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Message  niouze Ven 11 Mar - 20:10

un tremblement de terre c'est toujours malheureux pour les populations touché, mais on y peut rien (quoique si on vivait dans des tentes ...)
par contre c'est bien révélateur de ce qui nous attend un jours ou l'autre avec cette forme de productions éléctrique soi disant "écolo"
Quel est le risque pour les centrales nucléaires touchées ?

L'état d'alerte nucléaire est décrété, rapporte l'AEIA (Agence internationale de l'énergie atomique), alors que quatorze réacteurs dans quatre centrales sont affectés. Si les autorités de sûreté nucléaire japonaise affirment que « les centrales ont été mises à l'arrêt » et qu'« aucune fuite radioactive n'est recensée », il y a quand même des raisons de s'inquiéter. Les autorités recommandent aux gens de rester à plus de 10 km des sites nucléaires.

Près de la centrale de Fukushima, quelque 6 000 personnes ont été évacuées, dans une zone qui s'étend jusqu'à 3 km autour de la centrale. « Ce n'est pas par hasard », souligne Mycle Schneider, consultant international en énergie et politique nucléaire. Selon l'agence NHK :

« Tepco [la compagnie d'électricité de Tokyo qui exploite la centrale, ndlr] précise que la défaillance d'un matériel a rendu impossible le refroidissement de deux réacteurs de la centrale numéro un de Fukushima. L'entreprise précise qu'elle n'a pas assez de courant pour refroidir les réacteurs, qui se sont arrêtés automatiquement au moment du séisme. » (Voir la vidéo de NHK)

Tepco a admis une augmentation de la pression à l'intérieur du réacteur. Pour remédier à cette situation anormale, l'entreprise va relâcher de la vapeur, « prenant le risque d'une contamination radioactive », selon Greenpeace.

Mycle Schneider précise que le problème de refroidissement du réacteur à eau bouillante de la centrale construite dans les années 60 peut devenir « extrêmement grave » :

« Sans courant, il n'y a pas d'évacuation possible de la chaleur résiduelle, ce n“est pas comme une voiture qui s'arrête si l'on coupe le moteur. La chaleur résiduelle correspond jusqu'à 7% de la puissance du réacteur, et il y a un risque de fusion du cœur si l'on ne continue pas à le refroidir.

Combien de temps faut-il pour que cette fusion se produise ? On ne peut pas dire. C'est en tout cas déjà arrivé à la centrale de Three Mile Island (Etats-Unis) en 1979 : une partie du cœur a fondu. C'est ce qu'on appelle un accident majeur.

Après le tremblement de terre de Kashiwazaki, en 2007, les réacteurs ont été arrêtés. Quatre sur sept n'ont toujours pas été remis en service. Les dégâts ont été pires que ce qui était prévu.”

L'agence japonais Jiji a affirmé vers 16 heures (heure française vendredi) que “la situation devrait vite revenir à la normale à la centrale nucléaire de Fukushima” mais sans citer aucune source. Selon Greenpeace France, qui tente d'éclaircir la situation :

“Aucune nouvelle information ne permet d'affirmer que la situation est sous contrôle.”

http://www.rue89.com/2011/03/11/videos-le-japon-touche-par-un-seisme-suivi-dun-tsunami-194403
19h20 : possible "petite fuite" dans une centrale nucléaire
Une petite fuite nucléaire pourrait se produire dans une centrale de la préfecture de Fukushima (nord-est du Japon), durement frappée par le séisme de vendredi, a déclaré le ministre de l'Industrie, cité par les agences de presse japonaises.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/seisme-au-japon-evolution-en-direct-possible-fuite-dans-une-centrale-nucleaire-11-03-2011-1232334.php

au faite saviez vous que certaines des centrals en france (la bien connu tricastin par exemple)sont sur des zones de risque modéré a moyenne !
le zonage sismique : http://www.planseisme.fr/Zonage-sismique-de-la-France.html
les centrales : http://www.gandhivert.fr/carte-des-centrales-nucleaires-en-france-347.html
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Message  niouze Sam 12 Mar - 15:24

putain je deteste avoir raisons
EN DIRECT - Suivez les conséquences de l'explosion survenue à la centrale de Fukushima.

Après le terrible séisme qui a frappé vendredi le nord-est du Japon et provoqué un tsunami, les survivants sont confrontés samedi à la menace nucléaire, après l'explosion survenue samedi matin dans la centrale Fukushima à Daiichi, sur la côte nord-est du Japon.


14h47 : Le Japon s'apprête à distribuer de l'iode aux riverains. L'Agence internationale de l'énergie atomique a été informée par les autorités japonaises qu'elles prenaient des dispositions en vue de distribuer de l'iode aux riverains des centrales nucléaires touchées par le séisme du 11 mars. L'iode peut service à protéger le corps des effets des radiations nucléaires.

14h35 : Fukushima frappé par une secousse de magnitude 6. Un séisme d'une magnitude préliminaire de 6 a frappé samedi vers 22h15 heure locale (13h15 GMT) la préfecture de Fukushima, dans le nord-est du Japon touché la veille par une secousse de 8,9.

13h00 : Pas d'explosion au niveau du caisson du réacteur. L'explosion survenue samedi à la centrale nucléaire de Daiichi ne s'est pas produite au niveau du caisson du réacteur, a assuré le secrétaire général du gouvernement japonais.

12h55: Les radiations ont baissé après l'explosion. Les radiations sur le site de la centrale nucléaire Fukushima N°1 ont baissé après l'explosion survenue samedi, a assuré le porte-parole du gouvernement japonais.

12h50 : Appel au calme de la population. Le Premier ministre japonais Naoto Kan a appelé samedi la population au calme autour des réacteurs nucléaires de Fukushima (nord-est), déréglés par le séisme, ajoutant que le gouvernement fera tout son possible pour protéger la santé des habitants.

12h00 : L'hydrogène à l'origine de l'explosion ? L'explosion survenue samedi à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima est due à de l'hydrogène, a assuré samedi un expert selon lequel l'incident n'a pas forcément donné lieu à une fuite radioactive.

11h45 : Dégâts sérieux du caisson du réacteur peu probables. L'Agence de sécurité nucléaire et industrielle japonaise juge peu probables de sérieux dégâts affectant le caisson du réacteur de la centrale Fukushima N°1 où s'est produit une explosion.

>>> Regardez sur la carte où se trouve la centrale

11h30 : "un nouveau Tchernobyl". Pour le Réseau Sortir du nucléaire, l'explosion à la centrale nucléaire de Fukushima est "un accident nucléaire majeur gravissime", comparable à l'accident de Three Mile Island et deTchernobyl, qui s'est déroulé il y a tout juste 25 ans.

11h15 : L'ordre d'évacuation étendu. L'ordre d'évacuation a été étendu à un rayon de 20 km autour de la centrale, rapporte la télévision publique NHK.

11h :Les autorités confirment. Le secrétaire général du gouvernement japonais confirme qu'une explosion et une fuite radioactive se sont produites à la centrale de Daiichi, dans la préfecture de Fukushima.

Regardez les images de l'explosion :



10h40 : L’avis de Thierry Charles, le directeur sûreté de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire(IRSN). Interrogé samedi matin par i-Télé, Thierry Charles, le directeur sûreté de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), ne cache pas son inquiétude suite à l'explosion intervenue à la centrale japonaise de Fukushima. Pour l'expert, tout dépend maintenant de la "qualité de l'enceinte de confinement" qui entoure ce réacteur principal. Or, en raison de l'effondrement de son toit, cette enceinte a tous les risques d'être "dégradée", même si, en l'état, rien ne permet de l'affirmer clairement. En tout état de cause, l'hypothèse de "conséquences très graves" pour la population et l'environnement n'est pas à exclure, affirme l’expert.

9h52 :Des "super pompiers" attendus. Des "super pompiers" vont être envoyés à la centrale nucléaire de Fukushima, a annoncé le porte-parole du gouvernement japonais.

9h48 : La radioactivité reçue égale la limite annuelle. La radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site de la centrale nucléaire, correspond à la limite de radioactivité à ne pas dépasser annuellement, a indiqué samedi l'agence Kyodo.

>>> Regardez sur la carte où se trouve la centrale

9h47 : Les recommandations données aux Japonais. La télévision publique NHK a conseillé aux Japonais de se calfeutrer chez eux et de fermer leur fenêtre dans un périmètre "plus large que les 10 km de zone évacuée", samedi après l'explosion survenue dans un réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima N°1. Les experts de la chaîne conseillent aussi aux personnes à l'extérieur de se protéger les voies respiratoires avec une serviette mouillée et de se couvrir au maximum pour éviter les contacts directs de la peau avec l'air.

9h25 : Le toit du réacteur s'est effondré. Le toit et les murs du bâtiment du réacteur de Fukushima se sont effondrés, a annoncé la préfecture locale. Selon les premiers éléments l'incident s'est produit alors que l'opérateur Tokyo Electric Power Co tentait de réduire la pression dans le coeur du réacteur pour éviter une fuite radioactive.

9h : Une explosion a été entendue vers 7h30, heure de Paris, dans la centrale de Fukushima à Daiichi, sur la côte nord-est du Japon. Selon l'agence chargée de la sécurité nucléaire, la déflagration ne provenait pas du réacteur de la centrale. Le niveau d'eau n'y est pas anormal, précise Jiji, citant l'opérateur Tepco. La télévision publique NHK, qui a diffusé des images montrant ce qui semble être un nuage de vapeur s'élevant au dessus de la centrale, fait état de plusieurs blessés. La centrale est située à 240 km au nord de Tokyo.

http://www.europe1.fr/International/Japon-nouvelle-secousse-a-Minamisanriku-450387/
et partout sur le net

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Message  niouze Lun 14 Mar - 15:52

Accidents nucléaires au Japon : « Ça dépasse le pire cauchemar »
Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 14/03/2011 | 13H21


« Condamner deux réacteurs, ça n'est jamais arrivé dans l'Histoire », pointe Mycle Schneider, consultant interrogé par Rue89.


.L'Allemand Mycle Schneider est consultant indépendant en énergie et politique nucléaires, auteur de nombreux articles dans des revues spécialisées et co-animateur d'un blog de l'université américaine de Princeton sur les matières fissiles.

Il décrypte pour Rue89 la communication défaillante des autorités japonaises et françaises sur les accidents nucléaires qui ont suivi séisme et tsunami au nord-est de l'archipel, et explique pourquoi il est très inquiet.

Rue89 : Comment évaluez-vous la gravité de ce qui se déroule actuellement dans les centrales nucléaires au Japon ?

Mycle Schneider : On a déjà connu des situations difficiles sur beaucoup de réacteurs dans le monde. Mais, toujours, les meilleurs cerveaux ont pu se concentrer sur la gestion de la crise. Là, c'est complètement différent : il y a actuellement sept réacteurs en situation d'« urgence nucléaire », dont deux connaissent un début de fusion [les réacteurs 1 et 3 de la centrale de Fukushima-Dai-Ichi 1, ndlr] et un troisième qui commence à connaître un très sérieux problème de refroidissement [le réacteur 2].


Imaginez-vous une Cocotte-Minute, c'est la même chose : si on ouvre la valve de sûreté, on relâche la pression, c'est bien mais on perd de l'eau et on accroît la température. Soyons précis sur les faits. 


* Sur les réacteurs 1 et 3 de la centrale Fukushima-Dai-Ichi 1, on a assisté à des explosions d'hydrogène impressionnantes

Ces explosions sont le signe d'un début de fusion du cœur, et elles ont dégagé des bouffées de gaz radioactifs. Cela signifie que le combustible est endommagé, et c'est particulièrement inquiétant car pour l'un des deux, c'est du combustible au plutonium MOX (fabriqué en France, d'ailleurs), qui est beaucoup plus radiotoxique.


* Sur le réacteur 2, il y a un problème de refroidissement.

Reprenons l'image de la Cocotte-Minute, comment cela peut-il évoluer ?

Relâcher de la pression fait augmenter la température, c'est donc un jeu de Yo-Yo. Si on n'est pas capable de remettre de l'eau pour refroidir, c'est dramatique.

Pour la tranche 1 [le réacteur et son système de production d'électricité – turbine et alternateur –, ndlr] de Fukushima-Dai-Ichi 1, on a littéralement inondé la centrale, ce qui signifie qu'on l'a condamnée à jamais.

Pour la tranche 3, on a injecté de l'eau de mer dans la cuve.

Condamner deux réacteurs nucléaires, ça n'est jamais arrivé dans l'histoire, c'est inimaginable. A Three Mile Island, en 1979, on a eu une fusion avancée du cœur, mais on n'a pas perdu tous les moyens, là on perd tous les moyens. On est passés dans une phase palliative.

Que sait-on des moyens qui restent à disposition des autorités japonaises ?

Il est certain que les explosions font des dégâts, ça dégrade encore leurs moyens. Si, comme ils le disent, l'enceinte de confinement du réacteur [3] n'a pas cédé, c'est tant mieux, mais ça peut évoluer.
Pour aller plus loin


Qu'est-ce qui vous inquiète le plus ?

Je suis surtout extrêmement inquiet par rapport au combustible irradié dans les piscines de refroidissement, et personne n'en parle. Un cœur de réacteur à Fukushima-Dai-Ichi 1 contient de l'ordre de 50-100 tonnes de combustible ; cela dépend des tranches qui sont de taille différente. Mais les piscines contiennent des centaines de tonnes de combustible usé, déchargé des réacteurs au fur et à mesure de leur fonctionnement. La perte de l'eau de refroidissement peut conduire à une surchauffe, les combustibles pourraient s'enflammer et dégager d'énormes quantités de radioactivité.

On est face à des phénomènes qu'on n'a jamais appréhendés. Là, c'est une centrale des années 70 mais dans le cadre de la construction de l'EPR [réacteur pressurisé européen, ndlr], on a imaginé le pire du pire : c'est un combustible chauffé à plus de 2 000 degrés et qui se transforme en sorte de lave, le corium. Le combustible peut transpercer la cuve et interagir ou même traverser le béton avant de se refroidir.

Que faut-il dire alors de la gravité de la situation ?

Il faut dire clairement que ça dépasse le pire cauchemar possible, que la situation est très loin d'être stabilisée, que l'on est entrés dans des procédures U, ce qui signifie « ultime ». Quand on abandonne une installation, qu'on dit aux ingénieurs : « Oubliez votre travail habituel, inventez des procédures où l'objectif est exclusivement de réduire l'impact sur la santé et l'environnement… » C'est inimaginable.

Trouvez-vous les autorités françaises à la hauteur ?

L'Autorité de sûreté nucléaire française a publié dimanche un communiqué de presse, et l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a été le premier à parler de « rejets radioactifs très importants », alors qu'au même moment, les Japonais ne disaient pas cela. Peut-être ont-ils des informations que les Japonais ne veulent pas divulguer, mais alors qu'ils le disent !

On les a entendus tout le week-end dans les médias avec la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, or, je suis stupéfait du manque d'éléments objectifs. Je ne comprends pas pourquoi ils ne sont pas capables de produire quelques pages pour expliquer aux journalistes et au public directement les enjeux, avec des schémas clairs des installation ; ainsi, quand les gens entendent parler d'explosion, ils sauraient si c'est grave ou pas. Là ,on assiste à un bricolage incompréhensible.

.Que sait-on de ces hommes en tenue blanche que l'on voit sur les photos ?

Une partie fait probablement des mesures de radioactivité, une autre est en salles de commande, mais sans doute le minimum. En temps normal, il doit y avoir des centaines de personnes, là probablement des dizaines.

On sait que deux opérateurs ont fait des malaises, il faut s'imaginer qu'ils travaillent avec des masques à gaz, et qu'en plus du fait qu'ils ont perdu des proches ou leur maison, ils sont sous un stress sans précédent depuis trois jours.

On se concentre sur Fukushima-Dai-Ichi 1. Quid des autres centrales ?

Je suis très inquiet pour la centrales de Tokai qui est la plus proche de Tokyo, et qui a un problème de sûreté aussi.

Dés le premier jour, il était question d'un arrêt de pompes de refroidissement sur Onagawa, pourtant la plus proche de l'épicentre, il n'y a pratiquement pas d'infos depuis l'incendie en salle des turbines en début des événements…

Une chose est certaine : dimanche, l'Histoire connaissait le 11-Septembre, désormais, le 11-Mars sera gravé dans la mémoire collective.
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Message  Invité Mar 15 Mar - 9:38

09h15 le neuf-quinze

Indécence (s)

Par solidarité avec les Japonais qui souffrent, il est donc "indécent" de soulever la question nucléaire. L'argument, d'abord émis par NKM et Besson, était repris au vol par Allègre hier soir sur France 2, et par Royal, au même moment, dans un meeting. Un débat ? Oui, demain. Après-demain. Un jour. Quand les choses se seront calmées au Japon. Mais pour l'instant, c'est "indécent". Pensez donc aux Japonais, si dignes, et qui nous regardent ! Etrange irruption du critère de "décence" dans l'agenda politique.

A la vérité, ce débat, les nucléocrates n'en ont jamais voulu, et n'en veulent pas. Il a toujours été "indécent". Et celà remonte aux années 70. Un beau jour, dans les derniers mois du septennat interrompu de Pompidou, l'Etat a fait le choix du tout nucléaire. Le patron d'EDF a eu quelques heures, un samedi matin, pour proposer au gouvernement le nombre des centrales qu'il pouvait construire. Et dans l'urgence, personne n'a même songé à organiser un débat à l'Assemblée. Tout ceci est raconté dans un documentaire (1) que nous avions diffusé, dans Arrêt sur images, en 1999, et qui prend aujourd'hui, alors que se fissurent les certitudes des nucléocrates à la même vitesse que les enceintes de confinement de Fukushima, une rés onance singulière.

Indécence, disait-on. Oui. Peut-être. Autant que de brandir devant les caméras une nième loi sur les multirécidivistes, après le meurtre d'une joggeuse, et avant même l'enterrement ? Autant que de menacer de déchéance de la nationalité les meurtriers de policiers, en sachant parfaitement que la mesure ne sera jamais appliquée ? Autant que cette dépêche, tombée hier (2), sur les valeurs du luxe "malmenées" par le tremblement de terre japonais, dépêche qui se concluait par cette note rassurante: "«Toutefois, les zones touchées (à ce stade) par le séisme ne semblent pas être des zones où les enseignes semblent être très présentes» ? Autant que d'inviter sur le plateau de la principale cha&icir c;ne d'Etat, pour traiter du nucléaire, le faussaire Allègre ? Qu'est-ce qui définit l'indécence ? Simplement l'exploitation d'un contexte d'affolement, pour faire progresser ses arguments dans l'opinion, à la faveur de cet affolement ? Alors, oui, les antinucléaires sont à égalité "d'indécence" avec Sarkozy, et sa collection de lois de circonstance. Mais, chers pourfendeurs de "l'indécence" des écolos, évitez d'appeler en renfort l'exigence de solidarité avec les Japonais qui souffrent. C'est cet argument-là, qui est indécent.
Nucléaire mon amour ... - Page 4 Original.35107.demi
[Allègre Cohn-Bendit F2 2]

Certains clients de courrier électronique bloquent l'accès direct aux liens. Aussi, vous trouverez ci dessous et en clair l'ensemble des adresses web de ce présent message :

(1) http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3827

(2) http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#10620

Daniel Schneidermann
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Message  niouze Mar 15 Mar - 19:25

heureusement pour eux que j'ai pas relever toute les connerie (même si elle fut dite avec l'emploi du subjonctif) dite par NKM et l'autre buse ce WE
en tout cas la situation est pire que chaude mais surtout ne pas dire du mal du nucléaire
L'ESSENTIEL —

A la centrale Fukushima Daiichi, la situation reste très critique. Une explosion s'est produite dans le réacteur 2, l'enceinte de confinement pourrait être affectée. Le réacteur 4 a aussi subi une explosion suivie d'un incendie. Tepco, qui exploite la centrale, envisage de verser de l'eau par hélicoptère dans une piscine du réacteur 4 pour refroidir du combustible nucléaire usé. Le Premier ministre Naoto Kan a élargi la zone de sécurité autour de la centrale en appelant les personnes habitant dans un rayon de 30 kilomètres à rester calfeutrées.

• Le dernier bilan officiel est de 3.313 décès mais il devrait continuer à fortement augmenter. A Tokyo, le taux de radioactivité a légèrement dépassé la normale à la mi-journée, avant de redescendre dans l'après-midi.

• A Bruxelles, les pays de l'UE ont décidé d'effectuer de nouveaux tests de résistance de leurs centrales nucléaires aux tremblements de terre, tsunamis et attaques terroristes.
http://www.liberation.fr/monde/01012325690-direct-japon-seisme-accident-nucleaire-fukushima

combien d"accident faudra t'il avant qu'on arrete définitivement le nucléaire
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Message  niouze Mar 15 Mar - 19:35

tient au faite savez qui fournit la central japonaise en combustible MOX (l'un des plus dangereux ) allez je vous le donne dans le mille :
Nucléaire mon amour ... - Page 4 Images?q=tbn:ANd9GcQSaZ1QMunUq8IXEj5uT5oWklnmNZ-vZU6t3QIRyBxPhSPzAHUF
:pfffff: :pfffff:
Dès le mois de mai 2001, Greenpeace préconisait de renoncer à utiliser du MOX, un combustible nucléaire, dans les réacteurs de Fukushima, dans le cadre d’une procédure conduite aux États-Unis. Comme le montre des courriers adressés à l’Autorité de sûreté nucléaire américaine (fac-similé ci-dessous). En cause : la nature des installations de Fukushima (de type “BRW”, réacteur à eau bouillante), la complexité de l’élaboration du produit et l’exigence attenante d’un contrôle méticuleux du processus de fabrication. Greenpeace écrivait alors:

La sécurité des réacteurs nucléaires alimentés par le MOX est sérieusement compromise par deux éléments importants : les problèmes liés à sa conception et le contrôle qualité des pastilles de MOX, ainsi que les différences de comportement entre le plutonium et l’uranium au sein du réacteur.


….

……….

L’ONG s’appuyait sur une étude1 réalisée en 1999 par E. S. Lyman [en]. Le chercheur analysait l’incidence du MOX sur le déclenchement d’accidents nucléaires au Japon. Et l’organisation de conclure sur l’accroissement du “risque d’un accident de fusion du cœur de réacteur” par le seul usage de ce combustible, dont “les propriétés physiques, qui sont différentes d’un réacteur ordinaire, alimenté en dioxyde d’uranium, affectent les performances thermiques et mécaniques des assemblages combustibles.“ (p.35)

En particulier, le MOX est extrêmement réactif : il entre en fusion beaucoup plus rapidement que l’uranium enrichi. “Son point de fusion est plus faible“, précise à OWNI Lauri Myllyvirta, en charge de l’énergie à Greenpeace International. Son rôle dans l’accident nucléaire actuel, en revanche, reste difficile à déterminer, poursuit la militante :

L’état du combustible, l’étendue des dégâts, au sein du réacteur 3 restent peu clairs, en conséquence, définir s’il s’agit ou non d’un facteur de l’accident reste une question ouverte. Mais l’utilisation du combustible MOX a réduit les marges de sécurité et a rendu la situation beaucoup plus difficile à gérer pour les opérateurs, tout en augmentant quelque part les émanations radioactives.

En ligne de mire de Greenpeace, Areva, principal fournisseur de la centrale de Fukushima, dont la filiale, Melox, détient 95% du marché du MOX. Elle approvisionne le réacteur 3 depuis septembre dernier, comme l’atteste la licence d’exportation attribuée par la Nuclear Regulatory Commission (NRC), chargée de la supervision des activités nucléaires.

Pour Nathalie Bonnefoy, responsable de la communication de Melox, “le type de combustible utilisé n’est pas lié à la situation actuelle” de Fukushima. “En exploitation normale, avance-t-elle, les réacteurs au MOX ou à l’uranium enrichi ont les mêmes performances”. Quid de l’utilisation du MOX dans le cas d’une situation exceptionnelle comme celle du réacteur 3 de Fukushima ? “À ce stade, il n’y a aucun lien.”

Une absence de lien toute relative pour Shaun Burnie, l’un des auteurs du rapport de Greenpeace de 2000, qui s’est confié à OWNI. Selon lui :

Le MOX est la matière la plus dangereuse de la planète, toutes substances confondues, bien plus que l’uranium. Les enjeux financiers autour du MOX priment sur la connaissances de ses effets sur la santé publique.

“Dans la demi-heure qui a suivi le tremblement de terre, toutes les personnes qui connaissent les affaires de Fukushima pouvaient se douter de ce qui allait arriver, c’était prévisible”,
affirme encore l’expert anglais, qui dénonce ces risques depuis plus de dix ans.

En marge de la complexité du combustible, Greenpeace pointait également du doigt la faiblesse des normes qualité de Belgonucléaire, en charge, à la fin des années 1990, de l’assemblage du MOX, avant le recentrage de la production sur la filiale d’Areva :

Ce que montre les preuves, c’est que Belgonucléaire n’a pas produit les assurances suffisantes que le combustible nucléaire MOX Fukushima-1-3 a été produit selon les plus hauts critères de qualité, et que dans l’éventualité d’un incident il resterait intact.

Falsification des contrôles qualité

En outre, on sait depuis 2002 que Tepco (Tokyo Electric Power Company), la compagnie électrique qui exploite la centrale de Fukushima, a falsifié les résultats des contrôles qualité menés sur certains de ses réacteurs. Deux ans plus tôt dans son rapport, Greenpeace suspectait aussi fortement Belgonucléaire de falsification. À l’époque, un scandale similaire éclatait, impliquant l’un des concurrents du fournisseur belge, la British Nuclear Fuels Limited (BNFL), et “forçant, écrivait alors Greenpeace, à repousser tous les projets MOX au Japon” (p.7). Et d’ajouter : “des preuves ont indiqué que les problèmes qui ont mené à la falsification des données du contrôle qualité du combustible MOX à la BNFL pouvaient avoir été rencontrés à Belgonucléaire.” (p.7)

Un rapport du Département à l’Énergie américain, daté de 2003, revient par ailleurs sur l’existence de falsifications, expliquant que “des fissures dans les structures qui maintiennent le combustible nucléaire en place dans le cœur des réacteurs des centrales Tepco” avaient été dissimulées. (p.Cool.

……….

Cette révélation a entraîné la démission de nombreux cadres de Tepco, ainsi que la fermeture, pendant une année, de la centrale de Fukushima. Elle explique aussi la suspension de la livraison de MOX à Fukushima, entre 1999 et 2010. À l’époque du rapport de Greenpeace, près de 32 assemblages de combustible MOX réalisés par Belgonucléaire, étaient restés en attente de livraison. Ce n’est que le 18 septembre dernier que ces livraisons ont repris ; le réacteur 3 fonctionne à l’aide de ce combustible depuis octobre. Contacté par OWNI, le porte-parole d’Areva confirme l’implication de l’entreprise dans la centrale de Fukushima, indiquant que “le réacteur 3 fonctionnait avec 30% de MOX”.
Instabilité à tous les étages

Instabilité des réacteurs en présence de MOX, labilité des procédés de fabrication et falsifications de données : ces différents points étaient ainsi déjà répertoriés, dans des documents publics, dès le début des années 2000. À ces différentes alertes, il faut ajouter celle de l’Agence pour l’Énergie Atomique (AIEA), qui fait suite à un tremblement de terre survenu au Japon le 16 juillet 2007, qui a notamment affecté la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, située à 250 kilomètres au nord de Tokyo et également gérée par Tepco.

Dans un rapport sur la résistance des centrales japonaises au risques sismiques, l’AIEA préconisait alors, “pour toutes les centrales nucléaires”, de faire preuve de “diligence dans l’architecture, la construction et les phases opérationnelles”, afin que les problèmes liés aux séismes “soient minimisés”.


….

De son côté, la présidente d’Areva Anne Lauvergeon déclarait hier soir sur France 2 que les multiples accidents survenus dans la centrale de Fukushima ne constituaient pas “une catastrophe nucléaire” : [encore une qu'aurait mieux fait de la fermer ]

Je crois qu’on va éviter la catastrophe nucléaire. Nous sommes un petit peu entre les deux.

Selon Greenpeace, le groupe français s’apprêtait à envoyer une nouvelle fournée de MOX au Japon. Une “traversée préparée dans le secret”, initialement fixée dans la semaine du 4 avril et dont le report n’a pas encore été arrêté.



Enquête réalisée avec Guillaume Dasquié.
http://owni.fr/2011/03/15/revelations-areva-au-coeur-du-reacteur-de-fukushima/




Dernière édition par niouze le Mar 15 Mar - 19:41, édité 2 fois
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Message  spike Mar 15 Mar - 19:38



combien d"accident faudra t'il avant qu'on arrete définitivement le nucléaire

Mais surtout quelles alternatives? J'avoue ne m'être jamais penché sur la question.

Mais chez les japonais y a pas d'eau, donc on oublie l'hydrolique, le charbon ça pollue à mort et les autres énergies renouvelables ne sont pas assez developper me semble t-il...
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Message  niouze Mar 15 Mar - 23:15

Mais surtout quelles alternatives? J'avoue ne m'être jamais penché sur la question.

les alternatives elles existent le probleme est qu'elle ne plaise pas a nos commerciaux dirigeant
alors en vrac : baisser la consommation éléctrique : attention je ne te parle pas la de mettre des ampoules a basse conso, mais plutot commencer par eteindre une bonne parti des lumiere qui eclaire nos rue , les magasin qui reste allumer toute la nuit , les néons au dessus de ceux ci, fermer les usines qui tourne toute le nuit (et sa sera mieux pour ceux qui y travaille comme des chiens ) les pub retro éclairer , virer les pub a panneau tournant , les tv publicitaire qui arrive petit a petit,faire des produit éléctrique moins éléctrivores ...... d'autre mes la j'ai pas en têtes

créer d'autre forme de production éléctrique : mettre des panneau solaires sur toute
les habitations pour leur consommation perso (ou sa devrait pas plaire a EDF sa ) mettre plus d'éolienne (et le premier qui me dit que c'est pas beau je l'invite a aller habiter a coté d'une central et trouver sa beau ) faire des barrage marchant sur le mouvement des marrées

euh ensuite je seche un peu mes je suis sur qu'il y a d'autre mesure pour arreter le tout nucléaire ; c'est pas parcequ'il disent que pour l'instant y a pas de danger ici qu'il n'y en aura jamais (d'ailleurs ce poste montre bien qu'il y a régulierement des problemes avec les centrales et sans parler des déchets dont on ne sait toujours pas quoi en faire)

le nucléaire c'ets pire que jouer au apprenti sorcier ce qui est en train de ce passer au japon , ce qu'il s'est passer a tcherno ou au states le montre bien
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Message  spike Mar 15 Mar - 23:25

Oui mais (je précise que je suis d'accord avec toi hein...) pour remplacer le rendement énergétique d'une centrale nucléaire, combien faut il de pannaux solaires???

Et pis je le redit, les japonais ne peuvent pas utiliser l'hydrolique car il n'y a pas assez d'eau chez eux (tout est artificiel)
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Message  niouze Mar 15 Mar - 23:30

beaucoup je le conçoit, en même temps faudrait réfléchir a toute l'électricité gâchée au japon regarde une vidéo sur tokyo de nuit je pense que tu comprendra Wink

edit je t'invite a aller lire ses quelques sites : http://nucleaire-nonmerci.net/energiesrenouvelables.html
http://www.consoglobe.com/dossiers/economie-energie
http://www.consoglobe.com/energies-renouvelables/
http://groupes.sortirdunucleaire.org/changeons-d-ere-sortons-du/article/sortir-du-nucleaire-on-sait-faire

edit gaffe quand même hein c'est plein d'hippy chevelu la dedans Very Happy
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Message  niouze Mer 16 Mar - 2:31

JAPON - LES PREMIÈRES MESURES INDÉPENDANTES DE RADIOACTIVITÉ SONT ALARMANTES

Par Drozerah

Le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle que six journalistes indépendants de l’association JVJA (Japan Visual Journalist Association), dont le directeur du magazine Days Japan, Ryuichi HIROKAWA, se sont rendus près de la mairie de Futaba, à 2 km de la centrale de Fukushima Daiichi, pour mesurer la radioactivité avec trois compteurs Geiger, ce dimanche 13 mars à 10h20. Il s’agit à notre connaissance de la première mesure faite de façon indépendante des autorités, par des journalistes japonais que nous saluons pour leur courage et les risques qu’ils ont pris pour faire leur métier.

À la mairie de Futaba, située à 2km de la centrale de Fukushima Daiichi, la radioactivité dépasse la capacité de mesure de certains des compteurs Geiger (BEIGER COUNTR DZX2, VICTOREEN 209-SI, et MYRate PRD-10) employés par les journalistes japonais.

À l’aide d’un compteur VICTOREEN 209-SI, le débit de dose a été mesuré à 10 milli-Röntgen/h (soit 0,1 mSv/h, ce qui signifie qu’un citoyen japonais reçoit la dose annuelle tolérée en France en l’espace de 10 heures). Le journaliste ayant effectué la mesure, Ryuichi Hirokawa, déclare : "Quand j’ai fait un reportage fin février 2011 à Tchernobyl, le taux de radioactivité était de 4 milli-Röntgen/h (0,04 mSv/h) à 200 m du réacteur accidenté. Dans la ville de Pripyat, à 4 km du réacteur de Tchernobyl, le niveau était de 0,4 milli-Röntgen/h." (1)


Les mesures relevées avec les 2 autres appareils varient dans une fourchette de 20 à 1000 micro-sievert par heure (0,02 à 1 mSv/h). Explication : 1 mSv représente le niveau de la limite annuelle autorisée en France pour l’exposition de la population aux rayonnements radioactifs artificiels en France. En seulement 1 heure, un citoyen japonais reçoit la dose annuelle

De telles informations accréditent un niveau de radioactivité dramatiquement élevé dans un périmètre étendu autour de la centrale, dont les conséquences sanitaires ne pourront être que très graves.


Rappelons que la radioactivité atteignait ce matin un niveau 400 fois supérieur à la normale à la préfecture de Miyagi, distante de 80 km de la centrale de Fukushima Daiishi (2).

Les autorités japonaises sont en train de perdre tout contrôle sur la situation. Le Réseau "Sortir du nucléaire" alerte les citoyens : le gouvernement japonais cherche à minimiser autant que possible la gravité de la catastrophe nucléaire en cours et du relâchement de radioactivité dans l’environnement. Avec la réunion ministérielle de ce samedi 12 mars et la tentative de désinformation du ministre de l’industrie Éric Besson, la machine à étouffer l’information s’est déjà mise en marche, en France aussi.

La catastrophe nucléaire japonaise démontre s’il en était encore besoin la gravité du danger que le nucléaire fait courir aux populations. La seule décision politique responsable, pour le Japon comme pour la France, est de sortir du nucléaire.

Notes :

(1) http://mphoto.sblo.jp/article/43820... en japonais Contact au Japon de l’association JVJA ayant effectué les mesures : JVJA Mobile : 090-6101 -6113

(2) http://english.kyodonews.jp/news/

Source : http://www.sortirdunucleaire.org/

http://www.passerellesud.org/JAPON-LES-PREMIERES-MESURES.html
et merci tissouit pour cette découverte
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Message  Invité Mer 16 Mar - 9:59

Catastrophe nucléaire majeure au Japon
Dernier ajout : mercredi 16 mars 2011 à 09h15
> Suivez l'alerte nucléaire heure par heure

> Point sur la situation le 16 mars à 9h15

RASSEMBLEMENT À PARIS - DIMANCHE 20 MARS À 15 H
Participez nombreux au rassemblement coordonné par le Réseau "Sortir du nucléaire" devant l'Assemblée nationale en hommage aux victimes japonaises et pour dénoncer le risque nucléaire. En savoir plus.

* Voir les rassemblements organisés partout en France
* Voir nos communiqués de presse
* Contactez nos porte parole

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige la fermeture immédiate des 16 réacteurs nucléaires français les plus âgés et un plan de sortie du nucléaire. Lire notre communiqué de presse.

À un moment où la crise nucléaire au Japon prend de plus en plus la forme d’une catastrophe de grande ampleur que nous avons tant de fois redoutée, nos pensées vont d’abord vers les victimes de ce drame et vers les travailleurs des centrales accidentées qui s’efforcent au péril de leur vie de limiter les conséquences de la catastrophe. Nous souhaitons aussi exprimer notre solidarité avec nos amis des organisations écologistes et antinucléaires japonaises qui dénoncent depuis de longues années les risques insensés du programme nucléaire de leur pays et s’efforcent de poursuivre leur travail d’alerte dans des conditions extrêmement difficiles.
4 accidents nucléaires majeurs sont en cours à la centrale de Fukushima Daiichi au Japon : le Réseau "Sortir du nucléaire" constate avec effroi l'aggravation de la catastrophe nucléaire et l'impuissance des autorités japonaises.

Trois fusions partielles de cœurs, un incendie de combustible usé et quatre explosions d'hydrogène sont survenues dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichii, qui depuis le séisme et le tsunami du 11 mars dernier, relâche des quantités massives de radioactivité dans l'atmosphère.

le point à 09h15 le 16.03 (heure française)

70 % du coeur du réacteur n°1 a fusionné et 33 % du coeur du réacteur n°2 selon l'exploitant de la centrale de Fukushima Daiichi. Le circuit primaire du réacteur n°2 ne serait "très probablement" plus étanche selon les autorités japonaise et de la vapeur radioactive s'en échappe.[i]

La cuve du réacteur n° 3 serait endommagée et de la vapeur radioactive s'échapperait du réacteur, selon le gouvernement japonais.[ii] Les médias ont montré des images de vapeur sortant du réacteur n°3 à 10h00 (heure locale) ce 16..03.[iii]

Après une 2è explosion d'hydrogène en 24 h [iv], un feu a fait rage dans le réacteur n°4 pendant au moins deux heures ce mercredi matin, selon l'AIEA.[v] L'eau pourrait bouillir dans la piscine de combustibles usés, qui pourraient être découverts, selon l'exploitant de la centrale (Tepco) qui n'écarte pas un risque de redémarrage des réactions de fission du combustible et des dégagements colossaux de radioactivité.[vi] La radioactivité est telle dans la piscine qu'aucun travailleur n'a pu s'en approcher pour verser de l'eau.[vii]

Le niveau de l'eau a baissé en tout de 2m dans la piscine des combustibles usés du réacteur n°5 le 15 mars, accréditant l'hypothèse d'une défaillance du refroidissement du combustible usé.[viii]

Selon l'agence de sûreté japonaise, le niveau de radioactivité à l'entrée de la centrale atteint 10 mSv/h (10 millisievert par heure) à 10h40 (heure locale) le 16.03.[ix] 730 des 800 travailleurs auraient été évacués lundi de la centrale de Fukushima Daiichi, selon Tepco.[x] Au vu des niveaux de radioactivité, Les travailleurs qui restent à la centrale se sacrifient pour lutter contre les accidents en cours. Mercredi tous les travailleurs ont quitté brièvement le site à cause du niveau de la radioactivité.[xi]

"C'est un cauchemar au ralenti" a déclaré le Docteur Thomas Neff du MIT à propos du quadruple accident nucléaire de Fukushima Daiishi.[xii]

> Point sur la situation le 15 mars à 21h30

Onze porte parole nationaux du Réseau "Sortir du nucléaire" sont à votre disposition pour interviews, TV...
Nous remercions les particuliers de ne pas appeler les numéros de téléphones portables ci-dessous mais de regarder en priorité ce site internet et au besoin de téléphoner au 04 78 28 29 22. Nous sommes en situation d'urgence, merci d'en tenir compte.
Il est essentiel que les journalistes soient bien informés et puissent relayer l'information.
Merci pour votre compréhension.

* Secrétariat national du Réseau "Sortir du nucléaire" : 04 78 28 29 22
* À Paris :
Anne-Laure Meladeck : 06 71 23 30 09
Charlotte Mijeon : 06 75 36 20 20
Opale Crivello : 06 12 40 59 51
Perline : 06 88 14 54 42
* A Lille : Laura Hameaux : 06 85 23 05 11
* À Lyon :
Xavier Rabilloud : 06 74 19 28 06
Philippe Brousse : 06 68 86 89 21
* À Toulouse : Marc Saint-Aroman : 05 61 35 11 06
* À Strasbourg : Jean-Marie Brom : 06 08 98 79 40
* Dans l'Yonne : François Mativet : 06 03 92 20 13
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Message  ivo Mer 16 Mar - 10:18

Japon : Bruxelles parle d'"apocalypse" nucléaire
http://www.challenges.fr/actualites/monde/20110315.CHA4088/japon__bruxelles_parle_dapocalypse_nucleaire.html
Un séisme de magnitude 6 s'est produit mardi soir à 120 km environ au sud-ouest de Tokyo, où les immeubles ont tremblé.

Le point sur la situation au Japon, mardi 15 mars, après le plus violent séisme jamais enregistré et qui a frappé vendredi le nord-est de l'archipel.



Le séisme, les répliques, le tsunami. Un fort séisme de magnitude 6 s'est produit mardi soir au sud-ouest de Tokyo, où les immeubles ont tremblé. L'épicentre était situé à Shizuoka, à 120 km environ au sud-ouest de la capitale, a indiqué la télévision publique NHK. Il survient après une secousse sismique, d'une magnitude de 5,8 selon l'institut de géophysique américaine (USGS), qui a de nouveau secoué lundi matin la région de Tokyo. Une éventuelle réplique de magnitude 7 pourrait survenir d'ici à mercredi dans le nord-est.
Le plus violent séisme jamais enregistré au Japon a frappé, vendredi, le nord-est de l'archipel. La secousse, d'une magnitude de 9 selon l'Institut de géophysique américain (USGS) qui l'avait auparavant estimée à 7,9, puis 8,8 puis 8,9, s'est produite à 24,4 km de profondeur à 14h46 (5h46 GMT) et à une centaine de km au large de la préfecture de Miyagi.
Des vagues de dix mètres se sont abattues sur les côtes de la préfecture de Sendai. D'autres points de la côte du Pacifique ont également été touchés par des vagues de plusieurs mètres de haut.
De fortes répliques s'enchaînent depuis dans la même zone et un séisme de magnitude 6,7 selon les dernières évaluations de l'agence japonaise (6,2 selon l'USGS) s'est produit samedi vers 04H00 du matin (vendredi 19 heures GMT) dans la préfecture de Niigata, au nord-ouest, sur la façade opposée à la côté Pacifique déjà dévastée, provoquant des glissements de terrain et avalanches.

Les victimes, les dégâts matériels, les secours. Si le bilan officiel de la police parle de 3.373 morts, 6.746 disparus et 1.897 blessés, mardi, plus de 10.000 personnes pourraient avoir été tuées lors du tsunami. L'agence de presse Kyodo a rapporté que 2.000 corps avaient été découverts lundi sur les rivages de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du pays. Quelque 590.000 personnes ont été d'autre part évacuées, selon un décompte des Nations unies.
Le Japon a mobilisé 100.000 soldats, soit 40% des effectifs de son armée, tandis que de nombreuses équipes de sauveteurs étrangers continuaient à arriver sur les lieux.

Les centrales nucléaires. Les autorités japonaises luttent pour éviter une catastrophe nucléaire. Les incidents se multiplient, notamment dans la centrale de Fukushima Daiichi, située à 240 km de Tokyo, où quatre réacteurs sont endommagés.
La crise nucléaire s'est aggravée mardi après une nouvelle explosion et un incendie à la centrale. L'agence de sûreté nucléaire japonaise n'a pas relevé le classement de l'accident de la centrale au niveau 6 sur 7 de l'échelle internationale, comme l'a fait l'Autorité française de sûreté nucléaire. L'enceinte de confinement du réacteur numéro 2 "n'est plus étanche", a déclaré à la presse le président de l'ASN, André-Claude Lacoste. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué que cette enceinte avait été "peut-être affectée".
"On parle d'apocalypse et je crois que le mot est particulièrement bien choisi. Pratiquement tout est hors de contrôle", a déclaré le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger, qui n'exclut pas "le pire" dans les heures à jours à venir.
"Le niveau de radioactivité a considérablement augmenté" sur le site de la centrale, a indiqué le Premier ministre japonais, Naoto Kan, à la télévision, avant de baisser de nouveau. Une légère hausse de température a été également mesurée dans les réacteurs 5 et 6 de la centrale.
Le Premier ministre a appelé les personnes habitant dans un rayon de 30 kilomètres à rester calfeutrées "à la maison ou au bureau". Le niveau de radioactivité a augmenté mardi à Tokyo, où il était dix fois supérieur à la normale, mais il n'y a pas pour autant de danger pour la santé de la population, a affirmé la mairie de la capitale japonaise. Les autorités n'ont jusqu'à présent pas appelé les 35 millions d'habitants de la plus importante agglomération du monde à prendre des mesures de précaution particulières. Le niveau de radioactivité dans la ville de Maebashi, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale, était mardi jusqu'à dix fois supérieur à la normale, rapporte l'agence de presse japonaise Kyodo, qui cite la municipalité.
Ces rejets radioactifs sont consécutifs à l'explosion d'hydrogène qui s'est produite à l'aube dans le bâtiment qui abrite le réacteur 2. Une autre explosion d'hydrogène a ensuite déclenché un incendie dans le réacteur 4, qui était à l'arrêt pour maintenance lorsque le séisme s'est produit. L'incendie qui a touché un bassin de stockage de combustible nucléaire usagé a été éteint, a fait savoir l'exploitant de la centrale, Tepco.
Ces explosions sont la conséquence des opérations d'urgence lancées après la panne des systèmes de refroidissement des réacteurs provoquée par le tsunami ayant suivi le séisme de magnitude 9, le plus fort jamais enregistré au Japon.
Le Japon a officiellement demandé lundi à l'AIEA l'envoi d'une équipe d'experts et de l'aide aux Etats-Unis pour refroidir ses réacteurs.
Deux explosions liées à l'accumulation d'hydrogène se sont produites lundi au niveau du réacteur n°3 de la centrale. Elles font suite à une première explosion dans le réacteur n°1 de la centrale samedi.
Les réacteurs sont construits pour résister aux chocs sismiques et s'arrêter automatiquement en cas de puissant séisme. Onze des réacteurs situés dans les zones les plus touchées s'étaient automatiquement arrêtés vendredi. Le nucléaire produit environ un tiers de l'électricité de l'archipel.

Communications, transports, entreprises. La catastrophe a drastiquement réduit l'approvisionnement électrique dans la région de Tokyo, peuplée de 35 millions d'habitants, où des entreprises ont suspendu partiellement leur production pour réguler la demande. Toyota, premier constructeur automobile nippon, a annoncé lundi son intention de suspendre l'ensemble de sa production au Japon au moins jusqu'au 16 mars. L'entreprise avait indiqué samedi que l'activité de ses 12 usines japonaises allait être suspendue pour vérifier leur état et garantir la sécurité du personnel.
La région de Sendai est un centre industriel important non seulement pour l'électronique, mais aussi les télécommunications et les machines-outils. Sony a gelé l'activité de sept sites, la plupart dans le nord-est, où l'une de ses usines de disques Blue-Ray a été inondée.
Au moins six des 27 raffineries japonaises ont été arrêtées à la suite du séisme, paralysant 31% des capacités de raffinage de l'archipel nippon, cinquième plus grand raffineur au monde, a indiqué l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Parallèlement, la consommation de pétrole du Japon pourrait augmenter de 200.000 barils par jour si la production d'électricité des 11 réacteurs nucléaires arrêtés dans l'archipel était remplacée par des centrales fonctionnant au pétrole.
Le trafic ferroviaire, inopérant dans le nord-est, restait très perturbé à Tokyo. La compagnie East Japan Railways, qui exploite de nombreuses lignes empruntées par les habitants des banlieues, n'a été en mesure que d'assurer 20% du trafic.
Le gouvernement a conseillé à la population de limiter ses déplacements au minimum, tandis que de nombreuses firmes demandaient à leurs employés de ne pas venir travailler. Air France a mis en place des "tarifs spéciaux" sur ses vols Tokyo-Paris en aller smiple pour faire face à la demande croissante, en attendant que les autorités françaises décident peut-être d'un rapatriement. Les voyagistes français ont décidé mardi de suspendre jusqu'au 31 mars inclus les départs vers le Japon.
Deux compagnies aériennes asiatiques, la chinoise Air China et la taïwanaise EVA Airways, ont annoncé qu'elles avaient annulé des vols vers le Japon pour des questions de sécurité.
Radio France a décidé de rapatrier la quasi-totalité de ses envoyés spéciaux un seul journaliste restant à Sapporo (nord).

Aides. Près de 70 pays ont proposé leur aide au Japon et une dizaine de nations ont déjà dépêché des équipes de secouristes. Le G20 s'est dit prêt à venir en aide au Japon face au risque croissant de catastrophe nucléaire. Le Japon a demandé l'aide des forces armées américaines basées dans l'archipel. Les navires de guerre et les avions américains, participant aux efforts de secours, ont quitté temporairement la côte Pacifique du Japon par mesure de précaution en raison d'un faible niveau de radiation en provenance de la centrale nucléaire, a annoncé l'US Navy lundi.
Une équipe de 144 secouristes américains est arrivée dans le nord du Japon, pour participer à des opérations de secours et recherches de survivants.
Plusieurs pays, comme la France ou l'Allemagne, ont encouragé leurs ressortissants habitant la région de Tokyo à partir si leur présence n'est pas nécessaire.
La Russie est prête à rediriger environ 6.000 mégawatts d'électricité vers le Japon, pour combler les manques liés à l'arrêt des centrales nucléaires.

Les finances et marchés. La Banque du Japon (BoJ) a annoncé avoir encore injecté 3.000 milliards de yens (26 milliards d'euros) sur le marché monétaire pour soutenir l'économie après le séisme, en plus des 5.000 et 15.000 milliards de yens déjà injectés respectivement dans la matinée et lundi. Ce nouvel apport de fond porte à 23.000 milliards de yens (202 milliards d'euros) la somme totale fournie par la BoJ au marché interbancaire depuis lundi.
Les estimations concernant le coût total de la catastrophe commence à être publiées. Le séisme et le tsunami pourraient coûter 100 milliards de dollars à l'économie nippone, selon le groupe bancaire de Singapour DBS Group. Crédit Suisse l'estime entre 14.000 et 15.000 milliards de yens (130 milliards d'euros). Le séisme pourrait coûter 34,6 milliards de dollars aux assurances, selon une estimation d'AIR Worldwide, spécialiste de l'évaluation du risque.
Moody's a averti lundi que les assureurs et réassureurs allaient subir de "lourdes pertes" après le séisme, ce qui pèsera sur leurs notes. Si trois compagnies nippones se partagent 90% du marché de l'assurance dommage et responsabilité, les étrangers (Munich Re, Scor, Sxiss Re...) sont très présents sur celui de la réassurance dans l'archipel.

Notation. Standard & Poor's a indiqué mardi qu'il était encore "trop tôt" pour mesurer l'impact de la catastrophe sur la note souveraine du Japon. S&P note le Japon "AA-", ce qui classe le pays parmi les émetteurs de dette de bonne qualité. Cette note bénéficie d'une perspective "stable", ce qui implique qu'elle est peu susceptible d'être modifiée à court terme. Trois critères vont déterminer l'évolution de cette note: l'impact macroéconomique du tremblement de terre, ses conséquences sur le déficit public, le rythme et la durée de la reconstruction du pays, troisième puissance économique mondiale.

Le Japon et les séismes. Le Japon, situé au confluent de quatre plaques tectoniques, subit chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur Terre.
Le Comité de recherches sismiques du gouvernement a averti qu'un grand tremblement de terre de magnitude 8 avait 70% de chances de se produire d'ici à trente ans dans les plaines du Kanto, où est située la mégalopole de Tokyo, peuplée de quelque 30 millions d'habitants.
En 1923, la capitale avait été dévastée par un séisme majeur, qui avait fait 140.000 victimes, pour la plupart dans des incendies. Plus récemment, en 1995, le séisme de Kobe (ouest) avait tué plus de 6.400 personnes.

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Message  niouze Mer 16 Mar - 16:19

sur l'air de " tout va tres bien bien madame la marquise "

Plus de 1.000 incidents nucléaires recensés en France en 2010

PARIS (Reuters) - Le nombre d'incidents et d'anomalies sur des centrales nucléaires en France a doublé en dix ans et on en a recensé plus de 1.000 en 2010, selon un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) cité mercredi par Europe 1.

Le rapport, que la radio dit avoir "en partie" consulté, doit être présenté à l'Assemblée nationale en avril.

L'échelle internationale des risques nucléaires compte sept niveaux. Selon l'ASN, l'accident en cours dans la centrale japonaise de Fukushima a atteint le niveau 6.

En France, plus de 1.000 incidents ont été recensés l'année dernière, pour la majeure partie sans importance. Seuls trois incidents de niveau 2 ont été recensés, mettant en cause des défaillances importantes des systèmes de sécurité", peut-on lire sur le site internet d'Europe 1.

Ce niveau de gravité "peut s'apparenter à une contamination importante ou encore à une surexposition d'un travailleur", ajoute la radio.

L'alerte au Japon suscite un débat sur la politique énergétique de la France, pays le plus nucléarisé au monde après les Etats-Unis avec 19 centrales et 58 réacteurs, et qui compte deux géants mondiaux du secteur, le constructeur de réacteurs Areva et l'électricien EDF.

Le gouvernement a annoncé mardi qu'il allait procéder à un contrôle des mesures de sécurité de toutes les centrales.
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/plus-de-1-000-incidents-nucleaires-recenses-en-france-en-2010-16-03-2011-1307011_240.php
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Message  niouze Mer 16 Mar - 20:19

Japon : la lettre de Proglio aux salariés d’EDF
Document révélé le
15.03.2011

Dans cette lettre, le PDG veut bien concéder qu’un « accident nucléaire d’ampleur menace » le Japon. Mais le président s’alarme surtout de voir le débat sur la sécurité du nucléaire civil ainsi rouvert.
http://www.frenchleaks.fr/Japon-la-lettre-de-Proglio-aux.html

morceau cité (toujours le même probleme j'ai pas trouver comment faire copier coller )
salarié d'un goupe (blablabla) vous ne manquerez pas d'etre questionné(e) par vos famille, amis, voisins . Il importe que vous soyez en mesure de les rassurer sur les moyen qu'EDF , en tant qu'industriel responsable, met en oeuvre en permanence pour assurer la prevention des risque de ses centrales [ n'en serait il pas sur lui même qu'il demande par écrit a ses employé de le dire ? ]
(...)
la réference de seisme retenu par EDF est a minima deux fois plus importante que le plus grave séisme réveler en mille ans [ sauf que le calcule des seismes (lechelle de richter n'a qu'un siecle , sont fort , tres fort chez EDF] (...)

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Message  niouze Mer 23 Mar - 15:05

Nucléaire: le gouvernement Berlusconi décide une pause d'un an

ROME - Le gouvernement italien de centre-droit mené par Silvio Berlusconi a décidé mercredi en conseil des ministres une pause d'un an dans son calendrier de retour au nucléaire, ont annoncé les médias italiens en citant des sources gouvernementales.


Le ministre du Développement économique Paolo Romani avait déjà pré-annoncé cette décision mardi, en soulignant que le moratoire concernait "les décisions et le début de la recherche des sites pour les centrales nucléaires".

Après les accidents dans une centrale au Japon, l'opposition à l'atome s'est renforcée dans la Péninsule, alors qu'un référendum doit avoir lieu le 12 juin pour dire oui ou non au nucléaire civil.

Le nucléaire civil avait été abandonné en Italie en 1987 après un référendum à la suite de la catastrophe de Tchernobyl.

Le retour au nucléaire, décidé dans un décret-loi en 2008, est un projet phare du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui entend ainsi atténuer la dépendance énergétique de l'Italie et faire baisser le prix de l'électricité.

Mais vendredi déjà, alors que la crise nucléaire s'aggravait au Japon, M. Romani avait souhaité une pause de "réflexion" dans le processus de retour de l'Italie au nucléaire civil.

Rome, qui s'est fixé pour objectif de produire d'ici à 2030, 25% de ses besoins en électricité grâce au nucléaire, a prévu de démarrer la construction des centrales en 2014 en vue d'une mise en service en 2020.

Le français EDF et l'italien Enel se sont alliés en 2009 pour construire quatre réacteurs EPR, mais Rome n'a pas exclu d'utiliser également les technologies américaine ou japonaise.

EDF

ENEL

(©AFP / 23 mars 2011 11h55)

http://www.romandie.com/ats/news/110323105531.wvimibz6.asp
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Message  Chabane's rds Jeu 24 Mar - 14:16

http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/11_03_23_Volet1der.pdf

Document CRIIRAD
COMMUNIQUE CRIIRAD
23 mars 2011 - 17h
COLERE ET INDIGNATION – VOLET N°1
Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent
mais ils sont confisqués par les Etats !
La publication des données du réseau CTBTO1 ainsi que des installations nucléaires nordaméricaines
nous aurait renseigné précisément sur les niveaux de contamination de l’air et
nous aurait permis d’évaluer de façon fiable les niveaux de risque bien avant que les
masses d’air contaminé n’arrivent sur l’Europe.
La CRIIRAD lance un appel international, invitant citoyens, associations, scientifiques, élus
… de tous pays à se mobiliser à ses côtés afin d’exiger que les résultats relatifs à la contamination
radioactive de l’air, obtenus grâce à l’argent public, soient mis à disposition du
public ET SERVENT A SA PROTECTION.
Pas de données interprétables pour l’Amérique du nord !
Plus de 10 jours après le début des rejets radioactifs, les masses d’air contaminé ont traversé des pays aussi
étendus que les Etats-Unis et le Canada, des pays qui disposent d’équipements performants, leur permettant
d’évaluer précisément l’activité volumique2 de chacun des radionucléides présents, en tout cas des plus
problématiques d’un point de vue sanitaire. Or, en dépit des recherches conduites depuis plusieurs jours, la
CRIIRAD n’a trouvé aucun chiffre sur la contamination de l’air. Ne sont accessibles que des résultats sur les
débits de dose ou les taux d’émissions de rayonnements bêta et gamma, qui ne permettent pas d’évaluer le
niveau de risque. Ils ne permettent d’ailleurs même pas d’établir une relation certaine entre l’élévation des
valeurs et le passage des masses d’air contaminé.
La CRIIRAD va adresser, aux ambassades de ces deux pays, des demandes officielles pour que soient
publiés dans les meilleurs délais les résultats que détiennent forcément les exploitants d’installations
nucléaires, qu’elles soient civiles ou militaires.
Précisons à cet égard que les balises de l’IRSN implantées à Saint-Pierre et Miquelon, en Martinique et en
Guadeloupe ne mesurent que le niveau de rayonnement (les débits de dose exprimés en μSv/h). Ces
résultats ne permettent pas d’évaluer les risques.
Black-out international
A la recherche de stations de mesures intermédiaires entre le Japon et la France, le laboratoire de la CRIIRAD
s’est tourné vers le réseau mis en place par l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais
nucléaires (OTICE) 1.
1 Le CTBTO –Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty Organisation – est une organisation mise en place dans le cadre du
traité d’interdiction totale des essais nucléaires (TICE en français), accord multilatéral ouvert à la signature le 24 septembre
1996 www.ctbto.org
2 L’activité volumique s’exprime en becquerels par mètre cube d’air (notée Bq/m3). Elle renseigne sur le nombre de
désintégrations qui se produisent par unité de temps et de volume. Une valeur de 15 Bq/m3 signifie que dans un mètre cube
d’air, à chaque seconde, 15 noyaux d’atomes radioactifs se désintègrent en émettant des rayonnements ionisants. Cette
valeur décroît en fonction de la période radioactive du radionucléide considéré. La période correspond au temps au bout
duquel l’activité est divisée par 2 : 8 jours pour l’iode 131 ; 30 ans pour le césium 137 ; 2 ans pour le césium 134.
Document CRIIRAD
Il s’agit de stations de mesure réparties sur l’ensemble de la planète et qui enregistrent divers paramètres
afin de contrôler qu’aucun essai nucléaire souterrain n’est effectué en violation des dispositions du traité (cf.
Corée du Nord). Elles mesurent plusieurs paramètres : données sismiques, hydroacoustiques, infrasoniques
et radionucléides. Une soixantaine de stations sont équipées de laboratoires d’analyses radiologiques (voir
carte ci-dessous). Elles sont capables de mesurer de très faibles niveaux de contamination dans l’air car l’une
de leurs missions est de mesurer la contamination consécutive aux essais nucléaires atmosphériques
Ces laboratoires disposent de systèmes de détection de la radioactivité parfaitement adaptés à
l’identification et à la quantification des produits radioactifs présents dans les masses d’air
contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Le samedi 19 mars, la CRIIRAD adressait donc une demande de communication de résultats à Mme THUNBORG,
responsable de l’information publique à l’OTICE. Elle nous répondait le lendemain soir qu’elle transmettait
notre demande à la division en charge de la sécurité des données3. Le lundi, faute de réponse, la CRIIRAD
réitérait sa demande en insistant sur l’urgence de la situation et en précisant que faute de réponse rapide
elle dénoncerait publiquement la situation. Mme THUNBORG nous conseillait par retour de nous adresser
aux autorités françaises et, soucieuse de nous aider, nous orientait vers des articles où des institutions
autrichiennes, suédoises ou allemandes qui ont accès aux données avaient laissé filtrer quelques résultats.
Nous obtenions ainsi quelques données mais trop parcellaires et impossible à corréler dans l’espace et dans
le temps.
Deux heures plus tard, un courriel de M. SCOTTI4, nous indiquait que « Les données collectées par le réseau
des stations du STP ne peuvent être communiquées qu'aux correspondants (centres de données nationaux)
désignés par les Etats Signataires du TICE. Pour la France, l'organisme destinataire de ces données est le
Commissariat à l'Energie Atomique ». Le responsable du laboratoire de la CRIIRAD s’adressait le jour même
au CEA : « Je vous serais reconnaissant de m’indiquer comment la CRIIRAD peut avoir accès, dans les meilleurs
délais, aux données collectées par les stations de surveillance du réseau de l'OTICE, en particulier en ce qui
concerne les radionucléides (notamment Cs137 et I131, Sr 90, gaz rares, tritium, transuraniens). Il s’agit pour
3 “I have forwarded your request to the Division responsible for the Secure data. They will get back to you in regards to
your inquiry. Best regards”, Annika THUNBORG, Spokesperson and Chief of Public Information, Preparatory Commission
for the Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty Organization (CTBTO), UN, Vienna, Austria.
4 M. Lucien SCOTTI, Conseiller, Représentation Permanente de la France auprès des Nations Unies et des Organisations
Internationales à Vienne
Document CRIIRAD
nous d’affiner les prévisions concernant l’impact des rejets du site de Fukushima et de répondre aux
inquiétudes du public français. »
La réponse nous parvenait le lendemain en milieu de journée : aucune donnée ne nous sera communiquée.
Le réseau international de mesure obéit à des règles de confidentialité définies strictement par les Etats
membres du traité d’Interdiction Complète des Essais. « Les données sont donc uniquement transmises à des
points de contact nationaux nommés par les Etats qui en font une analyse dans l'objectif du Traité, à savoir
détecter tout essai nucléaire qui aurait été mené en contradiction avec l'engagement des États ayant ratifié le
TICE. ». Pour la France, il s’agit du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), organisme en charge du
développement des activités nucléaires militaires et civiles.
La réponse indiquait en outre que « Suite à l'accident de Fukushima, à la demande des États signataires du
TICE, les données sur l’activité des radionucléides sont transmises à l'Agence Internationale de l'Energie
Atomique (AIEA) et à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les équipes de ces deux organisations en
charge des aspects sûreté et radioprotection peuvent ainsi les utiliser en complément de l'ensemble des
données fournies par les États, pour établir les évaluations nécessaires à la protection des personnes
susceptibles d'être concernées par les retombées de l'accident. ». Or, ni l’AIEA, ni l’OMS n’ont rendu publics
ces résultats.
Il faut dire que l’AIEA a en charge la promotion des activités nucléaires civiles (voir statuts)5 et que l’OMS qui
est normalement en charge de la santé publique a signé avec l’AIEA, dès 1959, un accord qui dispose que les
deux agences « agiront en coopération étroite et se consulteront régulièrement ».
BILAN : depuis plus de 10 jours, la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI rejette des
produits radioactifs dans l’atmosphère : ces rejets ne sont ni maîtrisés ni quantifiés. Dans
le même temps des stations de mesures réparties sur l’ensemble de notre planète
enregistrent les niveaux de radioactivité de l’air et suivent pas à pas l’évolution de la
radioactivité dans l’espace et dans le temps… mais veillent jalousement à ce que ces
données restent secrètes.
Cette situation est choquante en temps normal, totalement inacceptable en situation
d’urgence radiologique. Et d’autant plus inacceptable que ce réseau de mesure est financé
par l’argent public !
Les Etats cotisent en effet à hauteur de 55 700 000 € pour faire fonctionner les stations de mesure. Les
citoyens américains respirent depuis le 17 mars dernier les particules radioactives rejetées par les
réacteurs nucléaires et les piscines de stockage de combustible irradié de la centrale de FUKUSHIMA
DAIICHI. Premiers contributeurs au budget du réseau, ils apprécieront de n’avoir strictement aucune
donnée en contrepartie de leurs 12 millions d’euros. Un sacré marché de dupes. A noter qu’avec un
versement de 3 600 000 €, les Français ne sont pas mieux lotis.
La CRIIRAD reçoit des centaines d’appels de personnes inquiètes de la contamination de l’air
qu’elles respirent, inquiètes pour elles-mêmes et surtout pour leurs enfants. Elle aimerait
informer correctement, et si possible rassurer, mais sur des bases solides, tous ses
correspondants, qu’ils habitent le Finistère, la Martinique ou la Corée du Sud. Elle invite chaque
citoyen, chaque association, chaque scientifique, chaque élus… à se mobiliser pour obtenir la
levée du secret sur les niveaux de contamination de l’air. Une pétition sera prochainement mise
en ligne pour collecter des signatures sur la France mais chacun peut d’ores-et déjà relayer la
mobilisation à l’étranger et intervenir auprès des autorités de son pays pour dénoncer la
situation.
5 Article 2 des statuts de l’AIEA : « L’Agence s’efforce de hâter et d’accroître la contribution de l’énergie atomique à la paix, la
santé et la prospérité dans le monde entier. Elle s’assure, dans la mesure de ses moyens, que l’aide fournie par elle-même ou à
sa demande ou sous sa direction ou sous son contrôle n’est pas utilisée de manière à servir à des fins militaires. »

http://www.criirad.org

site très instructif. criirad est à l'origine d'un projet de réseau indépendant de détection de radioactivité qui rencontre une hostilité systématique des pouvoirs "publics" (pression sur les collectivités locales, etc.).
rien que ça en dit extrêmem'nt long sur la façon dont le risque nucléaire est envisagé. les maîtres ne sont pas complètement idiots et savent que statistiquement les accidents sont inévitables. le choix est donc délibéré de leur part (comme il l'ets dans le cas des pollutions agricoles et industrielles). ce qui n'est pas étonnant quand on sait que la gendarmerie est massivement équipée en moyen NBC de façon à aller pouvoir "rétablir l'ordre" en zone contaminée.
vous avez vu "la bombe" de Peter Watkins ? ça concerne une attque militaire, mais tte la partie "gestion des suites radiologiques" est applicable à un accident. les contaminés seront purement et simplement exterminés.
n'allez pas crore que rien n'est prévu et que le système est simplement inconscient des conséquences. il est parfaitement conscient et préparé.
Chabane's rds
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Message  niouze Mar 29 Mar - 14:05

Deux réacteurs de Fukushima sont pratiquement hors contrôle
L'étanchéité des réacteurs 2 et 3 n'est plus assurée et du plutonium a été découvert dans le sol de la centrale. Une fuite massive d'éléments radioactifs entraînerait une contamination très sévère et durable de l'environnement.

Ecrit par
Alain PEREZ
Journaliste


Dans quel état sont les trois premiers réacteurs de la centrale de Fukushima ? Difficile de savoir précisément ce qui se passe, tant les informations lâchées au compte-gouttes par l'opérateur Tepco sont parcellaires et parfois contradictoires. « Les mesures publiées au cours du week-end dernier confirment un état très fortement dégradé des réacteurs 2 et 3, avec un endommagement des trois barrières de confinement » indiquait hier l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN). En d'autres termes, les chaudières 2 (construite par General Electric et mise en service en 1973) et 3 (construite par Toshiba et mise en service en 1974) sont à deux doigts d'échapper au contrôle de l'opérateur. Une évolution tout aussi catastrophique guette le réacteur numéro 1 (General Electric, 1970) pour lequel « les données actuellement disponibles ne permettent pas de confirmer l'intégrité de la cuve et de l'enceinte et dont le combustible a été fortement dégradé ».

Deux faits paraissent donc acquis. Les coeurs des trois réacteurs sont au moins partiellement fondus et une et peut-être deux enceintes laissent échapper des produits de fission vers l'extérieur. Ces menaces ont été confirmées par la présence de flaques d'eau fortement radioactives et la découverte de traces de plutonium dans cinq points différents du site. Les niveaux de radioactivité relevés, 1.000 mSv/h près du réacteur 2 et 750 mSv/h à proximité du réacteur 3, rendent les interventions humaines centrales limitées à quelques minutes.

Malgré cette accumulation de mauvaises nouvelles, le président de l'ASN, André-Claude Lacoste, estimait hier que Tepco « continuerait de maîtriser la situation tant qu'il disposerait de moyens de refroidissement permanents ».

Dans le chaos actuel, deux bonnes nouvelles sont cependant arrivées pendant le week-end. Les trois réacteurs endommagés, toujours refroidis par des moyens de secours fragiles, sont désormais alimentés en eau douce, au lieu d'eau de mer. La situation dans les six piscines contenant du combustible usé semble également stabilisée et l'eau n'est plus en ébullition.
Tepco aveugle

Mais deux paramètres font craindre le pire. D'abord, l'alimentation électrique. Malgré le retour du courant sur le site, un système de pompage pérenne n'est toujours pas disponible et les ingénieurs ne disposent pas de la garantie d'une source froide pour alimenter les circuits hydrauliques. L'annonce de Tepco précisant que « le raccordement des circuits de refroidissement pourrait durer encore un mois » confirme à quel point la situation est précaire et imprévisible.

De surcroît, l'instrumentation fait toujours défaut, si bien que Tepco est pratiquement aveugle et ne sait toujours pas ce qui se passe dans ses réacteurs. En résumé, dix-huit jours après le tsunami, le refroidissement des réacteurs se fait toujours avec des moyens de deuxième secours et les mesures des paramètres essentiels comme la pression et la température dans les enceintes sont réalisées par des moyens de fortune. « Les informations dont nous disposons sont partielles et incomplètes », résumait hier André-Claude Lacoste.

Du coup, le scénario du pire, envisagé dès le lendemain de la catastrophe, revient à la surface. Si les enceintes et les cuves ne sont plus étanches comme c'est probablement le cas, une partie du combustible nucléaire pourrait se répandre dans le sol. Outre l'uranium 235 et 238, les pastilles de combustible partiellement usées contiennent de très nombreux produits de fission très contaminants : plutonium 239, technécium 99, zirconium 93, iode 129.. . Certains de ces radioélements ont des durées de vie très longue : 24. 000 ans pour le plutonium et 15 millions d'années pour l'iode 129.

Si la situation se dégrade, l'impact serait considérable. Dès à présent, la pollution radioactive des terres due aux rejets atmosphériques s'étend probablement à un rayon de 100 km autour du site. Si le pire se produit, il faudra créer un no man's land autour du sarcophage de Fukushima. Un vrai Tchernobyl bis.
ALAIN PEREZ

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/dossier/0201262681746-deux-reacteurs-de-fukushima-sont-pratiquement-hors-controle.htm
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Message  niouze Jeu 31 Mar - 13:14

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http://94.23.16.204/criirad_telechargement_pdf/eau_de_pluie_iode_131.pdf
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Message  ivo Lun 25 Avr - 11:50

Rassemblements antinucléaires à la frontière franco-allemande
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hJpF9BFZHW_RLebUKdzgQ__D7cdA?docId=CNG.fce0536b4b2e440336e9bd814dfc8518.1e1
STRASBOURG — Une demi-douzaine de rassemblements antinucléaires sont prévus à la frontière franco-allemande ce lundi de Pâques, le principal étant annoncé sur le Pont de l'Europe, reliant Strasbourg à Kehl, où est attendu l'écologiste Nicolas Hulot.
La plupart doivent avoir lieu sur des ponts du Rhin, de Strasbourg à la Suisse, ainsi que, plus au nord, près de la centrale de Cattenom en Lorraine, à 10 km de la frontière avec le Land allemand de Sarre.
Les manifestants entendent à la fois commémorer le 25ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, dénoncer celle de Fukushima, suite au tsunami du 11 mars au Japon, et réclamer la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim, la plus ancienne en exploitation en France.
Les organisateurs veulent notamment ironiser sur le fait que, à en croire des spécialistes officiels français de l'époque, le nuage radioactif de Tchernobyl se serait arrêté en 1986 à la frontière allemande.
Nicolas Hulot, critiqué dans son propre camp pour ne pas avoir évoqué le nucléaire dans sa récente déclaration de candidature à l'élection présidentielle française, a confirmé qu'il viendrait au rassemblement sur le Pont de l'Europe.
La centrale nucléaire de Fessenheim, particulièrement controversée, est située au bord du Rhin, à 80 km au sud de Strasbourg, 25 km de Mulhouse et de la ville allemande de Fribourg, et 40 km au nord de Bâle en Suisse.
La pression s'est accentuée ces dernières semaines en Alsace pour demander sa fermeture, suite au désastre de Fukushima. Mise en service en 1977, elle dispose de deux réacteurs à eau pressurisée, d'une puissance de près de 900 mégawatts chacun.
Tour à tour, depuis le 11 avril, plusieurs collectivés locales - au premier rang desquelles le Conseil municipal de Strasbourg et le conseil général du Haut-Rhin, département où est situé Fessenheim - se sont prononcées à une très large majorité en faveur d'un arrêt de ses installations.
Le réacteur N.2 de Fessenheim vient d'être stoppé pour une troisième visite décennale, devant durer environ 200 jours. Le N.1 a déjà subi pour sa part sa troisième visite décennale, achevée le 24 mars, et l'Autorité de Sûreté Nucléaire française (ASN) devait normalement décider d'autoriser la poursuite de son exploitation d'ici juin. Mais, après la catastrophe de Fukushima, le gouvernement français a ordonné un audit de toutes les installations nucléaires du pays, dont les premières conclusions devront être rendues d'ici la fin de l'année.
La demande d'arrêt de Fessenheim est cependant loin de faire l'unanimité. Le 8 avril, la Commission permanente du Conseil régional d'Alsace, que préside le ministre UMP chargé des collectivités territoriales Philippe Richert, a rejeté par une majorité de deux-tiers une motion réclamant sa fermeture.
La décision d'un éventuel moratoire, voire d'une fermeture, relèverait en dernier ressort du gouvernement, a souligné l'ASN.
Un rassemblement pour la sortie du nucléaire est également prévu lundi près de centrale de Cattenom, en Lorraine, comme dans de nombreux autres endroits en France et en Europe. Avec quatre réacteurs de 1.300 mégawatts chacun, mis en service entre 1986 et 1992, il s'agit de la septième centrale au monde en puissance installée, et de la deuxième en France pour sa production d'électricité.
ivo
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Message  ivo Lun 25 Avr - 19:32

Les anti-nucléaires ne veulent pas d’un Tchernobyl ou d’un Fukushima bis en France
FRANCE INFO - 14:43
Nucléaire mon amour ... - Page 4 Fessenheim-316-1b5d8
Des antinucléaires se sont rassemblés aujourd'hui dans le Haut-Rhin pour demander la fermeture de la centrale de Fessenheim.
©AFP/ROLF HAID

A la veille des 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine, et au lendemain de celle de Fukushima, au Japon, plusieurs manifestations devant les centrales nucléaires ont lieu aujourd’hui un peu partout dans l’hexagone. Les militants, qui réclament la sortie du nucléaire en France, se sont donnés rendez-vous aux abords de plusieurs sites, notamment en Aquitaine, en Bretagne, en Lorraine, ainsi qu’en Alsace, où le candidat Vert à la présidentielle, Nicolas Hulot, s’est joint aux manifestants.
La manifestation alsacienne contre le nucléaire a rassemblé plus d’un millier de personnes Sur le Pont de L’Europe, reliant Strasbourg à Kehl, Le reportage de Patrick Genthon (1'56")

LE BLAYAIS, en Gironde : la centrale "la plus dangereuse de France" selon Tchernoblaye
L’un des temps forts de la campagne organisée dans toute la France par le réseau Sortir du nucléaire est le pique-nique et la manifestation de ce lundi devant la centrale du Blayais, à Braud-et-Saint-Louis, près de Blaye. Entre 300 et 1.000 personnes, selon les sources, sont venues y participer de tout le sud-ouest. Parmi eux, Jean-Michel Paillé, syndicaliste Sud éducation et membre du réseau Sortir du nucléaire. C’est lui qui a organisé le covoiturage au départ de la Charente. Il constate, depuis l’accident de Fukushima, une mobilisation des Français de plus en plus importante. "Il y a eu une émotion" après le séisme qui a frappé le Japon le 11 mars dernier et provoqué l’accident à la centrale nippone qui n’est pas retombée depuis, explique-t-il. "Il y a eu quatre manifestations depuis et à chaque fois il y a eu du monde", poursuit le militant antinucléaire, qui a rempli les voitures pour Blaye aujourd’hui.

Les anti-nucléaires ne veulent pas d’un Tchernobyl ou d’un Fukushima bis en France Devant la centrale du Blayais, le reportage de Camille Payan de France Bleu Gironde (1'03")

Nucléaire mon amour ... - Page 4 Blaye-900-7d973
Vue aérienne récente de la centrale nucléaire du Blayais, au nord de Bordeaux. Construite dans les années 80, la centrale aura 30 ans le 12 juin prochain.
©AFP

Blaye, au nord de Bordeaux, où le président de l’association antinucléaire Tchernoblaye, Stéphane Lhomme, manifeste lui aussi cet après-midi. Cette centrale est "la plus dangereuse de France", selon lui. " C’est une centrale qui est inondable, comme cela a été démontré pendant la tempête de décembre 1999 qui a mis hors service la plupart des systèmes de refroidissements… On avait frôlé la catastrophe", rappelle-t-il. Une centrale vieille de 30 ans cette année. "Il n’y a donc aucune raison de (la) faire fonctionner plus longtemps", estime M. Lhomme, pas plus que les "13 (autres) réacteurs en France qui sont arrivés à cet âge et qu’il faut fermer" poursuit-il.

Écoutez le président de l’association antinucléaire Tchernoblaye, Stéphane Lhomme (0'52")

La France "a complètement cassé la filière du renouvelable", selon EELV
Une autre manifestation rassemble également cet après-midi militants écologistes d’Allemagne, de Luxembourg et de Lorraine devant la centrale mosellane de Cattenom. Construite en 1991, elle aurait déjà totalisé, selon eux, plus de 800 incidents. Parmi les manifestants, Gilbert Poirot, le représentant d’Europe écologie-Les Verts en Lorraine. Pour lui, les résistances françaises à la sortie du nucléaire ont une explication toute simple. En faisant le choix du nucléaire, la France "a complètement cassé la filière du renouvelable", explique-t-il, contrairement à l’Allemagne, qui a fait "le bon choix" et qui est devenue "une référence" en matière d’énergie verte, poursuit-il. L’Allemagne, qui sous la pression de l’opinion publique, a décidé de fermer 7 des 17 réacteurs que compte le pays, en raison de leur âge avancé.

Des rassemblements sont également prévus en Allemagne Le point avec Pascal Thibaut à Berlin (1'01")

"Sortir du nucléaire est un objectif prioritaire", selon Nicolas Hulot

Une demi-douzaine de rassemblements au total ont lieu à la frontière franco-allemande. Nicolas Hulot s’est joint au cortège des manifestants qui réclament la fermeture de la centrale de Fessenheim, située à environ 90 km au sud de Strasbourg. Mise en service en 1977, c’est la doyenne du parc nucléaire français. A l’occasion de ce déplacement, le candidat écologiste à la présidentielle de 2012 en France a déclaré que la sortie du nucléaire était désormais "un objectif prioritaire", la catastrophe de Fukushima ayant achevé de le convaincre. Nicolas Hulot, qui estime "envisageable" de sortir du nucléaire en "quelques décennies", met cependant en garde contre toute "précipitation". "C’est un changement d’état d’esprit", reconnait l’animateur de télévision, tout en se disant "convaincu que d’autres scénarios énergétiques sont possibles et on va tranquillement les envisager ensemble. Et cessons de nous dire qu’on ne peut pas faire autrement ! ", a-t-il lancé. Nicolas Hulot qui base le calendrier d’une sortie réussie du nucléaire sur " trois piliers " : le développement massif d’un bouquet énergétique, une politique drastique d’efficacité énergétique et le développement de la recherche sur les énergies alternatives.

Les trois piliers qui permettront de sortir du nucléaire, selon Nicolas Hulot (2'08")

Rencontre avec Andrée Buchmann, élue à la région Alsace pour EELV et militante anti-nucleaire de la première heure Elle répond à Patrick Genthon (2'03")

Avec 58 réacteurs sur son sol, la France dispose déjà du deuxième parc de centrales nucléaires au monde. Selon un sondage Ifop réalisé après l’accident de Fukushima, 8 Français sur 10 souhaitent une réduction significative de la part du nucléaire d’ici 20 ou 30 ans.


Nucléaire mon amour ... - Page 4 Fessenheim2-900-bc514

Photo prise le 10 avril 2011 de la plus vieille centrale nucléaire de France, Fessenheim en Alsace, 34 ans cette année.
©REUTERS/Vincent Kessler
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Message  ivo Ven 29 Avr - 18:14

Nicolas Sarkozy sera-t-il le dernier nucléariste au monde ?
http://www.humanite.fr/29_04_2011-nicolas-sarkozy-sera-t-il-le-dernier-nucl%C3%A9ariste-au-monde-471150
Avec le sens de la nuance qu’on lui connait, le Président de la République a profité de son déplacement dans une scierie pour défendre la poursuite du tout nucléaire. A peu près aussi délicat que d’aller faire la promotion de l’aspartame dans une exploitation de betteraves à sucres!

En recourant aux clichés les plus éculés, et en associant environnement et retour au moyen âge, il tourne encore un plus le dos au Grenelle de l'environnement.

Alors que le défi du XXIème siècle est d’inventer un nouveau modèle de progrès capable de satisfaire les besoins humains et de protéger la planète, il s’inscrit dans l’opposition stérile entre développement et écologie.

Son discours en Corrèze est un tissu de sottises et de contre vérités. Dire que l’accident au Japon n’est pas un accident nucléaire mais est du à un tsunami relève du pur déni de réalité. Un tel propos est d’ailleurs très inquiétant sur sa capacité à gérer la survenance d’un accident similaire en France. Nicolas Sarkozy est probablement le dernier nucléariste au monde, pour lequel, il n’y a pas d’après Fukushima.

Sur les énergies renouvelables que le gouvernement français a sabordées, par une politique brouillonne et inconstante, les chiffres affichés par le Président de la République (multiplication par 18 de l’éolien) sont fort éloignés de ceux indiqués par les professionnels (plus 30%). En tout état de cause, qu’il s’agisse de l’éolien ou du photovoltaïque, le retard français, en termes de filières, production et ambition est patent. Nous sommes probablement le seul pays dans lequel on licencie dans le secteur des énergies renouvelables.

En ce qui concerne l’avenir du nucléaire, toutes les démocraties ( Etats-Unis, Suisse, Allemagne..) s’interrogent sur la poursuite de leurs programmes. Et toutes le font, avec le sens des responsabilités qu’exige une telle technologie. En France, le Président de la République préfère la polémique politicienne à une réflexion collective et sensée. Il n’y a pas que les tsunamis qui sont dangereux pour la sureté nucléaire, il y a aussi les postures des dirigeants politiques qui refusent de voir la réalité en face.

Le Parti Socialiste réaffirme, après Tchernobyl, Three Miles Island et Fukushima sa volonté fonder note politique énergétique sur la sobriété, le développement massif et réel des énergies renouvelables pour mettre fin à notre dépendance au nucléaire.

Laurence ROSSIGNOL, Secrétaire Nationale chargée de l'environnement au PS

Philippe MARTIN, secrétaire National adjoint de l'environnement au PS
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Message  ivo Lun 2 Mai - 19:16

Greenpeace a bloqué l’accès à l’EPR de Flamanville
FRANCE INFO - 13:58
Une cinquantaine de militants de l’association écologiste a investi le chantier EDF du réacteur nucléaire nouvelle génération de Flamanville (Manche). Ces militants ont été délogés par la police dans l’après midi.
Il était un peu plus de 3h30 cette nuit quand les militants de Greenpeace sont arrivés sur le chantier. Certains s’enchainent aux grilles, bloquant les accès au site. D’autres escaladent les grues et déploient des banderoles. Deux véhicules sont fixés à la route principale d’accès, empêchant toute entrée sur le chantier. “Le but est de rester le plus longtemps possible”, explique à l’AFP Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire chez Greenpeace France.
L’association demande, dans un communiqué, l’arrêt immédiat du chantier de l’EPR de Flamanville et l’annulation du projet d’EPR en Seine-Maritime. Greenpeace en appelle à une décision gouvernementale pour une sortie immédiate du nucléaire.

Des militants en garde à vue
En fin de matinée, les militants qui s’étaient enchainés aux grilles sont arrêtés par la police et placés en garde à vue. Les deux véhicules sont évacués. Mais le chantier est toujours paralysé par les quelques grimpeurs perchés dans trois des grues. Ce n’est qu’en milieu d’après midi que tous ont été évacués. 41 personnes ont été placées en garde à vue.
Au total, plus de 3.000 personnes travaillent sur ce site. Près d’un tiers d’entre elles auraient été renvoyées chez elles ce matin, faute de pouvoir accéder au chantier.

Ce n’est pas la première fois que le site de Flamanville est pris pour cible par des militants écologistes. Le 23 avril dernier, plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées devant le chantier pour réclamer une sortie du nucléaire. En mars, André-Claude Lacoste, président de l’Autorité de sûreté nucléaire, avait envisagé devant le Parlement la possibilité d’un moratoire sur la construction de cet EPR.

Nucléaire mon amour ... - Page 4 EPR330-576d6
Le chantier de l'EPR de Flamanville a été investi par une cinquantaine de militants de Greenpeace
© REUTERS / Benoit Tessier
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Message  ivo Lun 2 Mai - 20:24

Sarkozy accepte un audit sur le "coût réel" du nucléaire en France
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/05/02/sarkozy-accepte-un-audit-sur-le-cout-reel-du-nucleaire-en-france_1515933_823448.html
Nucléaire mon amour ... - Page 4 1515940_3_86f6_des-policiers-evacuent-un-militant-de
Des policiers évacuent un militant de l'association écologiste Greenpeace, le 2 mai 2011 à Flamanville, lors du blocage par l'association des accès au chantier EDF du réacteur EPR. AFP/JEAN-PAUL BARBIER

Nicolas Sarkozy a répété, lundi 2 mai, que la France ne renoncerait pas à l'énergie nucléaire mais a accepté un audit sur le "coût réel" de cette filière, selon les associations de défense de l'environnement.

"On a acté un certain nombre de désaccords avec le président de la République, notamment sur la sortie du nucléaire que nous demandions tous", a rapporté à la presse le président de France nature environnement (FNE), Bruno Genty. Le président de la République recevait à déjeuner huit de ces organisations pour faire le point sur la mise en œuvre des mesures décidées à l'issue du Grenelle de l'environnement.

Nicolas Sarkozy entend confirmer le choix nucléaire de la France mardi en se rendant sur le site de la centrale de Gravelines, dans le Nord, et dénoncer à cette occasion "la perte de sang-froid", selon lui, de ceux qui demandent aujourd'hui l'abandon du nucléaire. Jeudi, le président de la République avait assuré que sortir du nucléaire reviendrait à "se couper un bras".

GREENPEACE REFUSE UN "GRENELLE DE L'ÉNERGIE"

En revanche, M. Sarkozy a accepté la proposition des ONG de confier à la Cour des comptes, juridiction chargée de contrôler les comptes de l'Etat, un "rapport sur le coût réel du nucléaire", a ajouté M. Genty. Le président a aussi accepté d'y associer "des experts indépendants du nucléaire et de l'Etat", selon lui. Nicolas Sarkozy a par contre refusé de suspendre la construction de la nouvelle centrale de Flamanville (Manche) pendant la durée de l'audit. Une suspension demandée par Greenpeace, dont une cinquantaine de militants ont bloqué lundi matin les accès au chantier.

"Nous avons demandé l'audit de la Cour des comptes sur la filière électronucléaire en France, sur son coût, sur son financement, y compris en tenant compte du prix du démantèlement des centrales. Ça n'a jamais été fait, a confirmé le directeur du WWF France, Serge Orru. Il y a eu un accord du président de la République."

Le président Sarkozy a proposé aux ONG d'organiser une grande réunion sur "l'efficacité énergétique", selon Karine Gavand, de Greenpeace France, mais les associations s'y sont opposées au motif que l'offre présidentielle exclut la question de l'avenir du nucléaire. "L'énergie nucléaire pousse à la consommation, donc parler d'efficacité énergétique sans remettre en cause le modèle nucléaire français, pour nous c'est inadmissible", estime Mme Gavand.

Le débat sur le nucléaire en France


COMPTE-RENDU
Sarkozy : sortir du nucléaire reviendrait à "se couper un bras"
ECLAIRAGE
Comment Nicolas Hulot a changé de position sur le nucléaire
REPORTAGE
A Dampierre, avec les "nomades" du nucléaire
TÉMOIGNAGES
Les professionnels du nucléaire y croient-ils encore ?
INFOGRAPHIE
Les centrales nucléaires en France
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Message  ivo Mar 3 Mai - 19:02

Sarkozy adresse un "message de confiance" à la filière nucléaire
FRANCE INFO - 14:59
Nicolas Sarkozy était à Gravelines dans le Nord, ce matin. En visite à la centrale, le chef de l’Etat en a profité pour confirmer l’installation prochaine d’un terminal méthanier à Dunkerke. Il a surtout réaffirmé l’attachement de la France au nucléaire, quelques semaines après la catastrophe de Fukushima.
Nicolas Sarkozy n’a pas tourné longtemps autour du pot. Profitant de cette visite à la centrale de Garvelines dans le nord, le président de la République en a profité pour dire tout le mal qu’il pensait de la proposition de moratoire des écologistes sur la construction de nouveaux réacteurs.

"J’ai confiance dans la sécurité du parc nucléaire français" , a-t-il insisté lors d’une prise de parole devant les salariés de la centrale. "Il ne sera pas remis en cause". "Faire confiance dans le nucléaire, c’est continuer à investir dans le nucléaire", a promis le chef de l’Etat.

Le chef de l’Etat a réaffirmé sa confiance dans la filière nucléaire française. Nicolas Sarkozy (0'47")

D’autre part Nicolas Sarkozy a confirmé l’installation d’un terminal méthanier à Dunkerque. Ce terminal, dont la mise en service est prévue fin 2015, aura une capacité annuelle de regazéification de gaz naturel liquéfié de 13 milliards de m3 de gaz et augmentera d’environ 20% les capacités d’importation de gaz naturel sur le territoire français, a précisé EDF dans un communiqué.
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