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l'europe se casse la gueule

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Message  ivo Mer 28 Avr - 10:06

La Grèce et le Portugal font dégringoler les bourses
France Info - 06:36
La Bourse de Paris a été frappée hier en fin de séance par l’annonce de la dégradation de la notation du Portugal et a décroché de près de 4%, affichant sa plus forte baisse de l’année.

Les marchés d’Asie sont eux aussi touchés.


Les Bourses d’Asie plongent à leur tour ce matin, gagnées par les craintes de propagation de la crise grecque à d’autres pays, mais l’euro se redresse quelque peu face au dollar après des déclarations rassurantes du président de la Banque centrale européenne (BCE).
L’agence de notation Standard & Poor’s a semé la panique hier sur les marchés en abaissant de trois crans la note de la dette de la Grèce, en la reléguant dans la catégorie des investissements spéculatifs. “La note de la Grèce est maintenant inférieure d’un cran à celle de l’Inde”, constatait dans un rapport Sébastien Barbe, analyste au Crédit Agricole CIB. “Les autorités politiques vont probablement tenter de rassurer les marchés” dans le courant de cette journée.
Il est “hors de question” que la Grèce ou n’importe quel autre pays de la zone euro fasse défaut sur ses emprunts, a d’ailleurs affirmé hier soir le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean Claude Trichet.

A la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei a perdu 2,57%.
De son côté Sydney cédait 1,39%, Séoul 1,25%, Singapour 1,23%, Taipei 1,19%. A Shanghai, l’indice composite ne reculait que de 0,15%.

La crise grecque semble se propager à présent dans la zone euro avec le Portugal pris à son tour dans la tourmente des marchés financiers. En cause, la situation de la Grèce et du Portugal. Mais il y a une cause plus profonde comme l’explique Marc Touati économiste chez Global Equities.

Les bourses européennes s’affolent


Ces pertes enregistrées en Asie sont plus modérées que celles de la plupart des Bourses européennes hier.
Paris a décroché de 3,82%, Londres de 2,61%, Francfort de 2,73%, Milan de 3,28%, Bruxelles de 3,34%. Les Bourses de Madrid et de Lisbonne ont chuté respectivement de 4,19% et 5,36%, dans le sillage de la Bourse d’Athènes qui avait perdu près de 6%, sa plus forte baisse depuis octobre.
La pire séance en 2010 pour le CAC 40 hier à la bourse de Paris. Dégringolade également à Madrid.



Outre la Grèce et le Portugal, l’Espagne et l’Irlande sont considérés comme les pays les plus risqués de la zone euro.

A New York, l’indice vedette Dow Jones avait abandonné 1,90%. Selon Koon Goh, économiste chez ANZ Bank à Wellington, “les nouvelles dégradations de la note de la Grèce n’étaient qu’une simple question de temps, mais l’action agressive de Standard & Poor’s a pris les marchés par surprise”. “Les projecteurs vont maintenant davantage se tourner vers d’autres pays lourdement endettés de la zone euro, et les investisseurs vont probablement exiger des primes de risque plus élevées pour acheter des obligations d’Etat”, a-t-il prédit, cité par Dow Jones Newswires.

Crise grecque : quand l’Europe hésite, les marchés s’affolent...
Emmanuel Kessler - 08:43

Une plongée des places boursières en Europe qui rappelle les heures les plus difficiles de la crise financière. Hier le CAC 40 a connu sa plus mauvaise séance depuis un an. Ce matin, la tendance s’est poursuivie en Asie. A Tokyo, le Nikkei a cédé plus de deux et demi pourcent. Qu’est-ce qui provoque cet affolement ?


Peur sur la Grèce. Dans le film qui se joue depuis des mois maintenant, les ingrédients d’un scénario catastrophe s’accumulent alors que le sauvetage n’est toujours pas complètement au point.


D’abord c’est une agence de notation, Standard and Poor, qui évalue la solidité financière des Etats, qui a abaissé la note de la Grèce, au plus bas ou presque. Ce qui ramène les emprunts émis par Athènes au rang de ce que les anglo-saxons appellent les « junk-bonds », les obligations pourries, celles qui comportent le plus de risques pour les prêteurs. La Grèce est maintenant devenue l’un des pays considérés comme les plus dangereux au monde pour les financiers.

Et puis il y a eu la déclaration du ministre grec des finances, affirmant qu’aux taux prohibitifs qui lui sont imposées, la Grèce ne pourrait pas emprunter. Or elle doit absolument trouver 9 milliards d’euros sur les marchés à la mi-mai pour éviter la faillite.

Et comme la situation ne cesse de s’aggraver, l’inquiétude monte maintenant sur un autre pays fortement endetté : le Portugal, dont la note a aussi été sévèrement abaissée. Donc on a à la fois la Grèce qui s’enfonce et le Portugal qui tangue. L’effet domino.

Est-ce qu’on peut se sortir de cette situation ?

On est dans un cercle vicieux. Parce qu’au fur et à mesure qu’on demande à la Grèce de faire des efforts, on étouffe son économie. On vient d’apprendre que son PIB, sa production nationale allait reculer de 2% cette année. Autrement dit, elle ne va pas trouver les ressorts pour s’en sortir. Le deuxième obstacle est politique. Il est évident que les atermoiements européens, et les divergences entre Paris et Berlin, pour savoir s’il faut ou non déclencher l’aide à la Grèce, ont accru le climat d’anxiété. On est face à une situation d’urgence. Or l’Europe continue prend son temps. Le sommet de l’Eurogroupe vient d’être programmé vers le 10 mai, juste après les élections régionales allemandes. Quant à la France, on reste abasourdi de voir ses dirigeants concentrer leur énergie à résoudre le problème de Burqa – qui concerne 2000 personnes - quand c’est l’avenir des 300 millions d’habitants de la zone euro qui est en jeu.

Grèce : "les négociations avancent"

France Info - 07:59

Il n’est "pas question de restructurer la dette" de la Grèce affirme à Tokyo le président de l’Union européenne (UE).
Herman Van Rompuy a convoqué un sommet des pays de la zone euro sur la crise grecque aux alentours du 10 mai.

Les négociations entre la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) “se poursuivent”, a déclaré Herman Van Rompuy en marge d’un sommet Japon-UE. “Elles sont sur la bonne voie et il n’est pas question de restructurer la dette”, a-t-il affirmé, rejoignant le point de vue exprimé par plusieurs autres dirigeants européens ces derniers jours.
Hier soir, le président de la Banque centrale européenne a lui aussi assuré qu’il était “hors de question” que la Grèce ou n’importe quel autre pays de la zone euro fasse défaut sur ses emprunts. “Je confirme que j’ai l’intention de convoquer une réunion de l’Eurogroupe, au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, autour du 10 mai”, a par ailleurs annoncé Herman Van Rompuy. “Sur la base d’un rapport qui sera finalisé dans les prochains jours, les chefs d’Etat et de gouvernement décideront de l’activation du versement de l’aide actuellement en discussions entre la Commission européenne, la BCE et le FMI, et bien sûr le gouvernement grec”, a-t-il ajouté.

Une telle réunion au plus haut niveau sera sans précédent depuis le tout premier sommet de ce type, qui s’était déroulé à l’automne 2008 à Paris, à l’époque sur la crise financière.
Son objectif sera d’activer le plan d’aide à la Grèce, passant par des prêts de 30 milliards d’euros des pays de la zone euro pour 2010, et de quelque 15 milliards d’euros du FMI, si la Commission européenne et la Banque centrale européenne confirment que la requête d’Athènes est bien justifiée.

L’agence de notation Standard & Poor’s a semé la panique hier sur les marchés en abaissant de trois crans la note de la dette de la Grèce, de "BBB+" à "BB+", la reléguant dans la catégorie des investissements spéculatifs. La pression est encore plus forte sur l’Union européenne pour qu’elle débloque au plus vite l’aide promise, et sur la Grèce pour se redresser.
L’agence de notation Standard & Poor’s a semé la panique hier sur les marchés. La pression est encore plus forte sur la Grèce.

A Athènes hier, le premier ministre George Papandréou a avoué que cette crise que traverse son pays est la plus grave depuis la dictature des colonels.
Les mesures drastiques imposées par le gouvernement passent mal dans l’opinion publique. De nouvelles manifestations sont prévues le 5 mai dans les secteurs privé et public.


L'euro sous 1,32 dollar pour la première fois depuis un an
27/04/2010-[22:37] - AFP

NEW YORK, 27 avr 2010 (AFP) - L’euro est passé sous la barre de 1,32 dollar mardi pour la première fois depuis la fin avril 2009, sous la pression de vives inquiétudes sur les déficits publics en Europe, relancées par l’abaissement des notes de la Grèce et du Portugal.
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Message  niouze Jeu 29 Avr - 11:42

Après la Grèce, l'Espagne : le graphique qui fait peur

Par Pascal Riché | Rue89 | 28/04/2010 | 18H47


La Grèce n'a-t-elle été qu'un petit « apéritif » dans la crise qui agite depuis quelques semaines les marchés financiers ? C'est au tour de l'Espagne, un bien plus grand pays, d'être dans le viseur. La note de sa dette (qui évalue le niveau de risque pour les porteurs d'obligations d'Etat) a été rétrogradée mardi par l'agence Standard & Poor's, de AA+ à AA.

L'Espagne, c'est le pays vers lequel la contagion ne devait surtout pas aller. Son poids économique est en effet bien supérieur à celui des autres pays secoués par cette crise, Grèce, Irlande ou Portugal.

Or, c'est peut-être le plus fragile. Patrick Artus, directeur des études de Natixis, nous a transmis ce graphique vertigineux : la chute du nombre des permis de construire.

Les permis de construire en Espagne
l'europe se casse la gueule Espagne_0
Au début de l'année 2007, le nombre annuel des permis de construire était de 1,5 million. Ce chiffre a chuté depuis de 96%, pour atteindre seulement 60 000.

Or, comme le constate Patrick Artus, le secteur de la construction au sens large -c'est à dire le bâtiment, les travaux publics, la banque liée à la construction, l'industrie liée au secteur (ciment, isolement, toiture…), les agences immobilières etc- emploie 30% de la population active espagnole ! Avant que la bulle immobilière n'explose en 2008, la croissance du pays était essentiellement tirée par la construction.

La une d'ABCRésumons : une activité qui emploie près d'un tiers de la population active espagnole vient de subir une chute de régime de 96%…

Le marché du BTP s'est effondré brutalement : plus d'un million d'emplois ont disparu dans ce seul secteur. Le chômage a explosé, dépassant au premier trimestre la barre des 20%.

Ci-contre, la une d'ABC annonçant mardi 27 avril le passage de ce seuil symbolique. (Cliquer pour agrandir)

Le nombre de chômeurs, qui a été multiplié par 2,4 depuis fin 2007, dépasse aujourd'hui 4,6 millions.

pire que tout en espagne les promoteur immobilier ont tellement jouer avec ce marcher qu'aujourd'hui des villes entiere sortie de nulle part sont vide ou quasi vide ....de simple batiment devisagent le paysage et desesperement a la recherche d'aquereur ....pire que sa pour vendre a l'etranger elles ont été construite autour de golf (parait que sa fait mieux) qui pour pouvoir continuer a avoir de la gueule depense l'equivalent/ans en eau d'une population de 20 000 habitants ....et qui paye ...les espagnols bien sur
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Message  ivo Jeu 29 Avr - 12:16

Course contre la montre pour éviter la propagation de la crise
France Info - 07:52
Les marchés boursiers ont à nouveau plongé hier. Après la Grèce et le Portugal, c’est la dette de l’Espagne qui a décroché une mauvaise note de l’agence de notation Standard & Poor’s. Les responsables européens et du FMI ont mis la pression sur l’Allemagne pour accélérer le déblocage de l’aide nécessaire au sauvetage de la Grèce. Objectif : garantir la stabilité de l’ensemble de la zone euro.

Baisse de 2,99% à Madrid, -1,50% à Paris, -0,30% à Londres, -1,22% à Francfort. Seuls les marchés américains se sont détachés mercredi de la tendance négative, la Bourse de New-York clôturant en hausse de 0,48%. L’enchaînement des annonces pessimistes des agences de notation a renforcé les craintes des investisseurs. Leur pire cauchemar : voir la Grèce incapable de redresser ses finances et la crise gagner le reste de la zone euro.


"C’est la confiance dans l’ensemble de la zone euro qui est en jeu". Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international a tiré la sonnette d’alarme. "Chaque jour perdu est un jour où la situation empire et empire" , a-t-il insisté.


La pression des responsables européens et du FMI sur l’Allemagne pour accélérer le déblocage de l’aide nécessaire au sauvetage de la Grèce semble avoir porté ses fruits. "Il est évident que les négociations entre le gouvernement grec, la Commission européenne et le FMI doivent être accélérées", a déclaré la chancelière allemande, Angela Merkel.
Dominique Strauss-Khan s’est rendu à Berlin pour mettre la pression sur l’Allemagne. Angela Merkel a indiqué que son pays apportera sa contribution, mais à condition que la Grèce fasse des efforts

Afin d’enrayer la panique des marchés, un sommet de la zone euro est convoqué pour le 10 mai. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso s’est voulu rassurant, affirmant que l’UE et la BCE étaient "déterminées à garantir la stabilité de la zone euro" . Bruxelles fait état de "progrès rapides" dans les négociations. Son avis sur la requête grecque devrait être rendu dans "les prochains jours". Même si le gouvernement grec a refusé de supprimer certains avantages salariaux dans le secteur privé, comme l’exigeaient les négociateurs internationaux.

Haro sur les agences de notation ?

Emmanuel Kessler - 09:24

Après avoir dégradé la note de la Grèce et du Portugal, Sandard and Poor, l’une des grandes agences de notation financière, a abaissé celle de l’Espagne, plongeant à nouveau les marchés financiers dans le désarroi. Elles sont aujourd’hui dénoncées. Il ne faut pas trop les croire lance Dominique Strauss Kahn. Bernard Thibault, le patron de la CGT, fustige même des "milices privées". Mais qui sont ces agences ?


Elles sont à la finance ce qu’est le guide Michelin à la restauration. Elles donnent des notes aux entreprises, aux banques, aux Etats, comme les étoiles décernées aux tables. Une façon de conseiller d’y aller ou pas, c’est-à-dire, là, de leur prêter de l’argent. Ces notes, ce sont des lettres, avec un codage assez ésotérique. Les entreprises, les Etats les plus solides reçoivent la note 3 A. C’est le cas pour l’instant de la France, ou de l’Allemagne : ce sont des pays sur. Quand ils empruntent, ils remboursent. En revanche hier, l’Espagne vient de passer de 3A à 2A. Ca n’est pas encore très grave, mais ça enfonce un coin, ça jette un doute sur la solidité financière de ce pays. Le Portugal a été dégradé de A+ vers A-, c’est encore un peu plus critique. Et là où on est vraiment en zone rouge, c’est pour la Grèce, classée dans les B. Là, le message aux investisseurs c’est : évitez de prêter à ce pays, vous ne retrouvez pas votre mise. Ces notes sont, qu’on le veuille ou non, la référence. Et donc quand elles baissent, cela provoque des réactions en chaîne : d’abord parce que les pays concernés ont plus de mal à se financer. Ensuite parce que les marchés s’inquiètent sur le remboursement des dettes qui sont déjà dans les portefeuilles des investisseurs. D’où le fait que les banques et les assurances dévissent en bourse. Donc les agences ont effectivement un rôle déterminant.

Alors est-ce que les accusations portées contre elles sont justifiées ?

Elles avaient déjà été montrées du doigt en 2007 et 2008 pour n’avoir pas alerté sur le danger des prêts immobiliers américains à risque, les fameux subprime qui ont tout déclenché. Elles n’avaient rien vu venir ! Et ensuite elles ont dégradé brutalement les banques qui en détenaient, provoquant la panique financière que l’on sait. Là c’est un peu la même chose. Pas plus que quiconque, elles n’ont alerté sur les comptes de la Grèce, et ses tricheries, et aujourd’hui, elles agissent avec retard et brutalement. Les problèmes sont connus : il n’y a que trois agences dans le monde. Elles sont rémunérées par les ceux qu’elles notent, d’où un problème d’indépendance et d’objectivité. Certains proposent de créer une agence publique européenne de notation. Pas sûr que ce sera beaucoup plus crédible. Le système est imparfait mais ne doit pas faire perdre de vue l’essentiel : ce qui crée la crise d’aujourd’hui : c’est le monceau des dettes publiques accumulées par les Etats, pas les agences. Ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on guérit le malade.

La France est, elle aussi, trop endettée (Robert Rochefort, MoDem)

Raphaëlle Duchemin - 09:14
En pleine débâcle financière de la Grèce, les pays de la zone Euro ont prévu de se réunir le 10 mai pour entériner le plan d’aide de 30 milliards d’euros à la Grèce. Il s’agit de tenter de contenir la contagion à d’autres pays européens mal notés par les agences, comme le Portugal ou l’Espagne. Quant à la France, c’est son endettement record qui cause souci...

“Nous avons l’illustration que le temps politique n’est pas assez rapide”, selon Robert Rochefort, économiste de formation et ancien patron du CREDOC, l’organisme qui analyse les conditions de vie des Français.
"Il faut absolument qu’à l’avenir nous ralentissions le temps de la spéculation et des marchés financiers, et qu’à l’inverse on s’organise pour que le temps politique soit beaucoup plus rapide

"L’urgence est non seulement pour les Grecs mais aussi pour l’ensemble des peuples de l’Union", résume le député européen, vice-président du moDem. Plus on aura avancé dans la solution du cas grec, moins on aura de contagion", poursuit-il. Tout cela signifie aussi que l’on est aujourd’hui dans une "crise de la décision en Europe. Où l’on se demande si l’on est capable d’avoir des forces centripèdes plus importantes que les forces centrifuges", .

Cela montre aussi, selon Robert Rochefort, que "certains pays ont des politiques économiques qui divergent, alors que la philosophie de l’euro - monnaie unique - impose convergence des politiques économiques : c’est un besoin de plus d’Europe",

Enfin dénonçant le rôle "pervers" des agences de notation - qui, en dégradant la note des pays, favorisent la spéculation - Robert Rochefort souligne que la France est, elle aussi, trop endettée. "La vraie question est le déficit budgétaire, de l’accumulation de la dette". Et "l’on ne peut pas vivre indéfiniment avec trop de dettes", souligne Robert Rochefort.
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Message  ivo Sam 1 Mai - 10:21

Crise financière : les limites de la zone euro
France Info - 28 avril 2010

Après la faillite de la Grèce, les révélations des fragilités financières du Portugal et de l’Espagne, les marchés européens s’affolent. Le plan de redressement des finances publiques grecques tarde à venir, et la crainte d’une contagion à l’ensemble de la zone euro s’accroit de jour en jour. Renforcée par des négociations qui trainent entre le gouvernement grec, la Commission européenne et le Fonds monétaire international.

Panique sur les places européennes. Après le Portugal et la Grèce, c’est au tour de l’Espagne ce mercredi de voir sa note abaissée d’un cran par l’agence de notation Standard & Poor’s. Et comme un effet dominos, la Bourse de Madrid a terminé le soir même en recul de 2,99%. L’euro retourne donc à la baisse et les pertes se creusent sur les Bourses européennes. A Paris l’indice CAC 40 chute de 1,50% à 3.787 points.
Les notes de Standard & Poor’s affolent les marchés.

Les analystes voient rouge. Les déboires financiers de la Grèce ne datent pas d’hier et selon Nordine Naam, analyste chez Natixis, "la gestion de la crise par les autorités européennes est catastrophique". Catastrophique, car elle souligne désormais les faiblesses de l’union monétaire et l’absence de gouvernance économique autant que politique à l’échelle de la région.

Un programme de redressement des finances publiques grecques et de réformes économiques fait actuellement l’objet de négociations entre Athènes, les experts du FMI et la Commission européenne. Il est attendu d’ici à la fin de la semaine. Il permettrait aux pays de la zone euro d’entamer le processus de déblocage de l’aide la semaine prochaine.
Europe à deux vitesses ?

L’Allemagne n’y met pas du sien. L’opinion publique allemande étant majoritairement hostile à une aide à la Grèce, et à l’approche d’une échéance électorale régionale importante pour son camp le 9 mai, Angela Merkel a longtemps tergiversé. Finalement ce mercredi, la chancelière allemande a appelé à "accélérer" les négociations en cours.
La chancelière allemande s’est entretenue aujourd’hui avec le président du Fonds monétaire international.

Selon le chef économiste au Centre pour la réforme européenne, Simon Tilford, "l’Union européenne est en retard depuis le début, elle réagit aux événements plutôt que d’essayer d’exercer un peu de contrôle. Depuis trois ou quatre mois, elle a, en gros, cédé le contrôle aux marchés". Pour Nordine Naam, "l’égoïsme national domine, et c’est une Europe à deux vitesses qui se crée" . Une Europe où un pays en difficulté n’aura pas d’autre choix que de sortir de la zone euro.

Crise financière : le rôle des agences de notation
France Info - 28 avril 2010
La Bourse de Paris a décroché de près de 4% en fin de séance hier, et poursuit sa dégringolade aujourd’hui. Après la tourmente financière grecque, les annonces des baisses de notation du Portugal et de l’Espagne ont à nouveau fait plonger les places financières européennes. Comment fonctionnent les agences de notation et pourquoi les marchés sont-ils si sensibles à leurs analyses ? Eléments de réponse…

Trois agences de notation dans le monde se partagent la lourde tâche d’estimer le risque de crédit des entreprises, banques et Etats : Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s. Dans le cas du Portugal c’est Standard & Poor’s qui a annoncé la dégradation de sa note, pays également confronté à des déficits publics colossaux et considéré par les marchés comme le prochain pays risquant une crise de confiance, à l’instar de la Grèce.

Payer pour être noté. Définition de la notation selon Standard & Poor’s : "la notation est l’évaluation par une agence spécialisée du risque de non-remboursement en temps et en heure d’un emprunt émis sur le marché. Par extension, la notation est une opinion indépendante, objective, transparente et régulièrement mise à jour, sur la solvabilité d’un émetteur". En français facile : entreprises, banques, ou collectivités désireuses d’emprunter, paient les agences de notation pour obtenir des notes qui rassureront, ou pas, les investisseurs.

Leur rôle s’est accru au fil des années et avec la complexification des marchés financiers. Et les agences notent désormais également des Etats souverains. Chez Standard & Poor’s, plus d’une centaine d’Etats sont étudiés. "Performance de l’économie, perspectives de croissance, performance budgétaire et financière, politique fiscale et monétaire, endettement, balance des paiements", sont passés au crible régulièrement.

Depuis dix ans, la méthodologie fait grincer des dents sur les marchés financiers. Les agences ne demandent aucune rétribution aux Etats qu’elles notent. Les résultats suffisent à leur assurer de la publicité. Une liberté qui explique qu’elles ne prennent pas de gants pour infliger des mauvaises notes. En revanche, les notations des banques ou entreprises sont payées… par les emprunteurs eux-mêmes. D’où de potentiels conflits d’intérêts.
Déjà au moment de l’éclatement de la bulle internet en 2000, on avait reproché aux agences des notes irréalistes et leur manque de réactivité. Avec la crise des "subprimes" ces mêmes notes sont pointées du doigt. De nombreux titres adossés à des crédits hypothécaires à risques, avaient pourtant bénéficié de notes élogieuses de la part des agences.
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Message  ivo Mer 5 Mai - 10:11

Bourses européennes et euro dévissent : la crise grecque inquiète toujours
France Info - Hier, 19:17

Le plan d’aide à la Grèce à peine bouclé, les Bourses européennes ont chuté mardi, et New York semblait prendre le même chemin. Les investisseurs craignent une contagion de cette crise de la dette au reste de l’Europe, et particulièrement à l’Espagne.

Il a suffi d’une rumeur et les bourses européennes ont plongé. Selon les derniers bruits de couloir des salles de marché, d’autres agences de notation que Standard and Poor’s pourraient dégrader la note de l’Espagne et Madrid envisagerait de demander une aide financière colossale au FMI. Faux répond le Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero : "j’ai entendu parler de cette rumeur, et je ne lui accorde aucun crédit", a-t-il ajouté.
Panique à la bourse de Paris. Moins 3,6% à la clôture pour le CAC 40. Toutes les bourses européennes ont dévissé : Londres, Francfort, Amsterdam

Le démenti de Zapatero n’a pas suffi

Mais ce démenti n’a pas suffi. A la clôture, la Bourse de Madrid a lâché 5,41%, Lisbonne 4,21%, Milan 4,70%, Dublin 3,97%, Amsterdam 3,19%, Paris 3,64%, Londres 2,56% et Francfort 2,6%. La Bourse d’Athènes a, elle, cédé 6,68%.

La Bourse de New York perdait elle aussi du terrain, les investisseurs s’inquiétant des difficultés budgétaires des pays de la zone euro : le Dow Jones abandonnait 1,97% et le Nasdaq 2,99% vers 15H45 GMT.
Au lendemain de l’aide accordée par les pays de la zone euro et du Fonds Monétaire International, les bourses européennes s’effondrent. En cause, notamment le risque de contagion de la crise grecque aux autres pays européens.


En outre, l’euro a continué de reculer face au dollar et se rapprochait du seuil de 1,30 dollar, après avoir enchaîné les plus bas depuis un an. Il valait 1,3035 dollar à 16H00 GMT, contre 1,3187 dollar lundi vers 21H00 GMT, évoluant à son niveau le plus faible depuis fin avril 2009.
L’euro au plus bas depuis un an

Pourtant, une semaine après la décision de Standard and Poor’s d’abaisser la note de la dette espagnole, ses rivales Moody’s et Fitch ont indiqué qu’elles n’étaient pas en train de réexaminer la note de l’Espagne. Elle reste pour ces deux agences la plus élevée possible, soit un triple AAA.
Les marchés craignent que l’Espagne ou le Portugal ne demandent eux aussi une aide financière. Une crainte infondée selon Christian de Boissieu, président du Conseil d’analyse économique.

Avec le Portugal, l’Espagne est un des pays de la zone euro qui inquiète le plus les marchés. Ses déficits publics ont explosé en 2009 à cause de la crise financière, à 11,2% du PIB. Le gouvernement socialiste a promis un plan d’austérité pour les ramener à 3% en 2013.

Certains investisseurs estiment que l’Espagne risque de suivre le même chemin que la Grèce, sauvée de la banqueroute par les pays de la zone euro et le FMI qui ont promis une aide de 110 milliards d’euros sur trois ans.
Les marchés redoutent aussi que le gouvernement espagnol ne traîne les pieds pour adopter des mesures impopulaires.
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Message  ivo Mer 5 Mai - 10:14

Dettes publiques : la machine infernale
Emmanuel Kessler - 09:08

Jusqu’où ira la chute ? Nouvel accès de fièvre hier sur les places boursières. A Paris, le CAC 40 a perdu 3,4%. Le déclic, ça a été des rumeurs sur une demande d’aide financière de l’Espagne au FMI, le Fonds monétaire international. Pourquoi cet affolement ?

Accusé, levez-vous ! On s’empresse de pointer du doigt la spéculation. Concrètement, des opérateurs de marché qui installent un climat de psychose, de panique, pour en profiter. A faire croire qu’à son tour l’Espagne pourrait ne plus rembourser ses dettes, on peut par exemple gagner beaucoup d’argent sur des certificats d’assurance contre un défaut de paiement de l’Espagne, dont les prix explosent en ce moment. A coup sûr certains investisseurs amassent aujourd’hui des pactoles sur le dos des pays européens les plus fragilisés.

Mais il n’y a pas que ça. Derrière le jeu des marchés, il y a une réalité : l’extrême fragilité de la zone euro aujourd’hui. Le plan de sauvetage de la Grèce ne convainc pas. Quant à l’Espagne, elle est beaucoup moins endettée qu’Athènes, mais elle n’a pas de perspective de rebond. Son essor économique reposait sur un seul secteur - la construction - et avec l’effondrement de l’immobilier, elle se retrouve avec un million de logements vacants sur les bras et 20% de chômeurs. Le drame de l’Europe, la faille visée par les marchés qui s’attaquent aux maillons les plus faibles, ce n’est pas tant la dette, que l’impasse dans laquelle se trouvent certains pays à retrouver la croissance, donc les rentrées financières, qui garantirait qu’elles seront remboursées.

Quel jeu jouent les banques dans cette tourmente ?

Comme investisseurs sur les marchés, elles participent à cet engrenage qui affaiblit l’Europe en ce moment. Mais elles commencent aussi à en être victime. Car les banques ont dans leur bilan beaucoup de titres de dettes publiques. C’est pourquoi elles sont très attaqués en Bourse. La Société Générale, qui déteint une filiale en Grèce, annonce ce matin être exposée pour 3 milliards d’euros à la dette de l’Etat de la Grèce. Le Crédit Agricole l’est aussi, pour 850 millions. Même problème pour les assureurs, Axa indique déteint 500 millions de titres publics grecs. En soi ce sont des engagements très limités : le portefeuille d’obligations d’Axa atteint 400 milliards d’euros. Mais la dépréciation des actifs obligataires peut s’accroitre rapidement si les doutes sur la dette européenne continue à ce rythme. On voit arriver un scénario type "chateau de cartes" qui rappelle ce qui s’est passé en 2008 après la chute de la banque américaine Lehman Brothers. Sauf que ce sont les Etats, le dernier rempart, qui sont principalement attaqués. Le problème, c’est que pour l’instant, les autorités politiques et monétaires européennes se montrent incapables d’une réaction suffisamment forte pour stopper la mécanique infernale qui se met en place.

Pour en savoir plus : Je vous conseille le site très bien argumenté de l’économiste Marc Touati : "ACDEFI, Aux commandes de l’économie et de la finance".

http://www.acdefi.com/index.php ?pid=967
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Message  ivo Ven 7 Mai - 11:57

François Fillon annonce le gel des dépenses de l’Etat
France Info - Hier, 17:25
Le gouvernement a annoncé le menu budgétaire des trois prochaines années. La France servira de l’austérité à tous les services : gel en valeur des dépenses de l’Etat, une baisse de 10% de ses dépenses de fonctionnement et la réduction de cinq milliards d’euros des niches fiscales. Le déficit devrait atteindre 8% du PIB en 2010. Pour éviter la grogne sociale, le gouvernement tente de verrouiller l’information.

Surtout, ne pas parler de “rigueur”. L’impopularité de la politique de ce nom lancée en 1983 par François Mitterrand rappelle trop de mauvais souvenirs à tous ceux qui veulent encore gagner une élection d’ici la fin de leur carrière politique.
Depuis, les ministres et autres grands manitous de la communication gouvernementale se doivent de faire preuve de créativité. Cette fois, ce n’est donc pas la “rigueur”, mais une “politique budgétaire sérieuse”, explique Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement.

Une fois dépassée l’étape des finesses sémantiques, la cure d’austérité est bien là. A l’issue d’un séminaire gouvernemental pour préparer le budget 2011-2013 ce matin, Matignon a annoncé une série de “mesures difficiles” pour ces trois années. François Fillon espère ainsi préparer le terrain pour faire accepter ce coup de vis. Et ce d’autant qu’une certaine année 2012 fait partie du programme.

Pour commencer, tous les ministres assurent d’une même voix que “tous les Français” seraient touchés, sous entendu, y compris les plus riches. Ensuite que les détails des mesures ne sont pas encore connus. Le ministre du Budget, François Baroin, a même qualifié toute information qui pourrait sortir de remontée “de tel ou tel lobby”. Pour limiter les mouvements de grogne, le gouvernement tient à garder la maîtrise de l’information, pour abattre ses cartes en temps voulu.

GEL DES DEPENSES ET PLAN D’ECONOMIE

Le profil du programme est tout de même connu. Le Premier ministre a annoncé le gel en valeur des dépenses de l’Etat (hors charge d’intérêt de la dette et hors dépenses de pensions). Ensuite un plan d’économie des dépenses en fonctionnement courant de l’Etat de 10% sur trois ans, et il a confirmé que les niches fiscales seraient ciblées. Le gouvernement a juré qu’il n’y aurait pas de hausse d’impôt, ni massive, ni relative.

Le déficit public devrait atteindre 8% cette année à 152 milliards d’euros. L’objectif de ce plan est de ramener le déficit dans les clous européens de 3% du PIB en 2013. Pour y parvenir, le gouvernement compte non seulement sur les effets de ses mesures, mais aussi sur une croissance de 2,5% à partir de 2011. Un véritable pari.

l'europe se casse la gueule Budgtxt-dc53a

Hausse des impôts : la fin du dogme
Emmanuel Kessler - 08:48

Rigueur ou pas rigueur ? C’est la question du jour après les annonces de François Fillon hier. Le Premier ministre a décrété hier un gel des dépenses de l’Etat pour trois ans. Voilà pour les dépenses. Côté recettes, oui ou non y aura-t-il augmentation d’impôts ?

Casuistique : il faut lire entre les lignes. Hier le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a assuré qu’il n’y aura pas d’augmentation « massive » des impôts. Massive, ça ne veut pas dire pas du tout. Bien sur, il n’y aura pas de hausse générale de l’impôt sur le revenu ou de la TVA.
Ce qui est annoncé, subtilement, c’est une baisse des dépenses fiscales de l’Etat, c’est-à-dire des avantages fiscaux accordés ici et là à telle ou telle catégorie de contribuables. Les fameuses « niches ». 70 milliards de cadeaux fiscaux sur lesquels l’Etat va économiser 5 milliards en deux ans. Cela veut dire rogner par exemple sur les réductions accordées à ceux qui achètent un logement ou qui emploient un salarié à domicile. Pour ceux qui seront concernés : ce sera bien une hausse de leur impôt. On peut jouer sur les mots mais il y a bien un sérieux coup de canif dans le dogme sarkozyste : pas de hausse d’impôts. Et d’ailleurs, il n’est pas possible de faire autrement.

Pour quelle raison ?

Tout simplement parce que le tour de vis annoncé sur les dépenses de l’Etat, le gel sur trois ans, même s’il est inédit dans son ampleur, ne suffit pas à faire revenir les comptes publics dans les clous pour ramener les déficits en 2013 dans la limite imposée par Bruxelles.
Il faut aussi faire rentrer plus d’argent dans les caisses et la croissance économique ne sera pas suffisante pour que cela se fasse sans qu’on actionne la manette impôts. Ajoutons que ce qui a été annoncé hier n’est qu’un hors-d’œuvre. Puisque ça ne concerne que le budget de l’Etat, c’est-à-dire seulement un tiers de la dépense publique.
Le gros morceau, le plat de résistance, c’est la sécurité sociale – la santé, les retraites – sur lesquelles il va falloir aussi tailler dans le vif. Le gouvernement bannit le mot de rigueur, ou celui d’austérité, tant il est aux antipodes de ce qui a été promis aux Français il y a tout juste trois ans.


Rigueur ou pas, appelez-ça comme vous voulez, mais cela y ressemble : serrez vos ceintures.

Grève nationale le 27 mai, sur fond de division syndicale
France Info - 09:13
Sur fond de division syndicale, les syndicats CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA appellent à une nouvelle journée interprofesionnelle de grève et de manifestation le jeudi 27 mai. Avec un "filet garni" de mots d’ordre : la défense des retraites, de l’emploi et du pouvoir d’achat.
Force Ouvrière, la CGC et la CFTC font bande à part...

Près de trois heures de réunion au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis), et une déclaration commune, hier dans la soirée, pour lancer cette nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 27 mai.

Les cinq centrales syndicales en ont également profité pour fustiger l’annonce, par François Fillon, du gel des dépenses de l’Etat pour les trois prochaines années. Les syndicats "condamnent" cette annonce "avant même que le président de la République ne réunisse un sommet social" prévu le 10 mai.
Les syndicats condamnent ce plan d’austérité qui ne dit pas son nom, à l’image de Nadine Prigent, secrétaire confédérale de la CGT

Les syndicats d’exiger de nouveau du gouvernement qu’il "réoriente la fiscalité vers plus de justice sociale" (...) qu’il "améliore les salaires et le pouvoir d’achat (...) et réduise les inégalités" .
S’agissant des retraites, les syndicats restent arc-boutés sur le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans. Ils demandent également que la pénibilité du travail donne "des droits à un départ anticipé".

Division syndicale

La réunion intersyndicale, convoquée au lendemain d’un 1er mai où la mobilisation était en demi-teinte, a eu lieu sur fond de division entre les syndicats. Force Ouvrière, qui n’était pas présente, avait décidé dès mardi d’appeler en solo à une grève interprofessionnelle le 15 juin. La CGC était également absente. Quant à la CFTC, présente à la réunion, elle n’a pas signé la déclaration commune, et réserve sa décision.
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Message  ivo Ven 7 Mai - 12:30

La Bourse de Londres plonge après les élections législatives (-1,83%)
07/05/2010-[09:06] - AFP

LONDRES, 7 mai 2010 (AFP) - La Bourse de Londres a ouvert en forte baisse vendredi après des résultats d’élections législatives semblant pointer vers un parlement sans majorité absolue, l’indice Footsie-100 plongeant dans les premiers échanges de 1,83% à 5.164,68 points, avant de se reprendre un peu.

La Bourse de Paris chute de 3% à l'ouverture
07/05/2010-[09:04] - AFP

PARIS, 7 mai 2010 (AFP) - La Bourse de Paris a ouvert vendredi sur une chute de 3%, le CAC 40 s’établissant à 3.454,60 points, dans un marché extrêmement nerveux après la dégringolade historique en séance de Wall Street.

Bourse de Tokyo: le Nikkei chute de 3,10% en clôture
07/05/2010-[08:02] - AFP

TOKYO, 7 mai 2010 (AFP) - L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de vendredi sur un plongeon de 3,10%, perdant 331,10 points à 10.364,59 points, sur un marché miné par les craintes d’extension de la crise grecque à d’autres pays de la zone euro et par l’appréciation du yen.

Conférence téléphonique du G7 sur la Grèce
07/05/2010-[04:04] - AFP

TOKYO, 7 mai 2010 (AFP) - Les ministres des Finances des grands pays industrialisés du G7 vont tenir une conférence téléphonique sur la crise de la dette grecque, a annoncé vendredi le ministre japonais des Finances, Naoto Kan, cité par Dow Jones Newswires.

Japon: Hatoyama promet des mesures face à l'inquiétude des marchés
07/05/2010-[03:06] - AFP

TOKYO, 7 mai 2010 (AFP) - Le Premier ministre japonais Yukio Hatoyama s’est dit vendredi "très inquiet" de la chute des places boursières à cause de la crise grecque et a promis de "prendre des mesures appropriées".

La Banque du Japon injecte 2.000 mds yens dans le circuit bancaire
07/05/2010-[02:52] - AFP

TOKYO, 7 mai 2010 (AFP) - La Banque du Japon (BoJ) a annoncé vendredi l’injection de 2.000 milliards de yens (17,4 milliards d’euros) dans le système bancaire du pays pour rassurer les marchés inquiets face à la crise grecque.

Adoption définitive du plan français d'aide à la Grèce
07/05/2010-[01:18] - AFP

PARIS, 7 mai 2010 (AFP) - Le Parlement a définitivement adopté le plan français d’aide d’urgence à la Grèce, qui prévoit des prêts bilatéraux de 16,8 milliards sur trois ans dont 3,9 en 2010, par un vote au Sénat dans la nuit de jeudi à vendredi.

Wall Street finit en forte baisse après un mouvement de panique
06/05/2010-[22:03] - AFP

NEW YORK, 6 mai 2010 (AFP) - La Bourse de New York a fini en nette baisse jeudi face aux craintes sur les dettes européennes, après un accès de panique qui a donné lieu à une dégringolade historique du Dow Jones : l’indice a finalement abandonné 3,27% et le Nasdaq 3,43%, selon des chiffres provisoires.

L'euro sous 1,26 dollar pour la première fois depuis mars 2009
06/05/2010-[20:52] - AFP

NEW YORK, 6 mai 2010 (AFP) - L’euro a plongé sous 1,26 dollar jeudi pour la première fois depuis mars 2009, les craintes du marché des changes vis-à-vis des difficultés budgétaires de la zone euro s’intensifiant brusquement.
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Message  ivo Ven 7 Mai - 12:39

AFP, Mise a jour : 07/05/2010 10:04
Les Bourses reculent encore, l'euro rebondit légèrement

Les Bourses européennes ont ouvert en baisse vendredi, sur fond de craintes de contagion de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro et dans la foulée d'une chute historique de Wall Street, tandis que l'euro remontait après avoir touché son plus bas niveau depuis mars 2009.

Sur le marché obligataire, les taux longs grecs se tendaient et atteignaient un plus haut depuis l'entrée du pays dans la zone euro.

Vers 09H50 (07H50 GMT), la Bourse de Paris perdait 1,86%, Lisbonne 0,50%, Milan 0,81%, Madrid 1,04%, Amsterdam 1,64%, Athènes 2,38%, Londres 1,21% et Francfort 1,12%.

Dans les premiers échanges, elles avaient affiché des pertes beaucoup plus importantes, affichant un recul de plus de 2%, sauf Londres et Francfort.

Jeudi, les places européennes avaient déjà toutes fini en repli, à l'exception d'Athènes.

Les valeurs bancaires ont particulièrement souffert dans les premiers échanges.

Les espagnoles Santander et BBVA lâchaient respectivement 2,65% et 3,70%. A Paris, Crédit Agricole perdait 4,52% et Société Générale 4,10%. L'allemande Deutsche Bank cédait de son côté 2,03%.

Un peu plus tôt, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo avait terminé sur un plongeon de 3,10%, perdant 331,10 points à 10.364,59 points, dans un marché miné par les craintes d'extension de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro, Portugal et Espagne en tête, et par l'appréciation du yen.

Jeudi, Wall Street avait aussi terminé en forte baisse après un mouvement de panique: le Dow Jones Industrial Average avait abandonné 347,80 points (-3,20%) à 10.520,32 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 82,65 points à 2.319,64 points (-3,44%)

Le Dow Jones a notamment enregistré la plus forte chute en points de son histoire en séance (-998,50 points).

Les causes de ce décrochage n'étaient pas encore évidentes vendredi matin, même si les médias américains ont pointé dès jeudi soir la banque Citigroup et fait état d'une erreur humaine de la part d'un trader.

En outre, la Grèce était toujours au centre des attentions: les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro devaient se retrouver vendredi en sommet extraordinaire à Bruxelles, tandis que les ministres des Finances du club des grands pays industrialisés du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon) ont annoncé la tenue d'une conférence téléphonique dans la journée sur la crise de la dette grecque.

Une nouvelle montée au créneau du président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, n'avait guère contribué à calmer les esprits jeudi.

"Le Portugal n'est pas la Grèce, l'Espagne n'est pas la Grèce", avait insisté M. Trichet, assurant qu'un défaut de paiement de la Grèce était pour lui "hors de question". Une porte-parole du Fonds monétaire international (FMI) avait renchéri en affirmant que ce n'était "pas une option".

De son côté, la monnaie unique européenne, qui avait atteint jeudi son plus bas niveau depuis mars 2009 face au billet vert à 1,2523 dollar, remontait mais restait sous pression: à 08H47 GMT, un euro valait 1,2724 dollar, contre 1,2644 dollar jeudi vers 20H00 GMT.

Le ministre japonais des Finances, Naoto Kan, a exclu des mesures concertées du G7 pour redresser l'euro. "Je ne pense pas qu'il y aura de demande d'intervention" lors de la conférence téléphonique, a-t-il déclaré.

Sur le marché obligataire, le taux des obligations d'Etat grecques à dix ans a battu vendredi matin un nouveau record depuis l'entrée du pays dans la zone euro, à 12,272%.

Le rendement de l'obligation d'Etat portugaise à 10 ans augmentait mais de façon moins marquée, à 6,181% contre 6,091% la veille, tout comme celui de l'espagnole à 4,457% contre 4,407%.
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Message  ivo Ven 7 Mai - 12:42

AFP, Mise a jour : 07/05/2010 09:47
Sommet de crise à Bruxelles pour réformer la zone euro

Les dirigeants de la zone euro se réunissent vendredi pour un sommet sous forte pression alors que l'Union monétaire est attaquée de toutes parts dans le sillage de la crise grecque et que les Cassandre prédisent sa disparition sans une réforme de fond.

Les chefs d'Etats et de gouvernements des seize pays partageant la monnaie unique se retrouvent à partir de 19H00 (17H00 GMT) pour cette réunion extraordinaire à Bruxelles.

"L'objectif est de formaliser l'accord sur les prêts à la Grèce (...). Il s'agit aussi de réfléchir aux enseignements que l'on peut tirer, de discuter de l'avenir de la zone euro", a expliqué le secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires européennes, Diego Lopez Garrido, dont le pays préside l'UE.

Le plan de sauvetage sans précédent de la Grèce de 110 milliards d'euros sur trois ans avec le FMI devrait avoir été ratifié vendredi par le Parlement allemand et un certain nombre d'autres pays.

Il en va "de l'avenir de l'Europe", a dramatisé cette semaine la chancelière allemande Angela Merkel.

L'enjeu est de taille: la zone euro est attaquée sur les marchés et le taux de change de sa monnaie est tombée jeudi à 1,2737 dollar, son plus bas niveau depuis mars 2009.


Les marchés doutent que la Grèce, en proie à de vives tensions sociales, ne parvienne à redresser ses finances publiques. Ils craignent que la crise se propage à d'autres pays de la zone euro comme l'Espagne et le Portugal. Ils se demandent enfin si l'Union monétaire a les moyens de résoudre cette crise sans précédent depuis sa création en 1999.

Car la crise grecque a mis crûment en évidence les insuffisances de son fonctionnement.

Les dirigeants des 16 pays veulent se concentrer sur les moyens de renforcer la discipline budgétaire à l'avenir. Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont plaidé en ce sens jeudi.

Les chefs d'Etat et de gouvernement devront "adresser le signal qu'ils sont prêts à envisager pour la zone euro un renforcement de la surveillance budgétaire", ont-ils écrit dans une lettre.

Cela passera par "des sanctions plus efficaces" mais aussi par un renforcement de "la cohérence entre les procédures budgétaires nationales et le Pacte de stabilité", qui encadre la surveillance des déficits dans l'UE. Autrement dit une meilleure harmonisation des budgets nationaux.

L'Allemagne insiste surtout pour que les pays laxistes puissent être privés de certaines subventions européennes, de droits de vote dans l'UE et qu'un mécanisme de mise en faillite des Etats soit prévu. La France, elle, ne s'est pas clairement prononcée.

Mme Merkel et M. Sarkozy souhaitent aussi que le mécanisme de sauvetage de la Grèce soit pérennisé soit une forme ou une autre. Il faut "un cadre robuste pour la résolution des crises" à l'avenir, disent-ils. Tous ces éléments vont dans le sens du "gouvernement économique européen" en débat depuis plusieurs mois, même si les avis divergent entre pays sur ce qu'il pourrait recouper.

La Commission européenne doit faire des propositions sur une meilleure gouvernance mercredi prochain.

Mais les Etats ne semblent pas encore prêts à franchir le pas d'une Union budgétaire, dont l'absence est considérée par de nombreux économistes comme l'une des raisons de la crise actuelle de la zone euro. Chaque pays reste jaloux dans ce domaine sensible de sa souveraineté.

Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn voudrait renforcer le contrôle des projets de budgets, en les soumettant à un avis européen avant qu'ils soient portés devant les Parlements nationaux.

Mais il s'est heurté jusqu'ici à des réticences de l'Allemagne.
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Message  ivo Ven 7 Mai - 21:21

Aide financière à la Grèce contre contrats d’armements : le "J’accuse" de Cohn-Bendit
France Info - 15:00
La France a-t-elle "monnayé" son aide financière à la Grèce ? Daniel Cohn-Bendit accuse Nicolas Sarkozy et François Fillon d’avoir fait pression sur le Premier ministre grec pour qu’il continue à acheter des armements à la France…

Des frégates françaises, des hélicoptères, des avions français et des sous-marins allemands : Paris et Berlin auraient, si l’on en croit Daniel Cohn-Bendit, fait pression sur le gouvernement grec pour qu’il continue à honorer ses contrats d’armements signés avec la France et l’Allemagne.
Et il y en a pour des milliards d’euros.


Comme à son habitude, le leader d’Europe Ecologie n’y va pas de main morte.
Il affirme tenir ses révélations de la bouche-même du chef du gouvernement grec.
Au cours d’une rencontre en marge du sommet de l’Otan à la mi-février, Nicolas Sarkozy et François Fillon auraient glissé à Georges Papandréou : "Nous allons lever des sommes pour vous aider, mais vous devez continuer à payer les contrats d’armements qu’on a avec vous, signés par le gouvernement Caramanlis".

“On est complètement hypocrites”


"Ce que doit faire le gouvernement Papandréou est pratiquement impossible", s’emporte Daniel Cohn-Bendit, à propos des sacrifices salariaux et sociaux demandés à la Grèce. Fustigeant les dépenses militaires en Grèce, qui plombent les déficits, et "l’hypocrisie" de certains partenaires qui en profitent pour garnir leurs carnets de commande.
"On leur donne de l’argent pour acheter nos armes. On est complètement hypocrites", s’insurge Daniel Cohn-Bendit. "C’est quand même incroyable la manière dont les Merkel et Sarkozy de ce monde traitent un Premier ministre grec ! "
, ajoute-t-il.
La France aurait conditionné son aide financière à la Grèce au respect de contrats d’armements avec Paris et Berlin : Daniel Cohn-Bendit accuse Merkel, Sarkozy et Fillon

Matignon : "basses polémiques"

Le leader d’Europe Ecologie exige de la Commission européenne un rapport sur les ventes d’armes à la Grèce et à la Turquie ces dernières années, "afin qu’il y ait de la transparence", précise-t-il.

- Réaction des services du Premier ministre : "L’heure est suffisamment grave pour ne pas perdre de temps avec de basses polémiques dénuées de tout fondement".

L’AMF lance une enquête sur les rumeurs spéculatives
Catherine Pottier - 17:17
Les Bourses européennes encore en forte baisse aujourd’hui : les craintes de contagion de la crise budgétaire grecque à d’autres pays de la zone euro sont toujours aussi vives...
Mais ce n’est peut-être pas la seule explication : les autorités françaises, mais aussi espagnoles notamment, évoquent "une attaque spéculative" contre l’euro.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) et ses homologues européennes vont enquêter sur les rumeurs de marchés qui déstabilisent actuellement la zone euro.

L’AMF va s’intéresser aux banques françaises, et a souligné sur que "ce serait un pur scandale" s’il s’avérait que certains opérateurs agissant sur les marchés faisaient partie "d’établissements aidés par l’Etat" en 2008 et 2009 pour faire face à la crise financière internationale.

Pour Jean-Pierre Jouyet, président de l’AMF,"Aucun comportement ne justifie ce qui se passe aujourd’hui. Nous avons les moyens d’enquêter et il y aura des sanctions."

Les bourses européennes en pleine crise d’angoisse
France Info - 18:42
Les bourses européennes ont toutes clôturé en baisse assez marquée ce soir, après une séance marquée par la grande nervosité des marchés. Des plongeons spectaculaires en cours de séance ont fait craindre la dégringolade. Si Londres et Francfort se sont un peu repris, Paris a tout de même perdu plus de 4% à la clôture. La crise grecque et la peur de la contagion dans la zone euro expliquent cette volatilité.

A voir les chiffres, on se serait cru revenu aux pires moments de la crise financière de l’automne 2008. Entre l’ouverture de la bourse de Londres et la fin d’après-midi, le Footsie a fait des bonds entre +0,07% et -4,1%, avant de reprendre une contenance plus britannique pour clôturer à -2,62%.
Même scénario à Francfort, où le Dax s’est offert une plongée de plus de 4%. L’indice a finalement lui aussi retrouvé un peu de modération, mais termine tout de même sur une sévère perte de 3,27%.

C’est Paris qui aura été la plus chahutée des principales bourses européennes. Le CAC 40 s’est véritablement effondré terminant la séance avec une perte de 4,60% à 3.392 points. En cours de séance, l’indice coulait de 5,71%, son plus bas niveau depuis presque un an, et la quatrième séance de baisse.
Le sauve qui peut concerne surtout les valeurs financières : “Les gens qui veulent “shorter” (prendre des positions contre) l’euro le font à travers les valeurs financières plutôt que via le marché obligataire ou les devises”, explique un trader.

“C’est un peu la panique, la peur d’une contagion (des problèmes de la dette grecque à l’ensemble de l’Europe du Sud). Plus le marché baisse et plus les ’stop-loss’ (programmes de ventes automatiques) se déclenchent”, ajoute un autre. Ainsi, les mécanismes internes des marchés aggravent encore la baisse.

Les autres bourses européennes sont à l’unisson de cette tendance. Milan perd 5%, Bruxelles recule de 4,33%, Amsterdam 4,24%, Madrid 3,28 et les bourses nordiques essuient des pertes du même ordre.
Et à New York, le Dow Jones et le Nasdaq ne semblent pas tellement plus pimpants, avec des chutes de 2,25% et 3,52% après l’ouverture.

Pour Christian Cambier, président de Prigest (société de gestion et de conseil en investissement), c’est la faute à la spéculation

C’est vers 16h30 que les indices ont décroché, à peu près simultanément. Ce mouvement de panique générale semble s’être déclenché après une déclaration formelle du G7 faisant allusion à la décision des dirigeants de surveiller de près l’instabilité qui règne sur les marchés financiers en réaction à la crise de la dette grecque. Les incertitudes autour de l’efficacité du plan d’aide à la Grèce, soupçonné de fragiliser l’euro, et la peur d’une éventuelle contagion rendent les bourses très nerveuses ces derniers jours. La plongée de Wall Street la nuit dernière, en partie due à une erreur de trading, ne calme pas les angoisses des financiers.
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Message  ivo Sam 8 Mai - 10:24

"Mobilisation générale" pour sauver la zone euro
France Info - 05:59
Dos au mur, après une nouvelle journée de dégringolade des principales bourses mondiales, les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro se sont mis d’accord cette nuit sur un mécanisme permanent de gestion de la crise. Après huit heures de discussions, ils ont notamment décidé la mise en place d’un fonds de soutien pour aider les pays en grave difficulté financière.

Ils se sont aussi dits prêts à "accélérer" leurs efforts de réduction de déficits dans les années à venir afin de pouvoir revenir dans les limites autorisées dans l’UE. Ils se sont mis d’accord pour renforcer le Pacte de stabilité, l’instrument qui limite les déficits publics nationaux des différents pays, et pour “des sanctions plus efficaces” pour les mauvais élèves.

Vers un gouvernement économique de la zone euro ?

“Nous avons décidé de doter la zone euro d’un véritable gouvernement économique” a annoncé Nicolas Sarkozy, qui a dit qu’il s’agissait d’une “réponse systémique à une crise systémique” avec des répercussions mondiales. Il a donc insisté sur la nécessité d’une “mobilisation générale.” La zone euro va adresser “un signal très clair” aux spéculateurs sur les marchés en mettant sur pied ce mécanisme, a ajouté la chancelière allemande Angela Merkel.

Dans l’immédiat, les chefs d’Etat et de gouvernement ont définitivement approuvé le plan de prêts à la Grèce de 110 milliards d’euros sur trois ans déjà accepté dans son principe. Il sera financé à hauteur de 80 milliards d’euros par les partenaires de la Grèce dans la zone euro, le FMI apportant le reste.

Nouvelle dégringolade des bourses hier.

La Bourse de Paris a fini la dernière séance de la semaine sur un plongeon de 4,60%, Francfort, comme Milan, ont perdu 3,27%, Londres 2,62%, Madrid 3,28%, Moscou plus de 5%, Bruxelles 4,33%, Athènes 2,86% et Lisbonne 2,94%.

Les principaux points du communiqué final

Les chefs d’Etat et de gouvernement des 16 pays de la zone euro qui se retrouvaient hier soir à Bruxelles se sont entendus sur un mécanisme commun de gestion de la crise.


- Le plan d’aide à la Grèce validé : “Nous fournirons à la Grèce 80 milliards d’euros dans un programme conjoint avec le FMI d’un total de 110 milliards d’euros. La Grèce recevra un premier versement dans les prochains jours, avant le 19 mai.”

- Mobilisation générale pour sauver la zone euro

“Nous réaffirmons notre engagement à assurer la stabilité, l’unité et l’intégrité de la zone euro" "Toutes les institutions de la zone euro (Conseil, Commission, BCE) aussi bien que les pays membres de la zone euro sont d’accord pour utiliser toute la gamme des instruments disponibles pour garantir la stabilité de la zone euro”

- Lutte contre les déficits

“La consolidation des finances publiques est une priorité pour chacun d’entre nous et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour atteindre nos objectifs budgétaires cette année et dans les années à venir" "Chacun de nous est prêt, en fonction de la situation de son pays, à prendre les mesures nécessaires pour accélérer la consolidation et pour garantir la viabilité des finances publiques”.

- Soutien à la BCE “Nous soutenons entièrement la BCE dans son action pour assurer la stabilité de la zone euro" "Compte tenu des circonstances exceptionnelles, la Commission proposera un mécanisme de stabilisation européen pour préserver la stabilité financière en Europe.”

- Renforcement de la gouvernance économique : “ Nous avons décidé de renforcer la gouvernance de la zone euro" "Nous sommes préparés à : élargir et renforcer la surveillance économique et la coordination politique dans la zone euro y compris en surveillant de près les niveaux de dette et les évolutions de la compétitivité ; renforcer les règles et procédures pour la surveillance des Etats membres de la zone euro, y compris par le renforcement du Pacte de croissance et de stabilité et par des sanctions plus efficaces. La Commission présentera ses propositions le 12 mai”

- Lutte contre la spéculation : “ Nous sommes d’accord sur le fait que la tourmente actuelle sur les marchés souligne le besoin de faire des progrès rapides sur la régulation des marchés financiers et leur supervision" "Augmenter la transparence et la supervision des marchés dérivés et examiner le rôle des agences de notation sont parmi les principales priorités de l’UE. Ces sujets seront abordés au sommet européen de juin”.

Polémique sur l’aide à la Grèce : Daniel Cohn-Bendit demande la publication des contrats d’armement
France Info - 09:08
Au cours d’une conférence de presse, le leader d’Europe Ecologie Daniel Cohn-Bendit, a accusé hier Paris d’avoir conditionné l’aide à la Grèce à des contrats militaires. Une accusation qualifiée de “basses polémiques dénuées de tout fondement” par Matignon. Réaction en forme de défi sur France Info ce matin de Daniel Cohn-Bendit : "Que la France publie les contrats d’armement avec la Grèce ces trois dernières années".

Selon le leader d’Europe Ecologie, la France n’est pas le seul pays concerné : “Il y a des sous-marins allemands, des frégates françaises, des hélicoptères français, des avions franco-allemands…C’est très simple, que la France publie tous les contrats d’armement de ces trois dernières années avec la Grèce…”

Daniel Cohn-Bendit souhaite également une taxation sur les spéculateurs. Une taxe de 10% sur les transactions spéculatives à un jour. “Pourquoi on ne décide pas cela tout de suite ?”
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Message  ivo Sam 8 Mai - 10:40

AFP, Mise a jour : 08/05/2010 08:41
Sommet de Bruxelles: la zone euro va se doter d'un fonds d'urgence face à la crise

La zone euro a décidé vendredi soir de mettre en place un fonds de soutien sans précédent pour ses pays confrontés à des difficultés financières, dans l'espoir de stopper la contagion d'une crise gravissime qui menace les fondements de l'Union monétaire.

A l'issue d'un sommet de crise à Bruxelles, les dirigeants des seize pays utilisant la monnaie unique ont demandé à la Commission européenne de proposer "un mécanisme de stabilisation visant à préserver la stabilité financière de la zone euro", selon une déclaration commune.

Les ministres des Finances de l'ensemble de l'Union européenne sont convoqués dimanche après-midi pour finaliser le fonctionnement et le financement de ce dispositif, qui reposerait notamment sur des emprunts contractés par la Commission européenne.

"D'ici à dimanche soir nous ferons en sorte d'avoir en place une ligne de défense de la zone euro imperméable", à temps pour l'ouverture des marchés lundi matin, a déclaré le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.

Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a pris un ton tout aussi martial pour décréter "l'état d'urgence", tandis que le président français Nicolas Sarkozy a sonné la "mobilisation générale".


Toutes les institutions de la zone euro, y compris la Banque centrale européenne, sont prêtes à "utiliser toute la gamme des instruments disponibles" pour défendre la monnaie unique, souligne la déclaration du sommet, achevé dans la nuit.

Dans l'immédiat, concernant Athènes, les chefs d'Etat et de gouvernement ont définitivement approuvé le plan de prêts de 110 milliards d'euros sur trois ans déjà accepté dans son principe. Il sera financé à hauteur de 80 milliards d'euros par les partenaires de la Grèce dans la zone euro, le FMI apportant le reste.

Les fonds commenceront à arriver dans les caisses vides de l'Etat grec surendetté d'ici au 19 mai. Le Premier ministre grec Georges Papandréou a parlé d'une question "de jours".

Les dirigeants se sont aussi dits prêts à "accélérer" leurs efforts de réduction de déficits dans les années à venir afin de pouvoir revenir dans les limites autorisées dans l'UE. Cette promesse vise à calmer les marchés financiers qui s'inquiètent de l'ampleur des déficits et de la dette publique dans de nombreux pays européens, gonflés par la crise. Après la Grèce, l'Espagne, le Portugal et depuis vendredi l'Italie se retrouvent dans le collimateur des marchés.

"La BCE va aussi apporter sa contribution" aux mesures pour défendre la zone euro, et elle devrait être précisée dimanche, a assuré M. Juncker. Selon M. Berlusconi, l'institut de Francfort a ouvert la porte lors de la réunion à des achats d'emprunts d'Etat émis par les gouvernements de la zone euro pour les aider si nécessaire. La banque est sous pression depuis plusieurs jours des marchés financiers pour accepter de recourir à de telles mesures exceptionnelles, utilisées aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne afin d'endiguer la crise.

Les dirigeants de la zone euro se sont par ailleurs mis d'accord pour "renforcer le Pacte de stabilité", l'instrument qui limite les déficits publics nationaux des différents pays, avec "des sanctions plus efficaces". Le dispositif est jugé aujourd'hui largement inopérant à la lumière de la crise.

L'Allemagne prône la privation des droits de vote des pays trop laxistes lors des réunions ministérielles de l'UE, ainsi que le non versement de certaines subventions européennes aux mauvais élèves. Berlin souhaite si nécessaire modifier le traité européen pour durcir les mécanismes.

Tous les Etats ne sont cependant pas d'accord.

Enfin les seize chefs d'Etat et de gouvernement ont affirmé "la nécessité de faire de rapides progrès sur la régulation et la supervision des marchés financiers" pour s'attaquer à la spéculation.

AFP, Mise a jour : 08/05/2010 07:11
Les Bourses mondiales ont de nouveau chuté

Les Bourses mondiales ont de nouveau chuté vendredi, alors que se tenait une réunion des dirigeants de la zone euro qui vont adresser "un message de discipline" budgétaire pour tenter d'endiguer la crise grecque et son éventuelle contagion, selon une source diplomatique.

"Tous les pays de la zone euro vont affirmer leur volonté de remplir leurs engagements en matière de réduction des déficits cette année et les années suivantes, y compris en prenant des mesures supplémentaires si nécessaire", a affirmé cette source à propos du projet de déclaration finale du sommet de Bruxelles en cours.

Les dirigeants discutaient par ailleurs de l'idée de constituer "un fonds" de soutien pour les pays menacés, selon plusieurs sources.

La chancelière allemande Angela Merkel a plaidé pour un durcissement de la discipline budgétaire européenne, y compris en modifiant les traités, ainsi que pour une nette "accélération" des efforts de régulation du secteur financier.

De son côté, le président américain Barack Obama, qui a promis de protéger les investisseurs au lendemain d'une dégringolade sans précédent à Wall Street, s'est dit d'accord avec Angela Merkel, avec laquelle il a parlé, sur la nécessité d'apporter "une réponse forte" à la crise secouant la zone euro.

Les ministres des Finances des grands pays industrialisés du G7 ont eux tenu une conférence téléphonique d'urgence sur la crise qui agite les marchés, a annoncé un responsable d'un de ces Etats.

La Bourse de Paris a fini la dernière séance de la semaine sur un plongeon de 4,60%, Francfort, comme Milan, ont perdu 3,27%, Londres 2,62%, Madrid 3,28%, Moscou plus de 5%, Bruxelles 4,33%, Athènes 2,86% et Lisbonne 2,94%. La Bourse de New York a aussi enregistré de nettes pertes: le Dow Jones a reculé de 1,33% et le Nasdaq de 2,33%.

De son côté, l'euro est légèrement remonté après avoir touché son plus bas niveau depuis mars 2009. A 20H50 GMT, la monnaie européenne valait 1,2734 dollar contre 1,2644 dollar jeudi vers 21H15 GMT.

Le parlement allemand a pourtant donné vendredi son feu vert tant attendu à la participation du pays au sauvetage de la Grèce, malgré une opinion publique résolument hostile au prêt de plus de 22 milliards d'euros sur trois ans.

Les gouvernements italien et espagnol ont, parallèlement, pris des décrets-lois sur l'aide à la Grèce, et le parlement de Lisbonne a lui aussi approuvé un projet de loi prévoyant la participation du Portugal à l'effort financier en faveur d'Athènes, en dépit de ses propres difficultés budgétaires.

En colère, la vice-présidente du gouvernement espagnol Maria Teresa Fernandez de la Vega a dénoncé "les attaques spéculatives inacceptables" qui ont fait plonger la Bourse de Madrid cette semaine, soulignant que le nouveau code pénal espagnol punira ces pratiques. Le président de l'Autorité des marchés financiers en France, Jean-Pierre Jouyet, a quant à lui annoncé que son pays allait enquêter "par tous les moyens" sur "les rumeurs infondées" qui ont visé l'Espagne et l'Italie, qualifiées de maillons faibles de la zone euro par des analystes financiers. "Il y aura enquête et sanctions" contre les spéculateurs, a-t-il affirmé.

L'agence de notation financière Moody's a, à cet égard, déclaré que l'Italie ne faisait pas partie des pays les plus à risque sur le plan budgétaire.

Le Premier ministre démissionnaire belge Yves Leterme s'est pour sa part prononcé pour une plus forte gouvernance économique et discipline de la zone euro, à l'instar de Berlin et de Paris, estimant que la crise grecque était une "chance historique" à saisir.

Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a comparé la situation de la Grèce à la banqueroute de la banque américaine Lehman Brothers, considérant qu'une faillite de la Grèce pourrait paralyser le système financier mondial et provoquer une récession planétaire.

Avant l'ouverture des places européennes, la Bourse de Tokyo avait terminé en forte baisse (-3,10%), cumulant une perte de plus de 6% en deux jours. La Banque du Japon a dû injecter 2.000 milliards de yens (17,4 milliards d'euros) dans le circuit bancaire pour tenter d'apaiser les craintes.
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Message  ivo Lun 10 Mai - 10:50

750 milliards d’euros pour stabiliser la zone euro
France Info - 07:06
Un plan sans précédent de 750 milliards d’euros a été adopté cette nuit pour aider, au besoin, les pays de la zone euro et endiguer la crise financière. La commission européenne, les pays européens et le Fonds monétaire international vont mettre la main à la poche.

Les discussions auront duré 11 heures. Onze heures de tractations entre les ministres européens des Finances réunis en urgence à Bruxelles. Les négociations auront finalement abouti à l’adoption d’un plan de secours historique d’un montant de 750 milliards d’euros.

Le total se décompose en 60 milliards de prêts apportés par la Commission européenne, et de 440 milliards d’euros de prêts et garanties par les pays de la zone euro. 500 milliards au total.
Le Fonds monétaire international apportera aussi une contribution additionnelle sous forme de prêts, jusqu’à 250 milliards d’euros.


Ces centaines de milliards d’euros mis sur la table seront prêtés uniquement en cas de besoin. Ils seront associés à des "conditions rigoureuses," a expliqué le commissaire aux affaire monétaires européennes, Olli Rehn.
L’Europe va mettre 500 milliards d’euros sur la table pour éviter la contagion de la crise grecque au reste de la zone euro


Ces mesures ont été prises avant l’ouverture des marchés asiatiques. La crise grecque menace en effet d’emporter d’autres pays, à commencer par le Portugal et l’Espagne. Lisbonne et Madrid se sont d’ailleurs engagées à réduire de manière significative leur déficit en 2010 et 2011.

L’Europe ne pouvait pas se permettre de tergiverser, comme elle l’avait fait ces derniers mois au moment d’aider la Grèce surendettée. Les marchés ont plutôt bien réagi au plan d’aide. L’euro a grimpé dans les premiers échanges à Tokyo repassant la barre des 1,29 dollar.
l'europe se casse la gueule Lagardepap-fd585

dernière minute : Les bourses européennes s’envolent : Paris (+5%), Londres (+3%), Madrid (+9%)..._

Les bourses européennes s’envolent après l’accord de la zone euro
France Info - 09:58
Les bourses européennes ont ouvert en très forte hausse ce matin. Les marchés saluent la mise en place du plan de secours adopté cette nuit par les pays de l’Union européenne. 750 milliards d’euros débloqués pour venir en aide à la zone euro.

Les marchés financiers ne semblaient attendre que ça. Après le plan de secours adopté cette nuit par les pays de la zone euro, les bourses européennes ont ouvert ce matin à la hausse.

On peut même parler d’envolée après la chute de la semaine dernière. Ce matin Paris gagne ainsi plus de 6% dans les premiers échanges. Athènes gagne 7%, Lisbonne 7,51%, Milan plus de 6%, Amsterdam 3,3%, Londres 3,34% et Francfort 2,91%, Madrid plus de 9% et Bruxelles plus de 6%. La Bourse suisse engrangeait 2,43%. De son côté la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 1,6%

Ce sont les valeurs bancaires qui profitent pour l’instant de ce plan de 750 milliards d’euros. Elles enregistrent pour certaines des hausses de plus de 10%.

Pour les analystes comme Carsten Brzeski, économiste chez ING, "Bien sûr, il reste encore des questions sans réponse (...) mais il n’y a aucun doute là-dessus : les dirigeants de la zone euro ont surpris les observateurs même les plus optimistes en présentant un plan de crise rapide, robuste et sans précédent".

Plan européen pour l’euro : une arme à double-tranchant
Emmanuel Kessler - 09:21

Après un week-end de discussion non-stop, les ministres des Finances des 27 sont parvenus dans la nuit à mettre au point un méga plan pour soutenir l’euro et les pays en difficulté. 750 milliards d’euros affichés pour calmer les marchés. Pourquoi un plan aussi massif ?

dissuader la spéculation, mais à quel pri x ?...


Un plan d’urgence et un plan massif. D’une part pour donner un message psychologique et politique très ferme après les atermoiements de ces derniers mois : l’Europe est enfin parvenue à mettre en place un mécanisme de collectif, pour l’ensemble des pays de la zone euro qui en difficulté financière, une assurance collective. Cest un bouleversement majeur par rapport aux principes d’origine de l’euro, qui ne prévoyait pas cette solidarité budgétaire, afin de responsabiliser chaque pays. Mais avec l’Europe mise au pied du mur, plus exactement au bord du gouffre, le réalisme l’a emporté. L’autre dimensions est évidemment économique : afficher une somme énorme pour soutenir les Etats européens en difficulté, c’est monter une digue, créer un pare-feu qui doit être suffisamment solide pour redonner confiance dans la monnaie unique. Si après la Grèce, l’Espagne le Portugal et l’Irlande avaient à leur du mal à emprunter sur les marchés classiques, ils auraient besoin de 500 milliards pour éviter les risques de faillite. Donc on est obligé d’atteindre de tels montants.

Mais justement, ces 750 milliards ils sortent d’où ?

Ce n’est pas de l’argent qui entre d’un coup dans les caisses européennes. On est encore dans le virtuel. C’est un compte, une possibilité de tirage, qui s’ouvre au nom de l’Europe, avec la garantie, la caution des pays européens, et qui fonctionnera en cas de besoin. Il s’agit surtout par cet affichage de décourager la spéculation, c’est-à-dire les investisseurs qui, sur les marchés, essaient de gagner de l’argent en exploitant la fragilité financière de la zone euro. En montrant qu’il n’y plus aucun risque de faillite d’un Etat européen, ceux qui misent là dessus sortiront perdants. Puisqu’au bout du compte, l’Europe assure désormais qu’elle pourrait prendre le relais pour aider tel ou tel pays, et plus seulement la Grèce. Le mécanisme devrait être efficace. Mais ça ne sera pas sans impact sur les opinions publiques : comment une Europe prête à emprunter des centaines de milliards d’euros pour acheter le calme des marchés financiers vat-elle convaincre en même temps ses citoyens qu’il n’y a plus un centime pour soulager les soulager de la rigueur qu’on va leur imposer ?

"La zone euro n’a plus de crédibilité" (Nicolas Bouzou, économiste)
France Info - 08:32
Nicolas Bouzou, économiste à la tête d’Asterès, une société d’analyse économique et financière, est revenu ce matin sur le plan d’aide de 750 milliards d’euros adopté cette nuit par les ministres européens des Finances. Selon lui ce plan "va dans le bon sens, mais on ne soigne que les symptômes".

Le problème fondamental de la zone euro, c’est le surendettement de ses Etats explique Nicolas Bouzou : il pointe le manque de crédibilité de l’Europe qui n’a jamais tenu ses engagements par le passé.

Pour l’économiste Nicolas Bouzou, "on est en train de soigner un symptôme. Cela fait longtemps que les économistes savent que la zone euro ne peut fonctionner qu’à partir du moment où on a un certain niveau de gouvernance européenne ".

Selon le fondateur de la société Asterès, "la création de ce fond ne doit pas faire oublier que le problème fondamental de la zone euro, c’est le surendettement de ses États comme La Grèce, le Portugal et l’Espagne".

Sur la question de la rigueur, Nicolas Bouzou estime que pour que ces mesures soient crédibles, "il faut qu’elles soient assorties de dispositions précises, ce qui pour l’instant n’est pas encore le cas. La grande difficulté de la zone euro en matière de finances publiques, et ça les marchés le perçoivent bien, c’est qu’elle n’a plus de crédibilité. Elle n’a pas tenu elle-même ses engagements. Donc se fixer de nouveaux engagements, évidemment il faut le faire, mais il ne faut pas oublier qu’on n’a jamais réussi à tenir nos engagements par le passé ".

Pour Nicolas Bouzou, "à partir du moment où on aura des États qui seront dans une situation fragile, on aura un risque d’avoir des attaques spéculatives sur la dette des États".


Grèce : le gouvernement s’attaque aux retraites
France Info - Hier, 17:29
Le gouvernement grec va détailler ce lundi la réforme des retraites, volet très impopulaire de la cure d’austérité imposée en contrepartie du sauvetage financier du pays.
Parmi les mesures envisagées, l’allongement de la durée de cotisations à 40 annuités contre 37 d’ici 2015.

Les syndicats ont d’ores et déjà annoncé envisager de nouvelles actions pour s’opposer à cette réforme.

Le gouvernement socialiste grec a accepté un plan drastique et très impopulaire de réduction des déficits, en contrepartie d’un plan de sauvetage de 110 milliards d’euros sur trois ans de l’Union européenne et du Fonds monétaire international. Dans ce plan, figure une réforme des retraites.
Le gouvernement va en détailler les mesures ce lundi.
Le plan vise notamment à repousser l’âge de départ à 65 ans et à allonger la durée de cotisation à 40 annuités contre 37 aujourd’hui, et ce avant 2015.

Des mesures d’autant plus impopulaires que la suppression des 13e et 14e mois de salaires des fonctionnaires et des 13e et 14e mois de pensions de retraite pour tous est déjà au programme. “Mes parents vont perdre 10.000 euros par an. Ils ont le sentiment d’avoir travaillé toute leur vie pour rien”, raconte Iasonas, un étudiant grec proche de la mouvance anarchiste.

Une population résignée

Les syndicats envisagent de nouvelles actions pour s’opposer à cette réforme draconienne. Depuis plus de trois mois, on ne compte plus les manifestations organisées dans tout le pays.
Selon un sondage publié dans le quotidien de centre gauche To Vima, une majorité de Grecs (55,2%) dit préférer des mesures d’austérité afin d’éviter la banqueroute du pays et 56,3% accepteraient des coupes de salaires. Toutefois, 53,2% pensent qu’il faut continuer à manifester contre le plan d’austérité.

Les Grecs réclament du gouvernement qu’il “taille dans les dépenses militaires plutôt que dans les salaires et les dépenses sociales”.
En Grèce il y a plus de 80 000 militaires professionnels.
Son budget est le plus élevé de l’Union européenne, en raison notamment de ses désaccords avec la Turquie voisine.
Les dépenses militaires représentent plus de 4% de son PIB !


Conscient que les sacrifices demandés à la population sont aussi importants que le déficit public qui atteint 13,6 % du PIB du pays, le ministre des Finances George Papaconstantinou a assuré que si le plan fonctionnait plus vite que prévu, Athènes pourrait peut-être revoir à la baisse les coupes budgétaires, notamment sur les salaires.

Sommet social dans un climat tendu
France Info - 06:09

Nicolas Sarkozy reçoit cet après-midi les partenaires sociaux à l’Elysée pour un nouveau sommet social.
C’est le deuxième de l’année 2010.
Une rencontre sur fond de crise, de gel des dépenses publiques et de concertation en cours sur la réforme des retraites.


Les partenaires sociaux seront reçus à partir de 16h pour discuter “de questions économiques, industrielles et d’emploi”.
Cette réunion aura pour but de “dresser un bilan partagé des mesures prises face à la crise et des suites qu’il convient de leur réserver”, ajoute l’Elysée.

Lors du sommet social du 15 février dernier, le président avait proposé de faire un point en avril sur les différents dispositifs de soutien à l’emploi mis en place début 2009 pour faire face à la crise, notamment en matière de formation ou encore de chômage partiel.

Les syndicats comptent interpeller Nicolas Sarkozy et le gouvernement sur le gel des dépenses publiques pour trois ans annoncé en fin de semaine par le Premier ministre François Fillon.
L’intersyndicale a d’ailleurs immédiatement condamné cette annonce.
“Donner la priorité à l’emploi stable, améliorer les salaires et le pouvoir d’achat, réduire les inégalités, réorienter la fiscalité vers plus de justice sociale, investir pour l’emploi de demain par une politique industrielle prenant en compte les impératifs écologiques et par des services publics de qualité restent nos objectifs communs”, ont-ils écrit.
Un nouveau sommet social à l’Elysée aujourd’hui. Selon l’Elysée, il ne devrait pas être question de la réforme des retraites, mais plutôt d’un bilan de mesures sociales déjà prises face à la crise, notamment en faveur de l’emploi.

Nouveau sommet social aujourd’hui à l’Elysée autour du chef de l’Etat Au programme : les mesures face à la crise, le pouvoir d’achat et l’emploi. En Basse-Normandie par exemple le chômage de longue durée a explosé en un an : 41%. Julien Caillard a rencontré une caennaise en quête d’un vrai travail depuis 8 ans.

Les syndicats comptent aussi évoquer la réforme des retraites, mais ne s’attendent pas à en savoir plus à l’occasion de cette réunion, alors que les concertations entre les partenaires sociaux et le gouvernement sont en cours et que le cabinet d’Eric Woerth doit diffuser dans le courant de la semaine du 17 mai un premier document d’orientation.
Nicolas Sarkozy est aussi attendu sur un engagement pris lors du précédent sommet social, le 15 février, sur le partage de la valeur ajoutée, sujet sur lequel il n’y a toujours aucun accord entre les partenaires sociaux.

Cette réunion aura lieu dans un climat tendu, alors que l’intersyndicale CGT, CFDT, FSU, UNSA et Solidaires appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 27 mai pour la défense de l’emploi, du pouvoir d’achat et des retraites, et que FO appelle à une grève interprofessionnelle le 15 juin.

l'europe se casse la gueule Sommet-social-franceinfo--8884f



=========


oui,oui ...
vous avez bien compris ...
on se surendette d'encore 750 milliards d'euros pour ...
etre plus fragiles et se surendetter ... etc ...
750 milliards qui vont partir dans les poches des banques pdt que les services publics, les salaires, les retraites etc ...
sont descendus en flammes.
et on doit dire amen ...
mais c'est bien sur ....

il est vraiment, vraiment temps de ressortir les guillotines ...
et encore c'est leur faire trop d'honneur.
je propose plutot une immense piscine d'acide.
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Message  ivo Lun 10 Mai - 11:09

Roumanie: l'aide du FMI débloquée une fois les mesures de rigueur appliquées
10/05/2010-[08:49] - AFP

BUCAREST, 10 mai 2010 (AFP) - Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi à Bucarest qu’il débloquerait une nouvelle tranche de son aide à la Roumanie lorsque le gouvernement appliquera les mesures d’austérité convenues, qui comprennent une baisse des salaires de 25% dans le public.
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Message  ivo Lun 10 Mai - 11:11

Action concertée de cinq banques centrale pour apaiser les marchés
10/05/2010-[04:41] - AFP

NEW YORK, 9 mai 2010 (AFP) - Cinq grandes banques centrales dont la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne ont lancé dimanche une action concertée pour tenter d’apaiser les marchés obligataires qui se sont tendus dans la foulée de la crise grecque, a annoncé la Fed dans un communiqué.
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Message  ivo Lun 10 Mai - 11:12

Déficit: Portugal et Espagne se sont engagés à des mesures supplémentaires
10/05/2010-[02:44] - AFP

BRUXELLES, 10 mai 2010 (AFP) - Le Portugal et l’Espagne se sont engagés à prendre des mesures d’économies supplémentaires pour réduire leur déficit, ont indiqué lundi la Commission européenne et la présidence espagnole de l’UE.
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Message  ivo Lun 10 Mai - 11:15

Sommet social : l'Elysée fait un bilan flatteur de sa politique
09/05/2010-[20:00] - AFP

PARIS, 9 mai 2010 (AFP) - A la veille du sommet social de lundi, l’Elysée a distribué aux partenaires sociaux un document "d’étape" qui dresse un bilan élogieux des mesures économiques et sociales prises par le gouvernement pour faire face à la crise et de ses réformes.

Comme le répète Nicolas Sarkozy depuis des mois, "le plan bancaire et les mesures prises en 2009 ont permis à l’économie française de mieux résister en 2009 et d’enclencher sa reprise en 2010", assure l’exécutif. Evaluées à une injection de 45 milliards d’euros sur 2009-2010, soit 2,4% du produit intérieur brut (PIB), ces mesures ont "évité de nombreuses défaillances" d’entreprises. A titre d’exemple, la présidence cite le financement de 120.000 logements sociaux en 2009 qui a permis de "créer ou sauvegarder" 164.000 emplois dans le bâtiment. L’Elysée souligne également que l’évolution de la croissance en France en 2009 a été "la moins défavorable des grands pays européens" et que, selon les prévisions, la France "fera mieux en 2010 que la moyenne de la zone euro". Autre motif de satisfaction, cette politique de relance "a permis d’atténuer les effets de la crise sur les ménages et les salariés", assure la présidence. Grâce aux "mesures de solidarité et de justice" décidées en février 2009, le pouvoir d’achat des ménages a "en moyenne progressé de 2,1% en 2009" et devrait "augmenter de 0,3%" au premier trimestre 2010, se félicite-t-on. Si le chômage a fortement progressé en 2009, le document observe, sur la foi des chiffres de l’Insee, que "la hausse du nombre de demandeurs d’emploi s’est fortement ralentie". Un sommet social doit réunir lundi après-midi autour de Nicolas Sarkozy le patronat et les syndicats pour faire le point des mesures anti-crise, dans un climat assombri par l’annonce récente du gel des dépenses publiques pour trois ans. Cette rencontre, qui ne portera pas sur les retraites, devrait déboucher sur la prolongation d’aides aux entreprises pour le soutien de l’emploi, arrêtées en février 2009.
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Message  ivo Lun 10 Mai - 11:20

AFP, Mise a jour : 10/05/2010 09:53
L'euro et les Bourses s'envolent après le plan de secours massif de l'UE

L'euro et les Bourses européennes, en particulier celle de Madrid, s'envolaient lundi après l'annonce d'un accord des pays de l'Union européenne (UE) sur un vaste mécanisme de soutien aux pays de la zone euro en difficulté, destiné à rassurer les marchés.

Toutes les places financières européennes et asiatiques affichaient dez hausses allant de 4% à 11% après leur chute de la semaine dernière, et l'euro remontait au dessus des 1,30 dollar.

Vers 08H25 GMT, Madrid prenait plus de 10,34%, Paris 7,11%, Lisbonne 7,72%, Milan 7,77%, Amsterdam 4,71%, Londres 3,95% et Francfort 4,06%, Bruxelles 6,49%, Athènes 7,63%. La Bourse suisse engrangeait 3,70%.

Un peu plus tôt, les Bourse d'Asie avaient les premières salué le plan européen, Tokyo avait terminé en hausse de 1,60%, Sydney de 2,35% et Taipei de 1,29%.


L'euro est repassé au dessus des 1,30 dollar lundi matin, affichant 1,3028 dollar, contre 1,2759 dollar vendredi soir. Il avait atteint jeudi son plus bas niveau depuis mars 2009 à 1,2523 dollar, à cause de craintes d'une contagion des problèmes financiers de la Grèce à d'autres pays de la zone euro.

Le plan de secours européen a aussi calmé le tourbillon des marchés obligataires, où le taux des obligations d'Etat grecques à 10 ans enregistrait une détente spectaculaire, revenant à son niveau d'il y a un mois.

A 7H50 GMT, leur taux chutait autour de 6,5%, un plongeon par rapport au taux de plus de 12% atteints vendredi soir.

Sur les places boursières, les valeurs bancaires, qui avaient fortement chuté la semaine dernière profitaient tout particulièrement du rebond, avec des hausses de plus de 15%%.

A Paris, Crédit Agricole prenait 17,60%, Société Générale 17,55% et BNP Paribas 13,48%, Natixis 16,58% et Dexia 14,24%. A Zurich, Credit Suisse décollait de 8,76% et UBS de 9,87%. A Madrid, Santander s'envolait de 20,10%.

Dans la nuit de dimanche à lundi à Bruxelles, à l'issue de plus de onze heures de tractations, les ministres des Finances de l'UE se sont mis d'accord sur la mise en place d'un plan de secours historique pouvant aller jusqu'à 750 milliards d'euros pour aider les pays de la zone euro.

Cette enveloppe inclut des prêts et garanties des pays de la zone euro, ainsi que des prêts du Fonds monétaire international (FMI).

En outre six grandes banques centrales, dont la Banque centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque du Japon (BoJ), ont décidé de réactiver des mécanismes d'échanges (swap) de devises entre elles pour tenter de calmer les tensions sur les marchés.

De plus la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé des "interventions" sur le marché obligataire de la zone euro, dont le contenu précis sera décidé ultérieurement mais qui devrait prendre la forme d'achats de titres obligataires.

Pour marquer encore plus leur bonne volonté et éteindre la spéculation, le Portugal et l'Espagne se sont engagés lundi matin à prendre des mesures d'économies supplémentaires pour réduire leur déficit.

Les ministres européens des Finances avaient engagé une course contre la montre pour parvenir à un accord avant l'ouverture des places boursières lundi, afin d'éteindre l'incendie qui s'étendait dangereusement sur les marchés.

Selon une source diplomatique, "c'est très proche du système mis en place pour la Grèce", pour qui 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans ont déjà été débloqués.

"La crise s'atténue grâce à la série de plans d'aide", a estimé Satoru Ogasawara, un analyste du marché des changes à la banque Credit Suisse. "Au vu de ce plan, les dangers de défaut de paiement de l'Espagne et du Portugal diminuent, mais leurs problèmes de dette sont encore à résoudre", a-t-il souligné.

De son côté, le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a estimé que cet accord était "un grand pas en avant", en arrivant à Bâle pour une réunion des banquiers centraux.
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Message  Invité Lun 10 Mai - 11:24

Désolée de vous infliger ça : si la photo vous semble trop insoutenable, demandez-moi et je la retirerai...

09h15 le
neuf-quinze


Pourvu que lémarchés ne
surfent pas


Alors, est-ce que ça va marcher ? Cette muraille de
750 milliards d'euros (720, assurent d'autres, mais qui est encore à 30
milliards près ?) érigée à toute allure par l'Europe dans la nuit de
dimanche à lundi, va-t-elle dissuader lémarchés, et les
convaincre de lever le siège ? Le matinaute, bien en peine de se mettre
dans la tête de lémarchés, terme pudique désignant les grandes
banques internationales, en est réduit à la constatation suivante : tout
dépend de la manière dont lémarchés s'informent, l'heure du
café et du jus d'oranges.


Si lémarchés écoutent les radios du matin,
nul doute qu'ils seront impressionnés, voire terrifiés. Ah, elles
valsent, les centaines de milliards ! Ah, ils dansent, les superlatifs,
sur la révolution européenne ! Ah, ils sont aux avant-postes, les
ministres et sous-ministres, pour faire scintiller les épées de lumière
franco-allemandes (enfin, un tout petit peu plus françaises
qu'allemandes, commence-t-on à entendre) aux yeux des combattants du
côté obscur de la force. Ah, elles sont regardées à la loupe, les
bourses asiatiques, avec cette remontée, timide mais réelle, de l'euro. A
peine, dans le déploiement matinal, a-t-on entendu sur France Inter
Bernard Guetta, oui l'ultra-europhile Guetta, redouter que ce cornet
d'austérité, ainsi largement ouvert, fasse encore davantage haïr
l'Europe.


Il faut souhaiter une chose : que lémarchés ne
surfent pas.
Qu'ils ne surfent pas sur le blog de Jean-François Kahn, notre invité
de cette semaine, ni sur celui de
Paul Jorion, notre invité d'il
y a quelques semaines, ni encore sur celui de ce banquier, blogueur du Monde, à qui les
gesticulations de Sarkozy-Merkel, leur épuisement apparent sur les
photos de samedi, ("un cri de désespoir") n'inspirent rien
d'autre que de l'apitoiement. T
ous, finalement, ne disent qu'une chose : cet hyper-plan, simple
clônage, en plus gros, du plan de sauvetage de la Grèce, ne sera qu'un
seau d'eau sur l'incendie., au mieux. Et au pire : un seau d'essence :
aucun gouvernement européen ne sera en mesure de faire accepter aux pays
"sauvés" les mesures d'austérité qu'il impliquera, mesures par ailleurs
productrices de récession, donc d'aggravation de la crise. Qui a raison
? A ce stade, évidemment plus personne. La seule question d'une
situation de guerre , comme celle-ci, est : qui croira quoi ? Qui
intimidera qui ? Lémarchés surfent-ils ? Réponse dans les heures qui
viennent.

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Message  ivo Mar 11 Mai - 10:43

Pour financer les retraites, Sarkozy veut faire payer les plus riches
France Info - Hier, 17:27
En préambule du sommet social - appelé ainsi parce que les partenaires sociaux sont réunis à l’Elysée -, le président de la République promet "un effort financier supplémentaire des hauts revenus et des revenus du capital".
Officiellement, l’avenir du système des retraites ne devait pas être abordé. Mais comme le sujet est dans tous les esprits, Nicolas Sarkozy a saisi l’occasion pour promettre que la réforme serait "juste".


Actualisé à 20h30

Le sujet n’était pas à l’ordre du jour. Officiellement, le sommet social d’aujourd’hui devait être consacré à un premier bilan “des mesures prises face à la crise”. Sauf que le président de la République en a décidé autrement.
Dans son discours aux partenaires sociaux, prononcé en préambule du sommet, Nicolas Sarkozy a parlé du sujet qui fâche : l’avenir des retraites.

L’occasion de faire un pas en direction des partenaires sociaux, d’ailleurs. Car le chef de l’Etat a promis une “réforme juste”. Comment ? Par un “effort financier supplémentaire des hauts revenus et des revenus du capital” .

On n’en saura pas beaucoup plus... Pour le reste, Sarkozy s’est dit “prêt à examiner toutes les pistes”... sauf celles qui visent à baisser les pensions et à augmenter les prélèvements.

“Il y a deux solutions qui ne me paraissent pas souhaitables : toucher aux pensions des retraités et croire comme trop souvent dans le passé que la hausse des prélèvements obligatoires pourrait être la réponse à toutes nos difficultés. Ce serait en fait réduire le niveau de vie des Français et pénaliser la croissance”.

En forme de conclusion - toute provisoire -, le président de la République a demandé à son ministre du Travail de rendre public, en début de semaine prochaine, un document d’orientation qui indiquera les principes de la réforme des retraites.
Pas d’austérité, du moins pas officiellement

Pour le reste, il n’est toujours pas question de cure d’austérité en France. Tout juste le chef de l’Etat a-t-il concédé qu’il était “impératif” de redresser les finances publiques.
“Dans le cadre de l’effort de stabilisation des marchés que nous avons entrepris ce week-end, un certain nombre de nos partenaires, les plus menacés, ont annoncé des mesures d’austérité. Certains voudraient voir une inflexion similaire dans notre politique économique. Je veux m’inscrire en faux contre cette interprétation.”

Voilà qui justifie, a posteriori, l’annonce de François Fillon, jeudi dernier, de geler les dépenses de l’Etat pour les trois prochaines années.

Cela dit, Sarkozy a tout de même annoncé quelques économies : l’arrêt des mesures exceptionnelles en faveur du pouvoir d’achat des ménages - une prime de 150 euros versée aux ménages les plus modestes ; décidées en février 2009, elles ont bénéficié à plus de 10 millions de personnes, pour un montant de 2,5 milliards d’euros.
Il y aura aussi la fin de l’exonération de charges sociales, pour les embauches dans les entreprises de moins de dix salariés à compter du 30 juin.


En revanche, les aides aux entreprises qui recourent au chômage partiel sont prolongées. Ainsi que les aides en faveur de l’alternance, qui bénéficient aux employeurs qui recrutent des jeunes en apprentissage ou en contrat de professionnalisation.

Les syndicats sont ressortis déçus du sommet. CGT, CFDT et FO regrettent l’absence de mesures nouvelles pour le pouvoir d’achat, et une politique de rigueur. Qui ne dit pas son nom...

Sommet social : rigueur ou équité, le véritable enjeu des réformes
Emmanuel Kessler - 08:24

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Poursuite des dispositifs pour le chômage partiel mais coup d’arrêt aux aides pour les ménages les plus modestes. Malgré les dénégations de l’Elysée, les syndicats ont voulu voir hier dans le sommet social l’ombre de la rigueur. Alors qui a raison ?

Responsabilité pour l’Elysée, rigueur pour les syndicats. Derrière la querelle des mots, un impératif. Au lendemain d’un sommet destiné à rassurer les marchés financiers sur la maîtrise des comptes publics en Europe, la France doit forcément envoyer des signes. Visibles. Mais en même temps, au-delà des protestations traditionnelles des syndicats, ce qui a été annoncé hier est encore très soft. Car ce qui est remis en cause – une remise sur l’impôt sur le revenu, la prime de 150 euros aux ménages modestes, des bons d’achats pour des services à la personne – c’étaient des mesures exceptionnelles prises début 2009 au plus fort de la crise. L’exceptionnel n’a pas vocation à devenir permanent. Ce n’est pas de la rigueur mais du pilotage de sortie des mesures de relance. Même raisonnement pour la suspension du dispositif zéro charge dans les très petites entreprises. Un million d’embauche ont été réalisées sous ce régime mais beaucoup de ces recrutements auraient eu lieu de toute façon. L’Etat devrait économiser avec cela environ 3 milliards d’euros. Il faut rappeler qu’en France, l’ensemble des dépenses sociales représente 600 milliards. On est encore très loin – à ce stade – d’une cure d’austérité.

L’autre annonce de Nicolas Sarkozy hier, c’est une taxation des plus hauts revenus pour financer les retraites. Qu’y a-t-il derrière cette annonce ?

Plus que la querelle sur les mots - rigueur, austérité - il y a là du véritable enjeu des mois à venir. Les Français vont devoir faire des efforts pour préserver les acquis sociaux – la retraite, l’assurance santé. Et ils ne seront acceptés que s’ils sont répartis de manière juste. De ce point de vue Nicolas Sarkozy a voulu là aussi donner des gages. Evidemment, ce qu’il ya derrière c’est la question du boucler fiscal. Dans la règle du jeu actuel, c’est un système qui protège les plus riches de toute nouvelle augmentation d’impôt. Intenable. D’ailleurs hier un ministre, Pierre Lellouche, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, a osé se prononcer pour sa remise en cause, avant de se rétracter dans la nuit. Mais il faudra bien trouver une solution. Qu’il s’agisse d’impôts, de cotisations sociales, dans les réformes et le tour de vis sur les dépenses à venir, c’est la question de l’équité qui sera au cœur du débat politique.
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Message  ivo Mar 11 Mai - 10:50

Pierre Lellouche corrige ses propos sur le bouclier fiscal
11/05/2010-[01:44] - AFP

PARIS, 11 mai 2010 (AFP) - Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, a corrigé, dans la nuit de lundi à mardi, des propos tenus un peu tôt sur France 2 sur une remise en cause du bouclier fiscal.

"Je me suis mal exprimé. Je ne visais que les hauts revenus et les revenus du capital qui bénéficient de la ristourne" du bouclier fiscal, a déclaré à l’AFP M. Lellouche, en ajoutant qu’il pensait que les "600 millions d’euros" cités pendant l’émission "Mots croisés" concernaient uniquement les plus riches bénéficiaires du bouclier. Pendant cette émission, à la question "Nicolas Sarkozy a annoncé officiellement aujourd’hui que les hauts revenus seraient sollicités pour les retraites. Est-ce que le bouclier fiscal est mort ce soir ’", le ministre a répondu : "si on parle des 600 millions (d’euros) qui sont reversés et qui font l’objet des attaques incessantes de la gauche, effectivement, ce serait bien que ça aille aux retraites. C’est ma position personnelle". "Sur le plan politique, je pense que cette affaire rapporte peu. Je souhaiterais que les gens qui sont émigrés fiscaux en Belgique ou ailleurs soient revenus. Ils ne sont pas revenus. Donc je pense qu’il faut peut-être arrêter cette expérience. Voilà ce que je pense", a-t-il déclaré. Invité à s’expliquer plus avant, M. Lellouche a ajouté : "ça vise ces fameux 600 millions sur un paquet de 30 milliards quand même. Alors maintenant on l’enlève, de mon point de vue". Le bouclier fiscal, dont le principe est très décrié par la gauche, a coûté à l’Etat environ 586 millions d’euros en 2009, soit davantage qu’en 2008, selon des chiffres provisoires fournis début avril par la ministre de l’Economie, Christine Lagarde. Selon des chiffres du ministère du Budget, quelque 1.055 contribuables avec un patrimoine de plus de 16 millions d’euros ont bénéficié d’une restitution moyenne de 363.872 euros pour un coût de 383 millions d’euros. Avec le bouclier fiscal mis en place à l’été 2007 dans le cadre du "paquet fiscal", les impôts directs payés par un contribuable, CSG (contribution sociale généralisée) et CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) comprises, ne peuvent désormais être supérieurs à 50% de ses revenus.
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Message  Invité Mar 11 Mai - 10:56

Qu’il s’agisse d’impôts, de cotisations sociales, dans
les réformes et le tour de vis sur les dépenses à venir, c’est la
question de l’équité qui sera au cœur du débat politique.
Nom de dieu, il y en a un un jour qui osera ouvrir sa gueule pour dire où on peut le trouver le fric ? Qu'il y en a du fric et qu'on sait tous où il est ? Il y en a un qui arrêtera de culpabiliser les gens en disant que "la France" (ou "la Grèce" ou "le Portugal" ou n'importe quelle nation dont le nom ne veut strictement rien dire parce que les gens qui comptent et pas "la" ou "le") vit au-dessus de ses moyens ? Il y en a un qui osera le gueuler qu'on n'est pas forcément fait pour travailler, et que c'est pas parce qu'on vit censément plus vieux qu'on doit passer plus de temps au boulot pour enrichir ces tas de merde de capitalistes ?l'europe se casse la gueule New_2gunsfiring_v1
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Message  ivo Mer 12 Mai - 10:18

Le rôle des agences de notation financière en question
France Info - 06:09
On les appelle les Oracles des marchés. Et on les accuse aujourd’hui d’avoir aggravé la crise grecque, d’avoir précipité le plongeon des bourses. L’Élysée a dénoncé leur "attitude criminelle", Bercy les a qualifié de "pousse au crime".
Ce sont les agences de notation financières. Elles sont trois : Fitch, Moody’s et Standard and Poor’s.



Quel est le rôle des agences de notation ? Attribuer des notes, de AAA jusqu’à D, aux entreprises et aux Etats. Il s’agit de mesurer leur capacité à rembourser leur dette. Les investisseurs évaluent ainsi le risque qu’ils prennent à prêter de l’argent à ces Etats et à ces entreprises.

Alors comment notent-elles ? Standard and Poor’s a bien voulu nous ouvrir les portes de son bureau parisien, près de la place de l’Etoile. Une centaine de personnes y travaillent dans de modestes bureaux vitrés. La plupart portent un casque avec micro sur la tête. Tous passent beaucoup de temps au téléphone avec d’autres analystes de Standard and Poor’s aux 4 coins du monde.

C’est ainsi que se réunissent les comités chargés de fixer une note. Standard and Poor’s évalue au total 123 pays et près de 6.000 entreprises dans le monde. Ce sont eux les clients :ils payent pour être notés et fournissent les données qui permettent de fixer ces notes. ce qui n’entrave en rien la crédibilité de ces notes : "c’est précisément parce que nous avons un très grand nombre de clients que nous pouvons préserver notre indépendance. Nous ne dépendons pas de l’un d’eux", explique Jean-Michel Six, chef économiste pour l’Europe de Standard and Poor’s.

Et ces notes sont devenues indispensables. Sans elles les Etats, ne pourraient pas financer leur dette. "Depuis une trentaine d’années les Etats sont allés emprunter à l’étranger et non plus auprès des épargnants du pays, et les investisseurs étrangers veulent savoir ce que vaut cette dette" explique Catherine Gerst, de Citigate Dewe Rogerson, et ancienne directrice générale de Moody’s France.
Une note n’est pas parole d’évangile, explique Jean-Michel Six, chef économiste Europe de Standard and Poor’s.

Les agences de notations abuseraient-elles de ce rôle-clé ? L’Elysée dénonce leur "attitude criminelle". Dominique Strauss-Khan, le directeur du FMI, estime qu’il "ne faut pas trop les écouter".
Surtout, on les accuse de réagir trop tard ou trop fort. Le 27 avril dernier par exemple, l’une d’elle dégrade la note de la Grèce de trois crans "ce qui est énorme. Cela aurait pu être fait cran par cran, parce que les investisseurs se retirent, et cela attise les convoitises des spéculateurs. Et donc cela provoque la crise", s’indigne Sébastien Huygue, député UMP du Nord, et rapporteur d’une mission d’information sur la régulation financière.

Une accusation que rejette Philippe Dessertine. Le directeur de l’Institut de haute finance est catégorique : "dans la crise actuelle, de la dette des pays, les agences n’ont aucune responsabilité. Ce sont des thermomètres qui nous disent que nous avons une fièvre mortelle, à savoir une dette que nous ne sommes pas capables de rembourser. Nous sommes furieux d’entendre cela, et les politiques sont prêts à casser le thermomètre pour ne pas avoir la mauvaise nouvelles."
l'europe se casse la gueule Agencenot
http://www.france-info.com/IMG/pdf/NOTATION_ECHELLE_S_P.pdf
http://www.france-info.com/IMG/pdf/NOTATION_PRINCIPES_GENERAUX.pdf

"Il faut faire payer ceux par qui l’horreur est arrivée" (Aubry)
Raphaëlle Duchemin - 08:50
Trois jours après la mise en place d’un plan de sauvetage européen pour les Etats membres en grande difficulté financière, Martine Aubry est l’invitée de France Info. Elle condamne l’inaction de Nicolas Sarkozy face aux agences de notation et aux marchés financiers, et appelle à faire "payer ceux par qui l’horreur est arrivée"...


"Il a fallu attendre la pression des finances et des banques et l’effondrement des bourses pour que les leaders européens prennent enfin cette bonne décision : on aurait aimé qu’ils le fassent pour les peuples et notamment le peuple grec", regrette Martine Aubry.

"On a éteint un incendie, mais maintenant tout reste à faire", ajoute la première secrétaire du PS. "Faire ce qu’on aurait dû faire depuis un an, faire ce qu’avait promis Nicolas Sarkozy : modifier les agences de notation, mettre des règles prudentielles pour les banques, cogner les stocks-options et les bonus etc."
“Rien n’a été fait,” juge Martine Aubry. "Nous devons à la fois réguler la finance (...) et revenir à une situation moins grave en matière de dette publique, mais sans casser la croissance", préconise-t-elle.

"Il faut d’abord faire payer ceux par qui l’horreur est arrivée : les banques, le système financier, les porteurs de capitaux", lance la première secrétaire du PS.

Retraites : la réforme impossible ?
Emmanuel Kessler - 08:54
Et si la réforme des retraites était une réforme impossible ? Un nouveau pavé dans la mare lancé hier par le Conseil d’orientation des retraites. Dans ses dernières projections, il démontre qu’aucun des scénarios aujourd’hui privilégié ne permet de résoudre le problème

Il n’y aura pas de grand soir pour les retraites. Les nouvelles simulations effectuées par les experts du Conseil d’orientation des retraites sont sans appel. Les deux grands leviers envisagés aujourd’hui pour remettre les comptes à l’équilibre ne suffisent pas. Que l’on allonge la durée de cotisation au-delà 43 ans - hypothèse 1 - l’on recule l’âge légal, à 63 ans par exemple –hypothèse 2 - tout cela progressivement… Ou bien, scénario le plus radical, qu’on combine ces deux mesures, dans tous les cas, on ne solutionne qu’une partie du problème. Dans ce dernier scénario, on n’aurait résorbé que la moitié du déficit en 2050. Des résultats limités avec un coût social assez élevé.

Alors qu’est-ce qu’il faut faire ?

Ca ne veut pas dire qu’il ne faut pas agir sur ces deux paramètres, mais que ce ne sera de toute façon pas assez. Nécessaire, sans doute, mais pas suffisant. Il faudra aussi ouvrir d’autres pistes. Nicolas Sarkozy a d’ailleurs commencé à la faire, en évoquant la taxation des hauts revenus. Le Conseil d’orientation des retraites rappelle l’existence d’un Fonds de réserve des retraites, une cagnotte créé au temps de Lionel Jospin, que la droite a laissée en plan mais qui pourrait être ranimée. Encore faut-il avoir de quoi l’alimenter : pas évident en ce moment ! Et puis si le chômage baisse enfin dans les années à venir, on pourra aussi reprendre l’idée, laissée de côté avec la crise, de baisser les cotisations chômage pour augmenter celles des retraites.

Que faut-il donc attendre de la réforme de cette année ?

L’idée qu’on va régler une fois pour toutes le problème est une illusion. Il faudra revoir la situation tous les quatre ou cinq ans, en fonction des évolutions économiques. Sur le fond maintenant, ce ne sont plus seulement des paramètres à bouger sur lesquels il faut réfléchir, mais bien sur l’ensemble du système qui finance la protection sociale. Un chantier de longue haleine qui ira au-delà du rendez-vous de 2010. Ce ne sera qu’un ajustement, après d’autres, et avant d’autres. L’ambition de Nicolas Sarkozy d’en faire la grande réforme de la fin de son quinquennat en prend un coup.
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Message  ivo Jeu 13 Mai - 10:53

Bruxelles veut pouvoir contrôler les budgets des Etats de la zone euro
France Info - Hier, 13:25
La crise grecque et la crainte de sa contagion à l’ensemble de la zone euro vont-elles aboutir à la mise en place d’une véritable gouvernance européenne ? La Commission de Bruxelles propose de renforcer le contrôle sur les budgets nationaux, et de conditionner les subventions de l’UE au respect d’une "saine discipline budgétaire".

C’est en fait toute une série de propositions qu’a présentée ce matin le président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso.
Il s’agit de tirer les leçons de la crise actuelle, et de renforcer le Pacte de stabilité européen, ce dispositif qui encadre déjà la surveillance des déficits dans les Etats membres.

En pratique, l’exécutif européen propose que les projets de budgets nationaux, ou leurs grandes lignes, lui soient soumis dès le printemps. Ils seraient ensuite examinés par les ministres des Finances européens, qui donneraient leur avis, avant d’être soumis aux Parlements dans les Etats.
Et, pour rendre ce nouveau dispositif plus efficace, Bruxelles propose de conditionner le versement des subventions européennes au respect par les Etats d’une "saine discipline budgétaire". En clair : pas de subvention pour les pays dont les budgets seraient en déficit.

La réaction du gouvernement français à cette proposition est très mesurée : la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, juge "utile" de "croiser les documents budgétaires".
Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, rappelle que "c’est le Parlement qui vote le budget de la Nation".


La Commission se prononce par ailleurs en faveur de la création d’un mécanisme permanent de "gestion de crise", alors qu’un dispositif de ce type, mais seulement temporaire, vient d’être mis sur pied pour venir au secours de la zone euro.
l'europe se casse la gueule Barr250-84a66

La reprise, mission impossible ?

Emmanuel Kessler - 08:25
Coup d’arrêt pour la reprise au 1er trimestre de cette année. Le PIB n’a pratiquement pas progressé : + 0,1%. Après une fin d’année 2009 plutôt encourageante, l’économie française ne parvient pas à repartir. Alors d’où vient la panne ?

Ce qui cale ce sont d’abord les achats des Français. Ils ne progressent plus depuis le début de l’année. Or chez nous c’est avant tout la consommation qui fait tourner l’économie. Premier poste à souffrir : l’automobile. Les achats de voitures ont baissé de plus de 10% à cause de la sortie progressive de la prime à la casse. Deux autres éléments renforcent le coup de frein sur les dépenses : la hausse du chômage et le retour d’une petite hausse des prix. Le pouvoir d’achat s’en ressent.

Et du côté des entreprises ?

Elles n’ont toujours pas confiance en l’avenir. Leurs investissements chutent depuis deux ans sans discontinuer, on n’a jamais vu ça. Et plus elles tardent à renouveler leurs machines, leur informatique, moins elles se préparent pour rester performantes. Donc ça n’est pas bon pour que s’enclenche une dynamique de reprise.

Rien de positif alors ?

Si : le commerce extérieur. On a vendu davantage de marchandises françaises. En Europe, et surtout vers l’Asie. Nos entreprises profitent quand même un peu du formidable dynamisme qui y règne. Et la vraie bonne nouvelle, c’est la baisse de l’euro. On s’est plaint que l’euro était trop cher. Eh bien en quelques mois, il a perdu 20% de sa valeur par rapport au dollar. Ca rend nos produits plus compétitifs. L’euro baisse peut être pour de mauvaises raisons – les inquiétudes sur la solidité financière du Vieux Continent – mais pour l’instant, c’est ça qui sauve la reprise.

Alors comment s’annonce le reste de l’année ?

Tout le problème, c’est qu’une fois qu’on ferme le robinet des dépenses publiques, l’économie retombe. Elle n’a pas assez de ressort pour repartir d’elle-même. Or tous les Etats européens sont contraints d’adopter des politiques d’austérité. Regardez l’Espagne : elle va baisser de 5% le salaire des fonctionnaires. Comment faire revenir la croissance si on sert les boulons partout ? Pour l’instant, l’équation est impossible à résoudre.

Cure de rigueur radicale pour l’Espagne

France Info - Hier, 10:47
Le gouvernement espagnol de José Luis Zapatero a annoncé des mesures d’austérité drastiques prises pour réduire les déficits. Il va notamment baisser les salaires des fonctionnaires de 5% cette année et les geler l’an prochain.

Après la Grèce et le Portugal, c’est au tour de l’Espagne d’adopter un plan de rigueur drastique pour réduire ses déficits publics. Ce matin, le Premier ministre José Luis Zapatero a présenté une série de mesures, dont la baisse du salaire des fonctionnaires. L’objectif étant d’économiser 15 milliards d’euros.

Dès le mois de juin de cette année, la rémunération des agents de l’État va baisser de 5% en moyenne. En 2011, ces salaires seront gelés. Le gouvernement va donner l’exemple, puisque ses membres vont baisser leur salaire de 15%.

Les retraités sont également touchés, les revalorisations des pensions seront gelées l’an prochain, sauf pour les plus basses. L’aide au développement sera réduite de 600 millions d’euros. L’exécutif socialiste va aussi diminuer l’investissement public l’an prochain. Il a également demandé aux régions et aux municipalités de faire 1,2 milliard d’euros d’économies.

Autre annonce marquante, la suppression à partir de 2011de l’aide de 2.500 euros à la naissance. C’était l’une des mesures phares, adoptées en 2007, pour relancer la natalité.
Au mois de janvier un premier plan d’économies de 50 milliards d’euros avait été annoncé.


Le gouvernement entend faire passer le déficit de 11,2% du PIB (produit intérieur brut) à 6% l’an prochain et à 3% en 2013, pour rentrer dans les clous du pacte de stabilité. Reste que la situation dans le pays est très fragile. De nombreux experts s’interrogent notamment sur les possibilités de croissance de l’Espagne qui peine à sortir de la récession.
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