Today's joke

Selon l’avocat de Renault, la DCRI, les services du contre-espionnage français, chercheraient à lui nuire en marge de l’affaire d’espionnage industriel présumé qui affecte la marque au losange. La DCRI distillerait des informations dans la presse par mesure de rétorsion pour avoir été tenue éloignée du dossier au début, accuse l’avocat. Le service mis en cause n’a pour l’instant pas souhaité réagir.
Exclusif France Info : Le "J’accuse" de Renault contre le contre-espionnage français Matthieu Aron (4'59")

Sur France Info, l’avocat de la firme automobile, Jean Reinhart accuse les services de la DCRI, le contre-espionnage français, de faire fuiter des informations dans la presse et ainsi de porter atteinte à l’image de l’entreprise. Il s’agit bien sur de l’affaire d’espionnage économique dont se dit victime Renault. Selon l’avocat, “le contre espionage transmet des informations inutiles, grossières, et parcellaires aux médias”. La DCRI n’a pas souhaité réagir à cette mise en cause. Elle rappelle juste qu’elle a été saisie de ce dossier par le Parquet de Paris et non par l’entreprise.

Jean Reinhart, l’avocat de renault, accuse le contre-espionnage de faire fuiter des informations dans la presse sur son affaire d’espionnage présumé (1'08")

Cette déclaration intervient alors que ces derniers jours plusieurs cadres de Renault - pas ceux qui ont été licenciés - ont été entendus par les services de police. Ils auraient été surpris par la nature des questions qui leur ont été posées. La DCRI s’interroge, semble-t-il, sur de possibles rivalités internes au sein de l’entreprise. Le contre espionnage cherche en effet a identifier l’auteur de la lettre anonyme qui a déclenché toute cette affaire.

Ce n’est plus un secret pour personne, La DCRI a clairement fait savoir son mécontentement sur la manière dont elle a été tenue informée de ce dossier. Son directeur Bernard Squarcini a appris cette affaire en lisant la presse. Les autorités sont aussi stupéfaites par la façon dont Renault a conduit son enquête en interne. L’entreprise a fait appel, entre autres, à une société de renseignement privé. Le quotidien Le Figaro affirmait dans son édition de Lundi que Renault n’aurait pas communiqué toutes les pièces du dossier à la DCRI. Renault dément et affirme avoir transmis toutes les informations en sa possession au parquet de Paris.

Matthieu Aron

Nadine Morano boycotte les photographes de l’Est Républicain, dont l’un lui aurait fait un double menton sur une photo quasi officielle...

Croyez-moi ou pas, mais que Nadine Morano veuille boycotter certains photographes, on peut la comprendre… On l’a vue déjà dans pas mal de situations bizarroïdes pour une ministre, en train de faire la chenille ou de s’éclater en boîte… A chaque fois, ça fait le tour du web, ça finit dans le Petit Journal de Canal Plus… Ca énerve, bien sûr… D’autant qu’elle est dans un gouvernement qui fait très attention à son image, avec un président qui surveille toujours et son langage et sa tenue et ses gestes… Il faut qu’elle soit dans la tonalité générale… Encore que, depuis qu’on a vu Alain Juppé danser sur la table le soir de Noël avec les soldats français en Afghanistan, on peut s’attendre à tout… Pourquoi pas Xavier Bertrand en drag queen à la prochaine Gay Pride ?

Cela dit, en ce qui concerne la photo en question qui a mis en colère Nadine Morano, je l’ai vue, elle est parue dans l’Est Républicain… Puisque c’est une élue de la région… Franchement, y a pas de quoi fouetter un chat… Il paraît qu’elle trouve que, sur la photo, on lui voit un double menton qu’elle n’a pas en réalité… Une question de cadrage ou d’angle de prise de vue, sans doute… Honnêtement, elle exagère… Je connais bien le problème du double menton… Y en a chez qui ça se voit beaucoup plus que chez elle… Et puis quand on fait de la politique, il vaut encore mieux avoir un double menton qu’une tête qui ne passe plus par les portes… A moins qu’elle ait les deux et là, ce serait vraiment dommage…

Donc, il n’y a pas de quoi boycotter le photographe de l’Est Républicain qui lui a fait un double menton… C’en est même une question de principe… Y a le droit à l’image, c’est vrai, mais y a pas forcément le droit à la retouche sur les photos d’actualité… Alors, tant pis, je vais sans doute m’attirer à nouveau les foudres de Nadine Morano, mais la liberté de la presse, à mes yeux, ça n’a pas de prix… Moi aussi, j’ai trouvé sur le net des photos de ministres dans situations pas très reluisantes et je vais vous les montrer… Là, voyez, c’est Alain Juppé, ça se passe de commentaire… Là, c’est Nadine Morano elle-même, elle l’a un peu cherché… Et une troisième, tiens, une photo terrible de François Fillon… Là, le photographe l’a pas raté… Je sais que je risque gros, mais c’est l’honneur de la presse, et notamment de la radio, de ne pas reculer au moment de montrer la vérité… Evidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…

Un conseiller de l'Elysée est aussi concerné par ces postes publics très bien rémunérés mais très peu occupés.
Quatre parlementaires et le secrétaire général du gouvernement ont reçu cette semaine une petite bombe : un courrier du premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, leur transmettant un référé envoyé fin octobre au Premier ministre François Fillon.

http://asset.rue89.com/files/emploisfictifs.pdf

Dans ce texte de trois pages, le patron de la juridiction suprême de contrôle des finances publiques pointe une dérive que l'on peut qualifier de système institutionnalisé d'emplois fictifs, ou partiellement fictifs.

Ou comment certaines personnes, choisies à la discrétion du pouvoir exécutif, touchent entre 4 000 et 6 000 euros net mensuel. Sans rien faire, pour certaines d'entre elles. Aux frais des Français.

« Activités […] sans commune mesure avec les rémunérations versées »
Deux personnalités sont citées nommément dans ce document, dont Rue89 a eu la copie : l'ex-ministre du Tourisme (UMP) Léon Bertrand et le maire socialiste de Tours Jean Germain.

Membres depuis plusieurs années de l'Inspection générale de l'éducation nationale (IGEN), ils n'y ont jamais mis les pieds, ou si peu. Tout en percevant leur généreux traitement :

« […] Il n'a été possible de retrouver que des traces matérielles minimes attestant de leur activité effective au sein de l'IGEN : dix courtes notes manuscrites et un rapport daté de novembre 2009 pour M. Jean Germain, alors même que sa nomination remonte à dix-huit années, et un état de service attestant de la participation de M. Léon Bertrand, nommé en février 2008, à une dizaine de réunions entre octobre 2009 et juillet 2010.

Ces activités ne se situent pas à la hauteur du plan de charge normal d'un inspecteur général de l'Education nationale et apparaissent sans commune mesure avec les rémunérations versées. »

D'autant moins « à la hauteur » que, selon nos informations, les investigations de la Cour des comptes ont débuté en septembre 2009… Soit juste avant que ces deux inspecteurs nommés depuis longtemps ne se décident subitement à travailler un peu.

Environ un million d'euros perçus par le maire de Tours
Selon son ancienneté dans ce corps, un IGEN touche entre 4 000 euros et 6 000 euros net mensuel, primes comprises.

Pour Jean Germain, le calcul est vertigineux : le maire de Tours a donc perçu entre 864 000 euros (fourchette basse sur douze mois à ses débuts) et 1 296 000 euros (fourchette haute en fin de carrière), généreusement versés par l'Etat français pour « dix courtes notes manuscrites et un rapport » réalisés en dix-huit ans de travail pour l'Education nationale.

Mais Jean Germain (qui n'a, pas plus que Léon Bertrand, donné suite à notre appel), n'est plus IGEN : « à sa demande », il a fait valoir ses droits à la retraite à compter du 11 septembre dernier. Il était entré dans ce corps par décret de François Mitterrand.

Léon Bertrand, lui, doit le privilège de bénéficier de ce « fromage » républicain à Nicolas Sarkozy, qui l'a nommé en février 2008. Lui aussi a demandé sa mise en retraite après le contrôle de la Cour des comptes.

Le ministre de l'Education nationale, qui signe l'arrêté, argue très curieusement de l'« ancienneté d'âge et de service » de cet inspecteur resté dans le corps seulement deux ans. L'Etat n'étant pas bégueule, il touchera tout de même son traitement jusqu'au 11 mai prochain.

Un conseiller de l'Elysée nommé contre l'avis d'une commission
Le document de la Cour des comptes évoque aussi le cas de « deux inspecteurs nommés alors même que l'avis émis par la commission chargée d'apprécier l'aptitude à exercer les fonctions d'inspecteur général était explicitement réservé ».

Les noms de ces deux personnes, dont « l'intégration professionnelle […] n'a pu être menée à bien », ne sont pas mentionnés. Selon nos informations, il s'agit de Juliana Rimane, ex-députée UMP de Guyane (en tant que suppléante de Léon Bertrand), nommée le 13 novembre 2008, et de Abderrahmane Dahmane, nommé le 18 février 2009.

Contactés respectivement pas le biais du secrétariat de Léon Bertrand en Guyane et du service de presse de l'Elysée, ils n'ont pas donné suite à notre demande.

Le 14 janvier 2011, Abderrahmane Dahmane a été nommé conseiller technique de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Proche du président de la République, il avait déjà été son conseiller place Beauvau puis à l'Elysée jusqu'en février 2009, avant de quitter le château et d'être consolé par ce lucratif « fromage ».

Agacement palpable chez les « vrais » IGEN
Depuis son récent retour à la présidence, aucun arrêté de radiation ou de mise à la retraite de l'IGEN le concernant n'a été publié au Journal officiel.

Par « intégration professionnelle » non « menée à bien », la Cour entend qu'elle n'a pas pu prouver la réalité du travail à plein temps de ces personnes, contrairement à ce qu'elles sont supposées faire. La juridiction se demande d'ailleurs pourquoi ces personnes, très occupées par d'autres fonctions, ne sont pas employées à temps partiel.

Le référé de la Cour des comptes laisse poindre un agacement certain du doyen de l'IGEN, patron d'une institution composée en majorité de fonctionnaires soucieux de leur mission, face à de telles pratiques.

Cinq autres inspecteurs généraux sont mentionnés. Ils ont eux aussi été nommés au « cinquième tour » ou tour extérieur, une procédure permettant grâce à des textes de 1984 et de 1989 une nomination à la discrétion de l'exécutif, « sans condition autre que d'âge » (plus de 45 ans).

« Insuffisances professionnelles »
Une commission se prononce sur les nominations, mais le pouvoir peut s'asseoir sur ses avis. Comme dans les cas de Rimane et Dahmane. Jusqu'à un cinquième des IGEN peuvent bénéficier de cette procédure…

Les cinq autres IGEN évoqués sont anonymes. Attention, les termes sont accablants :

« […] Le doyen de l'IGEN a relevé, dans une note du 9 septembre 2008 [adressée à un haut fonctionnaire de l'administration], l'impossibilité d'adaptation de cinq des douze IGEN nommés au tour extérieur entre septembre 2002 et août 2008 : cette note précise, à cet égard, que ces inspecteurs font preuve d'insuffisances professionnelles telles qu'ils ne sont pas en mesure d'acquérir les compétences nécessaires au bon accomplissement des tâches techniques confiées aux inspecteurs généraux de l'Education nationale. »

Une recherche dans les décrets de nomination sur Légifrance montre qu'on trouve de tout parmi les IGEN nommés sur cette période : un élu UMP, un organiste, un écrivain… Mais rien ne prouve que ces personnes soient concernées.

Matignon n'a pas répondu à ce courrier
La Cour des comptes envoie un référé lorsqu'elle constate des dérives graves, qui ne sont généralement pas détaillées dans ses rapports publics. Lorsqu'il reçoit un référé de cette juridiction, le Premier ministre peut y répondre dans un délai de deux mois. Expiré depuis fin décembre, donc.

Puis le courrier est transmis aux présidents de l'Assemblée nationale, du Sénat, et des commissions des finances de ces deux assemblées, ainsi qu'au secrétaire général du gouvernement. En l'espèce, ils l'ont donc reçu en début de semaine. A eux de décider des suites à lui donner.

L'an dernier, la Cour des comptes avait déjà pointé les dérives d'un autre « fromage » public abondamment dégusté par les amis de l'exécutif : le corps des inspecteurs de l'académie de Paris. Marianne en avait à l'époque nommé les bénéficiaires, à gauche comme à droite.

Depuis, la suppression de ce corps beaucoup moins nécessaire que l'IGEN dans son ensemble a été engagée.

Hier soir sur France 2, dans son journal de mythomane, Nicolas Bedos a traité l'actuel président de "VRP surcocaïné". Du coup, ce matin, c'est parti pour un débat comme on les aime sur le net : "A-t-il le droit?", "Peut-on se moquer du président en son absence ?", "Giesbert a-t-il condamné d'un mot le propos de son chroniqueur ?", "Nicolas Bedos, drôle ou pas drôle ?", "Peut-on rire de tout en disant n'importe quoi ?", "Et le cheval, hein, le cheval... Est-ce que nous lui demandons son avis avant de lui monter sur le dos ?"...

Avant de trancher ces questions importantes, revoyons, grâce au travail de montage du formidable Fullhdready, le corps du délit.


Nicolas Bedos se demene pour DSK [Fun] FOG 210111
envoyé par peanutsie. - Plus de vidéos fun.

Alors ? Que penser ? Que dire ?

Au lendemain de la journée qui fut consacrée au débat sur l'opportunité de célébrer le cinquantenaire de la mort de Céline, la chose est grave. Imaginez un peu. Dans un siècle et plus, on se demandera peut-être s'il faut célébrer le cinquantenaire de la mort de Nicolas Bedos, l'homme qui traita le président Sarkozy de "VRP cocaïné".

À LIRE SUR LE POST

Nicolas Sarkozy, "VRP cocaïné" : du "mauvais goût" selon France 2
Quand Nicolas Bedos traite (pour rire) Nicolas Sarkozy de "VRP cocaïné"...

Auteur :xxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Description :Patriote
A l'attention de Monsieur JUPPE, Ministre de la Défense
Monsieur le Ministre

Il nous revient que le Père Benoit Jullien de Pomerol aumônier militaire pour le 2ème REP en Afghanistan, durant le 1er semestre 2010, aurait vu son contrat résilié en conséquence d'avoir remis un rapport clair, précis et lucide sur des incidents graves qui se sont passés en Afghanistan dans le sens où le respect de la dignité et de la liberté laique de nos soldats et soldates auraient été bafoués. Ce rapport plutôt que d'être critiqué au point de valoir des ennuis à son auteur aurait dû, nous semble-t-il être la source d'une enquête dans le but de vérifier puis de mettre fin à de telles attitudes envers nos soldats qui ont au même titre que tous les Français, le droit d'être traités en vertu des lois d'égalité et de dignité de notre République où qu'ils soient dans le cadre d'une mission nationale.
C'est pourquoi par cette pétition, nous sollicitons la révision du cas de l'aumônier Jullien de Pommerol qui n'a, à notre connaissance, aucunement failli à sa mission de soutien psychologique, au contraire, et l'examen des conditions dans lesquelles nos soldats en OPEX se verraient imposer des rites qui ne sont pas les leurs et qui ne sont pas utiles à l'exercice de leur mission.

Les chefs d’établissements scolaires - lycées et collèges - toucheront désormais des primes de résultats en fonction de certains objectifs...

Croyez-moi ou pas, vouloir donner des primes de résultat aux chefs d’établissements, collèges ou lycées, c’est très bien et c’est largement mérité… Aujourd’hui, gérer l’organisation et la bonne marche d’un collège ou un lycée pour amener les gamins de la génération Facebook à étudier Victor Hugo, résoudre des équations du second degré et apprendre que Foucault n’est pas seulement un animateur de télé, c’est les travaux d’Hercule… C’est autre chose que de marquer un but quand on est footballeur professionnel… Et pourtant, eux, ils ont des primes… Alors pourquoi pas les chefs d’établissements…

Surtout qu’il peut y avoir des tas de critères qui permettent d’établir le montant de la prime… J’ai vu qu’au niveau du ministère, on restait sur des critères assez classiques… On parle de résultats scolaires, de respect du projet pédagogique, de la bonne intégration des élèves en difficulté… C’est très bien, évidemment… Mais je trouve qu’il faut aller plus loin… Beaucoup plus loin… On peut envisager, par exemple, une prime substantielle pour le proviseur de lycée qui aura réussi à empêcher l’entrée d’un canon de 75 dans son établissement, destiné à régler un conflit essentiel entre élèves autour d’une histoire de place à la cantine…

Bon, que les élèves arrivent en cours avec des couteaux de chasse, des 22 long rifle ou des 357 magnum, ça se comprend… On peut même en tirer quelques bénéfices pédagogiques, notamment en cours de technologie ou de physique… Un 22 long rifle, on peut montrer comment ça se monte ou ça se démonte… On peut faire des exercices sur la vitesse de pénétration d’un projectile dans une omoplate, en tenant compte de la résistance de l’air et des frottements divers… Ca, c’est bien… Mais un canon de 75 n’a pas sa place dans une cour de lycée ou de collège… Tout chef d’établissement qui réussit donc le tour de force d’empêcher cela mérite une prime substantielle…

On peut aussi donner des primes à ceux qui progressent régulièrement dans les arts martiaux… Etre ceinture noire 7ème dan de judo ou de karaté, dans une carrière de chef d’établissement, c’est un plus pour désamorcer certains conflits et ça mérite une prime… Je pense également à ceux qui savent entretenir leur forme physique et leur endurance, quand ils se font ficeler au poteau de torture par une classe de 6ème, qu’ils évitent comme ça les tirs de fléchettes ou que même en se faisant brûler la plante des pieds, ils ne donnent pas la combinaison du coffre-fort du collège… Tout cela dénote un caractère bien trempé, dont l’Education nationale a bien besoin par les temps qui courent… Et ça mérite donc logiquement une prime… Mais évidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…

Au total, plus de 36 tonnes de stupéfiants ont été retirés du marché en 2010. Le bilan annuel des Douanes laisse apparaître une forte hausse des saisies de drogues de synthèse (LSD, ecstasy, méthadone) mais également de cocaïne et de tabac (+30%).
Les Douanes affichent leur "troisième meilleure performance de ces dix dernières années" : les agents des Douanes ont fait main basse l’an dernier sur quelque 36 tonnes de produits stupéfiants, ce qui représente une valeur marchande de près de 310 millions d’euros.

L’année 2010 marque une forte progression des saisies de drogues de synthèse, le signe d’une évolution des consommation, soulignent les Douanes. Six fois plus de doses de LSD saisies (24.600 contre 4.300 en 2009), trois fois plus de méthadone (16.800 contre 6.000) et surtout, une croissance exponentielle des saisies de cocaïne : près d’un million de doses (contre moins de 30.000 en 2009), cinq tonnes de poudre blanche.
Les douaniers ont également fait main basse sur 77 kg de méphrédone, un produit classé stupéfiant en juin dernier.

Dans le domaine des produits contrefaits, les Douanes ont saisi près de 350 tonnes de tabac et de cigarettes (+30%) pour une valeur totale de 81 millions d’euros, soit leur meilleur résultat depuis 20 ans. Quelque 6,2 millions d’articles de contrefaçon, hors tabac, siont également tombés dans les filets des gabelous français, pour une valeur totale en hausse de 55%, à 421 millions d’euros.

Gilles Halais, avec agences

SOCIETE - Les policiers, qui n'ont pas le droit de faire grève, ont trouvé une parade...

Un étrange «virus» a frappé ce mercredi la caserne de la Compagnie républicaine de sécurité 46 de Sainte-Foy-lès-Lyon. Plus de 90% des policiers n’ont pas pris leur service, justifiant tous d’un arrêt maladie. Seuls neuf CRS sur un effectif total de 140 personnes ont assuré une présence à la caserne de la rue Georges-Clemenceau.

Malades les CRS? «Il faut y voir l’expression d’un malaise. C’est un signal fort. Les absences sont à lier avec l’annonce de la fermeture de cette compagnie», affirme Franck Heguilein, responsable régional d’Unité SGP Police, syndicat majoritaire chez les CRS. «Les policiers ont été assommés par cette nouvelle. Mais ce n’est pas une grève, interdite chez les CRS», précise le syndicaliste.

Réunion au ministère de l'Intérieur le 2 février

Ce mouvement de grogne, plutôt rare chez les CRS, intervient une semaine après les premiers tracts des syndicats de police s’inquiétant des «fermetures programmées» de compagnies de CRS, une première depuis leur création en 1944. Celles de Sainte-Foy-lès-Lyon et de Marseille seraient notamment sur la sellette. Une réunion est prévue sur ce sujet au ministère de l’Intérieur le 2  février.

Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux avait déclaré la semaine dernière qu’il «n’y aura pas d’amputation mais un redéploiement […] à décider dans la concertation et le dialogue», rappelant qu’à Lyon et Marseille il s’agissait de «renforcer la présence physique de la police».

«Mais comment redéployer des effectifs de CRS sans fermer de caserne? On va bien vers des dissolutions de compagnies. Il y a de l’incompréhension car ce sont des policiers de terrain, visibles», estime Franck Heguilein. Les policiers de la CRS 46 doivent reprendre leur poste jeudi matin. Ils ont prévu d’assister à une assemblée générale organisée par le syndicat, majoritaire à 75% dans cette unité.

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a confirmé mercredi des "études en cours" sur la fermeture de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille alors que, selon des sources proches de l'Intérieur, est aussi programmée celle de sept escadrons de gendarmerie mobile.
"Il y a des études en cours sur la fermeture" des compagnies de CRS (effectif total de 130 hommes par compagnie) de Marseille et Lyon, a confirmé mercredi soir à Paris le ministre de l'Intérieur lors des voeux d'Unité police SGP-FO (1er syndicat de gardiens de la paix).

Il a en revanche indiqué que les "rumeurs" sur six autres fermetures, dénoncées par des syndicats de police, étaient "infondées".
Il a ajouté devant les policiers présents aux voeux du syndicat, qui proteste contre ces fermetures, comme Alliance (2de organisation) et l'Unsa-police (3ème syndicat), que "chaque situation familiale sera prise en compte". "La capacité des CRS ne sera pas remise en cause" a assuré le ministre, lançant un appel au "dialogue et à la concertation".
Quelque 70 % d'arrêts maladie ont été enregistrés mercredi matin dans la compagnie de CRS de la banlieue lyonnaise menacée de fermeture, selon Unité police SGP-FO.
Selon des sources proches de l'Intérieur, ces fermetures se traduiront "par des redéploiements" et entrent dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP).
Les gendarmes mobiles, l'autre force de maintien de l'ordre, sont aussi concernés puisque qu'après la suppression en 2010 de huit escadrons (120 hommes par escadron), sept devraient l'être en 2011 "lors d'une seconde vague", selon ces sources.
Elles n'ont pas précisé quels escadrons étaient visés. La préfecture de l'Aude avait confirmé à la mi-décembre la fermeture de l'escadron de gendarmerie mobile de Narbonne "courant 2011", suscitant une vive réaction du maire socialiste de la ville Jacques Bascou.
Selon certaines sources syndicales policières, dans les 61 compagnies de CRS, un mouvement visant "à cesser toute activité contraventionnelle" se "met progressivement en place".
Les gendarmes, de statut militaire, n'ont pas de syndicats pour les représenter.

Le chauffeur du car a refusé de le laisser monter. Du coup, l’enfant, âgé de neuf ans, est allé à pied à l’école, de nuit. Deux kilomètres parcourus le long d’une route très passante...
Il est arrivé à l’école à l’heure. Mais n’a osé rien dire. Les parents n’en ont été informés que bien plus tard...

Lundi matin, Justin, neuf ans, attend avec ses deux frères le car pour aller à l’école, deux kilomètres plus loin. A Saujon, en Charente-Maritime.
Le car se présente, mais Justin ne trouve plus sa carte d’abonnement. Il n’a pas non plus d’argent sur lui. Alors le chauffeur applique le règlement. Il refuse de le laisser monter. Ses frères, eux, sont entrés avant lui ; ils ne peuvent donner l’alerte qu’à leur arrivée.

Justin parcourt donc les deux kilomètres à pied, de nuit, le long d’une route très passante. Son père, qui a raconté la mésaventure au journal Sud-Ouest, fulmine.

Quant au directeur de la compagnie privée de car, il ne prend pas vraiment la défense de son employé : le chauffeur, dit-il, a appliqué le règlement “brutalement”, “bêtement” et “sans discernement”. “Il l’a fait sans faire la différence entre un jeune de 15 ans et un enfant de 9 ans”.
Il affirme avoir proposé aux transporteurs “un assouplissement de la règle”...

Alors le chauffeur applique le règlement

Le punk est-il soluble dans la haute couture ? Bizarrement oui, en tout cas chez Jean Paul Gaultier. Il est même d’un chic grande classe, pas du tout punk à chiens ou alors punk à chiens de race. Dans un silence, d’abord étrange pour qui est habitué (conditionné ?) aux bandes-son sophistiquées qui martèlent les shows, la voix de Catherine Deneuve égrenait les «titres» du dernier album vestimentaire de Jean Paul «Never mind the bollocks» Gaultier. «Asphalt Jungle», «Grille d’égout» ou «Vicious», autant de références pour un vestiaire extrêmement couture. La démonstration fonctionnait avec ce long marcel, redessiné en tulle noir et rebrodé de camées. Un microperfecto en satin, brodé de clous, s’associait avec une robe longue en crêpe. Un pull destroy décolleté dans le dos se mariait avec une jupe à franges. Des fuseaux se cachaient sous les robes du soir. Une tenue de boudoir au laçage très sophistiqué (comptez une bonne nuit et des mains patientes pour l’enlever entièrement) rappelait à quel point les punks flirtaient avec l’esthétique SM. Comment dans ce cadre ne pas rigoler un peu avec le passage obligé de la mariée ? JPG lança un homme portant une crête d’Iroquois et dans son sillage une longue traîne cendrée. Histoire d’égayer le tout, une danseuse du Crazy Horse, la très endiablée Psycho Tycco, vint clore le show en mode french cancan avec gambettes levées et grand écart. Un vrai show.

La politique est-elle soluble dans la mode ? Cette année, trois jeunes créateurs étaient invités pour la première fois à défiler dans le cadre de la haute couture. Parmi eux, Julien Fournié. Mardi soir, cet ancien directeur artistique de la maison Torrente a inventé le défilé affirmative action. Sur le podium, que des mannequins noires, boucles afro, paillettes autour des yeux. Loin du pas mécanique et des visages boudeurs de leurs consœurs blanches, elles rigolent et surjouent les poses déhanchées. Le choix du couturier se veut un acte militant : pourquoi une mannequin noire ne pourrait-elle pas faire de la pub pour un parfum, au prétexte que les ventes seraient moins bonnes ? La question reste posée. Battre l’hégémonie blanche sur les podiums soutient aussi, chez le couturier, une orientation esthétique. Base de sa collection, un corset zippé, pour aller danser sur de la disco, se décline avec jupes longues ou amples pantalons. Entre Wonder-Woman et Diana Ross, les filles sont, au minimum, en fuschia, orange, turquoise ou lamé or. «Ça ressort mieux sur une peau noire», dit un spectateur. Les clichés ont la peau dure.

Chez Maxime Simoëns - dernier jeune créateur à défiler hier, après le show, lundi, d’Alexandre Vauthier (Libération de mercredi) -, on baguenaude plutôt avec les moutons de la reine Marie-Antoinette - encore elle. Sous les auspices de quelques fées people (Mélanie Laurent, Julie Depardieu et Judith Godrèche), le plus jeune des petits nouveaux (il a 26 ans) s’inspire des «héroïnes sacrifiées» de Sofia Coppola. Des robes bustiers et des boléros à plumes légères habillent très sagement des jeunes filles très très pâles. En écho à la déco de Versailles, les tissus s’impriment d’un motif marbre largement décliné en rose, bleu ou vert pastel. Un effet branches est, lui, tiré du parc du château. Et ces arbres comme «arrachés à leur forêt» - dixit le dossier de presse - ont aussi le mérite de rappeler le combat du jeune Simoëns contre la déforestation. Mais où va donc se nicher le combat politique ?

Silvio Berlusconi est de plus en plus empêtré dans le "Rubygate", ce scandale où on le soupçonne d’avoir invité plusieurs prostituées mineures dans ses soirées privées...

Croyez-moi ou pas, mais que Silvio Berlusconi adore faire venir des mineures dans ses soirées jet set, c’est très bien… Il aime la fête, on ne va pas lui reprocher ça, tout de même… Vous connaissez l’Italie et les Italiens… Moi aussi, j’adore les spaghetti parties entre copains… Surtout les improvisées, sur le pouce… C’est les soirées les plus sympas qui existent… Et pourquoi c’est sympa ? Parce qu’il y a du monde… Et donc qu’il y a une ambiance du tonnerre… Berlusconi, c’est pareil… Et ses spaghetti parties sont à la mesure de son carnet d’adresses… C’est le personnage le plus important d’Italie… Il connaît donc beaucoup de monde… C’est logique…

Moi, quand je fête mon anniversaire, si on est vingt ou trente, c’est le bout du monde… Mais Berlusconi… Rien que ses intimes, ça fait au moins quatre cents ou cinq cents personnes pour venir souffler les bougies… Parfois, c’est vrai, s’il y a un peu trop de garçons et pas assez de filles, il peut être tenté d’inviter quelques filles seules supplémentaires… Pour que la soirée soit réussie, tout simplement…

Alors, on lui reproche que ces filles soient à la fois mineures et prostituées… On se focalise, notamment, sur le cas d’une petite Marocaine de 17 ans… Moi, je suis pas allé vérifier les cartes d’identité… Mais admettons que ce soit vrai… Il ne faut pas oublier que Berlusconi, dont Wikileaks nous a révélé récemment qu’il était un peu folklorique et beaucoup obsédé sexuel, est également, à ses moments perdus, premier ministre de son pays, l’Italie… Et qu’à ce titre, il vise tout de même certains objectifs économiques… Notamment celui de faire baisser la courbe du chômage, qui n’est pas plus glorieuse que celle de la France…

Donc, en faisant venir des prostituées mineures à ses spaghetti parties, vous comprenez bien que c’est un moyen comme un autre de lutter contre le chômage des jeunes… Hé oui… On le critique, mais en France, on n’est pas fichu d’en faire autant… Le chômage des jeunes, c’est une véritable calamité chez nous… Je vous rappelle que dans certaines cités sensibles, on est à plus de 40 % de chômage chez les moins de 25 ans, dont beaucoup sont issus de l’immigration… Au moins, en Italie, Berlusconi sait ce qu’il faut faire pour sortir les petites immigrées des situations souvent très difficiles dans lesquelles elles se trouvent… Je ne dis pas qu’il faut faire pareil en France, hein… On n’a pas forcément la même culture… Mais quand on veut s’attaquer au chômage à bras le corps, il faut parfois commencer par le corps… Evidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…

Plusieurs dizaines de personnes ont protesté samedi contre le projet de suppression de la CRS 46 à Sainte-Foy-lès-Lyon.


"CRS en détresse". Une scène improbable samedi devant le fort de casernement de la CRS 46 à Sainte-Foy-lès Lyon. La sortie de la caserne a été bloquée par une centaine de personnes, essentiellement des femmes et des enfants des CRS équipés de banderoles et de pancartes, et ce pendant quelques minutes. Les familles des policiers protestaient ainsi contre la possible fermeture de cette compagnie qui regroupe 130 hommes. Mercredi, ces CRS avaient fait parler d'eux en se mettant en arrêt maladie à plus de 90%. Le Ministère de l'Intérieur entend réaliser des économies en supprimant certaines de ces compagnies, ce qui serait une première depuis leur création en 1944 par le Général de Gaulle. Dans le Rhône, une autre Compagnie Républicaine de Sécurité, la CRS 45, est basé à Chassieu près d'Eurexpo.

Les CRS, créées en 1948 et réorganisées en 1952, forment un corps civil (contrairement aux gendarmes) formé aux techniques anti-émeutes suite à la dissolution des Groupes mobiles de réserve (GMR) créés par le régime de Vichy. Alors que les sympathisants communistes étaient à l'origine très présents dans ses rangs (ce qui s'explique par leur engagement dans la Résistance, et selon certains par une volonté d'entrisme), une épuration a limité leur nombre après que le Parti communiste se fut placé dans l'opposition aux gouvernements d'après-guerre : à la suite d'une manifestation à Marseille (du 12 novembre 1947) à l'appel de la CGT et du PCF non réprimée par les CRS majoritairement communistes, plusieurs compagnies sont dissoutes et les CRS réorganisés de sorte de faire disparaitre l'influence communiste en leurs rangs.
Leurs missions de maintien et de rétablissement de l'ordre, faisant parfois usage de la force, les expose aux critiques récurrentes des manifestants. Un célèbre slogan de Mai 68 était « CRS = SS »(malgré le fait qu'ils aient été créés par le Général de Gaulle avec des éléments provenant de la résistance). Plus plaisamment, leur sigle a pu être détourné dans le cadre de rétro-acronymie (« Compagnie de Répression Syndicale » par exemple, ou encore "Compagnie Républicaine du Sourire", ironiquement).
Les CRS sont aussi chargés de la surveillance routière (notamment grâce aux motocyclistes et aux CRS Autoroutières, en ce qui concerne les autoroutes de contournement des grandes agglomérations), de la surveillance des plages (grâce aux Nageurs Sauveteurs) et des secours en montagne (grâce aux CRS Montagne). Une Compagnie, la CRS n°1, est spécialement dévolue aux Voyages Officiels en partenariat avec le Service de Protection des Hautes Personnalités (SPHP), que se soit une personnalité étrangère en visite officielle sur notre territoire, ou le déplacement d'une personnalité française à l'étranger.

Mais enfin, pourquoi l’Egypte veut-elle absolument se priver d’un président aussi expérimenté que Moubarak ?

Croyez-moi ou pas, mais que Moubarak veuille continuer à diriger l’Egypte même après trente ans de pouvoir, ça se comprend parfaitement… Et j’ai même du mal à m’expliquer qu’on veuille absolument le chasser du pouvoir… Heureusement qu’en France, on n’a pas cette vision des choses… Vous avez vu comment notre secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Jeannette Bougrab, s’est faite recadrer par Fillon hier, alors qu’elle disait qu’il fallait que Moubarak s’en aille… Fillon a bien remis les choses en place…

Certes, je reconnais bien volontiers que je ne suis pas le chroniqueur le plus pointu sur ce genre de sujets… Mais tout de même… Quand j’essaie de réfléchir à la situation avec un minimum de bon sens… Je me dis… Diriger un pays, c’est quelque chose de très compliqué… Il faut s’occuper de tout… Que tout le monde ait à peu près à manger, que tout le monde vive à peu près en sécurité, que tout le monde ait un peu de travail, et ça, c’est pas simple… Il faut aussi garantir la sécurité aux frontières… Il faut faire des lois de protection, de développement économique… Il faut faire de beaux discours…

Et un mot, c’est pas donné au premier neu neu venu… Et parmi toutes les qualités nécessaires pour faire un bon dirigeant, un bon président de la République, il y en a une qui me semble primordiale, c’est l’expérience… Or là, en Egypte, avec Moubarak, c’est un cas d’école… Voilà un type qui va sur ses 83 ans… Qui est président depuis bientôt trente ans… Avant, il avait été vice-président pendant six ans… Depuis trente ans, il a été réélu à chaque fois avec plus de 80 % des voix… Chez nous, on connaît pas ça… A part Chirac en 2002, mais il l’avait pas fait exprès… Donc, s’il y a bien quelqu’un qui a de l’expérience, qui sait parfaitement ce qui convient aux Egyptiens… Parce qu’il est informé en permanence des moindres faits et gestes de ses compatriotes… Je sais pas comment il fait, mais c’est ainsi… Bon, eh bien, si on doit faire confiance à l’expérience, y a pas photo… Moubarak est l’homme de la situation…

Ca me paraît évident… Tiens, je vais prendre une comparaison, vous allez encore mieux comprendre… Chez nous, en France, quand on chercher du travail, qu’est-ce que l’employeur va demander en premier ? De l’expérience… Quel que soit le poste à pourvoir… Alors excusez-moi, mais je ne vois pas pourquoi on demanderait de l’expérience à un livreur de pizza ou à directeur financier et qu’on souhaiterait en même temps le départ illico presto d’un chef d’Etat avec trente ans d’expérience au compteur… Evidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…

L’association « Mozaik RH » propose à des jeunes diplômés d’origine modeste de réaliser un CV vidéo. Un moyen de lutter contre les discriminations à l’embauche en France.
Le CV vidéo c’est un peu 60 secondes pour convaincre un futur employeur.

Le procédé est original et permet surtout de mettre en valeur le parcours de jeunes diplômés qui ont tous la tête de l’emploi.

Ils sont pour la plupart issues des catégories des plus modestes et confrontés à des discriminations en tout genre ( sociale, genre, ethnique, âge..)

J’ai rencontré Mériem Salah- Salah. Son parcours ressemble à celui de tous les candidats présents à l’atelier CV Vidéo.

28 ans, ultra-diplômée, polyglotte et chômeuse depuis 1ans et demi.

Elle est venue spécialement d’Alsace pour faire son CV en 60 secondes, un exercice encadré par des bénévoles comme Mélanie Delaleu dans les studios professionnels de la Pépinière de la Courneuve en région parisienne.

Le cv vidéo se présente comme une réponse à la discrimination à l’embauche selon Said Hammouche, le président du cabinet de recrutement associatif, Mozaik RH

http://www.mozaikrh.com

Ecoutez la chronique : INITIATIVE FRANCE INFO (3'53")

Chirac, opération Alzheimer ?


Vous savez quoi ? C'est Bernadette Chirac qui aurait prononcé, à propos de son mari, le gros mot "Alzheimer". Ce n'est pas un diagnostic, encore moins un bulletin de santé, c'est une rumeur rapportée par on ne sait qui, et qui s'est retrouvée dans le JDD. Sachant que Bernadette est bouleversée de voir son mari prochainement traduit en justice, qu'elle l'a encore répété ce matin chez Elkabbach, certains esprits suspicieux (je sais qu'il en traîne quelques uns par ici) pourraient supposer que "l'opération JDD-Alzheimer" (une double page sur les "absences" du septuagénaire) vise à excuser par avance Chirac de sécher son procès, si ce devait être le cas. Un billet d'absence tamponné et re-tamponné par Lagardère. Il faut lire, dans le mê me journal, le reportage de Bruno Jeudy, transfuge sarkophile du Figaro, sur l'inauguration par Chirac, ce week-end, d'un mémorial de la Shoah à Orléans. Il faut lire l'envoyé spécial rapportant comment l'ancien président lance à Simone Veil: "Simone, tu connais Serge Klarsfeld ?" Ce n'est pas un reportage, c'est un bulletin de santé.

Mais voilà. D'autres chiraquiens, parait-il, sont outrés de ces spéculations sur la santé du prestigieux prévenu, qui va très bien, est dans une forme olympique, n'a jamais été aussi en forme, et reprend de la choucroute, qu'on se le dise. A partir de là, on est perdus. Quelle est la juste ligne chiraquienne, dans l'avant-procès ? Faut-il installer l'idée de ses défaillances ? Ou bien faut-il, classiquement, répéter que le chef est en grande forme ? Faut-il s'indigner de l'article du JDD comme le faisait aussi, étrangement, Bernadette Chirac ce matin sur Europe 1, radio appartenant au même groupe que le journal sacrilège ? Information du dimanche, démenti du lundi: joli doublé, Lagardère. Et confidences en prime ! Hors antenne, l'ex-première dame a même confié qu'elle avait caché le journal à son mari.

"Chirac est maintenant une personne privée", a estimé Minc, autre indigné de l'opération JDD. Personne privée, certes, mais aussi un excellent sujet. L'opération Chirac est sans doute moins une opération politique, qu'une mine de beaux titres, de belles photos, et de bonnes affaires.

Daniel Schneidermann

La première dame de France compare le métier de son époux à de la boxe, dans Le Parisien, lundi et confie que, pour elle, "la politique reste un monde difficile".

Pour moi, la politique reste un monde difficile." C'est en ces termes que Carla Bruni-Sarkozy s'est ouverte au Parisien, lundi, sur ses rapports distanciées avec le métier de son époux, Nicolas Sarkozy. "Ce ne sera jamais mon métier, je n'en ferais jamais", confie la première dame de France, soulignant, néanmoins être "admirative" des gens "courageux" "qui en font".

"Mais c'est comme la boxe. Je n'ai pas les os, je n'ai pas les dents", observe-t-elle : "La politique (...) c'est parfois violent. Représenter la France à l'étranger, travailler pour les gens de ce pays, oui. C'est un honneur, cela me rend vraiment fière. Faire de la politique, c'est non et ce sera toujours non."

"Derrière lui"

Carla Bruni-Sarkozy s'exprime également dans le quotidien sur ses penchants politiques, expliquant avoir "fait partie d'une communauté d'artistes" qu'elle qualifie de "bobo". "On était de gauche, mais, à ce moment-là, je votais en Italie", se souvient l'ex-mannequin : "Je n'ai jamais voté pour la gauche en France, et je vais vous dire, ce n'est pas maintenant que je vais m'y mettre. Je ne me sens plus vraiment de gauche."

Questionnée sur son implication dans les prochaines présidentielles, Carla Bruni-Sarkozy répond : "Je ne vais pas faire campagne, surtout quand mon mari n'est pas encore en campagne. Franchement, c'est à lui de choisir ce qu'il veut faire pour 2012." "Mais je serais évidemment derrière lui, s'il se lance", conclut-elle.

Après Thierry Ardisson et Jean-Luc Delarue, c'est au tour de Vincent Lagaf' de révéler son (ancienne) addiction à la drogue. L'animateur de TF1 assure avoir tourné cette triste page.
La poignante confession de Jean-Luc Delarue a-t-elle donné des idées à Vincent Lagaf' ? On peut honnêtement se le demander en lisant l'interview de l'animateur du Juste Prix dans Télé 7 Jours. Le présentateur de TF1 y parle spontanément de ses anciens problèmes de drogue. Pourtant, l'entretien ne porte absolument pas sur l'addiction ou les dérapages des animateurs. Le journaliste interroge Vincent Lagaf' sur sa participation à la Transfennec, une course automobile se déroulant en Tunisie. Pas vraiment un sujet qui pousse à la confession. Et pourtant...

A la question, "Depuis cette expérience, voyez-vous la vie autrement ?", Vincent Lagaf' répond : "Ça permet de corriger certains de ses petits défauts. Je vais faire un coming out, j’ai été toxicomane pendant 30 ans, j’ai ingurgité des tas de produits. Ça fait un an que j’ai eu une prise de conscience. Je suis très content d’avoir tiré un trait là-dessus". On se demande si Vincent Lagaf' va lui aussi parcourir la France en camping-car pour faire de la prévention auprès des jeunes. Avec Delarue, ça ferait un joli duo.

Quelle bonne idée que celle de Luc Chatel, ministre de l’Education, qui veut réintroduire le calcul mental au quotidien à l’école primaire...

Croyez-moi ou pas, mais vouloir réintroduire la pratique du calcul mental à l’école, ça, c’est formidable… C’est vrai qu’aujourd’hui, les gamins ne savent plus compter sans la calculette de leur téléphone portable… On leur colle des recherches sur Internet, on leur parle de leur medium scripturant, autrement dit de leur stylo, avec lequel ils écrivent des unités lexicales, autrement dit des mots, on les initie au référentiel bondissant, autrement dit au ballon, dont on se sert dans l’espace extérieur d’expression collective, autrement dit la cour de récré… Mais 2 + 2 ou 4 x 3, que dalle, rien, zéro… Les seuls qui se servent encore du calcul mental aujourd’hui, ce sont les candidats des « Chiffres et des lettres », c’est pour vous dire la modernité du propos…

Et c’est pour ça que Luc Chatel a raison… Parce que le calcul mental, c’est tous les jours qu’on en a besoin… Et que les jeunes en auront besoin dans leur vie quotidienne… Par exemple, X revend du cuivre volé… C’est tendance et ça change de la cocaïne… Bon, il s’appelle pas X, il a un prénom… Mais si je l’appelle d’un prénom de chez nous, on va me demander pourquoi et si je l’appelle d’un prénom pas de chez nous, j’aurai le MRAP et la LICRA sur le dos… Alors va pour X… Il revend du cuivre… Sachant qu’il a un stock de 50 kilos, qu’il en a vendu le matin 15 kilos, qu’il a eu un deuxième acheteur l’après-midi et que le soir, il lui reste 10 kilos et qu’il a 2.000 euros au fond de la poche de son survêt’, quel est le prix du kilo de cuivre ? Et combien a dépensé son acheteur de l’après-midi ? C’est des petits calculs très simples qu’on peut faire mentalement…

Et on continue… X se fait prendre par la police… Comme il est récidiviste, il va manger chaud… Il prend 5 ans de prison, dont 2 avec sursis… Sachant qu’on donne toujours trois mois de réduction de peine pour bonne conduite par année de condamnation, au bout de combien de temps X va-t-il pouvoir reprendre son trafic ? Du concret, toujours du concret… C’est formidable, le calcul mental… On peut aussi calculer ses indemnités Assedic à partir du moment où on connaît son taux d’indemnité journalière… Y a que pour l’addition montant des retraites chapeaux + calcul des stock options pour les patrons du CAC 40 qu’il faut reprendre la calculette, parce que de tête, ça fait vraiment beaucoup de chiffres à gauche de la virgule… Mais enfin, d’ici que la génération Chatel en soit là, on a le temps de voir venir… Evidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…

Chaque année le concours " les Espoirs du Manangement" prime les managers qui dirigent autrement leurs entreprises. Ils développent au quotidien de nouvelles méthodes pour vivre mieux ensemble en entreprise.
Selon Charles Van Haecke, le bien être des salariés accroit les performances de l’entreprise.

C’est pour cette raison qu’il a crée en 2007, le trophée « les Espoirs du Management ».

Et depuis, il sillonne la France entière à la recherche de nouveaux modes de management toujours plus proche des salariés.

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Ecoutez la chronique : INITIATIVE FRANCE INFO (3'57")