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Message  alangaja Ven 5 Nov - 11:03

certes, mais quel est ton avis sur la question ? je considère pour ma part que la procréation assistée devrait passer derrière plein d'autres problèmes médicaux, sanitaires, psychologiques. ne pas pouvoir procréer n'est pas un handicap majeur, l'adoption résoud très bien le problème. on est dans des questionnements de riches... d'autre part le désir d'enfant a aussi ses côtés sombres, désir égoïste, désir d'avoir mais surtout pas d'élever un petit être. la famille n'est pas une fin en soi...
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Message  ivo Ven 5 Nov - 11:22

désir d'avoir mais surtout pas d'élever un petit être. la famille n'est pas une fin en soi...
c'est certes souvent le cas ...

cependant la question des ovocytes congelés à ce niveau en france concerne surtout pour l'instant les femmes subissant des thérapies anticancereuses ...
ce qui n'est pas forcément la meme chose que de procréer à plus de 60 ans comme certains cas à l'étranger.
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Message  alangaja Ven 5 Nov - 19:18

oui, mais je garde quand même l'idée qu'on pourrait plutôt progresser dans d'autres domaines plus urgents.
pendant que la mdecine fait des miracles, l'accès aux soins est de plus en plus cher : il faut voir les choses dans leur globalité.
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Message  niouze Ven 5 Nov - 20:31

alangaja a écrit:certes, mais quel est ton avis sur la question ? je considère pour ma part que la procréation assistée devrait passer derrière plein d'autres problèmes médicaux, sanitaires, psychologiques. ne pas pouvoir procréer n'est pas un handicap majeur, l'adoption résoud très bien le problème. on est dans des questionnements de riches... d'autre part le désir d'enfant a aussi ses côtés sombres, désir égoïste, désir d'avoir mais surtout pas d'élever un petit être. la famille n'est pas une fin en soi...

un peu le même que toi , c'est loin d'etre la priorité
apres tant mieux si sa peut permettre a des femmes ayant subi une opérations lourdes de pouvoir encore faire des enfants apres ....cependant j'y voit aussi les nombreuses dérives possible
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Message  ivo Dim 7 Nov - 20:43

Surpêche du thon rouge : la France accusée de laisser faire
FRANCE INFO - 12:44
Selon une enquête publiée par un réseau de journalistes d’investigation, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche fermerait les yeux devant la surpêche du thon rouge.
Le gouvernement français aurait laissé les thoniers dépasser les quotas de pêche du thon rouge. C’est en tout cas l’une des conclusions tirée par une enquête publiée par l’International consortium for investigative journalists, un réseau mondial de journalistes d’investigation. Sept mois ont été nécessaire pour compléter cette enquête, publiée sur le site de l’organisation (en Anglais).

Les pêcheurs auraient sciemment dépassé les quotas pendant plusieurs années. Les autorités les auraient aidé en fermant les yeux sur certaines pratiques frauduleuses. Par exemple, la sous-estimation des prises, la location d’avions de reconnaissance pourtant illégaux ou encore des pêches au large de l’Afrique du Nord.

La France n’est pas seule mise en cause. Plusieurs autres pays comme l’Espagne ou l’Italie sont également sur le banc des accusés. Selon l’enquête, un vaste marché noir du thon se serait développé à la fin des années 1990, autour du Japon, principal pays consommateur. Chaque année, des dizaines de milliers de tonnes de thon seraient pêchées illégalement afin d’alimenter ce marché parallèle.

Les autorités de régulation comme l’Iccat (Commission internationale de conservation des thonidés de l’Atlantique) seraient impuissantes devant ce phénomène. "Nous avons découvert que le système avait échoué sur toute la ligne, explique Kate Willson, qui a participé à l’enquête, Les bateaux pratiquaient la sur-pêche et les responsables faisaient mine de l’ignorer depuis des années". Depuis 2008, les autorités ont mis en place des contrôles plus stricts. Selon les auteurs, ils ne garantissent pas le recul de la surpêche.

Cette enquête est publiée à dix jours du coup d’envoi de la conférence annuelle de l’Iccat. Du 17 au 27 novembre, les quotas de pêche seront discutés au sein de cette organisation inter-gouvernementale. La commissaire européenne à la Pêche, Maria Damakani a réclamé la réduction du quota de pêche mondial, fixé aujourd’hui à 13.500 tonnes par an. France, Italie, Espagne et Grèce font front commun contre cette proposition.

En Juin, Bruxelles avait interdit la pêche du thon rouge six jours avant le terme de la saison prévue. L’Union Européenne avait justifié cette décision par la chute des stocks. Le gouvernement avait soutenu les thoniers français, mécontents de la décision.
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Message  ivo Sam 13 Nov - 10:31

Je pue mais je sauve la planète : enquête sur la douche pas écolo
http://www.rue89.com/planete89/2010/11/09/je-pue-mais-je-sauve-la-planete-enquete-sur-la-douche-pas-ecolo-175242
Se priver de sa douche quotidienne, un grand progrès pour l'humanité. C'est ce que tente de nous faire avaler le New York Times, média de référence dans le pays des deux salles de bains minimum. Comme si les Français avaient besoin de ça. Alors que la moitié de l'humanité n'a pas accès aux commodités de base, prétendre que ne plus se laver est du dernier chic, voilà qui va encore faire passer les écolos pour de sombres bouseux privilégiés donneurs de leçons.

Sur le papier, les « unwashed » ont tout compris
Ne pas se laver ne veut pas dire puer


L'enquête sur les « unwashed » (pas lavés), qui a beaucoup fait parler d'elle jusqu'en Europe, valorise les méthodes économes en eau pour ne pas sentir mauvais. Car il ne s'agit pas de gêner ses collègues.

La gérante d'une société de cosmétique bio explique ne pas prendre « plus de trois douches par semaine » et livre ses secrets pour ne jamais devenir une nuisance olfactive :
un coup de savon sous les aisselles, entre les jambes et sous les pieds ;
une tranche de citron sous le bras en guise de déodorant.

Trop se laver est mauvais pour la peau

Le quotidien américain cite le livre « The Dirt on Clean : An Unsanitized History », de Katherine Ashenburg, un plaidoyer populaire en faveur d'une hygiène « à la Française » (c'est-à-dire pour se laver moins).

Le livre remarque à juste titre que le temps où l'on travaillait tous à la ferme est révolu. C'est un des paradoxes de la vie moderne de se laver autant alors qu'on n'a jamais eu aussi peu besoin de le faire.

Et qu'on ne se plaigne pas d'être plus vulnérables aux bactéries, ou d'avoir la peau trop sèche, ou de plus en plus d'eczéma. A force de trop l'astiquer, la peau ne joue plus son rôle protecteur, rappellent les dermatologues.

Ne pas céder au lobby de l'industrie cosmétique


Si l'on se lave autant, c'est pour le plaisir d'utiliser le gel douche qui nous fera ressembler à cette jolie blonde à la télé… Coupez la pub et l'envie de douche disparaîtra, nous explique en substance le quotidien new-yorkais.

Les marques écolos ont d'ailleurs bien compris que l'eau est le bien mondial le plus précieux à notre survie et proposent des shampooings secs dont les ventes explosent.

Oui, mais dans la vraie vie, ce beau discours prend-il ?
Peu de « pratiques économes » dans la salle d'eau

Depuis la Caroline du Nord où elle vit, Hélène Crié, notre « American Ecolo », nous dit n'avoir :
« JAMAIS vu le moindre papier, ni forum, ni débat sur ce sujet dans les blogs et sites d'info écolos que je suis.

Ça ne peut pas être encore une vraie tendance de masse, sans quoi j'en aurais entendu parler au moins par ma belle-fille, 19 ans, qui est à fond sur ce genre de trucs. »

Les Britanniques se lavent-ils peu ?

Le Guardian de Londres a rebondi sur l'idée new-yorkaise avec un article titré « Pourriez-vous renoncer à vous laver ? » Des écolos y racontent qu'en se limitant à deux douches par semaine, on peut facilement diviser sa consommation d'eau par cinq (de 100 à 20 litres d'eau par jour).

A l'appui de cette tendance, une étude réalisée par la société de mouchoirs en papier SCA en 2008, année internationale de l'hygiène -et oui, ça vous avait échappé ? Un questionnaire a été soumis, sur Internet à un peu moins de 5 000 personnes dans dix pays.

Il en ressort que 41% des hommes britanniques et 33% des femmes ne se lavent pas tous les jours, et 12% des gens ne se font une toilette complète qu'une fois par semaine. Les Britanniques seraient moins accrocs à la douche que les Australiens et les Français.

Mais que penser d'une enquête qui affirme que 89% des Mexicains prennent une douche « au moins une fois par jour » et que l'on se lave plus souvent les mains avant de passer à table en Chine qu'en Suède ? Comme souvent, les sondages sur Internet ont du mal à rencontrer « l'échantillon représentatif ».

Les Belges, toute une vie sous la douche ?

L'enquête menée pour les sanitaires Grohe en Belgique est tout aussi peu fiable que celle de SCA, mais beaucoup plus amusante. Un millier de personnes (Wallons et Flamands à égalité) ont répondu sur Internet en 2007.

Entre autres choses passionnantes, on apprend que les femmes se douchent plutôt après avoir fait l'amour (18,8%) et les hommes avant (18,9%). Seuls 51% des Belges prendraient une douche tous les jours et 3% jamais -jamais ? Et les Wallons se douchent « plus souvent quotidiennement que les Flamands, respectivement 59% contre 46% ».

Le temps moyen sous la douche serait de 8,4 minutes mais pourrait dépasser 14 minutes dans le cas d'une douche « pour se détendre, surtout pour les femmes ». Quant à savoir à quoi d'autre qu'à se laver les Belges s'occupent sous la douche, voici les détails complets.
No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 Belges_douche
Et comme les Belges sont voyants, ils nous disent même à quoi les sondés pensent sous la douche, avec le détail par sexe. « Et là le cliché se vérifie », nous dit le sondage.
No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 Belges_douche_2
Bon, maintenant que l'on a bien ri, passons aux choses sérieuses.

En France, qui se lave le moins ?

Un sondage Ipsos de 2006 nous apprend que les trois quarts des Français privilégient la douche au bain et que la durée moyenne passée sous la douche matinale est de 10 minutes, un chiffre stable entre 1997 et 2008.

Le meilleur moyen de connaître le comportement de consommation des Français dans le détail est encore d'interroger le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc), qui a mené l'an dernier une grande étude sur « la consommation d'énergie des ménages ».

L'institut public a compilé des chiffres à notre demande, voici ce que ça donne :
Le pourcentage de Français prenant une douche quotidiennement dépend nettement de l'âge : ils sont 95% parmi les moins de 35 ans mais seulement 43% chez les plus de 75 ans.
Le pourcentage de la population limitant la durée de ses bains/douches varie en fonction de la taille de la commune : les ruraux (vivant dans des communes de moins de 2 000 ménages) se sentent concernés à 73%, mais les urbains (vivant dans villes de plus de 80 000 ménages) ne sont que 59%.

Romain Picard, chargé d'études au Credoc met en garde contre les déclarations des sondés sur un sujet pareil :
« A moins de mettre des caméras dans les salles de bains, on ne saura pas combien de temps les gens restent sous la douche. »

L'enquête qualitative révèle en tous cas que :

« En dépit d'une sensibilité écologique croissante, les comportements des ménages ne sont pas orientés vers des pratiques économes. »

Mais s'ils se mettent à lire le New-York Times, et qu'on installe une caméra dans leur douche, ils s'y mettront peut-être.
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Message  ivo Dim 14 Nov - 10:54

Méga-décharge. Deux mille manifestants à Plouray
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/mega-decharge-deux-mille-manifestants-a-plouray-14-11-2010-1115202.php
Quelque 2.000 personnes se sont rassemblées hier, à Plouray (56), pour manifester contre le projet d'installation d'un grand centre d'enfouissement des déchets à proximité de l'Ellé.

L'appel à la manifestation de Nature et patrimoine en Centre-Bretagne (NPCB), contre le projet d'installation, par Guy Dauphin Environnement (GDE), d'un centre d'enfouissement devant accueillir 2,3millions de tonnes de déchets industriels, a été entendu, hier, à Plouray. Environ 2.000 personnes se sont retrouvées pour écouter les interventions des représentants d'associations et des élus. Malgré une pluie battante, la plupart des manifestants se sont ensuite rendus en bordure du site acquis par GDE, emmenés par des sonneurs et le clown Jean Kergrist. Magalie Diennet, présidente de NPCB, Michel Morvant, maire de Plouray et vice-président du conseil général, Marcel Jambou, président du Schéma d'aménagement et de gestion de l'eau (Sage) du bassin de l'Ellé, Jean-Yves Moëlo, responsable de la fédération de pêche du Morbihan, Gilles Huet, délégué général d'Eau et Rivières, ont dit tour à tour leur opposition au projet de méga-décharge couvrant 152ha en tête du bassin de l'Ellé, seule rivière de France classée «sauvage» par WWF. «Démesure du projet», «inévitables pollutions de l'eau et de l'air», «lacunes du dossier présentés par GDE»..., les arguments des opposants ne manquent pas. L'inquiétude porte essentiellement sur une éventuelle pollution irréversible d'une eau distribuée à des dizaines de milliers de personnes et d'entreprises, des Montagnes Noires jusqu'à Quimperlé (29).

Enquête publique

L'enquête publique concernant le projet se poursuit jusqu'au 16décembre, en mairie de Plouray, tandis qu'une pétition qui a déjà recueilli environ 11.000signatures sera remise au préfet du Morbihan, à Vannes, dès la fin de cette consultation.
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Message  niouze Lun 15 Nov - 14:25

Climat : fronde des chercheurs américains contre les sceptiques
Par Hélène Crié-Wiesner | Binationale | 15/11/2010 | 13H49



La guerre a repris aux Etats-Unis sur le front du climat. Dopée par ses résultats électoraux, la droite veut laminer tout ce qui reste des projets du pays pour diminuer ses émissions de CO2. Des scientifiques ont décidé d'investir les médias pour contrer les « négationnistes ».

Le coup a été préparé la semaine dernière par 39 scientifiques précisément identifiés, chercheurs universitaires pour la plupart, appartenant à la Société américaine de géophysique. Dans un article tonitruant paru le 8 novembre dans le Los Angeles Times, repris par l'ensemble des journaux d'est en ouest, ils criaient leur ras-le-bol de la mise en doute du réchauffement climatique :

« On s'engage parce qu'on est fatigués de prendre des coups. L'idée que la vérité triomphera forcément un jour ne tient plus la route. La vérité est connue depuis deux décennies, et rien n'a changé. »

Ce coup de gueule collectif -ils annoncent 700 soutiens parmi leurs collègues membres de la Société de géophysique- dénote une vraie colère chez les scientifiques du climat, qui ont cultivé jusque là une discrétion à toute épreuve, fuyant les projecteurs, se contentant de répondre aux questions sans s'investir dans la débat politique.
Des experts, des vrais, pas des amateurs

Changement de braquet : ils vont combattre pied à pied ceux qu'ils qualifient de désinformateurs, lesquels sont désormais majoritaires à la Chambre des représentants. Des centaines de spécialistes se sont portés volontaires pour parler du climat et du rôle de l'homme dans la pollution de l'air en tant qu'experts.

« Expert ». Le mot devrait signifier quelque chose de précis : un scientifique spécialiste de ce dont il parle. Or, en matière de climat, c'est loin d'être toujours le cas (et pas seulement aux Etats-Unis).

Ces mêmes scientifiques qui crisent aujourd'hui se souviennent avec amertume de l'automne 2005, quand la commission Environnement du Sénat avait choisi d'auditionner « l'expert » Michael Crichton, médecin et auteur entre autre de « Jurassic Park » et de « Etat d'urgence », « techno-roman » sur le réchauffement climatique qui avait beaucoup plu au Président Bush.

Les deux hommes partagent en effet la même certitude, ainsi exprimée par l'ancien Président (revenu depuis sur cette déclaration) :

« Le réchauffement climatique est le plus gros canular perpétré à l'encontre du peuple américain. »

Les dernières années de la présidence de Bush avaient pourtant vu une prise de conscience grandissante des citoyens et des politiques pour les questions environnementales en général, pour les changements climatiques en particulier. Et Obama avait promis de tout faire pour que son pays ne soit plus le mouton noir des pays industrialisés dans les négociations internationales.
La gauche a contribué à faire capoter le projet


Obama et son équipe ont appuyé les deux projets présentés au Congrès, des démocrates de bonne volonté se sont battus pour que celui-ci adopte rapidement une loi énergie-climat assortie de pénalités pour les grands émetteurs de CO2, mais tout a échoué.

Pas uniquement à cause de républicains dévoués aux intérêts des industriels : nombre d'élus démocrates se sont couchés par peur de déplaire à leurs électeurs.


Et aujourd'hui, les climato-sceptiques ont à nouveau le vent en poupe. En octobre, le New York Times racontait comment les Tea Partiy avaient érigé la lutte contre les théories environnementales en « article de foi ». Cette semaine, Newsweek brosse un tableau… glaçant de « l'hiver » qui attend le mouvement écologiste américain.

John Abraham, de l'université Saint-Thomas dans le Minnesota, est un des physiciens actifs dans le nouveau mouvement. Il détaille une partie du projet :

« Mettre rapidement sur pied une équipe capable de répondre du tac au tac aux controverses climatiques, composée notamment de scientifiques capables d'affronter des audiences potentiellement hostiles, tant en radio qu'à la télévision. »

Contrer ceux qui attaquent la science

Pas évident quand il s'agit de talk-shows organisés par des chaînes aussi orientées politiquement que Fox News ou certaines radios ultraconservatrices. Scott Mandia, professeur de physique au Suffolk Community College dans d'Etat de New York, ajoute :

« Notre groupe est profondément conscient que la science et les politiques publiques ne peuvent pas être déconnectées, elles sont intimement liées.

On doit prendre des mesures radicales pour non seulement communiquer efficacement sur les questions scientifiques, mais aussi pour contrer les négationnistes et les politiciens qui attaquent la science et les scientifiques. »

On a un peu l'impression d'être revenu des années en arrière. Beaucoup de gens ont entre-temps changé d'avis, d'autres s'accrochent à leurs certitudes d'origine. Ce qui fait dire au groupe des physiciens prêts à en découdre :

« On ne va pas essayer de convaincre ces gens-là. Notre but est d'atteindre ceux qui n'ont pas d'idée définie, ou qui en ont une basée sur des informations parcellaires. »

Juste après la publication de l'article du L.A. Times, la Société américaine de géophysique a publié un communiqué précisant qu'elle n'était pas, en tant que telle, à l'initiative de l'appel des physiciens :

« Nous sommes une société scientifique, pas une organisation militante. »

Le communiqué rappelle cependant que, pour éclairer le travail des journalistes au moment du sommet de Copenhague, elle avait ouvert un site de questions-réponses alimenté par ses membres. Et que le site sera rouvert avant le sommet de Cancun, pour ceux que cela intéresse.
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Message  ivo Mer 17 Nov - 10:40

La guerre du thon rouge reprend
France Info - 05:00
Aujourd’hui s’ouvre à Paris la réunion annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT). Les 48 pays membres vont donc décider quel quota de pêche, ils s’accordent pour la saison 2011 qui aura lieu en mai-juin. Les associations environnementales montent une nouvelle fois au créneau pour demander un moratoire sur cette espèce menacée.

La France est le plus gros prédateur de thon rouge. Elle détient 20% du quota. C’est dire le poids qu’elle détient dans cette commission, l’ICCAT. Le ministère de l’Agriculture entend défendre ses pêcheurs et veut maintenir le quota à 13.500 tonnes comme l’an passé. Une folie pour les associations environnementales qui demandent un moratoire, ou au moins une division par deux des quotas pour permettre au stock de se reconstituer.

Les pêcheurs comme les ONG se basent sur le rapport du comité scientifique. Mais chacun choisit de mettre en avant l’argument qui l’arrange. Les pêcheurs disent qu’ils ont fait des efforts : ne plus pêcher de thon trop jeune et que le stock est en train de se reconstituer. Les ONG soulignent qu’avec de tels quotas, l’espèce n’a qu’une chance sur deux de survivre.

Mais aujourd’hui les modélisations scientifiques sont contestées, tout comme les chiffres sur lesquels elles se basent. Plusieurs affaires de pêches illégales ont éclaté notamment en France. Les poissons ne sortent jamais de l’eau entre leur capture et les fermes d’engraissement, il est donc difficile de les compter réellement.

Les ONG ont déjà échoué à la CITES à Doha en mars dernier pour faire interdire le commerce international de thon rouge. Elles comptent maintenant sur l’ICCAT pour prendre des mesures de conservation mais elles sont lucides sur leurs chances. Si les quotas étaient divisés par deux, la pêche à la senne (c’est-à-dire avec ces larges filets) ne serait plus rentable. Elles espèrent diviser la profession des pêcheurs entre les 80 bateaux de pêches côtières et les 11 thoniers senneurs de Méditerranée qui restent. Les pêcheurs démotivés sont de plus en plus nombreux à choisir de se reconvertir. Ils étaient 32 thoniers senneurs, il y a trois ans.
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Message  ivo Ven 19 Nov - 18:18

Victimes du changement climatique, des pélicans se posent en Sibérie
France Info - 17:30
Comme chaque année, leur migration devait les mener en Afrique. Mais le temps anormalement chaud leur a fait perdre leur route, et cinq pélicans roses à bout de forces ont atterri dans l’Altaï, une région du sud de la Sibérie. Très loin de leur destination finale.

La chaîne publique Pervyi Kanal a montré ces grands oiseaux au long bec , recueillis dans l’étable d’un paysan où ils côtoient des canards.

Les pélicans étaient épuisés à leur arrivée, raconte le directeur du zoo. “Ils ne tenaient pas sur leurs pattes.” Nourris depuis avec des poissons, ils commencent à reprendre des forces. Mais la neige qui tombe toujours, et les températures proches de zéro, leur auraient été fatales en quelques jours.

A l’origine de cette perte de trajectoire, une masse d’air chaud venue d’Asie Centrale. En attendant un radoucissement des températures, ces oiseaux égarés pourraient passer l’hiver dans une volière spécialement installée pour eux.
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Message  ivo Ven 19 Nov - 18:41

Résistance aux antibiotiques : les Français ignorants
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/resistance-aux-antibiotiques-les-francais-ignorants_26184/
Les Français ne semblent pas très au courant de l’origine de la résistance bactérienne. Pourtant, si notre comportement désinvolte face à la prise d’antibiotiques n’évolue pas, c’est toute la médecine qui risque d’en pâtir.

Si deux Français sur trois ont déjà entendu parler des résistances bactériennes, 16 % d’entre eux seulement font la relation entre ces dernières et la consommation inadaptée d’antibiotiques. Décryptage d’un phénomène qui inquiète de plus en plus la communauté médicale.

Selon le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC) situé à Uppsala (Suède), « la prise d’antibiotiques modifie toujours la flore bactérienne chez l’homme. Ce qui peut entraîner l’émergence ou la sélection de bactéries résistantes aux antibiotiques. Ces dernières peuvent alors survivre jusqu’à six mois voire davantage, généralement sans causer d’infection ». Une fois installées chez un patient, ces bactéries résistantes peuvent être transmises d’homme à homme. Et cela d’autant plus facilement que la consommation inadaptée de ces médicaments est répandue.

Des actes chirurgicaux impraticables sans antibiotiques

Aujourd’hui par exemple, 16 % des bactéries à l’origine d’infections urinaires comme la cystite sont résistantes aux antibiotiques. Résultat : davantage d’échecs thérapeutiques, des visites répétées chez le médecin, un temps de traitement allongé... Encore n’est-ce pas tout.

Cette situation fait également peser de lourdes menaces sur un certain nombre d’actes chirurgicaux, toujours accompagnés d’une antibiothérapie de couverture. C’est le cas de la pose des prothèses de hanche ou de genou, ainsi que de la chirurgie de transplantations. La prise en charge des enfants prématurés, toutes les activités de soins intensifs sont également concernées. Sans antibiotiques efficaces, ces actes deviendraient impraticables.
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Message  ivo Dim 21 Nov - 11:35

Un sommet pour sauver les tigres
FRANCE INFO - 07:32
Des responsables de treize pays où vivent encore des tigres se rencontrent en Russie à partir d’aujourd’hui. L’objectif est de sauver le grand félin, dont la population mondiale a fondu, de 100.000 individus il y a un siècle à 3.200 aujourd’hui. Le sommet ambitionne d’adopter un programme pour doubler leur nombre d’ici dix ans. Mais le braconnage et la disparition de l’habitat naturel du tigre rendent cet objectif difficile.

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 Tigrestxt-cdc05
Un policier indonésien montre les cadavres de deux tigres de Sumatra, trouvés dans une glacière confisquée à des braconniers.
© REUTERS

Qui n’a pas frémi en voyant le tigre Shere Kahn sortir ses griffes ? Mais aujourd’hui plus que jamais, les comparses du fauve créé par Rudyard Kipling et porté à l’écran par Walt Disney sont victimes des “petits d’hommes”, devenus grands. La population mondiale de tigres ne cesse de fondre, pour atteindre 3.200 individus dans le monde. Encore ce chiffre est-il probablement optimiste. Il y a un siècle, plus de 100.000 fauves rayés hantaient les jungles de l’Inde, les mangroves de Bangladesh, les montagnes de Chine ou les étendues glacées de Russie.

Les treize pays qui abritent encore officiellement des tigres sauvages ont donc rendez-vous à partir d’aujourd’hui en Russie, à Saint-Petersbourg. Jusqu’à mercredi, des spécialistes et des politiques vont tenter de trouver des solutions pour enrayer le déclin du tigre, et éviter la disparition de l’espèce. L’objectif est même d’inverser la tendance en doublant le nombre de tigres d’ici 2022. Un programme doit être mis en place en coordination avec le Fond mondial pour la nature (WWF) et la banque mondiale. Il faudra trouver 350 millions de dollars sur les cinq prochaines années pour parer aux urgences, et financer ensuite un plan sur douze ans.

21.000 DOLLARS LA PEAU DE TIGRE

Pour sauver le félin, symbole de puissance et de beauté, mais aussi de cruauté, il faudra d’abord faire cesser le braconnage intense, soutenu par un marché florissant. Certaines parties du corps du tigre sont très utilisées dans les pharmacopées chinoises et indiennes, comme les os, très recherchés comme aphrodisiaques. Ils se vendent environ 1.000 dollars en Chine. Les peaux se négocient entre 11.000 et 21.000 dollars. En moyenne une centaine de tigres sont tués dans le monde chaque année depuis dix ans. Les législations adoptées ici et là ne sont pas parvenues à faire cesser le massacre : l’Inde, qui abrite la moitié de la population mondiale de tigres a consacré plusieurs millions de dollars à la lutte contre le braconnage, sans succès. La Chine a interdit le commerce du tigre, mais peut-être trop tard. Le dernier tigre sauvage y a été vu dans les années 80. Le Bangladesh a augmenté les sanctions contre les braconniers. Seule la Russie semble avoir enregistré des résultats encourageants, pas pas définitifs.

D’autant que le braconnage n’est pas le seul ennemi du tigre, qui voit son habitat naturel, et son garde-manger, grignoté par l’Homme. Le développement urbain et industriel, les projets miniers, la constructions de barrages sont autant de facteurs qui provoquent le déclin des tigres, et les mettent au contact avec l’Homme, ce qui provoque des drames. Le tigre risque donc de subir le sort du bison aux Etats-Unis ou du loup et de l’ours en Europe et de bien d’autres espèces. Pour de nombreux spécialistes, ce sommet est celui de la dernière chance.

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Message  niouze Lun 22 Nov - 15:15

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 H-4-2189782-1285081505
Le nombre d'animaux contaminés au césium depuis Tchernobyl est en augmentation en Bavière.


Ça n'est pas un gag - près de 25 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, les sangliers allemands demeurent fortement contaminés par les retombées radioactives de la centrale ukrainienne. Et les compensations payées par le gouvernement aux chasseurs sont en augmentation.

424 650 euros. D'après le ministère de l'Environnement, c'est la somme que Berlin a payé l'an dernier aux chasseurs et associations de chasse pour éviter que de la viande de sanglier fortement contaminée soit vendue sur les marchés. En 2006, ces compensations ne représentaient que 240 000 euros.

Une radioactivité dix fois supérieure aux normes

A l'origine de cette augmentation: la forte multiplication du nombre de sangliers dans le pays, et le fait que leur nourriture, notamment les champignons, demeure fortement contaminée au césium. Ces particules radioactives se sont répandues sur une grande partie de l'Europe de l'ouest après l'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, rapporte l'Agence fédérale allemande pour la protection contre la radioactivité.

"Dans certaines régions, notamment dans le sud du pays, la radioactivité des sangliers est de dix fois supérieure aux normes", raconte Florian Emrich, porte-parole de l'Agence.

Jusqu'à 1300 becquerels par kilo


"Personne n'est rendue gravement malade par la consommation de viande de sanglier", indique encore Florian Emrich. Mais dans les régions à risque, les chasseurs sont tenus de faire analyser les sangliers abattus pour que leur viande puisse éventuellement être retirée de la circulation, par mesure de précaution.

D'après l'Office pour la santé et la sécurité alimentaire de Bavière, 9 des 56 sangliers analysés l'an dernier avaient ainsi un taux de césium bien supérieur aux 600 becquerels par kilo de viande autorisé pour la consommation. Atteignant jusqu'à... 1300 becquerels par kilo.


mais bien sur pas d'inquiétude le nuage s'étant arreté au porte de la france vous pouvez continuer a manger des champignons et du sanglier français ^^
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Message  ivo Jeu 25 Nov - 17:35

La guerre des terres arables aura-t-elle lieu ?
Régis Soubrouillard - Marianne | Mercredi 17 Novembre 2010
http://www.marianne2.fr/La-guerre-des-terres-arables-aura-t-elle-lieu_a199782.html

Depuis la crise alimentaire de 2008, l'achat ou la location de terres arables sont devenus la priorité de nombreux pays qui souhaitent assurer leur sécurité alimentaire. En un an, le nombre d’hectares loués a décuplé, selon la Banque mondiale. Une fuite en avant qui n'ira pas sans poser problème à l'avenir. Certains experts évoquent déjà une colonisation par les terres arables et défendent le concept de souveraineté alimentaire.

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 927186-1098869
Surfaces de terres vendues en milliers d'hectares en 2009. En jaune et rouge, les pays acheteurs

Actif de plus en plus convoité, élément stratégique pour les pays soucieux d’assurer leur sécurité alimentaire, l’hectare de terre arable tend à devenir un bien précieux. Depuis la forte hausse des matières premières agricoles qui a provoqué les émeutes de la faim en 2008, le rachat des terres arables est devenu la priorité de nombreux pays pour assurer leur autosuffisance alimentaire. Selon le rapport de la Banque mondiale intitulé Rising Global Interest in Farmland : Can it yield sustainable and equitable benefits ? (L’intérêt croissant pour les terres agricoles dans le monde peut-il générer des bénéfices équitables à long terme ?) 45 millions d’hectares ont fait l’objet de transactions en 2009 contre 4 millions entre 1998 et 2008.

Un tableau inquiétant de cette ruée vers la terre. La Chine frôle la ligne rouge et manque de terres cultivables. Avec 10 % de surfaces agricoles exploitables, le pays doit nourrir 22 % de la population mondiale. Les Chinois, mais aussi les Russes, les Brésiliens, le Japon, la Corée du Sud, mais aussi de nombreux pays du proche-Orient se sont donc lancés dans une vaste conquête des terres cultivables. Une véritable course au foncier que se livrent multinationales et fonds souverains. Parmi les clients favoris, en Afrique, l’Ethiopie, le Soudan et le Mozambique sont les pays qui vendent le plus, En Asie, les trois plus gros acquéreurs sont l’Indonésie, les Philippines et l’Australie. Plus récemment, les Chinois sont allés tâter le terrain canadien dont les terres sont parmi les moins onéreuses des pays industrialisés (en moyenne 10 fois inférieur aux autres pays occidentaux).

Chercheuse analyste en relations internationales, Viriginie Raisson revient sur « Le grand monopoly des terres arables » dans un ouvrage très documenté baptisé 2033, l’atlas des futurs du Monde. Surpopulation, crise alimentaire, pénurie de pétrole, guerres de l’eau, comme son nom l’indique, cet atlas du futur revient entres autres sujets, sur « la nouvelle équation alimentaire ». Seulement 1,4 des 4,3 milliards d’hectares cultivables des terres cultivables de la planète est aujourd’hui cultivé. La Russie, l’Ukraine, l’Argentine disposent d’importantes réserves. Le Brésil et l’Indonésie gagnent chaque jour un peu plus sur la forêt. Et même le réchauffement climatique apporte sa pierre à l’édifice en libérant au Canada et en Sibérie des territoires jusque là trop froids pour être exploités. Largement suffisant pour nourrir plusieurs centaines de millions d’êtres humains : « pour être exploitables, bon nombre de ces terres exigeraient de réaliser d’importants aménagements, le plus souvent trop coûteux pour être accessibles. Bien plus que par l’extension des terres cultivables, c’est donc surtout par l’amélioration des rendements à l’hectare qu’on pourra accroître la production alimentaire mondiale » pondère Virginie Raisson.

VERS LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE...
Si, en théorie, l’agriculture dispose encore de grands espaces pour se développer, en réalité les volumes de terres exploitables sont très inégaux selon les continents et les « meilleures terres sont déjà largement exploitées ». De quoi limiter largement la perspective de réaliser des gains de productions importants. Une équation bien moins simple à résoudre qu’il n’y paraît. D’autant que s’il procède d’une logique agricole, l’essor de ce marché international de terres arables répond également à la recherche de placements rémunérateurs par des fonds spéculatifs. Un mouvement de spéculation sans précédent au point que certains experts du sujet utilisent l’expression de « colonisation par l’achat de terres arables ».

De quoi envisager le pire si ces transactions se multiplient. Virginie Raisson n’exclut ainsi pas que dans les continents vendeurs les plus touchés que sont aujourd’hui l’Afrique, l’Asie et l’Amérique Latine, la perte de souveraineté agricole au profit d’acquéreurs étrangers et privés suscite des troubles sociaux ou « une hostilité croissante de la population à l’égard de ce type d’investissements ».

Car l’impact de ces investissements massifs sur le niveau de vie des populations locales n’est pas démontré. Contesté même. Plusieurs acteurs, ONG notamment, dénoncent cet accaparement prédateur de terres et défendent le concept de souveraineté alimentaire, faisant des populations locales l’acteur principal de toute décision liée à l’exploitation agricole de leurs terres.
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Message  ivo Ven 26 Nov - 10:20

2070, quand Paris aura le climat de Séville...
FRANCE INFO - 05:01
Selon un rapport publié par l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc), vers 2070, les villes françaises connaîtront des étés tout aussi chauds, voire plus que celui de 2003 et sa canicule. Au rythme où va le réchauffement climatique, Paris aura le climat de Séville. Sauf que les villes françaises du nord ne sont pas adaptées à un climat méditerranéen.
Alors que le froid s’apprête à prendre une bonne partie de la France à la gorge, on serait tenté d’en rêver. Le climat de Séville à Paris... Adieu gros bonnets et chaussures fourrées. Un sérieux bémol sur les rhinites, bronchites et autres joyeusetés hivernales. Et une bonne dose de soleil sur tout ça.
Pourtant, le scénario n’a rien d’enviable. D’autant moins que selon l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc), il est fortement probable.

Selon un rapport présenté hier, si le réchauffement se poursuit au rythme actuel, “l’été 2003 serait l’été moyen autour de 2070, ce qui veut dire qu’un été sur deux serait plus chaud que ça”, estime l’un des rédacteurs, Stéphane Hallegatte, chercheur à Météo-France. Au delà de la surmortalité, qui a marqué les esprits, “les gens ont oublié à quel point cela avait eu des conséquences généralisées, en plus de la surmortalité : des retards dans les transports, la climatisation des trains qui ne fonctionnait plus, les fréquentations des magasins en centre-ville qui avaient baissé au profit des centres commerciaux climatisés”.

Les calculs montrent que la température devrait s’élever de 3,5°C d’ici 2070. Et donc que Paris aurait le climat actuel de Séville. Mais Séville, elle, s’est construite en fonction de ce climat : rues étroites, bâtiments clairs, cours intérieures avec végétation et point d’eau, les fameux patios. D’après le rapport, les trois-quart des villes françaises sont inadaptées au climat méditerranéen. Et le tissu urbain risque d’accélérer la montée de la température, et de favoriser les inondations, à cause de l’imperméabilisation des sols.

Quelques mesures, à mettre en œuvre dès aujourd’hui, permettent de limiter les dégâts, comme l’implantation d’espaces verts dans les centre-villes, pour qu’ils jouent un rôle de “climatiseurs” et absorbent les précipitations. Rouen l’a déjà fait. Paris et Lyon y réfléchissent. Mais au-delà, il faudrait que la communauté internationale se remobilise autour des objectifs du sommet de Cancun, qui doit s’ouvrir lundi, et ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.

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Message  niouze Ven 26 Nov - 11:49

les trois-quart des villes françaises sont inadaptées au climat méditerranéen

quand au quart restante la modernisation de l'urbanisme n'est pas faite dans ce sens
au lieu de faire des rue etroite comme les rue historique il font de grand espace, c'est jolie (enfin tout depend des point de vue) mais completement permeable au soleil ; seul parade au soleil des palmier mis ici et la ! (qui soit dit en passant sont victime de maladie )
ex par les fait montpellier
rue historique (center ville )No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 Vieille,ville
antigone (nouvelle urbanisme )
No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 MontpellierAntigone
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Message  ivo Sam 27 Nov - 10:51

La crédibilité des négociations sur le climat se joue à Cancun
http://www.lefigaro.fr/sciences/2010/11/26/01008-20101126ARTFIG00665-la-credibilite-des-negociations-sur-le-climat-se-joue-a-cancun.php
La 16e conférence internationale qui débute lundi n'effacera pas les stigmates de l'échec de Copenhague.

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 101126-grand
Malgré ses quinze mille participants et le soleil de la côte mexicaine, la seizième conférence sur le climat, qui débute lundi à Cancun, au Mexique, est à des années-lumière de l'enthousiasme quasi hystérique qui prévalait il y a un an à la veille de Copenhague. En décembre2009, 129 chefs d'État avaient fait le déplacement au Danemark avec la volonté - au moins affichée - de mettre sur les rails un traité international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à lutter contre le changement climatique. Las! La rencontre s'était achevée dans la confusion la plus totale, avec un texte, signé de quelques-uns, sans aucune valeur juridique.

Les promesses de lendemains qui chantent ont donc laissé place à une immense prudence. Est-ce pour autant un gage de réussite? Tous les observateurs en conviennent: les ambitions pour Cancun ont été considérablement revues à la baisse. Exit l'idée que l'on puisse obtenir un traité. Un accord contraignant est «improbable», lançait il y a quelques semaines, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU. Cette perspective d'un document qui s'imposerait à tous les pays du monde est définitivement renvoyée à plus tard. De quoi faire dire à l'ancien vice-président américain Al Gore, héraut de la lutte contre le changement climatique, qu'il se sent «un peu déprimé au sujet de Cancun».

Un échec à Cancun serait fatal

Seule une politique des petits pas et des avancées significatives sur des dossiers précis peut sauver tout le processus de négociations. Car un échec à Cancun pourrait signer l'arrêt de mort des ambitions multilatérales et serait alors un coup dur pour les Nations unies «s'il n'y a pas un accord, même a minima», affirme Brice Lalonde, l'ambassadeur climat pour la France. «L'un des objectifs est bien de sauver la convention climat», confirme Laurence Tubiana, la directrice de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) . Un modèle de coopération internationale contre une approche pays par pays protectionniste et strictement commerciale, tel est l'enjeu.

Concrètement, on peut imaginer plusieurs types de scénario. Le premier, le pire, serait que les négociateurs n'arrivent pas à faire émerger des points d'accord et repartent définitivement bredouilles après quinze jours de discussions stériles et, accessoirement, beaucoup d'énergie et d'argent jetés par la fenêtre.

Mais personne ne veut y croire. Les négociateurs préfèrent évoquer «un paquet équilibré de décisions» qui serviraient de fondement pour un futur accord. Des scénarios intermédiaires sont ainsi envisagés, où l'accord pourrait prendre la forme d'une ou de plusieurs décisions techniques isolées. «Après Copenhague, la méfiance était très forte. Cela a été difficile de ramener tout le monde autour de la table», explique Matthieu Wemaëre , avocat*. Mais une certaine confiance est revenue au cours de l'année, permettant de faire avancer plusieurs dossiers. C'est le cas de la lutte contre la déforestation ou la création d'un fonds vert (voir ci-dessous). Les négociateurs pourraient également aboutir à des mesures liées à l'adaptation: la mise en place de structures et, dans le meilleur des cas, de moyens financiers pour aider les pays les plus vulnérables à se protéger ou à s'adapter aux évolutions dues au changement climatique (montée des eaux, sécheresse, approvisionnement en eau douce…). Ils seraient également prêts à s'engager en faveur des transferts de technologie.

Il faudrait qu'à ces mesures techniques s'ajoutent des volontés plus politiques pour obtenir le scénario le plus optimiste. Celui-ci suppose que les pays acceptent d'inscrire dans un document ayant une valeur juridique les promesses de réduction d'émissions de gaz à effet de serre qui, pour l'heure, n'engagent qu'eux. Cela suppose également qu'ils s'entendent sur un système de mesures et de vérifications de ces engagements. Cela suppose encore qu'ils prennent date pour un traité ultérieur… Autant de points qui ont été au cœur de l'échec de Copenhague et sur lesquels continuent de s'affronter deux géants: la Chine et les États-Unis. Deux pays qui ne sont guère attachés au processus onusien au contraire de l'Europe et surtout des pays en développement. Ces derniers seront en effet les principaux bénéficiaires en cas d'accord. Ce qui fait dire à certains que, «quoi qu'il arrive il y aura quelque choseà Cancun» quitte à habiller un cadavre!

*La Diplomatie climatique, Matthieu Wemaëre, Sandrine Maljean-Dubois, Pedone.
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Message  ivo Sam 27 Nov - 20:27

Quota de thon rouge, tous perdants
http://www.lepoint.fr/actu-science/quota-de-thon-rouge-tous-perdants-26-11-2010-1267519_59.php
Si la CICTA suit bien la recommandation de quota de la France, elle lui demande aussi de rembourser sa dette de 1.500 tonnes. L'échec n'est pas que du côté de Paris.

On le craignait, c'est fait : la réunion de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique) vient de décider de reconduire pour 2011 le quota de 2010 à quelques centaines de tonnes près : 12.900 tonnes contre 13.500 tonnes pour cette année. C'est un échec total pour la commissaire européenne à la Pêche Maria Damanaki, qui avait, dans un premier temps, recommandé un quota de 6.000 tonnes, et qui, dans l'affaire, perd toute crédibilité. C'est le pire scénario et une totale bérézina pour les ONG, qui n'ont pas non plus été entendues par la CICTA pour faire interdire les thoniers-senneurs et l'accès aux zones de reproduction du thon rouge. "Une nouvelle fois, les délégations ne se sont pas préoccupées d'assurer la sauvegarde d'une espèce emblématique et menacée, explique François Chartier, de Greenpeace. Le CICTA démontre que seul prime l'intérêt économique à court terme de la pêche industrielle."

C'est bien sûr également une catastrophe pour les populations de thon rouge, affaiblies, qui plus est cette année, par la marée noire du golfe du Mexique qu'ils fréquentent quand ils ne fraient pas en Méditerranée.

Remous en perspective

Bruno Le Maire, le ministre de la Pêche, aurait le droit de se réjouir de cette décision, lui qui a tant poussé pour obtenir le plus haut quota possible afin de protéger les intérêts des thoniers français, quitte à affirmer avec le plus bel aplomb que la pêche industrielle au thon rouge fait vivre 500 personnes, pêcheurs et autres. Ce qui est absolument faux. Pourtant, Bruno Le Maire fait grise mine car le CICTA a repoussé la demande de la France d'étaler le remboursement de sa dette pour dépassement de quota en 2007. En 2011, Paris devra donc déduire 1.500 tonnes de son quota national, ce qui laissera aux pêcheurs français 1.000 tonnes à se partager. Soit la moitié de l'an dernier. C'est un quasi-moratoire pour la pêche française. Car une fois la part de la pêche traditionnelle déduite, les thoniers-senneurs n'auront plus grand-chose à se mettre sous la dent. Peut-être 800 tonnes, de quoi assurer la campagne d'une demi-douzaine de navires. "Nous demandons que ce quota soit alloué aux pêcheurs artisanaux et non aux thoniers-senneurs, seuls responsables de dépassements de quota en 2007", rajoute François Chartier.

On imagine bien que le tonitruant et excité Mourad Kahoul, représentant des thoniers-senneurs, ne va pas rester dans son coin à éponger ses larmes. Il devrait promettre au gouvernement quelques petits remous. Comme un blocage des ports. Histoire de décrocher la plus forte indemnisation possible. Une fois de plus les contribuables européens et français devront mettre la main à la poche pour un thon qu'ils ne mangeront jamais. Dans cette affaire, on marche sur la tête.
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Message  ivo Lun 29 Nov - 10:08

Le sommet de Cancun sur le climat s'ouvre sans grand espoir
LEMONDE.FR | 29.11.10 | 08h09 • Mis à jour le 29.11.10 | 08h50
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/11/29/le-sommet-de-cancun-sur-le-climat-s-annonce-laborieux_1445512_3244.html

L'ONU cherche à donner un nouveau souffle aux négociations sur le changement climatique. A partir du lundi 29 novembre, jusqu'au vendredi 10 décembre, 194 pays se retrouvent à Cancun, au Mexique, pour la 16e Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Ils vont ainsi tenter de parvenir à un accord visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre et tourner enfin la page de Copenhague, après l'échec de décembre 2009.

Quel est l'objectif du sommet de Cancun ?

L'enjeu de cette 16e conférence, surnommée COP16, est le même que celui de la 15e qui s'était tenue à Copenhague : fixer les règles de l'après-Kyoto. Car le protocole à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, adopté à Kyoto le 11 décembre 1997, fixait des engagements chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et principalement de CO2, par rapport au niveau de 1990, pour la période 2008-2012.

Entré en vigueur en 2005 et ratifié par 183 pays, le traité arrive à échéance le 31 décembre 2012. A Cancun, les délégations doivent plancher sur les bases d'un nouvel accord, pour s'engager à des objectifs pour la période 2013-2020.

Qui va participer aux négociations ?

Les délégations des 194 pays membres de la CCNUCC ont rejoint la station balnéaire mexicaine pour participer aux négociations qui se tiennent au centre des congrès et au Moon Palace, un complexe hôtelier en bord de mer. Mais cette fois, ce ne sont plus les chefs d'Etat et de gouvernement qui conduisent ces délégations, comme pour Copenhague, mais les ministres de l'environnement.

Selon les associations écologistes, cette nouvelle organisation pourrait alléger la pression sur le sommet et faciliter les débats. Les négociations seront orchestrées par la Costaricaine Christiana Figueres, nouvelle secrétaire exécutive de la CCNUCC, qui succède au Néerlandais Yvo de Boer. La délégation européenne sera menée par Joke Schauvliege, la ministre de l'environnement flamande, tandis que Brice Lalonde se chargera des négociations pour la France.

Quel avait été le bilan de Copenhague ?

Le 18 décembre 2009, après douze jours de négociations, la COP15 s'était soldée par un bilan des plus décevants : un accord non contraignant, signé par seulement 140 pays et obtenu par des négociations de couloirs entre une vingtaine de chefs d'Etat, au premier rang desquels les Etats-Unis et la Chine. Son contenu est par ailleurs loin d'être à la hauteur des attentes que la conférence avait soulevées : s'il réitère la nécessité de limiter le réchauffement planétaire à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, le texte ne comporte aucun engagement chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre, se contentant de prôner la "coopération" pour limiter les émissions "aussi tôt que possible".

En France, comme partout ailleurs dans le monde, associations et partis écologistes avaient dénoncé cet accord a minima. Les Verts avaient parlé de "lamentable fiasco" , tandis que Nicolas Hulot se disait "consterné" et l'association Les Amis de la Terre "écœurée de l'incapacité des pays riches à s'engager".

Quels devraient être les principaux enjeux du sommet de Cancun ?

En avril et septembre, les négociations multilatérales ont repris à Bonn, en Allemagne, et en Chine. Un texte a été établi pour servir de base aux négociations de Cancun. Il prévoit d'aborder des thèmes comme la déforestation – et le mécanisme REDD+ qui consiste à verser des compensations financières aux pays qui réduisent la dégradation de leurs forêts –, le marché de quotas d'émissions de CO2 ou les mesures d'adaptation. Mais surtout, les pays doivent se mettre d'accord pour "ancrer" de manière plus concrète leurs engagements de réduction des émissions qui permettront de limiter l'augmentation du réchauffement climatique à 2°C. Le contrôle des efforts réalisés est aussi l'un des sujets épineux des négociations.

Un autre enjeu majeur – et principal point d'achoppement – réside dans le financement de la lutte contre le changement climatique. A Copenhague, les pays développés se sont engagés à fournir 100 milliards de dollars (75 milliards d'euros) par an aux pays les plus pauvres d'ici à 2020. Une partie significative de ces fonds devrait transiter par le Fonds vert. Mais son architecture fait débat. Les pays en développement souhaitent qu'il soit rattaché à l'ONU, d'autres comme les Etats-Unis veulent lui donner plus d'indépendance et un rôle d'appoint aux fonds déjà existants. La question de l'origine de ces fonds se pose aussi : le groupe consultatif de l'ONU préconise des "financements alternatifs", comme des taxes sur les transports et les transactions financières.

Quels groupes de pays risquent de s'affronter ?

Les divergences existent tout d'abord au sein du groupe des pays développés : les Etats-Unis, le Canada, le Japon et l'Australie sont très réticents à une nouvelle période d'engagement ainsi qu'à des réductions importantes des émissions de gaz à effet de serre, tandis que l'Union européenne se verrait bien accélérer le mouvement en proposant une réduction des émissions de 30 % d'ici à 2020 par rapport à 1990 au lieu des engagements actuels de baisse de 20 %.

Des affrontements devraient aussi avoir lieu avec les principaux pays émergents, comme le Brésil, l'Afrique du Sud, la Chine et l'Inde, qui défendent une "responsabilité commune mais différenciée". Ils acceptent ainsi le principe d'une réduction de leurs émissions, mais à condition qu'elle n'affecte pas leur développement économique et qu'elle s'accompagne de transferts financiers et technologiques.

Enfin, un groupe de 43 Etats insulaires, menacés par l'augmentation du niveau des mers, cherche à faire adopter des engagements plus contraignants afin de maintenir l'augmentation des températures mondiales entre 1 et 1,5 °C.

Quelle pourrait être l'issue du sommet ?

Avant même le début du sommet, négociateurs, responsables de l'ONU et associations ont réduit leurs ambitions et répètent depuis des mois qu'il ne faut pas attendre d'accord à Cancun. "Une chose que les Etats ont apprise de Copenhague, c'est qu'une solution globale et qui résoudrait tout n'existe pas", a récemment déclaré Christiana Figueres, la secrétaire exécutive de la CCNUCC. Brice Lalonde estime que "s'il y a un succès à Cancun, ça ne pourra être qu'un succès très modeste, voire un accord de façade, portant sur des éléments provisoires et partiels", mais qui ouvrirait la voie à un "accord un peu plus important" lors de la prochaine conférence des parties, la COP17, qui se tiendra à Durban (Afrique du Sud) en décembre 2011.

Pourtant, les intervenants espèrent que les pays parviendront à s'accorder sur des décisions concrètes quant aux principaux enjeux laissés en suspens par Copenhague. Dans le cas contraire, un nouvel échec risquerait de porter un coup fatal au processus de négociations onusiennes lancé à Rio en 1992. Aussi, "l'un des enjeux de Cancun est la légitimité et la crédibilité du processus onusien" de négociations, estime Elliot Diringer du cercle de réflexion américain The Pew Center. Las de la complexité des négociations à plus de 190 pays, certains chefs d'Etat pourraient se tourner vers des enceintes plus restreintes, comme le G20, ce qui laisserait sur le bord de la route un grand nombre de pays en développement.

Pendant ce temps, les associations organisent des contre-sommets, comme l'appel du mouvement paysan international Via Campesina qui demande l'organisation de "Mille Cancun". En France, c'est le village de Cancon, en Lot-et-Garonne, qui accueillera le 4 décembre un "rassemblement citoyen massif" pour mettre en valeur les actions menées au niveau local afin de lutter contre le changement climatique.

Le Monde.fr
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Message  ivo Mer 8 Déc - 10:32

Ban Ki-moon plaide pour un accord même modeste à Cancun
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/ban-ki-moon-plaide-pour-un-accord-meme-modeste-a-cancun-08-12-2010-1272392_240.php
par Gerard Wynn et Timothy Gardner

CANCUN, Mexique (Reuters) - Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a exhorté mardi les 190 pays représentés à la conférence de Cancun à trouver un accord même modeste pour lutter contre les changements climatiques.

Après l'échec du sommet de Copenhague, où les chefs d'Etat et de gouvernement n'étaient pas parvenus, en décembre 2009, à s'entendre sur un protocole succédant à celui de Kyoto, Ban a rappelé que la réunion de Cancun poursuivait des ambitions plus limitées.

"Nous ne pouvons pas parvenir à un accord parfait pour le moment. Le mieux est l'ennemi du bien", a-t-il déclaré aux ministres de l'Environnement réunis pour la première fois dans le cadre de ces négociations qui se tiennent dans la cité mexicaine du 29 novembre au 10 décembre.

"La stabilité de l'économie mondiale, le bien être de nos citoyens, la santé de notre planète ... Tout cela dépend de vous", a-t-il souligné.

Pays riches et pays pauvres restent divisés sur l'avenir à donner à l'accord de Kyoto qui impose aux 40 nations les plus développées de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre au cours d'une période s'achevant en 2012.

"Nous devons négocier avec la certitude qu'on ne peut pas perdre de temps. Nous devons agir maintenant", a quant à lui affirmé le président mexicain Felipe Calderon.

Ban a estimé qu'il existait quatre domaines actuellement en discussion dans lesquels il est "possible de faire des progrès sans pour autant pouvoir parvenir à un accord complet".

Ces discussions concernent un ensemble de mesures d'aide climatique, la lutte contre la déforestation, l'assistance aux pays pauvres pour qu'ils s'adaptent au changement climatique et un partage des technologies propres.

S'exprimant au nom de l'Afrique, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi s'est dit "profondément déçu" de la stagnation des négociations depuis Copenhague. "Chaque jour de retard se paye de la vie d'innombrables Africains", a-t-il déploré.

Une manifestation organisée pour dénoncer les maigres ambitions de la conférence a réuni 1.500 personnes à Cancun. Dans la nuit, des policiers ont essuyé des jets d'oeufs et la vitrine d'un restaurant a été barbouillée.

De nombreux Etats développés souhaitent que les économies émergentes, avec à leur tête la Chine et l'Inde, fassent plus pour limiter leurs émissions et qu'elles autorisent un contrôle plus large sur leurs programmes en faveur de l'écologie.

OUI, MAIS NON

"Les négociations demeurent difficiles, un résultat demeure toutefois possible", a commenté le représentant américain Todd Stern. "La question du protocole de Kyoto demeure délicate à réglée. Il n'est pas certain qu'une solution soit possible. Mais, il est évident que je l'espère", a-t-il ajouté.

Ban s'est dit inquiet de voir les pays ne pas s'impliquer suffisamment dans la lutte contre le réchauffement alors que les experts prédisent des inondations, des sécheresses, des vagues de chaleur, un mouvement de désertification et une montée du niveau des océans.

Le Japon, la Russie et le Canada ont affirmé avec force qu'ils n'entérineront pas une simple prolongation du protocole de Kyoto à l'expiration de celui-ci en 2012. Ils exigent un nouveau traité, plus large, contraignant pour les nouvelles économies telles que la Chine et l'Inde.

Pour Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), les négociations vont devoir aboutir à un compromis.

"Nous sommes actuellement dans une impasse. Des positions diamétralement opposées s'expriment sur la manière de prolonger le protocole de Kyoto", a-t-elle dit. "Les Allemands ont un mot formidable, 'yein' pour dire à la fois 'oui' et 'non'. Et je crois que c'est dans ce type de position que les pays sont actuellement engagés", a-t-elle ajouté.

Gerard Wynn, Pierre Sérisier pour le service français
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Message  ivo Ven 10 Déc - 11:00

Comment s’adapter au climat quand on est un pays pauvre ?
FRANCE INFO - 05:10
C’est l’un des enjeux des négociations onusiennes de Cancun. L’ONU chiffre à 100 milliards de dollars d’ici 2020 l’argent nécessaire aux pays pauvres pour s’adapter au changement climatique. Montée du niveau de la mer, désertification, sécheresse, inondations sont autant de menaces qui pèsent sur ces pays, extrêmement vulnérables. Reportage au Sénégal, l’un des pays les moins avancés.

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 Senegal-316
Malgré les efforts de la population, la mer continue de gagner du terrain sur l'île de Félire, dans le delta du Sine Saloum. - ©RF/Anne-Laure Barral

Dans le delta du Sine Saloum, à 100 km au sud de Dakar, se mêlent les eaux douces des fleuves et l’eau salée de l’Océan atlantique. Une réserve naturelle classée par l’Unesco depuis 20 ans mais qui est aujourd’hui en péril. Selon le centre de suivi écologique du pays, la mer pourrait monter dans cette zone d’un mètre d’ici 2100. Les habitants en sont conscients, comme à Djirnda, l’une des 200 îles du Saloum.

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 Senegal-digue-95a2b
Une digue de fortune construite par les habitants de Djirnda pour faire face à la montée de la mer.
©RF/Anne-Laure Barral

Les villageois se sont cotisés pour acheter des parpaings et des sacs de ciment afin de construire une digue. Mais sans l’aide d’ingénieurs et de maçons, leur digue de fortune n’a pas fait long feu pendant la saison des pluies. Elle n’a pas empêché la mer de couper le village en deux. "Là où nous avons construit la digue l’herbe a repoussé derrière, donc nous pensons qu’il faut continuer et qu’il y aura des résultats", explique Abdoulaye Sarr, responsable de la communauté rurale de Djirnda.

Pour ce village enclavé, l’aide est insuffisante. En plus du risque d’inondations, la salinisation menace les terres agricoles et même les ressources en eau douce des 13 500 habitants de la communauté rurale. Quelques projets de développement leur ont permis de construire une usine de désalinisation d’eau de mer mais elle est aujourd’hui cassée et ils ne savent pas la réparer. Ils ont pu construire des citernes pour récupérer l’eau de pluie mais cela ne donne que 20 litres par semaine aux familles.

Mille euros la citerne d’eau pluie, 15 000 pour une digue de 2 km

Chaque projet a un coût et même si les montants semblent dérisoires ils sont bien au-delà des moyens de cette communauté rurale. De plus, rien ne sert de payer du ciment et des parpaings s’il n’y a pas de maçons ou d’ingénieurs pour concevoir la digue. D’autant que les fonds n’ont pas toujours été utilisés à bon escient. "Si les populations locales ne s’investissent pas dans le projet, il est voué à l’échec", tempête Jean-Pascal Correa, chargé de programme énergie chez Enda.

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 9 Senegal--sel-23f5c
Le sel attaque les terres agricoles sur les îles du Sine Saloume.
©RF/Anne-Laure Barral

Mais les habitants n’ont plus confiance, ni dans l’administration et ni même dans les ONG. Ils ne voient pas l’argent arriver mais repèrent en revanche les beaux 4x4 flambants neufs des responsables politiques ou associatifs.

Trop de dossiers et de discussions, pas assez d’avancées concrètes. Personne n’attend grand-chose de Cancun. Pour les habitants de Djirnda, la situation est injuste. Pour eux, le rêve c’est de trouver un bailleur de fonds qui viennent directement leur apporter son aide... Pour eux comme pour beaucoup au Sénégal puisque la montée du niveau de la mer menace 75% de la population du pays.

Anne-laure Barral, envoyée spéciale au Sénégal
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Message  EclipseFTS Lun 13 Déc - 11:50

]color=cyan]Partager des données pour mieux réagir face aux catastrophes naturelles

Titre original : Le partage des données pourrait permettre d’éviter certaines catastrophes

Les catastrophes humanitaires provoquées par les tremblements de terre, inondations et autres phénomènes naturels pourraient dans certains cas être évitées si les gouvernements collectaient et partageaient les données sur les risques au niveau international.
C’est ce que conclut un rapport produit par la Banque mondiale et les Nations unies.

Améliorer l’accessibilité des informations sur les dangers potentiels, comme les lignes de faille sismiques, les zones inondables, les conditions météorologiques et le régime climatique serait une “mesure relativement simple et efficace” afin d’en réduire l’impact, selon le rapport intitulé Natural hazards, unnatural disasters (“Risques naturels, désastres non-naturels”), publié le 11 novembre dernier.

La collecte et le partage de données peuvent permettre d’élaborer une carte internationale des risques destinée à faciliter des prévisions plus sophistiquées au niveau local.

Pour Apurva Sanghi, économiste principal à la Banque mondiale et auteur principal du rapport, “pour commencer, peu de pays collectent des données sur les risques – des données sur les endroits où les précédentes catastrophes ont frappés, leur fréquence, leur intensité, ainsi de suite. Et même si les données sont recueillies, elles ne sont pas rendues accessibles”.

Séismes en temps réel dans le monde
Gadgets powered by Google

De nombreux gouvernements et de nombreuses autorités publiques cachent leurs données ou ont besoin d’être persuadés de la nécessité de partager l’information, a-t-il dit. La publication des données peut en effet porter préjudice aux intérêts commerciaux, en dévaluant par exemple les biens dans les zones à haut risque.

Les organisations non gouvernementales tentant de faire face aux catastrophes peuvent voir leurs efforts entravés par une absence de données, d’après ce rapport, qui utilise l’Éthiopie comme une étude de cas.

Pour Sanghi, “l’absence d’informations de base signifie que les bailleurs de fonds qui veulent réduire l’impact, par exemple, de la sécheresse, ne peuvent pas prendre des décisions optimales”.

Le Bangladesh fournit l’exemple d’un pays qui a réussi à réduire l’ampleur des catastrophes, en utilisant des données pour élaborer des prévisions météorologiques appropriées et des alertes précoces sur l’éventualité d’un cyclone. Le rapport relève que les populations peuvent être protégées contre les inondations grâce aux abris et aux évacuations, évitant ainsi les frais de construction des digues de grande envergure qui peuvent nuire au débit des fleuves, ce qui peut, à son tour, porter atteinte à l’agriculture.

Sanghi ajoute que les petits pays devraient pouvoir se “greffer” sur les prévisions météorologiques de leurs plus grands voisins, qui pourraient facilement élargir leurs prévisions afin de couvrir leur territoire. Toutefois, devant la réticence de certains pays à partager des données avec leurs voisins, il suggère que des groupes de petits pays géographiquement proches pourraient investir dans les technologies de prévision conjointes.

Pour José Achache, directeur du Groupe des Observations de la Terre, une organisation qui coordonne les efforts pour la constitution du Système mondial des Systèmes d’Observation de la Terre, des progrès ont été réalisés en matière de publication des données, comme celles provenant du LandSat, un satellite de la NASA (US National Aeronautics and Space Administration), qui fournit des informations sur la qualité de l’eau, la fonte des glaciers, les espèces envahissantes, les récifs coralliens et la déforestation.

Mais il ajoute : “seule, la diffusion des données ne réduira pas l’impact des catastrophes, parce que les gouvernements doivent également appliquer des mesures plus strictes à l’aménagement du territoire, avec la construction de maisons antisismiques ou l’interdiction de construire dans les zones inondables, par exemple”.[/color]
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Message  EclipseFTS Ven 17 Déc - 23:06

La disparition des Etats-Unis en tant que superpuissance mondiale
Article placé le 10 déc 2010, par Mecanopolis

Un atterrissage en douceur pour les Etats-Unis d’ici quarante ans ? N’y pensez pas ! La disparition des Etats-Unis en tant que superpuissance mondiale pourrait survenir bien plus vite que ce que l’on imagine. Si Washington rêve de 2040 ou de 2050 comme date de fin pour le « Siècle Américain », une estimation plus réaliste des tendances aux Etats-Unis et dans le monde laisse penser qu’en 2025, exactement dans 15 ans, tout pourrait être pratiquement terminé.

Malgré l’aura d’omnipotence que la plupart des empires projètent, un regard sur leur histoire devrait nous rappeler que ce sont des organismes fragiles. L’écologie de leur pouvoir est si délicate que lorsque les choses commencent à aller vraiment mal, les empires se désagrègent généralement à une vitesse incroyable : juste une année pour le Portugal, deux années pour l’Union Soviétique, 8 pour la France, 11 pour les Ottomans, 17 pour la Grande-Bretagne et, selon toute vraisemblance, 22 ans pour les Etats-Unis, à partir de la cruciale année 2003.

Les futurs historiens identifieront probablement l’invasion irréfléchie de l’Irak par l’administration de George W. Bush, cette année-là, comme le commencement de la chute de l’Amérique. Cependant, à la place du bain de sang qui a marqué la fin de tant d’empires du passé, avec des villes qui brûlent et des civils massacrés, cet effondrement impérial du 21ème siècle pourrait survenir de façon relativement discrète, par les circonvolutions invisibles de l’effondrement économique ou de la guerre cybernétique.

Mais n’ayez aucun doute : lorsque la domination mondiale de Washington prendra irrémédiablement fin, il y aura des souvenirs quotidiens douloureux de ce qu’une telle perte de pouvoir signifie pour les Américains de tous les milieux. A l’instar de ce qu’une demi-douzaine de nations européennes ont découvert, le déclin impérial tend à avoir un impact remarquablement démoralisant sur une société, apportant ordinairement des privations économiques pendant au moins une génération. Au fur et à mesure que l’économie se refroidit, la température politique monte, déclenchant souvent de sérieux troubles.

Les données économiques, éducatives et militaires disponibles indiquent, pour ce qui est de la puissance mondiale des Etats-Unis, que les tendances négatives s’accumuleront rapidement d’ici à 2020 et atteindront probablement une masse critique au plus tard en 2030. Le Siècle Américain, proclamé si triomphalement au commencement de la Deuxième Guerre Mondiale, sera réduit à néant et s’éteindra d’ici à 2025, dans sa huitième décennie, et pourrait être relégué définitivement au passé d’ici 2030.

Fait révélateur, en 2008, la Commission Nationale Américaine des Renseignements [US National Intelligence Council] a admis pour la première fois que la puissance globale des Etats-Unis suivait vraiment une trajectoire déclinante. Dans l’un de ses rapports périodiques sur le futur, Global Trends 2025 [Tendances Mondiales 2025], cette commission a cité « le transfert brutal de la richesse mondiale et de la puissance économique, actuellement en cours, de l’Ouest vers l’Est », et « sans précédent dans l’histoire moderne », comme premier facteur du déclin de la « force relative des Etats-Unis – même dans le domaine militaire ». Toutefois, comme beaucoup à Washington, les analystes de cette commission ont anticipé un atterrissage très en douceur et très long de la prééminence mondiale américaine, et ils ont nourri l’espoir que d’une façon ou d’une autre les Etats-Unis « garderaient longtemps une capacité militaire unique… afin de projeter leur puissance militaire sur le monde » pour les décennies à venir.

Pas la moindre chance ! Selon les projections actuelles, les Etats-Unis se retrouveront en deuxième position derrière la Chine (déjà deuxième économie mondiale) en terme de production économique, aux alentours de 2026, et derrière l’Inde d’ici à 2050. De même, l’innovation chinoise suit une trajectoire qui conduira la Chine au leadership mondial en science appliquée et en technologie militaire entre 2020 et 2030, juste au moment où les nombreux scientifiques et ingénieurs brillants de l’Amérique actuelle prendront leur retraite, sans pouvoir être adéquatement remplacés à cause d’une nouvelle génération mal instruite.

D’ici 2020, selon les prévisions actuelles, le Pentagone se lancera dans un va-tout militaire d’un empire mourrant. Il lancera une triple couverture spatiale létale, constituée de robotique avancée et qui représente le dernier meilleur espoir de Washington de maintenir son statut de puissance mondiale, malgré son influence économique déclinante. Toutefois, dès cette année-là, le réseau mondial de satellites de communication de la Chine, soutenu par les super-ordinateurs les plus puissants du monde, sera également entièrement opérationnel, procurant à Pékin une plate-forme indépendante pour la militarisation de l’espace et un puissant système de communication pour ses missiles – ou attaques cybernétiques – dans tous les endroits de la planète.

Enveloppée dans sa prétention démesurée impériale, comme Whitehall ou le Quai d’Orsay avant elle, la Maison Blanche semble toujours imaginer que le déclin américain sera progressif, modéré et partiel. Dans son Adresse à l’Union en janvier dernier, le Président Barack Obama a donné la garantie qu’il « n’accepte pas la deuxième place pour les Etats-Unis d’Amérique ». Quelques jours plus tard, le Vice-président Joseph Biden, a tourné en dérision l’idée même que « nous sommes destinés à réaliser la prophétie de [l’historien Paul] Kennedy, selon laquelle nous serons une grande nation qui aura échoué parce que nous avons perdu le contrôle de notre économie et que nous nous sommes trop agrandis ». De la même manière, Joseph Nye, le gourou néolibéral en politique étrangère, s’exprimant dans le numéro de novembre du journal institutionnel Foreign Affairs, a balayé toute idée d’essor économique et militaire de la Chine, rejetant « les métaphores trompeuses de déclin organique » et niant qu’une détérioration de la puissance globale des Etats-Unis était en cours.

Les Américains ordinaires, voyant leurs emplois se délocaliser à l’étranger, ont une vision plus réaliste que leurs dirigeants qui, eux, sont bien protégés. Un sondage d’opinion d’août 2010 a mis en évidence que 65% des Américains pensaient que leur pays était désormais « en état de déclin ». Déjà, l’Australie et la Turquie, des alliés militaires traditionnels des Etats-Unis, utilisent leurs armes fabriquées en Amérique pour des manœuvres aériennes et navales conjointes avec la Chine. Déjà, les partenaires économiques les plus proches des Etats-Unis s’éloignent de la position de Washington et se tournent vers la devise chinoise, dont les taux sont manipulés. Alors que le président [Obama] revenait d’Asie le mois dernier, un gros titre sinistre du New York Times résumait ainsi le moment fort de son voyage : « Sur La Scène Mondiale, La Vision Economique d’Obama Est Rejetée, La Chine, La Grande-Bretagne Et L’Allemagne Contestent Les USA, Les Pourparlers Commerciaux Avec Séoul Ont Egalement Echoué ».

D’un point de vue historique, la question n’est pas de savoir si les Etats-Unis perdront leur puissance globale incontestée, mais juste à quelle vitesse et avec quelle brutalité se produira leur déclin. A la place des désirs irréalistes de Washington, prenons la propre méthodologie du National Intelligence Council pour décrypter l’avenir, afin de suggérer quatre scénarios réalistes (accompagnés de quatre évaluations associées de leur situation actuelle) sur la manière, que ce soit avec fracas ou dans un murmure, dont la puissance globale des Etats-Unis pourrait toucher à sa fin dans les années 2020. Ces scénarios futuristes comprennent : le déclin économique, le choc pétrolier, la mésaventure militaire et la Troisième Guerre Mondiale. Même si ces scénarios sont loin d’être les seules possibilités en matière de déclin – voire même d’effondrement – américain, ils offrent une fenêtre sur un futur qui arrive au pas de charge.

Le déclin économique

La situation actuelle

Aujourd’hui, trois menaces principales existent vis-à-vis de la position dominante des Etats-Unis dans l’économie mondiale : la perte de l’influence économique grâce à une part du commerce mondial qui se rétrécit, le déclin de l’innovation technologique américaine et la fin du statut privilégié du dollar en tant que devise de réserve mondiale.

Dès 2008, les Etats-Unis sont déjà tombés au troisième rang mondial pour les exportations, avec 11% des exportations mondiales, comparés à 12% pour la Chine et 16% pour l’Union Européenne. Il n’y a aucune raison de croire que cette tendance va s’inverser.

De la même façon, le leadership américain dans l’innovation technologique est sur le déclin. En 2008, les Etats-Unis étaient encore numéro deux derrière le Japon en matière de dépôts de brevets, avec 232.000, mais la Chine se rapprochait très vite avec 195.000 brevets, grâce à une augmentation foudroyante de 400% depuis l’an 2000. Un signe annonciateur d’un déclin supplémentaire : en 2009, les Etats-Unis sont tombés au plus bas, au cours de la décennie précédente, parmi les 40 pays étudiés par la Fondation pour l’Innovation et l’Information Technologique, en termes de « changement » dans la « compétitivité mondiale en matière d’innovation ». Ajoutant du corps à ces statistiques, en octobre dernier, le Ministère de la Défense chinois a dévoilé le super-ordinateur le plus rapide du monde, le Tianhe-1 A, si puissant, selon un expert américain, qu’il « fait voler en éclat les performances de l’actuelle machine n°1 » aux Etats-Unis.

Ajoutez à cette preuve limpide que le système éducatif américain, qui constitue la source des futurs scientifiques et innovateurs, est passé derrière ses concurrents. Après avoir été à la tête du monde pendant des décennies sur la tranche d’âge des 25-34 ans possédant un diplôme universitaire, ce pays a sombré à la douzième place en 2010. Le Forum Economique Mondial, la même année, a classé les Etats-Unis à une médiocre 52ème place sur 139 pays, en ce qui concerne la qualité de ses universités de mathématiques et d’instruction scientifique. Près de la moitié de tous les diplômés en sciences aux Etats-Unis sont désormais des étrangers, dont la plupart rentreront chez eux, et ne resteront pas aux Etats-Unis comme cela se passait autrefois. Autrement dit, d’ici 2025, les Etats-Unis se retrouveront probablement face à une pénurie de scientifiques de talent.

De telles tendances négatives encouragent la critique acerbe croissante sur le rôle du dollar en tant que devise de réserve mondiale. « Les autres pays ne veulent plus adhérer à l’idée que les Etats-Unis savent mieux que les autres en matière de politique économique », a observé Kenneth S. Rogoff, ancien chef économiste au FMI. A la mi-2009, avec les banques centrales qui détenaient un montant astronomique de 4.000 milliards de dollars en bons du trésor américain, le Président russe Dimitri Medvedev a insisté sur le fait qu’il était temps de mettre fin au « système unipolaire artificiellement maintenu » et basé sur « une devise de réserve qui avait été forte dans le passé ».

Simultanément, le gouverneur de la banque centrale chinoise a laissé entendre que l’avenir pourrait reposer sur une devise de réserve mondiale « déconnectée des nations individuelles » (c’est-à-dire, le dollar américain). Prenez tout ceci comme des indications du monde à venir et comme une tentative possible, ainsi que l’a soutenu l’économiste Michael Hudson, « d’accélérer la banqueroute de l’ordre mondial militaro-financier des Etats-Unis ».

Un scénario pour 2020

Après des années de déficits croissants, nourris par des guerres incessantes dans des pays lointains, en 2020, comme l’on s’y attend depuis longtemps, le dollar américain perd finalement son statut spécial de devise de réserve mondiale. Soudain, le coût des importations monte en flèche. Incapable de payer des déficits allant crescendo en vendant des bons du Trésor à présent dévalués, Washington est finalement obligé de réduire considérablement son budget militaire boursouflé. Sous la pression de ses citoyens et de l’étranger, Washington retire les forces américaines de centaines de bases à l’étranger qui se replient sur un périmètre continental. Cependant, il est désormais bien trop tard.

Face à une superpuissance qui s’éteint et qui est incapable de payer ses factures, la Chine, l’Inde, l’Iran, la Russie et d’autres puissances, grandes ou régionales, défient et provoquent la domination des Etats-Unis sur les océans, dans l’espace et le cyberespace. Pendant ce temps, en pleine inflation, avec un chômage qui croit sans cesse et une baisse continue des salaires réels, les divisions intérieures s’étendent en violents clashs et en débats diviseurs, souvent sur des questions remarquablement hors sujet. Surfant sur une vague politique de désillusion et de désespoir, un patriote d’extrême-droite capture la présidence avec une rhétorique assourdissante, exigeant le respect de l’autorité américaine et proférant des menaces de représailles militaires ou économiques. Le monde ne prête quasiment pas attention alors que le Siècle Américain se termine en silence.

Le choc pétrolier

La situation actuelle

Une victime collatérale de la puissance économique déclinante de l’Amérique a été son verrouillage des approvisionnements en pétrole. Accélérant et dépassant l’économie américaine gourmande en pétrole, la Chine est devenue cet été le premier consommateur mondial d’énergie, une position détenue par les Etats-Unis depuis plus d’un siècle. Le spécialiste [américain] de l’énergie Michael Klare a exposé que ce changement signifie que la Chine « donnera le rythme pour façonner notre avenir mondial ».

D’ici 2025, la Russie et l’Iran contrôleront près de la moitié des réserves mondiales de gaz naturel, ce qui leur octroiera potentiellement un énorme effet de levier sur une Europe affamée d’énergie. Ajoutez les réserves pétrolières à ce mélange, ainsi que le National Intelligence Council a prévenu, et dans juste 15 ans, deux pays, la Russie et l’Iran, pourraient « émerger comme les chevilles ouvrières de l’énergie ».

Malgré leur ingéniosité remarquable, les principales puissances pétrolières vident actuellement les grands bassins de réserves pétrolières qui s’avèrent être des extractions faciles et bon marché. La véritable leçon du désastre pétrolier de « Deepwater Horizon » dans le Golfe du Mexique n’était pas les normes de sécurité laxistes de BP, mais le simple fait que tout le monde ne voyait que le « spectacle de la marée noire » : l’un des géants de l’énergie n’avait pas beaucoup d’autre choix que de chercher ce que Klare appelle du « pétrole coriace », à des kilomètres sous la surface de l’océan, pour maintenir la croissance de ses profits.

Aggravant le problème, les Chinois et les Indiens sont soudainement devenus des consommateurs d’énergie beaucoup plus gourmands. Même si les approvisionnements en pétrole devaient rester constants (ce qui ne sera pas le cas), la demande, et donc les coûts, est quasiment assurée de monter – et, qui plus est, brutalement. D’autres pays développés répondent agressivement à cette menace en se plongeant dans des programmes expérimentaux pour développer des sources énergétiques alternatives. Les Etats-Unis ont pris une voie différente, faisant bien trop peu pour développer des sources énergétiques alternatives, tandis qu’au cours des dix dernières années, ils ont doublé leur dépendance sur les importations du pétrole provenant de l’étranger. Entre 1973 et 2007, les importations de pétrole [aux Etats-Unis] sont passées de 36% de toute l’énergie consommée aux Etats-Unis à 66%.

Un scénario pour 2025

Les Etats-Unis sont restés si dépendants du pétrole étranger que quelques événements défavorables sur le marché mondial de l’énergie déclenchent en 2025 un choc pétrolier. En comparaison, le choc pétrolier de 1973 (lorsque les prix ont quadruplé en quelques mois) ressemble à un avatar. En colère face à la valeur du dollar qui s’envole, les ministres du pétrole de l’OPEP, se réunissant en Arabie Saoudite, exigent les futurs paiements énergétiques dans un « panier de devises », constitué de yen, de yuan et d’euro. Cela ne fait qu’augmenter un peu plus le coût des importations pétrolières américaines. En même temps, tandis qu’ils signent une nouvelle série de contrats de livraison à long-terme avec la Chine, les Saoudiens stabilisent leurs propres réserves de devises en passant au yuan. Pendant ce temps, la Chine déverse d’innombrables milliards pour construire un énorme pipeline à travers l’Asie et finance l’exploitation par l’Iran du plus grand champ gazier au monde, à South Pars, dans le Golfe Persique.

Inquiets que l’US Navy pourrait ne plus être en mesure de protéger les bateaux-citernes naviguant depuis le Golfe Persique pour alimenter l’Asie Orientale, une coalition entre Téhéran, Riyad et Abu-Dhabi forme une nouvelle alliance inattendue du Golfe et décrète que la nouvelle flotte chinoise de porte-avions rapides patrouillera dorénavant dans le Golfe Persique, depuis une base dans le Golfe d’Oman. Sous de fortes pressions économiques, Londres accepte d’annuler le bail des Américains sur la base de Diego Garcia, située sur son île de l’Océan Indien, tandis que Canberra, contrainte par les Chinois, informe Washington que sa Septième Flotte n’est plus la bienvenue à Fremantle, son port d’attache, évinçant de fait l’US Navy de l’Océan Indien.

En quelques traits de plume et quelques annonces laconiques, la « Doctrine Carter », selon laquelle la puissance militaire étasunienne devait éternellement protéger le Golfe Persique, est enterrée en 2025. Tous les éléments qui ont assuré pendant longtemps aux Etats-Unis des approvisionnements illimités en pétrole bon marché depuis cette région – logistique, taux de change et puissance navale – se sont évaporés. A ce stade, les Etats-Unis ne peuvent encore couvrir que 12% de leurs besoins énergétiques par leur industrie d’énergie alternative naissante, et ils restent dépendants du pétrole importé pour la moitié de leur consommation d’énergie.

Le choc pétrolier qui s’ensuit frappe le pays comme un ouragan, envoyant les prix vers de nouveaux sommets, rendant les voyages une option incroyablement coûteuse, provoquant la chute-libre des salaires réels (depuis longtemps en déclin) et rendant non-compétitif ce qui reste des exportations américaines. Avec des thermostats qui chutent, le prix des carburants qui bat tous les records et les dollars qui coulent à flot vers l’étranger en échange d’un pétrole coûteux, l’économie américaine est paralysée. Avec des alliances en bout de course qui s’effilochent depuis longtemps et des pressions fiscales croissantes, les forces militaires américaines commencent finalement un retrait graduel de leurs bases à l’étranger.

En quelques années, les Etats-Unis sont fonctionnellement en faillite et le compte à rebours à commencé vers le crépuscule du Siècle Américain.

La mésaventure militaire

La situation actuelle

Contrairement à l’intuition, tandis que leur puissance s’éteint, les empires plongent souvent dans des mésaventures militaires inconsidérées. Ce phénomène, connu des historiens spécialistes des empires sous le nom de « micro-militarisme », semble impliquer des efforts de compensation psychologique pour soulager la douleur de la retraite ou de la défaite en occupant de nouveaux territoires, pourtant de façon brève et catastrophique. Ces opérations, irrationnelles même d’un point de vue impérial, produisent souvent une hémorragie de dépenses ou de défaites humiliantes qui ne font qu’accélérer la perte de puissance.

A travers les âges, les empires assaillis souffrent d’une arrogance qui les conduit à plonger encore plus profond dans les mésaventures militaires, jusqu’à ce que la défaite devienne une débâcle. En 413 av. J.-C., Athènes, affaiblie, envoya 200 vaisseaux se faire massacrer en Sicile. En 1921, l’Espagne impériale mourante envoya 20.000 soldats se faire massacrer par les guérillas berbères au Maroc. En 1956, l’empire britannique déclinant détruisit son prestige en attaquant Suez. Et, en 2001 et en 2003, les Etats-Unis ont occupé l’Afghanistan et envahi l’Irak. Avec la prétention démesurée qui marque les empires au fil des millénaires, Washington a augmenté à 100.000 le nombre de ses soldats en Afghanistan, étendu la guerre au Pakistan et étendu son engagement jusqu’en 2014 et plus, recherchant les désastres, petits et grands, dans ce cimetière nucléarisé des empires, infesté par les guérillas.

Un scénario pour 2014

Le « micro-militarisme » est si irrationnel et imprévisible que les scénarios en apparence fantaisistes sont vite surpassés par les évènements réels. Avec l’armée américaine étirée et clairsemée de la Somalie aux Philippines et les tensions qui montent en Israël, en Iran et en Corée, les combinaisons possibles pour une crise militaire désastreuse sont multiformes.

Nous sommes au milieu de l’été 2014 au sud de l’Afghanistan et une garnison américaine réduite, dans Kandahar assailli, est soudainement et de façon inattendue prise d’assaut par les guérillas Taliban, tandis que les avions américains sont cloués au sol par une tempête de sable aveuglante. De lourdes pertes sont encaissées et, en représailles, un commandant militaire américain embarrassé lâche ses bombardiers B-1 et ses avions de combat F-16 pour démolir tout un quartier de la ville que l’on pense être sous contrôle Taliban, tandis que des hélicoptères de combat AC-130 U « Spooky » ratissent les décombres avec des tirs dévastateurs.

Très vite, les Mollahs prêchent le djihad dans toutes les mosquées de la région, et les unités de l’armée afghane, entraînées depuis longtemps par les forces américaines pour renverser le cours de la guerre, commencent à déserter massivement. Les combattants Talibans lancent alors dans tout le pays une série de frappes remarquablement sophistiquées sur les garnisons américaines, faisant monter en flèche les pertes américaines. Dans des scènes qui rappellent Saigon en 1975, les hélicoptères américains portent secours aux soldats et aux civils américains depuis les toits de Kaboul et de Kandahar.

Pendant ce temps, en colère contre l’impasse interminable qui dure depuis des dizaines d’années à propos de la Palestine, les dirigeants de l’OPEP imposent un nouvel embargo pétrolier contre les Etats-Unis pour protester contre leur soutien à Israël, ainsi que contre le massacre d’un nombre considérable de civils musulmans dans leur guerre en cours dans tout le Grand Moyen-Orient. Avec le prix des carburants qui monte en flèche et ses raffineries qui s’assèchent, Washington prend ses dispositions en envoyant les forces des Opérations Spéciales saisir les ports pétroliers du Golfe Persique. En retour, cela déclenche un emballement des attaques-suicides et le sabotage des pipelines et des puits de pétrole. Tandis que des nuages noirs s’élèvent en tourbillons vers le ciel et que les diplomates se soulèvent à l’ONU pour dénoncer catégoriquement les actions américaines, les commentateurs dans le monde entier remontent dans l’histoire pour appeler cela le « Suez de l’Amérique », une référence éloquente à la débâcle de 1956 qui a marqué la fin de l’Empire Britannique.

La Troisième Guerre Mondiale

La situation actuelle

Au cours de l’été 2010, les tensions militaires entre les Etats-Unis et la Chine ont commencé à croître dans le Pacifique occidental, considéré autrefois comme un « lac » américain. Même un an plus tôt, personne n’aurait prédit un tel développement. De la même manière que Washington a exploité son alliance avec Londres pour s’approprier une grande part de la puissance mondiale de la Grande-Bretagne après la Deuxième Guerre Mondiale, la Chine utilise à présent les profits générés par ses exportations avec les Etats-Unis pour financer ce qui risque probablement de devenir un défi militaire à la domination américaine sur les voies navigables de l’Asie et du Pacifique.

Avec ses ressources croissantes, Pékin revendique un vaste arc maritime, de la Corée à l’Indonésie, dominé pendant longtemps par l’US Navy. En août, après que Washington eut exprimé un « intérêt national » dans la Mer de Chine méridionale et conduit des exercices navals pour renforcer cette revendication, le Global Times, organe officiel de Pékin, a répondu avec colère, en disant : « Le match de lutte entre les Etats-Unis et la Chine sur la question de la Mer de Chine méridionale a fait monter les enchères pour décider quel sera le futur dirigeant de la planète. »

Au milieu des tensions croissantes, le Pentagone a rapporté que Pékin détient à présent « la capacité d’attaquer… les porte-avions [américains] dans l’Océan Pacifique occidental » et de diriger « des forces nucléaires vers l’ensemble… des Etats-Unis continentaux. » En développant « des capacités offensives nucléaires, spatiales et de guerre cybernétique », la Chine semble déterminée à rivaliser pour la domination de ce que le pentagone appelle « le spectre d’information dans toutes les dimensions de l’espace de combat moderne ». Avec le développement en cours de la puissante fusée d’appoint Long March V, de même que le lancement de deux satellites en janvier 2010 et d’un autre en juillet dernier, pour un total de cinq [déjà mis sur orbite], Pékin a lancé le signal que le pays faisait des progrès rapides en direction d’un réseau « indépendant » de 35 satellites pour le positionnement, les communications et les capacités de reconnaissance mondiales, qui verra le jour d’ici 2020.

Pour contrôler la Chine et étendre mondialement sa position militaire, Washington a l’intention de construire un nouveau réseau numérique de robotique aérienne et spatiale, de capacités avancées de guerre cybernétique et de surveillance électronique. Les planificateurs militaires espèrent que ce système enveloppera la Terre dans un quadrillage cybernétique capable de rendre aveugles des armées entières sur le champ de bataille ou d’isoler un simple terroriste dans un champ ou une favela. D’ici 2020, si tout fonctionne selon son plan, le Pentagone lancera un bouclier à trois niveaux de drones spatiaux – pouvant atteindre l’exosphère depuis la stratosphère, armés de missiles agiles, reliés par un système modulaire de satellites élastique et opérant au moyen d’une surveillance totale par télescope.

En avril dernier, le Pentagone est entré dans l’histoire. Il a étendu les opérations de drones à l’exosphère en lançant discrètement la navette spatiale non habitée X-37 B, la plaçant en orbite basse au-dessus de la planète. Le X-37 B est le premier d’une nouvelle génération de véhicules non-habités qui marqueront la militarisation complète de l’espace, créant une arène pour les futures guerres, contrairement à tout ce qui a été fait auparavant.

Un scénario pour 2025

La technologie de la guerre spatiale et cybernétique est tellement nouvelle et non-testée que même les scénarios les plus bizarres pourraient bientôt être dépassés par une réalité encore difficile à concevoir. Toutefois, si nous employons simplement le type de scénarios que l’US Air Force a elle-même utilisés dans son 2009 Future Capabilities Game, nous pouvons obtenir « une meilleure compréhension sur la manière dont l’air, l’espace et le cyberespace coïncident dans l’art de la guerre » ; et, commencez alors à imaginer comment la prochaine guerre mondiale pourrait réellement être livrée !

Il est 23h59 en ce jeudi de Thanksgiving 2025. Tandis que les foules se pressent dans les cyberboutiques et qu’elles martèlent les portails de Best Buy pour des gros discounts sur les derniers appareils électroniques domestiques provenant de Chine, les techniciens de l’US Air Force, au Télescope Spatial de Surveillance de Maui [Hawaï], toussent sur leur café tandis que leurs écrans panoramiques deviennent soudainement noirs. A des milliers de kilomètres, au centre de commandement cybernétique au Texas, les combattants cybernétiques détectent rapidement des codes binaires malicieux qui, bien que lancés de façon anonyme, montrent l’empreinte numérique distincte de l’Armée de Libération Populaire de Chine.

Cette première attaque ouverte n’avait été prévue par personne. Le « programme malicieux » prend le contrôle de la robotique à bord d’un drone américain à propulsion solaire, le « Vulture », alors qu’il vole à 70.000 pieds au-dessus du Détroit de Tsushima, entre la Corée et le Japon. Il tire soudain tous les modules de fusées qui se trouvent en dessous de son envergure gigantesque de 135 mètres, envoyant des douzaines de missiles létaux plonger de façon inoffensive dans la Mer Jaune, désarmant ainsi efficacement cette arme terrible.

Déterminé à répondre coup pour coup, la Maison Blanche autorise une frappe de rétorsion. Confiant que son système de satellites F-6, « fractionné et en vol libre » est impénétrable, les commandants de l’Air Force en Californie transmettent les codes robotiques à la flottille de drones spatiaux X-37 B qui orbitent à 450 kilomètres au-dessus de la Terre, leur ordonnant de lancer leurs missiles « triple terminator » sur les 35 satellites chinois. Aucune réponse. Proche de la panique, l’US Air Force lance son véhicule de croisière hypersonique Falcon dans un arc de 160 kilomètres au-dessus de l’Océan Pacifique et ensuite, juste 20 minutes plus tard, envoie les codes informatiques pour tirer les missiles contre sept satellites chinois en orbite basse. Les codes de lancement sont soudainement inopérants.

Au fur et à mesure que le virus chinois se répand irrésistiblement à travers l’architecture des satellites F-6 et que ces super-ordinateurs américains de deuxième classe ne parviennent pas à cracker le code diablement complexe du programme malicieux, les signaux GPS, cruciaux pour la navigation des navires et des avions américains dans le monde entier, sont compromis. Les flottes de porte-avions commencent à tourner en rond au milieu du Pacifique. Des escadrons d’avions de combat sont cloués au sol. Les drones moissonneurs volent sans but vers l’horizon, se crashant lorsque leur carburant est épuisé. Soudain, les Etats-Unis perdent ce que l’US Air Force a longtemps appelé « le terrain élevé de combat ultime » : l’espace. En quelques heures, la puissance mondiale qui a dominé la planète pendant près d’un siècle a été vaincue dans la Troisième Guerre Mondiale sans causer la moindre victime humaine.
Un nouvel ordre mondial ?

Même si les événements futurs s’avèrent plus ternes que ce que suggèrent ces quatre scénarios, toutes les tendances importantes pointent vers un déclin beaucoup plus saisissant de la puissance américaine d’ici 2025 que tout ce que Washington semble maintenant envisager.

Alors que les alliés [des Etats-Unis] dans le monde entier commencent à réaligner leurs politiques pour rencontrer les puissances asiatiques montantes, le coût de maintien des 800 bases militaires ou plus à l’étranger deviendra tout simplement insoutenable, forçant finalement Washington à se retirer graduellement à contre-cœur. Avec la Chine et les Etats-Unis qui se trouvent dans une course à la militarisation de l’espace et du cyberespace, les tensions entre les deux puissances vont sûrement monter, rendant un conflit militaire d’ici 2025 au moins plausible, voire quasiment garanti.

Pour compliquer un peu plus les choses, les tendances économiques, militaires et technologiques exposées brièvement ci-dessus n’agiront pas de manière clairement isolée. Comme cela s’est produit pour les empires européens après la Deuxième Guerre Mondiale, de telles forces négatives se révèleront sans aucun doute synergiques. Elles se combineront de façon complètement inattendue, créeront des crises pour lesquelles les Américains ne sont absolument pas préparés et menaceront d’envoyer l’économie dans une spirale descendante soudaine, reléguant ce pays dans la misère économique, pendant une génération ou plus.

Tandis que la puissance américaine s’estompe, le passé offre un éventail de possibilités pour un futur ordre mondial. A un bout de ce spectre, la montée d’une nouvelle superpuissance mondiale, même si elle est improbable, ne peut pas être écartée. Toutefois, la Chine et la Russie manifestent toutes deux des cultures autoréférentielles, des écritures abstruses non-romaines, des stratégies de défense régionales et des systèmes légaux sous-développés, leur contestant les instruments clés pour la domination mondiale. Alors, dans ce cas, aucune superpuissance de semble pouvoir succéder aux Etats-Unis.

Dans une version noire contre-utopique de notre futur mondial, il est concevable qu’une coalition d’entreprises transnationales, de forces multilatérales comme l’OTAN et d’une élite financière internationale puisse élaborer un réseau supranational instable qui ne donnerait plus aucun sens à l’idée même d’empires nationaux. Tandis que des entreprises dénationalisées et des élites multinationales dirigeraient de façon usurpée un tel monde depuis des enclaves urbaines sécurisées, les multitudes seraient reléguées dans des terres, rurales ou urbaines, laissées à l’abandon.

Dans Planet of Slums [planète bidonvilles], Mike Davis offre au moins une vision partielle du bas vers le haut d’un tel monde. Son argument est que le milliard de personnes (deux milliards d’ici 2030) déjà entassées dans des bidonvilles fétides de type favelas autour du monde, feront « les villes sauvages et en faillite du Tiers Monde […] l’espace de combat caractéristique du 21ème siècle ». Alors que l’obscurité s’installe sur quelques super-favelas futures, « l’empire peut déployer des technologies orwelliennes de répression », tandis que « les hélicoptères de combats de type hornet chassent des ennemis énigmatiques dans les rues étroites des bas-quartiers… Tous les matins, les bidonvilles répliquent par des attentats-suicides et des explosions éloquentes ».

Au milieu de ce spectre de futurs possibles, un nouvel oligopole pourrait émerger entre 2020 et 2040, avec les puissances montantes chinoise, russe, indienne et brésilienne collaborant avec des puissances en déclin comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Japon et les Etats-Unis, en vue d’imposer une domination globale ad hoc, semblable à l’alliance approximative des empires européens qui ont dirigé la moitié de l’humanité aux alentours de 1900.

Une autre possibilité : la montée d’hégémons régionaux dans un retour à quelque chose rappelant le système international en œuvre avant que les empires modernes ne se forment. Dans cet ordre mondial néo-westphalien, avec ses perspectives sans fin de micro-violence et d’exploitation incontrôlée, chaque hégémon dominerait sa région immédiate – le Brésil en Amérique du Sud, Washington en Amérique du Nord, Pretoria en Afrique méridionale, etc. L’espace, le cyberespace et les profondeurs maritimes, retirés du contrôle de l’ancien « gendarme » planétaire, les Etats-Unis, pourraient même devenir des nouvelles parties communes mondiales, contrôlées au moyen d’un Conseil de Sécurité onusien élargi ou d’une autre institution ad hoc.

Tous ces scénarios extrapolent des tendances futuristes existantes, sur la supposition que les Américains, aveuglés par l’arrogance de décennies de puissance sans précédent historique, ne peuvent pas prendre ou ne prendront pas les mesures pour gérer l’érosion incontrôlée de leur position mondiale.

Si le déclin de l’Amérique suit en fait une trajectoire de 22 années entre 2003 et 2025, alors les Américains ont déjà gaspillé la plus grande partie de la première décade de ce déclin avec des guerres qui les ont détournés des problèmes à long-terme et, de la même manière que l’eau est bue rapidement par les sables du désert, des trillions de dollars terriblement nécessaires gaspillés.

S’il reste seulement 15 ans, les risques de les gaspiller tous reste toujours élevé. Le Congrès et le président [des Etats-Unis] sont à présent dans une impasse ; le système américain est submergé par l’argent des grandes entreprises qui bloquent les usines ; et peu de choses laissent penser que toute question d’importance, y compris les guerres américaines, l’Etat national sécuritaire bouffi de l’Amérique, son système éducatif démuni et ses approvisionnements énergétiques archaïques, sera traitée avec assez de sérieux pour assurer la sorte d’atterrissage en douceur qui pourrait maximiser le rôle et la prospérité des Etats-Unis dans un monde en changement.

Les empires d’Europe sont révolus et le pouvoir suprême des Etats-Unis se poursuit. Il semble de plus en plus improbable que les Etats-Unis obtiendront quelque chose qui ressemble de près ou de loin à la réussite de la Grande-Bretagne, pour façonner un ordre mondial réussi qui protège leurs intérêts, préserve leur prospérité et porte la marque de leurs meilleures valeurs.

Alfred W. McCoy
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Message  spike Mer 22 Déc - 19:35


Des hivers plus froids parce qu'il fait plus chaud
Selon une étude, les hivers rigoureux en Europe sont directement liés au réchauffement climatique.


Des macaques dans la neige au zoo de Gera, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 décembre 2010 (© AFP Bodo Schackow)

Le fait peut sembler étrange et pourtant, selon des scientifiques, les hivers rigoureux qui se succèdent en Europe depuis dix ans sont liés, en grande partie, au réchauffement climatique.

Au premier regard, la froideur glaciale qui s'est abattue sur l'Europe semble peu compatible avec la hausse moyenne des températures attendue d'ici la fin du siècle et qui pourrait atteindre de 5 à 6 degrés.

Aux climato-sceptiques qui y voient la preuve que le changement climatique n'existe pas, certains scientifiques répondent que ces vagues de froid sont un refroidissement temporaire, au sein du réchauffement global.

Mais, une nouvelle étude va plus loin, et montre que la hausse du thermomètre est précisément à l'origine de ces hivers enneigés et particulièrement froids.

Le coupable serait la fonte de la calotte glaciaire arctique. Le réchauffement, deux à trois fois supérieur à la moyenne, a entraîné sa réduction de 20% ces 30 dernières années. Elle pourrait même disparaître entièrement durant les mois d'été d'ici la fin du siècle.

Les rayons du soleil, qui ne sont plus repoussés par la glace, réchauffent encore un peu plus la surface du globe à cet endroit.

Une mer sans glace, et c'est tout le système de pressions qui s'en trouve bouleversé.

«Mettons que l'océan soit à zéro degré», explique Stefan Rahmstorf, spécialiste du climat au prestigieux Institut Potsdam (Allemagne) pour la recherche sur l'impact climatique. «Il est ainsi beaucoup plus chaud que l'air ambiant dans cette zone polaire en hiver. Vous avez alors un important flux chaud qui remonte vers l'atmosphère, que vous n'avez pas quand tout est recouvert de glace. C'est un changement énorme».

Le résultat, selon une étude publiée au début du mois par le Journal de Recherche Géophysique, est un système de hautes pressions qui pousse l'air polaire, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, vers l'Europe.

«Ces anomalies pourraient tripler la probabilité d'avoir des hivers extrêmes en Europe et dans le nord de l'Asie», y explique le physicien Vladimir Petoukhov, qui a dirigé l'étude.

D'autres explications pour ces hivers atypiques, comme une baisse de l'activité solaire ou des changements dans le Gulf Stream, «ont tendance à en exagérer les effets», ajoute M. Petoukhov.

Il souligne également que lors de l'hiver glacial de 2005-2006, quand les températures étaient de 10° inférieures à la normale en Sibérie, aucune anomalie n'avait été constatée dans l'oscillation nord-atlantique, phénomène météorologique avancé par certains comme une explication possible de ces hivers rigoureux.

Les chercheurs soulignent que ces hivers particulièrement froids en Europe ne reflètent pas la tendance globale constatée sur l'ensemble du globe, où 2010 devrait être l'une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées.

«Quand je regarde par ma fenêtre, je vois 30 cm de neige et le thermomètre dit -14°», raconte M. Rahmstorf, qui s'exprimait au téléphone depuis Potsdam. «En même temps, au Groenland, nous sommes au-dessus de zéro en décembre».

(Source AFP)
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Message  ivo Ven 24 Déc - 11:17

Mesures drastiques pour réduire le nombre de voitures à Pékin
FRANCE INFO - 10:45
Comment désencombrer les rues de la capitale chinoise, qui connaît des embouteillages catastrophiques ? Les autorités ont décidé de limiter le nombre de nouvelles voitures en circulation. L’an prochain, Pékin ne délivrera que 240.000 immatriculations par un système de tirage au sort.
Inciter les citadins à privilégier les transports en commun, favoriser l’auto-partage, instaurer un péage à l’entrée de la ville... Beaucoup de municipalités prennent des mesures pour limiter le nombre de voitures en circulation, résorber les embouteillages et réduire la pollution. Mais Pékin détient sans doute la palme de la mesure la plus drastique...

La capitale chinoise vient de décider de réduire des deux tiers le nombre de nouvelles voitures en circulation l’an prochain. Seules 240.000 immatriculations seront délivrées en 2011, contre plus de 700.000 en 2010. Les Pékinois qui souhaitent acquérir une nouvelle voiture devront donc se soumettre à un système de loterie.

Un permis pour conduire dans Pékin

Et ce n’est pas tout : les tarifs des parkings vont augmenter significativement, les conducteurs de voitures immatriculées hors de Pékin devront obtenir un permis pour circuler dans le centre-ville et les organismes gouvernementaux ne seront pas autorisés à accroître leur flotte pendant les cinq prochaines années.

Les autorités municipales ne se font cependant pas d’illusions : cela ne suffira pas à réduire les embouteillages, d’une ampleur quasiment inégalée dans le monde. Les difficultés de circulation sont telles que certains quartiers de la ville ressemblent à des parkings géants...

7 millions de voitures en 2015 ?

La municipalité veut toutefois ralentir l’augmentation du nombre de voitures. Car si rien n’est fait, la capitale chinoise comptera en 2015 7 millions de voitures, sur un réseau qui ne peut en accueillir que 6,7 millions.

La Chine est désormais le premier marché automobile mondial, devant les Etats-Unis. 18 millions de voitures ont été achetées dans le pays cette année, en hausse de 32% par rapport à l’an dernier.
ivo
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