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Message  spike Sam 3 Mar - 1:53

Nyark nyark a écrit:Je vais tâcher de leur en toucher un mot. Mais je ne les vois pas très souvent. À la 1ère occase promis.

Merci T'es un amour Wink!
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Message  ivo Lun 12 Mar - 10:11

Jura : les habitants votent contre la prison expérimentale
fr info
Les habitants de cette petite commune du Jura ont voté majoritairement contre le projet de prison expérimentale de l'ex-homme d'affaire Pierre Botton. Hier le maire de la commune organisait un référendum consultatif, mais le projet n'est pas abandonné pour autant.

Les prisons: questions. - Page 14 120309NCY206
A Saint-Julien-sur-Suran le 8 mars 2012 © Maxppp Alexandre Marchi

Quelque 251 des 312 habitants de Saint-Julien-sur-Suran, dans le Jura, se sont déplacés hier pour donner leur avis sur le projet de prison expérimentale conçue par l'ex-homme d'affaires Pierre Botton. Ils se sont prononcés contre à 54%. "Avec une majorité de votes contre la prison de Pierre Botton, j'estime que nous avons gagné. Nous resterons mobilisés jusqu'à ce que le projet soit définitivement abandonné", déclare Janine Keser, secrétaire de l'association "Petite montagne espace de liberté", créée pour l'occasion.

"Les conseillers municipaux avaient indiqué que si le rejet était massif, ils abandonneraient le projet, mais ce soir, ce n'est pas le cas."

Il s'agit d'un référendum consultatif, mais le projet ne sera pas pour autant abandonné. "Maintenant, nous avons besoin de ré-expliquer le projet aux habitants et de trouver une solution respectueuse de chacun", indiquait la conseillère générale (UMP) Hélène Pélissard, porteuse du projet, à l'issue du vote
.

En décembre 2011, le site de Saint-Julien-sur-Suran a été retenu pour accueillir le projet de l'association "Les Prisons du coeur" fondée par Pierre Botton. L'établissement est destiné à 120 détenus condamnés pour la première fois à des peines n'excédant pas cinq ans. L'expérimentation prévoit notamment que les détenus aient la clé leurs cellules, qui seront dépourvues de barreaux.

Les habitants de Saint-Julien-sur-Suran ont voté contre ce projet, qui divise le village. Précisions de Sandy Dauphin.
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Message  ivo Lun 19 Mar - 8:48

Libération d’Abdelhamid Hakkar, l’un des plus anciens détenus de France
fr info
Il aura passé 27 ans en prison, pour le meurtre d’un policier qu’il a toujours nié. Abdelhamid Hakkar, 56 ans, a été libéré dimanche soir à Ensisheim (Haut-Rhin), au terme d’un parcours judiciaire hors norme.

Pour l’instant, il n’est qu’en permission. La fin officielle de son incarcération n’interviendra en effet que mardi matin, au moment où il sera placé sous bracelet électronique. Abdelhamid Hakkar vivra ensuite au sein de sa famille, à Besançon (Doubs), et travaillera dans une association de réinsertion de détenus.

Ce petit homme à moustache, fin juriste, clôt ainsi un parcours judiciaire hors norme. Condamné à trois reprises à la perpétuité pour le meurtre d’un policier à Auxerre en 1984, il avait obtenu de la Cour européenne des droits de l’Homme d’être rejugé après un procès où ni lui ni son avocat n’avaient assisté.
Il aura aussi été condamné à quatre reprises au cours de sa détention pour des tentatives d’évasion. Des tentatives qui lui ont notamment valu de passer 12 ans à l’isolement et d’être transféré à 45 reprises.
Hakkar se sera également illustré en cosignant en 2006 avec neuf autres détenus de la centrale de Clairvaux (Aube) un texte réclament "le rétablissement de la peine de mort", préférable à une "perpétuité réelle" qui les faisait "crever à petit feu".


Après 27 ans derrière les barreaux, celui qui faut jusqu’à ce dimanche soir l’un des plus anciens détenus de France, n’aspire qu’à une chose : "Être paisible pour sa réinsertion", confie son avocate Me Canu-Bernard.

Abdelhamid Hakkar libéré après 27 ans de prison : le soulagement pour sa famille et son avocate, Me Marie-Alix Canu-Bernard
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Message  niouze Mar 20 Mar - 13:11

Mutinerie au centre éducatif fermé de Gévezé
Posted on 19 mars 2012 by juralib

Rennes. Les gendarmes interviennent au centre éducatif fermé de Gévezé

Une dizaine de gendarmes sont intervenus la nuit dernière pour rétablir l’ordre dans le centre éducatif fermé de Gévezé près de Rennes. Plusieurs mineurs s’étaient rebellés pour protester contre certaines conditions de vie dans la structure. Les gendarmes ont interpellé le meneur de la révolte alors qu’il essayait de prendre la fuite. Il a été placé en garde à vue et sera présenté aux magistrats demain. Le centre de Gevezé est une alternative à la prison pour des mineurs condamnés par la justice pour des crimes ou des délits graves.

Leur presse (Ouest-France.fr, 18 mars 2012)
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Message  niouze Lun 26 Mar - 12:41


87 000 prisonniers perdus
Le 26 mars 2012 Pierre Leibovici


Le Conseil constitutionnel vient de valider, le 22 mars,
la loi sur l'exécution des peines prévoyant de confier aux géants du BTP
la création de milliers de places de prison supplémentaires d'ici 2017.
Principal argument avancé : 87 000 peines de prisons sont en attente
d'exécution en France
. OWNI est parti à la recherche de ces prisonniers, pas perdus pour tout le monde.



C’est l’histoire d’un chiffre à succès. Répété à l’envi, du Front
national à l’UMP, pour justifier la multiplication du nombre de prisons
en France. Un chiffre qui impressionne. Et qui trompe. Ce chiffre, c’est
celui des peines de prisons en attente d’exécution. Le ministre de la Justice, Michel Mercier, parle de :

87 000, au 31 décembre dernier
Donc 87 000 personnes en France dont la condamnation a été prononcée
par un juge mais n’est pas encore appliquée.
Bien plus que le nombre de
places opérationnelles dans les prisons du pays, 57 213 au 1er mars
2012, selon le ministère de la Justice.

L’argument est imparable pour qui veut convaincre de la nécessité
d’agrandir le parc carcéral français, à commencer par Marine Le Pen, qui
préfère parler de “peines prononcées qui n’ont jamais été exécutées” ou de “peines qui ne sont jamais appliquées” plutôt que de peines “en attente d’exécution”. Avant de lancer cette proposition :

Créer dans les plus brefs délais, 40 000 nouvelles places de prison.
Mais la réalité des peines de prison en attente d’exécution est plus
complexe. Seules 4,2% d’entre elles présentaient une durée supérieure à
un an et deux mois en juin 2011
. Un détail qui a son importance.

Petites peines

Car depuis la loi pénitentiaire n° 2009-1436
votée le 24 novembre 2009, les peines égales ou inférieures à deux ans
d’emprisonnement – contre un an auparavant – sont aménageables,

c’est-à-dire exécutables sous le régime de la semi-liberté, du placement
à l’extérieur ou de la surveillance électronique. Si le seuil à un an
reste malgré tout maintenu pour les personnes récidivistes, la loi
pénitentiaire de 2009 a engagé une petite révolution en matière
d’application des peines, avec pour but avoué le désengorgement des
prisons.

La France carcérale
Maison d'arrêt de Béthune, taux d'occupation carcérale : 216%. Faa'a Nuutania, Polynésie Française : 235%. Prison par ...


Une révolution qui n’a pas plu à tout le monde, et notamment au
député Eric Ciotti. Dans son rapport sur le renforcement de l’efficacité
des peines, il écrit ainsi que la possibilité d’aménager des peines
inférieures à deux ans “n’est légitimement ni comprise, ni admise par la plupart de nos concitoyens”.
D’où la proposition n°33 de son rapport visant à supprimer purement et
simplement les avancées permises par la loi pénitentiaire de 2009.

La proposition n°33 n’a pas été retenue dans le projet de loi sur
l’exécution des peines voté le 29 février dernier par l’Assemblée
nationale et validé le 22 mars par le Conseil constitutionnel. L’avenir
de l’aménagement des peines reste pourtant incertain.

En juin dernier, sur les 85 600 peines en attente d’exécution, plus
de 82 000 étaient aménageables. Mais pas aménagées.
Comme l’indique le
rapport d’Eric Ciotti, seules “9 774 personnes bénéficient d’un aménagement de peine sous écrou” au 1er mai 2011.

Interrogée par OWNI sur cet écart entre les peines qui
pourraient être aménagées et celles qui le sont réellement, la sénatrice
Nicole Borvo, rapporteure du Projet de loi de programmation relatif à
l’exécution des peines, a une explication simple :

Le passage devant le juge de l’application des peines
[chargé de décider de l’aménagement d’une peine, NDLR] est beaucoup trop
long en France. Des gens sont condamnés mais attendent des mois avant
de savoir s’ils vont finalement aller en prison, les services
d’application des peines sont débordés, bref, on manque de moyens.
Dans l’annexe du projet de loi sur l’exécution des peines figurent les mesures qui seront engagées pour “garantir la célérité et l’effectivité de l’exécution des peines prononcées”.
L’augmentation des moyens accordés aux services d’application des
peines arrive en dernière position, 400 postes devant être créés d’ici à
2017 dans les juridictions et les bureaux d’exécution des peines. La
priorité est ailleurs dans le projet de loi : “porter la capacité du parc carcéral à 80 000 places”.

45 000 condamnations de plus


Plus largement, la construction de nouvelles prisons légitimée par le
nombre de peines en attente d’exécution amène à une réflexion sur le
sens des courtes peines. L’étude d’impact du projet de loi relatif à
l’exécution des peines avouait elle-même que “les peines d’une durée inférieure ou égale à 3 mois constituent la moitié du stock des peines en attente d’exécution”.


De quoi rendre dubitatif le sénateur Jean-René Lecerf, qui s’exprimait ainsi lors de l’examen du projet de loi au Sénat :

Mais de quoi parle-t-on ? La moitié de ces peines en
attente d’exécution sont égales ou inférieures à trois mois. Quelle est
la signification d’une peine de trois mois ?
Et Nicole Borvo de renchérir :

Les courtes périodes d’incarcération n’ont aucun effet en matière de réinsertion. Elles n’ont aucune valeur ‘pédagogique’.
Pour la fermeture des prisons
La prison n'a toujours pas atteint les objectifs fixés il y a plus de deux siècles. Elle reste le lieu de l'inhumain, de ...

Le poids de ces courtes peines est à mettre en parallèle avec
l’augmentation des condamnations ces dernières années : 45 129 de plus
au cours de la décennie 2000, d’après les chiffres de l’Insee. Une évolution dont tient compte le projet de loi sur l’exécution des peines puisque son “scénario le plus probable” prévoit l’augmentation de “2% par an en moyenne des condamnations à des peines privatives de liberté”.


Le 6 mars dernier, plus de soixante députés ont saisi le Conseil
constitutionnel pour juger la conformité du projet de loi sur
l’exécution des peines à la Constitution. Un texte que la Haute
juridiction a finalement validé en l’état, la semaine dernière, le 22 mars.
Les parlementaires ne l’attaquaient que sur les partenariats avec le
secteur privé envisagés par la loi pour permettre de disposer des places
supplémentaires.

Une décision qui résonne comme une excellente nouvelle pour les rois
du BTP carcéral, Bouygues, Eiffages et GDF-Suez en tête, dont les
Partenariats public-privé (PPP) sur 24 000 places de prison
supplémentaires pourront représenter de beaux profits.
owni.
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Message  niouze Lun 9 Avr - 14:59

Corbas, témoignage sur la prétendue prison modèle


En septembre dernier, les détenus de Lyon-Corbas signaient deux pétitions pour dénoncer leurs conditions d’incarcération : manque d’activité, cantines insuffisantes et onéreuses, suppressions de parloirs trop fréquentes, isolement des primos arrivants et silence de l’administration pénitentiaire face aux détresses de certains détenus qui se terminent parfois par un suicide, comme celui d’une femme samedi. 6 mois après, témoignage de Louisa, concubine d’un des signataires.

Pour rappel, la maison d’arrêt de Lyon-Corbas a ouvert ses portes en 2009 pour rem­pla­cer les ancien­nes pri­sons St Paul et St Joseph du centre ville. Symbole de la poli­ti­que car­cé­rale de l’ère Sarkozy, ces pri­sons éloignés des villes, sont cons­truite par des socié­tés privés qui les exploi­tent et les louent à l’Etat. Vantées comme pro­pres, sûres et moder­nes par rap­port aux locaux vétus­tes des ancien­nes taules, elles devaient amé­lio­rer les condi­tions de déten­tion [1]. Il n’en est rien.

Les nom­breu­ses portes à fran­chir pour aller d’un endroit à l’autre iso­lent les déte­nus des autres mais aussi empê­chent les dépla­ce­ments vers les zones de regrou­pe­ments, d’acti­vi­tés et de tra­vail. Le beau stade cons­truit au milieu de la maison d’arrêt est la plu­part du temps vide. Résultat, aujourd’hui la prison lyon­naise atteint des som­mets en terme de nombre de morts en déten­tion. Durant l’année 2011, l’admi­nis­tra­tion péni­ten­tiaire reconnaît 7 sui­ci­des à Corbas mais d’autres sour­ces par­lent de 12 morts. En gros en 2011, près de 10% des morts en déten­tion en France ont eu lieu à Corbas alors la prison ne repré­sente qu’1% de la popu­la­tion car­cé­rale ! Un détenu dénonce l’insou­ciance des matons face aux sui­ci­des, allant même jusqu’à affir­mer avoir vu des sur­veillants plai­san­ter en enle­vant des corps de sui­ci­dés des cel­lu­les.

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Qu’a fait l’Administration Pénitentiaire après les péti­tions ?

« Rien répond Louisa, dont le concu­bin a été l’un des pre­miers signa­tai­res, ah si ! ils ont sup­primé les colis ! ». Les colis per­met­taient aux famil­les d’appor­ter des den­rées aux déte­nus sans qu’ils aient à les payer plus cher (à l’inté­rieur, les pro­duits sont majo­rés d’envi­ron 30 %) [2]. « Et puis ils ont trans­féré les deux per­son­nes qui avaient initié les péti­tions ».

Aujourd’hui, des famil­les nous rap­por­tent que les déte­nus res­tent en cel­lule 21 heures sur 24, qu’ils cho­pent la galle à chaque pas­sage au mitard [3] qui n’est jamais net­toyée. Elles déplo­rent des atten­tes de 3 à 4 mois pour une un suivi psy­cho­lo­gi­que. Le mari de Louisa a attendu 6 mois pour voir un den­tiste : « il se conten­tent de leur donner des doli­pra­nes ». Quand il est arrivé à Corbas, il sor­tait d’une double frac­ture au tibias, suite à une bles­sure au stade dans une autre maison d’arrêt. Après l’opé­ra­tion, il avait des séan­ces de kiné mais à Corbas, les soins ont été sup­pri­més durant toute la durée de sa déten­tion avant de repren­dre après son trans­fert vers une autre taule. Une autre femme de détenu confirme, son mari n’a eu aucun soin lors de son passage à Corbas alors qu’il avait une grave bles­sure à la main.

Au-delà des condi­tions de déten­tion, ce sont les rap­ports avec les matons qui sont poin­tés le plus sou­vent par les famil­les de déte­nus, par­ti­cu­liè­re­ment ceux char­gés de la sur­veillance des par­loirs « qui sont tou­jours les mêmes ». Il y a les clas­si­ques comme les petits retards :

« Je finis­sais ma ciga­rette à une dizaine de mètres de l’entrée, ma fille m’a appelé pour me dire qu’on ren­trait pour les par­loirs, le temps que j’arrive, la petite s’est fait cla­quer la porte au nez ».

Des his­toi­res d’humi­lia­tions au par­loir, Louisa en a des dizai­nes :

« Une fois, avec mes enfants on a demandé gen­ti­ment si on pou­vait avoir deux chai­ses sup­plé­men­tai­res pour qu’on puisse tous s’asseoir, un sur­veillant nous les ame­nées mais en râlant, il a claqué la porte en disant des insa­ni­tés, des gros mots, ça a marqué la petite (13 ans)... ».

Louisa nous montre le cer­ti­fi­cat médi­cal dressé par son méde­cin à la suite de cette alter­ca­tion : « les enfants pré­sen­tent un choc psy­cho­lo­gi­que avec un trou­ble anxieux, vomis­se­ments, dou­leurs abdo­mi­na­les, sen­sa­tion de ne plus res­pi­rer, ces symp­tô­mes sont appa­rus après qu’un sur­veillant ait parlé de façon vio­lente à ces enfants ». « Déjà [les par­loirs] les trou­ble, conti­nue Louisa, ils me disent maman j’ai peur, maman j’ai mal au ventre ». Depuis que le détenu a été trans­féré, ces trou­bles ont dis­paru, « ça venait de la Maison d’arrêt de Lyon Corbas, cette prison a trau­ma­tisé mes enfants. Je pré­fère faire 700 km que 30 pour aller voir mon concu­bin mais du coup je le vois deux fois moins sou­vent ». Ils ont fait une demande de rap­pro­che­ment qui a été pour l’ins­tant refu­sée par l’Administration péni­ten­tiaire.

Elle se sou­vient encore :

« une fois, j’ai sonné au por­ti­que, (détec­tion des métaux), je n’avais rien à me repro­cher, j’ai insisté pour qu’on amène le détec­teur de métal manuel, ils m’ont mis dehors, tout ceci en pré­sence des petits, et suite à ça, j’ai été sup­pri­mée de par­loir pen­dant 4 mois. J’ai eu un rendez vous avec le direc­teur qui a main­tenu ma sus­pen­sion de par­loir. J’ai été au tri­bu­nal qui m’a donné raison, le juge a réta­bli mon droit de visite et j’ai eu 800 euros de dom­ma­ges et inté­rêt. J’ai été au bout parce qu’il était pas conve­na­ble que ma fille ne voit pas son père pen­dant 4 mois et j’incite les famil­les à tou­jours aller au bout des affai­res, et à aller voir les asso­cia­tions, il ne faut pas bais­ser les bras, il faut se battre ».

Louisa a su faire res­pec­ter ses droits parce qu’elle était entou­rée [4] et elle déplore que « les famil­les n’osent pas faire des démar­ches parce qu’elles ont peur des repré­sailles ». Il en va de même pour les déte­nus. Une autre femme raconte :

« Mon mari a été témoin d’un scène : suite à une alter­ca­tion entre un détenu et un sur­veillant, ce der­nier a dit « tu vas voir je vais reve­nir », ils sont reve­nus à 4 matons et ils l’ont tabassé ». Le jeune n’a pas osé porter plainte par peur de repré­sailles, ils ont peur de se voir refu­ser toutes les deman­des par la suite ».

Enfin Louisa recom­mande aux autres famil­les de se méfier de l’asso­cia­tion San Marco. Cette asso­cia­tion soi-disant indé­pen­dante char­gée de l’accueil des famil­les avant leurs entrées dans la prison (l’asso­cia­tion a un local sur le par­king de la maison d’arrêt), serait très proche de la direc­tion de la prison.

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La prison est une machine à détruire, Corbas est à la pointe.
Détruisons les prison ! Solidarité avec touTEs les déte­nuEs et leur proche !
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Message  ivo Sam 14 Avr - 9:46

Nouveau record dans les prisons françaises : 67.161 détenus au 1er avril
fr info
L'Administration pénitentiaire a publié ses statistiques mensuelles aujourd'hui. Une nouvelle fois, le nombre de détenus dans les prisons françaises atteint un record historique au 1er avril, avec 67.161 personnes incarcérées. Ce chiffre est en hausse de 1,1% sur un mois et de 4,7% sur un an (64.148 détenus au 1er avril 2011).

La surpopulation carcérale, elle aussi, augmente. Au 1er avril, il y avait 57.243 places de prison "opérationnelles", ce qui représentait un taux d'occupation de 117,3% (116,1% un mois plus tôt).


Les prisons: questions. - Page 14 Fil-prison-surpopulation-avril-01
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Message  niouze Sam 14 Avr - 23:07

Par Rue89Lyon | 14 avril 2012 11:22 | Comments (0)
Un étudiant de Lyon 2 incarcéré « au détriment de sa réinsertion » ?

Dans un communiqué, l’Observatoire International des prisons (l’OIP), relate l’histoire d’Antoine (prénom d’emprunt), incarcéré à la prison de Villefranche-sur-Saône depuis le 5 mars dernier, sur décision du Procureur de la République de Saint-Etienne, « au détriment de sa réinsertion ».





Aujourd’hui âgé de 22 ans et étudiant en première année de droit à l’université Lyon 2, Antoine a été condamné, en 2008 lorsqu’il était mineur, à quatre ans de prison avec sursis mais avec mise à l’épreuve.
Parmi, les obligations de cette mise à l’épreuve : l’indemnisation des victimes et le suivi de scolarité. Il devait aussi transmettre son adresse au juge de l’application des peines s’il déménageait. Mais il n’a pas respecté cette dernière obligation.




Conséquence : le 4 janvier 2012, la Cour d’appel de Lyon a révoqué le sursis d’Antoine, en estimant :



« Qu’en s’abstenant (…) de faire connaître sa nouvelle adresse au juge de l’application des peines pendant deux années, Antoine a violé les obligations dont il était débiteur dans le cadre de sa condamnation initiale ».



Pour ne pas compromettre sa réinsertion, la Cour d’appel avait proposé de limiter la révocation à un aménagement de peine de deux années (au lieu de quatre). Ce qui aurait pu permettre à Antoine de ne pas aller en prison.





Mais le Procureur de la République de Saint-Etienne, en charge de l’exécution de cette peine inférieure à deux ans, a choisi l’incarcération. Ce que conteste l’OIP :



« Pour justifier l’opportunité de la décision de ses services, le procureur expliquait à l’OIP : « nous sommes obligés de mettre à exécution » les mesures de révocation de sursis car ces mesures « sont exécutoires par provision », c’est à dire que « ça s’exécute tout de suite et ça déroge à toutes les autres règles » qui favorisent l’aménagement des peines d’emprisonnement inférieures ou égales à deux ans. Or, l’article D. 147-16-1 du code de procédure pénale visé par le magistrat permet pourtant au parquet de ne pas procéder à l’incarcération « si la situation particulière du condamné le justifie ».



L’OIP conclut :

« Le Procureur allègue d’une obligation réglementaire alors que les textes lui permettaient de ne pas procéder à une incarcération socialement nocive ».


Actuellement à la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône, Antoine a dû interrompre ses études. Dans un courrier, il explique :


« J’ai mis tellement de force et d’énergie à ma réinsertion, baccalauréat, études supérieures, travail afin de payer les frais d’études, que cette condamnation ne me prive pas seulement de liberté mais d’avenir et d’espoir ».
http://www.rue89lyon.fr/2012/04/14/etudiant-lyon-2-incarcere-detriment-reinsertion/
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Message  ivo Mar 24 Avr - 18:39

Un détenu gagne son procès contre l'Etat pour isolement injustifié
fr info
Teddy Valcy est resté 18 mois en isolement, dans la prison de Fresnes, entre mai 2010 et octobre 2011. Il porte plainte, début 2011, contre le ministère de la Justice pour isolement sans raison valable. Le 12 avril 2012, le tribunal administratif de Versailles lui a donné raison/ Et condamné l'Etat à lui verser 1.500 € pour frais de procédure.

L'homme est toujours incarcéré, dans la prison de Fleury-Mérogis, soupçonné, le jour de son interpellation en mai 2010, de vouloir faire évader un des auteurs des attentats de 1995 en France. L'administration pénitentiaire l'avait placé en isolement à cause de son casier judiciaire (évasion et vols à main armée).
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Message  ivo Mar 29 Mai - 17:42

Contre l’arbitraire des surveillants de prison, liberté pour Samir Tafer !
http://rebellyon.info/Manchette-Contre-l-arbitraire-des.html
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Message  ivo Jeu 31 Mai - 21:06

Centre pénitentiaire pour femmes de Rennes : moins de parloirs faute de personnel
http://www.oip.org/index.php/component/content/article/1008
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Message  ivo Jeu 7 Juin - 12:45

un détenu empêché de se recueillir auprès de sa mère décédée, faute de personnels d'escorte disponible
http://www.oip.org/index.php/derniers-communiques/1010
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Message  niouze Mer 11 Juil - 17:20


Tensions à la prison de Roanne : une vidéo de l’intérieur
12425 visites | 70 commentaires

Depuis six mois, le centre de détention de Roanne est le théâtre d’accrochages entre détenus et surveillants de plus en plus violents. Plusieurs prisonniers réclament des améliorations de leur vie en détention, tandis que les personnels dénoncent un projet pénitentiaire biaisé. La semaine dernière, une vidéo a été tournée dans l’enceinte de la prison, montrant une promenade qui se termine en rixe dans la cour.

Reçu à la rédaction dimanche, le film a été tourné par des détenus à l’aide d’un téléphone portable. La scène s’est déroulée mercredi 4 juillet, en fin de journée, à la fin d’une promenade dans la cour de la prison de Roanne.

Dans les images, sept surveillants dont six portent casque, coque, bouclier (la tenue d’intervention classique) font face à quatre détenus. Quelques coups sont échangés. Les détenus refusent de rentrer dans les bâtiments. Les surveillants plaquent l’un d’eux au sol et tentent d’attraper les autres.


Mickaël Escolano, surveillant à Roanne et syndiqué UFAP, confirme les faits.

« Il y a eu refus de réintégration de promenade. Ils ont été plaqués au sol, menottés et réintégrés en cellule », raconte-t-il.

Dans un texte parvenu avec la vidéo, les détenus de Roanne dénoncent la méthode et donnent leur version :

« La procédure d’intervention de l’administration pénitentiaire n’est pas respectée et l’action menée à la cow-boy mais sans lasso. (…) A 18h45, les quatre détenus refusent de remonter en cellule et demandent à être entendu dans un esprit pacifique. Boyer (Georges Boyer, le directeur du centre de détention, ndlr) préfère lâcher ses chiens. »





La lettre du prisonnier

Mickaël Escolano n’est pas loin d’être d’accord, au moins sur la violence de la scène :

« Ca a dégénéré en combat de rue. »

Pour les détenus, ce face-à-face musclé est l’une des conséquences et le point d’orgue d’un processus de revendications non-entendues. Elles portent sur « une modification des horaires de promenade et sur toutes les précédentes revendications publiées le 25 avril 2012 par les détenus de Roanne ».



Une « révolte », selon leurs propres termes, qui serait liée à de mauvaises conditions de détention.

Dans la lettre (publiée sur rue89lyon.fr), ils parlent de tarifs de cantines excessifs, dénoncent des mesures aléatoires de quartier semi-ouvert et fermé, et réclament l’arrêt de la mise à nu lors des fouilles de parloirs.

Et selon Mickaël Escolano, la situation s’est aggravée peu à peu, favorisée par des problèmes clairement identifiés.



Un Oz à la roannaise

Ouvert il y a quatre ans, le centre de détention de Roanne devait dans son programme pénitentiaire privilégier la réinsertion, en accueillant prioritairement les personnes en fin de peines longues, avec un cadre de vie spécifique : cellules avec douches individuelles, libre circulation dans les coursives de la prison durant une grande partie de la journée, sorties organisées à l’extérieur (canoé ou encore matches au stade de foot).

Mais Mickaël Escolano explique « qu’on y arrive pas » et parle de tensions qui ont augmenté ces six derniers mois avec, notamment, cinq agressions relativement graves en mai dernier :

« Il est impossible d’instaurer le dialogue avec les détenus, qui sont très demandeurs. Il devrait y avoir un surveillant pour 30 détenus mais là, il y a un surveillant pour 63 détenus. Vous vous rendez compte! Les coursives sont isolées, on devrait y circuler à deux surveillants, mais on n’est pas assez. On n’y est pas en sécurité alors on n’y va pas. »

Le centre de détention de Roanne n’est toutefois pas en surcapacité. Avec 550 détenus (dont 50 femmes), cette prison ne rencontre pas de problèmes de surpopulation. En revanche, elle subit ceux des autres prisons de la région.

« On a des gens qui n’ont pas le profil pour suivre le programme de réinsertion prévu à l’origine. On se débarrasse de gens qui sont dans des maisons d’arrêt et qui ont six mois de détention, on les met au milieu de gens qui sont en fin de longue peine. On devrait être plus sélectifs. Face à ça, les surveillants sont désarmés. »

Il décrit un Oz à la roannaise :

« Il y a du trafic, du racket, certains sont influencés par quelques caïds. D’autres n’osent pas sortir de leur cellule, on leur met la pression alors ils cèdent. Il doit y en avoir une vingtaine mais sur 500 détenus, c’est trop. C’est beaucoup trop. Dimanche on a trouvé un téléphone portable et 90 grammes de cannabis. »

L’administration pénitentiaire, contactée, n’a pas donné suite à notre demande.
vidéo : http://www.rue89lyon.fr/2012/07/10/tensions-a-la-prison-de-roanne-une-video-de-linterieur/
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Message  niouze Dim 29 Juil - 15:46

chronique de youv derriere les barreaux : juralib.noblogs.org/tag/chronique-de-youv-derriere-les-barreaux/
en ddl ici :
Les prisons: questions. - Page 14 011
et également sur fb (et oui le mal ^^) : https://www.facebook.com/pages/Chronique-de-Youv-derri%C3%A8re-les-barreaux-2/279313005439458
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Message  spike Mer 5 Sep - 22:50


Breivik : les surprises de la justice et de la prison à la norvégienne
Aurélie Champagne | Journaliste



Les prisons du pays sont parmi les plus confortables du monde, son taux de récidive parmi les plus bas. Le tueur de l’île d’Utoya, lui, ne sera sans doute jamais libéré.

Jugé responsable de ses actes, Anders Behring Breivik a été condamné à la peine maximale, vingt et un ans, pour avoir tué 77 personnes en juillet 2011. Soit trois mois de prison par meurtre, comme l’ont relevé des anonymes sur Twitter.

Pour une autre partie de l’opinion norvégienne, ce sont les conditions de détention de Breivik qui choquent. Un sondage paru vendredi dans le quotidien Verdens Gang montre que 54% des Norvégiens interrogés les jugent trop « clémentes ».

En juillet 2011, Mads Andenas, ancien directeur de l’Institut de droit international et comparé de Londres, aujourd’hui professeur de droit à Oslo, racontait à Rue89 comment sa nièce avait échappé au forcené sur l’île d’Utoya, contrairement à quelques-uns de ses élèves.

« Vous savez, nous admirons Badinter »

Sa famille et lui se disent aujourd’hui « très soulagés par l’issue du procès » :

« Les atrocités et la manière dont les autorités ont tragiquement échoué à prévoir et à stopper ces événements sont impardonnables et profondément déprimants. Le procès, en suivant des procédures normales, d’une manière équilibrée et proportionnée, a été un soulagement. Peut-être même un succès.

Pour ce qui est de la peine, vous savez, nous admirons Badinter [ministre de la Justice qui a abrogé la peine de mort en France, ndlr] et ce qu’il a fait et continue à faire. Il fait partie des héros européens et il est très respecté, ici, en Norvège.

Personne ici ne veut de la peine de mort. Et la Norvège n’envisage pas non plus la prison à perpétuité, ni l’emprisonnement des condamnés dans des conditions inhumaines.

Votre ancien président de la Cour de cassation Guy Canivet a beaucoup critiqué les conditions d’emprisonnement en France. Le dernier rapport de l’Observatoire des prisons est d’une tristesse extrême. Nous ne voulons pas de ça ici. »

Trois pièces de 8 m2

Breivik bénéficiera d’un espace spécialement aménagé sous un régime de très haute sécurité, annonce la prison d’Ila, près d’Oslo.

Il se compose de trois cellules de 8 m2 : une pour dormir, une pour faire du sport, une autre, équipée d’un ordinateur mais sans connexion Internet, pour travailler.

Mais il ne bénéficiera pas du service de salariés « pour jouer et discuter », comme certains médias l’évoquaient ce samedi matin : l’information a été démentie par la prison.

Le Norvégien passera ses prochaines années en isolement, dans le quartier de haute sécurité de cet ancien camp de concentration nazi qui abrite les plus grands criminels du pays.


Pour Toril Moi, membre de l’Académie norvégienne des sciences, professeure à l’Université de Duke aux Etats-Unis et coauteure d’une tribune dans le New York Times datée de ce samedi, « les médias étrangers n’expliquent pas assez que Breivik a écopé d’une peine de vingt et un ans, mais aussi d’un examen judiciaire tous les cinq ans ».

Un dispositif qui devrait empêcher toute libération du tueur à l’issue de sa peine, tant que la justice estimera que le tueur représente un danger pour la société.

Contactée par Rue89, Toril Moi rappelle que la plupart des Norvégiens pensent aujourd’hui que « Breivik ne sortira jamais de prison ».

Un « nouveau modèle pour la justice » ?

Dans l’article qu’elle signe avec David L. Paletz, professeur de sciences politiques à l’université américaine Duke, elle estime que ce jugement, conforme au système norvégien, est « un nouveau modèle pour la justice ».

Insistant sur l’attention portée par le tribunal à chacune des victimes et à leur famille, elle conclut que « la pleine reconnaissance de la vérité de la souffrance humaine peut avoir des effets de guérison pour elles et pour toute une nation ».

« La cellule de Breivik ne semble pas particulièrement luxueuse », modère d’ailleurs Toril Moi :

« De nombreuses prisons norvégiennes ont de bien meilleures conditions que la sienne. »

A Halden, une douche individuelle avec de belles serviettes blanches

C’est le cas d’Halden, seconde prison de haute sécurité en Norvège, où il a été un temps question que Breivik séjourne. Un reportage du Guardian de mai 2012 décrit ce centre pénitencier souvent « comparé à un hôtel ».

L’Etat norvégien a investi 1,3 milliard de couronnes dans cette prison au « minimalisme chic », inaugurée en 2010. Chaque cellule dispose d’une télévision à écran plat, d’une douche individuelle avec de belles serviettes blanches.

Chaque détenu a son propre mobilier et de grandes fenêtres donnant sur la forêt. La prison suréquipée « où règne le calme » symbolise un système norvégien davantage tourné vers la réadaptation des criminels que sur leur punition.


La journaliste britannique rapporte l’étonnement du directeur, interrogé sur le nombre d’attaques de prisonniers sur les gardes, les hospitalisations, et les violences – des événements courants dans les prisons anglaises. « Il y a très peu de violence ici », s’étonne le directeur, incapable de se souvenir d’à quand remonte la dernière bagarre.

« Les prisons les plus confortables au monde »

« Les prisons norvégiennes sont les plus confortables au monde », raconte Diane Berbain, qui tient le blog Chemin du nord sur Rue89, et a vu un de ses amis emprisonné pour violence – « on est très vite jeté en prison, pour un excès de vitesse ou une bagarre en ville le soir » :

« Les caméras à l’entrée ne fonctionnaient pas. Ils avaient droit à des cours de langue, de yoga, à une bibliothèque, une salle de sport... Et de jolis espaces verts !

Au lieu de payer une amende de près de 4 100 euros, on choisit souvent l’enfermement, on sait que ça ne sera pas trop dur.

On peut même lire dans un guide en norvégien sur Paris que j’ai à la maison un avertissement expliquant qu’il vaut mieux respecter la loi en France, car les prisons y sont surpeuplées et très dures ! »

Un taux de récidive parmi les moins élevés

Selon Jan Landro, du quotidien Bergens Tidende, « la Norvège a sans doute le pourcentage de récidives le plus bas chez les condamnés d’Europe [moins de 20%, ndlr], ce qui peut indiquer que [le] traitement des criminels est bon » :

« Le procès a été un test pour notre humanisme et notre civilisation. Nous l’avons réussi. Le jugement et ce qu’il va se passer ensuite ne doivent pas nous faire nous comporter de façon moins civilisée. »
http://www.rue89.com/2012/08/25/breivik-et-les-surprises-de-la-justice-et-de-la-prison-la-norvegienne-234839?sort_by=thread&sort_order=ASC&items_per_page=50&page=9
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Message  ivo Dim 16 Sep - 9:59

Prisons de Lyon-Perrache : entrez dans la « marmite du diable »
http://www.rue89lyon.fr/2012/09/14/prisons-perrache-entrez-marmite-diable/
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Message  ivo Mar 18 Sep - 17:39

Oui, la prison peut devenir l’exception
http://www.liberation.fr/societe/2012/09/10/oui-la-prison-peut-devenir-l-exception_845281
Par PIERRE-OLIVIER SUR Avocat à la cour, CLÉMENCE WITT Avocate à la cour

«Nos prisons sont pleines, mais vides de sens.» Cette formule de la nouvelle garde des Sceaux, Mme Christiane Taubira, porte l’espoir que la France puisse enfin se doter d’une doctrine carcérale efficace et humaine dans le cadre d’une politique pénale cohérente. Car contrairement aux idées reçues, la prison peut devenir l’exception, tandis que la prévention de la récidive doit demeurer l’objectif. Et puisque l’on a été habitué à la culture des chiffres, nous allons démontrer qu’il est possible de diviser par deux le nombre de prisonniers en France, tout en améliorant les statistiques de la délinquance.

Pour atteindre cet objectif, trois mesures d’urgence s’imposent. Premièrement, extraire les détenus souffrant de pathologies psychiatriques nécessitant un suivi médical (20% de la population carcérale). Deuxièmement, ne plus incarcérer les détenus en attente de jugement et donc présumés innocents (25% de l’effectif). Troisièmement, libérer plus systématiquement - mais avec placement sous surveillance électronique ou suivi en milieu ouvert - ceux qui sont en fin de peine (20% supplémentaires). En recoupant ces trois chiffres et en y retranchant la part incompressible que l’impératif de sûreté publique interdit de libérer, ce sont déjà près de 50% des 66 748 détenus que l’on doit sortir de prison.

Par ailleurs, trois mesures durables sont envisageables. Premièrement, créer une peine de probation, définie par le Conseil de l’Europe comme «l’exécution en milieu ouvert d’une peine ou d’une mesure pénale comportant suivi, conseil et assistance dans le but de réintégrer socialement l’auteur de l’infraction et de contribuer à la sécurité collective» pour remplacer les courtes peines d’emprisonnement. L’initiative a d’ores et déjà été annoncée par la chancellerie. Deuxièmement, renforcer l’encadrement et le suivi des personnes prises en charge en milieu ouvert pour atteindre, comme en Suède, le ratio de 1 agent pour 25 détenus (contre 1 pour 50 en France). Troisièmement, développer un outil statistique irréprochable, harmonisé entre les Etats membres du Conseil de l’Europe, pour évaluer les facteurs de la récidive.

Face à l’augmentation croissante du nombre de détenus, les gouvernements précédents ont, au contraire, réagi par des projets d’accroissement et de modernisation du parc pénitentiaire, creusant le déficit public : le projet Chalandon sous la présidence Mitterrand (13 000 places supplémentaires), le plan Bédier sous la présidence Chirac (partenariats publics-privés), la loi du 27 mars 2012 sous la présidence Sarkozy (objectif de 80 000 places en 2017). Et d’après la Cour des comptes, le loyer des établissements pénitentiaires devrait atteindre 567,3 millions d’euros en 2017. Pourtant, ces initiatives sont vaines, car on sait que tous les pays ayant choisi cette solution ont vu leur taux de détention s’accroître, sans effet sur la surpopulation carcérale. Or, la prison est évidemment criminogène. Les chiffres de la démographe Annie Kensey sont sans appel : 50% des anciens détenus seront à nouveau condamnés à de la prison ferme. Dès lors, la politique du tout carcéral est un élan vers le pire.

Alors, il faut multiplier les peines alternatives. En France, le recours au bracelet électronique en témoigne. Le nombre de détenus sous surveillance électronique a doublé en deux ans, atteignant 10 244 en juillet 2012. Un succès tant pour la prévention de la récidive (seulement 23% de nouvelles condamnations à de la prison ferme), que pour les finances publiques (une personne placée sous surveillance électronique coûte 15,50 euros par jour, contre 94,91 euros pour un détenu). Ce succès doit, à l’aune des pratiques scandinaves, appeler une réforme sans précédent. Le meilleur exemple est celui de la Finlande qui, grâce à une refonte globale de sa politique pénale, a divisé par deux son taux de détention, tout en améliorant les statistiques de la délinquance. Mais une telle révolution carcérale supposait une révolution culturelle, rendue possible par un véritable travail pédagogique auprès des médias et de l’opinion publique finlandaise. Une configuration qui semble émerger en France, comme en témoigne le manifeste «Pour une politique pénale efficace», rédigé par un groupe de travail interprofessionnel et publié le 12 juin 2012 dans Libe.fr. Alors, considérons que «oui», la France peut réduire de moitié sa population carcérale !
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Message  ivo Mer 19 Sep - 9:01

La prison, école de la récidive ?
http://www.franceinfo.fr/societe/le-plus-france-info/la-prison-ecole-de-la-recidive-742749-2012-09-19
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Message  ivo Mer 19 Sep - 10:44

Marc Dutroux demande le bracelet électronique
http://www.metrofrance.com/info/marc-dutroux-demande-le-bracelet-electronique/mlip!ciZo0rSh3Lrc/
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Message  ivo Ven 21 Sep - 9:44

De la Déportation au Bannissement
http://prison.eu.org/spip.php?article14212
De la déportation comme peine complémentaire des Français d’outre-mer

Il est une idée communément répandue que la déportation n’existe plus en droit français ; que la déportation aurait été abolie par une ordonnance du 4 juin 1960 du général de Gaulle.

Pour autant, si l’action de déporter est d’obliger quelqu’un à quitter son territoire, soit pour l’obliger à s’installer ailleurs, soit pour le détenir hors de son territoire, elle existe toujours en droit Français.

C’est ce que subissent ces hommes et ces femmes d’outre-mer, condamné(e)s dans ces départements et territoires mais envoyé(e)s en métropole pour exécuter leur peine.

C’est le cas de :
- Joseph, haitien, qui vivait en Guadeloupe, condamné par le TGI de Basse Terre, condamnation assortie qui plus est d’une interdiction de résidence en Guadeloupe alors qu’il y a toute sa famille ;
- Fabrice, guadeloupéen, condamné par le TGI de Basse Terre, condamnation assortie d’une interdiction de résidence en Guadeloupe, alors qu’il y a toute sa famille ;
- Germain, martiniquais, condamné par le TGI de Fort de France, condamnation assortie d’une interdiction de résidence en Martinique, alors qu’il y a toute sa famille.

Ces hommes, qui plus est, démunis de ressources, de milieux pauvres, sont donc privés de leurs droits effectifs de maintenir des liens familiaux.

Et si à un drame de séparation, il n’en fallait pas un autre, ils sont envoyés dans les établissements loin de la région parisienne, obligeant alors, si leurs proches désirent les voir à ajouter au coût du voyage par avion, celui du train ou de la voiture pour se rendre dans nos prisons les plus reculées.

Honte à cette France qui prétend que la déportation n’existe plus, qu’elle a été abolie.

Ces hommes ont des droits.

Mais un droit n’a de sens que s’il peut être effectif.

Les privant d’une possibilité d’exécuter leur peine dans leur territoire de résidence, soit par ce que la justice en a décidé ainsi, soit parce que « faute de moyens » pour l’Etat -qui prône la réinsertion des détenus, qui inscrit le maintien des liens familiaux dans les textes de la république comme fondement à la réinsertion- qui ne peut construire d’établissements pour peine adéquat dans ces lieux, la France viole l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’hommes et les libertés fondamentales.

Mais qui se préoccupe de ces hommes et de ces femmes ?

Classe misérable, classe dangereuse, dicte la morale populaire, qui se cache derrière un semblant de droit pour croire qu’elle n’inflige pas des peines dont le niveau de souffrance endurée dépasse celui seul de l’incarcération.

« Le ministre est sensible à votre interpellation. », peut-on lire dans un courrier du cabinet du garde des sceaux.

Sensible…

Fabrice, Joseph, et Germain, n’en n’ont que faire de cette sensibilité.

Ils veulent pouvoir être proches de leur famille, pouvoir être présents avec eux lorsqu’ils traversent un deuil.

Car c’est le cas de Fabrice. Qui vient de perdre son père. Qui est à Clairvaux, au QD depuis 55 jours, qui ne veut pas rejoindre le QI où il sera encore plus oublié de tous.

Tout le monde n’en a que foutre d’un miséreux qui dans sa souffrance, lié à l’incarcération et aux milliers de kilomètres qui le sépare de ses proches, a des réactions de plus en plus brutales face à une administration qui l’a relégué à Clairvaux.

« Vous n’êtes pas prioritaires pour demander un transfert sur la région parisienne », région qui serait plus accessible déjà pour ses proches.

Il sera de nouveau jugé pour sa réaction, certes violente, lorsqu’il a appris le décès de son père.

Le parquet se fera un plaisir de demander une peine lourde, de 2 ou 3 ans de plus. Rien ne sera pris en compte : sa situation de déporté, sa situation de miséreux à qui on ne donne pas de travail (pas prioritaire une fois de plus : il n’a pas d’enfants !), sa situation de souffrance car comment le juge de l’application des peines lui accorderait une permission de sortie sous escorte pour aller à l’enterrement de son père alors qu’il est interdit de séjour en Guadeloupe.

Kafkaïen.

L’œuvre de justice n’est pas œuvre de droit.

Ban Public dénonce la situation de ces hommes et ces femmes déportées.

Ban Public dénonce l’hypocrisie de l’abolition de la peine de mort dont on fête pour la énième fois l’anniversaire car cette abolition n’a pas supprimé les peines afflictives de déportation et de Bannissement.

Ban Public exige :
- L’abolition des peines complémentaires d’interdiction de résidence pour les résident(e)s d’outre-mer ;
- Que le droit de maintenir des liens familiaux normaux soit effectif pour ces hommes et ces femmes déporté(e)s, comme ce droit existe pour les personnes condamné(e)s sur le territoire métropolitain.

Ban Public condamne la violation de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme pour ces hommes et ces femmes.

Sans une prise de conscience collective de ces situations dramatiques, la prison, une fois de plus, créé une peine complémentaire, digne d’un traitement inhumain et dégradant, renforçant le risque de récidive. A ce territoire que l’on nomme République, une et indivisible, ou sur chaque fronton d’établissement pour peine il est écrit Liberté Egalité Fraternité, nous te disons République de France, d’appliquer aussi la solidarité. Celle qui se veut Fraternelle, Humaine et sensible aux plus démunis de nos concitoyen(ne)s. Alors tu sortiras grandie de ces oublis aux Droits Humains que tu bafoues sans cesse chaque jour…

Ban Public le 19 septembre 2012

Contact presse Benoît David : 06 63 08 17 39
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Message  spike Ven 21 Sep - 19:49

Merci ^o.

As-tu un avis concernant la demande de Dutroux?
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Message  ivo Ven 21 Sep - 19:53

moi ? un avis ??? ^^

il filait un bracelet à ses victimes ???

édit: les concernés ont vu ma réponse.

pour rappel
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dutroux


Dernière édition par ivo le Sam 22 Sep - 8:47, édité 1 fois
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Message  spike Sam 22 Sep - 0:03

ivo a écrit:moi ? un avis ??? ^^

il filait un bracelet à ses victimes ???

édit: les concernés ont vu ma réponse.

pour rappel
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dutroux


Ah je me doutais bien qu'on allait pas être d'accord Smile!
Donc si je comprends ce que tu dis, tu souhaites comme tant d'autres personnes que ce genre de criminels ne sorte jamais de prison.
Bien, alors ma question est simple: souhaiterais-tu donc remettre la peine de mort pour ce genre d'individus, puisque finalement, dans le cas présent, la prison n'est ici, pour reprendre une expression chère à J.M. Rouillan, qu'une peine de mort lente?
Finalement en défendant le point de vue qui est le tien, non seulement tu défends implicitement la peine de mort, mais en plus tu cautionnes la déshumanisation des gens qui est appliquée par notre justice actuellement...

Qu'une personne se venge je comprendrais très bien, mais franchement à quoi ça servirait? Est-ce que ça soulagera ça douleur? Non. Est-ce que ça lui rendra son enfant? Non. Mais par contre ça fera de lui un meurtrier qui ne vaudra pas mieux que lui au final.

Ne vaudrait-il pas mieux par exemple le suivre médicalement et psychiquement, et le faire travailler dans un établissement accueillant des jeunes femmes victimes de viol et d'inceste?
De plus les troubles sexuels peuvent être soignés donc pas "besoin" de tuer un Homme.
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Message  ivo Sam 22 Sep - 8:46

rien à voir avec ce que tu dis.

je ne crois pas à la prison.
je ne crois pas à la peine de mort.
je ne crois pas "aux médicaments ni aux psys".
etc ...

tout ça n'est qu'un airbag pour "notre société" et rien d'autre.

soit tu commets des actes "assez peu graves" (y compris certains meurtes etc ... ) et là c'est un probleme d'intégration sociale pour x raisons.
la prison n'est pas une réponse.
soit t'es un barge qui commet des choses innommables et là .... pas de pitié.
(pour rappel si t'es pas aller voir: enlèvement séquestration et viols répétés de 10 jeunes filles dont cinq mineures, pour ce qui est connu et nombre de mort non spécifié, sans parler des conditions )

dans les deux cas je suis pour mise à disposition des auteurs aux victimes.


>>>>
- je ne détiens pas la vérité.
- je ne suis pas sur d'avoir envie de débattre de ça bcp plus.
- j'édite mon post ET ta réponse
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Message  spike Sam 22 Sep - 12:06


probleme d'intégration sociale pour x raisons.
la prison n'est pas une réponse.
soit t'es un barge qui commet des choses innommables et là .... pas de pitié.

La frontière est mince entre les deux situations...
Je connais l'histoire de Dutroux, et il était battu à sang par son père, il y avait des liens consanguins dans sa proche famille.
N'est ce pas des raisons qui expliqueraient des "problèmes d'intégration"....?
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