Derniers sujets
» narcotestspar ivo Lun 10 Juin - 19:55
» GRAVOS & FRIENDS
par ivo Sam 8 Juin - 10:49
» la police s'étonne qu'on ne l'aime pas
par niouze Ven 12 Avr - 22:09
» étude du fascisme
par ivo Ven 14 Déc - 9:46
» [Toulouse - 07-12-2018] GRAVESITE + ALL BORDERS KILL + VOMI NOIR
par vegan31 Ven 9 Nov - 14:32
» [Toulouse - 02-07-2018] TRAVOLTA + guests
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:28
» [Toulouse - 09-07-2018] KNUR + guests
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:27
» [Toulouse - 18-07-2018] SPEED-NOISE-HELL + OSSERP + MUTILATED JUDGE
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:26
» [Toulouse - 20-08-2018] HIRAX + EVILNESS + VARKODYA + SCORCHED EARTH
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:24
» À la lanterne
par krépite Lun 7 Mai - 22:31
» [Toulouse - 12-05-2018] SICKSIDE + JEANNOT LOU PAYSAN + AHURI
par vegan31 Lun 16 Avr - 0:34
» vite, je vais vomir ...
par niouze Ven 12 Jan - 13:23
» Tunisie >>>>>>>
par ivo Lun 18 Déc - 8:29
» la phrase du jour
par ivo Lun 18 Déc - 8:09
» [中国- Chine] 一般信息- Informations générales
par ivo Sam 16 Déc - 8:38
» les photos d'actus - l'info en résumé
par ivo Sam 16 Déc - 8:34
» macronie
par ivo Sam 16 Déc - 8:23
» enfance ...
par ivo Ven 15 Déc - 9:27
» démocratie et justice ...
par ivo Ven 15 Déc - 9:19
» internet , technologie, ...
par ivo Ven 15 Déc - 8:41
» sexisme ... encore et toujours ...
par ivo Ven 15 Déc - 8:19
» [Toulouse - 03-01-2018] HASSIG + TROTZ + PESTCONTROL
par vegan31 Ven 8 Déc - 10:42
» flicage total du net
par niouze Lun 4 Déc - 10:06
» état d'urgence et autres restrictions....
par niouze Jeu 30 Nov - 22:32
» pesticides / fongicides
par ivo Mer 22 Nov - 9:02
» contre l'esclavage moderne
par ivo Mer 22 Nov - 8:54
» Sur les rives du Jourdain
par ivo Mer 22 Nov - 8:52
» petits business entre amis
par ivo Mer 22 Nov - 8:41
» No Futur - la terre au 21° siecle
par ivo Mer 22 Nov - 8:36
» blancs comme neige ^^
par ivo Mer 22 Nov - 8:34
» homophobie dans le monde ...
par ivo Mer 22 Nov - 8:19
» immigration ...
par ivo Mer 22 Nov - 8:16
» Nucléaire mon amour ...
par ivo Mar 21 Nov - 9:19
» Afrique coloniale belge
par ivo Mar 21 Nov - 8:50
» Révolution russe
par ivo Mar 21 Nov - 8:01
» agriculture
par ivo Dim 19 Nov - 8:26
» <<< Santé >>>
par ivo Dim 19 Nov - 8:21
» droites extremes
par ivo Sam 18 Nov - 11:01
» Birmanie
par ivo Sam 18 Nov - 10:35
» U.E.
par ivo Sam 18 Nov - 10:10
» pologne
par ivo Sam 18 Nov - 8:44
» No Futur - l'espace au 21° siecle
par ivo Ven 17 Nov - 8:36
» Réunionnais de la Creuse
par ivo Ven 17 Nov - 7:56
Facebook et vie privée
3 participants
Page 1 sur 1
Facebook et vie privée
Virées pour avoir débiné leur employeur sur Facebook
Trois travailleuses sociales d'une association de défense de femmes victimes de violences conjugales de Périgueux ont été licenciées pour «faute lourde» après des propos tenus sur Facebook jugés «injurieux, diffamatoires et menaçants» par leur employeur.
SOS-femmes, qui emploie une quinzaine de personnes, «prétend que les trois salariées ont tenu sur des murs Facebook, donc privés, dont l'accès est limité aux amis, des propos injurieux, diffamatoires et menaçants et engagé une procédure de licenciement pour faute lourde, un motif exceptionnel», a déclaré Me Eric Barateau, avocat des licenciées, en précisant qu'une quatrième personne, leur chef de service, a été remerciée pour un autre motif.
«On a eu le tort de dénoncer haut et fort les déviances de la direction», a déclaré une des salariées licenciées, qui parle d'«insultes» et de «gros dysfonctionnements dans la prise en charge des femmes».
«Interception illicite de communications»
Ces trois mères célibataires, âgées de 36 à 42 ans, disent ensuite avoir vu leurs conditions de travail se dégrader, parlant de pressions jusqu'à leur mise à pied le 6 juillet pour une conversation à trois sur Facebook, a rapporté une des licenciées, éducatrice d'internat à SOS-Femmes depuis 1999.
Pour leur avocat des licenciées, «on est en présence d'interception illicite et à l'évidence d'un bidouillage des propos qui ont été tenus. A ce jour, l'employeur n'a pas dit comment il avait eu accès à ces informations».
Les trois femmes ont porté plainte pour «interception illicite de communications». Selon leur avocat, «la preuve illicite» n'est pas recevable devant un tribunal, pas davantage que «l'immixion dans la vie privée».
Echec de l'audience de conciliation
Les salariées licenciées, qui avaient été convoquées au commissariat pour une plainte de l'employeur pour «menaces de mort et incitation à la haine», contestent en outre la «retranscription» des propos tenus sur Facebook, même si elles admettent avoir parlé des problèmes dans l'association.
Après l'échec d'une audience de conciliation, lundi, l'affaire sera jugée par le tribunal des prud'hommes de Périgueux le 14 mars 2011.
(Source AFP)
Re: Facebook et vie privée
en taule pour avoir insulté les flics sur facebook
police milice faschiste facebook même combat !!!
Prison ferme pour avoir insulté des gendarmes sur Facebook
Par David Servenay | Rue89 | 02/10/2010 | 19H04
Au départ, un banal contrôle routier sur un rond-point au bout de la Bretagne. Nous sommes en janvier 2010. Au volant de la voiture, un jeune habitant de Locmaria-Plouzané qui rentre chez lui. Contrôle de la gendarmerie du Faou, située à quelques kilomètres de Brest, tout près de son domicile. Il est 22h40.
Le conducteur « et son équipage », comme le raconte le Télégramme, sont légèrement avinés. Les pandores leur demandent de continuer leur chemin, mais à pied. De quoi réfléchir quelques heures, mais pas suffisamment pour calmer la colère du jeune conducteur…
A 1h20, il ouvre son profil Facebook et lâche sur son mur une bordée d'injures contre les représentants des forces de l'ordre. Le jeune homme de 19 ans n'a pas modifié les paramètres de confidentialité par défaut de son compte. Son profil est public, visible par n'importe quel internaute.
Six mois plus tard, les gendarmes de la brigade du Faou tombent par hasard sur les noms d'oiseaux enregistrés dans les archives du réseau social. Le chef d'escadron de la brigade porte plainte pour « outrage à personne dépositaire de l'autorité publique ». La machine judiciaire se met en branle.
Le procureur avait demandé six mois ferme
Vendredi, le tribunal correctionnel de Brest a jugé ce cas inhabituel, en l'absence du prévenu. Les magistrats ont voulu frapper fort : trois mois de prison ferme, la plus lourde peine infligée en France pour un délit de ce genre, et 1 200 euros d'amende.
Le procureur de la République avait même requis une peine encore plus lourde, en réclamant six mois de prison ferme. L'absence de l'intéressé et un casier judiciaire déjà chargé (cinq condamnations) ont bien sûr joué dans la sévérité des magistrats, mais est-ce la seule raison pour expliquer une telle sévérité ?
Plusieurs affaires similaires (visant des profs, des employeurs, des élus et même le président de la République) ont déjà été révélées et parfois jugées en France. Elles n'ont apparemment jamais été aussi loin. L'association Internet sans frontières dénonce une « sévérité inédite », en précisant :
« C'est la première fois en France qu'un individu est condamné à de la prison ferme pour ce type de faits. »
police milice faschiste facebook même combat !!!
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Facebook et vie privée
A New Delhi, la police utilise Facebook pour relever les infractions
Grâce à Facebook, les habitants de New Delhi se substituent à la police pour relever les infractions des automobilistes. La page créée par la police de circulation de la mégalopole recense des commentaires sur l'état du trafic, mais aussi des photos, et des vidéos d'automobilistes violant les règles de la circulation. On y voit des motards, y compris des policiers, sans casques, des automobilistes qui empruntent les couloirs de bus, voire même des éléphants qui empruntent la sacrosainte voie de circulation réservée aux athlètes et officiels des Jeux du Commonwealth.
Depuis sa création, en mai 2010, 32 000 habitants utilisent déjà le service sur Facebook. Deux ou trois agents de la circulation passent désormais leur journée assis devant leur ordinateur pour relever les numéros de plaque d'immatriculation aperçus sur les photos et envoyer les contraventions aux fautifs pris en flagrant délit. Ceux qui reçoivent la contravention ont la possibilité de contester la faute. "Mais jusqu'à maintenant, les 1000 qui ont été envoyées n'ont jamais été contestées", explique Satyendra Garg, le commissaire adjoint de la police de la circulation.
Sur sa page Facebook, la police a précisé que ceux qui truqueraient des images, par vengeance personnelle par exemple, seraient poursuivis en justice. A Delhi, où les chauffeurs ont l'habitude de brûler les feux rouges lorsqu'il n'y a pas de trafic, et où les rickshaws (tricycles) empruntent les nouvelles pistes cyclables pour éviter les embouteillages, les infractions sont nombreuses.
8 000 PHOTOS TÉLÉCHARGÉES
Sur les 8000 photos téléchargées, la plupart sont recensées sauf une : ceux qui conduisent tout en prenant des photos. Mais beaucoup d'automobilistes ont des chauffeurs. "Pendant que mon chauffeur conduit, j'ai le temps de prendre des photos", explique Veeresh Malik, un habitant de 54 ans.
Les agents qui font la sieste sur le trottoir ne passent plus inaperçus et ceux qui insultent les automobilistes sont punis. "Certains d'entre eux ont même été suspendus", croit même savoir Veeresh Malik, qui utilise Facebook "au nom de l'égalité des automobilistes dans les rues de Delhi". Ses proies favorites sont les voitures VIP ("Very Important Person"), souvent des fonctionnaires qui se croient autorisés à emprunter des couloirs de bus ou à dépasser des lignes blanches grâce à leur gyrophare rouge.
Les utilisateurs de la page Facebook de la police de circulation de Dehli sont désormais plus nombreux que les agents de circulation. Ces derniers ne sont que 5000 dans une mégalopole qui compte 14 millions d'habitants, soit un agent posté, en moyenne, tous les six kilomètres. Difficile, dans ces conditions, de repérer le moindre embouteillage ou le feu de circulation tombé en panne, surtout que les caméras de surveillance dans les avenues sont encore rares. Les conducteurs signalent alors un embouteillage, l'effondrement d'une chaussée ou la procession religieuse improvisée sur Facebook, en temps réel, grâce à leurs téléphones portables. La police relaie les informations sur Twitter et dépêche sur place des agents de la circulation.
Cette police de la circulation est même allée plus loin dans son utilisation de la technologie. Le département a inauguré, lundi 4 octobre, un service d'information sur le trafic en temps réel, et les meilleurs itinéraires à emprunter grâce à Google Map. Veeresh Malik pense, lui, utiliser bientôt la fonction "enregistreur" de son nouveau téléphone portable pour prendre en flagrant délit les agents de circulation qui demandent des pots de vin en cas d'infraction.
Lib- Messages : 1691
Date d'inscription : 16/05/2009
Re: Facebook et vie privée
c'est pas facebook(plutot un concurrent ) mais c'est dans la même veines
Condamné pour un tweet
internet. Publié sur Gizmodo.fr par renald le 12 nov 2010 à 21:00
“I am Spartacus”, et vous? Non, il ne s’agit pas d’une blague sur les gladiateurs mais d’un signe de solidarité émis dans de nombreux tweets (tapez le hashtag #iamspartacus sur twitter, vous verrez). Mais de quoi peut-il bien s’agir?
Dans le film Spartacus, Antoninus puis tous les gladiateurs expriment leur solidarité à l’endroit de Spartacus en répétant “I am Spartacus”. Sur twitter, la solidarité est adressée à Paul Chambers. Ce dernier vient d’être condamné en appel dans le Yorkshire. Il écope d’une amende de £1.000 (1175€) et de £2.000 (2351€) pour couvrir les frais de justice. De plus, il a perdu son poste de DAF (Directeur Administratif et Financier) suite à son arrestation. Son péché originel tient en moins de 140 mots: “Robin Hood airport is closed. You’ve got a week and a bit to get your shit together, otherwise I’m blowing the airport sky high!!”. Il s’agit d’un tweet décrit comme une plaisanterie de la part du condamné mais que la juge Jacqueline Davis a jugé menaçant (“…autrement je vais faire voler l’aéroport en éclats”). Outre le côté “fait divers”, cette histoire soulève des questions juridiques auxquelles la justice anglaise a répondu. Mais qu’en serait-il dans d’autres pays et notamment en France? Pourrait-on également y être condamné pour un tweet avec une jurisprudence à la clef.
NB: l’aéroport “Robin des bois” existe bien; il est situé à côté des villes de Doncaster et de Sheffield en Angleterre. Et c’est peut être la seule chose qui soit drôle dans cette histoire.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Facebook et vie privée
Le déclin programmé de Facebook
11 réactions
Par HERVÉ FISCHER Président de la Fédération internationale des associations de multimédia
Qui oserait nier aujourd’hui l’importance des médias sociaux. Ils nous apparaissent comme des incontournables, que la contamination virale nourrit sans cesse. Nous courons entre MySpace, YouTube, Facebook, Classmates, Twitter, etc. anxieux d’être présents partout. Le fondateur de Linkedln (70 millions d’usagers), Reid Hoffman, a pu affirmer que «MySpace c’est le bar, Facebook c’est le barbecue au fond du jardin, et Linkeldln c’est le bureau». Ces médias sociaux se sont multipliés : Flickr, Myheritage, Trombi, Last.fm, Plexo aux Etats-Unis, Viadeo en France, Xing en Allemagne, Jobssip en Espagne, Renren Xiaonei en Chine (une imitation de Facebook qui se traduit ainsi «les gens sur le campus»), et même en Afrique, sur téléphone mobile : iYam.mobi, lancé par Fritz Ekwoge.
Facebook, qui a juste six ans d’existence, augmente son nombre d’usagers d’un million par trimestre, à en croire les chiffres faramineux et non vérifiables qui sont annoncés, atteignant les 600 millions en cette fin de 2010. Ses revenus, de près de 635 millions en 2009, atteindraient le milliard pour 2010. Selon l’institut américain Hitwise, Facebook pourrait se prévaloir de 3% de visiteurs uniques de plus que Google et de plus de pages vues. Simultanément l’annonce du réseau Google Me est encore une fois reportée. Facebook constituerait 25% du trafic internet aux Etats-Unis. Alors que le désir de socialiser ne risque pas de diminuer, ni le sentiment de solitude de nos masses individualistes, comment peut-on annoncer aujourd’hui le déclin prévisible de Facebook ? Il y a bien des raisons. Facebook est d’abord un réseau d’adolescents en quête d’amis - c’est devenu une sorte de compétition d’en afficher toujours plus -, et comme tous les engouements auxquels s’identifient successivement les générations de jeunes, avec des modes vestimentaires, des groupes musicaux ou des danses, la génération Facebook va vieillir et passer la main. On entend déjà de plus jeunes déclarer que Facebook, c’est inintéressant. Nous observons la même éphémérité dans la succession des modes pour les outils numériques. Ainsi, les montres digitales, qui avaient envahi à juste titre le marché, ont presque disparu. La mode est revenue aux grandes aiguilles sur de larges cadrans. On ne parle quasiment plus du jeu Second Life, qui avait tant de succès il y a trois ans, avec sa spéculation foncière, et qui battait sa propre monnaie, convertible en dollars. Chacun voulait y créer son avatar, tandis que les grandes institutions et les multinationales y investissaient pour ouvrir des vitrines et des commerces. Malgré le goût actuel pour la transparence et l’authenticité, les réseaux d’amis tels que Facebook provoquent de plus en plus de méfiance. Il est vrai qu’en exhibant ainsi leur vie privée, beaucoup de jeunes se fichent ingénument d’eux-mêmes, et que ces données personnelles sont aussitôt utilisables pour le meilleur et pour le pire. Une enquête récente menée par Iligo, une agence française d’analyse des comportements des consommateurs, révèle que 80% des internautes n’ont pas confiance dans la politique de confidentialité des médias sociaux qu’ils utilisent. Dans le cas de Facebook, le plus en vue, de nombreuses polémiques ont obligé ses dirigeants à reculer et à faire d’apparentes concessions. Il n’en demeure pas moins qu’il est compliqué d’en sortir et que si vous y parvenez, le site vous «rassure» en vous indiquant que si vous changez d’avis et voulez plus tard vous réinscrire, vous y retrouverez aussitôt toutes les données personnelles que vous y avez mises - celles que précisément vous venez d’essayer d’effacer définitivement pour protéger votre vie privée et votre avenir ! Ces deux faces de Facebook, l’une de gentille convivialité, l’autre d’exploitation commerciale sournoise de ces données privées, sont terriblement contradictoires. Tim Berners-Lee, l’inventeur du Web, voici juste vingt-cinq ans, vient de publier une mise en garde insistante sur le «caractère fermé» de la plateforme Facebook. Nous ajouterons que malgré l’annonce récente de Facebook d’offrir désormais un mode d’échange facile, rapide et convivial qui allait rendre obsolète le «vieux courriel», ce réseau n’offre guère d’innovations dans ses fonctionnalités. En outre, il manque de profondeur, se dédiant à des échanges superficiels et sans contenus. Je vois mal, enfin, comment cette plateforme surmontera encore longtemps la contradiction évidente entre les relations naïves d’adolescents et les usages adultes corporatifs ou professionnels, tels que les campagnes politiques, commerciales, humanitaires, les débats littéraires, scientifiques, historiques, universitaires, etc. Encore deux faces de Facebook qui ne s’accordent pas. Les clientèles ne sont pas les mêmes, les activités non plus et cette plateforme est manifestement trop large pour ne pas apparaître bientôt fragile et non pertinente. En outre, l’abus commercial d’exploitation des données personnelles, qui incite beaucoup d’utilisateurs à quitter Facebook, a suscité une initiative alternative, celle de Diaspora à New York, en mai 2010, qui propose une plateforme en logiciel libre avec code source ouvert, qui permet à tous les usagers de contrôler les orientations, les politiques et les usages du site. Les médias sociaux ne disparaîtront pas, mais ils vont se segmenter davantage, pour mieux répondre à des besoins plus spécifiques de groupes plus définis. Et dans la lutte entre les empires numériques Microsoft, Google et Facebook, c’est ce dernier qui est le plus fragile, malgré l’excès de ses succès actuels, ou plutôt à cause de cet engouement superficiel et non structuré. Les communications sans contenu sont comme l’eau, qui se répand successivement en vases communicants. Autre métaphore : les contaminations virales sont comme les bancs de poissons ou les volées de perroquets, elles se déplacent rapidement et en bloc. L’avenir prochain de Facebook est plus qu’incertain. Entraîné par son succès, on ne voit pas comment il pourrait se reconfigurer en ciblant mieux ses objectifs et ses fonctionnalités avant de perdre les faveurs de la prochaine vague d’adolescents et de
Re: Facebook et vie privée
http://www.ecrans.fr/Comment-refuser-de-devenir-une-pub,12357.htmlComment refuser de devenir une pub sur Facebook
par Camille Gévaudan
Les publicités Facebook, qui s’affichent dans la colonne de droite sur n’importe quelle page du réseau social, ont toujours été ciblées. Les annonceurs peuvent choisir, par exemple, de ne viser que la catégorie très précise des internautes de sexe féminin âgés de 15 à 24 ans, chrétiens et célibataires... Et depuis quelques jours, ces publicités intègrent également le nom et/ou la photo d’« amis » d’un membre pour le toucher de manière encore plus efficace.
Le programme intitulé Sponsored Stories (« histoires sponsorisées ») fut annoncé il y a deux mois, mais vient seulement d’être mis en place sur Facebook. Concrètement, il s’agit d’une petite ligne supplémentaire dans les publicités, indiquant que l’un de vos amis « aime » cette marque — c’est-à-dire qu’il a cliqué sur le bouton « J’aime » sur la page de la marque en question.
Fort heureusement, il est possible de refuser l’utilisation de son nom et/ou sa photo dans le cadre des Sponsored Stories. L’option se situe dans le menu « Compte », tout en haut à droite de Facebook. Cliquer sur « Paramètres du compte » puis sur l’onglet « Publicités Facebook ».
Sélectionner « Personne » dans la première liste déroulante en haut de la page, puis « Enregistrer les modifications ». Même manipulation pour la deuxième option, cachée en bas de la page.
Mais comme une bonne nouvelle sur Facebook n’arrive jamais sans son double maléfique, on vient d’apprendre que le réseau social teste désormais un ciblage publicitaire basé sur les commentaires. Selon le site AllFacebook, six millions de membres en sont actuellement les cobayes. Les mots qu’ils utilisent pour commenter un statut, une photo ou une vidéo, par exemple, sont automatiquement analysés et utilisés pour appeler les publicités les plus pertinentes dans la colonne de droite. Un commentaire évoquant une subite envie de burger pourrait ainsi favoriser l’affichage de pubs pour des fast-foods.
Et bien sûr, on ne peut pas (encore) se désinscrire de ce programme-test.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Facebook et vie privée
http://hightech.nouvelobs.com/actualites/20110609.OBS4807/la-reconnaissance-faciale-sur-facebook-vivement-critiquee.html
La reconnaissance faciale sur Facebook vivement critiquée
Cette nouvelle option activée par défaut qui reconnaît les internautes sur les photos postées sur le réseau social suscite un véritable tollé.
Comment désactiver l'option de reconnaissance faciale sur Facebook
Facebook a mis en application une nouvelle fonction de reconnaissance faciale qui permet à ses utilisateurs d'identifier automatiquement leurs amis sur le réseau social. Une option qui soulève un tollé de la part des utilisateurs.
La suggestion d'identification ("Tag Suggestions" en anglais) a été mise en place aux Etats-Unis il y a six mois mais elle a attiré l'attention des internautes cette semaine après avoir été proposée dans de nouveaux pays.
Cette fonction utilise un logiciel de reconnaissance faciale pour comparer des photos nouvellement mises en ligne avec d'anciennes photos afin de suggérer le nom des personnes qui apparaissent sur les clichés et proposer ainsi aux utilisateurs de les identifier ou de les marquer plus rapidement.
"Sans permission"
L'entreprise de sécurité Sophos critique sur son blog cette fonction mise en place sans l'autorisation d'utilisateurs qui sont obligés de changer leurs réglages pour la désactiver.
"Beaucoup de gens ne sont pas à l'aise avec un site comme Facebook qui apprend à les reconnaître et utilise cette information sans leur permission", souligne Graham Cluley de Sophos. "Les utilisateurs ne devraient pas avoir à désactiver cette fonction. Il faudrait d'abord qu'on leur propose de l'activer", écrit-il.
"Si ce service est aussi utile que Facebook le dit, il devrait être mis en valeur à part, et non pas sous la forme d'une souscription automatique qui modifie les réglages privés des membres sans leur autorisation", s'étonne aussi le représentant démocrate du Massachusetts Edward Markey.
"Quand le consommateur n'est pas acteur, il y a un vrai problème", réagit Edouard Barreiro, chargé de mission sur les nouvelles technologies à l'UFC-Que Choisir, contacté par Le Nouvel Observateur. "On voit, à nouveau, que Facebook n'est pas compatible avec la loi française et la réglementation européenne qui impose au service de redemander le consentement de l'utilisateur à chaque nouvelle utilisation de ses données", précise-t-il.
"Les photos taguées vous aident"
Interrogé par Le Nouvel Observateur, Facebook renvoie vers un communiqué où il défend sa nouvelle option : "Contrairement aux photos qui restent oubliées dans un appareil photo ou un album qui n'est pas partagé, les photos taguées vous aident, vous et vos amis, à revivre des évènements marquants de votre vie : d'un saut en parachute à un repas anniversaire où les fous rires ont été nombreux. Grâce aux tags, les photos sont devenues une des fonctionnalités les plus populaires sur Facebook", avance le réseau social.
"Les suggestions de tags [permettent de] simplifier davantage l'identification de personnes sur un grand nombre de photos. Maintenant, si vous postez sur Facebook des photos du mariage de votre cousine, nous regrouperons toutes les photos de la mariée et vous suggérerons son nom", plaide encore le site.
Toutefois, les régulateurs européens de protection des données envisagent de se saisir du dossier. "Le marquage des personnes sur les photographies ne devrait survenir qu'avec le consentement éclairé des personnes", explique son président Gérard Lommel à Business Week.
Boris Manenti - Le Nouvel Observateur avec AFP
Re: Facebook et vie privée
http://www.ecrans.fr/L-Amerique-Facebook-y-croit-encore,12952.html
On a déjà eu l’occasion d’évoquer la difficulté d’obtenir des chiffres fiables sur le nombre de membres de Facebook, qui lorgnerait désormais du côté des 700 millions. Comme pour toute mesure d’audience en ligne, cette imprécision résulte des différents outils de mesure et de leurs méthodologies utilisées pas toujours fiables.
Depuis hier, le site Inside Facebook, qui suit avec sérieux les évolutions du réseau social créé par Mark Zuckerberg, a sorti une info reprise et commentée en masse sur les sites high tech : dans les pays anglo-saxons ayant adopté Facebook en premier, Facebook perdrait des utilisateurs, passant ainsi de 155,2 millions à 148,4 millions aux Etats-Unis. Au Canada, selon les mêmes constatations, 1,52 million d’utilisateurs auraient déserté, et plus de 100 000 au Royaume Uni, en Norvège et en Russie...
Une évolution qui fait un peu tache alors que la chaîne CNBC annonce la possible entrée en bourse de Facebook en 2012, le tout pour une valorisation atteignant 100 milliards de dollars... Oui mais voilà, une fois de plus, les outils de mesure diffèrent, et Facebook n’a pas tardé à réagir sur l’air « pas si vite, on ne lâche rien (et surtout pas des membres) ».
Et la firme de déclarer : « de temps à autre, nous lisons des articles affirmant que Facebook perd des utilisateurs dans certaines zones. Parmi ces rapports, certains utilisent les données extraites de notre outil publicitaire [qui permet aux annonceurs de cibler les membres du réseau selon des critères comme l’âge, la localisation, le sexe, etc., ndlr] qui fournit des estimations larges sur la portée des publicités Facebook, et qui n’a pas vocation à être une source pour analyser la croissance générale de Facebook ». Les publicitaires ouvertement lésés par les chiffres qu’on leur fournit apprécieront... Facebook poursuit, optimiste : « nous sommes satisfaits de notre croissance [...] ; plus de la moitié de nos utilisateurs actifs se connecte tous les jours ».
Inside Facebook ne s’est pas caché d’avoir utilisé des données « contestables », et a publié depuis un article mentionnant d’autres sources contradictoires (ComScore, Google Ad Planner, Quantcast...), dont certaines indiquent au contraire des hausses d’utilisateurs dans les pays cités plus tôt. Inside Facebook notait déjà dès son article initial que les baisses mentionnées dans quelques pays étaient compensées, au niveau mondial, par la hausse des inscriptions dans les pays émergents. Le nombre total de membres cumulerait ainsi à 687 millions d’utilisateurs actifs début juin, d’après le site.
L’objectif symbolique du milliard de membres semble clairement atteignable à moyen terme, mais il convient de différencier le nombre de profils créés et la fréquentation (en visites mensuelles) du site. Une fois le taux de pénétration dépassant les 50%, comme c’est déjà (ou sera bientôt) le cas dans les pays anglophones, « c’est inévitable qu’un certain nombre d’utilisateurs s’inscrivent sans être de fréquents visiteurs », juge l’analyste Adrian Drury pour la BBC.
Re: Facebook et vie privée
A sa sortie de prison, Hossein Derakhshan, blogueur iranien, ne retrouve plus le réseau décentralisé qu’il utilisait. Aux idées ont succédé les «likes», aux textes un flux continu d’images.
http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2015/07/20/six-ans-apres-internet-se-recroqueville_1351044
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Sujets similaires
» La bibliothèque virtuelle de Google suscite des critiques sur la vie privée
» Apéro géant Facebook : 1 mort à Nantes
» Facebook, nouveau terrain de jeu de l’extrême droite identitaire ?
» Apéro géant Facebook : 1 mort à Nantes
» Facebook, nouveau terrain de jeu de l’extrême droite identitaire ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum