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Libye

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Message  ivo Mer 16 Fév - 9:44

Heurts entre anti et pro-Khadafi en Libye
FRANCE INFO - 08:27
Après les soulèvements en Tunisie et Egypte, après les manifestations en Algérie, en Iran lundi ou à Barheïn hier, c’est la Libye qui connaît un tournant. Un sit-in contre le régime a été violemment dispersé ce matin à Benghazi par les forces de l’ordre et des centaines de pro-Khadafi qui ont à leur tour déferlé dans les rues. Bilan : au moins 14 blessés. Et ce à la veille de la "journée de colère" organisée notamment sur Facebook.

Libye         Khadafi_france_info
Manifestations de soutien au président Khadafi dimanche à Tripoli © REUTERS

C’est une affaire judiciaire qui a mis le feu aux poudres à Benghazi, la deuxième ville du pays, à 1.000 km à l’est de Tripoli, dans l’est de la Libye. Une foule s’est rassemblée devant un poste de police pour réclamer la libération d’un avocat, représentant des prisonniers tués dans de sombres circonstances en 1996. Elle a obtenu gain de cause, puisuqe l’homme aurait été libéré, mais a décidé de poursuivre sa manifestation, avant d’être dispersé manu militari par les forces de l’ordre.

Peu après, ce sont des centaines de manifestants pro-régime qui ont pris le relais, défilant à Benghazi, mais aussi à Syrte, Sebha et dans la capitale Tripoli, selon des images de le télévision d’État. Cerné par deux révolutions, le pouvoir et ses ses soutiens craignent la contagion.

Appel à manifester demain sur Facebook
Certains Libyens pourtant veulent eux aussi leur "journée de colère". Celle-ci est prévue demain, selon des appels lancés sur Facebook. Le groupe qui apparaît sur le réseau social sous le slogan "Révolte du 17 février 2011 : pour en faire une journée de colère en Libye" appelle à un soulèvement contre le régime de Mouammar Khadafi. Il est passé de 4.400 membres à 9.600 ce matin.
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Message  ivo Mer 16 Fév - 13:19

La Libye, à son tour théâtre de manifestations anti-gouvernementales
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110216.FAP5113/la-libye-a-son-tour-theatre-de-manifestations-anti-gouvernementales.html
TRIPOLI, Libye (AP) — Plusieurs centaines de Libyens sont descendus mercredi dans les rues de Benghazi, la deuxième ville du pays, pour demander le départ du gouvernement, sur le modèle du soulèvement égyptien.

Selon des témoins, les protestataires ont scandé des slogans réclamant la démission du Premier ministre Baghdadi al-Mahmoudi. La colère des manifestants ne semblait cependant pas dirigée contre Mouammar Kadhafi, qui tient les rênes du pouvoir depuis plus de 40 ans.

Achour Chamis, un militant de l'opposition libyenne à Londres, a déclaré que les manifestations avaient commencé mardi dans la ville portuaire, mais que la police et des partisans armés du gouvernement avaient rapidement sévi, procédant à des tirs de balles en caoutchouc.

Un responsable des services de sécurité libyens a expliqué sous couvert de l'anonymat que 14 personnes, dont dix policiers, avaient été blessées mardi dans les heurts. D'après lui, les protestataires étaient armés de couteaux et de pierres et la police a tenté de disperser la foule en faisant usage de canons à eau.

L'agence de presse officielle libyenne n'a diffusé aucune information sur le rassemblement anti-gouvernemental, faisant seulement état de manifestations de partisans de Kadhafi à Tripoli, la capitale, Benghazi et dans d'autres villes.

Lundi, plusieurs groupes d'opposition en exil avaient appelé au renversement de Kadhafi et à une transition pacifique en Libye. AP
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Message  ivo Jeu 17 Fév - 9:38

Libye : appel sur Facebook à manifester contre le régime Kadhafi
FRANCE INFO - 06:17
La Libye est cernée, n’en déplaise au colonel Kadhafi à la tête du pays depuis 42 ans. Géographiquement pris en tenaille entre la Tunisie et l’Égypte, les Libyens pouvaient difficilement ne pas ressentir le sursaut démocratique qui a ébranlé les régimes voisins. Mais leur première tentative de contestation, un sit-in contre le pouvoir, a été violemment dispersé à Benghazi.
Pourtant les opposants ne désarment pas : plusieurs appels ont été lancés sur Facebook pour organiser aujourd’hui une "Journée de colère". Plusieurs sites d’opposition parlent même déjà de quatre morts.


Libye         161918_197898230226131_4506829_n
L'un des groupes Facebook qui appellent à manifester aujourd'hui

Dans ce pays corseté, Facebook apparaît décidément comme une fenêtre de liberté. Alors que la moindre manifestation est tuée dans l’œuf par le régime, deux groupes Facebook ont vu le jour, pour appeler à des rassemblements aujourd’hui. Un premier groupe qui appelle à une journée contre la corruption et le népotisme, pour commémorer notamment une précédente manifestation le 17 février 2006 réprimée dans le sang. L’autre groupe apparaît sous le slogan : "Révolte du 17 février 2011 : pour en faire une journée de colère en Libye". Les deux groupes ont réuni en quelques jours plusieurs dizaines de milliers de membres. Ces appels vont-ils pour autant se concrétiser ?

Révoltes dans le monde arabe : au tour de Kadhafi ? Hervé Toutain (1'00")

Pourquoi la révolte commence à gronder en Libye ? Valérie Crova (1'05")

Plusieurs sites d’opposition basé à l’étranger affirment déjà qu’au moins quatre personnes ont été tuées ce matin dans une manifestation à Al Baïda, ville de l’est du pays.

Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme se disaient hier inquiètes et mettaient en garde contre le risque de répression violente. On sait que par exemple que plusieurs centaines de personnes ont affronté la police et partisans de Kadhafi à Benghazi, deuxième ville du pays, dans la nuit de mardi à mercredi. mais on ignore le bilan de ces heurts. Selon l’agence Reuters, toutes les lignes téléphoniques de la ville semblaient hier soir coupées.

Mouammar Kadhafi détient désormais le record de longévité au pouvoir en Afrique. Il tient d’un main de fer ce pays aux ressources pétrolières considérables depuis 1969. Le pays d’ailleurs n’hésite pas depuis des années à puiser dans cette manne pour satisfaire au coup par coup les éventuelles revendications sociales.

Cécile Quéguiner, avec agences
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Message  ivo Jeu 17 Fév - 10:14

Le vent de révolte atteint la Libye
http://www.lepoint.fr/monde/le-vent-de-revolte-atteint-la-libye-17-02-2011-1296269_24.php
Plusieurs manifestants ont été tués mercredi dans les affrontements avec les forces de l'ordre.

Libye         Kadhafi-libye-255165-jpg_144804
Muammar Kadhafi est au pouvoir depuis plus de quarante ans. © Panapress/Maxppp

Au moins quatre personnes ont été tuées mercredi en Libye dans des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants contre le régime, dans la ville d'Al-Baïda (est), ont rapporté, jeudi, des sites d'opposition et des ONG libyennes, basés à l'étranger. "Les forces de la sécurité intérieure et des milices des comités révolutionnaires ont dispersé, en usant de balles réelles, une manifestation pacifique de jeunes de la ville d'Al-Baïda", faisant "au moins quatre morts et plusieurs blessés", a indiqué dans un communiqué Libya Watch, une organisation de défense des droits de l'homme basée à Londres.

Des sites d'opposition, dont Libya Al-Youm, basé à Londres, ont également fait état d'au moins quatre manifestants tués avec des balles réelles. L'organisation libyenne Human Rights Solidarity, basée à Genève, qui cite des témoins, a indiqué de son côté que des snipers postés sur des toits avaient tué treize manifestants et blessé des dizaines d'autres.

Appel à manifester

Des opposants au régime de Muammar Kadhafi ont lancé un appel à manifester ce jeudi en Libye, avec l'espoir d'imiter les révolutions en Tunisie et en Égypte, deux pays voisins. Des organisations de défense des droits de l'homme ont cependant mis en garde contre le risque d'une féroce répression de la part des forces de sécurité dans un pays peu habitué à l'expression du mécontentement populaire. D'après des témoins et des médias libyens, plusieurs centaines de personnes ont déjà affronté la police et des partisans de Muammar Kadhafi, dans la nuit de mardi à mercredi, à Benghazi, deuxième ville du pays, située à un millier de kilomètres à l'est de Tripoli.

Ces émeutes ont été déclenchées par l'arrestation d'un militant des droits de l'homme. Mercredi soir, il était impossible de joindre le moindre témoin à Benghazi en raison de la rupture apparente des liaisons téléphoniques. Des appels à manifester ont été mis en circulation par des activistes anonymes sur des réseaux sociaux sur Internet, comme Facebook et Twitter. On ignore dans quelle mesure ils seront suivis d'effet.

Richesses pétrolières

Au pouvoir depuis 1969, un record désormais en Afrique, Muammar Kadhafi contrôle la Libye d'une main de fer. Le souffle des révolutions en Tunisie et en Égypte semble toutefois se faire ressentir sur son régime. Même si certains Libyens se plaignent du chômage, des inégalités et du manque de libertés, la Libye est un pays exportateur de pétrole, et de nombreux observateurs écartent pour l'instant l'hypothèse d'un scénario à la tunisienne ou à l'égyptienne. Le pouvoir semble en effet pouvoir puiser dans la manne énergétique pour satisfaire d'éventuelles revendications sociales.

Les médias officiels libyens ont fait état mercredi de manifestations favorables à Muammar Kadhafi à travers le pays. La journée de jeudi marque le cinquième anniversaire d'affrontements survenus à Benghazi au cours desquels les forces de sécurité avaient tué plusieurs manifestants qui attaquaient le consulat italien. Muammar Kadhafi affirme que la Libye n'a pas besoin d'importer le concept occidental de démocratie, car elle s'appuie sur son propre système, fondé sur la "troisième théorie universelle". Ce régime substitue à la démocratie représentative un système direct, via des institutions appelées comités populaires.
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Message  ivo Jeu 17 Fév - 19:38

Le régime libyen réprime dans le sang les premières manifestations anti-Kadhafi
FRANCE INFO - 12:14
Les autorités n’ont visiblement pas l’intention de laisser souffler en Libye le vent de la révolution venu de Tunisie et d’Egypte. Au moins six opposants ont été tués dans des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants à Al-Baïda et Benghazi, dans l’est du pays. Des appels ont été lancés sur Facebook pour faire de ce jeudi une "journée de la colère" contre le régime.
Des Libyens en colère, qui scandent "le peuple veut faire tomber le régime" et qui s’en prennent aux portraits géants de Mouammar Kadhafi. De telles scènes sont extrêmement rares dans ce pays dirigé d’une main de fer depuis bientôt 42 ans par le dictateur.


Les révolutions des voisins tunisien et égyptien ont semble-t-il donné de l’espoir aux opposants libyens. Ce jeudi a été décrété "journée de la colère" et des groupes Facebook appellent les Libyens à descendre aujourd’hui dans la rue. La date n’a pas été choisie par hasard : ce 17 février marque le 5ème anniversaire d’une manifestation réprimée dans le sang par la police.

Mais le régime n’a pas l’intention de laisser le vent de la révolution souffler sur le pays. Les premiers rassemblements, ces derniers jours, ont été durement réprimés. Selon des sites d’opposition et des ONG, tous basés à l’étranger, au moins six manifestants ont été tués depuis hier à Al-Baïda et Benghazi, deux villes de l’est du pays, devenues le bastion de la contestation. "Les forces de la Sécurité intérieure et des milices des comités révolutionnaires ont dispersé, en usant des balles réelles, une manifestation pacifique de jeunes" affirme Libya Watch, une organisation de défense des droits de l’Homme basée à Londres.
Un haut responsable de sécurité local a été limogé aujourd’hui.

Durant la nuit de mardi à mercredi, 38 personnes avaient déjà été blessées par les forces anti-émeutes à Benghazi.

L’est de la Libye est devenu le bastion de la contestation. Les précisions d’Hervé Toutain (1'04")


Des manifestations violentes ont également eu lieu aujourd’hui à Zenten, à 145 km de Tripoli, selon le journal libyen Quryna.

Malgré la répression, les opposants n’ont pas l’intention de baisser les bras. Ils appellent à un nouveau rassemblement demain, après la prière du vendredi.

Le régime organise lui la contre-attaque. A plusieurs reprises, des manifestants pro-Kadhafi sont descendus dans les rues, pour dire leur attachement à celui qui détient désormais le record de longévité à la tête d’un pays d’Afrique. Plusieurs centaines de partisans du régime ont convergé ainsi aujourd’hui vers la Place verte, au coeur de Tripoli pour crier "Nous défendons Kadhafi et la révolution !"

Hier soir, des SMS ont été envoyés par "les jeunes de la Libye" sur le réseau de téléphonie mobile, mettant en garde celui qui "oserait toucher aux quatre lignes rouges", Mouammar Kadhafi, l’intégrité territoriale, l’islam et la sécurité du pays

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Message  ivo Ven 18 Fév - 10:10

La contestation s’étend en Libye
FRANCE INFO - 08:48
Des milliers de manifestants anti-Kadhafi ont réinvesti les rues de Benghazi ce matin, dès l’aube, au lendemain de la dite "journée de colère". Dans cette ville deuxième du pays, au moins dix personnes auraient été tuées hier lors de heurts avec les forces de sécurité. D’autres victimes seraient à déplorer à Al-Baïda : 24 au total, estime Human Right Watch. Des chiffres flous qui alimentent la colère des opposants au régime Kadhafi.

Libye         Libye_franecinfo
Kadhafi reste muet, mais organise la contre-offensive. Partout, des manifestations de soutien au régime (ici, à Londres) © REUTERS/Stefan Wermuth

Combien de victimes ont fait ces manifestations spontanées en Libye, inspirées par les modèles voisins des révolutions tunisienne et égyptienne ? Les médias et moyens de communication sont sous contrôle. Le bilan est donc impossible à dresser. Mais des informations non vérifiées circulent sur les réseaux sociaux faisant état de 50 morts. L’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch estime elle le bilan à au moins 24 tués lors des manifestations d’hier et avant-hier.

Ces chiffres en tout cas n’effraient pas les manifestants prêts à défiler à nouveau. Ils seraient déjà des milliers dans les rues à Bengahzi, réputée contestataire. Mais cette vague de fond semble s’étendre dans le pays. Le guide de la Révolution lui reste muet.

L’extension de la révolte en Libye Idriss Boufayed, opposant historique, donne deux semaines au mouvement pour gagner tout le pays (0'42")

La contestation s’étend Valérie Crova (0'58")

Les seules images, en tout cas, qui proviennent de ces manifestation,s se trouvent sur internet, comme cette vidéo postée hier où l’on voit des protestataires s’attaquant à l’un des symboles du régime, "le petit livre vert" auquel se réfère Kadhafi depuis son accession au pouvoir il y a quatre décennies.



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Message  ivo Ven 18 Fév - 11:13

Un «jour de colère», de larmes et de balles en Libye
Tensions . Alors que Tripoli reste calme, les manifestations violemment réprimées essaiment dans le pays. Bilan : au moins 22 morts.

http://www.liberation.fr/monde/01012320714-un-jour-de-colere-de-larmes-et-de-balles-en-libye
La «journée de la colère» a viré en émeutes meurtrières en Libye, hier. Depuis mardi, au moins 22 personnes auraient été tuées lors d’affrontements dans le nord-est du pays entre forces de sécurité et opposants au colonel Muammar al-Kadhafi, au pouvoir depuis 1969.

Au troisième jour d’un mouvement de contestation qui s’étend, Benghazi, deuxième plus grande ville du pays, à 1 000 km à l’est de la capitale, Tripoli, a de nouveau été le théâtre de violences. Des témoins ont indiqué au site d’opposition Libya al-Youm avoir dénombré 6 morts. La ville a connu plusieurs manifestations, selon des informations difficiles à vérifier.

Snipers. Ainsi, 5 000 personnes se seraient rassemblées, hier, dans le quartier Al-Shabi, près du tribunal. Des avocats et des juges étaient descendus dans la rue pour réclamer une Constitution, abrogée en 1977 par Kadhafi. Avenue Nasser, dans le centre-ville de Benghazi, un défilé de 2 000 à 3 000 manifestants aurait essuyé des «tirs nourris». Dans le même temps, plusieurs utilisateurs de Facebook et Twitter mentionnaient la présence d’hélicoptères, confirmée par des vidéos mises en ligne. D’autres indiquaient que des snipers avaient été vus sur les toits de la ville. «De nombreux blessés ont été dirigés vers l’hôpital Al-Jala, où les urgences étaient pleines hier en fin d’après-midi», selon Libya al-Youm.


Al-Bayda a elle aussi été survolée par les forces de sécurité, où trois gros-porteurs militaires auraient atterri hier matin. Située près de la frontière égyptienne, la troisième ville du pays semble avoir connu de graves troubles qui pourraient avoir fait 14 victimes, d’après le même site. Ils auraient démarré après la prière aux deux victimes de la veille, Khaled Khanfer et Saad el-Yamani. Les affrontements entre pro-Kadhafi et proches des deux victimes auraient fait 15 blessés.

La contestation a donc essaimé. Des manifestations violentes se sont déroulées à Zenten (au sud-ouest de Tripoli), où plusieurs personnes ont été arrêtées et des bâtiments officiels incendiés, selon le journal Quryna, sur son site. Des débrayages et des échauffourées auraient aussi eu lieu à Darnah et Mesratah. Sans compter les arrestations d’activistes et de militants.

En revanche, tout semblait calme dans la capitale, où le pouvoir a fait défiler ses partisans. La veille, ces derniers s’étaient montrés menaçants, via des SMS : «Si vous descendez dans les rues, on vous tirera dessus.» Mais les autorités ne sont pas restées dans le seul registre de la menace. Le ministère de l’Intérieur a limogé, hier, un haut responsable des services de sécurité d’Al-Bayda, après la mort des deux manifestants. Selon Quryna, proche du pouvoir, «le Congrès général du peuple [l’Assemblée libyenne, ndlr] se réunira lundi à Tripoli pour opérer des changements dans les modes de gouvernance et des remaniements dans l’administration». Le pouvoir tente de parer au plus pressé.

En berne. Si l’on en croit un document officiel diffusé hier par le site Al-Watanona, la contestation aurait gagné les forces de la sécurité. Un courrier en date de mercredi et signé du «frère directeur des opérations et des interventions d’urgence» se lamentait du moral en berne des troupes et de «certains officiers de la police […] protestant contre les ordres de recours à la force». Avant de demander des moyens supplémentaires dans l’est du pays.

«Depuis les années 90, le régime tente de contrôler cette région, souvent placée en état d’urgence, qui a toujours refusé la révolution de Muammar al-Kadhafi, analyse Luis Martinez, du Ceri-Sciences-Po. Cette partie du pays a toujours montré un attachement à la monarchie que le guide libyen a abrogée en 1969. Ils ont ensuite soutenu le Groupe islamique de combat libyen, avant d’être ostracisés et privés des bénéfices de la rente pétrolière.» Les révolutions tunisienne et égyptienne ont fini de mettre le feu aux poudres.

Face-à-face meurtrier entre manifestants et forces de l'ordre en Libye
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/02/18/face-a-face-meurtrier-entre-manifestants-et-forces-de-l-ordre-en-libye_1481836_3212.html#ens_id=1481220
Au lendemain d'une "journée de colère" qui s'est soldée par des heurts meurtriers avec les forces de sécurité, des milliers de manifestants antigouvernementaux sont à nouveau descendus dans les rues de Benghazi, la deuxième ville de Libye, située à 1 000 kilomètres à l'est de Tripoli, aux premières heures de vendredi.

Selon la radio de la BBC, qui cite un témoin, les contestataires ont affronté dans cette ville les forces de sécurité, qui ont fait usage de leurs armes à feu, et ajoute que des médecins ont dénombré dix tués.

SEPT MORTS À BENGHAZI

Jeudi, des affrontements ont éclaté dans plusieurs villes de Libye. Sept personnes ont été tuées à Benghazi, ce qui porte le bilan des violences dans le pays à neuf morts, d'après une source médicale locale.

Le journal Quryna, proche de Seif al-Islam – fils du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi –, a confirmé le chiffre de quatre morts, en citant une "source sécuritaire responsable". Un précédent bilan établi par l'opposition faisait état de six morts à Benghazi, tandis que Quryna avait fait état de deux manifestants tués à Al-Baïda, une ville située à 200 kilomètres à l'est de Benghazi.

TROUBLES À ZENTEN ET AL-BAÏDA, CALME À TRIPOLI

Des manifestations violentes ont également eu lieu à Zenten, où plusieurs personnes ont été arrêtées, et des postes de police et un bâtiment public incendiés, a indiqué Quryna sur son site Internet, affirmant que ces affrontements n'avaient pas fait de mort.

L'appel a également été suivi à Al-Baïda : des vidéos circulant sur Internet montraient des dizaines de jeunes rassemblés, scandant "Le peuple veut faire tomber le régime", tandis que des voitures prenaient feu.

Ces rassemblements hostiles au pouvoir sont inspirés par les révoltes en Tunisie et en Egypte, pays frontaliers de la Libye.

Dans la capitale, en revanche, les appels à la révolte n'ont pas été suivis et des centaines de manifestants favorables au régime étaient toujours rassemblés, jeudi soir, sur la place Verte. "Kadhafi, le père de tout le peuple", "la foule soutient la révolution et le leader", pouvait-on lire sur leurs pancartes. Jeudi soir, peu après minuit (23 heures à Paris), le colonel Kadhafi a fait une brève apparition sur la place Verte – où il s'est offert un bain de foule –, retransmise par la télévision nationale, qui a également diffusé en boucle des images de centaines de manifestants pro-régime défilant à Benghazi, Syrte, Sebha et Tobrouk.


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Message  ivo Sam 19 Fév - 10:48

Libye : émeutes meurtrières et incendies dans l’est
FRANCE INFO - HIER, 22:05
Le bilan des émeutes en Libye s’est encore alourdi ce soir dans l’est de la Libye. Une vingtaine de personnes auraient été tuées à Benghazi, la deuxième ville du pays, et sept à Derna (est). Au total une quarantaine de personnes auraient trouvé la mort. A Benghazi, le siège de la radio a été incendié, un commissariat attaqué et deux policiers pendus dans une autre ville.
Flanquée de la Tunisie à l’ouest et de l’Egypte à l’ouest, la Libye semble à son tour s’enfoncer dans des troubles révolutionnaires. L’est du pays, que l’armée tente d’isoler est en proie à des heurts de plus en plus violents, avec Benghazi, deuxième ville du pays au cœur de la contestation.
Selon le journal libyen Oéa, proche du réformateur Seif Al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, les manifestations contre le régime ont fait au moins vingt morts à Benghazi, et sept à Derna (est). Ce qui porte le bilan total des troubles à 41 tués depuis mardi.


Plusieurs dizaines de personnes auraient déjà été tuées en Libye, les précisions d’Etienne Monin (1'04")

Encore ce bilan ne prend-il pas en compte les quatre prisonniers tués à El-Jedaida alors qu’ils tentaient de s’échapper, ni les deux policiers pendus à Al-Baïda, selon Oéa, alors qu’ils tentaient de disperser une manifestation.

A Benghazi, le siège de la radio officielle a été brûlé et au moins un commissariat a été attaqué. Et plus d’un millier de prisonniers se seraient échappés de la maison d’arrêt de la ville. 150 auraient été repris. A Tripoli en revanche, seuls des partisans du régime sont descendus dans les rues, sillonnant la ville en voiture avec des portraits du colonel Kadhafi.

Les partisans de Mouammar Kadhafi ont brandi des menaces. Les comités révolutionnaires, piliers du régime ont menacé les opposants d’une riposte “foudroyante”. Mais des milliers de personnes ont tout de même participé aux obsèques des manifestants tués à Benghazi
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Libye         Empty Re: Libye

Message  ivo Sam 19 Fév - 11:30

Libye : silence, on réprime
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/libye-silence-on-reprime-6284880.html
Coupure de l'image et du son : internet bloqué, signal brouillé pour les télévisions satellitaires comme Al Jazira, la Libye continue à nier la révolte qui a gagné l'est du pays, où les protestataires font face aux forces spéciales loyales à Kadhafi. Les troubles ont fait des dizaines de morts.

Les informations sont parcellaires et sortent difficilement de Libye ; et les seules images sont celles postées sur internet par des opposants ayant filmé la répression. [color:4126=red]Ce que l'on sait est que le bilan des émeutes est de plusieurs dizaines de morts, les affrontements touchant surtout l'Est du pays, et notamment Benghazi. Mais pour couper un peu plus les manifestants du reste du monde, la Libye a bloqué tout accès à l'internet ; cette fermeture des vannes du web - et donc de l'accès aux images de la répression - a été annoncée tôt samedi par une société spécialisée dans la surveillance du trafic internet et basée aux Etats-Unis, Arbor Networks. La chaîne de télévision qatarie Al-Jariza a aussi annoncé vendredi que son signal était brouillé.

L'ONG internationale Human Rights Watch, basée à New York, a fait état samedi d'au moins 84 morts ces dernières 72 heures quand Amnesty International parle de 46 tués par balles par les forces de sécurité. Selon Amnesty, qui cite des sources hospitalières à Benghazi, les blessures les plus couramment constatées sont des tirs de balle dans la tête, la poitrine et le cou. "Cette hausse alarmante du bilan et la nature des blessures des victimes suggèrent clairement que les forces de sécurité autorisent l'usage de la force contre des manifestants désarmés réclamant un changement politique", note l'ONG. Toute nouvelle procession funéraire pourrait donner lieu à de nouveaux rassemblements de manifestants, enhardis par les soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte qui ont eu raison des dirigeants au pouvoir depuis plusieurs décennies. "Les forces spéciales qui sont loyales à Kadhafi se battent toujours désespérément pour prendre le contrôle et pour gagner du terrain et les gens se battent contre elles rue après rue", a raconté un habitant de Benghazi, la deuxième ville du pays, à la BBC. Selon lui, l'électricité est coupée dans plusieurs parties de la ville et des véhicules militaires stationnent devant le palais de justice. Plus d'un millier de prisonniers se sont par ailleurs évadés vendredi après une mutinerie dans une prison de la ville, selon le journal Quryna, proche du réformateur Seif Al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, et 150 auraient ensuite été arrêtés.

"Lignes rouges"

Mais les troubles ne se limitent pas à Benghazi, qui avait déjà connu il y a quelques années une répression féroce. Selon le journal libyen Oéa, également proche de Seif Al-Islam, deux policiers qui tentaient de disperser une manifestation à Al-Baïda, à 200 km de Benghazi, ont été capturés par des manifestants avant d'être pendus. En revanche à Tripoli, la capitale, ce sont des partisans du régime qui sont descendus vendredi dans la rue, sillonnant la ville en voiture, brandissant des portraits du colonel Kadhafi et des drapeaux.

Les médias officiels continuent à occulter les protestations. Depuis mercredi, l'agence officielle libyenne et la télévision nationale se contentent d'évoquer des rassemblements et des défilés pro-régime. Et les comités révolutionnaires, pilier du régime libyen, ont menacé les "groupuscules" manifestant contre Mouammar Kadhafi d'une riposte "foudroyante". "Le pouvoir du peuple, la Jamahiriya (pouvoir des masses), la révolution et le leader (Mouammar Kadhafi) constituent des lignes rouges. Celui qui tentera de les dépasser (...) joue avec le feu", ont-ils prévenu.

Si le mouvement de contestation n'est pas sans rappeler celui de la place Tahrir au Caire et de la Tunisie, les observateurs estiment que la situation de l'Egypte est différente et qu'un effet domino est peu probable. Kadhafi dispose en effet d'une marge de manoeuvre financière pour répondre aux demandes des manifestants et son pouvoir est respecté dans l'ensemble du pays, à l'exception de la région de Cyrène, près de Benghazi. "Assurément, il n'y a pas de soulèvement national", estime Nomane Benotmane, un ancien opposant islamiste libyen exilé au Royaume-Uni. "Je ne crois pas que la Libye soit comparable à l'Egypte ou à la Tunisie. Kadhafi combattra jusqu'à la dernière minute".

ils sont un peu cons mes observateurs ....
quand on tire à balles réelles en visant la tete, y'a plus grand chose à négocier apres.
tant mieux.



"Kadhafi est une machine à survivre politiquement"
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/02/19/kadhafi-est-une-machine-a-survivre-politiquement_1482322_3212.html
Au lendemain de la "journée de la colère", la situation en Libye est plus tendue que jamais. Antoine Vitkine, journaliste, a réalisé le documentaire "Kadhafi, notre meilleur ennemi", diffusé courant mars sur France 5. Ce film de 90 minutes retrace 40 années de relations diplomatiques entre l'Occident et le dirigeant libyen, passé du statut d'ennemi public numéro un à celui d'individu fréquentable.

Les révoltes actuelles en Libye suscitent assez peu de réactions de la communauté internationale. Pourquoi ?

Il y a là une grande différence avec les situations tunisiennes et égyptiennes. Dans ces deux derniers cas, nous pouvons rétrospectivement dire que les pressions occidentales ont été importantes et directes. Il était par ailleurs très important pour la population mobilisée de savoir que l'Occident soutenait le mouvement.

Dans le cas libyen, cela va vraisemblablement se passer de manière très différente. Les Occidentaux en ont effet peu de moyens de pression sur le régime. Cela s'explique par plusieurs raisons.

Tout d'abord, la Libye dispose de ressources en hydrocarbures considérables, puisque ses réserves sont estimées entre 30 et 40 milliards de barils, qui sont à 85 % vendus en Europe. Cela lui permet de détenir environ 136 milliards de dollars de réserves financières.

Le pouvoir a par ailleurs annoncé qu'il comptait dépenser 30 milliards de dollars pour moderniser ses infrastructures, ce qui représente un marché appétissant pour les Occidentaux, qui fournissent également le régime en armes. Cela étant dit, il est clair que les pays européens réfléchiront à deux fois avant de faire des déclarations qui pourraient déplaire à Tripoli.

Par ailleurs, depuis le 11 septembre 2001, l'Occident collabore étroitement avec Kadhafi sur la question de la lutte antiterroriste, notamment sur le cas d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

Enfin, Kadhafi n'a pas mis tous ses œufs dans le même panier. À la différence de l'Egypte, qui avait un rapport de dépendance vis-à-vis des Etats-Unis, Kadhafi a établi des relations de confiance avec de nombreux pays, qu'ils soient européens, asiatiques, ou américains. Cette stratégie, qui consiste à éviter de ne dépendre que d'une seule puissance, date de la fin des années 1990.

Les Etats-Unis ne jouent donc pas de rôle déterminant ?

Si, car ils restent la puissance importante au Moyen-Orient. Or, Kadhafi a passé un accord avec Washington en 2003 dans lequel il s'engageait sur deux points : la fin du soutien au terrorisme, et surtout l'arrêt de son programme d'armes de destruction massive. En contrepartie, les Etats-Unis n'appelleraient pas à un changement de régime en Libye.

Passer cet accord était à l'époque essentiel pour George Bush et Tony Blair : ils s'étaient engagés en Irak grâce au prétexte des armes de destruction massive, qui n'existaient pas. Kadhafi leur a permis de montrer à la communauté internationale que certains dictateurs possédaient effectivement un programme nucléaire, et y renoncaient.

Aujourd'hui, les Etats-Unis sont toujours coincés par cet accord, et ne peuvent pas se manifester comme ils l'ont fait en Egypte.

En plus de cela, Mouammar Kadhafi n'est – pour le moment – pas aussi destabilisé sur un plan interne que l'ont été Ben Ali et Moubarak. Parier sur sa chute prochaine est risqué pour l'Occident.

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Capture d'écran d'une vidéo diffusée sur You Tube montrant une manifestation anti-Kadhafi à Tobrouk, en Libye.AFP/-

Le pouvoir a-t-il déjà été remis en cause par le passé ?

Oui. Kadhafi a passé ces trentes dernières années à faire face à des tentatives de déstabilisation. Contrairement à Ben Ali et à Moubarak, solidements enracinés dans le pouvoir, Mouammar Kadhafi est une machine à survivre politiquement.

Dans les années 1990, les révoltes étaient très fréquentes dans la région de Benghazi [qui est actuellement le foyer de la contestation]. Il en a tiré une grande expérience en matière de répression.

On peut donc s'attendre à des représailles violentes de la part du pouvoir ?

Pas forcément, car la situation à changé. Kadhafi était beaucoup plus affaibli à l'époque qu'il ne l'est aujourd'hui.

Cela s'explique facilement : grâce à la normalisation des relations du pays avec l'Occident, la Libye a pu s'enrichir en vendant ses hydrocarbures. Désormais, Kadhafi dispose de suffisamment de fonds pour acheter la paix sociale.

Lors des révoltes des années 1990, il ne disposait pas de ce levier-là, et était beaucoup plus inquiété qu'il ne l'est aujourd'hui.

Jeudi soir, il défilait au milieu de ses partisans à Tripoli. Il n'aurait pas pu se le permettre à l'époque.

Son rapprochement avec les puissances occidentales lui est également reproché par les manifestants de Benghazi, qui sont très conservateurs. À ce titre, il est important de noter que la "journée de la colère" organisée jeudi 17 février était également l'anniversaire de l'attaque contre le consulat d'Italie, lors de l'affaire des caricatures de Mahomet. Ce n'est pas innocent.

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L'ancien président égyptien Hosni Moubarak, recevant le colonel Kadhafi, dans le palais présidentiel du Caire, en juillet 2002.AP/Amr Nabil

Moubarak et Ben Ali partis, Kadhafi est désormais le plus ancien dirigeant arabe en poste. Son état de santé est-il un élément à prendre en compte pour analyser la situation ?

Oui, car malgré son discours qui consiste à affirmer qu'il n'est que le "guide" du pays, et que son gouvernement joue les premiers rôles, il reste l'homme fort de la Libye.

Même s'il ne l'a jamais avoué, il a été malade durant ces dernières années. Des câbles diplomatiques publiés par Wikileaks l'ont attesté. Cela l'avait amené à être en retrait des affaires et à déléguer une partie de son pouvoir à son gouvernement.

Aujourd'hui, il a retrouvé la forme et a repris la main. Mais l'évolution de son état de santé sera déterminant dans la manière dont il fera face au mouvement actuel.

Cela est d'autant plus essentiel que le pouvoir libyen est particulièrement déstructuré. Kadhafi assoit en effet son influence sur sa capcité à gérer les tribus et les mouvances. La contestation se comprend également par ce prisme tribal et régional. Il s'est récemment adressé aux chefs de tribus en leur passant un message : "Contrôlez vos jeunes !"

Au sein même de l'Etat, Kadhafi s'appuie alternativement sur les courants modérés et les radicaux, chacun regroupés autour d'un de ses fils. Il joue depuis des années à monter les uns contre les autres pour asseoir son autorité. Cet appareil d'Etat divisé est là encore tout à fait différent de ce que l'on a connu avec Ben Ali et Moubarak. De la santé de Mouammar Kadhafi dépendra sa capacité à surmonter les divisions entre les clans.
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Message  ivo Dim 20 Fév - 10:03

Kadhafi réprime violemment la contestation, les premiers témoignages
http://www.france-info.com/monde-afrique-2011-02-20-kadhafi-reprime-violemment-la-contestation-les-premiers-temoignages-516807-14-18.html
Le vent de révolte qui souffle sur l’ensemble du monde arabe a gagné, en Libye, un régime usé qui mise sur la répression pour tenir face à la contestation. Il y aurait eu au moins 100 morts depuis mardi, notamment à Benghazi, deuxième ville du pays, située à 1.000 km de Tripoli.
Sophie Parmentier a pu rencontrer une Libyenne qui vit discrètement en France. Une partie de la famille de cette étudiante vit à Benghazi, déjà considérée par certains comme ville martyre.

Libye         Repressionlibye_article
Images des victimes de la répression sanglante en Libye, à Benghazi. Images postées sur Facebook par des témoins

Elle a accepté de parler, à la seule condition que l’on ne dise surtout pas son nom, ni où on l’avait rencontrée, ni le moindre détail sur sa vie en France. A la fin de l’interview, elle a insisté pour que l’on déforme sa voix, de peur qu’un pro-Kadhafi ne la reconnaisse en l’écoutant par hasard à la radio.
Mais malgré la peur, pour elle, et surtout pour sa famille qui vit en Libye, elle a voulu témoigner. "Car si la presse internationale ne parle pas de la Libye, la répression sera un vrai massacre", assure-t-elle. Si elle pouvait emporter une caméra dans ses valises, elle assure qu’elle serait déjà repartie à Benghazi pour filmer la révolte de sa ville natale, mais elle se dit qu’elle est peut-être plus utile, en tant que relais, quelque part en France.

Répression sanglante à Benghazi, en Libye : premiers témoignages recueillis grâce à une étudiante libyenne en France reportage signé Sophie Parmentier (2'14")

Depuis mardi, et le début des manifestations en Libye, elle appelle ses proches plusieurs fois par jour. Elle reste des heures devant sa télé. A scruter les rares images en provenance de Libye, à écouter tous les commentaires. Elle remarque qu’Al Jazira n’en parle presque pas. Presque aussi peu que la télévision nationale libyenne, qui passe en boucle les défilés des pro-Khadafi dans les rues de Tripoli.
Les manifestants anti-Khadafi n’apparaissent nulle part.


Selon elle, le nombre des victimes de la répression sanglante est aussi largement sous-estimée. Hier, Human Rights Watch a avancé le chiffre de 84 morts depuis mardi. Selon l’un des cousins de la jeune étudiante, qui est médecin dans un hôpital de Benghazi, il y a eu au moins une quinzaine de victimes enterrées hier. Notamment des enfants. L’un avait 8 ans.

Libye         Prokadhafi-e7d16
Seules les images des manifestants pro-Kadhafi sortent de Libye. Les anti-Kadhafi n'apparaissent nulle part
© REUTERS / Ismail Zitouny

A Benghazi, selon les témoins joints hier par téléphone, ce serait des militaires africains qui tireraient à balles réelles sur les civils : des mercenaires. Un autre cousin de l’étudiante assure que la police est depuis hier dans le camp des manifestants qui, depuis deux jours, ont du mal à communiquer entre eux, autrement que dans la rue, pour s’organiser.
Il n’y a plus d’internet en Libye. Le téléphone ne marche plus vraiment à l’intérieur du pays. Les communications avec l’étranger, qui fonctionnaient encore jusqu’à hier dans le sens Paris-Tripoli, ont été coupées dans la soirée. L’étudiante libyenne qui s’est confiée hier à Sophie Parmentier n’arrive plus à joindre sa famille. Elle redoute un nouveau bain de sang à Benghazi.

Le plus ancien des dictateurs arabes
Cela fait cinq jours que des milliers de Libyens manifestent et réclament le départ de Moammar Kadhafi. Benghazi, dans l’est du pays, est aujourd’hui une ville fantôme. La population se terre.
Samedi en fin de soirée, Tripoli annonçait l’arrestation de dizaines de ressortissants arabes qui appartiendraient à un "réseau" ayant pour mission de déstabiliser le pays. "Les organes de sécurité libyens ont établi que les personnes arrêtées sont de nationalités tunisienne, égyptienne, soudanaise, palestinienne et syrienne" ainsi que "turque"
, poursuit le communiqué de l’agence officielle libyenne.

Au pouvoir depuis 1969, le colonel Kadhafi est le plus ancien des dictateurs arabes.
Mis au ban de la communauté internationale pour son soutien au terrorisme dans les années 1980, il est redevenu fréquentable en se hissant comme un rempart contre l’islamisme et l’immigration clandestine.
Même si le dictateur mégalomane, protégé par ses Amazones, a survécu aux missiles américains en 1986, c’est dans les rues de son propre pays que le danger le guette aujourd’hui.

Sophie Parmentier, Gilles Halais
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Message  ivo Dim 20 Fév - 18:52

Répression en Libye : déjà près de 200 morts, la contestation s’approche de Tripoli
FRANCE INFO - 17:11
Six jours de soulèvement populaire contre le régime Kadhafi, et le bilan de la répression sanglante approche les 200 morts, selon l’ONG Human Rights Watch (HRW), la plupart à Benghazi. La contestation s’approche à présent de la capitale Tripoli.

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Il semble que le colonel Kadhafi ait ordonné à ses forces de sécurité de mater la rébellion à tout prix © REUTERS / Ismail Zitouny

Bastion de l’opposition au régime Kadhafi, Benghazi, à 1.000 km à l’est de Tripoli, est devenu le théâtre de "massacres", selon l’un des organisateurs des manifestations. "Cela ressemble à une zone de guerre ouverte entre les manifestants et les forces de sécurité", poursuit-il.

Samedi, des manifestants sont partis à l’assaut d’une caserne des forces de sécurité, qui ont ouvert le feu sur la foule. Quelque 90 manifestants auraient été tués au cours de cette seule journée, selon Human Rights Watch (HRW).
Il y a aussi un très grand nombre de blessés. Selon des sources médicales en Libye, les blessures seraient "caractéristiques" de l’utilisation d’armes lourdes.


Ce dimanche, des dizaines de milliers de manifestants comptaient se rendre au cimetière pour assister aux obsèques des martyrs. Mais la route menant au cimetière est proche des casernes des forces de sécurité.

Mercenaires africains

D’autres heurts violents auraient éclaté à Musratha, troisième ville de Libye. Selon des témoignages concordants, les forces de l’ordre étaient appuyées par des "mercenaires africains" qui tiraient "sur la foule dans distinction".
Des incidents ont également été enregistrés samedi soir dans la banlieue de Tripoli. La capitale avait jusqu’à présent échappé à la contestation.


En Libye, la riposte des pro-Kadhafi ressemble à un massacre, surtout à Benghazi. Amnesty International pousse un cri d’alarme : sa porte-parole, Geneviève Garrigos (2'07")

Au total, HRW estime à près de 200 le nombre de tués depuis le début du soulèvement cette semaine.
Le régime maintient un black-out total sur le bilan. Internet et les communications téléphoniques intérieures et internationales sont régulièrement coupés. Aucune photo des opposants ne filtre ailleurs que sur le réseau Facebook.


Paris condamne "l’usage disproportionné de la force"

"Il semble que le leader libyen ait ordonné à ses forces de sécurité de mettre fin à tout prix aux manifestations, et que les Libyens soient en train de payer ce prix de leur vie", dénonce dans un communiqué Amnesty International.
Plusieurs pays occidentaux se préparent à évacuer leurs ressortissants tandis que la Turquie a déjà rapatrié environ 250 personnes depuis samedi.
Dans un communiqué, Paris condamne "l’usage disproportionné de la force qui n’est pas acceptable (…) Un dialogue doit s’ouvrir et nous réaffirmons notre attachement à la liberté d’expression et au droit de manifester politiquement", souligne le texte du Quai d’Orsay. Quelque 750 ressortissants français vivent en Libye.

La France condamne officiellement l’usage disproportionné de la force en Libye - Bernard Valéro, porte-parole du Quai d’Orsay (0'33")

Le colonel Kadhafi n’a toujours pas fait de déclaration officielle depuis le début du mouvement.



Libye : six jours de manifestations et de violences

Rappel de la chronologie des événements en Libye, théâtre d’une contestation et de manifestations sans précédent contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans.
15 & 16 février :
Dans la nuit de mardi à mercredi, la police disperse par la force un sit-in contre le pouvoir à Benghazi, deuxième ville du pays et bastion des opposants du régime à 1.000 km à l’est de Tripoli.
Les manifestants réclament la libération d’un avocat représentant des familles de prisonniers tués en 1996 dans une fusillade dans la prison d’Abou Salim à Tripoli qui avait fait plus de 1.000 morts. 38 personnes sont blessées.
A Al-Baïda, à 1.200 km à l’est de Tripoli, au moins deux manifestants anti-régime sont tués par les forces de sécurité.

jeudi 17 :
De violents affrontements entre manifestants et forces de sécurité font huit morts et des dizaines de blessés. Six personnes sont tuées à Benghazi et deux à Al-Baïda, alors que des appels sont lancés sur Facebook pour faire de cette journée une "Journée de la colère" contre le régime Kadhafi.
A Zenten (145 km au sud-ouest de Tripoli), plusieurs personnes sont arrêtées et des postes de police et un bâtiment public incendiés.

vendredi 18 :
Le bilan des émeutes dépasse les quarante morts.
Les affrontements touchent l’est du pays, notamment Benghazi, où le siège de la radio est incendié. Deux policiers (ou mercenaires ?) qui tentaient de disperser une manifestation à Al-Baïda sont capturés par des manifestants, puis pendus.
Le réseau social Facebook n’est plus accessible à Tripoli, et les connexions internet sont très perturbées.

samedi 19 :
Le bilan des cinq jours de contestation contre le régime s’alourdit. Les forces de sécurité ont tué plus de 80 personnes, selon l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW).
A Benghazi, 12 personnes au moins sont tuées alors que l’armée repousse à balles réelles des manifestants qui prenaient d’assaut une caserne.
Des heurts sanglants ont éclaté samedi à Musratha, à 200 km à l’est de la capitale.
Il est toujours impossible d’accéder à Twitter et Facebook et les connections aux autres sites sont très lentes ou impossibles.

dimanche 20 :
La contestation semble se transformer en insurrection dans l’est, surtout à Benghazi et HRW fait état de près de 200 morts depuis le début du mouvement mardi.
Les autorités annoncent avoir arrêté dans "certaines villes" des dizaines de ressortissants arabes appartenant à un "réseau" chargé de déstabiliser le pays.
Des dizaines d’avocats participent à un sit-in de protestation contre la répression devant le tribunal de Tripoli.

Le colonel Kadhafi n’a toujours pas fait de déclaration officielle depuis le début du mouvement.

France Info - 17:10

Gilles Halais, avec agences
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Message  ivo Dim 20 Fév - 19:28

En pleine répression, la Libye hausse le ton
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/en-pleine-repression-la-libye-hausse-le-ton_964418.html
Libye         662964_sans-titre
Seules photos disponibles au début des manifestations dans le pays: celle des manifestants pro-Kadhafi, à Tripoli. TOPSHOTS/AFP PHOTO/MAHMUD TURKIA

Le régime de Kadhafi menace l'UE de représailles, ce dimanche, si cette dernière se mêlent des affaires internes du pays.

Le ton monte. Alors que la répression est sanglante en Libye, atteinte par la contestation qui touche les pays arabes, la tension diplomatique se fait plus forte également. Les autorités libyennes ont convoqué un représentant de l'UE à Tripoli pour menacer de cesser de coopérer dans la lutte contre l'immigration si elle continue à "encourager" les manifestations dans le pays.
Les réactions internationales se sont multipliées ce dimanche tandis que l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a fait état d'un bilan global de 104 morts.
La France a commencé par publier un communiqué recommandant à ses ressortissants d'éviter les lieux de manifestation et de ne pas faire de photos ni de vidéo. Plus tard dans la journée, elle a tancé les autorités libyennes. "Il y a eu trop de violences en Libye ces dernières quarante-huit heures et l'usage disproportionné de la force n'est pas acceptable", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé par l'AFP. "
La situation en Libye serait à l'ordre du jour de la réunion du conseil des affaires étrangères de l'Union européenne, lundi. La Turqui a, elle, déjà rapatrié plus de 500 de ses ressortissants. Certains d'entre eux assurent avoir été victimes de violences à Benghazi. L'Autriche a aussi annoncé un rapatriement. L'Italie déconseille tout voyage dans l'Est du pays.
Les manifestations qui émaillent le pays depuis le début de la semaine semble se rapprocher lentement de Tripoli. Selon des témoins joints par l'AFP, des heurts sanglants ont éclaté samedi à Musratha, à 200 km à l'est de la capitale, et des dizaines d'avocats ont participé dimanche à un sit-in de protestation contre la répression devant le tribunal de Tripoli.

La contestation semble se transformer en insurrection dans l'est, surtout à Benghazi, bastion des opposants à 1 000 km à l'est de Tripoli. L'armée a repoussé à balles réelles les manifestants qui prenaient d'assaut une caserne, faisant au moins 12 morts samedi. Selon HRW, 55 personnes auraient trouvé la mort uniquement dans cette ville.
Des témoins rapportaient dimanche matin sur France Info que ceux qui tiraient seraient des mercenaires. Ils les décrivent comme "africains" portant des "casquettes jaunes".
Selon Euronews, la ville d'Ajdabiya serait, elle, aux mains des anti-Kadhafi, du moins temporairement. "Les manifestants ont formé des groupes qui dirigent maintenant la ville, raconte un habitant par téléphone. Nous appelons les Nations Unies et tous ceux qui ont une conscience à secourir Ajdabiyah.
Les autorités ont envoyé des troupes pour reprendre le contrôle de la ville. Nous les attendons sur la place des martyrs. Tout le monde ici est prêt à défendre la ville contre ces mercenaires.

Menace islamiste
Véritable danger ou épouventail agité par le pouvoir libyen? Un haut responsable libyen a déclaré dimanche qu'un "groupe d'extrémistes islamistes, qui se fait appeler 'l'émirat islamique de Barka' retient en otage des éléments des services de sécurité et des citoyens" à Al-Baïda. Cette ville de l'est de la Libye est l'un des théâtres de la contestation, entraînant une répression qui a fait 23 morts selon Human Rights Watch. La prise d'otages aurait commencé "durant les affrontements des derniers jours et le groupe "demande la levée du siège imposé par les forces de l'ordre pour ne pas exécuter les otages". D'après ce responsable, "les deux policiers pendus vendredi à Al-Baïda l'ont été par ce groupe".
L'agence de presse officielle Jana a annoncé samedi l'arrestation d'un "réseau" de dizaines de personnes, "entraîné pour nuire à la stabilité de la Libye, à la sécurité de ses citoyens et à leur unité nationale" qui seraient "de nationalités tunisienne, égyptienne, soudanaise, palestinienne et syrienne", ainsi que "turque". Elles ont été "chargées d'inciter à des actes de pillage, de sabotage, comme d'incendier des hôpitaux, des banques, des tribunaux, des prisons, des commissariats de la police et de la police militaire, ainsi que d'autres bâtiments publics et des propriétés privées", a ajouté Jana.
Le colonel Kadhafi n'a toujours pas fait de déclaration officielle depuis le début du mouvement.

A Londres
Environ 500 personnes, selon la police, ont manifesté dimanche pacifiquement devant l'ambassade de Libye à Londres pour dénoncer le "massacre" en cours dans ce pays d'Afrique du Nord.
"Mon pays nage dans une mare de sang", a affirmé l'un des manifestants, Abdelwahb Naas, un médecin de 56 ans qui exerce à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre. Ils appellent à "plus de pression" sur Kadhafi de la part de la communauté internationale.
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Message  ivo Lun 21 Fév - 10:01

Libye : Seïf Al-Islam Kadhafi brandit la menace d’une guerre civile
FRANCE INFO - 07:18

Libye         Lybie-article-316-944a9
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi se battra "jusqu'au bout" contre les tentatives de renversement de son régime, a prévenu hier Seïf Al-Islam, l'un de ses fils (ci-conte), alors que la contestation gagne pour la première fois la capitale Tripoli.
©️REUTERS/Libyan TV via REUTERS TV

Seïf Al-Islam, le fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, a affirmé hier soir à la télévision que le peuple libyen devait choisir soit de construire une "nouvelle Libye" soit de plonger dans la "guerre civile".
Depuis 24 heures, la plus grande confusion règne dans le pays. Alors que des affrontements violents ont éclatés cette nuit dans la capitale Tripoli, le gouvernement libyen parle de 84 morts depuis le début de la contestation, le 15 février. Human Rights Watch avance le bilan de 233 tués.
Lybie : le peuple doit choisir entre une nouvelle Libye ou la guerre civile, a prévenu le fils ainé de Mouammar Kadhafi dans un discours télévisé les précisions de Sophie Parmentier (1'03")

Après l’Est de la Libye, c’est dans la capitale Tripoli que la révolte a commencé à gronder hier. Des milliers de manifestants anti-Kadhafi se sont mis en marche dans les rues pour dénoncer le régime de fer depuis 42 ans. Cette nuit, des témoins que France Info a pu joindre par téléphone racontent des scènes d’affrontement avec les forces de l’ordre et les pro-Kadhafi. Plusieurs récits décrivent des tirs nourris, au cœur de la ville.

Des Lybiens témoignent de la violence de la repression Le reportage de Sophie Parmentier (1'54")

Ces scènes de violence ont été rapportées au moment même où le fils aîné du colonel Kadhafi a prononcé un discours à la télévision nationale. Un discours très ferme dans lequel il assure que son père n’a pas quitté le pays, contrairement à une rumeur qui circule sur le départ du dirigeant libyen, et dans lequel il évoque un complot de l’étranger.

UNE "NOUVELLE LIBYE" OU "LA GUERRE CIVILE"

Le peuple doit choisir entre une "nouvelle Libye" ou la "guerre civile", a prévenu Seïf Al-Islam, tout en promettant un train de réformes, dont un nouveau code pénal, de nouvelles lois donnant "des perspectives de liberté" pour la presse et la société civile, ainsi que du lancement d’un dialogue sur une Constitution. " La Libye est à un carrefour. Soit nous nous entendons aujourd’hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas 84 morts mais des milliers et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye", a-t-il déclaré.

Extrait du discours de Seïf Al-Islam Kadhafi hier à la télévision (0'46")

Libye         Benghasi-800-31a06
A Benghazi, où des bâtiments gouvernementaux ont été incendiés et saccagés, les manifestants semblaient avoir pris le contrôle de la ville après avoir contraint l'armée et de la police à battre en retraite.
©️REUTERS/Youtube via Reuters TV

MOUAMMAR KADHAFI SE BATTRA "JUSQU’AU BOUT"

Seïf Al-Islam a répété à plusieurs reprises ce chiffre de 84 morts dans les violences qui ont débuté la semaine dernière, alors que l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch, parle d’au moins 233 personnes tuées en Libye depuis le début de la contestation le 15 février. La plupart des victimes sont déplorées à Benghazi, deuxième ville du pays.

Mouammar Kadhafi se battra "jusqu’au bout" contre les manifestations qui menacent son régime, a affirmé le fils du dirigeant libyen. " L’armée aura maintenant un rôle essentiel pour imposer la sécurité parce que c’est l’unité et la stabilité de la Libye" qui sont en jeu, a-t-il prévenu.

La situation en Libye est différente de celles en Tunisie et en Egypte L’analyse de Khattar Abou Diab, politologue et professeur à l’Université Paris XI, spécialiste du Moyen Orient. Il répond à Ersin Leibowitch (2'52")


Libye : six jours de manifestations et de violences

Rappel de la chronologie des événements en Libye, théâtre d’une contestation et de manifestations sans précédent contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans.

15 & 16 février :
Dans la nuit de mardi à mercredi, la police disperse par la force un sit-in contre le pouvoir à Benghazi, deuxième ville du pays et bastion des opposants du régime à 1.000 km à l’est de Tripoli.
Les manifestants réclament la libération d’un avocat représentant des familles de prisonniers tués en 1996 dans une fusillade dans la prison d’Abou Salim à Tripoli qui avait fait plus de 1.000 morts. 38 personnes sont blessées.
A Al-Baïda, à 1.200 km à l’est de Tripoli, au moins deux manifestants anti-régime sont tués par les forces de sécurité.

jeudi 17 :
De violents affrontements entre manifestants et forces de sécurité font huit morts et des dizaines de blessés. Six personnes sont tuées à Benghazi et deux à Al-Baïda, alors que des appels sont lancés sur Facebook pour faire de cette journée une "Journée de la colère" contre le régime Kadhafi.
A Zenten (145 km au sud-ouest de Tripoli), plusieurs personnes sont arrêtées et des postes de police et un bâtiment public incendiés.

vendredi 18 :
Le bilan des émeutes dépasse les quarante morts.
Les affrontements touchent l’est du pays, notamment Benghazi, où le siège de la radio est incendié. Deux policiers (ou mercenaires ?) qui tentaient de disperser une manifestation à Al-Baïda sont capturés par des manifestants, puis pendus.
Le réseau social Facebook n’est plus accessible à Tripoli, et les connexions internet sont très perturbées.

samedi 19 :
Le bilan des cinq jours de contestation contre le régime s’alourdit. Les forces de sécurité ont tué plus de 80 personnes, selon l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW).
A Benghazi, 12 personnes au moins sont tuées alors que l’armée repousse à balles réelles des manifestants qui prenaient d’assaut une caserne.
Des heurts sanglants ont éclaté samedi à Musratha, à 200 km à l’est de la capitale.
Il est toujours impossible d’accéder à Twitter et Facebook et les connections aux autres sites sont très lentes ou impossibles.

dimanche 20 :
La contestation semble se transformer en insurrection dans l’est, surtout à Benghazi et HRW fait état de près de 200 morts depuis le début du mouvement mardi.
Les autorités annoncent avoir arrêté dans "certaines villes" des dizaines de ressortissants arabes appartenant à un "réseau" chargé de déstabiliser le pays.
Des dizaines d’avocats participent à un sit-in de protestation contre la répression devant le tribunal de Tripoli.

Le colonel Kadhafi n’a toujours pas fait de déclaration officielle depuis le début du mouvement.

Cécile Mimaut, avec agences


ils promettent des rivieres de sang ???

c'est avec le leur qu'il faut les faire !!!!!


n' est il pas mignon avec son doigt en l'air et son air si sur de lui ??
on verra s'il garde la meme attitude quand ils le couperont en petits dés.


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Message  ivo Lun 21 Fév - 11:01

Emeutes à Tripoli
http://info.france2.fr/monde/emeutes-a-tripoli-67390113.html
Libye         Image_67457683
Un bâtiment public incendié à Al Bayda (est). Image diffusée par la télévision publique libyenne.
AFP PHOTO - LIBYAN TV

Le siège d'une télévision et d'une radio publiques ont été saccagés dimanche soir par des manifestants à Tripoli
Des postes de polices et des locaux des "comités révolutionnaires", bras armé de la dictature, ont par ailleurs été incendiés
, ont rapporté lundi des témoins joints par téléphone.

La compagnie pétrolière BP se prépare à évacuer une partie de son personnel dans le pays. Elle y emploie 140 personnes, dont une quarantaine d'expatriés.

Selon Reuters, plusieurs centaines de personnes ont attaqué lundi un chantier sud-coréen à Tripoli. Trois travailleurs sud-coréens et un à deux Bangladais ontété blessés lors de l'assaut, selon le ministère sud-coréen des Affaires étrangères sans donner davantage de précisions.

La répression des manifestations en Libye a fait au moins 233 morts, selon l'organisation Human Rights Watch. La plupart d'entre eux ont été tués à Benghazi.

L'un des fils du colonel Kadhafi, Saif Al Islam Kadhafi, qui s'exprimait dimanche à la télévision, les bilans donnés par "les médias étrangers" sont "très exagérés" en avançant le chiffre de 84 morts.

Le discours du fils Kadhafi
Mouammar Kadhafi n'a fait aucune déclaration officielle depuis le début du
mouvement. Selon certaines rumeurs, il pourrait avoir quitté le pays. Son fils Saif a prévenu que l'armée maintiendrait l'ordre à n'importe quel prix tout en tentant de donner des signes d'apaisement.

Libye         Image_67459686
Saif Al Islam Kadhafi, fils du dictateur libyen, s'exprimant à la télévision (AFP PHOTO - LIBYAN TV)

"Nous avons le moral et le dirigeant Mouammar Kadhafi mène la bataille à Tripoli et nous sommes derrière lui comme l'armée libyenne", a-t-il déclaré. "Nous continuerons à nous battre jusqu'au dernier homme debout, et même jusqu'à la dernière femme debout. Nous ne laisserons pas la Libye à des Italiens ou à des Turcs", a-t-il ajouté. Saif al Islam Kadhafi a accusé les exilés libyens de fomenter les violences.

Dans le même temps, il a promis l'ouverture d'un dialogue sur les réformes et une hausse des salaires. Le Parlement libyen, le Congrès général du Peuple, va se réunir lundi pour discuter d'un programme de réformes, a-t-il annoncé.

Le mouvement de contestation a gagné dimanche soir Tripoli, la capitale de la Libye. Des tirs nourris étaient entendus dans plusieurs quartiers de la capitale, où les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants dans le quartier populaire de Gurgi, selon un habitant du quartier joint par l'AFP au téléphone. Des bâtiments publics ont été incendiés, dont des commissariats de police et des locaux de "comités révolutionnaires", notamment près de la place Verte au centre ville où des affrontements violents ont eu lieu dans la soirée entre des pro et anti-régime.

La contestation semblait se muer en insurrection dans l'est, surtout à Benghazi, bastion des opposants à 1000 km à l'est de Tripoli. La majorité des personnes tuées lors de la répression l'ont été dans cette ville, la seconde de Libye. Selon un chirurgien, la plupart des dizaines de victimes transportées dans son hôpital ont été tuées par balles.

Un haut responsable libyen a affirmé qu'un "groupe d'extrémistes islamistes" retenait depuis mercredi en otage des membres des forces de l'ordre et des citoyens à Al-Baïda (est), où il a "pendu vendredi deux policiers".

Des affrontements auraient par ailleurs eu lieu dimanche à Zaouia, à 60 km à l'ouest de Tripoli,

Les violences dans l'est de la Libye ont fait fuir des centaines de Tunisiens arrivés dimanche dans leur pays par le poste-frontière de Ras-Jdir. Ils disent vouloir échapper à "un vrai carnage", a indiqué un responsable syndical contacté sur place.

Réactions
Les ministres des Affaires étrangère de l'UE condamnent "la répression en cours contre des manifestants pacifiques en Libye" et déplorent "la violence et la mort de civils", selon un projet de déclaration cité lundi par Reuters.

Un peu plus tôt, la France avait jugé "inacceptable" cette répression. "La France est extrêmement préoccupée par ce qui se passe" en Libye, selon le ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez. Comme la France, la plupart des pays européens, dont l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Espagne, ont condamné l'usage de la force de la part des forces de sécurité libyennes.

La Libye a fait savoir à l'Union européenne qu'elle suspendrait sa coopération en matière de lutte contre l'immigration vers l'Europe si les Vingt-Sept continuent à encourager les mouvements de contestation en cours, a annoncé dimanche la présidence hongroise de l'UE. Le pays est un point de passage privilégié de réseaux d'immigrants clandestins venus d'Afrique, du fait de ses 2000 kilomètres de côtes et des 4000 km de frontières qu'il partage avec ses six voisins africains.

L'ambassadeur de la Libye en Inde a démissionné pour protester contre la répression violente des manifestations, a rapporté la BBC. Ali Al Essawi, a également accusé le gouvernement d'avoir recours à des mercenaires étrangers. De son côté, le représentant permanent de la Libye auprès de la Ligue, Abdel Moneim Al Honi, a annoncé qu'il démissionnait lui aussi pour rejoindre "la révolution" et protester contre la "violence contre les manifestants" dans son pays.

Les chefs religieux appellent à "la fin du massacre"
Une cinquantaine de dirigeants musulmans libyens ont appelé à la "fin du massacre" à Benghazi.

"C'est un appel pressant de dignitaires religieux, d'intellectuels, de chefs de clan de Tripoli, de Bani Walid, de Zintan, de Jadu, de Msalata, de Misrata, de Zawiah et d'autres villes et villages de l'ouest du pays", peut-on lire. "Nous appelons chaque musulman, qui se trouve au sein du régime ou l'aidant de quelque façon que ce soit, de reconnaître que le massacre d'êtres humains innocents est interdit par notre créateur et par son prophète (...). Ne tuez pas vos frères et vos soeurs. Arrêtez le massacre immédiatement."

Pas de journalistes ni d'internet en Libye
Il est difficile d'identifier et vérifier de manière certaine les différents témoignages et bilans provenant de Libye. Les journalistes étrangers ne sont pas autorisés à se rendre dans le pays depuis le début des violences. Les reporters libyens ne peuvent pas aller à Benghazi.


Les liaisons téléphoniques sont fréquemment coupées. De plus, il n'y a plus d'accès à internet en Libye où le régime tente ainsi d'empêcher les opposants d'organiser les manifestations. L'accès à internet a été "brusquement interrompu" dans la nuit de vendredi à samedi, a rapporté une société américaine spécialisée dans la surveillance du trafic web, Arbor Networks. Vendredi soir, c'est d'abord Facebook qui avait été coupé, suivi de tout le web.

La "journée de colère" libyenne contre le régime du colonel Kadhafi, au pouvoir depuis bientôt 42 ans, avait été lancée sur Facebook. Sous le slogan "Révolte du 17 février 2011: pour en faire une journée de colère en Libye", un groupe Facebook, qui appelait à un soulèvement contre le régime libyen, était passé de 4.400 membres lundi, à 9.600 mercredi matin, selon l'AFP.

Le déclencheur du mouvement
L'arrestation d'un militant des droits de l'homme a servi de déclencheur aux violences. Selon le journal Quryna, les forces de l'ordre sont intervenues mercredi 15 février pour mettre fin à des affrontements entre des partisans du leader libyen Mouammar Kadhafi et des "saboteurs" parmi des manifestants. Ceux-ci s'étaient rassemblés pour réclamer la libération d'un avocat représentant des familles de prisonniers tués en 1996 dans une fusillade dans la prison d'Abou Salim à Tripoli.

L'avocat, Fethi Tarbel, a été arrêté, toujours selon le journal, "pour avoir répandu une rumeur selon laquelle la prison était en feu", avant d'être relâché à la suite de la manifestation. En dépit de sa remise en liberté, les manifestants, "auxquels se sont jointes des personnes munies d'armes blanches et de cocktails molotov", ont marché jusqu'au centre-ville où "ils ont incendié et endommagé des voitures, essayé de détériorer des biens publics, bloqué la route et jeté des pierres", selon Quryna.

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Message  ivo Lun 21 Fév - 12:24

La tension monte à Tripoli
FRANCE INFO - 11:26

Libye         Mouammar-dcbc6
Le mouvement de révolte contre la dictature de Mouammar Kadhafi aurait déjà fait plus de 200 morts.
© REUTERS

Certains témoignages font état de tirs d’armes à feu la nuit dernière. Grâce à la chaîne Al-Jazeera, la population est au courant des manifestations dans l’Est du pays. Une ambiance étrange règne dans la capitale libyenne où des bâtiments officiels sont en feu.
Les rares témoignages en provenance de la capitale sont concordants : le discours du fils du numéro un libyen, Seïf Al-Islam hier soir n’a pas calmé les esprits. Au contraire, le mouvement de contestation contre le pouvoir de Mouammar Kadhafi gagne la principale ville du pays, Tripoli. Un bâtiment du gouvernement libyen est la proie des flammes aujourd’hui. "Je vois la Salle du peuple en feu. Des pompiers essaient d’éteindre l’incendie"
, précise un correspondant de l’agence de presse Reuters présent sur place.

Une ambiance étrange règne à Tripoli. Bénédicte Dupont a pu joindre une famille francophone terrorisée à l’idée de témoigner (1'04")

Dans la nuit, des tirs nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers de la capitale et des affrontements entre opposants et sympathisants du numéro un libyen ont notamment eu lieu sur la Place verte de Tripoli. Le siège d’une télévision et d’une radio publiques ont été saccagés par des manifestants et des postes de polices et des locaux des comités révolutionnaires ont été incendiés.

Jean-Jacques François est résident français à Tripoli. Ce conseiller pédagogique à l’école française de Tripoli attend avec anxiété la suite des événements (2'04")

Le pouvoir en place parle de 84 victimes suite aux affrontements dans le pays. Mais l’organisation internationale de défense des droits de l’homme Human Right Watch fait état de 233 morts en trois jours, de jeudi à samedi, principalement à Benghazi, la deuxième ville du pays et épicentre de la révolte populaire libyenne. Une situation qui inquiète la communauté internationale. Une trentaine de Français qui travaillaient à l’hôpital de Benghazi ont été rapatriés vers la capitale.

Les Européens ont condamné avec fermeté la répression sanglante des manifestations. "Nous appelons à la retenue, nous exhortons à mettre fin aux violences et à dialoguer", a déclaré la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

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Message  ivo Lun 21 Fév - 17:34

Libye : défections dans l’armée, Benghazi aux mains des manifestants
FRANCE INFO - 15:26
Selon des relais dans le pays de la Fédération internationale des droits de l’Homme, depuis le début du soulèvement populaire en Libye, entre 300 et 400 personnes seraient mortes. Toujours selon la FIDH, plusieurs villes libyennes, dont Benghazi et Syrte, sont tombées aux mains des manifestants à la suite de défections dans l’armée.
La confusion la plus totale règne dans le pays. Selon la FIDH "beaucoup de villes sont tombées, notamment sur l’Est de la côte. Des militaires se sont ralliés" au soulèvement contre Mouammar Kadhafi. La présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen, cite notamment Benghazi, bastion de l’opposition, et Syrte, ville natale du colonel Kadhafi.


Outre Benghazi et Syrte, la FIDH affirme que les localités de Tobrouk, à l’extrême Est, ainsi que celles de Misrata, Khoms, Tarhounah, Zeiten, Zaouia et Zouara, qui sont plus proches de la capitale, sont également tombées aux mains des manifestants.

Selon des Tunisiens interrogés à la frontière, la police libyenne a déserté dimanche Zaouia, à 60 km à l’ouest de Tripoli, qui est depuis livrée au chaos. "Il y a des affrontements entre pro et anti-Khadafi depuis deux jours et la police a quitté la ville dimanche midi. Depuis hier, tous les magasins sont fermés, une maison de Kadhafi a été brûlée. Des gens ont volé les voitures de policiers, il y a des braquages sur les routes".

Souhayr Belhassen est tunisienne, elle est la présidente du bureau international de la fédération des droits de l’homme. Elle raconte les dernières informations que lui ont transmises les membres de la FIDH lybienne (0'58")

Selon les organisations de défense des droits de l’homme, la répression aurait fait entre 200 et 400 morts depuis le début du soulèvement dans le pays. En signe de protestation contre une violence jugée excessive contre les manifestants, le ministre de la Justice a présenté sa démission.

Plusieurs pays européens de l’Autriche au Portugal en passant par la Bulgarie ou l’Italie organisent le rapatriement de leurs ressortissants. Le gouvernement britannique a exhorté lundi les autorités libyennes à immédiatement mettre fin aux violences contre les manifestants qui réclament davantage de démocratie, et d’ouvrir un véritable dialogue sur des réformes beaucoup plus importantes que les concessions limitées proposées par le gouvernement.

Caroline Caldier, avec agences


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Message  ivo Lun 21 Fév - 19:15

La crise libyenne fait flamber le cours du pétrole
FRANCE INFO - 17:51

Libye         Petrole-06118
La Libye exporte majoritairement son pétrole vers l'Europe.
© Shariff Che'Lah - Fotolia.com

C’est le premier gros exportateur de pétrole à être touché par la contestation qui s’étend dans le monde arabe. Les troubles qui agitent la Libye inquiètent les marchés et font bondir les cours de l’or noir. D’autant que plusieurs géants pétroliers, comme Total, commencent à évacuer leur personnel.
Jamais depuis 2008 il n’avait atteint un tel niveau : aujourd’hui, le baril de brent de la mer du Nord, le brut de référence, a grimpé au dessus de 105 dollars. "Le marché tient compte du facteur risque"
, explique Pierre Terzian, directeur de la revue Petrostratégies. "La Libye est un producteur important en Méditerranée, avec une production de plus de 1,5 millions de barils par jour et l’impact relatif sur le bassin méditerranéen peut être important".

En effet, la Libye est l’un des quatre principaux producteurs de pétrole d’Afrique, avec le Nigeria, l’Angola et l’Algérie. Sa production est évaluée entre 1,5 et 1,8 million de barils/jour, vendus en majorité aux pays européens. La France importe ainsi quotidiennement 133.000 barils de pétrole libyen.

"Si les exportations libyennes s’arrêtaient, il y aurait des problèmes logistiques parce qu’il faudrait les remplacer", estime Christophe Barret, analyste pour le Crédit Agricole à Londres.

La situation en Libye fait flamber le cours du pétrole. Les explications de Francis Perrin, directeur de la rédaction de la revue Pétrole et Gaz Arabe. Il répondait à Catherine Pottier (1'48")

Les bourses européennes dans le rouge

Dans ces conditions, le marché scrute les moindres signes de contagion au reste de la région, de l’Algérie, à Bahreïn en passant par l’Iran, tous des acteurs importants dans le secteur des hydrocarbures et où des manifestants réclament des changements politiques.


Toutes les bourses européennes clôturent ce soir à la baisse : -1,44% à Paris, -1,41% à Francfort, -1,12%. C’est en Italie, qui a des liens économiques étroits avec son ancienne colonie, que l’impact est le plus fort : la Bourse de Milan chute ce soir de 3,59%.

Total et Vinci rapatrient leurs expatriés

La situation a par ailleurs conduit plusieurs grandes compagnies étrangères opérant en Libye à annoncer le rapatriement de leur personnel non indispensable dans le pays. C’est le cas notamment de Total qui annonce ce soir rapatrier "la majeure partie" de ses expatriés et leurs familles.
Le groupe de BTP Vinci a lui aussi pris la décision de rapatrier son personnel expatrié, qui travaillait sur la construction de la tour de contrôle du nouvel aéroport international de Tripoli.


Libye : l’armée de l’air aurait tiré sur la foule à Tripoli
FRANCE INFO - 15:26
Selon la FIDH, plusieurs villes libyennes, dont Benghazi et Syrte, sont tombées aux mains des manifestants à la suite de défections dans l’armée. Des appareils de l’armée de l’air libyenne ont ouvert le feu à munitions réelles sur des foules de manifestants antigouvernementaux dans la capitale Tripoli, selon des témoins cités par la chaîne Al-Jazeera.
La confusion la plus totale règne dans le pays. Selon la FIDH "beaucoup de villes sont tombées, notamment sur l’Est de la côte. Des militaires se sont ralliés" au soulèvement contre Mouammar Kadhafi. La présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen, cite notamment Benghazi, bastion de l’opposition, et Syrte, ville natale du colonel Kadhafi. Outre Benghazi et Syrte, la FIDH affirme que les localités de Tobrouk, à l’extrême Est, ainsi que celles de Misrata, Khoms, Tarhounah, Zeiten, Zaouia et Zouara, qui sont plus proches de la capitale, sont également tombées aux mains des manifestants.

Au poste frontière entre Tunisie et Libye, près de la ville de Bengerden, des dizaines de refugiés affluent depuis 24 heures. Tous fuient les violences, la plupart sont des travailleurs tunisiens. Le reportage de David Thomson (1'44")

Selon des Tunisiens interrogés à la frontière, la police libyenne a déserté dimanche Zaouia, à 60 km à l’ouest de Tripoli, qui est depuis livrée au chaos. "Il y a des affrontements entre pro et anti-Khadafi depuis deux jours et la police a quitté la ville dimanche midi. Depuis hier, tous les magasins sont fermés, une maison de Kadhafi a été brûlée. Des gens ont volé les voitures de policiers, il y a des braquages sur les routes".

Souhayr Belhassen est tunisienne, elle est la présidente du bureau international de la fédération des droits de l’homme. Elle raconte les dernières informations que lui ont transmises les membres de la FIDH lybienne (0'58")

Selon les organisations de défense des droits de l’homme, la répression aurait fait entre 200 et 400 morts depuis le début du soulèvement dans le pays. En signe de protestation contre une violence jugée excessive contre les manifestants, le ministre de la Justice a présenté sa démission.

Plusieurs pays européens de l’Autriche au Portugal en passant par la Bulgarie ou l’Italie organisent le rapatriement de leurs ressortissants. Le gouvernement britannique a exhorté lundi les autorités libyennes à immédiatement mettre fin aux violences contre les manifestants qui réclament davantage de démocratie, et d’ouvrir un véritable dialogue sur des réformes beaucoup plus importantes que les concessions limitées proposées par le gouvernement.

L’Union Européenne s’inquiète de la situation en Libye. Les précisions à Bruxelles de Quentin Dickinson (1'00")

Cette après-midi, deux avions militaires et deux hélicoptères civils en provenance de Libye ont atterri à Malte. L’Italie a du coup déclenché l’alerte maximum dans toutes ses bases aériennes.

Libye         Web-LibyeTripoli-640

Caroline Caldier, avec agences
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Message  ivo Lun 21 Fév - 19:46

Saïf Al-Islam, glaive et bouclier de Kadhafi
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/02/21/saif-al-islam-glaive-et-bouclier-de-kadhafi_1483376_3212.html
Libye         1482938_3_f01b_saif-al-islam-kadhafi-un-des-fils-du-dirigeant
Saïf Al-Islam Kadhafi, un des fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a affirmé que le pays était au bord de la guerre civile.AFP/-

Dans le grand jeu d'équilibriste international joué par Mouammar Kadhafi à l'égard des occidentaux, son fils Saïf Al-Islam a représenté, ces dernières années, la figure aimable et lisse du régime totalitaire de la "Grande Jamahirya arabe et socialiste".

Aussi mesuré que le "Guide" libyen peut être violent, celui dont le nom signifie en arabe "le glaive de l'islam" est cependant apparu menaçant, dimanche 20 février au soir à la télévision libyenne, affirmant sa volonté de "combattre (…) jusqu'à la dernière balle" la révolte populaire en cours.

Alors que son étoile brillait et pâlissait ces derniers temps au gré des humeurs de son père, l'intervention télévisée a semblé confirmer le rôle de dauphin largement prêté à cet homme de 38 ans au parler calme et à l'élégance britannique.

Fils aîné de la seconde épouse de Mouammar Kadhafi, maître de la Libye depuis 1969, le "Glaive" a joué un rôle clé dans le règlement de tous les contentieux, notamment ceux nés des attentats terroristes commandités par Tripoli, qui, depuis 2003, empêchaient la normalisation des relations entre la Libye, les Etats-Unis et l'Europe. L'homme d'affaires déploiera ses talents de négociateur au service d'une véritable diplomatie parallèle, où l'argent des hydrocarbures servira à amadouer les occidentaux.

MULTIPLES "BONS OFFICES"

Dès l'été 2000, à la tête de la Fondation Kadhafi pour le développement, créée trois ans plus tôt par son père, il montre la bonne volonté du régime en versant la rançon de 25 millions de dollars qui permet la libération de six otages occidentaux retenus aux Philippines par le groupe Abou Sayyaf.

Offrant un visage dynamique à un régime éprouvé par un isolement total, le patron de la Fondation Kadhafi, dont le financement est totalement opaque, permettra surtout le règlement des attentats de Lockerbie (270 morts en 1988 dans un Boeing 747 de la PanAm) et du DC-10 de la compagnie française UTA (170 morts en 1989 au-dessus du Niger). Là-encore, la Libye, par son entremise, paie (3 milliards de dollars environ) pour éteindre le contentieux, reconnaissant au passage non pas sa culpabilité, mais sa "responsabilité".

Dans l'affaire des infirmières bulgares et du médecin palestinien accusés d'avoir transmis le virus du sida à des enfants libyens, Saïf Al-Islam jouera un rôle de premier plan. C'est lui qui servira de relais pour l'indemnisation par les Européens des familles touchées. La libération des cinq infirmières et du médecin bulgares, en juillet 2007, ouvrira immédiatement la voie au voyage de Nicolas Sarkozy à Tripoli, puis à celui, en retour, à Paris, de Mouammar Kadhafi en décembre de la même année. L'achat de matériels militaires français, dont des avions Rafale par la Libye, mis en avant alors par Saïf Al-Islam, ne s'est pas concrétisé jusqu'à présent.

AMI DE JÖRG HAIDER

Au fil de ces multiples "bons offices", Kadhafi Junior a fait oublier l'image du fils à papa et du playboy qui voyageait accompagné par ses deux panthères lorsqu'il était étudiant. Après des études d'architecture à Tripoli, Saïf Al-Islam était devenu célèbre dans son pays en menant de multiples projets immobiliers.

Interdit de visa à Paris dans les années 1990, il avait poursuivi des études à l'International Business School de Vienne (Autriche) où il s'était lié d'amitié avec le chef de la droite populiste Jörg Haider. Ces dernières années, son rôle éminemment politique s'était affirmé à l'intérieur même de la Libye, où il était censé incarner une aile "libérale" par opposition à certains de ses frères. Sa politique d'ouverture a en tout cas permis le retour en Libye de grandes compagnies pétrolières, l'américaine ExxonMobil, la britannique BP et l'italienne ENI.

Dans l'affaire des infirmières bulgares, "le Glaive" avait été jusqu'à reconnaître, en août 2007, que ces dernières avaient été "torturées à l'électricité", s'attirant les critiques, réelles ou fabriquées, de son père. Saïf Al-Islam a aussi dénoncé la "mafia de fonctionnaires" régnant en Libye, ce qui n'avait pas empêché le Guide de l'introniser officiellement numéro deux du régime à l'automne 2009.

UNE LUTTE DE POUVOIR ENTRE FRÈRES ?

Quelques semaines plus tard, il désamorçait lui-même un rapport accablant de l'ONG Human Rights Watch sur la Libye en présentant, au nom de sa fondation, un document citant des "cas de torture et de mauvais traitement". En décembre 2010, Saïf Al-Islam a annoncé en grandes pompes que la Fondation qu'il dirige allait "cesser de travailler dans le domaine politique" pour se consacrer à des actions humanitaires visant le développement de l'Afrique sub-saharienne. L'intéressé avait été conduit quelques jours plus tard, à démentir les rumeurs d'une lutte de pouvoir entre ses frères et lui, que cette annonce avait relancées.

La réapparition du "Glaive" en homme fort du régime, dimanche soir, semble démentir l'hypothèse alors avancée d'un effacement du dauphin désigné. Sans que l'on puisse pour autant, à ce stade, certifier que la chronique récurrente de ses retours en grâce et de ses mises à l'écart ait été, jusqu'à présent, autre chose qu'un jeu d'ombre et de lumière destiné à donner l'illusion du mouvement, dans un régime quasi inerte depuis plus de quarante et un ans.

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Message  ivo Lun 21 Fév - 20:03

EN DIRECT. Libye : Kadhafi serait en route vers le Venezuela
http://www.leparisien.fr/crise-egypte/en-direct-libye-kadhafi-serait-en-route-vers-le-venezuela-21-02-2011-1325253.php
Libye         1325419_libyetele_640x280
La télévision d'Etat libyenne diffuse les images de manifestants qui soutiennent le colonel Kadhafi. | AFP/LIBYAN TV

La Libye continue de connaître un vent de révolte sans précédent. [color:13ff=red]Lundi matin, le bilan s'élevait à plus de 230 morts, selon Human Rights Watch, après 5 jours d'intense mouvement de contestation. Plus de 60 victimes supplémentaires auraient trouvé la mort lundi, en quelques heures, selon Al-Jazeera.
En milieu de journée, des villes seraient même tombés aux mains des opposants. Après la Tunisie, l'Egypte, la Libye ? Seïf Al-Islam, le fils du leader contesté Mouammar Kadhafi, a brandi la menace d'un bain de sang dans le pays.


19h36. Nicolas Sarkozy condamne «l'usage inacceptable de la force» contre les manifestants. Il exige «l'arrêt immédiat» des violences et appelé à une «solution politique afin de répondre à l'aspiration du peuple libyen à la démocratie et à la liberté».


19h10. Selon la chaîne Al-Arabiya, des témoins font état de 160 morts à Tripoli.


19h03. Dix Egyptiens ont été tués par balles dans la ville libyenne de Tobrouk, non loin de la frontière avec l'Egypte, a indiqué un médecin égyptien qui tentait de se rendre en Libye.


VIDEO. Des réfugiés libyens affluent à la frontière tunisienne



18h50. Des hôpitaux tunisiens (notamment ceux de Tataouine et de Ben Gardane), situés aux frontières avec la Libye s'organisent pour l'accueil des blessés. «Que ce soit des Libyens ou des Tunisiens qui fuient le pays. Nous avons mis en place un dispositif médical en place», confie un médecin tunisien joint depuis Paris par le parisien.fr.


18h44. L'Italie déclenche l'alerte maximum dans toutes ses bases aériennes, après l'atterrissage un peu plus tôt à Malte de deux avions militaires et deux hélicoptères civils en provenance de Libye.

18h40. Selon France 24, de très nombreux tweets affirment que la situation à Tripoli serait chaotique. Certains évoquent des centaines de morts.

18h30. Malgré le démenti de Caracas, le ministre britannique des Affaires étrangères soutient la thèse d'un départ du chef libyen vers le Venezuela.«Vous m'avez demandé si le colonel Kadhafi est au Venezuela, je n'ai pas d'information me permettant de dire qu'il y est» mais «j'ai vu des informations qui suggèrent qu'il est en route», a-t-il réaffirmé.

18h20. Le fils du raïs, Seif al-Islam annonce une commission d'enquête sur les violences.

18h10. A priori, quatre soldats, qui se seraient enfuis de la base militaire de Benghazi, étaient à bord des deux avions militaires libyens (dont au moins un Mirage) qui ont atterri sur l'île de Malte. Les deux hélicoptères civils auraient transporté sept personnes, se prétendant de nationalité française. Elles ont affirmé travailler sur une plate-forme pétrolière en haute mer, du côté de Benghazi, et ont demandé la protection des autorités maltaises.

18h08. Le gouvernement vénézuélien dément que Kadhafi soit sur son territoire.

18h05. Le groupe français de BTP Vinci rapatrie son personnel travaillant sur la construction de la tour de contrôle du nouvel aéroport international de Tripoli.

17h50. La ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie déclare que la violence en Libye «doit absolument cesser».


17h48. Le groupe pétrolier français Total a changé d'avis. Il va rapatrier «la majeure partie» de ses employés français en Libye ainsi que leurs familles. «Quelques effectifs» restent toutefois sur place «avec des mesures de sécurité renforcées».


17h55. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, téléphone à Mouammar Kadhafi. Il lui dit que les violences contre les manifestants devaient «cesser immédiatement».


17h50. La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton n'a «pas connaissance» d'un voyage de Kadhafi vers le Venezuela.


17h45. L'opération contre «les terroristes», menée par les forces de sécurité en Libye, a fait plusieurs morts dans la journée, a annoncé la télévision d'Etat.


17h35. La Bourse de Milan s'est terminée une chute de 3,59% à 22.230 points. Les liens économiques sont très étroits entre l'Italie et la Libye.


17h35. Selon Al Jazira, des avions de chasse tirent contre les manifestants à Tripoli. Ce serait le cas, également à Benghazi, selo, lemonde.fr. Des tirs à balles réelles sont signalés dans la capitale.


17h30. Le ministère des Affaires Etrangères anglais, cité par l'agence Reuters, affirme que Kadhafi pourrait avoir quitté son pays pour le Venezuela. L'information a été démentie par un ancien militaire du régime.


17h20. L'Union européenne «condamne» la répression des manifestations.


17h05. Deux avions militaires libyens et deux hélicoptères civils, avec sept personnes à bord affirmant être françaises, ont atterri lundi après-midi à La Valette, la capitale de Malte. Mais seule une d'entre elles possèderait un passeport français Toutes ont été retenues à l'aéroport pour identification. Les hélicoptères, qui n'avaient pas l'autorisation de quitter le pays du Maghreb, ont par contre eu l'aval de Malte pour se poser sur l'île.


16h54. L'agence de notation Fitch a annoncé lundi avoir abaissé la note souveraine de la Libye d'un cran, de BBB+ à BBB.

16h30. Les entreprises étrangères commencent à rapatrier leurs salariés, notamment dans le secteur pétrolier : l'italien ENI, premier producteur étranger a entamé l'évacuation de son personnel «non essentiel» ainsi que des familles des salariés. Le britannique BP va évacuer les siens dans les 48 heures. La compagnie norvégienne Statoil et les allemandes Wintershall et RWE Dea, filiale pétrole et gaz du groupe d'énergie RWE, ont également procédé à l'évacuation de leurs expatriés. Chez le français Total, «toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des employés». La Turquie a rapatrié ce week-end environ 600 des 25 000 de ses ressortissant installés en Libye. Quelque 200 entreprises du BTP turques y sont présentes.


16h10. La Bourse de Milan chute de plus de 3%.

16h05. Barack Obama «étudie toutes les actions appropriées» face aux événements en Libye. Il exhorte le régime de Mouammar Kadhafi à ne pas faire usage de la force.

16 heures. Les pays européens réfléchissent à l'évacuation de leurs citoyens de Libye face au risque croissant de guerre civile dans le pays, mais restent divisés entre partisans de la fermeté et de la prudence à l'égard de Mouammar Kadhafi.

15h59. Kadhafi a assuré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qu'il s'efforce de garantir la sécurité des milliers de Turcs qui travaillent en Libye.


15h20. Mustapha Mohamad Abdeljali, le ministre de la Justice a démissionné de son poste «pour protester contre l'usage excessif de la force», selon l'édition en ligne d'un journal libyen.


15h15. L'Union européenne redoute un afflux de migrants tunisiens mais aussi libyens vers ses côtes méridionales, ce qui pourrait mettre à rude épreuve la solidarité entre ses pays membres.

15h03. Des témoins à Syrte démentent la chute de cette ville libyenne aux mains des manifestants anti-Kadhafi, comme l'avait affirmé la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme.


14h50. Outre Benghazi et Syrte, la FIDH affirme que les localités de Tobrouk, à l'extrême Est, ainsi que celles de Misrata, Khoms, Tarhounah, Zeiten, Zaouia et Zouara, qui sont plus proches de la capitale, sont également tombées aux mains des manifestants.


14h42. L'Autriche annonce l'envoi lundi d'un avion militaire, basé à Malte depuis dimanche, vers Tripoli en vue d'évacuer des ressortissants autrichiens et européens.

14h31. La police libyenne a déserté dimanche midi Zaouia (60 km à l'ouest de Tripoli) qui est depuis livrée au chaos, ont indiqué à l'AFP plusieurs Tunisiens arrivant de cette ville lundi matin à Ben Guerdane en Tunisie près de la frontière entre les deux pays. «Il y a des affrontements entre pro et anti-Khadafi depuis deux jours et la police a quitté la ville dimanche midi. Depuis hier, tous les magasins sont fermés, une maison de Kadhafi a été brûlée, des gens ont volé les voitures de policiers, il y a des braquages sur les routes», a raconté Omar Dhawadi, coiffeur de 30 ans, dont les propos ont été confirmés par une dizaine de personnes. «Il y a des tireurs, des violences, des maisons brûlées, il n'y a pas de police, elle est partie depuis hier matin. Dans le centre-ville, il y a des manifestations de partisans de Kadhafi», a également dit un maçon de 27 ans.


14h23. Le groupe pétrolier italien ENI annonce avoir entamé l'évacuation de ses salariés «non essentiels» expatriés en Libye ainsi que des familles de tous ses salariés dans le pays en raison des violences.


14h14. «Beaucoup de villes sont tombées, notamment sur l'Est de la côte. Des militaires se sont ralliés» au soulèvement contre Mouammar Kadhafi, déclare la présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen, citant notamment Benghazi, bastion de l'opposition, et Syrte, ville natale du colonel Kadhafi. Les informations de la FIDH, basée à Paris, proviennent essentiellement des ligues libyennes des droits de l'Homme. Selon ces informations, le camp de Bab el Azizia, où vit le dirigeant libyen en périphérie de Tripoli, aurait également été attaqué dans la nuit de dimanche à lundi.


14h08. Les douaniers et policiers libyens ont déserté pendant quelques heures la frontière au principal point de passage entre la Libye et la Tunisie à Ras Jdir, selon des sources militaires, douanières et des témoins tunisiens venant du territoire libyen.


14 heures. Plusieurs villes libyennes dont Benghazi et Syrte, sont tombées aux mains des manifestants à la suite de défections dans l'armée, affirme lundi la Fédération internationale des ligues de droits de l'homme (FIDH) qui avance un bilan de 300 à 400 morts depuis le début du soulèvement.

13h57. La Bulgarie demande à ses ressortissants se trouvant en Libye de quitter ce pays secoué par de violentes émeutes où Sofia craint la mise en place prochaine de restrictions sur les voyages.


13h45. Un poste de police est en flammes lundi dans une banlieue de la capitale libyenne Tripoli, et plusieurs véhicules garés devant brûlent également, selon un journaliste de Reuters présent sur les lieux.


13h30. Le Parti socialiste attend du gouvernement une «condamnation et une parole forte» sur la répression actuelle en Libye et déplore que la diplomatie française soit «en panne» sans «aucune déclaration» de Michèle Alliot-Marie sur la question, après sa «timidité» sur la Tunisie et l'Egypte.

VIDEO. Le fils de Mouammar Kadhafi assure que la Libye n'est pas la Tunisie ni l'Egypte



13h25. Le gouvernement portugais annonce l'envoi d'un avion militaire C-130 qui devrait atterrir dans les prochaines heures à Tripoli pour rapatrier ses ressortissants et des citoyens d'autres pays de l'Union européenne

13h12. Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, exprime son «extrême inquiétude» après la répression sanglante des manifestations contre le colonel Mouammar Kadhafi en Libye, appelant à «cesser toutes les formes de violence».

13h09. La France renouvelle son appel à «la cessation immédiate des violences» et «au respect du droit de manifester pacifiquement» en Libye.


13h06. Plus de 2 300 Tunisiens vivant en Libye ont quitté ce pays depuis dimanche pour des raisons de sécurité, indique l'agence officielle Tap, citant l'office des Tunisiens à l'étranger.


12h55. 71 personnes ont trouvé la mort dans des affrontements à Tripoli depuis ces dernières heures, rapporte lundi la chaîne Al-Jazira.

12h40. La Chine demande lundi à ses hommes d'affaires de différer leurs déplacements en Libye et aux entreprises chinoises de prendre leurs précautions en raison des affrontements qui secouent le pays.

12h35. Le ministère italien des Affaires étrangères déconseille lundi «tout voyage» en Libye en raison des «manifestations qui se déroulent ces jours-ci dans diverses villes du pays» et qui, violemment réprimées, ont fait au moins 233 morts selon l'ONG Human Rights Watch.

Les portes ouvertes d'une prison à Tripoli

Libye         1325253_prison

12h10. La chaîne de télévision Al-Jazeera du Qatar a accusé lundi les renseignements libyens de brouiller son signal dans le pays. Selon la chaîne, son signal est brouillé à partir d'un bâtiment du sud de Tripoli qui est le siège de l'un des services de renseignement.

11h58. La Grande-Bretagne convoque l'ambassadeur de Libye à Londres pour protester contre la violence de la répression des manifestations dans le pays.

11h42. Environ 1 000 Tunisiens vivant en Libye veulent être rapatriés, annonce l'ambassadeur de Tunisie en Libye Slah Eddinne Jemali.

11h37. Le pétrole grimpe au-dessus de 105 dollars le baril à Londres, un niveau comparable à celui atteint fin septembre 2008, porté par des inquiétudes sur l'approvisionnement d'or noir alimentées par une flambée de violence en Libye.

11h07. Le groupe italien d'aéronautique et de défense Finmeccanica a rapatrié ses salariés expatriés présents en Libye qui étaient «moins de dix», en raison des violences dans le pays.

10h38. La compagnie pétrolière norvégienne Statoil commence à évacuer «la poignée» d'expatriés travaillant pour elle en Libye en raison des violences dans ce pays.

10h06. Le groupe pétrolier britannique BP se prépare à évacuer sous 48 heures une partie de son personnel en Libye, où il emploie en tout 140 personnes dont une quarantaine d'expatriés.

9h46. L'Union européenne envisage d'évacuer ses citoyens de Libye et en particulier de la ville de Benghazi, bastion des opposants, à 1 000 km à l'est de Tripoli, annonce la ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez.

9h30. Le siège d'une télévision et d'une radio publiques ont été saccagés dimanche soir par des manifestants à Tripoli où des postes de polices et des locaux des comités révolutionnaires ont été incendiés.

Libye         1325253_tv

9h27. Interrogé sur un possible rapatriement de ces ressortissants, le ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, affirme que «pour l'instant, il n'y avait pas de menaces directes» visant les 750 Français vivant en Libye, en dépit des violentes manifestations contre le régime libyen.

9h09. L'ambassadeur de Libye en Inde annonce à la BBC qu'il a démissionné pour protester contre la violente répression par le régime des manifestations en cours dans son pays.

8h25. Les violences lors des manifestations en Libye contre le pouvoir de Mouammar Kadhafi ont fait au moins 233 morts depuis le 17 février, dont 60 pour la seule journée de dimanche dans la ville de Benghazi, selon un nouveau bilan publié lundi par l'ONG Human Rights Watch.

8h16. Quelque 500 Libyens ont envahi et ont pillé lundi un chantier de construction sud-coréen près de Tripoli, faisant des blessés parmi les ouvriers bangladeshis et les Sud-coréens, selon le ministère des Affaires étrangères à Séoul.

VIDEO. Une vidéo tournée devant un commissariat à Tripoli



6h10. Hussein Sadiq al Mousrati, un diplomate libyen en poste en Chine, annonce sa démission et appelle tous les membres du personnel diplomatique libyen à faire pareil, selon la chaîne de télévision satellitaire qatarie Al-Jazira. Selon le diplomate, il se pourrait que le numéro un libyen, Mouammar Kadhafi, ait déjà «quitté la Libye».


5h56. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon appelle à «ne pas faire usage de la force et à respecter les libertés fondamentales» dans les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient en proie à une contestation populaire sans précédent.


4h29. Les cours du brut sont en nette hausse dans les échanges électroniques en Asie, soutenus par la montée des tensions en Libye et les craintes de propagation des manifestations aux pays de la région gros producteurs de pétrole, indiquent les analystes.

VIDEO. Des images de Tripoli tournées par un amateur



3h16. L'Australie demande à ses citoyens présents en Lybie de s'en aller et à ceux qui entendaient s'y rendre de renoncer à leur voyage, en raison des affrontements qui secouent le pays et qui ont fait plusieurs dizaines de morts.

1h15. Des tirs nourris sont entendus dans plusieurs quartiers de Tripoli après le discours de Seïf Al-Islam, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.


1 heure. Seïf Al-Islam Kadhafi, le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, affirme que la Libye est au bord de la guerre civile et la cible d'un complot étranger, lors d'une allocution télévisée dans la nuit de dimanche à lundi. «Nous allons détruire les éléments de la sédition», a-t-il dit, tout en promettant une constitution et de nouvelles lois libérales.

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Message  ivo Lun 21 Fév - 20:11

[Direct] Révolte en Libye. L’armée de l’air tire sur la foule
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-[Direct]-Revolte-en-Libye.-L%E2%80%99armee-de-l%E2%80%99air-tire-sur-la-foule_39382-1701506_actu.Htm
Libye         110221193123061_8_000_apx_470_
Une affiche lors de manifestations anti-Kadhafi.
Reuters

La révolte gronde au Proche et Moyen-Orient. En Libye, la contestation est réprimée dans le sang.

19h39. Le Hezbollah dénonce les violences en Libye

Le Hezbollah dénonce les «massacres» commis par le régime de Mouammar Kadhafi, affirmant qu'il «priait» pour que les «révolutionnaires» vainquent «le tyran». Et d'ajouter : «Aucune conscience dans le monde ne peut, ni ne doit se taire au vu des massacres commis par le régime de Kadhafi au quotidien dans plusieurs villes libyennes», a indiqué le parti chiite dans un communiqué.

19h37. Sarkozy condamne "l'usage inacceptable de la force" en Libye

Nicolas Sarkozy a condamné lundi «l'usage inacceptable de la force» contre les manifestants en Libye, exigé «l'arrêt immédiat» des violences et appelé à une «solution politique afin de répondre à l'aspiration du peuple libyen à la démocratie et à la liberté».

19h18. Les lignes téléphoniques coupées

Selon Al Jazira, les lignes téléphoniques ont été coupées en Libye. Il est donc très difficile de confirmer les informations.

19h16. Selon Al Arabya il y aurait eu 160 morts dans les heurts à Tripoli

La chaîne de télévision, de Dubaï, annonce, que selon des informations confirmées par des témoins, sur place, il y aurait eu, pour l’instant, 160 morts dans les heurts à Tripoli.

19h14. L’aviation libyenne bombarde Tripoli causant de nombreux morts

Un habitant de Tripoli a déclaré lundi soir à la chaîne Al Jazira que l’armée de l’air libyenne bombardait de nombreux sites de la capitale où elle a fait un grand nombre de morts. « Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est inimaginable. Des avions et des hélicoptères de l’armée de l’air bombardent aveuglément un secteur après l’autre. Il y a de nombreux, nombreux morts », a déclaré cet habitant, Adel Mohamed Saleh. Prié de dire si le bombardement se poursuivait, il a répondu : « Ça continue, ça continue. Ils prennent pour cible tout ce qui bouge »
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Message  ivo Lun 21 Fév - 20:50

Tripoli bombardée par l’armée libyenne, selon des habitants
http://fr.euronews.net/2011/02/21/tripoli-bombardee-par-l-armee-libyenne-selon-des-habitants/
La capitale libyenne serait à feu et à sang. C’est ce que rapportent en tout cas de plus en plus de témoignages. Des avions et des hélicoptères de combat ont bombardé lundi plusieurs secteurs de Tripoli, affirment des habitants. Et il y aurait de nombreux morts. Dès la nuit dernière, plusieurs bâtiments publics de la capitale, dont celui du ministère de l’Intérieur, auraient été incendiés par des manifestants. Benghazi et Al-Baïda seraient quant à elles tombées aux mains des opposants au régime. Les émeutiers se seraient emparés d’armes dans des casernes abandonnées par les militaires.

Certains experts prédisent déjà le “début de la fin” pour le colonel Kadhafi, qui dirige la Libye depuis 42 ans. Le ministre britannique des Affaires étrangères a même déclaré qu’il pourrait être en fuite pour le Venezuela. Les autorités de ce pays démentent totalement. Le fils de Mouammar Kadhafi avait brandi des menaces dès le début de la journée, parlant de guerre civile inévitable. Le ministre libyen de la Justice, lui, a préféré démissionner pour protester contre l’usage de la force contre les manifestants.

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Message  ivo Mar 22 Fév - 9:35

La violence monte d’un cran en Libye, Kadhafi dément avoir fui
FRANCE INFO - HIER, 20:57
Actualisé à 1h00
Les forces de l’ordre libyennes tentent sans ménagement d’étouffer l’opposition. Selon des témoins, l’armée de l’air aurait tiré sur la foule à Tripoli, ce que dément le fils de Mouammar Kadhafi. La communauté internationale dénonce ces violences, et certains pays commencent à rapatrier leurs ressortissants. Le dirigeant, de moins en moins soutenu, a démenti avoir quitté le pays.
La Libye s’enfonce dans les violences : témoignage Malgré la férocité de la répression, la révolte semble gagner tous le pays et notamment la capitale Tripoli. Écoutez cet expatrié français installé à Tripoli. Témoignage recueilli par Emmanuel Leclère (1'54")

L’exode a commencé en Libye : témoignage de David Thomson, envoyé spécial de RFI à la frontière entre la Tunisie et la LIbye (2'16")

Difficile de savoir ce qui se passe réellement en Libye. Mais incontestablement, la révolte s’étend dans ce pays cadenassé, dirigé par une main de fer par le colonel Kadhafi. Et les forces de l’ordre répondent aux anti-Kadhafi avec beaucoup de violence. Le ministre de la Justice Mustapha Mohamad Abdeljalil a d’ailleurs démissionné de son poste "pour protester contre l’usage excessif de la force" contre les manifestants.

Dans la soirée, des habitants de Tripoli ont raconté avoir entendu des coups de feu dans la capitale. S’agit-il de tirs de l’armée ou de bombardements aériens ? Les versions divergent, mais les victimes semblent en tout cas nombreuses : certaines sources parlent de 160 morts rien qu’aujourd’hui à Tripoli.
D’autres témoins affirment qu’un "massacre" a eu lieu dans les quartiers Fachloum et Tajoura, dans la banlieue de dans la capitale libyenne. "Des hommes armés tirent de manière aveugle. Il y a même des femmes qui sont mortes" raconte un témoin sous couvert de l’anonymat.


Le point sur la situation avec Yves Izard (4'00")

Le fils de Kadhafi, Seif al-Islam, dément que l’aviation ait touché la population : elle a selon lui bombardé des dépôts d’armes situés loin des zones urbaines.

Libye         Libye-2
Sur ces images de la télévision d'Etat libyenne, des pro-Kadhafi manifestent leur soutien au dirigeant.
©AFP PHOTO / HO / LIBYAN TV

Plusieurs villes de l’est du pays, comme Benghazi et Al-Baïda, seraient désormais aux mains des émeutiers, selon certaines sources.

Un peu plus tôt, la télévision d’Etat avait prévenu que les forces de sécurité libyennes se lançaient dans une opération contre "ceux semant la terreur" . Selon la fédération internationale des Ligues de droits de l’Homme, il y a eu entre "300 et 400 morts" depuis le début de la contestation en Libye.

Un influent prédicateur arabe appelle l’armée à tuer Kadhafi

Kadhafi semble cependant de plus en plus contesté. L’ambassadeur adjoint de la Libye à l’ONU, Ibrahim Dabbashi, affirme qu’il est coupable de "génocide" contre son propre peuple et doit "partir le plus vite possible". Un groupe d’officiers exhortent leurs compagnons d’armes à "rallier le peuple". Des militaires ont fait défection aujourd’hui, comme les pilotes de deux avions de chasses libyens qui ont trouvé refuge à Malte.
Un très influent prédicateur arabe, cheikh Youssef Al-Qardaou, a appelé l’armée libyenne à "tirer une balle sur Mouammar Kadhafi pour en débarrasser la Libye".

Kadhafi dément avoir quitté la Libye

Devant la contestation, le colonel Kadhafi a-t-il décidé de prendre la fuite ? Des rumeurs avaient soutenu dans la journée qu’il était parti pour le Vénézuela. Information démentie à la fois par Caracas et par les autorités libyennes qui assurent que leur chef est toujours en Libye.
Le dirigeant a fait une courte apparition à la télévision pendant la nuit pour déclarer : "Je suis à Tripoli et non au Vénézuela".

Mouammar Kadhafi dément avoir quitté le pays Écoutez le dirigeant libyen (0'14")

La communauté internationale condamne les violences

Pendant ce temps, la communauté internationale fait part de sa désapprobation. L’Otan réclame la fin des répressions, l’ONU affirme que les violences doivent "cesser immédiatement", Paris condamne "l’usage inacceptable de la force" contre les manifestants.

Plusieurs pays européens ont décidé de rapatrier leurs ressortissants : c’est le cas notamment de l’Italie, de la Russie ou encore du Portugal, qui a dépêché sur place un avion militaire.

La France ne décrète pas l’évacuation générale, mais engage ses ressortissants à quitter la Libye. Les précisions de Bernard Valéro, porte parole du Quai d’Orsay (0'52")

Libye         Web-LibyeTripoli-640


"Ce qui se passe en Libye relève du crime contre l’humanité" (FIDH)
FRANCE INFO - 08:46
La télévision officielle libyenne dément les massacres en Libye, alors que des témoins parlent de "bombardements de civils" par l’aviation libyenne.
De son côté, la Fédération internationale des droits de l’homme fait état de 300 à 400 morts dans la répression sanglante du soulèvement populaire du peuple libyen. Le président d’honneur de la FIDH, Patrick Baudoin, répond aux questions de Raphaëlle Duchemin
>>> VIDEO DISPONIBLE DANS QUELQUES MINUTES

La version audio de l’intégralité de l’entretien de Patrick Baudoin, au micro France Info de Raphaëlle Duchemin (8'03")

"Nous tenons nos informations de sources sûres et crédibles", affirme Patrick Baudoin. "Et l’on peut parler hier en fin de journée d’un minimum de 300 à 400 victimes (...) Il y a utilisation d’armes lourdes et une répression absolument sanglante aujourd’hui en Libye", poursuit-il.

"Il faut mobiliser toutes les forces de la communauté internationale : l’Europe, les Etats-Unis, le conseil de sécurité des Nations unies (...) Ce qui se passe relève carrément du crime contre l’humanité, il y a donc aussi une possibiltié d’évoquer la saisine de la Cour pénale internationale", explique le président d’honneur de la FIDH.

Rappelons que la Libye est "un pays complètement monolithe où il n’y avait même pas d’élection, Kadhafi estimait que les élections étaient antidémocratiques en quelque sorte. Il y avait donc juste son clan, son parti et les gens de son entourage, une confiscation absolue de tous les pouvoirs et la corruption, les violations massives des droits de l’homme, l’absence de liberté d’expression, les détentions arbitraires, les disparition. Encore plus qu’ailleurs", détaille Patrick Baudoin.

"C’est une des dictatures les plus abominables de la planète. Cela va au-delà de tout ce qu’on peut imaginer", poursuit le président d’honneur de la FIGH.

Gilles Halais
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Message  ivo Mar 22 Fév - 12:19

Libye : répression à l’arme lourde, Kadhafi toujours à Tripoli
FRANCE INFO - 10:55
Le régime de Mouammar Kadhafi serait-il vacillant ? Une chose est sûre : les manifestants ne baissent pas les bras. Dans les principales villes du pays, le soulèvement contre la dictature reste fort en dépit d’une répression sanglante. Selon les associations de défense des droits de l’homme, depuis bientôt une semaine, entre 300 et 400 personnes ont perdu la vie dans cette révolution libyenne.

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En route pour parler avec ses partisans, Mouammar Kadhafi en aurait été empêché par... la pluie.
© REUTERS

Une telle violence serait-elle le signe de la précarité croissante du régime Kadhafi ? Hier deux avions militaires libyens ont atterri à Malte. Leurs deux pilotes ont déserté. Au même moment des témoignages indiquaient le ralliement de l’armée aux manifestants dans plusieurs villes du pays. Sur l’antenne de France Info ce matin un autre témoignage laissait entendre que Mouammar Kadhafi ne peut plus compter sur l’ensemble des tribus qui soutenaient son régime.

Le dictateur seul contre tous. Afin de démentir les rumeurs selon lesquelles il avait pris la fuite, Kadhafi est apparu à la télévision libyenne hier soir. Sous la pluie, assis dans une voiture sensée le conduire sur la Place Verte pour dialoguer avec ses partisans, son intervention a duré montre en main... 22 secondes. "Je suis ici pour montrer que je suis à Tripoli et pas au Venezuela. Ne croyez pas ces chiens qui mentent", a-t-il affirmé. Acculé, son régime semble n’avoir qu’une seule stratégie : frapper fort pour venir à bout de la contestation.

En Libye la férocité de la répression n’y peut rien : la révolte gagne tout le pays. Comme l’explique à Emmanuel Leclère cet expatrié français installé à Tripoli (0'53")

"une catastrophe humaine contraire aux valeurs de l’islam et de l’humanité"
Hier des témoignages ont évoqué des bombardements de civils par l’aviation libyenne. Des informations démenties par le fils de Kadhafi, Seif al-Islam, dément que l’aviation ait touché la population : elle a selon lui bombardé des dépôts d’armes situés loin des zones urbaines. Mais les exilés qui fuient la Libye par la frontière avec la Tunisie racontent tous des scènes de violence extrême. Les organisations humanitaires chiffrent le bilan de la révolution entre 300 et 400 morts.


Au poste frontière près de la ville de Bengerden, des centaines de refugiés affluent depuis 24 heures. Le reportage de l’envoyé spécial de RFI, David Thomson (1'44")

Le bilan de la répression est lourd : entre 300 et 400 morts. Patrick Baudouin, le président d’honneur de la FIDH, la fédération internationale des droits de l’homme, invité de France Info (0'53")

L’Organisation de la conférence islamique (OCI) a condamné l’usage de la force "excessive". Dans un communiqué publié à Jeddah (ouest saoudien), l’OCI dénonce "une catastrophe humaine contraire aux valeurs de l’islam et de l’humanité" et fait état d’un "nombre considérable de décès et de blessés". Signe de la violence de la lutte entre les deux camps : les pistes de l’aéroport de Benghazi ont été totalement détruites. Selon le ministre égyptien des affaires étrangères, "il n’est pas possible pour les vols d’Egyptair ou tout autre avion d’atterrir sur cet aéroport".

Caroline Caldier, avec agences
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Message  ivo Mar 22 Fév - 19:00

Kadhafi menace de "purger la Libye maison par maison"
FRANCE INFO - 17:31

Libye         Kh3-626b7
Mouammar Kadhafi, lors d'une allocution à la télévision libyenne cet après-midi.
Copie d'écran de la télévision libyenne.

Pour la première fois depuis le début des insurrections, le colonel Kadhafi s’est exprimé en direct à la télévision libyenne. Pas question de céder à la contestation : le vieux dirigeant assure qu’il reste le "chef de la révolution" et qu’il ne quittera pas son pays. Et il se fait menaçant, affirmant que les manifestants "s’exposaient à la peine de mort".
Avec emphase, le dirigeant libyen parle de lui à la troisième personne : "Mouammar Kadhafi n’a pas de poste officiel pour qu’il en démissionne. Mouammar Kadhafi est le chef de la révolution, synonyme de sacrifices jusqu’à la fin des jours. C’est mon pays, celui de mes parents et des ancêtres". Pas question donc de reculer d’un pas face aux fortes contestations qui agitent la Libye depuis une semaine.

Criant, tapant du poing sur son pupitre, le colonel se dit prêt à "mourir en martyr" pour son pays : "Je me battrai jusqu’à la dernière goutte de mon sang". Malgré les 300 à 400 morts recensés par les organisations internationales, Kadhafi nie avoir eu recours à la force jusqu’à maintenant. Mais il menace explicitement de le faire, ordonnant à l’armée et à la police de reprendre la situation en main, de combattre ces manifestants qui sont selon lui "manipulés par l’étranger".

Libye : Kadhafi se dit prêt à "mourir en martyr". Il accuse les manifestants d’être manipulés par l’étranger (traduction assurée par France 24) (1'01")

Les mots du dirigeant sont très durs à l’égard des opposants : les manifestants armés sont "passibles de la peine de mort" , et s’exposent à une "riposte semblable à Tiananmen". Une référence claire à la violente répression d’une révolte d’étudiants par l’armée chinoise en 1989. Kadhafi se dit prêt à traquer les "rebelles" "maison par maison" pour mater la révolte.

Et il agite le chiffon rouge de l’islamisme : les opposants "veulent faire de la Libye un Etat islamique, un nouvel Afghanistan".
Celui qui dirige la Libye d’une main de fer depuis maintenant 41 ans enjoint ses partisans à descendre dans la rue demain
.


Retour des expatriés français de Libye : témoignage
FRANCE INFO - 17:29
Alors que la situation est de plus en plus explosive en Libye, la France décide de rapatrier l’ensemble de ses ressortissants du pays. Près de 500 personnes vont être évacuées. Plusieurs vols en provenance de Tripoli ont atterri à l’aéroport de Paris-Roissy. Ces expatriés racontent un pays plongé dans une crise violente.
Tunisiens, Egyptiens, Européens, les travailleurs expatriés en Libye n’ont plus qu’un objectif : fuir le pays. L’ambassadeur de Libye en France lui même appelle à l’arrêt de "la terreur". "Les gens se font tuer de manière brutale, et le peuple est désarmé alors que le régime a toutes sortes d’armes et utilise les chars contre les gens", a déclaré Ali Aujali, ambassadeur de Libye à Washington.

La France poursuit aujourd’hui le rapatriement des ses ressortissants. Des Français dont certains connaissent très bien ce pays qu’ils quittent en catastrophe. A l’image de Paul Massardier, un chef d’entreprise qui a atterri dans l’après midi à Roissy. Il a pu décrire sur l’antenne de France Info l’aéroport de Tripoli pris d’assaut par les expatriés et la "fureur des manifestants contre le régime".

Paul Massardier, chef d’entreprise de retour de Libye témoigne à sa descente d’avion à Roissy (6'40")

Paul Massardier confirme la présence de mercenaires d’Afrique de l’ouest "payés par Kadhafi pour tirer sur la foule". Une chose est sûre, cet habitué de la Libye a constaté une libération de la parole dans la population. "Les Libyens expriment leur volonté de changement, ils n’ont pas apprécié le discours de son fils. Aujourd’hui ce peuple a une véritable haine contre Kadhafi et je vois mal comment ils vont se réconcilier avec le pouvoir", a conclu Paul Massardier.

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Message  ivo Mar 22 Fév - 19:26

Libye. Kadhafi assure que la sécurité sera rétablie "dès demain"
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/libye-kadhafi-assure-que-la-securite-sera-retablie-des-demain-22-02-2011-1215402.php
« Réveillez-vous ! » a exhorté le colonel Kadhafi. Dans sa longue intervention télévisée, le « Guide suprême » ne cède rien mais pointe du doigt des « bandes criminelles ». Et appelle les jeunes à descendre dans la rue pour « défendre la Révolution populaire ».


« C’est vous qui devez assurer la sauvegarde de la Révolution populaire » : dans une allocation télévisée, Mouammar Kadhafi vient de s’adresser directement aux Libyens.

Un discours long et confus prononcé avec virulence, au cours duquel le « Guide suprême » a demandé à ce que « tous les jeunes de toutes les villes et tous les villages de Libye portent des brassards et constituent des comités populaires de sécurité, de défense de la Révolution ».

Il invite aussi « les officiers libres à assurer la sécurité de leur tribus ». Et le peuple à défendre les infrastructures du pays.

« Une poignée de jeunes drogués »
Pour Kadhafi, pas de révolte populaire en Libye, mais des troubles causés par « une poignée de jeunes drogués qui se sont attaqués aux commissariats de police pour brûler leurs dossiers ».Des jeunes à qui des agents étrangers ont fourni drogue et armes.


« Ce sont des bandes de criminels qui ne représentent rien. » Il demande aux familles de remettre ces jeunes drogués aux autorités « pour des cures de désintoxication ».

« Je mourrai en martyr »
« Ce sont les Libyens qui déterminent leur sort par le truchement des comités populaires », a martelé le « Guide suprême». Il a longuement rappelé son combat pour libérer le pays du joug des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Italie.


« Mouammar Kadhafi a un passé de lutte pour la gloire, pour la libération de la Libye », a-t-il souligné.« Je suis un combattant révolutionnaire, et je mourrai en martyr ».

« Ces ressources sont aux Libyens »
C’est clair, le colonel Kadhafi ne partira pas. « Je ne peux pas renoncer à un poste que je n’ai pas », a-t-il martelé, affirmant que c’est le peuple via les comités qui prend les décisions. Et répartit le fruit des ressources pétrolières, notamment. « Ces ressources sont aux Libyens, ils ont déjà été invités à administrer ces richesses. Chacun d’entre vous est libre d’en faire ce qu’il veut ».


Au détour d’une phrase, il a glissé « n’avoir pas d’objection à ce qu’il y ait une constitution ».

« Passibles de la peine de mort »
Mais, surtout, il a menacé. En brandissant le code pénal « établi avant la révolution ».


Longuement, le colonel Kadhafi a détaillé les risques pris ceux qui oseraient défier l’autorité : porter l’arme contre l’Etat, porter atteinte à ses propriétés, inciter à la guerre civile, tenter de changer de gouvernement, utiliser des explosifs… «C’est passible de la peine de mort », a-t-il martelé. Promettant une « épuration de toutes ces bandes de criminels ».

Menaces de guerre civile
Kadhafi a aussi brandi la menace de guerre civile et de tribus qui vont s’entretuer. « Vous voulez que votre pays devienne comme l’Irak et la Somalie ? Un nouvel Afghanistan, c’est ça que vous voulez ?
»


La sécurité, « dès demain »
« Ils sont une centaine, vous êtes des millions. Vous pouvez rétablir l’autorité populaire. Les forces de l’ordre sont prêtes ». Mouammar Kadhafi l’a promis à son peuple : « Dès demain, la sécurité sera assumée »
.

vu l'aberration de son discours c'est lui qui doit arreter tout de suite ce qu'il prend ....
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