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No Futur - la terre au 21° siecle - Page 17 Empty Re: No Futur - la terre au 21° siecle

Message  ivo Dim 20 Jan - 13:02

Evaluation des OGM : vers plus de transparence et d'indépendance
fr info
L'EFSA, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, décide de publier ses données sur le maïs transgénique NK603, une première victoire pour le chercheur français Gilles-Eric Séralini, dont l'étude choc montrant des rats aux tumeurs protubérantes avait été rejetée justement par l'EFSA.

"C'est une demi-victoire, une première transparence", s'est félicité le professeur Séralini, après la décision prise cette semaine par l'EFSA de publier les données qu'elle a utilisées pour donner son avis favorable à l'autorisation de commercialisation du maïs OGM NK 603. Demi-victoire car cette publication est soumise à l'accord de Monsanto
, mais surtout parce que le chercheur français attend toujours la publication des données concernant le Roundup, "pesticide le plus utilisé dans le monde, qui pollue nos rivières et nos nappes phréatiques". 80% des OGM ont pour but de lui résister.

Donnant – donnant

Or, lors du rejet de son étude notamment par l'EFSA qui lui demandait des informations supplémentaires sur ses travaux, le Pr Séralini avait posé comme préalable que l'EFSA fournisse elle-même les éléments qui avaient permis d'autoriser l'OGM et le pesticide.

Lors d'une conférence de presse au Parlement européen, à l'invitation de l'eurodéputée Corinne Lepage, le scientifique et son équipe du CRIIGEN (Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique) sont revenus sur la "campagne de dénigrement" menée après la publication de leur travaux, rappelant qu'ils n'avaient permis "ni moratoire ni autorisation", alors que les données des agences "se copiant les unes les autres avaient servi à les autoriser pour des millions voire des milliards de gens, sur des bases ridicules".

Mise en danger d'autrui

Des conditions d'autorisation de mise sur le marché préoccupantes en termes de santé publique. Pour preuve, cette réponse de la part de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail): "Concernant les tests sur le Roundup, il n'y a pas d'exigence dans le dossier d'évaluation du produit de test de long terme. Il s'agit de tests de toxicité aiguë, sans résultats d'analyse de sang", écrit Marc Mortureux, Directeur général de l'ANSES. "On nous prend tous pour des cobayes ! Tout cela confine à la mise en danger d'autrui", s'indigne Gilles-Eric Séralini.


Huissier et plainte en diffamation

En attendant leur publication, toutes les données brutes du chercheur ont été transmises à un huissier, présent à la conférence de presse. Par ailleurs le scientifique et son équipe ont annoncé qu'ils allaient porter plainte pour diffamation contre tous ceux qui les accusent d'avoir falsifié leurs données, ou d'appartenir à un groupe sectaire.

Deux poids, deux mesures

"La publication des données par l'EFSA va permettre de juger que le maïs NK 603 n'aurait pas été autorisé si on avait appliqué les mêmes critères qu'à l'étude du Pr Séralini", a souligné Corinne Lepage, qui compte parmi les fondateurs du CRIGEN. Elle dénonce le traitement inéquitable dont font l'objet les anti-OGM, "un 'deux poids deux mesures' au détriment de la santé des gens", et demande qu'on réévalue les études qui ont permis la mise sur le marché.


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Message  ivo Sam 26 Jan - 9:56

Transportez-vous en 2050
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En 2012, nous avons eu des records de vitesse, d'altitude, de distance, mais demain, quels seront nos modes de transports ? Gérard Feldzer a imaginé un scénario futuriste.
>>>
http://www.franceinfo.fr/transports/circulez-il-y-a-le-monde-a-voir/transportez-vous-en-2050-855427-2013-01-12
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Message  ivo Jeu 31 Jan - 8:46

Des millions de Chinois invités à rester chez eux à cause de la pollution
fr info
Une partie de la Chine, dont la capitale Pékin, étouffe littéralement depuis trois jours, sous un épais brouillard de pollution. Par mesure de précaution, les autorités conseillent aux personnes fragiles de rester chez elles.

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 17 21011377
A Pékin, la célèbre place Tian'anmen est plongée dans un épais brouillard © Maxppp

Ce n'est malheureusement pas une nouveauté dans un pays, la Chine, qui consomme autant de charbon que l'ensemble des autres pays de la planète. La pollution atmosphérique est devenue un enjeu sanitaire hautement important pour les quelque 1,5 milliards de Chinois, et encore plus pour les habitants de la capitale.

Pékin, ville masquée

La mobilisation est générale, l'inquiétude tout autant à Pékin. Dans les rues de la mégalopole de 20 millions d'habitants, le masque équipé d'un filtre à air est désormais un accessoire courant, voire incontournable. On le met dans la rue, bien sûr, mais on le garde aussi chez soi, ou au travail. Pour limiter le nombre d'affections respiratoires, le gouvernement municipal a conseillé aux personnes fragiles, les enfants et les personnes âgées principalement, de se calfeutrer chez eux, fenêtres fermées. Un message relayé mercredi matin par les radios. Les Pékinois en sont même au point de se ruer sur des boîtes d'air pur en conserve.

Il faut dire que l'événement est inédit, par son ampleur : le nuage de gaz et de poussière s'étend sur une superficie de plus d'1,3 millions de kilomètres carrés sur l'est du pays, jusqu'à l'industrielle Shanghaï. Sous cet épais "smog", on respire 17 fois la dose de particules novices admise par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Conséquence : la quasi-totalité des activités en plein air ont été suspendues, 103 usines ont été fermées, et 30 % des voitures officielles ont l'interdiction de circuler. L'organe officiel de suivi de la pollution BeijingAir évalue le risque à "dangereux".

BeijingAir ✔ @BeijingAir

01-30-2013 00:00 to 01-30-2013 23:59; PM2.5 24hr avg; 277.9; 328; Hazardous
4:20 PM - 30 janv. 13

Des chiffres qui font froid dans le dos

Le problème principal vient de cette industrie qui avance à marche forcée dans une Chine à la croissance toujours plus insolente.

Désormais, le pays consomme autant de charbon que l'ensemble des autres pays de la planète ; il en tire 70 % de son énergie. Et en plein hiver, on n'arrête pas les chaudières à charbon qui permettent d'amener un peu de chaleur à la maison.
L'autre problème évident, ce sont les voitures, toujours plus nombreuses dans une Chine qui est devenue le premier marché automobile mondial. Dans la seule ville de Pékin, on compte au minimum cinq millions de véhicules en circulation. Mais depuis trois jours, il est devenu bien difficile de circuler, étant donné que neuf autoroutes ont été barricadées. Dans les airs, ça coince également : on ne compte plus les vols retardés ou carrément annulés à cause du brouillard.

Et pour ne rien arranger, les masques de protection sont en rupture de stock.

Pékin étouffe sous la pollution : récit du correspondant de France Info, Philippe Reltien (00:01:04)
commentaires:
Punition divine, ils ont pris nos emplois, notre technicité, ils n'arrivent plus à respirer ? j'ai un de mes amis qui travaille à Pékin, son sentiment : peuple d'esclaves 10 à 12 h de travail par jour, 6 jours par semaine, 3h dans les transport, pas de vie sociale, pas de vie culturelle, salaires de misère, saleté et pollution à tous les étages, alimentation dégueulasse, sûr ils n'auront pas de problème, ni de sécurité sociale, ni de retraite, un exemple à suivre François, il y a une solution à tout, il faut simplement le bon exemple, demande à Mélanchon qu'il t'explique comment faire, une société idéale, suivant les préceptes de leur joyeuse idéologie, au service des travailleurs, Y a t-il depuis son existence, un régime communiste qui ai fait le bonheur de son peuple ?....aucun ! polluons, quand tout sera pourri il faudra demander à nos chers patrons, de payer des boites d'air frais pour chaque français. En travaillant avec eux, ont les tuent, et ont se tue, donc, tout va bien ?
Une petite précision, la chine n' est que vaguement communiste. Elle a plus, aujourd'hui, d'influences du capitalisme il me semble. Je dis ça, je ne crois ni en l'un, ni en l'autre. Seule alternative qui me fait rêver, c'est celle d'Étienne Chouard.
.....
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Message  ivo Ven 8 Mar - 19:20

L'horrible commerce des ailerons de requins
L'humain est doué quand il s'agit de se justifier. Chaque année, les hommes massacrent plus de cent millions de requins, toujours décrits comme de vicieux tueurs assoiffés de sang.
>>>
http://www.seashepherd.fr/sharks/shark-finning.html

Les 100 espèces les plus menacées en photo
>>>
http://tinyurl.com/d5ka43g
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Message  ivo Ven 3 Mai - 11:47

Quand l'Arctique fond à vitesse grand V
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2012 est classée parmi les 10 années les plus chaudes selon l'Organisation météorologique mondiale. Dans son bilan annuel publié ce jeudi, l'organisation onusienne confirme le rythme soutenu du changement climatique à cause de nos émissions de gaz à effet de serre. L'OMM s'alarme en particulier de la fonte des glaces en Arctique. Une fonte qui ne devrait pas s'arranger et qui inquiète les ONG environnementales.


L'étude de l'OMM dresse la liste des modifications liées au réchauffement climatique, en particulier après les records de chaleur enregistrés en 2012. Et la "fonte record" de la banquise de l'Arctique est le premier constat alarmant. "Le chiffre de cette année représente une diminution de 49% par rapport à la moyenne des minima pour la période 1979-2000", indique l'OMM.

Mais l'étude n'en reste pas là, ces records de chaleur ont également d'autres effets non négligeables. La calotte glaciaire du Groenland a également "très fortement fondu début juillet", atteignant "97%" à la mi-juillet, et il s'agit "de la fonte la plus importante depuis le début des observations satellites, il y a 34 ans".

"Bien d'autres phénomènes extrêmes se sont produits en 2012, comme des sécheresses et des cyclones tropicaux. La variabilité naturelle du climat a toujours donné lieu à ces extrêmes, mais les caractéristiques physiques de ces phénomènes météorologiques et climatiques résultent de plus en plus du changement climatique", souligne l'étude de l'OMM.

Les organisations environnementales sont inquiètes
Le reportage D'Anne-Laure Barral

>>>
http://www.wmo.int/pages/mediacentre/press_releases/pr_972_fr.html
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Message  ivo Mer 8 Mai - 8:52

La hausse du CO2 fait suffoquer la planète
http://www.rfi.fr/science/20130507-hausse-co2-planete-ges-mauna-loa-courbe-keeling
Notre atmosphère terrestre s’apprête, courant mai, à passer une barre historique, celle des 400 ppm de gaz carbonique (CO2), le principal gaz à effet de serre (GES). Un seuil jamais franchi depuis… plus 2, 5 millions d’années, c'est-à-dire à l’époque des australopithèques, les premiers représentants du genre humain.

La station de Mauna Loa à Hawaï a mesuré, vendredi 3 mai, 399,29 parties par million (ppm), alors que la veille l’Organisation météorologique mondiale notait dans son dernier rapport l’accentuation des phénomènes extrêmes : sécheresses, inondations, cyclones…

Selon la Scripps Institution of Oceanography (Université de Californie) de San Diego, la limite des 400 ppm devrait être atteinte courant mai au-dessus du volcan de Mauna Loa, à Hawaï, où sont effectuées les mesures. C’est là que depuis1958, grâce à la « courbe de Keeling », du nom du scientifique qui l’a inventée, on mesure le CO2.

Cette courbe croît sans discontinuer depuis 1960 où elle était alors à 316 ppm. Jusqu’à la révolution industrielle du début du 20e siècle, et le recours aux énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel), elle n’avait pas dépassé les 300 ppm depuis 800 000 ans.

Ces 400 ppm bientôt franchies ont une valeur symbolique car il ne s’agit que d’un taux journalier. Selon le climatologue français Jean Jouzel, ce n’est que dans 2 ou 3 ans que cette valeur deviendra une moyenne annuelle. Face à cette urgence, Christiana Figueres, la responsable de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), a tiré la sonnette d’alarme. Elle a rappelé, lundi 29 avril, lors de négociations à Bonn devant des délégations du monde entier, la nécessité d’élaborer d’ici 2015 un accord qui engagera tous les pays à réduire leur GES, et en particulier les deux grands pays les plus pollueurs, la Chine et les Etats-Unis.

Au rythme actuel, Jean Jouzel indique que « l’on devrait atteindre une valeur de 450 ppm en 2040, avec pour conséquence une hausse de température d’environ 3°C ». La dernière fois que la planète a connu un tel phénomène, c’était il y a environ 2,5 millions d’années. La température était alors de 3 à 4 degrés supérieure à celle que nous connaissons et les océans de 5 à 40 mètres plus hauts. Un tel scénario ferait disparaître par exemple les Pays-Bas de la surface de la Terre !

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 17 2013-05-02T124123Z_1518342873_GM1E9521LC301_RTRMADP_3_CHINA_0
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Message  ivo Sam 11 Mai - 10:03

Voir la Terre vieillir en 30 ans
La création d'îles artificielles au large de Dubaï, la quasi disparition de la mer d'Aral ou encore l'explosion de l'urbanisation de Las Vegas en plein milieu du désert : autant de phénomènes survenus ces trente dernières années rendus visibles par le projet Timelapse, qui permet de mesurer à quel point la face de la Terre a changé sous l'effet du changement climatique et des activités humaines.
>>>
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2013/05/10/explorez-comment-la-terre-a-evolue-ces-30-dernieres-annees/
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Message  ivo Jeu 16 Mai - 11:36

Le changement climatique fait bouger le pôle Nord
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/05/15/le-changement-climatique-fait-bouger-le-pole-nord/
Même si nous ne le sentons pas, la Terre est une toupie un peu folle. Non seulement elle tourne sur elle-même, mais son axe de rotation n'est pas fixe et, tel un gyroscope, il oscille au fil du temps, influencé par l'attraction conjuguée du Soleil et de la Lune. Ces phénomènes sont bien connus des astronomes qui leur ont donné les noms de "précession des équinoxes" et de "nutation". Concrètement, ils se traduisent par le fait que l'étoile Polaire change au cours des millénaires. Aujourd'hui, il s'agit de l'étoile alpha de la Petite Ourse mais, il y a cinq mille ans, nos lointains ancêtres visaient l'étoile alpha de la constellation du Dragon (voisine) pour repérer le nord. Et, dans vingt siècles, c'est au sein de la constellation de Céphée que l'on cherchera l'étoile Polaire.

La conséquence terrestre de tous ces phénomènes est le déplacement prévisible du pôle Nord géographique (à ne pas confondre avec le pôle Nord magnétique, qui bouge bien plus rapidement). Grâce à plusieurs systèmes et notamment au réseau de satellites GPS, on est d'ailleurs capable de déterminer la position du pôle au millimètre près. Mais depuis 2005, quelque chose ne va plus au pays des ours blancs. Alors que le pôle Nord dérivait doucement d'environ 6 centimètres par an en direction du nord du Labrador, il a, à cette date, bifurqué vers l'est, pointant désormais vers le Groenland. Surtout, son déplacement s'est sensiblement accéléré, puisque la vitesse est passée à 27 centimètres annuels.

Et c'est vers le réchauffement climatique, déjà accusé de bien d'autres maux, qu'il faut se tourner pour trouver la cause de ce changement de cap et de cette étonnante accélération. Pour le déterminer, une équipe américano-chinoise, dont l'étude paraîtra prochainement dans les Geophysical Research Letters, s'est appuyée sur les données de GRACE (Gravity Recovery And Climate Experiment), un duo de satellites mesurant les variations du champ gravitationnel terrestre et par conséquent celles de la répartition des masses sur notre planète. En effet, la distribution des masses à la surface de la Terre joue sur la rotation de celle-ci et donc sur la position des pôles. Si le rapport avec le climat vous échappe, il vous faut penser à l'eau. L'eau qui se déplace en permanence dans l'atmosphère, l'eau qui est temporairement stockée dans les sols, l'eau qui, sous forme solide, compose les glaciers de montagne et, surtout, les calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique. Lorsque ces inlandsis fondent, ce qui est surtout le cas du Groenland, GRACE observe un transfert des masses.

Ce transfert correspond-il au brusque changement de cap du pôle Nord depuis 2005 ? D'après les auteurs de l'étude, cela ne fait guère de doute. Pour eux, 90 % du phénomène est imputable aux fontes des glaces et à la nouvelle répartition des masses d'eau qui s'ensuit, c'est-à-dire à la montée des océans. Rappelons que la décennie 2001-2010 a été la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés météorologiques. De plus, que le pôle Nord ait mis le cap vers le Groenland n'est pas étonnant selon le géophysicien de la NASA Erik Ivins, consulté par le site Internet de Nature : si l'on enlève de la masse à une sphère qui tourne, l'axe de rotation aura tendance à pointer vers l'endroit où a eu lieu la perte. Or le Groenland est le recordman mondial du régime puisqu'on estime qu'entre 1992 et 2011 il a perdu en moyenne 142 milliards de tonnes de glace chaque année. D'après Jianli Chen, un des auteurs de l'étude, le déplacement des pôles géographiques pourrait donc venir étoffer l'arsenal des indicateurs de fonte des calottes glaciaires.
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Message  ivo Dim 19 Mai - 10:03

Des Etats-Unis à l'Europe, à qui appartiennent les plantes cultivées ?
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/05/17/des-etats-unis-a-l-europe-a-qui-appartiennent-les-plantes-cultivees_3235181_3244.html
Lundi 13 mai, Monsanto remportait son procès contre Vernon Hugh Bowman, un agriculteur américain de 75 ans. L'homme avait acheté, en plus de ses semences de soja transgénique à Monsanto, d'autres graines en mélange à un producteur local, pour effectuer une récolte complémentaire à moindre coût. Cette récolte, il en a gardé une partie pour la resemer l'année suivante. Or, dans un Etat où 95 % du soja cultivé est transgénique, la plupart de ces graines détenaient le caractère du Roundup Ready, breveté par Monsanto, qui permet à la plante de résister à l'herbicide Roundup vendu par la même firme. Pour les avoir semées sans payer Monsanto, le fermier a été condamné à verser à la firme 85 000 dollars.
Lire (en édition abonnés) : OGM : Monsanto gagne face aux petits agriculteurs

Si l'affaire est devenue emblématique des conflits entre firmes et agriculteurs sur la question des brevets, elle est loin d'être exceptionnelle : Monsanto est passé maître dans l'art de contrôler, via sa "police des graines", les champs des cultivateurs américains, et il n'en est pas à sa première bataille judiciaire (lire l'encadré ci-dessous). Fin 2012, le groupe avait déjà empoché 23 millions de dollars (18 millions d'euros) de dommages et intérêts dans le cadre de procès pour violation de brevets. Mais cette fois, c'est la firme elle-même qui a voulu l'ériger en symbole de la protection de sa propriété intellectuelle – avec un site Web spécifique à l'appui, et le soutien d'acteurs de poids comme l'Alliance de producteurs de logiciels (Apple, Microsoft...), des universités, ou encore le département de la justice américain.

Lire : La guérilla judiciaire des géants des semences contre les fermiers américains

AUX ÉTATS-UNIS, LE BREVET
Dans cette affaire de Monsanto contre M. Bowman, la Cour a justifié sa décision en expliquant qu'il est interdit de copier un produit breveté (soit, en l'occurrence, resemer les graines récoltées), sans quoi "un brevet perdrait toute sa valeur dès la première vente", ce qui "résulterait en une baisse de l'incitation à l'innovation". Cette position de la justice américaine est fidèle au principe du brevetage des plantes, adopté aux Etats-Unis dès 1930. Ces brevets ne s'appliquent pas seulement aux OGM, mais ont connu un boom avec le développement des biotechnologies – dans un pays où 93 % du soja cultivé, 88 % du coton et 86 % du maïs sont génétiquement modifiés (en 2010), d'après le Center for food safety (PDF).

Le brevet, "directement inspiré du droit industriel, ne prend pas en compte la spécificité du vivant", explique l'interprofession française des semenciers, le GNIS. Il interdit à quiconque d'utiliser la variété protégée à titre expérimental ou pour la recherche, mais aussi, et surtout, pour faire des semences de ferme : traditionnellement, les agriculteurs sélectionnent et resèment ainsi leurs propres graines issues de leur récolte, ce qui leur permet de réduire leurs coûts et de gagner en autonomie, mais aussi de favoriser l'adaptation des plantes aux conditions locales. Le système du brevet les oblige donc à racheter chaque année leurs graines aux semenciers – au premier rang desquels Monsanto, dont la technologie Roundup Ready est par exemple présente dans 94 % des variétés de soja OGM et 70 % du maïs OGM.

Lire aussi : Le 'Monsanto act' met les OGM au-dessus de la loi aux Etats-Unis
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/05/comment-monsanto-a-mis-les-ogm-au-dessus-de-la-loi-aux-etats-unis_3154615_3244.html

EN EUROPE, LE CERTIFICAT D'OBTENTION VÉGÉTALE...
En Europe, les variétés végétales ne sont pas brevetables. C'est le Certificat d'obtention végétale (COV) qui, depuis 1961, tient lieu de droit de propriété intellectuelle en agriculture. A l'inverse du brevet, ce dernier permet d'utiliser la variété à des fins de recherche et d'expérimentation, mais aussi en semences de ferme, à condition que l'agriculteur paie une redevance au propriétaire du COV. Cette dernière règle a été introduite en France par la loi de novembre 2011, qui a mis fin à un flou juridique en autorisant les semences de ferme – taxées –, pour 21 variétés de céréales uniquement.

Lire : Pour les agriculteurs, ressemer sa propre récolte sera interdit ou taxé

Pour obtenir un COV, la variété doit être homologuée selon certains critères : la distinction, à savoir son originalité par rapport aux variétés existantes, l'homogénéité entre ses différents individus, et la stabilité de ses caractéristiques après reproduction. En dehors de ces critères standardisés, point d'inscription au catalogue officiel ni, jusqu'à présent, d'autorisation de commercialisation. Au final, ces variétés protégées par COV correspondent à 99 % des plantes cultivées en France, selon Delphine Guey, du GNIS.

... MAIS DE PLUS EN PLUS DE BREVETS SUR LES GÈNES
Aux côtés du COV existe aussi, en Europe, le brevet sur les végétaux. Non pas pour la variété entière, mais uniquement pour un de ses gènes – qu'il soit obtenu par sélection et croisement classiques, ou par introduction, par transgenèse, dans les cellules de la plante. Du coup, c'est ce caractère génétique que le propriétaire du brevet détient exclusivement – même s'il se retrouve, par propagation, dans les plantes du champ voisin.

En France, on ne trouve pas encore de végétaux brevetés dans le commerce. Mais les brevets accordés sur les fruits et légumes se multiplient en Europe. Récemment, le groupe d'agrochimie Syngenta a par exemple reçu un brevet sur son melon baptisé EP1587933, issu d'un croisement avec un melon indien, pour le caractère doux et amer de son goût. Du coup, la firme revendique la propriété sur tous les melons qui détiennent cette teneur, précisément mesurée, en acidité et en sucre, explique l'ONG "No patent on seeds". Grâce à ces brevets, "Monsanto et Syngenta détiennent ensemble déjà plus de 50 % des semences de variétés de tomates, poivrons et choux-fleurs enregistrées dans l'UE", alarme ainsi l'ONG Swissaid (PDF), qui s'inquiète de la concentration accrue de ce marché agroalimentaire.

Autre inquiétude des agriculteurs : le brevet est beaucoup plus facilement détectable que le COV. Dans le premier cas, il suffit d'un test pour identifier le gène protégé. Dans le second, puisque les plantes resemées par l'agriculteur ne sont pas des clones et varient toujours de la récolte précédente, difficile pour le détenteur du COV de prouver qu'il s'agit de sa variété. Le brevet renforce donc le contrôle sur les semences de ferme, estime Guy Kastler, du réseau Semences paysannes.

RÉFORME DES SEMENCES : UNE OUVERTURE ACCRUE AUX BREVETS ?
L'Union européenne prépare actuellement une réforme majeure du marché des semences – qui doit entrer en vigueur à l'horizon 2016 après approbation, par le Parlement et le Conseil européen, des propositions de la Commission. Elle ambitionne de protéger la diversité et la productivité agricole en Europe, et de faciliter la commercialisation des variétés industrielles. Mais derrière ce but affiché, elle "place toutes les semences sous le contrôle direct des titres de propriété de l'industrie, certificats d'obtention végétale et brevets", dénonce le réseau Semences paysannes, faisant écho à l'opinion d'écologistes et défenseurs du droit des paysans.

Lire (en édition abonnés) : Bruxelles renforce la mainmise des grands groupes sur la commercialisation des semences agricoles

Parmi les nombreuses implications de ce paquet législatif, certaines concernent donc la propriété sur les semences. Il en est ainsi du catalogue officiel, qui recense les quelque 30 000 variétés autorisées en Europe, et qui sera désormais géré par l'Office communautaire qui délivre les titres de propriété sur les variétés, financé par les entreprises-mêmes qui détiennent les COV. Autre mesure : les agriculteurs qui produisent des semences – dont des semences de ferme – seront enregistrés sur un fichier, qui pourra faciliter les contrôles s'ils utilisent des semences échangées entre eux (ce qui est interdit), ou sous protection d'un COV.

Surtout, cette réforme ouvre au marché européen les semences hétérogènes, jusqu'ici interdites car elles ne correspondent pas aux critères d'homogénéité nécessaires à leur inscription au catalogue. Cette nouveauté doit, certes, bénéficier à certaines variétés traditionnelles – les variétés anciennes, dites "de niche" – qui échappent à ces critères standardisés. Mais elle facilite, par la même occasion, l'accès au marché de variétés brevetées – dont certaines, les dernières générations d'OGM surtout, ne sont pas assez stables ou homogènes pour satisfaire à ces critères d'homologation, selon Guy Kastler. Pour l'agriculteur anti-OGM, "on sait que si on a gagné cette bataille, c'est parce que les biotechnologies voulaient la même chose".

Angela Bolis
Comment Monsanto surveille les fermiers américains

"Les agriculteurs les appellent 'la police des graines' et utilisent des mots comme la 'gestapo' ou la 'mafia' pour décrire leurs tactiques", relate un article de Vanity Fair. Le reportage montre comment des inspecteurs de Monsanto viennent observer dans leurs champs les agriculteurs susceptibles de violer les brevets sur leurs variétés OGM, enregistrent des vidéos, prennent discrètement des échantillons de leur culture pour les faire analyser, ou encore encouragent les fermiers à dénoncer leurs collègues via un numéro en libre appel.

Sans compter les intimidations : le magazine rapporte notamment le témoignage de Gary Rinehart, qui a reçu la visite, par erreur, d'un de ces inspecteurs dans sa boutique du Missouri. Celui-ci lui a assuré qu'il avait la preuve qu'il avait planté des graines de soja OGM sans contrat avec la firme, avant de lui asséner : "Monsanto est grand. On t'aura. Tu paieras." Quand Vanity Fair a contacté Monsanto sur ces pratiques, la firme a seulement expliqué qu'elle "dépensait plus de 2 millions de dollars par jour dans des recherches pour identifier, tester, développer et mettre sur le marché de nouvelles semences innovantes et des technologies qui bénéficient aux agriculteurs".

Fin 2012, Monsanto avait empoché plus de 23 millions de dollars (18 millions d'euros) de dommages et intérêts de la part de fermiers américains, après avoir intenté pas moins de 142 procès pour violation des brevets contre 410 agriculteurs et 56 petites entreprises agricoles. Mi-février, un rapport du Center for food safety intitulé "Les géants des semences contre les fermiers américains" expliquait que l'entreprise emploie 75 personnes et un budget de 10 millions de dollars pour ces poursuites judiciaires. Ce contrôle tenace inquiète aussi les agriculteurs qui n'ont pas acheté de semences Monsanto, mais dont les champs, entourés de cultures OGM, sont susceptibles de se faire contaminer.
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Message  ivo Dim 9 Juin - 13:41

Réserve mondiale de semences du Svalbard
La Réserve mondiale de semences du Svalbard (en norvégien Svalbard globale frøhvelv, en anglais Svalbard Global Seed Vault et littéralement Chambre forte mondiale de graines du Svalbard), est une chambre forte souterraine sur l'île norvégienne du Spitzberg destinée à conserver dans un lieu sécurisé des graines de toutes les cultures vivrières de la planète et ainsi de préserver la diversité génétique.
>>>
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_mondiale_de_semences_du_Svalbard

Spitzberg, l'île de toutes les semences du monde
La réserve mondiale de semences du Svalbard, sur l'île du Spitzberg en Norvège, est interdite au public. Qu'y fait-on ? Qui paye ? Pourquoi? Un reportage en quatre volets de Mathilde Goanec.
>>>
http://www.mediapart.fr/dossier/international/spitzberg-lile-de-toutes-les-semences-du-monde

En Arctique, le bunker à semences du Grand Cataclysme:
ou pourquoi Bill Gates, Rockefeller et les géants des OGM
savent quelque chose de plus que nous

>>>
http://laboratoryplanet.org/pdf/laboratory_planet_3_fr.pdf
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Message  ivo Mar 18 Juin - 10:14

PHOTOS - Disparition des abeilles: à quoi ressembleraient nos supermarchés?
ENVIRONNEMENT - Avoir des pommes, des carottes, des citrons ou des pastèques sur sa liste de courses? Cela nous semble naturel mais mauvaise nouvelle : sans abeilles, ces aliments pourraient être beaucoup plus difficiles à trouver dans le rayon des fruits et légumes, d'après la dernière campagne de Whole Foods Market une entreprise américaine de produits biologiques.

Or la situation des abeilles est de plus en plus préoccupante. Depuis 2007, le "Syndrome d'effondrement des colonies" (CCD) est jugé catastrophique par les spécialistes et la population globale d'abeilles est en très forte diminution.
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2013/06/17/disparition-abeilles-supermarches-produits-pollinisation-_n_3452711.html?utm_hp_ref=france
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Message  ivo Mar 18 Juin - 10:31

La révolte écologique, de Taksim à Notre-Dame-des-Landes
http://blogs.rue89.com/chez-noel-mamere/2013/06/17/de-taksim-notre-dame-des-landes-la-revolution-ecologique-est-en-marche-230581
Le mai 68 du peuple turc a ceci de particulier qu’il émane d’une révolte écologique. Au départ, il s’agit de la simple défense du dernier parc d’Istanbul, le Parc Gezi. On menace de remplacer ce havre de verdure et de paix par un centre commercial et une mosquée – tout un symbole – la sainte alliance du commerce et de la religion.

Si ce projet se réalise, il ne restera plus un seul espace vert dans le centre commercial et dans le centre de la capitale économique de la Turquie. Les écologistes en colère contestent à la fois ce mode de vie, et la manière autoritaire de décider du cadre de vie des Stambouliotes.

Très vite, cet « éléphant blanc » voulu par le Premier ministre turc (qui a par ailleurs contribué à l’émergence de la démocratie face au pouvoir militaire) mobilise des pans entiers de la société turque et notamment les jeunes. Le mouvement se politise et met en cause le pouvoir de l’AKP devenu pesant.

Quand l’écologie fait tomber des murs

Le fait que cette contestation, aux conséquences imprévisibles pour Erdogan, a été initiée par des écologistes appelle ici quelques observations. L’écologie est devenue une question conflictuelle, politique, au sens propre du terme et ce n’est pas la première fois qu’on peut le constater :

c’est le mouvement Ecoglasnost, né en 1987 dans l’ex-URSS et en Bulgarie, qui a ébranlé le système soviétique, débouchant sur la chute du Mur en 1989 ;
sur un autre continent, l’Amérique du Sud, les guerres de l’eau menées en Bolivie contre les multinationales américaines et françaises (Bechtel et Suez), ont conduit à l’élection d’Evo Morales, le premier chef d’Etat indigène de l’histoire ;
au Brésil, le mouvement des Sans-Terres n’a pas été pour rien dans l’accession à la présidence de Lula et du Parti des travailleurs ;
plus près de nous, en Allemagne, le Bürgenitiative, mouvement de citoyens né dans les années 80, a été à l’origine des Grünen tandis que, trente ans plus tard, la résistance contre l’aéroport de Stuttgart permettait à un Vert de devenir le premier président d’un Länder.
On pourrait ainsi multiplier les exemples. Sans oublier l’importance du mouvement antinucléaire : au Japon, après Fukushima, on voit se développer les premières manifestations de masse de la société civile depuis les années post 68. En France, on connaît l’importance de Plogoff et du Larzac dans la montée de la gauche au pouvoir en 1981.

Aujourd’hui, Notre-Dame-des-Landes est l’épicentre d’une résistance qui gagne toute la France, contre les grands projets inutiles, à la manière du mouvement « No Tav », en Italie du Nord. En Chine, ce sont 40 000 émeutes par an contre les accaparements de terres et les désastres liés à la pollution industrielle qui mettent en cause le pouvoir corrompu et despotique de Pékin.

De gentils défenseurs d’animaux ?

Les écologistes ne sont donc plus une gentille troupe de défenseurs des animaux et des plantes, mais des acteurs majeurs du changement social. Ce phénomène s’est déroulé dans un laps de temps très court à l’échelle de l’histoire.

Il exprime aussi bien l’inquiétude des populations face à la destruction de l’environnement comme bien commun de l’humanité, que la volonté de protester contre les formes autoritaires qu’a pris le capitalisme à l’heure de la mondialisation. Un phénomène qui « bunkerise » les Etats un peu partout dans le monde, de plus en plus technocratique et oligarchique.

Plus l’Etat est faible et à la merci des multinationales, plus il est dur envers les catégories de la population qui n’acceptent pas de se laisser imposer un mode de développement injuste et insoutenable. Ce nouveau type de conflit est interclassiste.

Si les classes moyennes y jouent un rôle décisif, particulièrement la jeunesse scolarisée, l’engagement des classes populaires, notamment dans les pays émergents, commence à se vérifier. Pour le mouvement écologiste, dont les « lanceurs d’alerte » sont le fer de lance d’une nouvelle citoyenneté, cela a une signification particulière : l’écologie et la démocratie sont intrinsèquement liées.

La qualité de l’eau et de la démocratie

Ainsi, quand l’écologie politique est atteinte du syndrome de la technocratie verte, de l’arrivisme en politique, des miasmes de la politique politicienne, la roche tarpéienne de l’échec est proche.

Une enquête récente du Cevipof le démontre : les militants et les sympathisants écologistes sont peut-être en train de décrocher, de quitter le navire sans boussole de la majorité présidentielle, qui les a laissés sur le bord du chemin. Quand, au contraire, l’écologie puise aux meilleurs sources des combats citoyens, elle se renouvelle et reprend force et vigueur.

Ce qui se passe en Turquie le manifeste avec éclat. Le fait que le Premier ministre recule sur la question de l’aménagement du parc n’est pas une fleur qu’il offre aux manifestants, mais une défaite en rase campagne, symbole d’une conception surannée et autoritaire de la démocratie.

Ce qui est en gestation, de Taksim à Notre-Dame-des-Landes, c’est la naissance d’une démocratie écologiste, d’une république des citoyens majeurs et responsables, pour la défense de leurs acquis, certes, mais d’abord pour toutes les victimes d’un système finissant : les générations futures, la nature et, en général, tous les êtres vivants.

Il a fallu 150 ans aux femmes pour accéder à la citoyenneté, mais combien de temps faudra-t-il pour que soit reconnu le droit des non-humains, de la nature et de nos enfants ?

L’enjeu pour les manifestants de Taksim est le monde qui vient, la qualité de son eau, de sa terre, de son air… et de sa démocratie. En exigeant une autre ville, libérée de l’emprise des marchands du temple, ils rêvent d’une nouvelle démocratie.
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Message  ivo Lun 26 Aoû - 13:41

D'immenses étendues de banquise ont disparu, bien plus que dans nos pires prévisions. 



L’Arctique fond, fond, fond et bouleverse le climat (Natura Sciences)
http://www.natura-sciences.com/pollution/changements-climatiques-pollution/fonte-banquise-arctique527.html 

Fonte record de la banquise arctique en 2012 (Le Figaro)
http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/05/02/01008-20130502ARTFIG00664-fonte-record-de-la-banquise-arctique-en-2012.php 

Fonte des glaces: la Russie va évacuer d'urgence sa station polaire (GoodPlanet)
http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Fonte-des-glaces-la-Russie-va-evacuer-d-urgence-sa-station-polaire 

Météo: Pendant que l’Europe gèle, la Russie surchauffe (20 Minutes)
http://www.20minutes.fr/societe/1163429-20130528-meteo-pendant-leurope-gele-russie-surchauffe 

CLIMAT, Une enquête aux pôles (CNRS)
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dospoles/alternative13.html 

Climat: lent démarrage des négociations pour l’accord de Paris (Journal de l'environnement)
http://www.journaldelenvironnement.net/article/climat-lent-demarrage-des-negociations-pour-l-accord-de-paris,35156 

Les clés de l’accord climatique de 2015 (Journal de l'environnement)
http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-cles-de-l-accord-climatique-de-2015,35038 
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Message  ivo Jeu 29 Aoû - 9:34

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 17 2308-Indigenes-au-Perou
>>>
http://www.courrierinternational.com/article/2013/08/27/la-tribu-isolee-qui-s-est-laisse-filmer
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Message  ivo Ven 30 Aoû - 8:44

La guerre de l’eau fait rage dans l’Himalaya
http://www.courrierinternational.com/article/2013/08/29/la-guerre-de-l-eau-fait-rage-dans-l-himalaya
Dans les prochaines décennies, l’Inde prévoit la construction de 292 barrages dans l’Himalaya. Le plus haut massif du monde, riche en ressources hydrauliques, fait l’objet d’une concurrence acharnée entre pays voisins…

D’après une étude publiée dans Science en janvier 2013 et rapportée par The Observer, l’Inde prévoit la construction de 292 barrages dans la région de l’Himalaya afin de pourvoir à des besoins énergétiques croissants. Autour du massif montagneux, où sept des plus grands fleuves d’Asie prennent leur source, se joue une course effrénée pour la captation des ressources hydroélectriques. En comptant le Népal, le Bhoutan et le Pakistan voisins, ce sont plus de 400 barrages qui devraient y être édifiés dans les décennies à venir, faisant de l’Himalaya l'une des régions comptant le plus au monde d'ouvrages de ce type.

Ces projets prennent place dans un contexte de rivalité avec la Chine, qui prévoit de construire une centaine de barrages sur le plateau tibétain, au nord du massif himalayen, rapporte l’hebdomadaire britannique. Une guerre feutrée dans laquelle l’Inde fait figure d'outsider, puisque la moitié de ses ressources en eau transite par le territoire chinois.

Si les conséquences de cette course à l’hydroélectricité sont difficiles à évaluer, les scientifiques et les opposants craignent notamment qu'elle ne perturbe le cours des fleuves de la région, favorisant assèchements et inondations, souvent dramatiques pour les populations locales.
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Message  ivo Ven 6 Sep - 11:52

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 17 1782716_3_fb15_la-part-de-responsabilite-de-l-activite-humaine_e35a245e8f89d374dba631a0bc664229
Les activités humaines ont contribué à la moitié des phénomènes météo extrêmes
La banquise arctique a connu durant l'été 2012 un recul record avec une superficie de 1,3 million de km2 : "Ce phénomène ne peut pas s'expliquer seulement par des variations naturelles"
>>>
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/06/les-activites-humaines-ont-contribue-a-la-moitie-des-phenomenes-meteorologiques-extremes_3472280_3244.html
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Message  ivo Lun 16 Sep - 9:42

« Singularité » : l’idéologie de la Silicon Valley qui valait des milliards
http://www.rue89.com/2013/09/15/singularite-lideologie-silicon-valley-valait-milliards-245677
C’est une prophétie signée Google. L’idée qu’un jour – en 2029 ou en 2045, selon les estimations les plus précises – le monde basculera.

A partir de ce jour-là, les intelligences artificielles seront si avancées qu’elles prendront en charge le progrès. S’ouvrira l’ère de la robotique, de la nanotechnologie, de la biotechnologie...

On l’appelle ce point de rupture la Singularité. « Le moment où on va engager un processus inédit qui produira des créatures inouïes et dans lequel on aura perdu le contrôle », définit le philosophe Jean-Michel Besnier, spécialiste des sciences cognitives. Un monde où les machines seront devenues si intelligentes qu’elles dépasseront la somme de tous les intellects humains.

Le chef de file de ce mouvement est Ray Kurzweil. Un génie de la technologie, lauréat du prestigieux National Medal of Techonoly (1999), inventeur millionnaire et directeur de l’ingénierie chez Google depuis 2012.

2045 est pour lui l’année où « l’intelligence non-biologique créée sera un milliard de fois plus puissante que toute l’intelligence humaine d’aujourd’hui ». Après ça, le doute, explique-t-il dans une longue interview :

« Comment pouvons-nous, avec nos cerveaux biologiques limités, imaginer ce que notre future civilisation, avec cette intelligence multipliée par milliards, sera capable de penser et de faire ? »

Le futur : AI, nanorobots et génétique

Impossible, donc, d’imaginer un futur qui sera hors du contrôle des humains. Mais Kurzweil tente le coup. Selon lui, le futur répondra au code GNR : génétique, nanotechnologie, robotique. L’homme pourra ainsi :

Modifier ses gènes. Des tests ont par exemple déjà été effectués sur les récepteurs d’insuline des souris, explique-t-il lors d’une conférence TED.
« Ces souris ont mangé voracement et sont restées minces et en meilleure santé. Elles n’ont pas eu de diabète, elles n’ont pas eu de maladie cardiaque et elles ont vécu 20% plus longtemps. »

Et voilà bien le but ultime : vivre plus longtemps.

« Par exemple, nous serons capables de créer des nouvelles cellules pour votre cœur depuis celles de votre peau et les introduire dans le système sanguin. Avec le temps, les cellules du cœur seront remplacées avec ces nouvelles cellules et le résultat sera un “ jeune ” cœur régénéré avec votre propre ADN. »

Créer des robots aussi microscopiques que des cellules. Grâce à cette technologie, on pourrait par exemple cibler les cellules cancéreuses et leur transmettre l’information de s’autodétruire.
Créer des ordinateurs capables de penser, de contextualiser et de comprendre. Déjà, un ordinateur a battu Vladimir Kramnik, champion du monde d’échec, tandis qu’un autre a battu deux champions du jeu télévisé Jeopardy (l’ordinateur, prénommé Watson, a depuis trouvé un travail dans un centre d’appel).
La singularité, une nouvelle religion ?

Sous la science, l’idéologie. Les prédictions de Ray Kurzweil et ses compères ont beau s’appuyer sur une technologie de plus en plus développée, le but ultime de ce courant de pensée est vieux comme le monde : l’immortalité, ou la vie « indéfinie ».

Les gènes malades sont soignés, les cellules régénérées ; l’homme pourrait facilement vivre des siècles (s’il évite de se faire renverser par un bus). Ray lui même se prépare en ingérant des centaines de petites pilules supposées le garder en vie et en bonne santé jusqu’au jour où les progrès de la science assureront sa longévité.

Yann Minh, artiste multimédia et auteur de science-fiction parle de « prophétie métaphysique » :

« On est dans une spéculation de très haut vol, presque de nature métaphysique. D’ailleurs Kurzweil ne s’en cache pas, il dit lui même que la Singularité peut être interprétée comme une nouvelle religion qui vient remplacer les anciennes religions qui ont failli. »

Jean-Michel Besnier acquiesce :

« Il y a quelque chose de profondément religieux et même mystique, qui commence par le fait de vouloir se débarrasser du hasard en devenant les auteurs des choses. Se débarrasser du hasard de la naissance pour la remplacer par la fabrication de l’humain. Se débarrasser du temps, réaliser du réversible. Se débarrasser du corps, de la souffrance, du vieillissement pour atteindre une éternité de la conscience. On veut devenir des dieux. »

« Un intérêt gigantesque » pour le secteur technologique

Marc Roux, président de l’association transhumaniste Technoprog ! est un technophile convaincu. Pourtant, il est sceptique quant aux prédictions du prophète américain.

« Je me méfie terriblement se cette propension à ressentir que ça y est, c’est le moment où on va vivre le grand changement. »

Historien de formation, il explique que le postulat de départ de Kurzweil – l’idée que les avancées technologiques se font de manière exponentielle – est bancal.

Kurzweil s’appuie sur la loi de Moore, une loi empirique sans réel fondements scientifiques, et sur une série de courbes ressortie à chaque présentation de l’américain, montrant des avancées technologiques de plus en plus rapprochées.

« Le choix de repères historiques me paraît subjectif », oppose Marc Roux, qui souligne entre autre le caractère 100% anglo-saxon des études de Kurzweil.

D’autant plus que si les avancées technologiques sont de plus en plus rapides, c’est surtout grâce à une « volonté politique et économique », explique-t-il.

« Les acteurs industriels et économiques du secteur ont vu l’intérêt gigantesque à développer la recherche et ils y ont mis le paquet, et continuent à le mettre de manière soutenue. C’est une prédiction auto-réalisatrice. »

Singularity University : financée par Google, hébergée par la Nasa

C’est peu dire que les protagonistes de la Silicon Valley mettent le paquet sur leur nouveau dada. A commencer par la Singularity University, fondée en 2009 par Kurzweil et Peter Diamandis, fondateur de la X-Prize Fundation (dont le slogan est « Rendre possible l’impossible »).

Parmi ses principaux donateurs, Google (250 000 dollars), les employés de Google (100 000 euros pour faire parti du « cercle fondateurs ») mais aussi Nokia, Autodesk, Kaufmann...

Basée sur la campus de la NASA, une formation dans cette université du futur coûte 11 700 euros pour un stage de neuf jours. L’ambiance est racontée dans un reportage du New York Times (traduit par Courrier international) :

« Une trentaine de personnes – presque uniquement des hommes – [ont participé] au dernier programme avancé du printemps, qui constitue un véritable test d’endurance mentale. Les journées commencent dès l’aube.

Les cours sont dispensés jusqu’aux alentours de 21 heures ; ensuite, on philosophe autour de verres de vin et d’assiettes de pop-corn jusqu’à minuit passé. Un ancien cuisinier de chez Google prépare des repas spéciaux – qualifiés de “prolongateurs de vie” – pour les participants. »

L’idéologie comme argument de vente

Science et religion se mêlent ainsi dans un bain de fric. En France, on guette. Pas question pour autant de remettre en cause toute la pensée transhumaniste, explique Marc Roux :

« Il est tout a fait essentiel de faire la distinction entre les concepts, les idées générales du transhumanisme et en même temps le bain néolibéral – voire ultralibéral – dans lequel cette pensée est née. Il faut faire le distinguo entre le bébé et l’eau du bain. »

Pour Jean-Michel, deux lectures possibles :

« Soit on répond qu’il y a beaucoup de cynisme de la part des technologues qui veulent nous vendre du rêve et du vent. On peut se dire que les industriels et les économistes savent ce qu’ils veulent – du profit – et qu’ils se servent de l’idéologie comme d’un argument de vente.

Ou alors c’est un peu plus subtil et au fond, tous ces technologues sont convaincus que nous aurons de plus en plus à faire avec de l’information. »

Et de rappeler que, à l’instar de la spéculation financière, le monde fonctionne de plus en plus sur des données immatérielles.

2010 : la disparition des ordinateurs selon Kurzweil

Alors, la singularité, est-ce bien sérieux ? Même loin du soleil californien, la recherche est bien en marche. Dernier exemple en date : un investissement de plus d’un milliard d’euros de la Communauté européenne pour le Human Brain Project qui a pour vocation de simuler le cerveau humain. Un projet sur lequel Google planche déjà.

De là à affirmer que 2045 sera l’année du grand changement, rien de moins sûr. Les prédictions de Kurzweil se sont parfois montrées erronées. En 2005, il prédisait la disparition des ordinateurs en 2010, « devenus si petits qu’ils seront intégrés dans nos vêtements, dans notre environnement ». Raté.

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Le transhumanisme français : que des surhommes, pas de sous-hommes
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Les 5 projets fous que Google concocte dans son labo
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Arctique : dix navires de guerre russes sur la route du Nord
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Alors que le réchauffement climatique et le recul de la banquise permettent le passage par la route du Nord, entre l'Europe et l'Extrême-Orient, Moscou a annoncé lundi la réouverture d'une base militaire et l'envoi sur zone de navires de guerre "pour garantir la sécurité".

Quatre brise-glace à propulsion nucléaire suivis par dix navires de guerre dont le croiseur à propulsion nucléaire Pierre Le Grand. Cette flotille russe a emprunté la route maritime du Nord aussi appelée passage du Nord-Est, qui relie l'Europe à l'Asie de la mer de Kara au détroit de Béring. Direction la base miltaire des îles de Nouvelle-Sibérie où elle est arrivés la semaine dernière avec l'objectif d'y maintenir une présence navale permanente.

"Non seulement nous allons rouvrir la base militaire mais restaurer l'aérodrome afin de le remettre en état de marche et permettre aux services de secours, aux hydrologues et aux spécialistes du climat de travailler ensemble pour garantir la sécurité et un travail efficace" a expliqué lundi Vladimir Poutine.

Un raccourci polaire au centre de toutes les attentions

Ce passage du Nord-Est devrait jouer un rôle de plus en plus important dans les échanges internationaux, de 1,26 million de tonnes l'an dernier, le trafic passera à 50 millions de tonnes en 2020, selon la Fédération des armateurs norvégiens. "Cela va potentiellement bouleverser le schéma du commerce mondial", a expliqué Sam Chambers, du magazine SinoShip. Le passage va aussi permettre d'exploiter d'éventuelles immenses ressources de gaz et d'hydrocarbures. Fin août, les garde-côtes russes ont arraisonné un bateau de Greenpeace qui protestait contre des projets de forage russo-américains.

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Message  ivo Mar 24 Sep - 12:20

Climat : comment concilier lutte contre le réchauffement et croissance ?
Quelque 5 500 milliards d'euros, 5 % à 20 % du PIB (produit intérieur brut) mondial d'ici à 2050, une récession équivalente à celle des années 1930..., avait à l''époque prédit le professeur de la London School of Economics si aucune action n'était engagée pour contrecarrer le dérèglement climatique. Mais une fois passé le choc de ces chiffres astronomiques, force est de constater que sa mise en garde n'a pas déclenché la prise de conscience attendue de la part des gouvernements. L'enlisement des négociations internationales sur le climat en témoigne.
>>>
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/24/climat-comment-concilier-lutte-contre-le-rechauffement-et-croissance_3483248_3244.html
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Message  ivo Sam 28 Sep - 10:51

Climat : "Le rapport du GIEC n'est pas catastrophiste"
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/27/climat-le-rapport-du-giec-n-est-pas-catastrophiste_3486206_3244.html
Alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a adopté, vendredi 27 septembre, le premier volet de son cinquième rapport, un texte plus alarmant que sa précédente version de 2007, le climatologue Hervé Le Treut juge ses conclusions "les plus factuelles possibles".
"Il est très important que la communauté scientifique joue son rôle de référent et de référence. Elle est en devoir de dire les choses, d'alerter, mais certainement pas de préconiser des décisions", prévient le directeur de l'Institut Pierre Simon Laplace, qui a répondu aux questions des internautes sur Le Monde.fr

Lire notre compte-rendu du rapport : Réchauffement climatique : les experts du GIEC durcissent leur diagnostic

Marianne : Quelles sont les principales conclusions du nouveau rapport du GIEC ?

Hervé Le Treut : Le rapport du GIEC confirme les conclusions des rapports précédents et les renforce. A la fois concernant le réchauffement actuel, dont il estime qu'une moitié au moins est de manière quasi certaine liée aux activités humaines ; et concernant les perspectives de réchauffement futur, qui nous font envisager un horizon de plusieurs degrés de réchauffement si nous émettons trop de gaz à effet de serre.

Le réchauffement s'accompagnera aussi d'un relèvement du niveau de la mer qui, selon les émissions de gaz à effet de serre, peut se situer dans une fourchette de 25 cm à 1 mètre en fin de siècle.


Dufour : Quels sont les risques les plus importants du réchauffement climatique en Europe au cours de ce siècle ?

Le risque le plus certain, c'est celui de vagues de chaleur qui pourront être importantes, et, associés à ce réchauffement, des reculs de glaciers, des modifications de l'enneigement en montagne. Par ailleurs, les zones littorales seront sensibles au relèvement du niveau de la mer.

Mais on a aussi beaucoup d'autres conséquences qui sont plus difficiles à déterminer, qui vont des changements hydriques aux impacts sur la végétation ou l'agriculture, ou encore sur la santé. Il y a une part de risques qui sont plus difficiles à préciser à l'échelle régionale, mais qui appellent malgré tout des politiques préventives dès maintenant.

Aurele : Le rapport prévoit-il une fonte totale de la banquise, si oui à quel horizon ?

Les glaces de l'océan Arctique ont déjà commencé à fondre. A la fin de l'été, leur étendue est actuellement de l'ordre de 30 % plus faible que juste après la deuxième guerre mondiale. Cette fonte est appelée à se poursuivre, et selon les scénarios, on peut s'attendre à voir disparaître presque complètement la glace de mer en été d'ici à la fin du siècle.

alcede : Le risque d'emballement du réchauffement lié au relâchement de méthane par le permafrost est-il pris en compte dans le rapport ?

Il s'agit d'un sujet où les évaluations sont encore difficiles. Le méthane reste un sujet dont le caractère important et sensible a été renforcé par l'arrivée des gaz de schiste.


Marie-Jeanne : Quelle importance donnez-vous aux modifications à venir des courants marins ? Quelles conséquences sont les plus à craindre ?

Pour répondre de manière générale, l'océan est en quelque sorte le métronome du système climatique, qui stocke la plus grande part de l'énergie reçue du soleil, et les fluctuations du comportement de l'océan ont toujours un impact très fort. Ces fluctuations ont une importance d'autant plus grande que l'océan est aussi une réserve de biodiversité, de sources alimentaires
, et donc c'est un milieu qui est vraiment important pour nous et qu'il faut protéger.

Regarder la carte interactive sur les impacts du réchauffement climatique
No Futur - la terre au 21° siecle - Page 17 3486194_6_d8c1_carte-des-risques-lies-au-rechauffement_87cd06693d590710436d03b422be5de6
http://www.lemonde.fr/planete/visuel/2013/09/27/la-carte-des-impacts-du-rechauffement-climatique_3486190_3244.html

Ousseni : Le phénomène du changement climatique touche-t-il toutes régions du globe de la même manière ?

Le réchauffement touche toutes les régions du globe, mais ses conséquences sont très différenciées selon les régimes climatiques. Elles peuvent être beaucoup plus graves dans la zone intertropicale, en particulier dans les zones où il n'y a qu'une saison des pluies - si la pluie disparaît, les choses deviennent vite dramatiques. Elles sont aussi très fortes dans les régions de montagne, dans les régions polaires et les régions littorales.

Ces différences de sensibilité au climat peuvent affecter les processus de décision politique. Mais toutes les régions du monde sont quand même sensibles au changement climatique, car c'est une perturbation globale de notre économie.

Visiteur : La géo-ingénierie introduite dans le rapport ne risque-t-elle pas de trouver rapidement le soutien aveugle des lobbies de l'industrie et des secteurs émetteurs de gaz à effet de serre ?

C'est un risque à prendre, mais la communauté scientifique dans son ensemble a estimé qu'il était préférable de se confronter de manière précise et de développer un argumentaire tout aussi précis par rapport à des idées qui circulaient sans être sustentées par des faits. La communauté scientifique a repris à son compte l'examen des techniques de géo-ingénierie [dispositifs de manipulation du climat] pour précisément permettre une mise à plat des limites possibles de toutes ses préconisations.


ggbal : Hormis tous les problèmes (encore non résolus) d'extraction du gaz de schiste, cette énergie est-elle sans risque pour l'effet de serre ou au contraire doit on la considérer comme les autres énergies fossiles ?

Le gaz de schiste est le même gaz que le gaz naturel, c'est du méthane, et sa combustion produit du CO2. Simplement, elle en produit un petit peu moins que le charbon et le pétrole. Par contre, un des risques importants associés au gaz de schiste - du point de vue des gaz à effet de serre - est le risque de rejet direct de méthane dans l'atmosphère, le méthane étant un gaz à effet de serre très puissant.


Lire le reportage Pour sa survie, le Vanuatu apprend à s'adapter au changement climatique

JPE : On observe un ralentissement de la hausse de la température moyenne lors de la dernière décennie que les modèles n'avaient pas prévue. Comment interprète-t-on ce phénomène et que prévoit le rapport concernant son évolution ?

On sait que le réchauffement climatique lié aux activités humaines s'accompagne d'un phénomène de variabilité naturelle du climat qui a toujours existé et qui n'est pas supprimé par le réchauffement. Donc il est normal que le réchauffement soit plus ou moins rapide selon les décennies.

La phase actuelle de réchauffement moins rapide semble due à des phénomènes de fluctuation des températures du Pacifique, qui seront peut-être prévisibles, mais ces prévisions sont pour le moment prématurées dans l'état de la science. Et le rapport n'en fait donc pas état.

Brice : Pensez-vous que ce nouveau rapport va faire changer autant les consciences que les politiques des Etats sur le changement climatique ?

Si on regarde depuis une vingtaine d'années, on peut penser que les rapports ont toujours fait progresser les états d'esprit par rapport à ce problème, et j'espère que ce sera le cas pour celui-ci, car c'est une manière de rafraîchir de façon très approfondie le diagnostic sur les évolutions du climat. Maintenant, la prise de décision se heurte à des difficultés qui vont au-delà des problèmes climatiques eux-mêmes.

Régis : Sait-on déjà ce que pensent du rapport les dix principaux pays émetteurs (Etats-Unis, Chine, Russie, Allemagne, etc) ?

Ce sont des pays où il y a beaucoup de gens, qui ne pensent pas tous la même chose... On a une certaine idée de ce que pensent les gouvernements actuels. En tant que climatologue, j'ai des collègues dans presque tous ces pays, et la communauté scientifique a une position qui transcence les problèmes de frontières.

Lire le décryptage Les climato-sceptiques toujours en embuscade

Faustine : Le rapport du GIEC préconise-t-il des mesures à prendre ou tout du moins des directives sur les différents facteurs anthropiques qui perturbent le climat ?

Il ne s'agit que du rapport du groupe 1 du GIEC qui concerne les aspects physiques du changement climatique. Les aspects d'adaptation au changement climatique ou de réduction des gaz à effet de serre seront traités dans les rapports des groupes 2 et 3 au printemps 2014.

Yves : En tant que citoyen et scientifique, que voyez-vous comme vraies mesures possibles, à part les taxes sur les carburants fossiles ?

Il y a beaucoup de mesures possibles. Certaines concernent le choix des filières énergétiques, d'autres qui sont directement en amont du problème de diminution des gaz à effet de serre. Il y a tout ce qui concerne nos infrastructures de transport ; tout ce qui concerne aussi l'habitat. Une partie des changements inévitables est le problème de l'adaptation à des climats plus chauds, et implique toute une série de mesures sur le type de développement urbain ou agricole le plus compatible avec le réchauffement.

Daniel : Je fais partie de ceux qui estiment qu'il faut agir au quotidien. Dès lors, je réduis ma vitesse en voiture et suis rigoureux sur le chauffage de l'habitation, avec des résultats tangibles. C'est dur en famille de faire passer le message, encore pire hors de la cellule familiale. Avez-vous des conseils à ce sujet ?

Visiteur : Le GIEC produit un rapport pour les politiques. Mais à notre échelle que pouvons-nous faire pour qu'il ait une plus grand prise de conscience du danger du réchauffement climatique ?

Je pense qu'il y a effectivement une très longue distance entre l'échelle individuelle et celle des grandes négociations politiques et que probablement un des lieux d'action qui peut être plus près des gens, c'est le contexte municipal, régional, où il y a de nombreuses actions qui peuvent être prises pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre ou s'adapter au réchauffement. Donc je conseille de s'intéresser à ces lieux d'élaboration politique.

Lire les réactions Appels au sursaut et à des actions immédiates à la suite du rapport du GIEC

Marie-Jeanne : Au délà de votre travail de scientifique, vous êtes amené à intervenir dans la presse pour présenter le résultat de vos recherches. Etes-vous parfois tenté d'adopter un langage plus militant face à l'urgence du défi climatique et face à l'apparente indifférence quasi-générale ?

Je crois que face à ce problème il est très important que la communauté scientifique joue son rôle de référent et de référence. Elle est en devoir de dire les choses, d'alerter, mais certainement pas de préconiser des décisions. Cela relève de débats démocratiques, et je pense qu'il faut faire attention à maintenir une séparation entre le diagnostic et la prise de décision citoyenne, militante ou politique, qui doit prendre en compte d'autres facteurs.

Mimi : Que répondez-vous à ceux qui vous accusent de catastrophisme ?

On a essayé justement d'être le plus factuel possible pour éviter ce reproche. Je pense que le document du GIEC n'est pas non plus catastrophiste. Les conclusions sont les plus factuelles possibles, elles peuvent être au contraire jugées comme trop techniques, mais c'est justement pour essayer de jouer un rôle de référence.

Cinetielle : Sur les réseaux sociaux, bon nombre de citoyens ne croient pas en la qualité scientifique des rapports du GIEC (n'ayant probablement jamais ouvert une page de ces rapports). Les rapports se succédant et se confirmant, quelles seraient les pistes pour rendre cette science et ses résultats compréhensibles et facilement accessibles pour tous ?

Je pense que c'est un travail de fond. Nous sommes nombreux à avoir essayé d'écrire des livres, de faire des conférences. Je crois que cela peut peut se faire dans le domaine de l'éducation publique. En France, il y a effectivement un problème de formation scientifique qui ne prend pas tellement en compte l'étude de la planète dans le cursus scolaire.

Giuseppe : Pourquoi avoir peur d'une hausse des températures ? La terre n'a-t-elle pas déjà connu des périodes bien plus chaudes que celles actuelles ? N'est-ce pas un mouvement naturel de réchauffement et de refroidissement ?

Je ne souhaite pas propager le mot "peur", mais plutôt celui d'anticipation et de meilleure gestion des ressources de la planète. Il s'agit d'avoir une attitude réaliste et constructive. Je pense effectivement que ce n'est pas la peur qui nous fera avancer dans ce dossier.

Raymond : Croyez-vous à la proximité d'une prochaine glaciation au regard des cycles naturels de la planète (tout les 11 000 ans environ)

En fait, les cyclicités sont plus compliquées que cela. On est dans un interglaciaire assez long. Les calculs déjà réalisés n'envisagent pas de glaciation avant quelques milliers d'années.

Cinetielle : La concentration en CO2 augmente, ce qui favorise l'effet de serre. Mais cela favorise également la croissance des organismes phototrophes, la base de notre alimentation. Les rétroactions négatives et positives du changement climatique peuvent-elles être modélisées par les travaux du GIEC ?

Oui, les études de bilan du carbone dans l'atmosphère prennent en compte ces différents effets, et en particulier la capacité des espèces végétales sur le continent à reprendre une partie du CO2 émis dans l'atmosphère.

Raymond : Que peut avoir de bénéfique le changement climatique ?

Il y a, comme dans toute situation de changement, y compris les guerres et les épidémies, des gens qui en bénéficieront certainement. Mais en même temps, je pense que le plus important, c'est que ces changements soient maîtrisés, et ne soient pas porteurs d'injustices graves.
réactions (21)
Le problème, c'est qu'en additionnant les conséquences, on obtient des changements du CLIMAT selon une courbe exponentielle
liens sur la page.
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Message  ivo Dim 29 Sep - 9:08

Madagascar : un échouage massif de dauphins lié à un sonar d'ExxonMobil
http://www.rfi.fr/afrique/20130929-madagascar-echouage-massif-dauphins-lie-sonar-exxonmobil
Un échouage massif de dauphins lié à un sonar de la compagnie pétrolière ExxonMobil. C'est ce qu'a conclu un rapport publié jeudi 26 septembre. Les faits remontent à 2008 à Madagascar où une centaine de dauphins d'Electre s'était échouée sur une plage. Le géant ExxonMobil, lui, conteste ces conclusions.

Les experts sont formels : « C'est le premier échouage massif de mammifères marins dû à l'intensité des sonars ». En produisant des sons puissants, ce système de prospection pétrolière désoriente les cétacés qui s'échouent alors par mégarde.

Seulement ExxonMobil, dont le chiffre d'affaire est équivalent au PIB de la Suisse, refuse d'être accusé. Le porte-parole du géant pétrolier estime que les conclusions ne sont pas justifiées car plusieurs incertitudes et un manque de données clés subsistent.

Et si l'entreprise se défend autant, c'est qu'en filigrane de cette affaire, se pose la question de la prospection pétrolière sous-marine. Il y a un an, le département américain de l'Intérieur, qui gère l'exploitation des ressources naturelles, estimait que les sonars cartographiques pouvaient entraîner la mort d'animaux.

Pour l'instant, l'utilisation de ces sonars reste autorisée même si elle pourrait être interdite si les risques sont trop élevés.

En établissant pour la première fois un lien entre sonars de cartographie et échouage de cétacés, ce rapport pourrait accélérer la mise en place de l'interdiction. Un coup dur pour ExxonMobil.
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Message  ivo Jeu 17 Oct - 10:43

Un habitant des Kiribati demande le statut de réfugié climatique
http://www.liberation.fr/terre/2013/10/17/un-habitant-des-kiribati-demande-le-statut-de-refugie-climatique_940187?xtor=rss-450
Ioane Teitiota demande à être accueilli en Nouvelle-Zélande, faisant valoir les difficultés croissantes de la vie dans l'archipel confronté à la montée de l'océan Pacifique.
Un habitant des Kiribati, un archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux, a demandé à la Nouvelle-Zélande le statut de réfugié pour cause de réchauffement climatique, une première mondiale selon son avocat. Ioane Teitiota, 37 ans, a fait appel cette semaine du refus des autorités néo-zélandaises de l’immigration de lui accorder le statut de réfugié, ce qui entraîne son retour forcé vers les Kiribati, a expliqué jeudi à l’AFP son avocat Michael Kitt.
Des zones entières de l’archipel, une trentaine d’atolls coralliens dont la plupart dépassent à peine le niveau de l’eau, sont régulièrement envahies par l’océan. L’érosion grignote les rivages et les récoltes s’appauvrissent en raison de l’infiltration d’eau salée dans les réserves d’eau douce. «Un accès à l’eau douce est un droit fondamental. Le gouvernement des Kiribati est incapable, et peut-être réticent, de garantir ces choses car c’est totalement hors de son contrôle», a déclaré l’avocat à Radio New Zealand.

Le cas de son client pourrait créer un précédent, non seulement pour les 100 000 habitants des Kiribati, mais pour toutes les populations menacées par le changement climatique causé par l’homme, a-t-il avancé. Cette montée du danger créé une nouvelle classe de réfugiés, dont les droits ne sont pas reconnus par les conventions internationales, a poursuivi l’avocat. «C’est une situation qui évolue constamment. Il arrivera un moment où les tribunaux et les lois vont devoir décider de la façon dont il va falloir agir», selon Michael Kitt.

Kiribati fait partie des nations îliennes, avec les Maldives, Tuvalu et Tokelau, qui pourraient devenir «sans terre» à cause du réchauffement climatique, selon la Commission des droits de l’Homme de l’ONU. Les îles Marshall et d’autres archipels sont également menacés.

Les autorités de Nouvelle-Zélande ont refusé le statut de réfugié à Ioane Teitiota en arguant que personne ne menaçait sa vie s’il retournait chez lui. Mais Michael Kitt réplique que la vie de son client, et de ses trois enfants, est de fait menacée par l’environnement. «M. Teitiota est persécuté, de manière passive, par les circonstances dans lesquelles se trouve son pays natal, et que le gouvernement des Kiribati ne peut en aucun cas améliorer», a déclaré l’avocat. La Haute cour d’Auckland doit se prononcer dans cette affaire avant la fin du mois.

Fin 2012, le président des Kiribati, Anote Tong, avait indiqué réfléchir au déplacement de population vers les Fidji et le Timor oriental, des terres relativement proches, si les prévisions d’une hausse d'un mètre du niveau de l’eau d’ici la fin du siècle s’avéraient justes. «Nous devons accepter la possibilité, la réalité, d’un déplacement d’une partie de notre population», déclarait-il dans un entretien à l’AFP.

Le gouvernement a acheté aux Fidji quelque 2 000 hectares qui serviront de «ferme» pour les Kiribati si les infiltrations d’eau salée rendent toute culture impossible sur l’archipel. Sont également envisagés la construction de digues et la plantation de mangroves. La construction d’îles artificielles est une autre option, mais très coûteuse.
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Message  ivo Mar 10 Déc - 10:04

Un nouveau gaz à effet de serre hautement résistant
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/10/un-nouveau-gaz-a-effet-de-serre-hautement-resistant_3528186_3244.html
Un nouveau gaz à effet de serre hautement résistant a été détecté dans l'atmosphère par des chercheurs de l'université de Toronto qui l'ont annoncé lundi 9 décembre. Le perfluorotributylamine (PFTBA) est un gaz artificiel, utilisé notamment dans la fabrication d'équipements électriques et électroniques. Selon les analyses des chercheurs des universitaires, le PFTBA a l'effet radiatif le plus puissant de tous les gaz que l'on retrouve dans l'atmosphère.

Le PFTBA n'a pas été répertorié jusqu'à présent dans la famille des gaz à effet de serre persistants, dont fait notamment partie le dioxyde de carbone (CO2), mais en comparaison, sur une période de cent ans, son impact sur le réchauffement climatique est de loin supérieur au CO2, avancent ces chercheurs.

AUCUN AGENT CAPABLE DE L'ÉLIMINER

Une seule molécule de PFTBA dans l'atmosphère a le même effet que 7 100 molécules de CO2, remarque notamment Cora Young, une chimiste de l'université de Toronto. De plus, ce gaz a une très longue durée de vie dans la basse atmosphère avant de se dissiper dans les couches les plus élevées et on ne connaît aucun agent capable de l'éliminer, affirment les cinq scientifiques responsables de cette étude.


D'après cette étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters, le PFTBA s'inscrirait dans une nouvelle classe de gaz effet de serre persistants. Ils préconisent une étude plus approfondie pour établir leur impact réel sur le climat.
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Message  ivo Mer 11 Déc - 11:05

Les eurodéputés pouvaient stopper la destruction des fonds marins
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/12/10/20002-20131210ARTFIG00609-les-eurodeputes-pouvaient-stopper-la-destruction-des-fonds-marins.php
INTERVIEW - Claire Nouvian, présidente de l'association Bloom, ne décolère pas après le rejet par les eurodéputés de l'interdiction de la pêche en eaux profondes.

LE FIGARO. - Vous militez depuis près de dix ans pour l'interdiction du chalutage en eaux profondes. Quel est votre sentiment après la décision du Parlement européen de ne pas bannir cette méthode?

CLAIRE NOUVIAN. - Je suis vraiment énervée, dégoûtée de ce système politique tellement décevant. les députés avaient la possibilité d'abandonner le chalutage en eaux profondes au profit d'une méthode plus durable, et ils ne l'ont pas fait. Ils n'ont fait aucun cas de la mobilisation populaire, de notre pétition qui a rassemblé 750.000 signatures, et de la communauté scientifique qui dénonce de manière unanime les dégâts provoqués par cette méthode de pêche.

Vous fustigez particulièrement l'alliance des socialistes avec le centre-droit lors de ce vote.

L'interdiction du chalutage en eaux profondes était porté par les Verts. Et les socialistes français se sont alliés à la droite pour torpiller cette proposition! Les socialistes ont montré qu'ils sont aussi productivistes que la droite. Ils ont fait passer leurs intérêts électoraux et ceux des grands groupes industriels devant l'intérêt général. Par ce vote, ils se sont discrédités.

Comment expliquer ce vote?

Premièrement, il manquait une bonne centaine de députés lors du vote, dont beaucoup étaient nos alliés. Ensuite, neufs députés conservateurs et réformistes initialement favorables à l'interdiction ont été retournés et ont finalement voté pour le compromis. Ces derniers jours au Parlement, il y a eu une intense campagne de désinformation en faveur du chalutage en eaux profondes. Elle a été menée par G Plus Europe, un cabinet de lobbying habitué à défendre l'indéfendable. Il s'est déjà illustré dans la défense du gaz de schiste, ou d'un laboratoire pharmaceutique pour qui elle a orchestré une véritable campagne de manipulation.

Le compromis qui vient d'être voté doit réguler le chalutage en eaux profondes. Qu'est -ce qu'il représente pour vous?

Cette solution de compromis, c'est la possibilité de continuer à détruire les fonds marins avec une méthode de pêche décrite par les chercheurs comme la plus destructrice de l'histoire. Il promet une soi-disant régulation, mais il n'y a aucune transparence dans les chiffres sur lesquels ils se basent. Comment leur faire confiance?

Quelle suite allez-vous donner à votre combat?

Je ne lâcherai jamais. Le chalutage en eaux profonde n'a jamais été une méthode de pêche acceptable, et ne le sera jamais. Maintenant, la bataille se mène auprès de l'opinion publique. Les comportements des consommateurs et de certains distributeurs sont déjà en train de changer. Pour preuve, j'ai vu une page Facebook qui vient de se créer pour appeler au boycott d'Intermarché, le principal acteur de cette industrie, tant qu'ils n'abandonneront pas cette pratique.

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 17 Ob_d325fdb8baeef3b17341677416848b43_campagne-jpg
>>>
http://collectif-d.action-des-3-vallees.over-blog.org/2013/11/p%C3%AAche-en-eaux-profondes-la-bd-qui-rend-le-sujet-sexy-par-p%C3%A9n%C3%A9lope-bagieu.html
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Message  ivo Lun 16 Déc - 9:06

La Terre croule sous une montagne de déchets électroniques, l’ONU s’en inquiète
L’inflation d’équipements électroniques a son corollaire : la multiplication de déchets générés par les ordinateurs, tablettes et autres téléphones intelligents. D’une durée de vie de plus en plus courte, les produits électroniques engendrent ainsi chaque année des dizaines de tonnes de déchets alerte un rapport présenté par l’ONU. Loin de se tasser, cette montagne de déchets devrait augmenter encore de 30% d’ici 2017 et peser 65, 4 millions de tonnes par an.
No Futur - la terre au 21° siecle - Page 17 Appliances-france_0
No Futur - la terre au 21° siecle - Page 17 Cadmium
>>>
http://www.rfi.fr/zoom/20131215-terre-croule-dechets-electroniques-onu-environnement-pollution-etats-unis-union-europeenne
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