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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas

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Message  ivo Mar 15 Fév - 19:29

Non-lieu pour le policier qui avait tué un supporter du PSG
FRANCE INFO - 17:05
Les faits remontent à novembre 2006. En marge d’un match PSG-Hapoël Tel Aviv au parc des Princes, un policier avait tué un supporter parisien qui participait à une agression en bande contre des supporters du club israélien. Il a bénéficié aujourd’hui d’un non-lieu.
A l’issue de plus de quatre ans d’enquête, le juge d’instruction Nicolas Blot a tranché : lorsqu’il a tiré sur ce supporter du PSG, le 23 novembre 2006, Antoine Granomort a agi en état de légitime défense. Il ne sera donc pas jugé pour la mort Julien Quemeneur, 25 ans.
Antoine Granomort avait été révoqué de la police nationale en 2007.

L’enquête a montré que des supporters du PSG avaient engagé dès la fin du match une "chasse" aux supporters de Tel Aviv, sans cacher leurs buts antisémites. C’est dans ce contexte que le policier a fait usage de son arme, pour protéger un jeune Français juif, venu soutenir le club israélien. Yanniv Hazout était poursuivi avec trois de ses camarades par une centaine de fans parisiens.
Ces supporters du PSG, liés à des groupuscules d’extrême-droite, avaient également dévasté la façade d’un restaurant McDonald et du mobilier urbain.

Après la mort de ce supporter, le PSG a décidé d’une série de mesures drastiques de sécurité, qui sont toujours en vigueur.

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Message  niouze Mer 16 Fév - 0:30

euh la je ne vais pas applaudir la police (c'est vraiment pas mon genre ) mais pas pleurer non plus la mort d'un faschiste qui de toute maniere souhaitais vraisemblablement tuer ou tout du moins fracasser un autre supporter du fait de sa religion (en plus les supporter m'insupporte !)
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Message  ivo Mer 16 Fév - 8:53

moi non plus.

c'est juste qu'encore une fois les flics ont le droit de tuer sans pb.

n'importe qui d'autre aurait été pousuivi.
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Message  niouze Mer 16 Fév - 14:20

c'est vrai ...
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Message  ivo Ven 18 Fév - 19:14

Des élus du Gard portent plainte après une intervention musclée des gendarmes
FRANCE INFO - 14:12
Les images ont fait le tour du Web : une intervention musclée de quelques gendarmes, avec gaz lacrymogènes et coups de matraque, pour disperser quelques manifestants pacifistes à Anduze (Gard) fin janvier.
Dix élus du Gard ont déposé plainte, avec citation directe contre le commandant de gendarmerie.


Nous sommes le 21 janvier à Anduze (Gard). Quelques dizaines de manifestants sont descendus sur les voies du train touristique – à vapeur – des Cévennes. Une manifestation dans le calme, visant à dénoncer une réorganisation locale de communes.

Mais à l’arrivée des gendarmes, le rassemblement prend une toute autre tournure. Un militaire dégaine une bombe lacrymogène et commence à asperger les manifestants, parmi lesquels des personnes âgées et des élus. Quelques coups de tonfa (matraque) sont même portés, comme le montrent les images saisies par des témoins.
Ces vidéos ont été vues à des milliers de reprises sur le Web.


Intervention des gendarmes à Anduze : la vidéo intégrale
envoyé par lemondefr. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Alerté, le parquet d’Alès a saisi l’inspection générale de la gendarmerie nationale. Une enquête interne a également été ouverte. Et dix élus du Gard ont décidé de déposer plainte pour "violences aggravées", avec citation directe contre le commandant de gendarmerie que les images montrent aspergeant les manifestants de gaz lacrymogènes.

Gilles Halais, avec agences
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Message  ivo Jeu 24 Fév - 9:15

Un homme tué par balle par les CRS après une course-poursuite
FRANCE INFO - HIER, 20:41
Il avait menacé de son arme des automobilistes sur l’autoroute A7. Pris en chasse par les CRS, l’homme âgé d’une vingtaine d’années a été tué par balle. Il était connu de la police "pour des faits insignifiants".
C’est sur l’autoroute A7 que "les gendarmes avaient repéré du côté de Vienne un véhicule avec plusieurs personnes qui brandissaient une arme de poing en direction des autres automobilistes, en roulant" raconte une source judiciaire. Les gendarmes ont confirmé avoir été alertés par des automobilistes de l’A7, leur signalant le comportement bizarre de cette voiture.

"Il y avait une femme au volant et un homme côté passager qui brandissait une arme en direction des automobilistes. Les gendarmes les ont pris en chasse, rejoints par les CRS" raconte une porte-parole de la préfecture. Se voyant poursuivis, ils ont pris la RN6 à contre-sens et ont heurté un véhicule de CRS. Le passager a alors sorti une arme. Un CRS a ouvert le feu sur le jeune homme, qui a été tué.

Un homme tué par balle par les CRS après une course-poursuite. Les précisions de Christophe Vincent (0'47")

La femme a été interpellée. Le profil de l’homme tué, âgé d’une vingtaine d’années et connu de la police "pour des faits insignifiants", restait trouble, notamment concernant d’éventuels antécédents psychiatriques.

"On espère en savoir plus avec les auditions", a précisé une source proche de l’enquête, confiée à la police judiciaire de Lyon.
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Message  ivo Jeu 24 Fév - 12:30

Lyon : l’homme tué par les CRS brandissait une fausse arme
FRANCE INFO - HIER, 20:41
L’homme tué hier par les CRS après une course-poursuite brandissait en fait une arme factice. C’est ce qu’a annoncé le parquet ce matin. Il avait menacé de sa (fausse) arme des automobilistes sur l’autoroute A7. Pris en chasse par les CRS, l’homme âgé d’une vingtaine d’années a été tué par balle. (Actualisé jeudi à 9h50)
"Ce n’était pas une arme réelle", a déclaré le procureur de la République de Lyon, Marc Désert, ce matin.

C’est sur l’autoroute A7 que "les gendarmes avaient repéré du côté de Vienne un véhicule avec plusieurs personnes qui brandissaient une arme de poing en direction des autres automobilistes, en roulant" raconte une source judiciaire. Les gendarmes ont confirmé avoir été alertés par des automobilistes de l’A7, leur signalant le comportement bizarre de cette voiture.

"Il y avait une femme au volant et un homme côté passager qui brandissait une arme en direction des automobilistes. Les gendarmes les ont pris en chasse, rejoints par les CRS" raconte une porte-parole de la préfecture. Se voyant poursuivis, ils ont pris la RN6 à contre-sens et ont heurté un véhicule de CRS. Le passager a alors sorti une arme. Un CRS a ouvert le feu sur le jeune homme, qui a été tué.

Un homme tué par balle par les CRS après une course-poursuite. Les précisions de Christophe Vincent (0'47")

La femme a été interpellée. Le profil de l’homme tué, âgé d’une vingtaine d’années et connu de la police "pour des faits insignifiants", restait trouble, notamment concernant d’éventuels antécédents psychiatriques.

"On espère en savoir plus avec les auditions", a précisé une source proche de l’enquête, confiée à la police judiciaire de Lyon.

apres vouloir détruire les cabanes de gamines (merci loppsi II), il se fait buter pour un flingue en plastique.
bientôt les executions des gamins avec leurs jouets ????
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Message  Groucho Marx Jeu 24 Fév - 20:47

Hedi, 23 ans, a été hospitalisé trois jours après avoir été « contrôlé » sans raison apparente le 12 février, alors qu’il se trouvait sur un parking d’Aulnay-sous-Bois. Récit.

Samedi 12 février, aux alentours de 14h30, Hedi (prénom modifié) est assis dans le camion utilitaire d’un ami. Ils sont alors trois dans le véhicule garé sur le parking des 3000 à Aulnay-sous-Bois, revenant du foot. Quatre policiers de la BAC arrivent discrètement pour procéder à un contrôle. Ils font descendre en premier Hedi et l’un d’eux lui fait une fouille au corps. S’attardant trop sur ses parties intimes, Hedi lui dit : « Enlève ta main j’ai mal ! – Tu veux que j’appuie plus fort ? », lui répond le policier, et il exerce une pression plus forte. Hedi repousse sa main et lui tourne le dos pour se tenir l’entre-jambe quand soudain l’agent de la BAC lui met un coup de poing violent en pleine mâchoire. Un deuxième policier intervient pour tenir Hedi par la gorge et son collègue lui remet un coup de poing de l’autre côté de sa mâchoire.

Pendant dix minutes, Hedi est laissé à terre avec du sang qui sort de sa bouche. La flaque de sang laissée au sol témoignera de la violence des coups portés à son visage. Ses deux amis voulant intervenir se retrouvent bloqués à l’intérieur du camion, sous la menace de flash-ball des deux autres policiers.

Emmené au commissariat d’Aulnay-sous-Bois pour une garde-à-vue pour « outrage et rébellion », Hedi se retrouve assis à l’arrière du véhicule de la BAC entre deux policiers qui le frappent de leur matraque dans les côtes le long du trajet. « « On va te niquer, tu veux pas qu’on te ramène dans un coin pour te finir ? », me disent-ils », raconte Hedi. Avant d’entrer dans le commissariat, ils l’attrapent par les cheveux et les oreilles pour le forcer à s’essuyer la bouche mais il refuse, voulant laisser ces marques de violence. Il finira par cracher sur son pantalon pour que le sang s’y imprègne.

Dans le commissariat, il est placé deux heures en cellule de dégrisement, alors qu’il n’est ni saoul ni sous l’effet de stupéfiants, avant d’être emmené à l’hôpital Jean Verdier de Bondy pour une visite médicale. Après diagnostic, le médecin appelle les deux policiers qui l’accompagnent et leur demandent : « Qui a fait cela ? – Ce sont nos collègues. – Il faut l’emmener d’urgence à la Pitié-Salpêtrière. » Un magistrat ordonne aux deux policiers d’emmener eux-mêmes Hedi à la Pitié-Salpêtrière. Après examen le diagnostic tombe : double fracture de la mâchoire, nerf de la lèvre inférieure dévitalisé et deux dents qui ont traversé la gencive. Trois jours d’hospitalisation, une opération avec une pose de broches et trente jours d’ITT.

Hedi a pris un avocat et porté plainte à la police des polices, l’IGS. Il est dans l’attente d’une confrontation et déterminé à obtenir réparation pour le préjudice subi. A partir de huit jours d’ITT, un policier est condamnable. Avec trente jours dans le cas de Hedi, ce dernier espère avoir un résultat satisfaisant. Ce qui l’a le plus étonné dans tout ça c’est qu’il connaissait les policiers qui l’ont violenté : « Dans notre quartier, il y avait un chantier, des tours ont été détruites et j’ai participé à la sécurité du chantier sur ce même parking où j’ai été agressé. Ils me voyaient travailler, me disaient bonjour. J’ai 23 ans, j’ai une société sur les marchés. Ils savent que je ne suis pas quelqu’un de bizarre… »

J’ai de mon côté contacté le commissariat concerné mais n’ai pas eu de réponse : « Je ne suis pas au courant de cette histoire et personne ne peut vous renseigner ici », m’a répondu la personne qui a décroché le téléphone. En attendant, Hedi est en arrêt de travail et attend le traitement de sa plainte.

Inès El Laboudy

http://yahoo.bondyblog.fr/201102230001/tabasse-par-des-agents-de-la-bac-machoire-fracturee/
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Message  niouze Mar 1 Mar - 18:35

Un samedi à Givors

Publié le 28 février

Retour sur la manifestation pour exiger la vérité sur la mort suspecte de Farid Lamouchi et contre les violences policières à Givors, ce samedi 26 Février. Probablement furieux de ne pouvoir intervenir sur les manifestants, les flics de Givors se sont rabattus sur un mariage, où des participants ont été gazés, insultés et ont pris des coups de matraque et de taser, ainsi qu’une convocation en justice !
« Ils viennent nous provoquer même une fois qu’ils ont fini leur service »

Une soixan­taine de per­son­nes sont pré­sen­tes place Charles de Gaulle pour pren­dre le départ de la mani­fes­ta­tion dans le quar­tier des Vernes, là-même où habi­tait Farid, et beau­coup sont des pro­ches. Dans la cité, les gens s’arrê­tent pour nous dire que c’est ce qu’il faut faire, il ne faut pas fermer sa gueule devant les coups de pres­sion des flics et leur bru­ta­lité.

Ici, tout le monde se connaît. À tra­vers la mort de Farid, les habi­tants envi­sa­gent ce tra­gi­que acci­dent pour tout à chacun, dans les confron­ta­tions avec la police, en ser­vice ou non… « Ils vien­nent nous pro­vo­quer même une fois qu’ils ont fini leur ser­vice. Y en a un là, il vient taper des freins à main juste en bas des immeu­bles les soirs… »

Apparemment Givors, pour la police c’est une espèce de zone de non droit depuis bien long­temps, où les flics se per­met­tent beau­coup plus d’exac­tions qu’ailleurs.

Départ de la mani­fes­ta­tion avec un maxi­mum de bruit ! C’est chouette. On n’est pas beau­coup, mais la manif se fait remar­quer. « Police assas­sin » « Justice nulle part », quel­ques doigts d’hon­neur quand les flics (peu nom­breux) se rap­pro­chent un peu trop, les gens sont moti­vés. Tout se passe bien dans le centre de Givors jusqu’au lâché de bal­lons devant la mairie, on applau­dit en mémoire de Farid. Le Maire vient serrer des palu­ches, la famille Lamouchi le reçoit cor­dia­le­ment. Enfin les gens se sépa­rent et ren­trent au quar­tier.

Réunion stra­té­gi­que dans un appar­te­ment pour savoir ce que l’on va faire pour pour­sui­vre la lutte et exiger la jus­tice. Les gens pré­sents débat­tent… Soudain quelqu’un nous annonce qu’une ving­taine de minu­tes après notre pas­sage place de la Mairie, les flics vien­nent de gazer un mariage ! Alors on décide de sortir.
« Ils n’acceptent pas qu’on puisse bien vivre ! »

Des per­son­nes pré­sen­tes au mariage sont retrou­vées et elles se confient rapi­de­ment à nous. Elles nous expli­quent briè­ve­ment la situa­tion et on peine à les croire. « Ils n’accep­tent pas qu’on puisse bien vivre, c’est parce qu’on est des Arabes qu’ils nous font chier ! »

Curieusement, dans le centre de Givors, la pré­sence poli­cière s’est ren­for­cée après le départ des mani­fes­tants. Il sem­ble­rait que deux camions de CRS étaient plan­qués der­rière l’église, pro­ba­ble­ment pour la mani­fes­ta­tion.

Le cor­tège de bagno­les qui pre­nait part au mariage entra­vait appa­rem­ment un peu trop la rue, alors les flics n’ont pas hésité à gueu­ler sur une des voi­tu­res. A l’inté­rieur il y a Medhi qui conduit et sa femme, enceinte.

Medhi n’a même pas le temps d’obtem­pé­rer que la police hausse le ton direc­te­ment en l’insul­tant et qu’un flic le chope par l’avant bras. Medhi esquive une pre­mière droite du flic. Il sort de la voi­ture et reçoit plu­sieurs coups de pieds et des coups de tonfa par der­rière. Un des flics sort son Taser et le shoote. « Je suis resté téta­nisé, je ne pou­vais rien faire » !


Pendant ce temps la voi­ture est copieu­se­ment gazée ainsi que le cor­tège qui pro­teste. La jeune soeur de Medhi, 16 ans, qui veut l’aider reçoit des coups de matra­que. Sa grand mère est mal­me­née elle est pous­sée par des poli­ciers, sa tante qui est asth­ma­ti­que sera même trans­por­tée à l’hôpi­tal.

Medhi est embar­qué au com­mis­sa­riat qui est à deux pas. Les portes du four­gon s’ouvrent, les insul­tes racis­tes fusent, les mena­ces aussi : « Allez des­cend, je vais te niquer, dans la cel­lule , je vais te pren­dre et te défon­cer ! »

- Medhi : « Du coup j’ai repensé direct à cette affaire de Farid… Je vou­lais pas des­cen­dre du camion poings liés, j’aurai pas pu me défen­dre, alors un flic m’a mis sa gazeuse à 2 cen­ti­mè­tres du visage et j’ai dû m’exé­cu­ter. Une fois dans le com­mico, un des flics fait remar­quer aux autres qu’ils auraient dû me sécher depuis le début, j’aurais fait moins d’his­toi­res. Je lui ai fait remar­quer qu’il n’avait pas à dire ça, alors il s’est énervé et m’a sorti des trucs que je ne répé­te­rai pas parce qu’il y a ma mère à côté de moi… Entre autres « sale arabe ! »… et ce genre de choses. » [1]

Medhi est relâ­ché aux alen­tours de 18h30, son père a négo­cié sa sortie auprès du com­mis­sa­riat, selon le bon vou­loir des fonc­tion­nai­res. Il res­sort avec une convo­ca­tion. Des gens l’encou­ra­gent à porter plainte auprès du pro­cu­reur et à faire attes­ter ses bles­su­res par un méde­cin. Medhi semble le pre­mier convaincu de la néces­sité de pour­sui­vre les flics. « Si tu ne le fais pas, ça va se retour­ner contre toi. »

Medhi et sa famille décide d’aller à l’hôpi­tal et de ter­mi­ner ce mariage. Aucune raison que la peur du flic vienne para­si­ter encore un peu plus cette jour­née.

Un après-midi ordi­naire en fait.

Voilà, il est 20h, on repart sur Lyon et on laisse la cité des Vernes à son quo­ti­dien :
- Un com­mis­sa­riat de Givors qui visi­ble­ment fait ce qu’il veut même si c’est com­plè­te­ment illé­gal, dans l’attente, espé­rons-le, d’une enquête sérieuse de l’IGPN [2] et de la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité.
- Des poli­ciers de la BAC qui font chier les gamins qui ren­trent de l’école.
- Des coups de pres­sion et des coups tout court comme cet après midi.

Comment ne pas avoir les boules quand on gran­dit ici ?
Il n’y a pas une famille qui n’ait jamais eu des ennuis avec la police. Tout le monde a en tête les meur­tres dégui­sés, les affai­res bâclées, les cou­sins, les frères ou les voi­sins humi­liés.

Dans ces villes de ban­lieues ouvriè­res où l’indus­trie a déserté, la cam­pa­gne avoi­si­nante ne peut même pas servir de refuge. On n’a pas idée du degré de vio­lence des rap­ports de force entre le pou­voir et les habi­tants des quar­tiers popu­lai­res, et pour­tant ça semble être la norme.
Notes

[1] par exemple : « fils de pute , je vais t’enculer. »

[2] Inspection Générale de la Police Nationale (la police des polices)

http://rebellyon.info/Un-samedi-a-Givors-Attendre-l-avis.html
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Message  niouze Sam 5 Mar - 20:26

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Message  niouze Sam 5 Mar - 20:27

Nouveau témoignage sur les violences policières à Lyon



Après la lec­ture de nom­breux arti­cles sur ce sujet, je tiens à faire part de mon vécu main­te­nant que j’ai pu digé­rer ce qui est arrivé à un pote.

Nous étions quatre et reve­nions d’un concert dans le 7e arron­dis­se­ment de Lyon. Un de nous quatre, appe­lons-le S., est un anti-pub avéré ; nous sommes d’accord avec ce qu’il pense mais pas­sons rare­ment à l’acte. Ce soir là, S. avait une bombe de pein­ture dans son sac, nous avons donc décidé de nous faire un pan­neau publi­ci­taire.

En pleine reven­di­ca­tion anti-pub, une pre­mière voi­ture de la police natio­nale arrive. Nous avons tout de suite com­pris que l’on allait se faire embar­quer. Très bien, c’est la loi, on est quatre, on reven­di­que quel­que chose en en dégra­dant une autre. Jusque là rien de sur­pre­nant, c’est la suite…

Nous pen­sions nous faire embar­quer tous les quatre, mais c’est seu­le­ment moi et S. qui avons été contrôlé par les deux pre­miers flics arri­vés sur les lieux. Nous tour­nions la chose à la rigo­lade avec nos deux potes qui ne se fai­sait pas contrô­ler, et les flics riaient avec nous, à coup de : « On reviens dans 5 minu­tes, on en a pour 1 heure » ou « Laissez moi finir au moins et après je viens avec vous ».

Nous n’avons pas ri long­temps.

10 minu­tes après le début de l’inter­pel­la­tion, 3 autres véhi­cu­les de la police natio­nale, dont la BAC sont arri­vées sur les lieux. Les deux pre­miers flics ont laissé tomber la rigo­lade et sont entrés dans un rap­port de force. Comme s’il fal­lait prou­ver aux autres flics qu’ils savaient frap­per et faire croire que nous étions résis­tants !

Par la suite, pro­cé­dure clas­si­que de la garde à vue, on t’envoie d’une cel­lule à une autre, en pas­sant par l’éthylotest, la PJ, la fouille… La fouille tient le moment clé de l’his­toire. Pour ma part aucun pro­blème, même si le flic qui m’a fouillé s’est limité, mais pour S., et ça je ne l’ai vu que le len­de­main, ils lui ont démonté la gueule.

Je suis passé à la fouille avant lui, on s’est croisé dans les cou­loirs, et aus­si­tôt qu’il est entré dans le local de fouille, je n’ai pas entendu quelqu’un se faire fouiller, mais quelqu’un se faire tabas­ser. Le len­de­main une fois que l’on décide de te trans­fé­rer je réap­per­çois S. dans le cou­loir ! Oeil cocar­disé, boucle d’oreille arra­chée, S. titu­bant… Je viens de com­pren­dre les bruits étouffés de la salle de fouille après mon pas­sage.


Après notre trans­fert au com­mis­sa­riat du 7e, nous avons été mis dans une autre cel­lule avant de passer devant l’IPJ pour les dépo­si­tions. Cette cel­lule rem­plie de pisse et où l’on ne pou­vait poser le pied a fait rire les flics quand il m’ont vu mar­cher dedans car ils m’avaient retiré mes lunet­tes et je n’y voyais pas à 1 mètre.

Lors de notre sortie j’ai attendu S., qui est sorti un peu après moi avec ces pre­mière paro­les : « J’ai jamais eu aussi peur de ma vie ».

Est-ce normal quand on sort du com­mis­sa­riat, même si c’est pour une petite dégra­da­tion de bien publi­ci­taire ?

Merci.
P.-S.

Le tag a été effacé dés le lendemain, mais la tête de S. a gardé des traces pendant deux semaines…
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Message  niouze Sam 5 Mar - 20:34

Rhône. Un ouvrier accuse deux policiers de « violences et injures raciales »

L’interpellation de Yacine s’est produite à Pierre-Bénite
Yacine était sur son lieu de travail lorsqu’il a été interpellé. Chacune des parties a porté plainte
Pourquoi un ouvrier sur son lieu de travail finit-il en garde à vue ? Parce qu’il est d’origine maghrébine selon son avocat. Parce qu’il a outragé les fonctionnaires de police, selon la Direction départementale de la sécurité publique. Le 14 février, par la voix de son avocat M e Nicolas Cellupica, Yacine, 30 ans, a déposé plainte auprès du procureur de la République pour « violences aggravées ayant provoqué une ITT de 8 jours, injures raciales, menaces ». Deux agents de la police nationale sont visés.

L’histoire commence le 26 janvier vers 23 heures. Travaillant de nuit dans une usine à Pierre-Bénite, Yacine est en pause. Il accompagne son collègue jusqu’au fumoir, excentré de l’atelier de production mais situé dans l’enceinte de l’entreprise.

Une patrouille de police passe à deux reprises devant eux, puis s’arrête. L’agent, côté passager, leur dit « bonsoir » mais se heurte à un silence. Yacine ne l’a pas entendu car il a dans les oreilles des bouchons antibruit. Le policier réitère son bonsoir et demande ce qu‘ils font là « en haussant la voix ». « Vous ne voyez pas qu’on est derrière notre entreprise. On travaille ici », rétorque l’ouvrier en bleu de travail. Selon Yacine et son collègue, le fonctionnaire lui répond « qu’avec sa tête de macaque derrière (son) grillage, (il) ferait mieux d’être dans un zoo ». Surpris, le jeune homme lui demande « pour qui il se prend ». « Et là, le policier s’est excité. Il nous a traités de sales bougnoules (...) Retournez dans votre pays (...) », assurent Yacine, et son collègue qui a aussi porté plainte. Le salarié s’en va prévenir son contremaître. « A aucun moment, je ne les ai insultés », soutient-il. es policiers se dirigent au poste de garde de l’entreprise pour l’interpeller. Voyant l’ouvrier « plaqué contre le grillage et menotté sans opposer de résistance », l’un des deux supérieurs hiérarchiques présents demande aux policiers ce qu’ils vont faire de lui. Dans la plainte remise au procureur, les deux chefs racontent qu’un agent a répondu « qu’en France, la justice ne pouvait pas faire grand chose contre ces gens-là ». Ils ajoutent que Yacine, emmené dans le véhicule de police « a quitté l’entreprise dans un parfait état physique ». « Ils m’ont tabassé 30 mètres plus loin et on est arrivés au commissariat comme si de rien n’était ». En garde à vue pour « outrages à agents » à l’Hôtel de police, il se retrouve le lendemain au commissariat d’Oullins jusqu’à 17 heures. Son médecin constate entre autres un « hématome à l’œil gauche ». Son avocat a écrit au ministre de l’Intérieur et à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité afin de signaler ces faits.

http://policiers.over-blog.com/article-pierre-benite-les-flics-fracassent-l-ouvrier-dans-leur-vehicule-fev-2011-68258929.html
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Message  niouze Mer 9 Mar - 13:37

Vers 23h, une armée de CRS a chargé les jeunes dansant place Sainte-Anne sans discussion préalable. A la question, "pourquoi faites-vous ça?", réponse unanime de de ces hommes courageux représentant la France: "Vous voulez faire la fête? Nous aussi." J'ai quand même vu une fille d'une vingtaine d'années se faire bombarder la tête à coup de tonfa. A part ça, tout s'est bien passé hier à Montpellier.. Triste époque!
un commentaire sur le midi flics a propos du carnaval de montpellier
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la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 Empty sa fume grave a la PAF

Message  niouze Mar 15 Mar - 19:09

Contrebande de cigarettes : Les six policiers français interpellés à Conakry discrètement rapatriés


2011/3/4

Aujourd'hui en Guinée CONAKRY/Les six policiers français interpellés le 23 février dernier à l’Aéroport international de Conakry- Gbessia, pour contrebande de 187 [ a 0.60 € la paquet source :le canard ] cartouches de cigarettes de marque Marlboro, ont été discrètement rapatriés deux jours après, sans que la Gendarmerie des transports aériens (GTA), ne daigne donner des éclaircissements sur les circonstances de ce rapatriement.

Arrivés à bord de la compagnie Air France, pour rapatrier une guinéenne, le Commissaire spécial de l’aéroport, Mamadou Alpha Barry, a expliqué que dans la nuit du 23 au 24 février dernier, ses services ont saisi de la cigarette sur la piste. Mais après vérification, ils se sont rendus compte que ces cartouches étaient destinées aux six policiers français qui étaient venus rapatrier la jeune Guinéenne. Or, précise-t-il, depuis le 2 janvier, tout policier français qui rapatrie les sans-papiers de la France en Guinée, n’ont pas le droit de fouler le sol guinéen.

« Ils ont voulu acheter de la cigarette. Mais, des normes aéroportuaires indiquent comment cela doit se faire pour les voyageurs en transit. Ils ont contourné le règlement en se faisant fournir par un agent de la SICASS Security, Diaby qui devait opérer avec Brussel Air-lines et non Air-France.

« Les hommes de SICASS sont habilités à contrôler les bagages, les passeports et les visas. 187 cartouches de cigarettes sont au centre de la contrebande. Tout porte à croire que la fraude dure depuis longtemps. Certains de ces policiers sont à leur dixième opération de rapatriement en Guinée » a indiqué le Commandant Barry.

Informés, les gendarmes ont débarqué sur le terrain pour interpeller les six policiers français, avant d’être mis en garde en vue à la GTA, alors que Diaby est en cavale.
Interrogé sur une radio privée de la place, le fugitif Diaby a reconnu les faits en disant que cela fait cinq ans qu’il est à la SICASS. :
« Depuis quatre ans, on se bat pour avoir un bon salaire. Je ne peux pas comprendre, avec la cherté de la vie actuelle, qu’un agent de sûreté, censé surveiller et contrôler un avion, chargé de la sécurité aéroportuaire soit payé à 225 000 FG par mois. Nous sommes vraiment mal payés.»

Mais le commandant Barry pense que Diaby ne pouvait agir seul, sans bénéficier de la complicité des gens de la Société internationale de contrôle aérien de sûreté et de service, parce qu’il ne devrait pas travailler sous Air France :

« Ils ont fait une proposition à Diaby. C’est là qu’on a su que c’est une ancienne habitude. Il leur a dit que la marchandise est disponible. Et quand j’ai vérifié les téléphones des policiers français, j’ai retrouvé le numéro de Diaby dedans, donc c’est une contrebande qui existait déjà. Et c’est inquiétant parce qu’on parle de cigarette aujourd’hui, demain ça peut être de la drogue ou des explosifs.

« La GTA ne fait pas de procédure, nous menons nos enquêtes. Si toutefois leur inculpation est établie, on rend compte à qui de droit» a-t-il conclu.

L’ambassade de France en Guinée qui aurait été informée, n’a pas réagi, du moins jusqu’au moment où nous écrivions cette dépêche.


Focus

http://www.aujourdhui-en-guinee.com/fichiers/blog12-999.php?langue=fr&type=rub2&code=calb2728&num=
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Message  niouze Jeu 24 Mar - 14:26

Sur Facebook, la police se fout de ta gueule
23/03/2011 | 18H47

la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 16_ok_604

Photos d’interpellations ou de manifestants, commentaires moqueurs et légendes “lol”: certains policiers fiers de leurs exploits aiment rigoler de leurs administrés sur le Net.

Nous relations ici-même les avertissements de la hiérarchie policière à ses troupes, parfois peu au fait des règles élémentaires de confidentialité. Les fonctionnaires de police ou de gendarmerie laissent traîner sur les réseaux sociaux leur nom, leur poste, parfois des photos de leur femme ou de leurs enfants sans réaliser les risques d’identification et, peut-être, de représailles.

Dans l’autre sens, la prudence vaut aussi. Des policiers qui postent des photos d’interpellations ou de manifs, avec des citoyens parfaitement reconnaissables, ça existe. La pratique est particulièrement gênante quand elle s’accompagne de commentaires désobligeants (sans grand respect de la grammaire, mais c’est un autre problème). Nous avons flouté le visage des personnes reconnaissables.

En quelques minutes et dans un seul groupe Facebook, on trouve une dizaine de clichés de ce genre, où le physique, la motivation ou la couleur de peau des citoyens photographiés fait l’objet d’une franche rigolade. Certaines photos et commentaires sont postés par des policiers, d’autres par leurs proches.

Cliquer sur l'image ci-dessous pour faire défiler le diaporama

la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 Diapo_fb

Un homme menotté encadré par deux CRS. En légende : “fallait être sage”.

la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 Etre_sage_2

Une femme et un enfant noirs passent à côté d'un CRS. Dans les commentaires : "je dirais bien un truc mais c'est pas bien". "J'ai deviné lol idem mais je me tais".

la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 Dirais_bien_9

Au loin, une manif vue par le viseur d'un flashball. "Occupation de petits collégiens... Cours d'instruction civique lol".

la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 Collegiens_11

Nul doute que l'institution policière, si prompte à protéger ses employés quand ils sont photographiés et dénigrés, ne tardera pas à s’opposer à ce genre de loisirs.

Camille Polloni
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/62133/date/2011-03-23/article/sur-facebook-la-police-se-fout-de-ta-gueule/
mais non la police ne fait que son travail sans racisme ni denigrement pour ceux qu'elle controle la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 663206
edit pour ceux qui n'aurait le courage d'aller sur les inrock je reproduit toute les capture d'ecran de ceux ci attention du lourds
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 Police_fb_2
-j'aime bien le collegien au premier plan, il doit faire un cri de fauve
-voila c'est comme sa qu'il faut leur parler

la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 Police_fb_8
la legende vaut pour son pesant de connerie
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 Police_fb_7
vive l'ecriture kikoolol et le message bien raciste
la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 Police_fb_5
la palme d'or , parions que celui ci a fait de longues études ^^

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Message  Kepon47 Lun 28 Mar - 14:05

Excellent ce "florilège" Face book!!!

Je vous met une petite vidéo filmée par des riverains Montpelliérains en fin de soirée St Patrick.



Un commentaire de cet vidéo trouvé sur le net Smile
c'est pas une légende, c'est des vrai bâtards. d'un côté, des pov' mecs bien pêtés qui doivent plus trop savoir ce qui se passe et de l'autre des mecs enragés, armés et à jeun, du moins on aimerai le croire.
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Message  niouze Mer 30 Mar - 23:17

Montpellier Il perd un œil après un contrôle musclé


Un policier de la compagnie départementale d’intervention a-t-il eu la main trop lourde lors d’un contrôle ? C’est ce qu’affirme un Montpelliérain de 24 ans qui a perdu la vue d’un œil. L’affaire est complexe. Le 18 juin 2010, devant la gare, le plaignant affirme avoir été interpellé pour rien. « Une fille venait d’en agresser une autre, je n’y étais pour rien. Les policiers sont arrivés, ils m’ont menotté et mis des coups », raconte-t-il. Coups de poing, de matraque et surtout un coup de pied au niveau de la tempe. Problème : ce jeune homme avait déjà une grande fragilité de l’œil à la suite d’un accident domestique ancien. Il dit ne plus voir désormais de l’œil droit.

Les policiers expliquent qu’il s’est rebellé, ce que le plaignant conteste formellement. Autre problème : la vidéosurveillance

est inexploitable. L’IGS, police des polices, aurait trouvé des témoins extérieurs accablants. Mais soit ils n’ont plus donné signe de vie, soit ils ne veulent plus témoigner.
Le parquet prend l’affaire au sérieux. Une information judiciaire vient d’être ouverte et un juge saisi : « C’est acquis, quelqu’un a donné un coup de pied et ce n’était pas nécessaire. Mais on ne sait pas qui en est l’auteur et il ne peut pas y avoir de responsabilité collective. »



Me Fernandez, l’avocat du jeune homme, trouve le temps de l’enquête trop long. Il a décidé de saisir, via le député Noël Mamère, la commission nationale de déontologie de la sécurité, qui devra rendre un rapport sur cette affaire. « Ils ont un pouvoir d’enquête et d’investigation. J’espère que le ou les auteurs de ces violences seront condamnés. »

http://policiers.over-blog.com/article-montpellier-un-flic-tabasse-a-coup-de-pied-mars-2011-69840729.html
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Message  niouze Sam 2 Avr - 16:26

Grenoble : une manif de soutien aux mal-logés tourne mal
Par caro | délinquante avérée | 31/03/2011 | 17H43


C'est la fin de la trêve hivernale. Notre riveraine Caro, militante et « délinquante avérée » a participé mercredi soir à une « nuit solidaire » à Grenoble. Un rassemblement interrompu par les forces de l'ordre. Témoignage.

Mercredi 30 mars, fin de l'hébergement d'hiver. Des centaines de personnes (plus de 500 à Grenoble) risquent de se retrouver à la rue, après la fermeture des structures d'accueil. 25 associations décident donc d'une « nuit de la solidarité » organisée dans le jardin public de la place de Verdun, face à la préfecture.

Vers 18h30, environ 200 personnes sont déjà là, françaises et étrangères, car il n'y a pas de préférence nationale dans la rue.
Des fumigènes pour récupérer la tente

L'ambiance est bon enfant, des groupes discutent, une table avec nourriture en libre service est installée. Plusieurs prises de parole pour dénoncer les fermetures. La presse audio, visuelle, papier est là, interviewant les uns et les autres. Des élus de la municipalité et de la « métro » (communauté de communes) sont là aussi.

Les demandeurs d'asile roms, parqués dans un camp alors que la préfecture devrait les loger, sont ici en nombre. D'autres nationalités sont représentées, et beaucoup de soutiens jeunes et moins jeunes.

Les présents décident d'installer symboliquement une tente. Les Roms y dorment bien, pourquoi pas nous ?

Les policiers qui se trouvaient assez loin arrivent en courant et sans aucune sommation commencent à taper à tout va pour récupérer la tente, envoyant des fumigènes sur les présents.


Une tente contre une maison

Un homme est traîné par terre sans ménagement et emmené dare-dare au commissariat. Il est en garde à vue.

Tous les présents sont choqués par cette violence inattendue. Beaucoup d'étrangers préfèrent, avec raison, repartir vers le centre-ville. Les alertes par SMS crépitent. Des renforts arrivent, une centaine de personnes de plus, toujours aussi calmes, déterminées à passer la nuit dans le jardin.

Une deuxième tente sort d'un sac. Rebelote, voilà la maréchaussée qui remet ça et certains y vont vraiment de bon cœur… Deuxième tente confisquée avec beaucoup de brutalité, sous les cris : « Un toit est un droit », « Une tente contre une maison », etc.

Aucune injure de notre côté, alors qu'en face … les coups de suffisent pas ! Sous l'œil de la caméra de France 3 et des appareils photo des reporters, professionnels ou non.
Une jeune fille reçoit un coup sur la tête

L'atmosphère est tendue. On décide de rester sur les bancs, assis par terre, deux tentes sont portées à bout de bras pour bien montrer qu'elles ne sont pas installées.

Devant notre détermination, un policier en civil vient dire que le directeur de la sécurité voudrait rencontrer deux personnes. Une délégation est envoyée. Elle nous transmet ce message : à minuit le jardin sera évacué par la force. Que faire ? Il est déjà 23h15. On reste pour voir.

Un peu avant minuit, on voit arriver une bonne dizaine d'estafettes pleines de policiers, on voit poindre ceux qui attendaient dans les rues adjacentes.

A minuit et une minute, ils attaquent – toujours aussi brutalement. Des petits groupes s'éparpillent, coursés par les hommes en bleu, casqués, bouclier en avant, tonfa levée.

Nous apprendrons par la suite que la course poursuite a eu lieu jusqu'au centre-ville (place du Tribunal, pour ceux qui connaissent). Une jeune fille reçoit un coup sur la tête et sera soignée par les pompiers. Sur le chemin, toutes les personnes avec un sac à dos sont frappées par la horde.
Une haie bleue et harnachée

Dans le jardin lui-même, un homme est à terre, salement amoché, à moitié comateux, la tête en sang. Là aussi, les pompiers interviennent, font les premiers soins sur place et l'emmènent à l'hôpital.

Une haie bleue et harnachée repousse les personnes encore présentes dans une des rues en face du jardin (rue Lesdiguières), empêchant même les gens d'aller reprendre les affaires dans le jardin ou d'aller à l'arrêt du tram sur la place.

A 1h30, sous la menace des armes, le jardin est nettoyé de toute présence qui déplaît au préfet, représentant de l'Etat.

La question que nous nous posons tous est de savoir depuis quand il est interdit de rester pacifiquement dans un jardin public municipal.

Il n'y avait aucun drapeau, ni de parti politique, ni de syndicat, personne n'était badgé, il s'agissait d'un rassemblement de citoyens venus dire, par leur seule présence, que des logements vides existent, que la loi de réquisition n'est pas appliquée, qu'il est inhumain de laisser dans la rue des couples, des enfants, des isolés.

http://www.rue89.com/2011/03/31/grenoble-une-manif-de-soutien-aux-mal-loges-tourne-mal-197880
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Message  niouze Mar 12 Avr - 14:21

A Angers, si t'es pas sage, c'est la police qui viendra te chercher
Par Pauline Grand d Esnon | Rue89 | 12/04/2011 | 11H14


Dans le quartier de La Roseraie, à Angers, la police ne plaisante pas avec la délinquance. Quatre fillettes et un garçonnet, âgés de 7 à 8 ans, qui jouaient dans le jardin clos des HLM, ont reçu cette leçon de vie, ce mercredi.

Il est 16h30. Les policiers du commissariat face au jardin aperçoivent, depuis leurs fenêtres, les enfants en train de dessiner sur les murs, munis de bâtons de bois. Leur réaction est immédiate. Ils se rendent sur les lieux, et embarquent les cinq fautifs.


Les motifs de cette intervention : le vandalisme et l'absence de surveillance des enfants. Les parents se trouvent pourtant aux balcons des bâtiments qui encadrent l'espace de jeu.
Les policiers « ne voulaient pas alerter tout l'immeuble »

« J'ai l'habitude de laisser mes petites filles », raconte Nouria Ouezzain, la mère de deux des enfants concernés :

« Le jardin est protégé par une grille très haute, et je jette des coups d'œil de temps en temps par la fenêtre. Si elles ont besoin de quelque chose, elles peuvent m'appeler. »

Les immeubles forment en effet une enclave en U autour du jardin : le moindre bruit résonne.


Les policiers choisissent de ne pas prévenir les familles. Un membre du commissariat affirme a posteriori qu'ils « ne voulaient pas alerter tout l'immeuble, créer du désordre ».
« J'ai cru à une blague »

Mais Nassira Kachout passe la tête par la fenêtre au bon moment. Elle voit ses sœurs, des jumelles de 8 ans, emmenées par des policiers, et s'affole.

« Je leur ai demandé ce qu'ils faisaient, ils m'ont dit qu'elles dessinaient sur les murs et qu'il fallait aller les chercher au commissariat. »

Pas de discussion possible.

Dix minutes plus tard, Nouria Ouezzain jette à son tour un coup d'œil en bas, et ne voit plus ses filles. Le jardin est désert. Les affaires d'agression d'enfants planent toujours sur Angers. Elle s'affole. C'est un petit garçon, qui a assisté à la scène depuis l'extérieur, qui l'aiguille vers le commissariat.

« J'ai cru à une blague. »

Lorsque tous les adultes se rendent au commissariat, les enfants sont à l'entrée. Trois policières les entourent. Deux petites sont en pleurs. Entre la sœur aînée des Kachout et les forces de l'ordre, le dialogue vire à l'affrontement. « Elle criait, leur disait que c'était pas normal », relate Nouria Ouezzain.

« Ils lui ont répondu qu'elle ne savait pas éduquer ses enfants. Il n'avait pas à dire ça. »

« Ils finissent par casser des abris de bus »

Au commissariat, on parle de prévenir des actes de délinquance plus graves.

« Si on les laisse faire, ça peut dégénérer. C'est un début. Ils finissent par casser des abris de bus. »

Une intervention de routine, en somme. Les policiers soutiennent que tout s'est déroulé sans accroc. La démonstration de force n'a pourtant pas plu à la mairie. « Les faits qui se sont déroulés ne justifient en aucun cas ce type d'intervention », affirme Norma Mével Pla, l'adjointe du quartier de La Roseraie. Elle parle d'un évènement « totalement exceptionnel », dans un quartier plutôt calme.

Le procureur a depuis été saisi de l'affaire. L'incident est pour l'instant isolé. Issu d'une réhabilitation urbaine, le commissariat a été installé il y a trois ans. Les habitants ne déplorent aucune autre altercation.

Reste ce problème d'un excès de zèle dans la pratique de la police de proximité. Et cette question de Nouria Ouezzain concernant les policiers :

« Ils n'ont pas autre chose à faire ? Qu'on leur donne du boulot ! »

http://www.rue89.com/2011/04/12/a-angers-si-tes-pas-sage-cest-la-police-qui-viendra-te-chercher-199503
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Message  ivo Mer 27 Avr - 13:49

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Clichy-sous-Bois : non lieu pour les policiers mis en cause dans la mort de Zyed et Bouna

FRANCE INFO - 12:43
Les deux policiers jugés en correctionnelle pour "non assistance à personne en danger" après la mort de deux adolescents fin octobre 2005 à Clichy-sous-Bois, ont bénéficié d’un non-lieu. Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, sont morts électrocutés dans le transformateur EDF dans lequel ils avaient trouvé refuge, alors qu’ils étaient poursuivis par la police. Leur décès a été le déclencheur des émeutes de novembre 2005.

la police s'étonne qu'on ne l'aime pas - Page 5 Clichy-af9cc
Marche silencieuse en hommage à Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois en 2006.
©️ REUTERS/Benoit Tessier

Le non-lieu est donc confirmé. La cour d’appel de Paris a suivi l’avis du parquet, et a confirmé l’ordonnance déjà rendue en octobre dernier par des juges de Bobigny. Les deux policiers mis en cause dans la mort de Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, le 27 octobre 2005, à Clichy-sous-Bois, en Seine-saint-Denis, n’ont pas commis le délit de “non assistance à personnes en danger”, pour lequel ils étaient poursuivis. Il s’agit d’une policière stagiaire, qui était de permanence au standard téléphonique ce soir-là, et d’un gardien de la paix présent sur le terrain. L’avocat des familles des victimes annonce son intention de se pourvoir en cassation.

La réaction de Mohamed Mechmache, président du collectif AC Le Feu, créé en 2005 après les émeutes. (0'46")

Le maire socialiste de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain, regrette cette décision avec Richard Place (3'01")

L’avocat des familles des victimes annonce son intention de se pourvoir en cassation.

Maître Jean-Pierre Mignard, avocat des familles de victime parle de "justice de peur" (0'48")

Les deux victimes, accompagnées d’un troisième adolescent qui, lui, a survécu, avaient trouvé refuge dans un transformateur EDF, après une course-poursuite avec la police. Ils sont morts électrocutés. Leur camarade a été gravement blessé.

A l’époque, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait exclu toute responsabilité des policiers, déclaré, à tort, que les adolescents n’étaient pas poursuivis, et paru insinuer qu’ils avaient commis un délit. Le parquet n’avait pas ouvert d’enquête immédiatement.

La mort des deux adolescents et ces réactions ont été suivies de deux semaines d’émeutes sans précédent, dans les banlieues françaises, à la stupeur du monde entier. Les troubles ont duré jusqu’au 17 novembre, faisant 130 blessés parmi les policiers et les émeutiers, et se soldant par l’incendie de milliers de véhicules et de centaines de bâtiments.


!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


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ivo
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Message  ivo Mer 27 Avr - 17:15

Clichy-sous-Bois : les policiers vont être cités à comparaître
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/04/27/01016-20110427ARTFIG00474-drame-de-clichy-sous-bois-non-lieu-pour-les-policiers.php


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Les familles de Zyed et Bouna, électrocutés dans un transformateur EDF, veulent une audience publique pour entendre les fonctionnaires concernés par l'affaire, après le non-lieu prononcé par la cour d'appel de Paris en faveur de deux d'entre eux.

La cour d'appel de Paris a prononcé mercredi matin un non-lieu en faveur de deux fonctionnaires de police renvoyés en correctionnelle pour non-assistance à personne en danger, dans le cadre de l'enquête sur la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois en 2005. Mais les familles des deux jeunes ne veulent pas en rester là. Dans l'après-midi, leur avocat, Me Jean-Pierre Mignard, a annoncé qu'une citation directe serait déposée pour «mise en danger délibérée de la vie d'autrui» contre les policiers concernés.

«Ce que nous voulons, c'est une audience publique. Puisqu'on a voulu nous fermer la porte sur le délit de non-assistance à personne en danger, nous allons poser une autre question», a déclaré Me Mignard, l'avocat des familles. «Qu'est-ce qui justifie que 15 fonctionnaires de police se jettent à la poursuite d'enfants en pleine après-midi alors qu'aucune infraction n'a été commise, les affolant, les poursuivant et les cernant à proximité d'un site mortellement dangereux?», a demandé l'avocat.

«S'ils rentrent sur le site, je ne donne pas cher de leur peau»

Le 27 octobre 2005, Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, étaient morts électrocutés dans un transformateur EDF où ils s'étaient réfugiés après une course-poursuite avec des policiers. Un troisième adolescent, Muhittin Altun, avait survécu. Des violences urbaines avaient démarré le soir même à Clichy-sous-Bois et s'étaient étendues à l'ensemble des banlieues françaises.

Plusieurs jours après le drame, les policiers et le ministère de l'Intérieur avaient fermement contesté l'existence d'une course-poursuite, qui s'était achevée aux abords du transformateur EDF. Mais le rapport de l'Inspection générale des services (IGS, la police des polices), remis fin 2006 au juge d'instruction, avait confirmé la version des jeunes.
La policière stagiaire présente au poste de commandement où étaient reçues les communications radio des fonctionnaires et le policier qui a vu les jeunes gens entrer sur le terrain jouxtant le transformateur avaient alors été mis en examen en 2007. Le 22 octobre 2010, les juges d'instruction chargés de l'enquête les renvoyaient devant le tribunal correctionnel pour «non assistance à personne en danger». Le parquet de Bobigny, qui avait requis un non-lieu le 10 septembre dernier, avait fait appel de cette décision.

Le procureur considérait en effet qu'il n'existait pas de charges suffisantes pour renvoyer les deux policiers devant le tribunal, ces derniers ayant cru, selon lui, que les deux adolescents avaient quitté le site d'EDF. Dans des échanges radiophoniques, un policier avait pourtant annoncé qu'il avait vu «deux individus en train d'enjamber un grillage pour se diriger vers le site EDF». «En même temps, s'ils rentrent sur le site, je ne donne pas cher de leur peau», déclarait-il au cours du même échange.
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Message  ivo Jeu 28 Avr - 9:48

Incompréhension à Clichy-sous-Bois après le non-lieu
FRANCE INFO - 05:15
Hier, la cour d’appel de Paris a prononcé un non-lieu en faveur des deux policiers dans l’enquête sur la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré. Une décision qui intervient cinq ans et demi après les faits. A Clichy-sous-bois, habitants et élus ne comprennent pas cette décision.
Chez les habitants de Clichy-sous-bois c’est le désarroi qui prime après le non-lieu d’hier. La cour d’appel de Paris a en effet prononcé un non-lieu en faveur des deux policiers dans l’enquête sur la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré. Les deux jeunes, âgés de 17 et 15 ans sont morts le 27 octobre 2005. Ils avaient été électrocutés dans un transformateur EDF où ils s’étaient réfugiés après une course-poursuite avec les policiers.

Leur mort avait déclenché trois semaines de violences urbaines dans les banlieues françaises. L’état d’urgence avait même été décrété le 9 novembre.

Cinq ans et demi après les faits, comment les habitants de Clichy-sous-Bois accueillent-ils ce non-lieu ?
Chez les jeunes d’abord, c’est le mot " injustice " qui revient beaucoup. "Ce n’est pas normal que les policiers s’en sortent comme ça. Si les rôles avaient été inversés, les jeunes auraient été condamnés à perpétuité...", dénonce un jeune homme de 19 ans.

En fait les Clichois sont surtout étonnés de cette décision, ils ont l’impression qu’une fois encore" c’est la banlieue qui trinque ".

Du côté des associations, le désarroi semble encore plus grand. Parce que les "grands-frères", les associatifs ou les élus eux-même ne comprennent pas cette décision. Abdelali Méziane, par exemple, est maire-adjoint à Clichy-sous-Bois, chargé de la Jeunesse et des Sports. "Ca va etre difficile de faire comprendre aux jeunes qu’on est dans un pays de droit, que la justice devait être faite mais n’a pas été faite", explique-t-il.
Comment expliquer aux jeunes cette décision inexplicable ? "Comment voulez-vous maintenant que l’on redonne espoir aux jeunes ?", ajoute-t-il. "Les gens se rendent compte qu’il y a deux poids deux mesures."

Abdelali Meziane, maire adjoint chargé des sports, de la jeunesse et des loisirs. (3'27")

Clichy a été calme depuis cette décision de non-lieu. "Ce n’est pas en rebrûlant ou en détruisant des véhicules que la décision va changer, j’espère qu’il ne se passera rien. Mais ça va être difficile ces prochains jours, difficile pour les jeunes de comprendre", ajoute Abdelali Méziane.

Mais sur place on ne croit pas, on ne craint pas, une reprise des violences comme en 2005.
D’autant que Clichy a tout de même beaucoup changé depuis 2005. Le gymnase qui avait été détruit par les flammes a été reconstruit, une nouvelle crèche a aussi été remise en état. La ville bénéficie du plus important plan de rénovation urbaine de France avec plus de 600 millions d’euros.
Même si le chômage des jeunes dépasse les 40% dans certains quartiers.

Les avocats des familles de Zyed et Bouna ont annoncé qu’elle allaient se pourvoir en cassation et qu’elles déposaient une citation directe pour "mise en danger de la vie d’autrui" qui vise les 15 policiers qui étaient sur les lieux, à Clichy, le 27 octobre 2005.

Sébastien Paour, Stéphane Pair, Nathalie Bourrus.
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Message  niouze Jeu 28 Avr - 16:01

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Message  ivo Mar 3 Mai - 9:41

Un cambrioleur de 15 ans abattu à Marseille : tensions dans les quartiers nord
FRANCE INFO - 08:35
Il tentait, avec deux autres individus, de pénétrer dans une pharmacie des quartiers nord de Marseille : un adolescent de 15 ans a été abattu de deux balles par un voisin.
Un important dispositif policier a été déployé. Les forces de l’ordre ont essuyé des jets de pierre.
Un adolescent de 15 ans qui tentait de cambrioler une pharmacie a été abattu par le propriétaire - de Marseille, les précisions d’Olivier Martocq (0'47")

Les faits se sont produits vers 19h. Un adolescent de 15 ans originaire de la Bricarde, une cité difficile des quartiers nord de Marseille, venait de s’introduire avec deux complices dans une pharmacie du boulevard Barnier, dans le XVIe arrondissement de la ville.
Le propriétaire, un homme de 55 ans, a ouvert le feu depuis la fenêtre de son appartement. Il a tiré à deux reprises avec un fusil 22 long rifle. L’adolescent, qui tentait de s’enfuir avec un ordinateur, s’est effondré, mortellement touché au thorax.

On a frôlé l’émeute quand les parents et amis de la victime ont tenté de s’en prendre au tireur, qui a été immédiatement arrêté et placé en garde à vue et interrogé dans la nuit.
L’homme, qui avait déjà été victime de cambriolage, n’a visiblement fait aucune sommation, et il a visé le haut du corps.
Une information judiciaire a été ouverte pour homicide volontaire.

Un important dispositif policier a été déployé dès hier soir.
Les forces de l’ordre ont essuyé des insultes et des jets de pierres, dans une ambiance tendue.
Le calme est revenu au petit matin.
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Message  niouze Mar 3 Mai - 23:11

Une affiche d'Hitler dans les locaux de la CRS de Perpignan

La CGT a porté plainte après avoir découvert cette affiche du Führer faisant le salut nazi


La CGT vient de porter plainte après la découverte d'une affiche montrant Hitler faisant le salut nazi dans des locaux de la CRS de Perpignan, a-t-on appris lundi auprès du syndicat.

La personne qui a placardé cette affiche "a pris un simple petit blâme, pratiquement la même chose que prend un officier de police en tenue qui fume dans la rue", a dit le secrétaire départemental de la CGT, Pierre Place, sans préciser qui avait pris l'initiative d'un tel affichage.

Contactés par téléphone, le commandant de la CRS et sa direction interrégionale à Marseille ont décliné tout commentaire.

Le parquet de Perpignan a dit avoir décidé d'ordonner une enquête de police après avoir reçu la plaine de la CGT.

C'est le 17 janvier que l'alerte a été donnée sur la présence de l'affiche dans les locaux de l'infirmerie de la CRS 58, a rapporté Pierre Place. L'infirmerie est aussi un lieu public par lequel passent les jeunes souhaitant intégrer la police nationale, a-t-il observé. "Donc la première image qu'ils vont avoir d'un service public de police nationale, c'est une photo d'Hitler", a-t-il dit.

On ignore combien de temps cette affiche de 42 x 59 cm, représentant le Führer saluant bras cassé, s'est trouvée sur le mur; a priori plusieurs semaines, selon M. Place.

Si la CGT, syndicat minoritaire dans les CRS, s'est mobilisée jusqu'à porter plainte contre X, c'est à cause de la sanction selon elle dérisoire qui a été prononcée, alors qu'on a affaire à un lieu public, mais aussi à cause du climat politique actuel, a expliqué M. Place.

"On joue notre rôle, surtout dans une période où beaucoup de choses se disent sur l'entrisme du FN dans les milieux syndicaux", a-t-il dit, tout en se gardant d'établir un lien entre l'auteur de l'affichage et le Front national.



http://www.sudouest.fr/2011/05/02/une-affiche-d-hitler-dans-les-locaux-de-la-crs-de-perpignan-386805-7.php[b]
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