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Message  ivo Lun 6 Fév - 10:33

Grèce: la zone euro s'impatiente
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE81401220120205?sp=true
BRUXELLES (Reuters) - Les ministres des Finances de la zone euro ont fait savoir samedi à la Grèce qu'ils ne pouvaient donner leur feu vert à la restructuration de sa dette détenue par le secteur privé en l'absence de garanties sur les mesures jugées nécessaires à l'octroi d'un deuxième plan d'aide international.

Les ministres espéraient se réunir lundi pour finaliser ce second plan d'aide de 130 milliards d'euros qui doit être mis en oeuvre d'ici à la mi-mars pour éviter une faillite des comptes publics, mais le rendez-vous a été reporté du fait des réticences d'Athènes à s'engager en faveur des réformes demandées. La réunion a été remplacée par une conférence téléphonique.

"Tous les participants de la téléconférence ont adressé un message très clair aux Grecs: ça suffit", a déclaré un membre de l'Eurogroupe. "Il y a beaucoup de frustration parce qu'ils traînent les pieds."

"Ils doivent se décider et commencer à parler honnêtement, de façon décisive et rapide avec la troïka des aspects du programme qui restent à finaliser, comme les reformes fiscales et celles du code du travail", a-t-il ajouté.

La troïka, formée de représentants du Fonds monétaire international (FMI), de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne, a préparé un plan de restructuration de la dette grecque dont dépend l'octroi du deuxième plan d'aide.

VÉNIZELOS POINTÉ DU DOIGT

Le secteur privé devrait accepter une décote de l'ordre de 70% de ses obligations dans le cadre du programme d'échange de dette. Cette mesure permettra de faire baisser de 100 milliards d'euros l'endettement de la Grèce, qui représente actuellement 160% de son produit intérieur brut (PIB).

Les créanciers internationaux réclament que les partis représentés au parlement grec s'engagent entre autres sur une diminution du salaire minimum et sur une réduction des primes de congés payés dans le secteur privé, mais Athènes redoute une aggravation de la récession et des mouvements sociaux.

Les ministres des Finances de la zone euro jugent en outre que leur homologue grec Evangélos Vénizelos se soucie davantage des élections d'avril que de la situation financière.

"Il y a beaucoup de frustration en ce qui concerne le ministre Vénizelos, qui est très difficile à mobiliser parce qu'il est très pris par la campagne pour la direction du Pasok. IL n'est donc pas disponible pour rencontrer les membres de la troïka.

"Il prépare son propre avenir politique, plutôt que celui de son pays", a déploré le responsable de l'Eurogroupe.

L'intéressé a quant à lui parlé de "grande impatience et de fortes pressions, non seulement de la part des trois institutions qui composent la troïka, mais aussi des Etats membres de la zone euro". Evangélos Vénizélos a également reconnu que la conférence téléphonique avait été "très difficile".

"Le moment est décisif. Tous doit être conclu avant demain soir", a-t-il souligné.

Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, n'a quant à lui pas écarté l'hypothèse d'une faillite des comptes publics grecs. "Si nous devions établir que tout s'est mal passé en Grèce, il n'y aurait pas de nouveau programme (d'aide) et cela signifierait qu'ils devraient se déclarer en banqueroute en mars", a-t-il déclaré.


Grèce : nouvelles discussions pour éviter la faillite
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/02/06/20002-20120206ARTFIG00312-grece-nouvelles-discussions-pour-eviter-la-faillite.php
Hier soir, les différents partis de la coalition gouvernementale n'ont pas trouvé d'accord sur de nouvelles mesures d'austérité, indispensables pour éviter une faillite en mars. La réunion reprend ce lundi.

La Grèce semble de plus en plus dans une impasse. Hier soir, les différents partis de la coalition gouvernementale ne sont pas parvenus à s'entendre sur la mise en place d'un nouveau plan d'austérité, au terme de cinq heures de discussions, et en dépit de l'urgence de la situation. Le premier ministre grec, Lucas Papademos, a indiqué que la réunion reprendrait aujourd'hui. Il a fait part d'avancées, sur l'ampleur des économies à réaliser (1,5 point de PIB), la recapitalisation des banques et sur des réformes pour réduire les coûts de production. En revanche, . Antonis Samaras, le leader de la Nouvelle Démocratie (droite), ne laisse guère d'espoir sur le fait qu'un consensus puisse être trouvé rapidement: la troïka «demande encore plus d'austérité, que le pays est incapable de supporter, je me bats pour empêcher cela», a-t-il affirmé hier soir.

L'Union européenne et le Fonds monétaire international ont demandé à Athènes de faire davantage d'efforts et d'appliquer un nouveau tour de vis budgétaire si le pays veut recevoir l'indispensable nouveau prêt de 130 milliards d'euros, au minimum. Et le temps presse puisque sans cet argent le pays sera incapable de rembourser les 14,5 milliards d'euros de prêts qu'il doit à ses créanciers d'ici au 20 mars. En l'absence de ce versement, le pays n'aura d'autre choix que de se déclarer en cessation de paiements.

Samedi soir, le ministre des Finances grec, Evangélos Vénizélos, a estimé que les négociations devaient se conclure dimanche soir pour que la Grèce puisse se soustraire à cette menace de banqueroute prochaine. De même, la chef de file de l'Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a lui aussi accentué la pression samedi soir sur les chefs de parti grec en évoquant le risque d'une «faillite» de la Grèce en mars si les réformes exigées n'étaient pas menées à bien. Athènes doit en effet conclure les négociations au plus vite, pour que l'échange d'obligations souveraines grecques détenues par les banques privées puisse être opéré autour du 13 février. Avec à la clé, l'effacement de 100 milliards d'euros de sa dette.

LIRE AUSSI:

» De nouveaux efforts demandés à la Grèce

» Grèce: le FMI fait son mea culpa et change de stratégie
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Message  ivo Mar 7 Fév - 9:18

Nouvelle grève générale en Grèce aujourd’hui
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La Grèce sera une nouvelle fois en grève générale aujourd’hui alors que les discussions se poursuivent pour tenter d'arracher un accord sur la dette. Des négociations entre la Grèce et ses bailleurs de fonds, qualifiées de "difficiles" par le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos

La Grèce cherche toujours les moyens de sortir de l’impasse. Les négociations en cours pour éviter la faillite sont "difficiles" a qualifié hier soir le ministre grec des Finances, après une réunion avec la "troïka", composée du Fonds monétaire international (FMI), de l'Union européenne et de la Banque centrale européenne (BCE).
Pour Evangelos Venizelos, ‘’dès qu'un chapitre est clos, un autre s'ouvre".
Paris et Berlin ont pressé hier Athènes d'accepter une nouvelle cure d'austérité en échange d'une aide financière, mais les partis politiques grecs ont reporté à aujourd’hui leur réponse aux conditions drastiques posées par les bailleurs de fonds.

Les discussions politiques se prolongent à Athènes, les deux principaux syndicats du pays ont appelé à une grève de 24 heures aujourd’hui pour protester contre une politique qui menace selon eux d'entraîner le pays dans une spirale destructrice.
"Malgré nos sacrifices et tout en reconnaissant l'échec de leur politique, ils réclament encore plus d'austérité", a déclaré Ilias Iliopoulos, secrétaire général du syndicat de fonctionnaires Adedy.
La grève lancée par les deux grandes centrales syndicales doit notamment perturber écoles, liaisons avec les îles, transports publics et administration. Une manifestation est prévue dans le centre d'Athènes à la mi-journée.
Les nouvelles mesures "sont la chronique d'une mort annoncée (...), l'objectif est de mettre à bas tout le droit du travail et de baisser les salaires de 20 à 30% en plus des coupes déjà opérées"
, a déclaré le président de la GSEE (salariés du privé), Iannis Panagopoulos.

Avec l'Adedy, la GSEE avait déjà organisé six grèves générales en 2011, sans réussir à faire fléchir les bailleurs de fonds.
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Message  ivo Mar 7 Fév - 9:32

Roumanie: le chef des renseignements pour former un nouveau gouvernement
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_roumanie-le-chef-des-renseignements-pour-former-un-nouveau-gouvernement?id=7526543
Mihai Razvan Ungureanu a dix jours pour remplir sa mission. Il promet une gestion efficace, pour maintenir le cap des mesures d'austérité. Il n'est pas certain que ce remaniement calmera le mécontentement populaire.

Plantons le décor : après la crise financière de 2008, la Roumanie est contrainte, comme plusieurs pays à l'Est de l'Europe, Hongrie et Ukraine entre autres, de demander l'aide du FMI. Pour accéder à 20 milliards d'euros de crédit, la coalition centriste alors dirigée par Emil Boc fait des choix extrêmement douloureux : les salaires dans la fonction publique roumaine diminuent de 25 %, des milliers de fonctionnaires perdent leur emploi et, dans un pays où le salaire mensuel moyen est de 350 euros, l'augmentation de la TVA passe douloureusement de 19 à 24 %.

Le gouvernement démissionnaire se flatte d'avoir, grâce à ces mesures, conduit le pays à un début de reprise. Mais le mécontentent populaire est là. Il a éclaté il y a trois semaines après la démission d'un ministre populaire, Raed Arafat.

Les Indignés de la place de l'Université et l'opposition socialiste et l'libérale ont radicalisé leurs revendications : ils ne veulent plus de cette austérité, ils demandent la démission du gouvernement et celle du président Traian Basescu. Ils dénoncent aussi l'incurie politique et la corruption. Les manifestations sont devenues quotidiennes sur la place de l'Université, à Bucarest. La démission du gouvernement, lundi, et son remplacement par une nouvelle équipe technocratique suffiront-ils à calmer les tensions ? Ce n'est pas certain parce que la Roumanie est en année électorale et l'opposition socialiste et libérale est majoritaire dans les sondages.
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Message  ivo Mar 7 Fév - 21:17

La Grèce paralysée par une grève générale, les négociations sur la dette se poursuivent
2012-02-08 01:06:51 xinhua
http://french.cri.cn/621/2012/02/08/442s269500.htm
La Grèce s'est retrouvée paralysée mardi par une grève générale nationale de 24 heures organisée par des syndicats, au moment où le Premier ministre Lucas Papademos et les dirigeants soutenant son gouvernement de transition se réunissaient pour décider d'un nouveau plan de renflouement afin d'éviter un défaut de paiment en mars.
Les hommes politiques grecs subissent des pressions de la part des créanciers de l'UE et du FMI pour adopter de nouvelles mesures d'austérité en échange d'un deuxième plan de secours de 130 milliards d'euros (171,2 milliards de dollars).

Les dirigeants n'ont pas réussi à atteindre un accord avec les créanciers de l'UE et du FMI samedi et lundi à Athènes.

Les pressions montent également de la société grecque qui lutte avec des taux de chômage élevés et une profonde récession depuis le début de la crise de la dette en 2009.

La plupart des services publics a fermé mardi, car les citoyens ont participé à une grève contre les mesures d'austérité organisée par les deux syndicats des travailleurs du secteur public et du secteur privé.

Les créanciers internationaux demandent la réduction des coûts du travail et un abaissement des déficits afin de booster la compétitivité et la croissance, mais les syndicats s'opposent fermement à d'autres coupes dans les salaires et les retraites et d'autres importantes suppressions d'emplois.

Bravant les fortes pluies, près de 10000 manifestants se sont réunis devant le parlement mardi dans le centre d'Athènes.

"Le dilemme qui se présente est que sans d'autres mesures difficiles, nous connaitrons la banqueroute. Beaucoup de mes collègues, de mes voisins et moi-même préférons une déclaration de banqueroute claire à ce cercle sans fin d'austérité qui mène quoi qu'il en soit à la misère", a déclaré Thanassis Dimitroulopoulos, employé paramédical à l'hôpital public, à Xinhua.

Pour lui, il connait déjà la banqueroute car il ne peut plus vivre avec un salaire de 500 euros (658,45 dollars américains).

"Si on continue, les Grecs mourront d'austérité", a-t-il ajouté.

Les manifestants ont encerclé le parlement pendant des heures mardi, brandissant des pancartes sur lesquelles ont pouvait lire: "Non au retour aux conditions de travail médiévales, non au chantage cynique".

Cependant, la foule s'est dispersée quand des affrontements ont éclaté entre la police anti-émeute et un groupe de jeunes. Aucune victime n'est à déplorer.


La Grèce a tourné au ralenti en raison d'une grève générale de 24 heures contre les mesures d'austérité
http://www.tsr.ch/info/monde/3765097-la-grece-tourne-au-ralenti-en-raison-d-une-greve-generale-de-24-heures-contre-les-mesures-d-austerite.html
Plus de 20'000 personnes ont manifesté à Athènes et Salonique mardi, jour de grève générale en Grèce, pour protester contre un nouveau train de rigueur imposé par les créanciers du pays. Le pays tournait au ralenti: écoles, ministères, hôpitaux, médias et banques étaient parasités. Les métros et les bus ont circulé de manière discontinue et l'Acropole est restée fermée. Le mouvement a été lancé à l'appel des principaux syndicats publics et privés du pays. Les manifestants rejettent notamment la demande de baisse des salaires et de réduction du salaire minimum formulée par les créanciers.
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Message  ivo Mer 8 Fév - 12:52

La Cour des comptes recommande de nouvelles hausses d’impôts
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Dans son rapport annuel, la Cour des comptes prône un effort supplémentaire sur la réduction des dépenses publiques. Et estime que de nouvelles hausses d’impôts seront nécessaires en France pour réduire la dette.

"Il faut rapidement se donner pour cap, et s’y tenir, un effort structurel supplémentaire de réduction du déficit représentant au moins trois points de PIB (soit 60 milliards d’euros) et s’appuyant sur des mesures plus précises", écrit la Cour des comptes dans son rapport annuel. Car "la réduction des déficits publics (…) risque d’être contrecarrée par un net ralentissement de l’activité affectant les recettes des administrations publiques", relèvent les Sages.

Jusqu’à présent, les efforts ont surtout porté sur des hausses de prélèvements. "Un ralentissement plus marqué des dépenses publiques est désormais indispensable", juge l’institution présidée par le socialiste Didier Migaud. Validant au passage le principe du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, la Cour des comptes estime qu’il faudra aller plus loin : prolonger au-delà de 2012 le gel de la valeur du point de la Fonction publique, et/ou distribuer moins d’augmentations catégorielles.

Mais parallèlement, "de nouvelles hausses des prélèvements obligatoires seront nécessaires", estime la Cour. Qui préconise également un redéploiement des impôts et cotisations sociales "pour améliorer la compétitivité des entreprises".
Ce rapport de la Cour des comptes a été rédigé avant les annonces de Nicolas Sarkozy, fin janvier, portant sur l’instauration d’une TVA dite "sociale", accompagnée d’allègements de charges patronales pour les entreprises.

"Nous devons redresser la situation de nos comptes publics, c'est une question de souveraineté" (D. Migaud, Cour des comptes)
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Message  ivo Jeu 9 Fév - 12:36

Grèce : le cap du million de chômeurs dépassé en novembre
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Le chômage a atteint le taux record de 20,9% au mois de novembre en Grèce. Autrement dit, le cap du million de chômeurs (pour 11 millions d'habitants) est dépassé, selon les chiffres publiées aujourd'hui par l'Autorité des statistiques grecques (ASE).

L'explosion du chômage dans le pays a démarré début 2010 avec la débâcle financière et la cure d'austérité. La Grèce est entrée dans sa cinquième année consécutive de récession.
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Message  ivo Jeu 9 Fév - 12:40

Modération salariale : la botte secrète des pays européens endettés
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La Grèce est toujours au cœur de l'actualité avec une réunion de l’Eurogroup prévue ce soir à Bruxelles. Les pays membres de la zone euro attendent avec impatience l'accord que les partis de la coalition au pouvoir à Athènes doivent trouver sur l’application des réformes. Il faut dire que les mesures demandées sont drastiques.

De ces mesures dépend le versement à Athènes d’un prêt de 130 milliards d’euros. 15.000 suppressions d’emplois dans la fonction publique, des coupes de 15% dans les retraites complémentaires et surtout : les salaires. Athènes consentirait à baisser de 22% le salaire minimum qui serait ainsi ramené à 586 euros brut sur 14 mois.

Les salaires : dernière variable d’ajustement…

Oui car face au cas grec, désespéré, on a tout essayé. On sait désormais que le geste consenti par les banques privées de s’asseoir sur 70% de la dette qu’elles détiennent ne suffira pas au pays pour remonter la pente. Même si ces banques renonçaient à réclamer l'intégralité de l'argent prêté, cela ne réglerait rien sur le plan structurel. Par un tour de passe-passe qui dure depuis plusieurs mois, l’essentiel de la dette grecque est aujourd’hui détenue par la Banque Centrale Européenne. Et la BCE (dont l’Italien Mario Dragui fête aujourd’hui ses cent jours de Présidence) a visiblement décidé de siffler la fin de la partie (la banque centrale est prête à faire un dernier effort mais pas plus). Trois options s’offrent à la Grèce : sortir de l’Euro… l’opération serait trop coûteuse et dommageable pour l’ensemble de l’Union européenne. Se mettre sous perfusion, en demandant aux Etats qui en ont les moyens de remplir le tonneau des Danaïdes… personne (Allemagne en tête) ne veut aller au casse pipe. Reste la troisième solution : la dévaluation. Mais pas une dévaluation monétaire. Une dévaluation dite « interne » : c’est à dire une baisse des salaires pour relancer la compétitivité.

Compétitivité. Le mot est prononcé un peu partout en Europe et plus seulement en Grèce.

Le concept s'impose de plus en plus dans les pays du Nord de l'Europe et plus seulement dans ceux du Sud. Il n’y a plus d’argent dans les caisses des Etats. Ces derniers comptent donc sur les entreprises pour retrouver le chemin de la croissance et soutenir l’emploi. On les laisse jouer sur deux tableaux : la modération salariale (c’est ce que font les entreprises allemandes), et la baisse des charges pesant sur les sociétés (c’est ce que veut faire la France avec la TVA dite ‘’sociale’’). Le débat oppose les économistes. La première école prône une hausse des salaires pour générer de la croissance. La seconde affirme qu'augmenter les salaires reviendrait à doper les importations et pénaliserait les entreprises qui ont déjà le couteau sous la gorge. La Grèce serait donc la partie émergée de l’iceberg… les salaires pourraient bien être l'ultime botte secrète partout en Europe.
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Message  ivo Jeu 9 Fév - 19:50

Le gouvernement grec se met d’accord sur un nouveau plan de rigueur
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Les membres de la coalition gouvernementale grecque se sont mis d’accord sur un nouveau plan de rigueur. Il va permettre de débloquer une aide européenne. Les syndicats appellent à deux jours de mobilisation à partir de demain.

Les créanciers de la Grèce le réclamaient, voire l’exigeaient. Après plusieurs jours de négociations et une nuit blanche, les trois partis qui composent la coalition gouvernementale sont tombés d’accord sur un nouveau plan de rigueur. Condition sina qua non pour que le Fonds monétaire international et l’Union européenne débloquent un nouveau prêt d’au moins 130 milliards d’euros afin d’éviter la faillite du pays.

"Des mesures qui vont être le tombeau de la société grecque" (syndicats)

Un plan d’économies drastiques dont les détails doivent être annoncés dans la journée, à quelques heures d’une réunion importante des ministres des Finances de la zone euro. Ils se retrouvent ce soir à Bruxelles. A l'annonce de l'accord gouvernemental, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, s’est dit "confiant que toutes les pièces du puzzle allaient s’emboîter".

Le Fonds monétaire international a pour sa part salué l'accord estimant qu'un nouveau prêt était possible. Le FMI qui demande néanmoins aux autorités grecques "d'en faire plus" en termes de mesures budgétaires et économiques. Pour la Commision européenne, le gouvernement doit encore "convaincre" ses partenaires européens.

Avant même de connaître les modalités de cette cure d’austérité, les deux principaux syndicats du pays ont appelé à une grève de 48 heures à partir de demain. Selon les deux grandes centrales syndicales qui représentent le public et le privé, ces mesures "vont être le tombeau de la société grecque". Le front syndical communiste appelle lui à la mobilisation dès ce soir.

Des heures de négociations ont été nécessaires pour aboutir à un accord sur un nouveau plan de rigueur :
Angélique Kourounis
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Message  ivo Ven 10 Fév - 9:08

^^


Pas d'accord sur la Grèce, nouvelle réunion mercredi prochain
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L'ensemble des éléments nécessaires à l'adoption d'un nouveau plan d'aide à la Grèce ne sont pas réunis. Les ministres des Finances de la zone euro se réuniront à nouveau mercredi prochain afin de discuter du dossier, a déclaré le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker.

La zone euro a décidé de réserver jusqu'à mercredi son feu vert à une nouvelle aide à la Grèce en posant plusieurs conditions, dont de nouvelles économies budgétaires à trouver pour cette année par Athènes.
"Nous avons jugé important d'informer nos collègues des pourparlers qui se sont déroulés au cours des dernières heures qui se sont écoulées (...) Nous avions aussi des questions à poser à notre collègue grec sur les actions prioritaires qui doivent être prises", a déclaré le Premier ministre luxembourgeois au sujet du contenu de la réunion.
Il a ajouté que des questions avaient été posées au ministre grec, Evangelos Vénizélos, au sujet du service de la dette grecque, des développement possibles en Grèce au cours des jours et des semaines à venir.

Jean-Claude Juncker a également fait part d'échanges "durs" lors de cette réunion.

De son côté, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a indiqué qu'il ferait d'ici mercredi prochain des propositions afin de renforcer la surveillance budgétaire en Grèce.
Il a précisé que l'idée franco-allemande d'un compte bloqué destiné à sécuriser le service de la dette grecque était sérieusement étudiée.

La Grèce espère un nouveau programme de prêts européens de 130 milliards d'euros et cherche à obtenir de ses banques créancières une réduction de sa dette à hauteur de 100 milliards d'euros. Ce plan de soutien est essentiel si la Grèce veut espérer éviter un défaut de paiement le 20 mars, date à laquelle pays doit rembourser des emprunts en cours très importants.
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Message  ivo Ven 10 Fév - 10:15

Grèce, Espagne, ...
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201890926579-a-suivre-aujourd-hui-grece-espagne-air-france-klm-287488.php
........

Les syndicats grecs observent une grève générale de 48 heures, vendredi et samedi, au lendemain de l'accord des partis au pouvoir sur un plan draconien d'austérité, jugé encore insuffisant par les créanciers du pays pour débloquer une nouvelle aide financière de 130 milliards d'euros. Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker (à gauche sur la photo), a prévenu le ministre grec des Finances, Evangelos Vénizélos (à droite) qu'un accord avec la Grèce, au bord du défaut de paiement, ne pouvait être conclu jeudi soir en raison de nombreux points à éclaircir. Le leader de l'extrême-droite grecque, Georges Karatzaferis, dont la formation participe à la coalition gouvernementale, a prévu une conférence de presse vers 14H00.
Le gouvernement espagnol approuve une nouvelle réforme pour assouplir le marché du travail, avec l'espoir de mettre fin à la hausse vertigineuse du chômage, qui est le double de la moyenne européenne, avec un taux de 22,85%.

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Athènes de nouveau en grève contre la cure de rigueur
http://www.liberation.fr/economie/01012389105-la-grece-de-nouveau-en-greve-contre-la-cure-de-rigueur
Au lendemain de l'accord gouvernemental sur les mesures d'austérité réclamées par les créanciers de la Grèce, les syndicats appellent à une grève générale de 48 heures, vendredi et samedi.

Les deux grandes centrales syndicales grecques, Adedy pour le public et GSEE pour le privé, et le syndicat communiste Pame, ont appelé jeudi à une grève générale vendredi et samedi contre les nouvelles mesures de rigueur réclamées par l'UE et le FMI en échange d'un nouveau prêt.

Ces mesures ont poussé le secrétaire d'Etat au Travail, Iannis Koutsoukos, à annoncer sa démission pour protester contre les décisions «douloureuses» arrachées au gouvernement par les créanciers du pays, UE et FMI.

Les réformes convenues plus tôt dans la journée de jeudi par les partis de la coalition gouvernementale «ne sont pas seulement difficiles mais douloureuses pour les travailleurs», écrit M. Koutsoukos dans le communiqué où il annonce sa décision.

Ouvrant le bal de la contestation, plus de 8 000 sympathisants de gauche ont manifesté jeudi soir dans le centre d'Athènes, selon les chiffres de la police.

Derrière une banderole frappée du slogan «Dehors le gouvernement criminel et la troïka - aucun accord ne doit être signé», le cortège le plus fourni était celui du Front syndical communiste Pame. La gauche radicale a organisé son propre défilé jusqu'au parlement.

Les syndicats entendent enchaîner de nouvelles manifestations trois jours de suite, vendredi et samedi en fin de matinée et dimanche en fin d'après-midi contre ce nouveau train d'austérité et de dérèglementation, censé selon les plans gouvernementaux être soumis dimanche soir au vote du parlement.

Les mesures qui se profilent après avoir reçu dans la nuit un accord de principe des trois partis de la coalition gouvernementale «vont être le tombeau de la société grecque», a dénoncé un communiqué de la GSEE et de l'Adedy. «Le gouvernement n'a pas de légitimité pour les imposer», a ajouté le texte.

«Tous les points sauf un»

GSEE et Adedy veulent masser les protestataires sur la place centrale Syntagma, à Athènes, épicentre depuis deux ans de la contestation contre la rigueur, souvent émaillée d'affrontements entre policiers et manifestants. Appelant au «soulèvement», le Pame va lui organiser des défilés en marge des autres syndicats.

Mardi, plus de 20 000 personnes avaient manifesté à Athènes et Salonique à l'occasion de la première grève générale de l'année en Grèce contre la nouvelle potion de rigueur qui se profile pour le pays.

Le socialiste Georges Papandréou, le conservateur Antonis Samaras et le leader d'extrême droite Georges Karatzaferis se sont mis d'accord dans la nuit de mercredi à jeudi sur «tous les points du plan sauf un». Leur soutien à l'ensemble des mesures réclamées à la Grèce est la condition pour décrocher un deuxième prêt international vital.

Sans cette nouvelle aide d'au moins 130 milliards d'euros, la Grèce s'expose à un défaut de paiement le 20 mars, à l'expiration de 14,5 milliards d'obligations.

Le ministre des Finances Evangélos Vénizélos, qui a quitté Athènes jeudi pour Bruxelles, espère que les ministres des Finances de la zone euro prendront une «décision positive» sur ce nouveau plan d'aide, alors qu'il ne reste plus, selon le porte-parole du gouvernement Pantelis Kapsis, que «600 millions d'euros» d'économies à trouver «dont 325 millions seront réalisés par des abaissements de retraites».
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Message  ivo Ven 10 Fév - 12:19

Crise de la dette, nouveau sursis pour la Grèce
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La Grèce toujours en sursis. Réunis hier soir à Bruxelles, les bailleurs de fonds publics d'Athènes ont refusé de donner quitus à l'accord politique intervenu un peu plus tôt sur le plan de rigueur.
L'Eurogroupe demande au gouvernement grec 325 millions d'euros d'économies supplémentaires. Que se passe-t-il donc entre Athènes et ses créanciers ?

Le bras de fer montre à quel point les dirigeants de la zone euro ne font plus du tout confiance aux responsables politiques grecs. Chat échaudé craint l’eau froide… après avoir menti effrontément sur l’état réel de ses comptes, la Grèce doit désormais réellement prouver sa bonne foi pour obtenir les 130 milliards d’aide financière dont elle a besoin, au plus tard le 20 mars, pour rembourser un gros volume de dette obligataire.

En quoi l’accord présenté hier manque-t-il de détails ?

Les ministres des finances de la zone euro affirment être toujours dans le flou sur les contours exact de l’accord passé entre les forces politiques grecques et les créanciers internationaux. Idem pour le Fonds Monétaire International qui demande lui aussi encore plus d’efforts. Les préteurs ne veulent plus de déclarations de principe mais des engagements, clairs, précis, détaillés, inscrits noir sur blanc. Le problème c’est que la Grèce a déjà consenti beaucoup d’efforts et la population ne suit plus. Le pays vient d’atteindre la barre du million de chômeurs. Un tiers de la population vit déjà sous le seuil de pauvreté, la récession dépasse les 4%, les politiques sont dépassés.

On dirait que tout est fait pour gagner du temps et constater à la dernière minute, le 20 mars, que la Grèce ne peut éviter la faillite.

L’hypothèse est envisagée mais pourquoi alors attendre le 20 mars pour annoncer que le pays fait défaut ? Si c’est l’option choisie, autant le dire tout de suite. En réalité, peu nombreux sont les partisans de l’abandon de la Grèce mais les observateurs qui se rendent à Athènes reviennent découragés. L’un d’eux confiait hier soir : « l’appareil d’Etat grec ne fonctionne plus, on ne sait plus où est l’influx nerveux ». Une solution émergera peut-être des élections législatives prévues au mois d'avril... à moins que l'on ne procède comme en Italie en imposant à la tête du gouvernement grec un technicien. Après Mario MONTI qui, depuis sa prise de pouvoir à Rome, a su rassurer les marchés… après Mario DRAGUI qui est en train de faire ses preuves à la tête de la BCE, l'Europe est peut-être en train de chercher son troisième Super Mario.
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Message  ivo Ven 10 Fév - 19:22

Plan d'austérité en Grèce : démissions en chaîne dans le gouvernement
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Alors que le Premier ministre grec annonçait hier que les trois partis composant la coalition gouvernementale grecque étaient parvenus à un accord sur de nouvelles mesures d’austérité, 6 ministres et secrétaires d'Etat viennent de présenter leur démission. Plusieurs milliers de personnes sont descendues dans les rues pour protester contre le plan de rigueur à l’appel des syndicats. Ils ont lancé un mot d’ordre de grève générale de 48 heures.

la crise .......... - Page 17 LAOS
Georges Karatzaféris, chef du parti d'extrême droite Laos, a annoncé qu'il ne voterait pas le nouveau plan d'austérité © Reuters Yiorgos Karahalis

Les trois partis membres de la coalition gouvernementale étaient parvenus à un accord laborieux dans la nuit de mercredi à jeudi. Un plan d’économie drastique nécessaire pour obtenir une aide financière de 130 milliards d’euros afin d’éviter le défaut de paiement.

Un plan qui n’aura pas tardé à faire voler en éclats l’unité de façade entre les socialistes, la droite et l’extrême-droite (Laos). Dès le milieu de matinée, le leader du Laos faisait savoir qu’il ne voterait pas ces mesures. Quelques heures plus tard, les quatre ministres de son parti présentaient leur démission. Deux membres socialistes du gouvernement ont également annoncé qu'ils jettaient l'éponge.

Ce plan d’austérité doit normalement être adopté dans la nuit de dimanche à lundi par le parlement. Si les socialistes et les conservateurs restent unis les mesures seront adoptées. Les deux partis étant majoritaires même sans les voix des députés extrémistes. Ce soir, le Premier ministre réuni un conseil des ministres pour préparer le texte exact sur lequel devront trancher les députés.

Le gouvernement de Lucas Papademos qui subit une forte pression de la zone euro pour adopter ces mesures d’austérité. Mais la pression vient également de l’intérieur. Les syndicats, hostiles à une nouvelle cure de rigueur, ont entamé une grève générale de 48 heures. Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues d’Athènes ce matin. Ils recommenceront demain avant de se donner rendez-vous dimanche soir devant le parlement.
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Message  ivo Ven 10 Fév - 19:38

Les Grecs en grève contre le nouveau plan d'austérité
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/les-grecs-en-greve-contre-le-nouveau-plan-d-austerite-10-02-2012-1430275_240.php
ATHENES (Reuters) - Les Grecs ont entamé vendredi une grève générale de 48 heures pour dénoncer les nouvelles mesures d'austérité réclamées par les créanciers internationaux et dont Athènes ne pourra faire l'économie, selon le ministre des Finances Evangélos Vénizélos, à moins de quitter la zone euro.

Des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté place de la Constitution (Syntagma) devant le Parlement mais les manifestations, relativement peu suivies, se sont globalement déroulées dans le calme.


Le premier syndicat de police, qui accuse le Fonds monétaire international (FMI) et la Commission européenne de porter atteinte à la démocratie et à la souveraineté nationale, a exprimé sa volonté de ne plus agir contre ses "frères". Un quotidien local publie par ailleurs un photomontage montrant la chancelière allemande Angela Merkel en uniforme nazi.

Les quatre membres du gouvernement issus du LAOS, parti d'extrême droite qui appartient à la coalition gouvernementale, ont présenté leur démission pour protester contre les exigences des créanciers internationaux, rapporte l'agence de presse ANA. Georges Karatzaféris, chef de file du mouvement, avait auparavant exclu de donner son aval au nouveau plan d'austérité.

"J'ai expliqué aux autres dirigeants politiques que je ne pouvais pas voter pour cet accord de prêt", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. "Les Grecs ne peuvent être pris en otages et asservis. On nous a pris notre dignité. Nous avons été humiliés. Je ne peux pas l'accepter".

"L'Allemagne décide pour l'Europe parce que son portefeuille est bien rempli et avec ce portefeuille bien rempli elle gouverne tous les pays du Sud", a ajouté l'ancien culturiste, qui fit également animateur de radio.

Le LAOS compte 15 députés sur les 300 du parlement grec, ce qui signifie que son opposition au plan de sauvetage n'empêcherait pas son adoption.

La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Marilisa Xenogiannakopoulou, membre du Parti socialiste (Pasok), a également présenté sa démission mais le mouvement a invité ses élus à soutenir le plan.

"Nous ne pouvons pas laisser la Grèce faire faillite. Notre priorité est de faire le nécessaire pour adopter le nouveau programme économique et le nouvel accord de prêt. Il va sans dire que ceux qui sont en désaccord et ne votent pas pour le nouveau programme ne peuvent rester au gouvernement", a déclaré le Premier ministre Lucas Papadémos en conseil des ministres.

ULTIMATUM

Pour Evangélos Vénizélos, la Grèce ne peut qu'accepter les conditions du nouveau plan d'aide de 130 milliards d'euros pour éviter la faillite des comptes publiques qui se profile pour le mois prochain.

"Le moment est venu pour nous de trancher. Malheureusement, nous devons choisir entre des sacrifices et des sacrifices encore plus importants", a-t-il déclaré à Bruxelles.

Ses homologues de la zone euro ont exigé que le parlement se prononce sur le plan d'austérité. Le vote pourrait avoir lieu dimanche ou lundi. Ils ont donné six jours au gouvernement Papadémos pour adopter certaines mesures essentielles et ils réclament des garanties sur la mise en oeuvre de l'ensemble du plan après les élections législatives d'avril.

Le dispositif prévoit notamment une baisse de 22% du salaire minimum, la suppression de 150.000 postes dans la fonction publique et une réduction des pensions de retraite.

Pour de nombreux Grecs, appauvris par cinq années de récession, dans un pays où le chômage touche un actif sur cinq, où les magasins ferment les uns après les autres, ces nouvelles mesures sont inacceptables.

Sur la place Syntagma, des manifestants se sont rassemblés aux cris de "Non aux licenciements! Non aux baisses de salaires! Ne vous résignez pas. Résistez!" Des chants emblématiques de la lutte contre la dictature des colonels, renversée en 1974, ont été entonnés. La police a fait état de trois blessés dans ses rangs et de deux parmi les manifestants. Elle signale en outre cinq arrestations.

"Vous ne pouvez nous contraindre à nous battre contre nos frères. Nous refusons de nous élever face à nos parents, nos frères, nos enfants ou tout citoyen manifestant ou exigeant un changement de politique", dit le principal syndicat de policiers dans une lettre ouverte adressée à la "troïka" des bailleurs de fonds (FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne).

TRANSPORTS TERRESTRES PARALYSÉS

Lucas Papadémos avait arraché jeudi l'accord des chefs de file du Pasok (gauche), de la Nouvelle démocratie (droite) et du LAOS aux nouvelles mesures réclamées par les bailleurs de fonds, mais leur feu vert n'a pas convaincu les partenaires d'Athènes de débloquer les fonds et de conclure l'accord sur l'Implication du secteur privé (PSI) dans la dette publique.

Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, a prévenu qu'aucune aide ne serait déboursée sans garanties apportées par la classe politique grecque. "En bref, pas de déblocage sans mise en oeuvre" des mesures, a-t-il résumé.

"Avant la prochaine réunion de l'Eurogroupe, qui aura probablement lieu mercredi, notre pays et notre peuple doivent réfléchir et faire un choix stratégique et définitif", a souligné le ministre grec des Finances.

"Si nous considérons que l'avenir de ce pays se trouve dans la zone euro, en Europe, il faut tout faire pour que le programme soit approuvé et le PSI conclu avant les échéances obligataires majeures de mars", a ajouté Evangélos Vénizélos.

Athènes doit rembourser 14,5 milliards d'euros d'emprunts d'Etat arrivant à échéance le mois prochain et ne pourra le faire sans une nouvelle aide.

Trois jours après un mouvement social similaire, la grève de vendredi a paralysé les transports publics et maritimes mais pas le trafic aérien.

Les médecins hospitaliers, les enseignants, les employés de banques participent au mouvement lancé à l'appel des deux grandes centrales syndicales grecques, l'Adedy (fonctionnaires) et la GSEE (privé).

ah ??? les flics commencent à rallier le peuple ??? ^^
aller, encore qques efforts et on peut enfin ressortir les guillotines Smile
y'a qques bons paquets d'ordures à raccourcir sur cette planete Wink


Grèce : le premier ministre craint le "chaos incontrôlé"
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/10/ultimatum-de-la-zone-euro-a-athenes-pour-un-nouveau-plan-d-aide_1641508_3214.html
Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour que l'accord de principe sur un nouveau plan de sauvetage de 130 milliards d'euros en échange d'une nouvelle cure de rigueur – conclu jeudi entre les partis de la coalition gouvernementale grecque et les bailleurs de fonds – soit remis en cause.
Les quatre ministres du parti d'extrême droite grec LAOS s'opposant aux nouvelles mesures d'austérité demandées par les créanciers du pays ont annoncé, vendredi 10 février, leur démission du gouvernement. Plus tôt dans la journée, leur leader, Georges Karatzaféris, avait déclaré qu'il ne voterait pas le programme de réformes demandé par les bailleurs de fonds. Cependant, malgré la défection du parti d'extrême-droite, le plan des mesures de rigueur – dont le détail n'a pas encore été publié – peut être voté au parlement, le parti du LAOS représentant seulement 16 sièges sur les 300 que compte la chambre.

RISQUE D'UNE "EXPLOSION SOCIALE"

D'autres membres du gouvernement de coalition, dont deux appartenant au Parti socialiste Pasok – les secrétaires d'Etat aux affaires étrangères et au travail – ont également démissionné. Ces démissions interviennent alors qu'une grève générale de deux jours a commencé, vendredi.

Le premier ministre Lucas Papademos a aussitôt réagi en mettant en garde contre le risque de "chaos incontrôlé" sans accord sur la dette. "Une faillite incontrôlée plongerait le pays dans une aventure désastreuse" et créerait "les conditions d'un chaos économique et d'une explosion sociale", a déclaré le premier du gouvernement grec de coalition à l'issue d'un conseil des ministres, estimant que le pays se trouvait dans "un moment de responsabilité historique".

Même si le gouvernement grec a assuré que ces ministres seraient remplacés – sans toutefois donner de date précise –, cette décision met en péril l'accord trouvé jeudi, alors que la zone euro a posé un ultimatum à la Grèce, à quelques semaines de l'échéance du 20 mars, date butoir à laquelle Athènes doit rembourser 14,5 milliards d'euros d'obligations sous peine de faire défaut.

La zone euro a donné à la Grèce jusqu'au 15 février – date de la prochaine réunion de l'Eurogroupe – pour répondre à plusieurs exigences, conditions sine qua non au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide. D'ici là, le Parlement grec va devoir non seulement approuver, dimanche, le plan de rigueur sur le principe duquel les partis se sont mis d'accord jeudi, mais aussi trouver 325 millions d'euros d'économies budgétaires.

LA ZONE EURO EXIGE DES GARANTIES PAR ÉCRIT

Par ailleurs, la zone euro exige que les partis de la coalition au pouvoir à Athènes apportent des garanties par écrit sur leur soutien au plan de rigueur. "Nous voulons des engagements réels" sur les réformes qui sont menées, a souligné M. Juncker.

"Il faut que les Grecs s'aident eux-mêmes. Il n'y a pas moyen de faire autrement, on ne se redresse pas sans efforts", a déclaré vendredi, sur Europe 1, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, commentant l'ultimatum posé par la zone euro à la Grèce. "Il faut vraiment que cette affaire se termine et se boucle. La Grèce doit faire comme ont fait d'autres pays qui ont été en difficulté, qui sont parfaitement en ligne avec le programme de redressement qu'ils ont prévu", a-t-il estimé, citant les exemples du Portugal et de l'Irlande.

Si la Grèce a encore beaucoup à faire pour contenter ses bailleurs de fonds, en revanche du côté des négociations avec ses créanciers privés (banques, assureurs et fonds d'investissements) pour effacer 100 milliards d'euros de dette, "le projet d'accord est pratiquement finalisé", a déclaré le commissaire européen aux affaires économiques, Olli Rehn. "Le temps commence à manquer" pour parvenir à un accord global, mais "nous sommes encore dans les temps", a-t-il assuré.

chaos ?? explosion sociale ??? XD
ça arrive qques fois à force de jouer avec les peuples ...
dépéchez vous d'instaurer un fascisme radicale avant des guerres civiles qui vous feront payer la puanteur de vos responsabilités Wink
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Message  ivo Sam 11 Fév - 10:02

Les Grecs ne veulent pas des nouvelles mesures d’austérité
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Les Grecs étaient en grève aujourd’hui. Ils le seront à nouveau demain. Ils dénoncent les nouvelles mesures d'austérité réclamées par les créanciers internationaux. Il sera difficile pour Athènes d’en faire l'économie, à moins de quitter la zone euro.

la crise .......... - Page 17 03099561
Les Grecs ont entamé une grève générale de 48 heures pour dénoncer les nouvelles mesures d'austérité © Maxppp Simela Pantzartzi

Les ministres de la zone euro ont été clairs. Ils donnent six jours au gouvernement Papadémos pour adopter certaines mesures essentielles. C’est seulement dans ce cas que la Grèce pourra obtenir un nouveau prêt. Mais les Grecs ne veulent pas de ces nouvelles mesures d’austérité. Il y en a déjà eu assez.
Pour de nombreux Grecs, appauvris par cinq années de récession, ces nouvelles mesures sont inacceptables.
Le chômage touche ici un actif sur cinq. Les magasins ferment les uns après les autres.
Sur la place Syntagma, des manifestants se sont rassemblés aux cris de "Non aux licenciements! Non aux baisses de salaires!
Ne vous résignez pas. Résistez!" Des chants emblématiques de la lutte contre la dictature des colonels, renversée en 1974, ont été entonnés. La police a fait état de trois blessés dans ses
rangs et de deux parmi les manifestants. Elle signale en outre cinq arrestations.
"Vous ne pouvez nous contraindre à nous battre contre nos frères. Nous refusons de nous élever face à nos parents, nos frères, nos enfants ou tout citoyen manifestant ou exigeant un changement de politique", dit le principal syndicat de policiers dans une lettre ouverte adressée à la "troïka" des bailleurs de fonds (FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne).


Des ministres démissionnent

Les quatre membres du gouvernement issus du LAOS, parti d'extrême droite qui appartient à la coalition gouvernementale, ont présenté leur démission pour protester contre les exigences des créanciers internationaux.
Georges Karatzaféris, chef de file du mouvement, avait auparavant exclu de donner son aval au nouveau plan d'austérité.
"J'ai expliqué aux autres dirigeants politiques que je ne pouvais pas voter pour cet accord de prêt", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. "Les Grecs ne peuvent être pris en otages et asservis. On nous a pris notre dignité. Nous avons été humiliés. Je ne peux pas l'accepter".
La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Marilisa Xenogiannakopoulou, membre du Parti socialiste (Pasok), a également présenté sa démission, mais le mouvement a invité ses élus à soutenir le plan.
"Nous ne pouvons laisser la Grèce faire faillite", a déclaré le Premier ministre Lucas Papadémos en conseil des ministres.

Magré tous ces désaccords, le gouvernement grec a tout de même fini par approuver dans la nuit un projet de loi engageant le pays dans les réformes exigées par l'Union européenne et le Fonds monétaire international pour la mise en oeuvre d'un second plan de sauvetage de 130 milliards d'euros.
Ce projet de loi devrait être voté par le parlement dimanche.

Athènes doit rembourser 14,5 milliards d'euros d'emprunts d'Etat arrivant à échéance le mois prochain.
Les ministres de la zone euro ont exigé que le parlement se prononce sur le plan d'austérité. Ils avaient donné six jours au gouvernement Papadémos pour adopter certaines mesures essentielles et ils réclament des garanties sur la mise en œuvre de l'ensemble du plan après les élections législatives d'avril.

Le dispositif prévoit notamment une baisse de 22% du salaire minimum, la suppression de 150.000 postes dans la fonction publique et une réduction des pensions de retraite.
Les grèves se poursuivent encore demain.


Les Grecs manifestent contre les mesures d'austérité. A Athènes, d'Antoine Giniaux
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Message  ivo Sam 11 Fév - 12:33

Une banderole "À bas la dictature de l'Europe" au pied de l'Acropole
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la crise .......... - Page 17 Acropole
Les militants du front communiste syndical grec ont installé la banderole pendant une heure sur l'Acropole © Reuters

Au pied du Parthénon, les militants du Front communiste syndical grec (le Pame) ont réussi à accrocher deux banderoles dénonçant "la dictature du monopole de l'Union européenne". Une "dictature" que les communistes grecs accusent de forcer la Grèce à adopter un nouveau plan d'austérité.

Le Pame est coutumier du fait, il avait déjà déployé des banderoles sur le monument le plus connu d'Athènes, c'était en juin dernier lors du vote d'un autre plan d'austérité au Parlement grec.

Une grève générale de 48h a commencé hier dans tout le pays alors que la zone euro impose un plan de rigueur sans précédent sans quoi l'aide financière européenne serait stoppée.
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Message  ivo Sam 11 Fév - 20:25

Grèce: nouvelles manifestations avant un vote crucial
http://www.liberation.fr/depeches/01012389339-le-gouvernement-grec-approuve-a-l-unanimite-le-plan-d-austerite
ATHENES (AFP) - La Grèce au bord du gouffre financier depuis deux ans vit de nouvelles journées décisives dans l'attente, dimanche, d'un vote du parlement sur un nouveau programme d'austérité qui divise la classe politique et a de nouveau poussé, samedi, des milliers de manifestants dans les rues.

A Athènes, pour la seconde journée consécutive, environ 3.500 manifestants se sont rassemblés en milieu de journée sur la place centrale de Syntagma. Quelque 4.000 personnes ont également manifesté à Salonique, la grande ville du nord du pays, selon la police.

Les banderoles dénonçant "le chantage de la troïka" ou demandant "l'effacement de la dette" étaient brandies par une foule pacifique encadrée par un imposant dispositif de policiers, presque aussi nombreux que les manifestants.

La journée avait commencé par une action coup de poing des militants du front communiste syndical grec Pame qui ont déployé sur l'Acropole deux banderoles géantes dénonçant "la dictature des monopoles de l'Union européenne".

L'absence de transports en commun dans la capitale grecque, paralysée par les débrayages dans les services publics, était l'une des explications données à cette faible mobilisation.

Vendredi, à Athènes, quelque 17.000 manifestants avaient répondu à l'appel des syndicats qui ont lancé jeudi un mouvement de 48h de grève générale. En marge de leur rassemblement, des affrontements avaient opposé de petits groupes d'individus jetant des pierres et des cocktails Molotov à la police qui a riposté par des tirs de gaz lacrymogènes.

Pour les syndicats, la véritable épreuve sociale doit se jouer dimanche quand les contestataires de tous bords sont appelés, vers 15H00 GMT, à affluer devant le parlement avant le vote nocturne du plan de rigueur exigé par les bailleurs de fonds de la Grèce pour débloquer un nouveau prêt vital de 130 milliards d'euros.

Les manifestations massives de juin et octobre 2011 contre l'austérité supportée par le pays depuis deux ans avaient massé entre 50.000 et 100.000 personnes dans les rues de la capitale.

Le nouveau programme d'austérité, dont le contenu exact n'est pas encore connu, devrait notamment inclure une réduction de 22% du salaire minimum dans le cadre d'une déréglementation générale du marché du travail, la suppression dans l'année de 15.000 emplois publics et des coupes sur certaines pensions de retraite.

Après avoir annoncé jeudi un accord à l'arraché entre les trois partis de la coalition gouvernementale (socialiste, conservateur, extrême droite), le Premier ministre Lucas Papademos s'est trouvé confronté dès le lendemain à de profondes dissensions au sein de son équipe.

Vendredi, le gouvernement a enregistré la démission des quatre ministres d'extrême droite, ainsi qu'une ministre socialiste, portant à six le nombre de départs depuis le début de la semaine, en réaction à la sévérité du nouveau paquet de mesures.

Le quotidien Ta Nea (pro-gouvernemental) décrivait samedi une équipe ministérielle en pleine "crise de nerfs", jouant "un jeu dangereux".

L'accord qui doit sauver la Grèce de la faillite sera soumis dans la nuit de dimanche à lundi au vote des parlementaires qui n'auront pas à se prononcer sur un programme détaillé de mesures économiques mais devront donner mandat au Premier ministre et au ministre des Finances Evangélos Vénizélos pour signer avec les bailleurs du pays le plan qu'ils exigent de la Grèce.

En plus de cette procuration, les députés devront également voter sur l'accord d'effacement de 50% de sa dette que le pays a conclu avec ses créanciers privés et les modalités de recapitalisation des banques grecques.

Les débats débuteront vers 14h00 (12h00 GMT) au parlement.

Dans une intervention aux accents dramatiques devant le conseil des ministres vendredi, Lucas Papademos a mis en garde contre un risque de "chaos incontrôlé" sans accord parlementaire et prévenu que le pays se trouvait dans "un moment de responsabilité historique".

Si le pays renonçait aux efforts demandés par les bailleurs de fonds et acceptait un défaut de paiement désordonné, l'Etat serait "incapable de payer les salaires, les pensions et de maintenir des services de base comme les hôpitaux et les écoles"
a-t-il prédit.

Les chefs des deux partis politiques restant au gouvernement (socialiste et conservateur) y sont également allés samedi de leur appel à la responsabilité, adjurant leurs députés de voter la rigueur, alors que plusieurs d'entre eux ont exprimé leurs réticences à cautionner un tour de vis supplémentaire.

Même sans le parti d'extrême droite Laos, qui ne compte que 16 députés, M. Papademos dispose encore d'une majorité confortable pour faire voter ce plan. Un remaniement ministériel est attendu lundi pour remplacer les quatre ministres du Laos, qui ont démissionné vendredi, selon les médias grecs.

Sans aval du parlement, la Grèce n'a aucune chance de recevoir le premier centime de l'aide européenne visant à lui éviter un défaut de paiement incontrôlé en mars lorsqu'elle devra rembourser une échéance de 14,5 milliards d'euros.

Les partenaires de la Grèce au sein de la zone euro lui ont signifié explicitement qu'elle devait consentir des mesures d'austérité supplémentaires à l'accord gouvernemental trouvé cette semaine pour que soit débloqué cet argent.


La Grèce se révolte contre le plan d'austérité
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/02/10/20002-20120210ARTFIG00673-la-grece-se-revolte-contre-le-plan-d-austerite.php
Après la démission de six ministres, le gouvernement a adopté les nouvelles mesures réclamées par la zone euro. Le Parlement doit examiner le texte dimanche soir alors que la pression de la rue augmente.

Les Grecs sont en colère. Plus rien ne les arrête. Armés de banderoles, de haut-parleurs et de drapeaux, des milliers de Grecs se sont rassemblés vendredi place Syntagma, face au Parlement. Fini le temps des quolibets moqueurs, des étudiants aux retraités, tous vocifèrent:«kleftes, kleftes!» (voleurs, voleurs!). Ils menacent directement leurs députés, appelés à se prononcer, dimanche, sur l'adoption des nouvelles mesures d'austérité exigées par les créanciers du pays.

Sous pression de la rue et des partis, les ministres du gouvernement Papademos ont donné leur démission les uns après les autres, vendredi. Après le départ de Giannis Koutsoukos, le vice-ministre du Travail, qui considère que le plan de rigueur est «insoutenable pour les travailleurs», les partis politiques sont en ébullition. Le leader du LAOS, parti d'extrême droite (16 députés sur 300), a retiré son soutien à la coalition nationale. Ses quatre ministres, dont le ministre de la Défense, ont immédiatement démissionné du gouvernement. Le chef du gouvernement tentait en vain de les retenir.

Le gouvernement, réduit après cette vague de démissions, a tenu bon. Il a adopté les mesures supplémentaires demandés par les ministres de la zone euro, vendredi tard dans la soirée. «Il y a eu une approbation unanime» de l'accord , a indiqué le bureau du Premier ministre. selon l'agence de presse Athens News Agency (ANA), le texte a été transmis aux députés. Les chefs des partis du gouvernement de coalition ont appelé samedi leurs troupes à adopter les réformes.

Au lieu d'une simple formalité, le vote au Parlement est plus incertain que jamais. Le déblocage des 130 milliards d'euros par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en dépend pourtant. Mais c'est justement là que le bât blesse. «Ils ne peuvent pas voter notre mort. Sauver la Grèce pour tuer les Grecs avec des salaires de misère!»,scande Katerina, une fonctionnaire de 55 ans, avant d'appeler à la résistance. «Ces politiciens sont responsables de la dette, pas nous. C'est du chantage, on nous manipule. Ils sont à mettre dans le même sac que la troïka!», renchérit-elle.

La police menace le FMI

Dans cette atmosphère très tendue, les représentants de l'UE et du FMI sont devenus la cible privilégiée des manifestants, mais aussi celle de la police. Le syndicat des policiers grecs a lancé un mandat d'arrêt contre la troïka pour motif de «destruction de la cohésion sociale».


Babis Papadimitriou, analyste politique, réfute les rumeurs d'un coup d'État colportées par certains diplomates occidentaux en poste à Athènes, tout en reconnaissant une crise du système. «Le problème politique en Grèce est plombé par deux aspects. D'abord les politiques réalisent que cette fois-ci, ils devront véritablement appliquer les réformes, ensuite dépendants des prochaines élections législatives prévues avant l'été, ils ne veulent pas endosser le coût politique de la rigueur», explique-t-il. Aujourd'hui les partis conservateur et socialiste réunissent leurs comités de direction pour décider de leur position pour le vote de dimanche. Tous les syndicats du pays et les Indignés appellent à un rassemblement au moment du vote, ce même jour.

Les capitales européennes sont inquiètes. Leur ultimatum lancé à l'Eurogroupe de jeudi soir a plongé la Grèce dans un chaos à l'issue incertaine.«Laisser la Grèce dans une situation de défaut aurait des conséquences incalculables», a mis en garde Angela Merkel, jeudi, devant les députés du Bundestag, appelés à voter sur le second plan de sauvetage de la Grèce le 27 février.

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Message  ivo Dim 12 Fév - 8:57

Lisbonne : 100.000 Portugais dans la rue contre l'austérité
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La plus grande manifestation depuis le début de la crise économique s'est tenu samedi après-midi dans les rues de Lisbonne. Quelque 100.000 Portugais se sont rassemblés sur la place du Palais pour protester contre le plan d'austérité.

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Plus de 100.000 manifestants sur la place du Palais à Lisbonne pour protester contre l'austérité © Maxppp Miguel Lopes

Cette manifestation était organisée à quatre jours de l'évaluation du plan de sauvetage, évaluation faite chaque trimestre par des représentants des bailleurs internationaux du Portugal. "Nous saisissons cette occasion pour faire notre propre évaluation, au nom de ceux qui souffrent au quotidien", a lancé Armenio Carlos, secrétaire général de la CGTP, principal syndicat ouvrier portugais.

La baisse des dépenses publiques et les hausses d'impôts imposées par le plan d'aide financière ont provoqué au Portugal la plus forte récession depuis le retour de la démocratie, en 1974. Le taux de chômage atteint les 13%.

La CGTP, qui revendique 300.000 manifestants (100.000 selon les autorités) sur cette place, l'une des plus grandes d'Europe, affirme qu'il s'agit de la plus grosse manifestation depuis 30 ans.
Pour autant, la crise de la dette au Portugal n'a pas déclenché de mouvements sociaux aussi marqués qu'en Grèce. Tout juste deux grèves générales en deux ans, et quelques débrayages sporadiques par secteurs, notamment dans les transports.

Portugal : plus de 100.000 manifestants à Lisbonne contre l'austérité - Le récit de Marie-Line Darcy
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Message  ivo Dim 12 Fév - 9:50

Au bord du gouffre financier, la Grèce doit voter la rigueur
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120212.OBS1165/au-bord-du-gouffre-financier-la-grece-doit-voter-la-rigueur.html
Si le texte est voté, le Premier ministre pourra réaliser les réformes d'austérité en échange d'un nouveau prêt d'au moins 130 milliards d'euros.

Le parlement grec est appelé dimanche 12 février à voter sur un programme de mesures d'austérité qui est contesté dans la rue et qui divise la classe politique, sommée de confirmer le choix européen du pays au prix d'importants sacrifices sociaux et de souveraineté nationale. Si le texte est voté, le Premier ministre Lucas Papademos recevra mandat du parlement pour réaliser les réformes d'austérité demandées par les partenaires européens et créanciers de la Grèce en échange d'un nouveau prêt d'au moins 130 milliards d'euros pour lui éviter la perspective d'une faillite rapide.

Le vote portera aussi sur un programme d'échange d'obligations réduisant sa dette à 120% du PIB d'ici 2020 via l'émission de nouveaux titres de droit britannique, dont la valeur faciale aura été réduite de moitié.

Enfin, les députés voteront sur un schéma de recapitalisation des banques grecques prévoyant la possibilité d'une nationalisation douce si elles ne trouvent pas les moyens de se recapitaliser dans le secteur privé dans les mois à venir.

Démission en série

Ce paquet de mesures qui a reçu le soutien des deux partis au gouvernement de coalition (socialiste et conservateur) a néanmoins provoqué de sérieux remous et fissures, avec la démission de six ministres durant la semaine.

Comprenant un abaissement de 22% du salaire minimum (et de 32% pour les jeunes de moins de 25 ans), une dérégulation du marché du travail, réforme des retraites complémentaires, mais aussi des réformes de la fiscalité et de la justice, l'ensemble du paquet est contesté dans les rues grecques à l'appel des syndicats qui dénoncent le "chantage" de la troïka des bailleurs de fonds du pays au bord de la faillite.

Pour les syndicats, la journée de dimanche constitue d'ailleurs le vrai test social lorsque les contestataires de tous bords sont appelés à affluer, vers 16 heures, et tenter d'encercler le parlement, dans le centre d'Athènes, au moment du vote nocturne du plan de rigueur.

La rigueur ou le chaos

Si le pays renonçait aux efforts demandés par les bailleurs de fonds et acceptait un défaut de paiement désordonné, l'Etat serait "incapable de payer les salaires, les pensions et de maintenir des services de base comme les hôpitaux et les écoles", a prédit le Premier ministre en expliquant aux Grecs la "responsabilité historique" que prendra le parlement dimanche.

Le choix d'un défaut de paiement incontrôlé aurait poussé le pays dans un "chaos économique incontrôlable et une éruption sociale" et cette situation aurait "amené lentement ou rapidement à notre sortie de l'euro", a-t-il dit.
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Message  ivo Dim 12 Fév - 10:00

Crise. La grogne sociale gagne le sud de l'Europe
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/crise-la-grogne-sociale-gagne-le-sud-de-l-europe-12-02-2012-1598742.php
À la veille d'un vote décisif du parlement grec, le Portugal manifestait aussi contre l'austérité hier, alors qu'un appel à la mobilisation générale était lancé en Espagne.


300.000 manifestants au Portugal, 7.000 en Grèce: la grogne sociale a gagné du terrain hier dans les pays du sud de l'Europe les plus frappés par la crise. «Non à l'exploitation, non aux inégalités, non à l'appauvrissement», pouvait-on lire sur les banderoles à Lisbonne. Cette journée d'action intervenait à quelques jours de la troisième mission trimestrielle de la Troïka (UE, BCE et FMI), représentant les créanciers du pays, chargée d'évaluer l'exécution du plan d'aide financière d'un montant de 78milliards d'euros. En échange de cette aide, le pays s'est engagé à mettre en oeuvre un programme de rigueur prévoyant des hausses d'impôts, une baisse des prestations sociales ou encore une révision du code du travail introduisant un assouplissement des horaires et la suppression de jours de congés.

L'Espagne aussi

En Espagne, où le gouvernement a aussi adopté une réforme du travail pour flexibiliser le marché de l'emploi, les deux principaux syndicats, UGT et CCOO, ont appelé à la mobilisation générale et à manifester dans tout le pays dimanche prochain.


L'épreuve sociale

En Grèce, la vraie épreuve sociale se jouera cet après-midi quand les contestataires afflueront de nouveau devant le Parlement avant le vote nocturne du plan de rigueur exigé par les bailleurs de fonds du pays pour débloquer un nouveau prêt vital de 130milliards d'euros. Le nouveau programme d'austérité, dont le contenu exact n'est pas connu, devrait inclure une réduction de 22% du salaire minimum dans le cadre d'une déréglementation générale du marché du travail, la suppression dans l'année de 15.000 emplois publics et des coupes sur certaines pensions de retraite. L'accord qui doit sauver la Grèce de la faillite sera soumis la nuit prochaine au vote des parlementaires qui devront donner mandat au Premier ministre et au ministre des Finances pour signer avec les bailleurs du pays le plan qu'ils exigent de la Grèce. Sans aval du Parlement, la Grèce n'a aucune chance de recevoir le premier centime de l'aide européenne.


La grogne sociale gagne le sud de l'Europe durement frappé par la crise
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/la-grogne-sociale-gagne-le-sud-de-l-europe-durement-frappe-par-la-crise-11-02-2012-1856812.php
Manifestations en Grèce et au Portugal contre l'austérité, appel syndical à la mobilisation générale en Espagne contre un projet de réforme du marché du travail: la grogne sociale s'étend dans les pays du sud de l'Europe les plus frappés par la crise.
D'après la CGTP, la principale centrale syndicale portugaise qui a appelé à cette journée de mobilisation nationale, quelque 300.000 personnes ont défilé à Lisbonne.
Ce chiffre n'étant pas confirmé par la police qui a pour habitude de ne pas communiquer d'estimations.
En Grèce, plus de 7.000 personnes ont manifesté dans les rues à Athènes et Salonique (nord) contre les mesures de rigueur.
A Lisbonne, les manifestants, qui sont arrivés de l'ensemble du pays à bord de cars affrétés pour l'occasion, ont convergé vers la place du Commerce, dans le centre historique.
"Non à l'exploitation, non aux inégalités, non à l'appauvrissement" ou encore "une autre politique est possible et nécessaire", pouvait-on lire sur les banderoles déployées par des manifestants qui scandaient: "la lutte continue!".
Le plan d'assistance financière accordé au Portugal est "un programme d'agression des travailleurs et de l'intérêt national", a déclaré Armenio Carlos, secrétaire général de la CGTP, précisant que la lutte allait se poursuivre.
De nouvelles manifestations sont d'ores et déjà prévues le 29 février.
Cette journée d'action intervient à quelques jours de la troisième mission trimestrielle de la Troïka (UE, BCE et FMI), représentant les créanciers du Portugal, chargée d'évaluer l'exécution du plan d'aide financière accordé en mai dernier au Portugal, d'un montant de 78 milliards d'euros.
En échange de cette aide, le Portugal s'est engagé à mettre en oeuvre un programme de rigueur prévoyant diverses hausses d'impôts, une baisse des prestations sociales ou encore une révision du code du travail introduisant un assouplissement des horaires et la suppression de jours de congés.
En Espagne, où le gouvernement a également adopté une réforme du travail pour flexibiliser le marché de l'emploi, les deux principaux syndicats, UGT et CCOO, ont appelé à la mobilisation générale et à manifester dans tout le pays le 19 février.
Les syndicats critiquent cette réforme qui démantèle, selon eux, les droits sociaux, détruisant "des emplois" et attaquent "les bases fondamentales du modèle de bien-être social".
Les manifestations doivent se poursuivre dimanche à Athènes, où les contestataires de tous bords sont appelés à affluer devant le parlement avant le vote nocturne du nouveau plan de rigueur exigé par les bailleurs de fonds de la Grèce pour débloquer un nouveau prêt de 130 milliards d'euros visant à sauver le pays de la faillite.
Ce programme d'austérité, dont le contenu exact n'est pas encore connu, devrait notamment inclure une réduction de 22% du salaire minimum dans le cadre d'une déréglementation générale du marché du travail, la suppression dans l'année de 15.000 emplois publics et des coupes sur certaines pensions de retraite.
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a accentué la pression sur la Grèce, l'appelant à "mettre en oeuvre ses réformes" et à "économiser", dans un entretien au journal dominical Welt am Sonntag diffusé samedi.
Le comportement des dirigeants européens face à la crise en Europe a encore une fois essuyé des critiques.
"La crise grecque est précisément le résultat du manque d'initiative européen, du manque de solidarité", a affirmé l'ancien chef du gouvernement italien, Massimo D'Alema, déplorant "l'absence de vision" de l'Union européenne.
En visite officielle en Finlande, le président portugais Anibal Cavaco Silva a appelé l'Union européenne à se "débarrasser du mot +crise+" pour se concentrer sur d'autres objectifs importants pour l'Europe.

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Message  ivo Dim 12 Fév - 19:49

Grèce : un plan draconien pour éviter la faillite en discussion au parlement
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Cet après-midi, les députés grecs commencent à plancher sur le nouveau plan de rigueur, exigé par l'UE et par le FMI pour sauver la Grèce de la faillite et assurer son maintien dans l'euro. Le point sur les principales mesures.

Quels sont les principaux secteurs concernés par les économies budgétaires ?

La santé. Un milliard d'euros économisés sur les frais de dépense de médicaments pour la seule année 2012, et 50 millions d'euros sur les heures supplémentaires des médecins hospitaliers.
La défense, avec une coupe de 300 millions d'euros dans les dépenses militaires.
L'administration. 500 postes de maires, adjoints et personnels des collectivités territoriales supprimés, les salaires des régimes spéciaux de la fonction publique abaissés de 10% en moyenne, 15 000 fonctionnaires placés dans une "réserve de main d'oeuvre", payés à 60% de leur salaire, et poussés vers la sortie pour les plus proches de la retraite.
Les retraites. Les pensions et complémentaires les plus élevées seront réduites, pour permettre de dégager 300 millions d'euros.


Quelles autres mesures pour faire des économies ?

Privatisations. Vente des parts publiques dans les compagnies gazière, pétrolière, des eaux et des jeux, afin de dégager 4,5 milliards d'euros d'ici à fin 2012, puis 15 milliards d'ici fin 2015.
Baisse des salaires. Réduction du salaire minimum de 22%, jusqu'à 32% pour les jeunes de moins de 25 ans.
Recapitalisation des banques, d'ici à septembre 2012. Elles pourront avoir accès à un fonds de stabilité financière.
Avant le début du vote, des dizaines de milliers de Grecs se sont rassemblés devant le Parlement. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants qui lançaient des pierres et des cocktail Molotov sur la place Syntagma.
Le vote doit intervenir avant minuit, heure de Paris.


la crise .......... - Page 17 Parlement

src jt fr 3 à l'instant:
- combats avec les forces de l'ordre tout autour du parlement
- une député greque pdt le vote:
"il va y avoir une guerre !! vous voulez une guerre civile ?? "


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Message  ivo Dim 12 Fév - 20:05

Grèce: 45.000 manifestants, incidents à Athènes
http://www.romandie.com/news/n/_Grece_45000_manifestants_incidents_a_Athenes120220121902.asp
ATHENES - Environ 45.000 personnes ont manifesté dimanche à Athènes et Salonique contre le programme de rigueur que s'apprêtent à voter les députés au Parlement, bâtiment devant lequel des incidents ont éclaté entre des groupes de jeunes et des policiers, a-t-on appris de source policière.

Six personnes ont été blessées et hospitalisés lors des affrontements entre des forces anti-émeutes et des groupes des jeunes dans les rues adjacentes de la place Syntagma à Athènes devant le Parlement, selon une source du ministère de la Santé.

La police a dénombré 30.000 personnes à Athènes et 15.000 à Salonique, la deuxième ville du pays. Selon les syndicats, le nombre des manifestants à Athènes s'élevait à plus de 60.000.

Les incidents ont commencé quand un groupe de manifestants massés devant le Parlement a fait pression sur l'important cordon policier disposé autour du bâtiment. La police a aussitôt riposté en tirant du gaz lacrymogène.

Les manifestants se sont retirés dans les rues adjacentes, qui se sont transformés en champs de bataille : des manifestants jetaient des pierres, des morceaux de marbre et des cocktails Molotov contre les forces anti-émeutes. La place Syntagma était noyée dans une fumée de gaz, a constaté un photographe de l'AFP.

Les affrontements se sont poursuivis pendant plus de deux heures dans le centre-ville.

Des manifestants cagoulés brisaient des vitrines de magasins sur les avenues Pandepistimiou et Stadiou tandis le feu a été mis dans une banque et un café évacué par ses clients, selon une source policière.

Les manifestants avaient commencé à affluer sur la place Syntagma en début d'après-midi à l'appel des deux grandes centrales syndicales grecques, la GSEE pour le privé et l'Adedy pour le public, ainsi que de la gauche radicale.

Le plan de rigueur soumis aux députés prévoit une dérégulation du marché du travail, condition que posent l'UE et le FMI pour maintenir la Grèce sous perfusion et au sein de la zone euro.

La manifestation avait attiré des familles entières. Un grand-père portant masque à gaz et lunettes de piscine s'est ainsi frayé un passage au milieu de la foule tandis qu'un vendeur de masques en papier destinés à se protéger du gaz faisait des affaires en vendant aussi des drapeaux grecs.

Je pense qu'il aurait pu y avoir beaucoup plus de monde mais les gens ont eu peur de la violence et des lacrymogènes, a déclaré à l'AFP Phivos, un agent immobilier. Un peu plus loin, un manifestant exhortait au mégaphone la foule à avancer : Ne vous laissez pas intimider, envoyons au monde l'image de la dignité du peuple grec.

Quelque 3.000 policiers avaient été déployés et 3.000 autres étaient prêts à les rejoindre si nécessaire, les rassemblements contre la politique d'austérité ayant souvent été émaillés d'affrontements violents entre des groupes de contestataires et la police.


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Message  niouze Lun 13 Fév - 0:43

Révolte 12/02/2012 à 21h26
Athènes brûle alors que le parlement vote plus d'austérité
Pierre Haski | Cofondateur Rue89



Mis à jour le lundi 13 février 2012 à 0h08
Plusieurs bâtiments d'Athènes étaient en flammes dimanche, alors que des dizaines de milliers de personnes protestaient contre le vote cette nuit du nouveau plan d'austérité.

la crise .......... - Page 17 Alemevmcqaixual
Bâtiments en flamme à Athènes dimanche soir (thibetian via Twitter)

Alors que des dizaines de milliers de personnes s'étaient rassemblées pour protester, et que de nombreux bâtiments d'Athènes ont été incendiés par des activistes, le parlement grec a adopté dans la nuit de dimanche à lundi le plan d'austérité qui lui évite la faillitte.

Dimanche soir, spectacle sans précédent en temps de paix, de nombreux bâtiments de la capitale grecque, y compris un cinéma historique, plusieurs banques et des magasins, étaient en flammes, lorsque des incidents ont éclaté à l'issue de la manifestation.

Les blessés se comptent par dizaines, y compris dans les rangs des policiers attaqués au cocktail molotov par des groupes très organisés.

Les incendies d'Athènes vus de la colline (Via Twitter)

Un café Starbucks d'Athènes pris pour cible (via Twitter)

Le compositeur et ancien ministre Mikis Theodorakis, qui manifestait dimanche, victime des gaz lacrymogènes (Stefosis via Twitter)
Athènes transformée en champs de bataille autour du Parlement (images Euronews)


Les protestaires étaient entre 80000 et 100000, selon les sources, plusieurs centaines de milliers à l'échelle de toute la Grèce, l'une des plus grandes manifestations depuis des semaines à Athènes, à l'appel des deux grandes centrales syndicales grecques, la GSEE pour le privé et l'Adedy pour le public, ainsi que de la gauche radicale.

Une partie de la foule est restée massée dimanche soir devant le parlement, protégé par d'importantes forces de police, en attendant le vote des députés qui débattaient dans un parlement en état de siège pendant que leur capitale brûle.

Selon le maire d'Athènes, des manifestants ont tenté de prendre le contrôle de l'Hôtel de Ville, mais ont été repoussés.

Manif monstre à Athènes dimanche (Matthew Chance via Twitter)

Le plan d'austérité qui a été adopté dans la nuit de dimanche à lundi, et qui conditionne l'aide financière internationale (FMI, Europe) de 130 milliards d'euros à la Grèce, comprend plusieurs mesures draconiennes :

baisse de 22% du salaire minimum, réduit à 586 euros brut sur 14 mois ;
suppression de 15 000 emplois publics en 2012,
nouvelles coupes dans certaines retraites et dans les salaires des fonctionnaires ;
réduction du budget de la sécurité sociale et de l'armée ;
privatisation de quatre entreprises d'Etat.

Le gouvernement grec a déjà prévenu que si ce plan, qui est largement rejeté par la population, n'était pas approuvé par le parlement, le pays ne pourrait pas honorer ses engagements financiers et serait donc en faillitte.

Le leader de l'opposition de droite, Antonis Samaras, s'oppose à l'adoption du plan, qui a déjà provoqué le départ du gouvernement de six de ses membres qui étaient en désaccord : deux socialistes et quatre membres du mouvement d'extrême droite Laos.

Peu avant minuit (heure locale), le premier ministre, Lucas Papademos, a appelé les députés à adopter le plan malgré les difficultés qu'il va engendrer, l'alternative étant selon lui « le chaos », la sortie de l'euro, la « marginalisation de la Grèce en Europe ».

Il a été entendu, malgré des défections : une majorité a approuvé le plan d'austérité. Des élus qui vont ensuite devoir affronter la colère de la rue qui s'est exprimée dimanche avec une rage sans précédent et qui ne devrait pas se calmer avec l'adoption du plan.
MERCI RIVERAINS ! thierry reboud
http://www.rue89.com/2012/02/12/athenes-colere-contre-lausterite-avant-le-vote-du-parlement-229323
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Message  ivo Lun 13 Fév - 9:19

Athènes : 100.000 manifestants contre l'austérité, des bâtiments en feu
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Alors que les députés grecs doivent adopter d'énièmes mesures d'austérité, quelque 100.000 Grecs se sont rassemblés devant le Parlement. Des affrontements ont éclaté et plusieurs bâtiments sont en flammes. Des émeutes comparables à celles de 2008, selon les observateurs.

la crise .......... - Page 17 RTR2XQ7Q
Le centre d'Athènes transformé en champ de bataille © Reuters Yannis Behrakis

La Grèce de nouveau à feu et à sang.
Au moment où les députés doivent se prononcer sur de nouvelles mesures d'austérité en échange d'une nouvelle aide internationale de 130 milliards d'euros, les manifestations organisées à Athènes dégénèrent.
Des affrontements ont éclaté en fin d'après-midi entre plusieurs centaines d'émeutiers et les forces de l'ordre. Les batailles de rue se sont propagées dans le centre de la capitale où au moins cinq bâtiments et de nombreux magasins sont en flammes.


Aux abords du Parlement, transformé en champ de bataille, les manifestants ont jeté des cocktails Molotov et des pierres sur les forces anti-émeutes. La situation est restée hors de contrôle durant deux heures, selon une source policière.
Comme dans les manifestations de juin et d'octobre 2011, les émeutiers les plus radicaux ont prélevé à coups de masse le marbre des bâtiments du centre-ville pour refaire leurs munitions.


D'autres heurts sont également signalés à Salonique où les policiers ont, là aussi, fait usage de gaz lacrymogènes.

Les abords du Parlement sont gardés par quelque 3.000 policiers. Et à l'intérieur, les incidents de séance se multiplient entre les rangs gouvernmentaux et l'opposition de gauche.
Le gouvernement grec veut avoir fait adopter ce plan dans la soirée afin d'envoyer un signe positifs aux marchés financiers.

Les Grecs dans la rue contre l'austérité : Antoine Giniaux a suivi l'un des 100.000 manifestants à Athènes

Un député grec sur le vote du nouveau plan d’austérité : "On ne peut pas faire autrement"
fr info
Le nouveau plan d’austérité réclamé par l’Union Européenne et le Fonds monétaire International sera soumis au vote dans la nuit. A droite comme à gauche, les chefs de file des partis de la coalition au pouvoir ont menacé d’exclure de leurs partis les députés qui ne voteraient pas en faveur des mesures d’austérité.

Simos Kedikoglou, député du parti Nouvelle Démocratie va voter le texte à contrecœur

Athènes : le Parlement vote l'austérité et le sauvetage financier de la Grèce
fr info
Sans hésitation, les députés grecs ont adopté le nouveau plan d'austérité qui permettra de débloquer une aide internationale supplémentaire de 130 milliards d'euros. Pendant que des dizaines de milliers de manifestants transformaient le centre d'Athènes en véritable champ de bataille.

Athènes : les manifestations contre le plan d'austérité tournent à l'émeute - le reportage d'Antoine Giniaux

la crise .......... - Page 17 RTR2XQQS
Un bâtiment en feu dans le centre d'Athènes © Reuters

Ce énième plan d'austérité prévoit de nouvelles coupes claires dans les retraites, les budgets de la santé, de la défense ou le train de vie de l'Etat, des réductions de salaires et de nouvelles privatisations.
En échange de quoi, les créanciers internationaux de la Grèce vont débloquer une nouvelle aide de 130 milliards d'euros permettant de sauver le pays de la faillite, et effacer une partie de la dette abyssale de la Grèce.

Ce plan de rigueur a été adopté à la majorité des voix au Parlement, après des débats marqués par de nombreux incidents de séance entre députés de la majorité et l'opposition de gauche.
Juste avant le début du vote, le Premier ministre Lucas Papademos avait insisté solennellement sur le choix imposé aux Parlementaires : "Avancer avec l'Europe et la monnaie unique", ou précipiter le pays dans "la misère, la banqueroute, la marginalisation et l'exclusion de l'euro".

Aux abords du Parlement, les manifestations qui ont rassemblé des dizaines de milliers de Grecs ont dégénéré en fin d'après-midi : des affrontements ont éclaté avec les forces de l'ordre. De véritables batailles rangées au cours desquelles les forces anti-émeutes ont riposté aux cocktails Molotov par des tirs de gaz lacrymogènes. De nombreux bâtiments, banques, commerces, ont été incendiés.

"Nous demandons (à la population) de ne jamais accepter ce qu’on nous impose aujourd’hui" (député communiste grec)
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Le parlement grec a adopté dans la nuit de nouvelles mesures d'austérité dans un climat d'extrêmes tensions. Un plan exigé par l'union européen et le FMI en échange d'une nouvelle aide de 130 milliards d'euros pour éviter la faillite au pays. Plusieurs députés se sont opposés au texte. C'est le cas de Yannis Giokas, député du parti communiste.

"Nous demandons (à la population) de ne jamais accepter ce qu’on nous impose aujourd’hui" - Yannis Giokas, député PC


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Message  ivo Lun 13 Fév - 11:30

Les Bourses européennes ouvrent en hausse après le vote en Grèce
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE81C03020120213
PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont ouvert en hausse lundi, les investisseurs espérant que le vote dans la nuit des mesures d'austérité par le Parlement grec permettra de faire avancer le dossier de la crise de la dette souveraine.

A 9h05, l'indice CAC 40 progresse de 0,96% à 3.405,40 points après son recul de 1,6% la semaine dernière.

La Bourse de Londres avance de 0,79%, celle de Francfort de 0,8% et la place milanaise de 1,28%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 s'adjuge 0,91%.

L'indice Stoxx des banques européennes (+1,65%) signe la plus forte hausse sectorielle en Europe. A Paris, Crédit agricole progresse de 3,53%, plus forte hausse du CAC 40 devant Société générale (+2,37%) et BNP Paribas (+2,07%).
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Grèce: malgré la résistance de la rue, Athènes adopte l’austérité
http://www.humanite.fr/monde/athenes-organise-sa-resistance-l%E2%80%99austerite-dans-la-rue-489890

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Athènes, envoyé spécial. Malgré les défections d'une quarantaine de députés des partis de la coalition gouvernementale, le nouveau plan d'austérité imposé à la Grèce par l'Union européenne et le Fonds monétaire international a été adopté par le parlement. Dans la rue, les manifestations sévèrement réprimées ont fait au moins 50 blessés à Athènes et de nombreux immeubles en feu. Deux figures historiques de la Grèce contemporaine, Manolis Glezos et Mikis Theodorakis, présents dans la manifestation, ont reçu de fortes doses de gaz lacrymogène. Retour sur cette journée cruciale avec le récit de notre envoyé spécial, Fabien Perrier.

Les scènes qui se déroulent actuellement à Athènes sont d’une violence inouïe, indécente dans un pays membre de l’Union Européenne, censée respecter des valeurs aussi fondamentales que les droits de l’Homme ou la démocratie. Alors que les milliers de manifestants se rassemblaient tranquillement sur la place Syntagma, à l’appel des deux confédérations syndicales GSEE (privé) et Adedy (public) et de la gauche (Syriza, Andarsia…) ou sur la place Omonia à l’appel du KKE, la police a littéralement gazé la place, puis les rues alentours. Le prétexte invoqué pour justifier ces actes: des groupes de contestataires ont fait pression sur un cordon des forces antiémeutes devant l'esplanade du soldat inconnu, en contrebas du parlement, selon les images en direct du site internet Zougla.

Au sein de la Vouli, les députés débattaient d'un plan d’austérité, dont l’application est une condition sine qua non afin que les gouvernements de l’Union Européenne accordent un nouveau prêt à la Grèce. Ce plan comporte pourtant le même type de mesures que celles appliquées depuis mai 2010, lors du vote du 1er mémorandum contre un premier prêt de 110 milliards d’euros. Depuis, la Grèce s’enfonce dans la récession, le chômage et la misère. Le nombre de chômeurs a ainsi franchi la barre des 1 million dans un pays qui compte 12 millions d’habitants! Dans ce contexte, le ras-le-bol grimpe dans la population. Son expression alterne cependant entre un sentiment d’impuissance, correspondant à un reflux des protestations, et une volonté d’agir, voire d’en découdre, correspondant à un renouveau des mouvements sociaux.

Tout a été fait pour vider la place de la Constitution

Depuis lundi 6 février, les Grecs auront ainsi vécu 3 grèves générales, dont une de 48 heures, trois journées d’action consécutives, avec, à la clé, un dimanche au cours duquel l’encerclement du Parlement était prévu. Il n’aura pu avoir lieu tant tout a été mis en œuvre pour vider la place de la Constitution du moindre manifestant : gaz lacrymogènes, et autre produits chimiques, bombes assourdissantes, escadrons de police à moto…

A 22 heures, 5 heures après le début de la manifestation, la population restait cependant massée dans les artères avoisinantes. La télévision grecque, publique comme privée, passait sous silence cette persistance de la contestation. En revanche, elle ne cessait de retransmettre les débats dans la Vouli, où les deux principaux groupes, Pasok (socialistes) et Nouvelle Démocratie (droite) tenaient le discours de la dramatisation: le nouveau plan ou la faim.

Des barricades dans les rues

La faim, de toute façon, est elle aussi contenue dans le plan: baisse de 22% du salaire minimum, coupe dans les retraites, licenciements facilités… Tous les ingrédients de la paupérisation que connait actuellement le pays sont renforcés. Mais la population ne souhaite pas accepter cette dose supplémentaire d’austérité. Ainsi, à 22h.15, elle commençait à établir des barricades dans les rues adjacentes à la place Syntagma. La sécurité civile évacuait des blessés. Des bâtiments étaient en feu. Malgré tout, une importante quantité d’irrésistibles continuait à rester dans les rues, bravant les forces de l’ordre, défiant un pouvoir qui refuse de les entendre
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La Grèce se révolte contre la Troïka, le Parlement se couche
http://www.marianne2.fr/La-Grece-se-revolte-contre-la-Troika-le-Parlement-se-couche_a215493.html
Malgré la démission de six ministres et d'importantes manifestations, le Parlement grec a adopté l'incroyable plan d'austérité de la Troïka, qui impose une baisse des salaires de 22% dans le secteur privé. A 23 heures 30, le vote du plan s'accomplissait alors que 100 000 manifestants encerclaient le Parlement et que de nombreux bâtiments, notamment de banques avaient pris feux après des jets de cocktails Molotov.

En ce dimanche 12 février, le Parlement grec devait adopter la dernière feuille de route de la Troïka, d'une insondable cruauté, en fait un chantage pur et simple : en cas de refus du Parlement grec d'adopter ledit plan, la Troïka ne libèrerait pas les 130 milliards d'euros de prêt et les salaires des fonctionnaires ne pourraient pas être versés en mars. Mais ce plan a provoqué une énorme mobilisation à Athènes où dimanche soir, 100 000 (estimation AFP) à 200 000 (France 2) manifestants ont convergé au centre ville et encerclé le Parlement, certains harcelant la police tandis que d'autres mettaient en feu des immeubles de la capitale, une cinquantaine au total dont des banques, la bibliothèque nationale et le plus vieux cinéma de la ville. Selon des photos expédiés par des reporters et relayés sur twitter, les affrontements semblaient très violents entre manifestants et policiers : 56 blessés parmi les manifestants, une trentaine parmi les 8000 policiers dépêchés sur place. Les pompiers ne sont pas parvenus, par ailleurs, à éteindre plusieurs incendies à cause de la présence de manifestants.

A Salonique, deuxième ville du pays, la manifestation a rassemblé 20 000 personnes et une demi- douzaine d'établissements bancaires ont été incendiés. Conclusion de Mikis Theodorakis qui a rejoint les manifestants : « Les députés s'apprêtent à voter des mesures qui vont conduire à la mort de la Grèce (...) mais le peuple ne va pas céder ».
Le peuple peut-être pas mais ses représentants ont voté le plan vers 23 heures. Ainsi la coupure est peut-être devenue définitive, entre une assemblée qui obéit à une troïka illégitime contre ceux qui l'ont élue.

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Le Parlement vote la rue flambe (image de la Chaîne Live Athènes)
Avant même les manifestations du jour, la plan avait provoqué la démission d'une demi-douzaine de ministres. En avril 2010, un premier plan d'austérité avait imposé une hausse de la TVA à 23%, la suppression de deux mois de salaire pour les fonctionnaires, ainsi que le gel de leurs salaires pour trois ans. En novembre dernier, Papandreou avait dû céder la place à un ancien dirigeant de la banque centrale européenne, Papademos, après avoir brandi la menace d'un référendum refusé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.

Las, trois ans d'austérité ont plus que démontré l'impéritie des remèdes de cheval pronés par la Troïka formée par l'Union européenne, la BCE et le FMI. Le déficit de la grèce et la dette souveraine du pays n'ont fait que se creuser alors que l'Etat a bradé ses « bijoux de famille ». L'économiste Karine Berger a résumé la situation sur son blog : « La dette grecque est passée de 263 milliards en 2008 à 355 milliards en 2011. Le Pib grec est lui passé de 233 milliards à 218 milliards. Le chômage de 8% à 18%.Et avec un taux d’intérêt officiel à 32%, il va de soi que la Grèce ne peut plus se financer du tout sur les marchés ».Quiconque revient de Grèce est catastrophé par l'observation conrète de ce qui se passe dans le pays et que reconte régulièrement dans ces colonnes le blogueur Greek Crisis, Panagiotis Grigoriou, historien et ethnologue.

Article actualisé le 13 février à 8 heures.

Mais l'aveuglement et l'indifférence au réel est l'une des caractéristiques les plus remarquables de l'idéologie. D'où l'incroyable plan d'économie de 3 milliards d'euros imposé par la Troïka et dicté en fait par Angela Merkel : une baisse des salaires dans le secteur privé de 22% via une diminution du Smic et le rabot d'un certain nombre de conventions collecives, la suppression dans l'année de 15.000 emplois publics et des coupes sur certaines pensions de retraite. Ceci alors que durant les deux dernières années, les salaires nets ont reculé en moyenne de 14,6 %, et de près de 30% dans l’industrie du tourisme sinistrée.

Ce nouveau plan aboutira à plafonner le Smic à 600 euros dans un pays où les prix ont continué à augmenter, notamment à cause de la hausse de la TVA. Mais même à ce tarif, les salariés grecs seront encore loin d'être aussi compétitifs que les ouvriers chinois restés scotchés, eux à un salaire mensuel de 100 euros ou un peu plus.

C'était en 1967. Le peuple grec venait de subir un coup d'Etat. Et quand on était de gauche, il était de bon ton de ne pas, de ne plus se rendre en vacances dans ce pays qui subissait le joug de la dictature des colonnels. Plus tard on apprit que les boycotts de dictature pouvaient s'avérer contre-productifs, contribuant à couper la population dominée du monde. Qu'importe, cette réaction marquait la solidarité des gens de gauche.
Nous ne sommes plus - ou pas encore, les Grecs parlent pourtant d'une nouvelle dictature - au temps des colonnels. Mais on attend vainement un geste de solidarité des dirigeants de la gauche. La Grèce est bien absente des discours de François Hollande et d'Eva Joly
, qui évoquait enfin dimanche soir la situation grecque sur twitter. La gauche devrait pourtant méditer l'aventure des socialistes grecs qui pèsent aujourd'hui moins de 10% dans les sondages ! Dimanche soir sur France 2, François Bayrou a été contraint de se désolidariser de la politique européenne. Il aurait fallu selon lui étaler dans le temps la dette grecque et lui octroyer des taux d'intérêt qui lui permettent de rembourser sans étrangler l'économie.

En réalité, la situation de la Grèce devrait susciter l'émotion bien au delà de la gauche : la mécanique d'austérité et de baisse des salaires dans le privé - un comble dans une économie de marché ! - devrait provoquer un débat dans tous les partis français et même européens. Cette même mécanique d'austérité absurde, qui ruine les comptes publics en accentiant les déficits qu'elle prétend réduire, est mise en place dans toute la périphérie de l'Europe - au Portugal, en Irlande - sans rencontrer beaucoup plus de succès : il y avait encore plus de manifestants à Lisbonne qu'à Athènes, où ils étaient plusieurs dizaines de milliers malgré les grèves des transports. Jusqu'où Nicolas Sarkozy et Angela Merkel poursuivront-ils une politique économique dont l'échec crève les yeux et qui va entrainer l'Allemagne et la France dans la récession ? Le réveil des peuples d'Europe a peut-être commencé ce dimanche à Athènes. Il faut en tout cas l'espérer pour enrayer la mécanique mortifère de Merkozie.


Grèce : graves violences dans les rues d'Athènes
http://www.lepoint.fr/monde/grece-l-austerite-votee-declenche-des-violences-13-02-2012-1430784_24.php
Le parlement grec a voté, dimanche soir, le sauvetage financier du pays, provoquant de violentes manifestations dans la capitale.

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De nombreuses violences ont eu lieu à Athènes dimanche soir, près du parlement, à la suite du vote du programme économique d'austérité. © Louisa Gouliamaki / AFP

"Laissez passer les secours !" Les brancardiers de la place Syntagma se fraient un chemin entre lanceurs de pierres et forces anti-émeute près du parlement grec. Un nuage de gaz lacrymogènes les enveloppe. Quelques rues plus loin, les fenêtres d'un magasin crachent des flammes. À Athènes, la somme des exaspérations s'est muée dimanche soir en rage inextinguible contre l'impasse économique et politique du pays.

Un climat de guérilla urbaine d'une rare intensité a saisi la capitale grecque. En contrebas du parlement où les députés débattent des mesures d'austérité réclamées par les créanciers du pays, un bruit de maillet scande les slogans protestataires : un homme, le visage dissimulé, fait sauter le marbre des escaliers de la station de métro pour se constituer des munitions. Les devantures des grands hôtels, des boutiques du centre-ville subissent le même sort, selon une technique devenue rituelle lorsque les manifestations qui rythment le quotidien de la Grèce depuis deux ans prennent un tour houleux.

Dans les rues qui entourent la place Syntagma, de petits groupes de manifestants casqués ou encagoulés avancent vers les forces anti-émeute. Les pierres volent et rebondissent sur les boucliers transparents.Un pas en avant, deux pas en arrière, les gaz lacrymogènes tirés en riposte font reculer les assaillants et tous les manifestants qui se tenaient en retrait. Course folle dans les rues adjacentes pour échapper au nuage blanc qui attaque le nez et brûle les yeux.

54 blessés

En espérant ne pas se trouver pris en tenaille avec d'autres affrontements. Le passage des brancardiers aux vestes rouges qui viennent secourir un homme à bout de souffle provoque les applaudissements de la foule. "Laissez passer les secours !" lancent-ils à l'adresse des protestataires comme des forces de l'ordre. Selon le ministère de la Santé, 54 blessés ont été dénombrés au cours de la soirée. Au pied du parlement, où les manifestants affluent et refluent par vagues en fonction des heurts, un homme s'époumone au mégaphone : "Avancez, remplissez la place, ne vous laissez pas intimider. Ce soir, envoyons au monde l'image de la dignité du peuple grec !"

Au fil de la soirée, la place se vide, mais la foule reste dense dans les rues voisines où les incidents se déplacent avec une intensité rarement atteinte dans les mobilisations précédentes : une quinzaine de bâtiments sont en feu. Selon des photographes, des manifestants ont fait usage pour la première fois de pistolets lance-flamme et de bombes incendiaires artisanales, en plus des habituels cocktails Molotov. Visibles à plusieurs centaines de mètres, les flammes qui ravagent un magasin jouxtant l'un des plus anciens cinémas d'Athènes déchirent l'obscurité.

En raison du nombre de gens dans les rues, les pompiers ont du mal à se rendre sur les lieux de la quarantaine de sinistres (bâtiments et mobilier urbain) recensés par la police. À 1 h 30, les rues du centre-ville étaient encore interdites à la circulation par les barrages policiers. Une vingtaine de personnes qui ont tenté d'envahir la mairie d'Athènes ont été interpellées. Un vélo slalome entre les morceaux de marbre blanc et les débris noircis qui tapissent une artère centrale. En l'air au milieu de la rue, un téléphone décroché se balance au bout d'un câble.


Grèce : Scènes de guerre urbaine après le vote de l'austérité
http://www.francesoir.fr/actualite/international/guerre-urbaine-a-athenes-l-austerite-enflamme-le-corps-civil-183653.html
La Grèce a choisi dimanche d’accepter l’austérité imposée par ses créanciers afin de pouvoir échapper à la faillite et rester dans la zone euro, après un vote du parlement en faveur d’un programme de rigueur draconienne violemment contesté lors de spectaculaires manifestations. VIDEOS.

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« Assez, c'est assez ! », s'est exclamé Manolis Glezos, 89 ans, figure historique de la gauche grecque, lors du rassemblement sur la place Syntagma. « Ils n'ont aucune idée de ce que veut dire un soulèvement du peuple grec. Et le peuple grec, toutes idées politiques confondues, est en train de se soulever », a affirmé ce héros de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, qui avait réussi à enlever un drapeau nazi de l'Acropole en 1941.

Adoption d'un nouveau plan d'austérité

De l'autre côté de la place, derrière la façade du Parlement grec, après un débat en procédure d’urgence au parlement, un nouveau programme d'austérité a été adopté par 199 voix de majorité sur un total de 300 députés, dont 278 présents. Au menu : 3,3 milliards d'économies budgétaires par le biais de nouvelles baisses drastiques des salaires et des pensions de retraite, et une nouvelle vague de suppression d'emplois dans la fonction publique. Ces mesures étaient réclamées par les bailleurs de fonds de la Grèce – Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international – en échange d'une nouvelle aide de 130 milliards d'euros jugée indispensable pour éviter la faillite au pays.

La menace de la cessation de paiement

Les membres du gouvernement avaient solennellement mis en garde contre des scénarios d’apocalypse ou de «chaos» pour la Grèce, si les députés votaient contre le programme, en affirmant que le pays serait alors conduit à se déclarer rapidement en cessation de paiement, et à sortir à plus ou moins long terme de l’euro.

De violentes manifestations, réunissant 80.000 personnes à Athènes selon la police, ont littéralement enflammé Athènes dès le début de l'après-midi et jusque tard dans la nuit, avec une quarantaine de départs de feu.

Des familles sur les barricades

Les révoltés d'Athènes s'en sont pris à la bibliothèque nationale d'Athènes, un bâtiment voisin du siège du FMI, à un immeuble de l'Eurobank, et même à un café Starbucks. Certains ont tenté sans succès de forcer les portes de la mairie, d'autres ont attaqué des cinémas, des boutiques, tandis que des manifestants au visage masqué affrontaient la police anti-émeutes aux abords du parlement. Selon les forces de l'ordre, 34 bâtiments au total ont pris feu et 150 boutiques ont été pillées. La nouveauté toutefois, c'était surtout la présence de familles venues manifester au milieu des barricades et des cocktails Molotov, avec femmes et enfants. Les violences ne se sont d'ailleurs pas cantonnées à la seule capitale grecque, et ont touché d'autres villes. La télévision publique a fait état d'affrontements dans l'île touristique de Corfou, en Crète, à Thessalonique, dans le nord de la Grèce, et dans des villes du centre du pays, Volos et Agrinio. Une forme de protestation désespérée face aux nouveaux sacrifices votés au cours de la même nuit par le parlement grec.

À Athènes, le ministère de la Santé a recensé 54 personnes blessées. À Salonique, les manifestations ont rassemblé 20.000 personnes et la police a recensé six banques endommagées.

VIDEO (Amateur) Les policiers grecs victimes de cocktails molotov
https://www.youtube.com/watch?v=lI7r52-xYBw&feature=player_embedded

VIDEOS (news247) Scènes de guerilla urbaine à Athènes
https://www.dailymotion.com/video/xol4pg_yyyyyy-yyyyyyyyyyy_news#from=embed
https://www.dailymotion.com/video/xol6qz_yyyyyyyy-yyyyyy-yyyy-yyyyy_news#from=embed
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