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Message  ivo Ven 26 Nov - 11:03

Zone euro : les coûts de la dette explosent
Par Mathilde Golla
26/11/2010 | Mise à jour : 10:42
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/11/26/04016-20101126ARTFIG00330-zone-euro-les-couts-de-la-dette-explosent.php

la crise .......... - Page 3 1202ccb8-f92c-11df-ab89-f64e5581239f
L'annonce du plan de sauvetage de l'Irlande n'a pas durablement apaisé les craintes sur la situation des pays de la zone euro. L'inquiétude gagne désormais le Portugal et l'Espagne mais également la France ou les Pays-Bas. Crédits photo : CATHAL MCNAUGHTON/REUTERS

En Irlande, Portugal et Espagne, les taux atteignent des records depuis la création de l'euro. Les Européens poussent le Portugal à demander une aide à son tour, selon le Financial Times Deutschland. Une démarche que Berlin a démenti.

La crise de la dette s'accentue en zone euro. Le coût de l'emprunt ne cesse de croitre : les rendements des obligations des États irlandais, portugais et espagnol ont atteint des records depuis la création de l'euro. Des difficultés qui pourraient atteindre les premières puissances économiques de l'Union européenne, France et Pays-Bas en ligne de mire. Un trader, interrogé par le Financial Times se dit inquiet car «les investisseurs encore acheteurs de dette européenne la semaine dernière sont désormais tous vendeurs .»

En Irlande, le taux des obligations d'Etat à dix ans atteint 9% contre 7,90% vendredi soir, avant l'annonce du plan de sauvetage. Ainsi, pour emprunter sur les marchés, l'Irlande doit payer plus de 6 points de plus que l'Allemagne. Le rendement des obligations portugaises s'élève quant à lui à plus de 7%, un niveau que Lisbonne ne juge pas tenable. Les taux longs espagnols dépassent 5%. Quant à l'euro, il enregistre un quatrième jour de repli consécutif et se traite à moins de 1,33 dollar.

Berlin dément faire pression sur le Portugal
Pour limiter l'hémorragie, la Banque centrale européenne et une majorité de pays de la zone euro font pression sur le gouvernement portugais pour qu'il sollicite à son tour une aide européenne, croit savoir le Financial Times Deutschland. Ce vendredi matin, le ministère des Finances allemand a toutefois démenti cette démarche, un porte-parole affirmant que ce n'était «pas du tout la position de la maison».

Le Portugal est considéré comme le pays le plus faible après l'Irlande. Ces pressions viseraient en particulier à protéger l'Espagne, poursuit le quotidien allemand. «Si le Portugal utilise le plan d'aide, ce sera bénéfique pour l'Espagne», a indiqué une source au ministère allemand des Finances au Financial Times Deutschland. Pour le moment, le gouvernement portugais refuse d'envisager cette éventualité. Le directeur général de la Banque d'Espagne, José Luis Malo de Molina, a de son côté confié jeudi que la défiance des marchés pouvait mettre l'Espagne en «difficulté» de financement, même si sa situation est différente de celle de l'Irlande ou de la Grèce, a-t-il répété.

Berlin opposé à une hausse du fonds de sauvetage européen
Autre solution, la Commission européenne envisagerait de doubler le montant alloué au Fonds européen de stabilité financière (FESF), doté de 440 milliards d'euros. L'objectif serait ainsi de s'assurer que cette manne financière est suffisamment importante pour venir à la rescousse à la fois du Portugal et de l'Espagne. L'idée serait toutefois, pour l'heure, rejetée par l'Allemagne, rapporte le Wall Street Journal. Or le soutien de l'Allemagne, la première économie européenne et le premier contributeur au budget de l'Europe, est incontournable. Axel Weber, patron de la Bundesbank et candidat à la présidence de la banque centrale européenne, avait pourtant laissé entendre mercredi que l es engagements du fonds de sauvetage européen pourraient être relevés si nécessaire.

En attendant, les chefs d'État de la zone euro réfléchissent à installer un mécanisme permanent de soutien aux pays en crise. La pérennisation du FESF, qui doit disparaître en 2013, avait été au menu des discussions de Deauville entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel le 18 octobre.


» DOSSIER SPÉCIAL - Les États face à la faillite
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/irlande-portugal-l-europe-face-aux-faillites-d-etat.php
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Message  alangaja Ven 26 Nov - 13:28

il me semble que c'est le canard qui racontait qu'en Irlande il s'agissait surtout de sauver... la BNP, comme on a dû sauver les banques françaises en Grèce. et comme aux US. et en France. etc.
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http://www.freewebs.com/alangaja/fascisme2.html

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Message  ivo Sam 27 Nov - 10:57

«L'Europe ne comprend pas les marchés»
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/11/26/04016-20101126ARTFIG00554-l-europe-ne-comprend-pas-les-marches.php
La Grèce, l'Irlande, bientôt le Portugal et peut-être l'Espagne… les marchés attaquent l'un après l'autre les maillons faibles de la zone euro. Comment arrêter le cercle vicieux? Entretien avec Karel Lannoo, directeur du centre de recherche européen CEPS.

.Il ne devait pas servir, simplement faire peur. Mais finalement l'Irlande et bientôt le Portugal feront appel au Fonds d'aide européen. Comment en est-on arrivé là ?

-Karel Lannoo - On aurait pu éviter une telle contagion. Si l'Europe n'avait pas commis de grandes erreurs de communication. Une bonne dizaine de responsables européens, dont la parole a un poids pour les investisseurs, ont exprimé publiquement leurs divergences. Ce qui a fait bouger les marchés.

Pourquoi le président de l'Union européenne Herman Von Rompuy et les ministres de Finances de la zone euro ont-ils été incapables à ce point de se mettre d'accord sur une ligne commune? Mais il est vrai que les hommes politiques ne comprennent pas comment fonctionnent les marchés. Ils savent d'ailleurs à peine comment ils fonctionnent.

.Sauver le Portugal permettrait-il de ne pas à avoir à sauver l'Espagne ?

-Les banques espagnoles sont très présentes au Portugal. Et Les banques allemandes, elles, ont une exposition conséquente en Espagne. Venir en aide à l'un revient donc à aider l'autre. La décision sur l'Irlande répondait à la même logique : il fallait sauver l'Irlande pour sauver le Royaume-Uni (même si ce dernier n'est pas dans la zone euro).

.Pourquoi la panique se répand-t-elle si rapidement entre les pays de l'Union européenne ?

-Depuis des années les investisseurs se diversifient grâce à la libéralisation des capitaux en Europe. Avant, les banques et les assureurs devaient s'acquitter de pénalités quand elles investissaient hors du marché local national. Aujourd'hui, la zone euro est considérée comme un marché unifié et local. Les investisseurs européens ont donc placé leurs billes dans tous les États membres.

Or, nous avons libéralisé les capitaux sans coordonner nos politiques budgétaires, nos marchés de l'emploi, nos politiques fiscales, etc. En bref, sans avoir de gouvernement économique. Résultat, chacun agit dans son coin, sans se soucier des conséquences. Un exemple: au lendemain de la faillite de la banque Lehmann Brothers, l'Irlande a annoncé qu'elle garantissait à 100% ses banques. Voyant cela, le Royaume-Uni n'a eu d'autres solutions que de faire de même. Et aujourd'hui, les États européens doivent soutenir l'Irlande et ses banques.

.Comment arrêter cette contagion ?

Pour commencer, il faut que l'Eurogroupe (réunion des ministres des Finances de la zone euro, NDLR) parle d'une seule voix. Mieux: il faut instaurer un black-out et laisser seule la Banque centrale européenne (BCE) s'exprimer. C'est la seule qui comprend les marchés. Et, lorsque ces derniers seront calmés, les fondamentaux économiques, qui ne sont pas mauvais, reprendront de l'importance.
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Message  ivo Sam 27 Nov - 11:01

Les Irlandais dans la rue contre la rigueur
http://www.europe1.fr/International/Les-Irlandais-dans-la-rue-contre-la-rigueur-318837/
la crise .......... - Page 3 Les-Irlandais-sont-de-plus-en-plus-en-colere-face-aux-mesures-d-austerite_scalewidth_630
Les Irlandais sont de plus en plus en colère face aux mesures d'austérité. © REUTERS

Après l’annonce du plan d’austérité, les syndicats appellent les Irlandais à manifester samedi.

Le symbole est très fort : à Dublin, samedi, la grande manifestation contre le plan d’austérité annoncé mercredi se terminera devant la GPO, la Poste centrale, là où fût proclamée la République d’Irlande en 1916. Signe que la situation est grave.

Les syndicats qui ont organisé ce rassemblement attendent plusieurs dizaines de milliers de personnes. Il s’agit non seulement de protester contre la politique d’austérité, qui prévoit des coupes franches dans les dépenses publiques pour atteindre 15 milliards d’économies en quatre ans. Mais aussi de contester la décision de solliciter l'aide de l'Union européenne et du FMI prise par le gouvernement irlandais.

Une crise économique et politique

Depuis quelques jours, c’est bien le Premier ministre Brian Cowen qui est dans l’œil du viseur. Dans un éditorial intitulé "Tombé dans l'oreille d'un sourd", le journal Irish Examiner regrette qu’il n'ait pas annoncé lundi soir sa démission immédiate. Préférant laisser augurer d’une dissolution du Parlement en janvier de l’année prochaine, après le vote du budget.

Diminution des allocations chômage et familiales, baisse du salaire minimum et des rémunérations des fonctionnaires, suppression de 25.000 emplois publics : voilà les principales mesures qui alimentent la colère des Irlandais.

De "nouveaux pauvres"

"Il faut que la population montre qu'il existe une alternative, qu'elle montre ce qu'elle ressent face à un plan qui va provoquer une hausse du chômage", déjà proche de 14%, justifie Macdara Doyle, porte-parole de l'ICTU, première confédération syndicale irlandaise qui organise la manifestation. "Les travailleurs ordinaires sont contraints de payer pour des banquiers, des promoteurs et des politiciens corrompus", ajoute Eamon Doyle, numéro un du TEEU, premier syndicat dans l'ingéniérie.

Des ONG irlandaises n’hésitent plus à le dire : le plan de rigueur annoncé dans la semaine va créer de "nouveaux pauvres", des actifs qui "se situent juste au-dessus du seuil pour recevoir des aides sociales qui n'ont droit à rien, et qui paient pour tout". "On va voir une hausse gigantesque de la pauvreté en Irlande", prédit le père Sean Healy, président d’une organisation de défense des plus démunis.
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Message  ivo Sam 27 Nov - 20:19

Malgré la neige, 100.000 Irlandais mobilisés contre le plan de rigueur
FRANCE INFO - 13:38

la crise .......... - Page 3 Irlande250-cccef
Ils étaient 50.000 selon la police, 150.000 selon la confédération syndicale ICTU, à manifester cet après-midi dans le centre de Dublin, contre le plan de rigueur présenté par le gouvernement. Un plan qui serait la condition sine qua non d’un vaste programme d’aide de l’UE et du FMI, Par sécurité, les syndicats avaient modifié l’itinéraire pour ne pas faire passer les manifestants devant les banques.
La Garda, police irlandaise, s’attendait à plus de 50.000 manifestants mais Macdara Doyle, le porte-parole de l’ICTU, première confédération syndicale de l’île qui organise la marche, s’est refusée à tout pronostic, “Nous avons réuni par deux fois ces dernières années 250.000 personnes... Comparé à des pays comme la France et le Royaume-Uni, ça se traduirait en millions...” Au final, ces prévisions ont été dépassés.

“Les coupes budgétaires ne sont pas nécessaires. On sauve les banques, pas l’Irlande. Ce sont les banques qui devraient souffrir, qu’on les laisse tomber” plaide Marian Hamilton, une Irlandaise de 57 ans qui craint de voir son allocation handicapé baisser.

Les syndicats veulent mobiliser contre un plan de rigueur de 15 milliards d’euros sur quatre ans qui est “une déclaration de guerre contre les travailleurs les moins bien payés” souligne Jack O’Connor, président du Siptu, premier syndicat irlandais. Ce plan vise à ramener à 3% le déficit public irlandais, actuellement de 32% du produit intérieur brut (PIB). Il est présenté comme la condition sine qua non d’un vaste programme de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) visant à sauver l’Irlande, lourdement endettée après avoir dû renflouer ses banques criblées de dettes. L’annonce d’un accord pour une aide internationale, qui devrait atteindre 85 milliards d’euros, est en principe attendu avant l’ouverture des marchés, lundi matin.
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Message  ivo Dim 28 Nov - 10:53

Le plan de sauvetage de l'Irlande en discussion à Bruxelles
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE6AR01G20101128
par Carmel Crimmins et Luke Baker

DUBLIN/BRUXELLES (Reuters) - Six mois après la Grèce, l'Irlande devrait devenir dimanche le deuxième pays membre de la zone euro à bénéficier d'un plan de sauvetage de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.

L'aide financière, d'un montant de 85 milliards d'euros, sera débattue par les ministres des Finances de l'Eurogroupe à Bruxelles à partir de 13h00 (12h00 GMT).

L'Ecofin, qui s'étend aux 27 pays de l'Union, devrait également se réunir pour valider le déblocage de l'argent puisé dans le Fonds européen de stabilité financière (FESF), créé en mai dernier pour venir en aide à Athènes.

En s'engageant à soutenir l'Irlande, dont les déficits sont plombés par le coût du renflouement de ses banques fragilisées par des pertes massives, l'Union espère tirer un trait sur la crise de la dette dans la zone euro.

Mais les investisseurs pourraient rapidement regarder du côté d'autres pays à fort déficit, comme le Portugal, et le bras de fer se durcir entre marchés et responsables politiques.

Tandis que l'Irlande mettait vendredi la dernière main au plan de sauvetage UE-FMI, le Portugal et l'Espagne, malmenés sur les marchés, ont été contraints de démentir des informations selon lesquelles ils pourraient devoir aussi demander une aide.

Le président français Nicolas Sarkozy s'est entretenu samedi au téléphone avec le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, le Premier ministre portugais José Socrates, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et le président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero.

Plusieurs dizaines de milliers d'Irlandais ont manifesté samedi dans les rues de Dublin pour protester contre le sauvetage à venir. Les partis d'opposition, donnés gagnants des élections anticipées attendues dans les semaines à venir, ont juré de rejeter tout accord qui imposerait des taux d'intérêt élevés sur les prêts accordés à Dublin.

La Grèce, qui a obtenu 110 milliards d'euros en mai dernier, peine à atteindre ses objectifs de réduction des déficits et le journal grec Realnews, citant un responsable du FMI, a rapporté samedi que la période de remboursement des prêts pourrait être prolongée de cinq ans afin de faciliter la tâche d'Athènes.



Une telle mesure risquerait de se heurter à une vive résistance de la part d'autres Etats membres comme l'Allemagne, qui en tant que première économie du bloc fournit le plus gros effort dans les plans de sauvetage.

Jean-Stéphane Brosse pour le service français
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Message  ivo Dim 28 Nov - 20:07

L'UE veut arrêter la contagion et finalise l'aide à Dublin
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20101128.REU5460/l-ue-veut-arreter-la-contagion-et-finalise-l-aide-a-dublin.html
par Julien Toyer

BRUXELLES (Reuters) - Près de sept mois après la Grèce, l'Union européenne s'apprête à annoncer un plan d'aide de 85 milliards d'euros à l'Irlande et à préciser les contours d'une participation du secteur privé à un mécanisme permanent de crise afin de freiner la contagion dans la zone euro.

Les ministres des Finances de la zone euro ont entamé leurs discussions à 13h00 (12h00 GMT). Ils ont été rejoints par leurs collègues du reste des Vingt-Sept à 15h00 (14h00 GMT) pour finaliser les derniers détails du plan, comme le taux et la durée des prêts et les conditions qui y seront assorties.

Sous la pression d'une menace systémique, la France et l'Allemagne, les deux poids lourds de la zone euro, se sont entendus au cours des dernières heures sur les grandes lignes de ce mécanisme permanent de gestion des crises, en particulier sur le principe d'une participation au cas par cas du secteur privé, ont indiqué plusieurs sources au sein de la zone euro.

"La France et l'Allemagne poussent depuis plusieurs jours pour qu'en parallèle du plan irlandais il y ait une communication plus large qui rassure sur la participation du secteur privé. Un accord a été trouvé", a indiqué l'une de ces sources, qui a suivi les discussions entre Paris et Berlin.

"Une seconde source a précisé que cette participation du secteur privé ne serait pas systématique mais "au cas par cas".

En parallèle des échanges entre Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Jean-Claude Trichet ce week-end, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker et le commissaire aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn se sont retrouvés dimanche matin dans le bureau du président de la Commission José Manuel Barroso pour arrêter les contours de ce mécanisme permanent.

Celui-ci s'inspirera à 90% du Fonds européen de stabilité financière, avec un rôle clair du FMI et les modalités précises d'une participation du secteur privé, a expliqué la première source, qui a ajouté que cette proposition ne serait certainement pas rendue publique dimanche.

CONTAGION

Le but est d'éteindre le plus rapidement possible l'incendie qui s'est déclenché sur les marchés il y a un mois et demi après le Conseil européen de la mi-octobre, lorsque les dirigeants de l'UE avaient dit vouloir faire contribuer les investisseurs privés à ce mécanisme.

D'autant qu'une fois le plan d'assistance européen à l'Irlande bouclé, le couperet pourrait tomber sur le Portugal, qui a adopté vendredi un budget de rigueur pour 2011 mais peine à atteindre ses objectifs de réduction de déficits.

Les autorités européennes ont estimé vendredi que si la crainte d'une contagion à d'autres pays fragilisés est réelle, le Portugal est en mesure d'éviter un plan de sauvetage en mettant en oeuvre des réformes structurelles et en précisant les mesures destinées à réduire les déficits.

Mais une source gouvernementale allemande a indiqué dimanche que l'éventualité du recours par le Portugal au FESF serait évoqué à Bruxelles. (plus de détails )


De son côté, l'Espagne, citée comme la prochaine sur la liste après le Portugal, a réaffirmé au cours du week-end son engagement à mener des réformes dans la transparence afin d'assainir ses finances publiques et relancer son économie.

"Le gouvernement fait son travail", a déclaré samedi le président du gouvernement espagnol, José Luiz Rodriguez Zapatero, à l'issue d'une réunion avec plus de trente dirigeants des plus grandes entreprises du pays.

TAUX D'INTÉRÊT

L'aide à Dublin consistera en une enveloppe financière globale de 85 milliards d'euros, dont 35 seraient destinés à l'assainissement et la recapitalisation du secteur financier et 50 au gouvernement irlandais, afin notamment de garantir les créances actuelles des banques.

La contribution des différents bailleurs de ce plan - Fonds européen de stabilité financière (FESF), Mécanisme européen de stabilité financière (MESF) et FMI - n'a pas encore été arrêtée. La part du FMI devrait s'établir aux alentours de 20 milliards d'euros, a toutefois indiqué l'une de ces sources.

L'autre question sur laquelle les ministres devront prendre une décision dimanche est celle des taux d'intérêt auxquels les différentes tranches du plan seront servies.

"Nous sommes vraiment en fin de négociation. On a encore quelques petits détails de cadrage à retravailler, à finaliser, notamment sur le taux d'intérêt", a expliqué la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, à son arrivée à Bruxelles.

Samedi, alors que des milliers d'Irlandais ont défilé dans les rues de Dublin pour protester contre le plan d'austérité de 15 milliards d'euros sur quatre ans, les partis qui devraient former le prochain gouvernement à Dublin ont jugé qu'un accord serait inacceptable si ce taux d'intérêt était trop élevé.

La chaîne publique RTE a indiqué ce week-end qu'il pourrait atteindre 6,7%.

Julien Toyer, édité par Guy Kerivel


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Message  ivo Lun 29 Nov - 9:43

Irlande : 85 milliards d’euros d’aide à un taux plus élevé que la Grèce
FRANCE INFO - HIER, 21:34
L’Union européenne et le FMI se sont entendus sur un plan de sauvetage massif pour soutenir l’économie irlandaise et son système bancaire, au bord du gouffre. Quelque 85 milliards d’euros, prêtés au taux de 5,8%, plus que les 5,2% consentis à la Grèce.
Les banques irlandaises attendent comme une véritable bouée de sauvetage une partie de cette aide.
Six mois après la Grèce, l’Irlande est le deuxième pays de la zone euro à recevoir une aide financière massive, destinée notamment à renflouer les banques irlandaises au bord du gouffre.


Une dizaine de milliards devrait être immédiatement injectée dans la recapitalisation des banques. Et au total, 35 milliards pourraient être utilisés pour stabiliser l’ensemble du secteur. Car il y a urgence, pour éviter que l’ensemble du système ne s’effondre, ce qui aurait des conséquences imprévisibles sur l’ensemble du secteur en Europe.
Les fonds devraient arriver dans quelques jours. Mais la simple annonce de ce plan de sauvetage devrait permettre de relâcher la pression des marchés sur ces banques : l’euro réagissait favorablement dans la soirée.
Conséquence directe : cette aide publique conduira à une nationalisation quasi-totale du secteur bancaire irlandais.

Sur les 85 milliards, 17,5 milliards seront directement puisés dans le Fonds national de réserve pour les retraites ainsi que d’autres liquidités nationales, au grand dam de l’opposition et de la population irlandaises.
Outre les 17,5 milliards fournis par l’ile, le FMI contribuera à hauteur de 22,5 milliards d’euros.
Un montant égal viendra en totalité du Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Le reste, 22,5 milliards, proviendra pour partie du même fonds, ainsi que des prêts bilatéraux consentis par des pays hors de la zone euro : le Royaume-Uni, le Danemark et la Suède.

Un plan de sauvetage pour l’Irlande adopté par l’UE, qui a aussi évoqué, sans le dire trop haut, le cas d’autres Etats en difficulté

Dublin devra évidemment rembourser, jusqu’au dernier cent, de l’argent cher payé : 5,8%, plus cher que les 5,2% consentis à la Grèce lors de l’attribution de son plan de sauvetage.
"Le pays paiera moins que les actuelles conditions du marché", a tempéré le Premier ministre irlandais Brian Cowen. "Je ne crois pas qu’il y ait une autre option réaliste", a-t-il ajouté, écartant le retrait de l’Irlande de l’euro, et encore plus catégoriquement tout défaut de paiement.

Pour rassurer les marchés, les ministres de la zone euro ont aussi accéléré les préparatifs du futur Fonds de soutien permanent aux pays en crise, appelé à voir le jour mi-2013, en remplacement du mécanisme actuel, temporaire.
Ils se sont mis d’accord sur un élément clé : les modalités des contributions des banques privées qui prêtent aux Etats dans ce dispositif. Les investisseurs privés, c’est-à-dire des banques et fonds d’investissement qui détiennent des titres de dette des Etats, ne devront pas mettre la main au portefeuille de manière automatique.

Gilles Halais, avec agences
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Message  Lib Sam 4 Déc - 13:53

Gérard Longuet : "Ou on sort de l'euro ou on sort des 35 heures"

Pour rééquilibrer les économies européennes, Gérard Longuet, président du groupe UMP du Sénat, estime, dans un entretien au Monde, que "la seule réponse, c'est un soutien aux Etats les plus endettés par un rachat de leur dette par la Banque centrale européenne". Cette dévaluation de fait de l'euro doit être accompagné par "des efforts drastiques de productivité et d'assainissement des finances publiques des pays les plus faibles, y compris la France".

"Il faut travailler plus pour le même prix", ajoute-t-il, ce qui signifie, à ses yeux, en finir avec les 35 heures : "Ou on sort de l'euro ou on sort des 35 heures, mais on ne peut pas avoir les deux", tranche le vice-président des Réformateurs, l'aile libérale de l'UMP.

Jusqu'à la veille du remaniement de la mi-novembre, il était convaincu de faire partie du nouveau gouvernement, comme Nicolas Sarkozy lui en avait donné l'assurance. Il déplore aujourd'hui un gouvernement qui, selon lui, n'est pas suffisamment ouvert aux différentes composantes de la majorité.

Le sénateur de la Meuse ne cache pas son amertume quant à la manière dont il a été traité. "Quand on forme un gouvernement restreint, il faut à la fois des critères d'exclusion et des formes de politesse. Les critères n'étaient pas clairs et les formes ont été expéditives, regrette-t-il. J'ai un très beau job. Il suffisait de me demander de le garder et je le comprenais."

Le "patron" des sénateurs UMP plaide pour une meilleure organisation de la diversité à l'intérieur du parti présidentiel. Il réclame l'application des statuts, qui prévoient l'existence de mouvements en son sein, dotés d'une existence politique et de moyens de fonctionnement en proportion des voix obtenus en congrès.

Il met en garde, en revanche, contre toute tentation de sortir de l'UMP. "Dans le régime du quinquennat présidentiel, je ne pense pas qu'on puisse exister en dehors de la formation du président", considère M. Longuet.

Il n'imagine pas, dans ce cadre, qu'il puisse y avoir une autre candidature divers droite à l'élection présidentielle de 2012 étant donné que, pour lui, "une aventure extérieure ne peut fonder sa légitimité que sur une rupture".

Il ne pense pas qu'une candidature de Jean-Louis Borloo, outre le risque qu'elle ferait courir au président-candidat, soit promise à un grand avenir. "Il vaut mieux peser durablement à l'intérieur qu'un petit ticket à l'extérieur qui ne sert qu'une fois, lorsque l'on monnaie son ralliement au soir du premier tour", avertit-il.
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Message  ivo Sam 4 Déc - 19:21

La BCE reconduit ses mesures anticrise
http://www.humanite.fr/02_12_2010-la-bce-reconduit-ses-mesures-anticrise-459169
Contrairement à ce qu’elle avait envisagé, la Banque centrale européenne a décidé, sous la pression des marchés et des États membres, de continuer à jouer les pompiers.

Depuis plusieurs jours, les marchés financiers sont braqués sur la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) qui a eu lieu hier. Un coup de pression dont l’objectif était d’inciter les gouverneurs des pays de la zone euro à poursuivre les mesures dites non conventionnelles prises pour tenter d’endiguer la crise monétaire et bancaire. Lors de la crise de 2008 puis lors de l’épisode grec, la BCE avait sorti deux instruments : la mise en place d’un dispositif d’allocation de liquidités supplémentaires aux banques et l’engagement d’un programme de rachat de titres de la dette des pays fragilisés par les attaques des marchés financiers.

Hier, Jean-Claude Trichet, lors de sa conférence de presse, a finalement lâché la décision tant attendue : « Le conseil des gouverneurs a décidé aujourd’hui de poursuivre la conduite de ses principales opérations de refinancement » aux banques en quantités illimitées « aussi longtemps que ce sera nécessaire et au moins jusqu’à la troisième période de reconstitution des réserves de 2011, le 12 avril 2011 ». Un programme qui vise à proposer aux établissements bancaires des conditions généreuses pour se refinancer afin d’assainir leur bilan, de redresser leur rentabilité et leur permettre de reprendre leur activité de crédit. Un outil qui n’est ni conditionné ni limité et qui devait s’achever à la fin de l’année. Mais l’épisode irlandais a contrecarré les plans initialement prévus par la BCE, qui souhaitait présenter un programme dit de sortie de crise. De la même façon, la BCE va continuer d’utiliser son autre instrument anticrise en poursuivant son programme de rachats d’obligations publiques, mais les montants envisagés n’ont pas été précisés. Un plan élaboré en mai dernier, où la BCE avait dépensé 67 milliards d’euros, pour l’essentiel durant les trois premières semaines du programme. Un montant bien inférieur aux 600 milliards de dollars engagés par la Fed pour son propre programme de rachat de titres du Trésor. Le risque de contagion de la crise de la dette au Portugal et surtout à l’Espagne explique ces décisions. Il s’agit à la fois de calmer les marchés en leur donnant une assurance quant à leurs achats de titres publics et, au contraire, en n’indiquant pas à l’avance les montants envisagés, d’avertir les États qu’ils ne doivent pas relâcher leurs politiques d’austérité.

Lors de sa conférence de presse, Jean-Claude Trichet, président de la BCE, a également affirmé que la reprise économique de la zone euro reste dans une dynamique « positive », mais que l’incertitude est « élevée ». Selon une première estimation, la BCE table sur une croissance de 1,7 % en 2012, et garde inchangée sa prévision de croissance pour 2011, à 1,4 %. Puis, sans surprise, le Français a confirmé le maintien des taux directeurs inchangés à 1 %.
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Message  ivo Lun 6 Déc - 19:02

La zone euro divisée sur les solutions à la crise
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20101206.REU6184/la-zone-euro-divisee-sur-les-solutions-a-la-crise.html
la crise .......... - Page 3 1186751
PROPAGATION DE LA CRISE (c) Reuters

BRUXELLES (Reuters) - Les réponses de moyen et long terme envisagées pour mettre fin à la crise de la dette divisent les membres de la zone euro, dont les ministres des Finances se réunissaient lundi à Bruxelles sur fond de tensions persistantes sur les marchés.

L'Eurogroupe doit notamment évoquer l'idée d'un relèvement des capacités de la Facilité européenne de stabilité financière (FESF), soutenue par le FMI, ou celle du lancement d'"eurobonds", relancée par le Luxembourg et l'Italie, qui ne font pas l'unanimité au sein des Seize et sont ouvertement rejetés par Berlin.

Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et le ministre italien des Finances, Giulio Tremonti, ont plaidé lundi dans une tribune publiée par le Financial Times pour la création d'obligations de la zone euro, ou "E-bond", pour envoyer le signal aux marchés d'une "irréversibilité de l'euro".

Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI) obtenu par Reuters, Dominique Strauss-Kahn demandera quant à lui aux ministres de revoir leurs contributions au FESF à la hausse afin d'éviter que les doutes des marchés ne fassent "dérailler" la reprise en Europe.

Le directeur général du FMI soutiendra également la poursuite du programme de rachat d'obligations par la Banque centrale européenne, réaffirmé la semaine dernière, qui a permis de stopper la hausse des taux d'emprunt irlandais, portugais ou espagnols, avant une nouvelle hausse lundi.

La prime de risque demandée par les investisseurs pour détenir des titres d'emprunt portugais plutôt que des Bunds allemands, qui servent de référence, a enregistré une hausse de 13 points de base. L'Espagne et l'Italie ont vu la leur s'apprécier de 6 pdb.

Selon des notes d'analystes, les investisseurs réclament une clarification politique sur l'avenir de la zone euro.

RÉTICENCES ALLEMANDES

Plusieurs ministres ont souligné lundi que les "E-bonds" se heurtaient à des problèmes pratiques et techniques qui rendaient leur création difficile à court terme et que la possibilité d'un renforcement du FESF était prématurée.

A Berlin, un porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré qu'il n'y avait aucune raison pour le moment d'accroître la taille du fonds de sauvetage européen et que les eurobonds n'étaient pas envisageables avec le traité actuel.

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble a de son côté dit à son arrivée à Bruxelles qu'il n'était pas possible d'ouvrir un nouveau débat toutes les semaines.

"Ce qui devait être fait a été décidé. Il faut maintenant mettre en oeuvre ces décisions", a-t-il dit.

La question du mécanisme permanent de gestion des crises, sur lequel les ministres se sont mis d'accord le 28 novembre, doit ainsi être au menu.

"Il s'agit notamment de plancher sur différentes rédactions précisant les modalités de participation du secteur privé, en ligne avec ce qui a été arrêté par le précédent Eurogroupe", a souligné une source proche de l'organisation de la réunion.

La Commission européenne pourrait présenter dans les prochaines 48 heures une proposition législative pour créer ce Mécanisme européen de stabilité (MES) à partir de 2013.

Les dirigeants des Vingt-Sept devront ensuite se mettre d'accord les 16 et 17 décembre sur une révision du traité permettant de donner une base légale solide à ce MES.

Une majorité d'Etats, emmenés par l'Allemagne, poussent pour que le mécanisme demeure intergouvernemental et ne repose pas sur une base communautaire.

Mais la Belgique, qui préside actuellement l'UE, le Luxembourg, qui préside l'Eurogroupe, et la Commission européenne ne voient pas cette démarche d'un bon oeil.

IRLANDE, PORTUGAL, ESPAGNE

Enfin, à plus court terme, les ministres doivent revenir sur les dernières mesures d'assainissement des finances publiques et de réformes structurelles annoncées par l'Espagne et le Portugal au cours des derniers jours.

Madrid a décidé de vendre des participations dans des aéroports et dans la loterie nationale, de relever les taxes sur le tabac et de mettre fin à des prestations de chômage extraordinaires et à des subventions à l'énergie éolienne afin de réduire sa dette.

La ministre espagnole de l'Economie, Elena Salgado, a répété lundi dans une interview au journal Les Echos que son pays ne solliciterait pas d'aide de ses pairs de la zone euro.

Le Portugal, souvent cité comme le prochain pays sur la liste après l'Irlande, a adopté un budget d'austérité et a dit plancher avec la Commission sur de nouvelles mesures dans la santé et les transports.

L'Irlande, qui s'est vu octroyer un plan d'aide de 85 milliards d'euros fin novembre doit quant à elle voter mardi le budget 2011 très dur mis sur pied par le gouvernement de Brian Cowen afin de remplir les engagements irlandais en matière de contrôle des dépenses et réduction des déficits.

Au même moment, les ministres des Finances des Vingt-Sept formaliseront à Bruxelles le plan de sauvetage à Dublin.

Julien Toyer, édité par Benoît Van Overstraeten
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Message  ivo Mar 7 Déc - 13:23

Quand l'euro fait sa crise
http://www.lefigaro.fr/programmes-tele/2010/12/07/03012-20101207ARTFIG00447-quand-l-euro-fait-sa-crise.php
De la faillite de la Grèce aux attaques spéculatives contre la monnaie unique, la zone euro vit des jours critiques. Décryptage ce soir sur Arte.

Il y a quelque chose de rassurant dans le film que diffuse Arte, ce soir, sur l'euro: si la monnaie unique vit une crise sans précédent, de la quasi-faillite de la Grèce aux attaques spéculatives contre l'euro, elle n'en est pas à ses premiers déboires. L'histoire de l'euro, que le journaliste Jean Quatremer, correspondant à Bruxelles depuis vingt ans, connaît par cœur, s'est toujours déroulée au bord du précipice. C'est tout l'intérêt d'avoir fait suivre le film principal, centré sur la crise grecque, d'un autre, plus historique, intitulé Les Faiseurs d'euro. On y rappelle le rôle crucial et incontournable de l'Allemagne dans l'histoire de l'euro, ses lourdes réticences à abandonner le Deutschmark, le sauvetage du franc par la Bundesbank en 1992, et les contreparties fixées à la création de l'euro.

En vingt ans, la monnaie commune ou son avatar, le Système monétaire européen (SME), ont vécu de nombreuses nuits blanches, qui se sont achevées sur des compromis techniques que les marchés ne comprenaient pas toujours.

La crise grecque, décrite dans le premier film, Euro : quand les marchés attaquent, s'inscrit parfaitement dans cette histoire mouvementée. De Jean-Claude Trichet au ministre grec des Finances, Georges Papaconstantinou, en passant par Jean-Claude Juncker et Christine Lagarde, tous les acteurs clés de la tragédie sont longuement interrogés. Les séquences sont assez rapides pour ne pas lasser le spectateur. On y apprend l'existence de réunions secrètes au printemps 2010, au Canada, et aux États-Unis autour du sauvetage de l'euro.

Plan de sauvetage

Le film s'arrête, avec raison, sur la nuit du 9 au 10 mai 2010, lorsque la zone euro accouche d'un plan de sauvetage de 750 milliards d'euros. Les ministres des Finances sont réunis à Bruxelles un dimanche soir. Le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, est hospitalisé d'urgence. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy conviennent au téléphone qu'il faut «mettre sur la table un gros chiffre, 500 milliards au moins » avant l'ouverture des marchés…

Omniprésents, les marchés restent dans l'ombre. Difficiles à filmer, à personnaliser, ils sont décryptés par des économistes, mais on reste sur sa faim. Rien non plus sur les pistes de sorties de crise, si ce n'est, celle, caressée par certains députés européens, de boycotter la banque américaine Goldman Sachs pour les émissions de dettes d'État.

Le second film avec ses archives en noir et blanc est plus intéressant encore. Il décrit les conditions très difficiles de la naissance de l'euro, maintes fois reportée, puis fixée au 1er janvier 1999, une date glissée par François Mitterrand à l'oreille de Giulio Andreotti et de Helmut Kohl. C'est la chute du Mur, en 1989, et la nécessité de faire accepter l'Allemagne réunifiée à ses voisins, un peu peureux, qui ont emporté la décision de Kohl de dire oui à l'euro. Avec deux conditions : l'indépendance de la BCE, «à laquelle Mitterrand était opposé», dit Élisabeth Guigou. Le pacte de stabilité qui limitera le déficit du PIB à 3 % apparaît en 1995. Pourquoi ce chiffre? Simplement parce que Helmut Kohl demandait 4 % alors que Jacques Chirac réclamait 2 %…

Euro, quand les marchés attaquent - Arte - 22.35
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Message  ivo Mer 8 Déc - 10:35

Budget d'austérité sans précédent en Irlande
http://www.lexpress.fr/actualites/2/budget-d-austerite-sans-precedent-en-irlande_943362.html
Le gouvernement irlandais a détaillé mardi un budget d'austérité sans précédent, censé dégager six milliards d'euros d'économies par le biais d'une réduction des dépenses et d'une hausse des impôts.

Dublin a insisté sur le fait qu'il était primordial que ce budget soit adopté pour épargner au pays une crise encore plus profonde et pour pouvoir bénéficier d'une aide de 85 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI).

Le ministre des Finances Brian Lenihan a donné aux parlementaires le détail des mesures d'austérité pour 2011 tout en s'en tenant à ses prévisions de croissance que certains économistes et la Commission européenne jugent trop optimistes.
Il prévoit une croissance du PIB de 1,7% en 2011, alors que la CE n'anticipe que 0,9%, de 3,2% en 2012, de 3,0% en 2013 et de 2,8% en 2014.

Le Parlement irlandais a adopté mardi une première résolution sur le budget 2011, ce qui laisse penser qu'une part suffisamment importante du budget sera adoptée pour débloquer l'aide internationale.
Si les premières résolutions sont adoptées cette semaine, le FMI pourrait demander dès vendredi à son conseil l'autorisation de débloquer son crédit pour l'Irlande. Selon le site du FMI, le conseil doit précisément se réunir vendredi pour approuver l'octroi d'un prêt de 22,5 milliards d'euros à l'Irlande.
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, en déplacement en Europe, doit regagner Washington pour présider la séance.

"Nous nous félicitons de l'approbation du budget 2011 par le parlement irlandais. Il s'agit d'un signe clair du ferme engagement de l'Irlande à s'attaquer à ses problèmes et à exploiter l'impressionnant potentiel de croissance de cette économie ouverte et dynamique", a déclaré un porte-parole du FMI.
L'écart de rendement entre la dette irlandaise à dix ans et son homologue allemande est tombé mardi à son niveau le plus bas en un mois, signe que les marché anticipent l'approbation du budget.

GOUVERNEMENT FANTOCHE

L'opposition n'a pas manqué de reprocher au gouvernement irlandais sa gestion et d'avoir sacrifié la souveraineté du pays. "Ce budget est le budget d'un gouvernement fantoche aux ordres du FMI, de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne", a lancé Michael Noonan, responsable des finances du Fine Gael, en qui l'on voit peut-être un futur ministre des Finances du pays.
Une fois toutes les résolutions budgétaires adoptées, ce qui doit être fait en principe au début de l'année prochaine, le Premier ministre Brian Cowen s'est engagé à convoquer des élections législatives anticipées, dont on pense qu'il les perdra.
Un gouvernement de coalition, sans doute formé par le Fine Gael et les Travaillistes, sera donc vraisemblablement chargé d'appliquer les mesures d'austérité convenues.
Toutefois, les deux formations ont dit qu'elle renégocieraient les modalités de l'aide internationale agréée le mois dernier. Dans les faits, cette renégociation risque de toucher seulement des points de détail car elles ont accepté les grandes lignes du plan de renflouement.

Le budget de 2011 est le plus serré d'un programme d'austérité quadriennal dont l'objectif est de réaliser 15 milliards d'euros d'économies budgétaires, soit près de 10% du produit économique annuel, et de ramener le déficit budgétaire aux normes de la zone euro en 2014.
Pour 2011, les réductions des dépenses, qui toucheront les retraites dans la fonction publique, les prestations sociales ou encore les projets d'investissement, représenteront quatre milliards d'euros.
A cela s'ajouteront deux milliards d'euros de hausse des impôts, essentiellement en abaissant le plancher d'imposition et en modifiant les crédits d'impôt.


Wilfrid Exbrayat et Jean-Philippe Lefief pour le service français
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Message  ivo Jeu 9 Déc - 9:40

sauver les citoyens avant les créanciers des banques
http://www.mesopinions.com/sauver-les-citoyens-avant-les-creanciers-des-banques-petition-petitions-6bef22f8f66361b621bb7edd1b50fac0.html
Auteur :Denis Dupré
Description :Enseignant-Chercheur en finance
A l'attention de Monsieur le président de la république, messieurs les députés et les sénateurs
Appel pour sauver les citoyens avant les créanciers des banques

La Finlande a connu en 1991 une grave crise. Elle a refusé, sous la pression citoyenne, de prendre en charge tous les actifs non performants des banques. En 2010, l’Irlande a accepté ce simple transfert de richesses du gouvernement aux banques. Quand arrivera la lourde facture française serons-nous finlandais ou Irlandais ? Qui paiera ? Quels citoyens ? Quels investisseurs ?

La tragédie est décrite chaque jour par Paul Jorion et d’autres analystes qui nous donnent par avance les photos de l’accident à venir. Film noir, tragique. Inéluctable ? Aujourd’hui nous pouvons agir sur un point précis pour décider du partage de la facture.

1. Conscients que les pays d’Europe, refusant de faire marcher la planche à billet, vont l’un après l’autre vers un endettement insupportable conduisant inéluctablement à une faillite ou une insurrection.

2. Conscients que la valeur réelle de l’ensemble des banques, cachée par des règles comptables, est probablement déjà négative alors que le pire de la crise est devant nous.

3. Conscients que certains financiers écoutés des politiques, aux commandes avant la crise, le sont toujours. Étrangement, la crise ne semble pas changer leurs discours et leurs croyances. Soit leur idéologie les porte à croire que tout reviendra comme avant, soit leur cupidité les pousse à amasser avant la catastrophe et donc empêcher les réformes de fonds.

4. Conscients que leur objectif est de protéger les actionnaires. Pour exemple, en pleine crise, tout en recevant les aides de l’état, les banques ont largement continué à distribuer des dividendes. Pour ce faire ils choisissent de porter les factures sur les citoyens en transférant les dettes bancaires vers les états.

5. Conscients que leur volonté de faire croire qu’il est plus simple de gérer les faillites des états que les faillites des banques, est déjà démentie par les faits. Les faillites en cascade des banques seront remplacées par celles des États.

6. Conscients que la garantie par l’état de l’ensemble du passif des banques, comme en Irlande, est la voie choisie par l’Europe. Cependant, l’intérêt des citoyens est de partager la facture en garantissant totalement les dépôts à vue (vos comptes en banque par exemple), faisant payer les actionnaires et partiellement les créanciers.

Nous, citoyens :

Décidons et demandons à notre gouvernement de voter, dès février 2011, la loi d’urgence financière suivante :

1. L’État engage une procédure de restructuration des organismes bancaires le nécessitant, en en devenant le liquidateur.

2. L’État devra alors valoriser le passif au niveau des actifs : imposer une valorisation des actions (proche de zéro), imposer une décote aux créances et garantir les dépôts à vue. L’État peut décider, dans une procédure à part, de verser une prime différenciée, éventuellement sous forme d’actions, pour compenser les pertes de certains actionnaires ou créanciers qu’il souhaite préserver jusqu’à un certain montant.

3. Ensuite, il devra soit:
- Réaliser un apport en capital, pour devenir actionnaire ultra-majoritaire de la banque. L’État, ultérieurement, ne deviendra minoritaire dans le capital que lorsque l’ensemble, à minima, de sa capitalisation aura été deux fois remboursé ou valorisable et compensable en tenant compte de l’inflation . - Transformer les créances, en tout ou partie, en actions, afin d’obtenir le ratio suffisant de capitalisation requis.

4. L’État avec les sommes économisées grâce à un coût moindre de la technique à la finlandaise par rapport à celle à l’irlandaise, pourra consacrer ce budget pour des mesures sociales d’urgence envers les plus pauvres.

5. Les éventuelles négociations avec l’Europe et le FMI seront dirigées par une commission de parlementaires assurant la transparence de la procédure et l’accessibilité de l’information à tous.

Il faut vous engager et signer.

Cet appel sera remis fin janvier au Président de la République, à la ministre de l’Économie à chacun des députés et des sénateurs pour qu’ils le signent et qu’ils initient cette loi d’urgence financière.
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Message  Invité Mer 15 Déc - 20:20

Je mets ça là un peu a contrario, juste pour insister légèrement (^^) sur le fait que la "crise" n'est vraiment pas pour tout le monde :
Salaires des grands patrons : un mauvais symbole
EMMANUEL KESSLER - 09:31 (France Info)
Les salaires des dirigeants du CAC 40 passés au crible. Ils ont baissé l’an dernier de 14%. Mais ils tournent quand même autour de 3 millions d’euros annuels. Alors les grands patrons sont-ils trop payés ?

Le téléscopage fait mal. L’annonce d’un smic qui n’aura aucun coup de pouce. Et la revue des salaires des PDG des plus grandes entreprises françaises. Il faudrait à un smicard deux siècles de travail pour les rattraper ! Mais ces rémunérations astronomiques sont celles d’un petit club. 40 dirigeants qu’il faut comparer à des stars du rock ou du football. Leur salaire moyen : 250 000 euros par mois, reste inférieur à celui de Benzema au Real Madrid – 700 000 euros – ou de Patrick Vieira à Manchester City – 450 000 euros. Ajoutons qu’ils sont plutôt moins bien payés que leurs homologues américains. Une fois qu’on l’a constaté, il y a quand même une différence. Les grands patrons ne jouent pas perso. Ils ont une responsabilité à la fois économique et sociale à l’échelle de leur entreprise, mais aussi à l’échelle du pays, puisque leurs groupes sont des locomotives. Certes, leur rémunération a baissé avec la crise. Mais les 9 millions d’euros perçus par Carlos Ghosn chez Renault sont-ils en rapport avec les 3 milliards de pertes de son groupe l’an dernier ? Les revenus des plus grands dirigeants sont-ils en cohérence avec les efforts demandés aux salariés, comme le recommande un « code de bonne conduite » du Medef ? On est, de ce point de vue, loin du compte.

Et ces rémunérations n’ont aussi rien à voir avec celles des patrons de PME…

Oui, le chiffre a également été publié. Les dirigeants de petites et moyennes entreprises gagnent en moyenne 5 100 euros par mois. Pas tellement plus que leurs cadres. Ce qui accentue encore l’image d’un club de grands dirigeants déconnecté de la réalité vécue sur le terrain. Hier aussi, le président de l’Autorité des marchés financiers, le gendarme de la Bourse, a annoncé avoir lui-même demandé une baisse de son indemnité, de 35%. Il lui reste de quoi vivre plus que largement. Mais le geste a valeur d’exemple en temps de crise. Et c’est ce qui manque dans cette période aux plus grands dirigeants, quels que soient leurs mérites : le sens du symbole.
5 000 € pour les dirigeants de PME : c'est, certes, moins choquant que les salaires des grands patrons, mais moi, avec 5 000 € mensuels, me semble que je m'en sortirais plutôt bien....
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Message  ivo Sam 18 Déc - 20:43

pas le temps de trouver des sources là, fouillez l'actu.


y'a eu plusieurs manifs en europe.
ça a charclé en grece.
un ancien ministre tabassé.
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Message  alangaja Sam 18 Déc - 21:23

Et c’est ce qui manque dans cette période aux plus grands dirigeants, quels que soient leurs mérites : le sens du symbole.
un symbole, c'est comme la vaseline, c'est pour faire passer les trucs durs. et encore, la vaseline a un résultat concret, alors que le symbole...
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Message  ivo Lun 20 Déc - 22:50

L’euro en 2011 : toujours une zone dangereuse
EMMANUEL KESSLER - 08:58
L’euro est-il vraiment sauvé ? Après le sommet européen de jeudi et vendredi dernier, la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, s’est montrée optimiste ce week-end : il n’y aura pas, dit-elle, de restructuration de dette dans la zone euro. En clair : ça veut dire qu’aucun Etat ne risque plus la faillite. Est-ce que l’on peut en être aussi sûr ?

Pour l’euro, l’année 2010 se termine par un sursis. Répit et non guérison. En urgence avant l’été, les Européens avaient créé un Fonds pour venir au secours des Etats menacés de ne plus pouvoir rembourser leurs dettes. Il a servi pour la Grèce et l’Irlande. La nouveauté, depuis la fin de semaine dernière, c’est la décision de modifier le Traité européen de Lisbonne, pour donner à ce Fonds d’aide une existence légale et surtout permanente, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Car quand l’euro a été créé, il était prévu que chaque pays membre reste entièrement responsable de ses comptes, sans pouvoir être secouru par un autre. Alors permanent rime en principe avec rassurant. Il y a un paratonnerre pour éviter de nouvelles crises. En principe seulement. A peine l’encre sèche de cet accord européen, l’Irlande voyait à nouveau baisser sa note de solidité financière, malgré les 85 milliards d’aide que l’Europe s’est engagée à lui verser.

On n’est donc pas à l’abri de nouvelles crises en 2011 ?

Non. Car ce qu’on a vu cette année : c’est une Europe qui colmate. C’est comme si les pays les plus fragiles, à défaut de pouvoir obtenir un nouveau crédit de leur banque – elle ne leur fait plus confiance – réussissait in extremis à emprunter à la famille pour continuer à rembourser leurs dettes. De quoi boucler les fins de mois pendant quelques temps, mais pas sortir du surendettement. Au contraire, les plans de rigueur qui accompagnent ces « prêts familiaux » assèchent les espoirs de croissance et donc de rentrées d’impôts. Ce qui est en train de se passer pour l’Irlande. Autrement dit, tout ce qui est fait depuis quelques mois permet de gagner du temps, mais n’assure pas un véritable assainissement des comptes. Pour la zone euro, 2011 s’annonce encore comme une zone dangereuse.


>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Crise Systémique Globale : Second Semestre 2011 - Explosion de la bulle des dettes publiques occidentales
http://www.pavillon-noir.info/t1749-crise-systemique-globale-second-semestre-2011-contexte-europeen-et-catalyseur-us-explosion-de-la-bulle-des-dettes-publiques-occidentales?highlight=la+crise
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Message  ivo Mer 22 Déc - 9:39

Le Parlement espagnol vote un budget d'austérité pour 2011

http://www.pavillon-noir.info/t1260-espagne#15112
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Message  ivo Mer 22 Déc - 10:42

600 000 milliards de dollars : "l’économie-casino"
EMMANUEL KESSLER - 09:01
« Faire gagner la croissance et l’emploi plutôt que les joueurs » : c’est le titre d’un épais rapport, quelques 600 pages, publié hier par une Commission d’enquête de l’Assemblée nationale, présidée par le socialiste Henri Emmanuelli. Avec, c’est à noter, des propositions adoptées à l’unanimité des membres de cette commission, des députés de gauche comme de droite. Il s’agit de lutter contre « l’économie casino ». Qu’est-ce qui est visé ?

Des marchés financiers qui sont devenus un vaste "terrain de jeu", où misent des banques, des fonds d’investissement. Ce rapport chiffre le poids de ces marchés : 4 000 milliards de dollars échangés chaque jour ; une fois et demi la production de richesse annuelle d’un pays comme la France. Sur un total de 600 000 milliards de dollars, c’est-à-dire 10 fois le PIB, la richesse mondiale. Des sommes qui ne cessent de s’accroitre, même depuis la crise. Autrement dit, les marchés ont peu à peu dévié de leur fonction première : financer l’économie, les entreprises ; rémunérer l’épargne des particuliers aussi. Pour se concentrer d’abord sur la recherche de leur seul profit.

C’est donc une nouvelle condamnation de la spéculation ?

Spéculer, ça veut dire acheter un bien, non pas pour en profiter, mais pour le revendre et en tirer un bénéfice. Ca n’est pas en soi un gros mot. Les députés sont d’ailleurs aller chercher dans l’histoire : le premier spéculateur repéré est le philosophe et mathématicien grec Thalès – il y a 2 600 ans. Marchand de profession, il a fait fortune en investissant dans les pressoirs d’huile d’olive qu’il louait à prix d’or aux producteurs. Spéculer, c’est faire travailler son argent. Le problème n’est pas la spéculation en elle-même, mais lorsqu’elle n’est plus contrôlée. Selon le rapport, une transaction sur deux, pour l’ensemble des marchés financiers, échappe la surveillance des Etats.

Alors quelles sont les solutions proposées ?

Les députés veulent alimenter la boîte à idée de la présidence française du G20. Du classique : ils mettent en avant une nécessaire régulation mondiale pour limiter les fluctuations des monnaies, des matières premières, pour encadrer voire interdire les transactions les plus sophistiquées. Mais tout cela nécessite un niveau d’entente internationale qui reste très peu probable. Mauvaise coïncidence : ces propositions parlementaires tombent au moment où, justement, les députés eux-mêmes ont déjà du mal à adopter des contraintes de transparence sur leur propre patrimoine. Ne faut-il pas commencer par être soi-même exemplaire ?
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Message  ivo Jeu 23 Déc - 13:37

sauver les citoyens avant les créanciers des banques
http://www.mesopinions.com/sauver-les-citoyens-avant-les-creanciers-des-banques-petition-petitions-6bef22f8f66361b621bb7edd1b50fac0.html

Auteur :Denis Dupré

Description :Enseignant-Chercheur en finance

A l'attention de Monsieur le président de la république, messieurs les députés et les sénateurs
Appel pour sauver les citoyens avant les créanciers des banques

La Finlande a connu en 1991 une grave crise. Elle a refusé, sous la pression citoyenne, de prendre en charge tous les actifs non performants des banques. En 2010, l’Irlande a accepté ce simple transfert de richesses du gouvernement aux banques. Quand arrivera la lourde facture française serons-nous finlandais ou Irlandais ? Qui paiera ? Quels citoyens ? Quels investisseurs ?

La tragédie est décrite chaque jour par Paul Jorion et d’autres analystes qui nous donnent par avance les photos de l’accident à venir. Film noir, tragique. Inéluctable ? Aujourd’hui nous pouvons agir sur un point précis pour décider du partage de la facture.

1. Conscients que les pays d’Europe, refusant de faire marcher la planche à billet, vont l’un après l’autre vers un endettement insupportable conduisant inéluctablement à une faillite ou une insurrection.

2. Conscients que la valeur réelle de l’ensemble des banques, cachée par des règles comptables, est probablement déjà négative alors que le pire de la crise est devant nous.

3. Conscients que certains financiers écoutés des politiques, aux commandes avant la crise, le sont toujours. Étrangement, la crise ne semble pas changer leurs discours et leurs croyances. Soit leur idéologie les porte à croire que tout reviendra comme avant, soit leur cupidité les pousse à amasser avant la catastrophe et donc empêcher les réformes de fonds.

4. Conscients que leur objectif est de protéger les actionnaires. Pour exemple, en pleine crise, tout en recevant les aides de l’état, les banques ont largement continué à distribuer des dividendes. Pour ce faire ils choisissent de porter les factures sur les citoyens en transférant les dettes bancaires vers les états.

5. Conscients que leur volonté de faire croire qu’il est plus simple de gérer les faillites des états que les faillites des banques, est déjà démentie par les faits. Les faillites en cascade des banques seront remplacées par celles des États.

6. Conscients que la garantie par l’état de l’ensemble du passif des banques, comme en Irlande, est la voie choisie par l’Europe. Cependant, l’intérêt des citoyens est de partager la facture en garantissant totalement les dépôts à vue (vos comptes en banque par exemple), faisant payer les actionnaires et partiellement les créanciers.

Nous, citoyens :

Décidons et demandons à notre gouvernement de voter, dès février 2011, la loi d’urgence financière suivante :

1. L’État engage une procédure de restructuration des organismes bancaires le nécessitant, en en devenant le liquidateur.

2. L’État devra alors valoriser le passif au niveau des actifs : imposer une valorisation des actions (proche de zéro), imposer une décote aux créances et garantir les dépôts à vue. L’État peut décider, dans une procédure à part, de verser une prime différenciée, éventuellement sous forme d’actions, pour compenser les pertes de certains actionnaires ou créanciers qu’il souhaite préserver jusqu’à un certain montant.

3. Ensuite, il devra soit:
- Réaliser un apport en capital, pour devenir actionnaire ultra-majoritaire de la banque. L’État, ultérieurement, ne deviendra minoritaire dans le capital que lorsque l’ensemble, à minima, de sa capitalisation aura été deux fois remboursé ou valorisable et compensable en tenant compte de l’inflation . - Transformer les créances, en tout ou partie, en actions, afin d’obtenir le ratio suffisant de capitalisation requis.

4. L’État avec les sommes économisées grâce à un coût moindre de la technique à la finlandaise par rapport à celle à l’irlandaise, pourra consacrer ce budget pour des mesures sociales d’urgence envers les plus pauvres.

5. Les éventuelles négociations avec l’Europe et le FMI seront dirigées par une commission de parlementaires assurant la transparence de la procédure et l’accessibilité de l’information à tous.

Il faut vous engager et signer.

Cet appel sera remis fin janvier au Président de la République, à la ministre de l’Économie à chacun des députés et des sénateurs pour qu’ils le signent et qu’ils initient cette loi d’urgence financière.
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Message  ivo Jeu 23 Déc - 14:07

Début 2011, les Français vont se serrer la ceinture (baromètre France Info)
FRANCE INFO - 04:59
Stagnation des salaires, hausse des impôts, fin de la prime à la casse : quelles seront les dépenses des Français en 2011 ? Le baromètre Viavoice France Info est riche d’enseignements. Il indique, sur tous les critères, une réduction des dépenses des ménages pour les mois qui viennent.
Début 2011, les Français prévoient massivement de dépenser moins : les précisions de François Miquet-Marty, directeur adjoint de l’institut Viavoice


Plus d’un ménage sur trois (35%, soit 7 points de plus que lors du précédent baromètre) envisage de dépenser moins dans les mois à venir pour l’alimentation et l’habillement. La baisse est générale, quelles que soient les catégories socio-professionnelles.

Concernant les dépenses plus importantes, les perspectives d’achat immobilier demeurent très faibles : 3% des personnes interrogées envisageant d’investir dans la pierre.
En revanche, les perspectives d’acquisition de voitures progressent légèrement (7%, +2 points) à quelques jours de l’arrêt de la prime à la casse et du bonus écologique, largement médiatisé à travers les ultimes offres des industriels.

Au total, l’indice synthétique des intentions de dépenses des Français perd 17 points par rapport au mois dernier.

Moral en berne
Une majorité relative de Français (42%) table toujours sur une baisse du pouvoir d’achat, et cette proportion est en progression par rapport au mois dernier (+3). Ils ne sont que 13% à parier sur une hausse de leur pouvoir d’achat.

Concernant les achats (frénétiques) de noël, les jeunes 18-24 ans estiment massivement (63 %) que l’on a raison de faire autant de cadeaux. A l’inverse, les seniors (65 ans et plus) pensent très majoritairement (59 %) que l’on devrait faire moins de cadeaux.

L’intégralité du baromètre Viavoice pour France Info (PDF - 217.5 ko)
http://www.france-info.com/IMG/pdf/Le_barometre_des_projets_des_Francais_Decembre_2010.pdf
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Message  ivo Jeu 23 Déc - 14:09

Dette européenne : la Chine pompier ou pyromane ?
FRANCE INFO - 12:14
La Chine se dit prête à aider l’Union européenne confrontée à la crise de la dette. Elle affirme soutenir les mesures de l’UE et du FMI pour restaurer la stabilité financière du Vieux continent. Concrètement, elle a déjà promis au Portugal d’acheter quatre à cinq milliards d’euros de dette. Mais dans les milieux d’affaires, certains dénoncent son double jeu, et son refus de réévaluer sa monnaie, le yuan.
la crise .......... - Page 3 Chitxt-3-dc962
Joaquim Almunia, vice-président de la Commission européenne, et Wang Qishan, à Pékin, pour la troisième édition des discussions bilatérales Chine-Europe.
© REUTERS

La Chine, nouveau chevalier blanc de l’économie mondiale ? En pleines discussions bilatérales avec l’Union européenne, Pékin enfile son costume de super-héros et promet au Vieux continent, secoué par la crise des dettes d’Etats, de voler à son secours.

Tout au long de la semaine, les dirigeants chinois ont multiplié les assurances. Le ministre du commerce, Chen Deming, a expliqué que Pékin était “très inquiet”. Le ministère des Affaires étrangères chinois rappelle pour sa part que la zone euro constitue l’une des principales zones d’investissement de la Chine.

Le vice-Premier ministre, Wang Qishan a donc assuré en tout premier lieu que son pays soutiendrait les mesures prises par l’UE et le FMI.
Et Pékin promet des gestes concrets. Les responsables chinois annoncent qu’il vont utiliser leurs immenses réserves monétaires, les plus importantes du monde, pour soutenir l’UE, comme ils le font pour la dette américaine. La presse portugaise a titré hier sur les intentions de la Chine d’acheter quatre à cinq milliards d’euros de dette portugaise. Des promesses ont aussi été faites à Athènes. Le Premier ministre Wen Jiabao s’était engagé à soutenir les efforts de la Grèce.

Les Chinois ont d’ailleurs déjà fait un geste conséquent dans ce pays. Conséquent... et révélateur. La Chine a en effet annoncé qu’elle investirait cinq milliards de dollars pour aider les armateurs grecs à acheter des navires chinois, pour qu’ils aillent chercher des marchandises chinoises. Le Pirée deviendrait la porte d’entrée du made in China en Europe.

AFFAIBLIR SON CONCURRENT, PUIS LE FINANCER

Certains spécialistes des marchés estiment que le double-jeu de Pékin va plus loin encore que ce genre d’opération. En refusant de laisser sa monnaie, le yuan, se réévaluer, la Chine maintient l’euro en situation défavorable pour les exportations. Une concurrence qui pénalise la croissance des pays de la zone euro. La balance commerciale européenne, lourdement favorable à la Chine, pèse directement sur leurs dettes.

En affaiblissant son concurrent européen sur le front du commerce mondial, la Chine vise la position de première puissance économique mondiale. Elle peut se payer le luxe de porter l’estocade en se coulant dans le rôle du sauveteur. Une fois les poches pleines d’argent chinois, les Européens se retrouvent encore plus lestés dans la course, sous assistance respiratoire et financière en quelque sorte. Il pourrait devenir difficile de faire pression pour faire modifier la politique monétaire de Pékin, ce qui redonnerait un coup de fouet aux exportations européennes. Et au passage, de plus en plus “souhaitable” de ne pas trop se montrer regardants sur les droits de l’Homme...

Grégoire Lecalot

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Message  ivo Jeu 23 Déc - 19:07

Fitch dégrade la dette du Portugal
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/12/23/04016-20101223ARTFIG00559-fitch-degrade-la-dette-du-portugal.php
L'agence de notation Fitch a abaissé la note du Portugal de AA- à A+, assortie d'une perspective négative.

Les agences de notation profitent de la relative accalmie sur les marchés en cette fin d'année pour revoir les notes des pays affaiblis de la zone euro. Fitch a ainsi revu à la baisse la note du Portugal ce jeudi après Bourse de AA- à A+, assortissant sa décision d'une perspective négative.

«Cette dégradation reflète une baisse encore plus lente que prévue du déficit public, les difficultés grandissantes de financement de la dette, ainsi que des perspectives économiques dégradées», a expliqué Fitch Ratings. «Comme le reflète notre perspective négative, il existe peu de place pour un éventuel dérapage des finances, et des mesures supplémentaires pourraient être nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.»

Fitch s'attend toutefois à ce que Lisbonne réussisse à réduire son déficit budgétaire à 7,3% en 2010. Mais si le Portugal n'arrive pas à réduire comme prévu son déficit à 4,6% du PIB en 2011, cela placerait de nouveau sa note sous pression. Enfin, le niveau actuel des taux d'intérêt portugais n'inquiète pas outre mesure l'agence de notation. S'ils se stabilisent aux niveaux actuels, Lisbonne peut continuer à se financer sur le marché sans dommage majeur ces douze prochains mois, estime Fitch.

L'agence Moody's a indiqué pour sa part qu'elle plaçait le Portugal sous surveillance négative. En clair, elle pourrait baisser la note du pays dans les trois mois.

LIRE AUSSI :

» DOSSIER SPECIAL - Europe, les États face à la faillite
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Message  ivo Jeu 23 Déc - 19:09

Espagne : nous sommes cernés par les faillites !
Par Cécile Chevré, le 17 décembre 2010
http://www.moneyweek.fr/20101244232/conseils/marches-etrangers/faillites-islande-grece-espagne/
Alors que nous étions en réunion toute à l’heure, et que nous faisions un bilan des thèmes abordés depuis un an dans la Quotidienne, ma collègue Françoise Garteiser m’a demandé lequel nous tenait le plus à coeur.
C’est sans aucun doute la crise de la dette des Etats.
Nos plus fidèles – et anciens – lecteurs le savent, cela fait plus d’un an et demi que nous prévenons que la crise des subprime n’était que la première étape d’une crise plus globale qui allait se poursuivre en crise de la dette des Etats. Du privé au public, c’était notre leitmotiv. Et c’est ce qui s’est effectivement passé.
Nous nous pensions plutôt à l’abri en Europe, planqués derrière notre euro et la BCE. Sauf que la façade s’est rapidement lézardée et que la menace obligataire se rapproche progressivement du centre de l’Europe, du Top 5 des plus grosses économies de la zone euro.
Tout a commencé avec Dubaï. « Bof », ont ricané certains, « c’est tout petit, et c’est loin de chez nous ».
Puis l’Islande. « Tout aussi petit et toujours trop loin ».
Puis la Grèce. « Oui… bon ils paient pour leur politique budgétaire laxiste. Qu’ils se mettent au régime sec et tout ira mieux ».
Puis l’Irlande. Là, les fortes têtes ont été un peu embêtées. L’Irlande n’est pas connue pour jeter les sous par-dessus bord. Sa grosse erreur a été de décider de soutenir à tout prix ses banques mais le gouvernement irlandais a très rapidement instauré une politique de rigueur particulièrement ferme. Malgré cela, l’Eire a été emportée dans la tourmente. « Mais bon, c’est une île… », ont bien essayé de se défendre nos absolutistes du « tout va bien ».
Puis le Portugal. La crise a remis les pieds sur le continent. Nos forçats de l’optimisme ont essayé de se persuader que le syndrome « sud dépensier contre nord économe » avait encore frappé.
Puis l’Espagne. Les ricaneurs sont de moins en moins nombreux. Le pays est la quatrième économie de la zone euro. Hum, cela commence à sentir le roussi n’est-ce pas ?
Puis la Belgique. Là, c’est sûr, on est cerné.
Combien de temps les irréductibles optimistes continueront-ils à prétendre qu’il n’y a pas péril en la demeure ? Aucune idée, mais 2011 devrait nous donner la réponse.
Mais revenons à l’Espagne. Un scénario que nous commençons à bien connaître. Moody’s a annoncé mercredi dernier qu’elle envisageait une dégradation de la note souveraine espagnole. Pour quelles raisons ? Celles que nous avions relevées dans une précédente Quotidienne : l’augmentation des coûts de l’emprunt, l’état désastreux de ses banques et la quasi-faillite des nombreuses villes et régions autonomes.
Les besoins en financement de l’Espagne pour l’année prochaine font frémir :
– 170 milliards d’euros pour le gouvernement
– 30 milliards pour les régions
– et 90 milliards pour les banques.
Ca ce sont les prévisions optimistes. Parce que Moody’s s’inquiète de la situation des banques qui pourraient avoir d’encore plus d’argent. Autre point noir : le gouvernement arrivera-t-il à imposer des mesures de rigueur assez importantes pour réduire le déficit ? Personnellement, je vous dirai bien : qu’importe ! La situation de l’Irlande mise au régime sec ne fait pas rêver. Conclusion, c’est 354 milliards d’euros que l’Espagne pourrait devoir emprunter l’année prochaine. Soit 34% de son PIB !
Sa dernière émission obligataire, qui a eu lieu hier, a donné un avant-goût – amer – de ce qui pourrait attendre l’Espagne en 2011. » L’Espagne concède des taux élevés pour se financer », constate Reuters. Le pays a émis pour 2,4 milliards d’obligations. Le rendement des obligations à 10 ans a atteint les 5,5% contre environ 4,5% pour une précédente émission en novembre dernier. 1% de hausse en moins d’un mois, c’est énorme pour le marché obligataire.
Mais ce qui est vraiment très inquiétant, c’est que, comme le rappelle très justement Reuters, la plupart des analystes s’accordent à estimer qu’avec un rendement à 6,5% rendrait le poids de la dette insupportable pour l’Espagne. Nous ne sommes vraiment pas loin de ce point de rupture.

Pour aller plus loin aujourd’hui :
– Vous avez certainement entendu parler de cette idée de créer des obligations souveraines européennes qui agite en ce moment la zone euro. Arnaud Lefebvre revient sur cette proposition dans le dernier MoneyWeek : « Si de telles obligations voyaient le jour, chaque Etat de la zone euro n’émettrait plus de titres (ou une partie seulement) en son nom propre : les besoins en financement des gouvernements de la zone euro seraient mutualisés ; une agence, spécialement créée, aurait alors en charge d’émettre ces obligations européennes ». Une solution qui pour ses défenseurs permettrait de protéger les économies les plus faibles.
Alors vraie bonne idée ou début de la fin de l’Europe ? Arnaud fait le point sur les avantages et les inconvénients de ces hypothétiques eurobonds p. 24 du dernier MoneyWeek.
- De quoi sera fait 2011 ? En tout cas, MoneyWeek sera là pour vous accompagner dans vos investissements. En janvier, vous pourrez découvrir la sélection des meilleures valeurs pour 2011 par la rédaction. Et attendant, pourquoi ne pas vous faire plaisir et vous offrir MoneyWeek pour seulement 1 euro le premier mois ? Découvrez notre offre spéciale Noël en continuant votre lecture…
- Le comportement des marchés vous étonne ? Philippe Béchade vous fournit la réponse : oui, ils sont manipulés ! La preuve avec les derniers achats – massif – de cuivre par JPMorgan. Un article à lire dans La Chronique Agora.
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