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Message  ivo Sam 16 Juin - 9:47

Grèce : ces législatives qui font trembler la zone euro
fr info
Les Grecs votent demain pour des élections législatives qui décideront de l'avenir du pays. En cas de majorité hostile au plan de rigueur exigé par Bruxelles, la Grèce pourrait quitter la zone euro. Selon les derniers sondages les deux favoris, la droite conservatrice et la gauche radicale sont au coude à coude.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 RTR33N2D
Installation d'un bureau de vote à Athènes © Reuters John Kolesidis

Hier soir à Athènes, le parti Nouvelle Démocratie a tenu son dernier meeting de campagne devant des milliers de sympathisants. Favorable au plan d'austérité, la droite conservatrice a rappelé son objectif : "sortir de la crise mais pas de l'euro". "Si nous rompions avec nos partenaires, ils nous contraindraient à quitter l'euro, nous ne pourrions plus importer (...) ce serait dix fois pire", a expliqué Antonis Samaras à la tribune. Son objectif : mettre en garde les quelques dix millions d'électeurs grecs contre les conséquences de leur vote.

En face, la Coalition de la gauche radicale et son candidat, Alexis Tsipras, veulent en finir avec la cure d'austérité. Le chef de file de Syriza, est persuadé que les Européens ne mettront pas à l'œuvre leurs menaces de couper les vivres à Athènes car ils auraient trop à perdre des effets d'une sortie de la Grèce de la zone euro. Le 6 mai dernier, lors des précédentes élections législatives qui n'avaient pas permis de dégager une majorité claire, Syriza avait provoqué un séisme politique en arrivant en deuxième position du scrutin avec 16,7% des voix.

L'Union Européenne suspendue aux résultat du scrutin grec

Les résultats de ce nouveau scrutin seront attendus fiévreusement, en particulier parmi les pays de l'UE. La Grèce s'est en effet transformée en véritable pomme de discorde entre des pays comme l'Allemagne qui prêchent l'austérité d'abord aux Grecs, et d'autres comme la France qui prônent un coup de pouce à la croissance.

Hier le ton est d'ailleurs monté à ce sujet entre Paris et Berlin. La chancelière Angela Merkel a condamné le "faux débat" entre croissance et rigueur, après notamment des propos du président français qui s'est adressé directement aux Grecs, éreintés par cinq ans de récession, en leur promettant que la "croissance" serait "le thème sur lequel nous devons mettre les Européens autour de la table".

L'envoyé spécial de France Info à Athènes, Yann Gallic, a assisté au dernier meeting de Nouvelle Démocratie
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Message  ivo Sam 16 Juin - 10:43

Pourquoi la Grèce va voter Syriza
http://www.slate.fr/story/57735/pourquoi-grece-voter-syriza
La coalition de gauche radicale pourrait être en mesure de former un gouvernement dimanche. Au point de provoquer un séisme politique en Europe? Pas si sûr...

Dimanche 17 juin, un nouveau parti pourrait bien accéder au pouvoir. Pas en France, où les législatives ne semblent pas passionner les Français, mais en Grèce. Syriza, la coalition de gauche radicale devenue deuxième force du pays lors du scrutin du 6 mai avec 16,8% des voix, est donnée en tête par une enquête d’opinion pour le quotidien Kathimerini à 31,5%, largement devant Nouvelle démocratie (25,5%).

Comment expliquer ce doublement des intentions de vote? Pas moins de 25 partis, en majorité de gauche, n’avaient pas réussi à obtenir le seuil requis pour entrer au Parlement, alors même qu’ils obtenaient 19,36% des suffrages exprimés. Tous ces électeurs pourraient se reporter sur Syriza le 17 juin, dans l’espoir d’un large gouvernement de gauche. Un choix anti-austérité, mais pro-européen, qui pourrait propulser à la tête du pays un parti qui ne récoltait que 4,6% des voix aux élections de 2009.

En mai déjà, en votant massivement contre les deux grands partis, Nouvelle démocratie (droite) et Pasok (Parti socialiste), les Grecs avaient rejeté 38 ans de clientélisme et de corruption. «C’est un vote de protestation, de colère, basé sur des considérations émotionnelles plus que rationnelles», analyse Dimitris Sotiropoulos, professeur de sciences politiques à l’université d’Athènes. Alors que les deux partis récoltaient 77% des suffrages exprimés aux élections de 2009, ils ne cumulaient plus que 32% des voix en mai.

Anti-austérité, mais pro-européen

Cette fois-ci, Syriza pourrait aussi attirer les électeurs de droite mécontents de la politique du mémorandum, impulsée par le Pasok, qui reste dans les esprits la force qui a trahi la confiance des Grecs. Elu sur un programme ambitieux en 2009, promettant —selon une phrase tristement célèbre— qu’il «y avait de l’argent», Georges Papandréou avait brusquement fait volte-face, en découvrant à son grand étonnement que les comptes avaient été masqués.

Ainsi commença le plan de sauvetage grec, ce fameux «mémorandum», pacte signé entre Athènes et la troïka (Commission européenne, Fonds monétaire international, Banque centrale européenne).

Décidés sans concertation populaire, les plans d’austérité se sont montrés très peu efficaces. La Grèce vit sa cinquième année de récession. Après un recul de 6,9% du PIB en 2011, la banque de Grèce table, dans son dernier rapport, sur une réduction de 5% pour 2012, une prévision pire que prévue. En parallèle, le chômage explose. 21,9% des Grecs sont aujourd’hui sans emploi, soit une augmentation de 37,8% en un an. Les jeunes sont les plus touchés, avec un taux vertigineux de 52,8%.

Cette crise sociale prend aujourd’hui des allures de crise humanitaire: on parle de suicides presque quotidiens pour raisons financières, de pénurie de médicaments, d’augmentation du nombre de SDF…

Face à ce désenchantement, Syriza a axé sa campagne sur l’illégitimité du mémorandum, et promis son annulation. Dimitris Kodelas, député de Syriza dans l’Argolide confirme:

«On ne peut pas demander au peuple grec de payer pour des choix qu’ont pris des gouvernements corrompus!»

A 38 ans, Alexis Tsipras, le leader de Syriza, jeune leader charismatique devenu l’homme à abattre à Bruxelles et Berlin, souhaite également incarner une figure intègre qui tranche radicalement avec ces longues années de corruption. Dans une conférence de presse, le 12 juin, Alexis Tispras se pose en garant de l’intégrité:

«Le nouveau parlement sera composé d’une majorité de forces non-corrompues qui chercheront les responsables des grands scandales.»

Les promesses ne manquent pas: suppression de l’immunité ministérielle, modification de la loi électorale, taxation des armateurs ou encore instauration d’une fiscalité plus juste.

Dans son programme, il donne aussi la priorité à l’amélioration des conditions de vie qui donnent froid dans le dos des bailleurs internationaux: rétablissement du Smic à 751 euros et des conventions collectives, rehaussement des minimas sociaux, abaissement de la TVA… Pour Réna Dourou, députée de Syriza à Athènes, «la priorité est de former une coalition gouvernementale de gauche afin que de “cobaye” de l’austérité, la Grèce devienne un nouvel exemple de soulèvement et d’espoir pour tous les peuples européens».

Une Grèce qui se sent humiliée

Avec un tel programme, Syriza ne pouvait que capitaliser sur les déclarations européennes des «technocrates» ou pro-austérité de Bruxelles, Berlin ou Washington.

Quand le 26 mai, la directrice du FMI Christine Lagarde recommande une nouvelle fois aux Grecs de «payer leurs impôts» et compare les citoyens à des enfants africains, plus méritants selon elle. En Grèce, le tollé est immédiat. Même Evangelos Venizelos, leader du Pasok, pourtant pro-austérité, s’indigne:

«Personne ne peut humilier le peuple grec en cette période de crise et je dis ça tout particulièrement à Mme Lagarde.»

Officiellement, ni la Commission européenne, ni la France, ne veulent commenter les élections en Grèce et évoquer le cas Syriza. A l'image de la chancellerie allemande:

«Nous ne commentons pas les affaires qui pourraient avoir une influence sur le processus électoral en Grèce.»

Pourtant, depuis le 6 mai et les dernières élections, le choix des Grecs alimentent les discours des dirigeants européens. Le 20 mai, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, rappelle que «la solidarité européenne n’est pas une voie à sens unique». Le 4 juin, Angela Merkel, consciente de la montée de Syriza, menace de renvoyer la Grèce devant la Cour de justice européenne si elle ne respecte pas ses engagements financiers. Le même jour, le ministre français de l’Economie, Pierre Moscovici, explique que si la Grèce veut rester dans la zone euro, elle «devrait faire les choix qui le permettent». Le 21 mai, François Hollande avait déjà refusé de rencontrer Alexis Tsipras «pour des raisons de protocole».

Pour l’Allemagne, comme pour les principaux dirigeants de la zone euro, le choix est manichéen: votez Syriza et vous sortirez de la zone euro. On croit entendre, vingt ans après, la rigueur légendaire de Margaret Thatcher: «There is no alternative.»

Plus la pression monte, plus Syriza monte

Une pression que l’on retrouve dans les grands médias. La une du Spiegel, le «magazine de référence» allemand, qui a titré «Acropolis, adieu! Pourquoi la Grèce doit quitter l’euro» en mai, a renforcé une rancœur germanophobe dans les rues d’Athènes. Le 7 juin, Franz-Olivier Giesbert, dans un éditorial du Point, préconise de «rendre la Grèce à la Turquie».

Le 17 mai, dans un éditorial du Monde, le directeur de la publication, Erik Izraelewicz, évoque un «petit pays», et demande «aux Grecs de choisir», avant de conclure:

«En espérant qu’ils feront le bon choix. Sinon, l’Europe devra en tirer les conséquences. Sans états d’âmes.»

Face aux critiques, aux menaces, le peuple grec réagit en bête blessée, touchée dans son orgueil. Plus les dirigeants et les médias européens accentuent la pression, plus Syriza monte dans les sondages. Voter Syriza, c’est faire front contre ce qui est vécu ici comme «un terrorisme médiatique de la part de certains pays européens».

La classe politique grecque joue aussi au Tous sauf Syriza. Theodoros Pangalos, ancien vice-président du gouvernement, connu pour ses sorties magistrales, a accusé la majeure partie des électeurs de Syriza d’être des «fonctionnaires qui ont eu leur emploi en fraudant ou en profitant du clientélisme», ajoutant que le parti serait «capable de tout une fois atteint 25%, à commencer par les exécutions».

Alors, le «péril rouge» brandi à demi-mot par les détracteurs de Syriza est-il aux portes de l’Acropole? Réna Dourou, députe de Syriza:

«Le problème ne trouve pas ses sources dans notre monnaie commune, l’euro, mais dans les politiques faites en son nom. Nous estimons qu’un retour à la monnaie nationale serait totalement catastrophique.»

Estimant qu’une partie de la dette contactée est injuste et profite essentiellement aux banques européennes, Syriza prône un audit de la dette. Sofia Sakorafa, députée de Syriza la mieux élue le 6 mai, dans le quotidien espagnol Lavanguardia:

«On a dit au peuple grec qu’il paie, mais personne ne sait d’où est issue la dette, ni ce que l’on paie.»

Un vote en terre inconnue

Si Syriza arrive en tête le 17 juin, les scénarios et les hypothèses sont multiples. Dans le cas où le parti obtiendrait la majorité absolue, et n’aurait besoin d’aucune alliance pour gouverner, Alexis Tsipras devrait partir au bras de fer avec l’Union européenne, et tout particulièrement avec Angela Merkel.

Si les deux camps restent sur leur position, trame très probable, la Grèce ne recevra plus d’argent de l’Europe, fera faillite, et sortira de l’euro dans les prochaines semaines. Les conséquences d’un retour à la drachme pourraient être encore plus terribles que l’austérité pour les Grecs.

En cas de majorité relative, de nombreuses incertitudes subsistent quant à la formation –ou non– d’un gouvernement au lendemain des élections. «Si l’on regarde les derniers sondages, il apparaît clair qu’il sera très difficile qu’un gouvernement soit formé», décrypte George Tzogopoulos, chercheur en sciences politiques à Athènes. Le Parti communiste grec (KKE) fait cavalier seul, refusant toute coopération, tandis que la question d’une sortie de la zone euro —que Syriza refuse— empêche toute collaboration avec les autres partis d’extrême gauche. Se pose alors la question d’une coopération avec les partis de «gauche modérée»: Pasok et Gauche démocratique.

Le Parti socialiste d’Evangelos Venizelos n’a jusque-là pas écarté la possibilité d’une coopération, tandis que la Gauche démocratique de Fotis Kouvélis appelle à la formation d’un gouvernement d’union nationale sur la base du maintien de la Grèce dans la zone euro. Quelle que soit sa nature, le nouveau gouvernement devra agir dans l’urgence. Dès le 28 juin, se tiendra le sommet de l’Union qui pourrait décider de l’avenir de l’Europe.

Le programme de Syriza a l’ambition de révolutionner le modèle économique grec et européen. Mais face à des gouvernements européens libéraux ou sociaux-démocrates, peu enclins à démanteler le capitalisme, la spéculation ou les paradis fiscaux, les doutes quant à l’application concrète et réaliste du programme, une fois Syriza au pouvoir, sont nombreux et légitimes. A commencer dans les propres rangs du parti. Iannis, jeune militant, l’admet:

« Nous croyons savoir quelles sont les solutions pour le Grecs. Nous croyons en nos idées. Mais si nous arrivons au pouvoir, c’est terra incognita.»

Un cadre du parti à Thessalonique:

«Notre programme sera très difficilement applicable. Nous ne souhaitons pas être la force politique qui aura mené la Grèce à la catastrophe.»

Partout dans Athènes, s’étale le nouveau slogan de Syriza: «Nous ouvrons la route de l’espoir.» Mais, pour George Tzogopoulos, chercheur en sciences politiques à Athènes, cet espoir reste limité.

«Très peu de personnes croient à un changement. Les gens qui voteront pour Syriza veulent surtout envoyer un message à l’Europe, affirmant leur ras-le-bol des mesures d’austérité, et leur volonté de changer de direction.»

Méfiant, un militant de gauche en appelle à l'histoire:

«Alexis Tsipras est plus modéré que l’était Andreas Papandreou en 1981, qui a suscité un grand espoir. Tout pourrait recommencer.»

En 1981, Andreas Papandreou avait promis «La Grèce aux Grecs!». Il ne quittera ni l’Otan, ni la CEE. Et il sera le fondateur du Pasok, le Parti socialiste grec, qui contribuera à mettre en place quarante années de système clientéliste et corruptible, le parent terrible de la crise économique actuelle.
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Message  niouze Sam 16 Juin - 13:23

spike a écrit:Y a un truc que j'arrive pas à saisir: est-ce que vous pensez que la Grèce s'en tirerait mieux en sortant de la zone euro ou pas? J'arrive pas à me faire une opinion sur cette question...

je ne suis pas certain qu'il existe une bonne réponse ...

tout ce qui suit l'est d'un point de vue capitalo
pour etre plus précis
avantage (non exhaustif, comprendre vais surement en oublier) de sortir de la zone euro :
-la grece reprend le contrôle de son marché financier (aujourd'hui détenu par la BCE donc l'europe), elle peut grâce a sa reprendre le contrôle de sa monnaie (via une banque central ) dévaluer ou réévaluer sa monnaie permettant ainsi une baisse des prix des produits , hausse des exportations et hausses ou baisses des produits d'importations, cependant sa peut être casse gueule (comme en Allemagne d'avant l'arrivé d’Hitler)
-elle peut nationaliser les banques, faire un audit sur ses produits financiers, et refuser de payer les créances pourris comme en islande par exemple (choses impensable actuellement pour l'europe )
-elle peut se torcher le cul du contrat passé avec la nomenklatura européenne en particulier sarko merkel qui l'a enfoncé dans la merde

les défauts :
- elle perd l'euro ce qui pour un pays énormément basé sur le tourisme (en particulier d'allemand et de français) pourrait être néfaste (ou pas... sa dépend de la dévaluation de sa monnaie, si tout coûte moins chère sa attirera du touriste)
-elle ouvre sa porte au requins de la finance qui vont s'en donner a cœur joie pour l'enfoncer plus (bon sa ils le font déjà) sans pouvoir cette fois être renflouer par l’Europe
- elle perde les aides européennes type PAC et risque de voir son agriculture détruite (par dérégulation des prix)

voila d'autre point sûrement faudrait faire une recherche plus poussé mais a mon avis la grece devrait tourné le dos a l’Europe et au fmi a condition de faire un gros fuck au système financier capitaliste tel qu'il est aujourd'hui ! (un peu a la maniere du Vénézuela par exemple (putain sa fait mal au cul de dire sa ) mais eux avait un avantage : le petrole , que les grecs a part des vignes ,de l'olives, et des belles plages z'ont pas grand choses )

par contre choses sur, la sortie de la grece de la zone euro serait une grande perte pour l'europe et il suffirait qu'ils s'en sortent un tout petit mieux pour faire effet boule de neige dans des pays comme l’Espagne ou le Portugal
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Message  spike Sam 16 Juin - 13:37

Merci niouze.
Finalement, ça serait peut être pas si mal qu'il sorte de l'Europe, car cela pourrait fissurer l'europe capitalo et leur permettre de reprendre le contrôle sur leur pays.
Le point noir c'est que s'il s'en sortent on peut dire au revoir au vent de révolte qui souffle la bas depuis quelques temps...
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Message  ivo Dim 17 Juin - 9:23

En Grèce, un scrutin à l'allure de référendum sur l'austérité
fr info
L'Europe a les yeux rivés sur la Grèce qui vote aujourd'hui dans un contexte de grave crise économique. Cette élection sera décisive pour l'avenir du pays dans la zone euro. Deux partis radicalement opposés sur les remèdes à la crise sont donnés au coude à coude, le Syriza et la Nouvelle Démocratie.

Pression fiscale renforcée, hausse du chômage, réduction des salaires, telles ont été les mesures imposées aux Grecs par l'Union Européenne et le FMI. Ce plan de sauvetage financier caractérisé par une austérité drastique est aujourd'hui au cœur de ces élections législatives, six semaines après un précédent scrutin qui n'avait pas permis de dégager de majorité stable.

"Cauchemar" d'un retour à la drachme contre "mémorandum de banqueroute"

La population se retrouve tiraillée entre deux pôles radicalement opposés. Du côté droit, le dirigeant de Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, 61 ans, estime que les Grecs vont devoir choisir entre le maintien dans la zone euro et "le cauchemar" d'un retour à la drachme. A gauche, l'ennemi de l'austérité, le dirigeant de Syriza, Alexis Tsipras, 37 ans, menace de revenir sur ce plan de financement international - "le mémorandum de banqueroute", dit-il - tout en affirmant que la Grèce restera dans la zone euro.

Les bureaux de vote qui ont ouvert à 7h locales, fermeront à 19h, heure à laquelle devrait être publiée la première estimation du résultat du scrutin, basée sur un sondage effectué à la sortie des bureaux de vote, et guettée dans le monde entier. De la chancelière allemande Angela Merkel à la présidente du FMI Christine Lagarde, en passant par le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, le message envoyé aux électeurs grecs est le même : leurs bulletins de vote seront cruciaux pour la stabilité de la zone euro.

"La Grèce est le rat de laboratoire de l'Europe" selon Jasonas Sinas Papadopoulos, membre du bureau national de Syriza
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Message  ivo Dim 17 Juin - 10:11

tiens spike, un point de vue sur la drachme et l'euro

Grèce: la droite s'y voit déjà
http://www.liberation.fr/economie/2012/06/16/grece-la-droite-s-y-voit-deja_826818?google_editors_picks=true
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Message  ivo Dim 17 Juin - 10:21

En Grèce, le système politique aussi est en faillite
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/06/15/en-grece-le-systeme-politique-aussi-est-en-faillite_1719182_3234.html?google_editors_picks=true
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 1719025_3_0330_manifestants-grecs-contre-les-mesures_c5234227e6ec68e41912cdb27371d8c1
Manifestants grecs contre les mesures d'austérité, près du ministère des finances, dans le centre d'Athènes, le 14 juin. | AFP/ANDREAS SOLARO

Il y a plus d'un an, le politologue Elias Nikolakopoulos avait posé un diagnostic lapidaire : "Nous n'avons pas un personnel politique à la hauteur de la crise que traverse le pays." De fait, la crise qui frappe la Grèce paraît au moins autant politique qu'économique.

Cette faiblesse est apparue au grand jour en novembre 2011, quand le premier ministre Georges Papandréou a annoncé, à la surprise générale, un référendum sur le plan d'aide européen, avant de faire volte-face et de démissionner. Alors que cette démarche plongeait à nouveau le pays dans l'incertitude, et l'Europe dans l'effroi, les dirigeants des deux partis qui se partagent le pouvoir depuis la chute du régime des colonels en 1974, le Pasok (gauche) et Nouvelle Démocratie (ND, droite), commençaient un jeu de tractations politiques surréalistes, donnant l'impression que la situation du pays comptait moins que la répartition des maroquins. Comme si la ruine du pays et l'inquiétude du monde entier, suspendu aux moindres soubresauts d'Athènes, n'empêchaient pas de continuer de faire de la politique comme avant.

Grecs et Européens ont eu une impression de déjà-vu après le scrutin du 6 mai, qui a mis fin au règne du bipartisme Pasok-ND sur la Grèce et plongé le pays dans une nouvelle crise avec un Parlement sans majorité. Pendant dix jours, alors que la situation s'aggravait d'heure en heure, les partis plaidaient en chœur pour un gouvernement de coalition, sans faire les concessions nécessaires pour y parvenir, rendant inéluctable l'organisation de nouvelles élections le 17 juin. Les derniers sondages annoncent que le parti d'Antonis Samaras, qui a tant voulu ces élections et comptait les remporter aisément, Nouvelle Démocratie, est au coude-à-coude avec la gauche radicale de Syriza.

NOMBREUX SCANDALES FINANCIERS

Comment en est-on arrivé là ? "Après la dictature, une nouvelle nomenklatura s'est mise en place, à l'ombre de deux grandes figures paternalistes, Constantin Karamanlis à droite et Andréas Papandréou au Pasok, explique l'analyste politique Georges Sefertzis. Deux idéologies s'affrontaient. Mais leurs différences se sont peu à peu estompées."

Car ces oppositions politiques n'excluaient pas les ententes. "Il y avait des collaborations entre les cadres du Pasok et de ceux de Nouvelle Démocratie, notamment au niveau local pour gérer les mairies, les fonds européens et les syndicats, poursuit M. Sefertzis. Quand les différences idéologiques ont disparu, il n'est plus resté que la gestion des intérêts. Les années 2000 ont été celles du cynisme politique qui s'est appuyé sur l'enrichissement des classes moyennes, qui se servaient du pouvoir pour assurer leur ascension sociale. Elles sont aujourd'hui touchées par la crise et le système des deux partis s'effondre."

La vie des deux partis a été traversée par de nombreux scandales financiers, qui ont d'autant plus choqué qu'ils sont restés impunis, les hommes politiques s'étant construit un solide régime d'immunité. La chute de l'ancien ministre de la défense socialiste Akis Tsohatzopoulos, en détention provisoire depuis deux mois pour blanchiment d'argent, n'en est que plus spectaculaire.

Le signe le plus visible de la dégénérescence du système politique grec est le népotisme. A gauche, Georges Papandréou est le petit-fils et le fils des anciens premiers ministres Georges et Andréas Papandréou. Son prédécesseur était Costas Karamanlis, le neveu du fondateur de Nouvelle Démocratie, Constantin, premier ministre à la chute du régime des colonels. L'aile modérée du parti de droite est dominée par la famille Mitsotakis. Constantin Mitsotakis, ex-premier ministre, a un fils député et une fille, Dora Bakoyannis, qui a été ministre des affaires étrangères. Elle vient de réintégrer ND, après en avoir été exclue quand elle avait voté en faveur du mémorandum de mai 2010, à l'époque où Antonis Samaras, le président de Nouvelle Démocratie, y était opposé - il s'est ravisé depuis. M. Samaras appartient lui aussi à une vieille famille politique.

STEPHANOS MANOS, ÉLECTRON LIBRE DE LA POLITIQUE GRECQUE

L'absence de renouvellement du personnel politique est manifeste. Aucune figure nouvelle, à l'exception du dirigeant de la gauche radicale, Alexis Tsipras, n'a émergé depuis le début de la crise. Cependant, nuance Georges Sefertzis, "ceux qui sont issus de ces traditions familiales sont souvent plus capables que les nouveaux riches de la politique. C'est la dévaluation complète, morale et idéologique, de la vie politique qui empêche les gens sérieux de participer à ce renouvellement. Ceux qui s'y sont aventurés ont souvent été marginalisés par la nomenklatura."

L'ancien ministre des finances Stephanos Manos est un de ces électrons libres de la politique grecque. Il est l'un des rares hommes politiques à ne pas changer d'avis. C'est un libéral, qui veut supprimer près de la moitié des fonctionnaires et faire payer plus d'impôts à l'Eglise. Il aime dire ses quatre vérités, ce qui ne lui rapporte pas beaucoup de suffrages. Son parti, le Drasi, n'a pu franchir la barre des 3 % le 6 mai. Lors d'une réunion à Kalamata, dans le Péloponnèse, alors qu'il développait ses idées pragmatiques, un homme l'a interrompu : "C'est très intéressant ce que vous dites, mais vous ne pourriez pas nous dire aussi quelques mensonges !"

Prochain article : "Suicides, dépressions : les nouveaux maux de la Grèce"
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Message  ivo Dim 17 Juin - 21:18

Les Grecs donnent une nouvelle chance aux partis pro-européens
http://www.challenges.fr/monde/20120617.CHA7621/les-grecs-donnent-une-nouvelle-chance-aux-partis-pro-europeens-nouvelle-democratie-et-pasok.html

ND 127 sieges - Syriza 72 - PASOK 32 - Gauche démocratique 16 - Parti communiste 13 - ANEL, droite nationaliste 21 - Aube dorée 19
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Message  niouze Dim 17 Juin - 21:21

Les bureaux de scrutin sont fermés en Grèce en ce jour d'élections législatives, dont l'issue du vote pourrait décider de l'avenir du pays dans la zone euro.

Selon les projections officielles du ministère de l'Intérieur, Nouvelle démocratie récolte 29,5 % des voix et 128 sièges, Syriza a 27,1 % des voix et 72 sièges et le Pasok obtient 12,3 % des voix et 33 sièges.

Ces résultats, s'ils se confirmaient, offriraient à Nouvelle démocratie et au Pasok, qui soutiennent les mesures d'austérité imposées à Athènes par ses bailleurs de fonds, une étroite majorité de 161 sièges sur les 300 que compte le Parlement.

Le mode de scrutin en Grèce réserve une prime de 50 élus au parti vainqueur des élections.
radio-canada

edit je rame avait pas vu ton post
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Message  niouze Dim 17 Juin - 21:37

source site du gouvernement grec http://ekloges.ypes.gr/v2012b/public/index.html#{%22cls%22:%22main%22,%22params%22:{}}
c'est en grec mais vous comprendrez bien ^^
Γραμμένοι 4.867.628
Ενσωμάτωση 50,88 %
Ψήφισαν 60,79 %
Ακυρα/Λευκά 1,00 %
Εκτός Βουλής 5,87 %
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Y2 130 30,24 %
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Y4 70 26,30 %
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Y1 34 12,69 %
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Y57 20 7,45 %
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Y41 18 6,94 %
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Y56 16 6,07 %
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Y3 12 4,43 %
et j'ai zapper les parties sans siege
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Message  ivo Lun 18 Juin - 9:05

En Grèce, la droite remporte les législatives... et souhaite former un gouvernement d'union nationale
fr info
Avec 129 sièges sur 300, le parti conservateur Nouvelle Démocratie sort vainqueur du scrutin grec. Son leader Antonis Samaras a aussitôt affirmé sa volonté de former une coalition "d'union nationale" avec tous les partis "pro euro".

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Antonis%20Samaras
Après l'euphorie de la victoire, Antonis Samaras va devoir affronter une autre épreuve : former un gouvernement © Reuters Yannis Behrakis

La seconde tentative pourrait être la bonne. Après un premier scrutin, le 6 mai, qui avait éclaté le spectre politique grec sans dégager de majorité, ces nouvelles élections esquissent une nette victoire du parti conservateur Nouvelle démocratie. Avec 30% des voix, fort d'une majorité relative (129 sièges sur 300, après dépouillement de 99,84% des bulletins), son leader Antonis Samaras a aussitôt appelé à la constitution d'une "coalition d'union nationale" avec tous les partis "pro euro".

Vers une alliance pro euro

Avec les 33 sièges obtenus par les socialistes du Pasok, Nouvelle Démocratie pourrait prétendre à la majorité absolue, permettant ainsi la mise en oeuvre des réformes nécessaires au maintien de l'aide internationale pour le pays en faillite. Mais le Pasok refuse de se trouver seul à seul avec les conservateurs. Autre option : Dimar, autre parti de gauche pro euro, fort de 17 sièges.

La gauche radicale dans l'opposition

Opposée aux plans de rigueur imposés par l'UE et le FMI, la Coalition de la gauche radicale (Syriza) devient, avec 71 sièges, la principale force d'opposition du pays. Avec 27% des voix, Syriza se hisse à la seconde position du scrutin, mais reste loin en nombre de sièges de Nouvelle Démocratie, dont la position de leader le fait bénéficier d'un gain de 50 sièges.

Le parti néonazi, Aube dorée, obtient 6,92%, soit 18 sièges.

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Message  ivo Lun 18 Juin - 13:39

Après la courte victoire de la droite, la Grèce en quête d'un gouvernement de coalition
fr info
Antonis Samaras vainqueur des élections hier soir en Grèce espère bien former un gouvernement "de consensus national". Le chef du parti grec de droite Nouvelle-Démocratie, dispose de trois jours pour former une équipe. Les discussions avec les dirigeants des autres partis ont commencé.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Grece_samaras
Antonis Samaras lors de sa rencontre avec le président Karolos Papoulias ce matin © Reuters Yorgos Karahalis

Le chef de la droite Antonis Samaras, 61 ans, a emporté le scrutin d'hier avec 29,66% des suffrages, soit 129 sièges sur les 300 du Parlement face à son rival, Alexis Tsipras, 37 ans, chef de la gauche radicale anti rigueur Syriza, qui a obtenu 26,89% voix et 71 députés.
Ce matin, le vainqueur de cette nouvelle élection a rencontré Carolos Papoulias. Le président de la République grec lui a donné trois jours pour former un gouvernement de coalition.
"Je vais tenter de former un gouvernement de salut national avec les partis qui croient à l'orientation européenne du pays et croient à l'euro", a dit Antonis Samaras lors de son entretien avec le président grec.

Pas de "remise" pour la Grèce

Les choses ne vont pas être simples. On se souvient du chaos provoqué après le premier scrutin du 6 mai dernier.
Le chef de file de Nouvelle démocratie a bien l'intention de modifier l'accord sur le plan de renflouement versé par les créanciers internationaux en échange de mesures d'austérité drastiques. Une hypothèse refusée par l'Allemagne. Selon un porte-parole allemand "Ce n'est pas le moment" d'octroyer à la Grèce une marge de manœuvre ou un délai vis-à-vis de ses engagements réformistes pris dans le cadre d'un accord d'aide international.

Antonis Samaras est désormais confronté à la difficile tâche de convaincre les socialistes du Pasok, arrivés troisièmes avec un peu plus de 12% des voix, de rejoindre cette coalition chargée d'appliquer les remèdes de cheval exigés par les bailleurs de fonds d'Athènes (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne).
Le nouveau gouvernement devra licencier jusqu'à 150.000 fonctionnaires, réduire les dépenses de 11 milliards d'euros dès ce mois-ci, vendre des entreprises publiques, améliorer la collecte des impôts et ouvrir à la concurrence les professions réglementées.

A eux deux, conservateurs et socialistes, seuls partis signataires du Mémorandum d'austérité, ne totalisent que 42% des suffrages.
Une coalition ND-Pasok est assurée d'une majorité parlementaire grâce à la prime de 50 élus offerte au vainqueur du scrutin, mais la première réaction des socialistes au soir du vote est restée très prudente.
Le Pasok a laissé entendre qu'il était prêt à soutenir ND au parlement sans toutefois participer au gouvernement. Le dirigeant socialiste, Evangelos Venizelos, avait déclaré auparavant qu'il ne rejoindrait formellement la coalition qu'à condition que Syriza fasse de même, ce qui est catégoriquement exclu par la coalition de gauche.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Gr%C3%A8ce-%C3%A9lection-01
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Message  niouze Ven 29 Juin - 10:16

La peste brune relève la tète dans cette Grèce en crise terminale. Y a–t-il quelqu’un pour l’arrêter ?...




Yorgos Mitralias Γιώργος Μητραλιάς
Athènes,
28 juin 2012 - Malheureusement, les lendemains des élections du 17 juin
trouvent la gauche grecque aussi désemparée devant la menace néonazie
qu’elle était avant le 6 mai. La preuve ? Le succès d’Aube Dorée est
présenté comme une exception, comme un simple « point noir » d’une
situation générale par ailleurs très brillante. C’est ainsi que
pratiquement toutes les composantes de la gauche grecque (y compris
SYRIZA) décrivent la situation comme un simple assemblage de bons et de
mauvais résultats, feignant d’ignorer qu’aussi bien les « bons» que les
« mauvais » points (c'est-à-dire l’apparition et le développement
foudroyant des néonazis) font partie de la même situation globale,
qu’ils sont interdépendants et qu’ils ont un même dénominateur commun,
la crise historique de la société grecque, qui les conditionne tous !


La conséquence de cette approche superficielle de la réalité sociale
et politique grecque par la gauche grecque est que le phénomène néonazi
est assimilé à un…accident historique, à quelque chose de passager et
finalement, à un fait politique d’importance secondaire si on le compare
aux deux grands événements de temps présents : la montée en flèche de
SYRIZA et l’effondrement du bipartisme traditionnel grec. Cependant, les
faits sont têtus et résistent à de telles « analyses ». D’abord, il y a
l’activité quotidienne de néonazis, qui devient de plus en plus
redoutable, de plus en plus agressive, ne se limitant plus à viser
uniquement les immigrés mais s’étendant désormais aux militants de
gauche ou même à des simples badauds qui osent protester. Au lieu de
s’assagir vu qu’elle a dorénavant une forte représentation parlementaire
(comme le prévoyaient à tort plusieurs dirigeants de gauche), Aube
Dorée passe maintenant à l’attaque, tous muscles dehors, multipliant les
provocations et les raids dans tout le pays, et revendiquant
publiquement son « droit » de frapper qui elle veut quand elle le veut !

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Gal_5509

Ensuite, il y a surtout les
statistiques, qui sont encore plus effrayantes que les actes des
néonazis. Selon les études approfondies des résultats de dernières
élections grecques, Aube Dorée est tout sauf un « phénomène passager »
et « va constituer un pôle puissant ainsi qu’un adversaire assez
redoutable pour la Gauche, dans les années à venir » (1). Sans aucune
hésitation, nous l’affirmons catégoriquement et tout de suite : les
néonazis grecs non seulement s’établissent pour longtemps au cœur du
paysage politique grec, mais constituent désormais, avec SYRIZA, la
deuxième force organisée et en pleine expansion là où va se jouer le
sort du pays : dans les grands centres urbains et parmi la population la
plus active et dynamique…



Comme le fait remarquer l’auteur de
l’étude et grand spécialiste des partis politiques et des comportements
de l’opinion publique grecque Christoforos Vernardakis, « Aube Dorée
constitue une formation cohérente, dont les résultats électoraux
présentent une structure de classe prononcée ayant à l’évidence une
grande homogénéité idéologique». La conséquence en est qu’Aube Dorée est
tout à fait différente de son précurseur, le parti d’extrême-droite
LAOS, qui était non seulement « systémique » quand à ses choix
politiques mais surtout interclassiste dans la composition de sa
clientèle électorale, avec une forte influence dans la haute et moyenne
bourgeoisie. Selon Vernardakis, «Aube Dorée présente une influence
populaire plus « pure », qui s’est même exprimée aux élections de juin
avec un agenda idéologique plus franc qu’en mai. La géographie d’Aube
Dorée montre qu’il s’agit d’une formation qui ne sera pas
conjoncturelle dans le système partidaire ».


Ces affirmations sont corroborées par
le fait que le parti néonazi, dont le résultat électoral national de
presque 7% des voix n’a pas varié sensiblement entre les deux élections
de mai et de juin, fait des scores tout a fait éloquents surtout dans
les quartiers populaires, les tranches d’âge 25-44 ans, et chez les
ouvriers non spécialisés et les travailleurs flexibles (24,5%) ainsi que
chez les chômeurs (12,2%). Mais, ce n’est pas tout. L’analyse des
résultats électoraux d’Aube Dorée fait apparaitre une réalité très
révélatrice des intentions de la bourgeoisie grecque quand elle attribue
au parti néonazi 20,3% des votes des « patrons et entrepreneurs » !
C’est
plus d’ un patron et entrepreneur grec sur cinq qui vote déjà ( !) pour
les émules de Hitler, ceux qui font publiquement l’apologie d’Auschwitz
et égorgent dans le métro d’Athènes des immigrés sans défense !


Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Gal_5511
Giorgos
Germenis, alias Kaiadas, bassiste dans le groupe de black metal Naer
Mataron (ci-dessous) et adepte de Lucifer, est l'un des députés élus
d'Aube Dorée d'Athènes.Le groupe continue à se dire"apolitique" et
menace de poursuites légales quiconque les traitera de fascistes...

On est ici devant une réalité
effrayante et… très prometteuse pour la suite du drame grec. En effet,
un tel appui patronal aux néonazis grecs signifie a) que l’argent coule
déjà a flots dans leurs caisses, et b) qu’une partie appréciable
de la bourgeoisie grecque ( 20%) joue déjà la carte du fascisme et de
ses bandes armées pour contrecarrer le mouvement populaire et sa force
montante qui est SYRIZA !
En somme, tout ça signifie qu’on est
déjà très loin de certitudes naïves dont fait preuve la gauche grecque,
qui persiste à sous-évaluer le danger fasciste quand elle se limite à
l’exorciser avec des affirmations du genre « le fascisme est quelque
chose totalement étranger aux Grecs » ou « maintenant, qu’ils (les
néonazis) sont au parlement et que les médias parlent d’eux, ils
révèlent leur vraie nature et les gens vont comprendre et se détourner
d’eux »…

Malheureusement, ce n’est pas du tout
le cas. En effet, tout indique qu’Aube Dorée est bien enracinée dans la
société grecque, et surtout que l’adhésion à ses pratiques et ses
objectifs n’est pas du tout accidentelle, épidermique ou passagère. Par
exemple, la remontée d’Aube Dorée après un passage à vide au lendemain
des élections du 6 mai, est due non pas à un prétendu « assagissement »
de ses pratiques, mais plutôt à son choix très conscient de faire
passer ses actions à un niveau qualitativement supérieur de violence
(égorgements quotidiens d’ immigrés en public, provocation et faits de
violence du N° 2 des néonazis contre deux députées de gauche « en
direct » d’un studio de TV, agressions contre des militants de gauche
et raids contre des locaux des partis de gauche, etc.)
. En somme, ce
qui se passe chaque jour sous nos yeux, est exactement le contraire de
ce que prêchent les vœux pieux de la gauche grecque : la violence
d’Aube Dorée contre les immigrés et les militants de gauche, non
seulement ne fait pas diminuer mais… augmente son influence et sa
capacité d’attraction d’un coté parmi certaines couches sociales de
déshérités et de l’autre dans la bourgeoisie et le patronat grecs.


Même provisoire, la conclusion n’est
pas donc si difficile : les deux forces montantes de l’échiquier
politique grec sont celles qui se trouvent à ses deux extrémités, à
l’extrême-gauche et à l’extrême-droite, Syriza et Aube Dorée. C’est
ainsi que les résultats des deux élections successives grecques viennent
confirmer de façon éclatante la thèse et l’hypothèse de travail
présenté avant les élections du 6 mai dans notre texte « soixante-sept
ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale et le procès de
Nuremberg, nous voici donc en pleine République de Weimar à la grecque… »
:
Une très grande partie de cette société grecque ruinée après deux ans
de politiques d’austérité barbare, cherche désespérément les solutions
radicales à ses problèmes de survie aux deux extrêmes du paysage
politique grec.


Ceci étant dit, il est tout à fait
explicable que la raison profonde de l’incapacité de la gauche grecque à
comprendre le phénomène Aube Dorée et d’agir contre elle, réside dans
son incapacité à comprendre ce qui est en train de se passer aux
tréfonds de la société grecque elle-même ! C’est pourquoi le succès
électoral des néonazis est décrit uniquement comme un simple « point
noir » dans un tableau généralement positif, sans qu’on comprenne que ce
« point noir » est un peu l’autre face de la médaille du succès
fulgurant de SYRIZA, et surtout sans qu’on comprenne que ces mouvements
de pendule des masses déshéritées allant d’un extrême à l’autre de
l’échiquier politique vont continuer tant que la gauche radicale ne
transforme pas l’actuelle période prérévolutionnaire en période
révolutionnaire…


Mais il faut avouer qu’il y a
désormais un obstacle de taille sur le chemin qui mène à cette
transcroissance de la période prérévolutionnaire en révolutionnaire. Cet
obstacle s’appelle Aube Dorée et ce n’est pas un hasard s’il a été créé
de toute pièce (par les grands médias, une fraction de la bourgeoisie
grecque, des personnalités de la droite traditionnelle grecque qui
qualifient Aube Dorée d’« organisation sœur de Nouvelle Démocratie »,
etc.) exactement pour…faire obstacle au développement du mouvement
populaire et à la montée de la gauche radicale grecque !
En termes plus
simples, la gauche grecque doit cesser d’exorciser le mal néonazi avec
des phrases creuses du genre « il faut isoler les fascistes » et les
remplacer au plus vite par la problématique de la défense des immigrés
et de sa propre autodéfense face aux bandes de tueurs déchainés d’Aube
Dorée.

Pourtant, il faut qu’il soit clair que
cette « autodéfense » ne s’improvise pas d’autant plus que le mot même
d’« autodéfense » reste un mot-tabou pour la gauche grecque, un mot
qu’elle s’obstine à ne pas prononcer. Des objections du genre « on ne va
pas descendre à leur niveau » ou « il faut affronter les fascistes avec
des armes politiques » ne tiennent pas debout à partir du moment où la
violence néonazie s’étend chaque jour à de nouveaux quartiers, rendant
de plus en plus difficile la vie normale des gens et menaçant les
activités des partis et organisations de gauche. Ici, on n’a plus
affaire à des théories abstraites mais à des problèmes très concrets de
la vie quotidienne des gens que la gauche grecque doit reconnaitre,
affronter et résoudre de façon unitaire le plus vite possible ! Si Aube
Dorée arrive à nous interdire de sortir de chez nous, tout le reste sera
du bavardage irresponsable de gens qui refusent obstinément de regarder
la réalité en face…


Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Gal_5512

Quelques victimes d'Aube Dorée
Finalement, ce qui manque cruellement à
la gauche grecque pour qu’elle puisse comprendre, affronter et
combattre efficacement la peste brune qui est en train de relever la
tête, est la mémoire et la compréhension de ce qui est arrivé à
l’Allemagne –mais aussi en Italie- dans les années 20 et 30.
Sans
l’expérience et les leçons de cette époque-là, la gauche grecque est
condamnée à improviser et à tourner en rond face à des néonazis qui
donnent déjà l’impression d’avancer en suivant scrupuleusement les
lignes directrices du manuel original du national-socialisme.
Car, il
faut enfin l’admettre, la situation actuelle en Grèce présente désormais
des similitudes toujours plus grandes avec celle de l’Allemagne avant
la fin de la République de Weimar et la montée de Hitler au pouvoir. Ça
parait invraisemblable mais, malheureusement, c’est comme ça !
Alors,
tant que perdurera l’incompréhension du phénomène Aube Dorée en tant
que produit de son époque (de crise économique, sociale et politique
terminale), ce « phénomène » continuera sans problèmes son développement
fulgurant. Donc, attention : on n’est encore qu’au tout début de cette
histoire qui promet des lendemains cauchemardesques si la gauche grecque
continue de voir en Aube Dorée un simple « anachronisme » passager
condamné à disparaitre dès que les gens s’apercevront de sa nature
passéiste et malsaine. Non, les néonazis grecs sont beaucoup plus
que ça, car ils constituent désormais un vrai mouvement radical
populaire doté de ses groupes paramilitaires et qui en plus jouit de
l’appui (politique, médiatique, financier,…) d’une fraction très
importante de la bourgeoisie grecque.


La conclusion est volontairement
alarmiste. La gauche grecque devrait avoir fait son autocritique parce
qu’elle a laissée le serpent néonazi sortir de son œuf. Elle ne l’a pas
faite, et maintenant elle continue sur la même lancée suicidaire,
prétendant affronter le mal en l’exorcisant, comme s’il s’agissait d’un
simple …esprit maléfique et non pas d’une très réelle force matérielle
qui vise à la destruction du mouvement ouvrier par tous les moyens. Il y
a seulement 3 mois, dire qu’Aube Dorée pourrait obtenir 7% des voix
paraissait une énormité digne d’un scenario de politique-fiction. Qui
oserait aujourd’hui exclure que ce même « scenario de
politique-fiction » ne nous réserve d’autres surprises, encore plus
grandes et surtout plus douloureuses ?

(1) Voir article et tableaux de Christoforos Vernardakis dans le quotidien Avgi du 24 juin 2012.







Merci à Yorgos Mitralias
Date de parution de l'article original: 28/06/2012
URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=7609
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Message  spike Dim 29 Juil - 16:20



Des ouvriers grecs arrêtent une grève de... neuf mois

28 juillet 2012 à 17:10

Les salariés d'une entreprise sidérurgique ont voté la fin d'un mouvement entamé en octobre 2011.

Les syndicats de l’une des principales usines sidérurgiques grecques ont décidé de mettre fin à une grève de neuf mois, le plus long mouvement de grève anti-rigueur dans le pays, déclaré illégal par un tribunal d’Athènes en juin, a annoncé samedi la télévision publique.

Sur les 150 ouvriers présents, 107 ont voté pour la fin de la grève des salariés du site sidérurgique du groupe Hellenic Halyvourgia, situé à Aspropyrgos, à l’ouest d’Athènes, selon la télévision.

Quatorze ouvriers ont voté pour la poursuite de la grève et 29 se sont abstenus.

Les salariés de l’usine devraient reprendre la travail lundi, à condition que les policiers présents sur le site depuis une semaine quittent les lieux.

Le 20 juillet, la police était intervenue à la suite d’une décision de justice pour ouvrir les portes de l’usine et s'était heurtée à la résistance d’ouvriers en grève présents sur les lieux.

Des protestataires avaient été arrêtés puis relâchés, en attendant d'être jugés pour s'être opposés à la décision d’un tribunal d’Athènes qui avait déclaré «illégale» le 6 juin la grève des ouvriers de cette usine.

Des ouvriers souhaitant reprendre le travail avaient voulu entrer dans l’usine mais des grévistes s’y étaient opposés.

Le gouvernement a affirmé avoir décidé de faire intervenir la police pour répondre à une demande des salariés souhaitant reprendre le travail. Le parti de la gauche radicale Syriza et le Parti communiste avaient condamné l’intervention policière.

«Les autorités sont intervenues pour protéger le droit au travail. Plus de 100 salariés ont demandé à la police de protéger ce droit», avait déclaré le porte-parole du gouvernement Simos Kedikoglou.

Les ouvriers avaient entamé la grève en octobre pour protester contre les mesures de chômage technique et les baisses de salaires imposées en raison de la crise économique.

(AFP)
http://www.liberation.fr/economie/2012/07/28/des-ouvriers-grecs-arretent-une-greve-de-neuf-mois_836195
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Message  niouze Lun 30 Juil - 15:05

Tragédie sanitaire en Grèce
Le 26 juillet 2012 Camille Gicquel

Conséquence des coupes budgétaires exigées par le plan d'austérité, une crise sanitaire s'est emparée de la Grèce. Si la réapparition de la malaria et la propagation du VIH inquiètent les pouvoirs publics, elle est l'occasion pour le parti néo-nazi Aube dorée de raviver les sentiments xénophobes.

Une banque de sang réservée aux Grecs. Le parti d’extrême droite Aube Dorée, qui a fait son entrée au Parlement le 16 juin dernier en obtenant 7 % des voix, mène actuellement une campagne de “préférence nationale” poussée à l’extrême. Le parti tente d’encourager les donneurs de sang grecs à réserver leurs dons pour leurs seuls compatriotes.

“Tous les flacons de sang que nous recueillerons seront destinés à des patients que nous aurons nous-mêmes choisis et à personne d’autre” a déclaré le parti dans un communiqué le 11 juin dernier.

Des affiches ont ainsi été placardées dans le quartier athénien de Loutsa, et de nombreux donneurs de l’hôpital Sotiria ont exprimé le souhait que leur sang soit réservé aux “Grecs d’origine”, rapporte le journal Athens News dans un article du 12 juillet. Les autorités ainsi que le directeur de l’hôpital, Yiannis Stefanou, se sont opposés à ces demandes, rappelant que le sang serait donné à tous les patients dans le besoin “sans considération de race, de couleur ou d’opinions politiques”.

Cette provocation est d’autant plus inquiétante qu’elle arrive alors que le pays connaît depuis plusieurs mois une crise économique sans précédent, à laquelle s’est ajoutée violente une crise sanitaire et sociale.
Le retour de la malaria

Selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies (Keelpno) , la Grèce voit une augmentation notable du nombre de malades depuis 2009. Entre 120 et 130 cas de malaria ont été rapportés en 2011. “Les patients atteints de cette maladie n’ont pourtant pas quitté le pays durant les cinq dernières années” précise Reveka Papadopoulos, directrice de Médecins Sans Frontières (MSF) en Grèce. La maladie avait disparu du pays depuis une quarantaine d’année.

Le virus du Nil occidental a également fait des ravages, tuant 35 personnes en 2010 selon Reveka Papadopoulos. Le Keelpno a même été enregistré un pic de contamination à l’automne 2011, 101 cas de contamination et 9 décès ont été comptabilisés. Les chiffres de l’OMS montrent une forte propagation de la rougeole et de la coqueluche entre 2009 et 2010.
Si les nations européennes se sont engagées à éradiquer ces maladies par des campagnes de vaccination, le nombre de cas rapportés ont respectivement augmenté de 7 350 % et 137 % sur la période, passant de 2 à 149 et de 27 à 64.

Représentatif du malaise social de la société grecque, le nombre de suicides a très rapidement progressé ces dernières années. Le Ministère de la santé grec a observé une augmentation de 40% au premier semestre 2011 par rapport à 2010. Le pays est passé de 2,8 suicides pour 100000 habitants en 2007 à 3,5 pour 100000 en 2009, alors même qu’il occupait les derniers rangs des pays pour cette statistique.
Explosion du VIH

L’augmentation la plus inquiétante concerne le VIH. Entre 2010 et 2011, le nombre de nouvelles contaminations a augmenté de 57% dans l’ensemble du pays selon le rapport d’activité 2012 des Nations-Unies concernant la Grèce. Sur la même période, le centre ville d’Athènes a même connu un bond record de 1 250% selon Médecins Sans Frontières (MSF). Les toxicomanes sont particulièrement concernés : avec 20% de consommateurs d’héroïne en plus en 2010 selon le centre de contrôle et de prévention des maladies, et la suspension du programme gouvernemental permettant aux drogués de disposer de seringues stériles, le constat n’est malheureusement pas surprenant. Coupes budgétaires obligent, la distribution de préservatifs aux travailleuses du sexe a également été suspendue.

La situation de la Grèce est d’autant plus préoccupante quand on la compare à un pays ayant été brisé par la rigueur : en pleine crise de la dette souveraine en 2008, l’Irlande n’a pas connu une telle poussée des maladies infectieuses et du Sida. Le graphique ci-dessous représente le nombre de nouveaux cas de VIH depuis 2007 en Grèce et en Irlande. (Il est possible de sélectionner des couleurs différentes afin de distinguer les deux pays.)

Contacté par Owni à l’occasion de la conférence internationale sur le sida qui se tenait du 23 au 27 juillet à Washington, Eric Fleutelot, directeur général adjoint de Sidaction assure que le cas grec est unique en Europe :

Les politiques de répression ont toujours favorisé le développement des épidémies. C’est la conséquence d’un appauvrissement de la population et de la baisse des dépenses de santé de l’État. Mais maintenant la Grèce fait marche arrière dans l’accès à la santé, elle régresse. Concernant le VIH, sa situation est semblable à celle des nouveaux entrants comme la Roumanie et la Bulgarie. C’est la première fois en Europe que l’on voit ce phénomène. L’Irlande, qui a connu une crise très grave en 2008, n’a pourtant pas connu de telles conséquences. Les mesures ont été moins difficiles et ont été appliquées moins longtemps.

Rigueur budgétaire

La crise économique qui frappe actuellement la Grèce n’est en effet pas étrangère à cette situation. Le pays accumulait une dette de 165.3 % en 2011 contre 142.8 % l’année précédente. Le déficit pour sa part était revenu à 9.1 % en 2011 contre 10,5 % l’année précédente sous l’effet de la “cure d’austérité” imposée par la Banque Centrale Européenne (BCE), la commission européenne et le Fonds Monétaire International (FMI).

Le gouvernement n’épargne donc aucun poste budgétaire. Suite à une augmentation annuelle moyenne de 6 % des dépenses de santé (publiques et privés cumulées) entre 2000 et 2009, les experts estiment que celles-ci ont diminué de 6.5% dans le pays en 2010. Plus concrètement, les dépenses de santé par habitant sont passées de 3 078 $ en 2008 à 3 015 $ en 2009, et à 2 729 $ en 2010 selon la banque mondiale. Des chiffres sans commune mesure avec ceux de la France qui affichait 4 941 $ en 2008, 4 840 $ en 2009 et 4 691 $ en 2010. (cf. le graphique ci-dessous qui présente les dépenses de santé entre 2007 et 2010 en Europe).

“Grecs d’ethnie grecque“

Porté par la situation économique difficile, le parti d’extrême droite Aube Dorée joue de la crise sanitaire pour stigmatiser les populations migrantes. Outre la campagne concernant le don du sang, il propose d’autres initiatives afin de privilégier les “Grecs d’ethnie grecque” telles que les épiceries solidaires pour les personnes en difficultés. Mais comme l’explique Eric Fleutelot, directeur général adjoint de Sidaction :

Dans la crise grecque, certaines populations sont stigmatisées. Les photos des travailleuses du sexe séropositives publiées dans les médias ont renforcé ce sentiment. Ce genre d’évènement consolide l’idée que le sida ne concerne que les prostituées, les usagers des drogues et les étrangers, ce qui est évidemment faux. Le VIH est toujours la maladie des étrangers, c’est une représentation qui ne change pas. C’est la maladie de l’autre. En Afrique noire, le VIH est la maladie apportée par les blancs, en Grèce ils considèrent qu’elle vient des étrangers.
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Message  ivo Ven 21 Sep - 10:33

La Grèce tente une contre-offensive contre ses néonazis, devenus omniprésents
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/09/20/la-grece-tente-une-contre-offensive-contre-ses-neonazis-devenus-omnipresents_1763228_3214.html
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 1763247_3_6c58_des-membres-d-aube-doree-manifestent-devant_aa460c74559c305ed125a25586eaf1ce
Des membres d'Aube dorée manifestent devant l'ambassade de Turquie à Thessalonique. | AFP/SAKIS MITROLIDIS

Le gouvernement grec s'est résolu à hausser le ton face au parti néonazi Aube dorée, omniprésent dans la rue et en pleine forme dans les sondages, après son entrée au Parlement à la faveur de la crise. Après des années d'incurie face à l'extrémisme de droite, qui bénéficie de collusions policières et de l'inertie judiciaire, les autorités grecques semblent avoir pris conscience de la menace qui se profile pour une société démocratique.

Après avoir lui-même tonné contre une "invasion" immigrée qui menacerait "la survie" nationale, le ministre de l'ordre public, Nikos Dendias, a fini par lancer la contre-offensive réclamée depuis des mois par les défenseurs des droits de l'homme. Il a décrété la tolérance zéro contre les groupes auteurs de violences, qu'il a désignés comme des "sections d'assaut", dans une référence directe aux SA hitlériennes. Il a également menacé les députés néonazis d'arrestations en cas de flagrants délits, les a privés de gardes du corps, et a fait tomber quelques têtes policières trop évidemment complaisantes.

La justice a elle aussi haussé le ton, en demandant la levée de l'immunité parlementaire de trois élus néonazis accusés notamment d'usurpation d'autorité, tandis que son ministre, Antonis Roupakiotis dénonçait des "comportements nazis, fascisants et inhumains de cadres d'Aube dorée". Un test crucial de cette nouvelle détermination sera la reprise prévue mardi, après sept ajournements, d'un procès de trois activistes accusés d'avoir poignardé des Afghans.

CONTRÔLES D'IDENTITÉ

C'est en se substituant ouvertement à la police, en menant des contrôles de papiers d'identité début septembre dans un marché de plein air, suivis de saccages d'étals, le tout diffusé sur Internet, qu'Aube dorée a déclenché ce sursaut. Mais pour le journaliste Dimitris Psaras, spécialiste de l'extrême droite, cette escalade s'inscrit dans une "stratégie de tension très organisée et coordonnée" d'Aube dorée.

Le syndicat professionnel des vendeurs ambulants a d'ailleurs salué les raids néonazis, tandis que responsables politiques et médias convenaient de l'impératif d'une lutte contre les vendeurs immigrés à la sauvette, accusés de ruiner les Grecs. Au vu de l'exaspération sociale, "Aube dorée veut faire réagir l'Etat dans le but d'apparaître comme la seule force antisystème", estime M. Psaras.

DÉMONSTRATION DE FORCE

Depuis cet été, Aube dorée (Chryssi Avghi) est dans la démonstration de force permanente. Ce parti est soupçponné d'orchestrer des violences visant, dans la rue, au travail ou à domicile, des étrangers ou présumés tels. Une situation qui a été dénoncée par le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNCHR) fin août, ou encore par Human Rights Watch en juillet. Dans un rapport intitulé La haine dans les rues : la violence xénophobe en Grèce, l'ONG relatait : "Les migrants et les demandeurs d'asile ont parlé à Human Rights Watch de quartiers d'Athènes où ils ne vont plus à la nuit tombée car ils ont peur d'être attaqués par des groupes de Grecs souvent vêtus de noir et en quête de violence." Et assurait que des membres d'Aube dorée ont été impliqués dans certaines de ces attaques.

Lire le reportage : En Grèce, la grande détresse des migrants pris au piège de Patras

Cet ancien groupuscule semi-clandestin, qui a raflé en juin 18 sièges au Parlement grec, est "là pour rester", estime l'analyste politique Yannis Mavris. Après avoir obtenu 7 % aux élections de juin, Aube dorée est désormais créditée de plus de 10 % d'intentions de vote par plusieurs instituts de sondages. L'un d'eux lui octroie même le double de son score des dernières élections.

Au vu de son succès auprès des jeunes, de la "vague de désaffection des partis" traditionnels déferlant sur un pays en voie de paupérisation sous le poids de l'austérité, "il s'agit d'un nouveau phénomène, très dangereux pour le système parlementaire", ajoute M. Mavris. La gauche, dont la formation radicale Syriza représente près d'un tiers de l'électorat, juge désormais nécessaire la formation d'un "front antifasciste" susceptible d'allier toutes les forces démocratiques.

DU SANG "GREC POUR LES GRECS"

Injures et menaces lancées au Parlement, collecte de sang "grec pour les Grecs", distribution de colis alimentaires dont des gros bras chassent les non-Grecs, raids homophobes : pour la criminologue Sophia Vidali, Aube dorée "mène une politique activiste renvoyant au néofascime italien des années 1970".

L'objectif de la formation, dont les membres paradent en tee-shirt noir frappés du méandre grec, leur emblème, est "d'apparaître en justicier, en vengeur" d'une population mise sous pression par la crise et par les redoutables politiques de rigueur qu'elle a entraînées, relève Mme Vidali. Et aussi d'intimider, comme l'affectionne son chef. Le quinquagénaire Nikos Mihaloliakos, détenu deux fois pour violences dans les années 1970, est coutumier des menaces publiques.

La posture est d'autant plus porteuse que le centre politique est uni au sein d'un gouvernement de coalition droite-socialistes-gauche modérée, qui s'apprête à en rajouter dans l'austérité. Athènes est en effet sous la pression de ses principaux créanciers – la BCE, le FMI et l'UE – pour réaliser plus de 11,5 milliards d'euros d'économies. De ces efforts dépend le rapport de la troïka rassemblant ses créanciers, puis le versement d'une tranche d'aide de 31,5 milliards d'euros, vitale pour le pays, qui a des échéances de remboursement en novembre.
commentaires ........
Quelques chiffres : pour une population de 11 millions d'habitants, on compte 400 000 illégaux et un million d'immigrés légaux, et ceci dans un pays en pleine crise économique. S'attaquer à ces groupes qualifiés de "néo nazis" revient à combattre les conséquences et non les causes qui sont principalement cette immigration insupportable dans un pays connaissant une telle situation sociale. Facile pour nous de donner des leçons.
Opinion qui montre votre propre biais sur la question. La cause principale est la crise économique profonde, et sans issue claire ni rapide, dans laquelle se trouve la Grèce. Vous pouvez penser que la montée des extrémistes n'est pas à contrecarrer mais je ne souhaiterais pas vivre dans le même pays que vous Sad Les autorités politiques de la zone euro sont les premières responsables de cette situation pour laquelle il y a des remèdes plus efficaces que l’austérité à tout crin.
"Les migrants et les demandeurs d'asile ont parlé à Human Rights Watch de quartiers où ils ne vont plus à la nuit tombée car ils ont peur d'être attaqués par des groupes souvent vêtus de noir et en quête de violence" Et les français, il peuvent se plaindre de la même chose à Human Rights Watch?
@Hadrien. Excellente observation ! Il y a effectivement des zones entières en France où il ne vaut mieux pas s'aventurer quand on est une "face de craie".
Quelle tristesse pour le berceau de la démocratie Sad La profondeur de cette crise économique est une aubaine pour les extrémistes de tout poil. Et nous serons tous responsables si la Grèce tombe aux mains de ceux-ci.
Toute la logique de 1929- 1933 en Allemagne est en train de renaître. La Grèce n'est pas seulement économiquement aux abois, elle est humiliée. Le premier populiste venu sait comment exploiter la situation. Et faire peser sur l'Autre les responsabilités de la cata. A propos d'Autre, la Turquie a une bonne tête de bouc émissaire, ça va réarmer de ce coté-ci du monde, et c'est pas très loin de chez nous, au propre comme au figuré.
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Message  ivo Mer 26 Sep - 10:15

Grève générale en Grèce contre de nouvelles mesures d'austérité
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/09/26/greve-generale-en-grece-contre-de-nouvelles-mesures-d-austerite_1765683_3214.html
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A Athènes, mardi soir 25 septembre 2012, des enseignants battent le pavé devant le Parlement. | AP/Thanassis Stavrakis

La Grèce sera de nouveau au cœur des préoccupations de la zone euro, mercredi 26 septembre, jour de grève générale contre des mesures d'austérité supplémentaires en préparation, sur fond de rencontres entre la chancelière allemande, la directrice générale du FMI et le président de la BCE.
La GSEE (General Confederation of Greek Workers) et Adedy (Anotati Diikisis Enoseon Dimosion Ypallilon), les deux principaux syndicats, appellent à une grève générale de vingt-quatre heures mercredi, la troisième de l'année, avec manifestations pour protester contre le nouveau train d'économies difficilement négocié entre la troïka des créanciers du pays (UE-BCE-FMI) et le gouvernement de coalition dirigé par le conservateur Antonis Samaras.

A Athènes, près de 5 000 policiers ont commencé à se déployer dans la matinée pour sécuriser les manifestations, souvent violentes en Grèce, comme lors des deux précédentes grèves générales de l'année, en février. Aucune desserte des îles ne devrait être assurée. Les contrôleurs aériens observeront un arrêt de travail de 9 heures à 3 heures jeudi. Les deux compagnies grecques, Olympic air et Aegean Airlines ont annulé 12 vols et en ont reprogrammé 28. Dans un pays en pleine dépression, les syndicats des commerçants, artisans et ingénieurs civils participent à la grève, tandis qu'à la mi-journée, les médias ne couvriront que les manifestations. Soutenue par le principal parti d'opposition, le Syriza de la gauche radicale, la grève vise à dénoncer les nouvelles mesures d'économies de plus de 11,5 milliards d'euros que le gouvernement finalise actuellement avec l'UE et le FMI.

DIVISIONS

Les prêteurs internationaux semblent divisés sur la stratégie à tenir vis-à-vis du pays, dont l'économie continue de s'enfoncer dans la récession, en dépit des milliards d'euros reçus dans le cadre de deux plans de sauvetage financier, dont le premier a été lancé en mai 2010. La nécessité d'une troisième intervention de soutien paraît gagner du terrain parmi partenaires et prêteurs du pays, qui se repassent le problème grec comme une patate chaude depuis des semaines.

Le ministère des finances grec a confirmé mardi qu'un possible rééchelonnement du remboursement de créances grecques détenues par la Banque centrale européenne (BCE) était actuellement "examiné" pour essayer de combler le déficit de financement du pays, dont l'ampleur fait l'objet de multiples rumeurs. Selon le ministre adjoint Christos Staikouras, cette opération assimilable à un début de restructuration de dette pourrait porter sur des obligations "d'une valeur d'environ 28 milliards d'euros" arrivant à maturité entre 2013 et 2016.

"RÉÉVALUER LA SITUATION"

La BCE a immédiatement rétorqué qu'une restructuration "aux dépens de la BCE" n'était "pas envisageable", car cela équivaudrait à "un financement monétaire d'un Etat, ce qui est interdit" par les statuts de la Banque centrale. Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne, qui s'exprimait ainsi dans le quotidien Die Welt mercredi a renvoyé aux "membres de la zone euro" tout éventuel "besoin de financement supplémentaire" de la Grèce, réitérant une position également exprimée à mi-voix récemment par le représentant grec du Fonds monétaire international.

Officiellement, l'Allemagne, première contributrice au sein de la zone euro aux deux plans de soutien à la Grèce, ne veut pas non plus entendre parler d'un financement supplémentaire. A Bruxelles, une source européenne a confirmé néanmoins mardi qu'il faudrait "réévaluer la situation" compte tenu du trou de financement auquel est confronté Athènes. "On peut appeler cela un troisième programme d'aide ou un deuxième programme réajusté" a affirmé cette source. Alors que l'Espagne est également sur la sellette, la chancelière allemande, Angela Merkel, reçoit Mme Lagarde mercredi, après un entretien, mardi, avec le président de la BCE, Mario Draghi.

Lire : Athènes doit encore trouver 2 à 3 milliards d'euros d'économies
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Message  ivo Mer 26 Sep - 20:00

Heurts entre manifestants et policiers à Athènes
fr info
Quelques centaines de jeunes grecs cagoulés se sont violemment opposés aux forces de l'ordre ce mercredi lors d'une nouvelle manifestation contre la rigueur. Les défilés ont rassemblé plus de 50.000 personnes.

En Grèce, tout le pays vit au ralenti ce mercredi, pour cette troisième journée de grève générale depuis le début de l'année. Lors d'une des deux manifestations à Athènes mercredi matin, des heurts ont éclaté sur la place centrale de Syntagma. Des manifestants cagoulés, se sont opposés par petits groupes à la police. Ils ont jeté des cocktails-Molotov en direction des forces de l'ordre qui ont répondu par des tirs de grenades et du gaz lacrymogènes.

Les manifestants violents ont également mis le feu à un kiosque, à des poubelles et ont brisé des vitrines.

Mobilisation

Le gros de la manifestation s'est retiré de la zone d'affrontements dans le calme. Ce genre de débordement avait été prévu car il est assez fréquent en Grèce. Environ 5.000 policiers étaient déployés.

Les manifestations à Athènes et Salonique ont rassemblé 52.000 personnes selon la police. Les pharmaciens, les douaniers, en passant par les instituteurs et les mécaniciens, ont participé au mouvement. "Peuple, bats-toi, ils boivent ton sang", scandaient certains participants accompagnés par des tambours.


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Message  ivo Dim 30 Sep - 10:04

La Grèce attend la troïka pour boucler son nouveau plan de rigueur
http://www.lexpress.fr/actualites/1/economie/la-grece-attend-la-troika-pour-boucler-son-nouveau-plan-de-rigueur_1168070.html
ATHENES - Le gouvernement grec, parvenu jeudi à un accord politique sur les mesures de rigueur, attend désormais l'aval de la troïka des créanciers du pays dont les responsables arrivent dimanche à Athènes, pour boucler un nouveau plan d'économies budgétaires sur 2013 et 2014.

Les représentants de la troïka, les Allemands Matthias Mors et Klaus Masuch pour respectivement la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) et le Danois Poul Thomsen du Fonds monétaire international (FMI), qui doivent produire un rapport très attendu sur l'état de la Grèce, vont examiner les mesures d'un montant de 13,5 milliards d'euros sur lequel les trois partis représentés au gouvernement se sont finalement mis d'accord jeudi.

Selon une source du ministère des Finances vendredi, les mesures comprennent environ 7 milliards d'euros de coupes dans les retraites, les salaires de certaines catégories de fonctionnaires (juges, universitaires, policiers ou pompiers) et les aides sociales.

Près de 3,5 milliards d'euros d'économies proviendront "de réformes structurelles" dans la fonction publique via la fusion ou la suppression d'organismes, ou du départ en retraite anticipée de près de 15.000 fonctionnaires.

Enfin les recettes fiscales devraient augmenter de 3 milliards sur les deux années, selon la même source.

Le paquet a été présenté une première fois jeudi soir par la Grèce à ses partenaires de la zone euro lors d'une réunion technique d'un groupe de travail de hauts fonctionnaires des ministères des Finances de la zone euro (Euroworking group) à Bruxelles, chargée de préparer la réunion des ministres du 8 octobre.

Le choix des mesures est le résultat de plus de deux mois de tractations. Près de la moitié d'entre elles doivent être incluses dans le pré-projet de budget 2013, que le gouvernement compte introduire au parlement lundi.

L'heure de la rencontre entre les représentants de la troïka et le gouvernement grec n'a pas été rendue publique.

Le nouveau tour de vis, qui reste à voter au parlement, vient s'ajouter à trois plans d'austérité draconiens déjà adoptés par le parlement grec depuis le début de la crise de la dette en 2010. Il est une condition préalable pour poursuivre les versements des prêts UE-BCE-FMI à Athènes.

Athènes attend le versement d'une tranche vitale de 31,5 milliards d'euros destinée surtout à recapitaliser ses banques, et tirée sur une deuxième ligne de crédit de 130 milliards d'euros accordée au printemps à la Grèce par la zone euro et le FMI pour lui éviter la faillite.

Simultanément à ce geste de bonne volonté pour assainir ses finances publiques, la Grèce espère obtenir une "prolongation" de deux ans de sa période d'ajustement budgétaire, c'est à dire d'ici 2016 au lieu de 2014.

Le Premier ministre Antonis Samaras devrait officiellement procéder à cette demande auprès de ses partenaires lors du sommet européen du 18 octobre.

L'objectif du gouvernement serait de répartir les nouvelles mesures douloureuses sur quatre ans au lieu de deux afin d'apaiser la grogne sociale.

La perspective de nouveaux sacrifices sur les salaires et pensions a d'ailleurs déjà provoqué une réaction des syndicats, qui ont observé mercredi une grève générale de 24 heures d'avertissement, dans le privé et le public, avec des manifestations émaillées de violences à Athènes et Salonique.

La Grèce traverse sa cinquième année consécutive de récession, le recul du PIB devant atteindre près de 7% fin 2012. Le taux de chômage a plus que doublé en deux ans à 24%, frappant surtout les jeunes.

Un récent rapport sur l'économie grecque de l'Institut de l'Emploi du syndicat du privé GSEE souligne que les plans d'assainissement dictés par l'UE et le FMI "ont prolongé la récession et augmenté le chômage", annulant les efforts du pays.

"Le pouvoir d'achat en Grèce entre 2010 et 2012 a baissé dramatiquement d'environ 25% en revenant au niveau de 2000. Si cette politique continue, les conséquences seront catastrophiques, et on reviendra au niveau de 1990", prévient ce rapport
.
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Message  ivo Jeu 4 Oct - 20:26

Grèce: défense, hôpitaux, agriculteurs... manifestations tous azimuts
http://www.liberation.fr/depeches/2012/10/04/grece-defense-hopitaux-agriculteurs-manifestations-tous-azimuts_850892
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Heurts entre la police grecque et les employés d'un chantier naval demandant à être payés, à Athènes, le 4 octobre 2012 (AFP)

Quelque centaines d'employés d'un chantier naval dénonçant des impayés de salaire ont envahi la cour du ministère de la Défense grec à Athènes jeudi, tandis que des personnels hospitaliers et des agriculteurs en Crète protestaient aussi contre les mesures d'austérité prévues dans le pays.

Au ministère de la Défense, les forces anti-émeutes ont interpellé de nombreux ouvriers du chantier naval Hellenic Shipyards à Skaramangas dans la banlieue industrielle du Pirée, qui avaient fracturé les barrières d'entrée aux cris de "voleurs, voleurs" pour protester contre des impayés de plusieurs mois.

La police a matraqué des manifestants et tiré des gaz irritants pour les repousser, a indiqué un source policière. Devant le refus des protestataires de quitter les lieux, la police a procédé à leur interpellation en groupe.

Le chef d'Etat-major était auparavant descendu de son bureau pour tenter d'entamer le dialogue, mais avait été accueilli par des huées, montrées par les télévisions.

Le ministre, Panos Panayotopoulos, retenu par une cérémonie officielle, avait pour sa part fait savoir qu'il était prêt à rencontrer une délégation, à condition que les manifestants quittent les lieux.

Les manifestants, dont l'action a aussi brièvement interrompu le trafic routier sur un axe très fréquenté, protestent contre des impayés de plusieurs mois, alors que le chantier Hellenic Shipyards est menacé de faillite.

L'unité, employant plus d'un millier de personnes, avait été vendue en 2010 par son précédent propriétaire, le conglomérat industriel allemand ThyssenKrupp, au groupe Abu Dhabi mar, mais tourne au ralenti depuis des mois, dépendant de contrats de modernisation de l'armée grecque suspendus ou retardés par l'actuelle crise financière frappant le pays.

Les médecins et infirmiers des hôpitaux ont également manifesté jeudi devant le ministère de la Santé à Athènes contre de nouvelles coupes salariales et réductions des dépenses de la santé publique, comprises dans le nouveau train d'économies que la Grèce négocie actuellement avec la troïka de ses créanciers, UE, BCE et FMI. Le système de santé publique, comme le reste du pays, est lourdement endetté en Grèce.

L'adoption prévue du nouveau tour de vis destiné à assainir les finances publiques a fait remonter la tension sociale, tandis que l'UE et le FMI en font dépendre le maintien du pays sous perfusion financière.

Outre Athènes, Héraklion, chef-lieu de l'île de Crète (sud), a aussi été le théâtre d'affrontements jeudi après-midi entre forces anti-émeutes et des centaines d'agriculteurs en colère, qui ont tenté d'entrer sur la piste de l'aéroport de la ville.

Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui protestaient contre la baisse de remboursements de TVA et la hausse des cotisations sociales, prévues dans les nouvelles mesures d'austérité.
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Message  niouze Jeu 11 Oct - 14:34

Athènes : La troisième patrouille antifasciste à moto affronte des néo-nazis; la police attaque la manif en représailles

Banderole anarchiste à Kamara, Thessalonique : “Solidarité avec les arrêtés de la manifestation antifasciste à moto – Athènes – Tribunal d’Evelpidon 4/10″

La nuit du 15 septembre a vu la première patrouille à moto dans le centre d’Athènes avec des distribution de flyers et des slogans contre les attaques néo-nazies. Le 22 septembre, une autre manifestation antifasciste à moto fut réalisée avec succès.

Dans la soirée du dimanche 30 septembre, une troisième intervention-patrouille antifasciste à moto passait dans le centre d’Athènes, mais a vite été entravée par des néo-nazis. En conséquence, les compagnons en ont environ démolis trois près de la rue Phylis, dans le secteur d’Aghios Panteleimonas, dans le centre d’Athènes. À environ 21h00, alors qu’un des fascistes gisait toujours à terre, blessé, les dernières motos de la manifestation ont été attaqué en représailles par plusieurs brutes de l’unité de police à moto DELTA.

Quasiment tout les antifascistes à moto ont été prise en chasse et attaqué, d’abord dans le voisinage de la place Amerikis (non loin du centre de la communauté tanzanienne qui a été mis à sac par des fascistes il y a de ça quelques jours), ensuite dans l’avenue Alexandras, mais aussi alors qu’ils se dirigeaient vers Exarhia. Là aussi plusieurs jeunes ont été persécuté et arrêté par les flics
.Plusieurs motos ont été laissé en plan et éventuellement confisquées par la police. Peu de temps après, les camarades se sont rassemblés dans les squats du centre d’Athènes afin de défendre les lieux.

Parmi un nombre non confirmé de compagnons blessés par les flics, un antifasciste a sérieusement été blessé. Pas loin de 23 personnes qui ont participé à l’action ont initialement été reporté manquant… Parmi eux, 15 ont été arrêté dans différents lieux et enfermé au quartier général de la police [GADA] dans l’avenue Alexandras, sans aucun accès aux avocats.

Un rassemblement a été appelé pour le lundi 1er octobre à 13h00 au tribunal d’Evelpidon en solidarité avec les arrêtés. La procédure a été reportée à jeudi, alors qu’assistaient au rassemblement plus de 300 compagnons. Dans la soirée, plusieurs unités de police ont sauvagement attaqué les personnes venus en solidarité au sein du tribunal et les ont harcelé dans les rues aux alentours, avec pour résultat plusieurs détentions (4 d’entre-elles se sont transformées par après en arrestations).

Les 15 antifascistes qui ont été arrêté le 30/9 sont toujours détenus à GADA – ils doivent passer devant le tribunal le jeudi 4/10 au matin. Les 4 compagnons arrêtés le 1/10 vont être détenus à GADA jusque vendredi, le 5/10, date à laquelle ils vont probablement passer en procès au tribunal d’Evelpidon.

Les antifascistes qui ont pris part à l’action n’ont pas encore publié leur propre version des événements mais ont notifié qu’il y a un besoin de collecter plus de 10.000 euros pour les dépenses légales et cautions. De plus, tard dans la soirée du mercredi 3/10 , ils ont appelé à une assemblée ouverte à l’École Polytechnique pour discuter des dernières informations sur les 15 arrêtés de la patrouille-intervention antifasciste (30/9), des 4 arrêtés lors du rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon (1/10) et des actions à venir. L’assemblée a été suivie par plus de 300 sympathisants.

La même nuit, une vidéo de l’intervention du 30/9 a été publiée, avec des prises peu avant le coup répressif. De plus, tous les 19 otages à GADA ont envoyé un premier retour :

Mercredi 03 octobre 2012.
Quelques mots des cellules de détention du 7em étage du quartier général de police d’Athènes.

Bien que trois jours aient passés depuis notre arrestation lors de la manifestation antifasciste à moto et collage le dimanche 30 septembre, nous pensons qu’il est bon de clarifier quelques trucs même maintenant.

Après un appel ouvert le dimanche 30 septembre, une manifestation antifasciste à moto et collage, qui est partie d’Exarchia, s’est déroulée dans le centre d’Athènes. Cette manifestation venait en réponse aux pogroms fascistes et attaques contre les immigrés qui se trouvent dans plusieurs quartiers du centre d’Athènes par des gangs fascistes déguisés en “résidents” ou “comités de commerçants”, soutenus par les gangs étatiques officiels.

Là tout de suite, nous ne sommes pas intéressés d’analyser ou expliquer ici les relations connues et rabattues entre Aube Dorée [Chrissi Avgi] et la police grecque.

Juste après que la patrouille est été attaqué par des partisans d’Aube Dorée(-citoyens), il y a eu un assaut de la part des flics de l’unité de police à moto DELTA, qui ont suivi l’arrière de la manif mais sont aussi passés dans les rues parallèles.

Au final, 15 combattants antifascistes ont été attrapé, hommes et femmes. Ils ont été blessé à différents endroits de leurs corps, comme la tête, les bras et jambes, alors que les flics ont aussi utilisé des tasers (armes qui causent des chocs électriques).

Nous avons été emmenés au 6em étage du quartier général de la police, en face du département de la protection de la constitution étatique, où la nuit fut accompagnée de tabassage, menaces, tirage et brûlage de cheveux de la part des équipes de DELTA qui ont pris nos photos pour leurs albums privés alors qu’ils continuaient à nous garder.

Des menaces telles “Maintenant nous savons qui vous êtes, nous allons vous enterrer comme vos grands-parents pendant la guerre civile” sont révélatrices du terrorisme que ces crétins prétoriens des équipes DELTA ont tenté de nous infliger. Au même moment, nous n’étions pas autoriser à communiquer avec des avocats ou des médecins pendant 19 heures consécutives. Le jour suivant, après qu’ils aient fait un transfert – un spectacle afin de prendre nos profils suspects, ils nous ont en fin de compte emmené au tribunal de l’ancienne école militaire d’Evelpidon.

Alors que nous étions toujours au tribunal, les forces de police anti-émeute ont attaqué les personnes solidaires rassemblées, battants férocement nombre d’entre eux. Un total de 25 personnes ont été détenu, et au final 4 arrêtés ont été inculpé. Depuis le moment de leur arrestation, ils ont été transféré au 6em étage du quartier général de la police, où les flics mirent en place la même tactique d’intimidation, incluant des fouilles corporelles humiliantes. Après une décision vengeresse sans précédent, la détention provisoire des 4 arrêtés a été prolongé en trois jours de plus (jusqu’à vendredi), et la détention provisoire des 15 premiers arrêtés fut étendue à jeudi.

Ils nous ont amené aux cellules de détention du 7em étage du quartier général de la police, dans un quartier surpeuplé (prévu pour 30 personnes alors qu’en ce moment 80 personnes “vivent” là dans des conditions incroyablement sordides), dans une tentative de “briser nos nerfs”. Malgré tout, nous avons rencontré un sentiment de solidarité sincère exceptionnel des gens qui ont été “oublié” depuis plus de trois mois dans cet endroit.

Au sein de la “crise économique” de plus en plus de gens se dirigent vers la pauvreté et la destitution, le cannibalisme social est récompensé comme une vertu, le fascisme montre sa tête dans nos localités et quartiers, l’offensive de l’État s’intensifie à tous les niveaux; dans cette période, des options qui promeuvent l’auto-organisation, la solidarité, la camaraderie et l’action directe sont celles qui, non seulement, peuvent tenir dans ce chemin de la peur qu’ils essaient d’imposer dans nos vies, mais sont aussi la perspective d’une organisation sociale différente.

Vous avez besoin de profondément saisir ce qu’est vraiment le fascisme
Le fascisme ne mourra pas simplement de lui-même; vous avez besoin de l’écraser.

Les arrêtés du 30/9 et du 1/10
(Quelques uns parmi nous, fiers descendants de brigands/symmorites anarcho-communistes.)

trad contrainfo http://fr.contrainfo.espiv.net/2012/10/04/athenes-la-troisieme-patrouille-antifasciste-a-moto-affronte-des-neo-nazis-la-police-attaque-la-manif-en-represailles/
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Message  niouze Jeu 11 Oct - 14:45


Grèce : Des militants anti-fascistes « torturés par la police »
admin 9 octobre 2012 Un commentaire
Traduction de l’article paru sur le Guardian, traduction par Mehdi ZAAF
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Tortures

Quinze personnes arrêtées à Athènes ont dit avoir été sujet à ce que leur avocat décrit comme une humiliation du type « Abu Ghraib ».

Quinze manifestants antifascistes arrêtés à Athènes lors d’un affrontement avec des partisans du parti néo-nazi Aube Dorée ont rapporté qu’ils avaient été torturés à la Direction générale de la police de l’Attique (GADA) – l’équivalent Athénien de Scotland Yard.

Plusieurs des manifestants arrêtés après la première manifestation le dimanche 30 Septembre ont déclaré au Guardian avoir été giflés et frappés par un officier de police pendant que cinq ou six autres regardaient. Ceux-ci leur crachaient dessus et les utilisaient comme cendrier parce qu’ils puaient. Ils disent par ailleurs avoir été maintenus éveillés toute la nuit à l’aide de torches et de lasers pointés vers leurs yeux.

Certains ont rapporté avoir été brûlés sur les bras à l’aide d’un briquet. Les officiers de police les filmaient sur leurs téléphones, menaçant de publier ces images sur internet et de donner leur adresse de résidence à l’Aube Dorée.


La popularité de l’Aube Dorée explose depuis les élections du mois de juin au cours desquelles ce parti avait remporté 18 sièges au parlement. Il est récemment arrivé troisième dans plusieurs sondages derrière Nouvelle Démocratie et Syriza.

Le mois dernier, le Guardian rapportait que la police conseillait à des victimes de faire appel à l’Aube Dorée, des victimes qui se sentaient alors obligées de faire des donations au groupe néo-nazi.

Une des deux femmes détenues a rapporté avoir été l’objet d’insultes très dures de la part des policiers, qui lui tiraient la tête en arrière quand elle essayait de ne pas être filmée. Les manifestants ont déclaré qu’ils avaient été privés d’eau potable et d’accès à un avocat pendant 19 heures. Nous avions tellement soif que nous buvions l’eau des toilettes a-t-elle confié.

Un homme blessé à la tête et au bras durant son arrestation assure que la police continuait à le taper et lui refusait tout traitement médical jusqu’au lendemain matin. Un autre manifestant affirme que la police lui maintenait les jambes écartées et le frappait dans les testicules pendant l’arrestation.

Ils m’ont craché dessus et dit que nous mourrions comme nos grands-parents durant la guerre civile a-t-il déclaré.

Un troisième détenu raconte avoir été « tazé » dans la colonne vertébrale alors qu’il tentait de s’enfuir ; la brulure est toujours visible. C’est comme une décharge électrique confie t-il. Mes jambes étaient paralysées quelques minutes puis je suis tombé. Ils m’ont menotté derrière le dos et commencé à me frapper dans les côtes, dans la tête. Ils m’ont ensuite ordonné de me lever, mais je ne pouvais pas. Ils m’ont donc tiré par les menottes alors que je me tenais sur les genoux. Ils ont continué à me frapper pendant cinq patés de maisons jusqu’à ce qu’on atteigne la voiture de patrouille .

Les militants ont demandé à ce que leurs noms ne soient pas publiés, par peur de représailles de la police ou de l’Aube Dorée.

Un second groupe de manifestants a également dit avoir été torturé à la GADA.

Nous avons tous dû passer devant un officier qui nous a fait nous déshabiller dans le couloir, nous pencher et écarter notre derrière devant tout ceux qui étaient là a confié l’un d’eux au Guardian. Il faisait ce qu’il voulait avec nous – nous giffler, nous frapper, nous dire de ne pas le regarder, de ne pas s’asseoir les jambes croisées. Les autres officiers qui passaient par là ne faisaient strictement rien.

Tout ce qu’on pouvait faire c’était se regarder du coin des yeux pour se donner du courage les uns aux autres. Il nous a laissé là pendant plus de deux heures. Il répondait à son telephone et disait « Je suis au travail et je les baise, je les baise comme il faut ». En fin de compte seulement quatre d’entre nous ont été inculpés pour avoir resisté à notre arrestation. C’était un jour hors du temps, en plein dans la dictature des colonels

En réponse à ces allégations, Christos Manouras, porte-parole de la police hellénique, a déclaré:

Il n’y a pas eu recours à la force dans GADA. La police grecque enquête en profondeur sur chacun des rapports qui porte sur une utilisation présumée de la violence par la police ; et si l’accusation est fondée, la police prend des mesures disciplinaires correspondantes contre les officiers responsables. Il ne fait aucun doute que la police grecque a toujours respecté les droits de l’homme (…)

La manifestation de dimanche avait eu lieu suite à la vandalisation d’un Centre Communautaire Tanzanien par un groupe de 80 à 100 personnes dans un quartier du centre d’Athènes près d’Aghios Panteleimon, bastion de l’Aube Dorée où de nombreuses attaques contre des migrants ont été recensées.

Selon les manifestants, environ 150 personnes rodaient dans tout le quartier sur des motos en distribuant des tracts. La bagarre a éclaté lorsqu’ont été aperçus deux ou trois hommes munis du T-shirt de l’Aube Dorée à la tête de la parade. C’est alors qu’un nombre important de policiers a immédiatement fondu sur eux, venant des rues environnantes. Manouras:

Au cours de la manifestation, il ya eu des affrontements entre les manifestants et les riverains. La police est intervenue pour empêcher que ça ne dégénére et pour rétablir l’ordre public. Il peut y avoir eu quelques blessures mineures lors des affrontements entre les riverains, les militants, et la police.

Selon Marina Daliani, l’avocate de l’un des 15 détenus, ceux-ci se font fait inculper pour trouble à l’ordre public le visage couvert (ils portaient des casques de moto) et pour infliction de lésions corporelles graves contre deux personnes. Mais, dit-elle, aucune preuve d’un tel préjudice n’a encore été soumise. Les militants ont été relachés sous caution (3.000 € chacun).

Charis Ladis, l’avocat d’un autre manifestant, assure que les mauvais traitements infligés aux Grecs en garde à vue était quelque chose de rare jusqu’à cette année:

Cette affaire montre qu’une page a été tournée. Jusqu’à présent, il existait une idée commune selon laquelle quelqu’un qui était arrêté, même violemment, serait en sécurité en garde à vue. Mais ces jeunes hommes ont tous dit qu’ils ont vécu un cauchemar.

Pour Dimitris Katsaris, l’avocat de quatre des manifestants, ses clients ont été humiliés d’une manière qui ressemble à celle utilisée à Abou Ghraïb, ce centre de détention où les Irakiens étaient torturés par des soldats américains pendant la guerre en Irak.

Ce n’est pas juste une affaire de brutalité policière du genre de celles dont on entend parler de temps en temps en Europe. C’est ce qui arrive tous les jours. Nous avons des images, nous avons la preuve que c’est cela qui arrive aux gens qui se font arrêter en militant contre la montée du parti néo-nazi en Grèce. C’est le nouveau visage de la police, qui va de pair avec le système judiciaire.

L’un des manifestants arrêtés, un homme calme d’une trentaine d’année:

Les journalistes ici ne parlent pas de ce genre de choses. Vous devez leur dire ce qui arrive, dans ce pays qui a déjà trop souffert du nazisme. Personne n’y prêtera attention sauf si vous en parlez à l’étranger
http://actualutte.com/des-militants-anti-fascistes-tortures-par-la-police-apres-des-affrontements-avec-laube-doree/
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Message  ivo Jeu 18 Oct - 10:27

Premiers débrayages en Grèce à la veille de la grève générale
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/10/17/premiers-debrayages-en-grece-a-la-veille-d-une-greve-generale_1776628_3214.html
Avocats, médecins, pharmaciens, dentistes, notaires et journalistes étaient appelés à débrayer mercredi en Grèce, à la veille d'une journée de grève générale contre le nouveau train de rigueur et de réformes que le gouvernement se prépare à adopter.

La date du 18 octobre pour la grève générale a été retenue pour coïncider avec le début d'un sommet européen, où l'exécutif grec entend afficher sa détermination à mettre en œuvre les recettes de redressement demandées par ses bailleurs de fonds internationaux en échange de la reprise de la perfusion financière accordée au pays et gelée depuis juin.

Lire : Athènes amorce une deuxième vague de privatisations
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/16/athenes-amorce-une-deuxieme-vague-de-privatisations_1776209_3234.html

CONTRE UN DURCISSEMENT DES RÉGIMES FISCAUX

Plusieurs rassemblements sont prévus mercredi à Athènes. Ils devaient converger en début d'après-midi devant le ministère des finances pour protester notamment contre un durcissement des régimes fiscaux et d'assurances sociales des différents corps de métiers concernés.

De nombreuses pharmacies fonctionnaient normalement dans le centre. Du côté des hôpitaux publics, la grève, prévue pour 48 heures, ne perturbait pas de manière significative le fonctionnement des services, selon le ministère de la Santé.

En revanche, les débrayages des journalistes, dont le syndicat impose le suivi sous peine de sanctions, étaient largement suivis, privant le pays de bulletins télés, radios et de mises à jour des sites Internet. Frappés par des baisses de salaires et des licenciements en rafale dans un secteur sinistré par la crise, les journalistes réclament des mesures de sauvegarde de l'emploi et de leur protection sociale. Ils ont choisi de débrayer mercredi pour pouvoir couvrir la grève générale, la deuxième en moins d'un mois, à laquelle les grandes centrales syndicales ont appelé contre ce nouveau tour de vis décidé par le gouvernement qui prévoit des économies budgétaires de 13,5 milliards d'euros.

Lire : Plus d'un quart des actifs grecs au chômage
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/11/le-fmi-juge-necessaire-d-accorder-deux-ans-supplementaires-a-la-grece_1773271_3234.html
Mis à jour le 17.10.2012 à 12h37

Grève générale en Grèce
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/10/18/greve-generale-en-grece_1777089_3214.html
La Grèce tournait au ralenti jeudi 18 octobre à la suite d'un appel à la grève générale des syndicats – le quatrième de l'année – pour protester contre l'austérité imposée, le jour où se réunissent à Bruxelles les dirigeants européens, membres de la troika des bailleurs de fonds de la Grèce.
Les services publics et les transports sont fortement perturbés, avec des trains et des ferries supprimés, ainsi que des vols annulés, les deux principaux syndicats, GSEE et Adedy, souhaitant envoyer le message qu'une troisième année consécutive de coupes budgétaires massives ne pourra pas être supportée, alors que le pays plonge dans la récession-dépression. A Athènes, le métro était en grève jusqu'à 8 heures, les taxis devant l'être toute la journée. Des manifestations sont prévues dans la capitale à partir de 10 heures, ainsi qu'à Salonique. Une association de commerçants a également appelé ses membres à fermer boutique.

DERNIERS DÉTAILS

De son côté, le gouvernement de coalition dirigé par le premier ministre conservateur, Antonis Samaras, continue de discuter avec la "troïka" (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) sur les derniers détails du programme d'ajustement économique, passant par de nouvelles coupes budgétaires, à mettre en place en échange d'un prêt de 31,5 milliards d'euros.

Mercredi soir, l'exécutif européen a indiqué que les représentants de la troïka avaient quitté la Grèce à l'issue de discussions "fructueuses". Les autorités grecques et la troïka "se sont mises d'accord sur les principales mesures nécessaires pour (...) ouvrir la voie à une finalisation de l'examen", indiquait la Commission dans son communiqué.

Lire : Dette grecque : la troïka espère un accord prochain avec Athènes
18.10.2012 à 09h18
je n'ai pas compris la rédaction au passé d'un article pour aujourd'hui ...
ivo
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Message  ivo Jeu 18 Oct - 20:22

Grèce : un homme meurt à Athènes pendant les manifestations anti-austérité
fr info
Un manifestant âgé de 65 ans est mort jeudi d'une crise cardiaque à Athènes durant des manifestations anti-austérité. Des défilés marqués par de brefs incidents. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de plusieurs grandes villes du pays.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 RTR399UJ
Des milliers de personnes manifestent dans toute la Grèce, ici à Athènes. © Reuters

Ils sont descendus crier leur peur, leur angoisse de l'avenir dans un pays paralysé. Alors que les dirigeants européens sont réunis à Bruxelles pour consolider la zone euro, les Grecs était appelés par les syndicats à une nouvelle journée de grève générale. Les manifestations ont parfois dérapé en affrontements avec les forces de l'ordre. Un homme est mort à Athènes.

Un mort à Athènes

Un homme de 65 ans a été victime d'une insuffisance respiratoire et d'une crise cardiaque alors qu'il se trouvait dans le centre d'Athènes, sur la place Syntagma. Il a été transporté à l'hôpital mais il n'a pas pu être ranimé. Son corps ne portait aucune trace de coups, selon des sources sur place.

Des échauffourées ont éclaté entre un groupe de jeunes et la police. Les manifestants ont envoyé des cocktails molotov, les forces de l'ordre leur répondant avec des gaz lacrymogènes.

La manifestation a réuni environ 25.000 personnes dans la capitale grecque, selon la police.

Manifestations dans tout le pays

La Grèce ne devrait pas être évoquée lors du sommet européen de jeudi et vendredi à Bruxelles. C'est cette injustice à ne pas reconnaître l'urgence qui a aussi poussé les manifestants anti-austérité à descendre dans les rues des grandes villes grecques. A Salonique dans le nord du pays, la police a recensé 17.000 manifestants.

A Athènes, les précisions d'Angélique Kourounis

Le principal syndicat du privé GSEE a annoncé dans la journée qu'il allait se joindre à une journée d'action européenne le 14 novembre, également annoncée par les syndicats portugais.

Athènes à la poursuite d'un accord avec ses bailleurs

La Grèce sera à cours de liquidités le mois prochain. D'où l'impatience d'un prêt de 31,5 milliards d'euros, négocié dans son plan de sauvetage international. Mais pour toucher ce chèque, le gouvernement grec doit trouver un accord avec ses trois bailleurs de fonds (Union Européenne, Banque Centrale Européenne et Fonds Monétaire International).

Et les deux parties se sont séparées dos à dos, sans accord mercredi dernier sur le programme d'ajustement économique du pays prévoyant de nouvelles coupes budgétaires d'au moins 11,5 milliards d'euros.

1mn au jt fr2 et 10s au jt fr3 alors qu'ils prennent leur temps pour des tonnes de merde, genre ... le prochain concert de tryo .... bien plus important c'est sur ........
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Message  niouze Ven 19 Oct - 16:01

Fondamentalistes, néonazis et policiers main dans la main : vers une nouvelle dictature en Grèce ?




admin
12 octobre 2012
8 commentaires








Sommes nous de
retour en dictature ? Beaucoup se posent la question. Un sentiment
d’occupation est général en Grèce, il suffit de voir l’accueil réservé à
Angela Merkel mardi dernier. La Grèce sous une dictature économique,
c’est un fait. Mais plus grave, ce sentiment d’occupation fait les beaux
jours du l’ultra nationalisme qui propulse les néonazis de l’Aube Dorée
dans les sondages. Le dernier acte : l’occupation du théâtre qui joue
en ce moment Corpus Christi. Un réel danger pour la démocratie grecque.



Inquiets pour leur sécurité, certains
acteurs de Corpus Christi avaient décidé de quitter la troupe il y a
quelques semaines devant la pression de l’Eglise et des néonazis de
l’Aube Dorée. De nouveaux acteurs les ont remplacé au pied levé, mais il
semble que l’avenir de cette pièce n’est pas complètement assuré. Un
des acteur est rentré chez lui les jambes en compote devant une peur
bien compréhensible.

Hier soir, un journaliste a été tabassé
devant de théâtre pris d’assaut par des fondamentalistes religieux et
des néonazis de l’Aube Dorée. La police sur place n’a pas bronché et
s’est même amusée de la situation. Le journaliste a commenté sur twitter
ce qui lui est arrivé. Traduction :


« Devant l’entrée de la salle, il y
avait des prêtres et des membres de l’Aube Dorée qui déchiraient les
affiches du spectacle et les piétinaient. J’ai sorti mon téléphone
portable pour prendre des photos pour le blog. 5 membre de l’Aube Dorée
et un policier m’ont encerclé.

Ils m’ont tiré sur le côté, m’ont insulté, m’ont tiré la barbe, craché au visage, et m’ont frappé à l’estomac.

Ils m’ont demandé : « Êtes-vous un
journaliste? » J’ai répondu « J’écris pour lifo », dans l’espoir
d’échapper à un passage à tabac. Le contraire est arrivé.

Il y avait des flics à proximité. Je
leur ai crié « Ils me battent, faites quelque chose ! » Réponse: « Je
n’ai rien, déplacez vous sur le côté s’il vous plait » Le flic portait 3
étoiles.

Ils ont jeté une cigarette allumée dans
ma poche. Une femme debout près de moi m’a avertit, juste en face du
flic. Il a fait comme s’il n’avait pas entendu.

J’ai commencé à avoir peur et je me suis
éloigné de l’entrée. Ils m’ont crié « Va-t’en, sale pédé, va sucer la
bite de quelqu’un d’autre ! »

Je me suis retourné pour observer. Un
député connu de l’Aube Dorée me suivait. Il m’a frappé deux fois au
visage et m’a fait tomber.

Par terre, je perds mes lunettes. Le
député de l’Aube Dorée me donne des coups de pieds. Des policiers sont
exactement à deux pas de là. Ils ont le dos tourné.

A plusieurs reprises, j’ai crié aux flic « ils me tabassent, faites quelque chose ! » Ils restent le dos tourné et s’éloignent.

Le reste de leur groupe me crie juste à côté de l’officier de police « Pleure, petite chatte, reine, petite fille ».

Nous passons devant des dizaines de
flics qui traînaient en repartant. Je leur dis que j’ai été battu à
l’entrée du théâtre. Ils m’ignorent. Un d’eux me souffle un baiser
sarcastique. »

Le journaliste a décidé de ne pas porter
plainte pour ne pas que la police ait ses informations personnelles.
Informations qui pourraient retomber dans les mains de l’Aube Dorée…

Voilà la Grèce d’aujourd’hui sous les
effets de l’austérité. Une poussée forte de l’ultra nationalisme couplé
d’une impunité aidée par une police coupable de fermer les yeux. Et ce
cas n’est pas un cas isolé.

Voilà ce que l’on pouvait voir hier devant le théâtre :


Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 TheatreEtTerreur
Selon le site internet de l’Aube Dorée, 4
députés du parti/groupuscule néonazi étaient devant le théâtre au
moment où le journaliste bloggeur s’est fait tabassé : Panagiotaros,
Pappas, Kouzilos et Michos.

Après cette agressions, les employés
du théâtre craignaient qu’il y ait encore des voyous qui se cachent dans
les rues secondaires. La peur était là. Bien présente. Et justifiée.

6 bus de la police anti-émeute sont
arrivés pour calmer la situation mais le directeur du théâtre a indiqué
avoir peur de sortir du bâtiment car les manifestants et les néonazis
étaient encore présents. Des pierres ont été jetées. Il a indiqué que
c’était inacceptable de devoir avoir besoin de la protection policière
pour pouvoir jouer une pièce.

Il a indiqué :


« La dernière fois qu’une pièce de théâtre était jouée sous la garde
de la police, c’était pendant la junte. Je ne veux pas croire que c’est
de nouveau la junte »

Pourtant, les derniers évènements
laissent un doute. Des manifestants antifascistes arrêtés le
30 septembre lors d’affrontements avec des néonazis auraient été
torturés par la police. Le Guardian en a d’ailleurs fait un article
récemment, repris par une partie de la presse française (dont
Actualutte).

De nombreux évènements montrent que le
groupuscule néonazi a des appuis forts dans la police. Plusieurs cas de
citoyens ayant appelé la police pour des problèmes de voisinage se sont
entendus dire : « Si c’est à cause des immigrés, appelez l’Aube Dorée ».

La dernière manifestation du 9 octobre a
toutes les raisons d’inquiéter la démocratie grecque. Le gouvernement a
utilisé une loi datant de la junte pour interdire une partie d’Athènes
aux manifestants. Cette loi n’avait pas été utilisée depuis 1974.

Toujours lors de cette manifestation, un CRS (MAT N° 1236) a utilisée une femme, terrorisée, comme un bouclier humain :


Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 Bouclier_humain
Plusieurs photos montrent le CRS utiliser cette femme pendant la
manifestation. Une est particulièrement choquante, puisque l’on peut
voir une inscription « Killer » sur la bandoulière du CRS :


Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 9 MAT1236
Cela fait maintenant 37 jours que des
députés néonazis de l’Aube Dorée ont tabassé des vendeurs étrangers sur
les marchés de Rafina et Missolonghi. Ces évènements ont été enregistrés
sur des vidéos. Mais il ne se passe rien.

Un quatrième sondage place le groupuscule néonazi en 3ème position, devant le PASOK. Et il ne se passe rien.

Un ami chômeur en formation informatique dans un bureau pour l’emploi m’a dit dernièrement :


« Il y a un bureau de l’Aube Dorée à
côté du bureau pour l’emploi. Nous sommes 20 dans la formation. 18 sont
pour l’Aube Dorée » .

Et il ne se passe rien.

Ah si, l’Union Européenne vient de recevoir le prix nobel de la paix.

Par Okéanews , médias alternatif


[quote]
http://actualutte.com/fondamentalistes-neonazis-et-policiers-main-dans-la-main-vers-une-nouvelle-dictature-en-grece/
niouze
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