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Message  niouze Sam 11 Juil - 1:38


Non-sens





Gesticulations indigestes. Seul le vent strictement égéen est un peu tombé. Été, toujours et largement grec. Le peuple par contre, ne décolère pas. Sentiment largement partagé devant l’accord qui se profile, le mémorandum... du ‘NON’ serait en gestation entre nos Tsipriotes et les Troïkans. “Tout cela alors pour rien ?”, lance un vieillard dans un café. La mouvance Gauche de SYRIZA prend ses distances. Chaos et attentismes.


Seul le vent de la météo est incontestablement tombé. Dans la presqu’île de Méthana, les restaurateurs dénoncent la diminution drastique des rotations des ferrys depuis le Pirée. Les rotations effectuées en semaine ont été toutes supprimées, celles entre vendredi et dimanche ont été maintenues uniquement. “Manque de carburant”, avancent alors les armateurs sauf que personne n’y croit. Les rumeurs courent, “Hellenic Seaways aurait vendu ses bateaux par surprise”, entend-on au café du petit port. Rumeurs, chaos et attentismes.

Vendredi matin (10 juillet), on croit savoir davantage du nouveau plan proposé par le gouvernement grec. “‘Un programme sérieux et crédible’. C’est en ces termes que le président de la République François Hollande a qualifié vendredi 10 juillet le nouveau plan de réformes proposé jeudi 9 juillet par la Grèce à ses créanciers. ‘Ils montrent une détermination à rester dans la zone euro, les discussions doivent reprendre avec une volonté de conclure’, a-t-il ajouté”, d’après le reportage de la presse européiste (Le Monde du 10 juillet).

Panagiótis Lafazánis (ministre de la Restructuration de la production, de l’Environnement et de l’Énergie) de la mouvance Gauche de SYRIZA, ne s’est pas associé au texte adopté hier (jeudi) au Conseil des ministres. De même que Panos Kamménos (parti souverainiste ANEL et ministre de la Défense). “Toute tentative d'annulation de la volonté populaire afin de renverser l'austérité et le mémorandum, relève de l'Hybris, au sens grec ancien du terme”, peut-on lire dans un texte de Státhis Kouvelákis, publié sur le site internet de la mouvance Gauche de SYRIZA.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 15 2015071028
Le 'NON' pour la Démocratie et pour la dignité. Affiche SYRIZA d'il y a une semaine. Port de Méthana

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 15 2015071022
Le 'NON' a écrit l'histoire, le 'OUI' la trahison. Péloponnèse, juillet 2015

Le texte de l’Hybris... et de ce nouveau mémorandum III, lequel devrait durer trois ans, sera discuté en urgence au Parlement, avant ce dimanche. La logique... chronométrique de cette décision relève plutôt de l’ultimatum renouvelé des Troïkans (et des élites de l’Allemagne), et non pas, de celui du peuple grec (et de nombreux autres peuples en Europe il faut le souligner).

Costas Arvanítis, au micro de la radio 105,5 (SYRIZA), précise... à sa manière certaines positions: “Je ne suis pas un partisan du retour à la drachme. Je n'ai jamais été favorable d’ailleurs... aux monnaies nationales” (vendredi matin 10 juillet). Pour mes amis de la mouvance Gauche de SYRIZA (Lafazánis) la situation est explosive. “Certains ministres peut-être, démissionneront”, me disent-ils. Le système complote à plein régime pour annuler l’esprit et la lettre du référendum grec et autant, pour expulser du gouvernement, Lafazánis et Kamménos, pour les remplacer par ses pions. Comme par hasard, Stávros Theodorakis, chef du parti collaborationniste (de la Rivière), initié par Bruxelles et par Berlin, est de nouveau à Bruxelles (10 juillet), où il... échange avec Jean-Claude Juncker.

L’Hybris donc. Bref rappel: “L’hybris est une notion grecque que l'on peut traduire par ‘démesure’. C'est un sentiment violent inspiré par les passions, et plus particulièrement par l'orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance, et la modération. Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime.”.



Les hommes politiques du PASOK et de la Nouvelle démocratie, cette vraie pègre ayant gouverné depuis la fin de la dictature des Colonels, sont plus ridicules que jamais. Avant le référendum, ils hurlaient haut et fort, qu’une victoire du ‘NON’ est synonyme de GREXIT, voire, de la sortie de la Grèce de l’UE, aujourd’hui, Meimarakis - chef par intérim de la Nouvelle Démocratie après la démission de Samaras - déclare que le ‘NON’ grec est d’abord issu de la volonté grecque de rester dans l’Euro. C’est insultant, ces gens nous prennent alors pour des... cons, ils devraient être jugés sur la place publique, basta. Nous avons dit ‘NON’ jusqu’au bout et contre l’euro. Leur Europe peut alors périr ! Paroles d’une femme proférées dans un café à Méthana (9 juillet).

Yannis Miliós, économiste (démissionnaire du Comité de politique économique SYRIZA) et eurodéputé remplaçant Manólis Glézos (après sa récente démission de son mandat) au Parlement européen, ne dit presque pas autre chose dans son article “Plébéiens contre Patriciens”:

Le référendum de 2015 était d’abord cet effort pour aller de l'avant, en raison de l'impasse de la gestion du gouvernement, et particulièrement, de la stratégie de négociation dans le cadre du néolibéralisme. Compte tenu cependant de l’existence silencieuse d'un contrat social avec les plébéiens, le référendum révèle ainsi toute cette contradiction, à savoir, le schisme au sein des sociétés modernes et autant, le refoulé de la gestion gouvernementale. C’est ainsi que cette masse populaire en ébullition a pu être engendrée sur la place de la Constitution.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 15 2015071017
Figures du Théâtre d'ombres et titres de la Bourse d'antan. Bazar d'Athènes, 2015

Ce cri des masses, cette affirmation alors immédiate de leur réponse, autrement-dit tout leur désespoir exprimé face à un ‘Mémorandum de gauche’ qu'ils perçoivent comme signifiant... la pierre tombale de leurs revendications sociales et de leur espoir d’avoir une vie acceptable, tout cela, libère la part ‘pas encore mûrie’ des revendications sociales, portion sociétale alors clairement exclue des négociations entre la Grèce et la Troïka”.

Le référendum, et autant le mouvement de la foule, ont démontré que face au gouvernement, la désintégration de son ‘l'unité nationale’ s’accélère, celle formée par... SYRIZA ‘mûri’. Les questions et les craintes sur 6 Juillet, le jour où ce texte est écrit, mais aussi celles des prochaines semaines demeurent et demeureront nombreuses. Il y d’abord la peur ressentie par les masses quant aux menaces d'effondrement, devant l’asphyxie économique du pays et, finalement, devant la probabilité d’imposer des scénarii de type Papadémos... réchauffé (Premier ministre-banquier, imposé par Angela Merkel en 2011). Mais il y également, la panique tant visible de la bourgeoisie et des gestionnaires politiques face à la ‘rue’, dans une perspective d'une réaction populaire prolongée en Grèce, puis, de la propagation du mouvement en Espagne et ailleurs”.

En réalité, la dynamique du ‘NON’ est désormais autonome des plans et des scénarii des gouvernements. C’est une fente qui peut entraîner des effets subversifs, en dépit de l'entreprise qui consiste à minimiser les divisions sociales, cela, depuis la convocation du Conseil des chefs politiques. Ce qui nous importe, tient de l’éveil et de la mobilisation populaire, car les intérêts refoulés et frustrés des masses dites subalternes, redoivent se cristalliser à travers une stratégie de rupture frontale et efficace, contre les intérêts de l'oligarchie du pays.




Ce vendredi soir (10 juillet), le collectif du ‘NON’ appelle à manifester de nouveau place de la Constitution. Ils font semblant de ne pas avoir entendu notre 'NON' de dimanche dernier Nous exigeons le respect de la décision du peuple grec. Nous exigeons le respect de la démocratie et du droit. Ils ont peu de temps devant eux pour annuler leur dernier ultimatum. Et si ces gens n’ont pas compris dimanche dernier, nous ne céderons devant aucun chantage ni menace, et nous ne rigolons pas” .

La grande histoire, forcement du futur, retiendra qu’Alexis Tsípras a pour la première fois réussi à reprendre le fil de la politique dans cette UE... club sandwich du totalitarisme financieriste grimpant et du continent grippé. Pour le reste, c’est peut-être moins... flagrant.

C’est certainement aussi le moment de réviser un peu son... Thucydide. D’abord il y a ce que l’on pourrait appeler le réalisme politique de Thucydide, ces questions du droit et de la force, superbement analysées dans l’œuvre de Castoriádis et de Luciano Canfora, alors lectures du rapport entre la justice et l’intérêt dans le débat de Mytilène, de Platées et surtout dans le dialogue des Méliens et des Athéniens.

Histoire antique et historicité de toujours. Été...largement grec. Seul le vent strictement égéen est certainement tombé. Confusions, luttes et attentismes. Pour certains seulement, il s’agit de se mettre à l'ombre et sentir les courants atmosphériques.
http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0445.html
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Message  niouze Sam 11 Juil - 1:46


JE NE VEUX PAS ÉCRIRE DE LA PROPAGANDE, M’ARRANGER AVEC LA RÉALITÉ
by Yannis Youlountas · 10/07/2015
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 15 11016148_1470035426640413_184871309235571182_o-288x500
Des ami-e-s et camarades de France nous disent : « mais Yannis et beaucoup d’autres, pourquoi êtes-vous déçus ? Les propositions sont les mêmes que celles du 22 juin, bon c’est vrai, en légèrement pires. Et puis, au final, la retraite à 67 ans et tout ça, c’est à peu près comme en France, non ? »
OUI, JUSTEMENT, CES PROPOSITIONS SONT DIGNES DU PS (OU DU PASOK), PAS D’UNE VRAIE GAUCHE. REGARDEZ BIEN, SANS VOUS VOILER LA FACE. ET OUVRONS SINCÈREMENT LE DÉBAT.
JE NE VEUX PAS ÉCRIRE DE LA PROPAGANDE, M’ARRANGER AVEC LA RÉALITÉ, VOUS FAIRE AVALER DES COULEUVRES. JE VEUX CHERCHER LA VÉRITÉ AVEC VOUS. CAR C’EST LE SEUL MOYEN DE CHANGER LA VIE.
Tout d’abord, aucun d’entre nous n’a dit, à ma connaissance, que le gouvernement grec a capitulé. Ça, ce sont certains médias qui le disent, pas nous. Par contre, oui, c’est vrai, nous sommes nombreux à être déçus, pour l’instant. Nous avions d’autres voies possibles, plusieurs voies plus ou moins radicales, notamment avec Eric Toussaint, Costas Lapavitsas et quelques autres éclaireurs, mais nous n’osons pas, une fois de plus, telle UNE MALADIE CHRONIQUE, CONGÉNITALE QUI NOUS POURSUIT. TOUJOURS LES MÊMES ERREURS. Et toujours l’extrême-droite, en Grèce et surtout en France qui se frotte les mains en faisant croire qu’elle ferait, elle, une vraie politique de gauche, ce que seuls les naïfs à la fois amnésiques, myopes et malentendants peuvent croire.
Oui, les propositions sont les mêmes que celles du 22 juin, en pires, et justement, nous nous étions mobilisés immédiatement, du 22 au 26, pour bloquer la situation, ce qui avait réussi, avec des appels, des discussions nombreuses et une pression populaire très forte, et ce qui avait conduit directement au référendum et à sa dynamique du OXI. Un NON qui devient OUI, à peu de choses près et, d’ailleurs, tous les partis favorables au OUI ne s’y trompent pas et applaudissent maintenant en rigolant. « TSIPRAS POURSUIT SA STRATÉGIE » ? Oui, mais sa stratégie du 22 juin, pas celle du 26. Comme un bond en arrière. Un vide. Une parenthèse. UN RÉVEIL BRUTAL APRÈS UN DOUX RÊVE.
Regardez ce qu’écrit par exemple, notre ami Panagiotis Grigoriou, ce soir, sur une situation qu’il qualifie d’absurde (comme la plupart d’entre nous).
http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0445.html
La colère et la résignation guettent à nouveau les gens. Les murs commencent à dénoncer ce qui se passe. IL EST URGENT DE NE PAS CÉDER, de ne pas être bon élève devant les maîtres, de ne pas être sage. Sinon, les trois ans à venir ressembleront exactement aux trois années passées, comme deux gouttes de larmes ou de sang. Sinon le OXI prendra d’autres voies, d’autres sentiers et chemins de traverse. C’est palpable. C’est évident. C’est écrit.
Ils ajoutent que la retraite à 67 ans et tout le reste, ce serait à peu près comme en France ? Oui, c’est vrai. Mais, EST-CE À LA GRÈCE DE RECULER L’ÂGE DE LA RETRAITE À 67 ANS OU À LA FRANCE DE LE RABAISSER ? Oui, justement, ces propositions sont, pour la plupart, dignes du PS (ou du PASOK), pas d’une vraie gauche. Ou alors, redéfinissons ce que signifient les mots Syriza, gauche radicale, vraie gauche, ainsi que les objectifs des uns et des autres.
Camarades et ami-e-s, avec notre plus grand respect et nos immenses remerciements pour votre soutien ces dernières semaines, si vous n’êtes pas plus exigeants, si vous n’êtes pas plus radicaux, si vous n’essayez pas de pousser un peu plus vers l’utopie, vous le regretterez, vous-même, tôt ou tard. Vos mouvements politiques ne feront rêver personne. Vous n’aurez pas d’OXI-gène. Ou, pire, vous n’arriverez plus à vous distinguer du PS et, cauchemar, vous laisserez la voie libre à l’extrême-droite drapée des oripeaux qui vous reviennent, mais que vous négligez.
Ne balayez pas les désaccords sous le tapis, ne craignez pas ce débat : Il est crucial.
Si nous cédons, les uns et les autres, à la pression, si nous jouons petit bras et, pire, si nous nous mettons à croire nos pires ennemis, ou encore à repeindre le rouge, le vert ou le noir en rose, alors, nous aurons gâché une opportunité historique de basculer vers l’inconnu et de nous remettre en mouvement vers l’utopie.
Fraternellement,
Y.Y.
http://blogyy.net/2015/07/10/je-ne-veux-pas-ecrire-de-la-propagande-marranger-avec-la-realite/
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Message  niouze Sam 11 Juil - 14:07


Un article qui reflète bien l’ambiance tendu, de part et d’autre, ce soir…
ULTIMATUM DE TSIPRAS : « JE VAIS CONCLURE L’ACCORD, QUELLE QUE SOIENT LES CONSÉQUENCES ».
LE FOSSÉ SE CREUSE À L’INTÉRIEUR DE SYRIZA. (sic)
http://www.hitandrun.gr/telesigrafo-tsipra-tha-olokliroso-ti-simfonia-akomi-ki-an-chaso-ti-dedilomeni-vatheni-to-rigma-sto-siriza
(…) Des ministres en désaccord peuvent déjà préparer leur démission et tout député qui votera contre se verra sollicité pour rendre son siège. « Aucun cheveu ne doit dépasser » a évoqué un proche du premier ministre. (…)
Bref, une situation très tendue. Une dizaine de députés Syriza, et non des moindres, s’apprêteraient à voter contre (à vérifier). Certains l’ont déjà annoncé durant leur prise de parole. Les Grecs indépendants (ANEL) aurait finalement le même problème avec quatre députés récalcitrants, alors qu’ils pensaient faire le plein. De toute façon, avec les 17 voix des centristes du Potami et les 76 voix de droite, le texte passera. Le problème, ce soir, c’est surtout la situation interne et l’avenir de Syriza.
Le vote au parlement grec aura lieu dans la nuit. L’eurogroupe au lieu demain à 13h pour examiner les propositions grecques, avant le sommet européen de dimanche.
A suivre…
Y.Y.

http://blogyy.net/2015/07/11/ultimatum-de-tsipras-je-vais-conclure-laccord-quelle-que-soient-les-consequences/
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Message  niouze Sam 11 Juil - 15:32


Ce qu'en pense la présidente du parlement, membre de Syriza et avocate anti-corruption de 39 ans.
ZOE KONSTANTOPOULOU N'A PAS VOULU PRÉSIDER LA SÉANCE NI VOTER LE PROJET DE MÉMORANDUM (ELLE S'EST ABSTENU), ET A DÉCLARÉ :
"PERSONNE N'A LE DROIT DE DÉVALUER LES DÉCISIONS ISSUES D'UN PROCESSUS EXISTENTIEL. L'EUROPE SE TRANSFORME EN UNE PRISON POUR SES PEUPLES. L'euro est utilisé comme un instrument de contrainte imposé aux peuples. L' Allemagne se comporte comme si le peuple grec lui devait quelque chose alors qu'elle refuse de payer des dommages de guerre à la Grèce. Le OXI du peuple grec nous dépasse tous ici."
Zoé a également ajouté que, selon elle, ce qui se passe est profondément anticonstitutionnel :
https://www.youtube.com/watch?v=g9B_62mlgXI
Zoé sera probablement démise de ses fonctions en début de semaine prochaine (presque certain, nombreuses sources) ainsi que les ministres PANAGIOTIS LAFAZANIS (l'une des figures de l'insurrection de l'Ecole Polytechnique contre la Dictature des Colonels) et DIMITRIS STRATOULIS qui ont fortement critiqué ce projet de mémorandum, comme 17 députés Syriza qui ont diversement refusé de le voter (2 non, 8 abstentions, 7 abstents dont 4 avec une lettre cinglante) et 15 autres qui l'ont finalement voté en joignant une lettre exprimant leur profond malaise (32 députés en tout). De son côté, MANOLIS GLÉZOS (figure de la résistance au nazisme) est effondré et confirme son départ (déjà prévu) du parlement européen.
Je rappelle qu'un nouveau sondage vient de tomber qui confirme que 79% des Grecs ne veulent pas de ce mémorandum "Hollande" et 74% le considèrent en contradiction avec le OXI de dimanche :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1470273213283301&set=a.1386628864981070.1073741828.100009019095596
La lutte continue, partout, chacun à notre façon, par-delà nos différences.
Y.Y.

http://blogyy.net/
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Message  niouze Sam 11 Juil - 17:25


EN DIRECT. Grèce : l'Eurogroupe sera "très difficile, les réformes ne suffisent pas"

Journée décisive pour la Grèce dont la proposition est examinée ce samedi par les ministres des Finances de l'union monétaire réunis à Bruxelles.

http://www.lepoint.fr/economie/en-direct-le-parlement-grec-accorde-sa-confiance-a-alexis-tsipras-11-07-2015-1943684_28.php
et ailleurs
a force de vouloir tuer tsipras vont il finir par ce tirer une balle dasn le pied? ... alors même que tout les "professionels" du babla a la française commençais a dire que tsipras revenais "à la raisons"  bref je sens qu'on va rire ces prochaine heures ....
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Message  niouze Sam 11 Juil - 19:39


L'Allemagne veut un Grexit "pour susciter la peur chez les Français" selon Varoufakis

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/l-allemagne-veut-un-grexit-pour-susciter-la-peur-chez-les-francais-selon-varoufakis-491558.html
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Message  niouze Mar 14 Juil - 13:27


« S’ILS PARVIENNENT À NOUS METTRE À GENOUX, CE SERA BIENTÔT VOTRE TOUR. »
L’insoumission en Grèce, ce n’est pas que certains membres de Syriza actuellement, loin de là : le mouvement social est en lutte, dans sa diversité, en ce moment même, depuis les franges les plus radicales jusqu’aux historiques de Syriza et bien au-delà.
Nous ne vous demandons pas de soutenir Tsipras ou Syriza, ni même de soutenir un autre mouvement en particulier, mais de SOUTENIR LE PEUPLE GREC QUI RÉSISTE ET QUI NE SE LAISSE PAS FAIRE. Le peuple grec qui a dit OXI dimanche dernier et qui continue de dire OXI, massivement, à cet accord qui signe à la fois la mort du programme de Thessalonique, de la gauche antilibérale qui le portait, et, surtout, la torture et la barbarie pour des millions de Grecs épuisés voire en danger à tous points de vue.
Il ne reste que très peu de temps et N’OUBLIEZ PAS QUE VOTRE AVENIR SE JOUE AUSSI EN GRÈCE. Nous sommes la ligne de front principale. Si vous luttez pour nous aider, vous vous aiderez aussi. C’est vital pour nous, c’est crucial pour vous. Comme disait Léonidas dans Ne vivons plus comme des esclaves : « S’ILS PARVIENNENT À VOUS METTRE À GENOUX, CE SERA BIENTÔT VOTRE TOUR. »
Luttez avec nous, contre-informez, manifestez vous, prenez des initiatives… d’ici demain soir. Merci pour nous. Merci pour vous.
Y.Y.
http://blogyy.net/2015/07/14/sils-parviennent-a-nous-mettre-a-genoux-ce-sera-bientot-votre-tour/


Atrocités allemandes



Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 15 2015071311

Ce pays doit certainement davantage à ses poètes qu’à ses créanciers. “La Liberté ou la mort”. Nous sommes en guerre contre les élites mafieuses de l’Allemagne néo-impériale. L’Europe comprend, la France est à l’étroit, le monde observe. Des milliards volatils sont dépensés pour maintenir artificiellement en ce moment le cours de la monnaie allemande (euro), cependant officiellement c’est le silence. Le café grec de ce matin se boit amer et l’euro est dans le marc.

Lire la suite... »   

http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0447.html#deb
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Message  niouze Mer 15 Juil - 10:45

L'Europe a désormais une néo-colonie sur la mer Egée"
C'est lors de ce deuxième et maussade dimanche de juillet qu'a été fixée une grande partie de l'avenir européen. L'establishment allemand a gagné.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 15 2224003
© Belga - KENZO TRIBOUILLARD

Ce lundi, les cercles financiers de Francfort exprimaient leur grande satisfaction. "Les décisions du plus long sommet de l'UE de toute la crise de la dette dans la zone euro sont nettement marquées de l'empreinte allemande. Il semble qu'Angela Merkel ait clairement remporté une victoire", écrivait ce lundi matin le journal boursier allemand Handelsblatt - même s'il ajoute cependant que "le problème grec est loin d'être résolu".
La double tactique a fonctionné
La double tactique a fonctionné. D'un côté, on a envoyé le rottweiler : le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble a menacé de d'éjecter sans ménagement la Grèce de la zone euro (le fameux Grexit). Et, de l'autre, la Kanzlerin Angela Merkel a pu utiliser cette menace pour mettre l'économie grecque sous tutelle allemande et ainsi assujettir le nouveau gouvernement grec à un diktat colonial.
L'Etat de droit grec cesse de facto d'exister
Berlin a contraint Athènes à renoncer à ses derniers restes d'autodétermination. Chaque mesure que prend la Grèce doit d'abord être soumise à la Commission européenne, à la Banque centrale européenne et au FMI. Et seulement ensuite à son propre Parlement et à sa propre population. C'est littéralement stipulé dans le dictat européen : "Le gouvernement [grec] doit consulter et obtenir l'accord des Institutions [la Troïka, NdlR] sur tout projet de loi dans certains domaines importants (...) avant de le soumettre au Parlement [grec] ou à une consultation publique."
Cela signifie non seulement que la Grèce est obligée d'appliquer des mesures qui ont été rejetées par une grande majorité de Grecs dans le référendum, mais que toute politique autonome est dorénavant interdite sans l'approbation de l'Allemagne. Pas une seule loi ne peut être votée sans le cachet de Francfort. Plus encore : toutes les mesures prises ces cinq derniers mois par le nouveau gouvernement grec, jusqu'à et y compris la réouverture de la chaîne publique ERT, sont effacées d'un seul coup. L'Etat de droit grec cesse donc de facto d'exister.
L'Union européenne a désormais une néo-colonie sur la mer Egée
En outre, le petit pays sur la mer Egée doit vendre tout ce qui peut être intéressant pour les grandes multinationales du continent et d'ailleurs. Son eau, son électricité, ses ports, son infrastructure, ses chemins de fer..., tout doit être mis à l'encan, un panonceau "A vendre" autour du cou, dans une grande braderie de privatisations. Cela devrait rapporter 50 milliards d'euros, un montant insensé qui signifie que la Grèce devra probablement aussi vendre quelques îles. En outre, l'argent ne peut pas être utilisé pour investir ; une moitié est destinée à payer les créanciers étrangers, l'autre, pour recapitaliser les banques. Obliger à vendre ce qui est intéressant à des groupes aux capitaux étrangers et liquider ce qui est en concurrence avec ces mêmes groupes, c'est de la politique coloniale. La Grèce devient ainsi une sorte de néo-colonie dans la zone euro. C'est un nouveau statut dans une Union européenne qui nous a autrefois été vendue comme un projet de paix, de progrès et de solidarité.
Au lieu d'une monnaie de l'intégration, l'euro devient une monnaie de chantage et d'exclusion
L'euro devient de plus en plus un instrument de l'hégémonie allemande en Europe. Grâce à sa politique de dumping salarial, mise sur pied par le gouvernement rouge-vert Schröder-Fischer en 2001, les entreprises allemandes d'exportation ont pu écraser la concurrence sur le continent. A cela s'est combinée la politique de subsides de l'Union Européenne, qui a fait en sorte que des pays comme la Grèce, le Portugal et l'Espagne ont pu importer pendant des années des produits allemands "bon marché". Résultat : ces pays ont été pris en tenailles. Entre 2002 et 2010, les plus importants flux de capitaux sont allés d'Athènes, Lisbonne et Madrid vers Berlin, Amsterdam et Bruxelles. Lorsqu'il s'est ensuite avéré que les comptes grecs avaient été falsifiés, avec l'aide de Goldman Sachs, la Troïka a débarqué à Athènes en mai 2010. Les deux premiers Memoranda of Understanding qui ont été imposés à la Grèce comme un boulet à sa cheville ont encore davantage saigné le pays. Et l'argent des grands créanciers a été sauvé par une crise humanitaire en Grèce. C'est ce que je développais fin 2011 dans mon livre Comment osent-ils ?.
Ce week-end, l'Allemagne est encore allée une étape plus loin. Le troisième mémorandum est issu du même moule que les deux précédents : il approfondira encore la récession, protégera encore davantage le capital des créanciers et, de temps en temps, jettera une aumône humanitaire aux plus grands miséreux. Ce qui est nouveau, c'est que, cette fois, les rênes de ce troisième mémorandum sont, plus que jamais, tenues de manière directe par Berlin. Au lieu d'une monnaie de l'intégration, l'euro devient aujourd'hui une monnaie de chantage politique et d'exclusion. Sous la menace d'éjecter des pays de leur propre union monétaire, l'establishment allemand réalise, au beau milieu de cette crise, son projet d'une Union européenne fédérale autoritaire. Seul celui qui est d'accord avec Berlin peut en faire partie, et celui qui veut mener une autre politique se voit montrer la porte.
Un nouvel assujettissement économique et politique
Qu'il ne s'agisse pas seulement d'un assujettissement économique mais également politique, voilà qui est devenu une évidence avec le nouvel ultimatum signifié à Athènes par Angela Merkel. La Grèce a trois jours pour faire passer toute une nouvelle série de lois par le Parlement. Obligé, d'ici mercredi. Que ce soit démocratiquement faisable ou souhaitable ne fait rien à l'affaire. Que ce soit ou non sensé au plan économique, encore moins. D'ici mercredi, le gouvernement grec doit instaurer des taux plus élevés de TVA, même si cela signifie une diminution supplémentaire du pouvoir d'achat et encore un approfondissement de la récession. D'ici mercredi, la Grèce doit également faire passer un nouvelle réforme des pensions, mesure qui portera également atteinte au pouvoir d'achat et ralentira encore davantage l'économie. Ces deux mesures antisociales doivent être coulées en lois pour le milieu de cette semaine, sans quoi l'Union européenne laissera la Grèce faire faillite. En outre, selon le diktat européen, tant les conventions collectives de travail que le droit de grève doivent être rigoureusement limités, histoire d'avoir des garanties suffisantes que les salariés grecs ne s'opposent pas à ce Traité de Versailles.
"La démocratie et la solidarité selon Charles Michel"
Montez la TVA à 23 %. Supprimez le taux de TVA de 12% pour l'Horeca. Instaurez une taxe sur les revenus de loyers. Mettez fin à la concertation collective sur les salaires, abolissez l'index. Je paraphrase ici quelque peu l'éditorial du journaliste Rob Heirbaut. "Si la Belgique était dans la même situation que la Grèce, ceci pourrait être la liste de mesures que devraient approuver le gouvernement et le Parlement. Et à exécuter dans les 48 heures, s'il-vous-plaît. Sinon, c'est la sortie de la zone euro" écrit Heirbaut. Ce n'est pas tout. Il faut aussi que la RTBF/VRT, les ports d'Anvers, de Gand et de Zeebrugge, la SNCB et les différentes compagnies des eaux soient transférés à un fonds privé qui vendra ces biens publics. Pour finir : toutes ces mesures doivent d'abord être soumises à la Commission européenne et au FMI. Ce n'est qu'ensuite qu'elles pourront être présentées au Parlement et à l'opinion publique. Sur Twitter, notre Premier ministre Charles Michel qualifie cette sorte de mesures d' "engagement clair pour la solidarité avec la Grèce".
Présenter un diktat qui étrangle une nation souveraine et rend dorénavant impossible toute solidarité européenne comme "un engagement clair pour la solidarité", il faut oser. C'est encore plus gros que tout ce que Guy Verhofstadt a lancé mercredi dernier au Parlement européen au nom de Sofina et GDF Suez sur les nécessaires privatisations - celles qu'il pourra ensuite décrocher avec ses holdings. Comme le déclare aujourd'hui l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale Joseph Stiglitz : "Vous ne pouvez pas gérer une zone euro sans un minimum de solidarité. Cette crise sape complètement la vision commune et la solidarité européenne. C'est un désastre."
Avec quel mandat Michel marche-t-il au pas derrière Merkel ?
Ce que notre Premier ministre qualifie, réjoui, de "solidarité", est appelé par le prix Nobel d'économie Paul Krugman un "pur esprit de vengeance". Pour lui, les efforts demandés à Athènes "dépassent la sévérité, ils recèlent un esprit de vengeance, la destruction totale de la souveraineté nationale et effacent tout espoir de soulagement. C'est vraisemblablement conçu comme une offre que la Grèce ne peut pas accepter. C'est une grotesque trahison de tout ce que prétend être le projet européen", s'indigne Krugman ce lundi dans le New York Times. En effet. Et il est frappant d'observer comment les Finlandais, les Néerlandais, les Autrichiens et les Belges marchent au pas derrière Merkel. Avec quel mandat Van Overtveldt court-il en fait derrière Schäuble ? Et avec quel mandat Charles Michel court-il en fait derrière Merkel ? En tout cas, pas en mon nom.
Avec le meurtre de la Grèce souveraine, Berlin envoie un signal clair
Avec le meurtre de la Grèce souveraine, Berlin envoie un signal clair : il n'y aura pas d'autre politique possible dans l'Union européenne que la politique d'austérité que nous dessinons. C'est dans la ligne des différentes réformes que la zone euro a déjà décidées depuis 2011 : le Two-Pack, le Six-Pack, le système du semestre européen et le Pacte de stabilité. Des réformes qui attribuent toujours plus de pouvoir aux Institutions européennes, et qui sont soutenues par la quasi-totalité des groupes politiques traditionnels européens. Il est temps que tous les groupes européens y réfléchissent à nouveau au lieu de verser des larmes de crocodiles. Car ce week-end, Merkel a signifié haut et clair que l'Allemagne était au sommet de la nouvelle pyramide autoritaire, et qu'elle comptait bien y rester un bon moment.
Berlin tord le bras à la France
Merkel a une fois pour toutes clairement montré que c'était Berlin qui établissait les lignes directrices, et non Paris. Le Premier ministre français Hollande a, en dernière instance, encore essayé de soutenir la lourde série de concessions avec laquelle le gouvernement grec venait à la négociation, mais il s'est vu notifier ce week-end un "nein" très net de la chancelière. L'Allemagne a tordu le bras à la France, et personne ne sait quelles conséquences la scission de l'axe franco-allemand aura dans l'avenir. Il est en tout cas certain que cette épreuve de force a conféré un nouveau souffle au nationalisme français, et que la position du Front National s'en trouvera probablement renforcée.
"Ce week-end, les oppositions dans l'Eurogroupe sont remontées à la surface, avec les pays qui plaidaient pour un Grexit et les pays qui voulaient un accord, a déclaré l'ancien ministre grec des Finances Varoufakis. Mais tous ces pays ont toujours été unanimes sur un aspect : leur refus de négocier vraiment." En d'autres termes : dans cette Europe de la concurrence et des inégalités, il n'y a pas de marge pour la négociation. Seuls valent la langue de la guerre économique et les rapports de force financiers.
" Bis zum Grunde rasieren" (raser jusqu'au sol) toute forme de rébellion
Il est impossible de juger de la Grèce sans examiner les rapports de force globaux. Chaque période a son catalyseur. Dans l'entre-deux-guerres, c'est Madrid qui, en 1936, a été un catalyseur pour ce qui allait se dérouler en Europe dans la décennie suivante. Aujourd'hui, en 2015, Athènes et Berlin sont le catalyseur de ce qui nous attend dans la période à venir. L'Allemagne veut imposer une Europe d'austérité, de politique d'étranglement et de chantage et "bis zum Grunde rasieren" (raser jusqu'au sol) toute forme de rébellion. Encore une fois, la Grèce n'est pas en "négociation", mais bien dans une situation de guerre économique. Une guerre économique qui a fait fermer les banques, qui crée d'énormes dégâts économiques, qui rend tout approvisionnement impossible et met quasiment la production à l'arrêt. Les conséquences sont plus grandes que celles d'un embargo économique. Dans ce contexte de guerre économique, le dictat européen a été imposé aux Grecs après 17 heures de négociations.
On donne la corde à Athènes, mais c'est aux Grecs de se pendre eux-mêmes
Les Grecs ont reçu trois jours pour faire approuver d'impossibles diktats par leur Parlement, sans aucune garantie écrite d'une véritable réduction de la dette. Cela signifie que le nouveau gouvernement grec est obligé de renier son propre programme électoral, tout comme le résultat du référendum. La corde est donnée à Athènes, mais les Grecs ont la liberté de se pendre eux-mêmes. S'ils ne le font pas, l'Union européenne laisse tomber le pays en faillite, et la Grèce sera alors de toute façon éjectée de la zone euro. Le but de cette stratégie de pourrissement est d'encore amplifier les efforts de la Grèce, d'attiser la dissidence interne au sein de Syriza et de rendre possible une sorte de changement de régime : Syriza dépouillé de son propre programme, ou un gouvernement "d'union nationale" - sous la direction ou non de Tspiras- pour appliquer les diktats de la Troïka.
Celui qui veut une Europe de l'égalité et de la solidarité doit rejeter ce diktat
Les Grecs se sont battus, mais ils n'ont pas gagné. Ils ont probablement sous-estimé l'opposant : des meneurs de guerre économique qui, à aucun moment, n'ont été intéressés par un compromis et veulent seulement faire jouer le pouvoir des plus forts dans les rapports de force. Le seul avantage de la situation, c'est que les Grecs ont mis à nu le caractère criminel de ces meneurs de guerre économique. Peut-être aurait-il mieux valu élaborer soi-même un plan B, pour une sortie négociée de la Grèce de la zone euro. La marge que les hardliners allemands laissent à une autre politique à l'intérieur de la zone euro semble en effet être proche de zéro. Mais on ne change pas le cours de l'histoire avec des "probablement" et des "peut-être". Même si le Parlement grec accepte ce diktat, cette crise n'est absolument pas terminée pour autant. Il est certain que, dans toute l'Europe, nous aurons besoin d'un front fort pour nous opposer à la dictature économique et politique de la Troïka et de la Commission européenne.
C'est aussi précisément cette situation qui, partout sur le continent, ouvrira tout grand la porte à un nouveau nationalisme et à des nouveaux courants d'extrême droite. Le diktat scandaleux imposé à Athènes est une politique anti-européenne. C'est la politique de la concurrence, de l'inégalité et du plus fort au plan financier. Celui qui veut une Europe d'égalité, de développement économique régional et de solidarité doit rejeter ce diktat. Une zone euro de diktats coloniaux ? Pas en mon nom.

http://www.levif.be/actualite/international/l-europe-a-desormais-une-neo-colonie-sur-la-mer-egee/article-opinion-405529.html
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Message  ivo Sam 18 Juil - 11:34

il met l'UE au pied du mur.
risqué mais bien joué.
obligés de tomber le masque, le visage des vampires va finir par apparaitre au grand jour.
ivo
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http://gravos.110mb.com/

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Message  niouze Sam 18 Juil - 22:57

euh pas/ plus sur
Yannis Youlountas
Contre-information vs désinformation
MISE EN PLACE D'UN GOUVERNEMENT DE COLLABORATION
Cinq choses importantes à savoir :
1 - Ma fille Lisa et d'autres témoins du départ des incendies (qui habitent aussi en bordure de montagne à Ilioupoli) affirment avoir entendu plusieurs explosions. Au moins pour quatre des nombreux départs de feu. Ils dénoncent également des déploiements de MAT (CRS) en grand nombre, un peu partout, qui auraient dérangé et interrogé à plusieurs reprises les initiatives auto-organisées de la population (les "autorités" sont dépassées) ce qui a énervé beaucoup de gens (plusieurs interpellations, ce qui est vraiment de la provocation).
2 - Tsipras n'est pas avec Obama, contrairement à ce que racontent certaines rumeurs, il est à Athènes, en train de mettre en place l'accord "Merkollande" (nombreuses mesures d'urgence).
3 - Ne laissez pas dire que la Grèce va recevoir une aide de sept milliards. C'est complètement faux : toute cette somme n'est qu'un simple tour de passe-passe pour les créanciers, rien de plus. Ce n'est que pour le trou noir d'une dette inique. Du sur mesure. La population n'aura rien. Rien du tout.
4 - Ne laissez pas dire que la Grèce aura, à terme, 25% d'un fond de 50 milliards. Il ne s'agit, en vérité, que de privatisations massives et délirantes du bien commun à grande échelle (infrastructures, électricité, montagnes, îles, plages, etc.). En réalité, les Grecs seront dépossédés de 75% de tout ce qui sera vendu (qui ira exclusivement à la dette et aux banques). Et, au mieux, il restera 25% qui ne pourront être utilisés que selon la volonté de la troïka qui décide désormais de tout en Grèce : aucune loi ne peut être votée sans son accord. Pour celles/ceux qui n'aurait pas compris, la Grèce est purement et simplement devenue une colonie sous la tutelle de la troïka. Nous venons de vivre un coup d'état. Et le nouveau gouvernement, actuellement mis en place, n'est rien d'autre qu'un gouvernement de collaboration.
5 - En effet, Tsipras vient à l'instant d'exclure, parmi ses ministres, tous ceux qui ont critiqué l'accord terrible de lundi matin. L'accord de la honte : celui de la soumission politique. Même Panagiotis Lafazanis, ministre de l'écologie et de l'énergie, l'un des principaux fondateurs de Syriza et l'une des figures de l'insurrection de l'Ecole Polytechnique contre la dictature des Colonels est démis de ses fonctions. C'est la chasse aux sorcières. Et apparemment, ce n'est pas fini...
On est loin, très loin, du référendum du 5 juillet. Les jours semblent des années.
Y.Y.

http://blogyy.net
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Message  niouze Dim 19 Juil - 19:32

Le gouvernement SYRIZA-ANEL, qui a adopté le nouveau mémorandum dans la lignée des gouvernements précédents, prouve qu’il ne peut ni mettre en œuvre les nouvelles mesures d’austérité qui détruisent la vie des travailleurs et du peuple en Grèce ni réussir à opérer un renversement du NON massif de la classe ouvrière, sans recourir à la forme ultime de la domination sociale : la violence policière d’État et la répression.

La nuit du 15 juillet, jour de grève générale dans le secteur public, les municipalités et les hôpitaux contre le nouveau mémorandum, lors de la manifestation organisée par des syndicats et des organisations politiques et sociales, la police du « gouvernement de gauche » a déchaîné sa rage. La partie de la manifestation où se tenaient les membres de l’OKDE-Spartakos, clairement visibles avec chants et drapeaux, a été, sans aucune provocation, violemment attaquée par la police anti-émeute qui a cruellement frappé et blessé des manifestantEs puis les a arrêtés sans raison. Deux camarades de l’OKDE-Spartakos et d’ANTARSYA, après avoir été tabassés pendant la charge de police, mais aussi après leur arrestation, ont dû passer devant le procureur le 16 juillet, ainsi que d’autres manifestants arrêtés, sur la base de nombreuses fausses accusations ridicules. Leur procès est prévu le mercredi 22 juillet. Ces deux camarades sont Manthos Tavoularis, employé de librairie et secrétaire du Syndicat des Travailleurs des Librairies et Michalis Goudoumas, travailleur social, membre du Syndicat des Travailleurs de la Fondation pour l’Enfance « Pammakaristos ».

15 autres militantEs ont été arrêtés avec nos camarades et traités par la police avec la même brutalité, et passeront aussi en procès mercredi.

Le gouvernement ne laisse place à aucune illusion s’agissant de savoir qui sont ses alliés et qui sont ses ennemis. Il choisit de voter pour le nouveau mémorandum en collaboration étroite avec les partis politiques de la bourgeoisie, les médias dominants, le capital grec et européen, l’UE et le FMI.

Le gouvernement a choisi d’attaquer avec une violence impensable, utilisant la fameuse « Garde Prétorienne » (la police anti-émeute grecque « MAT » et l’unité de police « DIAS ») contre des organisations politiques de la gauche anticapitaliste, des syndicalistes et des militantEs politiques qui se sont battus ces dernières années contre les mémorandums, l’austérité et les lois autoritaires, qui se sont aussi battus et ont mobilisé pour le NON lors du référendum, qui se battent pour l’émancipation de la majorité laborieuse et sa libération de l’enfer capitaliste.

Cette répression de la part du gouvernement qui a autoritairement transformé le NON écrasant des travailleurs et des travailleuses en un mémorandum « de gauche » d’une extrême sauvagerie de classe, n’effraie pas les militantEs politiques qui se battent aux côtés de celles et ceux qui disent NON JUSQU’AU BOUT.

C’est pourquoi nous sommes solidaires de touTEs nos camarades militantEs politiques qui étaient le « groupe-cible » de la répression policière lors de la manifestation ouvrière du 15 juillet et nous exigeons le retrait immédiat de toutes les accusations contre les militantES politiques interpellés et traînés de force au tribunal.

Nous participerons au rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon, le 22 juillet à 9h.

Appel déjà signé par plus de 300 syndicalistes et activistes en Grèce :

soutien.grecs.reprimes@gmail.com

Premiers signataires :
Despina Koutsoumpa, member of council of region of Attiki
Panagiotis Tselepis, secretary of workers in municipality of Nikaia/Renti (region of Attiki)
Santiago Menconi, worker and activist from the Argentina Transport Union
Koutsoumpa is also member of general assembly of ADEDY
Zetta Melampianaki, secretary of teachers’ union in Nea Smpyrni (region of Athens)
Ilias Loizos, secretary of workers union in municipality of Neo Irakleio (region of Attiki)
Xristos Argiris member of general council of ADEDY, doctor
Adamopoulos Nikos, secretary of workers in municipality in Nea Ionia (region of Attiki), member of general council of POE-OTA (fenderation of workers in municipalities) and member of executive committe of ADEDY
Takis diamantidis, secretary of union of Teachers in Samo

OKDE-Spartakos, Pétition

* Change.org

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article35467
lire aussi

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/07/15/en-grece-les-fonctionnaires-trahis-se-mobilisent-contre-l-accord-avec-les-creanciers_4684133_3214.html
http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/07/16/grece-echauffourees-_n_7805064.html
et ailleurs ...
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Message  niouze Dim 19 Juil - 23:40


vendredi 17 juillet 2015





Résister par tous les moyens




La fin du jeu c’est pour bientôt. Plus exactement, nous arrivons au bout d’une partie, changement de niveau. En Grèce, cette montée de niveau dans le jeu prétotalitaire du logiciel européiste ne fait guère de toute. Athènes, devient Guernica de ce si piètre siècle d’après et d’emblée, ville jadis bombardée par les avions de la Légion Condor allemande nazie en 1937. En 2015, la bancocratie et la dite “monnaie européenne”, sont les armes de destruction massive aux mains des élites ordolibérales, celles de l’Allemagne d’abord pour ce qui nous concerne.
Le traitement infligé à la Grèce tient de l’avant-goût de ce qui se produira en Italie, en Espagne, ou en France. Nous avons ici, certainement cinq ans d’avance sur l’avenir de l’Europe, le vrai... Futuroscope est plutôt visitable... à Athènes.

http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0449.html#deb
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Message  niouze Lun 20 Juil - 18:03

intéressant reportage d'avant referendum , donc avec toute les suite qu'on connait en grece par ballast

Tandis que les porteurs d'eau de la Troïka et les petits domestiques de la finance — la camarilla des Quatremer, des Apathie, des Leparmentier, des Minc (qui jure que le « non » transformerait la Grèce en Libye) et autres Bernard-Henri Lévy (qui, s'il devrait se flatter de la comparaison de Minc, assimile Tsípras à un allié du néonazisme) — bavent et bavardent de leurs bureaux, nous nous sommes rendus en Grèce (Gwenaël Breës au stylo, Stéphane Burlot à la photographie) : ces notes, prises ces derniers jours, questionnent auprès de la population le référendum — dont nous connaîtrons le résultat dans quelques heures. Moment historique ou épisode qui ne débouchera sur aucun changement significatif ? Les avis recueillis sont partagés. Mais une chose est sûre, si certains craignent la guerre civile et d'autres la poursuite sans fin de l'austérité, beaucoup — à part Nikos Aliagas, ancien animateur de Star Academy, également sur place — s'accordent à penser qu'il est grand temps de stoper l'Union européenne.

suite.... http://www.revue-ballast.fr/grece-leurope/
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Message  niouze Lun 20 Juil - 22:53

Aris Chatzistefanou : « Si la rébellion contre l’austérité persiste, ils joueront la carte du fascisme »
Entretien réalisé par Rosa Moussaoui
Lundi, 20 Juillet, 2015
Le réalisateur a signé les documentaires « Debtocracy », « Catastroïka » et « Fascism Inc. ». Il est aussi cofondateur du magazine critique Unfollow. Retour sur une défaite grecque aux conséquences incertaines.
Athènes (Grèce), envoyée spéciale.
Comment jugez-vous l'accord imposé à Alexis Tsipras par les créanciers et ratifié par la Vouli malgré le « non » massif exprimé par le peuple grec lors du référendum du 5 juillet ?
Aris Chatzistefanou. Pour moi cet accord est une capitulation totale, je n'ai pas d'autre mot. Pour la première fois depuis quarante ans, le peuple grec avait enfin la possibilité de s'exprimer, de décider de son futur et ce gouvernement a finalement décidé de tourner le dos à l'expression de la volonté populaire en reprenant des négociations menant à la même impasse qu'avant le référendum. C'est à se demander s'ils voulaient vraiment gagner ce référendum, s'ils n'espéraient pas un résultat plus serré pour se revendiquer d'un mandat trop confus pour aller à la confrontation. Cela crée une situation de danger, pas seulement pour la Grèce, mais pour toute la gauche en Europe. Walter Benjamin disait du fascisme qu'il prospère sur les décombres des révolutions perdues. En ce sens, si la gauche grecque perd cette bataille, cela enverra un message négatif à tous les partis progressistes et à tous les militants de gauche en Europe mais surtout, cela libèrera l'espace pour les nazis d'Aube dorée, qui sont les héritiers en ligne directe des collaborationnistes grecs durant l'occupation allemande. Ils auront l'opportunité de se présenter comme les seuls représentants d'une ligne anti-système, anti-austérité. Dans la nuit de la ratification de l'accord, leur chef, Nikolaos Michaloliakos, s'est approprié un vocabulaire de gauche pour critiquer le capitalisme, l'Union européenne, la zone euro. Nous sommes face à un sérieux danger.
Cette capitulation tient-elle seulement à la volonté du Premier ministre grec, du gouvernement Syriza ? Que dites-vous de l'odieux chantage des créanciers, des institutions européennes, des autres chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro ?
Aris Chatzistefanou. Il ne s'agit pas seulement de chantage. Nous avons assisté à un coup d'État. De la même façon, la Banque centrale européenne était intervenue en 2011 pour renverser le gouvernement Berlusconi en Italie. Peu importe ce qu'on pense de Berlusconi : c'était un coup d'Etat financier. La BCE s'était alors employée à faire monter délibérément les taux d'intérêts de la dette, pour faire tomber un gouvernement élu. George Papandréou a subi le même sort, il a été remplacé par un banquier non élu, Lucas Papademos, incarnation d'une dictature de la finance. Je ne le nie pas : le gouvernement Tsipras a été pris au piège et s'est retrouvé dans une position très dangereuse. Mais cela tient aussi à leurs erreurs. Ces vingt dernières années, au sein de Synaspismos, puis de Syriza, il y avait cette confusion entre attachement à l'Europe et tabou de l'euro. Exprimer de la méfiance vis à vis de l'euro faisait de vous, à leurs yeux, un nationaliste tournant le dos aux autres peuples d'Europe. Mais l'Union européenne, ce n'est pas une famille de nations ! C'est juste un instrument au service des grandes puissances financières. La direction de Syriza n'a jamais voulu ouvrir les yeux là dessus. Si vous allez à des négociations sans être prêt à envisager le défaut, la sortie de la zone euro et la nationalisation des banques, il n'y a aucun espace de négociation pour vous. Il était évident que dans cette position, sans autres options, les négociateurs grecs se mettaient à la merci du chantage. Il y avait à la fois ce terrible chantage et les erreurs fatales du gouvernement Tsipras.
Vos films décrivent le saccage démocratique qui a accompagné les politiques d'austérité imposées au peuple grec. La dette est-elle devenue un régime politique ?
Aris Chatzistefanou. Absolument. Leur stratégie n’est plus celle de l’intervention militaire. Ils se contentent de dicter leurs choix en contrôlant, via la Banque centrale européenne, les flux de capitaux en direction des pays endettés. Pour l'instant, nous n'avons pas d'armes pour répondre à ce genre d'agression. C'est la même chose que d'envoyer des chars ou des troupes au sol. Vous n'avez pas besoin de tuer des gens, quoique... On le voit en Ukraine, l'UE n'a aucun problème à coopérer avec des fascistes qui tuent mais ça, disons que c'est le dernier stade. Avant, il y a tout une panoplie de mesures de coercition, ils les ont utilisées en Grèce. Dans les années 70 et 80, la dette est devenue le mécanisme principal par lequel ils ont pris le contrôle de nombreux pays d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine. Pour la première fois nous voyons, depuis cinq ans, que ce mécanisme s'applique à des pays de l'Union européenne.
Dans cet accord, quels aspects vous paraissent les plus préoccupants, les mesures d'austérité ou les abandons de souveraineté?
Aris Chatzistefanou. Ces deux aspects sont indissociables. Ils savent que ces mesures d'austérité, que ces privatisations ne pourront s'imposer sans perte de souveraineté, sans attaque directe contre la démocratie, contre la liberté de la presse. Pour rappel, nous avons perdu, au gré des programmes d’austérité, cinquante places dans l'indice établi par Reporters sans frontières, ce qui nous ravale au rang des dictatures ou des pétromonarchies du Golfe.
Pourquoi le choix de la Grèce comme terrain d'expérimentation de ce néolibéralisme autoritaire?
Aris Chatzistefanou. Bien sûr ce sont les failles architecturales de la zone euro qui ont crée et aggravé le problème de la dette mais les défauts structurels de l'économie grecque ont fait du pays un maillon faible. Peut être aussi la Grèce a-t-elle été prise pour cible parce que son peuple est enclin à la rébellion. En détruisant l'économie de la Grèce, ils tentent aussi de réduire au silence l'une des sociétés les plus politisées d'Europe.
D'où vient cette tradition de délibération et de résistance?
Aris Chatzistefanou. Peut-être que la guerre civile n'a jamais vraiment pris fin. Nous sommes le seul pays d'Europe où les collaborateurs des nazis ne se sont pas retrouvés dans la position des vaincus. Ils ont gagné la guerre civile et sont devenus l'armature de l'appareil d'Etat et de la classe bourgeoise, ils ont pris part à la dictature des colonels. Désormais leurs enfants, leurs petits-enfants sont les complices les plus loyaux de cette dictature financière. La gauche, elle, même réprimée, a su entretenir l'esprit de résistance et garder sa clairvoyance : nous devions survivre dans cet Etat contrôlé par les vieux ennemis de la Grèce.
 
Quelles seront les conséquences de cette défaite sur le peuple grec? Est-ce qu'elle annihile ses capacités de résistance ?
Aris Chatzistefanou. Si vous observez l'humeur des gens dans la rue, vous êtes tentés de dire que le fatalisme va l'emporter. Un tel enthousiasme a accueilli la victoire du « non » au référendum ! Et quelques jours plus tard seulement, découvrir ce nouveau mémorandum était totalement déprimant... Mais je reste optimiste. En fait, je viens de vivre le meilleur mois de ma vie. J'ai découvert un peuple qui, même sous la menace, avec les banques fermées, avec une propagande médiatique lui promettant la mort, a eu le courage de dire « non ». C'est le plus important pour moi. L’autre fois, à Athènes, une jeune couple m’a demandé sa route. L’itinéraire était un peu compliqué. Ils ont réagi en disant, avec humour : « Nous renonçons ! C’est plus simple de retourner à la drachme ! » Peu importe ce que fait la direction de Syriza, je suis sûr à 100% que ce nouveau paquet austéritaire ne pourra être appliqué en pratique. Même le FMI admet que c'est un plan fou. En fait, si je devais garder un instant de ce mois si dense, ce serait le « non » du 5 juillet, qui nous rend fiers et heureux. Ce « non » du peuple grec marquera durablement les consciences, quoi qu’il arrive.
Comment expliquez-vous la résistance des Grecs à l'austérité, sur une si longue durée?
Aris Chatzistefanou. Il n'y a pas d'autre choix ! Ce n'est pas seulement la posture de la Pasionaria, « mourir debout plutôt que vivre à genoux ». Certains parlent de « dignité », pour moi ce n'est pas une affaire de dignité, simplement il n'y a pas d'autre solution. Nous avons subi ces cinq dernières années deux mémorandums qui ont détruit l'économie grecque. Nous avons commencé avec une dette à 115% du PIB et après la période dite de « sauvetage », elle est montée à 180% du PIB. Les nouvelles projections évoquent une dette à 200% du PIB avec ce troisième mémorandum. Nous avons perdu un quart du PIB. Il n'y a aucun précédent historique dans un pays qui n'est pas en guerre. Nous avons 1,5 millions de chômeurs. Plus de la moitié de la jeunesse est privée d'emploi. Dire « stop », ce n'est pas une histoire de dignité, c'est une affaire de survie.
 
L'opposition entre le « oui » et le « non » au référendum a mis au jour un fort clivage de classe. Cela laissera-t-il des traces ?
Aris Chatzistefanou. Il est toujours bon de revenir aux fondamentaux, à la lutte des classe. La cartographie électorale du « non » et du « oui » révèle une claire conscience de classe. Mais ceci posé, je crains que la droite et l'extrême-droite ne tirent avantage de cette situation. Le système lui même, s'il constate que cette rébellion du « non » ne s'éteint pas, sera tenté d'instrumentaliser le fascisme pour dévoyer le mouvement populaire. Nous en sommes à ce point très critique. Bien sûr, l'histoire ne se répète pas, si ce n'est sous forme de farce, mais cela me rappelle 1923 lorsqu’Hitler, après l'échec du putsch de la Brasserie, a été mis en prison pour quelques mois. Au fond nous sommes dans la même position, avec toute la direction d'Aube dorée en prison ou en procès.
Cette victoire des usuriers de la Grèce va-t-elle entraver la montée des forces anti-austérité ailleurs en Europe, en Espagne en particulier ?
Aris Chatzistefanou. Nous devons attendre et observer la suite des évènements. La montée de Podemos était, c'est vrai, indexée sur celle de Syriza, jusqu'aux élections législatives du 25 janvier. Ils ont aussi profité de la victoire du « non », avant que l'adoption du nouveau mémorandum ne se traduise pour eux par une chute dans les sondages. Personnellement, j'attends de Podemos quelque chose de plus radical. Je ne suis enthousiasmé ni par leurs propositions ni par leur stratégie. Ils sont bien plus modérés que Syriza qui, déjà, est un parti de gauche modéré. Mais c’est une évidence, ce qui se passe en Grèce est déterminant pour le devenir du mouvement contre l'austérité partout en Europe. J'espère que les militants de Syriza, majoritairement opposés à cet accord, ne s'en tiendront pas là et, surtout, que le peuple grec trouvera les ressources pour réagir.
http://www.humanite.fr/aris-chatzistefanou-si-la-rebellion-contre-lausterite-persiste-ils-joueront-la-carte-du-fascisme
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Message  niouze Lun 20 Juil - 22:56

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Message  ivo Mar 21 Juil - 11:45

merci niouze Wink
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Message  niouze Lun 17 Aoû - 14:17

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Des nouvelles de la colonie franco-allemande* au sud-est de l'Europe.

LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS A FAIT MODIFIER LA TVA GRECQUE POUR FAVORISER L'IMPORTATION DE VIANDE DE BŒUF AU DÉTRIMENT DES ALTERNATIVES LOCALES : OVINS, CAPRINS, VOLAILLES.

Quand ce n'est pas des armes ou du matériel de surveillance qu'on essaie par tous les moyens de fourguer à la Grèce, c'est de la barbaque ! Alors qu'elle regorge déjà d'ovins, caprins et volailles : troisième cheptel de moutons dans l’Union européenne (après le Royaume-Uni et l’Espagne) et premier cheptel européen de chèvres.

Prochaines étapes : favoriser l'importation de camembert pour concurrencer la fêta, imposer une campagne de pub pour les melons de Cavaillon, remplacer le yaourt de brebis par la faisselle de vache made in France dans les cantines grecques et, surtout, continuer à implanter les tomates chimiques et les fraises hors-sol ?

Vive la France ! Et encore merci Hollande !

Y.Y.

* Colonie européenne, certes, mais surtout franco-allemande au vu de la provenance quasi-systématique des pressions et des achats, souvent contraire à l'intérêt social, économique et financier local.

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Message  niouze Mer 19 Aoû - 12:46

Alexis Tsipras est devenu ce vendredi 14 août, le quatrième Premier ministre des mémoranda, faisant tristement suite à Papandréou, à Papadémos et à Samaras. Le mémorandum III vient d’être adopté par un “Parlement” et par un gouvernement “légiférant” en violation de la Constitution et contre la volonté populaire exprimée par le 62% du ‘NON’ ; élus pourtant, par une... majorité citoyenne anti-mémorandum. La Constitution a été piétinée comme d’usage et comme souvent en Europe européiste. SYRIZA n’est donc plus, plus comme avant en tout cas.

>>>> http://www.greekcrisis.fr/2015/08/Fr0457.html#deb
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Message  niouze Jeu 20 Aoû - 14:44

Athènes cède quatorze aéroports à l'Allemagne

Se pliant aux exigences de ses créanciers, la Grèce se lance dans une série de privatisations. Le gouvernement s’apprête à céder quatorze aéroports à l’Allemagne.




C’était prévu par l’accord signé le 13 juillet par la Grèce et les pays membres de la zone euro: Athènes devait mettre en place des réformes structurelles et engager un vaste programme de privatisations. C’est chose faite : mardi 18 août, le gouvernement a officialisé “la vente de quatorze aéroports régionaux à l’Allemagne”, rapporte die Tageszeitung.

http://www.courrierinternational.com/article/grece-athenes-cede-quatorze-aeroports-lallemagne
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Message  niouze Jeu 20 Aoû - 20:40

La rumeur courait depuis deux semaines. Tsipras vient de confirmer les législatives anticipées. Du 20 août au 20 septembre, cela fait un mois de préparation seulement, le minimum prévu par la constitution. Dans quel but ?
TSIPRAS CHERCHE À PRENDRE DE VITESSE LA CRÉATION DU "FRONT DU OXI".
Une coalition qui est sur le point de rassembler :
- des membres de l'aile gauche de Syriza, parmi lesquels Panagiotis Lafazanis (animateur de la plateforme de gauche, ancien ministre de l'énergie démissionné par Tsipras, et ancien insurgé de Polytechnique contre la dictature des Colonels), Stathis Kouvelakis (professeur de philosophie politique, contradicteur anti-langue de bois et membre influent du comité central) Manolis Glézos (résistant au nazisme qui a expérimenté la démocratie directe à Naxos et figure tutélaire de Syriza) et probablement Zoé Konstantopoulou (actuelle présidente du parlement qui essaie d'utiliser la constitution contre le saccage austéritaire, malgré une propagande très violente contre elle)... quid de Varoufakis ;
- des membres d'autres partis de la gauche (le parti anticapitaliste Antarsya pourrait participer à cette initiative) ;
- des membres du mouvement social non encartés, des syndicalistes, des militants du OXI...
Un mois. En plein été en plus : la rentrée scolaire est plus tardive en Grèce, donc beaucoup de gens sont en vacances, le plus souvent au "chorio", c'est-à-dire au village d'origine, aux côtés des anciens, d'autres travaillent de façon saisonnière dans le tourisme ou l'agriculture. Bref, c'est le plus mauvais moment pour s'organiser politiquement.
Si Tsipras avait attendu octobre, il en aurait été autrement et, de plus, des dates symboles auraient marqué les esprits :
- 28 octobre (le OXI à Mussolini en 1940) ;
- 17 novembre (l'insurrection contre les Colonels en 1973) ;
- 6 décembre (les grandes émeutes de la jeunesse et des anarchistes en 2008).
Un mois, c'est à la fois court et long. Et c'est surtout long pour ceux qui souffrent. Très long.
De plus, en Grèce, tout peut évoluer très vite. Malgré tous les calculs et les tactiques des uns ou des autres, de Bruxelles à Athènes. Le PASOK peut en témoigner. Le LAOS également.
C'est pourquoi je ne suis pas certains que ceux qui ont dit OXI à l'austérité le 25 janvier et le 5 juillet n'y regardent pas d'un peu plus près avant de confirmer ou pas le virage politique actuel. Depuis 2009, les Grecs commencent à avoir l'habitude et si d'autres initiatives politiques se développent (sous diverses formes), gageons qu'elles intéresseront toutes celles et ceux qui cherchent à sortir au plus de ce labyrinthe mortifère.
A suivre, durant le mois à venir.
Yannis Youlountas
http://blogyy.net
lire aussi sur les media mainstream
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/alexis-tsipras-propose-des-elections-anticipees-le-20-septembre_1708338.html
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Message  niouze Mar 25 Aoû - 11:34

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Local Greek anti-gold mine campaigners were joined in solidarity by international comrades from the Beyond Europe camp in Ierissos for a demonstration against ElDorado Gold Corp/Hellas Gold.
There was a heavy uniform and MAT riot police presence despite the fact that the Syriza government has called a "temporary suspension" of open-pit mining operations. Tear gas (OS gas) was deployed minutes after the first demonstrators reached the police line which was situated approximately 100 metres from the mine gate.
This was the first sign that the police would be deploying aggressive tactics. They usually withdraw behind the mine gate to deploy tear gas but this time they continued to advance down the service road leading to the mine. Two campaigners were injured, one sustained a head wound, by tear gas cannisters which were fired directly at demonstrators. Three cannisters at a time were repeatedly fired at the head and shoulders of people who were already retreating in order to find clear air through the clouds of tear gas.
Tear gas - a chemical weapon - should not under any circumstances be deployed in the first place, but deliberately firing cannisters with the intention of causing serious injury is disgraceful. This was indiscriminate violence on the part of the police and, very obviously, a premeditated act.
The police advance overtook many campaigners and seventy-five international comrades were arrested en masse when their bus was halted and boarded. About eighteen people who were seated at the front of the bus were dragged off and forced into a police transit van. The seventy-five comrades were then driven to Poligiros police station. Comrades from the demonstration made their way to Poligiros to show solidarity and support outside the police station.
Spurious and abstract charges were made relating to supporting a demonstration in which violence had occured. No mention of police violence of course. The first comrades were released between 1am and 4am this morning with two comrades held in custody because they refused to give their identities.

https://www.facebook.com/ged.travers/media_set?set=a.884050095043449.1073742052.100003154007638&type=3
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Message  ivo Dim 6 Sep - 9:28

Il ne s’est rien passé à Athènes
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Message  ivo Mar 8 Sep - 9:52

Nos gauches, européistes ou non, demeurent enfin bien ignorantes face au problème de fond (souveraineté, démocratie, territoires, processus décisionnel), elles préfèrent alors l’ignorer. La droite européiste, n’en parlons même pas. Hélas, tout cela laisse finalement trop de place (et de parole) aux néonazis avérés de l’Aube dorée. Voilà comment la petitesse finit par engendrer l’énormité dans l’histoire des humains. Ce n’est guère nouveau.
http://www.greekcrisis.fr/2015/09/Fr0461.html
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Message  ivo Mar 15 Sep - 9:19

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 15 2015091135
les mémoranda sont d’abord une guerre contre les pauvres et contre la classe moyenne, par exemple l’imposition qui pèse sur eux a augmenté de 340% depuis 2010, tandis que celle qui concerne les classes vraiment aisées a accru de 9% seulement
>>>
http://www.greekcrisis.fr/2015/09/Fr0463.html
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Message  ivo Dim 20 Sep - 8:48

"Tsipras a oublié les pauvres, c'est une faute impardonnable"
>>>
http://www.marianne.net/tsipras-oublie-les-pauvres-c-est-faute-impardonnable-100236937.html
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