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Message  ivo Ven 20 Avr - 12:12

Report du plan de rigueur : l'Italie peut-elle inspirer la France ?
fr info
L’Italie a décidé cette semaine de reporter l’application de son plan de rigueur pour privilégier des mesures de relance de son économie. Rome a-t-elle ouvert une brèche dans laquelle d’autres pays risquent de s’engouffrer ?


Certainement car l’occasion est trop belle. Le Président du Conseil italien Mario Monti a donné le ‘’La’’ d’un mouvement que beaucoup de pays appellent de leurs vœux depuis des mois, essentiellement les pays du Sud de l’Europe qui rencontrent les mêmes difficultés. Le raisonnement de Mario Monti est simple : l’austérité est en train de tuer le peu de croissance que l’Italie peut encore s’offrir. Phase 1 : repoussons d'un an l’objectif de retour à l’équilibre budgétaire qui était initialement fixé à fin 2013. Phase 2 : lançons de grands travaux (20 milliards d’euros vont être débloqués par an sur les 3 ou 4 prochaines années pour construire ou rafraîchir des routes, du rail, des aéroports, des écoles et des hôpitaux) ; rattrapons le retard des arriérés que l’Etat doit aux entreprises privées (20 milliards y seront consacrés) ; enfin : mettons en place des incitations fiscales à la création d’entreprise.

Vous disiez que beaucoup de pays en rêvent. Est-ce le cas de la France ?

Le sujet prend un relief particulier à la veille d’un nouveau quinquennat. Privilégier la croissance à l’austérité, c’est l’idée que défend la gauche depuis longtemps. S’il est élu au soir du 6 mai, François Hollande n’hésitera pas à citer Mario Monti en exemple pour, à son tour, lâcher un peu de lest sur le plan de rigueur. Reste la marge de manœuvre... à défaut de lancer de grands travaux, l’éventuel nouveau Président socialiste pourrait mettre en pratique les mesures symboliques qu’il a invoquées ces dernières semaines : redonner un peu de pouvoir d’achat en révisant le SMIC, et puis jouer sur l’emploi, notamment en augmentant les effectifs dans l’Education nationale. Attention quand même à ne pas trop dépenser… les efforts doivent continuer… précisons que si Mario Monti repousse les échéances rigoristes, le Sénat italien, lui, a inscrit le même jour dans la Constitution la sacro-sainte ‘Règle d’Or’... ce corset destiné à freiner les ardeurs budgétaires et dont François Hollande ne veut pas entendre parler.

Mario Monti peut-il inspirer également Nicolas Sarkozy ?

Je ne le pense pas. La France n’est pas dans la situation de l’Italie (nous devrions connaître cette année une croissance - faible, certes - de 0.5%, alors que Rome sera largement en dessous de zéro). Par ailleurs, même si elle a été rapidement démentie hier, la rumeur d’une dégradation de la note française refait surface. Le jeu est donc serré, il faut faire très attention aux dépenses. En revanche, s’il est réélu, Nicolas Sarkozy pourrait surfer sur la vague italienne en appuyant le discours prononcé Place de la Concorde dimanche dernier : rendre la Banque Centrale Européenne moins indépendante pour l'inscrire dans une stratégie de croissance et aider directement les économies à repartir... ce qu'il avait déjà défendu en 2007. C’est une évidence : jamais les campagnes pour une élection présidentielle en France n’auront eu une telle tonalité internationale.
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Message  Chabane's rds Mar 24 Avr - 22:05

ja savais pas trop où foutre ça, mais ça va pas mal avec le post du dessus sur la "mobilité de l'emploi" et autres ...

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Message  ivo Jeu 26 Avr - 12:55

Relance économique en Europe : nécessaire équilibre entre réformes et rigueur
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Rigueur ou croissance, le thème de la relance économique en Europe a rebondi hier en pleine campagne de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle.


Après des mois de rigueur affichée à tous les étages par les Etats européens pour rétablir leurs comptes publics, encouragés en cela par les instances internationales (de la Commission de Bruxelles au FMI de Washington), voilà le débat sur la relance clairement posé. Initié la semaine dernière par l’Italie qui a décidé de repousser d’un an son objectif d’équilibre budgétaire et d’entreprendre de grands travaux pour soutenir son économie, le débat a rebondi hier avec la conférence de presse (très présidentielle !) de François Hollande, quelques heures après que le Pdt de la BCE Mario DRAGUI ait plaidé pour un « nouveau pacte de croissance ». Mario Dragui laisse clairement entendre que l’on est allé trop loin dans la rigueur et que les mesures de restriction budgétaire que les Etats européens se sont imposées ne permettent pas à nos économies de repartir. Pain béni, évidemment, pour le candidat socialiste en France… le problème c’est que les deux hommes sont d’accord sur le fond mais pas du tout sur la forme... ce qu’a d’ailleurs reconnu François Hollande qui était l’invité de France Info ce matin.

Qu’est-ce qui différencie les deux hommes ?

Mario Dragui envisage une relance par l’offre (une relance libérale qui sous-entend moins de réglementation, plus de concurrence, des marchés plus ouverts dont celui de l'emploi)... alors que François Hollande prône une relance par la demande. C’est l’approche keynésienne classique de la gauche : on pratique la relance par du stimulus budgétaire : dépenses d’infrastructures, création d’emplois publics, etc. François Hollande a peut-être été trop rapide en surfant sur les propos du très libéral Mario DRAGUI, ancienne éminence grise de la tristement célèbre banque Goldman Sachs.

Quand même… n’y a t-il pas urgence… quand on voit par exemple le cas de la Grande Bretagne qui a confirmé hier être entrée en récession ?

C’est vrai. Ces derniers mois, Londres a serré les boulons des finances publiques et se retrouve aujourd’hui dans une situation catastrophique (le Royaume-Uni est officiellement entré en récession avec un PIB en baisse de 0.3% au dernier trimestre 2011 et -0.2 au premier trimestre 2012). Même en dehors de la zone euro la vie est difficile. On a longtemps vanté les mérites du statut de la banque centrale d’Angleterre qui, contrairement à la BCE, peut aider directement l’Etat pour relancer l’économie. Et bien on voit aujourd’hui le résultat... Londres a été obligé d’emprunter en mars 22 milliards d’euros sur les marchés pour boucler les fins de mois. Même la possibilité pour l’Angleterre de dévaluer sa monnaie n’a pas joué. Le cas britannique est intéressant à cet égard : délier les cordons des finances publiques ne suffit pas à assurer une relance saine. Réformes structurelles pour favoriser l’économie mais rigueur budgétaire... tout est question d'équilibre.
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Message  ivo Ven 27 Avr - 13:49

Près d'un quart de chômeurs en Espagne
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24,44% précisément, soit plus de 5,6 millions de demandeurs d'emploi : le chômage en Espagne est à son plus haut niveau depuis 1996. Et le pays est officiellement entré en récession...

Le gouvernement a eu beau changer l'hiver dernier, l'embellie n'est pas pour tout de suite. D'après l'Institut de la statistique, 365.900 Espagnols ont perdu leur emploi au cours des trois premiers mois de l'année 2012.

L'Espagne compte désormais près d'un quart de chômeurs, 24,44% exactement, 5,64 millions. Son plus haut niveau depuis 1996. Le taux varie selon les régions, de 13,5% au Pays Basque, à 33,17% en Andalousie. Le taux de chômage en Espagne est le plus élevé des 17 pays de la zone euro.

Et ce sont les jeunes qui paient le plus lourd tribut : 52,01% des 16-24 ans sont officiellement au chômage, contre 48,6% au trimestre précédent.

L'Espagne en récession

Comme une mauvais nouvelle ne vient jamais seule, l'agence de notation Standard & Poor's a dégardé la note du pays hier, de deux crans, de A à BBB+. La faute à la récession, qui sera officiellement confirmée lundi prochain par l'Institut de la statistique.

Deux ans à peine après en être sortie, l'Espagne replonge donc. Pour combien de temps ? Jusqu'au second semestre 2013, semp, ma Fondation des caisses d'épargne, qui attend sept trimestres de baisse d'actvité, à partir du dernier trimestre 2011.

L'équation n'est pas simple : Madrid veut réduire son déficit de 8,51% du PIB en 2011, à 5,3% en 2012, puis 3% en 2013. Hier, en dégradant la note, Standard & Poor's a clairement fait savoir qu'elle n'y croyait pas. L'agence s'attend à un déficit de 6,2% en 2012 et 4,8% en 2013.
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Message  Libertad Ven 27 Avr - 15:39



ça vaut le détour


Dernière édition par ivo le Sam 28 Avr - 11:18, édité 1 fois (Raison : lien en hide)
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Message  ivo Sam 28 Avr - 11:19

j'ai mis ton lien en hide libert@d.

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Message  ivo Mer 2 Mai - 19:13

Flambée du taux de chômage dans la zone euro
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Le taux de chômage dans la zone euro a atteint le mois dernier un record, 10,9 %. Le plus haut niveau depuis la création de l'Union Monétaire. Parmi les plus mauvais élèves : l'Espagne bat un nouveau record avec un chômage à 24,1%.

la crise .......... - Page 22 De4
Une file d'attente devant une agence pour l'emploi espagnole ©️ Maxppp

Il s'agit du onzième mois consécutif au cours duquel le chômage a atteint ou dépassé le seuil des 10% dans la zone euro. Plus grave : les disparités se creusent entre une Europe du Sud confrontée à un chômage de masse et une Europe du Nord où le phénomène est sous contrôle.

L'Autriche a ainsi enregistré le plus bas taux de chômage en mars (4%), suivie par les Pays-Bas (5,0%), le Luxembourg (5,2%) et l'Allemagne (5,6%).

Dans le même temps, l'Espagne a battu un nouveau record avec un chômage à 24,1%. En Grèce, le chômage s'est inscrit à 21,7% selon les dernières données disponibles pour ce pays, qui datent de janvier. En Italie et au Portugal, la situation se dégrade également avec respectivement 9,8% et 15,3% de sans-emploi.

"Compte tenu des enquêtes sur les intentions d'embauche, tout semble indiquer que le chômage va continuer de grimper dans les mois prochains et il ne devrait pas tarder à dépasser les 11%", estime Martin Van Vliet, économiste pour la banque ING. Il n'exclut d'ailleurs pas un pic à 11,5%.

une cinquantaine de millions d'affamés en europe ....
ça commence à se préciser.
c'est bien Wink
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Message  ivo Jeu 10 Mai - 20:24

Madrid nationalise Bankia, la quatrième banque du pays
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L'Espagne a pris hier le contrôle de Bankia, quatrième banque du pays, voulant par là dissiper les doutes sur sa capacité à agir pour assainir un secteur financier plombé depuis quatre ans par l'effondrement du secteur immobilier du pays.

L'opération consiste à transformer en participation la dette de 4,465 milliards d'euros contractée en décembre 2010 envers l'Etat par le premier actionnaire de Bankia, Banco Financiero y de Ahorros (BFA), a indiqué le ministère de l'Economie dans un communiqué. L'Etat détiendra indirectement 45% de l'établissement.


Le ministère de l'Economie s'est engagé à faire le nécessaire pour redresser Bankia, dont l'exposition à des actifs immobiliers à risque s'élève à plus de 30 milliards d'euros. Madrid devrait prêter ou donner à Bankia une aide supplémentaire pouvant aller jusqu'à 10 milliards d'euros, même si certains analystes bancaires estiment que cette somme est insuffisante.

Bankia est la grande banque espagnole la plus exposée au secteur immobilier: 37,5 milliards d'euros fin 2011, dont 31,8 milliards considérés comme problématiques, car à la valeur incertaine (crédits risquant de ne pas être remboursés, immeubles saisis...). Depuis le début de la crise bancaire en 2008, l'Espagne a déjà volé au secours de sept caisses d'épargne de taille modeste.

Madrid, qui a déjà prêté au secteur bancaire plus de 15 milliards d'euros, refusait jusque-là de remettre la main à la poche, mais a dû s'y résoudre devant les tensions croissantes sur les marchés. La nationalisation partielle de Bankia survient ainsi au terme d'une nouvelle journée noire pour la Bourse de Madrid, qui a chuté de 2,77% à 6.812,7 points, son plus bas niveau depuis 2003.
privatisation des profits, nationalisation des dettes ....
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Message  ivo Ven 11 Mai - 20:42

L'idée de croissance fait son chemin, du Medef à Berlin
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La France respectera son objectif de déficit l'an prochain, grâce aux mesures qui seront prises dans la foulée des législatives. Les prévisions de croissance publiées aujourd'hui par la Commission européenne prévoit une dégradation par rapport aux données de l'équipe sortante.


Bruxelles a présenté aujourd'hui ses prévisions économiques pour l'année 2012 et 2013. Pour la France, elle table sur une croissance de 0,5 % comme François Hollande. En revanche pour l'an prochain, elle est beaucoup moins optimiste. La croissance ne sera que de 1,3 % estime-t-elle. Or qui dit moins de croissance dit plus de déficit et selon Bruxelles Paris ne tiendra pas l'objectif de ramener le déficit public à 3 % du produit intérieur brut l'an prochain. La Commission s'attend à ce qu'il atteigne 4,2 %.

François Hollande répond que ces prévisions ne constituent pas une surprise. Mais qu'il attend l'audit des comptes publics qui sera réalisé par la Cour des comptes pour prendre des décisions

Les explications de Karine Berger la conseillère pour les affaires économiques de François Hollande pendant la campagne


Parallèlement l'idée d'un pacte de croissance fait son chemin jusqu'à Berlin

C'est le ministre allemand des affaires étrangères qui a présenté aujourd'hui un pacte de croissance en six points. Histoire de ne pas laisser le monopole de la croissance à la gauche européenne et tout particulièrement française. Mais pour l'Allemagne, encourager la croissance doit se faire sans augmenter les dépenses. Selon lui, 80 milliards d'euros de fonds européens non utilisés devraient être investis dans des projets qui doperaient la croissance et la compétitivité.


Même signes de bonne volonté en provenance du Medef

Laurence Parisot estime que François Hollande a raison d'insister sur la croissance et se dit impatiente de travailler sur le sujet avec le futur gouvernement ou le président de la République. Tout en précisant qu'il ne faut pas opposer croissance économique et rigueur budgétaire.
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Message  ivo Jeu 17 Mai - 19:39

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Message  ivo Ven 18 Mai - 8:46

Chute de 2,21% de la Bourse de Tokyo en début de séance, la zone euro inquiète
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Plombée par l'inquiétude pour la zone euro, des statistiques décevantes aux Etats-Unis et la flambée du yen, la Bourse de Tokyo a entamé la séance aujourd'hui en forte baisse.

Après vingt minutes de cotation, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes chutait de 196,31 points à 8.680,28 points.

La situation économique et politique de la Grèce préoccupe toujours beaucoup les investisseurs, au lendemain de la nomination d'un gouvernement provisoire chargé d'expédier les affaires courantes jusqu'aux législatives du 17 juin. Le pays n'a pu se doter d'une majorité parlementaire après les élections législatives du 6 mai, qui ont vu les partis de gouvernement favorables à l'austérité laminés, au profit de partis hostiles aux réformes imposées par les bailleurs de fonds internationaux. Les investisseurs craignent en outre une contagion à d'autres pays de la zone euro.
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Message  ivo Ven 18 Mai - 9:18

Les Grecs retirent massivement leur argent des banques
http://www.leral.net/Les-Grecs-retirent-massivement-leur-argent-des-banques_a39490.html
La BCE cesse de fournir certaines banques en liquidités, du coup les Grecs, qui redoutent une sortie de l'euro, ont retiré de leurs comptes 1,5 milliard d'euros en deux jours.
La confiance règne... Alors que se profilent de nouvelles élections législatives le 17 juin, pour finalement parvenir à former un gouvernement, les Grecs n'ont plus tellement foi en l'avenir. La preuve : ils ont retiré de leurs comptes en banque 1,5 milliard d'euros en deux jours. Un phénomène sans doute motivé par la perspective d'une sortie de la zone euro et d'un retour au drachme, mais surtout par la décision prise mercredi par la Banque centrale européenne de cesser de fournir en liquidités certains établissements bancaires grecs.

"En attendant la recapitalisation des banques grecques qui sont gravement sous-capitalisées en raison de la récente opération PSI (échange de dette, ndlr), certaines banques grecques ont été transférées à l'Assistance d'urgence à la liquidité. Une fois le processus de recapitalisation finalisé - et nous espérons qu'il le sera bientôt - les banques auront à nouveau accès aux opérations habituelles de refinancement de l'Eurosystème", expliquait en effet un responsable de la BCE à l'agence Reuters.

Une explication toutefois un peu réductrice, sachant que les retraits massifs (entre 700 et 800 millions d'euros chaque jour) ont en fait débuté lundi. Sans compter les 72 milliards transférés à l'étranger par les plus grosses fortunes du pays depuis janvier 2010... "On n'attend plus rien de personne. Ce n'est pas une question de partis, même les extrêmes ne pourront rien faire. Les mesures d'austérité vont empirer, nous ne pouvons rien faire, et quel que soit le parti au gouvernement, il continuera à acquiescer et à appliquer sans broncher ce que dit l'UE ou le FMI", lâchait par exemple, un brin dépitée, une jeune vendeuse athénienne au micro d'Europe 1.

À l'UE et au FMI justement, on a aussi beaucoup de mal à se montrer optimistes, qui plus est au regard des atermoiements de la scène politique locale tandis que les échéances financières approchent. "Nous n'espérons vraiment pas une sortie grecque de la zone euro, mais nous devons être préparés techniquement à tout", rappelait ainsi Christine Lagarde mardi. Tandis que pour José Manuel Barroso, "la Grèce fait partie de la famille, et il n'y a de toute façon aucun moyen de changer les engagements pris par ce pays en échange d'un second plan d'aide". Une vraie crise de confiance, donc.
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Message  ivo Ven 18 Mai - 9:23

Fitch dégrade la Grèce
http://www.lepoint.fr/economie/fitch-degrade-la-grece-18-05-2012-1462632_28.php
L'agence de notation craint que la crise politique n'aboutisse à une sortie du pays de la zone euro.

L'agence de notation financière Fitch a abaissé, jeudi, les notes de long terme de la dette en devises et en euros de la Grèce à "CCC" contre "B-" auparavant, citant "le risque accru" de sortie du pays de la zone euro. La note de la dette de court terme en devises a été ramenée à "C" contre "B" auparavant. "L'abaissement des notes de la dette souveraine de la Grèce reflète le risque accru que la Grèce ne soit pas en mesure de maintenir sa participation à l'Union économique et monétaire", justifie Fitch.

"Le score important des partis anti-austérité lors des élections parlementaires du 6 mai et l'incapacité à former un gouvernement montre le manque de soutien politique et public pour le programme (d'aides) de 173 milliards d'euros de l'Union européenne et du FMI", ajoute l'agence. Les dernières élections en Grèce ont vu la montée en puissance des partis anti-austérité. Leur possible accession au pouvoir après le prochain scrutin prévu le 17 juin pourrait remettre en cause le maintien du pays au sein de la zone euro, perspective qui inquiète les investisseurs.

Inquiétudes

"Au cas où les élections générales du 17 juin ne déboucheraient pas sur un gouvernement ayant pour mandat de continuer le programme d'austérité budgétaire et de réformes structurelles (conditionné aux aides) de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI), une sortie de la Grèce de l'Union économique et monétaire est probable", poursuit Fitch. Une telle éventualité se traduirait probablement par "un défaut de paiement à grande échelle du secteur privé et sur les obligations dénominées en euro, malgré un service de la dette modéré à la suite de la restructuration des bons d'Etat du gouvernement grec en mars", note encore Fitch.

Une sortie de la Grèce de la zone euro pourrait aussi entraîner la dégradation des notes de celles d'autres pays, notamment l'Italie et l'Espagne, avait déjà averti lundi Fitch. Le rejet des engagements de la Grèce vis-à-vis de ses créanciers, UE et FMI, serait "désastreux", a prévenu le Premier ministre sortant Lucas Papademos. Le FMI a annoncé qu'il suspendait ses contacts avec la Grèce jusqu'aux élections législatives, et ne travaillerait pas avec le nouveau gouvernement provisoire, nommé jeudi à Athènes pour expédier les affaires courantes.

Début mai, l'agence concurrente Standard & Poor's avait de son côté relevé la note de la Grèce à "CCC", contre "défaut sélectif" au terme d'une opération d'échange de dette qui a permis d'effacer environ 105 milliards d'euros de créances. La troisième grande agence de notation, Moody's, avait quant à elle annoncé début mars qu'elle considérait que la Grèce avait fait défaut sur sa dette, et a maintenu la note qu'elle attribue au pays à "C", la plus basse dans son échelle.
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Message  ivo Ven 18 Mai - 9:27

Crise : Moody's dégrade 16 banques espagnoles
http://www.lepoint.fr/economie/crise-moody-s-degrade-16-banques-espagnoles-18-05-2012-1462633_28.php
Pour justifier sa décision l'agence de notation invoque la mauvaise passe que traverse le pays.

La sanction de l'agence de notation Moody's est tombée jeudi pour 16 banques espagnoles, dont la note a été abaissée à cause de la crise économique qui touche le pays et de la dégradation de ses finances publiques. Mêmes motifs, même punition : Moody's, qui avait déjà abaissé les notes de 26 banques italiennes lundi, a invoqué la mauvaise passe traversée par l'Espagne. La perspective est "négative" pour dix de ces seize banques espagnoles, ce qui signifie que Moody's envisage d'abaisser leur note à l'avenir. Pour les six autres, la note reste sous examen, à savoir susceptible de tomber encore plus bas à très court terme. Les notes des principales banques espagnoles "s'étalent maintenant entre A3 et Ba3, avec une moyenne non pondérée entre Baa2 et Baa3", a relevé Moody's. Ces notes "Baa2" et "Baa3" correspondent à des émetteurs de dette de qualité moyenne, encore dans la catégorie "investissement".

"Cette moyenne est inférieure à celle de la plupart des systèmes bancaires d'Europe de l'Ouest, ce qui reflète les répercussions importantes sur les banques espagnoles à la fois d'une conjoncture nationale difficile et de la crise de la dette en zone euro, qui se poursuit", a expliqué l'agence dans un communiqué. "L'économie espagnole est retombée en récession au premier trimestre 2012, et Moody's ne prévoit pas que la conjoncture s'améliorera au cours de cette année. De plus, la crise de l'immobilier, qui a commencé en 2008, se poursuit et le chômage est monté à des niveaux très élevés", a estimé Moody's. Par ailleurs, "la solvabilité de l'État a diminué", a ajouté l'agence. La note de l'Espagne avait été abaissée de deux crans, à "A3", par Moody's en février.

"Augmentation continue des retards de paiement"

"Un autre facteur ayant provoqué notre décision sur les notes est la forte hausse des prêts à problèmes déjà observée et l'augmentation continue des retards de paiement que nous prévoyons pour les trimestres à venir", a souligné l'agence. Le secteur bancaire espagnol reste englué dans les problèmes découlant de l'éclatement de la bulle du secteur immobilier. Moody's "prévoit que la récession et le niveau très élevé du chômage seront à l'origine d'une détérioration de la qualité des actifs également dans les prêts aux ménages et aux entreprises non immobilières". L'agence rappelle que les banques espagnoles sont les plus grosses clientes de la Banque centrale européenne, ayant multiplié par six leurs emprunts auprès de l'institution de Francfort depuis près d'un an.

Moody's avait annoncé en février qu'elle envisageait d'abaisser à court terme les notes de 114 banques européennes, en raison de la crise dans la zone euro et de la baisse de la note de plusieurs États du continent. Selon un calendrier publié à la mi-avril, les banques autrichiennes sont les prochaines dans le collimateur. En Espagne, les abaissements annoncés jeudi vont d'un à trois crans, dont trois crans pour les deux plus grandes banques du pays, Santander et BBVA, ramenées à "A3". CaixaBank, autre grande banque du pays, tombe aussi de trois crans à "A3". Tombent dans la catégorie "spéculative" Liberbank ("Ba1"), issue de la fusion de trois caisses d'épargne régionales, Cajamar Caja Rural ("Ba2"), issue de caisses d'épargne agricoles régionales, et Lico Leasing ("Ba3"), spécialisé dans les financements de locations. Bankia, dont la nationalisation a été annoncée le 9 mai, n'est pas dans la liste.
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Message  ivo Ven 18 Mai - 19:48

Le Crédit immobilier de France dans la tourmente
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L'agence Moody's a aujourd'hui baissé la note de l''établissement qui est maintenant dans la catégorie E, celles des entreprises qui ne peuvent continuer sans s'adosser à l'Etat.

Le Crédit immobilier de France s'enfonce dans la crise

Le Crédit immobilier de France est un établissement spécialisé comme son nom l'indique dans le crédit immobilier. Mais ce n'est pas une banque de dépôts et il doit donc trouver l'intégralité de son financement sur les marchés. La dégradation de sa note rend donc très difficile toute poursuite de son activité en l'état. Du coup les rumeurs sur une possible nationalisation repartent d'autant que les fonds propres du CIF font saliver plus d'un concurrent.


Salaire réduit pour certains banquiers portugais
fr info
Le journal officiel du pays publie aujourd'hui les règles de recapitalisation des banques portugaises. Qui prévoient notamment que les étalbissements qui auront recours aux fonds publics devront diviser par deux le salaire de leurs administrateurs. Le FMI et l'Union européenne ont créé un fonds de 12 milliards d'euros pour recapitaliser les banques qui en auraient besoin.

Angela Merkel suggère aux Grecs d'organiser un référendum sur l'euro
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La chancelière allemande Angela Merkel s'est entretue avec le Premier ministre grec par intérim. Carolos Papoulias, à la tête d'un gouvernement de service depuis l'échec des négociations entre les différents partis politiques.

Lors de cette discussion à Athènes, Angela Merkel a évoqué l'idée d'organiser un référendum sur le maintien de la Grèce dans la zone euro en parallèle des législatives du 17 juin. Un référendum à l'issue plus qu'incertaine puisqu'au fil des scrutins, les partis opposés à la rigueur budgétaire gagnent du terrain.
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Message  ivo Ven 18 Mai - 21:34

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3 M € de retraits en 10j en grece.
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Message  ivo Dim 20 Mai - 8:59

L'Espagne revoit à la hausse son déficit 2011
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE84I02K20120519
MADRID (Reuters) - L'Espagne a revu à nouveau à la hausse vendredi les chiffres de son déficit public pour 2011 après l'annonce par trois importantes régions autonomes de nouveaux chiffres supérieurs aux premières estimations.

Le déficit public de l'Espagne s'est finalement élevé l'an dernier à 8,9% de son produit intérieur brut (PIB), contre 8,5% précédemment annoncé et 6% prévu à l'origine. Cette nouvelle révision survient alors que le pays a du mal à rétablir la confiance dans ses banques et à convaincre les investisseurs qu'il respecte ses objectifs.

Le Trésor, qui a diffusé les nouveaux chiffres vendredi soir, a indiqué que l'Espagne s'en tenait néanmoins à son objectif de déficit 2012 de 5,3% du PIB.

Trois des 17 régions autonomes espagnoles avaient auparavant annoncé vendredi que leur déficit budgétaire pour 2011 était supérieur aux chiffres initialement publiés.

La région de Madrid, deuxième d'Espagne par le produit intérieur brut (PIB), dit avoir fini 2011 avec un déficit représentant 2,2% du PIB et non de 1,13% comme d'abord annoncé. Le déficit budgétaire de Valence, quatrième communauté autonome, est ressorti à 4,5% au lieu de 3,78%.

Le déficit de Castille et Leon s'est également révélé légèrement supérieur aux attentes.

Les régions autonomes espagnoles travaillent d'ores et déjà à réduire leurs dépenses. Jeudi, le gouvernement a approuvé leur plan de réduction de leurs dépenses de 13 milliards d'euros et d'augmentation de leurs recettes de cinq milliards.

Des 17 régions espagnoles, seule celle des Asturies, dans le nord-ouest du pays, a vu son budget rejeté.
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Message  ivo Lun 21 Mai - 9:27

Europe : un risque de 370 milliards
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202071731254-europe-un-risque-de-370-milliards-325221.php
Les contribuables européens détiennent près de 291 milliards de la dette publique grecque. S'y ajoutent les crédits aux entreprises grecques.
(ah? tiens ??? c'est plus les banques ??? ....................... )

Si la Grèce se déclarait en banqueroute et décidait d'abandonner la monnaie unique au profit de la restauration de la drachme, l'Europe paierait un prix très élevé. Les contribuables européens détiennent près de 291 milliards de la dette publique grecque. Et ce, via les trois canaux des prêts bilatéraux de leurs gouvernements, les engagements de la Banque centrale européenne (BCE) et les financements assurés par le Fonds européen de stabilité financière (FESF).

Si l'on se fonde sur les chiffres de Barclays Capital, contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas la France et l'Allemagne qui sont les plus exposées à un défaut sur la dette grecque. La première a certes prêté à Athènes 63,3 milliards d'euros (3,2 % du PIB) et la seconde 84,5 milliards (3,3 % du PIB). Mais, en termes de ratio d'engagements vis-à-vis de l'Etat grec relativement au PIB, ce sont les petits pays de la zone euro qui sont les plus menacés. L'Estonie et Malte ont assuré des crédits à Athènes qui correspondent à 4,5 % de leur PIB. Suivent la Slovaquie et la Slovénie avec 3,8 et 3,7 % de leurs PIB respectifs.

Mais le risque grec ne se cantonne pas à l'exposition envers la dette publique. Les Européens sont aussi très impliqués au travers de leur système bancaire. Après avoir accepté la décote de 50 % de la valeur nominale de la dette publique grecque, celui -ci a fortement réduit ses engagements à l'égard de l'Etat grec.

Nomura Securities estime que les banques européennes (y compris celles du Royaume-Uni) ne détiennent plus que 5,4 milliards d'euros d'obligations souveraines grecques. Leur exposition au secteur bancaire de ce pays a également fondu à 3,2 milliards d'euros. En revanche, les établissements de crédit européens jouent encore un rôle important dans les financements des entreprises non financières grecques. La banque d'affaires nippone calcule que ce grand secteur d'activité doit aux banques européennes plus de 65 milliards d'euros de prêts contractés. L'exposition des banques françaises représente à elle seule près de 60 % de cette somme.
A noter aussi que les banques allemandes sont moins vulnérables que les britanniques : 5,8 milliards d'euros pour les premières, 7,8 milliards pour les secondes.

A lire également :

La France le pays le plus exposé à une sortie de la Grèce
Peut-on sortir de la zone euro ? compliqué mais possible
Crise de la zone euro : les armes aux mains des Européens
Daniel Cohen : « Pour la zone euro, une sortie de la Grèce serait une catastrophe »
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Message  spike Lun 21 Mai - 13:43


Les contribuables européens détiennent près de 291 milliards de la dette publique grecque.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer la signification de cette phrase? Merci!
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Message  ivo Lun 21 Mai - 14:07

ben j'ai pas tt suivi justement.

mais , perso, je comprends que
- si la grece rembourse cela sera les créanciers, donc les banques.
- si la grece ne rembourse pas, le risque est supporté pas les états, la bce et le fesf ...
ç.à.d les contribuables européens ........
>>>
Les contribuables européens détiennent près de 291 milliards de la dette publique grecque. Et ce, via les trois canaux des prêts bilatéraux de leurs gouvernements, les engagements de la Banque centrale européenne (BCE) et les financements assurés par le Fonds européen de stabilité financière (FESF).


ENCORE ET TOUJOURS privatisation des profits, nationalisation des pertes ....

avis perso.
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Message  ivo Mar 22 Mai - 11:09

La Grèce empoisonne le Crédit agricole
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/05/21/la-grece-empoisonne-le-credit-agricole_1704784_3234.html?google_editors_picks=true
C'est une assemblée générale sous haute tension qui s'annonce pour Crédit agricole SA (CASA), la partie cotée en Bourse de la Banque verte, mardi 22 mai, au Carrousel du Louvre, à Paris.

L'aggravation de la crise grecque fait, en effet, planer la menace d'un surcoût financier majeur pour le groupe coopératif, au-delà des 6 milliards d'euros déjà perdus dans l'embrasement d'Athènes. Le Crédit agricole y possède, depuis 2006, une filiale, Emporiki, la cinquième banque du pays, très exposée à la dégradation des finances publiques et privées grecques.

En Bourse, CASA vaut désormais 7,5 milliards d'euros, c'est-à-dire moins, à titre d'exemple, que les seuls titres qu'il détient dans les caisses régionales (une dizaine de milliards d'euros). Un plancher jamais atteint par le passé, en onze ans de cotation. Sa valeur boursière ne reflète plus la véritable valeur de ses actifs, mais l'incertitude sur son avenir.

Il y a un peu moins d'un mois, la banque décentralisée a été le théâtre, dans le secret de ses bureaux cossus parisiens, d'une passe d'armes entre les dirigeants du groupe - Jean-Marie Sander président, et Jean-Paul Chifflet, directeur général -, et leur actionnaire majoritaire, les caisses régionales.

CONFLIT AVEC LES PUISSANTES CAISSES RÉGIONALES

Ancrées sur le territoire et centrées sur le financement de l'économie française (entreprises et ménages), celles-ci incarnent à la fois l'âme du groupe et sa puissance financière. Ce sont elles qui détiennent sa richesse et de là, le pouvoir politique : représentées par la Fédération nationale du Crédit agricole, elles possèdent 54 % du capital de CASA.

Inquiètes face à la tournure des événements en Grèce, où le Crédit agricole est, à travers Emporiki, la plus exposée des banques européennes, les caisses régionales ont vertement exprimé leur crainte de devoir recapitaliser le groupe, si la situation empirait. Elles souhaitaient savoir où allait le groupe et quel était son plan pour circonscrire le risque grec, confie une source interne, alors qu'Emporiki, dont le Crédit agricole cherche à se débarrasser depuis deux ans, ne peut être vendue.

"C'est un coup de chaud dont le Crédit agricole est coutumier, à chaque fois qu'une grave difficulté survient. Tout se règle entre soi, hors du champ des caméras. C'est un univers éminemment politique, analyse un témoin des événements. Les caisses régionales savent que MM. Chifflet et Sander ont hérité des choix de leurs prédécesseurs. Il n'y a ni projet de putsch ni projet alternatif, juste la volonté de préserver leurs intérêts."

PAS D'ÉCHAPPATOIRE EN VUE

Or, sur ce point, l'horizon est noir. Les dirigeants du Crédit agricole ont étudié, depuis 2010, tous les scénarios pour se sortir du guêpier grec, et conclu qu'il n'y avait pas d'échappatoire.

La Banque verte ne peut céder Emporiki ni envisager de se retirer brutalement de Grèce ainsi qu'elle l'avait fait en Argentine, lors de la crise financière de 2001-2002, provoquant la polémique. Tout juste peut-elle tenter d'y réduire encore son exposition, ainsi qu'elle l'a fait depuis deux ans.

Inenvisageable il y a encore six mois, la sortie de la Grèce de la zone euro fait désormais partie des hypothèses de travail des patrons de CASA. Et, dans ce cas extrême, auquel M. Chifflet ne croit pas, mais qu'il doit envisager, l'addition serait salée.

Le groupe coopératif devrait d'abord renoncer, en sus des 6 milliards déjà abandonnés, à son investissement actuel dans Emporiki, soit à 5,2 milliards d'euros supplémentaires (4,6 milliards de crédits de trésorerie et 600 millions de capital). Le risque financier est, en effet, d'abord un risque de trésorerie, la valeur de sa filiale grecque ayant été passée à zéro dans les comptes de sa maison mère.

Mais, en cas de scénario catastrophe, à ces 5,2 milliards d'euros viendraient s'ajouter d'inévitables pertes sur le stock de crédits à l'économie grecque d'Emporiki, que ménages et entreprises peineraient à rembourser.

Le Crédit agricole ne divulgue aucune estimation, "totalement prématurée", fait valoir un porte-parole, mais les analystes commencent à livrer les leurs, au doigt mouillé. Une perte de 50 % sur son encours de prêts en Grèce (33 milliards d'euros de crédits en données brutes ; 19 milliards environ en net, après prise en compte de provisions constituées par la banque) entraînerait une perte de 9,5 milliards d'euros... Un calcul à ce jour purement hypothétique.

"PAS DE RISQUE MORTEL"

La direction se veut rassurante. Le coup d'une sortie de la Grèce serait rude s'il intervenait, mais aisément absorbable. Les conséquences seraient gérées en étroite coordination avec les autorités grecques et françaises.

"La Grèce n'est pas un risque mortel pour le Crédit agricole, elle ne le mettra pas en péril, loin s'en faut, mais nécessitera une recapitalisation, ce qui serait fait", renchérit un proche de la direction. Avant de tempérer : "Une telle option n'est pas encore à l'ordre du jour..."

L'état-major de la banque souligne la capacité des caisses régionales à soutenir le groupe, elles qui réalisent des profits d'environ 4 milliards d'euros par an, dont 85 % sont mis en réserve. Crédit agricole SA totalise 50 milliards d'euros de fonds propres. Par ailleurs, assure un porte-parole, Emporiki n'a subi aucun retrait de dépôts notable, ces derniers jours.

L'analyse des dirigeants est corroborée par les autorités de tutelle françaises, au premier rang desquelles l'Autorité de contrôle prudentielle (ACP). Son président, Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, a assuré, le 14 mai, que les banques françaises résisteraient toutes au pire scénario en Grèce. "Cette déclaration inclut le Crédit agricole", précise la Banque de France.

Anne Michel

Les rémunérations des dirigeants sous pression
Alors que le sujet des rémunérations des dirigeants enflamme les assemblées générales des banques au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, celles des dirigeants du Crédit agricole feront-elles débat, lors de l'assemblée générale de mardi 22 mai ?
Jean-Paul Chifflet, directeur général de Crédit agricole SA, a perçu 1,3 million d'euros en 2011, incluant salaire, part variable, jetons de présence et avantages en nature, après 889 731 euros en 2010. Pour l'année 2012, le conseil d'administration a décidé "d'ajuster les rémunérations variables des mandataires sociaux par rapport aux montants prévus initialement." M. Chifflet percevra donc une part variable de 420 000 euros, en baisse de 36 % par rapport à l'attribution d'origine, précise le groupe. S'y ajoutera une rémunération différée potentielle de 90 000 euros, selon l'évolution du cours de Bourse.

>>>

Grèce: Pierre Moscovici met en garde contre tout scénario de sortie de l'euro
http://www.20minutes.fr/economie/938199-grece-pierre-moscovici-met-garde-contre-tout-scenario-sortie-euro
la crise .......... - Page 22 Article_photo_1337664235858-1-HD

ECONOMIE - Il est satisfait du message «très positif» de Berlin sur la Grèce...

Satisfait du message «très positif» de Berlin sur la Grèce, le ministre des Finances Pierre Moscovici prévient, dans un entretien à l'AFP, qu'une sortie d'Athènes de l'euro provoquerait une contagion imprévisible et qu'il faut donc «tout faire» pour l'éviter.

Lors de la première rencontre de Pierre Moscovici avec son homologue allemand Wolfgang Schäuble, lundi à Berlin, les deux hommes ont promis en choeur de «tout faire pour garder la Grèce» dans la zone euro. «C'est un discours très positif de la part de Wolfgang Schäuble», s'est réjoui, dans l'avion le ramenant à Paris, le patron de Bercy, «satisfait» de son entretien.

"Chacun peut être inquiet pour la Grèce, et nous le sommes. Mais une sortie de la Grèce provoquerait une contagion de la crise dont l'ampleur n'est pas prévisible et peut-être pas maîtrisable", met-il en garde, pour mieux rejeter ce scénario.

Pour Pierre Moscovici, «il faut tout faire pour qu'il y ait, après les élections du 17 juin, un gouvernement grec favorable à la zone euro et qui s'engage à faire le nécessaire pour rester dans la zone euro».

Comment, puisque, comme le reconnaît le ministre, ce sont in fine les Grecs qui trancheront par leur vote? «Il faut tout faire pour aider les forces pro-européennes et pro-euro en Grèce», en proposant notamment «des mesures pour relancer la croissance et redonner espoir aux Grecs», répond cet Européen «convaincu», assurant parler un «langage commun» avec le ministre allemand.

«Il faut retrouver l'espoir, or il n'y pas d'espoir en Europe sans croissance.» Voilà donc le thème phare du président François Hollande: la croissance. Sur ce sujet aussi, Pierre Moscovici est satisfait de sa première visite berlinoise.

«Il y a des compromis possibles» avec l'Allemagne, estime-t-il, énumérant les principales propositions du chef de l'Etat pour relancer l'activité en Europe: renforcement du capital de la Banque européenne d'investissement (BEI), mobilisation des fonds structurels inutilisés et création d'une taxe européenne sur les transactions financières.

Les deux premiers leviers pourraient particulièrement être utilisés pour des investissements ciblés et rapides en Grèce.

Mais même sur les emprunts communs européens pour financer des projets d'infrastructures, ou «project bonds», une ouverture semble possible à Berlin, juge-t-on côté français.

Pierre Moscovici reconnaît en revanche qu'il existe encore, pour l'instant, un «désaccord majeur » avec l'Allemagne sur les «eurobonds», cette mutualisation d'une part des dettes des Etats européens chère à François Hollande mais rejetée par la chancelière Angela Merkel.

«Pour nous c'est une idée forte, mais on ne peut pas l'imposer, on va en parler», dit le ministre avant d'ajouter: «nous y tenons».

Au passage, il réitère la position de Paris: la France ne ratifiera pas le traité européen de discipline budgétaire tant qu'un «volet croissance» ne viendra pas le compléter.

Quelle forme juridique doit prendre ce «volet croissance»? «On parle d'abord de la substance, pour la forme on verra ensuite», répond-il.

Pierre Moscovici dit également avoir profité de l'occasion pour «dissiper» l'éventuelle «défiance qu'il pouvait y avoir en Allemagne vis-à-vis du nouveau gouvernement».

Pour cela, il a exprimé un message clair: «J'ai donné l'assurance que nous tiendrons nos engagements budgétaires. Il ne fallait pas que les Allemands pensent que sur ce point nous pouvons être fantaisistes ou laxistes».

«La France veut une relation d'amitié avec l'Allemagne: nous comprenons leur préoccupation sur la stabilité budgétaire, mais ils doivent comprendre notre préoccupation sur la croissance», conclut-il.

le jeu du jour:
cherchez le lien, cherchez l'erreur.

............
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Message  ivo Mer 23 Mai - 19:36

et donc ............

Sortie de la Grèce de l'euro : François Hollande "refuse" ce scénario
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François Hollande est déterminé à "tout faire" pour convaincre la Grèce de rester dans la zone euro et pour convaincre les Européens de la nécessité de l'y garder. Une déclaration qui intervient alors que le comité de préparation de l'Eurogroupe a demandé aux gouvernements de la zone euro de préparer un plan d'urgence dans l'éventualité d'un abandon de la monnaie unique par la Grèce.

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François Hollande à Bruxelles aujourd'hui © Reuters Pascal Rossignol / Reuters

"Je ferai tout ce que je peux faire dans la position qui est la mienne pour convaincre les Grecs de choisir de rester dans la zone et tout faire aussi pour convaincre les Européens qui pourraient en douter de la nécessité de garder la Grèce dans la zone euro". C'est ce qu'a François Hollande après avoir rencontré le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy.
Prié de dire s'il avait connaissance d'une recommandation de l'Eurogroupe pour que les pays se préparent à une éventuelle sortie de la Grèce, il a répondu : "Je n'ai aucune information et d'ailleurs je n'en sollicite pas parce que ça laisserait penser que je me préparerais à cette issue. Je m'y refuse."

Pourtant, selon des responsables européens, le comité de préparation de l'Eurogroupe a bien demandé aux gouvernements de la zone euro de préparer chacun de leur côté un plan d'urgence dans l'éventualité d'un abandon de la monnaie unique par la Grèce.
Cette initiative a été approuvée lundi au cours d'une téléconférence du groupe de travail chargé de préparer les réunions mensuelles des ministres des Finances de la zone euro.
Outre la confirmation de deux responsables européens, une note de travail rédigée par un Etat membre détaille notamment le coût potentiel, pour chaque pays de la zone euro, d'une sortie de la Grèce du bloc.
Ce document estime que si un tel scénario devait se produire, un "divorce à l'amiable" devrait être recherché et qu'un soutien de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) pourrait accompagner Athènes dans sa sortie de la monnaie unique.

no commentssssssssssssssssss ..........
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Message  ivo Jeu 24 Mai - 10:16

Europe : pour un ''pacte de croissance'' avec les banques
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Outre la Grèce et la croissance, la situation des banques européennes s'est invitée au sommet européen informel hier soir à Bruxelles. Il faut dire que le secteur s'apprête à vivre une vaste réforme.


François Hollande a appelé ses partenaires à injecter des liquidités dans le système financier européen pour faire en sorte que toutes les banques du Vieux continent soient consolidées. Le Président de la République s'est prononcé en faveur de l'utilisation du Mécanisme Européen de Stabilité pour recapitaliser les établissements financiers en lien avec la Banque Centrale Européenne. François Hollande a raison : une banque sans liquidités, n'est plus une banque... une banque sans liquidités c'est une coquille vide qui ne peut plus financer l'économie réelle.

Peut-on parler d'un changement de discours ?

François Hollande ne fait qu'anticiper la vaste réforme du système bancaire qui doit voir le jour dans les prochains mois. Les règles dites de Bâle III imposeront aux banques de disposer d'un niveau de fonds propres supérieur à leurs engagements de crédit... une autre réforme, d'inspiration britannique et que le candidat Hollande avait évoqué lors de son tout premier discours de campagne au Bourget, prévoit la séparation des activités de banque d'investissement et de banque commerciale pour éviter le mélange des genres... enfin, troisième réforme prévue, cette fois d'inspiration américaine... elle limite la spéculation par les établissements bancaires pour leur propre compte. De telles mesures avaient déjà été décidées aux Etats-Unis au lendemain de la crise de 1929 avant d'être abandonnées en 1999... à partir de cette date, on a vu réapparaître tous genres de dérives.

Et pourquoi leur retour sur le devant de la scène inquiète les professionnels du secteur ?

Ils invoquent l'impact négatif de ces lois sur le crédit. Les liquidités qui resteront par sécurité dans les caisses des banques seront autant de sommes indisponibles pour injecter dans les entreprises et chez les particuliers. Il ne faut pas oublier que l'économie européenne est aujourd'hui financée à 70% par les banques et 30% par les marchés financiers. Certes, les banques ont leur part de responsabilité dans la crise, mais le retour de bâton par une régulation poussée à l'extrême pourrait avoir l'effet inverse de celui attendu : notamment remettre le financement des entreprises dans les mains des marchés. Donc oui à une régulation du secteur bancaire... les 27 vont devoir y réfléchir en détail très rapidement car renforcer la capacité de résistance des banques et leur permettre d'assumer leurs fonctions essentielles, c'est cela aussi le pacte de croissance.


La zone euro veut garder la Grèce, pas à n'importe quel prix
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C'était l'un des sujets sensibles du sommet informel entre les Vingt-Sept, sommet qui s'est achevé tard dans la nuit. Faut-il garder la Grèce, en grande difficulté, dans la zone euro ? Oui, répondent en choeur les Européens. Mais, répond l'Allemagne, seulement si le pays respecte ses engagements en matière de rigueur.


La chancelière allemande n'en démordra pas : il faut rester ferme avec la Grèce. Même (voire surtout) si le pays doit rester dans la zone euro. Angela Merkel a donc mis son grain de sel dans la déclaration commune des Vingt-Sept à l'issue de ce long dîner, hier soir à Bruxelles. "Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro et respecte ses engagements", a déclaré Herman Von Rompuy, le président de l'Union. Des engagements réclamés par l'Allemagne, notamment sur la réduction des déficits et les réformes structurelles, "préalables" au maintien dans la zone euro.

François Hollande, lui, assure que cette déclaration est un geste pour donner "confiance aux électeurs grecs", à quelques semaines de nouvelles élections législatives dans le pays, le 17 juin. Le président français a même plaidé pour que les fonds structurels européens "puissent être rapidement mobilisés" pour aider la Grèce, et soutenir sa croissance "dans un délai très court".

Se préparer au pire

Mais l'optimisme affiché publiquement cache une véritable inquiétude chez les Européens. Lundi dernier, lors d'une rencontre entre des hauts fonctionnaires des États membres, on a évoqué la nécessité de préparer des plans nationaux en cas de sortie de la Grèce de la zone euro. "On a dit : chacun de vous doit y réfléchir", explique un diplomate. Hier, l'information a fait largement chuter les marchés financiers.

François Hollande assurait cette nuit qu'il n'y a aucune réflexion de ce genre en France, même si le pays se prépare forcément à toute éventualité. "Je ne dis pas qu'il n'y a pas de travaux. Mais si je me mettains publiquement à parler de l'hypothèse de la sortie de la Grèce, cela voudrait dire que nous aurions déjà envoyé un signal aux Grecs et aux marchés." Un signal que, pour l'instant, personne ne veut se risquer à envoyer.


La Grèce était le sujet surprise de ce sommet informel. À Bruxelles, Isabelle Chaillou.

j'ai confiance ... j'ai confiance ...j'ai confiance ...
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Message  niouze Jeu 24 Mai - 10:37

Et pourquoi leur retour sur le devant de la scène inquiète les professionnels du secteur ?
deja posté ici il me semble mais pour rapelle : cette excellente interview d'un député européen, qui explique pourquoi il ne faut jamais croire les banques, sur bastamag
niouze
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la crise .......... - Page 22 Empty Re: la crise ..........

Message  ivo Sam 26 Mai - 11:22

post édité à la demande de l'auteur
l'article original se trouvait ici
"La dette, un ennemi? Les risques de la diabolisation"
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120524trib000700194/la-dette-un-ennemi-les-risques-de-la-diabolisation.html
l'article n'est plus en ligne.


>>>>>>>>>>

suite de l'histoire épisode 3:

édit:
article supprimé apres menaces de poursuites.

.....
chacun en pensera ce qu'il veut Wink
ou du moins tant qu'il reste une "liberté d'opinion" ...


réponse via edit par niouze : pas grave de toute manière son article c'était de la vieille propagande libérale ; mais bon on voit bien ce que sa donne de vouloir donner le point de vue de tous ....


Dernière édition par ivo le Ven 23 Nov - 13:54, édité 7 fois
ivo
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