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étude du fascisme

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Message  ivo Dim 10 Mai - 11:02

en lien avec "la psychologie de masse du fascisme" de W.Reich

Commémorer le 8 Mai ? Pas avec des élèves au garde-à-vous
« L’éducation que j’avais reçue de mes parents m’imposait une attitude respectueuse à l’égard de tous les adultes et surtout des personnes très âgées, indépendamment du milieu dont ils sortaient.

Je considérais comme mon premier devoir de porter secours en cas de besoin et de me soumettre à tous les ordres, à tous les désirs de mes parents, de mes instituteurs, de monsieur le curé, de tous les adultes et même des domestiques. A mes yeux, ils avaient toujours raison, quoi qu’ils disent. Ces principes de mon éducation ont pénétré tout mon être. »

Ces paroles tenues par Rudolf Höss, ancien commandant du camp d’Auschwitz, ne passent pas inaperçues dans les abondants et riches travaux d’Alice Miller (psychologue, sociologue et philosophe suisse, 1923-2010) avec cette question pour elle centrale des « racines de la violence dans l’éducation de l’enfant ».

Que l’éducation puisse conduire à Auschwitz et aux pires catastrophes de l’histoire des hommes, c’est ce qu’elle a cherché à montrer à travers des analyses toujours d’une grande actualité, et qui n’ont guère à voir avec les médiocres commémorations officielles très prisées à l’Education nationale.

De la « pédagogie noire »…

De ses patientes recherches sur les habitudes éducatives en vigueur dans l’Allemagne du XIXe siècle et du début du XXe siècle – guère différentes de ce qu’elles étaient ailleurs en Europe –, Alice Miller a dégagé le tableau de ce qu’elle appelle une « pédagogie noire », faite de violences physiques et psychologiques exercées sur les enfants, se transmettant à travers toutes les familles de générations en générations, à base de préceptes alors considérés comme la norme :

« Les adultes sont les maîtres de l’enfant encore dépendant ; ils tranchent du bien et du mal comme des dieux […] ; il faut le plus tôt possible ôter à l’enfant sa volonté […] ; tout cela doit se faire très tôt de manière à ce que l’enfant ne s’aperçoive de rien et ne puisse pas trahir l’adulte. »

Pour Alice Miller, c’est dans ce cadre éducatif fait de coercition, de répression des sentiments, qu’ont grandi les générations qui deviendront adultes avec le nazisme, dès lors bien incapables de se situer par rapport à des valeurs humaines toutes simples à l’écart desquelles elles ont été élevées ; comme par exemple : « Le respect des faibles, et par conséquent des enfants en particulier, le respect de sa vie et de ses lois, sans quoi toute créativité est étouffée. »

Et Alice Miller de préciser :

« Dans aucune de ses variantes, le fascisme ne connaît ce respect, son idéologie répand la mort psychique et la castration de l’esprit. Parmi tous les grands personnages du IIIe Reich, je n’en ai pas trouvé un seul qui n’ait subi une éducation dure et sévère. »
>>>
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/journal.histoire/2015/05/08/commemorer-le-8-mai-pas-avec-des-eleves-au-garde-vous-234545
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Message  niouze Dim 10 Mai - 17:33

http://editionslibertalia.com/daniel-guerin-fascisme-et-grand-capital

pas lu ...
mais a l'air interressant extrait 
 

Si le fascisme n’est pas progressif politiquement, il ne l’est pas davantage, contrairement à ce que pensent certains, économiquement. Dégagé de toutes les apparences, de toutes les contradictions qui en obscurcissent le vrai visage, de tous les aspects secondaires qui en dissimulent à tant de gens les aspects essentiels, compte tenu enfin des particularités de chaque pays, le fascisme consiste en l’instauration d’un État fort destiné à prolonger artificiellement le régime économique basé sur la propriété privée des moyens de production et sur le profit. Suivant la formule imagée de Radek, la dictature fasciste, « ce sont des cercles de fer avec lesquels la bourgeoisie essaie de consolider le tonneau défoncé du capitalisme »1.
Ici il n’est pas inutile de répéter cette précision : le « tonneau » n’a pas été défoncé, contrairement à ce qu’on croit souvent, par l’action révolutionnaire de la classe ouvrière ; le fascisme n’est pas la « réponse de la bourgeoisie à une attaque du prolétariat », mais bien plutôt « l’expression de la décadence de l’économie capitaliste »2. Le tonneau s’est défoncé lui-même.
Le fascisme est un réflexe de défense de la bourgeoisie, sans doute, mais de défense contre la désagrégation de son propre régime beaucoup plus que contre une attaque prolétarienne, à peu près inexistante. La classe ouvrière, en effet, à l’heure de la décomposition de l’économie capitaliste, n’a pas su, paralysée par ses organisations et par ses chefs, conquérir le pouvoir, afin de substituer le socialisme à un régime économique dont ses défenseurs mêmes admettent qu’il a du plomb dans l’aile.
Sur la nature de cette crise, le fascisme, en effet, ne se fait aucune illusion. « La crise, avoue Mussolini, a pénétré si profondément dans le système qu’elle est devenue une crise de système. Ce n’est plus un trauma, c’est une maladie constitutionnelle »3. Bien qu’il promette démagogiquement la résorption du chômage, la reprise des affaires, le fascisme est, en fait, moins ambitieux. Il s’efforce seulement d’enrayer, par des moyens artificiels, la chute des profits d’un capitalisme privé devenu parasitaire ; il n’a pas, malgré sa verbeuse démagogie, de grands desseins ; il vit à la petite semaine ; il ne vise qu’à renflouer – grâce aux réductions de salaires, aux commandes et aux subventions de l’État, à la mainmise de l’État sur la petite épargne et à l’autarcie – une poignée de magnats monopolisateurs, de grands propriétaires fonciers. Et pour prolonger le règne de cette oligarchie, au prix d’une limitation de la libre entreprise, il accélère la ruine de toutes les couches de la population : salariés, consommateurs, épargnants, paysans-travailleurs, artisans et jusqu’aux industriels produisant des biens de consommation.
Les gens naïfs qui, hors d’Italie et d’Allemagne, sont tombés dans le piège de la démagogie fasciste et nous ont présenté le fascisme ou le national-socialisme comme une sorte de « révolution anticapitaliste », auraient dû méditer la lettre suivante d’un ouvrier, publiée, si extraordinaire que cela puisse paraître, par le Völkischer Beobachter, quotidien du parti nazi : « Personne au courant des questions économiques ne croira que le système capitaliste a disparu. Il est vrai que les méthodes de financement public ont pris un caractère différent – un caractère de coercition. Mais le capital, ou tout au moins ce que l’on comprend généralement par ce mot, n’a jamais été aussi puissant et privilégié qu’à présent […]. L’économie accumule d’énormes profits et réserves ; les travailleurs sont invités à attendre […]. Les gros font des bénéfices, les petits reçoivent des traites sur l’avenir. Si ce n’est pas là du capitalisme dans le sens exact du terme, je voudrais bien savoir ce que capitalisme signifie. Un groupe réalise d’énormes profits aux dépens du reste de la population. C’est ce qu’on est accoutumé d’appeler exploitation capitaliste »4. Un autre correspondant écrit au même journal :
 « Ce n’est pas du national-socialisme ; c’est tout simplement du capitalisme. » Et l’organe officiel du parti nazi répond cyniquement que, si le gouvernement s’était avisé de répartir entre les travailleurs les deux milliards et quelques de profits accrus du grand capital, il se serait mis « en opposition flagrante avec l’Économie » [c’est-à-dire le grand capital]5.
Économiquement, le fascisme n’a donc rien de « progressif ». Il ne « dépasse » pas le capitalisme ; il est, au contraire, une forme de ce que Lénine appelait le capitalisme dépérissant6. Cette période de décomposition du système capitaliste, qui « traîne en longueur »7, le fascisme la fait durer par tous les moyens ; il entretient l’abcès au lieu de l’ouvrir d’un coup de bistouri. Loin de conduire au socialisme, c’est-à-dire à la collectivisation des moyens de production et à l’autogestion, il consacre tous ses efforts et toutes ses ressources à contrecarrer le mouvement qui, à la faveur de la crise, tend à faire passer toute l’économie privée entre les mains de l’État. Il pousse à son plus haut degré le conflit entre le caractère social de la production et la propriété privée des moyens de production : alors qu’il lui serait possible de socialiser sans coup férir des secteurs entiers de l’économie, il respecte et renfloue, le plus qu’il peut, le capitalisme privé. Il ne conduit pas, même par une voie détournée, au socialisme. Il est l’obstacle suprême au socialisme.
 
Par ailleurs, le fascisme ne fait, sur le plan international, qu’aggraver la tendance de l’ensemble du système capitaliste au repliement national, à l’autarcie. En arrachant l’économie à la division internationale du travail, en adaptant les forces productives « au lit de Procuste de l’État national », il introduit « le chaos dans les relations mondiales ». Il crée pour le travail futur de planification socialiste « de colossales difficultés supplémentaires »8.
En même temps, le fascisme porte à leur plus haut degré de tension les contradictions résultant de l’inégal développement du système capitaliste et hâte ainsi l’heure d’un nouveau partage du monde par la force des armes, l’heure de cette « chute dans la barbarie » que Rosa Luxemburg prévoyait pour le cas où le prolétariat tarderait à remplir son devoir de classe et à édifier le socialisme9.
Toutefois, il n’est pas exact de dire que le fascisme, c’est la guerre. Le bolchevik Bela Kun dénonçait, il n’y a pas si longtemps, ce mensonge intéressé : « Le mot d’ordre que le fascisme, qui est une des formes politiques de la domination bourgeoise, est la guerre, n’a pas d’autre but que de dégager une fois pour toutes de toute responsabilité un des groupes de puissances impérialistes qui masquent leurs préparatifs de guerre sous des apparences démocratiques et des phrases pacifistes. Le vieux mot d’ordre de l’antimilitarisme marxiste, celui de la lutte révolutionnaire contre la guerre impérialiste, était conçu autrement : Le capitalisme, c’est la guerre »10.
 
Une dernière illusion serait à dissiper, si le triomphe du national-socialisme en Allemagne ne lui avait porté le coup degrâce : l’illusion que le fascisme serait un phénomène local, un phénomène « spécifiquement italien » ou « particulier aux pays retardataires à prédominance agricole », contre lequel les grandes nations industrielles, les « grandes démocraties occidentales » se trouveraient prémunies.
Le temps n’est plus où l’Italien Don Sturzo pouvait écrire « qu’en Angleterre, en France, en Allemagne, existe une classe politique résistante et à la hauteur de la tâche » et qu’on n’assisterait « sans doute jamais à une marche sur Londres, sur Paris ou sur Berlin »11, et où Nitti affirmait sérieusement : « Toute entreprise fasciste, dans les pays qui ont atteint un degré élevé de civilisation économique, ne pourrait être qu’une vaine expérience […]. En Allemagne, les partis démocratiques et la république se sont solidement affermis »12.
Le temps n’est plus où les sociaux-démocrates allemands pouvaient écrire : « Le fascisme, dans sa forme italienne, correspond aux circonstances italiennes. La force organisatrice et la plus haute éducation politique de la classe ouvrière allemande, ainsi que la faiblesse relative des masses non prolétariennes en Allemagne, par comparaison avec l’Italie, rendent impossible chez nous un écrasement aussi brutal de la démocratie »13. Et le bolchevik Martynov : « Le fascisme de type pur sera notre principal ennemi seulement dans les pays arriérés et à moitié agricoles »14.
En Italie comme en Allemagne, le fascisme a été bien plutôt le produit spécifique du capitalisme le plus évolué, de l’industrie lourde monopolisatrice. Cependant, dans ces deux pays, certaines causes particulières en ont hâté le développement ; en particulier le fait que l’Italie et l’Allemagne se sont trouvées, au lendemain de la guerre, dans la position de nations « prolétaires » en face des nations nanties. Il en est résulté : d’une part, qu’elles ont dû se débattre dans des difficultés économiques aiguës bien avant les puissances industrielles plus favorisées ; d’autre part, que, dans ces pays, il a été particulièrement aisé de greffer l’idée nationale sur l’idée sociale et de fanatiser ainsi les masses populaires.
Il n’est pas absolument exclu que les mêmes causes profondes qui ont poussé les magnats italiens et allemands à financer les bandes fascistes, puis à porter au pouvoir le fascisme, reproduisent ailleurs les mêmes effets. Çà et là dans le monde, les trusts confient à l’État renforcé – sinon à l’« État fort »– le soin de restaurer leurs profits. On assiste à l’effritement progressif des institutions « démocratiques », à la prolifération d’un fascisme larvé.
Quant à une dictature fasciste ouverte, la bourgeoisie, instruite par les précédents de l’Italie et de l’Allemagne, hésite à y recourir. Mais peut-on affirmer qu’elle y ait définitivement renoncé ?
        
De toute façon, la leçon des drames italien et allemand est que le fascisme n’a aucun caractère de fatalité. Le socialisme eût pu et dû l’exorciser s’il s’était arraché à son état de paralysie et d’impuissance ; s’il avait gagné de vitesse son adversaire ; s’il avait conquis, ou pour le moins neutralisé, avant lui, les classes moyennes paupérisées ; s’il s’était emparé, avant le fascisme, du pouvoir – non pour prolonger tant bien que mal le système capitaliste (comme l’ont fait trop de gouvernements portés au pouvoir par la classe ouvrière), mais pour mettre hors d’état de nuire les bailleurs de fonds du fascisme (magnats de l’industrie lourde et grands propriétaires fonciers) : en un mot, s’il avait procédé à la socialisation des industries-clés et à la confiscation des grands domaines. En conclusion, l’antifascisme est illusoire et fragile, qui se borne à la défensive et ne vise pas à abattre le capitalisme lui-même.
Mais telle n’est pas l’optique des « fronts populaires ». Leurs bonimenteurs se cramponnent à la planche pourrie de la démocratie bourgeoise et font risette aux groupes capitalistes les « moins réactionnaires », pour se préserver des « plus réactionnaires ». Ils attendent leur salut d’un Giolitti ou d’un Brüning qui, finalement, les livrera, pieds et poings liés, à un Mussolini ou à un Hitler. S’ils ont le goût du suicide, c’est leur affaire.
Entre fascisme et socialisme, les autres, ceux qui veulent vivre, ont fait leur choix.
 

  • 1. Article de Karl Radek, cité par Lu, 12 mars 1933.
  • 2. Clara Zetkin, rapport à la session du Comité exécutif élargi de l’Internationale communiste, Moscou, juin 1923.
  • 3. Mussolini, discours du 14 novembre 1933.
  • 4. Völkischer Beobachter, 7 juin 1936.
  • 5. Ibidem, 13 juin 1936.
  • 6. Lénine, L’Impérialisme, stade suprême du capitalisme, 1916.
  • 7. Trotski, La IVe Internationale et l’URSS, 1933. (Cette brochure a été reprise dans : Léon Trotski, La nature de l’URSS, François Maspero, 1974 [NDE].
  • 8. Ibidem.
  • 9. Rosa Luxemburg, Discours sur le Programme, 1918 (ce texte figure en annexe du livre d’André et Dori Prudhommeaux, Spartacus et la Commune de Berlin, Spartacus, 1977 [NDE]).
  • 10. Bela Kun, Internationale communiste, 15 août 1933.
  • 11. Don Sturzo, L’Italie et le fascisme, 1927.
  • 12. Francesco S. Nitti, Bolchevisme, Fascisme et Démocratie, Éditions du Progrès civique,1926.
  • 13. Article de Decker dans Gesellschaft, organe théorique de la social-démocratie, 1929, II.
  • 14. Alexandre Martynov, au Xe Plenum de l’Internationale Communiste, juillet 1929.


http://www.contretemps.eu/lectures/lire-extrait-fascisme-grand-capital-daniel-gu%C3%A9rin
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Message  ivo Mar 6 Oct - 12:24

étude du fascisme - Page 2 Arton209-fd7fa
La bataille de Cable Street
https://lundi.am/La-bataille-de-Cable-Street
Il y a 79 ans à Londres, on maltraitait le fascisme.

Nous fêtions hier, le 79e anniversaire de la bataille de Cable Street. Le 4 octobre 1936, l’Union Britannique des Fascistes prétend organiser une manifestation dans les quartiers juifs de Londres. Environ 5000 « chemises noires » s’apprêtent à battre le pavé.

étude du fascisme - Page 2 Cablestreet-0140e

Mais 100 000 anarchistes, communistes, juifs et irlandais se retrouvent dans les rues de Londres pour empêcher la manifestation. Des barricades sont érigées afin d’empêcher la marche. 7 000 policiers mobilisés pour défendre les fascistes sont pris à parti par la foule. Les fascistes menés par Oswald Mosley sont contraints d’annuler leur manifestation pendant que des jardinières, des poubelles et pots de chambre pleuvent des immeubles sur la police.

https://youtu.be/-AQDOjQGZuA

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Message  ivo Lun 15 Mai - 7:36

Les origines patronales du fascisme italien
http://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53170
La naissance du fascisme en Italie apparaît comme une conséquence de la première guerre mondiale. A la fin du conflit, frappé par l’inflation et le chômage, le pays est saisi par une forte agitation sociale. Pour se protéger, les industriels et les propriétaires fonciers font appel aux escouades fascistes créées par Benito Mussolini en 1915, lui ouvrant la voie vers la prise du pouvoir.

Quand la guerre éclate en 1914, l’Italie est alliée, depuis la fin du XIXe siècle, à l’Allemagne et à l’Autriche-Hongrie. Cependant, son gouvernement choisit de rester neutre. Les « interventionnistes », peu nombreux, qui veulent se battre aux côtés de la Triple-Entente (France, Royaume-Uni et Russie), trouvent alors un porte-parole : Benito Mussolini, qui dirige l’organe du Parti socialiste, Avanti ! Cette prise de position lui vaut d’être exclu de son parti. Mais, le 14 novembre 1914, financé par la France, il fonde un autre journal, Il Popolo d’Italia. Il y appelle, le 1er janvier 1915, à lancer « la révolution contre la monarchie inerte » grâce au soutien des Fasci autonomi d’azione rivoluzionaria, les Faisceaux autonomes (ou milices) d’action révolutionnaire.

Le 23 mai 1915, retournement de l’Italie. Mussolini et ses Fasci n’y sont pas pour grand-chose. Un accord est intervenu entre le gouvernement italien et la Triple-Entente pour que, en cas de victoire, l’Italie bénéficie d’avantages territoriaux.

Bilan de la guerre : le déficit de l’Etat a été multiplié par huit, quand, de leur côté, les industriels ont vu leurs profits augumenter de plus de 20 %. Les Italiens doivent subir à la fois l’inflation et le chômage. Dans les usines du Nord, on compte 200 000 grévistes. Autant dans le Sud, sur les exploitations agricoles. Des révoltes éclatent, les magasins sont pillés. Au lieu de laisser agir l’Etat, les industriels et les propriétaires fonciers en appellent aux escouades fascistes, sous prétexte de « menace bolchevique ». Les Faisceaux italiens de combat, instaurés par Mussolini le 23 mars 1919 pour remplacer les Faisceaux d’action révolutionnaire, attaquent les syndicats et les Bourses du travail.

Contrôle de la presse, instauration d’une police secrète, suppression de l’impôt sur les profits.

Jusque-là, le « fascisme » était selon Mussolini un « état d’esprit ». Mais le 12 novembre 1921 est fondé le Parti national fasciste, dont le mélange de conservatisme et de nationalisme satisfait pleinement les milieux industriels. Ils subventionnent donc les organisations fascistes. Les Faisceaux de combat, qui comptaient 17 000 membres en octobre 1919, en affichent trois ans plus tard plus de 300 000.

Pour Mussolini, l’heure de montrer sa force est arrivée. Le 28 octobre 1922, c’est la marche sur Rome de ses Chemises noires. Redoutant une guerre civile, le roi Victor-Emmanuel III refuse de signer le décret qui permettrait à l’armée de réprimer le coup de force. Le 30 octobre 1922, il se résigne à demander à Mussolini de constituer le nouveau gouvernement.

Une fois que le Parlement lui a accordé les pleins pouvoirs, Mussolini, promu guide (duce) de la nation italienne, s’attaque aux institutions démocratiques. Contrôle de la presse, instauration d’une police secrète, emprisonnements, assassinats... Le pouvoir économique des classes possédantes est renforcé. Les impôts et taxes sur les biens vendus ou hérités, sur les profits des capitalisations financières et sur les articles de luxe sont supprimés. Les participations de l’Etat dans des entreprises sont transférées à des sociétés privées.

La politique sociale est également modifiée. La durée hebdomadaire du travail, qui pouvait dépasser 50 heures, est limitée à 40 heures en 1923. Une organisation de loisirs, le Dopolavoro, est instituée en avril 1925. En 1927, un programme de santé publique est mis en place. Mais la promulgation, la même année, d’une charte du travail, aboutit à une réduction des salaires de 20 % pour 2 millions de travailleurs.

Quand la crise économique mondiale atteint l’Italie, en 1931, Mussolini vient au secours des banques en faillite, mesure sans effet sur l’emploi. En deux ans, alors que plusieurs millions d’Italiens ont déjà dû émigrer pour trouver du travail, le nombre des chômeurs passe d’une centaine de milliers à plus d’un million.

Avec le régime fasciste, un nouveau type de dictature apparaît. Dans toute l’Europe, devant la perspective de changements sociaux que leurs adversaires estiment d’inspiration « com­­­muniste », des groupes d’action se forment sur le modèle des Faisceaux de combat.


manuel scolaire italien

Quoique sévèrement réprimée, l’opposition au régime fasciste n’en a pas moins été active. Ainsi, comme le montre ce manuel italien publié en 2008, les communistes n’ont cessé, vingt ans durant, de défier le Duce.

Pour qui voulait s’opposer activement au fascisme, il n’existait que deux possibilités : l’exil à l’étranger ou l’agitation clandestine en Italie. Ceux qui employèrent, depuis le début, cette dernière forme de lutte furent surtout (mais pas exclusivement) des communistes – les seuls à être préparés à l’activité clandestine, par la structure de leur organisation ou du fait d’avoir été victimes de la répression systématique des autorités. Pendant vingt ans, le Parti communiste italien (PCI) a réussi à maintenir sur pied et à alimenter, de l’intérieur comme de l’étranger, un réseau clandestin, à diffuser des brochures et des journaux de propagande, à placer ses hommes dans les syndicats et les organisations de jeunesse fascistes. Tout cela nonobstant des résultats immédiats modestes et les immenses risques que couraient ces militants : plus des trois quarts des 4 500 condamnés par le tribunal spécial et des 10 000 personnes assignées à résidence entre 1926 et 1943 furent en effet des communistes.
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Message  ivo Mar 6 Fév - 8:58

Les origines patronales du fascisme italien
La naissance du fascisme en Italie apparaît comme une conséquence de la première guerre mondiale. A la fin du conflit, frappé par l’inflation et le chômage, le pays est saisi par une forte agitation sociale. Pour se protéger, les industriels et les propriétaires fonciers font appel aux escouades fascistes créées par Benito Mussolini en 1915, lui ouvrant la voie vers la prise du pouvoir.
...le 12 novembre 1921 est fondé le Parti national fasciste, dont le mélange de conservatisme et de nationalisme satisfait pleinement les milieux industriels. Ils subventionnent donc les organisations fascistes.
...Le pouvoir économique des classes possédantes est renforcé. Les impôts et taxes sur les biens vendus ou hérités, sur les profits des capitalisations financières et sur les articles de luxe sont supprimés. Les participations de l’Etat dans des entreprises sont transférées à des sociétés privées.
>>>
https://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53170


Idée reçue - La crise de 1929 a porté Hitler au pouvoir
C’est oublier que le parti nazi n’aurait sans doute pas pu s’emparer du Bundestag sans le soutien actif des milieux d’affaires.
Au lendemain de l’accession de Hitler à la chancellerie, Gustav Krupp lui exprime son soutien au nom de la Confédération de l’industrie qu’il préside. Les industriels, indique-t-il, ne peuvent que « coopérer » avec un gouvernement qui prend à cœur le « bien-être du peuple allemand ».
>>>
https://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53166

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Message  ivo Ven 14 Déc - 9:46

Cours, gilet jaune, le vieux monde est derrière toi !
en tant que stade ultime du capitalisme, le fascisme n’hésite jamais à éliminer ou neutraliser massivement ses opposants, accompagnés souvent d’une ou plusieurs catégories de boucs-émissaires. Le fascisme n’est qu’un durcissement exarcerbé d’une société déjà autoritaire qui le devient encore plus. Il est la mutation du capitalisme en temps de crise et non pas la solution contre ladite crise. C’est une impasse provisoire dans laquelle nous mène le capital sitôt qu’il est inquiété.
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ivo
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