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droites extremes
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Re: droites extremes
http://fr.news.yahoo.com/64/20110422/tpl-marine-le-pen-sur-la-liste-des-100-p-b4551a8.html
Une "heureuse" nouvelle, Marine Lepen une des 100 personnes les plus influentes selon le Times...
Une "heureuse" nouvelle, Marine Lepen une des 100 personnes les plus influentes selon le Times...
Zanzi- Messages : 95
Date d'inscription : 06/09/2009
Re: droites extremes
si il exclu tout les membre du FN qui ont fricotter avec leur alter ego bas du front vont bientot plus etre nombreux
suite de l'article : http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/63973/date/2011-04-21/article/une-nouvelle-photo-indesirable-dun-ex-candidat-fn-aux-cantonales-interroge/
et d'autre photo dont certaine avec le bien connu Ayoub sur http://fafwatch.wordpress.com/
Une photographie de Jean-Baptiste Cordier, candidat FN dans le canton de Soulaines, en compagnie de néonazis opérant un salut hitlérien, vient de sortir sur un blog antifasciste. Ce cliché allonge l'encombrante liste des candidats sulfureux et interroge la stratégie peu maîtrisée du parti d'extrême droite qui, semble-t-il, a présenté aux cantonales nombre de candidats choisis à la va-vite.
suite de l'article : http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/63973/date/2011-04-21/article/une-nouvelle-photo-indesirable-dun-ex-candidat-fn-aux-cantonales-interroge/
et d'autre photo dont certaine avec le bien connu Ayoub sur http://fafwatch.wordpress.com/
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: droites extremes
Marine Le Pen, candidate préférée des ouvriers
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/04/24/marine-le-pen-candidate-preferee-des-ouvriers_1512301_823448.html
...........
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/04/24/marine-le-pen-candidate-preferee-des-ouvriers_1512301_823448.html
Marine Le Pen recueillerait 36 % des voix dans l'électorat populaire au premier tour, selon un sondage IFOP.AFP/PHILIPPE HUGUEN
Sondage après sondage, la montée en puissance de la candidate du FN pour la présidentielle de 2012 ne se dément pas. Plus inquiétant pour les partis dits "de gouvernement", Marine Le Pen serait la candidate préférée des ouvriers. Selon un sondage IFOP/Paris Match/Europe 1, qui sera publié mardi, elle recueillerait 36 % des voix dans l'électorat populaire au premier tour.
L'écart dans cette catégorie de la population avec les autres candidats est abyssal. Loin derrière, son premier poursuivant est Dominique Strauss-Kahn (17 %) suivi par Nicolas Sarkozy (15 %). Le score du PS est à peu près identique en cas de candidature de Martine Aubry (16 %), Ségolène Royal ou François Hollande (15 %). Les ouvriers représentent environ 15 % du corps électoral, mais leur vote, hautement symbolique, est un marqueur important de la capacité d'un candidat à s'adresser aux classes populaires.
Dans le Journal du dimanche, le directeur de l'IFOP, Frédéric Dabi, explique que ce score marque un véritable retour en arrière par rapport à "l'exploit sarkozyen de 2007". Lors de la dernière élection présidentielle, l'actuel chef de l'État avait en effet réussi à sortir en tête au premier tour dans le vote ouvrier, avec 26 %, un point devant la candidate socialiste Ségolène Royal. Jean-Marie Le Pen, en troisième position, n'avait récolté 16 % de leurs suffrages.
Dans un entretien au JDD, Jean-Marc Lech, coprésident d'IPSOS, rappelle qu'en 2007, Nicolas Sarkozy a ravi à Jean-Marie Le Pen 40 % de ses voix de 2002. "Ces personnes reviennent à leur choix précédent. Avec une différence de taille : le vote FN n'est plus simplement lié à la désindustrialisation du pays, dans l'Est et le Nord-Pas-de-Calais. Il s'implante dans des départements comme l'Ille-et-Vilaine. Marine Le Pen essaie de faire comme le PC lorsqu'il était haut : incarner la fonction tribunicienne. C'est-à-dire intégrer via le vote des gens exclus. Elle y parvient mieux que le père, parce qu'elle est plus sociale".
DÉ-DIABOLISATION
Plus généralement, Marine Le Pen, 42 ans, a gagné un niveau de respectabilité inédit pour sa famille politique. Rompant avec l'image sulfureuse de son père, condamné à plusieurs reprises en justice, elle semble recueillir les fruits d'une stratégie de "dé-diabolisation" du FN, dont elle a pris la direction en janvier dernier. Dernière illustration en date du nouveau style de l'extrême droite française, Marine Le Pen a décidé mardi d'exclure du FN un jeune élu qui apparaissait sur une photo en train de faire le salut nazi, au grand dam d'une partie de sa formation politique, dont son propre père.
En pleine ascension dans les sondages à un an de la présidentielle, elle vient ainsi d'être consacrée par le magazine américain Time comme l'une des 100 personnalités les plus influentes en 2011. En France, les signes selon lesquels le Front national est désormais un parti fréquentable se multiplient. Dernier exemple en date, Robert Ménard, ancien patron de l'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières, s'apprête à publier un pamphlet intitulé Vive Le Pen !, dans lequel il dénonce le "procès en sorcellerie" attaché au FN. "Marine Le Pen, comme Jean-Luc Mélenchon, disent nombre de choses marquées au coin du bon sens. Et nier les changements au FN aujourd'hui, avec Marine Le Pen, c'est nier l'évidence", juge cet ancien anarchiste et trotskiste, qui se défend d'être d'extrême droite.
"UNE TENDANCE AU REPLI, COMME DANS LES ANNÉES 30"
François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, fait partie des observateurs que cette tentation de l'extrême droite dans les milieux populaires inquiète. S'il rappelle que l'impact du FN dans le monde ouvrier n'est pas récent, il explique entendre dans les entreprises des propos d'extrême droite qui étaient tus auparavant. "Il y a des expressions de rejet des autres, de racisme. Y compris dans la fonction publique, où certains n'hésitent pas à dire : 'en cas de second tour Sarkozy-Le Pen, on ne votera pas Sarkozy !' On n'entendait pas cela avant", explique-t-il dans un entretien au JDD.
Selon lui, le vote FN est une conséquence des promesses non tenues et à une perte de confiance dans la politique. "L'extrême droite a toujours utilisé des situations réelles mais donne des mauvaises réponses. Ce qui se passe en France s'est déjà produit après la crise de 1929 [...] Sans aller jusqu'à de telles extrémités, nous constatons que la tendance au repli existe en France et en Europe comme dans les années 1930", explique-t-il.
Néanmoins, François Chérèque estime qu'il ne faut pas tomber dans une dramatisation. "Il ne faut pas céder à la panique", dit-il, en soulignant que la CFDT allait poursuivre son travail de pédagogie. "Nous disons aux salariés concernés qu'ils font une erreur d'analyse, que les propositions de Marine Le Pen sont creuses. Pis, qu'elles se retourneraient contre les ouvriers ou sont irréalistes, que ce sont de fausses pistes", explique-t-il.
"LES FRANÇAIS SONT EXASPÉRÉS"
Mercredi, un sondage Harris Interactive qualifiait la présidente du Front national au deuxième tour de la présidentielle aux dépens de Nicolas Sarkozy dans presque tous les cas de figure. Mais dans les rangs de la majorité, on ne veut pas croire à un 21 avril bis. Pour l'ancien ministre de l'intérieur Brice Hortefeux, "Nicolas est indestructible. Il sera au second tour".
Selon le barème de popularité de l'IFOP en avril, le chef de l'Etat est crédité de 28 % d'opinions favorables, le score le plus faible de tous les présidents de la Ve République. L'institut de sondage dresse un tableau comparatif des scores de de Gaulle, Giscard d'Estaing, Mitterrand, Chirac et Sarkozy douze mois avant la présidentielle et au second tour de l'élection. A la lecture des chiffres, une remontée de Nicolas Sarkozy dans l'opinion serait un exploit sans précédent.
Méthode coué ou fruit d'une longue expérience de la vie politique française ? Dominique de Villepin cherche lui aussi à relativiser les scores flatteurs que les sondages prêtent à Marine Le Pen : "Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour elle. Etre très haut dans les sondages, douze, treize, quatorze mois avant une élection, ça montre que les Français sont exaspérés, qu'ils n'en peuvent plus, qu'ils veulent tourner la page", a-t-il déclaré sur Europe 1.
"Mais ça ne veut pas dire qu'ils seront toujours aussi en colère huit jours avant le vote et le jour du vote", poursuivit le président de République solidaire. "Parce que huit jours avant le vote, ils auront trouvé le moyen d'exprimer leur colère, je l'espère, de façon positive. C'est-à-dire qu'ils adhéreront à un projet et ils voteront quelque chose de positif et alors Marine Le Pen restera ce qu'elle est, le Front national restera ce qu'il est, c'est-à-dire un épouvantail", conclut l'ancien premier ministre.
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Re: droites extremes
Eric Zemmour, à droite en sortant du studio
http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/eric-zemmour-a-droite-en-sortant-du-studio_985691.html
http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/eric-zemmour-a-droite-en-sortant-du-studio_985691.html
"Il est en état d'ébriété médiatique" dit son ami Eric Naulleau.
REUTERS
On l'adule ou on le déteste. Depuis sa condamnation pour provocation à la discrimination raciale, le chroniqueur télé est devenu un phénomène politique. Au point d'être récupéré?
L'autre jour, Eric Zemmour a eu une idée, un truc génial pour sauver la majorité de l'implosion postcantonales. Vite, il a laissé ses doigts galoper sur le clavier de son ordinateur et a bricolé sa formule: la fusion de l'UMP et du FN au sein d'un même grand parti de droite populaire. "De Gaulle a bien intégré les anciens collabos en 47 et les poujadistes en 58!"
La même semaine, le polémiste nourri à Chateaubriand, Bainville et aux spéculoos -son péché de gourmandise- a déjeuné avec Nicolas Sarkozy, refusé une séance de signatures dans une librairie parisienne, défendu les propos sulfureux de Claude Guéant et fustigé l'Europe et l'antiracisme sur iTélé, RTL et France 2. Il a également failli en venir aux mains avec l'acteur et réalisateur Samuel Benchetrit.
C'était durant l'enregistrement d'On n'est pas couché au Moulin Rouge. Il était alors presque minuit, le public rôtissait depuis près de quatre heures sous les projecteurs et, pour parler franchement, on commençait à rêver d'y aller, au lit. Quand, soudain, après une allusion du chroniqueur à la culpabilité plus que probable de Pierre Goldman dans le braquage sanglant d'une pharmacie en 1969, Benchetrit, qui incarnera le militant d'extrême gauche dans une prochaine fiction sur Canal +, a bondi de son fauteuil: "Moi, je ne suis pas revenu sur les conneries que tu as sorties cette année, alors tu parles encore une fois de Pierre Goldman et je t'emplâtre, OK?"
Tête de Ruquier, regard ébahi de Zemmour, réveil instantané du public. L'épisode sera coupé au montage. Le chroniqueur, lui, refusera de s'excuser mais plaidera -en vain- sa bonne foi auprès d'un Benchetrit boudeur jusqu'au bout. La vie de cumulard des micros est parfois éreintante.
"J'attends mon Gaulle du non..."
Elle a ses charmes. "On m'invite souvent à déjeuner, ces temps-ci", sourit l'éditorialiste du Figaro Magazine, que l'on retrouve le lendemain de l'émission dans un café posé sur les Grands Boulevards. Il y a un peu plus de quinze ans, grand reporter au Quotidien de Paris, Zemmour traînait sa serviette en cuir et son spleen postmaastrichtien dans les meetings de province du RPR, de l'UDF et du FN.
Regard vif, visage d'oiseau et, déjà, une plume qui griffe, il fait alors son nid dans ce souverainisme intello incarné par Philippe Séguin, Philippe de Villiers et Jean-Pierre Chevènement. Mais Séguin l'a "déçu" et s'en est allé, Villiers déprime en Vendée et Chevènement coule une préretraite tranquille au Sénat en écrivant des essais à succès.
"La classe politique a baissé de trois étages. Séguin était déjà un sous-Napoléon. Aujourd'hui, ce sont tous des Lilliputiens. J'attends toujours mon de Gaulle du non...", soupire l'orphelin, les yeux plongés dans son earl grey.
Les années 1990 l'ont pourtant follement amusé: les tête-à-tête avec Sarkozy pour parler "foot, gonzesses et politique". Les déjeuners chez Jean-Marie Le Pen, qui lui a offert le scoop de sa rencontre secrète avec Jacques Chirac pour L'homme qui ne s'aimait pas (Balland), paru en 2002. "J'ai tout de suite apprécié son parler vrai et son courage, raconte l'ancien président du Front national. D'ailleurs, s'il le souhaite, je lui offre volontiers sa carte du FN: Zemmour est plus proche de nous que de l'UMP, sinon il serait patron d'un journal depuis longtemps!"
Un réac furieusement tendance
Zemmour ne dirige pas Le Figaro. Il a même frôlé le licenciement après ses propos controversés sur la discrimination à l'embauche et les contrôles au faciès tenus sur Canal+ et FranceÔ. "Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait", avait-il notamment déclaré dans Salut les Terriens.
Mais il est une vedette. Les éditeurs lui promettent de doubler ses à-valoir. La droite dure le cite en référence. "Nos militants nous demandent souvent: 'Mais pourquoi n'êtes-vous pas aussi direct que lui ?'" rigole le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani. La télé, "cet outil politique considérable", l'a rendu furieusement tendance, lui, le réac en pull-over.
Ses phrases qui ignorent le conditionnel, sa culture, son déclinisme fiché dans la moelle, ses statistiques tombées de Mars et ce sourire de gosse entre deux canonnades contre les féministes ou les musulmans priant à ciel ouvert - "A Paris !" - y font un tabac.
Sa popularité, dopée par sa condamnation pour provocation à la discrimination raciale, le 18 février dernier, le flatte, l'étonne, l'effraie. "Tout cela me dépasse un peu", avoue celui qui continue de prendre le métro.
Tout cela, ce sont les milliers de courriels de soutien envoyés à la rédaction de son journal. Les 150 000 signatures recueillies par la pétition en sa faveur lancée par l'Union nationale interuniversitaire. La quasi-dévotion de ses fans: "Certains m'ont même envoyé des billets de 10 euros..."
Son amie Anne Méaux, Robert Ménard, le groupe satirique les Jalons et les chanteurs Christophe, Dick Rivers ou Marc Lavoine comptent parmi ses admirateurs. "J'ai dû relire certains passages de Mélancolie française pour bien comprendre, mais j'ai adoré!" a glissé l'interprète des Yeux revolver et de C'est ça la France à son polémiste préféré il y a quelques mois.
L'idiot utile de la droite
Ses ennemis sont tout aussi nombreux, et pas tous classés à gauche. Ils s'appellent Daniel Schneidermann, chroniqueur à Libération, Jean-Michel Aphatie, qui refuse de débattre avec lui sur l'antenne de RTL et ne lui offre qu'une poignée de main glacée dans les couloirs de la première radio de France. "Son idéologie ressemble à celle du FN", lâche le "M.Politique" du Grand Journal de Canal +.
Rama Yade le déteste et Rachida Dati lui a signifié récemment combien elle avait peu goûté ses reproches concernant le choix du prénom de sa fille, Zohra, jugé trop peu chrétien par l'éditorialiste.
Zemmour adore la castagne. Beau joueur, il ne réclame jamais de droit de réponse. Index levé, il assène des raccourcis de raisonnement avec un aplomb déconcertant. La discrimination à l'embauche? "Mais laquelle? Regardez toutes ces beurettes qui travaillent dans des magasins!" dit-il.
Il apprécie aussi la lumière. Trop, au goût de ses amis. Son apparition en guest star à la tribune de l'UMP, le 2 mars, à l'invitation d'Hervé Novelli, lui a valu une pluie de reproches. "C'était une vraie connerie, déplore Eric Naulleau. Je lui ai dit qu'il ne devait pas devenir l'idiot utile de la droite, y compris extrême. Mais il est en état d'ébriété médiatique et n'a pas résisté. Il est en train d'être récupéré."
William Abitbol, lui aussi, désapprouve: "Pour ce libéral de Novelli, en plus!" L'ancien conseiller de Pasqua devenu restaurateur sermonne souvent son ami de vingt ans: "Tu nous fatigues avec ton immigration!" Il lui arrive d'être entendu, comme l'autre fois. "Tu parles trop et tu n'écris pas assez", a dit Abitbol. "C'est vrai", a convenu Zemmour.
Le journaliste s'est interdit toute promotion télé pour la sortie de son livre, Z comme Zemmour (Cherche Midi). Puis il a filé revêtir sa chemise de scène pour un nouveau tour de piste chez Ruquier.
Re: droites extremes
Jean-Marie Le Pen sera-t-il suspendu du FN ?
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/04/22/jean-marie-le-pen-sera-t-il-suspendu-du-fn/
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/04/22/jean-marie-le-pen-sera-t-il-suspendu-du-fn/
Actuellement en vacances à plusieurs milliers de kilomètres de Paris, Marine Le Pen voit, pour la première fois, depuis son accession à la tête du parti, son président d’honneur de père contester l’une de ses décisions.
A ce titre, il s’agit du premier test grandeur nature pour savoir de quelle marge de manoeuvre dispose Marine Le Pen par rapport à l’ancien patron du FN.
Invité du Blog Politique sur LCI, diffusé vendredi 22 avril (voir ici), Jean-Marie Le Pen, a critiqué le choix de sa fille, d’exclure un élu du parti, le conseiller régional de Rhône Alpes, Alexandre Gabriac, pour une photo où il faisait le salut nazi. M. Le Pen a jugé cette réaction précipitée.
“La présidente qui se trouve à l’extérieur de l’Europe pour l’instant devra peut-être réétudier la question avec le rapport de la commission (des conflits du FN) qu’elle ne connaît pas”, a-t-il indiqué.
“Je pense que c’est une réaction rapide et qu’elle ne possédait peut-être pas tous les éléments d’information”, a-t-il poursuivi, ajoutant: ”selon, moi, il n’y a pas motif à exclusion”.
Et de conclure, un brin vachard : “la présidente, qui dans ce domaine-là a des responsabilités statutaires, peut très bien aller du moins informé au mieux informé (…) on peut faire appel de sa propre décision”.
Proche de Bruno Gollnisch et de l’Oeuvre française (groupuscule antisémite et pétainiste), Alexandre Gabriac avait été convoqué mardi 19 avril devant la commission des conflits du parti, dont M. Le Pen est membre, et cette instance avait préconisé un blâme. Mais la présidente du FN, depuis son lieu de vacances en Thaïlande, a décidé de l’exclure.
Mercredi, Bruno Gollnisch s’était déjà dit “extrêmement étonné”, faisant valoir que “la commission (des conflits), dans sa grande majorité, (n’avait) trouvé aucune preuve de la réalité de ces photos”.
En tous cas, Marine Le Pen qui, depuis son élection, s’était refusée à commenter les sorties de son père, pourra difficilement ignorer celle-ci. En effet, le président d’honneur du FN critique une sanction disciplinaire qu’elle a prise en fonction du pouvoir discrétionnaire que lui confère les statuts, en tant que présidente.
Jurisprudence Navarranne
Problème : en novembre 2010, Jean-Marie Le Pen avait demandé la suspension d’ Amaury Navarranne, un proche de Bruno Gollnisch, de ses responsabilités départementales et de lui retirer son investiture pour les élections cantonales car ce dernier avait…critiqué une sanction disciplinaire.
M. Navarranne avait qualifié de “répression scandaleuse” l’exclusion du FN d’Edouard Le Bourgeois, autre jeune partisan de Bruno Gollnisch, pour des propos tenus sur un site internet. La décision à l’encontre de M. Le Bourgeois avait été prise par la commission de discipline présidée par… Jean-Marie Le Pen. La contester équivalait à un crime de lèse-majesté.
“M. Navarranne a attaqué vivement la décision de la commission de discipline, confiait alors Jean-Marie Le Pen à “Droites extrêmes”. Le responsable régional mariniste chargé de faire exécuter la sanction contre M. Navarranne avait, lui, indiqué : “Quand on s’attaque aux instances dirigeantes du mouvement et à Jean-Marie Le Pen, on est intransigeants. Il a dépassé toutes les limites.”
La suite des évènements sera en tous cas révélatrice de l’équilibre des pouvoirs entre présidente et président d’honneur (un poste créé sur mesure pour Jean-Marie Le Pen) au FN. Reprenons: le président d’honneur du FN qui siège en commission des conflits du FN est désavoué par la présidente qui ignore la recommandation de cette même commission. Du coup le président d’honneur désavoue à son tour la présidente. Qui cèdera le premier ?
Re: droites extremes
http://www.liberation.fr/politiques/01012334278-le-site-internet-de-marine-le-pen-pirate[
Le site Internet de Marine Le Pen piraté
Ce jeudi matin, c'était le dessin animé Mon petit poney qui s'affichait lorsqu'on cliquait sur le site de la présidente du FN.
On entre dans l'envers du site de Marine Le Pen comme dans un moulin! Ce matin, en cliquant sur le site officiel de la présidente du Front national, marinelepen.com, on plongeait directement dans le monde pastel du dessin animé «Mon petit poney». Une page d’accueil cliquable... et hop, accès à la page wikipédia donnant la définition du mot «racisme».
Dans la nuit de mercredi à jeudi, le site avait déjà été piraté par un hacker se faisant appeler «Kader11000». Dans un autre registre: on y voyait alors la photo d’une jeune femme voilée et un message écrit en arabe sur les musulmanes en France.
Puis rebelote, ce matin, mais selon nos informations, les hackers ne sont pas les mêmes que ceux du piratage de la nuit dernière. A Libération.fr, ils expliquent qu’après le premier détournement, le site a été «remonté» du côté du FN, mais «sans corriger la faille du système de sécurité». Laquelle circulerait sur Internet: «C’est une grosse erreur qui nous a permis en dix minutes d’échanger le contenu.»
Après une incursion de trois quarts d'heure des petits poneys, le site affichait une page blanche. Avant d'être repris en main et sécurisé par l'équipe de Marine Le Pen.
Joint par le JDD.fr, le secrétaire général du FN, Steeve Briois, a annoncé son intention de porter plainte contre X.
Re: droites extremes
http://www.libelyon.fr/info/2011/04/a-lyon-des-élus-demandent-linterdiction-de-la-marche-des-cochons-organisée-par-lextrême-droite.html
A Lyon, des élus demandent l'interdiction de "la marche des cochons" organisée par l'extrême-droite
MANIFESTATION - La semaine dernière, les présidents du groupe des élus Europe Ecologie Les Verts à Lyon ont écrit au Préfet du Rhône, Jean-François Carenco, pour lui demander d'interdire "la marche des cochons" prévue le 14 mai prochain, à l'appel des jeunes identitaires de Lyon Rebeyne. Surfant sur le buzz de l'envahissement du Quick halal de Villeurbanne par 70 cochons, en mai 2010, les identitaires lyonnais veulent rejouer aux porcs, avec un humour très "second degré" assurent-ils. Cette "marche des cochons", suivie d'un "apéro rosette beaujolais" et d'un "lâcher de cochons volants" (sic) porte deux revendications principales : "la fin du halal et le retour du porc dans les cantines scolaires" sur fond "d'islamisation de notre pays". "Il s'agit d'une stigmatisation directe des citoyens de confessions tierces" dénoncent les écologistes qui estiment que "ces revendications ne peuvent pas s'exprimer sur le domaine public".
En mai 2010, 70 militants portant un masque de cochon avait envahi le Quick halal de Villeurbanne pour "sensibiliser l'opinion publique à la question du halal, reflet de l'islamisation de notre pays". La vidéo de l'opération, revendiquée par les jeunes identitaires de Lyon Rebeyne avait à ce point buzzé sur Internet que les militants du groupuscule d'extrême droite ont fièrement gardé leurs masques de porcs.
Ils ont décidé de les ressortir le 14 mai prochain, à Lyon, pour une "marche des cochons" dont les deux principales revendications portent sur "la fin du halal et le retour du porc dans les cantines scolaires". La ville de Lyon propose en effet un menu "sans viande" (et non sans porc) dans ses cantines scolaires, proposition issue d' "une démarche novatrice et consensuelle de la Ville avec toutes les confessions, associations et les syndicats" rappellent les élus écologistes de Lyon.
Le lieu précis de la manifestation n'est pas encore indiqué mais un site dédié et une page Facebook battent largement le rappel. L'information est relayée par plusieurs groupuscules d'extrême droite qui ont prévu d'affréter des cars au départ de Nice, Paris et la Bretagne. "Plus de 600 personnes ont annoncé leur venue sur Facebook" se réjouissait il y a deux jours Damien Rieu, porte parole des jeunes identitaires de Lyon Rebeyne. Il faut dire que la "marche des cochons" ratisse large. "Notre collectif est ouvert à tous : citoyens engagés, associations de consommateurs, bouchers et charcutiers, militants laïcs ou de la cause animale, éleveurs porcins" explique Damien Rieu qui promet une "ambiance porcine décalée et festive". Sur le site du Bloc Identitaire, les organisateurs disent ne pas craindre une interdiction car ils estiment que leurs revendications "font l’unanimité à gauche, à droite, en haut et en bas. D’ailleurs nous avons déjà reçu des mails de soutien de la part d’élus et de responsables locaux de gauche comme de droite. C’est du bon sens."
Les élus écologistes de Lyon ont pourtant écrit au Préfet le 22 avril dernier pour dénoncer "une stigmatisation directe des citoyens de confessins tierces". Ils demandent à Jean-François Carenco de ne pas autoriser la manifestation et souhaitent également la suppression du site Internet et de la page Facebook dédiés à la manifestation porcine.
Anne-Caroline JAMBAUD
Re: droites extremes
Salut nazi : un candidat frontiste aux cantonales jette un nouveau pavé dans la mare à deux jours du 1er mai
FRANCE INFO - 09:40
FRANCE INFO - 09:40
A deux jours du traditionnel défilé du 1er mai du FN, une nouvelle affaire de salut nazi. C’est la troisième depuis le début de l’année. Un candidat frontiste aux élections cantonales en Moselle a été photographié le bras tendu devant le panneau de la ville de Vichy. La nouvelle chef de file du parti d’extrême droite n’apprécie pas.
A 2 jours du défilé du Front national organisé chaque année le 1er mai, le parti d’extrême-droite tente de faire le ménage dans ses rangs. Le Pen fille remet au goût du jour l’un des slogans historiques de Le Pen père : "têtes hautes, mains propres". La nouvelle patronne du FN poursuit son opération dé-diabolisation.
Un nouveau candidat frontiste aux cantonales va comparaître devant la commission des conflits du parti - c’est le 3ème - pour une photo où il fait le salut nazi devant le panneau de la ville de Vichy. Une blague, une photo de vacances dit-il. Mais Marine Le Pen dit ne pas apprécier, elle qui veut séparer le bon grain frontiste de l’ivraie extrémiste lors du traditionnel rassemblement du 1er mai en l’honneur de Jeanne d’Arc.
Une note officielle du parti demande aux fédérations de refuser les tenues "treillis-rangers". Même l’alcool est proscrit dans les bus. Bref, Marine Le Pen veut un défilé sobre. Rien de nouveau, assure Louis Alliot, le numéro 2 du parti qui oublie au passage la mort, en 1995, de Brahim Bouarram, ce Marocain noyé dans la Seine en marge du défilé. Un défilé infiltré par des policiers, assène de son côté Bruno Gollnish, le rival malheureux de Marine Le Pen, qui fait partie du bureau politique du Front National.
L’UMP de son côté, qui chasse sur les terres du FN tout en assurant vouloir en montrer le vrai visage, dénonce l’opération communication de Marine Le Pen par la voix de son secrétaire général. Ce serait donc un peu "cachez ce skin que je ne saurais voir" d’après Jean François Copé. L’opération "respectabilisation" de Marine Le Pen ne fait en tout cas pas que des heureux. A propos de la chasse aux frontistes photographiés avec une crampe dans le bras, l’hebdomadaire Rivarol parle de "purges, de grand nettoyage de printemps", et qualifie Marine Le Pen "d’épuratrice en chef".
Re: droites extremes
A Vichy, le salut nazi d'un candidat FN et syndiqué CFDT
http://www.rue89.com/2011/04/27/a-vichy-le-salut-nazi-dun-candidat-fn-et-syndique-cfdt-200568
http://www.rue89.com/2011/04/27/a-vichy-le-salut-nazi-dun-candidat-fn-et-syndique-cfdt-200568
Alors que Marine Le Pen a entrepris une grande opération de nettoyage au sein du FN, Rue89 a retrouvé la photo d'un candidat aux cantonales et syndicaliste menacé d'exclusion de la CFDT faisant le salut nazi devant le panneau de la ville de Vichy.
« Je ne suis qu'un simple homme » : c'est ce que Daniel Durand-Decaudin a déclaré quand je lui ai téléphoné pour lui demander ce qu'il faisait le bras levé devant un panneau de la ville de Vichy. Sous-entendu : je n'ai pas de responsabilité politique, pourquoi venir me chercher des noises avec une photo privée ?
Mais voilà : monsieur Durand cristallise autour de sa personne les ambiguïtés les plus récentes du Front national. Il a été candidat aux dernières élections cantonales en Moselle, où il se présentait sous l'étiquette Front national. Il n'a pas été élu mais il a obtenu un honorable score de 35,8%. Il est également syndiqué CFDT. Et risque l'exclusion de ce syndicat pour son appartenance au FN.
« Je ne suis pas nazi. Je suis gaulliste »
Au téléphone, cet ancien légionnaire commence d'abord par nier être jamais allé à Vichy, puis se souvient y être « passé » à l'été 2010 pour rejoindre un festival de country en Ardèche. Ça explique son chapeau, dit-il :
« Faire un salut nazi à Vichy, c'est montrer qu'on est contre Pétain. J'ai fait ça comme une blague à ma femme, elle est thaïlandaise.
Je ne suis pas nazi. Je suis gaulliste. D'ailleurs, quand on m'a proposé d'être candidat, j'ai dit oui parce que Marine, ça change de Jean-Marie Le Pen. J'ai dit que je voulais bien à condition de ne pas me retrouver dans des réunions avec des gens qui prônent des choses horribles. On m'a dit “non, ne t'inquiète pas, ça ira”.
Cette histoire de photo, c'est pour essayer de déstabiliser le FN. Moi, j'ai la conscience tranquille. »
Cette explication fait rire certains proches de Daniel Durand-Decaudin, qui le décrivent comme un homme très sympathique mais « extrémiste, obsédé par les questions de race ». Une description du militant type dont Marine Le Pen dit ne plus vouloir dans son parti. Pour le prouver, la présidente du FN a décidé d'exclure du parti Alexandre Gabriac, candidat aux cantonales à Grenoble, dont une photo avait circulé le montrant faisant le salut hitlérien devant un drapeau nazi.
« Le FN est un parti reconnu »
Mais comment peut-on être frontiste, faire des saluts hitlériens et être à la CFDT ? Daniel Durand-Decaudin ne voit pas très bien où est le problème : « J'ai toujours voté FN et j'ai toujours été syndiqué. » Le candidat malheureux aux cantonales est notamment passé chez FO et Sud.
Mais les syndicats, eux, ne veulent pas des frontistes chez eux. Le 6 avril dernier, Fabien Engelmann, un autre candidat aux cantonales sous l'étiquette Front national, a été exclu de la CGT, et son syndicat de Nilvange (Moselle) a été dissout. La raison est simple : « incompatibilité de valeurs ».
Thierry Gourlot, cofondateur avec le vice-président du FN, Louis Aliot, du Cercle national de défense des travailleurs syndiqués (CNDTS), lui-même à la CFTC, s'emporte contre la position de l'intersyndicale (CGT, CFDT, Unsa, Solidaires et FSU) affirmant que « la préférence nationale n'est pas compatible avec le syndicalisme » :
« Ils parlent de la préférence nationale qui serait discriminatoire, mais c'est une préférence citoyenne. Tous les pays du monde font ça et ça ne choque nulle part ailleurs qu'en France. C'est un faux procès. Relisez ce que disait Marchais dans les années 80. Le FN n'est ni raciste, ni xénophobe, ni antisémite, ni hors la loi, ni interdit. »
Daniel Durand-Decaudin juge lui aussi la position de la CFDT injuste :
« Les syndicats se mettent hors la loi et même hors de leurs propres statuts. La CFDT dit défendre des valeurs fondamentales mais pas dans mon cas puisque je suis inquiété pour mes opinions politiques.
Si j'appartenais à une secte ou une organisation interdite, d'accord, mais le FN est un parti reconnu. Je n'ai de leçons à recevoir de personne, j'ai des valeurs. J'ai été éducateur. Je me suis battu pour des jeunes, je me foutais de leur couleur et de leur religion.
Quand, dans les années 95, des syndicats ont été crées par le FN puis interdits parce qu'ils véhiculaient des idées politiques via le syndicat, j'étais d'accord. Il ne faut pas confondre les rôles. Celui d'un syndicat est de défendre les salariés, le rôle d'un parti c'est de défendre des idées. »
On adhère à un syndicat pour sa pomme
C'est précisément cette approche clientéliste des syndicats – un simple rôle d''agence sociale » selon Pierre Rosanvallon – qui explique la nouvelle diversité politique en leur sein, indique l'historien Stéphane Sirot :
« Depuis 1989, on constate une désertion du champ politique de la part des organisations syndicales. Avec le “recentrage du syndicalisme” à partir des années 90, les syndicats sont passés de la confrontation au réformisme. On cogère les réformes plus qu'on ne s'oppose au pouvoir politique. Le syndicat est dans la revendication immédiate mais il n'est plus du tout porteur d'utopie ou de projet politique au sens étymologique du terme.
C'est cela qui a créé la déliquescence du politique dans les syndicats. On n'adhère plus à un syndicat parce qu'idéologiquement, on s'en sent proche. On adhère parce qu'on voit les gains immédiats que cela peut apporter. »
La « stratégie d'entrisme » du FN dans les syndicats
Stéphane Sirot met en garde contre l'« impression » de nouveauté liée à l'exposition médiatique des quelques syndicalistes du FN :
« Le phénomène n'est pas nouveau. Les syndicats n'échappent pas aux évolutions politiques de la société et au phénomène d'enracinement du FN dans la société française.
A la dernière présidentielle, à la CGT, on avait plus voté FN que PCF et ça s'est solidifié ces dernière années parce que le discours antimondialisation du FN trouve un écho dans le monde du travail.
En revanche, ce qui est nouveau, c'est la stratégie d'entrisme du FN. Le FN va encourager ses militants à aller dans les syndicats. C'est dangereux pour eux d'autant que ce n'est pas très compliqué d'avoir des responsabilités syndicales rapidement. »
La décision de la CFDT Santé-Sociaux de Moselle concernant l'exclusion ou non de Daniel Durand-Decaudin sera rendue le 24 mai.
Photo : Daniel Durand-Decaudin faisant le salut nazi à Vichy (DR).
A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
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► Deux frontistes nazis dans la journée, c'eût été too much
Ailleurs sur le Web
► La question syndicale : histoire et avenir d'une forme sociale, sur PhilosophiePolitique.net
Re: droites extremes
Qu'elle s'inquiète la truie, elle l'aura son premier mai sans skinheads. Ils seront de l'autre côté!
Salope!!
Salope!!
Re: droites extremes
Devant ses partisans, Marine Le Pen annonce "le printemps de la France"
FRANCE INFO - 13:07
FRANCE INFO - 13:07
La présidente du Front national a donné rendez-vous à ses partisans au même endroit, dans un an c’est à dire entre les deux tours de la présidentielle, "entre les deux tours...le plus beau sera à venir...nous serons à quelques jours du printemps de la France...Nous quittons bientôt les ténèbres... "
“Brisons les chaînes du peuple français...Brisons les chaînes du renoncement... Dans un an, nous nous retrouverons ici entre les deux tour de la présidentielle… Signe du destin ce sera aussi le 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc. Le peuple français aura commencé à se défaire des chaines... Je vous l’annonce...Dans un an nous seront à quelques jours du printemps de la France… Nous quitteront bientôt les ténèbres…” a promis Marine Le Pen aux militants du Front National.
Re: droites extremes
Le 1er mai "révolutionnaire" de Marine Le Pen
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-1er-mai-revolutionnaire-de-marine-le-pen_988099.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-1er-mai-revolutionnaire-de-marine-le-pen_988099.html
Dans son premier discours du 1er mai, la présidente du Front national se voit en libératrice. Pour contrer les attaques et la diabolisation de son mouvement.
Depuis quelques semaines, l'entourage de Marine Le Pen croit déceler les prémices d'un retour de la diabolisation du Front national. La diffusion récente sur Internet de photos de plusieurs militants faisant le salut nazi n'est pas l'effet du hasard. Et pour cause, il n'y a guère au FN qu'on en trouve! Déstabilisation interne? Mystère. Quoi qu'il en soit, la présidente a senti qu'elle devait réagir avant son premier discours public de présidentiable, ce 1er mai.
En premier lieu, faire le ménage en interne. Depuis ses vacances en Thaïlande, elle a exclu l'un des fautifs, Alexandre Gabriac, contre l'avis de la commission de discipline -laquelle réclamait un simple blâme- quitte à se prononcer contre son père, présent lors de l'audition du militant. Un autre adhérent, Daniel Durand-Decautin, sera convoqué prochainement pour avoir posé bras tendu devant le panneau de la ville de Vichy. Une "blague", s'est-il défendu. On appréciera la drôlerie...
Des consignes de fermeté ont également été envoyées par circulaire à tous les secrétaires départementaux (SD) afin de bannir du traditionnel défilé tout ce qui ressemble "de près ou de loin à un skinhead". Steeve Briois, le secrétaire général, a dû téléphoner à plusieurs SD de la région Est pour les prévenir qu'il les tiendrait personnellement responsables si ces derniers laissaient des indésirables monter dans les bus. De fait, sur le pavé parisien entre la place de l'Opéra et celle des Pyramides, on n'a vu aucun crâne rasé, même si certains avaient pris soin de se camoufler... en tenue de ville.
Auréolée de 20% d'intentions de vote en moyenne dans les sondages actuels -un niveau jamais atteint par son père- la nouvelle patronne de l'extrême droite sait qu'elle commence à être perçue comme dangereuse. Dimanche, elle s'est efforcée de rassurer en axant son discours sur le thème de la liberté. "Nous sommes les défenseurs farouches des libertés publiques et des libertés individuelles!", a clamé la présidente du FN devant quelque 3000 partisans -un tiers de plus par rapport à l'an dernier.
"1940, c'est aussi le pacifisme"
Marine Le Pen se présente en libératrice, sur tous les fronts: affranchir l'économie de la mondialisation et de l'ultralibéralisme, les travailleurs syndiqués des grandes centrales, et même les journalistes "des mains des grands groupes financiers" et de la "dictature de la bien-pensance". Et la présidente du FN de prendre la défense de Elisabeth Levy, Robert Ménard, Eric Zemmour, mais aussi de l'ancien ministre Luc Ferry ou de l'essayiste Emmanuel Todd -accusés d'avoir fait des déclarations pas si éloignées des siennes- qui sont des "victimes des petits Torquemada des temps modernes qui sont pourtant vos confrères!" Quand, naguère, son père citait des journalistes, c'était pour les jeter en pâture aux militants!
Manière de signifier que le Front de papa, c'est bel et bien fini, Marine Le Pen a dénoncé les "collabos": "[...] Après la débâcle dans la France de 1940, c'est aussi le pacifisme, c'est aussi l'illusion de la paix quitte à la payer au prix de la servitude, c'est en somme un étrange renoncement, qui a conduit certains Français à une indigne collaboration avec l'envahisseur."
De même a-t-elle truffé son propos de nouvelles références, jusqu'alors impensables au FN. Lors de son investiture, en janvier à Tours, elle avait convoqué Jean Jaurès, cette fois, elle a cité Victor Schoelcher, qui abolit l'esclavage, et deux figures de la Révolution française: Condorcet et Robespierre. Le nom de ce dernier était mentionné dans la version écrite de son discours, mais elle n'a pas osé le citer oralement, préférant évoquer un "grand révolutionnaire". La révolution ne se fait pas en un jour.
Re: droites extremes
de tout temps sarko a su bien s'entourer ...en faite sarko travaille en sous main pour le FN
http://www.rue89.com/2011/05/06/le-livre-invisible-de-buisson-hemisphere-droit-de-sarkozy-202722
Quand Buisson, conseiller de Sarkozy, défendait Le Pen
Par Guy Birenbaum | Epicier | 06/05/2011 | 11H14
Nous sommes le 6 mai 2011. Il y a quatre ans, Nicolas Sarkozy remportait l'élection présidentielle et la légende veut que le Président considère devoir une bonne partie de son succès à Patrick Buisson, son « hémisphère droit »…
Au moment où débute la campagne 2012 – qui en doute ici ? –, j'ai voulu revenir sur un épisode ancien de l'itinéraire intellectuel et politique de monsieur Patrick Buisson.
Je ne vous apprends sans doute pas que Patrick Buisson vient de l'extrême droite, la vraie. Il a notamment été directeur de la rédaction de Minute un an, mais il y a travaillé de 1981 à 1987, en plein essor du Front national.
C'est justement cette période qui m'intéresse.
Lorsqu'on lit les biographies de monsieur Buisson, on trouve, recensés partout, plusieurs livres co-écrits avec des figures de l'extrême droite comme Pascal Gauchon, ex-rédacteur en chef de Défense de l'Occident et ancien secrétaire général du Parti des forces nouvelles (« OAS : Histoire de la Résistance française en Algérie »). Ce livre datant de 1984 est préfacé par le fameux Pierre Sergent, l'un des dirigeants historiques de l'OAS.
L'introuvable « Album Le Pen »
Mais, surtout, la même année, monsieur Buisson a dirigé un « Album Le Pen » avec Alain Renault, ancien secrétaire national du Front national et contributeur du journal Militant.
Me souvenant d'avoir feuilleté ce livre à l'époque, je me suis mis en tête de le retrouver, tant j'avais le souvenir d'une sorte d'album de photos hagiographique, tout à la gloire d'un Jean-Marie Le Pen qui, en 1984 – faut-il le rappeler ? –, est en plein essor et aligne surtout les positions les plus extrémistes.
J'ai donc décidé de relire ce livre. Et là, mon parcours du combattant (sic) a commencé.
Dans un premier temps, j'ai simplement tenté de retrouver sa couverture sur le Web sans y parvenir : « visuel non disponible » peut-on lire sur la plupart des sites. Puis je me suis dit que j'allais essayer de l'acheter sur Internet ; sans succès. Et les quelques bouquinistes que j'ai sollicités ne l'avaient pas.
Attention. Je ne prétends pas que Patrick Buisson a organisé la « disparition » de ce livre qui n'est pas secret, ni caché, puisqu'il apparaît dans toutes ses bios.
Je constate simplement qu'il est assez rare qu'un livre soit si difficile à récupérer. Et qu'il est aussi peu courant de ne parvenir à trouver aucune illustration de sa couverture.
Dépité par ce livre « invisible » et introuvable, j'allais renoncer. Quand j'ai fini par trouver une piste, en fouillant sur un site (américain, je crois) qui recense les exemplaires des livres présents dans les salle les plus claquemurées de nos bibliothèques ! J'en ai déniché un exemplaire.
Dans cet ouvrage, quelques informations…
Une fois localisé, les difficultés n'étaient pas terminées car l'ouvrage n'était pas disponible dans les rayons publics de la bibliothèque où le site l'annonçait.
Il dormait tranquillement, dans une rangée de livres, enfouis dans un « magasin » d'ouvrages apparemment exclus au prêt aux étudiants et réservés aux enseignants. Je l'ai cependant récupéré (merci à ceux qui m'ont aidé) et après avoir relu cet album de photos du « grand homme », j'en ai tiré quelques informations et quelques images.
D'abord, sa couverture.
La couverture de "L'Album Le Pen".
Puis la page de garde où apparaissent les directeurs de l'ouvrage.
La page de garde de "L'Album Le Pen".
Enfin, l'article rédigé par Buisson. Il décrypte la fameuse « Heure de vérité » (Antenne 2) où tout a vraiment commencé pour Jean-Marie Le Pen.
Première page de l'article de Patrick Buisson sur Jean-Marie Le Pen (cliquez pour agrandir).
Deuxième page de l'article de Patrick Buisson sur Jean-Marie Le Pen (cliquez pour agrandir).
On voit bien à lire cette contribution que Patrick Buisson s'inscrit alors bien dans la tradition polémique « éditoriale » de l'extrême droite Française.
Alors pourquoi exhumer et partager ces documents datés ?
L'itinéraire politique de Patrick Buisson
Parce qu'avoir soutenu à ce point-là Jean-Marie Le Pen, pendant ces années-là, n'est nullement anodin. D'ailleurs, parmi les quelques contributeurs dirigés par monsieur Buisson dans cet album figurent de véritables figures de l'extrême droite française et de la Collaboration : Roland Gaucher, autrement connu sous le nom de Roland Goguillot (passé de l'extrême gauche à la Collaboration), ou à François Brigneau (Emmanuel Allot).
Parce qu'un tel itinéraire politique, de telles affinités laissent des traces politiques et intellectuelles.
Parce que la stratégie de Nicolas Sarkozy en 2007 a bien été de siphonner les voix du FN et que c'était la préconisation de monsieur Buisson, de l'avis de tous les témoins.
Parce que la campagne qui s'annonce pourrait bien s'orienter dans la même direction.
Parce que monsieur Buisson a toujours plaidé pour le rapprochement entre la droite et l'extrême droite.
Parce que monsieur Buisson reste très proche du président de la République.
Et puis, aussi, pour finir, parce qu'un éditeur n'aime pas que les livres finissent « invisibles » dans les arrières-salles des bibliothèques.
http://www.rue89.com/2011/05/06/le-livre-invisible-de-buisson-hemisphere-droit-de-sarkozy-202722
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: droites extremes
L’extrême droite radicale fait son 8 mai: croix celtiques et Radio Londres
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/05/08/lextreme-droite-radicale-fait-son-8-mai-croix-celtiques-et-radio-londres/#xtor=RSS-3208
“La France est de retour, tous unis contre le mondialisme”. C’est sous ce slogan qu’était convoqué ce dimanche 8 mai au matin à Paris, le rassemblement traditionnel de l’extrême droite radicale, à l’appel du C9M, de Troisième voie et des JNR (les mouvements de Serge Ayoub), de la Nouvelle droite populaire (Roland Hélie et Robert Spieler), de Terre et Peuple (Pierre Vial), du Renouveau Français et du GUD. Fait notable: pour la première fois, un responsable du Parti de la France de Carl Lang, en l’occurence son n°2 Thomas Joly, a assisté au défilé. L’an passé, M. Lang avait refusé de s’associer à l’évènement en raison de son caractère “sulfureux”. A l’époque, il ne souhaitait pas se voir assimiler aux rangs - très skinheads - de l’extrême droite “hard”.
Malgré une très large publicité donnée par les organisateurs à leur initiative, sur Internet et les réseaux sociaux, il n’y a pas eu de progression notable en terme d’affluence. La participation est restée la même qu’en 2010: environ 700 personnes. Un gros dispositif de plusieurs centaines de policiers en tenue et de gendarmes mobiles, avait été déployé dans le quartier Madeleine-Opéra-Pyramides. Car une contre-manifestation à l’appel de plusieurs organisations libertaires (CNT, Alternative libertaire) et du syndicat SUD-Etudiants, était organisé au même moment et à un jet de pierre du premier défilé.
Le défilé d’extrême droite était un test pour les Nationalistes autonomes (NA) et Troisième voie (TV). Ces bannières ou appellations sont prisées des jeunes militants “durs” en province. Pour autant, ce petit effet de mode n’a pas débouché sur une mobilisation massive, ce 8 mai. Plusieurs raisons peuvent être avancées. Les NA, notamment dans l’Est de la France (Alsace et Lorraine) ont eu maille à partir avec la police. Par ailleurs le milieu “nationalistes autonomes” semble extrêmement divisé et a du mal à s’organiser.
S’agissant de TV, il est sans doute un peu tôt pour conclure: sa création remonte à l’automne 2010. Surtout, ici ou là, il est très difficile de faire le distinguo entre NA et le mouvement de Serge Ayoub: un même groupe réduit de militants se réclamant indifféremment de l’un ou de l’autre.
Le nouveau GUD d’Edouard Klein n’a pas non plus fait le plein de ses effectifs, alignant une petite trentaine de ses militants. On a pu remarquer également la présence de quelques militants du Mouvement d’Action Sociale (MAS) dont les relations ne sont pourtant pas au beau fixe avec Serge Ayoub, principal organisateur du défilé.
L’ambiance musicale, cette année, était un peu moins électro martiale que l’an passé. Les manifestants, au son des roulements de tambours, ont chanté les Lansquenets, et scandé le slogan favori des mouvements néofascistes: “Europe, Jeunesse, Révolution”.
On a pu entendre aussi “La France aux Français”, “Islam hors d’Europe” ou “Une terre, un peuple”.On a vu également énormément de croix celtiques, du treillis, de la “triplex” et des “docs“. Des hooligans du PSG avaient aussi fait le déplacement.
Et puisqu’aujourd’hui à l’extrême droite plus personne ne recule devant rien, l’indicatif de Radio-Londres et des messages aux Résistants ont été diffusés juste avant les prises de paroles.
La grande nouveauté du cru 2011 était la présence de plusieurs mouvements étrangers: les Belges de Nation sont venus de manière plus étoffée que l’an passé; mais il y avait aussi les Espagnols du MSR, mouvement néofasciste “d’extrême droite subversive”. Il faut dire que Troisième voie organisait dans la foulée du défilé, un meeting “inter-national” avec des représentants des deux partis précités, mais aussi de Genève non-conforme, du mouvement flamand NSA et les Italiens de Sinistra Nazionale.
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/05/08/lextreme-droite-radicale-fait-son-8-mai-croix-celtiques-et-radio-londres/#xtor=RSS-3208
Lib- Messages : 1691
Date d'inscription : 16/05/2009
Re: droites extremes
Quand le FN surveille les activités de week-end de ses cadres
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/05/08/quand-le-fn-surveille-les-activites-de-week-end-de-ses-cadres/
Vendredi 6 mai, la consigne est tombée, à l’avant-veille de deux rendez-vous traditionnels de l’extrême droite: la manifestation des groupes radicaux le dimanche 8 mai au matin (voir notre compte-rendu ici) et celle, l’après-midi, des catholiques traditionnalistes et intégristes de l’Institut Civitas.
Un courrier, signé de Steeve Briois, le secrétaire général du FN, a été envoyé à tous les membres du Conseil national (le “parlement” du parti). Dans cette lettre que Droites extrêmes s’est procurée, M. Briois indique que: “Les adhérents, cadres et militants du Front national, ne doivent en aucun cas participer à des manifestations organisées par des partis et organisations politiques, autres que le Front national, sans avoir préalablement demandé l’autorisation à la direction du mouvement. Je vous demande de respecter scrupuleusement cette consigne”.
On ne sait pas si l’Institut Civitas peut être qualifiée “d’organisation politique”. Il n’en demeure pas moins que plusieurs cadres du FN (toutes tendances confondues) étaient présents à son défilé.
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/05/08/quand-le-fn-surveille-les-activites-de-week-end-de-ses-cadres/
Lib- Messages : 1691
Date d'inscription : 16/05/2009
Re: droites extremes
Je n'ai pas spécialement parcouru la presse et les autres forums concernant la manif des fachos, mais au bout du compte (et ce, dit en direct par une journaliste de l'AFP), et malgré la présence de délégations étrangères, ils étaient dans les 400 pas plus. Donc, oui il faut continuer de se battre contre eux, contre leurs idées, et plus que jamais, mais ne pas leur accorder plus d'importance qu'ils n'en ont réellement.
Invité- Invité
Re: droites extremes
«Complément d'enquête» sur le FN : Marine Le Pen boycotte France 2
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/complement-d-enquete-sur-le-fn-marine-le-pen-boycotte-france-2-09-05-2011-1441957.php
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/complement-d-enquete-sur-le-fn-marine-le-pen-boycotte-france-2-09-05-2011-1441957.php
Marine Le Pen refuse l'étiquette «extrême droite». La présidente du Front national a annulé sa participation au numéro de l'émission de France 2, «Complément d'enquête», consacrée ce lundi soir à l'extrême droite, en dénonçant cette classification.
La chaîne n'a pas souhaité réagir, en précisant que Marine Le Pen serait remplacée par Robert Ménard sur le plateau de l'émission.
Selon un communiqué de Marine Le Pen, l'intitulé de l'émission, «la Tentation de l'extrême droite», pose problème, la présidente du Front national réfutant cette appellation. Outre un «titre désolant», la patronne du FN dénonce une «volonté évidente d'amalgame», en raison de la présence au sommaire d'un reportage consacré aux «skinheads». «Il n'existe aucun lien, ni humain, ni idéologique, entre le Front national et ces groupuscules dépeints dans le reportage au travers d'un crime particulièrement abject, à savoir l'assassinat précédé d'actes de tortures commis par des criminels sur fond de chants nazis», ajoute Marine Le Pen.
Sur le site internet de l'émission, ce reportage est notamment évoqué à travers un fait divers pour lequel quatre skinheads ont récemment été condamnés à Reims. Marine Le Pen assure que le FN «examinera attentivement le contenu des différents reportages» et que toute «diffamation, y compris par insinuation», sera poursuivie par le FN. Une semaine après avoir défendu «la liberté de la presse» dans son discours du 1er Mai, elle s'insurge du «fait que le service public utilise impunément l'argent des contribuables pour mener une entreprise délibérée de discrédit politique d'un parti d'opposition».
En janvier 2010, un autre dirigeant politique avait fait faux bond au service public.Le socialiste Vincent Peillon avait annulé au dernier moment son intervention dans l'émission «A vous de juger» qualifiant de «dérive indigne» cette émission opposant Marine Le Pen et Eric Besson, alors ministre de l'Immigration et l'Identité nationale.
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La galaxie Le Pen se méfie des caméras
Re: droites extremes
Bruno Gollnisch privé de son immunité parlementaire européenne
france-info
france-info
Le Parlement européen a voté ce mardi la levée de l’immunité parlementaire du député Front national Bruno Gollnisch. Il est sous le coup d’une plainte de la Licra pour “incitation à la haine raciale”. Elle vise un communiqué de presse que le groupe FN du Conseil régional de Rhône-Alpes a publié sur son site internet en octobre 2008. Le texte présentait l’islam comme une menace pour la culture et les valeurs françaises.
L’immunité parlementaire européenne de Bruno Gollnisch a déjà été levée en 2005, alors qu’il était poursuivi pour contestation de crimes contre l’humanité. La Cour de cassation avait fini par annuler sa condamnation en première instance.
Re: droites extremes
ivo a écrit:«Complément d'enquête» sur le FN : Marine Le Pen boycotte France 2
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/complement-d-enquete-sur-le-fn-marine-le-pen-boycotte-france-2-09-05-2011-1441957.phpMarine Le Pen refuse l'étiquette «extrême droite». La présidente du Front national a annulé sa participation au numéro de l'émission de France 2, «Complément d'enquête», consacrée ce lundi soir à l'extrême droite, en dénonçant cette classification.
La chaîne n'a pas souhaité réagir, en précisant que Marine Le Pen serait remplacée par Robert Ménard sur le plateau de l'émission.
Selon un communiqué de Marine Le Pen, l'intitulé de l'émission, «la Tentation de l'extrême droite», pose problème, la présidente du Front national réfutant cette appellation. Outre un «titre désolant», la patronne du FN dénonce une «volonté évidente d'amalgame», en raison de la présence au sommaire d'un reportage consacré aux «skinheads». «Il n'existe aucun lien, ni humain, ni idéologique, entre le Front national et ces groupuscules dépeints dans le reportage au travers d'un crime particulièrement abject, à savoir l'assassinat précédé d'actes de tortures commis par des criminels sur fond de chants nazis», ajoute Marine Le Pen.
Sur le site internet de l'émission, ce reportage est notamment évoqué à travers un fait divers pour lequel quatre skinheads ont récemment été condamnés à Reims. Marine Le Pen assure que le FN «examinera attentivement le contenu des différents reportages» et que toute «diffamation, y compris par insinuation», sera poursuivie par le FN. Une semaine après avoir défendu «la liberté de la presse» dans son discours du 1er Mai, elle s'insurge du «fait que le service public utilise impunément l'argent des contribuables pour mener une entreprise délibérée de discrédit politique d'un parti d'opposition».
En janvier 2010, un autre dirigeant politique avait fait faux bond au service public.Le socialiste Vincent Peillon avait annulé au dernier moment son intervention dans l'émission «A vous de juger» qualifiant de «dérive indigne» cette émission opposant Marine Le Pen et Eric Besson, alors ministre de l'Immigration et l'Identité nationale.
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La galaxie Le Pen se méfie des caméras
Bon alors juste pour dire que j'ai essayé par deux fois d'expliquer au parisien en quoi les skinheads ne pouvaient pas être fachos et mon message a été rejeté par deux fois
Tu m'étonnes que depuis 30 ans les même préjugés sont ressortis...
Bande de consi!
Re: droites extremes
Extrême droite dans la rue à Lyon : quatre interpellations
france-info
france-info
Au moins 500 militants d’extrême droite ont manifesté cet après-midi à Lyon jusqu’à l’esplanade de la Primatiale Saint-Jean, dans le Vieux Lyon, où avaient été déployés quelque 400 policiers.
Des échauffourées ont éclaté à l’issue de la manifestation. Un commerce de kebab a été vandalisé. Quatre manifestants interpellés.
Re: droites extremes
Manifestation de l'extrême droite à Lyon: 80 interpellations
http://tianplus.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/05/15/manifestation-de-l-extreme-droite-a-lyon-80-interpellations.html
http://tianplus.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/05/15/manifestation-de-l-extreme-droite-a-lyon-80-interpellations.html
Une « marche des cochons contre l’expansion du marché de la viande halal » avait été initialement prévue à Lyon, samedi, par le bloc identitaire, un groupuscule d’extrême droite.
Un rassemblement qui avait été interdit par la préfecture du Rhône.
A la suite de cette interdiction, le groupuscule d’extrême droite l’avait rebaptisée « rassemblement pour la liberté d’expression ».
Une manifestation qui elle, a été autorisée.
Samedi, en début d’après-midi, entre 300 et 500 manifestants se sont ainsi retrouvés devant l’esplanade de la Primatiale Saint-Jean, dans le Vieux Lyon, rapporte Le Progrès.
400 policiers avaient été mobilisés pour l’occasion.
Une contre-manifestation organisée par les militants de gauche du collectif Vigilance 69 avait lieu également au même moment.
Cette contre-manifestation pour que « Lyon ne devienne pas un laboratoire de l’extrême droite » a rassemblé plusieurs centaines de personnes.
En fin d’après-midi des échauffourées ont eu lieu et un commerce de kébabs a été vandalisé par des militants d’extrême droite.
80 membres de groupuscules d’extrême droite ont été arrêtés par la police après avoir proféré des slogans nazis.
Parmi les interpellés, des membres des Boulogne Boy’s ainsi que ceux du Bunker Korps Lyon.
Re: droites extremes
Des skinheads provoquent une rixe à Lyon
http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/lyon-des-skinheads-provoquent-une-rixe-101543.html
http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/lyon-des-skinheads-provoquent-une-rixe-101543.html
Alors qu'un rassemblement de groupuscules d'extrême droite a eu lieu samedi après-midi à Lyon, une quinzaine de manifestants a provoqué une rixe dans la nuit.
Une rixe a éclaté dans la nuit de samedi à dimanche, à Lyon. « Une quinzaine d'individus typés extrême droite, à tendance skinhead » s'est en effet attaquée aux clients d'un bar situé dans le premier arrondissement de la ville, vers 1 heure du matin. Selon la police, les individus ont dégradé « l'entrée du bar » et « deux personnes ont été victimes de légères violences ». Pour autant, « il n'y a pas eu d'interpellation ».
« Islam, hors d'Europe »
Alors que plusieurs centaines de militants d'extrême droite ont manifesté samedi après-midi, « un dépôt de plainte d'un propriétaire de kebab pour une porte abîmée » et « trois vitrines étoilées » a été enregistrée par la police. Six personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue. « Trois pour dégradations volontaires en réunion et trois pour port d'arme prohibé ». Cet appel à manifester avait été lancé par le Bloc identitaire et un groupuscule local d'extrême droite, Rebeyne.
Ces derniers appelaient en effet, depuis plusieurs semaines, à « une marche des cochons » le 14 mai, afin d'exprimer leur vive réticence face à « l'expansion du marché de la viande halal » et « l'islamisation de la France ». Le président du Bloc identitaire, Fabrice Robert, a déclaré dans son discours : « Nous demandons une traçabilité du halal car les non musulmans n'ont pas à subventionner une religion qui n'est pas la leur », avant d'affirmer que « l'islamisation est une réalité en France. Des millions de Français la subissent et ils n'en peuvent plus. La résistance est là ». Fort de ces propos, le parterre de militants a ainsi répété : « 1ère, 2e génération, nous sommes des mangeurs de cochon ».
Une contre-manifestation, organisée par le collectif lyonnais Vigilance 69 a, quant à elle, réuni 800 personnes, selon la préfecture. S'il n'y a pas eu de heurts entre les deux camps, « des échauffourées » ont toutefois eu lieu en fin de journée. D'après la préfecture de police, « 60 à 80 contrôles d'identités » ont été effectués « parmi des personnes repérées pendant la manifestation ».
Re: droites extremes
A Lyon dans la rue - et sous la pluie - contre les racistes et leurs cochonneries
Publié le 14 mai
Sa manifestation ouvertement islamophobe interdite, l’extrême-droite radicale avait quand même maintenu son appel national à rassemblement ce samedi. La mobilisation antifasciste et antiraciste était donc également maintenue, malgré la pression de la préfecture et de la presse pour faire passer cette journée comme une simple « guerre de clans ». Les violences racistes perpétrées ensuite à St Jean, jamais vues jusqu’alors, montrent que la mobilisation nécessaire à Lyon contre l’extrême-droite doit devenir massive et se diversifier, plus qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Retour et photo sur une journée sombre et mouvementée.
Pour les mises à jour concernant les violences dans Lyon et la répression des antifas, voir cet article régulièrement mis à jour.
Lyon est depuis un peu plus d’un an un enjeu pour l’extrême-droite radicale. Les réseaux identitaires et néo-nazis cherchent tout deux à y poursuivre leur implantation et à s’y pérenniser dans le paysage politique. Agressions multiples et ouvertures de locaux fascistes ont planté le décor depuis plusieurs mois déjà.
Samedi 14 mai le Bloc Identitaire et son émanation locale, Rebeyne, ont tenté d’exprimer dans la rue leur obsession xénophobe et leur désir d’une Europe blanche en organisant une « manifestation des cochons » islamophobe [1]. Suite à son interdiction par la Préfecture et la médiatisation qui a suivie, les identitaires se sont présentés en victimes et ont tenté, avec un rassemblement pour la « liberté d’expression » (sic) d’en faire un symbole national, voire international [2].
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Identitaires et communication, tout un poème...
Les Identitaires se sont donc retrouvés à 14h30 pour un rassemblement statique sur la place St Jean, pour l’occasion bouclée par les flics. Le rassemblement se voulait très « communiquant » et les tenues « sapin de noël » avaient beau être interdites, la façade n’a guère tenu longtemps. Les cranes rasés y étaient nombreux et l’islamophobie a très rapidement pris le pas sur les slogans plus policés que désiraient imposer les identitaires. D’autant plus que ces derniers partageaient la place et la manifestation avec leurs frères ennemis du Bunker Korps Lyon et autres néo-nazes. Les slogans à tonalité nazie ont d’ailleurs été légion à St Jean cette après-midi. Leur faiblesse numérique (moins de 400) malgré une mobilisation internationale, montre clairement que les tensions internes à l’extrême-droite empêche encore la communication des identitaires de faire recette.
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Les « troupes » nationalistes place St Jean
Pendant ce temps la manifestation antifasciste, opposée à la présence des fachos dans les rues de Lyon mais protestant également contre la présence des deux locaux d’extrême-droite [3] et les nombreuses agressions de ces derniers mois se met en place dès 14h sur la place des Terreaux.
La manifestation, d’environ un bon millier de personnes lors du départ, plus par la suite, composée de nombreux cortèges et collectifs de gauche et d’extrême-gauche ainsi qu’une proportion importante de militants libertaires, avec de nombreux Lyonnais non militants, a ensuite pris le chemin de Bellecour sous les slogans antifascistes. Arrivée sur place, une prise de parole a eu lieu devant le Veilleur de Pierre [4].
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Prise de paroles au veilleur de pierre
Le cortège a ensuite repris son chemin, glanant des manifestants au passage, en perdant d’autres sous la pluie, jusqu’à la Guillotière puis, via l’avenue de Saxe, la préfecture et la place Guichard. Tout le long du parcours les cortèges vivant se répondait par slogans, contre le racisme d’état, contre la présence fasciste et la xénophobie ambiante :
« Le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève »
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« Alerta, Alerta, Antifascista ! »
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"Pas de fachos dans les quartiers,
pas de quartier pour les fachos"
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Dispositif policier autour de la préfecture
Après quelques prises de paroles les groupes se dispersent vers 16h, certains prenant le métro ou rejoignant la Guillotière, alors qu’un groupe de quelques centaines repart en cortège en direction des pentes de la Croix-Rousse. Quelques voitures et fourgonnettes de police ont suivi le déplacement à distance, cette dernière semblant s’habituer à ce que les libertaires rentrent de manifestation en cortèges sauvages, tant mieux.
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Cortège sauvage en direction des terreaux
Pendant ce temps les fachos, partis de leur rassemblement, remontent les rues en direction de la Croix-Rousse, dans l’idée de casser de l’antifasciste et probablement d’investir ce quartier symbolique de la résistance. Un groupe d’antifascistes sans connaitre ce mouvement se sont dirigés vers St Jean : la rencontre a lieu au milieu du pont La Feuillée qui enjambe la Saône entre St Paul et Terreaux. Affrontement bref mais violent, puisque la police s’y jette immédiatement, coinçant une partie des antifascistes entre eux et les fachos. Quatre de nos camarades ont été arrêtés à cette occasion , la mobilisation s’organise pour les soutenir.
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Les nervis faf en face de st paul
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intervention policière sur l’affrontement
Explosion de violence raciste à St Jean !
Repoussés dans le Vieux Lyon, les identitaires et autres néo-nazis, énervés, se mettent à y casser les devantures des kebabs et autres commerces tenus -ou supposés être tenus - par des immigrés. Plusieurs personnes ont été agressées. Ce déchainement ouvertement raciste, digne d’un progrom, ne semble pour l’instant pas être diffusé dans la presse. La police interviendra dans la foulée, interpellant plusieurs dizaines de nervis d’extrême-droite (de 50 à 80 selon les sources).
Le masque de communication des identitaires est donc bien tombé aujourd’hui, malgré leurs ballons rose bonbons, puisque leurs troupes ont montré leur visage xénophobe, violent et viriliste.
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Quai de Saone
Si c’est une réussite pour une manifestation antifasciste de réunir un bon millier de personnes, sous la pluie battante, la gravité des faits dénoncés depuis des mois par les différents collectifs devrait déclencher une mobilisation plus grande. Le racisme d’une telle marche des cochons aurait dû mobiliser une partie beaucoup plus importante de la population lyonnaise, pour faire comprendre que Lyon est et restera une ville de la diversité
La pression de la préfecture et de la presse locale toute la semaine sur la manifestation antifasciste et antiraciste, la faisant passer pour une simple et bête mobilisation à l’extrême opposé a quand même, malgré la peur des violences, réussit à mobiliser. Mais cette mobilisation doit maintenant, à la vue surtout des violences dans les rues de St Jean, après celles dont les militants de gauche ont été les victimes ces derniers mois, alerter l’ensemble des lyonnais-e-s sur le danger que font peser ces groupes sur notre ville.
D’autres formes de luttes restent à penser pour que ces violences ne se reproduisent jamais, pour que ces appels racistes cessent, pour que les habitant-e-s proches des locaux néo-fascistes ne subissent pas la loi du silence face à ce climat délétère.
Ce combat, s’il est celui des « antifascistes », est aussi celui de toutes les personnes visées par cette politique de la haine et de toutes les personnes qui la refusent.
Organisez-vous, organisons-nous !
A Lyon le racisme ne passera pas !
http://rebellyon.info/A-Lyon-dans-la-rue-et-sous-la.html
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: droites extremes
Ce qui était annoncé est arrivé : les fafs réunis ce week-end pour un rassemblement soi-disant « pour la liberté » ont exprimé publiquement leur xénophobie et leurs psychoses racistes collectives. Ils en ont profité pour se livrer dans Lyon à leur jeu préfêré depuis des mois : attaques racistes, agressions politiques. De nombreuses personnes sont ce dimanche matin hospitalisées, alors que la pref et les médias s’obstinent à parler d’une prétendue guèguerre. Le point sur les infos qui nous parviennent au compte-goutte et les questions qu’elles soulèvent et le compte-rendu de la journée de samedi.
Mise à jour dimanche 15 mai 13h30 : Samedi soir, après leur pogrom dans le Vieux-Lyon, les nervis participant au rassemblement identitaire se sont livrés dans les pentes de la Croix-Rousse à de multiple ratonnades, attaquant les lieux alternatifs, bars du quartier, et surtout de nombreuses personnes, souvent au hasard. Selon nos sources près d’une dizaines de personnes ont été hospitalisées suite à ces violences, certaines dans un état grave.
Dimanche 18h30 : Trois des antifascistes arrêtés sont toujours emprisonnés ! Ils seront présentés au procureur demain, soutenons-les ! La personne agressée par les fascistes placée pour la nuit en réanimation irait mieux, mais ces blessures restent importantes. Pas de nouvelles informations sur les autres personnes agressées pour l’instant, le nombre exact nous est toujours inconnu. Nous cherchons toujours des témoignages.
- Dans la nuit, une ratonnade politique a été organisée par les nazis sur les pentes de la Croix-Rousse, attaquant les lieux alternatifs, bars du quartiers, et surtout de nombreuses personnes, souvent au hasard. Vers une heure du matin notamment, le bar le Phoebus, situé juste à côté du Centre Social Autogéré de la Croix-Rousse, a été attaqué. Bilan : 3 personnes tabassées, dont une personne a dû être hospitalisée, des dégâts matériels (vitres cassées) sont à déplorer également. Une attaque purement motivée par la présence de personnes n’ayant pas la bonne « couleur de peau » devant le bar. Témoignage :
« Hier soir, alors que nous allions au Phoebus, un groupe d’au moins 20 néo-nazis ont attaqué le bar. Je ne savais pas qu’il y avait une manifestation nazie donc je n’ai compris ce qui se passait que lorsqu’ils ont commencé à scander des « bamboulas » à l’adresse du videur, « zieg heil » etc... ils ont balancé des bouteilles sur la devanture, ils sont même rentré un peu à l’intérieur malgré les grilles, puis se sont dispersés. Nous étions deux et étant basané, je me suis éloigné dès que j’ai compris (ils étaient vraiment ultra violents) et on a appelé la police, qui pour le coup sont arrivés en grand nombre peu de temps le moment où on a appelé. »
Auparavant, une descente des fascistes s’est passée sur la place Colbert. Selon nos sources plusieurs personnes ont été hospitalisées suite à ces violences (dans la zone autour du Phoebus et de la place Colbert), certaines dans un état grave, dont une personne (extérieure aux mouvements libertaires ou antifascistes a priori) placé en réanimation pour la durée de la nuit ! [1]
- Pas d’élements encore sur les alentours du local néo-nazi où se déroulait hier soir un concert. D’après nos informations, l’omerta règne depuis plusieurs mois parmi les habitant-e-s qui ont peur de représailles.
- A 17 h, un simple détour par le pont La Feuillée, près des Terreaux, d’une petite centaine de militantEs antifas, pour rappeler qu’aucun quartier ne doit rester interdit à personne dans Lyon, s’est fait attaqué conjointement par la police et les fafs. Rappelons que la préfecture avait publiquement déconseillé aux Lyonnais-e-s de fréquenter le quartier St Jean pendant tout l’après-midi. Dans quelle mesure est-ce tolérable ? Combien de fois faudra-t-il faire attention où les gens mettent les pieds, en fonction de leurs origines ou de leurs opinions politiques ? Des militantEs antifascistes ont alors été arrêtés, et sont toujours en garde à vue. Un rassemblement de soutien a eu lieu ce dimanche à partir de 13h devant le commissariat du 2e arrondissement, situé 47, rue de la Charité. Un point info aura également lieu en début d’après midi au Salon du livre Libertaire.
- Hier après-midi vers 16h30, après la dispersion du rassemblement islamophobe, les identitaires sont passés à l’acte : 3 commerces de St Jean tenus par des personnes d’origine immigrée ont été attaqués, dont un kebab vandalisé rue de la Quarantaine, qui n’a pas compris ce qui lui arrivait, il ne savait pas qu’il était dans leur ligne de mire.
Des personnes (jeunes d’origine turque et maghrébine) auraient également été lynchées en plein samedi après-midi. Des cris, des insultes, et également des dégradations. Les cibles sont choisies. Des commerçants étrangers qui tiennent des kebabs. L’un d’eux a vu sa vitrine voler en éclats. « On a eu peur, raconte-t-il, je ne comprenais parce ce qu’ils me voulaient, je ne savais pas que j’étais dans leur ligne de mire. Vais-je être remboursé pour ma vitrine ? » s’inquiète-t-il. Plusieurs commerçants de la rue raconteront des scènes identiques.
- Une personne a été blessée dans le 6e arrondissement (article Lyon Cap’).
- Le Grnnd Zéro Gerland où se déroule un salon de la micro-édition a été menacé.
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