la phrase du jour

les gens du voyage tout comme les Roms sont à nouveau désignés comme «le fléau des campagnes», un cliché qui remonte à Clémenceau.

Ton homosexualité, ce n'est pas grave

L’institutionnalisation de la démocratie suppose une convergence de la vie politique autour des trois pôles qui fondent l’Etat de droit, à savoir les élections, le Parlement et la Constitution. Quand ces pôles sont robustes et durables, les gouvernements restent généralement à l’abri des groupes radicaux, des forces réactionnaires et d’un retour à des formes autoritaires. Les démocraties qui chérissent le respect du droit et l’équité des scrutins requièrent une alternance du pouvoir entre partis rivaux.

Autrefois, l’idée était de prendre un peu aux riches pour donner aux pauvres. Maintenant, tout le monde doit devenir riche. Notre génotype moral a donc changé. Aux efforts collectifs en faveur d’une répartition équitable des richesses s’est substituée une course individuelle au gain financier

ivo a écrit:

Ton homosexualité, ce n'est pas grave

le pape François
http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/06/01003-20130906ARTFIG00288-le-pape-telephone-a-un-jeune-homosexuel-francais.php

L’histoire était trop belle pour les médias français. Un pape moderne, ouvert à l’homosexualité, qui appelle les jeunes gays en souffrance… Tous les titres ont relayé l'information comme des moutons bien élevés... Dommage, c'était bidon !

retrouver la joie simple d’attendre toute la semaine nos 48 heures de liberté hebdomadaire et de se dire, extatique : c’est le WEEK-END .

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privatisé, transformé en club pour happy few ou en parc d’attractions pour salariés, le musée, institution née de la Révolution, se trouve ainsi colonisé par les intérêts privés.
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Quand « les musées se bradent à des entrepreneurs », comme le disait Mme Filippetti, leurs visiteurs risquent bien de n’être plus que des clients, et l’art de devenir alors une occasion de légitimer spirituellement le capitalisme, enfin reconnu comme œuvre d’« intérêt général ».

Un temps, le printemps arabe a laissé espérer ici et là un dépassement vers une révolution démocratique généralisée où la loi du citoyen prendrait le pas sur celle de l'islam politique, quelle que soit sa capitale de ralliement. Riyad ou Téhéran. Il n'en est rien et croissant chiite contre arc sunnite promet des lendemains de cendres.

"Fukushima n'a jamais causé et ne causera jamais de dégâts à Tokyo".
"Certains peuvent avoir des inquiétudes au sujet de Fukushima mais permettez-moi de vous assurer que la situation est sous contrôle"

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...au cours des trente à trente-cinq dernières années, et probablement davantage, les formations politiques qui se sont succédé au pouvoir et dans l’opposition ont tissé avec la presse des liens incestueux qui ne répondent guère à l’intérêt général. Cette relation a mobilisé une somme de temps, d’attention et de ressources qui eût été mieux investie dans la gestion des affaires publiques. Elle témoigne d’une volonté inébranlable de contrôler le flux des informations pour obtenir les faveurs de tel ou tel journal, à un niveau de moyens et d’intensité bien supérieur à ce qui pourrait être considéré comme une simple tentative, partisane mais somme toute légitime, d’influencer le débat démocratique. (…)
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Les militaires promettaient une intervention brève et chirurgicale.

Plutôt que d'afficher les principes de laïcité sur les murs des écoles, l'Etat ferait mieux de trouver un avenir aux jeunes des banlieues défavorisées

la lutte à mener sur le terrain idéologique est non seulement longue et complexe, mais aussi rude et urgente. Il ne faut jamais relâcher la pression ni faiblir.

Je ne vois pas pourquoi nous resterions là sans bouger à contempler un pays sombrer dans le communisme, du fait de l'irresponsabilité de son peuple

Nous étions naïfs, nous n'avions pas prévu la cruauté des militaires.

les éventuelles complicités occidentales dans les crimes commis à cette occasion ne seront jamais examinées.

détruire l’arsenal chimique syrien prendrait «une décennie au minimum

57 % des Français considéraient le recours à l’armée "justifié" compte tenu de "l’insécurité existant dans certains quartiers sensibles"

Surtout à quoi doivent servir les énormes efforts des ménages Français ?

Est-il légitime aujourd’hui qu’ils servent à un vaste transfert des ménages vers les entreprises, –en premier lieu les multinationales– et à répondre aux exigences européennes d’une réduction à un rythme jamais observé du déficit public « structurel » ? Ne pourraient-ils pas par exemple servir à la transition écologique ou au logement social ?

Le ras-le-bol fiscal est bien utile pour dérouter médias et opinion publique de l’essentiel.

« Ne tombez pas amoureux de vous-mêmes. Nous passons un moment agréable ici. Mais, rappelez-vous, les carnavals ne coûtent pas cher. Ce qui compte, c’est le jour d’après, quand nous devrons reprendre nos vies ordinaires. Est-ce que quelque chose aura changé ? »

on m’a demandé de séparer les Blancs des “singes”, surnom qu’on utilise entre nous pour désigner les autochtones

« Pour devenir idiot, il suffit d’être passif »... « d’acheter des bonbons et de se mettre devant la télévision ».

« La vraie forme d’intelligence, c’est de comprendre qu’on n’a pas encore compris, et de faire l’effort de comprendre quand même ».

« Dans surdoué, il y a deux syllabes, et elles sont toutes les deux idiotes ».

« Ceux qui vont vite, ce sont des bluffeurs. Je préfère celui qui va lentement, qui a l’esprit d’escalier ».

« Un gagnant, c’est quelqu’un qui fabrique des perdants ».

« l’important est d’arriver à vivre ensemble avec des éthiques différentes, et de collaborer les uns avec les autres... »

« La vie est indéfinissable. Le gros dictionnaire Robert dit que la vie, c’est ce qui est spécifique aux êtres qui ne sont pas morts. Cela signale une difficulté. La difficulté, c’est qu’on ne sait pas ce qu’est la vie ».

«Nous devons économiquement saigner l’Amérique en poussant le pays à poursuivre ses immenses dépenses pour sa sécurité». «L’économie est le point faible de l’Amérique et elle est déjà chancelante à cause de toutes ses dépenses militaires engagées pour sa sécurité.»

Comment expliquez-vous à un homme qu'il doit être le dernier à mourir pour une erreur?

On penserait d’ailleurs spontanément que l’Europe aurait à cœur de saluer dans ces révolutionnaires des précurseurs héroïques des combats menés pour parvenir à nos démocraties si attachées à l’égalité. Ce n’est pas vraiment le cas. Alors que le Conseil de l’Europe se voit, dès sa création, en 1949, chargé de programmer des actions destinées à consolider « l’identité culturelle européenne », alors qu’est affirmée, avec une constance qui ne craint pas la répétition, l’importance d’encourager « une meilleure information sur l’histoire et la culture européenne en vue de promouvoir une conscience européenne (6) », rien, dans les nombreux « programmes fédérateurs », ne laisse transparaître la moindre allusion à ces mouvements. L’Europe préfère célébrer les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (qui ont l’honneur d’être le premier « itinéraire culturel » européen) et le gracieux Wolfgang Amadeus Mozart.