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droites extremes

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Message  ivo Dim 13 Oct - 10:20

Les Petits Blancs: "un voyage dans la France d'en bas"
La figure du petit blanc apparaît dès lors comme oubliée par les politiques et notamment par le Parti socialiste. À cet égard les années 1980 marquent un tournant. "La gauche renonce alors à lutter contre le chômage, tourne le dos à l'économie pour investir le sociétal," analyse l'auteur. Le coup de grâce sera porté par une note du think tank Terra Nova, proche du PS.
http://www.tnova.fr/essai/gauche-quelle-majorit-lectorale-pour-2012
Effondrement démographique de l'électorat ouvrier, divorce des valeurs entre un monde ouvrier fragilisé et une "Nouvelle France", le programme est clair: pour gagner, le PS doit aller chercher les voix de la "France de demain", "plus jeune, plus diverse, plus féminisée". "Rejetés par la gauche, mais aussi par la droite parce qu'ils sont trop pauvres, le FN rafle le marché électoral des petits blancs
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/13/petits-blancs-voyage-france-en-bas_n_4090643.html?utm_hp_ref=france&ir=France


Le Front national à Brignoles: réveillons-nous!
http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/le-front-national-a-brignoles-reveillons-nous_b_4059031.html?utm_hp_ref=france
Le premier parti de France n'est pas le FN. C'est celui de tous nos concitoyens qui sont écœurés par les partis politiques, qui rament pour s'en sortir et ne comprennent plus ce que leur pays est en passe de devenir.

Que nombre de nos concitoyens en soient à penser que puisque ni le PS ni l'UMP n'ont réussi, et qu'à bien des égards leur comportement est similaire, pourquoi ne pas "essayer" la solution présentée comme alternative. Cela témoigne de l'état de souffrance sociétale, de perte de repères et de désespoir dans lesquels nous nous trouvons.

Il faut dire que tout est fait aujourd'hui pour pousser le Front National, à commencer par les partis et les responsables politiques eux même, qui pour des raisons diverses, contribuent à ce renforcement. Des personnalités tout d'abord, pour faire parler d'elles, parce que c'est dans l'air du temps et surtout parce qu'elles lorgnent vers les électeurs du Front National, n'hésitent plus à "flirter" avec ce parti, soit pour discuter, comment on discuterait du sexe des anges, du point de savoir si ce parti est oui ou non un parti d'extrême droite -ce qu'il est à l'évidence- soit pour faire des comparaisons vaseuses sur le sectarisme présumé du Front National et du parti socialiste. Les frontières de plus en plus floues notamment dans le sud-est de la France entre l'UMP et le FN valorisent un vote Front National, les propositions politiques étant souvent voisines mais portées par des "nouveaux" que les affaires politiques ou financières n'ont pas encore éclaboussé.

Mais, la responsabilité indirecte (...) du parti socialiste est claire dans la mesure où il voit dans la poussée de l'extrême droite et dans un réflexe « tout sauf le FN », une planche de salut permettant des triangulaires gagnables et un second tour de la présidentielle contre Marine Le Pen.

Pendant ce temps, la France souffre, nos entreprises ne parviennent pas à reprendre leur souffle, les orientations vers la troisième révolution industrielle ne sont pas prises, les réformes de structure à commencer par celle de l'État ne sont pas engagées.

En réalité, il n'existe qu'une réponse au tsunami qui menace notre pays, fragilisé par un vivre ensemble de plus en plus difficile à réaliser, par le tabou qui frappe certains sujets, qu'il s'agisse du travail, des retraites ou de l'islamisme qui ne doit évidemment pas être confondu avec l'islam.
Cette réponse, elle est dans ce qui reste l'immense majorité des Français. Engagez-vous! Engageons-nous! En dehors des partis politiques traditionnels, les citoyens qui veulent reprendre le manche n'ont qu'une manière de le faire: l'engagement personnel.


Certes, la politique ne donne pas envie: impuissance, malhonnêteté, privilèges, déni de réalité et de vérité. Mais elle est ce que nous en faisons; il n'y a pas de fatalité et certains pays sont infiniment plus démocratiques et plus transparents que le nôtre. Aux associatifs, aux patrons de PME, aux salariés, aux jeunes surtout de s'organiser pour conquérir lors des prochaines élections municipales les mairies et réinstaurer un espoir qui ne se construira qu'à partir de la base et certainement plus à partir du sommet. À tous ceux qui ont à leur actif des réalisations, qu'elles soient économiques, sociales ou sociétales, de s'engager pour dynamiser ce pays et donner des raisons concrètes à tous ceux qui ont envie "d'essayer" le FN, de ne pas le faire, parce que, non seulement parce nous savons bien que la voie est dans l'ouverture à l'autre et non dans le repli sur soi, mais encore et surtout parce que partout où le Front national a été en situation de responsabilité, les réalisations ne plaident manifestement pas en sa faveur.

Il est plus que temps de se réveiller, de se mobiliser et d'agir ensemble. La solution, est en chacun d'entre nous. Engageons-nous!

Tribune signée de Corinne Lepage et des membres du rassemblement citoyen. Parmi eux, Elisabeth Belaubre - Maire adjointe de Toulouse - Chantal Cutajar - universitaire, présidente d'association - Victor Ferreira - Président et co-fondateur du réseau social Newmanity

Stéphane Gemmani - Conseiller municipal Grenoble, Président/Fondateur du Vinci-Codex (Samu Social de Grenoble) - Jean Rapenne - secrétaire général du Rassemblement citoyen - Richard Hasselmann - Libr'acteur - Stéphane Guyot - Président du Parti du vote blanc.
Commentaires 21

Le succès annoncé d'un parti d'extrême droite
http://www.huffingtonpost.fr/caroline-fourest/front-national-municipales-2014_b_4082968.html?utm_hp_ref=france

Caroline Fourest

Le fait d'être en tête des intentions de vote (24 %) aux prochaines européennes ne fait pas du Front national le premier parti de France, mais certainement le premier parti d'extrême droite le mieux placé pour recomposer l'échiquier politique.

Il n'est pas besoin de lire les sondages pour connaître les raisons de cette poussée annoncée. Cette tentation a toujours existé en France, dans ces proportions. Le problème, c'est que toutes les conditions sont réunies pour passer du fantasme aux actes. La crise économique, bien sûr, mais pas seulement. Peut-être même finira-t-elle par retenir, au dernier moment, ceux qui n'ont pas envie de jouer à faire décrocher notre pays dans un moment aussi dangereux. Non, ce qui pousse les électeurs à se défouler en mettant un bulletin FN dans les urnes est toujours ailleurs... Et l'on sait bien où. Quand Jean-Marie Le Pen fantasmait totalement le danger de l'immigration, le parti de Marine Le Pen a réussi à faire croire qu'elle défendait la laïcité face à l'intégrisme musulman. Quand Jean-Marie Le Pen soutenait Reagan et son capitalisme sauvage, Marine Le Pen a réussi à faire croire aux ouvriers qu'elle les protégerait de la mondialisation. Mais surtout alors que Jean-Marie Le Pen était devenu un paria de l'échiquier politique, Marine Le Pen avance sur un tapis de velours.

D'un côté, la gauche est au pouvoir et donc déçoit forcément. De l'autre, la droite a démoli la digue républicaine, dans les mots comme dans les têtes, qui retenait son électorat. Les idées du Front national progressent au sein des électeurs de l'UMP. Ils sont deux fois plus nombreux qu'en 2002 à envisager une alliance avec le parti de Marine Le Pen. Ce bilan historique peut être mis sur le compte de Nicolas Sarkozy, mais aussi plus récemment de Jean-François Copé et de François Fillon.

Quelle gauche antidote ?

La gauche dite angélique, celle qui voudrait ne jamais aborder les sujets qui fâchent, croit avoir trouvé la solution au Front national : ne jamais défendre la laïcité ou prétendre qu'il n'y a dans ce pays aucun problème, ni d'intégrisme ni de voisinage entre des modes de vie nomade et sédentaire. Ce déni fait pourtant le jeu du pire. Ce qui ne veut absolument pas dire qu'il faut céder à la surenchère et se laisser piéger par les mots du Front national. Dans un monde idéal, la gauche doit s'emparer à bras-le-corps des sujets qui fâchent, sans jamais céder à un vocabulaire essentialisant laissant croire qu'il existe des réponses xénophobes et non républicaines. En faisant la pédagogie de la complexité : combattre à la fois l'intégrisme et le racisme, qu'il soit anti-musulmans ou anti-roms. Pendant ce temps, toujours dans un monde idéal, la droite se garderait de souffler sur les braises de thèmes qui peuvent mal tourner. Mais c'est un monde idéal. Nous vivons dans un monde bien réel, où la gauche angélique croit devoir se taire, où la gauche réaliste ne surveille pas toujours son langage, et où la droite a mis au centre tous les thèmes du FN.

Responsabilité journalistique

Les journalistes politiques ont aussi leur responsabilité. À force de privilégier l'analyse anecdotique, le commentaire de petites phrases, ils finissent par donner une vision mesquine de la politique, qui fait le jeu des plus des plus démagogues. Surtout s'ils servent un joli conte de fées et menacent de procès ceux qui n'y croient pas. La menace agitée par Marine Le Pen -- à savoir attaquer toute personne qui associerait le nom de son parti à l'étiquette d'extrême droite -- n'est pas nouvelle. Mais elle a le mérite de faire tomber les masques aux yeux d'un plus grand nombre.

Ainsi donc, un certain Front national peut se proclamer héros de la liberté d'expression quand il s'agit de soutenir des propos racistes ou négationnistes contre les lois antiracistes. Mais n'a aucun problème à fossoyer cette même liberté d'expression quand il s'agit d'émettre une opinion ou de dire quelques vérités.

En effet, qualifier le FN de parti d'extrême droite relève du commentaire politique et de la liberté d'opinion. N'en déplaise à sa présidente, les faits démontrent que ce qualificatif convient toujours.

Pas seulement parce que Jean-Marie Le Pen, condamné pour des propos racistes, en est toujours le président d'honneur. Mais parce que sa fille assume entièrement cet héritage. Pas seulement parce que Bruno Gollnisch soutient les négationnistes et les intégristes catholiques. Mais parce qu'il anime toujours l'un des courants du Front national. Pas seulement parce que le Front national collabore avec d'autres partis d'extrême droite européens, comme La Ligue du Nord en Italie. Parce que Marine Le Pen va elle-même valser à Vienne en compagnie de l'extrême droite autrichienne la plus antisémite. Et que sa nièce, Marion Maréchal Le Pen, est allée tout récemment voir ses amis du Vlaams Belang, un parti d'extrême droite flamand qui incite au racisme envers les Wallons, c'est-à-dire ceux qui parlent français. Ce qui est quand même un peu osé pour une députée française.

Des candidats aux municipales douteux

Il faut reconnaître que Marine Le Pen a promu toute une génération de candidats si jeunes et si inexpérimentés qu'ils ont forcément moins de casseroles que leurs aînés. Laissons-leur le temps. Mais il reste quand même des cadres dans ce parti aux profils très particuliers. Je pense à Marie-Christine Arnautu, une très proche de Marine Le Pen, qui a défilé contre le droit au mariage pour tous avec les troupes de CIVITAS et les néofacistes de Jeunesses nationalistes. À Wallerand de Saint Just, trésorier du FN mais surtout l'homme chargé de faire les procès d'intimidation pour la présidente... Un catholique traditionaliste de la tendance Chrétienté Solidarité, une organisation qui rêve de croisades contre l'IVG.

Il y a aussi Marie d'Herbais, l'une des meilleures amies de la présidente, attachée presse au FN, qui ne cache pas sa fascination pour la dictature sanguinaire de Bachar el Assad. À Nantes, le FN de Marine Le Pen présente surtout Christian Bouchet. Il s'agit de l'un des théoriciens du courant le plus dur qui existe à l'extrême droite. Un nationalisme révolutionnaire à la fois fasciné par le régime des Mollah iraniens, la dictature de Bachar El Assad et l'autoritarisme de Poutine. Son fils, Gauthier Bouchet, responsable des réseaux sociaux de Marine Le Pen et membre de la liste du Rassemblement Bleu Marine à Saint-Nazaire, a contribué à organiser la course-poursuite dont j'ai fait l'objet à Nantes de la part des anti-mariage pour tous. D'autres, ayant approuvé les violences physiques à mon encontre pendant ce débat, sont toujours membres du FN et même candidats.

Un modèle : la Hongrie

Marine Le Pen est bien plus proche que son père d'anciens du GUD voulant appliquer la Troisième voie, qui rappelle, on n'y peut rien, celle des années 30. Elle a d'ailleurs rendu hommage vibrant au geste de l'historien des fascistes français, Dominique Venner, lorsqu'il s'est suicidé en plein cœur de Notre-Dame. Un geste pensé pour appeler au réveil de la "race et de la civilisation".
Enfin, si elle était élue un jour présidente de la République, Marine Le Pen ferait en France très exactement ce que Viktor Orban est en train de faire en Hongrie dans une indifférence d'ailleurs étonnante : mise au pas des journalistes, terreur des minorités et des opposants, et le ridicule international en guise de fierté nationale. S'il faut aller devant des tribunaux pour le dire, et bien tant pis. C'est toujours moins grave que de ne pas faire son métier
.
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Brignoles: le FN vole vers la victoire, un scrutin test pour l'avenir
http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/13/brignoles-fn-victoire-scrutin-test-avenir_n_4088828.html?utm_hp_ref=france&ir=France
CANTONALE - Après l'élimination de la gauche au premier tour, l'épilogue de la cantonale partielle de Brignoles, où un FN en grande forme affronte une UMP sur ses gardes, promet de faire date. A cinq mois des municipales, personne n'est en mesure de savoir si le Front national peut remporter à lui seul une élection à deux tours. Voilà tout l'enjeu de ce second round électoral durant lequel les appareils politiques vont pouvoir quantifier précisément la force d'attraction du parti d'extrême droite.

Arrivé en tête avec une confortable avance (40,4%) devant la candidate UMP Catherine Delzers (20,8%), le candidat FN Laurent Lopez, est en bonne position pour reconquérir ce canton que le FN avait déjà gagné, de cinq voix, en 2011, parmi les deux alors gagnés en France, avec Carpentras-nord (Vaucluse). Dans le Var, Laurent Lopez peut sérieusement envisager la victoire, un candidat dissident du FN ayant recueilli plus de 9% des voix au premier tour. Celui-ci a toutefois pris le contre-pied de son nouveau parti, le parti de France (PDF), en appelant ses sympathisants à voter pour l'UMP. Mais depuis plusieurs années, les consignes de vote anti-FN n'influent plus ou presque sur l'électorat.

Si l'ampleur de la "poussée" du FN à Brignoles doit être nuancée par la (très) forte abstention de près de 67%, le score de second tour sera déterminant pour vérifier si, contrairement au passé, le Front national parvient à s'attirer le vote des abstentionnistes de gauche (très nombreux), voir le suffrage des électeurs du premier tour, déçus par le PS comme par la droite.

SI LE FRONT NATIONAL L'EMPORTE...

Si et seulement si Laurent Lopez parvient à dépasser les 50% des suffrages exprimés, le Front national pourra légitimement revendiquer un succès historique. Ses précédentes victoires à Carpentras et lors des dernières législatives ont toutes été le fruit de triangulaires affaiblissant le réflexe du front républicain.

A Brignoles, le duel FN-UMP fait office de test grandeur nature, même si le Var n'est pas la France. Tous les partis de gauche (à l'exception du Parti de Gauche) ont appelé leur électorat à se mobiliser pour faire battre le FN en votant UMP. Si malgré cela le parti de Marine Le Pen parvient à l'emporter, c'est qu'il aura été capable de dépasser l'écueil de son statut de parti contestataire.

"Il nous manque 1.300 voix par rapport au score de Marine Le Pen à la présidentielle", dans le département, relève le secrétaire départemental du FN dans le Var, Frédéric Boccaletti, signe qu'une petite réserve de voix existe encore.

Mais "auparavant, le vote FN se tassait entre les deux tours. Depuis les régionales de 2008, nous progressons quasi-systématiquement entre les deux tours", analyse le secrétaire général adjoint du FN, Nicolas Bays. Idem aux cantonales de 2011, où, "quelle que soit la configuration du scrutin", le parti frontiste avait également progressé.

Conséquence de l'entreprise de dédiabolisation et de professionnalisation menée par Marine Le Pen, discrédit de "l'UMPS", conjoncture nationale défavorable aux partis de gouvernement, abstention favorable aux partis extrémistes... Les facteurs d'un tel phénomène sont nombreux. Mais il y a fort à parier qu'ils seront déterminants dans le vote de ce dimanche et des municipales de 2014.

"Nous avons organisé notre capacité à attirer un électorat de gauche qui nous faisait défaut jusqu'ici", assure-t-on au FN où l'on salue "le discours étatiste" de Marine Le Pen, censé séduire les fonctionnaires et les enseignants.

Pour le FN, gagner à Brignoles signifie pouvoir gagner partout ailleurs



SI LE FRONT NATIONAL ECHOUE...

Si elle semble à portée de main, la victoire du Front national n'est pas pour autant écrite dans cette cité de 17.000 habitants frappée par le chômage (quelque 11%, selon la mairie).

La candidate UMP Catherine Delzers, qui engage cette deuxième manche avec 20 points de retard sur son adversaire FN "a fait le maximum pour mettre toutes les chances de (son) côté". Tracts, relances par téléphone, mailing, messages sur facebook... elle s'est surtout adressée aux abstentionnistes du 1er tour, près de 14.000, dont "beaucoup n'avaient pas pris conscience de l'enjeu" de l'élection, selon elle.

Si elle parvient à l'emporter ce dimanche, l'UMP pourra légitimement se réjouir d'avoir réussi à contenir l'avancée de l'extrême droite qui l'inquiète très sérieusement en vue des municipales. Le vote FN resterait cantonné à celui d'un rejet contestataire, contenu par la solidarité des électeurs modérés. Mais ce succès aurait aussi un goût amer pour le parti conservateur qui a jeté aux orties le front républicain dont sa victoire dépend intégralement aujourd'hui. Pourquoi continuer à promouvoir le "ni-ni" (ni appel à voter PS, ni à voter FN) si l'UMP est le principal parti à profiter du report des voix de la gauche?

Quoi qu'il arrive, PS et UMP seront contraints de questionner le discrédit dont ils sont aujourd'hui la cible. Plusieurs responsables de gauche, qui rejettent sur leur désunion la responsabilité de l'élimination du candidat PCF, estiment aujourd'hui que la diabolisation de la gauche par la droite et l'émergence d'un discours ouvertement anti-musulman à l'UMP participent à l'émergence d'un vote Front national décomplexé. Un sentiment que seule une large défaite du parti frontiste permettrait d'atténuer.

Voici donc la seule conclusion valable quelle que soit l'issue du scrutin: la gauche comme l'UMP vont devoir sérieusement remettre à jour leur logiciel anti-FN s'ils veulent éviter que Brignoles ne devienne la matrice de la conquête du pouvoir par l'extrême droite.
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Message  ivo Dim 13 Oct - 10:35

Génération Y fracassée et autres rencontres à Brignoles
http://www.rue89.com/2013/10/12/abstention-a-brignoles-si-suis-gentille-jirai-voter-ump-246531
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« Quenelle » façon Dieudonné avec Le Pen : Gollnisch s’explique
>>>
http://www.rue89.com/2013/10/12/gollnisch-sexplique-quenelle-facon-dieudonne-pen-246557
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Message  ivo Dim 13 Oct - 11:18

«On n’est plus chez nous, on est chez eux»
De Brignoles, où le FN est sorti en tête du premier tour de la cantonale dimanche, à Fréjus, balade le long de l’ex-nationale 7 où l’extrême droite s’est installée.
>>>
http://www.liberation.fr/politiques/2013/10/10/on-n-est-plus-chez-nous-on-est-chez-eux_938647?xtor=rss-450
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Message  ivo Mar 15 Oct - 12:06

« Patriote », un mot à double fond
http://blogs.rue89.com/mon-oeil/2013/10/14/patriote-un-mot-double-fond-231389
Dans le cadre du grand ravalement de façade qu’elle a engagé pour rendre plus respectable le FN, Marine Le Pen tente de faire disparaître « parti d’extrême droite » et d’imposer le « parti patriote ».

Depuis quelques jours, sur les plateaux, on n’entend plus que ce mot : « C’est un patriote » par ci, « les électeurs patriotes » par là. Le mot « patriote » sonne mieux, aujourd’hui, que le mot « nationaliste » – c’est un peu ce qui distingue De Gaulle et Pétain.

Et puis, il est dans l’air du temps, pas seulement au FN. Il envahit le débat public. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg demande « aux Français d’être patriotes » ; le secrétaire national de l’UMP, David-Xavier Weiss, accuse le Figaro de ne pas être patriote en interviewant Bachar el-Assad ; Jean-Luc Mélenchon s’autoproclame « patriote » depuis la Fête de L’Humanité...

Jean-Luc Mélenchon ! ✔ @JLMelenchon
"Je ne suis pas un nationaliste : je suis un patriote !" #Fetedelhuma

Un mot ancré dans l’histoire républicaine

Le patriotisme (l’amour de son pays) est l’un des concepts les plus consensuels : personne ne le rejette, à part les anarchistes. Il est d’abord républicain, chevillé à la révolution. On appelait « le parti patriote » les gens qui appelaient d’abord aux états généraux, puis à la Révolution.

En 1791, « révolutionnaire » et « patriote » deviennent quasiment synonymes. A Varennes, pour demander au marchand Saulce s’il entend s’opposer à la fuite du roi, Jean-Baptiste Drouet lui pose la question ainsi : « Es-tu patriote ? ».

Avec les guerres engagées en 1792 avec les puissances monarchiques et révolutionnaires qui encerclaient la France, patrie et révolution se confondent encore plus. Ce n’est pas un hasard si Marine Le Pen a choisi d’amorcer la dédiabolisation du FN en emmenant son père à Valmy le 20 septembre 2006, faisant râler la vieille garde antirépublicaine.

Le mot de patriote a été endossé au XXe siècle par la gauche, de Jaurès aux communistes. Pendant la guerre, plusieurs journaux créés dans la clandestinité s’appellent Le Patriote. Le 30 novembre 1940, L’Humanité écrit :

« En 1789, le mot patriote était inséparable de la notion de lutte révolutionnaire contre les suppôts de la féodalité : en 1940, le mot patriote est inséparable de la notion de lutte révolutionnaire contre les suppôts du régime capitaliste. »

Un usage sectaire

droites extremes - Page 12 Patriotes
Le 14 juillet 1912, manifestation de la Ligue des patriotes (Gallica/BNF)

Mais « patriotes » est aussi un qualificatif revendiqué par l’extrême droite depuis l’affaire Dreyfus. C’est la « Ligue des patriotes » fondée en 1882 par Paul Déroulède, qui a mené la campagne antidreyfusarde. A noter qu’avant de sombrer dans la xénophobie et l’antisémitisme, ce parti a commencé dans le camp républicain (Hugo y avait adhéré au départ). Dans les années 20, on verra également naître les Jeunesses patriotes, dirigées par Pierre Taittinger.

Le mot « patriote », mis en avant à tout bout de champ par les frontistes, peut donc plaire à tout le monde : aux militants d’extrême droite traditionnels comme aux électeurs plus républicains mais souverainistes, hostiles à l’euro ou apeurés par la mondialisation.

Le mot « patriote », un rôle sectaire

Mais ce mot a aussi une fonction plus « sectaire », pour reprendre un autre terme à la mode. Il sert à dessiner le monde en deux camps, et à stigmatiser l’adversaire : quand on définit les sympathisants et les partisans potentiels du FN comme « les patriotes », c’est une façon de dire que tous autres n’aiment pas leur pays.

Le procédé a d’ailleurs été utilisé tout au long de la première moitié du XXe siècle. A la veille de la guerre de 1914, il y avait les « patriotes » et les pacifistes, appelés encore les « antipatriotes ».

Plus tard, Léon Blum était volontiers qualifié de chef de la Ligue des antipatriotes... Pour désigner le « non-patriote », le terme de « cosmopolite » s’est imposé à l’extrême droite, avec les relents antisémites qui l’accompagnent. Jean-Marie Le Pen l’utilisait fréquemment, sa fille semble l’avoir abandonné.

DIXIT VOLTAIRE
« Il est triste que souvent, pour être bon patriote, on soit l’ennemi du reste des hommes »
58 RÉACTIONS
liens sur la page.

Quand l’école de la République fait le lit de l’extrême droite
http://blogs.rue89.com/journal.histoire/2013/10/14/quand-lecole-de-la-republique-fait-le-lit-de-lextreme-droite-231377
Avec le lancement du collectif Racine solennisé par un discours de Le Pen, le Front national tente une percée dans le petit monde de l’enseignement.

Partant d’une analyse et de propositions qui ne brillent ni par leur pertinence ni par leur finesse, encore moins par leur originalité, il accouche d’un projet qui, curieusement, distille comme un air de déjà vu et même de ressassé.

Les pédagogues dans le collimateur du FN

Pour le collectif, l’école est malade, incapable d’assurer, « par la perpétuation de l’excellence française, l’avenir de la nation ». La responsabilité de cette situation en incombe « à près d’un demi-siècle de contre-réformes inspirées par l’idéologie permissive héritée de Mai 68, par des théories pédagogiques aberrantes et par les dogmes euromondialistes appliqués aux politiques éducatives ». En quelque sorte, la faute à Cohn-Bendit et à Meirieu.

Vu du FN, le « redressement » de l’école passe par un certain nombre de mesures. La plus audacieuse consistant à mettre en avant la maîtrise des savoirs fondamentaux : lire, écrire et compter. C’est vrai qu’on n’y avait jamais pensé… Pour ce faire, la méthode syllabique sera seule utilisée, marquant ainsi « la fin de l’aventure pédagogiste. »

L’enseignement de l’histoire sera principalement consacré à l’histoire de la France, « qui retrouvera sa place au cœur de l’apprentissage […] à partir de la chronologie et de figures symboliques qui se gravent dans les mémoires », tandis que la géographie, là encore limitée à la France, se fera sous forme de cartes. Hors de cela, l’enseignement sera débarrassé de tout ce fatras qui l’encombre inutilement.

Le collège unique également

Création du diable, le collège unique sera supprimé, et, par corollaire, l’apprentissage à 14 ans rétabli. Enfin, l’école redeviendra un « sanctuaire », non seulement par l’affirmation de la laïcité mais aussi par l’installation de portiques de détection de métaux.

Pour ce qui est du pilotage et de la gouvernance du système, le FN n’est pas à une contradiction près : vantant d’un côté l’autonomie du chef d’établissement, il réaffirme d’autre part, la nécessité de « recentraliser l’administration de l’Education nationale afin d’éviter la multiplication anarchique d’expériences diverses dont le résultat n’est jamais vraiment contrôlé ».

Résumons : école primaire limitée aux rudiments, sélection précoce des élèves, renforcement de l’administration centrale, c’est-à-dire, in fine, du pouvoir politique sur les enseignants comme sur les élèves et les familles, le projet éducatif de l’extrême droite tient en deux idées forces :

- sélection drastique des élites ;
- domestication du peuple.


Non seulement ce programme ne se signale pas par son inventivité, mais qu’il ne fait que reprendre pratiquement à la lettre, dans son esprit comme dans sa formulation, quantité d’analyses développées depuis de nombreuses années dans d’autres sphères politiques et – c’est plus problématique – dans certains milieux éducatifs.

Un air de déjà vu

L’école rêvée par le FN ne diffère à vrai dire en rien de celle dont les partis politiques de droite ont déjà tracé les contours : partant d’une analyse sommaire et peu informée de l’état de l’école et de son histoire, les diverses composantes de l’UMP aboutissent, dans leurs projets respectifs, à des conclusions identiques.

Dans le collimateur, à travers la dénonciation du collège unique, c’est l’ouverture à tous les élèves des études secondaires qui est visée. La création de filières diversifiées, de classes de niveau, l’institution d’un examen d’entrée en sixième, quelle que soit la formule employée, le rétablissement de l’apprentissage à 14 ans : toutes ces mesures aboutissent en fait à une ségrégation des élèves sur des bases sociales.

Partant de la constatation – hélas vérifiée – que le système éducatif ne permet pas à chacun d’y réussir, la droite et l’extrême droite en tirent les conséquences, leurs conséquences : puisque l’échec scolaire signe la faute, l’inaptitude de l’élève, nécessairement « pas fait pour les études », son exclusion du système s’impose. Que les élèves ainsi exclus soient tous issus des milieux défavorisés ne dérange ni les certitudes ni les bonnes consciences.

Quelle école pour quelle République ?

Ces représentations réactionnaires de l’éducation ne sont pas l’apanage des partis politiques de droite ou d’extrême droite. On les retrouve aussi à gauche, au sein de la nébuleuse proche de Chevènement, dont les convictions éducatives constamment affichées sont rejointes par celles de Le Pen.


Depuis des décennies, elles sont également défendues au sein même de l’école par toute une mouvance, extrêmement bruyante dans les médias, s’exprimant par le biais de pamphlets souvent violents et caricaturaux qui se répètent les uns les autres et où se retrouvent en fin de compte les valeurs et les présupposés à l’œuvre aujourd’hui au Front national.

Un discours simpliste entre tous : en ouvrant la porte aux « pédagogistes » – terme injurieux pour désigner les pédagogues –, Mai 68 aurait conduit l’école à sa ruine. Cette considération rudimentaire débouche sur un remède qui ne l’est pas moins : revenir à l’école du passé, parée de toutes les vertus, indissociable de l’histoire de la République.

D’où découle cette opposition aberrante, exacerbée dans les médias, entre d’un côté les « républicains », héritiers de Jules Ferry, défenseurs de la transmission des savoirs et, de l’autre, des « pédagogistes » post soixante-huitards, fossoyeurs de la culture, éducateurs plutôt qu’enseignants, responsables de la « faillite » d’un système éducatif que le monde entier nous enviait.

Un antagonisme complètement artificiel qui passe sous silence l’essentiel : à savoir que l’école de la République, l’école de Jules Ferry, s’est construite sur une ségrégation sociale de fait entre les milieux aisés à qui les études secondaires étaient réservées et les milieux modestes aux ambitions limitées à l’école primaire.


De l’école au FN via Brighelli

La posture affichée d’un enseignant comme Brighelli est emblématique de ce flou sémantique habilement entretenu, qui mêle sans peine le modèle républicain à l’idéologie d’extrême droite.

Quoique déjà compromis par son activisme dans la politique éducative de Sarkozy – ce qui lui valut, on ne se lasse pas de le rappeler, d’être fait chevalier de la Légion d’honneur par Darcos en personne –, ses prises de position brutalement réactionnaires lui apportèrent au cours des dix dernières années une considération jamais démentie aussi bien à gauche qu’à droite : l’hebdomadaire Marianne lui offrait une tribune et même Libération, par la voix de l’un de ses chroniqueurs fétiches, chantait ses louanges.

Aujourd’hui, Brighelli ne se donne même plus la peine de dire où vont ses faveurs : « Les constats du FN, repris par le collectif Racine, sont à peu près tous corrects si désormais le FN est le seul à poser les bonnes questions et à avancer des réponses crédibles, ce n’est pas ma faute », écrit-il dans une tribune au Point.

Que certaines valeurs soient partagées en commun par le FN et une partie de la gauche, avec l’école comme terrain d’expérimentation, n’est pas à vrai dire une chose nouvelle :

- une conception de la discipline réduite à de simples exigences d’obéissance ;
- une incapacité maladive à imaginer une forme d’intégration au groupe, de vie en société, qui s’épanouisse en dehors du cadre national ;
- la morale ramenée à des leçons de morale ;
- une conception intolérante de la laïcité ;
- la nostalgie d’un prétendu âge d’or scolaire qui n’a en fait jamais existé ;
- le refus de prendre en considération la composante sociale de l’échec ou de la réussite scolaire...


Tout ceci se retrouve, à des degrés divers, sur un très large éventail politique.

Une constatation qui renvoie pour finir à la banalisation de l’extrême droite dans l’opinion publique et qu’on peut expliquer bien davantage par une prédisposition culturelle et des habitudes mentales très ancrées dans l’inconscient des Français, plutôt que par une crise économique et sociale qui n’émeut finalement pas grand monde.
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Message  ivo Mer 16 Oct - 10:01

Christine C., une histoire récupérée par l’extrême droite et Finkielkraut
En 2005, dans Le Monde, elle racontait le sentiment de « devenir une minorité » dans sa cité. Depuis, son récit a été détourné pour illustrer le « racisme antiblanc ».
>>>
http://www.rue89.com/2013/10/15/christine-c-histoire-recuperee-lextreme-droite-finkielkraut-246627
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Message  ivo Jeu 17 Oct - 9:40

Mélenchon : “Hollande est responsable du chaos qui s’avance”
http://www.lesinrocks.com/2013/10/16/actualite/jean-luc-melenchon-hollande-responsable-du-chaos-savance-11436376/
A l’heure de la victoire du Front national à Brignoles, Jean-Luc Mélenchon dresse un état des lieux sans complaisance de la gauche française. Mais le Front de gauche survivra-t-il aux élections municipales ?

Le résultat de l’élection cantonale à Brignoles confirme l’implantation du Front national. Redoutez-vous sa percée aux municipales l’an prochain ?

Jean-Luc Mélenchon – Je suis habité par l’histoire : je sais trop combien tout ça peut très mal finir. Le système économique et politique est en train de s’autobloquer. C’est classique : pour maintenir l’ordre économique, les puissants ont besoin d’un coupable de diversion. L’extrême droite le désigne : le musulman, le Juif, le Rom. Cela n’a rien de nouveau. Ce qui frappe, c’est l’effacement du camp progressiste. La social-démocratie s’est effondrée comme alternative politique. En apparence, ils ont toujours leur adresse, leur logo, mais politiquement ils sont morts. Avec le Front de gauche, nous voulons relever le drapeau de la gauche. Nous revenons de loin et nous n’avons que quatre ans d’existence. Nous sommes si fragiles !

En déclarant que “Manuel Valls a été contaminé par les idées du FN”, actez-vous le fait que Marine Le Pen a gagné une bataille idéologique face à vous ?

C’est le cas ! Elle l’a gagnée en partie. Un large pan de la droite veut l’alliance avec le FN. L’occasion fera le larron. A gauche, l’écurie présidentielle de Valls ouvre un fonds de commerce sur les idées autoritaires.
Quand j’ai prononcé cette phrase sur Manuel Valls, quels cris d’orfraie ! Depuis, des ministres ont été plus durs encore. Ses propos à l’encontre des Roms sont d’une violence terrible. Qu’un homme de gauche cède sur l’un de nos fondamentaux, à savoir l’égalité humaine, c’est plus qu’une transgression, c’est un crime contre l’esprit !

Pourquoi la gauche ne parvient-elle plus à mobiliser son électorat, contrairement au Front national ?

Le FN mobilise très bien son électorat. En face, c’est la débandade. A Brignoles, le candidat communiste a commis l’erreur de distribuer un appel de soutien signé Harlem Désir. Il s’est collé un masque de quasi-candidat socialiste. C’est une erreur totale : les gens de gauche ne se mobiliseront pas pour ce gouvernement. Depuis le départ, ma stratégie est d’avancer frontalement. Nous ne pouvons entraîner que si nous clivons politiquement. C’est-à-dire en assumant les raisons pour lesquelles les gens de gauche ne vont plus voter.

Votre rhétorique parfois violente n’empêche-t-elle pas un ralliement plus important de l’électorat de gauche déçu par la politique gouvernementale ?

Je crois que le conflit crée la conscience. Vous ne réfléchissez pas à un problème si vous n’y êtes pas forcé. J’ai écrit quatorze bouquins mais ce qui est toujours retenu, c’est la phrase qui fait polémique. J’estime que le président de la République est un menteur et je le dis. Si je ne parle pas franchement, les gens vont penser que je suis prêt à céder sur mes idées. J’estime que François Hollande est responsable du chaos qui s’avance. Je ne peux pas faire de compromis avec sa politique.

Quand avez-vous vu en Europe la gauche radicale l’emporter en cognant aussi fortement sur la social-démocratie ?

Tout le temps ! En France, en 1981. Le Parti socialiste s’est constitué en rupture avec la SFIO, nous combattions la social-démocratie. Nous étions socialistes. Les statuts du parti nous affirmaient comme révolutionnaires, le marxisme était la référence. Tout cela a été écrit noir sur blanc en 1972. Aussi longtemps que nous avons tenu à l’écart la social-démocratie, nous avons gagné les élections. La ligne droitière ne fonctionne pas. Jospin a gagné sur les 35 heures. Et François Hollande avec son discours contre la finance au Bourget. Pourquoi, ce jour-là, n’a-t-il pas annoncé qu’il allait faire la retraite à 66 ans et cajoler les patrons ?

Les polémiques médiatiques ne desservent-elles pas votre programme ?

Un système de communication parfait n’existe pas. Dans un moteur à explosion, 20 % de l’énergie sont transformés en énergie mécanique, les 80 % restants sont perdus. On ne peut pas me demander de créer des explosions médiatiques avec 100 % de résultats positifs. Ça crée 30 % de résultats positifs et le reste est perdu. Ce qui m’intéresse, c’est la fraction la plus déterminée de notre peuple, celle qui est prête à se mobiliser pour bâtir une alternative. Je construis sur ce qui tient bon !

Vous estimez que les médias sont moins incontournables pour vous ?

Il y a un renversement de situation grâce au web. Les gens qui achètent Libération, c’est 40 000 personnes par jour, soit pas grand-monde, surtout que personne ne lit le journal d’un bout à l’autre. Quand je leur accorde un entretien, c’est toujours une contre-performance car je sais que je serai présenté comme un dingue. A contrario, chaque note sur mon blog, qui est lu en moyenne 30 000 fois, produit une surface de contacts et d’échanges. Aujourd’hui, l’essentiel de ma vie intellectuelle se trouve sur internet. Je trouve ça enthousiasmant.

Que pensez-vous de la proposition d’Eva Joly de constituer une nouvelle majorité avec le Front de gauche ?

« Cheminer crée le chemin » disait Machado ! Si nous n’avions pas été un point d’appui pour tous ceux qui souhaitaient rompre avec la politique d’austérité du gouvernement, l’initiative d’Eva Joly aurait sans doute été impossible. Le Front de gauche doit cheminer avec les Verts, sans muselière. Je dis à Eva Joly ou à Noël Mamère : bienvenue au club !

Quel message adressez-vous aux militants communistes au sujet des alliances avec le Parti socialiste ?

J’adjure les communistes de ne pas quitter le Front de gauche à Paris ! Ce n’est pas une élection locale mais nationale. Les socialistes se servent des municipales pour essayer de casser le Front de gauche. Mais dans la plupart des capitales régionales, nous aurons des listes autonomes. Et à Paris, le Front de gauche disparaîtrait ? Pierre Laurent est président du Parti de la gauche européenne. Comment va-t-il expliquer qu’il préfère les socialistes à ses partenaires dans la ville dont il est sénateur ? Comment peut-il donner un signal contraire à celui de la plupart des listes que dirigent ses camarades ?

Pierre Laurent vous reproche vos ambitions personnelles…

Ah bon ? Sa jalousie n’a pas d’objet. Je vais arriver au bout de mon combat. Je sais que je ne suis pas éternel. Je me moque de 2017 ! Si quelqu’un d’autre fait l’affaire, tant mieux ! Le bagne qu’est la notoriété, je suis en train de le subir de plein fouet. Mon ambition, la voici : je veux être celui qui a rallumé notre flamme dans l’histoire ! Je ne céderai pas. C’est mon unique motivation, jour et nuit.
Marine Le Pen, "meilleur opposant à François Hollande"
Marine Le Pen continue de monter. Pour près d'un Français sur deux (46%), la présidente du FN est "la meilleure opposante à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault"
>>>
http://www.bfmtv.com/politique/sondage-bfmtv-marine-pen-meilleur-opposant-a-francois-hollande-625354.html

2017: sarko II le retour. marine premier ministre .......
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Message  ivo Jeu 17 Oct - 10:54

et voilà le programme, version soft avant marine.

L'inventaire à l'UMP, une «invention de la gauche» selon la Droite forte
http://www.liberation.fr/politiques/2013/10/17/l-inventaire-a-l-ump-une-invention-de-la-gauche-selon-la-droite-forte_940185?xtor=rss-450
Le courant s'oppose à ce qu'il voit comme une «autoflagellation» et énumère ses projets pour la société : anti-syndicalisme, uniformes à l'école, christianisme et service militaire.

La Droite forte, premier courant de l’UMP, affirme dans sa contribution à la convention que le principal parti de l’opposition organise jeudi sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy que si «toute réflexion est naturellement salutaire, l’autoflagellation est nécessairement suicidaire».

A LIRE AUSSI : Les critiques du sarkozysme fermées pour cause d’inventaire

Dans cette contribution, dont le texte a été transmis à l’AFP, le courant fondé par les sarkozystes Geoffroy Didier et Guillaume Peltier, rappelle que «l’inventaire de la droite est une invention de la gauche. Halte à la repentance», proclame-t-elle. «Si nous avons créé la Droite forte (...) c’est pour mieux exprimer notre reconnaissance à l’action menée et aux résultats obtenus par Nicolas Sarkozy, son gouvernement et sa majorité d’alors.»

«C’est aussi parce que nous savons qu’il faudra à l’avenir être beaucoup plus audacieux et plus courageux. Dans le même esprit que celui qu’avait insufflé Nicolas Sarkozy, nous proposons une droite qui s’assume et qui n’ait pas honte de prôner le patriotisme, le mérite, le travail, l’effort, l’ordre et l’autorité républicaine», poursuit le courant, qui détaille ses propositions en matière économique, sociale, de justice, d’éducation...

La Droite forte souhaite ainsi «supprimer les réductions de peine automatiques pour les délinquants et interdire la syndicalisation des juges», «réaffirmer les racines chrétiennes de la France en inscrivant dans la Constitution que "la France est une République laïque de tradition chrétienne"», «mieux valoriser le travail, créer un choc de compétitivité (...) en allégeant le code du Travail, en supprimant les seuils sociaux et en instaurant la semaine des 40h».

Autres propositions : «Résorber la dette de la France en plafonnant les dépenses des collectivités territoriales, en réduisant le nombre de fonctionnaires et en supprimant tout financement public des syndicats». A l’école, la Droite forte veut «mettre en place l’uniforme». Elle veut également «rétablir le service militaire et humanitaire obligatoire, avec un service de trois mois pour chaque jeune Français de 18 ans».

«Au droit d’inventaire, la Droite forte substitue le devoir d’inventer. Inventer une droite courageuse, audacieuse, bref une droite sarkozyste !», affirme-t-elle.

droites extremes - Page 12 558438-geoffroy-didier-g-et-guillaume-peltier-fondateurs-du-courant-de-l-ump-la-droite-forte-le-6-octobre-2
Geoffroy Didier (g) et Guillaume Peltier, fondateurs du courant de l'UMP "La Droite forte", le 6 octobre 2012 au siège du parti à Paris (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
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et pour plus de détails
http://www.ladroiteforte.fr/
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Message  ivo Ven 18 Oct - 9:59

Taubira comparée à un singe: le "nouveau visage" du Front national ?
http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/18/video-taubira-singe-fn_n_4119665.html?utm_hp_ref=france&ir=France
https://www.dailymotion.com/video/x163flu_taubira-comparee-a-un-singe-par-une-candidate-fn_news

Le Front national ne serait pas un parti d'extrême droite mais... une de ses futures têtes de liste aux municipales, a partagé sur sa page Facebook un photomontage comparant Christiane Taubira à un singe. "Pas raciste du tout", la candidate frontiste a expliqué pourquoi la ministre de la Justice était, selon elle, une "sauvage" arborant un "sourire du diable", dans un reportage diffusé dans le magazine Envoyé Spécial ce 17 octobre sur France 2.

"À la limite, je préfère la voir dans un arbre [accrochée] aux branches que la voir au gouvernement", a poursuivi Anne-Sophie Leclere. Censée incarner le nouveau visage "manifestement attirant" du FN, comme l'expliquait Florian Philippot au début du reportage, cette admiratrice de Marine Le Pen a finalement supprimé le photomontage de son compte Facebook, suivant ainsi "les conseils de son entourage" précise France 2.

Bastien Hugues @bastienhugues
Pour ceux qui ont raté #EnvoyéSpécial, un aperçu du compte Facebook de la candidate FN à Rethel (Ardennes) > https://i.imgur.com/20zQV3Q.gif

droites extremes - Page 12 20zQV3Q

Des anciens militants livrent aussi -à visage découvert- le récit d'un FN menant en interne sa stratégie de dédiabolisation. Issue de la ligne dure, une ancienne responsable du FNJ explique avoir quitté le mouvement car "il fallait faire attention quand on parlait des étrangers, du judaïsme politique et de l'avortement". De la difficulté d'être "présentable", du moins en apparence. "Il y a un double discours au Front national", raconte un enseignant, ex-candidat FN aux législatives. Tous les sujets de discussion au sein de sa fédération étaient, d'après lui, "peu conformes à ce qu'on peut attendre d'un parti républicain". Et de préciser: "Tout tournait autour des arabes et des bougnoles qu'il fallait rejeter à la mer. On essayait d'évacuer les militants qui tenaient ces discours de façon trop ouverte devant la presse. Mais cela ne gênait pas trop les cadres locaux et nationaux du Front national".

Notre rendez-vous vidéo, Ce qu'il ne fallait pas rater, vous propose de regarder comment cette jeune ardennaise, issue de la génération montante du Front National, exprime une parole totalement décomplexée, loin de l'image modérée que tient à présenter son parti. Voir la vidéo en haut d'article.
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Non, ce n’est pas du racisme, a-t-elle assuré, estimant qu’« un singe c’est un animal, un noir ça reste un être humain. »

La candidate FN, qui a fait 17% aux dernières législatives
>>>
http://www.rue89.com/2013/10/18/envoye-special-candidate-fn-compare-christiane-taubira-a-singe-246722
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197 commentaires sur le figaro
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/17/97001-20131017FILWWW00666-une-candidate-du-fn-compare-taubira-a-un-singe.php
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Message  ivo Ven 18 Oct - 11:43

Le FN a bien rassemblé, à l'origine, des néofascistes d'Ordre nouveau, des anciens de la collaboration, des soldats perdus de l'OAS, des nationalistes révolutionnaires et des poujadistes.
>>>
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/04/le-front-national-parti-d-extreme-droite_3489871_3232.html
réactions (201)

ce qui vient de se passer à Brignoles "est un événement d'importance qu'on aurait tort de banaliser" car "il laisse augurer une forte poussée frontiste lors des prochains rendez-vous électoraux".
>>>
http://fressoz.blog.lemonde.fr/2013/10/14/brignoles-trois-voix-pour-dire-reveillez-vous/
199 commentaires

"J'ai des amis qui sont noirs".
Anne-Sophie Leclère, qui a été candidate du Front national

Réprobation du responsable FN des Ardennes
Le responsable du Front national pour les Ardennes, Eric Samyn, est monté au créneau. "Je réprouve ces photos et ces propos" d'Anne-Sophie Leclère, "qui ne sont pas conformes à notre ligne politique", a déclaré M. Samyn. "Dès qu'un adhérent se permet des propos qui ne sont pas dans notre ligne de conduite, souvent il est présenté au conseil de discipline, a affirmé le responsable départemental. Ce service n'a jamais tant fonctionné qu'actuellement car on tient vraiment à avoir une ligne politique correcte." M. Samyn n'a pas souhaité aller plus loin, laissant aux instances disciplinaires le soin de trancher.
>>>
http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/10/18/quand-une-candidate-du-fn-compare-christiane-taubira-a-un-singe_3498062_823448.html
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Message  niouze Mer 23 Oct - 10:26

drole comment apres s'etre fait déga(z)er du fn elle continu a supporté son idole sur fb
sinon

Marine Le Pen tombe le masque sur la société qu'elle imposera si elle est élue
26 juin 2013 |  Par Pourlavenir

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Ce matin, sur France Inter, après 30 mns de dédiabolisation, à 2 mns de la fin, à cette question précise d'un auditeur étranger : "je travaille depuis 20 ans en France où j'ai cotisé et payé mes impôts, si mon entreprise ferme, que je suis licencié que ferez-vous de moi", Marine Le Pen tombe le masque.

Après une tentative d'esquive, elle répond : vous aurez 6 mois de chômage pour retrouver du travail (car on n'est pas violent comme aux États Unis) puis, si vous ne pouvez pas subvenir à vos besoins vous serez expulsé. On ne peut plus clair, cet homme aura cotisé 20 ans pour le chômage pour se voir refuser toute indemnité au bout de 6 mois. Pire, pendant 20 ans il aura bien participé à l'économie de la France par son travail et ses impôts, pour être jeté hors du pays où il a sa vie, peut être son logement et toute sa famille. Pour tous droits : une condamnation à l'expulsion comme un délinquant. 

C'est maintenant évident, si le FN gagne les élections, sous Marine le Pen, les droits de l'homme n'existeront plus, il n'existera que le droit du sang, au nom de la "préférence nationale", il ne restera qu'INHUMANITÉ. Cette barbarie ne se fera même pas au bénéfice des Français. Marine Le Pen prétend que ça sauvegardera l'emploi des "Français de souche". Au contraire, ça sera seulement des cadeaux aux employeurs, qui trouverons de bons esclaves, prêts à prendre n'importe quel emploi, à n'importe quel prix, pour ne pas être obligés de tout abandonner. Ca fera dégringoler les salaires de tous, y compris pour les "Français", et la concurence pour les emplois interdira toutes revendications sur les conditions de travail. 

Résultats : esclavage assuré pour tous, fin de toute intégration possible, montée des antagonismes des 2 cotés. Nul ne peut savoir où le cercle vicieux, révolte violente puis en réponse de plus en plus de répression policière, finirait.
Est-ce vraiment cette société que les électeurs du FN choississent ?
http://blogs.mediapart.fr/edition/pole-emploi-mon-amour/article/260613/marine-le-pen-tombe-le-masque-sur-la-societe-quelle-imposera-si-elle-est-elue
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Message  niouze Mar 29 Oct - 15:14

Agressions et appels au viol se multiplient contre des militantes de gauche

par Nolwenn Weiler 25 octobre 2013


Les faits se sont produits dans la soirée du 21 octobre à Paris, près de la place de la Bastille. Une étudiante de l’université de Nanterre, militante de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) a témoigné avoir été plaquée contre un mur par un homme qui l’a menacé de viol, la traitant de « sale arabe » et de « gauchiste ». Ajoutant « on sait où tu habites ». Quelques jours plus tôt, le jeudi 17 octobre, une étudiante de l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne, elle aussi militante de l’Unef « a été agressée en sortant de son domicile par un individu qui lui a asséné deux coups à l’arme blanche, au visage et à la gorge, entraînant son hospitalisation », raconte l’organisation étudiante dans un communiqué. Ses jours ne sont pas en danger et une plainte a été déposée. « L’affaire est prise au sérieux et les investigations sont en cours », précise une source policière.

La ministre de l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso a condamné « avec la plus grande fermeté les agressions inacceptables dont ont été victimes [les] deux étudiantes », militantes de l’Unef. « Le débat démocratique et syndical ne doit laisser aucune place à la violence », ajoute la ministre qui « demande aux établissements d’enseignement supérieur d’être vigilants et de faire preuve de la plus grande fermeté (...) afin d’éviter toute dérive de violence sur les campus ». Les agressions des deux jeunes femmes sont en effet intervenues dans un contexte de tensions grandissantes dans certaines universités, en particulier à Paris I. Les jours précédant, plusieurs membres de l’Unef avaient reçu des appels téléphoniques ou des mails les menaçant de violences ou de viols. « Nos noms, nos photos et nos coordonnées étaient diffusés sur des sites d’extrême-droite », rapporte Emilien Martin, président de l’Unef à Paris I.

Des universités parisiennes à Avignon

Point de départ de ces tensions : des altercations entre militants de l’Unef et des membres de la Fédé Paris I, une « corpo » qui s’affiche comme « apolitique ». La corporation étudiante accuse le président de l’Unef locale de les avoir menacé avec une barre de fer. Celui-ci reproche à la Fédé Paris-1 d’avoir fait circuler des vidéos relayées ensuite par des sites d’extrême-droite. Et a annoncé avoir porté plainte en diffamation. « A chaque fois que l’extrême-droite n’a pas de prise dans une université, elle trouve une porte d’entrée dans les groupes apolitiques et non-syndicaux », estime Emilien Martin.

L’organisation étudiante a par ailleurs déposé une plainte pour incitation à la haine et à la violence contre une publication de l’Action française universitaire, qui, datée du 15 octobre, titre : « Reprends ta fac, tuons tous les gauchismes ». L’Action française, groupuscule royaliste d’extrême-droite au lourd passif antisémite, dénonce de son côté « une grossière manœuvre destinée probablement à faire tomber notre organisation en obtenant son interdiction ».

Il n’y a pas que dans les universités que la tension monte. En septembre, Julie Del Papa, co-responsable de la commission écologie du Parti de Gauche, vivant à Avignon, a été la cible de propos haineux et d’appel au viol sur le réseau social Twitter, par des internautes proches de l’extrême droite s’exprimant sous pseudonymes (lire l’article de Politis). « Ces méthodes sont inqualifiables et cette attitude est révélatrice de ce qu’est l’extrême droite et le Front National. Insultes, intimidations, appel à la haine, sexisme, racisme, humiliation, machisme, soumission, référence au nazisme… », déplore sur son blog Julie Del Papa, qui a déposé plainte contre X. La ministre de la Justice et le ministre de l’Intérieur ont été interpellés sur cette affaire par plusieurs élus, dont Marie-George Buffet (PCF/Front de Gauche), Sergio Coronado (EELV), Sandrine Mazetier (PS) et Jérôme Guedj (PS).
http://www.bastamag.net/article3448.html
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Message  niouze Mer 13 Nov - 12:21


IMMIGRATION - Les 300 demandeurs d'asile, en situation régulière, résident depuis juillet dans un campement insalubre sous un pont d’autoroute...
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi en fin de matinée à Oullins, près de Lyon, pour protester contre la réquisition d'un terrain de la ville pour accueillir 300 demandeurs d'asile albanais, a constaté un photographe de l'AFP.
Cette manifestation à l'appel du sénateur-maire UMP d'Oullins, François-Noël Buffet, s'est déroulée dans le calme à l'exception d'une brève échauffourée entre une dizaine de contre-manifestants d'extrême gauche et les forces de l'ordre qui les ont chargés, vers 11h20.
Communiqué distinct mais semblable du FN

Une banderole «Non à la décision du préfet» a été brièvement déployée, puis les participants ont écouté pendant plus d'une demi-heure le discours du maire, ponctué de quelques applaudissements. Celui-ci a déploré que le choix du préfet se soit porté «sans concertation suffisante» sur Oullins, «qui accueille déjà 225 demandeurs d'asile dans des foyers et hôtels», selon la mairie. Le terrain réquisitionné lui paraît également peu adapté.

Le Front national, dans un communiqué distinct, avait lui aussi appelé à participer au rassemblement, estimant que la ville de Lyon se «débarrassait de ses pauvres» en les installant à Oullins. Le candidat du FN aux municipales, Jean-Marc Chevillard, était présent aux côtés «d'une cinquantaine de sympathisants et colistiers», selon la fédération FN du Rhône. Il n'a pas pris la parole.
«Une vraie exaspération de la population»
Le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, avait pris le 18 octobre un arrêté réquisitionnant une ancienne friche SNCF, propriété du Grand Lyon située sur la commune d'Oullins, limitrophe de Lyon, afin d'héberger jusqu'au 30 mars ces demandeurs d'asile. «Ils y seront logés dans de bonnes conditions, dans des modules adaptés à l'hébergement provisoire des personnes sans abri, avec des chambres, sur un terrain gardienné», avait dit le préfet à l'AFP.
Mais selon le maire d'Oullins, cette arrivée est très mal vécue dans cette ville de 26.000 habitants: «Il faut être très prudent à ne pas exaspérer les gens pour qui la situation est déjà compliquée, il y a une vraie exaspération de la population», a-t-il déclaré.
François-Noël Buffet a déposé une pétition signée par 6.500 personnes pour que le préfet retire sa décision, et a saisi la semaine dernière le tribunal administratif de Lyon en référé pour faire suspendre l'arrêté de réquisition. Le recours sera examiné jeudi 14 novembre.
Les 300 demandeurs d'asile, en situation régulière, résident depuis juillet dans un campement insalubre sous un pont d’autoroute, le Pont Kitchener, qui traverse la gare de Perrache, sans eau ni sanitaires. Le juge des référés, saisi par le Grand Lyon, avait ordonné le 23 octobre l'expulsion sans délai de ce campement.
Avec AFP
http://www.20minutes.fr/societe/1247865-20131109-rassemblement-a-oullins-contre-venue-300-demandeurs-asile


Débordements à Oullins : le groupe Gauche Citoyenne Oullinoise demande l’ouverture d’une enquête

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Ce samedi, au tout début du discours de François-Noël Buffet sur les Albanais de Perrache, quelques militants d'extrême-gauche ont tenté de se faire entendre.

Rapidement, leurs "Solidarité avec les sans-papiers" lancés à la foule furent couverts par la charge des policiers qui les repoussèrent dans la Grande Rue en direction du Sud. Sur leur chemin se trouvait un homme âgé, visiblement un nonagénaire, qui fut poussé et qui s'ouvrit l'arcade sourcilière en tombant sur le bitume.
"De nombreux passants, dont une enfant en pleurs et une représentante de la Ligue des Droits de l'Homme, choqués de ce qu'ils avaient vus, ont manifesté leur indignation auprès de la police, décrit le groupe Gauche Citoyenne Oullinoise, composé du Front de Gauche, d'EELV, du Gram et de militants de gauche. Nous renouvelons l'expression de notre inquiétude face à l'instrumentalisation politicienne de l'arrivée des demandeurs d'asile à la Saulaie. C'est une violence morale qui ne peut qu'entraîner des violences physiques. M. Buffet a déclenché un mouvement qui risque d'échapper à son contrôle. D'autres actes de violence sont à craindre lorsque les réfugiés seront installés, si rien n'est fait pour calmer les esprits. Nous ne nions pas les difficultés d'organisation mais nous pensons qu' attiser les peurs ne peut mener qu'à des drames. Elles ne méritent pas qu'à cette heure un vieux monsieur se retrouve à l'hôpital parce qu'il était allé chercher son pain."

Le groupe politique veut désormais qu'une enquête soit ouverte pour "savoir quels ont été les ordres précis donnés aux forces de l'ordre pour intervenir" et "que la municipalité cesse d'instrumentaliser la situation et crée enfin les conditions d'un accueil humain et solidaire de ces familles" albanaises.
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Message  poil de yak Jeu 28 Nov - 13:17

A cette occasion, une manifestation est organisée par le parti Europe Écologie-Les Verts à 16h30 place général de Gaulle. - See more at: http://www.hauteprovenceinfo.com/article/27/11/2013/digne-les-bains--une-manifestation-contre-le-front-national-vendredi/3482#sthash.loVF3zSB.dpuf
Un rassemblement contre l'inauguration du nouveau local de campagne FN par Marine en Pen'sonne à Digne les bains vendredi 29, 16h30 place du général de gaulle.

http://www.hauteprovenceinfo.com/article/27/11/2013/digne-les-bains--une-manifestation-contre-le-front-national-vendredi/3482

Un appel unitaire à rassemblement contre le racisme à Avignon samedi 30 14h cours Jean Jaurès

http://frontdegauche.hautvaucluse.over-blog.com/article-rassemblement-anti-raciste-a-avignon-30-11-2013-121317693.html


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Message  ivo Ven 6 Déc - 10:18

Egalité et Réconciliation, le site de Soral et aussi de votre voisin
L’audience du site d’Alain Soral, acolyte de Dieudonné, progresse vite. Quatre internautes lambda nous expliquent ce qu’ils en gardent et ce qu’ils mettent de côté.
>>>
http://www.rue89.com/2013/12/05/egalite-reconciliation-site-soral-aussi-voisin-248089
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Message  ivo Mer 11 Déc - 10:19

Eric Zemmour a encore franchi le mur du çon
http://www.rue89.com/2013/12/10/eric-zemmour-a-encore-franchi-mur-con-248225
La dernière chronique d’Eric Zemmour dans Le Figaro du 5 décembre 2013, « Petits Blancs et bonnes consciences », a dépassé de nouveau le mur du çon.

Le niveau d’insanitude du gourou médiatique des temps qui puent, dans une double diabolisation dont il a le secret (des « femmes » en général et de « l’immigration arabo-africaine » en général), a été encore une fois explosé.

La « nature féminine » à travers les âges

Dans cette chronique, Zemmour commente le récent livre de l’écrivain et enseignant Aymeric Patricot, Les petits Blancs. Un voyage dans la France d’en bas (Plein Jour, 2013). Il écrit ainsi :

« Patricot laisse parler ses interlocuteurs qui lui confient leurs malheurs, leur sentiment de déchéance, leur haine des autres et de soi ; jusqu’à la misère sexuelle des jeunes prolétaires blancs qui, éduqués dans l’univers du féminisme occidental, ne peuvent rivaliser avec la virilité ostentatoire de leurs concurrents noirs ou arabes, qui séduisent nombre de jeunes femmes blanches, blondes de préférence, comme le prouve le succès du site blanchablacks.com, que Patricot interprète comme la revanche symbolique de la colonisation, sans voir qu’il exprime aussi l’antique attrait des femmes pour le mâle dominant, le vainqueur, à l’instar de ces Françaises qui couchèrent pendant la Seconde Guerre mondiale avec des soldats allemands puis américains. »

Zemmour, qui a été condamné le 18 février 2011 par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour provocation à la discrimination raciale suite à une plainte de la LICRA, emboîte ses habituels stéréotypes xénophobes et sexistes.

Sachant tout de la prétendue « nature féminine » à travers les âges, il nous explique en un claquement d’idées choc le lien nécessaire entre leur supposée attirance pour les soldats allemands et américains hier et pour les Noirs aujourd’hui.

« Petit Blanc »

Aucun ethnologue, historien ou sociologue n’y reconnaîtra la complexité de faits changeants au cours des siècles et des civilisations ? Que diable ! Zemmour lutte justement contre « les œillères idéologiques et la légèreté médiatique » des « pseudo-savants » s’efforçant de « nier la réalité »… au moyen d’œillères idéologiques et de légèreté médiatique à la manière d’un pseudo-savant prenant ses fantasmes pour la réalité.

Dans le passage cité, Zemmour fait d’ailleurs endosser à Patricot ses propres obsessions. Certes, ce dernier ne convainc pas, dans ce qui se présente comme un essai impressionniste et non une enquête rigoureuse de sciences sociales, de la pertinence explicative de la notion de « petit Blanc », à cause de l’amalgame d’expériences disparates opéré dans une catégorie générale à partir d’un nombre de cas fort restreint.

La catégorie de « petit Blanc », entendue comme un « Blanc pauvre prenant conscience de sa couleur dans un contexte de métissage » (p.12), révélant pour l’instant des insertions lacunaires dans le réel, apparaît davantage susceptible de fonctionner sur le mode d’une prophétie autoréalisatrice.

« La vraie vie »

Cependant Patricot est beaucoup plus prudent que le chroniqueur du Figaro. Il invite ainsi à ne pas « essentialiser cette figure », en rappelant la variété « des âges, des comportements et des conditions » des cas présentés (p.12). Et il ajoute : « c’est un bien triste préjugé que de supposer, par exemple, que toute personne pauvre et blanche serait forcément xénophobe » (p.16).

Zemmour n’a pas un tel esprit précautionneux : il sait lui ce qu’est l’essence des « femmes » et de « l’immigration arabo-africaine ». Point de complications, de diversité, de contradictions et de transformations historiques dans la réalité pour lui, mais des blocs compacts et durables, bref des essences !

D’où tient-il une telle omniscience quasiment intergalactique ? Jadis de ses cours à Sciences Po Paris, puis de sa fréquentation des plateaux de Laurent Ruquier sur France 2, aujourd’hui de ses va-et-vient entre i> Télé, Paris Première, RTL et Le Figaro, lieux bien connus de la relégation sociale, où l’on touche quotidiennement du doigt « la vraie vie », pas celle de ces « bobos antiracistes » qui se cloîtrent dans les beaux quartiers…

Il n’hésite pas alors à trafiquer dans le sens de généralisations hâtives et abusives les analyses plus nuancées de Patricot. Ce dernier ne présente que… deux cas : Sophie attirée par « les métis » (pp.47-48) et Irène fantasmant « les Noirs » (pp.51-54).

Les « Blanches qui préfèrent les Noirs »

Quant au site blanchablacks.com, il n’en fait pas du tout la preuve de la séduction de « nombre de jeunes femmes blanches, blondes de préférence », au détriment des « jeunes prolétaires blancs », mais il avance :

« Certains indices laissent penser, contrairement à ce que suggère l’intitulé décrivant le site comme celui des “Blanches qui préfèrent les Noirs”, que ce dernier est en fait destiné aux Noirs : les publicités pour les hôtesses, par exemple […] Sans parler des messages presqu’exclusivement rédigés par des hommes, les rares signés par des femmes flairant l’exercice de communication. » (p.48).

Bref du marketing publicitaire qui tente classiquement de cibler un segment du marché, mais qui ne nous dit rien sur la fameuse alliance généralisée des Blondes et des Noirs contre « les petits Blancs ». Et pas de référence à « l’univers du féminisme occidental » dévirilisateur chez Patricot !

Pourtant il ne semble pas s’émouvoir de telles torsions et traficotages de ses analyses, car il a posté sur son blog le texte de Zemmour sans commentaire. Un papier dans Le Figaro par une des figures médiatiques du moment suffirait-il à faire oublier ces approximations fourvoyantes ?

« Politiquement incorrect »

Ensuite Zemmour se contente d’enfiler les lieux communs et les préjugés :

« l’incroyable condition d’être minoritaire dans son propre pays »,
« l’instauration d’un mode de vie étranger sur le territoire français, forçant les petits Blancs à se soumettre (jusqu’à la conversion à l’islam) ou à se démettre (c’est-à-dire fuir dans le fameux périurbain) »
ou « les leçons de morale des bourgeois antiracistes qui ont seulement les moyens de se protéger, eux et leurs enfants, des ravages du multiculturalisme ».

Membre de l’establishment, Zemmour est ainsi imaginairement « campé dans cet espace pseudo-subversif mais authentiquement indigne que d’aucuns nomment politiquement incorrect », comme le notait le journaliste Jean Birnbaum dans « Le Monde des livres ».

Zemmour se présente comme la face la plus visible de transformations idéologiques en cours. Plus que manipulateur cynique, il apparaît manipulé par des affects singuliers et des ressentiments très personnels qu’il tend à universaliser et participe à une entreprise qui lui échappe largement.

Ainsi une nouvelle idéologie montante parmi les Z’élites pourrait devenir leur nouvelle idéologie dominante : « le Peuple », vu comme entité homogène marquée par sa blanchitude hétérosexuelle et masculine, serait mis en danger par les musulmans, les noirs, les homosexuels et/ou les femmes.

Les « Boubour »

Le social serait menacé par le sociétal, l’égalité par la lutte contre les discriminations, l’intégrité « populaire » nécessairement « nationale » par le mondialisme nécessairement néolibéral ; tout cela porté par des hordes de bobos méprisant « le Peuple » et forniquant dans l’horrible métissage.

La stigmatisation de la catégorie floue et extensive de « bobos » semble faire automatiquement passer ces critiques du côté de rebelles dominés.

Si bien que de vrais bourgeois du monde politique, technocratique, journalistique et/ou patronal peuvent aujourd’hui taxer de « privilégiée » l’institutrice, vivant dans un quartier populaire ou dans un petit pavillon périurbain (qui les fait pourtant tellement fantasmer !), qui milite au sein du Réseau Education Sans Frontières pour venir en aide à des enfants de sans papiers ! Dans « bourgeois bohèmes », on a omis le contenu de classe de « bourgeois » tout en gardant sa portée critique.

Cette nouvelle idéologie de ceux d’en haut parlant au nom de ceux d’en bas, le blog du Gay Tapant l’a ironiquement appelé « Boubour » (bourgeois bourrin).

Ce brouillage des repères moraux, politiques et sociaux a été amorcé par le sarkozysme, quand il tentait de faire croire (et de se faire croire) que la contestation du « politiquement correct » pouvait venir des gros détenteurs de capitaux politiques, économiques et culturels situés aux sommets de l’Etat.

« Bobocratie féministo-antiraciste »

Dans leur livre La face visible de l’homme en noir (Stock, 2006), Jean Birnbaum et Raphaël Chevènement avaient même mis en évidence comment l’émission Tout le monde en parle (1998-2006) présentée par Thierry Ardisson avait joué un rôle de laboratoire du confusionnisme propre au « politiquement incorrect ».

Aujourd’hui, il commence à affecter la gauche. D’abord, via ceux qui y voient une opportunité de carrière, dont le vallsisme ou la Gauche populaire. Un des animateurs de la Gauche populaire, délégué national chargé des élections et des études d’opinion au PS, François Kalfon, n’expliquait-il pas dans Le Monde qu’il s’agissait de « lutter contre le dénigrement systématique d’une élite de gauche vis-à-vis du Français moyen, petit Blanc hétérosexuel, qui vit avec sa famille classique dans un pavillon avec voiture et télévision » ?

Ce nouveau « politiquement correct » qui enfle dans l’espace public au nom, paradoxalement, du « politiquement incorrect » a aussi et surtout des effets paralysants à gauche.

C’est ce qui peut rendre compte de la lenteur de réaction d’un François Hollande face aux abjections racistes visant Christiane Taubira, par exemple. Christiane Taubira a d’ailleurs été dénigrée par Zemmour, ajoutant son petit crachat aux immondices, dans « Ça se dispute » sur i> Télé le 22 novembre dernier, en tant qu’« ’icône d’une bobocratie féministo-antiraciste » qui « mène la guerre au peuple français ».

Pôle Zemmour et pôle Soral

Cette idéologie néoconservatrice a deux principaux pôles émetteurs :

l’un au cœur du paysage médiatique, habitué à caricaturer musulmans et Noirs,
l’autre dans l’underground très actif d’internet, préférant s’en prendre au « suprématisme juif » (selon l’expression d’Alain Soral dans son ouvrage avec Eric Naulleau, Dialogues désaccordés, Blanche/Hugo & Cie, 2013, p.161).
Le héraut du premier pôle est Zemmour, le héros du second Sora
l.

Par-delà les divergences réelles entre les deux pôles, on repère un bricolage de thèmes communs. Et puis ils ont hérité de leur bouc émissaire préféré, BHL, quelques traits contribuant à la désintellectualisation en cours du débat public : l’enfilage de lieux communs plutôt que l’enquête au plus près des complications du réel, le marketing des idées vagues plutôt que le patient travail des concepts, l’arrogance rhétorique plutôt que l’argumentation raisonnée.

Les marionnettes de l’anticonformisme ressemblent, dans leur absence de rigueur et leur goût pour la mise en spectacle, aux marionnettes du conformisme qu’elles dénoncent.

« Révolutionnaires conservateurs »

Il n’y a point de complot ici, mais la fabrication largement incontrôlée dans différents secteurs de l’espace idéologique et politique d’un tissu d’évidences qui est en train de fermer l’espace du pensable au niveau des expressions publiques, à la fois du côté du plus propre sur lui (dans les grands médias) et du plus sombre (sur internet).


C’est dans une perspective analogue que Pierre Bourdieu a analysé l’émergence d’une « humeur idéologique » conservatrice composite au sein de l’Allemagne de Weimar dans L’ontologie politique de Martin Heidegger (Minuit, 1988). Il y décryptait des bricolages diversifiés opérés par des « révolutionnaires conservateurs » non coordonnés, ayant même des intentions multiples, voire contradictoires.

Y aura-t-il encore des gens de gauche pour réagir ? Pour (ré-)associer question sociale et problèmes sociétaux, luttes contre les inégalités et contre les discriminations, majorité et minorités, classes populaires et internationalisme, anticapitalisme et émancipation, combats contre l’islamophobie, contre la judéophobie et pour la laïcité… et pour faire du déploiement de la singularité de chaque personne un des axes principaux, avec la justice sociale, la durabilité écologique et l’idéal démocratique et libertaire d’autogouvernement de soi et des collectivités, d’une politique rénovée récusant tous les communautarismes (dont le nationalisme franchouillard et les intégrismes religieux) prétendant enfermer les individus dans une appartenance collective exclusive.

Ni Zemmour, ni Maître ! Ni Soral, ni Maître !
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Message  ivo Jeu 12 Déc - 10:09

Droit du sol : l'UMP veut lancer une périlleuse réforme de ce principe fondateur
"Le droit du sol c'est la France", a déclaré un ancien président de la République. Lequel? Nicolas Sarkozy, au cours de la dernière campagne présidentielle. C'était sur le plateau de Canal+, durant l'entre-deux tours de l'élection. Aujourd'hui pourtant, au sein de sa famille politique, nombreuses sont les voix qui s'élèvent pour s'interroger sur ce principe voire carrément le remettre en cause. Quitte à marcher allègrement sur les plate-bandes du Front national.
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2013/12/12/droit-du-sol-ump-reforme-dangers-principe-fondateur_n_4425159.html?utm_hp_ref=france&ir=France
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Message  ivo Jeu 12 Déc - 10:36

droites extremes - Page 12 Laicite_0
La paix, c’est la guerre. La laïcité, c’est la chrétienté
http://blogs.rue89.com/mon-oeil/2013/12/11/la-paix-cest-la-guerre-la-laicite-cest-la-chretiente-231913
« Et je vous jure que ce n’est pas un fake », tweete Maitre Eolas en reproduisant cette affiche de Résistance républicaine, une organisation « fière d’être islamophobe ». Elle y annonce la « marche pour la laïcité », qui a regroupé une poignée d’illuminés et de fachos à Paris, dimanche dernier.

L’affiche vante la laïcité avec ces slogans : « Pas touche à Noël ! Pas touche à nos fêtes chrétiennes. » Il faut donc comprendre que la laïcité, c’est la défense des fêtes chrétiennes. Eh oui.

Pour que la confusion soit parfaite, la laïcité-chrétienté prend les traits de la liberté : c’est une Marianne (vaguement ségolénesque) qui illustre l’affiche tricolore.

La « double pensée » de la novlangue

George Orwell, dans son fameux « 1984 », a le premier mis en lumière ce type de communication, où les valeurs sont retournées comme des peaux de lapin. La société totalitaire dans laquelle il campe son roman créait des équivalences entre des valeurs contraires : « La guerre, c’est la paix. La liberté c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force. »

Ces inversions s’inscrivent dans l’univers de la novlangue, la langue inventée par le parti au pouvoir dans Océania. La novlangue vise à réduire au maximum le nombre de mots et de concepts, afin de priver les hommes et les femmes d’outil de réflexion et de les manipuler plus facilement. Un des concepts de la novlangue est la « double pensée », qui permet d’évacuer la réflexion dialectique (et donc la contestation) et d’habituer les gens à tolérer les pensées contradictoires.

Le Front national est familier de cette méthode visant à marier des valeurs contradictoires. A passer en revue leurs affiches, on découvre ainsi que l’antiracisme, c’est de défendre les Français. Ou que l’extrême droite, c’est Jaurès.


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Message  ivo Jeu 12 Déc - 10:49

Mélenchon s'indigne des propos d'un proche de Marine Le Pen sur Dati
http://www.liberation.fr/politiques/2013/12/11/melenchon-indigne-apres-des-propos-d-un-proche-de-marine-le-pen-sur-dati_965837?xtor=rss-450
Le directeur de cabinet de Marine Le Pen, Philippe Martel, avait taxé l'ancienne ministre Rachida Dati de «refus d’assimilation» pour avoir appelé sa fille Zohra.
Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a exprimé son «indignation» mercredi face au «silence» de l’UMP, des médias et des autorités républicaines après des propos du directeur de cabinet de Marine Le Pen visant un prétendu «refus d’assimilation» de Rachida Dati.

Dans le magazine Causeur de décembre, Philippe Martel, directeur de cabinet de la présidente du FN, écrit que la maire (UMP) du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, «modeste fille d’immigrés marocains et algérien, dont l’ascension mérite le respect (...) a appelé sa fille Zohra, ce qui contredit à son parcours». Il y voit en effet «un signal de refus de l’assimilation ou du moins une marque d’incompréhension de ce qu’elle suppose».

Il ajoute qu'«il est «beaucoup plus facile pour des immigrés issus de cultures européennes, sédentaires et judéo-chrétiennes de s’intégrer en France que pour des étrangers d’origine musulmane».

INDIFFÉRENCE

Dans un communiqué, Jean-Luc Mélenchon assure Rachida Dati de «(sa) pleine solidarité humaine» et dit «(son) indignation devant le silence de son camp». «La lepénisation des esprits a anesthésié tous les réflexes de la bonne société de droite. Les prénoms n’ont pas de nationalité. Seuls les enfants en ont une», ajoute l’ex-candidat à la présidentielle.

«Aucune réaction des médias en dépit de l’alerte donnée par le Lab Europe 1», regrette-t-il par ailleurs. «Et à nouveau l’indifférence des autorités républicaines. La dédiabolisation médiatique de madame Le Pen est devenue une amnistie permanente et immédiate. Elle peut donc couvrir les propos de son plus proche collaborateur sans qu’on lui demande des comptes», selon lui.

AFP
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Message  ivo Sam 14 Déc - 9:27

La quenelle de Dieudonné est désormais une marque déposée
La marque “quenelle” a été déposée à l’INPI par Les Productions de la plume, gérée par Noémie Montagne, la compagne de Dieudonné.
>>>
http://www.lesinrocks.com/2013/12/07/actualite/quenelle-dieudonne-deposee-marque-linpi-11451202/

La croisade sans fin du FN et des groupes d’extrême droite contre l’art contemporain
Jean-Claude Philipot, chargé du projet de la liste Reims Bleu Marine, s’en est pris dans un article en ligne au Frac Champagne-Ardenne, accusé d’être un “écrin pour de la merde”. Le Frac Lorraine, lui, vient d’être condamné à verser un euro symbolique à l’Agrif, actuellement dirigé par un ancien membre du FN.
>>>
http://www.lesinrocks.com/2013/12/07/actualite/croisade-fin-du-fn-groupes-dextreme-droite-contre-lart-contemporain-11451183/
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Message  ivo Sam 14 Déc - 9:55

Intégration : l'UMP dénonce une manœuvre destinée à gonfler le vote FN
Pour l'UMP, le rapport sur l'intégration commandé par Matignon pose le problème de l'avenir du projet républicain
.
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http://www.lefigaro.fr/politique/2013/12/13/01002-20131213ARTFIG00486-integration-l-ump-denonce-une-manoeuvre-destinee-a-gonfler-le-vote-fn.php

Le FN dénonce «une déclaration de guerre contre la République»
Marine Le Pen, présidente du Front national, n'y va pas par quatre chemins. «Ce rapport est une déclaration de guerre contre la République française, contre l'histoire de France et contre la culture française.» Dénonçant les méthodes «totalitaires» d'un gouvernement qui, selon elle, «multiplie» les erreurs, l'eurodéputée s'avoue «surprise» et estime que «même Staline n'aurait pas osé».
>>>
http://www.lefigaro.fr/politique/2013/12/13/01002-20131213ARTFIG00459-le-fn-denonce-une-declaration-de-guerre-contre-la-republique.php
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Message  ivo Mar 17 Déc - 8:26

Angers : la quenelle de trop...
http://www.marianne.net/Angers-la-quenelle-de-trop_a234604.html
Depuis plus d'un mois, l'arbre de la laïcité planté en 2012 par le maire socialiste d'Angers, Frédéric Béatse, fait l'objet d'actes de vandalisme répétés. Coupé à deux reprises par des personnes non identifiées, voilà que certains ont décidé de le rebaptiser « arbre à quenelle » dans la nuit du 14 au 15 décembre...

« L’arbre à quenelle » : quelques centaines de personnes ont pu lire ce mot sur un écriteau fixé au tronc de l’arbre de la laïcité d’Angers, dimanche matin, comme le rapporte le Courrier de l’Ouest.

Ce mot sonne comme l'ultime provocation après les actes de vandalisme répétés contre ce symbole planté pour la première fois en 2012 par le maire PS, Frédéric Béatse. L'arbre, plus précisément le chêne, a en effet été sectionné dans la nuit du 9 au 10 décembre pour la seconde fois en l'espace d'un mois sans que les auteurs n'aient été identifés.

Dénonçant un « climat nauséabond » le mois dernier, l’élu parle cette fois de « guérilla antirépublicaine » menée par des personnes dont « l'intention symbolique » du geste ne serait plus à démontrer.

Cette « intention symbolique » a été parfaitement résumée par le très réactionnaire site catholique Le Rouge et le Noir : « La République aime les arbres. Elle a fondé sa religion, la laïcité dont nous ne voulons pas, sur cet emblème qui figure au dos des pièces d’un et de deux euros. L’arbre de vie, rendu au culte de l’Être suprême, trouvant sa source dans les événements post-révolutionnaires aux alentours de 1794, a triomphé des anciens dogmes et proclame la rédemption par l’idolâtrie et la chasse aux dissidents. Mais face au front uni de la République se lève une armée qui n’est plus silencieuse et qui compte bien peser face à ce système inique qui a déclaré la guerre à la France et à la foi. »

Et voilà maintenant la quenelle de Dieudonné qui s'invite dans l'histoire. C'est qu'à Angers comme ailleurs la quenelle a ses supporters. Certains en sont même de farouches promoteurs, à l'instar des militants du nébuleux mouvement d’Alain Soral, Egalité et réconciliation, dont l'antenne angevine à ouvert début septembre.

droites extremes - Page 12 977173-1158134

Les militants soraliens sont également des proches du RED, un mouvement étudiant d’extrême droite de l'Université d'Angers qui compte une vingtaine de membres actifs. Parmi eux, des identitaires, des nationalistes, et des étudiants familiers du FNJ local. Sur son blog, le RED ne cache pas son intérêt pour la quenelle, surtout lorsqu'il y a du Jean-Marie Le Pen et du Bruno Gollnsich dedans.

droites extremes - Page 12 977173-1158140


Au-dessus de la photo postée fin octobre, ce commentaire : « Avec Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen le Front National se met lui aussi à glisser des quenelles ! A venir la quenelle angevine du RED Angers ! » La photo n’a jamais été publiée…

Sur Twitter, le responsable du RED d'Angers, Arthur de Peyruis, n'a pas manqué de moquer l'édile socialiste :

Arthur de Peyruis @arthdepeyruis
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L'arbre de la #laïcité à nouveau arraché à #Angers. Comique de répétition? @fbeatse va encore pouvoir jouer au petit jardinier!

Mais a démenti toute implication dans ce fait qu'il qualifie de « dérisoire » :

Τĕrence @Polycarpi
@arthdepeyruis ce n'est pas un arbre arraché qui fera vaciller la laïcité. C'est vs qui payez les dégâts ; ça vs amuse tjs ?
Arthur de Peyruis @arthdepeyruis
Follow
@Polycarpi je ne me sens aucune responsabilité dans ce fait dérisoire.

Frédéric Béatse, quant à lui, a assuré qu’il « replantera cet arbre encore et encore ».

Gilles Bourdouleix, qui avait affirmé que Hitler n'avait "peut-être pas tué assez" de tziganes, sera jugé en correctionnelle, à Angers. Le procureur confirme lui avoir délivré une citation à comparaître à l'audience du 23 janvier prochain.
>>>
http://www.franceinfo.fr/justice/le-maire-de-cholet-juge-pour-apologie-de-crimes-contre-l-humanite-1251877-2013-12-16
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Message  ivo Mar 17 Déc - 9:05

François Gemenne, chercheur: “A force de répéter que l’immigration est un problème, elle devient un problème”
http://www.lesinrocks.com/2013/12/16/actualite/force-repeter-limmigration-probleme-devient-probleme-11453266/
François Gemenne, spécialiste des migrations, est intervenu à la convention sur l’immigration de l’UMP. Plaidant pour que les politiques migratoires s’appuient sur des données empiriques plutôt que sur des fantasmes, il a été fraîchement accueilli. Il revient sur ses analyses.

Le 12 décembre, l’UMP a organisé une grande convention sur l’immigration. Invité à y participer, François Gemenne, chercheur spécialisé sur les questions de gouvernance mondiale des migrations et de l’environnement (à Sciences Po et à l’université de Liège et Versailles), a accepté de revenir sur l’accueil (houleux) qu’il a reçu de la part des militants. Pour lui, beaucoup des 41 propositions mises sur la table par Jean-François Copé sont purement “symboliques”.

Vous êtes intervenu en tant qu’expert à la convention nationale de l’UMP sur l’immigration. Pouvez-vous nous raconter les circonstances de votre intervention et l’accueil qui a été fait à votre propos ?


François Gemenne – J’avais été invité pour évoquer les grandes tendances mondiales des flux migratoires, et je dois dire que j’avais été très positivement surpris par cette invitation : il n’est pas courant qu’un chercheur soit invité par un parti politique pour présenter un éclairage sur ces questions. D’autant plus que j’avais été très critique des positions adoptées par l’UMP sur l’immigration. Mon intervention était placée au sein d’un panel composé de cadres du parti, à la suite de la présentation de la politique canadienne d’immigration par un ministre-conseiller de l’ambassade du Canada. J’ai présenté rapidement les grandes dynamiques migratoires mondiales, les chiffres-clés de l’immigration en France, et j’ai plaidé pour que les réformes proposées par l’UMP s’appuient sur ces réalités empiriques de l’immigration, plutôt que sur des symboles ou des fantasmes. Quelques militants m’ont applaudi, mais la plupart étaient manifestement très mécontents de mon intervention et l’ont fait savoir, ce qui a contraint les organisateurs de la convention à intervenir à deux ou trois reprises. Je m’y attendais un peu, mais ce qui m’a surpris, c’est que les militants ne huent pas seulement certaines de mes positions, mais parfois les statistiques elles-mêmes ! Quand je signale que le nombre de titres de séjour accordés en France est stable depuis 2006 et que les militants s’énervent, cela montre le fossé entre la réalité de l’immigration et la perception de celle-ci.

Mais malgré cet accueil chahuté, je reste reconnaissant aux responsables de l’UMP pour leur invitation : je plaide depuis longtemps pour que les responsables politiques échangent davantage avec les chercheurs sur ces questions. Dans ce cadre, l’invitation de l’UMP fait preuve, je trouve, d’ouverture d’esprit et d’un certain sens du débat, puisque j’imagine que les cadres du parti savaient que mon discours n’était guère susceptible de plaire aux militants.

Jean-François Copé veut opter pour une politique d’immigration par points comme celle qui est pratiquée au Canada. Quel regard portez-vous sur ce système ? Est-il importable en France ?

J’ai déjà dit qu’il me semblait que le Canada et la Nouvelle-Zélande étaient les deux seuls pays industrialisés à avoir maintenu une politique migratoire relativement ouverte, claire et réaliste. Donc, bien sûr, je souhaiterais qu’une telle politique puisse aussi être importée en France. Mais il faut bien comprendre que la politique d’immigration canadienne, ce n’est pas uniquement le système des points : c’est aussi, notamment, un engagement fort de l’Etat pour la diversité et dans la lutte contre les discriminations. En France, nous en sommes encore très loin. On ne peut pas à la fois vouloir du système canadien et stigmatiser systématiquement les musulmans sous le couvert de la promotion de la laïcité, par exemple. Le Canada a pleinement embrassé le modèle multiculturel, qui reconnaît les droits et les identités des minorités, tandis que la France reste ancrée dans un modèle encore largement assimilationniste.

Les 41 propositions avancées par l’UMP (comme la suppression de l’aide médicale d’Etat, la fin du droit du sol, la réduction du regroupement familial ou bien encore la réforme du droit d’asile) vous paraissent-elles réalistes ?

Non. Beaucoup sont des mesures purement symboliques, qui visent avant tout à satisfaire un électorat et des militants échaudés par le Front national et ne résolvent aucun problème.
La réforme du droit du sol, par exemple, est assez symptomatique. Idem pour la proposition d’émettre une réserve sur l’interprétation de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme. Par contre, d’autres propositions me semblent aller dans le bon sens : celle de mettre en place une conférence nationale sur l’immigration, et bien sûr celle de réduire drastiquement les délais de la procédure d’asile. Aujourd’hui, le délai moyen de traitement d’une demande d’asile est de 20 mois : réduire ce délai est une priorité absolue.

Comment expliquez-vous la surenchère de la droite sur l’immigration depuis le début des années 90 ?

Je ne suis pas sûr d’être le mieux placé pour l’expliquer, mais cela correspond à la période à partir de laquelle l’extrême droite a commencé à imposer son agenda sur le thème de l’immigration. Dès lors que tant la droite que la gauche avaient accepté l’idée, imposée par le Front national, que l’immigration était un problème auquel il fallait apporter des solutions, la droite n’avait plus d’autre choix que de courir après l’extrême droite.


Pourquoi l’immigration continue d’être perçue comme un problème par la classe politique française ?

Je pense qu’il y a trois raisons à cela, que je classerais ainsi par ordre croissant d’importance : la première tient à la très grande concentration géographique de l’immigration en France. La plupart des immigrés habitent en Île-de-France ou dans la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, et souvent en banlieue, ce qui peut créer une distorsion entre les réalités statistiques de l’immigration et leur perception au niveau local. La deuxième raison, c’est ce que j’appelle le paradigme de l’immobilité. La classe politique française continue à penser que dans un monde idéal, chacun resterait chez soi et n’éprouverait pas le besoin ni l’envie d’émigrer. Elle n’a pas encore accepté l’idée que la migration était à la fois un phénomène structurel et un droit fondamental, qui traduit aussi, d’une certaine façon, les inégalités du monde – et permet, parfois, de les réduire un peu. Enfin, il y a l’impact de la répétition comme prédiction créatrice : à force de répéter partout que l’immigration est un problème, elle devient un problème.

“Beaucoup d’arguments du FN sur l’immigration reposent sur des mensonges et des fantasmes”
http://www.lesinrocks.com/2013/11/08/actualite/gemenne-11442808/
Le 26 octobre dernier dans l’émission Salut Les Terriens, François Gemenne a déstabilisé Florian Philippot, vice-président du FN dans un débat sur l’immigration. Ce chercheur en sciences politiques, spécialisé sur les questions de gouvernance mondiale des migrations et de l’environnement (à Sciences Po et à l’Université de Liège et Versailles), a accepté de revenir dans un long entretien sur les mythes entourant le discours du Front national sur l’immigration.

Lors de votre passage dans Salut les terriens! le 26 octobre dernier, Florian Philippot, a semblé perdre pied face à vos arguments concernant l’immigration. Considérez-vous que le programme du FN sur ce sujet ne soit pas assez analysé dans les médias ?

François Gemenne - Beaucoup des arguments du FN, en matière d’immigration en tout cas, reposent sur des mensonges et des fantasmes. Il y a évidemment un défaut d’analyse des médias, mais c’est aussi notre responsabilité, à nous chercheurs, d’informer ces débats de société. Et donc nous portons une part de responsabilité dans ce défaut d’analyse, et nous devons intervenir plus souvent dans les médias pour apporter un éclairage scientifique à ces questions et montrer où sont les mensonges et les fantasmes. Mais plus fondamentalement, je pense que ce défaut d’analyse renvoie aussi à la faillite absolue du politique concernant le FN : ce dernier, au fil des ans, est parvenu à imposer son discours, son agenda, ses thèmes, comme éléments centraux du jeu politique. En réalité, d’une certaine manière, le FN est déjà à l’Elysée.

Sur l’immigration, la démission de la classe politique date des années 1980 : tant la gauche que la droite ont alors intégré le postulat central de l’idéologie du FN, à savoir que l’immigration était un problème, auquel il fallait trouver des solutions. Dès l’instant où l’on accepte cela, le FN a gagné. Je récuse avec force l’idée que l’immigration soit un problème, et les chiffres sont là pour le montrer. Je ne suis pas naïf ou aveugle non plus : je sais qu’il y a des problèmes liés à l’immigration, notamment dans certains quartiers; je sais qu’il y a des problèmes d’intégration, de discriminations, de délinquance… Mais je réfute absolument l’idée que ce soit l’immigration elle-même qui soit un problème. La gauche comme la droite, pourtant, ont peu à peu accepté cette idée, et depuis, le discours sur l’immigration n’est plus qu’un discours purement idéologique, qui est complètement détaché des faits et des réalités empiriques. C’est notre responsabilité à tous de remettre la réalité, les faits, au coeur du débat. C’est la responsabilité des chercheurs et des journalistes, bien sûr, mais aussi des politiques et des citoyens.

La réduction en 5 ans de l’immigration légale de 200 000 entrées par an à 10 000 entrées par an telle que le préconise le Front national est-elle réalisable ?

Même avec beaucoup d’imagination et de bonne volonté, j’ai du mal à imaginer une politique qui puisse être à ce point absurde et dévastatrice. En exagérant à peine, ça voudrait dire qu’on ne garderait que les footballeurs de la Ligue 1, les danseuses du Crazy Horse et les fonctionnaires de l’UNESCO !
Regardons les chiffres pour voir ce que cette proposition signifierait réellement : en 2012, selon l’INSEE, la France a délivré un peu moins de 200 000 permis de séjour (ça représente 0,3% de la population !). 91 000 de ces titres de séjour ont été délivrés au titre du regroupement familial, c’est à dire pour permettre aux époux et aux enfants d’immigrés de les rejoindre en France : c’est simplement une question de droits de l’homme, et si la France abandonnait cette politique, non seulement elle séparerait des milliers de familles, mais elle se mettrait au ban de la communauté internationale. Ensuite, 59 000 titres de séjour ont été délivrés à des étudiants : se passer des étudiants étrangers serait une catastrophe pour les universités et les grandes écoles. Au contraire, je crois que nous devons nous réjouir que tant d’étudiants étrangers veuillent encore faire leurs études en France. Puis il y a 19 000 titres de séjour pour des raisons humanitaires, il s’agit des réfugiés et de personnes déplacées par des guerres, des violences ou persécutées dans leur pays : si la France voulait réduire ce chiffre, elle devrait dénoncer la Convention de Genève de 1951 sur le statut de réfugié, une des plus anciennes conventions humanitaires, dont la France a été l’une des principales puissances instigatrices. Je vous laisse imaginer les conséquences à l’international. Enfin il y a eu 16 000 titres de séjour pour des raisons économiques, c’est-à-dire des immigrés qu’on a fait venir en France pour travailler dans des secteurs où on ne trouvait pas assez de main-d’oeuvre. J’imagine que c’est sur ce chiffre que le FN veut surtout jouer, mais cela veut dire que des secteurs entiers de l’économie seraient en grande difficulté : la construction, la restauration, la santé… Enfin il y a une catégorie résiduelle, avec 13 000 titres de séjour : ce sont surtout des visiteurs pour de longues périodes, ou des mineurs présents sur le territoire qui atteignent leur majorité. Passer de 200 000 titres de séjour à 10 000 serait non seulement tout à fait irréaliste, mais aussi catastrophique pour l’économie et la société françaises. Quand le FN fait cette proposition, il prend ses électeurs pour des imbéciles, il n’y a pas d’autre mot.

L’immigration est-elle responsable de la montée du chômage tel que l’affirme le FN depuis les années 70 avec son slogan « Un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés en trop » ?

C’est comme si vous disiez : “s’il y a trop de jeunes chômeurs, c’est parce qu’il y a trop de jeunes !”. C’est aussi absurde que cela
. Toutes les études, d’abord, montrent que l’impact de l’immigration sur le taux d’emploi (et donc de chômage) des populations autochtones est quasi nul. Par contre le taux de chômage de la population immigrée est plus important, c’est un fait : c’est dû notamment aux discriminations dont les immigrés font l’objet sur le marché de l’emploi, mais aussi à des politiques migratoires contre-productives, comme cette loi de 1991 qui interdit aux demandeurs d’asile de travailler pendant que leur dossier est en attente – ce qui prend parfois des années.

L’argument de l’immigration responsable de la montée du chômage n’est donc pas vérifié dans les faits, mais est de surcroît vicié à la racine, d’un point de vue économique : il repose sur l’idée qu’il y ait un stock fixe d’emplois disponibles, et donc que tout accroissement de la population crée du chômage. D’abord, l’immigration ne compte que pour moins d’un cinquième dans l’accroissement de la population française. Mais surtout, nous vivons dans une économie tertiaire, c’est-à-dire une économie de services aux personnes, donc l’accroissement de la population crée aussi des emplois. Les immigrés, quand ils n’occupent pas des emplois dont les Français ne veulent pas, et dont les salaires ou les conditions de travail sont souvent indécents, ont aussi souvent créé leurs propres emplois, et des emplois pour les Français. Ils ont créé des sociétés, développé le commerce et les relations avec leurs pays d’origine, investi en France et dans leurs pays, souvent avec d’énormes capacités d’innovation. Les immigrés sont aussi des créateurs d’emploi et des investisseurs – l’immigration en elle-même, d’ailleurs, est souvent un investissement très lourd et très risqué pour les migrant(e)s.

Le FN continue de s’appuyer sur le rapport de Jean-Paul Gourévitch et de Pierre Milloz pour affirmer que l’immigration représente un coût économique pour la société française. Quel regard portez-vous sur ces rapports ?

Il faut distinguer les deux, qui ne disent d’ailleurs pas exactement la même chose. Pierre Milloz a longtemps été militant du Front National, et son rapport de 1990 sur le coût de l’immigration a été réalisé directement pour le Front National. Il en a ensuite publié plusieurs variantes, aux “Editions Nationales” puis aux “Editions Godefroy de Bouillon”, un éditeur d’extrême-droite spécialisé dans ‘les livres sur la religion musulmane’. Chacun en tirera les conclusions qu’il voudra quant aux conclusions du rapport. Pour ma part, je trouve cela relativement cohérent que le FN s’appuie sur un rapport qu’il a lui-même commandé et publié.

Le rapport de Jean-Paul Gourévitch est un peu différent, puisqu’il a été réalisé pour les “Contribuables Associés”, un collectif de militants qui se battent ‘contre l’oppression fiscale’. Il était peu vraisemblable, dans ces conditions, que le rapport estime que l’immigration a un impact fiscal positif. Jean-Paul Gourévitch, soit dit au passage, a depuis révisé ses chiffres, et estime désormais le coût de l’immigration à 5,5 milliards d’euros.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ces deux rapport ne sont pas des rapports de recherche. Ce sont des rapports d’expertise, de consultance, réalisés pour un commanditaire particulier, dans un but précis. Je ne veux pas jeter l’opprobre sur les activités de consultance en général, mais il faut bien comprendre que ce n’est pas de la recherche effectuée dans l’intérêt général, ce sont des recherches effectuées pour un commanditaire spécifique – dans notre cas, le FN et les “Contribuables Associés”, respectivement.

Dans vos travaux, vous affirmez que contrairement aux Etats-unis, l’immigration représente un coût en France. Comment l’expliquez-vous ?

Ce ne sont pas vraiment mes travaux, mais plutôt ceux de l’OCDE et d’autres économistes. Selon les coûts pris en compte, on arrive généralement à un coût compris entre 4 et 10 milliards. Certains travaux – ceux de Xavier Chojnicki notamment – mentionnent même un impact fiscal positif. Mais la plupart des travaux s’accordent pour dire que ça représente un coût, assez léger mais un coût quand même. Mais la France est une exception en la matière. Aux Etats-Unis, mais aussi dans l’immense majorité des pays industrialisés, l’immigration rapporte bien plus qu’elle ne coûte. Pourquoi ne parvient-on pas, en France, à maximiser les bénéfices de l’immigration ? Avant tout parce que le taux de chômage des immigrés est plus élevé qu’ailleurs, notamment en raison des discriminations dont il font l’objet sur le marché du travail – quand on ne les empêche pas carrément de travailler, comme c’est le cas des demandeurs d’asile ! Et on sait le rôle essentiel que joue le travail dans l’intégration, outre ses bénéfices fiscaux évidents.

La France accueille t-elle davantage d’immigrés que ses voisins européens ?

Tout dépend des voisins dont on parle. Elle en accueille davantage que le Luxembourg ou la Belgique, certes – dans ce cas-là, le flux migratoire va plutôt dans le sens de l’évasion fiscale. Mais si on compare la France à des pays européens de taille comparable, on constate qu’elle accueille beaucoup moins d’immigrés.
En 2011 par exemple, selon la base de données officielle de l’Union européenne (Eurostat), la France a accueilli 267 000 immigrés. Le Royaume-Uni, en comparaison, en a accueilli 566 000, l’Allemagne 490 000 et l’Italie 385 000. Et la France est d’ailleurs le pays qui affiche le solde migratoire (c’est-à-dire la différence entre les entrées et les sorties) le plus faible : 54 000 personnes. En 2011, il y a également 213 000 personnes qui ont quitté la France. Au Royaume-Uni, elles étaient 350 000, 249 000 en Allemagne et 82 000 en Italie. Sans l’immigration, la France perdrait chaque année plusieurs dizaines de milliers d’habitants.


ou l'extreme droite prend les gens pour des cons.
ou elle est prete à appliquer son programme.
ou les 2^^
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Message  ivo Mar 17 Déc - 9:58

Intégration : aimer la France et son pays d’origine... et le reste du monde
http://blogs.rue89.com/chez-noel-mamere/2013/12/16/rapport-sur-lintegration-le-probleme-des-cope-et-le-pen-231951
La polémique lancée par Le Figaro, journal de Serge Dassault, marchand de canons et corrupteur en chef de Corbeil, à propos du rapport sur l’intégration a soulevé une nouvelle fois un débat qui divise profondément les Français et les forces politiques. Monsieur Copé, l’homme du pain au chocolat qui n’en manque pas une, a instrumentalisé ce rapport pour ouvrir une mauvaise querelle avec les chefs de l’exécutif se défendant aussitôt de leur attachement au « modèle » républicain. Soit.

Mais si ce modèle intangible est si efficace, pourquoi deux rapports en moins d’une année – celui du Conseiller d’Etat, Thierry Tuot, en février et celui remis au Premier ministre en novembre – arrivent-ils à des conclusions remettant, de fait, ce modèle en cause ? Pourquoi des dizaines de personnalités issues du terrain, organisées en groupe de travail compétents, produisent-elles des synthèses qui contredisent la doxa officielle sur l’intégration assimilationniste que l’on nous serine depuis les débuts de la IIIe République ? Et pourquoi, ces rapports, à peine remis à ceux qui les ont pourtant commandés, sont-ils envoyés directement à la poubelle ? C’est qu’il y a un « loup », comme dirait la maire d’une grande ville du nord de la France et ce « loup », c’est le flou et l’ambigüité des politiques menées qui apparaissent au grand jour.

L’islam, ennemie publique numéro un

Il y a quelque chose qui ne tourne décidément pas rond dans notre République. Sous le prétexte que toute remise en cause du fameux modèle donnerait du grain à moudre au Front national, il faudrait que rien ne change au pays des discriminations et de la marginalisation des jeunes issus de l’immigration. Trente ans après la Marche de l’égalité, que le gouvernement n’a pas osé commémorer, préférant se cacher derrière un film ou quelques initiatives de soutien à Christiane Taubira, nous en sommes au même point. Ou, plutôt, nous pouvons observer un mouvement contradictoire : dans les faits, le métissage progresse, la société devient, de fait, multiculturelle. Mais un communautarisme d’en-haut est en train de fusionner avec un ressentiment d’en-bas. La crise est passée par là, soulignant les faiblesses du fameux modèle vanté en haut lieu.

A force de se servir des immigrés comme des boucs émissaires, pour faire diversion face à leur impuissance à juguler le chômage, les politiques ont engendré un discours d’en-haut qui s’est propagé dans la société. La dénonciation des ayatollahs de Citroën, par Pierre Mauroy dès 1983, préfigurait les lois sur le voile et la burqa. On a transformé les mots de l’islamophobie en politique publique. Chaque loi faisait sauter un tabou. Après le voile à l’école, la burqa sur la voie publique, les signes religieux doivent maintenant être mis en cause dans tout l’espace public. Pas n’importe lesquels, ceux de l’islam, au nom de la laïcité et de la civilisation judéo-chrétienne. Pas étonnant qu’entre ces deux notions qui ont souvent eu maille à partir dans le passé, Marine Le Pen fédère un courant de plus en plus important qui considère l’islam, seconde religion de France, comme l’ennemie publique numéro un.

« Intégrez-vous ! Intégrez-vous ! »

Mais si les quelques paragraphes concernant l’Islam ont mis le feu aux poudres, les propositions concernant la religion ne sont qu’une partie infime du rapport. Le reste de cette compilation de textes très divers, dont l’inénarrable Copé prétend qu’il organise le démantèlement de la république – rien que ça ! – est un ensemble de suggestions qui peuvent être discutées, parce qu’elles concernent l’évolution de notre société à l’époque du brassage des populations, de la circulation des biens et des personnes dans un monde ouvert. En quoi, par exemple, créer un musée des colonisations, partie importante de notre histoire, apprendre les langues d’origine, dont l’arabe et les langues africaines, organiser une Cour des comptes de l’égalité, créer un délit de harcèlement racial, déstabiliseraient la société française ? Une société qui refuserait ces mesures minimalistes montrerait plutôt sa faiblesse que sa force d’« intégration ».

La réalité est que la classe politique française ne sait pas regarder notre société d’aujourd’hui, qui n’a plus de ciment commun depuis la suppression du service militaire, le démantèlement des grandes industries, la fin du monde paysan et la lente disparition des corps intermédiaires qui organisaient une pression sociale et accompagnaient l’immigration des primo arrivants. La précarisation a fait le reste.

Récréer du lien pour faire société ne se décrète pas en criant, debout sur son estrade : « Intégrez-vous, intégrez-vous ! » Face à la mondialisation qui l’enferme dans un étau, la société française, contrainte de s’adapter culturellement, socialement et économiquement, rejette ce qui a toujours fait sa force : le brassage des populations qui, à chaque moment de son histoire, sont venus la féconder.

Le problème des Copé et Le Pen

Il faut donc passer de l’intégration-assimilation à un projet fondé sur le cosmopolitisme. Le cosmopolitisme est inclusif, il ne rejette pas le nouveau venu sous prétexte qu’il aurait du mal à se fondre dans une société homogène culturellement. Mais il s’enrichit de sa différence, tout en lui donnant des moyens de se repérer dans une histoire à la fois nationale et européenne. La critique du modèle anglo-saxon est récurrente dans notre pays, mais pourquoi n’a-t-on pas de maires de grandes villes, de président de région, de président de la République qui ne soient pas blancs, vieux et souvent mâles ? Le communautarisme n’est pas là où l’on croit, il niche à l’Assemblée nationale et dans la haute fonction publique où rien n’a changé sous le soleil depuis la création de l’ENA.

L’humanisme de demain est un cosmopolitisme assumé qui transcendera des sociétés repliées sur elles-mêmes.

On peut aimer la France, aimer son pays d’origine et aimer le reste du monde, sans trahir ni renier les valeurs qui ont fait de la révolution française, la matrice des droits universels : l’égalité, la liberté, la fraternité. Le problème des Copé et Le Pen c’est qu’ils sont en rupture avec ces valeurs. Ils prétendent imposer une conception de la nation, fondée sur le droit du sang contre le droit du sol, sur la francité et non sur la citoyenneté, sur l’assimilation et non sur le vivre ensemble. Est ce que c’est le rôle de la gauche de leur courir derrière ?

C’est pour cela que ceux qui, à gauche, en ont assez de reculer sur nos principes et nos valeurs, doivent soutenir ces rapports, les mettre en débat, refuser de les voir enterrer. Ceux qui continuent de marcher, 30 ans après, sont l’avenir de notre société. Ne les laissons pas tourner en rond. Défendre les institutions de la République et défendre la société ne veut pas dire qu’il faut cacher les problèmes dans le placard, avec de la naphtaline. Au contraire, la France a besoin, plus que jamais, d’une révolution des droits civiques qui décolonise l’imaginaire national. La France a besoin de l’esprit de Mandela et de Martin Luther King, besoin de vérité et de réconciliation, d’émancipation et de démocratie.
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Message  ivo Mar 17 Déc - 10:21

le figaro, un régal ....

Immigration clandestine : la France sous pression
Depuis le Portugal, des centaines d'Indo-Pakistanais «covoiturés» à Paris
Délinquance : les étrangers commettent un quart des vols en France
FNJ : Marine Le Pen lance la campagne jeune

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Message  poil de yak Ven 27 Déc - 12:55

ivo a écrit:
Délinquance : les étrangers commettent un quart des vols en France

le fig . fr

Délinquance : les français commettent trois-quart des vols en France.
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