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Message  ivo Lun 22 Oct - 20:02

Grèce : la censure de retour
fr info
La censure en Grèce est de retour. Des artistes comme des particuliers en font les frais. Angélique Kourounis a rencontré un blogueur qui s'est permis de faire un pied de nez aux autorités grecques. Il risque aujourd'hui une peine de prison.


Une certaine forme de censure réapparaît aujourdhui : des internautes sont poursuivis en justice, des pièces de théâtre sont annulées, des informations ne sont pas publiées.

Exemple, le cas de Philipos Loizos. Ce scientifique est âgé de 27ans, spécialisé dans la pisciculture, il est aujourd'hui éleveur. Et depuis quelques années, il anime un blog. Il a fait les frais de cette censure, dans la mesure où il risque aujourd'hui des années de prison, pour avoir critiqué un personnage grec, un moine considéré comme un héros national.

Correspondance d'Angélique Kourounis, à Athènes, sur ce blogueur qui a tourné en ridicule la prophétie du moine Païssios.
commentaires
à quand la France?
Elle est belle la démocratie en Europe, censure, et prisonniers politique, c'est le nouvelle ordre mondial qui avance à grand pas.
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Message  niouze Dim 28 Oct - 12:31

La Grèce va devoir mener encore 150 réformes
28 octobre 2012 à 10:17


C'est du moins ce que vont exiger les créanciers internationaux, selon des informations de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

Les créanciers internationaux de la Grèce vont lui demander de mener à bien encore 150 nouvelles réformes de son économie au bord de la faillite, a rapporté dimanche l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Citant une version non définitive du rapport des experts de la troïka des créanciers (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne), le Spiegel précise qu’Athènes aurait deux ans de délai supplémentaire pour mener à bien les réformes qu’on lui a imposées, mais que ce retard coûterait de 30 à 38 milliards d’euros.

La Grèce a mené à bien 60% des réformes qu’on lui avait demandées, selon le rapport cité par l’hebdomadaire. Quelque 20% sont encore en discussion au sein du gouvernement, et les autres restent à programmer. Parmi les réformes supplémentaires figurent un assouplissement des lois sur le licenciement, un changement des règles sur le salaire minimum, et la suppression de certains privilèges professionnels, ajoute le Spiegel.
La Grèce devra convaincre la Troïka

Le rapport suggère également que les créanciers de la Grèce, y compris les autres pays européens, acceptent d’abandonner une partie de leur créance, ce qui reviendrait à faire financer le sauvetage de la Grèce par les contribuables de ces pays. En revanche, la BCE ne peut pas renoncer à ses créances sur la Grèce, car cela reviendrait à un financement de ce pays par la BCE, ce qui est interdit par les traités européens, mais elle s’est dit prête à renoncer à tout bénéfice sur cette dette.

Le rapport envisagerait également d’autres mesures, comme par exemple une augmentation automatique des impôts si les réformes ne sont pas appliquées dans les temps. Cette version provisoire du rapport a été présentée jeudi à Bruxelles aux responsables qui préparent la prochaine réunion des ministres des Finances de la zone euro, qui se tiendra mercredi par téléconférence.

La Grèce doit persuader la troïka qu’elle a progressé suffisamment dans la mise en place des réformes pour que celle-ci débloque la tranche de 31,5 milliards de dollars de prêt dont la Grèce a besoin pour éviter la faillite. Faute de ce versement, les coffres de la Grèce seront vides à la mi-novembre, a prévenu le Premier ministre Antonis Samaras. Le rapport final de la troïka devrait être publié au plus tard le 12 novembre, selon le Spiegel.

(AFP)
http://www.liberation.fr/economie/2012/10/28/la-grece-va-devoir-mener-encore-150-reformes_856484
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Message  ivo Dim 28 Oct - 19:28

Arrestation d'un journaliste grec pour la publication des données bancaires de la "liste Lagarde"
fr info
La police grecque a arrêté le rédacteur en chef du magazine grec Hot News pour la publication d'une liste de présumés fraudeurs fiscaux. Cette liste, donnée il y a deux ans au gouvernement grec par Christine Lagarde, alors ministre des Finances française, est au cœur d'une polémique à Athènes.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 10 HOT_DOC_ektakto2
La Une du magazine grecHot Doc, qui a publié la "liste Lagarde" © Capture d'écran

Ce dimanche matin, la police grecque a interpellé le rédacteur en chef du magazine Hot Doc, Kostas Vaxevanis dans la banlieue d'Athènes. Il était poursuivi pour avoir publié une liste de noms de plus de 2.000 Grecs fortunés ayant placé de l'argent sur des comptes bancaires en Suisse, il doit comparaitre devant le procureur d'Athènes.

Joint avant son arrestation par la correspondante de France Info à Athènes, Kostas Vaxevanis se dit surpris par la procédure.

"Je m'attendais à des réaction, mais pas à ce qu'une chasse à l'homme soit déclenchée, que des dizaines de policiers me suivent et surveillent les endroits que je fréquente".

Depuis quelques semaines, le débat fait rage en Grèce autour de cette liste, et sa parution samedi dans Hot Doc l'a ravivé de plus belle.

Son existence a été révélée par la presse début octobre, dans un pays où la fraude fiscale est endémique et reste largement impunie malgré la cure de rigueur administrée au pays. Et alors que l'opinion publique accuse le gouvernement d'épargner les riches et les puissants, l'inaction des gouvernements successifs vis-à-vis de ces supposés fraudeurs est dénoncée de toute part.

Corina Vasilopoulou@CorinaVasilopou
#FreeVaxevanis Le journaliste grec @KostasVaxevanis qui a publie la liste Falciani avec les noms d'evadeurs fiscaux, est arrete maintenant.
28 Oct 12 RépondreRetweeterFavori

Dite "liste Lagarde", cette liste avait été communiquée en 2010 à la Grèce par le gouvernement français et sa ministre des Finances d'alors, Christine Lagarde - désormais directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) -. Ces données provenaient des documents qu'un informaticien, Hervé Falciani, avait volés à la banque HSBC Genève en 2010. Il s'était alors emparé d'une liste de 22.000 personnalités fortunées qui détenaient des comptes bancaires en Suisse.

Liste disparue, liste redemandée

Or, avant sa parution samedi, elle avait mystérieusement "disparue" des radars. Interrogés, deux ex-ministres des Finances, Evángelos Venizélos et George Papaconstantinou (qui en était le destinataire) ont déclaré avoir perdu cette liste Lagarde et ne pas savoir ce qu'elle était devenue. Et mercredi, l'actuel ministre des Finances Yannis Stournaras a annoncé avoir demandé à la France d'en renvoyer une copie.

Si la possession d'un compte en Suisse n'est pas en soit illégale, de nombreuses voix se sont élevées pour demander une enquête sur les gens cités par cette liste. Dans un premier temps, le gouvernement de coalition issu des élections de juin avait exclu d'user contre les auteurs d'évasion fiscale des documents obtenus illégalement – comme cette liste -, mais il a tourné casaque face à la colère croissante de la rue.

Pour Kostas Vaxevanis, la dissimulation de cette liste est loin d'être une erreur : il s'agit d'une "liste authentique de grands fraudeurs fiscaux qui existe depuis longtemps mais qui est cachée pour protéger ceux qui y sont mentionnés. Beaucoup de gens dans cette liste sont des amis du pouvoir, de députés et de ministres. En lisant ces noms on comprend pourquoi la justice et les organes de l'Etat n'ont pas réagi tout ce temps".

Des répercussions à prévoir

En trouvant et publiant cette liste, Hot Doc a rendu publiques des données personnelles, et c'est sur ce critère que Kostas Vaxemanis est poursuivi. Si ce procédé est interdit, il s'agit pourtant d'une pratique régulière la police qui publie des photos de prostituées séropositives ou de manifestants interpellés.

La réputation sulfureuse de la "liste Lagarde" n'a pas fini de faire parler. Après avoir fait tomber des têtes, avec l'arrestation pour corruption de l'ancien ministre Yiannis Sbokos par exemple ; deux personnes citées par la liste ont été retrouvées mortes début octobre, probablement par suicide.

"Une liste authentique de grands fraudeurs fiscaux cachés pour protéger ceux qui y apparaissent" selon Kostas Vaxevanis Par Angelique Kourounis
commentaires^^
Cette liste était quasi publique quand Lagarde la détenait...Maintenant elle devient illégale; comme quoi la patronne du FMI est bien une p...de la très Haute Finance et ses complices aussi...!
on n'est jamais si bien servi que par soi même à la fois pour ceux qui trichent et pratique l'évasion fiscale mais aussi pour ceux qui dénoncent de tels agissements a quand la publication en France des mêmes fraudeurs?
Et tout ce petit monde politique vient nous dire après qu'il va falloir faire des efforts pour éponger la "dette publique".. Ce n'est surement pas pour cette Europe là que les citoyens on voté, mais c'est cette Europe qui nous est imposée..je suis indigné et révolté ,comme beaucoup. Quelle "belle image" nous est montrée du monde politique et de la justice......Il faudrait un deuxième "1789"
TRES PREOCUPANT pour la liberté d'information et la démocracie
Les Pauvres n'ont pas d'autre choix que de bosser dur pour devenir riches. « S’ils n’ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche ! » disait Marie-Antoinette. Tout de même elle a terminé sur l'échafaud.
Comme en Italie, Espagne, Royaume uni la droite Grec utilise la police pour arrêter les opposants. La droite protège les riche d'argent, je dis d'argent car il y a parmi eux beaucoup de pauvres types, sans conscience, sans scrupules ... Quand les peuples auront compris cela, la droite issue de la mouvance des frères catholique disparaîtra.
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Message  ivo Lun 29 Oct - 9:31

Grèce : le journaliste qui a publié la liste d'exilés fiscaux a été libéré
http://www.leparisien.fr/international/grece-un-journaliste-arrete-pour-avoir-publie-une-liste-d-exiles-fiscaux-29-10-2012-2272911.php
La police grecque a libéré dans la nuit de dimanche à lundi le journaliste qui avait publié la veille une liste de noms de 2 059 Grecs fortunés ayant placé de l'argent sur des comptes en Suisse. Cette liste avait été transmise au gouvernement grec en 2010 par Christine Lagarde, à l'époque ministre française des Finances.


Le journaliste Kostas Vaxevanis, rédacteur en chef de l'hebdomadaire «Hot Doc», avait été arrêté pour avoir enfreint la loi sur la publication de données privées, a déclaré la police, ajoutant qu'il avait été relâché dans l'attente de son procès après avoir comparu devant le parquet.


Les réseaux sociaux grecs bruissaient dimanche de commentaires après l'annonce par la police que «sur l'ordre du bureau du procureur d'Athènes», une enquête était menée pour retrouver et arrêter le responsable de la publication du magazine Hot Doc.

«Au lieu d'arrêter les voleurs et les ministres violant la loi, ils veulent arrêter la vérité», a commenté Kostas Vaxevanis sur son compte Twitter samedi soir.

La liste provient de documents révélés par un employé de la banque HSBC en Suisse. Elle avait été transmise au gouvernement grec en 2010 par l'actuelle patronne du FMI Christine Lagarde. Le ministre grec des Finances de l'époque, George Papaconstantinou, qui en était le destinataire, a affirmé mercredi devant le Parlement qu'il ne savait pas ce qui était advenu de la version originale de la «liste Lagarde».

Le nouveau gouvernement de coalition issu des élections de juin avait d'abord exclu d'user contre les auteurs d'évasion fiscale des documents obtenus illégalement, avant de tourner casaque, confronté à la colère croissante de la rue face à une austérité accusée d'épargner les riches et les puissants.
commentaires
c est pareil partout en Europe les puissants nous depouillent en toute l egalite
comme partout, on embête les honnêtes gens et on laisse en liberté les malfaiteurs !
Oh ! On a "égaré" la liste originale ! Comme c'est ballot, hein ? Et en France, au fait, qu'est-elle devenue, la liste ?...
C'est tout simplement honteux!!! On protege les nantis, les riches et les puissants et on demande tjr plus au petit. Cela prouve que les politiques sont mains ds la main avec les puissants alors quil sont censé representer les interet du peuple quel honte !!!!!!
Comme à la bonne époque du moyen-age. Les temps n'ont pas changé.


L'évasion fiscale crispe le Grèce
http://www.europe1.fr/Economie/L-evasion-fiscale-crispe-le-Grece-1291171/
Le journaliste grec Kostas Vaxevanis est poursuivi pour avoir dévoilé une liste d'évadés fiscaux.

"Au lieu d'arrêter les voleurs et les ministres violant la loi, ils veulent arrêter la vérité." Ces mots sont ceux du journaliste grec Kostas Vaxevanis, dont le cas ne cesse de faire enfler la polémique à Athènes. Il a été arrêté dimanche pour avoir dévoilé les noms d'une mystérieuse liste de détenteurs grecs de comptes bancaires suisses. Le journaliste doit comparaître devant le procureur d'Athènes, a-t-on appris de source policière.

"La démocratie est en danger"

Pourquoi il a été arrêté. Le rédacteur en chef de l'hebdomadaire Hot Doc a été arrêté pour "avoir enfreint la loi sur la publication de données privées", a déclaré la police, ajoutant qu'il avait été relâché dans l'attente de son procès après avoir comparu devant le parquet. Le journaliste a publié dans les colonnes de son magazine quelque 2.059 noms de la liste transmise en 2010 par Christine Lagarde, à l'époque ministre française des Finances. "II a publié une liste de noms sans autorisation spéciale et a violé la loi sur les données privées", s'est justifié un responsable de la police. "Aucune preuve ne montre que les personnes ou les entreprises figurant sur cette liste ont enfreint la loi. Il n'y a aucune preuve qu'elles aient violé la loi sur l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent".

La polémique a déjà enflé. Il n'empêche, les réseaux sociaux bruissaient encore vivement dimanche de commentaires. "Le démocratie est en grand danger", titre même lundi le site d'information francophone oke@news.fr.

raqqun[in paris]@raqqun
Le journaliste grec Kostas Vaxevanis appeler en justice pour avoir publier la fameuse "Liste Lagarde". La dictature grec existe toujours !!!
27 Oct 12 RépondreRetweeterFavori

"Les ministres doivent s'expliquer"

D'où vient cette liste? Elle provient de documents révélés par un employé de la banque HSBC en Suisse. Elle avait été transmise au gouvernement grec en 2010 par l'actuelle patronne du FMI Christine Lagarde. Le ministre grec des Finances de l'époque, George Papaconstantinou, qui en était le destinataire, a affirmé mercredi devant le Parlement qu'il ne savait pas ce qui était advenu de la version originale de la "liste Lagarde".

Mercredi, l'actuel ministre des Finances Yannis Stournaras a déclaré avoir demandé à la France d'en renvoyer une copie. Le nouveau gouvernement de coalition issu des élections de juin avait d'abord exclu d'user contre les auteurs d'évasion fiscale des documents obtenus illégalement, avant de changer d'avis, confronté à la colère croissante de la rue face à une austérité accusée d'épargner les plus riches.

Le journaliste assume et charge le gouvernement. Dans une vidéo envoyée dimanche par le magazine à Reuters, le rédacteur en chef défend sa décision. "Je n'ai rien fait d'autre que mon travail de journaliste, explique-t-il. J'ai révélé la vérité qu'ils cachaient. Si quelqu'un doit s'expliquer devant la justice, ce sont les ministres qui ont tenté de dissimuler cette liste et l'ont perdue avant de dire qu'elle n'existait pas. "Demain, le Parlement votera une baisse de 100 à 200 euros des salaires des fonctionnaires, alors que pendant ce temps, la plupart de ces 2.000 personnes figurant sur la liste semblent frauder les impôts en envoyant secrètement de l'argent en Suisse", accuse-t-il dans cette vidéo.


La troïka aux créanciers publics de la Grèce:"prenez vos pertes!"
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121029trib000727686/la-troika-aux-creanciers-publics-de-la-grece-prenez-vos-pertes-.html
Les représentants du FMI, de l'UE et de la BCE réclament une nouvelle restructuration de la dette hellénique. Et cette fois, BCE, Etats et FMI devront encaisser des pertes. Le tout, en échange de réformes...

L’idée d’une nouvelle restructuration de la dette grecque continue à progresser. Selon l’édition de ce lundi de Der Spiegel, la troïka, composée de représentants de la Commission européenne, de la BCE et du FMI, serait parvenue à la conclusion qu’on ne pourra pas éviter une nouvelle coupe dans les créances helléniques. Et cette fois, la troïka demande, ne pas se contenter, comme en mars dernier, de mettre les créanciers privés à la peine, mais exige une contribution des créanciers publics.

136 milliards d’euros détenus par des créanciers publics

Selon le Spiegel, les représentants de la troïka ont présenté leurs conclusions jeudi dernier aux collaborateurs des ministres des Finances de la zone euro. Ce serait la première fois que la crise grecque coûterait effectivement de l’argent aux contribuables européens. En mai 2010, les pays de la zone euro avaient accordé 53 milliards d’euros à la Grèce sous la forme de crédits bilatéraux. Par la suite, 74 milliards d’euros ont été versés par le FESF (avec la garantie des Etats de la zone euro) à Athènes. Le FMI, lui, a déboursé 22 milliards d’euros pour Athènes. De son côté, selon le Spiegel, la BCE détiendrait par ailleurs 40 milliards d’euros de dette hellénique rachetée sur les marchés. En tout, 136 milliards d’euros de dettes grecques seraient entre des mains publiques.

Réformes obligatoires

La troïka entend ainsi adoucir le fardeau du remboursement de la dette pour le gouvernement grec. Mais il exige en retour de sévères concessions d’Athènes. A commencer par la réalisation des réformes encore en suspens: suppression de la protection de l’emploi pour les salariés, baisse du SMIC et dérégulation des métiers encore protégés. Par ailleurs, la troïka souhaiterait une relation directe entre les réformes et la politique fiscale. Si le gouvernement rechigne à mettre en œuvre les recommandations de la troïka, les impôts augmenteraient alors automatiquement.

(source : Der Spiegel)
commentaires
Il faut plus d?Europe, uniformiser les cultures, imposer une seule langue, pauvre en vocabulaire, et créer des camps d'internement pou nos opposants.
Chacun sa conception de sortie de crise de la zone euro, il y a peu de temps, Mr hollande nous annonçait que la situation de la Grèce était définitivement réglé suite au sommet des 28 et 29 juin. On nous annonce aujourd'hui un délai supplémentaire de 2ans, un nouveau prêt de 30 milliards et un effacement d'une partie des 136 milliard de dette appartenant aux états = >nouvelle hausse d?impot en perspective pour les français ?
Imaginez un peu l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, l'Italie, la France, le Royaume-uni... Nous ne sommes pas encore sorti de l'auberge...Nous allons faire la plonge gratos un petit moment.

Des nouvelles réformes en Grèce ?
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/28/97002-20121028FILWWW00051-des-nouvelles-reformes-en-grece.php
commentaires
je pense que ça va mal finir,très mal finir...
C'est honteux de s'acharner sur ce peuple.


>>>>>>>>>>>


Plongée au coeur de l'Aube Dorée en Grèce
http://www.latribune.fr/actualites/economie/20121025trib000727141/plongee-au-coeur-de-l-aube-doree-en-grece.html
Crédité de 14 % des voix, le parti d'extrême-droite grec profite de la crise économique et politique du pays. Reportage sur ce que veut vraiment l'Aube Dorée.

14% d'intentions de vote. Vendredi dernier, un nouveau sondage publié par Athens news a révélé la progression de l'Aube dorée (en grec Chrisi Avgi). Ce parti ultranationaliste se place désormais troisième derrière Nouvelle démocratie (droite conservatrice) et Syriza (coalition de gauche radicale).Marlène Katsinopoulou, attachée parlementaire de l'Aube dorée réagit. « Nous savons que les sondages se sont toujours trompés, aux dernières élections (17 juin, NDLR), nous avions récolté 7% des suffrages, alors que les sondages nous plaçaient à 4% ! », martèle cette jeune blonde de 27 ans. « Aujourd'hui nous sommes à 15 voire 17% d'intentions de vote!»

Nationalistes exacerbés

En mai dernier, une vidéo du leader du parti Nikos Mihaloliakos fait scandale. Interrogé sur une chaîne grecque, ce dernier nie l'existence des chambres à gaz. L'Aube dorée refuse toutefois l'étiquette néonazie et se défend de toute ressemblance entre son emblème et la croix gammée d'Hitler. Stathis Boucouras, député de Corinthe, écarte tout rapprochement : «Nous n'avons pas de rapport avec l'extrême droite, nous sommes nationalistes et cela veut dire aimer sa patrie et à être prêt à mourir pour elle.»


Humiliation européenne

Au bureau du parti à Athènes, les références au passé et à la gloire de la nation grecque sont d'ailleurs nombreuses. Drapeaux anciens, illustrations du patrimoine historique, livres sur l'antiquité grecque qui s'étalent sur les étagères... D'après Aristos Doxiadis, chercheur grec, « L'Aube Dorée défend l'idéologie que les Grecs sont des gens spéciaux, uniques, avec une langue unique, des racines dans l'antiquité et des références anciennes. C'est une caricature de l'histoire.» Le chercheur ajoute que « les médias ont présenté une image humiliante des Grecs depuis 2010, ce qui a touché la fierté nationale » et favorisé la montée du parti ultra-nationaliste. Cette humiliation au niveau européen « a conduit à la colère grecque et à un sentiment de conspiration ambiant. » Résultat, les migrants, nombreux en Grèce (près de 1 million), sont les principales cibles du parti, fréquemment soupçonnés et accusés de violences à leur encontre migrants. « Ce sont des personnes externes à l'Aube dorée », assure Marlène Katsinopoulou. Sur une vidéo récente, diffusée sur la toile, on peut voir plusieurs personnes de l'Aube dorée détruire violemment plusieurs stands de migrants. L'attachée parlementaire légitime l'acte : « Nous avions appelé la police à plusieurs reprises, mais elle n'est pas venue. Si la police dit non quel est notre rôle ? De protéger notre peuple....» A l'évocation de l'image d'un parti agressif ou effrayant, Marlène Katsipoulou répond : « Ceux qui pensent cela n'ont pas lu notre programme !»

Réaction à la paralysie gouvernementale

Selon le parti, ce sont «des gens éduqués, qui sont allés à l'université, titulaires de doctorats ou de masters et surtout des jeunes de 18 à 40 ans» qui adhèrent aux thèses de l'Aube dorée. 7% des Grecs aux dernières élections. Avant 2009, ce groupe est pourtant méconnu de l'opinion publique. Stigmatisée dans les années 1980, l'Aubedorée devient officiellement un parti politique en 1993, mais demeure une forcemarginale. C'est en 2010 que le parti crée la surprise, avec 5,3% des suffrages aux municipales d'Athènes. Pour Marlène Katsinopoulou, cette percée est due à « l'inquiétude » des Grecs face à « la crise économique et la montée de la criminalité » Elle détaille : « Les électeurs ont aussi compris aussi que le gouvernement corrompu les vole.» Rania Svigkou, membre du parti Syriza, analyse : « La montée de Chrisi Avgi résulte de la crise économique et sociale et les réponses données par les forces néolibérales (au pouvoir) à cette situation, les Grecs sont frappés par le chômage et la pauvreté. C'est le désespoir, la colère qui a permis aux néonazis d'entrer au parlement, afin de livrer un message « contre le système ». Mais c'est un parti très dangereux !»

Création d'un pôle emploi et d'un réseau de soins pour les Grecs

« L'Etat n'existe pas, la police ne fait pas grand-chose, alors qu'on a une criminalité très élevée», plaide Marlène Katsinopoulou. Afind'attirer les électeurs, l'Aube dorée vante une omniprésence sur le terrain, via la distribution de nourriture, des dons du sang réservés aux Grecs... Actuellement le parti ultranationaliste crée un pôle emploi ainsi que des services de soins médicaux, toujours à destination des Grecs. « A la différence de médecins sans frontières, nous, nous voulons créer médecins avec frontières », explique Christou Eugenia, membre du parti. D'après Aristos Doxiadis : «Le parti n'a pas de réelles solutions mais veut montrer aux gens qu'il est là pour remplacer l'Etat. »


Economie interne et Europe « pure »

Une sortie immédiate de l'euro...mais pas tout de suite et une renégociation du mémorandum. Pour l'Aube dorée, une sortie de l'euro n'est donc pas exclue. Stathis Boucouras détaille le programme : « Une fois que la Grèce aura retrouvé une production agricole et exploité le gaz de la mer Egée. Il faudra être mesurés et patients avant un retour à la monnaie nationale.»Il ajoute : « Ce retour n'implique pas que nous n'ayons pas de relations commerciales avec les autres pays, mais nous voulons des importations qu'en cas de besoin extrême de la population grecque
Le parti ultranationaliste souhaite un retour à « une Europe pure ». Le député Stathis Boucouras précise : « Nous devons avoir une Europe des nations avec l'Allemagne aux Allemands, la France aux Français etc... Il n'y a pas de place pour d'autres peuples en Europe. »Marlène Katsinopoulou assure que l'Aube dorée a des relations amicales avec « des partis d'Italie, d'Espagne et bien sûr de Russie. »

Pour aller plus loin : Les racines historiques du fascisme grec.
Comme les mouvements d'extrême gauche, l'extrême droite à une longue tradition en Grèce. Une tradition dans laquelle s'inscrit Aube Dorée.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121025trib000727133/les-racines-historiques-du-fascisme-grec.html
commentaires
Si notre abruti de Napoléon III avait saisi l'occasion avec les anglais de chasser les turcs d?Europe et non es russes, le nationalisme ou "fascisme" grecs n'aurait pas existé. Je comprend très bien le choix des gens qui votent Aube dorée. Il ne faut pas oublier ce qu'ils ont subi à cause des turques et ce qu'ils subissent à cause des banksters. Aucun français ne peut parler à leur place.
L?Europe de Bruxelles a les nationalismes qu'elle merite. Les commissaires de L'EU n'ont pas tenu compte dans leur casse des frontières et des souverainetés que cela ne pouvait etre accepté par tout le monde. Dans allons droit vers de graves troubles quand on voit comment notre gouvernement actuel PS naturalise complaisamment ses futurs électeurs d'origine étrangeres.
Regardons nous avons de rédiger ce genre d'article, combien fait le FN aux élections ? Un peu plus il me semble au premier tour lors des dernières présidentielles....
L'Aube Dorée, parti correctif des voleurs gouvernementaux. Une juste réaction d'un corps électoral ecoeuré.
ça fait froid dans le dos. Comme d'habitude, les Grecs ne sont jamais responsables de ce qui leur arrive, c'est donc L'ETRANGER, ce bouc émissaire si facile à désigner, qui a tout perverti, sali, démoli, etc... Pauvre pays, pauvre démocratie....
A tous ceux qui semblent apprécier cela ... Vous avez la memoire qui flanche car la dernière guerre n'est pas loin et si nous n'avions pas eu des parents ou grand-parents courageux pour nous libérer du facisme alors nous ne serions pas ici en train d'échanger. D'ailleurs, il est fort probable que nous ne serions pas nés sauf à être blond au yeux bleus ... Je suis aussi mécontent que vous de ce que fait l'EU et de ce que nous subissons avec l'euro, et sensible au malheur des grecs, mais de grace resaisissez vous ... On ne peut accepter, meme etre compréhensif, envers le facisme ou des formes comparables.
Les 18 - 40 ans se sont fait avoir par leur propre "élite" et ils en ont marre. C'est exactement la même chose en Espagne, au Portugal, en Italie, en Irlande et en France. Vous avez voulu nous prendre pour des imbéciles heureux. Le retour du baton sera au rendez-vous ! :-)



et la boucle est bouclée:

le capitalisme met une pression insupportable.
>>>
les peuples se tournent vers le fascisme.
>>>
le fascisme protege les interets du capitalisme.

CQFD

une nouvelle fois .........
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Message  ivo Mar 30 Oct - 9:20

La Grèce entre renaissance et désespoir
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202351780100-la-grece-entre-renaissance-et-desespoir-505453.php
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Le pays ploie sous le fardeau de l'austérité. En 2014, il endurera sa sixième année d'affilée de récession. Mais la Grèce accroît sa compétitivité et poursuit l'assainissement de ses finances publiques sous l'impulsion de la troïka. Révue de détail.

Où va la Grèce ? Trois ans après que le gouvernement nouvellement élu de Georges Papandréou a avoué, en octobre 2009, que le déficit budgétaire était le double de celui qu'avait déclaré l'exécutif précédent, la crise n'en finit pas de s'approfondir. Le projet de mémorandum de la troïka des bailleurs internationaux de fonds à Athènes anticipe désormais une sixième année de récession en 2013 (- 4,25 % du PIB selon la troïka) après une nouvelle baisse du PIB de plus de 6 % cette année. Yannis Stournaras, le ministre grec des Finances, estime que le PIB grec, de 2008 à 2014, aura fondu de 25 %.
La Grèce a bénéficié de deux plans de financement des Européens et du Fonds monétaire international (FMI), l'un de 110 milliards d'euros décidé le 2 mai 2010 et l'autre de 130 milliards d'euros adopté en janvier de cette année. Mais, compte tenu du violent impact déflationniste des mesures d'austérité sur l'économie, cette somme ne suffira pas. Entre 2010 et 2012, la correction budgétaire agressive menée par les autorités grecques à la demande des prêteurs officiels s'est élevée à 49 milliards d'euros, soit 22 % du PIB, indique le projet de budget 2013. Le chômage s'apprête à dépasser 25 % de la population active. Plus de la moitié des jeunes sont sans emploi.
Les créanciers officiels discutent actuellement d'une rallonge allant de 16 à 30 milliards d'euros afin de donner davantage de temps à Athènes pour revenir à un ratio de la dette sur PIB de 120 %. Un nouveau train de mesures de discipline budgétaire (13,5 milliards d'euros) devrait être approuvé sous peu par le Parlement ainsi que plusieurs réformes structurelles censées accroître la compétitivité du pays. Cela suffira-t-il à sortir le pays de l'ornière budgétaire, à garder la Grèce dans la zone euro et à aider à la relance de l'économie ? Rien n'est moins sûr. Les dirigeants européens multiplient ces derniers temps les déclarations rassurantes sur le maintien de la Grèce dans la zone euro. Pourtant, beaucoup d'économistes de renom, dont Nouriel Roubini et Willem Buiter, chef économiste de Citigroup, tablent sur l'abandon de la monnaie unique par Athènes courant 2013 ou 2014. Le 19 octobre, François Hollande a conseillé la « prudence » sur le maintien de la Grèce dans l'euro, car « rien n'est encore résolu » définitivement. Anders Borg, le ministre des Finances suédois, est allé même jusqu'à conseiller à la Grèce de sortir de la zone euro pour relancer l'économie via une dévaluation massive de la drachme.

Risque d'explosion sociale

D'un autre côté, la Grèce « a fait des progrès depuis le début de la crise en 2010 », reconnaît la troïka dans son projet de mémorandum. Si tout se passe comme prévu par le gouvernement, l'Etat dégagera un excédent budgétaire primaire de 4,5 % du PIB en 2016. Les gains de compétitivité à la suite des réformes structurelles devraient porter leurs fruits dès 2014, juge pour sa part la troïka. « A moyen terme, les perspectives économiques de la Grèce sont positives », tranche-t-elle. Avec, à la clef, une balance courante dans le vert dès 2017, précise la troïka.
Mais 2014 et 2017 sont très loin pour les Grecs, qui endurent les effets de la dépression économique la plus rude et la plus longue de l'après-guerre. Le risque d'explosion sociale est réel. Le succès des mobilisations de rue récentes contre la visite d'Angela Merkel et contre le nouveau mémorandum en témoignent. Les entreprises, craignant les nombreux facteurs d'incertitude et privées de liquidités par la crise bancaire, sont tentées de fuir à l'étranger. Le gouvernement lui-même n'a de cesse de montrer sa fragilité depuis sa constitution en juin. Les deux partis de centre gauche de la majorité sont tiraillés entre la volonté d'assurer la stabilité politique au pays et leur opposition à plusieurs nouvelles réformes du marché du travail imposées par la troïka. Les oppositions d'extrême gauche et d'extrême droite se renforcent dans les sondages, surfant sur le refus de la grande majorité des Grecs d'un nouveau tour de vis. Conclusion : la situation reste mouvante et confuse. Une crise politique et de nouvelles élections anticipées ne sont pas à exclure, ce qui raviverait le débat sur le maintien de l'euro.
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Message  ivo Ven 2 Nov - 13:34

Le temps presse pour la Grèce
fr info
Le pays est presque à court d'argent. D'ici deux semaines, la Grèce a des prêts très importants à rembourser. Elle a absolument besoin d'une nouvelle enveloppe de l'Union européenne et du FMI : plus de 30 milliards d'euros. Sinon elle sera en défaut de paiement.

Mais l'Europe et le Fonds monétaire international tardent à donner leur feu vert pour débloquer l'argent. L'un des principaux points d'achoppement, c'est toujours la contrepartie de l'aide internationale. La Grèce doit s'engager sur de nouvelles mesures d'austérité pour assainir ses comptes. Or le gouvernement grec demande du temps. Le programme initialement fixé pour la réduction des déficits ne pourra pas être tenu. La Grèce veut un délai de deux ans.

Un délai pour la Grèce, est-ce bien raisonnable ?

C'est la question que se posent les Allemands. Le temps, c'est de l'argent, disent-ils. Si l'on accorde un délai à la Grèce, cela signifie qu'il y aura sans doute des sommes supplémentaires à débourser pour aider ce pays. C'est pour cela que l'Allemagne a du mal à accepter ce délai.

Les mesures d'austérité qui sont demandées à la Grèce sont-elles réellement efficaces ?

Il est notamment question d'une nouvelle baisse des pensions de retraite. Mais on a l'impression que ces mesures sont contre-productives. On est face à un cercle vicieux. Avec la baisse drastique du salaire des fonctionnaires grecs qui ont déjà perdu plusieurs centaines d'euros, l'économie s'est enfoncée dans la récession. Les fonctionnaires, très nombreux en Grèce, étaient l'un des moteurs de la consommation. Et comme ils consomment beaucoup moins, cela se répercute sur les magasins et les entreprises privées. Beaucoup de PME ferment ou sont en grande difficulté. Conséquence : des salariés ne sont plus payés depuis plusieurs mois. Evidemment, tout cela paralyse l'activité économique du pays. Or si la Grèce n'a pas de croissance, elle ne pourra pas assainir ses comptes autant qu'elle le voudrait. C'est pour cela qu'on peut parler d'une impasse.
On peut donc se demander s'il ne serait pas préférable de desserrer un peu l'étau sur la Grèce... Même s'il n'est pas question de nier les travers du pays, notamment la fraude fiscale. L'affaire des 2.000 exilés fiscaux grecs en est une nouvelle illustration.
commentaire
plus la Grèce fait des "économies", plus elle doit de l'argent....... Les limites de crédibilité du dogme du système libéral sont largement dépassées.
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Message  ivo Dim 4 Nov - 10:24

Merck ne livre plus un anticancéreux aux Grecs pour cause d'impayés
http://www.leparisien.fr/international/merck-ne-livre-plus-un-anticancereux-aux-grecs-pour-cause-d-impayes-03-11-2012-2289579.php
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Le groupe allemand pharmaceutique Merck KGaA ne livre plus d'Erbitux aux hôpitaux publics grecs. | AFP/Arne Dedert

Voici une décision qui devrait raviver les tensions entre l'Allemagne et la Grèce. Dans un entretien donné au journal allemand Börsen-Zeitung, Matthias Zachert, le directeur financier du groupe pharmaceutique allemand Merck, confie que le médicament contre le cancer Erbitux n'est plus livré aux hôpitaux publics grecs en raison de factures impayées.

«Cela n'affecte que la Grèce, où nous avons été confrontés à de nombreux problèmes, se défend-t-il. Cela ne concerne que ce produit.» Il précise que les les livraisons continuent vers l'Espagne, où le gouvernement aide les hôpitaux à payer les factures.

Un porte-parole du groupe a indiqué que les Grecs pourront toujours se procurer l'Erbitux en pharmacie. Cet anticancéreux est le deuxième médicament sur ordonnance de Merck le plus vendu. En 2011, il a représenté un chiffre d'affaires de 855 millions d'euros.
commentaires
C'est la logique du systeme capitaliste , aujourd'hui la grece demain la france , l'avenir appartient à ceux qui pourront payer , les autres seront ignores
Doit on tout donner à la Grèce et bientôt à d autres !!! Rêvez vous car demain se sera en France !!! Sortons de cet Europe capitaliste à souhait et retrouvons Notre France avec ces valeurs !!! Quitte à payer , je suis prêt à le faire pour des français !!! Plus pour les autres ... Marre d être une vache à lait !!!
Pour moi ce n'est pas Merck le coupable, c'est une entreprise privée et non une ONG humanitaire ( elle peut cependant être coupable des tarifs appliqués s'ils sont trop élevés et injustifiés ), c'est les politiques qui ont entraîné cette situation d'impayés. L'OMS a aussi probablement son rôle à jouer.
le montant des casseroles des états africains auprès des hôpitaux parisiens et français atteint des records mais on continue à soigner toute la misère du monde et creuser le trou de notre sécu ... la décision des allemands est pragmatique et de bon sens...Merk est une entreprise privée qui a des salariés et des charges à honorer, pas une ONG qui vit des dons et des subsides des états.
Merck n'est pas une association caritative, pourquoi devrait-elle donner ses produits gratuitement? C'est facile d'être généreux avec l'argent des autres.
je viens de perdre un membre de ma famille atteint d'un cancer. Un geste humanitaire de ce groupe qui engendre des millions de benefice ne peut-il etre fait en faveur de ces personnes ? Il ne s'agit pas de la Grece mais de son peuple qui souffre !
..................
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Message  niouze Jeu 8 Nov - 14:29

autre sons de cloche que celle des media dépendant a la troika qui parle des petits groupes ayant provoqué la police
http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/11/asphyxies-structurelles.html#more carnet de note d'un anthropologue en grece qui nous raconte la manif comme il l'a vécu , il ne parle pas de groupe de manifestant provoquant la police seulement de la répression policiere (habituel ) par le gazage de la manif
Asphyxies structurelles
Athènes 07/11

L’asphyxie devient incontestablement un élément essentiel et structurant du temps troïkan ainsi que de sa "gérance". Tout y passe, les institutions démocratiques (certes déjà suffisamment parodiées), l’économie réelle, le monde du travail et ses règles, nos vies, nos rêves, nos projections imaginaires. Finalement, c’est l’hologramme de nos anciennes existences devenu "hésitant", qui doit disparaitre asphyxié, nous emportant avec lui. Et si possible, avant le futur mémorandum VI. Hier soir (07/11) maudit en tout cas, lors de la présentation et du débat au "Parlement" du texte de loi-cadre "de grande orientation politique, ce nouveau plan de rigueur pluri-annuel réclamé par nos bailleurs internationaux, l'UE et le FMI", autrement-dit du mémorandum III, nous avons assisté au rituel désormais "acquis" : la répression par l’asphyxie de notre manifestation (très massive), place de la Constitution.

Athènes 07/11

Inéluctablement la répression policière… se systématise mémorandum après mémorandum comme dans un rite de passage… conduisant à l’âge de l’Achéron social. Le régime bancocrate introduit en Grèce par l’U.E., le FMI, et par l’essentiel des élites du pays, se radicalise dramatiquement au fil des mois, imposant "un état d’exception" qui ne dit pas encore son nom (en entier). Nous l’avons (une fois de plus) bien senti ce soir devant le "Parlement", rien que pour avoir eu l’audace de manifester pacifiquement. Le mémorandum III a été adopté tard dans la nuit de mercredi à jeudi à une courte majorité de 153 députés des partis conservateur et "socialiste", soutenant l'exécutif de la coalition tripartite. Les élus Nouvelle Démocratie et Pasok, ont avalisé ces mesures… de l’asphyxie structurelle finale (le Parlement monocaméral grec est composé de 300 élus). Les députés issus des rangs de la "Gauche démocratique" (qui participe au gouvernement) se sont abstenus, tandis que six députés Pasok et un élu de la Nouvelle Démocratie, qui ne se sont pas exprimés en faveur du mémorandum III, ont été "automatiquement" exclus de leurs partis.
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Athènes 07/11 - un retraité piétine un exemplaire du quotidien Bild devant les journalistes
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07/11 - Athènes devant le Parlement
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Athènes - 07/11
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Athènes 07/11 - le retraité et le journaliste

N'en déplaise aux troïkans de l’extérieur comme de l’intérieur, nous étions fort nombreux à occuper les rues du centre-ville dès l’après-midi (07/11), plus de cent mille manifestants. Les premiers rassemblements "préparatoires" à proximité de la place Syntagma, comme à Monastiraki (Syriza – Gauche radicale) ou à Omonoia (KKE – Parti communiste) par exemple, ont convergé vers la place de la Constitution vers 18h. Devant le Parlement, des journalistes scandinaves par exemple, ont eu l’occasion d’interviewer certains retraités, devenus figures emblématiques de l’asphyxie ambiante : "Non monsieur, nous ne pouvons plus vivre d’une retraite de 210 euros par mois… S’il vous plaît, je crois qu’il faut bien transmettre ce message chez vous…" Pratiquement toute la sociologie de la gauche avec ses codes et ses manières convergeait pour une fois (presque) unie, et je dirais même assez joyeuse. J’ai remarqué par exemple que certains militants Syrizistes ont salué l’arrivée place Syntagma du cortège communiste. Certains, reconnaissaient leurs amis et ainsi se précipitèrent les saluer "à la base", un militant Syriziste a même reconnu son ex-épouse : "je savais que mon ex ne quitterait jamais le PC, en tout cas bravo, ils sont là… et ils sont bien organisés, mieux que nous".

"Certains militants Syrizistes ont salué l’arrivée du cortège communiste" - 07/11
Un monde courageux de tout âge et surtout beaucoup de jeunes occupèrent la place. J’ai pu aussi reconnaître certains militants de la petite droite anti-mémorandum ("Grecs Indépendants"), ainsi que les "motards du refus", arrivés tôt sur la place, "les taxis en colère", et pour finir… le mouvement incessant des vendeurs ambulants, immigrés ou pas, habitués des lieux et des circonstances. Peu avant 20h, quand la pluie a commencé à tomber, les manifestants n’ont pas bougé, déterminés à rester, tandis qu’au même moment, les vendeurs ambulants toujours… prévoyants, se sont aussitôt transformés en vendeurs de parapluies. Sauf que les parapluies ne protègent pas des gaz asphyxiants lancés par la police sans trop tarder, et sans attendre l’arrêt complet de la pluie. Entre manifestants, nous nous sommes alors protégés grâce aux moyens habituels, masques et mouchoirs, une femme offrit à tout le monde son mélange d’eau et de Maalox "fait maison", à base de ce médicament antiacide contenant de l'hydroxyde d'aluminium et de l'hydroxyde de magnésium permettant de réduire ou de neutraliser l'acidité de l’estomac humain, ainsi que celle des vomissements du monstre bancocrate et des prétoriens du moment. Nous avons hélas l’habitude.

La manifestation s’est terminée comme tant d’autres depuis 2010. Nous avons trouvé provisoirement "refuge" dans un café rue de la Métropole, honorant par la même occasion une sociabilité qui de plus en plus nous fait défaut. Certains Syrizistes du courant gauche de leur mouvement ainsi que les autres "clients-refugiés politiques" du café, ont été du moins d’accord sur un point : "la lutte conventionnelle ne mène plus à rien. Nos députés et les autres du KKE devraient quitter le bâtiment et rejoindre la manifestation. Le peuple de gauche et pour tout dire le peuple tout court, réalise que les manifestations et les grèves quasi impossibles n’ont en rien entravé la poursuite de la politique du mémorandum. Les mesures adoptées peuvent être jugées anti-constitutionnelles, les tenants du pouvoir passent toujours outre. Plus rien ne les arrête, hormis les élections et encore… Lorsque Tsipras gouvernera, car on peut toujours rêver, le pays n’existera plus et notre société aura implosé. Le totalitarisme doux s’installe… sans nous attendre. Je suis enseignant et je remarque depuis juin que mes collègues n’osent plus faire grève. Un climat de peur et de suspicion prédomine sur nos actes et sur nos pensées désormais. Sans compter sur la pression exercée sur nous par certains élèves, se réclamant de l’Aube dorée. Envers eux, nous devons rester calmes, humains et pédagogues, même s’ils nous demandent de comptes politiques et idéologiques. Ensuite, et c’était il y a seulement deux jours, un nouveau décret du ministère, vient d’abolir de fait, nos titularisations. Suivant les besoins du service nous pouvons être mutés n’importe où. On sait que par ce type de mesures on peut par exemple ainsi punir les enseignants qui résistent – ce n’est plus un scenario mais une réalité. Pour que la situation change enfin, il va falloir accepter le sacrifice de nos vies même. C’est dramatique mais je crois qu’il faut en arriver là pour espérer. Je le dirai aux proches du camarade Tsipras, il ne faut plus miser que sur la… vie parlementaire…"


C'est vrai que durant un court moment, les députés Syriza ont quitté la parodie parlementaire pour prendre un bain de foule parmi les manifestants, est-ce vraiment un signe ? Mais nous autres, manifestants anonymes, poursuivis… par l’asphyxie propagée, nous sommes descendus jusqu’à la place de Monastiraki, point de départ de la manifestation quatre heures auparavant. Nous avons aussi appris que les militants communistes ont été repoussés par la police jusqu’à la place Omonoia, lieu initial de leur rassemblement. En dépit de la répression, la manifestation a pris fin sous le signe de la fierté, de la dignité et de la colère soutenue : "leur heure arrivera" a dit une femme les larmes aux yeux. Les députés ont enfin rompu leurs rangs, tandis que les journalistes du matin suivant, préparaient sans doute déjà leurs papiers plus éclairants que jamais.

"Mais nous autres, manifestants anonymes, poursuivis… par l’asphyxie propagée" - 07/11



A l’heure bien tardive de l’adoption du mémorandum III, la place était totalement "évacuée" et on respirait parait-il mieux aussi du côté du gouvernement. Pas nous. Je me souviens de cet homme âgé, franchissant à la hâte la porte du bistrot pour éviter les gaz de la police. "Je suis asthmatique, c’est chronique… comme notre nouvelle dictature". Mais en quelques minutes à l’intérieur du bistrot aux portes pourtant fermées, l’air devint irrespirable. Nous avons été contraints d’évacuer les lieux, laissant notre sociabilité d’urgence sur place, inachevée. "Encore heureux les amis, la dernière fois, des policiers ont même chargé à l’intérieur des bistrots et des tavernes". Aux yeux de tous, l’essentiel de la journée d'hier, relève de "l’urbanisme politique" du fait (instituant) accompli. La nouvelle cité mémorandaire est désormais fondée. L’asphyxie ab urbe condita. Finalement, cette nuit de la résistance n’aurait pas été si longue. Celle de l’imbroglio parlementaire non plus. Seule la nuit du mémorandum III risque d’être interminable.

Athènes 07/11
"Hier soir, nous avons assisté à la mort clinique de la démocratie… préparons alors nos passeports et quittons le pays", tel fut le message d’un auditeur sur la radio Real-FM ce (mercredi) matin. Hier soir, place de la constitution, certains jeunes manifestants dressaient de leur côté la liste des absents : "Ah oui, Mina et son compagnon Dimitri, je me souviens bien d’eux, ils étaient parmi nous encore l’année dernière, nous avons fait ensemble toutes les manifs depuis 2010. Ils avaient campé à Syntagma au moment du mouvement des Indignés. Ils ont quitté la Grèce après les élections de juin. Mina poursuit ses études à Londres, Dimitri a trouvé un job sur place…" Ce mercredi matin à la télévision, certains députés de la "majorité", peut-être imprudemment, se sont empressés d’exprimer leur grande satisfaction du jour d’après. Sauf que c’est la deuxième fois en deux ans que ce "Parlement", (certes élu mais sous l’emprise de la… "meilleure mécanique sociale" possible depuis longtemps), perd sa légitimité. Il se trouverait même, que les acteurs de ce théâtre du politique parodié aient incarné l’avant-dernier, voire le dernier acte d’une tragédie qui également les concerne.



L’heure du jugement premier s’approche. Aucun peuple européen (sauf en Europe de l’Est), n’a subi une telle destruction de son niveau de vie, de ses droits sociaux et de ses représentations si rapidement, sauf en temps de guerre. Le système mémorandaire, imposé par nos élites, et par le TINAlisme de l’U.E. sous l’emprise des élites allemandes est un projet qui s’inscrit visiblement dans la longue durée. Il y a à parier que la longue nuit du nouveau temps historique… mort se comptera en décennies. Pas pour tout le monde. La dépouille d’un homme disparu depuis fin Août dans une région montagneuse du Nord de la Grèce, vient d’être retrouvée par un berger. Elle appartient à Georges Hadjis, un ancien ouvrier à la retraite. Selon le reportage de la presse locale et nationale , l’homme alors âgé de 60 ans s’est suicidé après avoir appris la diminution drastique de sa retraite. "Je n’ai plus rien à apporter à mes proches. Je ne reviendrai plus à la maison", aurait-il déclaré, prenant à témoin, les employés du service des retraites à l’antenne locale de la Sécurité (?) sociale avant de disparaître. Ce matin, dans un quartier d’Athènes, un petit boucher affirme devant ses clients habitués, posséder désormais une arme "car les temps changent". Effectivement, de 3,8 milliards d’euros en juin dernier, les nouveaux impayés (taxes, imposition, TVA…) relevés par le ministère de l’Economie ont atteint 10 milliards d’euros en septembre. Asphyxies structurelles, loin de l’Europe des Lumières. Nuit d’hier, nuits prochaines ?
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Message  ivo Dim 11 Nov - 20:28

Manifestations à Athènes contre le budget de rigueur 2013
Plusieurs milliers de manifestants affluaient dimanche en fin d'après-midi devant le Parlement dans le centre d'Athènes. Des défilés pour protester contre le budget 2013, qui doit être voté dans la nuit de dimanche à lundi. Un budget qui prévoit la poursuite de la rigueur.
>>>
http://www.franceinfo.fr/economie/manifestations-a-athenes-contre-le-budget-de-rigueur-2013-799031-2012-11-11
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Message  ivo Lun 10 Déc - 12:15

Grèce : "Ce sont nos enfants qu'on sacrifie"
>>>
http://www.franceinfo.fr/monde/cinq-jours-a-la-une/la-grece-le-temps-de-la-survie-828241-2012-12-10
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Message  ivo Jeu 13 Déc - 11:49

Grèce : "Avec 345 euros de retraite, je ne peux plus faire face"
fr info
Les Grecs qui peinent à se nourrir et à nourrir leurs enfants à chaque repas sont de plus en plus nombreux. C'est la conséquence attendue des licenciements massifs (26 % de chômeurs aujourd'hui), des baisses de salaires et des hausses d'impôts.

En Grèce, c'est grâce à la solidarité que beaucoup s'en sortent. Solidarité familiale d'abord, mais pas seulement. L'église orthodoxe n'a jamais autant proposé de soupes populaires dans les salles paroissiales. Des ONG offrent le même service.

Une autre solution pour faire face : pourquoi ne pas manger des produits périmés ? Le mois dernier, le gouvernement grec a par décret autorisé la vente - à prix cassés et sous certaines conditions - de ces produits dont la date est dépassée. Une idée qui n'a même pas fait franchement scandale.

Toutefois, dans les faits pour le moment, aucune enseigne n'a encore osé mettre en rayons des produits périmés. Question d'image sans doute ! Après cette décision, les associations de consommateurs dénoncent une abdication du politique face à la pauvreté qui gagne chaque jour du terrain dans le pays." Cela marque pour de bon l'entrée de notre pays dans la misère. Le symbole est terrible", commente la porte-parole de l'association "Qualité de Vie".
commentaires:
"Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial." David Rockefeller
L'abdication de la politique face à la pauvreté n'est pas un phénomène nouveau. En Grèce, les dernières élections technocratiques, sponsorisées par Hollande et Merkel, laissaient déjà deviner que le travail des politiques était désormais d'obéir aux institutions, de signer des papiers et de calmer les foules. Pour savoir ce qui se passe en Grèce, depuis Athènes : http://retoureneurope.blogspot.gr/ Et pour ceux qui pensent que tout cela doit cesser : http://politiqueduchaos.blogspot.gr/
Prix noble de la paix, mais pas de l'humanité, quand es ce que l'Europe s'intéressera plus à sont peuple qu'aux banques, important et de ne pas fâché les marchés, des gens ils s’en foutent. Triste Europe de la misère des un qui fait la fortune des autres, c'est ça le vrai capitalisme.


DOSSIER
Grèce : le temps de la survie

>>>
http://www.franceinfo.fr/monde/dossier-grece-le-temps-de-la-survie-829559-2012-12-11
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Message  niouze Jeu 3 Jan - 15:00

reportage sur l'aube dorée
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Message  ivo Jeu 24 Jan - 12:58

La Grèce aurait gonflé son déficit public sous l'oeil de Bruxelles pour justifier l'austérité
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130122trib000744060/la-grece-aurait-gonfle-son-deficit-public-sous-l-oeil-de-bruxelles-pour-justifier-l-austerite.html
Le patron et deux autres cadres de l'office des statistiques grecs ont fait l'objet mardi de l'ouverture d'une enquête judiciaire pour avoir gonflé artificiellement le déficit public de la Grèce pour l'année 2009. L'objectif: justifier auprès de l'opinion la cure d'austérité imposée par Bruxelles et le FMI en échange de l'aide pour faire face à la crise de la dette. L'Union européenne, via l'institut des statistiques Eurostat, pourrait être impliquée.

La Grèce, son port du Pirée, ses îles... et ses scandales politico-financiers. En tête mardi, l'ouverture de poursuites par la justice grecque contre trois cadres de l'office national des statistiques (Elstat) de la péninsule. Les trois sont soupçonnés d'avoir manipulé le déficit public du pays pour l'année 2009. Ni plus ni moins.

Manipuler les chiffres pour vendre l'austérité

Les faits reprochés sont graves. A l'origine du scandale, une ancienne cadre démissionnaire d'Elstat avait accusé l'office d'avoir artificiellement gonflé le déficit public de l'État grec en 2011 afin d'en faire un record en zone euro. La supercherie, si elle est avérée, aurait eu pour but de choquer l'opinion afin qu'elle accepte mieux la cure d'austérité imposée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en échange de leur aide financière.

Dans le viseur de Zoe Georganta, qui porte ces accusations, son patron à Elstat et ancien statisticien au FMI, Andréas Georgious, qu'elle accuse d'avoir insisté pour faire entrer dans le déficit public de l'État les dettes des entreprises publiques de la péninsule hellénique. Une pratique à laquelle elle s'était opposée. Selon elle, sans cette manipulation, le déficit public pour l'année 2009 ne dépassait pas 12,5%, au lieu des 15,4% annoncés, et aurait pu être aisément ramené en dessous des 10% à l'aide de mesures immédiates.

Le gouvernement savait selon l'accusatrice

Suite à ces accusations, Grigoris Peponis, le procureur d'Athènes, avait réclamé la mise en place d'une commission parlementaire chargée d'étudier le niveau réel du déficit public en 2009. La Vouli, le parlement grec, a finalement accédé à cette demande en février dernier, mais l'enquête n'a pas abouti.

Devant cette commission, Zoe Georganta s'était montrée peu diserte sur la question de savoir si le gouvernement de l'époque, celui du socialiste Georges Papandréou, pouvait être derrière cet acte de tromperie présumé. Tout juste s'était elle contentée d'avancer une hypothèse selon laquelle le gouvernement pouvait avoir fait preuve "d'inexpérience ou de maladresse", concédant à peine que certains de ses membres pouvaient "peut-être en avoir profité".

Interrogée mardi sur une radio athénienne, Zoe Georganta s'est cette fois montrée plus catégorique, affirmant que Georges Papandréou et le ministre des Finances de l'époque, Georges Papaconstantinou, avaient approuvé le maquillage, sans pour autant être capable de dire qu'ils y avaient participé.

Soupçons à l'échelle européenne

A cette question de l'implication du gouvernement, réfutée par ailleurs par Andréas Georgiou, s'ajoute celle de l'Union européenne. Les comptes publics de la Grèce avaient à l'époque été validés sans le moindre signe de soupçon par Eurostat, que Zoe Georganta accuse d'avoir couvert l'affaire. A Luxembourg, l'institut européen des statistiques s'était à l'époque empressé d'attester de la régularité absolue des comptes grecs présenté par Elstat. Et le patron de cette dernière avait garanti que son calcul du déficit public avait été effectué en toute indépendance vis-à-vis du gouvernement de l'époque.

Il est vrai qu'Elstat avait été fondée en août 2010 sur le modèle des autres instituts de statistiques européens avec pour objectif principal de la rendre indépendante du pouvoir politique. A l'époque, le New York Times venait de révéler que la banque Goldman Sachs avait aidé le gouvernement grec à truquer ses comptes publics pour faire croire à son respect des critères requis pour l'adoption de l'Euro.

Des indices d'infractions selon les procureurs

Avant de désigner des responsables, il faudra toutefois déterminer si oui ou non, les comptes ont été maquillés. Selon une source judiciaire, les deux procureurs à l'origine de l'enquête parlementaire et de l'ouverture de l'enquête judiciaire ont fait état "d'indices d'infractions". La justice grecque en serait déjà au stade de la recherche "d'instigateurs moraux".

Pour sa défense, Andréas Georgiou, qui dément les accusations dont il fait l'objet, avait pourtant transmis à la justice grecque un dossier de 74.500 pages censé expliquer la méthode de calcul du déficit public. Selon le quotidien grec Ekathimerini, il aurait insisté lors de sa déposition sur la surveillance européenne, gage selon lui de la justesse de ses calculs.

Il serait en tous cas souhaitable pour la crédibilité de la supervision des réformes grecques par la Troïka (BCE-UE-FMI) que les accusations ne soient pas fondées. Car si les faits étaient avérés, il y a fort à parier que l'effet de la tromperie soit l'inverse de celui escompté.

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Message  niouze Mar 29 Jan - 2:02



lundi 21 janvier 2013
The Mall et le Mal
C'est à l'affiche... Athènes 01/2013
Il était une fois un terrain, censé accueillir le centre de presse de l’olympiade de 2004. Sauf que le POS a été modifié par décision du Service de l’urbanisme (3044/2002) et par la loi 3207/2003 proposée par Evangelos Venizélos, pour permettre d’y construire « des locaux à usage commercial », sauf que la famille Latsis a pris la… chose en main. C’est ainsi qu’est né « The Athens Mall », un insultant centre commercial, pour lequel l’ancien maire de Maroussi fut condamné à 12 mois de prison (en février 2009), et que surtout, le Conseil d'État grec, a jugé tardivement (2012) cette construction comme étant illégale , car déjà, les lois « fabriquées » à l’occasion sont inconstitutionnelles. C’est précisément à ce « Mall » qui constituait déjà un… mal en soi, qu’un attentat à la bombe a causé hier dimanche (20/01) deux blessés légers, effaçant de l’actualité, le meeting antifasciste du samedi, place de la Constitution.



Toute la classe politique a condamné l’attentat, « c’est encore un acte odieux, visant la démocratie » a même déclaré le ministre de l’Intérieur, Dendias, le ridicule ne tue pas, surtout pour ce qui est de la démocratie, déjà morte. Cette tératogenèse de Mall et ses 200 boutiques, d’ailleurs louées si cher, restaurants et autres complexes de cinéma, tant fréquentés par les « citoyens » – consommateurs et heureux votants du bipartisme corrompu et corrupteur, devint rapidement et fatalement le symbole de toute une époque, et ceci, dès sa construction. En ce moment, la Grèce de Simitis et de son banquier Papadémos, « préparèrent » activement les comptes du pays afin de les adapter à l’ère de l’euro, notamment grâce à la démiurgie de la Goldman Sachs. C'est sous le mandat de ce dernier, alors Président de la Banque de Grèce, qu'a commencé le trucage des comptes publics de la Grèce, ce qui n’a pas empêché ensuite, ni la nomination de Papadémos au poste de vice-président de la Banque centrale européenne (BCE) en 2002, ni sa propulsion à la tête du gouvernement grec en 2011, pour poursuivre la politique d'austérité supposée résoudre la crise grecque comme tout le monde sait. Et le Mall est sans doute... un véritable monument d’époque.



Les scenarii du méta-poétique courent les rues ce lundi matin : « le terrorisme lourd revient, ce qui terrorise le gouvernement (…) le gouvernement ne sait pas encore comment analyser cette nouvelle donne (…) le discours conspirationniste constitue une première ligne de défense [du gouvernement] sauf que le terrorisme agit selon son propre agenda, s’est confiait hier un ancien ministre à notre journal », voilà pour les craintes de la presse maison (To Vima – 21/01 ). Pour la gauche parlementaire, « il s’agirait plutôt d’un quasi-complot visant à culpabiliser la gauche et à briser son élan, une stratégie calculée pour ainsi détourner l’attention d’un corps social déboussolé, tout va se jouer bientôt au sein de la société, et, dans la mesure où la gauche aura ou pas, la capacité d’inspirer les nouvelles luttes, populaires et ouvrières, les seuls capables à tracer les voies de l’espoir, et non pas les bombes et les actes d’une violence souvent aveugle et de toute manière sans issue » (site de l’aile gauche de Syriza – iskra.gr ).

Et pour compléter ce tableau, l’hebdomadaire politique Ta Epikaira, publie une analyse (17/01), sur « les velléités des extrémistes de l’anti-pouvoir, à commettre des attentats car ces derniers accusent désormais Syriza de trahison, 37 organisations seraient alors prêtes à agir, tandis que les Autorités (sic) craignent l’infiltration d’agents des services secrets étrangers (…) ». Les « blogs » new political age, laissent suggérer « que même dans l’enceinte du Parlement, Samaras, le Premier ministre porterait un gilet pare-balles », vrai ou faux peu importe, l’essentiel est que notre régime politique actuel est (d'abord) celui de la peur généralisée. Heureusement que certaines échappatoires nous sont encore accessibles.



Le temps (météorologique) doux de ce dimanche (20/01) a incité de nombreux athéniens à sortir, pour un café, ou pour une promenade pédestre, sur le mont Hymette par exemple. Évidemment, et depuis midi, les citadins de la capitale de « l’Etat » hellénonyme ont évité le secteur de « The Mall of Athens », une fois n’est pas coutume. Ainsi peut-être, les pratiquants de la montagne (légère) m'ànt semblé plus nombreux que d'habitude. Je remarque d’abord et à ce propos justement, que depuis longtemps déjà, les promeneurs qui se croisent (à la montagne ou ailleurs), soit s’évitent du regard, soit s’observent alors comme des espèces de laboratoire, preuve que le lien social n’est plus (ou en tout cas, n'est plus comme avant la crise). Je dirais qu'il cède la place... à l’altérité triomphante.

Ensuite, les brides des conversations péripatéticiennes (au sens premier : qui se promènent) que l’on peut capter, comportent des noms exotiques et néanmoins devenus si familiers, tels : Manchester, Paris, Amsterdam, Australie, Zurich, Californie, c’est de l’altérité encore, supposée "accessible" sous sa forme géographique de "terre promise", preuve supplémentaire qu'aussi dans l’âme, le pays est à l’agonie ; n’en déplaise à notre gentille gauche et ses luttes sociales… sans société en lutte… sauf pour ramasser les herbes de la montagne destinées à la casserole. Le maître-mot devient alors la survie. Christos, le voisin rencontré devant l’immeuble hier, venu ensuite frapper la porte timidement était bien perplexe : « C’est à propos de la discussion de ce matin. Regardez, j’ai fait imprimer ce petit dossier qui résume mes meilleurs travaux réalisées ces dernières années. Carrelages, surfaces et tapisseries pour de grands hôtels, sièges d’entreprises ou hôpitaux. Je ne sais plus à qui le monter, je ne parle pas anglais, je ne m’y connais pas en internet, comment faire pour décrocher des contrats ailleurs, ici je suis en faillite, c’est déjà limite chez nous…. Je n’ai plus peur de partir…. Comment faire ? »

Elefterotypia.gr - 21/01

Christos comme tant d’autres au pays du chômage (bientôt) officiel à 30% ne suit plus tellement l’agenda événementiel des poseurs de bombes, ou de la Nouvelle démocratie ou même de Syriza. Ses commentaires sont désormais lapidaires car habités d'un autre sens : « Cela ne me touche plus, mes enfants ne fréquentent plus ce foutu Mall, ils ne peuvent plus se payer une place de cinéma et nous, nous n’achetons plus rien de sa camelote. Qu’il brûle tout entier, il est illégal en plus, c’est encore l’avorton d’une magouille je crois… ». D’autres, parmi les promeneurs du dimanche par exemple, ont exprimé leur fatalisme bienveillant autrement : « nous avons désormais peur partout, car le mal est partout, il n’y plus rien à faire… ». C'est pour cette raison sans doute que par exemple des villages engagent des sociétés de surveillance privées, qui envoient leurs vigile en patrouille, "car justement on ne peut plus faire autre chose".

C’est la question du jour et d’époque à vrai dire : l’inaction de la société grecque face à ses « bourreaux ». Si l’on compte depuis mai 2010, les mesures prises par les gouvernements successifs après avoir placé le pays sous le soi-disant « mécanisme de soutien », il devient alors impossible d’expliquer comment une telle attaque sur les revenus populaires, finit par dépasser le mécontentement de la population. « Nos » dirigeants ont osé semble-t-il, d’abord parce que personne ne les a arrêtés. En ce moment, plus grand monde ne croit que les mesures du mémorandum III (ou IIIbis ou IV ou V...) seront les dernières, ou que les sacrifices amèneront la « croissance ». Seul un ami de Yannis qui entreprend en Inde, se dit presque prêt à transférer son usine en Grèce d’ici là un an : « La situation en Inde devient de plus en plus contraignante, bientôt ce pays ne sera plus rentable, il se fait rattraper par la Grèce… ». L’ami de Yannis a raison. Tous ces bavardages et autres feux d'artifice qui ont savamment camouflé la destruction des classes populaires et moyennes, ne cachent plus cette stricte vérité : la Grèce et vraisemblablement le reste de l’Union Européenne (encore épargnée), deviendront des zones franches occupées (ou métropolitaines), telle est l’orientation de l’U.E. et il n’y a pas d’autre « de rechange », « plus à gauche ». Soit on l'accepte, soit on le refuge...


Les Grecs « déréalisés », seraient alors les réveillés du « Mall » qui sentent enfin le mal. D’où cet état dépressif lié à une récession sans fin, souvent décrite par ailleurs comme étant « le calme avant la tempête », sauf que le presque calme dure déjà depuis trois ans. C'est exactement ce que nous réalisons tout juste, cette... compréhension est certes amère, en plus de l’effet indéniable de la répression et de la propagande (y compris de la part des grand médias européens qui veulent faire croire que la crise de l’euro est passée et que la Grèce s’en sortira). « De nouvelles mesures très dures annonce le rapport du FMI… dont la baisse supplémentaire des salaires (….) et il y a à craindre un renforcement du parti de la Gauche radicale » nous dit la radio (Real-FM) ce midi, et « même les fonctionnaires des impôts s’insurgent contre la mesure qui consiste à saisir la résidence principale de ceux qui n’ont pas pu régler leurs dettes envers l’Etat ». On comprend que les authentiques profiteurs n’auront rien à craindre (leurs biens appartiennent à des sociétés offshore), les paupérisés par contre si. Sans compter sur le nombre croissant des petits (auto)entrepreneurs qui n’ont rien à faire avec les richissimes évadés fiscaux du passé, mais qui s’installent désormais fiscalement ailleurs, tout simplement parce qu’ils savent que le récent totalitarisme fiscal est fait sur mesure pour eux, et non pas pour attraper les barons éternels du pays défait.

Le peuple alors, sait désormais pas mal de choses. Il a pu apprendre autant en… science politique en trois ans de mémorandum, qu’en 36 ans de retour à la démocratie (1974-2010) des trente… gluantes. Car c’est durant cette même période que le peuple ne s’est pas transformé hélas en une communauté citoyenne, bien au contraire, d’où sa responsabilité essentielle. Le reste n’a fait que suivre… et jusqu’à remplir « The Mall » de ses clients. Toute proportion gardée, et répondant à l’occasion à une question récurrente, et posée par les lecteurs et amis de ce blog, je crois malheureusement qu’une variante de la politique mémorandiste à la grecque alors applicable ailleurs, ne rencontrera pas plus de réaction chez les autres peuples, et… j’espère évidemment me tromper.

Sur le mont Hymette - 20/01
Car en Grèce, de mai 2010 à aujourd'hui, l’Union des Syndicats du pays (GSEE) a annoncé 17 jours de grève générale, et 4 grèves de 48h du même type. Celles-ci devront s’ajouter à de nombreuses grèves sectorielles (le plus souvent dans le secteur public, les services publics et les collectivités locales), à de nombreux arrêts de travail, à des rassemblements et des marches contre les mémorandums de politique. Dans le secteur privé on a vu de longues grèves au sein d'entreprises spécifiques, comme cette lutte héroïque des métallos du Pirée. Nous avons également connu le mouvement des « Indignés », qui a vite montré ses limites, de même que le développement de nombreuses initiatives sociales de l'auto-organisation et de la solidarité qui lui sont succédées : les assemblées populaires, les pratiques sociales, les cuisines collectives, le mouvement contre les intermédiaires. De tout cela, rien n’a inversé le cours des événements.

De façon similaire, et en répondant à un lecteur et ami du blog suggérant dans un commentaire (récent) de bon sens que comme « dans les îles et le fond des campagnes, (il n'y a) plus de dispensaire, plus d'école, plus d'hôtel des impôts, plus de poste ? La souveraineté de l'Etat s'effrite et disparait. Il reste à chasser ses derniers représentants installés dans les banques et la remplacer par un gouvernement local autonome, qui ne dépendra plus de l'Etat berlino-athénien. Un incendie est si vite arrivé... Une des premières marques de l'autonomie est d'imposer une monnaie locale, fondante de préférence (avec une forte inflation pour que l'argent circule). Un autre est de mettre en place un système de redistribution équitable et les impôts locaux qui l’alimentent » ; eh bien, je lui répondrais qu’une telle issue semble condamnée d’avance, déjà parce qu’elle ne répond pas à la question de la souveraineté (le pays et ses ressources reste aux mains des créanciers et en entier).


En plus, c’est chimérique de s'imaginer que les monnaies locales et les systèmes d’échange replaceront un véritable système de santé (chirurgie lourde), de transport (maritime de surcroît) ou d’énergie. Au mieux, il renfermera les sociétés locales dans une sorte de nouveau féodalisme émietté, et de survie, évidemment à la merci des conquérants. C’est en somme cela mutatis mutandis, le projet de « l’Europe des régions », me semble-t-il.

Reste l’ordre du jour... entier. Après avoir dépassé sans les lire comme tous mes amis, ces pages du journal consacrés à la liste "Lagarde" et aux débats Parlementaires, je tombe enfin sur l’essentiel irrévocable : « le chômage dépassera le 30%, en Grèce, il y a désormais 10.000 décès de plus que de naissances par an, la mortalité enfantine a fait un bond de 14% en deux ans, chaque grec a réduit ses dépenses de santé à hauteur de 56% en moyenne et déjà, on évoque une diminution de l’espérance de vie de 2 à 3 ans » (dans les îles, dans les campagnes ou ailleurs), Elefterotypia du dimanche (20/01). On s’éloigne du Mall… mais pas du mal, la véritable bombe est là.
http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2013/01/the-mall-et-le-mal.html#more

et aussi
Lundi (28/01) et cette semaine... répétera la précédente, comme d’ailleurs toutes les autres. Depuis les élections de juin (2012) c’est désormais sous le signe de « l’ordre et de la loi », en plus de la stratégie du choc, que le gouvernement tripartite de la Troïka de l’intérieur mène les affaires… et se démène dans tous les sens pour étouffer la contestation sociale. Les rames du métro circulent de nouveau depuis vendredi, et on vient d’apprendre ce matin, que le Conseil d’Etat saisi d’un recours initié par les syndicats contre la réquisition des employés de la Régie vient de le rejeter. « Le gouvernement préparerait la réquisition des conducteurs des autobus d’Athènes » (en grève depuis vendredi), croit savoir la presse du jour. Après avoir… placé la Constitution entre parenthèses, après la quasi-abolition des conventions collectives, voilà que le « gouvernement » met fin au droit de grève,
la suite sur www.greekcrisisnow.blogspot.fr
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Message  ivo Dim 10 Fév - 13:25

Un foyer grec sur deux menacé d'insolvabilité
fr info
Après près de trois ans d'austérité, la majorité de la population grecque est exsangue financièrement et peine à rembourser ses dettes. Selon une étude de la confédération des PME publiée ce jeudi, la moitié des ménages grecs connaissent des difficultés grandissantes à payer leurs factures, emprunts et autres.

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Des employés d'administrations locales manifestant en décembre dernier contre des licenciements annoncés dans le secteur public © Reuters

Trop d'austérité tue l'austérité. En Grèce, selon une enquête publiée ce jeudi par la fédération des petites et moyennes entreprises GSEVEE et l'institut de sondage Marc, près de la moitié des ménages ont des difficultés à boucler leurs fin de mois, s'acquitter de leurs impôts et à rembourser leurs prêts immobiliers.

"Les ménages et les consommateurs ont atteint leurs limites financières", peut-on lire dans l'étude.

"Ils ne peuvent plus supporter de nouvelles augmentations d'impôts, des tarifs de l'électricité ou une nouvelle baisse de revenus", poursuit la GSEVEE.

La politique d'austérité et les plans de rigueur successifs menés par le gouvernement (hausse des taxes, baisse du salaire des fonctionnaires...), en échange de plans de sauvetage internationaux commandités par la troïka – UE, FMI, BCE – pèsent lourd sur le pouvoir d'achat des grecs.

Une situation risquée pour les finances de l'Etat


90 % des ménages ont vu leurs revenus baisser de 38% depuis le début de la crise en 2009
90 % des personnes interrogées confient avoir diminué leurs achats de vêtements et leurs dépenses de loisir
80% se chauffent et se déplacent moins qu'avant
plus de la moitié des personnes interrogées lors de cette étude ont emprunté de l'argent à des proches afin d'équilibrer leurs comptes à la fin de l'année 2012
Un foyer sur deux ne peut plus payer ses impôts
La correspondance d'Angélique Kourounis à Athènes (00:01:00)

"Dans les fins de mois, ce qui est le plus dur, c'est les 30 derniers jours", disait Coluche. Une situation que connaissent aujourd'hui de nombreux ménages grecs et qui n'est pas sans risque pour les caisses de l'Etat.

Cette étude met effectivement en doute la capacité du gouvernement à tenir ses objectifs de rentrées fiscales et par là même de déficit annuel. "La baisse des revenus et la sur-imposition conduit à un relâchement de l'éthique fiscal et le risque d'une baisse des recettes de l'Etat est visible", poursuit l'étude.

Un déficit en 2013 moins élevé que prévu ?

Un risque que ne sous-estime pas le président de la République grec. S'adressant aux créanciers du pays, Kàrolos Papoùlias a déclaré : "Si vous voulez imposer d'autres mesures, il faudra aussi trouver un autre peuple à qui les imposer", tandis que pour le seul mois de janvier les rentrées fiscales ont chuté de 7%. L'équivalent de plus de 300 millions d'euros que le gouvernement devra trouver d'une manière ou d'une autre.

Vendredi, le gouvernement grec a pourtant annoncé tabler sur un déficit annuel de 4,3 % du PIB en 2013 contre l'objectif initial de 5,5%. Une révision qui "atteste d'une claire amélioration" des performances budgétaires de la Grèce, a indiqué une source du ministère grec. Pas de quoi redonner le sourire à la population. Pour 2013, 54 % des ménages prédisent qu'ils ne parviendront pas à payer tout ce qu'ils doivent.
commentaires:
La grèce est en train de mourir. La rigueur est nécessaire. Mais là, nous sommes en train de tuer une nation.
La question est-elle de se demander, encore une fois, comment et pourquoi en sommes-nous là. On le sait. Les banques, la démagogie politique et le refus d'une citoyenneté honnête et contribuable assumée par le peuple. Le tout est maintenant de s'en sortir. Il est évident que l'attitude de certaines nations est inquiétante. Cameron a fait son marché et il s'en fiche éperdument du reste. Angela M. pense à ses élections et partage la philosophie de Cameron. Aux Grecs, les yeux pour pleurer. Tout cela donne raison aux euro-septiques qui ont voté contre la constitution Giscard, adoptée par la composante officielle du P.S. Il reste aux Européens à payer, à contribuer, sans râler une fois de plus. Pour éviter le pire pour eux-mêmes et pour sauver leur propre peau (car on sait bien que ce ne sera jamais par solidarité).
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Message  ivo Mer 20 Fév - 11:15

Grève générale en Grèce contre l'austérité
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/02/20/greve-generale-en-grece-contre-l-austerite_1835203_3214.html
La Grèce va de nouveau tourner au ralenti, mercredi 20 février, sous l'effet d'une grève générale contre la poursuite de l'austérité exigée par ses créditeurs de l'UE et du FMI, dont les représentants, la troïka, sont attendus à Athènes pour en vérifier la mise en œuvre.
La journée d'action, la première de l'année, à l'appel des centrales syndicales du public, Adedy (Confédération des syndicats des fonctionnaires publics), et du privé, GSEE (Confédération générale des travailleurs grecs), doit perturber les transports, notamment aériens, du fait d'arrêts de travail en cours de journée des aiguilleurs du ciel.

Les trains et dessertes urbaines seront affectés, tandis que les bateaux desservant les îles doivent rester à quai. Succédant à une grève générale en novembre, et à plus d'une dizaine de grèves depuis le début de la crise grecque en 2010, le débrayage doit culminer avec une manifestation dans le centre d'Athènes à la mi-journée. Il doit aussi perturber le fonctionnement des administrations, écoles et hôpitaux. Les syndicats d'avocats et de commerçants s'y sont également ralliés.

"SAUVEGARDE DES DROITS DÉMOCRATIQUES"

Braqués contre le nouveau train d'austérité que le pays surendetté a dû adopter cet automne pour rester sous perfusion financière internationale, la GSEE et l'Adedy avaient appelé à cette mobilisation en riposte à la décision du gouvernement de briser deux récentes grèves, du métro d'Athènes et des marins, en recourant à la réquisition. La GSEE a assuré dans un communiqué lutter "pour les conventions collectives, des mesures contre le chômage", dont le taux a explosé à 27 %, "et pour la sauvegarde des droits démocratiques". L'Adedy entend aussi faire barrage à des licenciements dans la fonction publique, dont les créanciers veulent réduire la taille.

Alors que le pays traverse sa sixième année de récession, le principal parti d'opposition, le Syriza, de gauche radicale, a appelé à une mobilisation massive pour "faire tomber le plus vite possible" le gouvernement de coalition droite-gauche modéré emmené par le conservateur Antonis Samaras. La police a prévu un important dispositif pour prévenir les débordements, fréquents lors des manifestations anti-austérité en Grèce.

La grève constitue un avertissement social avant l'arrivée attendue d'ici à début mars à Athènes de la troïka des créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international), qui doit juger du respect par Athènes de ses engagements de rigueur et réformes, conditionnant la poursuite du versement des prêts UE-FMI, censés atteindre d'ici à 2014 un total de 240 milliards d'euros.
commentaires:
Nous attendons tous avec impatience qu'un mouvement de même type se déroule en France. L'idéal serait que tout soit bloqué pendant un mois ou deux afin que les capitalistes comprennent qu'on est solidement burnés comme disait Tapie. Un tel mouvement ferait vendre des automolbiles Peugeot par milliers et désorienterait totalement nos concurents européens et asiatiques. La France sortirait grandie de cette épreuve, encore un peu plus petite, mais grandie dans ses fantasmes.
Tout est à vendre en Grèce, donc les entreprises françaises seront présentes! Hollande était aussi la pour vendre deux frégates qui vont explorer les gisements de gaz et de pétrole en mer d'Egée.. http://www.france.attac.org/articles/francois-hollande-en-grece-cynisme-social-et-ecologique . La misère est dramatique:http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1459261-la-misere-au-temps-du-diktat-economique
Le laboratoire grec tourne à plein régime. La crise sociale avec 27% de chômeurs est au rendez-vous. L'incapacité de dégager des moyens et de trouver un idéal pour améliorer les conditions de vie et le vivre ensemble apparaît clairement pour les grecs. Les calculs des spéculateurs vont-ils finir par s'avérer payants? Les grecs devront-ils vraiment s'asseoir sur leur avenir et se laisser benoîtement étrangler?
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Message  ivo Jeu 21 Fév - 10:52

Grèce: plus de 50000 manifestants contre l’austérité
http://www.rfi.fr/europe/20130220-grece-plus-50-000-manifestants-contre-austerite-greve
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Plus de 50 000 personnes ont répondu à l'appel à la manifestation des syndicats grecs, ce mercredi 20 février.
REUTERS/Yannis Behrakis

En Grèce, les syndicats avaient appelé à une nouvelle grève générale contre l'austérité ce mercredi 20 février. A Athènes et Salonique, les manifestants étaient plus de 50 000 à battre le pavé. Des cortèges pacifiques, mais moroses. C'est que, derrière les chiffres et la paupérisation, il y a la réalité des souffrances.

Avec notre correspondante à Athènes, Amélie Poinssot

« Nous persistons et nous continuons, car l'heure est à l'action et il faut réagir », lance un syndicaliste dans son mégaphone. Autour de lui, des milliers de manifestants se rassemblent. Parmi eux, Maria Apostolou, la cinquantaine, témoigne de la profondeur de son amertume face à la situation de son pays.

« Il n’y a plus rien. Il y a des familles qui sont dehors en ce moment. Concernant les retraites, la situation est très difficile », liste-t-elle. La situation pour les salariés n’est pas plus brillante. Psychologue, directrice d’un centre de formation professionnelle pour personnes handicapées, elle explique qu’elle « travaille sans être payée depuis huit mois. »

Effondrement de l'Etat-providence

L'organisme que dirige Maria Apostolou dépend des subventions publiques. Comme l'ensemble du secteur social et celui de la santé, il se trouve en première ligne des coupes budgétaires entraînées par la politique d'austérité menée en Grèce depuis trois ans.

L'Etat-providence, qui était déjà moins développé ici que dans les pays ouest-européens, est en train de s'effondrer. Alors que dans le même temps, le chômage explose. Il touche désormais près du tiers de la population active.

Georges Dassis
Représentant de la CGT grecque

La seule chose que nous espérons, c’est que la descente aux enfers soit stoppée et que nous commencions à nous relever. (…) Les gens sont licenciés pour motifs économiques, et sont menacés d’accepter des salaires nettement en dessous du salaire minimum, qui était situé à 720 euros par mois avant la crise.


Grèce : les sans-abri issus de la classe moyenne
>>> http://www.rfi.fr/emission/20130110-grece-abri-issus-classe-moyenne
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Message  niouze Ven 22 Fév - 13:13

Le muet et le parlant

Athènes 20/02 - Grande manifestation syndicale unitaire
La journée d’hier (19/02) était pluvieuse et…. bien curieuse. En fin de matinée les (rares) téléspectateurs branchés sur la chaîne publique NET ont découvert ces séquences surréalistes de la visite du Président Hollande à Athènes : descendre la rue Hérode Atticus en compagnie d’Antonis Samaras à pied, pas de voix off, aucun commentaire ni analyse pour cause de grève des journalistes. Un rare moment de… vérité, deux hommes politiques seuls, le bruit de la ville, le chant des oiseaux du jardin botanique d’en face, enfin une belle image, à notre portée et à la hauteur du monde, c'est-à-dire la nôtre. En début d’après-midi, vers 15h, la grève des journalistes des médias publiques déjà jugée… illégale, les commentaires ont aussitôt repris sur la chaîne NET, les dernières heures de la visite du Président français ont ainsi été couvertes, dont son allocution prononcée devant la communauté française au Lycée franco-hellénique.

François Hollande et Antonis Samaras - 19/02
François Hollande a, à juste titre remarqué, combien ses interlocuteurs grecs issus du monde politique se sont exprimés en français, tous sauf un : le ministre des Finances Yannis Stournaras, il a préféré la langue des marchés (d’après ses propres explications saisies sur le vif) et… des banques du vaste monde dont il est issu. Pour le reste, les mesures de sécurité ont été visiblement draconiennes, ce qui est normal, les automobilistes compatissants l’ont bien compris sans trop broncher. Certes, le Président français n’avait rien à craindre (des habitants du territoire en tout cas), il n’y a pas eu une seule manifestation ou rassemblement, comme lors de la visite d’Angela Merkel en Octobre dernier, ce qui en dit déjà… assez long du sens commun à propos de la géopolitique de l’Europe actuelle, vue d’ici-bas : nous ne sommes pas dupes, nous savons (et à nos dépens) qui dirige véritablement en ce moment l’astéroïde de l’U.E…. car nous devenons ses débris.

"Non à l'euro" - Place de la Constitution - 20/02
Malgré les efforts du « gouvernement » Samaras dans la communication (et on peut le comprendre), la visite de François Hollande est presque passée inaperçue, car "déjà manquant d’originalité", telle fut le (non) ressenti chez nous hier. La presse de gauche (et anti-mémorandum) souligna tout simplement que la France s’intéresse évidement à la grande… braderie des bijoux de la baronnie chemin de fer, distribution d’eaux, prospection pétrolière, régie d’électricité… derrière l’Allemagne bien entendu, rien de très original en somme (par exemple To Pontiki sur son portail internet - 20/02). Paradoxalement (!) la pluie a cessé cette nuit, et c’est sous un soleil radieux que notre vie... normale a pu reprendre ce matin, un mercredi, décrété de surcroit, journée d’action nationale par tous les syndicats, décidément, le pays bouge (encore) comme il peut.

Notre ville, nos écrans du vivant se sont alors préparés en vue de cette transition… vers le « parlant », après les séquences du « muet relatif » de la veille. J’ai d’abord croisé ces innombrables policiers et autres RoboCop sur le trottoir, devant la centrale de la police athénienne. Ils s’apprêtèrent à prendre du service, et d’ailleurs bien souriants, en attente de cette grosse journée de grande manifestation. Jeunes hommes, très jeunes et visiblement conscients d’appartenir à une variante entomologique bien spécifique dans la taxinomie des choses et des êtres sous le régime de la… « Gouvernance », ils s'amusaient entre eux sous le regard ahuri des autres. Pauvres gens finalement, au sens propre et figuré : « J’ai loué un 37m2 depuis peu depuis que je suis fait muter à Athènes. Le coût reste exorbitant... pour mes 800 euros de salaire par mois… c’est dur », expliquait à ses collègues un jeune policier. Effectivement. Et « nos » policiers aux 800 euros, ils ont été nombreux ce matin au centre-ville (et par la suite devant le "Parlement"), à laisser passer les piétons sous surveillance et bien souvent, non sans un certain…. frottement avec eux. Nos trottoirs sont si étroits en ce moment, au même titre que la démocratie je dirais.

Devant le "Parlement" - 20/02
J’avais déjà lu quelque part, sans doute à travers un récit littéraire, combien ce « frottement » avait déjà connu ses heures de gloire jadis. Lors des grandes manifestations des démocrates et des gens de gauche dans ce pays, vers 1965 par exemple. On connait la suite : la dictature des Colonels en 1967. Pavlos, rencontré peu après au beau milieu du cortège à la grande manifestation entre Pedion Areos et la place de la Constitution, m’a alors posé cette même question devenue récurrente : « Je crois que nous vivons un temps pré-dictatorial, pas toi ? ». Le frottement y est sans doute…. pour quelque chose. Peu avant, place Omonia dans un café, un jeune homme n’a pas eu d’autres mots plus… démocrates pour exprimer son désarroi : « Demain monsieur c’est mon anniversaire, j’ai tout juste trente ans et je n’ai pas de travail… j’ai honte d’être là, assis dans ce café accompagné de ma maman, surtout parce que c’est elle qui paye mon café ». Devant le café et sur la place, avait lieu le rassemblement organisé par le syndicat du KKE (parti communiste), se séparant volontairement des autres forces syndicales et politiques. Le rassemblement pro-KKE fut pourtant bien moins nombreux que d’habitude, tandis que l’autre rassemblement, a été suivi par des dizaines de milliers de personnes.

"Jadis les Colonels, à présent les banquiers" - Athènes 20/02

"Déjà tôt ce matin des militants de l’extrême-gauche" - 20/02

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Le rassemblement pro-KKE - Place Omonia - 20/02
Déjà tôt ce matin des militants de l’extrême-gauche, postés devant le musée archéologique préparaient leur manifestation, banderoles, drapeaux, sonos et petite librairie… marxiste – léniniste. On n’effacerait pas si facilement les références d’une certaine vieille gauche européenne, vieilles d’un (si) bon petit siècle… qu’elle-même. Au moins, l’ambiance y était. Malgré la résignation et la peur, si savamment inculquées d’en haut et d’en bas (et… par frottement), c’est la joie qu’elle prédominait. Plus la colère : « Non, nous ne sommes pas morts et nous ne nous rendrons pas. Sauf que nos chefs [chez Syriza] n’ont pas réalisé combien la base, voire certains cadres du mouvement se radicalisent jour après jour. Nous leurs briserons les os... aux nôtres aussi, nous n’avons pas d’autre choix… sinon nous mourrons… comme déjà nos illusions ; les plus naïves parmi elles en tout cas. Il en faudrait dix fois plus de monde dans les manifs déjà, et des actions plus ciblées. Passer et revenir sans cesse devant le Parlement n’a plus de sens. C’est connu, c’est balisé… c’est nous mettre dans la gueule du loup. J’ai 57 ans, je suis ouvrier métallo et syndicaliste. Je n’ai plus de temps, je ne peux plus attendre… les gens sont responsables de leur destin, ils doivent bouger, de même que nos chefs syndicalistes et politiques des partis de la gauche… » (Yannis, rencontré parmi les manifestants, 20/02).

Athènes 20/02
Devant le musée archéologique - 20/02
Sous le Parthénon - 20/02
Nous nous radicalisons, peut-être parce que nous réalisons désormais la maigre distance qui nous sépare des… concitoyens-mendiants. Eux, la tête baissée ne regardent même plus les manifestants qui défilent. Nos univers sociaux se croisent sans se rencontrer parfois. Comme lorsque deux journalistes d’un hebdomadaire de la droite populiste ont questionné en pleine manifestation un retraité sur…. l’éventualité de ses difficultés : « Vous rigolez ou quoi Madame, d’où venez-vous, de quelle planète ?».

"Vous rigolez ou quoi Madame..." - 20/02
Dans un café - 20/02




"Peuple en avant - Hors UE" - Athènes 20/02
"Eux, la tête baissée ne regardent même plus les manifestants qui défilent" - Athènes 20/02
Une question à poser plutôt à Antonis Samaras. Sous le titre : « Les investissements étrangers arrivent», une nouvelle affiche nous informe que « désormais c’est en Grèce qu’on va construire les vaisseaux de l’Empire Galactique. Un grand accord commercial vient d’être signé entre la Grèce et l’Empire Galactique, et ceci, grâce aux efforts titanesques du premier Ministre Antonis Samaras, lequel vient de rencontrer Dark Vador au siège même de l’Empire Galactique. Cet accord prévoit la construction des navires et autres vaisseaux de l’Empire en Grèce, puisque selon les déclarations de Dark Vador, après les reformes du monde du travail chez nous, la main d’œuvre est moins chère en Grèce que sur la planète Tatooine. Bravo la Grèce ».

« Les investissements étrangers arrivent » - Athènes 20/02
C’est vrai que depuis tous ces derniers événements qui n’en finissent pas, nous avons tout perdu sauf notre sens de l’humour : « La liberté ou photoshop » voit-on sur un mur place de la Constitution, là où précisément un militant Syriziste paresseux a abandonné l’étendard de son mouvement à la dispersion de la manifestation.

« La liberté ou photoshop » - Athènes 20/02
"La place a aussitôt repris ses habitudes" - 20/02

Place de la Constitution, terminus. La place a aussitôt repris ses habitudes… de temps de paix, sauf pour ce qui est des pertes sur le champ de la guerre sociale, ou plutôt faite contre la société. Un jeune homme, un tout nouveau mendiant a pris procession de l’angle, situé à droite sur l’embouchure du métro. Bien habillé et propre, visiblement il n’est pas un sans-abri, Il exhibe sa pièce nationale d’identité, sa carte d’inscription au chômage, ainsi qu’un autre document, attestant de son licenciement : « Je suis grec, je suis au chômage, aimez-moi s’il vous plaît ». La Grèce, la vraie vie… muette et parlante.

« Je suis grec, je suis au chômage, aimez-moi s’il vous plaît » - Athènes 20/02
http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2013/02/le-muet-et-le-parlant.html#more
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Message  ivo Dim 3 Mar - 8:54

Grèce: prison à perpétuité pour l'ancien maire de Salonique condamné pour corruption
Les créanciers de la Grèce estiment que la réforme fiscale, pourtant indispensable au redressement du pays, prend du retard. Et pourtant la justice grecque vient de frapper un grand coup en condamnant à la prison à perpétuité l'ancien maire de Salonique pour complicité de détournement d'argent public.
>>>
http://www.rfi.fr/europe/20130303-grece-prison-perpetuite-ancien-maire-salonique-condamne-corruption-papageorgopoulos
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Message  ivo Lun 4 Mar - 8:51

La Grèce de nouveau sous l’œil de la troïka espère limiter les licenciements de fonctionnaires
http://www.rfi.fr/europe/20130303-grece-nouveau-sous-oeil-troika-plaide-limiter-licenciements-fonctionnaires
La Grèce subit depuis dimanche un nouvel examen de son redressement financier, imposé par ses créanciers UE, BCE et FMI. Pour continuer à aider la Grèce et lui verser une nouvelle tranche de prêts, la troïka demande l'application stricte de mesures d'austérité.

Comme c'est le cas régulièrement, des responsables de l'Union européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI sont à Athènes pour évaluer les progrès accomplis dans l'application des réformes qui sont la contrepartie à leur aide.

Ces créanciers de la Grèce insistent sur la nécessité des privatisations et de la lutte contre l'évasion fiscale.

75 000 postes de fonctionnaires supprimés

Mais, surtout, ils exigent le licenciement de 25 000 fonctionnaires cette année pour arriver à la suppression de 150 000 emplois de fonctionnaires d’ici à la fin 2015. Le gouvernement grec, face au problème social de grande ampleur que cela pose, insiste sur le fait que 75 000 fonctionnaires sont déjà partis depuis 18 mois, notamment avec les départs à la retraite, et qu'il est difficile d'aller très au delà.


Cette question du licenciement de fonctionnaires entraîne d'ailleurs des tensions au sein de la large coalition gouvernementale qui dirige la Grèce. Et ce d'autant plus que le taux de chômage a déjà atteint un niveau record de 27% de la population active, en raison de la récession économique liée à la cure d'austérité budgétaire.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 10 2013-03-03T091410Z_1454876742_GM1E9331BQW01_RTRMADP_3_GREECE-BAILOUT_0
Bob Traa, représentant du FMI en Grèce, à son arrivée au ministère des Finances, à Athènes, ce dimanche 3 mars.
REUTERS/John Kolesidis

>>>

Grèce: la Troïka veut mettre un sacré coup de rabot dans la fonction publique
http://www.rfi.fr/europe/20130304-grece-troika-veut-mettre-sacre-coup-rabot-fonction-publique
La Troïka était de retour dimanche 3 mars en Grèce où les réformes et le budget sont toujours examinés de près par la Commission européenne, la BCE et le FMI. Les trois représentants ont rencontré le ministre grec des Finances, Yannis Stournaras. Parmi les dossiers au centre des discussions : le chantier des privatisations, la réforme fiscale et la réduction de la fonction publique.

Avec notre correspondante à Athènes, Amélie Poinssot

C'est une image devenue familière en Grèce ces deux dernières années : les représentants des trois institutions créancières du pays arrivent au ministère des Finances pour examiner les comptes publics et l'avancée des réformes avant de donner leur accord pour le versement d'une nouvelle tranche du prêt international consenti au pays.

Cette fois-ci, c'est une petite portion que l'Etat attend : 2,8 milliards d'euros sur les 150 milliards au total que comprend la dernière convention de prêts signée entre Athènes, Bruxelles, et le FMI (Fonds monétaire international). Mais en échange, le coût pour les Grecs reste très élevé : cette fois-ci, il s'agit de toucher au principe même de la fonction publique. Car la Troïka demande le licenciement de 150 000 fonctionnaires d'ici à 2015, du jamais vu en Europe.

27% de chômeurs

Si la mesure a déjà été actée par le Parlement avec le vote de la dernière loi-cadre d'austérité en novembre, elle doit encore être mise en œuvre. C'est pour cela que les représentants de la Troïka sont là. Ils doivent rencontrer en ce début de semaine le ministre de la Réforme administrative. Et faire progressivement le tour des ministères jusqu'au week-end prochain.

Si le gouvernement a accepté jusqu'à présent toutes les exigences de la Troïka, il n'est pas certain qu'il reste de marbre au sujet de la fonction publique. D'autant que le travail est désormais un luxe dans le pays : 27% de la population active est au chômage.
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Message  ivo Lun 29 Avr - 8:56

Grèce: le Parlement adopte une loi qui va permettre le licenciement de 15 000 fonctionnaires
Le Parlement grec a adopté dans la nuit de dimanche à lundi une loi ouvrant la voie au licenciement des fonctionnaires : première mesure du genre en Grèce, elle concerne 15 000 agents de la fonction publique, qui devront être remerciés entre cette année et l'an prochain. Devant le Parlement, des manifestants étaient rassemblés pour s'opposer à ce projet de loi.
>>>
http://www.rfi.fr/europe/20130428-grece-syndicats-mobilises-contre-licenciements-fonctionnaires-parlement-loi
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Message  ivo Ven 3 Mai - 11:31

Grèce : un député néonazi s'en prend au maire d'Athènes
http://www.rfi.fr/europe/20130503-grece-depute-nazi-s-prendau-maire-athenes
A Athènes, le parti néonazi Aube Dorée continue de se faire remarquer par ses méthodes violentes et antidémocratiques. Un de ses députés a agressé le 2 mai Giorgos Kaminis, le maire de la capitale, qui avait fait interdire dans la matinée une distribution de nourriture gratuite réservée aux seuls Grecs organisée par ce parti dans le centre d’Athènes, et jugée «raciste et illégale», selon une source policière.

Avec notre correspondante à Athènes, Amélie Poinssot

Ce n'est pas la première fois que le parti néonazi Aube Dorée joint le geste à la parole. L'an dernier, en pleine campagne électorale, le porte-parole de ce parti au discours agressif et xénophobe avait frappé en direct sur un plateau télévisé deux candidates de gauche.

Il y a quelques mois, des députés de ce même parti avaient mis à sac les stands d'un marché tenus par des immigrés. Et l'on ne compte plus les insultes et menaces proférés par des élus Aube Dorée à l'égard des journalistes.

Cette fois-ci, c'est le député Yorgos Germenis qui a levé la main sur le maire de la capitale. L'homme au crâne rasé a aussitôt été neutralisé par les services de sécurité, mais un enfant a été blessé au passage. Le député réagissait à l'interdiction par le maire d'une manifestation organisée par Aube Dorée sur la place centrale d'Athènes : une distribution de nourriture réservée aux seuls détenteurs d'une carte d'identité grecque - manifestation qualifiée de « raciste » et « illégale » par la municipalité.

C'est la première fois que les autorités municipales s'opposent ainsi frontalement à une action d'Aube Dorée, preuve que l'impunité dont jouissait le parti depuis son entrée au Parlement, il y a bientôt, un an commence à tomber.
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Message  ivo Ven 10 Mai - 13:27

Grèce-Le chômage des jeunes dépasse les 60%
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00520229-grece-le-chomage-des-jeunes-depasse-les-60-565164.php
Le taux de chômage des jeunes a dépassé le seuil des 60% en Grèce en février, conséquence de la récession après des années d'austérité imposée par les créanciers internationaux d'Athènes, montrent les statistiques du chômage publiées jeudi.
Le chômage pour l'ensemble de la population a atteint 27%, plus du double de la moyenne de la zone euro qui était de 12,1% en mars.
Le nombre de demandeurs d'emploi a pratiquement triplé dans le pays depuis le début de la crise de la dette en 2009 et il atteint des proportions inédites pour les 15-24 ans, malgré des mesures ciblées du gouvernement pour relancer les embauches. Le salaire minimum, notamment, a été réduit de 32% pour les moins de 25 ans, à environ 500 euros par mois.
Le taux de chômage des jeunes était de 59,3% en janvier et de 54,1% en mars 2012.
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Message  ivo Lun 20 Mai - 9:34

Grèce : « Le plus courant, les attaques au couteau, au bâton ou à la matraque électrifiée »
http://www.rue89.com/2013/05/19/grece-plus-courant-les-attaques-couteau-baton-a-matraque-electrifiee-242450
Ismaël a 14 ans. Il vient d’Afghanistan, vit à Athènes, et il témoigne dans une vidéo diffusée par l’ONG Médecins du monde :

« Je suis descendu du métro à la station Attiki, et j’allais chez moi. Trois hommes sont venus derrière moi, ils m’ont tapé sur l’épaule et m’ont demandé d’où je suis.

Quand j’ai dit que je venais d’Afghanistan, ils ont commencé à me frapper. L’un d’eux m’a frappé au visage avec une bouteille de bière. Je me suis évanoui. [...]

Je n’ai pas pu les voir très bien [...]. Ils portaient tous les mêmes vêtements noirs, avec le même symbole. Je ne connais pas vraiment ce symbole. Il y a deux branches de laurier qui se rejoignent en bas et au milieu un symbole, mais je n’ai pas bien compris ce que c’est. »

Ismaël raconte qu’un passant l’a trouvé et emmené à l’hôpital. Après avoir été soigné, l’adolescent a été placé sous la protection du procureur et de Médecins du monde, qui gère un centre d’accueil pour les mineurs réfugiés. Sur le visage du garçon, l’ONG a compté 30 points de suture.

Tandis que le Réseau de recensement de la violence raciste dénombre, en 2012, 154 « incidents de violence raciste contre des réfugiés et des migrants » (sachant que de nombreux incidents ne sont pas déclarés). Plus précisément, commente Nathalie Simonnot, de la direction de Médecins du monde :

« Le plus courant, ce sont les attaques au couteau, au bâton ou à la matraque électrifiée, la nuit, sur des gens isolés, jamais des groupes. »

« Vous ne deviendrez jamais grecs ! »

Pour Yannis Androulidakis, journaliste à To Vima (l’un des journaux les plus vendus du pays), ces attaques ne sont pas nouvelles, mais elles sont devenues plus fréquentes, et plus violentes.

En 2010 déjà, un interprète afghan de Médecins du monde avait été « massacré par une bande de dix types avec des battes, et laissé pour mort par terre », poursuit Nathalie Simmonot. Il a passé un mois à l’hôpital et, depuis, poursuit l’humanitaire, il a peur de se déplacer seul dans la rue.

En mai 2012, lors d’un meeting, une quinzaine de militants du parti d’extrême-droite l’Aube dorée – dont le symbole rappelle la croix gammée entourée de lauriers – avaient agressé un jeune homme pakistanais dans une station de métro d’Athènes.

La bande a pénétré dans la station en criant : « Vous ne deviendrez jamais grecs ! », raconte Global Voices : « Ils ont repéré l’homme, qu’ils ont jeté au sol et roué de coups, sous les regards des voyageurs choqués. »

Peu après, six activistes d’extrême droite avaient été arrêtés, soupçonnés d’avoir attaqué le domicile de quatre immigrés égyptiens dans la banlieue portuaire d’Athènes.

Plus récemment, en janvier, un jeune Pakistanais n’a pas survécu aux coups de poignards de ses deux agresseurs. Chez l’un d’eux, un pompier grec de 29 ans, la police a retrouvé des dizaines de tracts d’Aube dorée, relate La Libre Belgique.

En février dernier, une quarantaine d’activistes d’Aube Dorée, « à moto, en noir, avec des bâtons », ont encerclé une polyclinique de Médecins du monde à Athènes, qui accueille Grecs et étrangers. Ils en ont été chassés par les habitants du quartier et les patients, raconte l’ONG.

Il y a moins d’un mois, enfin, dans la région de Manolada, des exploitants agricoles ont ouvert le feu sur les travailleurs migrants venus réclamer leur paie. Trente d’entre eux ont été blessés, comme le raconte le reporter du site Myeurop.com.

Les violences à la campagne, « ce n’est pas spécialement politique »

La violence des villes n’est cependant pas à mélanger avec celles des champs, prévient Yannis Androulidakis.

Dans les campagnes, tout d’abord, des agriculteurs qui font travailler des ouvriers agricoles sans-papiers ont toujours utilisé la menace pour ne pas les payer, raconte le journaliste. « Là, ça n’est pas spécialement politique, ni organisé, il n’y a pas toujours Aube dorée derrière. » Sauf que « d’habitude, les contremaîtres appellent la police pour dénoncer des sans-papiers, et ne tirent pas 60 coups de feu... »

Katia Zagoritou, du Mouvement de défense des droits des immigrés et des réfugiés, à Patras, confirme :

« Il y a vingt ans, c’était contre les Albanais. Mais aujourd’hui, ça devient plus dur, les agriculteurs utilisent des armes à feu. C’est la grande nouveauté : les armes, les bouteilles. A la campagne comme en ville. »

Dans les villes, Aube dorée aux manettes

A Athènes, constate Yannis Androulidakis, les agressions sont « plutôt organisées par Aube dorée », le parti politique né en 1992 et qui a obtenu plus de 5% des voix à Athènes en 2010.

Ces attaques-là se sont multipliées depuis trois ou quatre ans, selon le journaliste, connaissant leur apogée durant les années 2011 et 2012, avant les élections qui ont mené Aube dorée au Parlement :

« Avant, des gens défilaient avec des drapeaux d’Aube dorée et tabassaient des immigrés. Depuis qu’il est au gouvernement, le parti se prétend fréquentable, et soutient moins ouvertement de tels actes. »

Pour Katia Zagoritou, qui s’appuie sur le rapport du Réseau de recensement de la violence raciste, l’élection n’a rien changé :

« Depuis trois ans, nous constatons une très forte augmentation des attaques racistes. »


La crise n’est pas la seule responsable

Quand les premiers immigrés sont arrivés au début des années 90, à la chute des pays des l’Est, ils ont effectué « le travail que les Grecs ne voulaient pas faire, aux champs, pour une bouchée de pain, sans sécurité sociale, du matin au soir », rappelle l’avocat Georgios Athanassakis. Mais ensuite, les flux se sont énormément intensifiés et, aujourd’hui, 80% des migrants passent par la Grèce, dans l’espoir de gagner l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou la France.

Or, avec la procédure européenne de Dublin II, quand un migrant est arrêté en Europe, il est renvoyé dans le pays par lequel il y est entré. La Grèce donc, majoritairement. Alors que le système de demande d’asile grec fonctionne mal (il est repensé actuellement).

Au même moment, la crise économique frappe la Grèce. Le chômage passe de 9% fin 2010 à plus de 27% début 2013. La pauvreté explose. Les acquis sociaux, pour ceux qui travaillent, sont dynamités. Et le tissu social se délite.

Les immigrés ne sont pas tant désignés comme étant ceux qui prendraient le travail des Grecs. Ils sont plutôt dénoncés comme étant ceux qui « polluent la ville, commettent des crimes, plongent le pays dans le Tiers-monde », racontent les personnes interrogées.

Bref, « la crise et les politiques d’austérité sont l’étincelle qui ont mis le feu aux poudres », analyse Fabien Perrier, journaliste à L’Humanité et spécialiste de la Grèce. « La crise n’explique pas à elle seule ces violences racistes. C’est une rencontre de plusieurs facteurs : une politique migratoire européenne, une banalisation – voire une légitimation – des idées de l’extrême droite par d’autres partis, et des mesures d’austérité drastiques. »

Un climat de « terreur d’extrême droite »

Pour preuve : les étrangers ne sont pas les seuls visés par Aube dorée. Les homosexuels sont également attaqués, ainsi que des militants d’extrême gauche.

Autre signe inquiétant : les agressions contre les immigrés sont parfois perpétrées par des policiers, comme le constate le Réseau de recensement de la violence raciste. Pas étonnant, plus de la moitié des policiers grecs ont voté pour Aube dorée aux élections législatives de 2012, selon une étude de l’hebdomadaire To Vima, rapportée par l’agence de presse italienne Ansa.

Ce que redoutent les personnes interrogées, d’ailleurs, c’est d’être les prochaines victimes, sentant leur Etat s’éloigner un peu plus d’une démocratie qui protège ses citoyens. Elles citent de récentes décisions du gouvernement pour appuyer leurs craintes :

l’interdiction de grèves (par le biais d’une procédure valable en temps de guerre, d’épidémie, de catastrophe naturelle, etc.) ;
la présence de policiers pour casser les manifestations, raconte Georgios Athanassakis, avocat ;
la décision du gouvernement de placer dans des camps militaires les citoyens condamnés pour « crimes financiers » et « infractions mineures ».
Ils ne sont pas les seuls à s’inquiéter. Réagissant au recensement des agressions racistes, Nils Muiznieks, commissaire aux Droits de l’homme du Conseil de l’Europe, s’est déclaré préoccupé. Pour lui, la Grèce en est au premier stade d’une « terreur d’extrême droite ».
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Message  ivo Jeu 23 Mai - 9:37

De la prison pour 5 000 euros d’impôts de retard : le projet fou des Grecs
http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/05/22/prison-5-000-euros-dimpots-retard-projet-fou-grecs-242563
Le gouvernement grec vient de déposer au Parlement un projet de loi pour le moins insolite, qui n’a qu’insuffisamment attiré l’attention : les citoyens devant plus de 5 000 euros au fisc seraient passibles d’une peine d’emprisonnement d’un an.

Avec l’engrenage des différentes pénalités pour défaut de paiement, la croissance exponentielle du chômage et la mécanique infernale des intérêts, la barre des 5 000 euros sera vite atteinte.

La sanction serait effectuée non pas dans une prison classique, mais dans des casernes militaires reconverties pour l’occasion en sorte de « camps de travail » (on n’ose dire « de rééducation » ou « de concentration »…). Variante : des « prisons agricoles », dans lesquelles chaque journée de travail rachèterait deux en prison. Inutile de préciser que ce projet continue de susciter la polémique.

Le travail gratuit imposé aux contribuables défaillants fait penser aux corvées des serfs et autres manants du régime seigneurial du Moyen Age. Mais cette régression d’ampleur s’appréhende encore mieux par un retour à l’histoire grecque de l’Antiquité.

La loi de la « remise du fardeau »

En 594 av. J.-C., Solon devient archonte de la cité d’Athènes, en proie à de grosses difficultés économiques et sociales. Les paysans endettés sont alors réduits en esclavage par les riches propriétaires auprès desquels ils ont dû emprunter à des taux usuraires (à l’époque, le concept de marché financier n’existait pourtant pas, pas plus que les banques privées modernes ou la troïka).

L’équilibre socio-politique de la cité, qui reposait sur la solidité d’une classe de petits et moyens paysans propriétaires de leurs terres, s’en trouvait de facto menacé.

Solon décida alors une mesure radicale pour faire face à l’urgence de la situation : la « seisachteia », terme qui peut se traduire par « remise du fardeau ». Les dettes furent effacées, la servitude pour dette interdite, la contrainte par corps prohibée.

« Solon, réveille-toi, ils sont devenus fous ! »

Solon est considéré comme l’initiateur de la démocratie athénienne qui allait s’épanouir au siècle suivant, du moins de certaines de ses bases. Le ballon d’essai lancé par le gouvernement grec constitue bien une tentative de retour en arrière, que nous aurions été bien en mal d’imaginer il y a quelques années.

Nous nous contenterons de lancer un appel au plus profond d’une Histoire, dont nous sommes collectivement les héritiers et devrions de manière semblablement collective être les dépositaires. Un appel : « Solon, réveille-toi, ils sont devenus fous ! ».

La dette ne doit pas être un perpétuel prétexte à saigner toujours plus les peuples. Plus que jamais, une « seisachteia » s’impose. Qui peut raisonnablement croire que les dettes des Etats seront un jour entièrement remboursées ? C’est aussi une invitation aux peuples européens à reprendre en main leur destin
.
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