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crise grec/crise argentine ...parallele

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Message  niouze Mer 5 Mai - 23:58

bon je met sa la même si sa parle pas de la france mais en même temps sa parle economie
puis sa va surement nous arriver ....

Grèce : que résonne le cacerolazo !

lundi 3 mai 2010, par JBB

Où que tu tournes la tête, tu entendras le même refrain [1]. Mais c’est encore chez l’une des figures du Parti (prétendument) socialiste, homme si populaire qu’il pourrait même être l’un de ses candidats aux présidentielles, que cette mélodie résonne de la façon la plus stridente. Juges-en donc : « Je suis admiratif de l’extrême rigueur choisie par le gouvernement Papandréou qui a préféré de durs sacrifices immédiats pour sortir au plus vite son pays de la crise », a clamé aujourd’hui Dominique Strauss-Kahn. Avoue - en passant - qu’il y a une désolante ironie à voir un membre du Parti socialiste - fut-il président du FMI - louer avec tant d’enthousiasme « l’extrême rigueur » et les « durs sacrifices » d’un plan mis en place par l’un de ses "camarades" européens - par ailleurs président de l’Internationale socialiste [2]. Oui : il faudrait en rire…

Il faudrait rire - aussi - des accents bellicistes d’un Premier ministre grec ayant successivement déclaré que la population grecque est « en état de guerre pour sauver le pays », que tous ses membres doivent« livrer la bataille pour la Grèce, comme ils le feraient pour leur propre maison » et que seule compte « la lutte pour la survie ». Avant de poursuivre dans la veine guerrière : « Nous ne désertons pas. Depuis cinq mois, le gouvernement livre tous les jours la bataille partout. » Que veux-tu ? C’est Verdun. Qui s’étonnera - alors - que la plus absurde des guerres de tranchée économique fasse des victimes par centaines de milliers ? Pas les stratèges du FMI, en tout cas : eux ont l’habitude de semer la désolation.
L’exemple argentin

La nouvelle est passée plutôt inaperçue. Il y a quinze jours, l’Argentine a proposé à ses (gros) créanciers privés - ceux qui s’estiment lésés depuis que le pays s’est déclaré en faillite en décembre 2001, annonçant ne plus pouvoir les rembourser - un échange de titres, créances qui seraient rachetées au tiers de leur valeur nominale (proposition qui viendra à échéance d’ici une vingtaine de jours) et pour un montant maximum de près de 30 milliards de dollars. L’arrangement, s’il est accepté, mettrait fin à "la mise à l’écart" financière de l’Argentine : le pays retrouverait du coup l’accès aux marchés, dont il était exclu depuis 2001.
Mais attention : si la dette est réduite d’un tiers, nul motif de réjouissance. C’est cette même dette qui a grimpé dans d’incroyables proportions depuis les années 70, gonflée par l’action conjointe de gouvernements corrompus, de milieux d’affaires sans scrupules et d’institutions financières véreuses.

Pour résumer : l’Argentine a payé un très lourd tribut aux oukases du FMI. Au long des années 90, le pays en a été un élève modèle, chanté pour sa docilité et sa bonne volonté, nation se pliant à toutes les recommandations de l’institution. Jusqu’à 2001. Soit jusqu’à ce que le pays se retrouve littéralement sur les rotules.
En clair, l’Argentine est étouffée par la dette - en 2002, le pays doit encore 130 milliards de dollars, après en avoir remboursé plus du double les 25 années précédentes, héritage du système corrompu et spéculatif de la junte militaire au pouvoir de 1976 à 1983. Le pays est aussi victime des rapaces gouvernementaux et des capitalistes de la Banque mondiale qui ont mis le pays en coupe réglée. La dette s’accroit sans relâche, les investisseurs fuient le pays, les spéculateurs parient sur son écroulement et le ministre de l’Économie, le très orthodoxe Domingo Cavallo [3], présente en juillet 2001 un plan « Déficit zéro », qui prévoit de nombreuses coupes budgétaires réclamées par Wahington et le FMI [4]. Pour cibles, les dépenses sociales, les traitements des fonctionnaires et des retraités, toutes choses drastiquement réduites - les employés des administrations perdent ainsi 13 % de leurs salaires.

Des sacrifices jugés insuffisants par le FMI, qui les avait pourtant exigés à grands cris. Le refus de l’institution de verser en décembre 2001 un prêt de 1,2 milliards de dollars, qu’elle s’était engagée à accorder, précipite la situation. Motif de cette volte-face ? Les restrictions budgétaires n’auraient pas été suffisantes. Pis : quand le pays se retrouve réellement à genoux, exsangue, en janvier 2002, le FMI exige le paiement de la dette et des réformes radicales pour accorder un nouveau prêt. Impossible… En janvier 2002, le pays coule. Une situation catastrophique que Daniel Hérard et Cécile Raimbeau résument parfaitement dans l’excellent ouvrage L’Argentine rebelle [5] :

« Début janvier, un plan économique d’urgence réinstaure subitement la fluctuation du peso par rapport au dollar. Le billet vert s’envole. L’inflation aussi. En quelques mois, le pouvoir d’achat des salariés chute de plus de 29 %. Additionnés, les taux de chômage et de sous-emploi dépassent les 42 %. Presque 60 % de la population urbaine passe sous le seuil de pauvreté. Afin d’amadouer les pauvres qui protestent tous les jours, le président distribue de minables allocations de subsistance. Les petits épargnants, dont les économies dorment en banque, ont perdu dans la dévaluation un tiers ou plus de leur argent. ils sont ruinés. Devant vivre de troc, ils tagueront les devantures des banques de messages enflammés : "voleurs ! Fils de putes !" jusqu’à (…) fin 2002. »

Aujourd’hui encore, le nom de Domingo Cavallo est honni en Argentine : l’homme - par ailleurs inculpé pour des pots de vin et des malversations - vit aux États-Unis et ne se déplace plus dans son propre pays, quand il s’y rend, que sous la protection d’une forte escorte. Quant au FMI, il est tout autant détesté : personne n’a oublié comment l’institution n’a cessé de promouvoir, au long des années 90, l’intensification de la rigueur, tout en lâchant le pays comme une vielle chaussette en 2001-2002. Au fil des années, la politique du FMI n’a eu d’autre effet que de plonger le pays dans la récession et d’alourdir sa dette. Un désastre, dénoncé par ces milliers de manifestants arpentant, avec une casserole, les rues et avenues des villes argentines.

Rien d’innocent dans cette progressive descente aux enfers. Auteur de La Stratégie du Choc - livre qui décrit comment le système profite de chaque remous global, de chaque aspérité historique, pour arrimer plus solidement son emprise sur ceux que la catastrophe frappe - Naomi Klein explique, dans la même veine et un peu avant [6] : « En Argentine, c’est l’idée même de la démocratie qu’on enferme en faisant comprendre au gouvernement qu’il ne pourra bénéficier d’un prêt du FMI qu’à condition de sabrer encore dans les dépenses sociales, de privatiser davantage de ressources et d’éliminer le soutien à l’industrie locale – tout cela au plus fort d’une crise économique attisée par ces mêmes politiques. Évidemment, les clôtures de ce genre sont aussi vieilles que le colonialisme. Ces transactions usurières "emprisonnent les nations libres", a écrit Eduardo Galeano dans Les Veines ouvertes de l’Amérique latine. Il faisait référence aux modalités d’un prêt consenti à l’Argentine par l’Angleterre en 1824. »
Plus avant dans le même ouvrage, Noami Klein poursuit : « Les partisans de la liberté des marchés prétendent que la crise actuelle nous donne non pas des raisons de mettre fin à l’austérité, mais l’occasion rêvée d’obliger le pays, en proie à un besoin urgent de liquidités, à se livrer pieds et poings liés au FMI. »
En Grèce, du pareil au même ?

Difficile de ne pas établir un parallèle entre les (dites) crises argentine et grecque. D’abord parce qu’un même emballement (artificiel) de la dette est à leur origine. Et aussi parce qu’une semblable perte de confiance dans le système monétaire national a aggravé la situation : en Argentine, ce sont les habitants et les investisseurs internationaux qui ont perdu foi dans la monnaie ; en Grèce, les agences de notation ont provoqué l’écroulement.
Mais le parallèle vaut surtout pour les prétendues solutions. Ainsi, côté hellène, la cure d’austérité vise à réaliser des économies de 30 milliards d’euros sur trois ans. Cette rigueur se veut contrepartie de l’aide internationale (du FMI et de l’Union européenne, soit un prêt de 110 milliards d’euros pour les deux) et passe, comme ça avait été le cas en Argentine, par de très larges coupes dans le traitement des fonctionnaires et des retraités (dans les deux cas, suppression des 13 et 14e mois, de salaire ou de pension). Elle va aussi avec une baisse des dépenses publiques, avec l’augmentation de la TVA - impôt injuste s’il en est - et avec la hausse des taxes sur l’alcool, le tabac et le carburant. Dernier point, comme pour enfoncer définitivement le clou, l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge légal de retraite (à 65 ans).

C’est ce qu’il convient d’appeler - même ceux qui en sont à l’origine l’avouent - des « sacrifices » d’une « extrême rigueur ». Lesquels - et c’est bien le seul point positif - ne vont à l’évidence pas passer comme lettre à la poste. Un appel à la grève générale a ainsi été lancé pour ce mercredi, manifestation qui devrait réunir salariés du privé et du public. Et ensuite ? A dieu va…

C’est cette incertitude qui constitue, finalement, la principale distinction entre l’Argentine - il y a huit ans et demi - et la Grèce - aujourd’hui. Une profonde différence qui réside dans la capacité de résistance de la société civile. En Argentine, la crise avait quasiment stupéfié une population qui, si elle n’éprouvait plus que mépris pour sa classe dirigeante, ne s’attendait pas à pareille catastrophe. À l’inverse, les Grecs sont debout depuis longtemps, multiplient les mouvements de protestation et de contestation. Aiguillés par un puissant mouvement anarchiste, habitués aux manifestations violentes, ceux-ci ne se contenteront pas du cacerolazo (concert de casseroles) argentin [7]. Surtout, les Grecs sont beaucoup mieux préparés que les Argentins aux alternatives qui devront se substituer à un État défaillant et contrer des institutions internationales menaçantes. Tu sais quoi ? Le meilleur est peut-être à venir.

Notes

[1] A l’exemple de Nicolas Sarkozy, qui a salué le « courage » et « l’engagement » du chef du gouvernement grec.

[2] Si, si : Georges Papandréou, Premier ministre grec, est bien président de l’Internationale socialiste…

[3] Le même s’était déjà distingué au début des années 90, avec des "mesures d’économie" passant par le démantèlement du secteur public (à travers le licenciement de dizaines de milliers de fonctionnaires), des privatisations et la libéralisation de l’économie ainsi que des échanges extérieurs.

[4] Cela passe même par une loi, la "loi du déficit zéro" : celle-ci prévoit l’équilibre absolu entre les dépenses publiques et les rentrées fiscales.

[5] En mars 2009, tous deux avaient accepté de répondre aux questions d’A.11. L’entretien est ICI.

[6] L’extrait provient du Journal d’une combattante.

[7] Même si ce cacerolazo a parfois été sanglant : les manifestations des 19 et 20 décembre 2001 ont ainsi fait une trentaine de morts.
niouze
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Message  ivo Jeu 6 Mai - 10:15

joli.

merci.
ivo
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http://gravos.110mb.com/

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Message  niouze Dim 9 Mai - 13:58

rue89
(De Buenos Aires) Si la Grèce se débat pour éviter le défaut de paiement, l'Argentine, elle, se démène pour en sortir. Le ministre argentin de l'Economie a en effet entamé cette semaine une grande tournée des principales places financières mondiales pour convaincre les détenteurs de titres argentins en défaut depuis 2001 d'accepter la nouvelle offre de son gouvernement.

En effet, en décembre 2001, l'Argentine déclarait un moratoire sur la dette nationale qui atteignait alors 132 milliards de dollars, et qui à ce jour reste le plus gros défaut de l'histoire financière.

Pour rappel, en 2005, le gouvernement de Nestor Kirchner obtenait un réajustement de la dette avec les organismes multilatéraux (FMI, Banque mondiale, etc.) et négociait avec les créanciers étrangers une réduction de la dette de 65%. Près des trois quarts de ceux-ci ont accepté, mais le quart restant, pour la plupart des petits épargnants italiens, suisses et japonais, refusaient l'offre, empêchant ainsi l'Argentine d'accéder aux marchés internationaux des capitaux et la contraignant à emprunter à des taux quasiment usuriers.

Alors que le FMI, peu apprécié par Nestor et Cristina Kirchner, prête à des taux d'intérêts de 5% à 6%, l'Argentine emprunte à son allié et ami Hugo Chavez à 12,5%. Ne pouvant plus se financer à des taux raisonnables, le gouvernement a donc décidé d'essayer de convaincre les derniers créanciers d'accepter une nouvelle offre d'échange pour les 20 milliards de dollars de titres en défaut qu'ils détiennent encore, plus les 9 milliards d'intérêts.

La valeur du titre sera réduite de deux tiers, les intérêts dus seront payés en liquide et les intérêts liés au nouveau titre dépendront de la croissance et de l'inflation.

L'offre est valable un mois à partir de la semaine prochaine. Si le ministre de l'Economie Amado Boudou réussit à obtenir l'accord de 70% à 80% des derniers créanciers, alors le marché considérera que l'Argentine est définitivement sortie du défaut.
L'Argentine de l'Europe ?

La similitude entre les situations grecque et argentine pouvait faire craindre, pour la Grèce, une même issue que celle vécue par l'Argentine. Les deux pays ne possèdent pas l'arme de la dévaluation pour améliorer la compétitivité de leur économie :

* l'Argentine de 2001, parce que sa monnaie était légalement liée au dollar,
* la Grèce de 2010, parce qu'elle n'a aucun pouvoir sur l'euro.

Seule solution, une coupe drastique dans les budgets publics avec des baisses de salaires aux conséquences inévitables, émeutes, grèves, saccages et morts.

Les finances publiques des deux Etats sont dans une situation catastrophique. La dette de l'Argentine de l'époque représentait 62% du PIB contre 114% pour celle de la Grèce actuelle.

La fuite des capitaux, mal endémique de l'Argentine, menace également l'économie grecque. Le plan d'ajustement impliquant une augmentation des impôts, les Grecs pourraient être eux aussi tentés de sortir leurs capitaux du pays.

Mais la Grèce n'est pas l'Argentine. Elle fait partie de l'Union européenne et l'Union ne la laissera pas tomber, le ministre allemand de l'Economie l'a d'ailleurs déclaré :

« Il s'agit de la stabilité de tout un continent qui est en jeu et non celle d'un seul pays. »

En luttant efficacement contre un marché noir représentant 30% de son PIB, la Grèce a les moyens d'augmenter sensiblement ses recettes fiscales. Et enfin, le redémarrage de l'économie mondiale favorise largement les secteurs du tourisme et du transport, deux moteurs de l'économie grecque.

La situation de l'Argentine de 2001 paraissait moins catastrophique que celle de la Grèce d'aujourd'hui. Elle aura cependant mis neuf ans pour retrouver sa place sur les marchés financiers mondiaux, à moins que la tempête financière qui secoue l'Europe ne balaie ses espoirs.
niouze
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