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les infos de l'empereur

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Message  ivo Sam 6 Nov - 15:53

Espionnage de journalistes : Claude Guéant porte plainte contre Médiapart
FRANCE INFO - 13:01
Le secrétaire général de l’Elysée annonce qu’il va déposer plainte contre Médiapart pour "diffamation par voie de citation directe", après les accusations d’espionnage journalistique dont il fait l’objet de la part du site d’information.

A l’origine de cette nouvelle affaire, un article publié ce mercredi par le Canard Enchainé qui accusait Nicolas Sarkozy de superviser “personnellement” l’espionnage de certains journalistes chargés de la couverture d’affaires sensibles, une allégation qualifiée de “totalement farfelue” par l’Elysée.

Selon l’hebdomadaire qui citait des sources anonymes au sein de la DCRI, “un groupe” a même été monté à cette fin, composé de “plusieurs anciens policiers des RG” qui “se procurent les factures détaillées du poste fixe et du portable du journaliste à espionner”.

Jeudi, Médiapart est allé plus loin en citant Claude Guéant comme étant chargé des opérations de surveillance de certains journalistes qui enquêtent sur l’affaire Bettencourt, dans laquelle le nom du ministre du Travail, Eric Woerth, est cité.

Mediapart dit avoir des sources, qu’il ne nomme pas, qui affirment que les services de renseignement ont eu accès au relevé détaillé de communications téléphoniques des reporters. Il a été évoqué aussi une localisation des trajets des journalistes au moyen de leur téléphone portable.

Edwy Plenel, directeur de Mediapart, écrit sur le site : “On nous affirme que cette inquisition d’Etat est impulsée et coordonnée par le secrétaire général de l’Elysée lui-même, Claude Guéant”. Il demande une enquête parlementaire.

Claude Guéant annonce une plainte contre Médiapart, une décision applaudie par Edwy Plenel, le directeur de ce site d’information avec Grégory Philipps

Invitée de France Info vendredi, Michèle Alliot-Marie avait parlé de "fantasmes".

Dans son édition de ce samedi, Le Journal du Dimanche a affirmé que non seulement Claude Guéant mais aussi Bernard Squarcini, directeur de la DCRI, le contre-espionnage français, allaient porter plainte.

Le directeur du Canard enchaîné, Claude Angeli, spécialiste du renseignement, a lui aussi maintenu dans plusieurs médias ses accusations, assurant qu’il ne les avait pas avancées à la légère.
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Message  ivo Dim 7 Nov - 11:13

Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée... n'a pas tort
http://www.mediapart.fr/club/edition/reunionscope/article/071110/claude-gueant-secretaire-general-de-lelysee-na-pas-tort
Chacun connaît Claude Guéant, cet ancien grand policier, proche collaborateur de longue date de Nicolas Sarkozy qu’il a suivi jusqu’au secrétariat de la présidence à l’Elysée, où il est devenu le 1er ministre de fait, supervisant Matignon et Fillon. Ce monsieur assez discret, accusé par certains médias, le Canard Enchaîné et Médiapart, d’espionner les journalistes pour identifier leurs sources, ce que la Loi proscrit, a décidé de porter plainte pour diffamation car, il a bien raison, « On ne peut pas laisser dire n’importe quoi, il y a des limites à tout ».

Ainsi, comme il s’en plaint dans le Journal Du Dimanche, les accusations de Médiapart affirmant que « Claude Guéant était l’homme qui organisait la surveillance » des journalistes enquêtant sur les affaires « Karachi » et « Bettencourt » « géolocalisés » par les services français lors de leurs déplacements pour rencontrer leurs informateurs, sont diffamants et il entend en demander à la Justice réparation.

Il en va de même pour Bernard Squarcini, le patron de la DRCI, accusé lui aussi de traquer en toute illégalité les informateurs des journalistes ( et d’avoir ainsi efficacement permis la découverte du proche collaborateur de la Ministre de la Justice, MAM, David Sénat, la taupe du journal Le Monde ) s’indigne et veut porter plainte pour diffamation car « on tente de déstabiliser la boutique à un moment où la menace terroriste n’a jamais été aussi forte ».

Les attaques de ces deux grands serviteurs et amis de Nicolas Sarkozy ne visent-elles pas à tenter d’impressionner les journalistes qui s’autorisent à dénoncer leur gestion et leurs pratiques dans leurs usages très particulier selon certains des services de l’Etat ? A leurs yeux les journalistes ne vont-ils pas trop loin comme en atteste en exemple flagrant, l’interview époustouflant de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, par Gérald Dayan sur France Inter ? ( lire sur you tube ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=3VLDI2q2JFc )

Ce président, son gouvernement et ses ministres, n’acceptent apparemment pas l’humour qui dénonce leurs turpitudes : Stéphane Guillon, Didier Porte et Gérald Dahan, virés de la radio publique France Inter comme des malpropres, sans doute pour complaire à l’Elysée, en sont un bel exemple. Par l’atteinte aux investigations des journalistes et aux dénonciations humoristiques, la démocratie n'est-elle pas en passe de n’avoir plus court dans la France sarkozyste ramenée « de la 11è place à la 44è place au classement de Reporters Sans frontières sur la liberté de la presse ».

Notre devise républicaine, Liberté-Egalité-Fraternité, a-t-elle toujours cours dans la France Sarkozyste ou faut-il commencer à en faire notre deuil ?
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Message  Invité Dim 7 Nov - 17:57

L’élection de Nicolas Sarkozy est illégale et relève du code pénal ! (articles 433-19 et 433-22 du code pénal)
jeudi 21 octobre 2010.
Source : rebellyon.info



Comme nous l’avions signalé dans un précédent article sur ce site, l’ex candidat de l’UMP s’appelle d’après l’état-civil Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa (ancestrale famille aristocratique hongroise).

Selon le journal officiel du 1er janvier 2005 texte 3/146, il s’appelle : Nicolas SARKÖZY de NAGY BOCSA.

Nicolas, Paul, Stéphane SARKÖZY de NAGY-BOCSA a été adoubé sous ce nom chevalier de la légion d’honneur le 31 décembre 2004.

Nicolas Sarkozy a été soi-disant élu président de la république le 6 mai 2007. Or plusieurs violations flagrantes de la loi sont à signaler à ce sujet et notamment une de très grande importance : son véritable nom de famille n’est pas celui sous lequel il s’est présenté !

Quelle importance serait-on tenté de répondre, qu’il se fasse appeler de manière réductrice Nicolas SARKOZY et non de son véritable nom inscrit sur son état civil ?

Il faut savoir que les noms et prénoms de famille sont encadrés par une loi qui date de la Révolution et qui est toujours en vigueur actuellement. Il s’agit de la loi du 6 fructidor de l’an II (6 février 1793)

Cette loi a créé le principe d’immutabilité du nom de famille. Elle dit ceci :

Art. 1er. Aucun citoyen ne pourra porter de nom ni de prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance : ceux qui les auraient quittés seront tenus de les reprendre

2. Il est également défendu d’ajouter aucun surnom à son nom propre, à moins qu’il n’ait servi jusqu’ici à distinguer les membres d’une même famille, sans rappeler les qualifications féodales et nobiliaires.

3. Ceux qui enfreindraient les dispositions des deux articles précédents seront condamnés à six mois d’emprisonnement et à une amende égale au quart de leur revenu. La récidive sera punie de la dégradation civique.

4. Il est expressément défendu à tous fonctionnaires publics de désigner les citoyens dans les actes autrement que par le nom de famille, les prénoms portés en l’acte de naissance, ou les surnoms maintenus par l’article 2, ni d’en exprimer d’autres dans les expéditions et extraits qu’ils délivreront à l’avenir.

5. Les fonctionnaires qui contreviendraient aux dispositions de l’article précédent seront destitués, déclarés incapables d’exercer aucune fonction publique, et condamnés à une amende égale au quart de leur revenu.

6. Tout citoyen pourra dénoncer les contraventions à la présente loi à l’officier de police dans les formes ordinaires.

7. Les accusés seront jugés pour la première fois par le tribunal de police correctionnel et, en cas de récidive, par le tribunal criminel du département.

Conséquences :

Ainsi le sieur Nicolas SARKÖZY de NAGY BOCSA est-il en complète violation de la loi et tombe-t-il sous le coup du code pénal ! (articles 433-19 et 433-22)

En effet, SARKOZY aurait du se présenter à la présidentielle sous ses véritables prénom et nom de famille tels qu’ils sont confirmés dans le registre d’état civil et dans le Journal officiel du 1er janvier 2005.

Ceci est pour le moins curieux de la part d’un avocat qui par essence se doit de connaître et respecter la loi.

Le Conseil constitutionnel, qui examine la régularité de la procédure de l’élection présidentielle doit donc déclarer SARKOZY NON ELU pour violation de la loi ; celle-ci entraînant de facto la nullité de son élection car la loi du 6 fructidor de l’an II est d’ordre public. Elle s’impose donc à tous et plus particulièrement aux magistrats et institutions d’Etat.

http://www.gauchemip.org/spip.php?article3090
(...)
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Message  ivo Dim 7 Nov - 18:27

Les amis de Nicolas Sarkozy sur Mediapart
07 Novembre 2010 Par jean-marc gavanon
http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-marc-gavanon/071110/les-amis-de-nicolas-sarkozy-sur-mediapart
Ce blog est destiné à soutenir l'action de notre grand président, Nicolas Sarkozy, constament dénigré par le presse crypto-maoïste. Je profite donc de la liberté d'expression que me donne mon abonnement (très cher, d'ailleurs, lorsqu'on songe au fait qu'aujourd'hui, la presse est souvent gratuite, grâce à l'action de promotion et de partenariat des entreprises, soutenue par notre président au travers de Dassault ou Bolloré), pour publier à contre-courant un vibrant message de soutien à Nicolas Sarkozy. Il est si simple de rappeler les hauts faits de notre président, que je m'étonne que ses brillants lieutenants ne le fassent pas plus souvent dans les média libres et indépendants (TF1, Le Figaro, la gazette de Neuilly). Modestie excessive, sans doute. Absence totale d'esprit servile, chez ces brillants penseurs de la modernité et de l'humanisme : Frédéric Lefebvre, Luc Chatel, François Baroin, Johnny Halliday.



Grâce à la géniale attention de notre président le problème des retraites est enfin résolu. Les milliers de journées de grève comptabilisées chez les fonctionnaires ont permis de réduire leur temps de travail, et leur salaire. Les économies réalisées vont permettre d'équilibrer un peu plus le budget et de participer au redressement de notre budget. Les blocages des dépôts pétroliers ont permis des économies d'énergie, contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique en empêchent les émissions de CO2, bien mieux que ne l'aurait fait une taxe carbone. Notre balance commerciale, libérée de l'achat du pétrole, peut espérer, dans un lointain avenir, revenir à l'équilibre. Tout en rassurant les marchés financiers, Nicolas Sarkozy améliore donc la compétitivité de notre pays. Cela sans même évoquer le tourisme qui profite de la publicité mondiale engendrée par notre pittoresque conflit social (Montmartre, les châteaux de la Loire, les grèves).



Ne se reposant sur son brillant bilan économique, qui permet à la France d'être perçue comme un pays leader de l'économie mondiale, Nicolas Sarkozy a posé un nouveau projet de société : intégrer les exclus (étrangers comme Khadafi, Bachar el Hassad, Hu Jintao), favoriser les voyages dans l'UE (Expulsions des Roms), montrer la générosité de notre pays au monde entier (suppression de l'assistance médicale aux étrangers). Malgré quelques critiques injustes (Marianne, Mediapart), notre président a montré qu'il savait être attentif aux besoins de chacun : Il favorise l’ascenseur social pour les jeunes des banlieues (voir la carrière de Jean Sarkozy, par exemple), il aide les personnes âgées dépendantes à rester impliquées dans la vie politique et associative au travers de dons (voir le cas de Liliane Bettencourt).



Politiquement, Nicolas Sarkozy a ouvert, avec professionnalisme, une nouvelle ère. Les services de sécurité de la Nation, comme la DCRI, sont enfin employés à la noble tâche de garantir la liberté de la presse. Espérons que la glorieuse plainte du secrétaire général de l'Elysée permettra de faire rejaillir toute la lumière sur l'action bienveillante de notre président afin de maintenir une presse libre et indépendante.



Car pour finir, la justice elle-même, n'a jamais été aussi incontestable dans notre pays : le président s'implique personnellement pour la résolution de toutes les affaires : protégeant les vielles dames de leurs méchantes filles, élucidant les cambriolages chez les journalistes, permettant aux jeunes de manifester en toute quiétude et enfin sanctionnant sévèrement les ministres soupçonnés de conflit d'intérêt, ou éclaboussés par des soupçons de corruption. La République, comme le rappelle le dernier livre de Martin Hirsh, est vraiment irréprochable, en un mot : morale. La digne réaction de Jean-François Coppé à cette occasion nous rappelle quel esprit sain et enthousiaste anime les députés libres et travailleurs de la majorité présidentielle.

N'en jetez plus, la coupes est pleine : la France brille de ses plus beaux atours.

Il n'y a qu'à demander à n'importe qui, dans la rue, pour s'en convaincre : nos compatriotes nagent dans le bonheur, la félicité;, la confiance dans un avenir radieux. Alors à ceux, comme les polémistes de Mediapart, qui laissent entendre qu'une bande de porcs se vautre dans le fric et la corruption pendant que le peuple souffre, je dis : ouvrez les yeux! Venez voir la vraie vie : des députés et sénateurs qui sont obligés de faire des heures supplémentaires chez les grands groupes pour boucler des fins de mois difficile : c'est ça la réalité. De l'abnégation, toujours plus d'abnégation et de sens civique, ce que Martin Hirsh, accroché à sa rémunération, ne peut pas comprendre, malgré l'appel plein de raison des députés UMP.



Pour tout, pour finir, un mot : merci. Merci M. le président, l'Histoire retiendra votre nom.
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Message  ivo Dim 7 Nov - 20:40

Dominique de Villepin veut refermer la "parenthèse politique" Sarkozy
FRANCE INFO - 16:26
L’ancien premier ministre de Jacques Chirac veut garder son rôle d’opposant numéro un au président de la République. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien, Dominique de Villepin n’a pas hésité à déclarer que "Nicolas Sarkozy est aujourd’hui un des problèmes de la France, et parmi les principaux problèmes qu’il faut régler...Cette parenthèse politique que nous vivons depuis 2007 doit être refermée.”

les infos de l'empereur - Page 3 Villepin316-3
Dominique de Villepin veut mettre fin à la "parenthèse politique" Sarkozy
©Reuters/ Benoit Tessier

Une petite phrase, cerise sur le gâteau d’une critique tout azimut : “Nous avons besoin de nous consacrer avec énergie et tous ensemble à l’essentiel. Or manifestement, nous nous divertissons : regardez le spectacle pitoyable de la vie politique française, ce n’est pas le spectacle que doit donner un pays qui est dans la difficulté où sont les Français”. Dominique de Villepin dénonce ainsi aussi bien la gestion par l’Elysée du conflit sur les retraites, qui "va laisser des traces... Qu’est-ce qu’une victoire aujourd’hui contre les Français et contre le peuple ?", que la réaction du président de la République aux affaires d’espionnage des journalistes : “"Qu’a dit le président quand on l’a interrogé sur le cambriolage de journalistes ? "Cela ne me concerne pas..." Mais, cela le concerne au premier chef dès lors qu’il y a un soupçon qui pèse sur l’indépendance de la presse ou sur la partialité de la justice. Et son devoir, c’est d’aller jusqu’au bout de cette affaire”.
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Message  ivo Mar 9 Nov - 10:43

"Nicolas Sarkozy sert-il aujourd’hui les intérêts de la France ?" (Dominique de Villepin)
FRANCE INFO - 08:59
Nicolas Sarkozy appelle les responsables de majorité à garder leur sang froid, alors que le remaniement enfièvre l’ambiance politique. Dimanche, Dominique de Villepin a suscité un tollé en s’en prenant directement au président de la République. Tout en se défendant d’en faire une affaire personnelle, le président du parti République solidaire (RS), toujours adhérent de l’UMP, persiste et signe ce matin sur France info : "Nicolas Sarkozy est un des problèmes de la France", a-t-il redit.
A quelques semaines du remaniement ministériel annoncé de longue date par le chef de l’Etat, "mon sentiment c’est qu’il n y aura pas de second souffle dans ce quinquennat. Tout cela vient trop tard et tout cela n’est pas guidé par une ambition pour notre pays", a déclaré Dominique de Villepin ce matin sur France info.

Interrogé sur ses propos de dimanche, il a réaffirmé que, selon lui, Nicolas Sarkozy était " un des problèmes de la France" mais pas son problème. "Qu’il y ait une longue histoire entre Nicolas Sarkozy et moi, c’est vrai", a souligné Dominique de Villepin, tout en indiquant : "Nicolas Sarkozy n’est pas mon problème".

"Ce que je remets en cause, c’est la légitimité de l’action conduite par Nicolas Sarkozy en posant une question nouvelle : Nicolas Sarkozy sert-il aujourd’hui les intérêts de la France ?" a déclaré l’ancien Premier ministre.
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Message  ivo Mar 9 Nov - 11:15

Le discours de Sarkozy est "indécent"
AFP
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/09/97001-20101109FILWWW00459-le-discours-de-sarkozy-est-indecent.php
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, a jugé "indécent" le discours que doit prononcer Nicolas Sarkozy aujourd'hui à Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne), pour le 40e anniversaire de la mort du général de Gaulle, et il a parlé d'"imposture".

"Autant je trouve normal qu'il honore la mémoire du général en remettant une gerbe" sur sa tombe, "autant je trouve assez indécent, pour ne pas dire une imposture, qu'il fasse un discours devant la Croix de Lorraine après", a déclaré sur Europe 1 le député (ex-UMP) de l'Essonne qui se réclame du gaullisme.

"Personne n'est obligé d'être gaulliste, mais en revanche ce n'est pas bien, ce n'est pas très moral de faire semblant de l'être", a ajouté M. Dupont-Aignan, qui a également prévu de se rendre à Colombey-les-deux-Eglises mardi matin.

"Quand on rentre dans l'Otan, on n'affirme pas l'indépendance de la France, quand on bafoue le référendum (européen) de 2005 en faisant voter par le Parlement ce que les Français ont désavoué, on ne respecte pas le peuple. Or le principe même du gaullisme, c'est le respect du peuple", a fait valoir le député.
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Message  Invité Mar 9 Nov - 17:09

La réaction de Dupont-Aignan pourrait être sympathique si elle n'était pas dictée uniquement par un souverainisme exacerbé. Ah, la beauté de l'État-Nation...
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Message  ivo Mar 9 Nov - 20:00

Sarkozy dans les pas du général de Gaulle
FRANCE INFO - 13:53
En ce jour anniversaire de la mort du général - c’était il y a 40 ans - le président de la République s’est rendu à Colombey-les-Deux-Eglises. L’occasion d’un hommage à un homme qui, selon Nicolas Sarkozy, a su décider. “Le général de Gaulle n’a jamais reculé devant la nécessité de décider, quelles qu’aient pu en être les conséquences parfois douloureuses, parce qu’il savait qu’en repoussant trop longtemps la décision, les souffrances seraient plus grandes encore.”

Nicolas Sarkozy s’est rendu sur les trois lieux de mémoire du gaullisme, séparés de quelques centaines de mètres dans la verdure humide de la Haute-Marne : la tombe blanche du général De Gaulle, dans le petit cimetière de Colombey-les-deux-Eglises ; son bureau de la Boisserie, où le général a rendu son dernier souffle ; la Croix de Lorraine, symbole du gaullisme perché sur une colline.

Il était accompagné de personnalités de la majorité, le Premier ministre, François Fillon, le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, et son homologue de l’Education, Luc Chatel, élu local, le président de l’UMP, Xavier Bertrand, et le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé.

40 ans après sa mort, de Gaulle fascine toujours autant... Sarkozy, qui lui a rendu hommage aujourd’hui.

De Gaulle ou l’ambition d’une fonction... “Il a voulu, le général de Gaulle, que le chef de l’Etat assumât le destin du pays, qu’il fixe les grandes priorités et qu’il prenne les grandes décisions qui préparent l’avenir. Difficile de ne pas penser à la réforme des retraites, qui a connu aujourd’hui son point final.

De Gaulle a voulu faire du président le garant de l’intérêt général ; rappelle Nicolas Sarkozy à Colombey-les-Deux-Eglises.

L’actuel président a toutefois estimé que les problèmes auxquels il était lui-même confronté étaient plus complexes que ceux auxquels a dû faire face le général de Gaulle. “Ils se sont trouvés face à des événements absolument considérables qui étaient à la fois beaucoup plus difficiles que ceux que nous connaissons aujourd’hui, à affronter moralement, mais peut-être moins complexes dans l’analyse des sentiments de ce qu’il convient de faire dans le monde du XXIe siècle où il faut réinventer tant de choses”.
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Message  ivo Mar 9 Nov - 20:47

Quand Raincourt fait un parallèle entre Nicolas Sarkozy et Louis XIV
(AFP) – il y a 1 heure
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gcwX-G-6yl9Ohckb0FifSdJLczgQ?docId=CNG.0f702a054a2a4a55bc9eb961fbcc67fc.1391
PARIS — Le ministre des Relations avec le Parlement, Henri de Raincourt, a eu droit mardi à un joli chahut dans l'hémicyle de l'Assemblée nationale en faisant, au détour d'une réponse à une députée PS, un parallèle entre le président Nicolas Sarkozy et le roi Louis XIV.
"Le président de la République est le premier depuis Louis XIV à avoir soumis le budget de l'Elysée à l'appréciation de la Cour des comptes"
, a lancé M. de Raincourt, interpellé, lors des questions d'actualité au gouvernement, par Delphine Batho sur les dépenses de l'Elysée en matière de sondages.
Cette intrusion du Roi-Soleil dans l'hémicycle a suscité l'hilarité sur les bancs de la gauche, les députés de l'opposition se levant comme un seul homme pour applaudir, ironiquement, le ministre. "Fa-bu-leux !" a lancé Annick Lepetit (PS). Un "Raincourt en chaise à porteurs" a fusé à gauche, dans une allusion au titre de noblesse du ministre.
Le brouhaha a couvert la fin de la réponse de M. de Raincourt, qui a quitté l'Assemblée pour se rendre au Sénat où avait lieu un vote serré sur la réforme des collectivités territoriale
s.
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Message  ivo Mar 9 Nov - 20:51

Nouvelles accusations du "Canard" contre l'Elysée sur la presse
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/nouvelles-accusations-du-canard-contre-l-elysee-sur-la-presse-09-11-2010-106961_240.php
PARIS (Reuters) - Le Canard enchaîné porte mardi de nouvelles accusations concernant les supposées opérations de surveillance de la presse par l'Elysée, affirmant être l'objet d'un enquête et parlant même d'une "conspiration".

L'entourage de Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité commenter cet article à paraître mercredi, expliquant qu'il souhaitait en prendre directement connaissance. L'Elysée avait qualifié de "farfelues" les premières accusations de l'hebdomadaire.

Le patron du Canard enchaîné, Claude Angeli, spécialiste du monde du renseignement qui avait lancé le sujet la semaine dernière, affirme dans un nouvel article qu'une enquête a été lancée pour identifier la source de ses premiers écrits.

Il cite un cadre de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) qui parle de "suspicion généralisée".

L'hebdomadaire impute aussi à l'Elysée une manoeuvre qui a permis selon lui à la police de se passer d'autorisation pour examiner les factures d'appels téléphoniques de journalistes.

Selon le Canard enchaîné, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a organisé en septembre 2009 une réunion avec des représentants de la DCRI, un membre du cabinet du Premier ministre François Fillon et un conseiller de Nicolas Sarkozy.

Il s'agissait selon lui de trouver une parade à l'interdiction faite aux opérateurs téléphoniques de livrer sur demande à la police les factures détaillées de téléphone.

La Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), instance indépendante, venait de rappeler à ces opérateurs une loi de 1991, qui impose son autorisation préalable.

SECRET-DÉFENSE

Il aurait été décidé entre l'Elysée, Matignon et les principaux services de police de faire valoir un "intérêt supérieur de l'Etat" pour se passer d'autorisations, alors que la loi de 1991 ne prévoit cette dérogation que dans certains cas limités d'écoutes ou de surveillance hertziennes.

L'Elysée aurait ensuite nommé en octobre 2009 un président de la CNCIS plus "accommodant" que le précédent, Hervé Pelletier. Sur ordre de l'Elysée, il a fait adopter en catimini selon le Canard la nouvelle interprétation de la loi, lors d'un vote technique le 21 janvier 2010.

Depuis, la police examine sans autorisation les factures détaillées de téléphone des journalistes, affirme le Canard.

Ainsi, la DCRI a reconnu avoir identifié l'été dernier par des "vérifications techniques" une source du journal Le Monde dans le dossier de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt.

La DCRI invoque le "secret-défense" pour refuser de livrer les éléments de cette enquête au procureur de Paris, qui les demande après une plainte du Monde.


Accusé déjà par le site d'information sur internet Mediapart d'être l'organisateur de l'espionnage des médias, Claude Guéant a annoncé dimanche qu'il porterait plainte en diffamation.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
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Message  ivo Mar 9 Nov - 20:58

Un député PS réclame les détails des dépenses du nouvel avion présidentiel
(AFP) – Il y a 6 heures
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iJU47185k-zWf-8HWH0Ppti3wVsQ?docId=CNG.0f702a054a2a4a55bc9eb961fbcc67fc.351
PARIS — François Loncle, député PS de l'Eure, a questionné par écrit le secrétaire d'Etat aux Transports sur le "détail des dépenses" liées à l'acquisition, l'aménagement et l'entretien du nouvel avion présidentiel de Nicolas Sarkozy, a-t-il indiqué mardi dans un communiqué.
M. Loncle demande à Dominique Bussereau de lui communiquer "le détail des dépenses engagées pour l'acquisition, l'aménagement et l'entretien de cet appareil" ainsi que "le coût des installations techniques réalisées sur la base aérienne 105 d'Evreux", où stationne l'avion.
Cet Airbus A330-200, baptisé par la presse "Air Sarko One" et réservé aux déplacements de Nicolas Sarkozy, a une autonomie de 12.500 km et dispose de moyens de communication et de sécurité modernes.
M. Loncle souhaite aussi obtenir du gouvernement "une comparaison financière chiffrée entre ce nouvel avion présidentiel et l'ancien Airbus A319".
L'Elysée avait annoncé en 2008 le renouvellement de la flotte gouvernementale et la commande d'un Airbus A330 et de deux Falcon 7X.
Le délai pour répondre à une question écrite est de deux mois, les réponses sont publiées au Journal Officiel.
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Le nouvel Airbus présidentiel de Nicolas Sarkozy à Tahiti le 28 octobre 2010
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Message  ivo Mar 9 Nov - 21:25

Jean-Pierre Le Goff : Comment Sarko nous casse
lundi 1er novembre 2010, par Emmanuel Lemieux
http://www.lesinfluences.fr/Comment-Sarko-nous-casse.html
Deux ans après la publication de son essai La France morcelée, le sociologue et philosophe Jean-Pierre Le Goff estime que les traits du sarkozysme qu’il décrivait alors, se sont approfondis : pas de vision politique, la fuite en avant et une fragmentation de la société française.

Une impopularité croissante, une ambiance de poudre et de méfiance, un sentiment fort d’humiliation en attendant le ressentiment... Trois ans après son avènement, le sarkozysme plébiscité dans les urnes semble être une gouvernance par la guerre civile. On attendait la rupture, c’est la France morcelée (Gallimard) telle que décrite en 2008 par le sociologue Jean-Pierre le Goff. Mais à qui la faute ? Le sarkozysme est aussi le reflet de la mentalité d’un pays, rappelle le chercheur.

LES INFLUENCES : Dans votre essai, La France morcelée (Lire REPERES), vous insistiez sur les sentiments de désorientation et de fragmentation de la société française et des politiques. L’élection de Nicolas Sarkozy et de sa « rupture » annoncée n’ont donc rien changé ?

Jean-Pierre Le Goff : Toutes ces années, nous avons vu les politiques publiques s’articuler autour d’une façon de gouverner très spécifique. Les derniers présidents, François Mitterrand et Jacques Chirac nous ont habitués à ces trois traits spécifiques. La fuite en avant : Ils adaptaient dans l’urgence et la précipitation à un monde devenu chaotique, une gestion au mieux des contraintes, sans capacité à être porteur d’avenir d’une nouvelle idée de progrès pour le pays. Le pouvoir informel : Ils s’appuyaient sur les incohérences d’un Etat bousculé, aux responsabilités et aux rôles de plus en plus mal définis, entretenant des situations clientélistes ou démagogiques. Enfin, la langue caoutchouc : grâce à des discours réversibles, ils pouvaient dire tout et son contraire.

La société française qui voyait l’impuissance de ces présidents et de l’Etat à endiguer significativement le chômage de masse n’a pu que faire le constat d’un fossé s’agrandissant entre gouvernants et gouvernés. Pour moi, la nouvelle présidence que voulait incarner Nicolas Sarkozy a peut être gommé les aspérités les plus visibles de cette façon de gouverner, mais elle ne les a pas fait disparaître, loin de là. Le sarkozysme a théorisé sur la nécessité et sa volonté de rupture, mais il en a fait également ses limites. La fuite en avant existe toujours, et s’est même accélérée de façon spectaculaire avec Nicolas Sarkozy.

Qu’est ce qui vous frappe le plus dans la présidence Sarkozy ?

Son discours politique qui s’aligne sur la logique d’émotion, de compassion et de spectacle des grands médias audiovisuels. Ce président se place au centre de l’arène médiatique, diffusant ses messages tout azimuts, et notamment les appels de soutien en faveur des victimes les plus diverses. Il ne l’a pas inventé mais il l’affirme : la compassion contribue à la structuration de la politique, parce que la société, elle, a sécrété un goût certain pour la victimisation. Etre une victime est désormais un élément important pour exister socialement, obtenir des subventions ou des réparations, être reconnu médiatiquement. Depuis la fin des années 1970, l’Etat a de plus en plus de mal à remplir la demande sociale, et préfère surfer sur une vague de plus en plus compassionnelle. Durant la campagne présidentielle, Sarkozy et Royal ont complètement joué de la compassion jusqu’à la surenchère de la larme à l’œil, mélangeant un christianisme plus ou moins sincère avec le sentiment de l’instant. La compassion est devenue un exercice de style du pouvoir.

Nicolas Sarkozy n’est pas un Président survenu par hasard en 2007 ?

Ce qui me frappe, c’est le modèle d’individu qu’induit Nicolas Sarkozy. On l’a comparé au gaullisme activiste, celui du « Coup d’Etat permanent » dénoncé en son temps par François Mitterrand, le journal Marianne et beaucoup de ses adversaires, eux, le dépeignent comme un clone de Bonaparte. Je trouve ces comparaisons fausses. On a le droit de ne pas aimer le comportement de Nicolas Sarkozy, mais je crois également qu’il ne faut pas faire l’économie d’un diagnostic sur l’état actuel de la société française, après d’importants changements culturels et politiques intervenus sur les trente dernières années.

Même si ce Président aime avoir de l’ascendant, nous ne sommes pas placés dans une simple logique de domination. Ne pas faire une analyse du gouvernant et du gouverné, c’est rendre le sarkozysme bien caricatural. Ce président n’est jamais que le reflet des électeurs qui l’ont porté à l’Elysée, notamment une bonne partie de l’électorat populaire du secteur privé auprès de qui son discours anti-Mai 68 a fait mouche. Il faut donc regarder des deux côtés. La société française vit un nouveau rapport ambivalent avec l’Etat : d’un côté je me méfie du pouvoir (la marque de Mai 68) et de l’autre, dans le même mouvement, j’en attends beaucoup. Le gauchisme culturel qui imbibe la société et le management des entreprises, que j’ai étudié de près, a façonné le citoyen en client-roi. Sarkozy a satisfait une partie de ce cet électorat, avec son modèle de la performance et du perpétuel gagnant.

Nicolas Sarkozy est d’abord en rupture avec l’héritage gaulliste ?

Dans son style présidentiel en effet, il est sûrement plus proche d’un Giscard d’Estaing. Qui lui même était proche de l’héritage de Mai 68. Son gaullisme est ornemental. Il ne s’agit pas d’affirmer ici que Nicolas Sarkozy n’est pas sincère, mais lorsqu’il lit la lettre très émouvante de Guy Môquet, il est uniquement sur le registre de l’émotion et des sentiments, et dans une dépolitisation totale. En fait, tout comme Ségolène Royal, il fait partie d’une génération qui s’est formée et a fait son apprentissage politique dans les années 70-80, et vit avec la parité, la pipolisation, la recomposition familiale mais aussi le big bang audiovisuel, le culte de l’ego et l’emprise des émotions. Une autre évolution de la société les a marqués : la société s’est déconnectée de l’histoire et d’une vision historique, se laissant submerger par une montée de l’individualisme liée à l’exigence de bonheur. Nous sommes entrés dans une ère de grande sensibilité thérapeutique, d’où la prolifération des victimes. Royal et Sarkozy se retrouvent tout à fait dans ce que Castoriadis appelait « l’individu patchorwk », c’est-à-dire un éclectisme culturel.
Pour Sarkozy, l’homme politique qui lui est bien plus proche que De Gaulle ou Bonaparte, s’appelle Bernard Tapie, le manager triomphant des années 80. Mais si vous me dites Sarkozy, est-ce la franche rupture politique ? Je vous réponds en aucun cas. Il incarne plutôt la fin d’un cycle politique vécu depuis une cinquantaine d’années, qu’un renouveau. Tout comme avec ses prédécesseurs, nous sommes dans une fuite existentielle, un présent flottant désarticulé du passé, déconnecté du futur. Le Président Sarkozy accélère le mouvement, court, sue, prend de l’avance, tendu mais vers quoi ? Ce qui me parait le plus spectaculaire est le point limite d’une évolution démocratique. Par rapport au gaullisme, le sarkozysme ne connaît pas de transcendance, ne discerne pas l’avenir. Il se place dans une position consumériste et immédiate, contrairement à Mitterrand et Chirac qui nous avaient au moins habitués à la distance. Toute la question est de savoir à quoi sert un Etat ? Jusqu’alors, un Etat semblait nécessaire à la société pour se penser comme une société, et non pas répondre à la moindre demande à la minute.

Vous estimez que Nicolas Sarkozy ne sacralise plus le modèle républicain ?

Ce modèle n’a pas à être sacralisé, mais respecté sans être servile. Un modèle idéal de citoyenneté républicaine consiste à transcender ses intérêts particuliers. Deux hommes politiques français l’ont incarné, sans que l’on ait besoin de s’étendre dans la démonstration de transcendance et de sobriété du pouvoir : De Gaulle et Mendès-France. Il y avait là une conception de la Présidence de la République qui affirmait l’exigence d’une distance nécessaire avec la société, permettant précisément à un chef d’Etat non seulement d’être doté de moyen d’action, mais surtout de se placer au-dessus des fluctuations, de sauvegarder l’unité et d’être un recours possible face aux conflits et divisions de la société. Cette évolution ne concerne pas le seul camp de M. Sarkozy, vous remarquerez qu’il n’y a pas plus d’homme d’Etat à gauche.
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Message  ivo Mer 10 Nov - 10:12

Exclusif : Matignon rappelle à l’ordre le ministère de l’Intérieur dans l’affaire des écoutes
France Info - 06:46
C’est une information exclusive de Matthieu Aron, chef du service "enquêtes" de France info : dans l’affaire des écoutes téléphoniques liées au dossier Woerth/Bettencourt, Matignon a écrit au ministère de l’Intérieur pour lui rappeler la loi en matière d’écoutes...

France info a pu avoir accès au contenu d’une note signée par Jean-Paul Faugère, le directeur de cabinet de François Fillon. Ce document classifié "confidentiel défense" a été envoyé au courant du mois d’octobre au ministère de l’Intérieur. Il souligne que la loi interdit aux services de renseignement de se procurer directement les factures détaillées auprès des opérateurs de téléphone. La note stipule que "l’article 20 de la loi de 1991 sur les interceptions de sécurité ne peut être invoquée pour recueillir des données personnelles".

Ce ne sont donc plus quelques journalistes qui le dénoncent mais Matignon qui, en quelque sorte, en atteste... Implicitement, cette note reconnaît en effet que cette pratique a bel et bien existé. Et qu’elle est illégale, contrairement à ce qu’ont affirmé au début de cette affaire le directeur de la police nationale Frédéric Péchenard, et le directeur de la DCRI, la direction centrale du renseignement intérieur, Bernard Squarcini.

Un porte-parole de France Telecom nous a par ailleurs affirmé que " depuis deux ans, les réquisitions qui leur étaient faites par le biais de l’article 20 de la loi de 1991 étaient en augmentation constante ". C’est de cette façon que le contre-espionnage français a eu accès à la facture téléphonique détaillée de l’un de nos confrères du journal Le Monde, Gérard Davet, qui enquête sur l’affaire Woerth/Bettencourt (voir notre article du 25 octobre).

Le 30 septembre dernier, la Commission nationale des interceptions de sécurité, chargée du contrôle des écoutes administratives en France, avait déjà rappelé "l’interdiction faite aux services de solliciter directement les opérateurs pour des demandes de prestations relevant de la compétence de la commission."

Le Canard enchaîné et Mediapart accusent la Direction centrale du renseignement et l’Elysée d’avoir organisé la surveillance des journalistes couvrant l’affaire Woerth-Bettencourt.
Dans son édition de ce mercredi, le Canard enchaîné réitère ses accusations et affirme qu’il fait l’objet d’une enquête pour identifier la source de ses premiers écrits sur l’affaire.
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Message  ivo Mer 10 Nov - 11:08


Jean-Marc Ayrault: "'On a eu l'Etat RPR, on a l'Etat Sarkozy"

LEMONDE.FR | 10.11.10 | 10h33 • Mis à jour le 10.11.10 | 10h53
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/10/jean-marc-ayrault-on-a-eu-l-etat-rpr-on-a-l-etat-sarkozy_1437948_823448.html
Ce mercredi, une lettre émanant de Matignon relance le dossier de la surveillance de journalistes par la majorité. Signé de la main de Jean-Paul Faugère, le directeur de cabinet de François Fillon, et envoyé courant octobre, le document rappelle que la loi interdit aux services de renseignement de se procurer directement des factures de téléphone détaillées auprès des opérateurs de téléphonie, selon France Info, qui en a eu connaissance. Jean-Marc Ayrault, président du groupe des députés PS, a demandé mardi la création d'une commission d'enquête sur la question.

La preuve est faite que nous avons eu raison de demander une commission d'enquête parlementaire sur ces pratiques. Les choses sont graves. Par cette lettre, la preuve est donnée qu'il y a eu un usage abusif et illégal des services secrets, à des fins de pression sur les journalistes dans des affaires sensibles qui gênent le pouvoir, comme l'attentat de Karachi ou l'affaire Woerth-Bettencourt.

Mais cette lettre est aussi le signe que François Fillon veut se dégager de toute responsabilité dans ce qui a été fait par les services secrets. Et également l'aveu que cette affaire a été pilotée par l'Elysée et son secrétaire général [Claude Guéant].

La demande d'une commission d'enquête parlementaire n'est-elle pas simplement symbolique ? Jusqu'ici, vos requêtes n'ont pas été acceptées...

Pas du tout. Le droit à la commission d'enquête parlementaire est un droit essentiel dans une démocratie. J'imagine mal que la majorité parlementaire UMP empêche la création d'une commission dans ce cas d'usage abusif des services secrets. Il n'y a plus le choix.

Et quand on nous a refusé la création de commissions d'enquête parlementaire, jusqu'ici, on l'a fait pour des raisons politiques. Par exemple, dans le cas des sondages de l'Elysée, on a invoqué comme motif le principe, aléatoire, de séparation des pouvoirs. Or, on se rend compte aujourd'hui que pour camoufler cette pratique, c'est désormais le service d'information du gouvernement, dépendant du premier ministre, qui paie pour l'Elysée... On a eu l'Etat RPR, on a l'Etat Sarkozy.

Les écoutes des journalistes ont eu aussi lieu quand la gauche était au pouvoir...

Ce n'est pas parce qu'il y a eu des dérives passées qu'il faut justifier les abus actuels. Il faut agir si l'on veut une démocratie irréprochable. On en est loin.
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Message  ivo Mer 10 Nov - 11:30


A Colombey-les-Deux-Eglises, Sarkozy parle de lui-même et oublie de Gaulle.

http://www.marianne2.fr/sarkofrance/A-Colombey-les-Deux-Eglises-Sarkozy-parle-de-lui-meme-et-oublie-de-Gaulle_a252.html
Mardi 9 novembre, Nicolas Sarkozy s'est rendu à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute Marne), pour commémorer le quarantième anniversaire de la mort du Général de Gaulle. Dehors, l'hommage était silencieux et grave, les mines sérieuses. Devant la tombe du Général, il faisait froid, il bruinait. Accompagné de François Fillon, Bernard Accoyer et Michèle Alliot-Marie, Sarkozy se tenait raide comme un poteau. Puis, après une courte dédicace sur le livre d'or de l'ancienne résidence gaullienne, il s'est installé au chaud, sur une tribune dressée spécialement pour l'occasion. Le décor se voulait grandiose, il avait surtout quelque chose de gênant, aux antipodes de la sobriété des obsèques du Général. Sarkozy était debout, le visage fendu d'un large sourire. Sur cette large estrade, sous une tente immense, une toile derrière lui figurant un paysage de campagne « typique » avec l'inévitable Croix de Lorraine dessinée derrière des bois, Sarkozy paraissait ravi. C'était « son » moment. Il pouvait commencer « son » discours. Même sur son pupitre, une Croix de Lorraine avait été placée.

Fidèle à son habitude, Sarkozy a d'abord livré un hommage schizophrénique, puis, comme souvent un discours... sur lui. Pendant une courte demi-heure, il a progressivement dressé, directement ou pas, des parallèles entre l'homme de Londres et lui-même, pauvre chose, l'homme du Fouquet's.

D'un hommage schizophrénique...

Vers 12h15, Sarkozy se lance : « Qui ne se souvient de ces mots qui nous parlent d'une France éternelle, de « villages tranquilles et peu fortunés, dont rien, depuis des millénaires, n'a changé l'âme, ni la place ? (...). » Il poursuit : « Qui ne se souvient, parmi les gens de ma génération, de cette soirée du 9 novembre 1970 où la France apprit que le général de Gaulle venait de mourir ? Il y eut comme une grande stupeur qui saisit le pays tout entier. Que l'on fût gaulliste ou anti-gaulliste, que l'on se soit battu au côté du général de Gaulle ou qu'on l'ait combattu, chacun d'un coup se sentit orphelin (...) Tout le monde s'est senti orphelin (...).» Sarkozy glisse doucement, mais sûrement, vers une comparaison implicite avec sa propre situation, évoquant l'impopularité du général qui le conduit à démissionner en 1969. De Gaulle en 1969 était un incompris, comme Sarkozy en 2010 : « Un an et demi auparavant, ils l'avaient congédié, fatigués sans doute de le voir encore et toujours brasser de grands rêves et leur proposer une conception toujours plus élevée, toujours plus exigeante de la France. » Et les Français, un an plus tard, « se sentaient un peu coupables » de l'avoir fait partir. Déjà, la comparaison avec son propre cas personnel est posée.

Le patron de Sarkofrance cite ensuite, pèle mêle et sans distance, les multiples facettes du « sauveur» , l'honneur de 1940, l'Etat en 1944, mais aussi la République contre la guerre civile en mai 1958 et en avril 1961, et même mai 1968, « quand il avait fallu mettre fin au désordre et à la violence.» Mai 1968, qui révéla le hiatus entre des pouvoirs en retard d'un siècle et une jeunesse moderne et impatiente, n'était donc que désordre et violence pour Sarkozy. A l'époque, Nicolas Sarkozy avait 15 ans, mais il était déjà vieux.

Eclair de lucidité ou accès schizophrénique, Sarkozy évoque ensuite la simplicité de l'ancien chef de la France libre devenu président: « Il avait voulu tous les honneurs pour l'État. Il n'en avait jamais voulu pour lui-même.» Emanant d'un Monarque Bling Bling, qui sillonne le globe de séjours luxueux offerts par des amis en voyages privés payés par les contribuables et réceptions organisées à sa gloire (comme à New York, en pleine crise en 2009 ), cet hommage vaut de l'or !

Sarkozy poursuit, et loue la stature internationale du Général, et le message qu'il porta hors de nos frontière; « l'éternelle vocation de notre pays à défendre la liberté des hommes et le droit des peuples contre toutes les forces idéologiques ou matérielles qui prétendaient les asservir.»Quatre jours auparavant, Sarkozy se courbait encore devant un dictateur chinois, faisant nettoyer les rues de Paris et de Nice des contestataires éventuels. En 1964, de Gaulle avait reconnu, le premier, la République Populaire de Chine. En 1964, la France était coincée entre deux blocs qui s'affrontaient. Et cette reconnaissance fut sobre et discrète, quelques lignes dans un communiqué de presse. En 2010, Sarkozy se réfugie sous cet héritage pour justifier quelques contrats commerciaux et des courbettes inédites. Cherchez l'erreur. Depuis mai 2007, le président français s'est aussi attaché à se réconcilier avec tous les dictateurs du monde. Le temps d'un discours qui ne trompe personne, il peut toujours reprendre quelques formules droits-de-lhommistes de sa campagne de 2007. Pire, des dérapages du débat sur l'identité nationale en 2009 aux surenchères insécuritaires de l'été dernier, l'image de la France à l'étranger est dégradée et affaiblie à un point inégalé depuis 40 ans.

Mais Sarkozy, ce mardi, continue. L'hommage devient boomerang : « il avait pu parfois se tromper. Mais dans tout ce qu'il avait dit et dans tout ce qu'il avait fait, il avait cherché à ce que la France restât toujours fidèle à elle-même, à ses valeurs, à son histoire, à son génie.» La seule rupture de Sarkozy fut sur les valeurs, et fut multiple : faire le contraire de ce que l'on dit et jamais ne le reconnaître, lier immigration et insécurité ou délinquance et héritage génétique, justifier les moyens par la fin, voici quelques exemples.

L'homme qui a rallié la France sous la coupe du commandement militaire intégré de l'OTAN a pu se permettre, ce mardi de novembre, de s'exclamer : « D'autant plus sourcilleux sur la souveraineté française qu'était grande la faiblesse de ses moyens, d'autant plus intransigeant sur son indépendance qu'il était d'une fidélité sans faille à l'alliance des démocraties contre la menace totalitaire.» Intransigeant sur l'indépendance de la France ? Après l'OTAN, sacrilège gaulliste, en 2008, voici l'accord « historique » avec la Perfide Albion de la semaine dernière. Hypothéquer son développement militaire avec le Cheval de Troie « historique » de l'Amérique en Europe est ... cocasse.

Après la chasse aux Roms, le discours de Grenoble, les quotas d'expulsions de sans-papier, l'immigration choisie par carte de compétence interposée, Sarkozy n'hésite pas : « Il avait ouvert les frontières, fait le choix de l'Europe et du monde où il avait voulu que la France se donnât toujours les moyens de jouer le rôle de premier plan qui, à ses yeux, devait être le sien.»

Sarkozy discourt... sur lui

Au détour d'un paragraphe, le glissement s'opère, presque naturellement. « S'efforçant sans cesse de distinguer ce qui change de ce qui ne change pas, il avait toujours su qu'il y avait des héritages intellectuels et spirituels qui nous venaient du fond des âges et que nous ne pouvions pas renier sans nous renier nous-mêmes, mais il avait toujours su aussi que lorsque rien ne change il n'y a pas d'autre issue que le déclin. » Sarkozy, de Gaulle, même combat ! La réforme ! le contresens historique est total, au service d'un propos de basse campagne. De Gaulle a rétabli un pays et son honneur, et avec d'autres. Homme de droite, il a dû composer avec une résistance de gauche. Homme de droite, Sarkozy a débauché Eric Besson. Chacun son époque...

On enchaîne ensuite avec un hommage à peine voilé au débat identitaire: « Jamais un homme d'État n'avait compris aussi bien que l'on ne construit rien sur le reniement de soi et que pour s'ouvrir aux autres il faut d'abord être assuré de ses propres valeurs, de son identité.» Oubliant le discours de Grenoble, il complète : « Jamais un homme d'État ne comprit aussi bien que la haine de soi finit toujours par déboucher sur la haine de l'autre.» Mais pour se rassurer sur son propre sort, sa propre action, il conclut : « Mais jamais non plus homme d'État n'avait été plus soucieux de précéder les événements pour ne pas avoir à les suivre.»

Ensuite, Sarkozy se lâche, chaque phrase ou paragraphe est un parallèle grossier avec sa propre action présidentielle, un hommage même pas masqué à son propre narcissisme : Sarkozy loue les réformes et oublie le contexte comme les forces de l'époque (« La sécurité sociale, la planification à la française, la décolonisation, la force de frappe, le nucléaire, le TGV, l'aéronautique, l'espace, l'assurance chômage, l'aménagement du territoire, le plan Rueff, le nouveau Franc, le marché commun, la participation, la régionalisation »). Toujours schizophrénique, l'homme du clivage permanent félicite celui du coup d'Etat tout aussi permanent (« De l'histoire, le général de Gaulle avait tiré la certitude que la condition de la grandeur de la France était son unité »). Il se félicite d'un costume monarchique taillé pourtant trop grand pour lui : « Ces institutions (...), le général de Gaulle les avait d'abord taillées pour lui.» Ou encore : « Il avait voulu que le chef de l'État soit l'Homme de la Nation et non d'un parti. » Sarkozy s'est efforcé de concentrer les pouvoirs qu'il pouvait, s'imaginant sauveur de la Nation : « En plaçant le Président de la République au sommet des institutions le général de Gaulle n'avait pas voulu en faire seulement le gardien de ces institutions. Il avait voulu en faire le garant de l'intérêt général.» La République sarkozyenne est celle de l'affaire Woerth/Sarkozy, du Fouquet's, des légions d'honneur lâchées comme des hochets de récompense au premier cercle des donateurs, du pantouflage des proches conseiller, du fils Jean que le père Nicolas voulait placer à la tête du plus riche quartier d'affaires du pays. L'intérêt général ?

En rendant hommage au Général de Gaulle, Nicolas Sarkozy a pu faire allusion à la contestation de sa réforme des retraites :
« Il est parfaitement légitime que dans une démocratie chacun défende ses propres intérêts.
Il est légitime que chacun fasse valoir son point de vue, que chacun exprime son opinion.
Il est légitime que ceux qui veulent manifester, que ceux qui veulent protester puissent le faire dans le respect des lois de la République. C'est leur droit.
Mais le devoir du Président de la République, responsable devant la Nation, c'est de décider sur le seul critère de l'intérêt général.»
Mieux, il cite le Général, à cinq décennies d'intervalles. Sarkozy s'amuse et dégrade l'histoire au profit de son petit parcours : « Je voudrais citer une fois encore le général de Gaulle : " Si la France m'a appelé à lui servir de guide, ce n'est certes pas pour présider à son sommeil" ». On croirait l'entendre justifier la réforme des retraites : « Faire ce qu'il y a à faire. Accomplir ce qu'exige l'intérêt national et pour cela chercher inlassablement au milieu des intérêts contradictoires la voie de l'efficacité et de la justice.» ça y est ! Sarkozy se voit en héritier direct du Général : « Voilà la leçon politique du gaullisme. »

Le parallèle avec la situation actuelle a ses limites, que Nicolas Sarkozy fait semblant de reconnaître (« Car si nul ne peut faire parler le général de Gaulle ni prétendre savoir ce qu'il ferait aujourd'hui, chacun doit méditer sur ce qu'il a fait. ») pour mieux passer outre : « Le général de Gaulle n'a jamais reculé devant la nécessité de décider, quelles qu'aient pu en être les conséquences parfois douloureuses, parce qu'il savait qu'en repoussant trop longtemps la décision, les souffrances seraient plus grandes encore. »Ah ! L'éloge du courage, de la résistance aux intérêts particuliers ! Sarkozy est de Gaulle... La réforme des retraites est son 18 juin... On oublierait le bouclier fiscal, l'espionnage des journalistes (un point commun avec le de Gaulle vieillissant ?), les promesses non tenues, les renoncements en cascade.

Nicolas Sarkozy n'a pas parlé de ses frais. On rapporte que le général de Gaulle remboursait de sa poche jusqu'aux timbres qu'il utilisait à des fins personnelles. Quand Nicolas Sarkozy fut élu en mai 2007, il a d'abord fait rénover les appartements du Palais de l'Elysée pour quelques 500 000 euros et 6 mois de travaux. Puis, on se souvient du premier rapport de la Cour des Comptes qui l'épingla pour ses dépenses personnelles, qu'il se dépêcha, un an plus tard, de rembourser. On n'oserait aussi rappeler combien les frais de déplacements et de réceptions ont bondi depuis que Sarkozy est président. A l'Elysée, on invoque les nécessités de terrain. En fait, ses déplacements à répétition servent davantage les enjeux électoraux (scrutins municipaux, européens, régionaux, puis présidentiel). En 2009, 5 millions d'euros ont été ainsi engloutis dans des « visites de terrain », en hausse de 36% par rapport à l'année précédente.

Mardi 9 novembre 2010, Nicolas Sarkozy s'est donc pris pour de Gaulle, l'espace d'un hommage. Il n'a pas vu, ni lu dans le discours qui lui fut préparé, le décalage entre sa situation et l'héritage gaullien. Il n'a pas entendu, ni perçu combien certains de ses propos étaient indécents, après 3 ans et demi de mandature ratée, reniée, bafouée.

Il a cru que ce nouveau story-telling pouvait fonctionner.

les infos de l'empereur - Page 3 926898-1098472
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Message  ivo Mer 10 Nov - 11:45

Le nouvel avion de Nicolas Sarkozy prend son envol aujourd’hui
Jean-Claude Galli 10/11/10 à 07h50
http://www.francesoir.fr/politique-transports/le-nouvel-avion-de-nicolas-sarkozy-prend-son-envol-aujourd-hui.52005
Le nouvel Airbus présidentiel, en chantier depuis mai 2009, effectue aujourd’hui (mercredi) son vol inaugural à l’occasion du sommet du G20. INFOGRAPHIE
les infos de l'empereur - Page 3 2010-Air-Sarko-One_0
C’est à bord d’un tout nouvel avion « présidentiel » que Nicolas Sarkozy se rend en Corée du Sud. L’airbus A330-200 qui transporte le chef de l’Etat et la délégation de ministres et de personnalités qui l’accompagne effectue son premier vol officiel. Du moins dans sa configuration élyséenne et sous pavillon tricolore.

Acheté d’occasion pour la somme de 60 millions d’euros à un loueur d’avions, ce biréacteur d’Airbus qui porte le numéro de série 240 sillonne le ciel depuis une bonne dizaine d’années et totalise déjà des milliers d’heures de vol. Le même appareil sorti neuf des chaînes de montage de l’avionneur européen aurait coûté 180 millions d’euros. Crise économique et réduction des dépenses publiques obligent, le choix de la Direction générale de l’armement (chargée par la présidence de trouver un bel oiseau digne de France) s’est porté sur ce long courrier de moyenne capacité qui a connu une première vie aérienne des plus anonyme. Plusieurs milliers d’entre vous ont ainsi voyagé à bord de cet avion que certains nomment « Air Sarko One », à l’époque où, pour le compte de la compagnie Air Caraïbes, il reliait Orly à Pointe-à-Pitre et Fort-de-France. Des passagers qui, aujourd’hui, ne reconnaîtraient pas l’appareil dans lequel ils étaient alors montés. Seule la coque, les ailes et les moteurs d’origine ont été conservés. Dans sa version « politique », l’A330 a vu disparaître les 324 sièges qui occupaient ses cabines économique et business.

L’aménagement intérieur a été complètement repensé et adapté aux besoins des voyages présidentiels. Chambre, salle de bains, salons, secrétariat : l’avion est conçu pour transporter le président et sa délégation dans le meilleur confort possible et en toute sécurité, même dans un environnement hostile. A cet effet, outre la présence d’un système antimissile, le vaisseau amiral du chef de l’Etat offre les mêmes facilités de télécommunications que celles dont il dispose à l’Elysée. Où qu’il se trouve dans le monde, Nicolas Sarkozy, chef des armées de la cinquième puissance mondiale, doit être en mesure de communiquer avec son état-major. La crédibilité de la dissuasion nucléaire française en dépend.
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Message  ivo Jeu 11 Nov - 19:07

11 NOVEMBRE - L'hommage de Nicolas Sarkozy aux jeunes manifestants de 1940
http://www.lepoint.fr/politique/11-novembre-l-hommage-de-nicolas-sarkozy-aux-jeunes-manifestants-de-1940-11-11-2010-1261119_20.php
Nicolas Sarkozy a rendu hommage jeudi aux milliers de lycéens et étudiants parisiens qui manifestèrent le 11 novembre 1940 à l'Arc de Triomphe contre l'occupation nazie, à l'occasion des cérémonies commémorant l'armistice de la Première Guerre mondiale. Après avoir, comme le veut la tradition, déposé une gerbe et ravivé la flamme sur le tombeau du soldat inconnu, le chef de l'État a dévoilé une plaque "en hommage aux lycéens et étudiants de France qui défièrent l'armée d'occupation nazie le 11 novembre 1940 au péril de leur vie", qui sera accrochée sous l'Arc de Triomphe.

"Ce jour-là, ils ont dit non à la défaite, non à la collaboration, non au déshonneur. Ce jour-là, ils se sont affirmés comme les filles et fils des combattants héroïques de 1914-1918", a écrit Nicolas Sarkozy dans un message rendu public par l'Élysée. "Ce jour-là, une avant-garde de la jeunesse française répondait publiquement à l'appel à la Résistance lancé quelques mois plus tôt par le général de Gaulle", a poursuivi le président, qui a rendu hommage mardi à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) au chef de la France libre à l'occasion du 40e anniversaire de sa mort.

Les manifestants du 11 novembre 1940 "nous rappellent que l'amour de la France est un bien précieux (...) que la grandeur de notre pays, son avenir et ses valeurs reposent entre nos mains et que nous avons, ensemble, le pouvoir d'agir pour forger le destin de la France", a conclu le chef de l'État. À l'issue de cette cérémonie, à laquelle assistaient le Premier ministre François Fillon et les membres du gouvernement, Nicolas Sarkozy devait s'envoler pour Séoul et le sommet du G20.
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Message  niouze Jeu 11 Nov - 19:11

euh sa , sa ressemble plus a un today's joke ....
non mais on croit avoir tout entendu et non !
si sarko avait été au pouvoir a cette époque il les aurait surement traité de casseur
niouze
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Message  ivo Dim 14 Nov - 17:41

Combien coûte vraiment l"Air Sarko One" ? Un député PS "demande de la transparence"
http://www.lepost.fr/article/2010/11/10/2300032_combien-coute-vraiment-l-air-sarko-one-un-depute-ps-demande-de-la-transparence.html
Sur Le Post, le député PS de l'Eure explique pourquoi il a envoyé une question écrite au gouvernement pour connaître le "détail des dépenses" du nouvel avion présidentiel, qui est inauguré aujourd'hui (voir plus bas).

C'est le grand jour : jeudi, Nicolas Sarkozy inaugure officiellement son nouvel avion présidentiel, surnommé "Air Sarko One".

Cela à l'occasion de la visite du chef de l'Etat, en Corée du Sud, pour le G20 prévue les 11 et 12 novembre. Le Président n'aura pas besoin de faire une escale entre Paris et la Corée puisque cet avion a une autonomie de 12.000 km (contre 7.000 pour l'ancien). Il sera stationné sur la base militaire d'Evreux mais décollera d'Orly quand le Président en aura besoin.

1. Un "Air Sarko One" tout confort...

Cet Airbus A330-200 sera réservé aux déplacements de Nicolas Sarkozy et des principaux membres du gouvernement. Il dispose de moyens de sécurité modernes et de communication sophistiqués pour que le chef de l'Etat puisse être contacté à tout moment, explique le chef du cabinet militaire du ministère de la Défense à RTL.

Quels équipements à l'intérieur ? Un salon de réunion, un bureau, une chambre privative avec lit double, un dressing et une cabinet de douche, un mini-centre médical et des antimissiles sur les ailes, indique Le Parisien.

Petit détail : c'est un lit deux places de 2 mètres sur 2,20 mètres, selon RMC.

Le président pourra donc se doucher, se reposer et travailler dans cet avion.

À la base, cet avion était un Airbus A330. Il a été acheté d'occasion à la compagnie Air Caraïbes, avant d'être entièrement réaménagé. L'achat et l'aménagement de l'avion ont coûté 176 millions d'euros, selon un rapport sur les crédits de l'armée de l'air présenté en octobre à l'Assemblée.

Son entretien doit coûter 49 millions d'euros les trois premières années d'utilisation, puis 10 millions par an au-delà de 2013.

L'heure de vol revient à 20.000 euros, contre 8.000 pour les deux A-319 qu'utilisaient jusque-là la présidence. Normal pour le ministère de la Défense. Le ministère indique au Parisien que "l'avion est deux fois plus long et quatre fois plus lourd" et "transporte deux fois plus de passagers : 60 contre 37 sur l'A-319" De plus, selon la Défense, cet avion permettra également d'économiser les frais d'escale.

Pour savoir si les voyages du "Air Sarko One" sont plus coûteux, il faudrait donc connaître le coût par passager.

C'est le coût de son aménagement (176 millions d'euros), qui a suscité des critiques dans l'opposition. Début juillet, Ségolène Royal avait demandé à Nicolas Sarkozy de "sacrifier son avion de luxe", affirmant que le chef de l'Etat en ferait un usage privé. Une affirmation alors démentie par le ministère de la Défense.

2. "Sarkozy considère qu'on n'a pas à se mêler de ses affaires"


Aujourd'hui, l'opposition revient à la charge. Le député PS de l'Eure, François Loncle, a fait savoir mardi qu'il avait demandé par écrit au secrétaire d'Etat aux Transports de lui communiquer le "détail des dépenses" liées à ce nouvel avion.

Contacté par Le Post, le député PS explique son initiative.

"On parle de chiffres mais on n'a pas les détails ! Comme c'est un avion acheté à une compagnie privée, en tant que parlementaire, j'ai posé une question à Dominique Bussereau pour savoir le coût de son acquisition, les frais exacts occasionnés par les aménagements, celui de son entretien... J'ai aussi demandé qu'on me donne le coût des installations techniques réalisées sur la base aérienne d'Evreux, dans mon département. C'est là où stationne l'avion. Enfin, j'aimerais avoir une comparaison financière chiffrée entre ce nouvel avion et l'ancien Airbus A319", explique François Loncle.

"Je n'ai pas posé ces questions par démagogie. Je demande seulement de la transparence. La France est le seul pays où le gouvernement ne répond pas aux questions qui fâchent. Nicolas Sarkozy considère qu'on n'a pas à se mêler de ses affaires... Le pouvoir présidentiel adopte là une démarche monarchique !", enrage l'élu PS.

"Y a-t-il un salon, une baignoire dorée dans cette avion ? Qu'on nous dise exactement ce qu'il en est !", demande l'élu PS. Avant d'estimer que c'est ce manque de transparence qui "éveille tous les fantasmes".

Les rumeurs les plus folles ont en effet circulé autour de cet avion : certains ont dit qu'il comportait une baignoire, un endroit pour fumer des cigares ou un four à pizza... Ce qui est faux.

"Le gouvernement a deux mois pour me répondre, j'attends toujours... D'ailleurs, Bussereau a déjà fait savoir que ce n'est pas lui qui s'occupe de l'avion présidentiel. Si chacun se refile la patate chaude au gouvernement, je sens qu'on va jouer à un jeu de cache-cache...", ironise le député PS.

les infos de l'empereur - Page 3 H-20-2300270-1289407310
copie de la question écrite qu'a posée le député PS
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Message  ivo Mar 16 Nov - 10:45

REMANIEMENT - Les dix défis de Sarkozy
Par Charlotte Chaffanjon, Ségolène Gros de Larquier, Guerric Poncet et Marc Vignaud
http://www.lepoint.fr/politique/remaniement-les-dix-defis-de-sarkozy-15-11-2010-1262300_20.php

les infos de l'empereur - Page 3 200125-une-sarko-defi-jpg_94422
le premier ministre François Fillon, reconduit à son poste par Nicolas Sarkozy après une valse-hésitation de près de cinq mois, s'est engagé à conduire la France dans une nouvelle étape jusqu'à la présidentielle de 2012 © Platiau Charles / Abaca

Épaulé par un nouveau gouvernement, Nicolas Sarkozy veut relancer son quinquennat avec comme ligne d'horizon, la présidentielle 2012. Et les chantiers ne manquent pas. Revue de détail.

RECONQUÉRIR L'OPINION

Mois après mois, les sondages sont cruels et sans appel : la cote de popularité de Nicolas Sarkozy ne cesse de chuter. Au baromètre Ipsos-Le Point, elle est négative depuis juillet 2009 et atteint son plus bas niveau en novembre 2010 (30 % d'opinion favorable). Pourtant, Sarkozy compte sur un retournement mécanique de l'opinion publique. Il pense que les Français feront payer à l'opposition la longue mobilisation contre les retraites. Mais le mal est plus profond. Le peuple voit Sarkozy comme un "tyranneau narcissique et caractériel" qui "n'a pas le sens de sa fonction", ayant trop parié sur "la communication et le management", décryptait en juin dans Le Point l'historien Marcel Gauchet. En vue de 2012, c'est son image que Sarkozy doit donc soigner pour regagner de la crédibilité et la confiance des Français.

CONVAINCRE À DROITE TOUTE

Après le revers des régionales, l'UMP a pris conscience que le FN est une "menace réelle" pour 2012. Il craint que le parti d'extrême droite - qui se sera alors trouvé un successeur de Jean-Marie Le Pen - ne vienne séduire jusque dans ses terres. Du coup, suivant l'adage "la meilleure défense, c'est l'attaque", c'est le gouvernement qui a investi le terrain du FN. Il a ainsi amorcé un net virage à droite et a musclé son discours sécuritaire cet été. Plusieurs députés UMP - organisés au sein du collectif de la droite populaire - occupent activement le terrain en matière d'immigration et de sécurité.

SOUDER LES TROUPES

Nicolas Sarkozy n'est pas officiellement candidat à un second mandat, mais, qu'il en ait le désir ou non, aucun membre de la majorité ne semble en situation d'assumer sa succession. Si des divisions percent au grand jour à l'UMP, à Sarkozy d'éviter l'éclatement de son propre camp pour que le parti se rassemble comme un seul homme derrière le chef de l'État à l'heure de démarrer la campagne. D'autant plus qu'une multiplication des candidatures à droite - Dominique de Villepin, Hervé Morin, Christine Boutin, Jean-Louis Borloo... - n'est pas à exclure et c'est ce risque d'un "21 avril à l'envers", évoqué à l'envi par les adversaires de Sarkozy, qu'il faudra à tout prix éviter. Quant au FN, il ne reculera certainement pas... À Sarkozy d'aiguiser sa stratégie.

CONSERVER LE SÉNAT

L'hyperprésidence de Nicolas Sarkozy passe par les "pleins pouvoirs". Aujourd'hui, le chef de l'État peut compter sur l'appui des deux chambres. Mais le Sénat pourrait basculer à gauche en septembre 2011 - le PS en rêve sérieusement. Pour garder ce bastion indispensable à la bonne conduite de ses réformes, le chef de l'État devra peaufiner sa campagne en vue des élections cantonales des 20 et 27 mars 2011. Les résultats de ce scrutin conditionnent, en effet, celui des sénatoriales.

RÉFORMER LA FISCALITÉ

Se débarrasser du boulet du bouclier fiscal sans pour autant renier la politique menée depuis le début du quinquennat, tel est le défi que s'est lancé Nicolas Sarkozy sur la fiscalité. Le Président a promis une grande réforme de la fiscalité du patrimoine. Outre la suppression du bouclier fiscal, elle devrait comprendre une révision en profondeur de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Un rapport de la Cour des comptes axé sur des comparaisons franco-allemandes, attendu pour la fin de l'année, servira de base à la réforme programmée pour juin 2011. Un timing parfait pour aborder la campagne présidentielle.

FINANCER LA DÉPENDANCE

Nicolas Sarkozy l'a promis en juillet : "Nous organiserons le financement de la dépendance. Ce problème sera résolu dans l'année 2011." Une réforme indispensable alors que 15 % de la population française devrait être âgée de plus de 75 ans en 2050. Déjà, les dépenses liées à l'allocation personnalisée d'autonomie ne cessent d'augmenter. Mais la perspective de devoir mettre la main à la poche pourrait bien déplaire aux Français, déjà échaudés par la réforme des retraites. La principale piste envisagée, l'obligation individuelle de cotiser à une assurance privée à partir de 40 ou de 50 ans est refusée en bloc par l'opposition.

RELANCER L'EMPLOI

Ce sera l'un des principaux sujets sur lesquels Nicolas Sarkozy sera jugé en 2012. François Fillon l'a bien compris. À peine reconduit, il a promis "une nouvelle étape" afin de "renforcer la croissance de son économie au service de l'emploi". Or les résultats de la politique gouvernementale en la matière laissent à désirer. Après avoir plutôt mieux résisté à la crise que ses voisins, la croissance française tarde à rebondir. Du coup, le taux de chômage dépasse le seuil symbolique des 10 %, selon Eurostat. Pour inverser la tendance, le gouvernement a proposé aux partenaires sociaux de discuter de l'emploi des jeunes et de celui des seniors. Reste à savoir si cela pourra donner lieu à des résultats concrets avant la campagne présidentielle.

REDORER SON BLASON À L'INTERNATIONAL

L'année 2010 a été aussi catastrophique que 2008 a été faste. Au sommet après son implication pour apaiser le conflit russo-géorgien et la crise financière cette année-là, Nicolas Sarkozy voit son blason à l'international terni par sa politique d'expulsion des Roms. En septembre, il se retrouve isolé sur la scène internationale. Même si, depuis, cela va mieux avec Bruxelles, le chef de l'État compte sur la présidence du G20 - effective depuis le 12 novembre - et sur celle du G8 - dès le 1er janvier - pour se reconstituer une assise internationale. Ambitieux, Sarkozy veut s'atteler aux réformes du système monétaire international, du marché des matières premières et de la gouvernance mondiale. Ces deux présidences seront clôturées l'année prochaine par deux grands sommets. Un adoubement devant les caméras du monde entier, rien de mieux avant la présidentielle.

SÉDUIRE LES JEUNES

La réforme des retraites a fait descendre des milliers de jeunes dans la rue, où ils ont crié leurs craintes pour l'avenir. À l'affût, le PS a fait de la jeunesse une de ses priorités en ce mois de novembre. La campagne de séduction est lancée auprès d'un électorat plutôt porté à gauche. Sarkozy doit éviter la catastrophe. Le gouvernement a déjà dégainé, fin octobre, l'idée d'un plan pour l'emploi des jeunes en encourageant un dialogue avec les partenaires sociaux. Les partis et clubs politiques de la majorité ne sont pas en reste. Fin octobre, le club Génération France de Jean-François Copé a tenu un forum sur l'école primaire. Pas moins d'une semaine plus tard, l'UMP lance aussi sa première convention pour bâtir son projet pour 2012 sur le thème "Tout commence par l'éducation".

DOMPTER INTERNET

Le gouvernement et Internet, c'est une longue histoire. Depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy, les lois pour "civiliser" Internet se sont multipliées. C'est ainsi que les Loppsi 1 et 2 veulent contrôler la cybercriminalité et permettre aux policiers d'espionner les communications plus facilement. De son côté, la fameuse Hadopi ambitionne de réduire le téléchargement illégal d'oeuvres culturelles, en épiant les échanges de fichiers. Parallèlement, l'UMP espère bien, comme en 2007, profiter de l'effet Web lors de la présidentielle de 2012. Mais avec ces lois cyber-impopulaires, le Président et ses troupes pourraient avoir exaspéré les internautes français au point d'influencer leur vote ?
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Message  ivo Mar 16 Nov - 11:00

Ce que Sarkozy revendique, et le reste
Christine Ollivier 16/11/10 à 09h32
Mardi soir à la télévision, le chef de l’Etat détaillera les réformes à venir. Et fera aussi le bilan de son action.
http://www.francesoir.fr/politique/ce-que-sarkozy-revendique-et-le-reste.55155
les infos de l'empereur - Page 3 Nicolas-sarkozy-11-novembre_0
© SIPA
Avant de recevoir mercredi à l’Elysée les députés UMP, Nicolas Sarkozy détaillera mardi soir à la télévision la feuille de route du nouveau gouvernement Fillon. Il répondra en direct, depuis l’Elysée et pendant plus d’une heure et demie, aux questions de Claire Chazal (TF1), David Pujadas (France 2) et Michel Denisot (Canal+). Le chef de l’Etat devrait, à cette occasion, s’adresser aux centristes de sa majorité, qui dénoncent la tonalité « UMP-RPR » de sa nouvelle équipe. Il ne manquera pas aussi d’évoquer ses relations avec François Fillon, qu’il a décidé finalement de confirmer à Matignon. Le Premier ministre, lui, prononcera sa déclaration de « politique générale » devant les députés le 24 novembre.

Mardi soir, Nicolas Sarkozy lancera surtout une nouvelle phase politique qui le conduira tout droit à la présidentielle de 2012, dans 18 mois. D’ici là, il n’entend pas stopper le train des réformes – il s’attaquera notamment à la fiscalité et à la question de la dépendance –, mais déjà se profile l’heure des comptes. Il va lui falloir « vendre » ou défendre son action depuis 2007. Car, Sarkozy le sait, si on n’est jamais réélu sur un bilan, on peut, en revanche, perdre sur un bilan.

1. La réforme des retraites (Il en est fier)
Paradoxalement, la réforme qui marquera sans doute le plus le mandat de Sarkozy est aussi celle qui ne figurait pas dans son programme de 2007. Sous la pression des déficits et sous le regard des agences de notation financière, le chef de l’Etat s’est attaqué à la « montagne » des retraites, pour faire tomber le totem des 60 ans. Il a provoqué une levée de boucliers syndicale, et des manifestations monstres. Mais, au final, la réforme est passée. Sarkozy fait désormais le pari que l’histoire et, peut-être, les Français lui donneront raison. Reste à savoir s’ils le feront dès 2012.

2. Le bouclier fiscal (Il préfère qu’on l’oublie)
« Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts. » Cette volonté s’est traduite dès l’été 2007 par le « paquet fiscal », qui devait amorcer la baisse des prélèvements obligatoires promise par Sarkozy pendant sa campagne. Sa mesure phare – le bouclier fiscal – plafonne à 50 % le niveau d’imposition en France, et se traduit concrètement par des remboursements du fisc pour les contribuables les plus aisés. Peu à peu, ce dispositif est devenu « symbole d’injustice », selon l’expression du ministre du Budget, François Baroin. Sarkozy est désormais décidé à y renoncer.

3. La réforme de la Constitution (Il en est fier)
Pouvoirs du Parlement accrus, possibilité pour le président de la République de s’adresser directement aux parlementaires réunis en Congrès à Versailles, transformation du Conseil constitutionnel en véritable cour suprême à la française : la réforme des institutions adoptée de justesse en juillet 2008 est loin d’avoir montré tous ses effets. En revanche, le pouvoir recule sur le référendum d’initiative populaire, prévu par la réforme. La loi qui doit lui permettre d’entrer en vigueur n’a toujours pas été soumise au Parlement.

4. La nomination des patrons des télévisions et de la radio publiques (Il préfère qu’on l’oublie)
Depuis la loi de 2009, c’est désormais le chef de l’Etat, et non plus le CSA, qui nomme les patrons des groupes publics de radio et télévision. En juillet dernier, Rémy Pflimlin a ainsi succédé à Patrick de Carolis à la tête de France Télévisions. Une exception française qui a provoqué un tollé. Grand amateur de télévision, Sarkozy a aussi décrété en 2008 une petite révolution : la fin de la publicité sur les chaînes publiques à partir de 20 h 30 et cela, il en est fier.

5. La réforme des collectivités territoriales (Il en est fier)
Adoptée au forceps la semaine dernière au Sénat, la réforme des collectivités territoriales doit mettre fin au « mille-feuille » administratif en diminuant de moitié le nombre d’élus locaux. La réforme fusionne pour cela conseillers généraux et régionaux, remplacés par quelque 3.500 « conseillers territoriaux », élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. La réforme doit entrer en vigueur en 2014.

6. La défiscalisation des heures supplémentaires (Il préfère qu’on l’oublie)
C’était « la » mesure qui devait traduire en acte le « travailler plus pour gagner plus » de la campagne présidentielle. Depuis 2007, les heures supplémentaires sont exonérées de charges sociales et d’impôt sur le revenu. Le coût de cette mesure symbole est élevé pour l’Etat : plus de 3 milliards d’euros en 2008. Mais la crise et passée par là, entraînant un net repli de l’activité, et donc un effondrement du nombre d’heures supplémentaires.

7. Refonte de la carte judiciaire (Il en est fier)
Menée tambour battant par la ministre de la Justice de l’époque, Rachida Dati, la réforme de la carte judiciaire, inchangée depuis 1958, a provoqué la colère du monde judiciaire et de bien des élus locaux, furieux de voir leur tribunal fermer ses portes au nom de la rationalisation des moyens. Déjà bien entamée, la refonte doit, en effet, se traduire par la fermeture de 400 petits tribunaux. En revanche, après avoir annoncé avec fracas une grande réforme de la justice et la suppression du juge d’instruction, Sarkozy y a finalement renoncé : ce projet est enterré. Et cela, il souhaite qu’on l’oublie.

8. Le sauvetage des banques (Il en est fier)
Le 15 septembre 2008, la banque américaine Lehman Brothers, victime de la crise des subprimes, fait faillite, entraînant le monde dans une crise bancaire et financière sans précédent. Président en exercice de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy mobilise les 27. Objectif : débloquer des milliards d’euros pour soutenir le secteur bancaire chancelant. Alors que la tempête se calme, Sarkozy appelle à une « moralisation » du capitalisme financier, fustige ses dérives, les paradis fiscaux et les bonus mirobolants des traders. Il pousse les principales puissances économiques, réunies en G20, à prendre des mesures pour y mettre fin. Avec peu de succès pour l’heure.

9. L’adoption du « mini-traité » européen (Il en est fier)
En panne depuis le « non » français à la Constitution européenne en 2005, les institutions de l’Union ont été remises sur les rails par l’adoption en décembre 2007 du traité de Lisbonne, ce « mini-traité » dont Sarkozy a été l’un des principaux avocats. L’UE a désormais des institutions qui fonctionnent, un président (Herman Van Rompuy) et un ministre des Affaires étrangères (Catherine Ashton).

10. Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux (Il en est fier)
En 2007, Sarkozy avait annoncé vouloir des « fonctionnaires mieux payés et moins nombreux ». Moins nombreux, ils le sont effectivement, avec l’application implacable du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. 100.000 postes ont ainsi été supprimés depuis 2007, et 34.000 le seront encore en 2011, sur plus de 5 millions de fonctionnaires.

11. Les peines planchers (Il en est fier)
Elu sur une ligne dure contre l’insécurité, l’ancien ministre de l’Intérieur voulait alors nettoyer certains quartiers « au Kärcher » pour les débarrasser de la « racaille ». Depuis 2007, il a donc fait instaurer des peines planchers contre les récidivistes, créé un délit d’appartenance aux « bandes violentes », supprimé la pratique des grâces collectives pour les prisonniers, décrété la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire prolongé, créé une « rétention de sûreté » pour les criminels les plus dangereux, ouvert des « centres éducatifs fermés » pour les mineurs délinquants, rapproché police et gendarmerie, lancé un plan de développement de la vidéosurveillance. Résultat : le nombre général de crimes et délits diminue, alors que progresse toujours une délinquance (plus violente) d’atteinte aux personnes.

12. La déchéance de nationalité (Il en est fier)
Partisan d’une « immigration choisie », Sarkozy a donné instruction à ses ministres « de l’Immigration et de l’Identité nationale » de multiplier les reconduites à la frontière de clandestins, et de durcir les conditions d’entrée et de séjour en France des immigrés. L’amendement Mariani imposant des tests ADN aux migrants souhaitant rejoindre un membre de leur famille a fini par être enterré après avoir provoqué un tollé. Mais, après le discours prononcé en juillet à Grenoble par le chef de l’Etat, a été votée la déchéance de nationalité pour les assassins de policiers, et ordonné le démantèlement des camps illégaux de Roms et de gens du voyage.

13. Le retour dans l’Otan (Il en est fier)

En avril 2009, la France fait officiellement son retour dans le commandement intégré de l’Otan, qu’elle avait quitté en 1966 à l’initiative du général de Gaulle. Un retour qui symbolise une volonté de rapprochement avec les Etats-Unis et leurs alliés.

14. La réforme des universités (Il en est fier)
La loi sur l’autonomie des universités défendue par Valérie Pécresse a été adoptée en 2007 malgré les protestations des étudiants et enseignants. Elle permet à chaque établissement d’être désormais maître de son budget, et s’accompagne d’un plan de rénovation des campus de 5 milliards d’euros.

15. Le Grenelle de l’environnement (Il en est fier)
En 2007, Sarkozy annonce une « révolution écologique » et charge Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie et numéro deux du gouvernement, de mener un ambitieux « Grenelle de l’environnement » avec tous les acteurs concernés. Selon un rapport d’étape publié récemment, « plus des trois quarts » des 268 engagements pris en octobre 2007 sont « réalisés » ou « en cours de réalisation ». Avec de gros ratés néanmoins, comme l’abandon de la taxe carbone.

16. Le travail le dimanche (Il en est fier)
« Pourquoi continuer d’empêcher celui qui le veut de travailler le dimanche ? », s’interrogeait en 2008 Nicolas Sarkozy. Un an plus tard est adoptée, malgré l’opposition d’une partie de la majorité attachée au repos dominical, une loi qui autorise l’ouverture des commerces le dimanche dans les communes dites « d’intérêt touristique » ou thermales, ainsi que dans les grandes zones commerciales des agglomérations de Paris, Lille et Marseille.

17. Le RSA (Il préfère qu’on l’oublie)
Conçu et défendu par Martin Hirsch, le revenu de solidarité active remplace depuis 2009 le revenu minimum d’insertion cher à Michel Rocard. Contrairement au RMI, cette allocation, de 460 € par mois, permet de cumuler revenu d’activité et revenu de solidarité, afin de ne pas décourager la reprise d’un travail. En 2010, il a été étendu aux jeunes de moins de 25 ans. Il bénéficie à environ 1,8 million de personnes.

18. Le service minimum dans les transports (Il en est fier)
Le principe du service minimum dans les transports a été instauré par la loi, le 1er janvier 2008. Concrètement, il s’est traduit par un meilleur fonctionnement les jours de grève, avec davantage de trains aux heures de pointe notamment. La loi impose en effet d’informer les passagers et oblige les futurs grévistes à se déclarer comme tels 48 heures à l’avance. Cela permet aux entreprises de transport de mieux s’organiser, avec des résultats probants.

19. La suppression de la taxe professionnelle (Il en est fier)

La taxe professionnelle a été supprimée le 1er janvier 2010, pour le plus grand bonheur des entreprises. Objectif : améliorer l’attractivité économique du territoire français, avec à la clé un manque à gagner certain – de 8 milliards d’euros – pour les collectivités locales, principales bénéficiaires jusque-là de cette manne.

20. La TVA sur la restauration (Il préfère qu’on l’oublie)
Jacques Chirac le leur avait promis. Nicolas Sarkozy l’a fait : depuis 2009, le taux de TVA sur la restauration est passé de 19,6 % à 5,5 %. Cette mesure devait se traduire, selon l’accord conclu avec les restaurateurs, par des créations d’emploi, une baisse des prix et des augmentations pour les salariés. Un an plus tard, le compte n’y est pas, et les restaurateurs sont accusés d’avoir trahi leurs promesses. La facture pour l’Etat est salée : 3 milliards d’euros par an.
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Message  ivo Mar 16 Nov - 18:37

Monsieur Sarkozy, il est temps de renoncer à être le garçon mal élevé de la scène internationale.
http://finance.blog.lemonde.fr/2010/11/12/monsieur-sarkozy-il-est-temps-de-renoncer-a-etre-le-garcon-mal-eleve-de-la-scene-internationale/
les infos de l'empereur - Page 3 Sarkozy_1375359c.1289590347
Cette fois, il a vraiment dérapé. Arriver au G20 après le début et partir avant la fin, c’est un comportement inacceptable pour un Chef d’Etat. Aucun autre dirigeant du G 20 ne s’est permis une telle indélicatesse. Ce qui ne l’a pas empêché de tenir une conférence de presse à l’usage des médias français comme si de rien n’etait.

Dix neufs Chefs d’Etat et de Gouvernement du G 20 ont discuté d’un des problèmes les plus épineux de notre économie mondiale : les déséquilibres croissants entre les économies principales et les problèmes liés à l’action américaine qui affaiblit le dollar et créé d’énormes tensions sur le protectionnisme.

Cette impolitesse est, fort heureusement, sans conséquences sur les débats du G 20 qui n’ont pas besoin de la France pour se dérouler. Christine Lagarde connaît les affaires et a été plus efficace que ne pourrait l’être son patron qui étudie rarement les dossiers en profondeur. Mais c’est une insulte à une institution qui cherche désespérément à traiter enfin les vrais problèmes de l’ordre monétaire international.

Rappelons-nous que c’est le même Nicolas Sarkozy qui, au début de son mandat, avait insulté la francophonie en quittant ses réunions au Québec pour aller convaincre le Président George W. Bush de réunir le G 20 au niveau des chefs d’Etat et de Gouvernement…alors que le Président Obama venait d’être élu. Il voulait en faire l’organe des réformes financières au milieu de la crise.


C’est également lui qui a annoncé lors du discours aux Ambassadeurs en septembre qu’il allait faire du G 20 sous « sa » présidence le lieu de la discussion du soi-disant dysfonctionnement du marché des changes. C’était le mauvais sujet, mais cela nous rappelait qu’en effet la France aurait la Présidence du G 20 au premier semestre de l’an prochain.

Il y a une tradition dans les Présidences tournantes : le Président de la session suivante joue un rôle particulier lors de la session précédente pour assurer la continuité des débats. Monsieur Sarkozy a, par son absence, dit aux Coréens, qu’il considérait leur présidence comme insignifiante. Connaissant les susceptibilités de ce pays, ce ne sera pas oublié lorsque la France cherchera de « gros contrats ».

Mais surtout, cela rend inefficace la Présidence française à venir. Plutôt que de préparer le terrain pour les débats suivants, le Président de la France a préféré la chaise vide. C’est un faux-pas diplomatique, et une insulte aux 19 autres Nations.

Préférer les cérémonies du 11 novembre et dévoiler une nouvelle plaque pour des lycéens qui s’étaient opposés aux Allemands en 1940 est sympathique. Mais lorsqu’on a le privilège d’être autour de la table des principaux dirigeants du monde, on s’y rend. Cette attitude ne peut que renforcer l’image d’une attitude française aussi irresponsable qu’arrogante. Y compris pour le President Hu Jin Tao que l’on recevait avec faste la semaine précédente et qui, tout comme Barack Obama, Angela Merkel et les autres, ont fait le déplacement dans la capitale coréenne.

La France ne mène pas le monde à sa guise. Le Président français sera dont le Maître de Cérémonie du G 20 en France au premier semestre de 2010. La France mérite mieux qu’un Président qui fait passer son narcissisme avant ses intérêts nationaux.

Son souhait d’une crise pendant la Présidence française pour se mettre en valeur confirme cette fâcheuse tendance. Il a aimé la Présidence Européenne : ceux d’entre nous qui dépassons la propagande savent pertinemment bien que c’était beaucoup de bruit et peu d’action. Gageons que s’il y a une crise, Monsieur Sarkozy organisera des sommets. En attendant, il a déjà prévu d’organiser des séminaires et conférences: la recette de l’agitation pour camoufler l’inaction.

L’Europe et les instances internationales sont lasses de ses coups de gueule et autres rodomontades qui empêchent le bon fonctionnement de la gouvernance économique de la planète. Les sommets européens résonnent encore des ses excès. Face aux difficultés de l’Irlande ou du dollar, il faut une Présidence sérieuse et préoccupée des vrais problèmes, et non pas au service des ambitions personnelles d’un chef d’Etat. Nul doute que tout se passera très bien a Cannes en Novembre 2011
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Message  niouze Mar 16 Nov - 19:56

tient se rendrait t'on compte que ce mec c'est juste blablabla et patati patata (quand ils s'agit de question serieuse parceque quand c'est pour lorgner vers l'extreme droite la il agit
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Message  ivo Mer 17 Nov - 10:26

Changement de style présidentiel : Nicolas Sarkozy laisse son costume d’hyper président au vestiaire
France Info - 07:17
"Déterminé" mais pas "entêté". Hier-soir à la télévision, le chef de l’État s’est dit changé par le pouvoir, assurant n’avoir pas encore pris sa décision quant à la présidentielle de 2012, même si certains de ces propos avaient des accents de campagne. "L’intérêt général", voilà ce qui compte pour Nicolas Sarkozy, qui a laissé hier soir son costume d’hyper président au vestiaire…

Nicolas Sarkozy a lancé la réflexion sur la dépendance, confirmé la réforme fiscale et l’introduction de jurés populaires dans les tribunaux correctionnels, justifié la réforme des retraites. Cette heure et demie d’interview télévisée avait surtout pour but d’afficher un nouveau style présidentiel. Plus consensuel, plus apaisé peut-être, plus modeste, bref, moins bling bling.
Changement de style présidentiel : Nicolas Sarkozy se veut Président tout court

Nicolas Sarkozy a changé. " Le pouvoir change votre vison de la vie et des choses ", a déclaré le président de la République qui laisse enfin de la place à son Premier ministre, qu’il a présenté comme " le meilleur Premier ministre pour la France ". "Si j’ai demandé à François Fillon de continuer, c’est parce que j’ai une grande confiance en lui, parce qu’il est très compétent, parce que nous travaillons ensemble sans aucun nuage depuis des années", a-t-il poursuivi. Nicolas Sarkozy qui, fort de cette nouvelle répartition des rôles, va "se donner plus de temps pour réfléchir", a-t-il dit.

Positivement perçu par certains, ce nouveau visage de l’Elysée est cependant loin d’avoir convaincu tout le monde. Si François Fillon a salué la prestation d’un président "déterminé" et "totalement concentré", la patronne du PS Martine Aubry a vu un Nicolas Sarkozy " hésitant et déboussolé ", donnant "l’impression de ne pas savoir où il va" " extrêmement éloigné des difficultés des Français ".
Xavier Bertrand a trouvé le chef de l’Etat "conscient de sa mission et concentré sur sa mission". Il n’y aura ni pause ni statut quo, a promis le nouveau ministre du Travail et de la Santé. Déclaration faite ce matin sur France info
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