie est usé à mauvais escient depuis moins de deux cents ans. Avant la moitié du 19 ème siècle seul le système politique athénien du 5 et 4ème siècle avt JC avait légitimement cette appellation, puisque c'est tous les citoyens athéniens qui participaient équitablement à la vie politique et puisque c'est l'assemblée du peuple qui détenait le pouvoir suprême. Mais au cours du 19ème siècle avec le livre de Tocqueville "De la démocratie en Amérique", le mot perd son sens, il est en effet usé de plus en plus fréquemment pour parler des systèmes oligarchiques que la délégation du pouvoir permet. Nous sommes par contre bien en république ; régime dans lequel les gouvernants sont élus par le peuple ou une partie de celui-ci.

"Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté"

Confucius


Tous nos régimes "démocratiques" n'en sont pas, et ils auraient certainement fait vomir les grecs qui avaient compris la nocivité des processus électoraux, de la polarisation du pouvoir et du non-contrôle des élus. Ainsi les grecs utilisaient souvent le tirage au sort pour nommer des délégués. Ces tirages pouvaient compter plusieurs autres méthodes destinées à faire un tri parmi les citoyens. Les grecs mettaient en place un roulement du pouvoir de manière à empêcher tout accaparement, corruption et clientélisme. Les grecs utilisaient même les élections, mais la grande différence c'est qu'ils élisaient des personnes non pas pour qu'elles décident à leur place, mais pour qu'elles appliquent leurs décisions. Soyons bien clair, nos systèmes ne sont en rien démocratiques.


Étienne Chouard - Conférence: Le tirage au sort... par culture-libre

Sur la planète nous ne comptons aucune réelle démocratie, sauf dans les assemblées d'indignés, qui malheureusement n'ont pas encore pris le pouvoir ; ça ne saurait tarder en Grèce.

Je ne dis pas que tous les systèmes se valent à partir du moment ou ils ne sont pas démocratiques, non ! Il est cent fois préférable de vivre dans une république que dans une dictature. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut se contenter de nos systèmes auxquels de véritables démocraties sont cent fois préférables.

C'est toujours triste de voir le nombre de personnes convaincues que nous vivons en démocratie, mais si l'oligarchie ne cesse de leur prétendre qu'elle est une démocratie dans tous les médias, comment pourraient-ils le savoir ?

La prise de conscience est plus que jamais sur le point de se massifier : les mouvements des indignés en Espagne et en Grèce, leur future contagion dans toute l'Europe, la nature oligarchique qui se révele toujours plus grâce aux contradictions de la société, une création plus importante que jamais sur les thèmes de démocratie et d'oligarchie.

Le système commence à sombrer, à nous de le délégitimer, écrivez, écrivez, publiez, publiez, distribuez, distribuez, partout, partout, les gens sauront et retrouveront leur liberté en nommant ce système, leur système tel qu'il est : oligachie.


édition:

au sujet de la vidéo voir
https://pavillonnoir.forumactif.org/t2061p180-nous-sommes-tous-des-arabes-revoltes-en-europe#23447


Dernière édition par ivo le Sam 8 Oct - 13:09, édité 1 fois
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Message  niouze Ven 24 Juin - 11:25

Une joyeuse auberge espagnole
Séville ville ouverte

paru dans CQFD n°90 (juin 2011), par Nicolas Arraitz, illustré par Nono Kadaver
mis en ligne le 22 juin 2011

« Ils appellent ça “démocratie” et ça pue des pieds ! », chante un groupe de copains sur une place sévillane. Hilares, ils brandissent leurs chaussures devant une caméra, en hommage au geste de mépris envers le pouvoir devenu mondialement célèbre en Irak et en Égypte.

Alors que le renflouement des banques avec l’argent public est encore dans toutes les mémoires, le gouverneur de la banque d’Espagne réclame des « sanctions automatiques » contre les pays mauvais payeurs – Espagne comprise. « Le principal pilier de l’économie de marché, c’est que les endettés payent leurs dettes, même s’il faut pour cela privatiser la moitié du pays et réduire la pension des retraités. » (El País, 3 juin 2011.). « Pas un seul condamné parmi les financiers qui ont provoqué la crise, remarque à contre-pied l’écrivain uruguayen Eduardo Galeano. Par contre, des milliers de fumeurs de joint ou de voleurs de poule moisissent en prison. Ce monde marche sur la tête, il récompense ceux qui le ruinent. »

Depuis le 15 mai, des dizaines de milliers d’Espagnols occupent les places à travers tout le pays. Ils ne veulent plus qu’on les traite en marchandises et ils réclament une démocratie réelle tout de suite. Une liste – longue comme le bras – des candidats impliqués dans des affaires de corruption et le refus des grands partis de les désapprouver publiquement ont contribué à mettre le feu aux poudres. « Ils ne nous représentent pas ! » Ce slogan a accompagné la récente débâcle électorale du PS au pouvoir, mais il éclabousse aussi les syndicats. « Ça fait trente ans que UGT et CCOO pactisent avec le patronat pour nous livrer à des emplois poubelles ! », gronde un ouvrier sévillan. « Banquiers, patrons, politiques et syndicats, à la merde ! », clame une énorme banderole pendue en face du siège barcelonais de CCOO, la CGT ibérique.

Pourtant, loin d’un retour de la colonne Durruti, ces assemblées spontanées se veulent l’émanation d’une souveraineté populaire et sont donc ouvertes à tous. À Séville, après qu’un intervenant eut chanté les louanges de Fidel Castro et de la république espagnole, la foule a répondu en chœur : « Pas de drapeau ! » Sur la plaza de la Encarnación, à l’ombre de monumentaux champignons futuristes hérités de la bulle immobilière et destinés à abriter un centre commercial, le micro est ouvert. Une vieille dame réprimande la jeune assistance : « Vous voilà enfin réunis pour lutter, nous en avions marre de vous voir envahir les places juste pour vous soûler ! »

La transition post-franquiste, la monarchie et les subventions européennes avaient vendu une démocratie présentée comme une manne tombée du ciel. Que le peuple se mobilise pour plus de justice sociale était vu comme une utopie dangereuse, susceptible de rouvrir les blessures de la guerre civile. À ce propos, une femme au micro met les points sur les i : « On dit qu’en démocratie la police est là pour nous protéger, mais si demain nous voulons chasser ces députés qui ne représentent que leurs propres intérêts, c’est contre le peuple que la police se lancera. »

Le 29 mai, après une manif de 20 000 personnes passée sous silence par les médias, un homme d’âge mûr lit le manifeste de Madrid, où s’exprime une volonté de peser collectivement sur la crise et ses effets (« C’est pas une crise, c’est une arnaque ! », souligne d’ailleurs une pancarte.). On y réclame, entre autres, la fin des privilèges de la classe politique, en particulier l’immunité parlementaire et les émoluments régaliens. Le partage du travail et le maintien de l’âge de la retraite jusqu’à ce que le chômage des jeunes soit résorbé. L’interdiction des plans sociaux dans les entreprises bénéficiaires. Une allocation minimum aux chômeurs de longue durée. La réquisition des logements vides et l’annulation des hypothèques. Des transports en commun non polluants et bon marché, ainsi que le rétablissement des lignes de train supprimées à cause du TGV. Un impôt sur les grandes fortunes, les banques et les mouvements spéculatifs. Une démocratie participative et un référendum obligatoire pour toute loi concernant la vie quotidienne des citoyens, en particulier pour les réformes imposées par l’Union européenne. La réduction des dépenses militaires. Et cætera.

Lors de la manif du 15 mai, des chanteurs spontanés ont pris le micro ou sont montés sur des escabeaux pour entonner des fandangos du bassin minier d’Huelva, avec des paroles remises au goût du jour. Par contre, aucun parti ni syndicat n’a réussi à s’immiscer dans ces assemblées et campements qui s’éternisent. Le ravitaillement, la cuisine et tout autre problème d’infrastructure sont pris en charge par des commissions. On aurait tort de voir une perte de temps dans leurs longues palabres. C’est là non seulement le prix à payer pour rester indépendant, mais aussi le moment et le lieu où le plaisir d’être ensemble se concrétise et forge des complicités durables. Au micro, sur la plaza del Sol, Agustín García Calvo, vieux philosophe anar, a mis les participants en garde : « Méfiez-vous du futur. Le futur est un projet de l’État et des conseils d’administration. Nous, nous n’avons que le présent, et c’est bien là l’essentiel. » Eduardo Galeano, interrogé lors de sa visite au campement de Barcelone, ne disait pas autre chose : « Je me fous de savoir ce qu’il va se passer après, ce qui m’importe, c’est ce qui se passe maintenant. Quand tu tombes amoureux, tu vis le moment comme s’il allait durer toujours. »

http://www.cqfd-journal.org/Seville-ville-ouverte#forum181
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Message  niouze Ven 24 Juin - 11:28

sinon a montpellier les expulsion continu
Ce jeudi 23 juin 2011 à 8H30 du matin, les forces de l'ordre ont investi le campement des indignés et militants de tous bords pour un monde meilleur aux Esplanades au centre-ville de Montpellier.

Ce mouvement a débuté il y a plus d'un mois et a dû faire face à de nombreuses interventions policières (2 à 3 par semaine), de nombreuses affaires personnelles et structures ont été détruites et broyées pour un montant estimé des préjudices à plus de 2000 €.

Plus de 25 policiers nationaux, une dizaine de municipaux, garants de nos libertés, aidés des "nettoyeurs" de la société Nicolin et ses camions broyeurs, ont détruit, "volé" et broyé ce matin, sans sommation, ni dialogue avec insultes, menaces de mort et une violence sans précédent l'ensemble des structures au sol et affaires personnelles du campement.

Suite à l'appel national du mercredi 22 juin pour violences policières qui a mobilisé une centaine de personnes dont Robin des Banques du mouvement des indignés d'Espagne, ce matin, le campement était renforcé d'une vingtaine de militants et d'une structure tipi de 5 m du campement de résistance pour la liberté de Toulouse (ex anti-Loppsi).

Le tipi de Toulouse, lieu d'habitation d'un sans domicile fixe d'une valeur de 300 €, les toilettes sèches, la douche, le début d'une nouvelle cuisine, une structure en bambou servant de point d'information et une dizaine de tentes personnelles ont été détruit et broyé sous nos yeux. Sacs, affaires personnelles, couchage ont connu le même sort.

Nous condamnons fermement cette action policière illégale, exécutée sans avis d'expulsion d'huissier, ni arrêté municipal, sans aucun dialogue possible ni aucune sommation à quitter les lieux et pouvoir démonter nos structures et récupérer nos biens personnels, avec insulte et une violence inouïe. De nombreux militants ont été bousculé, frappés et insultés, beaucoup sont choqués et blessés avec 2 personnes dont un mineur de 17 ans, blessés pour coups et blessures avec une Interruption de temps de travail de 2 jours par certificat médical.

Des plaintes vont être déposées pour violences policières, coups et blessures, coups et blessures sur mineur, destruction de matériel personnel, vol de bien personnel, destruction d'une structure d'habitation d'un sans domicile fixe (jurisprudence), vol et destruction de documents officiels (cartes d'identité, papiers officiels), non-respect du droit de manifester son opinion (article 8 de la Constitution européenne des droits de l'homme, référé de Bayonne), expulsion sans avis d'huissier et arrêté municipal et préfectoral et vice de procédure.

En réponse à ces "vols", agressions et violences, une dizaine de personnes a spontanément décidé d'aller à la mairie pour récupérer leurs biens (dont cartes d'identité et papiers administratifs) et réquisitionner tables et chaises. Cinq personnes ont été interpellées et passées trois heures au commissariat, fichage, procès-verbal et empreintes digitales pour vol de biens publics. A noter que les interpellés ont rendu les bancs de la mairie dès que la police leur a demandé.

Pour le remboursement des affaires personnelles et du tipi nous lançons un appel à la solidarité et au bénévolat. Pour tous dons et/ou aide contactez Ivan au : 06 78 26 41 19

Merci à tous de faire passer l'information par tous les moyens à votre disposition et de votre soutient à ce mouvement contestataire mondial non-violent.

Chaque jour notre détermination grandie, poussée par ces injustices répétées, rejoignez-nous pour faire-valoir nos droits et militer pour nos libertés avant qu'il ne soit trop tard ! Merci !


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jt france bleu
http://cafemusique.files.wordpress.com/2011/06/journal20france20bleu20hc3a9rault2024-06-11207h2b8h.mp3
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Message  niouze Ven 24 Juin - 13:20

si y a des nimois de passage ^^
"On a dépassé l’indignation, nous sommes en révolte !"
AGATHE BEAUDOUIN
20/06/2011, 06 h 00


Une table de camping, un thermos de café, du jus d’orange et l’indispensable “carton à idées”. Hier matin, les Indignés nîmois ont, comme la veille et les jours précédents, dressé leur petite installation place de la Maison-Carrée. Depuis jeudi 26 mai, une vingtaine de citoyens se retrouvent quotidiennement, portés par le mouvement des Indignés espagnols et grecs. Ils sont mobilisés et surtout veulent mobiliser contre "le système actuel", déclare Rémi, "contre la crise économique, la crise écologique, la crise globale", martèle Vincent. À Nîmes, au plus fort de leur action, les Indignés ont regroupé cent personnes. Mais depuis la semaine pluvieuse de l’Ascension et la feria de Pentecôte, les rassemblements fédèrent moins. Rémi l’avoue : "C’est une action en dents de scie." N’empêche qu’hier, tout au long de la journée, les passants n’ont pas cessé de s’approcher et de poser des questions. "Maintenant, on aimerait vraiment créer des débats, favoriser la démocratie sur la place publique", déclare Vincent qui rêve "de recréer l’Agora", ce lieu de rassemblement dans la Grèce antique.

Ce mouvement semble assez bien perçu par la population. Le message de deux Indignées à un couple belge est clair : "Venez nous rejoindre ! Le nombre sera notre force. On ne peut plus accepter le système actuel qui nous entraîne dans une logique stupide, ni la situation politique actuelle. Ça casse la vie des gens." Les touristes écoutent, sourient… mais repartent.

Aujourd’hui, les Indignés voudraient passer à l’étape suivante : créer des ateliers de travail et de réflexion avec, pourquoi pas, le "soutien de l’association Attac" car, disent-ils, "on a dépassé l’indignation, nous sommes en révolte. Il faut passer à l’action". Prochain rassemblement ce soir, à 19 heures.

http://www.midilibre.fr/2011/06/19/on-a-depasse-l-indignation-nous-sommes-en-revolte,338948.php
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Message  niouze Mer 29 Juin - 0:04

Ma nuit de cauchemar au commissariat


28.06.2011 | 11:25

Par
myeurop

Jeudi dernier, quelques Indignés mais aussi de simples passants étaient pris dans une rafle policière à Bruxelles. Manon, 21 ans, nous raconte ses dix heures de vexations et humiliations.

A Bruxelles, il ne fait pas bon se réunir ou tout simplement se promener en "zone neutre" un jour de Sommet européen. Cette notion de "zone neutre" a un sens très particulier dans la capitale du Royaume. Ce n'est pas un territoire neutre aménagé pendant un conflit pour abriter les civils, blessés ou malades, mais une zone de non droit où l'on peut être arrêté "administrativement", sans avoir enfreint la loi. Ceci en vertu d'un décret pris par un bourgmestre de Bruxelles en… 1892.

Encore faut-il le savoir car rien n'indique que vous êtes entré dans ce no man's land où vous êtes déchu de vos droits. La zone comprend, notamment, le Parc Royal. C'est là que Manon, une étudiante française, a été arrêtée jeudi dernier avec 40 personnes sous prétexte que certaines d'entre elles étaient considérées comme de dangereux "Indignés". Elle nous raconte sa "détention administrative" dans des conditions indignes et dégradantes.


"Afin de décompresser après mes partiels, je décide jeudi matin de partir voir un copain d'enfance à Bruxelles. Une bien mauvaise idée. Ma ballade outre-Quiévrain va se terminer le soir même à 15h25 exactement. Je suis, à cet instant, privée de tous mes droits et de ma liberté.

"Papiers d'identité!" Alors que je me promène avec deux amis dans le Parc Royal une dizaine de policiers nous entourent. Nous ne les avons pas vus arriver. Je leur donne ma carte d'identité. Celui qui est de toute évidence le chef, donne un ordre à une fliquette: "Tu t'occupes de la fille, nous des garçons". "Contre le mur!" me voilà en quelques minutes jambes écartées, les bras en croix contre le mur. Je jette un coup d'œil à mes copains: ils sont dans la même position que moi. Personne n'a encore dit un mot, personne ne nous dit ce qui se passe.
Un seul droit: se taire

La fliquette qui m'a fouillée me met les mains dans le dos et me passe en serrant fort des fils de nylon, comme des Serflex qui font office de menottes. Dès ce moment là, pour les policiers, nous ne sommes plus des citoyennes et citoyens déchus de leurs droits, mais des sous-hommes et des sous-femmes sur qui ils ont tout pouvoir. Il n'est donc même pas nécessaire de nous expliquer quoi que ce soit. On ne sait toujours pas pourquoi nous sommes menottés.

Nous n'avons plus qu'un seul droit, celui de se taire. Un policier me prend par le bras avec mépris en me serrant très fort. Plusieurs jours plus tard, les ecchymoses sont encore visibles. Les policiers ne parleront désormais devant nous plus jamais en français mais en flamand. On remonte la rue jusqu'à un car. Nous sommes une quarantaine à être alignés à coté du bus. Interdiction de bouger.
Hospitalité belge!

J'ai les deux pieds dans une flaque d'eau, la pluie vient de s'arrêter. Ni une ni deux, le policier me fait une balayette, m'écarte les jambes, une de chaque coté du poteau, je me retrouve embrassant un poteau, les fesses dans l'eau, son genoux dans mon dos. On me tire brutalement par le bras pour me remettre debout, on me retourne. On m'ordonne de m'assoir derrière une autre personne. Re-balayette, jambes écartées contre la personne de devant, et hop, une autre derrière-moi.

Le garçon devant moi me dit dans un anglais approximatif qu'il est un touriste taiwanais, et qu'il ne comprend rien à ce qui se passe et que ses papiers sont restés à l'hôtel. Il se rappellera probablement toute sa vie de l'hospitalité belge!

Au commisariat de l'Amigo

Le temps qu'ils alignent tout le monde et qu'ils nous étiquettent avec un nouveau "Serflex" (j'apprendrai dans la nuit qui suit que cela s'appelle des bracelets "Colson"), j'ai les abdominaux qui commencent à faire mal, les poignets en feu car le plastique me brule et les épaules en charpie.

Puis, un par un, ils nous soulèvent, nous refouillent et nous font monter dans un car. Nous voilà à 37, direction le commissariat central de Bruxelles, bien mal nommé "Commissariat de l'Amigo".

A l'arrivée, la personne devant moi interpelle les passants pour dénoncer les conditions d'arrestation. Un policier la prend par les cheveux et la tire dans le commissariat. Un avertissement à tous ceux qui auraient l'intention de s'exprimer!

Nous revoilà de nouveau par terre, en colonne, dans la cour extérieure du commissariat. La pluie reprend, les flics nous regardent nous faire doucher sans pouvoir bouger pendant qu'eux s'abritent. Ils se payent notre tête en flamand
. Finalement, ils nous emmènent un par un. D'abord, ils me mettent contre un mur pour me photographier. Le photographe se marre: "avec cette tête tu ne vas pas faire la cover d'un magazine de mode". C'est vrai qu'après une heure sous la pluie, je suis non seulement frigorifiée mais pas vraiment présentable.
Humiliations à répétition

On me demander d'enlever mes chaussures, on me met dans une première cellule, devant deux femmes flics, dont celle qui m'a arrêtée. Sur son badge, son nom: Katia. Les mains sur les hanches, une main près du flingue, l'autre sur la matraque. Elle me demande de me déshabiller intégralement et de lui tendre un à un chacun de mes vêtements à tordre qu'elle fouille avec dégout.

Une fois rhabillée, délestée de ma veste et de mon soutien gorge, je me retrouve en cellule avec les douze autres filles ayant subit les mêmes humiliations. A l'entrée, il y a des toilettes, séparées du reste de la cellule par un petit muret.

Le sol est en pente et six matelas sont déposés au sol ainsi que quelques couvertures puantes. L'endroit est éclairé par un néon blafard et aveuglant. Au bout de deux heures, nous avons complètement perdu la notion du temps. Les filles tentent de déterminer l'heure grâce à la lumière qui passe à travers les carreaux en verre dépoli.
Comme à Cayenne

Finalement, vers 19h, nous avons droit à une "collation". Humour belge sans doute: c'est ...une gaufre sous cellophane et un gobelet d'eau. Au bout de quelques heures, dans 10 mètres carrées à 12 détenues, l'air est lourd, la tête raisonne car le bruit est amplifié par la cellule qui fait caisse de résonance. Et puis l'odeur! On ne peut pas tirer la chasse. Il faut demander au policier, en tapant sur la porte, comme à Cayenne dans le film "Papillon".

Mais il est tard et plus personne ne répond. Impossible de dormir car nous n'avons pas assez d'espace pour nous allonger toutes et quand on essaye à tour de rôle, on glisse sur les matelas posés sur le sol glacé et en pente. On discute, on chante pour nous remonter le moral.

Les garçons de la cellule d'à coté hurlent et tapent sur la porte puis applaudissent à nos performances vocales. On s'occupe pour ne pas penser au fait que l'on ne sait pas combien de temps on va rester enfermés. Le temps me paraît de plus en plus long. On vient finalement nous annoncer que l'on sera libéré(e)s à l'issue du Sommet européen. La moitié des filles de ma cellule ne savaient même pas qu'il y avait cette réunion des dirigeants européens.

Enfin, vers 1h du matin, ils commencent à faire sortir les filles une part une. Heureusement, des copains nous attendent à la sortie avec une barquette de frites et des bières. Belgique oblige.

http://fr.myeurop.info/2011/06/28/ma-nuit-de-cauchemar-au-commissariat-2824

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Message  spike Sam 23 Juil - 17:52


Les «indignés» espagnols convergent vers Madrid
Sept caravanes de manifestants venues de toute l’Espagne doivent se retrouver samedi dans la capitale.

Sept caravanes de manifestants venues de toute l’Espagne convergent samedi vers Madrid à la veille d’une nouvelle journée de protestation des «indignés», le mouvement né il y a deux mois pour dénoncer le chômage, les excès du capitalisme ou la corruption.

Depuis un mois, de petits groupes de manifestants équipés de sacs de couchage et matériel de camping ont parcouru le pays, depuis de nombreuses villes dont Barcelone, Malaga ou Valence, s’arrêtant dans les villages pour y organiser des assemblées populaires.

L’une des marches les plus longues, qui comptait 130 personnes en fin de parcours, est partie le 24 juin de Saint-Jacques de Compostelle, dans le nord-ouest, pour parcourir plus de 600 kilomètres jusqu’à Madrid.
«Nous avons été très bien reçus. Les gens voient bien que nous disons la vérité», expliquait Santi, un étudiant en journalisme de 22 ans joint par téléphone, alors que la marche approchait de Madrid.

Selon les participants, un peu plus de 500 personnes ont participé à ces caravanes. Elles doivent se rassembler samedi soir sur la place de la Puerta del Sol, point de départ emblématique du mouvement il y a deux mois, rejointes par des manifestants partis en bus d’une trentaine de villes.

Dimanche soir, les «indignés» prévoient de manifester dans les rues de Madrid, jusqu’à la Puerta del Sol, un mois après leur dernière grande journée de mobilisation, le 19 juin, qui avait rassemblé au moins 200.000 personnes dans toute l’Espagne

Le mouvement, apparu le 15 mai et sans précédent dans ce pays, rassemble des jeunes, mais aussi des Espagnols de tous horizons réunis autour de revendications hétéroclites: un chômage record (21,29%), la précarité sociale, les hommes politiques accusés de ne pas représenter les citoyens, les dérives du capitalisme.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/monde/01012350473-les-indignes-espagnols-convergent-vers-madrid
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Message  ivo Dim 24 Juil - 15:47

Espagne : les "indignés" reviennent à Madrid
FRANCE INFO - 08:09

Les "indignés" espagnols manifestent à nouveau ce soir à Madrid. Objectif de ce rassemblement ponctuel, mettre sur pied un forum social.
Deux mois après avoir quitté la place de Puerta del Sol, les indignés espagnols convergent à nouveau vers le cœur de Madrid où un grand rassemblement est prévu ce soir.
Les marches sont parties il y a plusieurs semaines déjà de différentes régions du pays pour rejoindre la capitale. Les manifestants entendent mettre en commun les revendications entendues sur leur passage. Corruption, statut de la monarchie, chômage, expulsions et endettement sont au centre des préoccupations recueillies par les marcheurs.

Mathieu de Taillac est allé hier soir à la rencontre des "indignés" arrivés à Madrid (1'49")

La manifestation s’inscrit dans la suite du mouvement qui avait vu plusieurs milliers de personnes occuper pacifiquement du 17 mai au 12 juin la place de la Puerta del Sol. “Nous sommes revenus pour montrer que le mouvement n’est pas mort, qu’il est toujours vivant, malgré les vacances ” explique un manifestant madrilène qui prépare l’arrivée des marcheurs.

Malgré quelques approches de la part des partis politiques, le mouvement des "indignés" continue de dénoncer la fracture entre la société et le monde politique. Le rassemblement de ce dimanche doit tenter de mettre sur pied un forum social

Deux autres grandes manifestations sont d’ores et déjà programmées aux mois de septembre et d’octobre prochains.

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Message  ivo Dim 24 Juil - 19:09

manifs des indignés en israel, source arte info.

rien trouvé sur le net, si qqu'un a des infos ...
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Message  ivo Mar 2 Aoû - 13:24

L’été de la mobilisation sociale israélienne
http://www.humanite.fr/31_07_2011-l%E2%80%99%C3%A9t%C3%A9-de-la-mobilisation-sociale-isra%C3%A9lienne-477212
La contestation contre la cherté de la vie et pour plus de justice sociale s’est étendue samedi soir à tout 
le pays avec la participation de plus de 150 000 manifestants. Réunion d’urgence du gouvernement.

De mémoire d’Israéliens, c’est du jamais-vu. La mobilisation pour « la justice sociale » et non la charité, version israélienne du mouvement des Indignés, a touché samedi soir une dizaine de villes, Tel-Aviv, Jérusalem et Haïfa en tête. « Qu’ils aient été 100 000 ou 200 000, jamais encore de telles foules n’étaient descendues dans la rue sur des thèmes sociaux », a dû admettre hier matin le quotidien Yediot Aharonot, qui pronostique la poursuite du mouvement.

Les Israéliens n’en peuvent plus et le disent. Ce sont surtout des jeunes et les classes moyennes qui protestent de ne plus pouvoir joindre les deux bouts et d’être dans l’incapacité de se loger décemment, résultats selon eux de richesses accaparées à une vitesse folle par quelques groupes et milliardaires (baptisés 
«tycoons»).

C’est justement la flambée des prix des logements, également des terrains, qui a mis le feu aux poudres, mais tous fustigent désormais les inégalités sociales, la dégradation des services publics de la santé et de l’éducation. Pour la première fois depuis que le mouvement a été lancé il y a un mois, les Arabes, qui souffrent particulièrement de discriminations, s’y sont associés. Tout comme les médecins hospitaliers du secteur public, en grève depuis plus de trois mois pour leurs salaires.

« Les personnes avant le profit ! »

Lancée en juin via Facebook par le boycott du fromage blanc, un aliment de base dont le prix a flambé, la fronde a été ravivée par une étudiante qui a planté sa tente au centre de Tel-Aviv pour exprimer sa détresse face aux loyers chers. Soutenue par l’Association israélienne des étudiants, par les partis de l’opposition, par la centrale syndicale Histadrut et par des artistes qui ont chanté lors des rassemblements, cette initiative s’est propagée dans tout le pays et la réforme du logement annoncée dans l’urgence mardi dernier par le premier ministre, Benyamin Netanyahou, n’a pas réussi à calmer la colère.

Netanyahou est désormais dans le collimateur. Au rang de leurs revendications, les manifestants, qui accusent le pouvoir d’être au service des groupes financiers (parmi les slogans, celui-ci : « Les personnes avant le profit »), réclament la baisse des impôts indirects. Au cours des cinq dernières années, l’inflation a augmenté de plus de 16 %, et l’indice des prix alimentaires a grimpé de près de 30 %. Les prix des logements ont bondi en un an de 32 % à Tel-Aviv et de 17 % à Jérusalem, une tendance observée partout alors que les salaires sont en berne.

Netanyahou est désormais dans le collimateur. Fragilisé par la contestation sociale, son gouvernement de droite tente de parer au plus pressé dans le but d’éteindre l’incendie. Hier à l’ouverture du Conseil des ministres, Netanyahou a annoncé qu’il allait nommer une « équipe interministérielle chargée de présenter un plan pour alléger le poids économique » pesant sur les Israéliens, selon un communiqué officiel.

Le directeur général du ministère des Finances, Haïm Shani, opposé à toute augmentation des dépenses publiques, alors qu’Israël est engagé sur d’autres fronts (militaire, le mur, la colonisation en Cisjordanie), a aussitôt annoncé sa démission. Pas sûr que demain l’État mette la main à la poche.

Presse : bye-bye Bibi !

« Le peuple a exprimé sa voix », titrait hier le quotidien Maariv. « La mauvaise nouvelle pour Netanyahou, c’est la force de la contestation. La bonne, c’est qu’elle ne touche pas sa base électorale, notamment le public religieux. » De son côté Haaretz titrait l’un de ses articles « Bye-bye Bibi », en référence au surnom de Netanyahou. « La nuit dernière, Benyamin Netanyahou a lamentablement perdu le pouvoir. Peu importe s’il parviendra à s’y accrocher encore longtemps. Il aura beau faire des promesses, il est fini », prédit le journaliste.
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