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Message  ivo Mer 11 Sep - 10:38

La carrière d'un enseignant-chercheur dérape après des mails racistes
>>>
http://www.liberation.fr/societe/2013/09/10/la-carriere-d-un-enseignant-chercheur-derape-apres-des-mails-racistes_930835?xtor=rss-450
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Message  ivo Sam 21 Sep - 10:49

«Pour beaucoup, l'islamophobie est devenu un racisme acceptable»
Les sociologues Marwan Mohammed et Hajjat Abdellali publient à La Découverte l'ouvrage Islamophobie, Comment les élites françaises fabriquent le «problème musulman». Interview.

L’islamophobie en France s’articule très clairement avec un racisme de classe.
>>>
http://www.liberation.fr/societe/2013/09/21/pour-beaucoup-l-islamophobie-est-devenu-un-racisme-acceptable_933528?xtor=rss-450
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Message  ivo Mer 25 Sep - 10:13

La France « kebabisée » ? Reportage dans le Gard
Dans des centres-ville du Sud, les boucheries, boulangeries et autres commerces « traditionnels » ont disparu. A leur place, des restos kebabs. Une évolution instrumentalisée par le FN pour les prochaines municipales.
>>>
http://www.rue89.com/2013/09/24/france-kebabisee-reportage-gard-245847
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Message  ivo Mer 2 Oct - 9:45

Lorànt Deutsch et le mythe de l'invasion musulmane
A l'heure où il est difficile de nier une montée de l'islamophobie en France, on peut juger préoccupant ce choix d'un comédien célèbre de raconter un tel événement historique de cette façon. Est-ce politiquement correct de remarquer une étrange corrélation entre le discours et le vocabulaire de Deutsch sur cette bataille, et celui de l'extrême droite la plus dure ? Le grand public mérite mieux en guise d'histoire que ce récit identitaire, jouant sur les fantasmes les plus caricaturaux. Les travaux de vulgarisation de qualité produits par des historiens, des archéologues, des anthropologues soutenus par la recherche publique existent. Aux médias de faire leur travail et de permettre leur diffusion. Et de rester vigilants face aux usages publics de l'histoire, qu'ils viennent de politiques ou de célébrités.
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/christophe-naudin/lorant-deutsch-hexagone_b_4015871.html?utm_hp_ref=france
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Message  ivo Lun 7 Oct - 10:24

Pour les Français, le racisme a progressé
Nos concitoyens sont lucides. Oui les actes et les propos racistes et antisémites ont augmenté dans notre pays, particulièrement au cours de ces trois3 dernières années. C'est également le cas dans toute l'Europe». «La crise économique, financière, morale et sociale que nous connaissons s'accompagne d'une montée de la xénophobie et du repli identitaire
>>>
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/10/07/01016-20131007ARTFIG00166-pour-les-francais-le-racisme-a-progresse.php
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Message  ivo Jeu 10 Oct - 12:01

Pas de Roms dans le pastis : « Ces gens-là, c’est de la poubelle »
Des habitants du quartier Saint-Joseph, au nord de Marseille, sont en colère depuis que des Roms ont ouvert un campement dans une bastide abandonnée. On les accuse de tous les maux : d’avoir l’eau, l’électricité, et même des enfants qui jouent dehors, comme des chiots en liberté.

Ce travail, réalisé par Pascale Pascallero dans le cadre de la série « Les vrais gens », est à retrouver sur Arte Radio. 6’58 de racisme totalement décomplexé, en son et en dessins. Avé l’accent.
>>>
http://www.rue89.com/zapnet/2013/10/09/roms-pastis-gens-cest-poubelle-246464

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Message  ivo Lun 14 Oct - 9:54

Islamophobie : “L’enjeu caché, c’est ‘vous n’êtes pas chez vous’”
http://www.lesinrocks.com/2013/10/13/actualite/islamophobie-lenjeu-cest-netes-pas-chez-11426603/
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Analysant les discriminations quotidiennes, juridiques et intellectuelles subies par les musulman-e-s, les sociologues Abdellali Hajjat (Université Paris Ouest Nanterre) et Marwan Mohammed (CNRS) ont publié, le 26 septembre, le livre ‘Islamophobie, comment les élites françaises fabriquent le ‘problème musulman’”. Entretien.


Vous débutez et concluez le livre sur le cas de Sirine. Dans son collège de Villiers-sur-Marne, elle ôtait son voile mais refusait d’enlever un bandeau. Mise à l’écart au sein de l’établissement public, elle en fut finalement exclue. Avant d’être accueillie – avec le même bandeau – par le second collège public de la ville, sans problème aucun. Qu’incarne le cas de Sirine pour vous?

M.M. : Si il n’y avait pas eu d’initiatives pour rendre publique cette affaire, elle se serait déroulée dans le silence. C’est justement son caractère hors champs, hors visibilité, qui renvoie pour nous à la banalité de l’islamophobie. Comme dans la majorité des cas, elle ne fait pas de bruit et touche surtout des femmes portant le hijab dans leur quotidien : la scolarité, le travail, les transports publics, les rapports avec les institutions, etc. Les agressions physiques ou les dégradations de cimetières musulmans et de mosquées constituent, même si ce n’est pas de manière systématique, des événements dont on entend parler Or l’islamophobie vécue renvoie d’abord à des discriminations diluées. Deuxièmement, le déroulement de l’histoire de Sirine est révélateur d’autres choses. D’abord c’est une initiative de quelques enseignants puis de la principale du collège. Ce n’est pas forcément une mobilisation massive mais un petit groupe de personnes qui se sentent légitimes pour violer le droit à la scolarité d’une jeune fille qui porte un bandeau et une jupe. Car Sirine enlève son hijab devant le collège, conformément à la loi du 15 mars 2004. Puis la jeune fille résiste, elle refuse d’enlever son bandeau. De là, une série de procédures se déclenche, amenant les institutions à se positionner. Il y a une forme d’acharnement : on a une affaire qui est partie de quelques enseignants et qui va monter jusqu’au rectorat, au député-maire, puis au ministre de l’éducation et passer par toute une série de tribunaux (du tribunal administratif jusqu’au Conseil d’Etat, ndlr). Finalement, avec la même tenue et après exclusion définitive, le second collège public de la même ville, situé à 1 kilomètre du premier, l’a ensuite acceptée…

A.H. : Cette histoire révèle aussi l’idée de racialisation religieuse et d’islamophobie par capillarité. Dès lors que, dans l’espace public, la visibilité religieuse musulmane est construite en “problème”, le port du hijab est disqualifié. Or Sirine continue de porter le hijab à l’extérieur, donc on va interpréter son comportement à l’intérieur de l’école à l’aune de son appartenance religieuse. Ainsi son bandeau et sa jupe deviennent des habits religieux et son indocilité devient, pour ces enseignants, une preuve de cette religiosité. Cette grille de lecture tend à interpréter son comportement, à l’intérieur comme l’extérieur de l’école, comme déterminé par son appartenance religieuse.

Qu’entendez-vous par l’expression : “islamophobie par capillarité” ?

A.H. : Nous ne sommes pas en présence d’un phénomène naturel mais social. S’il y a une transversalité des formes de racialisation religieuse, c’est le fruit d’un travail collectif. En 1989, parmi les élites françaises une minorité était en faveur de la prohibition. Pourquoi quinze ans plus tard se retrouvent-ils majoritaires ? La construction d’un “problème musulman” s’est effectuée au niveau des savoirs et de la mobilisation de certains acteurs. Nous cherchons dans le livre à comprendre ce lent basculement idéologique. Qui sont-ils ? Comment la laïcité est-elle redéfinie ? Pourquoi la question musulmane est-elle devenue tellement centrale ?

Une centralité qui, selon vous, exclue toujours l’islamophobie ?

A.H. : La question du déni d’islamophobie s’appuie sur une certaine conception de l’intégration, de l’immigration et du religieux dans l’espace public. Cela renvoie à une certaine spécificité de l’histoire politique et de l’histoire religieuse française, où les institutions religieuses catholiques ont été des facteurs de remise en cause de l’Etat républicain. Le problème musulman est également connecté au problème de l’immigration. L’un des principaux enjeux est la légitimité présentielle des musulmans sur le territoire.

L’enjeu caché, car non avouable, serait finalement la remise cause de la présence des musulmans sur le territoire français ?

AH : Au bout du compte c’est cela. Quand on lit les textes des islamophobes revendiqués il faut “tirer dans le tas”, organiser une expulsion massive, etc. Derrière le discours du Front national, idem. Pour d’autres, adeptes d’un régime juridique d’exception, la “solution” au “problème musulman” n’est pas aussi radicale. Mais il s’agit toujours d’une logique d’exclusion dans certains espaces sociaux comme l’école, la structure de la petite enfance, l’entreprise privée, etc. Globalement, l’enjeu c’est : “vous n’êtes pas chez vous”. Vous n’êtes pas légitimes à être sur le territoire, c’est ça l’enjeu caché.


MM : Il faut bien voir que le discours islamophobe est s’articulé aux enjeux de souveraineté de l’Etat, à l’identité nationale, à certaines valeurs républicaines comme la laïcité, ou aux questions féministes, etc. Le discours islamophobe est parvenu à diffuser l’idée que les principaux fondements républicains sont menacés par l’islam. Cela permet de comprendre pourquoi de l’extrême gauche à l’extrême droite, sur la question de l’islam, il y a beaucoup moins de divergence que sur d’autres sujets, notamment d’éthique économique et sociale.

Taper sur l’islam créerait donc du consensus politique ?

AH : La centralité de l’islamophobie dans le champ politique s’explique par ses logiques de fonctionnement. On s’attache à analyser les conditions de possibilités de l’islamophobie. L’UMP et le PS sont de moins en moins différents du point de vue de la politique économique. Du coup, les logiques de distinction se posent de plus en plus sur les questions dites “sociétales” : le mariage pour tous, l’immigration, l’islam… Il y a une surenchère compensatoire proportionnelle à l’impuissance des partis majoritaires à contrer les effets sociaux de l’économie capitaliste. Par ailleurs, il se répand une certaine analyse électorale, qui peut être contestée mais qui, en attendant, produit des effets en termes de programme politique. L’idée est qu’il y aurait une montée de la xénophobie populaire, de plus en plus de “racisme d’en bas”, qui se reporterait sur un vote Front national. Et, pour récupérer ce vote, on va adapter les discours : durcissement sur les politiques migratoires et sur les musulmans. Cette analyse électorale, très ancrée chez les politologues de Sciences Po, les conseillers en communication et les sondeurs, produit de la xénophobie et de l’islamophobie. Nous faisons l’hypothèse, qui mérite d’être analysée par de futures enquêtes, que ce phénomène s’auto-alimente et parcourt les différentes strates de la société. Ce phénomène circulaire entre les” élites” n’est évidemment pas homogène, mais il construit “un problème musulman”.

Après les attentats du 11 Septembre, vous pointez l’accélération d’un continuum entre islam, islamisme et terrorisme. Comment mesure-t-on l’impact d’un tel événement ?

A.H. : Ce continuum préexiste au 11 septembre. Il opérait déjà en France pour analyser les attentats attribués au GIA (Groupe islamique armé) et l’affaire Khaled Kelkal en 1995. Mais, en comparant la situation avant et après 2001, on observe un basculement dans le traitement médiatique et dans la manière d’envisager la question musulmane par les grands médias et les politiques. Ceci est bien expliqué dans le livre de Thomas Deltombe, L’islam imaginaire (La Découverte, 2005).

M.M. : Le soupçon d’intégrisme est plus ancien qu’on ne le croit généralement. Quant à le mesurer, c’est bien difficile, mais c’est un continuum qui alimente un climat de suspicion qui parasite le quotidien des musulmans. A l’époque, Gaston Defferre dénonçait : “des grèves saintes, d’intégristes, de musulmans, de chiites.”

Vous songez au discours tenus lors des grèves dans les usines Citroën au début des années 80 ?

AH : A l’époque, ces mobilisations syndicales d’immigrés ont été rapidement dénoncées par les patrons des usines comme ayant un caractère religieux. Alors qu’elles avaient avant tout un caractère syndical. Le conflit religieux se substitue à la lutte des classes… Mais d’un coté, il s’agit de parents immigrés. Dans la mesure où ils se sont socialisés dans leur pays, le fait qu’ils soient musulmans est considéré comme “normal”. Mais il y a une grosse différence d’approche par rapport aux enfants d’immigrés post-coloniaux nés en France. Car il existe une croyance générale, fortement ancrée dans “l’idéologie dominante”, dans le processus d’intégration-assimilation, que la religiosité musulmane viendrait contre-carrée, posant ainsi un “problème d’intégration”. En 1987, lors de la commission Marceau Long (sur la réforme de la nationalité française, ndlr), le chercheur Bruno Etienne disait : “Il y a 5% de pratique chez les enfants d’immigrés” et le processus d’intégration la fera disparaitre. Or en 1989, la croyance en l’extinction de la religiosité musulmane chez les enfants d’immigrés vole en éclat. Comme pour toutes les minorités, comme les enfants de juifs ou de chrétiens africains, les enfants de musulmans ont un taux élevé de reproduction de la pratique religieuse d’une génération à l’autre. C’est un phénomène sociologique classique qui renvoie aux tensions existant entre majoritaires et minoritaires. Pourtant, ce fait social est généralement perçu comme une remise en cause de l’homogénéité nationale.

D’où vient l’idée que cela contredirait “l’idéal républicain” ?

A.H. : La fin des années 1980 correspond à l’émergence du discours sur l’échec de l’intégration. Le 9 novembre 1989, dans une tribune publiée dans le Nouvel Observateur, des intellectuels comme Elisabeth Badinter, Elisabeth de Fontenay, Régis Debray, Alain Finkielkraut et Catherine Kintzler dénoncent comme un “Munich de l’école républicaine” le refus du gouvernement de légiférer. Cette tribune révèle un sentiment de quasi trahison des enfants d’immigrés, surtout les filles. On leur dit : “on vous donne la possibilité de rentrer à l’école publique, de vous intégrer, mais vous ne respectez pas le contrat en restant musulmanes”. En résumé : si l’on admet des formes culturelles différentes, séparées des formes majoritaires, on remettrait en cause l’autorité de l’Etat.

Bien qu’officiellement remplacé, le HCI (Haut conseil à l’intégration) a récemment fait parler de lui avec son rapport suggérant l’interdiction du voile à l’université. Pourquoi préconise-t-il cette mesure ?

A.H. : Cette préconisation s’inscrit dans la logique de construction du “problème musulman” par capillarité. Là où des présumés musulmans se trouvent, il y a un “problème” qui peut se poser du point de vue des valeurs, notamment de la laïcité. La laïcité n’est plus seulement la liberté de conscience et de culte, mais doit confiner la religion à l’espace privé. Cette redéfinition de la laïcité est un véritable coup de force symbolique et ne vise que les musulman-e-s, puisque les organisateurs de processions catholiques, par exemple au Puy-en-Velay, ne sont pas inquiétés. Comme le répète le sociologue Jean Baubérot, la laïcité n’était pas du tout définie ainsi auparavant, il parle d’une “laïcité falsifié”. Le HCI a participé à la réinvention d’une tradition laïque, qui passe par une reconstruction du passé. Je lisais aujourd’hui un article disant que les écoliers interprètent désormais la laïcité comme une interdiction et non comme une liberté religieuse… Avalisées par le Parlement, les lois du 15 mars 2004 (sur l’interdiction du port de signes religieux ostensibles à l’école publique, ndlr) et celle de 2010 sur l’interdiction du niqab dans l’espace public ont instauré une nouvelle norme laïque. Dès lors que cette norme est devenue “universelle”, on peut lui soumettre toute une série de situations: hôpitaux, universités, entreprises privés, etc. Il semble très difficile de revenir en arrière, comme si un effet domino se produisait. Ce phénomène engendre l’idée que les corps et les consciences des musulmans doivent être contrôlées partout.

Vous convoquez également Michel Foucault pour analyser une volonté de discipliner les corps et les esprits…

M.M. : Il y a un nœud entre attente d’assimilation et disciplinarisation. Ce qu’on appelle : “l’injonction d’intégration” qui renvoie à une égalité sous condition. Cela repose sur une double logique de contrôle social et d’exclusion, bien que nous ne sommes pas en présence d’un racisme classique. L’islamophobie est une grille de lecture qui tend à analyser le comportement des présumés musulmans à partir du signe religieux.

“Présumés” musulmans ?

M.M. : L’islamophobie ne touche pas uniquement les musulmans pratiquants. Certains Sikhs ont été pris pour des musulmans aux Etats Unis et agressés pour cela, voire assassinés. Pris de peur, certains Sikhs ont jugé utile de manifester leur différence pour dire : “on n’est pas musulman”… En France, une femme non musulmane qui était en chimiothérapie portait un foulard car elle avait perdue ses cheveux. Elle a été humiliée en juin 2012 à l’aéroport de Nantes par les agents de sécurité qui, lors d’un contrôle, ont exigé qu’elle l’enlève. Sans parler des individus issus de pays musulmans mais qui ne partagent pas cette foi.

A.H. : C’est l’idée que la qualification religieuse devient un signe permanent et dominant. Quelqu’un d’origine algérienne et athée est assigné à une identité religieuse musulmane. Cela renvoie aux réflexions de Jean-Paul Sartre sur la question juive. Cette assignation enferme la personne dans son identité juive, on a ce même processus du côté musulman.

Vous appelez cette identité imposée : “islamité”

A.H. : Oui, cela est comparable à la judéité telle qu’elle a été définie au XIXème siècle. Comme le soulignait Hanna Arendt, on peut “échapper” au judaïsme par la conversion, mais on ne peut pas “échapper” à la judéité. L’islamité comme attribut racial existait durant la période coloniale, comme l’illustre la ségrégation sociale et politique. Même converti au christianisme, l’indigène musulman d’Algérie ne sort pas de sa condition de musulman. Cependant, l’islamité coloniale est différente de l’islamité post-coloniale. La judéité issue de l’antisémitisme et l’islamité coloniale avait un fond racial beaucoup plus fort que l’islamité post-coloniale. De nos jours, les musulmans en France ne sont pas dans la même situation politique et juridique, mais l’islamophobie contemporaine tend à faire de l’islamité un attribut permanent et définitif. On ne peut pas en sortir.

Vous, par exemple, y avez-vous été personnellement confronté ?

A.H. : On a une expérience de minoritaire. Nous sommes des transfuges des classes populaires et des héritiers de l’immigration post-coloniale. Nos trajectoires nous ont rendu sensibles à ces questions. Comme l’ont démontré les études féministes, tout savoir est un savoir situé.

M.M. : On attend de voir la conséquence que peut avoir le fait de s’appeler Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed lorsqu’on s’exprime sur l’islamophobie, d’autant que le discours islamophobe n’est pas très original. Par ailleurs, ce n’est pas un hasard si le premier séminaire universitaire dédié à l’islamophobie est de notre initiative. On s’attend à deux formes de critiques : une argumentée et raisonnée sur l’ouvrage. Ce qui est vital à la vie intellectuelle. Et un second registre, celui de la disqualification. On n’échappera pas au soupçon de collusion avec les “islamistes”, à l’instar de ceux qui refusent d’ostraciser les populations, personnalités ou mouvements se revendiquant de l’islam pratiqué.

Vous entrez exactement dans les statistiques propres à l’islamophobie dont vous parlez, parmi les musulmans, les surdiplômés s’avèrent encore plus sensibles aux discriminations.

A.H. : Plus on s’élève socialement, plus on est confronté à des logiques de concurrence pour des biens rares. Et plus des phénomènes de rejet apparaissent. Ce phénomène sociologique fut analysé par Norbert Elias entre “établis” et “marginaux”. C’est ce qui fondent aussi la comparaison entre antisémitisme et islamophobie. Au moment où il y a une logique d’ascension sociale et de concurrence entre minoritaires et majoritaires, apparaissent les formes de rejets les plus virulentes par ces derniers.

Comment vous êtes vous intéressés à l’islamophobie ?

Marwan Mohammed (M.M.) : D’une part, en étant en contact constant avec les quartiers populaires et les populations musulmanes, nous avons senti monter des craintes fortes et des inquiétudes sur les questions d’islamophobie. Notamment, en raison des évolutions de l’actualité et la succession de polémiques sur les musulmans. Par ailleurs, nous avons fait le constat que la réflexion collective sur le sujet était quasiment absente du champ académique français.

Abdellali Hajjat (A.H.) : Un même constat mais à travers des trajectoires différentes. Marwan est spécialiste du monde des bandes, de la délinquance et des sorties de délinquance. Je suis plutôt spécialisé dans la sociologie du droit de la nationalité et l’histoire des mobilisations de l’immigration post-coloniale. Pour réfléchir à cette question, nous avons monté un séminaire à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales). L’idée était de créer un espace universitaire pour s’interroger sur ce que les sciences sociales peuvent dire sur l’islamophobie.

D’où vient cette erreur selon laquelle le mot “islamophobie” aurait été inventé par des mollahs iraniens afin de censurer la critique de la religion musulmane ?

A.H. : On ne sait pas exactement mais cela a été repris par des gens comme les essayistes Caroline Fourest, Pascal Bruckner, etc., qui, à notre connaissance, ne donnent pas de sources. Pendant la Révolution iranienne (1979) et après, il y a eu une disqualification des femmes et des individus qui refusaient les mesures du nouveau régime. Pour autant, le terme d’islamophobie n’existe pas en persan. En revanche, d’autres mots existent pour désigner l’”hostilité à l’islam”. Donc l’origine iranienne du terme relève de la légende et il nous semble qu’il s’agit d’une manière de disqualifier les individus et groupes qui l’utilisent. Comme l’ont démontré plusieurs chercheurs, dont les travaux sont présentés dans notre livre, le mot “islamophobie” a été employé la première fois au début du XXème siècle, par des ethnologues-administrateurs français qui jugeaient contre-productive l’attitude de l’administration coloniale envers les populations musulmanes. Il semble que la crainte de certains intellectuels réside dans le fait que le terme islamophobie soit utilisé pour empêcher toute critique de l’islam en tant que dogme religieux.

Vous reconnaissez que son utilisation comme “outil contre la liberté d’expression” est à éviter…

M.M. : Tout comme l’accusation d’antisémitisme visant les opposants à l’Etat israélien, il pourrait y avoir de l’”excès” dans l’usage du terme d’islamophobie. Cependant nous ne disposons pas de beaucoup d’exemples.

A.H. : Les exemples à disposition vont plutôt dans le sens inverse. On entend toujours : “Il y a un tabou sur l’islam“. Il suffit d’observer objectivement les champs médiatique et politique pour constater qu’il n’y en a pas. Bien au contraire, il existe une “libération” de la parole critiquant l’islam en tant que religion ou stigmatisant les musulman-e-s. En France, l’enjeu du bannissement de l’usage du terme d’”islamophobie” correspond à la question de la reconnaissance du phénomène islamophobe en lui même et de la “responsabilité” des professionnels de la parole publique dans la légitimation d’un rejet des musulman-e-s. Le bannir “invisibilise” les actes discriminatoires qui existent bel et bien, cela “dé-responsabilise” ceux qui les légitiment. Par ailleurs, le terme d’”islamophobie” est celui qui est utilisé par les acteurs, tant ceux qui se revendiquent “islamophobes” que ceux qui combattent l’islamophobie. C’est ce constat pragmatique que font la plupart des chercheurs anglophones.

Les instances internationales comme l’ONU et l’Union européenne, elles, ne semblent pas embarrassées avec le terme…

A.H. : Après la conférence de Durban, en 2001, Doudou Diène, le rapporteur spécial des Nations Unies (sur les formes contemporaines de racisme, ndlr) et Kofi Annan, secrétaire général, se sont mis à utiliser le terme. Des Etats et notamment ceux de l’OCI (Organisation de la coopération islamique, qui regroupe 57 Etats membres) ont milité pour une reconnaissance du terme par l’ONU. Cela se concrétise par des sessions, des rapports. Au niveau des institutions européennes, plusieurs instances chargées des discriminations l’utilisent sans que cela constitue un “problème”. Il y a aussi l’OSCE (l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) qui a commandé des rapports et organisé des colloques qui, de fait, ont légitimé l’usage du terme en s’appuyant sur les différents acteurs nationaux tel que le CCIF (Collectif contre l’Islamophobie en France). Une forme de reconnaissance que ce collectif n’a pas en France.

Qui a crée le CCIF en 2003 ?

M.M. : Il n’existe pas encore d’enquête sociologique sur le CCIF. Une chercheuse, Houda Asal, étudie actuellement les mobilisations contre l’islamophobie. D’après nos observations, il s’agit une poignée de militants, au début essentiellement de jeunes hommes, instruits, diplômés et français, qui participaient aux mêmes listes de diffusion d’information. Et les commentaient. Les propos de Claude Imbert, directeur du Point, qui a déclaré (sur LCI le 24 octobre 2003, ndlr): “Moi, je suis un peu islamophobe. Cela ne me gêne pas de le dire” vont servir d’élément déclencheur à un projet qui existait déjà.

Comment “quantifier” l’islamophobie chaque année ?

M.M. : Il y a essentiellement trois sources*. Le CCIF, le ministère de l’Intérieur et les enquêtes d’opinion de la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme) sur “l’hostilité à l’islam”. Le CCIF s’est imposé auprès des instances internationales et des principales ONG comme la principale source de référence sur les actes islamophobes. La définition du CCIF se veut très restrictive, elle se cantonne aux actes qui portent atteinte aux personnes et aux institutions musulmanes. Le ministère de l’Intérieur, lui, s’appuie sur les enregistrements des services de police et de gendarmerie notant des atteintes en raison de “l’appartenance religieuse”. Mais nous manquons cruellement de statistiques sur les procédures civiles, notamment aux prudhommes. En tout cas, il y a un écart important entre les données du CCIF et l’Intérieur qui s’explique par les modalités de recueil des données. Mais malgré cette différence, la tendance est la même : on constate une augmentation régulière et rapide des actes islamophobes depuis au moins 4 ans.

Vous expliquez qu’un autre souci provient des associations anti racistes, pourquoi sont-elles extrêmement divisées sur l’islamophobie ?

M.M. : Ces mouvements ont été traversés par des clivages internes qui ont plus largement révélé des conceptions différentes de la laïcité, du cosmopolitisme et de la place des musulmans. Historiquement, les mouvements anti racistes “généralistes” ont un lien fort avec la lutte contre l’antisémitisme : le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) depuis la Seconde guerre mondiale, la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) depuis les années 30 et la LDH (Ligue des droits de l’hommes) au moment de l’affaire Dreyfus. Ils ont été animés par des militants et intellectuels engagés, pas seulement juifs, souvent de gauche et à des moments très particuliers de l’histoire nationale. A partir de la guerre de 1967 notamment, s’est posé la question de leur positionnement sur le conflit israélo-palestinien. Lors de la première intifada (1987) puis de la seconde (2000), ces associations ont été secouées par un débat sur la question de la priorité des luttes. Quelle hiérarchie ? Il s’est construit une opposition entre la judéophobie, qui peut exister marginalement chez les dits Arabes ou musulmans, et le racisme que ces derniers subissent. Comment articuler les deux ? Pourquoi ne peut-on pas dénoncer les deux même temps ? Viens ensuite la question de l’islamophobie. Dans les mouvements antiracistes dominants, l’appartenance religieuse musulmane pose question : elle n’est généralement pas perçue comme une liberté, mais comme un élément qui remet en question les fondements de la République. Du coup, le malaise vis à vis de la reconnaissance de la légitimité de la religiosité musulmane, s’exprime également au sujet de la légitimité de la lutte contre l’islamophobie.

Vous consacrez un chapitre qui compare l’islamophobie et l’antisémitisme, pourquoi ?

M.M. : On essaye de présenter les travaux anglophones qui existent sur l’aspect comparatif de ces deux phénomènes. En quoi y a-t-il des correspondances et des différences ? Notre approche se fait plutôt par l’histoire sociale des juifs et des musulmans.

Un point commun entre ces deux formes de racisme serait de pâtir de chimères, pouvez-vous préciser ?

M.M. : Gavin Langmuir, historien spécialiste du Moyen Age et de l’antisémitisme, considère que ce qui distingue un discours antisémite, c’est quand un fait est transformé en quelque chose de complètement chimérique ou mythique. Il donne notamment l’exemple des sacrifices rituels. Au Moyen Age, on avait un enfant dans un bourg qui disparaissait, c’était le fait objectif, mais on ne savait pas pourquoi. Cette disparition pouvait alors parfois être attribuée au bouc émissaire juif et devenir ensuite une croyance forte. Autre exemple, le mythe des noirs qui violent les femmes blanches. Langmuir dit que le mythe apparait quand la minorité est dans une forte dépendance économique et sociale. On a un phénomène analogue pour l’islamophobie avec le mythe de “l’islamisation” décortiqué par le chercheur Raphaël Liogier. Tout une série de mythes ont émergé comme celui du “pain au chocolat”, “le terroriste au cinq slips de l’usine AZF”, “les mosquées de Roissy”, etc.

Quel rôle joue ce mythe ?

A.H. : Il est irréfutable, il se propage comme une rumeur. Et il entretient la permanence du danger, de la menace de proximité, de l’ennemi intérieur.
Et parfois, il rencontre des faits : un réseau terroriste ici, une cellule de trois apprentis “djihadistes” là-bas. C’est interconnecté à la menace souterraine, tout comme le complot juif. Le mythe de l’islamisation prend deux formes. Il y a ceux qui croient à la conspiration comme Anders Behring Breivik, Bat Ye’or (pseudonyme de Gisèle Littman-Orebi, idéologue et essayiste britannique, ndlr), etc. et relève plutôt de l’extrême droite. Mais d’autres partisans du mythe, comme la démographe Michèle Tribalat, s’oppose à cette première version. Elle dit néanmoins qu’il y a une autre forme d’islamisation qui serait celle des valeurs. C’est plus subtil. Les valeurs françaises d’égalité et de laïcité seraient remises en cause à travers les demandes d’accommodement à l’école, à l’hôpital, etc. Pour elle, l’islamisation correspond aussi à la reproduction de la religiosité de génération en génération. C’est la où l’on entre dans quelque chose d’assez chimérique. Ce passage de la demande individuelle d’accommodement dans une société cosmopolite, elle est banale. Les Chinois veulent privatiser une partie du 13ème arrondissement pour un festival, ce n’est pas une attaque anti-républicaine du milieu chinois. A Metz, pour le nouvel an juif, il y a une rue qui va être bloqué pendant trois jours, cela ne constitue pas un “problème juif”. Une demande similaire émanant de musulmans serait impossible. Pour nous la chimère elle est là, quand on construit une menace à partir d’un fait que l’on peut comprendre tout autrement, c’est-à-dire sociologiquement.

recueilli par Geoffrey Le Guilcher

* A cela il faut ajouter l’enquête TeO (Trajectoires et Origines) qui offre des informations sur l’expérience des discriminations en raison de nombreux motifs, notamment l’appartenance à une religion.

Le mot "islamophobie" a-t-il vraiment été inventé par des mollahs iraniens?
http://blogs.lesinrocks.com/normalezup/2012/06/07/islamophobie-une-invention-des-mollah-iraniens/

"La gauche est inaudible sur l'islam"
http://www.lesinrocks.com/2012/03/30/actualite/la-gauche-est-inaudible-sur-lislam-11351/

Interdiction du voile à l'université: "L'idée, c'est que les musulmans posent problème peu importe où ils se trouvent"
http://www.lesinrocks.com/2013/08/07/actualite/interdiction-du-voile-a-luniversite-lidee-cest-que-les-musulmans-posent-probleme-peu-importe-ou-ils-se-trouvent-11415965/
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Message  ivo Mer 16 Oct - 8:56

«Marche des Beurs»: trente ans après, l’oubli ?
http://www.rfi.fr/france/20131015-marche-beurs-trente-ans-apres-racisme-discriminations-mitterrand-egalite-droits-integration-banlieues-cites
Le 15 octobre 1983, une trentaine d’enfants d’immigrés et de militants antiracisme quittent Marseille en direction de Paris, pour réclamer l’égalité des droits. Le 3 décembre, ce sont 100 000 personnes qui marchent à leurs côtés, dans les rues de la capitale, pour la marche des Beurs. Le succès apparaît à l’époque total, mais bien vite les manifestants vont déchanter. Aujourd’hui, seuls 19% des Français se souviennent de ce mouvement.

Quand on les interroge 30 ans après, les anciens leaders de « la Marche pour l’égalité et contre le racisme » - très vite renommée « Marche des Beurs » - ont souvent la même réponse : « Ce mouvement nous a appris deux choses. Nous avions la capacité de nous mobiliser, de réaliser des choses. Mais nous avons également découvert que nous pouvions échouer ».

Et de fait, l’espoir, au lendemain du 3 décembre 1983, a été grand. La manifestation de la veille a été un énorme succès, pour la première fois la France réalisait que les enfants de ses immigrés étaient également les siens. Les leaders du mouvement avaient même été reçus par le président de la République, François Mitterrand. On lui demande une véritable politique contre le racisme, contre les violences policières. Une politique pour une égalité réelle et contre les discriminations.

Il faut dire qu’ils partaient de loin. Le début des années 1980 avait été marqué par la mort d’une dizaine de jeunes de banlieue – on ne disait pas encore de « cité » – pour la plupart abattus en toute impunité par des policiers. Jusqu’à ce que Toumi Djaidja se fasse tirer dessus à son tour. Il survivra, et c’est lui qui sera l’initiateur de cette marche.

Des espoirs déçus

Un an plus tard, ils seront cette fois près de 80 000 pour célébrer l’anniversaire de la marche. Anniversaire qui marque également la naissance de SOS Racisme, de La Main jaune, de Touche pas à mon pote. C’est également le début de la récupération politique.

Aujourd’hui, trente ans plus tard, qu’est-ce qui a changé ? Pas grand-chose ou presque. Il n’y a bien sûr plus de ratonnades, le racisme a diminué. Mais pour l’égalité des chances, la lutte contre les discriminations, il faudra encore attendre, malgré les promesses.
L’espoir placé en la politique s’est depuis transformé en ressentiment. Les leaders du mouvement n’ont pas pardonné au Parti socialiste sa tentative de récupération de la marche. SOS Racisme, pour le moins très proche du PS, en a en effet longtemps revendiqué la paternité.

C’est pourtant la gauche qui est a priori plus proche idéologiquement des revendications de ce mouvement. On le voit bien, encore aujourd’hui, les banlieues ont tendance à voter plus majoritairement pour les candidats de ces partis. Mais ce sont également eux qui leur font le plus de promesses pour finalement décevoir ces espoirs. François Mitterrand avait ainsi promis le droit de vote aux étrangers lorsqu’il avait reçu en 1983 les leaders de la Marche des Beurs. François Hollande a repris cette promesse en 2012, lors de la campagne présidentielle.

Ils ne marcheront plus

En conséquence, les associations, les collectifs de défense des droits des enfants de l’immigration, comme AC le feu, le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran), ou Graines de France, ont changé de méthode. Plus de politique, place maintenant à des outils tels que le lobbying. Ils se servent désormais davantage des médias, et surtout, ils mènent des campagnes pour pousser la jeunesse des quartiers à aller voter, et mieux, se présenter aux élections, pour porter eux-mêmes leurs revendications.

François Hollande semble d’ailleurs avoir compris le message. Alors qu’on aurait pu attendre une prise de parole à l’occasion de ces 30 ans, le chef de l’Etat semble vouloir reprendre en main le dossier de l’intégration. C’est du moins ce que laissent entendre ses proches depuis quelques semaines. Il faudra sans doute attendre la publication d’un rapport sur le sujet courant novembre pour y voir plus clair.
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Message  ivo Ven 6 Déc - 9:18

Le dérapage anti-Roms d'un maire UMP suscite l'indignation en France
http://www.rfi.fr/france/20131205-longue-serie-derapages-anti-roms-maire-ump-jousse
Des propos «inacceptables», «choquants» : voilà comment l’UMP a réagi à la très violente sortie anti-Roms du maire de Roquebrune-sur-Argens. Luc Jousse avait regretté le 12 novembre dernier que les secours aient été appelés «trop tôt» pour éteindre un incendie qui s’était déclenché dans un camp de Roms. Cette déclaration vient s’ajouter à une longue série de dérapages anti-Roms commis depuis plusieurs mois.

La bande son diffusée par Médiapart, ne laisse aucun doute. Nous sommes le 12 novembre dernier, le maire de Roquebrune-sur-Argens (Var), participe à un conseil de quartier. Il parle débroussaillement, incendies. Très vite, son intervention dérive sur les Roms. Ce qu’il ne sait pas, c’est que ses propos sont alors enregistrés par un participant.

« Je vous rappelle quand même que les gens du voyage, que dis-je, les Roms, m'ont mis neuf fois le feu. Neuf fois des départs de feux éteints par le SDIS, dont le dernier, ils se le sont mis eux-mêmes. Vous savez ce qu'ils font : ils piquent des câbles électriques et après ils les brûlent pour récupérer le cuivre et ils se sont mis à eux-mêmes le feu dans leurs propres caravanes ! Un gag ! Ce qui est presque dommage, c'est qu'on ait appelé trop tôt les secours ! », lance-t-il sous les rires de la salle.

Luc Jousse, exclu de l’UMP ?

Dès hier soir, l’UMP a condamné « avec la plus grande fermeté » cette sortie de Luc Jousse. Ces propos sont « inacceptables », « choquants », et « justifient une sanction », a estimé ce jeudi matin Christian Jacob, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale.

Le parti conservateur statuera sur le cas du maire de Roquebrune-sur-Argens mercredi prochain lors de son bureau politique. Pour ce député UMP de la petite couronne parisienne, pas de doute, Luc Jousse sera exclu. « C’est en bonne voie », précise ce membre de la direction de l’UMP. Aujourd’hui, Luc Jousse tente, tant bien que mal, de se défendre. Il assure avoir répété « une blague salace » entendue dans le public.

Et le maire de dénoncer « une mascarade », « un procès d’intention » de son opposition. Toujours est-il que ces propos ont suscité l’indignation de toute la classe politique. De son côté, SOS Racisme a fait part de son intention de porter plainte.

La longue série de déclarations anti-Roms continue

Avant Luc Jousse, d’autres maires avaient déjà tenus de violents propos anti-Roms ces derniers mois. En juillet dernier, Gilles Bourdouleix, le maire UDI de Cholet, avait estimé, en parlant des Roms, que « Hitler n'en avait peut-être pas tué assez ».


Un peu plus tard, c'est au tour de Régis Cauche, le maire UMP de Croix dans le Nord, de déclarer que si un de ses administrés commettait « l'irréparable » envers un Rom il lui apporterait son « soutien ».

Cette parole ultraviolente s'est peut-être libérée suite aux propos du ministre de l'Intérieur. Manuel Valls avait déclaré au mois de septembre, que seule une minorité de Roms voulait s'intégrer en France. « Ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et sont évidemment en confrontation » avec les populations locales, avait-il dit avant d'ajouter : « Les Roms ont vocation à rentrer en Roumanie et en Bulgarie ».


La question des Roms, un des thèmes de campagne du Front National

A un peu plus de trois mois des élections municipales, certains candidats veulent faire de la question des Roms un sujet de campagne. Et ce, alors que les Roms ne seraient, selon le conseil de l'Europe, qu'entre 15 000 et 20 000 dans l'Hexagone. Le ministre de l'Intérieur a dénombré 400 campements sur tout le territoire, dont les deux tiers en Ile de France.

Certains maires tirent la sonnette d'alarme sur ce qu'ils considèrent comme un problème. Crédité de très bons sondages pour ces municipales, le Front national a fait du sujet un de ses axes de campagne. A cause des Roms, « les Français vivent un véritable enfer », avait affirmé Marine Le Pen en septembre dernier, elle qui prône le démantèlement de tous les bidonvilles et le renvoi de « tous les clandestins ». La présidente du FN n’avait pas hésité à évoquer « une ambiance qui peut tourner au conflit, voire à la guerre civile ».
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Message  ivo Jeu 12 Déc - 10:31

A l’Aquaboulevard : « Ce n’est pas du racisme pur et dur »
http://www.rue89.com/2013/12/11/a-laquaboulevard-nest-racisme-pur-dur-246242
« Tu vas voir, ici, ils sont un peu racistes. » Le jour de son embauche comme hôtesse d’accueil à l’Aquaboulevard, Chloé (les prénoms des hôtesses ont été changés) a été prévenue par ses collègues. Histoire de ne pas tomber des nues lorsqu’on lui expliquera comment « trier » la clientèle.

Au sein du complexe aquatique du XVe arrondissement de Paris, une terreur s’est développée : celle du « jeune de banlieue ». Surtout s’il est « en bande ». Les ados un peu bronzés, considérés comme des fauteurs de trouble en puissance, sont orientés à leur arrivée vers le PC sécurité.

« On leur fout la pression »

Un agent de sécurité détaille :

« On leur rappelle les règles d’or : slip de bain obligatoire, interdit d’être à plusieurs dans les toboggans... On les prévient que s’ils foutent la merde, ils seront virés sur le champ. On leur fout la pression. On les chauffe un peu. S’ils s’énervent, on les met dehors. »

Ce protocole est en principe réservé aux groupes.

Justine, hôtesse d’accueil elle aussi, a un jour « oublié » d’envoyer au poste de sécurité « deux petits Renois de 12 ou 13 ans ». Un rappel à l’ordre de la direction n’a pas tardé, raconte-t-elle :

« On m’a dit que ce genre de personnes pose problème, qu’ils poussent les gens, jouent à se noyer les uns les autres, bref que ce n’est pas le genre de clientèle désiré. »

« Les gens comme ça, c’est pour les Antilles »

Emilie Leforestier, qui a été responsable de l’accueil jusqu’à cet automne et a depuis quitté l’entreprise, assure que l’Aquaboulevard « ne sélectionne pas les gens uniquement sur des critères ethniques, c’est aussi une question de comportement ; ce n’est pas du racisme pur et dur ».

On ne voit pourtant pas souvent de blondinets dans le PC, témoigne l’agent de sécurité.

Un deuxième filtre a lieu aux caisses. Aux heures de forte affluence, la clientèle est répartie entre plusieurs vestiaires. Les « BF », comprenez « bonnes familles » (« genre Blancs du XVIe », résume Justine) sont aiguillées vers le vestiaire « étoilé » – flambant neuf. Pour les autres, direction les vieux casiers du vestiaire « Antilles ».

Toutes ces consignes se transmettent à coups d’allusions et de sous-entendus. Montrer un groupe de petits jeunes et dire « tu vois, les gens comme ça, c’est pour les Antilles » plutôt que d’appeler un Black un Black.

« Attention, un Type A arrive sur le bassin »

En public, il faut mettre les formes. Alors, quand ils communiquent au talkie-walkie, le directeur, les maîtres-nageurs et les hôtesses seniors utilisent des codes :

« 34 S » désigne un rapport sexuel repéré dans le complexe aquatique ;
« 13 » désigne quelqu’un de « louche » ou qui semble avoir trop bu ;
« 13 P » désigne « un client qui ne suit pas les règles et qu’il faut attraper de toute urgence ».
Mais les clients ne sont pas désignés par la couleur de leur maillot de bain ou la nage qu’ils sont en train d’exécuter. Ils sont « Type A » (arabe), « Type B » (black), « Type E » (européen)... Phrase type : « Attention, y a un Type A qui arrive sur le bassin. »


Fabrice Mancel, le directeur du complexe aquatique, n’y voit rien de déplacé :

« Ce sont des codes de sécurité, conçus pour aller vite, comme les codes radio de la police. Il y a des risques de noyade, des risques d’attouchements sur des enfants... Nous devons pouvoir être très réactifs. »

Il assure ne pas comprendre ces témoignages de salariés étonnés du climat qui règne sous le dôme de l’Aquaboulevard :

« Ces accusations de racisme me font sourire. On est quand même un endroit très cosmopolite. »
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Message  ivo Mer 18 Déc - 10:00

Le maire de Loudéac, les gens du voyage et le cimetière pour chiens
>>>
http://www.rue89.com/2013/12/17/maire-loudeac-les-gens-voyage-cimetiere-chiens-248398
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Message  ivo Jeu 9 Jan - 10:33

Racisme : "Je vois l'affiche d'un singe avec mon prénom dessus"
Avec un salaire bien plus bas que celui auquel ses diplômes auraient du lui donner droit. Discrimination à l'embauche dit-il, mais aussi, au quotidien, discrimination raciale. "Souris un peu plus, on a du mal à te voir dans les ballastes vu que tu es noir, t'as pas besoin de te laver les mains vu que tu as les mains déjà noires, manges du porc, ça te fera du bien, sachant que je suis musulman... " Voilà le genre de remarques que l'ouvrier entend au travail, témoigne-t-il.
>>>
http://www.franceinfo.fr/societe/racisme-au-travail-souris-un-peu-plus-on-a-du-mal-a-te-voir-1274955-2014-01-09

vive la france de la maréchal. ready ?
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Message  ivo Lun 20 Jan - 9:00

Pourquoi les Français n’ont rien à craindre de l’immigration
Un Américain enseignant la philosophie dans une université parisienne s'étonne de trouver en France un discours politique et intellectuel sur les dangers de l’immigration. Il livre son témoignage en tant qu'"étranger privilégié".
>>>
http://www.courrierinternational.com/article/2014/01/20/pourquoi-les-francais-n-ont-rien-a-craindre-de-l-immigration?page=all
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Message  ivo Sam 25 Jan - 10:18

apres les 3000€ avec sursis sur hitler et les roms, de la banalisation suite...

Appel au viol de la militante antiraciste, le prévenu condamné à une amende
Un jeune homme de 23 ans a été condamné vendredi à 2.000 euros d'amende, dont 1.400 avec sursis, pour avoir appelé sur Twitter au viol de la militante antiraciste Rokhaya Diallo. Condamné en outre à lui verser 1.000 euros de dommages et intérêts, il a été reconnu coupable d'injure et provocation non suivie d'effet au crime.

Une amende de 1.000 euros avait été requise contre lui lors de l'audience du 6 décembre devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Le 15 juin dernier, le message "Il faut violer cette conne de rokaya, comme ça, fini le racisme..."
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2014/01/24/proces-rokhaya-diallo-appel-viol-militante-antiraciste-prevenu-condamne-amende_n_4660492.html?utm_hp_ref=france&ir=France
..........
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Message  ivo Mer 29 Jan - 10:53

Propos anti-Roms : Gilles Bourdouleix s'en prend aux journalistes
>>>
http://www.lefigaro.fr/politique/2014/01/29/01002-20140129ARTFIG00350-propos-anti-roms-gilles-bourdouleix-s-en-prend-aux-journalistes.php
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Message  ivo Sam 1 Fév - 10:57

« Votre attention s’il vous plaît, il y a des petites Romaines dans le métro »
>>>
http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/31/attention-sil-plait-y-a-petites-romaines-metro-249458
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Message  ivo Sam 1 Fév - 11:10

Thé « Exposition coloniale » : Mariage Frères se débarrasse des clients mécontents
On se demandait jeudi comment Mariage Frères allait gérer les commentaires, parus sur sa page Facebook, de clients mécontents de sa façon de vanter un thé dénommé « Exposition coloniale ». Un mélange qui sentait bon, selon une notice commerciale, « le métissage culturel » et le « voyage parfumé », alors que les expositions coloniales étaient, ni plus ni moins, des zoos humains.
>>>
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/rues-dafriques/2014/01/31/exposition-coloniale-mariage-freres-se-debarrasse-des-clients-mecontents-232247
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Message  ivo Mer 5 Fév - 9:12

À la SNCF, le racisme, c’est possible
Cela fait des années que ça dure: des années que des agents de la SNCF se trouvent confrontés au racisme et à la xénophobie de certains de leurs collègues. La direction de l’entreprise assure avoir pris la mesure du problème. Mais des salariés restituent une réalité moins rassurante.
>>>
http://www.bakchich.info/france/2014/02/04/a-la-sncf-le-racisme-cest-possible-63080
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Message  ivo Jeu 13 Fév - 12:14

Nous ne pouvons accepter de stagiaire ayant la double nationalité
Ainsi donc, le ministère de la Défense élimine d’office des candidatures émanant de citoyens français, en arguant de « règles de sécurité » qui ne l’autoriseraient pas à recruter des binationaux. Même pour un simple stage de trois à six mois, ce qui accentue le caractère grotesque de cet excès de zèle.
>>>
http://rue89.nouvelobs.com/2014/02/12/pouvons-accepter-stagiaire-ayant-double-nationalite-249861
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Message  ivo Lun 17 Fév - 11:26

LA CITATION DU JOUR : « Il est la tache de notre liste » (Brigitte Barèges)
Brigitte Barèges, maire UMP de Montauban, a un sens de l'humour qui lui est propre. En présentant, Jean Tekpri, le seul colistier noir de son équipe de campagne, l'édile a cru bon de préciser : « Il est la tache de notre liste. » Jean Tekpri a volé au secours de Brigitte Barèges en déminant la situation en une phrase : « Vous voyez, elle n'est pas raciste. » Egalement députée, l'élue UMP est une récidiviste en matière de dérapage verbaux. En 2011, lors d'un discussion parlementaire visant à légaliser le mariage entre personnes du même sexe, elle avait associé homosexualité et zoophilie.
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http://www.lemonde.fr/municipales/article/2014/02/17/municipales-j-34-sur-la-croisette-nicolas-sarkozy-choisit-david-lisnard_4367593_1828682.html
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Message  ivo Mer 19 Fév - 10:23

Discrimination : un testing épingle les agents immobiliers
Pour louer un logement en France, il ne fait pas bon être d'origine étrangère. Le « testing » effectué par 60 millions de consommateurs auprès d'agences immobilières montre que les a priori et les pratiques discriminatoires ont la vie dure.
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http://www.lemonde.fr/immobilier/article/2014/02/19/discrimination-un-testing-epingle-les-agents-immobiliers_4368772_1306281.html
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Message  ivo Mar 13 Mai - 9:11

Un ambassadeur dénonce un "racisme abject" et démissionne
fr info
Un ambassadeur qui claque la porte, ce n'est pas chose courante dans le monde feutré du ministère des Affaires étrangères. On vient pourtant d'apprendre que Zair Kédadouche, ambassadeur de France en Andorre a démissionné le 1er avril. Diplomate atypique, cet ex-footballeur professionnel passé par les cabinets gouvernementaux dénonce les discriminations raciales dont il aurait fait l'objet au quai d'Orsay. Il dit avoir saisi la justice et a écrit une lettre au président de la République pour expliquer sa décision.

"Le racisme le plus abject, je l'ai rencontré au quai d'Orsay" : voilà ce qu'écrit à François Hollande le diplomate qui aime à rappeler ses origines modestes. Né d'un père éboueur et d'une mère analphabète, l'ancien footballeur devenu inspecteur général de l'Education nationale a intégré le ministère des affaires étrangère en 2008.

Le quai d'Orsay, "l'administration la plus réactionnaire, la plus conservatrice" (l'ambassadeur démissionnaire Kédadouche)

Zair Kedadouche dénonce aussi des humiliations, des collègues qui lui mettent des bâtons dans les roues et une administration qui couvrirait ces agissements. Et ce n'est pas la première fois.

A LIRE AUSSI ►►► Un ambassadeur français dénonce les discriminations au Quai d'Orsay

Après avoir saisi le défenseur des droits, l'ex-ambassadeur indique avoir porté plainte pour discrimination raciale, tout en refusant les postes proposés par sa hiérarchie pour apaiser les choses

Contacté dans la soirée le quai d'Orsay n'a pas fait de commentaire.

http://www.youscribe.com/catalogue/tous/la-lettre-de-demission-de-zair-kedadouche-2447797
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Message  ivo Mar 13 Mai - 11:10

Les Roms, premières victimes du racisme en Europe
En Europe, le rejet des Roms est nettement plus prononcé que celui des Musulmans ou des Juifs, selon une étude du centre de recherche américain Pew center. En France, deux sondés sur trois ont des sentiments défavorables aux Roms, selon ce sondage.
>>>
http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/13/les-roms-premieres-victimes-racisme-europe-252119
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Message  ivo Ven 16 Mai - 10:23

#UnBonJuif: le hashtag antisémite de retour sur Twitter
KAHINA ❤️ @YassGBR
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#unbonjuif est un juif bien cuit
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/15/un-bon-juif-twitter-uejf-hashtag-signalement_n_5328794.html?utm_hp_ref=france&ir=France
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Message  ivo Sam 17 Mai - 11:09

racisme quotidien - Page 4 644891-sms2

Le mobile raciste enfin retenu en appel pour la «battue aux clandos» d'Aix-en-Provence
http://www.liberation.fr/societe/2014/05/16/le-mobile-raciste-enfin-retenu-en-appel-pour-la-battue-aux-clandos-d-aix-en-provence_1018790?xtor=rss-450
Cinq clandestins tunisiens avaient été agressés dans un cabanon le 20 décembre 2011 par des hommes qui s'étaient donné rendez-vous avec des SMS explicites. En première instance, le tribunal n'avait pas retenu la circonstance aggravante du mobile raciste.
La cour d’appel d’Aix-en-Provence vient de réformer un jugement du tribunal de grande instance de la ville qui n’avait pas retenu de mobile raciste après une ratonnade, le 20 décembre 2011. Ce soir-là, cinq jeunes Tunisiens dormaient dans un cabanon agricole du hameau des Baïsses, dans les environs d’Aix. Un paysage de champs, dans lesquels les paysans font souvent appel à des clandestins. Soudain, des coups sur la porte, sept hommes vêtus de treillis dehors, certains portant cagoules, plusieurs armés. Ils se font passer pour des policiers, se mettent à frapper, à coups de crosse, de rangers, de gomm-cogne… Puis ils repartent dans la nuit.
Auparavant, ils avaient pris le temps d’acheter le matériel nécessaire à leur ratonnade, et s’étaient donné rendez-vous en échangeant des textos, certains très explicites : «Poulet c bon pour toi ce soir on fai la mission on a acheté Tou si qui Fo.»De retour chez lui, l’un des agresseurs avait ensuite fait ce récit, toujours par SMS, à l’un de ses copains, qui n’avait pu venir :
Pourtant, le parquet d’Aix-en-Provence avait choisi une «simple» convocation par officier de police judiciaire (procédure réservée à des faits mineurs), au lieu d’orienter par exemple vers une instruction. Contre l’évidence, il n’avait surtout pas retenu de mobile raciste. A l’audience, en première instance, la représentante du ministère public s’était cependant ravisée après les premiers papiers dans la presse et avait requis l’ajout de cette circonstance aggravante. Mais les juges ne l’avaient pas suivie et avaient prononcé des peines de dix mois avec sursis.
Du coup, ce vendredi matin, certains des mis en cause sont arrivés avec le sourire pour entendre l’arrêt de la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Celle-ci a infirmé le jugement clément. Elle requalifie les faits et reconnaît parmi cinq circonstances aggravantes le mobile raciste. Et six des agresseurs écopent de dix-huit mois de prison, dont six ferme. Les cinq jeunes Tunisiens, défendus par Olivier Lantelme, Laurent Bartholomeï et Clément Dalençon, se voient par ailleurs octroyer des sommes importantes en réparation.
...................
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