encore et tjs des flics blanchis >>>

NICE, 6 mai 2010 (AFP) - La juge chargée d’instruire le dossier sur les conditions de la mort d’Abdelhakim Ajimi, décédé en mai 2008 après son interpellation par deux policiers grassois, a rendu mercredi une ordonnance de non-lieu concernant les deux hommes, a-t-on appris jeudi auprès d’un avocat des parties civiles.

MARSEILLE, 8 mai 2010 (AFP) - Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi à Grasse (Alpes-Maritimes), deux ans après le décès d’Abdelhakim Ajimi, pour une marche du souvenir depuis le lieu de l’interpellation du jeune homme par deux policiers jusqu’au palais de justice.

Entre 300 et 500 personnes, selon les organisateurs, 250 selon la police, ont défilé dans l’après-midi sous la pluie, en scandant notamment "Impunité policière, justice complice", "Pas de justice, pas de paix" ou encore "Hakim, on t’oublie pas". Selon Walid Klai, président du comité de soutien "Justice pour Hakim", les manifestants ont déposé des lettres au palais de justice pour dire leur "incompréhension", alors que "les juges d’instruction s’obstinent à vouloir blanchir et protéger" les deux anciens policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Grasse qui ont interpellé Abdelhakim Ajimi en mai 2008. Les juges ont rendu mercredi une ordonnance de non-lieu en faveur des deux hommes, mis en examen pour homicide involontaire fin 2009. Elles ont en revanche renvoyé devant le tribunal cinq autres policiers pour non-assistance à personne en danger. Le parquet a fait appel de cette décision. "On espère que la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence ordonnera leur renvoi devant un tribunal", a déclaré M. Klai à l’AFP. Les rapports d’expertise médicale ont conclu que la mort du jeune homme de 22 ans, le 9 mai 2008, était due à une asphyxie mécanique consécutive à une compression thoracique et une clef de bras pratiquées par les policiers avec trop de force et durant trop longtemps.