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Message  ivo Dim 14 Nov - 11:25

Le nouveau concept stratégique : un engagement actif, une défense moderne
http://www.armees.com/Le-nouveau-concept-strategique-un,33998.html
(...) L’OTAN peut générer et maintenir une puissance militaire à un niveau qu’aucun adversaire ne peut atteindre. Elle est un puissant moyen de dissuasion. Cela signifie qu’elle peut mener des opérations militaires dont aucune autre organisation ne serait capable. Cette capacité demeure essentielle pour la sécurité de l’Alliance, et nous la préserverons.

Discours du secrétaire général de l’OTAN, M. Anders Fogh Rasmussen, au German Marshall Fund, Bruxelles

Madame McKerron, Excellences, Mesdames et Messieurs,

Merci pour ces aimables paroles d’introduction. Le Centre transatlantique du German Marshall Fund est une enceinte dans laquelle le secrétaire général de l’OTAN s’est toujours senti chez lui.

Mais il est aussi étroitement associé depuis le début au nouveau concept stratégique de l’OTAN, en particulier grâce à l’acharnement de Ron Asmus, qui a contribué aux activités du groupe d’experts.

Comme vous le savez, nous allons approuver un nouveau concept stratégique pour l’OTAN dans quelques semaines à peine, au sommet de Lisbonne. Les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN m’avaient chargé, l’an dernier, d’en diriger le processus d’élaboration. Je tiens à vous assurer que je me suis entièrement consacré à cette tâche. Parce que je considère que ce concept stratégique est d’une importance capitale.

L’OTAN est l’alliance dont le succès est le plus probant de l’histoire. Je mettrai tout en œuvre pour que ce succès perdure.

Le nouveau concept stratégique devra servir de guide pour la prochaine phase de l’évolution de l’OTAN. La première phase couvrait à l’évidence la période de la Guerre froide : l’Alliance avait une finalité purement défensive, avec des forces armées nombreuses et statiques, et un adversaire bien défini. On pourrait parler de la version 1.0 de l’OTAN. Elle a été très concluante.

La version 2.0 correspondait à l’OTAN de l’après-Guerre froide, depuis la chute du mur de Berlin jusqu’à aujourd’hui.

Cette version-là a également été positive. Nous avons contribué à consolider la paix et la démocratie à travers l’Europe. Nous avons géré les crises des Balkans à l’Afghanistan. Et nous nous sommes associés à de nouveaux partenaires, avec lesquels nous partageons les mêmes objectifs.

Le moment est venu de passer à la version 3.0. C’est-à-dire à une Alliance capable de défendre les 900 millions de citoyens des pays de l’OTAN contre les menaces auxquelles ils sont confrontés aujourd’hui et auxquelles ils seront confrontés durant la prochaine décennie. Le concept stratégique est une ébauche de cette nouvelle Alliance.

Mais avant d’examiner ce qui sera nouveau, je voudrais mettre en relief ce qui ne le sera pas. Les principes fondamentaux de l’Alliance ne doivent pas changer - et ils ne changeront pas. Parce qu’ils sont pertinents depuis 61 ans. Et parce qu’ils demeurent essentiels pour la sécurité de nos citoyens.

Le principe le plus fondamental est l’engagement en faveur d’une défense collective. Une attaque dirigée contre un Allié est considérée comme une attaque contre tous les Alliés. C’est un engagement contraignant, le plus puissant signal de solidarité possible.

Et c’est à l’évidence un signal dissuasif adressé à tout agresseur potentiel car chacun sait que s’il s’en prend à l’un des 28 Alliés, il devra les affronter tous.

Le deuxième principe fondamental concerne la capacité militaire de l’OTAN. L’OTAN peut générer et maintenir une puissance militaire à un niveau qu’aucun adversaire ne peut atteindre. Elle est un puissant moyen de dissuasion. Cela signifie qu’elle peut mener des opérations militaires dont aucune autre organisation ne serait capable. Cette capacité demeure essentielle pour la sécurité de l’Alliance, et nous la préserverons.

Le troisième aspect fondamental touche aux consultations politiques. L’OTAN est la seule instance où l’Europe et l’Amérique du Nord siègent quotidiennement à la même table pour examiner les questions de sécurité qui les concernent et déterminer de quelle manière ils peuvent les résoudre ensemble. L’Alliance est une communauté de pays qui partagent les mêmes valeurs fondamentales. L’Europe est le principal partenaire commercial de l’Amérique du Nord, et réciproquement. Ensemble, ils réalisent plus de la moitié du PIB mondial. Il est essentiel de préserver le rôle de l’Alliance en tant qu’unique pont transatlantique reliant ces deux régions du monde.

Mais si ces principes fondamentaux restent immuables, l’OTAN doit modifier en profondeur son mode de fonctionnement. Parce que le contexte international de sécurité évolue rapidement.

La menace d’une attaque militaire majeure contre l’OTAN ne peut bien sûr jamais être écartée, et nombre de régions dans le monde se dotent de manière accélérée en armements. Mais cette menace est jugée faible. Les menaces les plus probables sont moins visibles mais elles sont tout aussi réelles et potentiellement aussi meurtrières.

La menace que pose le terrorisme international est claire. La semaine dernière, les responsables des services du renseignement des principaux pays d’Europe ont alerté sur le risque d’une attaque terroriste de grande ampleur. Je parle bien de la semaine dernière, pas du 11-Septembre 2001.

Plus de trente pays se dotent actuellement de la technologie des missiles balistiques. Certains de ces missiles peuvent déjà toucher l’Europe. Là encore, je parle de ce qui se passe actuellement. Et le problème ne fera que s’aggraver.

Les cyberattaques peuvent mettre hors service le système de contrôle du trafic aérien d’un pays et ses banques, et paralyser ses services administratifs et son économie. En d’autres termes, elles peuvent atteindre un niveau tel que les intérêts de sécurité fondamentaux des Alliés seraient menacés. Ceux d’entre vous qui en douteraient voudront bien poser la question aux Estoniens, qui ont été victimes de ce type d’attaque il y a deux ans.

La mondialisation a rendu nos économies encore plus dépendantes de lignes d’approvisionnement du monde entier, ce qui signifie qu’une attaque lancée contre elles peut avoir des conséquences dramatiques pour notre sécurité – par exemple, si l’approvisionnement en pétrole ne pouvait plus se faire par le détroit d’Ormuz.

Je pourrais vous donner d’autres exemples mais je pense que vous m’avez compris. Il y a moins de menaces militaires qui pèsent sur notre territoire mais plus de défis pour notre sécurité, des défis qui viennent de tous horizons, notamment du cyberespace. C’est pourquoi l’Alliance doit poursuivre sa transformation si elle veut rester efficace.

Il existe trois grands domaines dans lesquels l’OTAN doit, selon moi, opérer des changements.

Nous devons tout d’abord moderniser notre capacité de défense et de dissuasion.

La défense collective restera la tâche essentielle de l’Alliance, dont la réalisation nécessitera toujours des forces militaires efficaces. Mais si nous voulons être efficaces aujourd’hui, nos forces doivent pouvoir être déployées sur tout le territoire de l’Alliance et au-delà. Le concept stratégique doit énoncer une vision claire qui servira à guider la réforme des forces armées des Alliés – investir moins dans des forces et des installations fixes et disposer de forces qui peuvent être déployées, dans la durée, et qui sont capables d’accomplir leur mission avec succès partout où elles sont envoyées.

Mais aujourd’hui, la défense de notre territoire et de nos citoyens ne commence ni ne se termine à nos frontières. Son point de départ peut être Kandahar ou le cyberespace. L’OTAN doit pouvoir assurer une défense tous azimuts.

Cela signifie que l’OTAN doit s’occuper de la question de la cyberdéfense pour être à même de se défendre contre les cyberattaques – croyez-moi, nos systèmes en subissent d’ores et déjà une centaine par jour. Nous devons aussi être capables d’aider les Alliés qui en sont victimes, grâce à une capacité déployable. Mais je suis convaincu que l’OTAN doit également aider les Alliés à partager leurs expériences et à définir des approches communes en matière de cyberdéfense.

Selon moi, une coopération avec l’Union européenne serait véritablement utile. Parce qu’il s’agit d’un problème transnational, qui requiert des solutions multinationales.

J’espère que le nouveau concept stratégique donnera à l’OTAN l’opportunité de confirmer sa décision de défendre nos populations et nos territoires contre les attaques de missiles.

La menace contre notre territoire est réelle : il peut être touché par un missile, ce qui aurait des effets dévastateurs, et il peut subir la pression de pays dotés de missiles qui sont dirigés sur lui. La technologie capable de nous défendre contre une attaque de missile est disponible – elle a été testée et elle est prête à l’emploi.

Nous avons les moyens d’acquérir cette technologie : l’extension, à l’ensemble des citoyens, du système actuellement utilisé pour protéger nos troupes coûterait moins de 200 millions d’euros, financés sur dix ans par tous les Alliés au titre du budget commun de l’OTAN – un prix très avantageux pour une défense de cette envergure.

Dans le concept stratégique, il conviendra également d’aborder un autre élément fondamental de la défense et de la dissuasion de l’OTAN : notre dispositif nucléaire.

Je vois beaucoup de journalistes prompts à réagir. Je crains de devoir vous décevoir si vous espérez quelque controverse sur ce point.

Des discussions sur l’avenir du dispositif nucléaire de l’OTAN que nous avons eues jusqu’à présent se dégage bel et bien une réelle convergence de vues.

Les termes exacts seront débattus dans les semaines à venir et je ne veux pas préjuger du résultat. Mais je suis assez confiant et pense que nous parviendrons à trouver le juste équilibre entre deux principes très importants. D’abord, nous partageons l’attachement aux objectifs fixés par le président Obama qui souhaite un monde exempt d’armes nucléaires, et l’OTAN continuera à travailler dans cette voie.

Ensuite, il nous incombe toujours de dissuader les attaques visant nos citoyens, ce qui veut dire que, tant qu’il y aura des armes nucléaires dans le monde, l’OTAN doit en conserver elle aussi.

Mesdames et messieurs, le deuxième domaine que nous devons réformer est la gestion de crises : nous devons être en mesure de gérer les crises du XXIe siècle. Aucune autre organisation ne peut rassembler, déployer et soutenir une puissance militaire égale à celle de l’OTAN. C’est la raison pour laquelle les médias ne me convainquent nullement lorsqu’ils laissent entendre qu’après l’Afghanistan, l’OTAN pourrait ne plus jamais accepter de mission importante. Ils ne me convainquent pas, d’abord et avant tout, parce que je suis persuadé que nous réussirons en Afghanistan.

Et ensuite, parce qu’à l’avenir, il y aura d’autres missions auxquelles seule l’OTAN peut apporter une réponse adaptée. Nous devrons être prêts.

Il peut sembler quelque peu inhabituel qu’un secrétaire général de l’OTAN cite les fondateurs de l’Union européenne, mais puisque je suis aussi un homme politique européen, je le ferai quand même. Selon Jean Monnet, les leçons de l’histoire sont condamnées à être oubliées sauf si elles s’enracinent dans des institutions. L’Afghanistan a été l’occasion, pour nous, de tirer un certain nombre d’enseignements très clairs, pour lesquels nous avons payé le prix fort. J’espère que ces enseignements se retrouveront dans le concept stratégique, car nous ne pouvons pas nous permettre de les oublier.

Nous avons appris que, souvent, la solution aux crises et aux conflits n’est pas uniquement militaire. Cela est vrai en Afghanistan, comme dans de nombreux autres conflits en cours. Le recours aux moyens militaires est nécessaire mais il n’est pas suffisant.

Ce qu’il nous faut, c’est une approche globale permettant de coordonner les actions politiques, civiles et militaires et d’œuvrer à la réalisation d’objectifs communs. Une approche permettant, autant que possible, aux acteurs civils et militaires d’élaborer ensemble des plans, d’agir en toute complémentarité et de s’aider mutuellement.

Cela peut sembler couler de source. C’est le cas, en effet. Mais sur le terrain et au niveau politique, les choses se passent autrement, pour toutes sortes de raisons, bonnes et mauvaises. Ce qui, pour parler franchement, signifie que nos opérations militaires sont souvent menées en vase clos parce que les avancées civiles dont nous avons besoin ne sont pas au rendez-vous. Cela signifie que les activités politiques et civiles sont plus exposées au danger car elles ne bénéficient pas de la protection qu’elles attendent de nos soldats. Et cela signifie que toutes les actions internationales prennent plus de temps car elles sont loin d’être aussi efficaces qu’elles devraient l’être.

C’est pourquoi l’approche globale est non seulement justifiée mais aussi nécessaire. L’OTAN doit travailler de façon plus étroite avec les partenaires civils, sur le terrain et au niveau politique, particulièrement avec l’Union européenne et les Nations Unies. Nous coopérons déjà beaucoup avec ces deux organisations. Nous espérons qu’elles souhaitent travailler de façon plus étroite avec nous. Et je pense que l’OTAN a aussi besoin d’une petite capacité civile qui assure une interface efficace avec ses partenaires.

Nous avons également saisi la nécessité de mener des actions de formation dès le début. Car, plus tôt les forces locales peuvent assurer la sécurité, plus tôt nous pouvons rentrer. C’est aussi simple que cela.

La mission de formation de l’OTAN tourne à présent à plein régime. Au moment où je vous parle, quelque 25 000 membres des forces de sécurité afghanes suivent une formation. Mais nous n’avons mis en place cette mission de formation qu’en 2008. Nous avons fait l’erreur d’attendre aussi longtemps. Nous n’allons pas la reproduire. J’espère que, dans le concept stratégique, l’OTAN sera mandatée pour créer une capacité permanente de formation, de sorte que nous puissions aider les autres à être autonomes, plutôt que d’entretenir une dépendance à notre égard.

Mesdames et messieurs, le troisième domaine dans lequel l’OTAN doit faire un pas en avant touche à l’engagement vis-à-vis du monde au sens large afin d’établir une sécurité en coopération. En résumé, l’Alliance doit développer des partenariats politiques et pratiques plus intensifs et plus larges avec des pays du monde entier.

Lorsque notre dernier concept a été diffusé en 1999, l’OTAN pouvait encore (presque) atteindre ses objectifs avec ses seuls pays membres. Les pays partenaires étaient les bienvenus mais ils n’étaient pas essentiels. Cela n’est plus le cas. Aujourd’hui, nos partenaires fournissent des troupes, assurent le transit et apportent un soutien financier et un appui politique.

Et nous les aidons en sécurisant leur voisinage. La coopération avec nos partenaires est essentielle, pour eux comme pour nous.

Nous avons déjà pris cela en compte à l’OTAN. Vous seriez surpris du chemin que nous avons parcouru. Aujourd’hui, 47 pays participant à la mission de la FIAS (28 pays membres de l’OTAN et 19 pays partenaires) élaborent et prennent ensemble des décisions relatives à cette opération. Pour nous, cette situation est sans précédent. Mais elle est révélatrice du fait que les partenaires contribuent de la même façon que nous et qu’ils méritent d’avoir réellement voix au chapitre.

J’espère que le concept stratégique permettra à nos partenariats de passer au niveau supérieur. Nos partenaires opérationnels doivent avoir un rôle structurel dans l’élaboration des missions auxquelles ils participent. Nous devons aller à la rencontre de nouveaux partenaires importants et être ouverts lorsqu’ils viennent à notre rencontre. Et je pense que nous devrions disposer de dispositifs souples qui facilitent des consultations entre les Alliés et leurs partenaires de par le monde sur les questions de sécurité présentant un intérêt commun, l’OTAN servant de plaque tournante.

Tout bien considéré, ce projet est ambitieux. C’est l’esquisse d’une Alliance encore plus activement engagée dans la construction d’une sécurité internationale et plus à même d’assurer une défense moderne. C’est exactement ce dont nous avons besoin pour maintenir notre sécurité commune dans la décennie à venir.

Mais je peux déjà prévoir la première question qui me sera posée dans quelques instants : « Belle perspective, mais au moment où les pays réduisent leurs dépenses de défense, comment allez-vous la financer ? »

À cela, je voudrais répondre deux choses : d’abord, nous devons nous réformer. L’argent des contribuables investi dans la défense doit être utilisé au mieux. À l’OTAN, nous allons rationaliser notre structure de commandement pour qu’elle réponde à nos besoins, à moindre coût. Nous devons examiner le regroupement de ressources de plus en plus rares, pour qu’ensemble nous puissions acheter et faire des choses que nous ne pouvons pas nous permettre à titre individuel. J’espère que dans le concept stratégique figurera un mandat fort pour une réforme permanente.

Ensuite, il y a un moment où vous ne tranchez plus dans le gras, vous attaquez le muscle, puis l’os.

Je comprends parfaitement pourquoi les Alliés réduisent leur budget de défense. La crise financière ne leur laisse pas le choix.

Mais je dois également dire que les réductions peuvent aller trop loin. Nous devons éviter les coupes claires qui nous empêcheraient, à l’avenir, d’assurer la sécurité sur laquelle repose notre prospérité économique. Et nous ne pouvons pas nous retrouver dans une situation où l’Europe ne peut pas fournir sa part d’effort en termes de sécurité. Ce qui aurait pour conséquence que le traité de Lisbonne de l’UE, que je soutiens fermement, serait une coquille vide. Et les États-Unis chercheraient ailleurs leur partenaire pour la sécurité. Nous ne pouvons pas nous le permettre.

Mesdames et Messieurs,

Le rapport du groupe d’experts m’a beaucoup inspiré lorsque j’ai rédigé le concept stratégique. Permettez-moi de m’en inspirer une fois de plus. Les experts ont qualifié l’OTAN de « source essentielle de stabilité dans un monde incertain ». Ils ont raison. Cela fut vrai pendant les 61 dernières années. Cela est vrai aujourd’hui. Et je suis quasi certain que cela sera vrai dans les prochaines décennies également, car nous serons guidés, façonnés et inspirés par le concept stratégique que nous approuverons dans six semaines exactement.

Je vous remercie.
ivo
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Message  ivo Dim 14 Nov - 11:55

L'OTAN s'accroche à ses armes nucléaires...
http://culturedepaix.blogspot.com/2010/11/lotan-saccroche-ses-armes-nucleaires.html
Les 19 et 20 novembre, les dirigeants de l'Otan doivent discuter à Lisbonne de l'avenir de l'organisation. Au menu: l'adoption d'un nouveau "concept stratégique" (voir notre article du 25 octobre dernier : http://culturedepaix.blogspot.com/2010/10/otan-un-nouveau-concept-pour-survivre.html), des pourparlers sur les armes nucléaires "pré-stratégiques" et sur la défense antimissile.
Rappelons que, selon les estimations les plus courantes, près de 240 ogives nucléaires américaines se trouvent en Allemagne, en Belgique, en Italie, aux Pays-Bas et en Turquie. La nouvelle doctrine nucléaire nationale, rendue publique par les Etats-Unis, fait mention d'un éventuel retrait des armes nucléaires tactiques américaines du continent européen.
Or, du fait de l'obsolescence politique reconnue de plus en plus largement de ces armes, de la pression de leurs opinions publiques, cinq pays européens (l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la Norvège) ont initié une discussion interne sur la politique nucléaire de l'OTAN, pouvant aller jusqu'au retrait de ces armes.
Un tir de barrage contre une telle éventualité a été déclenché notamment par le Secrétaire général de l'OTAN, et le dernier en date à intervenir, a été le général français, Stéphane Abrial, patron du Commandement allié Transformation de l'Otan, qui a déclaré : "Tant que le monde est nucléaire, l'Alliance (de l'Otan) doit garder des armes nucléaires", lors du 2ème Forum sur la sécurité internationale à Hallifax, au Canada, le week-end dernier.
Position curieuse, non exempte de contradiction, d'un officier français, se prononçant sur l'avenir d'armes nucléaires américaines, alors qu'en théorie, la France dont la dissuasion est indépendante n'a pas à intervenir dans les questions nucléaires relatives à la « dissuasion élargie » qui correspond aux engagements des Etats-Unis vis-à-vis de leurs alliés. Telle était du moins la position du Général de Gaulle...
Ce nouveau cours de la politique française se reflète curieusement au Sénat, où, dans le Rapport d'information n° 332 (2009-2010) de M. Jean-Pierre Chevénement, fait au nom de la commission des affaires étrangères, déposé le 24 février 2010, on peut lire, à propos des armes nucléaires tactiques de l'OTAN, qu'il "s'agit donc d'« armes politiques » dont la fonction symbolique est de garantir un équilibre de sécurité propice à une paix durable sur notre continent. (...) L'abandon des armes nucléaires « tactiques » de l'OTAN serait un « cadeau gratuit » fait à la Russie".
Qu'en est-il, concrètement, de ces armes nucléaires tactiques, que d'aucun appellent abusivement, à mon avis, "pré-stratégiques", et qui sont des d'armes d'intimidation et d'emploi ? Selon un expert italien, Manlio Dinucci, s'exprimant sur Voltaire.net, "le nombre exact de ces armes n'est pas connu exactement et oscille selon les estimations, soit, entre 150 et 200, dont 70-90 en Italie (à Aviano et à Ghedi-Torre). Selon d’autres estimations, au moins le double. Ce sont des bombes B-61 de différentes versions, dont la puissance va de 45 à 170 kilotonnes (13 fois plus que la bombe d’Hiroshima). Parmi celles-ci, probablement, la B 61-11 qui peut pénétrer dans la terre afin de créer, par explosion nucléaire, une onde de choc capable de détruire des objectifs souterrains. Toutes ces bombes sont déposées dans des hangars spéciaux avec des chasseurs-bombardiers F-15, F-16 et Tornado, prêts pour l’attaque nucléaire".
Que faire de ces armes nucléaires devant la pression grandissante pour progresser vers le désarmement nucléaire ? On peut, soit les garder en Europe telles qu’elles sont (ce qui est peu envisageable), soit les retirer complètement (ce qui diminuerait le rôle politique de l'OTAN, ce dont ne veulent pas, les pro-otaniens). Selon Manlio Dinucci, citant un rapport d'octobre d'un comité de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN,
une proposition de l’US Air Force, existe de « regrouper les armes nucléaires dans moins de localités géographiques ». Selon la plus grande partie des experts, « les localités les plus probables pour cette relocalisation sont les bases sous contrôle états-unien d’Aviano, en Italie (région Frioul Vénétie Julie) et Incirlik en Turquie ». Le silence récent récent sur ces questions du gouvernement italien peut laisser supposer qu'il a déjà donné son accord au projet de déplacer les armes nucléaires US d’Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas pour les rassembler à Aviano, où seraient aussi transférées celles de Ghedi-Torre.
Ce regroupement en Italie et le maintien de ces armes nucléaires posent déjà un problème politique sérieux : cela signifierait que les pays membres de l'OTAN ne font aucun geste politique pour montrer qu'ils soutiennent les propositions de relance des discussion de désarmement nucléaire, venant tant du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki moon, que du texte voté par tous les états signataires lors de la dernière conférence du TNP. Il est clair que ce serait "tirer une balle dans le pied" de tous les efforts diplomatiques pour amener l'Iran à renoncer définitivement à tout projet de se doter de capacités nuxcléaires militaires.
Mais, il y a un deuxième problème juridique, celui-ci, et non-moins important. Sur le site officiel de l'Alliance Atlantique, les "dossiers de l'OTAN" indiquent clairement que "la supervision politique du dispositif nucléaire de l'OTAN est partagée entre les pays membres. Le Groupe des plans nucléaires de l'OTAN est une instance au sein de laquelle les Ministres de la défense de pays alliés dotés ou non d'armes nucléaires participent ensemble à l'élaboration de la politique nucléaire de l'Alliance et à la prise de décisions concernant le dispositif nucléaire de l'OTAN". Ce partage nucléaire, tant politique au travers de ce Comité, que physique avec le stationnement, les déplacements et regroupements d'armes nucléaires, contrevient à l'évidence à l'esprit, et aussi à la lettre, comme l'estiment beaucoup de juristes et d'ONGs, au Traité de non-prolifération nucléaire : celui-ci interdit aux États en possession d’armes nucléaires de les transférer à d’autres (Art. 1) et aux Etats non nucléaires de les recevoir de qui que ce soit (Art. 2).
Que se passera-t-il au Sommet de Lisbonne ? Cette dimension nucléaire sera-t-elle débattue publiquement ou étouffée ? Nul doute que les représentants des ONGs, présents nombreux en marge du sommet, ne se priveront pas de la soulever...
ivo
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Message  ivo Dim 14 Nov - 11:57

Communiqué de presse du Comité de coordination international
Non à la guerre – Non à l’OTAN

http://www.otan-afghanistan.org/index.html?infos
Lors du prochain sommet de l’OTAN à Lisbonne, du 19 au 21 novembre 2010, le nouveau concept stratégique de l’Alliance sera adopté.
Alors que le Comité de coordination international exprime, lui, « Non à la guerre – Non à l’OTAN ».

Le Comité de coordination international (International Coordination Comittee – ICC, www.no-to-nato.org) qui avait travaillé à l’organisation du contre-sommet de Strasbourg en avril 2009, comprenant des membres de 11 pays et représentant un réseau de 650 organisations dans le monde, appelle à manifester contre l’OTAN à Lisbonne du 19 au 21 novembre.

Dans la même ligne qu’à Strasbourg, les initiatives suivantes sont en préparation :
Une conférence internationale (les 19 et 21 novembre) qui réunira des intervenants de 15 pays pour discuter des alternatives en matière de sécurité pour une paix globale, du désarmement, de la fin de l’OTAN
Une manifestation internationale non-violente (le 20 novembre) pour que des personnes du monde entier emplissent les rues et manifestent ensemble
Des actions de désobéissance civile non-violentes organisées par des groupes portugais et internationaux pour s’opposer au sommet de l’OTAN
Un point de rencontre international – le « square de la Paix » – au cœur de Lisbonne qui donnera aux militants et organisations un espace créatif d’action
Une discussion publique entre Parlementaires et militants pour la Paix (le 20 novembre) dans le centre ville de Lisbonne
Une diffusion en direct sur internet de tous ces événements, permettant à toutes et tous de suivre les initiatives et d’y prendre part depuis chez soi
Toutes nos actions sont non-violentes !
Nous demandons aux autorités et aux forces de police de renoncer à user de la violence contre nos manifestations. Les expériences de Strasbourg et d’Heiligendamm ont révélé la brutalité et le manque de discernement des « forces de l’ordre ». Les initiatives organisées par l’ICC sont uniquement non-violentes.

Le Comité de coordination international " Non à la guerre Non à l'Otan" communiquera les informations en exclusivité lors :
d’une Conférence de presse le jeudi 18 novembre à 11h à l’Ateneu Libertàrio de Lisboa, Rua do Salitre, 139-1°
de comptes-rendus quotidiens à la presse, ainsi que de « chat », qui seront tenus sur internet via le site de diffusion en direct sur www.no-to-nato.org
Jeudi 18/11 de 14h à 14h30
Vendredi 19/11 de 10h à 10h30
Samedi 20/11 de 11h à 11h30 et de 18h à 18h30
Pourquoi nous opposons-nous à l’OTAN :
Les armes nucléaires des forces de l’OTAN menacent la survie de notre planète. Nous demandons un monde sans armes nucléaires.
Le bouclier de défense anti-missile de l’OTAN encourage une stratégie de première frappe nucléaire. Nous demandons une convention d’interdiction des armes nucléaires.
Les relations entre l’OTAN et l’UE créeront deux alliances militaires en Europe. Nous demandons une Europe engagée uniquement dans la résolution civile des conflits.
L’OTAN dépense des milliards pour la destruction et la mort. Nous demandons que ces sommes soient allouées à la satisfaction des besoins sociaux.
L’OTAN apporte la terreur et la souffrance au peuple d’Afghanistan. Nous demandons le retrait de toutes les troupes étrangères d’Afghanistan.

Vous trouverez toutes les informations complémentaires sur : www.no-to-nato.org

CONTACT
Pour toute information à la presse, contactez :
Reiner Braun, Tel : 0049 172 231 7475, Email : hr.braungmx.net
Arielle Denis, Tel : 0033 68 714 8933, Email : arielle.denismvtpaix.org

Bureau de presse (à partir de vendredi 19/11 à 10h) : Escola Secundaria Camões, Lisbonne
Ana Silva, Tel : 0035 191 647 6882, Email : antinatoportugalgmail.com
Kristine Karch, Tel : 0049 173 531 3777, Email : Kristinekkarch.de
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Message  ivo Ven 19 Nov - 19:10

L’Otan veut séduire la Russie
Par Gabriel Vedrenne
http://www.europe1.fr/International/L-Otan-veut-seduire-la-Russie-313726/

N.A.T.O 19.11.Obama.Medvedev.Russie.Etats-Unis.930.620_scalewidth_630
L'Otan, et les Etats-Unis en tête, vont tenter de convaincre la Russie que le système antimissile ne se fera pas contre elle, proposant même d'y participer. © REUTERS

Le projet de bouclier anti-missiles est au menu du sommet de l'Otan à Lisbonne.


L'Otan se réunit depuis vendredi à Lisbonne pour un sommet consacré à la sortie du conflit afghan, mais aussi à ses relations avec son ancien ennemi de la Guerre Froide, la Russie. La journée de samedi est consacrée à cette relation, avec pour principal sujet de discussion le projet de bouclier antimissiles.


Au cours du sommet, les membres de l'Alliance atlantique doivent donner leur feu vert à la création d'un système antimissile protégeant le territoire et les populations européennes de l'Otan contre des missiles à courte ou moyenne portée. Reste à déterminer la place de la Russie dans ce projet.

Allemands et Américains tendent la main


Aux antipodes de la Guerre Froide, le dialogue avec la Russie s’annonce cordial, comme l’a laissé présager la chancelière allemande Angela Merkel. Ce sommet "pourrait se révéler un pas déterminant dans notre relation avec la Russie", a-t-elle espéré, avant d’ajouter: "J'aimerais voir la Russie incluse".


Les Américains ont tenu un discours tout aussi cordial. “Nous pouvons transformer ce qui était une source de tension par le passé en une source de coopération contre une menace commune", a espéré Barack Obama, arrivé vendredi à Lisbonne.

Côté français, le président de la République s'est déclaré pour une participation matérielle et financière, alors que la hiérarchie militaire est plus sceptique.

La Russie prête au dialogue


Le président russe Dimitri Medvedev doit exposer samedi sa vision. Fin octobre, il s'était dit prêt à étudier l'offre faite par l'Otan, tout en restant prudent sur ce que serait sa réponse.


"Nous pensons que le processus euroatlantique a en effet été enclenché et nous avons une bonne opportunité d'assister enfin au retrait des lignes de division et d'évoluer dans un espace de sécurité commun", a commenté le conseiller diplomatique du chef de l'Etat russe, Sergueï Prikhodko.

Une relation encore empreinte de méfiance


Moscou a toujours entretenu des relations tendues avec l'Otan. L'atmosphère s'est toutefois nettement améliorée depuis l'accès de tension provoqué par la guerre russo-géorgienne d'août 2008, qui avait entraîné une suspension des relations formelles entre la Russie et l'Alliance atlantique.

Lors de la dernière révision de sa doctrine stratégique, début 2010, la Russie avait pourtant identifié l’expansion de l’Otan en Europe de l’Est comme la menace numéro un. Un rapprochement constituerait un virage stratégique significatif.
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Message  ivo Sam 20 Nov - 10:37

Accord à l’Otan : le bouclier antimissile n’exclut pas la dissuasion nucléaire
France Info - 06:19
N.A.T.O Otan600-02e06
Les dirigeants de l'Otan ont réussi à s'entendre
©Reuters/ Yves Herman
La grande nouveauté de ce document de seize pages sur lequel se sont entendus les dirigeants de l’Otan, c’est l’accord pour développer un système antimissile destiné à protéger les populations et les territoires des pays européens de l’Alliance. Mais à la demande de la France, cet accord "reconfirme que tant qu’il y aura des armes nucléaires dans le monde, l’Otan restera une alliance nucléaire".

Le président Barack Obama s’est félicité que les alliés s’accordent “pour développer un système de défense antimissile suffisamment puissant pour couvrir le territoire européen de l’Otan et ses populations, de même que les Etats-Unis.”


Proposé par les Etats-Unis, ce dispositif comprendra des missiles intercepteurs américains déployés en Europe en quatre étapes, d’abord sur des navires, puis également sur terre, au cours des dix prochaines années. Dans une phase ultérieure, ce bouclier pourrait contribuer aussi à la défense des Américains.

Ce nouveau “concept stratégique” ne mentionne ni les pays comme l’Iran, ni les régions comme le Moyen-Orient, censés constituer une menace de prolifération balistique et nucléaire justifiant l’installation de ce bouclier. La Turquie a obtenu satisfaction à ce sujet.

La France et l’Allemagne, qui étaient en désaccord sur le rôle respectif de la dissuasion nucléaire et de la défense antimissile, ont fini aussi par trouver un compromis ménageant et leurs intérêts et leurs sensibilités. Comme le souhaitait Berlin, le document “engage l’Otan sur l’objectif qui consiste à créer les conditions pour un monde sans armes nucléaires”. Comme Paris y tenait, il “reconfirme que tant qu’il y aura des armes nucléaires dans le monde, l’Otan restera une alliance nucléaire.”

Vers un départ de l’Afghanistan en 2014 ?

L’Otan devrait également confirmer aujourd’hui le transfert de la sécurité en Afghanistan aux forces afghanes dès l’an prochain, avec pour but un retrait de la plupart des troupes étrangères d’ici la fin 2014.
Un pari un peu hasardeux selon Michel Goya, directeur d’études à l’Institut de recherches stratégiques de l’école militaire

Autre nouveauté de ce sommet, la présence du président russe Dimitri Medvedev. C’est la première fois depuis la guerre entre la Russie et la Georgie en août 2008 que la Russie assiste à ce sommet... Un accord important devrait être signé sur la coopération entre la Russie et l’OTAN sur un dossier capital : celui de l’Afghanistan.
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Message  ivo Sam 20 Nov - 11:38

Les dirigeants de l'Otan veulent un bouclier antimissile
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/les-dirigeants-de-l-otan-veulent-un-bouclier-antimissile_938548.html
Les chefs d'Etat des pays membres de l'Alliance ont listé les différentes menaces contre leur sécurité. Mais il a fallu faire quelques compromis.

Les dirigeants de l'Otan se sont mis d'accord vendredi sur la nécessité d'un bouclier antimissile en adoptant un "concept stratégique" qui décrit tout l'éventail des menaces qui pèsent sur leur sécurité et les réponses modernes à leur apporter.

Ce document de 11 pages, qui remplace un précédent remontant à 1999, a été adopté au premier des deux jours d'un sommet de l'Alliance atlantique à Lisbonne.

Grande nouveauté, il mentionne un système antimissile destiné à protéger les populations et les territoires de l'Otan, qui sera désormais "un des éléments centraux de (leur) défense collective".

Une coopération sera proposée à Moscou dans ce domaine, ajoute le document, à la veille d'un sommet Otan-Russie.

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen n'a pas caché qu'il espérait que dès samedi la Russie annonce au moins la reprise de la coopération avec l'alliance sur un bouclier antimissile moins ambitieux, car limité aux soldats en opération, et qui avait été interrompue début 2008.

Pas de mention de l'Iran

Le président Barack Obama s'est félicité que les alliés s'accordent "pour développer un système de défense antimissile suffisamment puissant pour couvrir le territoire européen de l'Otan et ses populations, de même que les Etats-Unis".

Dans une phase ultérieure, en effet, ce bouclier installé en Europe pourrait contribuer aussi à la défense des Américains, un élément d'ailleurs à l'origine des soupçons qu'entretient Moscou depuis le début sur les mobiles des Occidentaux.

Le "concept stratégique" ne mentionne ni les pays comme l'Iran, ni les régions comme le Moyen-Orient, censés constituer une menace de prolifération balistique et nucléaire justifiant l'installation de ce bouclier. La Turquie a obtenu satisfaction à ce sujet.

La France et l'Allemagne, qui étaient en désaccord sur le rôle respectif de la dissuasion nucléaire et de la défense antimissile, ont fini aussi par trouver un compromis ménageant et leurs intérêts et leurs sensibilités.

Comme le souhaitait Berlin, le document "engage l'Otan sur l'objectif qui consiste à créer les conditions pour un monde sans armes nucléaires". Comme Paris y tenait, il "reconfirme que tant qu'il y aura des armes nucléaires dans le monde, l'Otan restera une alliance nucléaire".

Outre la menace balistique que le bouclier est appelé à contrer, les dirigeants alliés énoncent d'autres menaces directes et grandissantes come le terrorisme, les cyberattaques, ou des vulnérabilités, en appelant les alliés à se doter des capacités de riposte correspondantes.

Sans guère parler de l'Afghanistan, l'Otan affirme sa vocation à mener à l'avenir d'autres expéditions lointaines, de contre-insurrection ou de stabilisation, en tenant largement compte de son expérience afghane et en se dotant d'une "modeste" cellule civile de gestion de crise.
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Message  ivo Sam 20 Nov - 18:38

Accord à l’Otan : le bouclier antimissile n’exclut pas la dissuasion nucléaire
France Info - 06:19
Le projet de bouclier antimissile

Les Etats-Unis possèdent déjà un système de défense antimissile et projetaient depuis des années d’en créer un pour leurs alliés européens.


De quand date le projet ?

Les premiers travaux de l’OTAN dans ce domaine remontent au début des années 90. A l’origine, ils ne concernaient que la protection des soldats en opération (défense contre les missiles de théâtre). C’est seulement à partir du sommet de Prague en 2002 que l’on a sérieusement envisagé la protection des populations et du territoire.

En quoi consistera-t-il ?

Début 2010, l’OTAN a mis en service un outil qui permet aux commandants de planifier une opération de défense contre les missiles de théâtre. Le système complet devrait consister en un système de commandement et de contrôle, et déploiera des capteurs et des radars.Des missiles intercepteurs américains seront déployés en Europe, d’abord sur des bateaux puis sur terre, au cours des dix prochaines années.

Combien coûtera le projet ?

Les pays membres de l’OTAN mettront à disposition les capteurs et les systèmes d’armes. Selon le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, ce nouveau bouclier devrait coûter 273 millions de dollars soit 200 millions d’euros. La France participera à hauteur de 12% au financement des systèmes de contrôle et de commandement (dont le coût total se chiffre entre 80 et 150 millions d’euros).


L’Otan en Afghanistan : partir mais rester en soutien "pour finir le travail"
France Info - 15:45
D’ici à la fin de l’année 2014, la majorité des soldats de l’Otan devrait avoir quitté l’Afghanistan. Mais le secrétaire général de l’Alliance a été clair : "Nous resterons après la transition dans un rôle de soutien". C’est la stratégie de sortie décidée par les chefs d’Etat et de gouvernement alliés réunis au sein de la force internationale Isaf, dont le Premier ministre japonais Naoto Kan et le président afghan Hamid Karzaï.

N.A.T.O Iranafga316
Le président afghan Hamid Karzaï à coté du secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen
©Reuters/ Yves Herman

“Nous avons lancé le processus par lequel le peuple afghan va redevenir maître de sa propre maison” a déclaré le secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen.

Au plus tard l’été prochain, la responsabilité des combats va commencer à être transférée à l’armée afghane. Ce passage de relais devrait débuter au plus tard à l’été 2011, et se poursuivre jusqu’à la fin 2014. Pendant la période de transition, au lieu d’être en première ligne, les troupes internationales exerceront de plus en plus un rôle de soutien au profit de l’armée afghane, et elles continueront à l’exercer après 2014.

Rester "pour finir le travail"

“Nous resterons après la transition dans un rôle de soutien... Pour le dire simplement, si les talibans ou qui que ce soit d’autre attend de nous voir dehors, ils peuvent l’oublier. Nous resterons aussi longtemps que nécessaire pour finir le travail” a insisté le secrétaire général de l’Otan.

Le président américain Barack Obama a promis hier dans une tribune de presse que l’Afghanistan ne serait pas abandonné une fois transférée à l’armée afghane la responsabilité de la sécurité, actuellement assumée par les quelque 150.000 soldats des troupes de l’Isaf.

Après la mort vendredi d’un autre soldat, le bilan provisoire depuis 2003 de l’intervention de l’Alliance atlantique en Afghanistan s’élève à 654 décès dans les rangs de l’Isaf, un record. Au total, quelque 2.200 militaires étrangers sont morts depuis le début de l’intervention sous commandement américain fin 2001.
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Message  ivo Dim 21 Nov - 11:00

Bouclier antimissile : Moscou pose ses conditions
FRANCE INFO - 08:26
C’est le oui mais du président russe. Si l’Otan s’est félicité hier soir de la décision de la Russie de coopérer à son bouclier antimissile, Dmitri Medvedev a conditionné cette participation à la qualité de cette collaboration et à la place qui serait réservée à son pays.

N.A.T.O Russie316
Dmitri Medvedev, Barack Obama et Nicolas Sarkozy
©Reuters

La semaine dernière encore la Russie avait tenté de convaincre les Etats-Unis de limiter la portée de ce projet de bouclier antimissile européen. Hier le président français Nicolas Sarkozy a tenu à rassurer la Russie, qui s’en est inquiétée, en indiquant implicitement que ce futur bouclier n’était pas dirigé contre elle : “ J’ajoute que la Guerre froide, c’est fini. Le Pacte de Varsovie, c’est fini. L’Union soviétique, c’est fini ” Est-ce pour rassurer les Russes qu’il a explicitement cité l’Iran comme pays dont les missiles pouvaient nécessiter ce bouclier ? Tout cela n’a pas empêché le chef de l’Etat russe de modérer, en posant des conditions, l’enthousiasme général. Tout va dépendre de la qualité de cette collaboration et à la place qui serait réservée à son pays : “Si nous ne participions pas du tout, alors nous serions forcés de nous défendre, pour des raisons compréhensibles” a affirmé Dmitri Meddvedev.

Pour l’Otan, toutefois, il n’est pas question pour l’instant d’un système intégré avec la Russie, mais d’un lien entre son propre bouclier -largement basé sur la technologie américaine- et celui de Moscou, consistant en un échange d’informations et des procédures d’alerte mutuelles.

Les premières réactions en Russie se focalisent en particulier sur un passage de la nouvelle conception stratégique avec l’organisation créée par les Occidentaux du temps de la guerre froide. Selon cet extrait, "“l’Otan ne constitue pas une menace pour la Russie. Au contraire, nous voulons un véritable partenariat stratégique entre l’Otan et la Russie”. L’ambassadeur de la Russie auprès de l’Alliance, Dmitri Rogozine, aurait préféré qu’à l’issue de la phrase “l’Otan déclare qu’elle n’est pas une menace pour la Russie” le texte précise que “si l’Otan considère la Russie comme une menace.” certains des membres les plus anciens de l’Alliance comme l’Allemagne auraient souhaité un engagement plus net de l’Otan vis-à-vis de la Russie, mais que cela n’a pas été possible. Pour les ex-républiques soviétiques et les trois pays baltes, Moscou est toujours considéré comme un ennemi.
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Message  ivo Jeu 25 Nov - 17:29

Photos et videos des manifestations et des actions de désobéissance civile en marge du sommet de l'OTAN à Lisbonne

http://www.otan-afghanistan.org/index.html?infos.htm&Photos
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Message  ivo Jeu 25 Nov - 17:47

Le Sommet de l'OTAN refoule les manifestants
De plus en plus de manifestants bloqué/e/s à la frontière portugaise.

http://www.nonaumissilem51.org/index.html?utils/actus.php&Le%20Sommet%20de%20l'OTAN%20refoule%20les%20manifestants

Des membres du collectif Non au missile M51 et des Nez-fragés (Brigade bordelaise de la Clown Army - CIRCA) ont été refoulé/e/s ce matin à la frontière portugaise à laquelle les accords de Schengen ont été levés en vue du sommet de l'Otan qui se tient à Lisbonne à partir de demain.

De même, le bus du groupe des objecteurs et objectrices de conscience finlandais/es et ses 35 passagers ont été refoulés.

Enfin, un militant pacifiste contrôlé à son arrivée à l'aéroport a été refoulé car il portait sur lui le communiqué donnant le rendez-vous pour l'entrainement public à l'action non-violente.

Déjà au moins 9 militant/e/s de la mouvance pacifiste avaient été refoulés ces derniers jours selon l'Internationale des résistant/e/s à la guerre.

Les refoulé/e/s du jour pensent se retrouver devant le consulat du Portugal à Salamanque.

Il semblerait que soit la mascotte des Néz-fragés le lapin Pinpin qui soit apparu dans les fichiers de la police portugaise comme un dangereux terroriste manipulant des hordes de pacifistes pour s'emparer de l'Otan.




et comme vous avez pu le constater ....

PAS UN MOT DANS LES MEDIAS FR sauf la gueule de la petite sous merde qui nous sert d'empereur ...

rappelez moi de bruler tous les médias vendus aussi .....
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Message  niouze Mar 22 Mai - 9:10

VIDEO. Chicago : les militants anti-OTAN se heurtent aux forces de l'ordre

Créé le 21-05-2012 à 13h19 - Mis à jour à 14h29 Réagir
Le Nouvel Observateur avec AFP
Par Le Nouvel Observateur avec AFP
Des échauffourées ont éclaté en marge d'une manifestation contre la tenue du sommet de l'Otan.


Les forces de l'ordre ont procédé à des interpellations parfois musclées de manifestants anti-Otan, dimanche à Chicago, où se tient un sommet de l'Alliance atlantique.


Chicago : les militants anti-Otan se heurtent... par LeNouvelObservateur
Non loin du centre de conférences où étaient réunis les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Otan, des manifestants auraient jeté des projectiles sur un cordon de police anti-émeute. Des images des télévisions américaines ont montré des policiers équipés de matraques frapper des manifestants. "Restez, il faut prendre position", ont scandé des participants à la manifestation refusant de partir malgré les sommations de la police.

Plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées dans le calme dans l'après-midi, des militants pacifistes et du mouvement Occupy pour l'essentiel, pour protester contre le sommet de l'Otan et réclamer que les Etats dépensent moins pour la défense et plus pour l'éducation. Ils ont été rejoints par un groupe d'anciens combattants, dont certains en uniforme, qui assuraient marcher en faveur de la paix. Les militants ont envahi les rues presque vides du centre historique, fortement encadrés par des forces de l'ordre à pied, à vélo ou à cheval.

"Nous voulons la paix", a expliqué Isabel Olivia, une lycéenne de 18 ans brandissant une pancarte rose "No Nato" ["Non à l'Otan", NDLR]. "Ils dépensent des fortunes dans les guerres au lieu de l'éducation... Et nous ne pouvons pas aller à l'université car c'est trop cher".

Pour accueillir le sommet de l'Otan, Chicago a placé son centre-ville sous haute sécurité, certaines rues étant fermées à la circulation. La police et les organisateurs des manifestations se sont engagés à tout faire pour éviter les troubles qui avaient marqué les sommets du G20 de Londres et de Toronto.
Le Nouvel Observateur avec AFP
Par Le Nouvel Observateur avec AFP
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