carburants

Prix des carburants
de XXXXX » Dim 16 Jan, 2011 14:30




Aserbaijan Diesel EUR 0,31
Egypte Diesel Eur 0,14
Ethiopie Super Eur 0,24
Bahamas Diesel EUR 0,25
Bolivie Super EUR 0,25
Brésil Diesel EUR 0,54
Chine Normal EUR 0,45
Equador Normal EUR 0,24
Ghana Normal EUR 0,09 !!!!
Groenland Super EUR 0,50
Guyane Normal EUR 0,67
Hong Kong Diesel EUR 0,84
Inde Diesel EUR 0,62
Indonésie Diesel EUR 0,32
Irak Super EUR 0,60
Kazakhstan Diesel EUR 0,44
Qatar Super EUR 0,15


Kuweit Super EUR 0,18
Cuba Normal EUR 0,62
Libye Diesel EUR 0,08 !!
Malaisie Super EUR 0,55
Mexique Diesel EUR 0,41
Moldavie Normal EUR 0,25
Oman Super plus EUR 0,20
Perou Diesel EUR 0,22


Philippines Diesel EUR 0,69
Russie Super EUR 0,64


Saudi Arabie Diesel EUR 0,07 !!
Afrique du Sud Diesel EUR 0,66
Swasiland Super EUR 0,10 !!


Syrie Diesel EUR 0,10 !!
Trinidad Super EUR 0,33
Thailande Super EUR 0,65
Tunisie Diesel EUR 0,49
USA Diesel EUR 0,61


Venezuela Diesel EUR 0,07 !!!
Etats Arabes Unies Diesel EUR 0,18
Vietnam Diesel EUR 0,55
Ukraine Diesel EUR 0,51








C'est incroyable, non ???????
Les pays de l'Union Européenne, et leurs Ministres des Finances, prennent vraiment les populations pour des crétins..."TVA, TIPP, plus IRPP + ISF + TVA sur les biens consommables plus les rackets fiscaux divers et variés..." Et avec cette manne fiscale, la FRANCE n'est pas dans critères de MAASTRICHT et cerise sur le gâteau, UNE DETTE EXTERIEURE COLOSSALE pour affronter la crise mondiale!! (SUPER LE BILAN)

C'est incroyable, non ???????
Les pays de l'Union Européenne, et leurs Ministres des Finances, prennent vraiment les populations pour des crétins..

Le gouvernement veut tout faire pour contribuer à la baisse des prix des carburants. La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, l’a redit hier chez nos confrères d’Europe1. Et de brandir la menace de mesures fermes - sans toutefois préciser lesquelles - contre les pétroliers. Selon un rapport de la direction générale de la répression des fraudes, la baisse du prix du brut en mai n’a "pas ou peu" été répercutée à la pompe...
Carburants : la baisse du prix du brut trop discrète à la pompe Le reportage de Justine Leclercq (1'04")

"Nous sommes surpris" : la réaction ce matin de Jean-Louis Schilansky, président de l’Union française des industries pétrolières Il répond à Olivier Emond (4'48")


Mi-avril, les prix à la pompe enregistraient de nouveaux records. Ici dans une station-service à Paris.
©AFP/Miguel Medina

Tandis que les plus pessimistes (ou réalistes) envisagent désormais le litre de sans-plomb à 2 euros comme une fatalité, le gouvernement, lui, multiplie les annonces visant à rassurer les automobilistes et les routiers. Pas question de laisser la récente envolée des prix des carburants plomber le moral et le budget des conducteurs, et plus particulièrement de ceux pour qui la route est un outil de travail.

Le 11 avril dernier, la ministre de l’Economie sortait de sa réunion à Bercy avec les professionnels du secteur avec de bonnes nouvelles. " Les acteurs de la filière pétrole ont accepté de contribuer à la réduction de la facture pétrolière des Français ", assure alors Christine Lagarde. Une contribution de la filière pétrolière à hauteur de 115 millions d’euros pour financer une revalorisation du barème kilométrique des contribuables. La ministre de l’Economie souligne également qu’il n’y a pas eu d’augmentation abusive des marges du secteur et que les stations-service respectent bien les règles d’affichage des prix.

Les règles d’affichage peut-être. Mais la filière répercute-t-elle vraiment les baisses du prix du brut, quand il y en a, en bout de chaîne ? Selon un rapport exclusif de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes révélé ce matin par le Parisien/Aujourd’hui en France, la réponse est non. Le document souligne notamment que le prix du baril de brent a baissé de 8,48% durant la première quinzaine du mois de mai (le baril de Brent de la mer du Nord après avoir dépassé les 120 dollars mi-avril est retombé actuellement à 115 dollars). Or, selon la DGCCRF, la baisse potentielle a été répercutée à la pompe "dans la proportion de 50 à 70% suivant les réseaux" pour le gazole. Quant au sans-plomb, elle "n’a pas ou peu été répercutée", souligne le rapport.

Alors hier, Christine Lagarde a haussé le ton : "si nous ne recevons pas des explications appropriées qui justifient le non respect de l’engagement des pétroliers, nous prendrons des mesures ", prévient la ministre de l’Economie, répétant la fermeté "extrême" du gouvernement. Quelles mesures ? Pour le moment, le gouvernement ne le dit pas.

Profits de Total : polémique «grotesque» selon Eric Besson
D'après le ministre de l'Energie, «Total ne paie pas d'impôts en France parce qu'il ne gagne pas d'argent en France».
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Un camion citerne portant le logo de Total. (© AFP Patrik Stollarz)

Le ministre de l'Energie Eric Besson a qualifié de "grotesque" la polémique sur les profits de Total, réapparue à la faveur de la controverse sur les prix des carburants à la pompe, soulignant que le groupe "contribu(ait) à la sécurité d'approvisionnement énergétique" de la France.

"Je suis heureux qu'un grand groupe français contribue à la sécurité d'approvisionnement énergétique de notre pays", a déclaré M. Besson lors d'une rencontre avec des journalistes, évoquant le pétrolier Total. "Je trouve grotesque le reproche qui lui est fait de gagner de l'argent à l'étranger alors qu'il paie beaucoup d'impôts à l'étranger", a-t-il ajouté.

"Total ne paie pas d'impôts en France parce que ses activités, notamment de raffinage, y sont déficitaires", a souligné le ministre, qualifiant les critiques récentes du groupe de "surenchère grotesque et démagogique". "Mais nous ne donnons pas pour autant un blanc-seing à Total", a-t-il tempéré, évoquant l'"exigence de transparence sur les marges". "Nous menons des études approfondies pour vérifier que la réactivité (du groupe) à la baisse est aussi grande que sa réactivité à la hausse quand les prix du baril de pétrole varient", a assuré le ministre.

Bénéfices astronomiques

M. Besson doit rencontrer le patron de Total Christophe de Margerie, qui a récemment relancé la polémique sur les prix des carburants en déclarant que son groupe allait répercuter à la pompe les récentes hausses des cours du pétrole brut. Le groupe a également récemment annoncé qu'il allait renoncer à un avantage fiscal (BMC ou bénéfice mondial consolidé), dont il affirme ne plus tirer profit depuis dix ans, qui continuait de faire polémique en lui permettant théoriquement d'échapper en France à l'impôt sur les sociétés malgré ses bénéfices astronomiques.

Première capitalisation de la Bourse de Paris, le géant pétrolier a dégagé l'an dernier des bénéfices à l'échelle mondiale en hausse de 32%, à plus de 10 milliards d'euros.

(Source AFP)

Les carburants ont encore augmenté ces jours-ci, pour atteindre des records.

Les prix sont en hausse pour deux raisons :
- le cours du baril augmente (sauf depuis 15 jours)
- le cours du dollar a beaucoup grimpé depuis un an
D’où un gazole à 1,43 €, et l’essence à 1,56 €.
Après, la question se pose : est-ce que la hausse de la matière première, le brut, est répercutée sans exagération par les pétroliers, pour les prix à la pompe ?
Une évidence : lorsque le brut est cher, que les compagnies pétrolières font les plus gros bénéfices, Total a des bénéfices qui explosent – 10 milliards en 2010, sans doute autant en 2011.
Ceci étant, il n’y a pas non plus de complot de la part des industriels du pétrole pour maintenir artificiellement des tarifs élevés dans les stations.

Le gouvernement pourrait intervenir pour faire baisser les prix à la pompe
Mathématiquement, il le peut. Puisque presque 50% du prix du gazole, et 57% du prix de l’essence, sont constitués de taxes !
Mais à moins qu’il y ait un embrasement des prix dans les stations, je vois mal l’Etat intervenir.
Ensuite, avec la dette qui pèse sur les finances publiques, l’Etat va difficilement se passer de recettes fiscales.
Le candidat Hollande a reparlé de la TIPP flottante, cette taxe perçue par l’Etat sur les carburants et qui pourrait être rendue flexible, comme entre 2000 et 2002, pour amortir les hausses ponctuelles des carburants.

Comment faire pour ne pas avoir un budget carburant qui explose...
deux solutions :
- conduire avec une plume sur l’accélérateur. Accélérer peu et, surtout, anticiper tous les freinages.
- La seconde : rouler moins. Avec un recours au covoiturage.
Dans les entreprises, dans les villes, dans les zones rurales, beaucoup d’initiatives peuvent encore être prises pour regrouper davantage de passagers dans une seule et même voiture.



De la contestation autour des bio-carburants
La controverse vient de la Cour des comptes.
Un rapport publié hier pointe, ce qu’on savait déjà, mais qui se trouve réaffirmé de manière officielle,à savoir que :
- les carburants issus de l’agriculture n’ont pas les vertus écologiques qu’on leur prête ;
- qu’ils entraînent une surconsommation, car leur pouvoir énergétique est inférieur à celui de l’essence
- qu’ils coûtent plus cher que les carburants issus du pétrole, bien qu’ils soient largement subventionnés. Ils sont pourtant inclus d’office, à hauteur de 6 à 7%, dans le diesel et dans l’essence vendus en station.

La main d’œuvre dans les garages toujours plus chère
Le coût de la main d’œuvre dans les garages de marque tourne aux alentours de 84 € de l’heure.
Soit une augmentation très importante et régulière.

Selon une étude publiée par les ONG Action Aid et Les Amis de la terre, les objectifs de l'Union européenne en matière de biocarburants vont coûter de 10 à 18 milliards d'euros par an aux automobilistes d'ici 2020.

Il y a encore du chemin à faire pour atteindre l'objectif de l'Union européenne, soit 10% d'énergies renouvelables dans les transports d'ici 2020, en grande partie grâce à des biocarburants. Or aujourd'hui ceux-ci ne représentent que 4,7% de l'énergie utilisée dans les transports européens.

Et en 2020 les bio carburants coûteront toujours plus chers que les carburants classiques : 19 à 41 centimes de plus pour le litre de bioéthanol, 35 à 50 centimes de plus pour le litre de biodiesel. Sans compter les adaptations de moteurs ou d'infrastructures de distribution qui seront nécessaires. Au final, ces objectifs européens représenteraient un surcoût de 10 à 18 milliards d'euros par an pour les automobilistes d'ici 2020. La semaine dernière déjà, dans un rapport, la Cour des comptes indiquait que le développement des biocarburants en France étaient principalement supporté par les consommateurs.

Les deux ONG à l'origine de l'étude publiée aujourd'hui, Action Aid et Les Amis de la terre, se sont basées sur les exemples de l'Allemagne et du Royaume-Uni. Elles dénoncent l'inefficacité des biocarburants en matière de réduction d'émissions de CO2 et leur responsabilité dans l'enrichissement des prix des matières premières agricoles. La Commission européenne conteste en bloc ces arguments en assurant que le recours aux biocarburants dans l'UE "permettra de réduire de 21% les émissions de gaz à effet de serre en 2020", et n'entraînera que des hausses "modérées" des prix de l'alimentation.

"Une politique coûteuse et inefficace" Sylvain Angeran, coordinateur des campagnes pour Les amis de la terre

© IDÉ
Le précédent "plus haut" historique avait été établi mi-janvier. Le super sans plomb 98 a franchi pour la première fois 1,60 euro du litre (à 1,6022 euro) la semaine dernière, selon les chiffres de la Direction générale de l'énergie et du climat. Le SP95, davantage consommé, n'avait jamais été aussi cher non plus, à 1,5640 euro en moyenne. Le diesel, à 1,3960 euro, est en moyenne moins cher d'un centime que fin janvier.

Cette évolution s'explique par les tensions géopolitiques avec l'Iran, qui entretiennent le cours du brut à un niveau élevé, et la baisse de l'euro par rapport au dollar, qui renchérit les importations.

Cette évolution s'explique par les tensions géopolitiques avec l'Iran, qui entretiennent le cours du brut à un niveau élevé,

Sur fond de crise grecque et de bras de fer entre l'Iran et l'occident, le baril atteint des sommets depuis l'été 2008.


À Paris, certaines stations affichent des prix bien au dessus de la moyenne. © Radio France Pierre Breteau

Un peu plus de 92 euros le baril de pétrole brut, un record depuis le dernier pic de juillet 2008 quand il avait atteint 91,34 euros. La conséquence se fait ressentir à la pompe, en moyenne le litre d'essence atteint 1,579 euros et 1,418 euros pour la même quantité de diesel. Ces moyennes cachent des inégalités, en région parisienne par exemple, les prix sont souvent un peu plus élevés.

Les prix ne sont pas près de baisser

Avec la crise ouverte entre l'Iran et Israël, les prix vont continuer d'augmenter : "Les tensions au Moyent-Orient et la crise de l'euro sont des tendances lourdes. Cette année 2012 devrait donc se traduire par des prix du pétrole très élevés", explique Jean-Louis Schilansky, président de l'Union français des industries pétrolières.

La situation en Grèce inquiète aussi "les marchés", et dans l'attente d'une solution définitivement au problème du pays, les prix risquent de continuer d'augmenter.

Selon les derniers chiffres du ministère du Développement durable, un litre de sans plomb 95 coûte désormais 1,60 euro; 1,64 euro pour du sans plomb 98, un record historique. Le gazole atteint lui son plus haut niveau de l'année : 1,44 euro. Des chiffres qui dépassent les records précédemment établis... il y a une semaine.

Le prix du sans plomb 95 a franchi le seuil symbolique des deux euros le litre dans une station à Paris, près de la place de la Bastille. Depuis fin 2011, les prix de l'essence battent record sur record en France.

Le seuil symbolique des deux euros a été franchi : une pompe à essence affiche 2,020 euros le litre de sans plomb 95, dans un parking situé rue Saint-Antoine, près de la place de la Bastille à Paris. Les prix de l'essence sans plomb ont atteint de nouveaux sommets en France la semaine dernière, à 1,6211 euro en moyenne pour le litre de sans plomb 95 et à 1,6610 pour celui de sans plomb 98.

Pour les professionnels de la route, tout est bon pour limiter la consommation. Reportage à Rungis, Samuel Aslanoff.

A quelques semaines de la présidentielle, le franchissement de cette barre symbolique des deux euros pourrait relancer le débat. François Hollande, candidat à la présidentielle, a proposé un rétablissement d'une TIPP "flottante", consistant à baisser les taxes quand le baril monte et à les augmenter quand il baisse. Depuis fin 2011, les prix à la pompe battent des records, à cause notamment des prix très élevés du pétrole brut et de l'affaiblissement de l'euro face au dollar.

Le spécialiste de la fiscalité et des finances de l'équipe Hollande critique les compagnies qui font du profit sur les stocks de pétrole constitués avant la hausse des cours. Par ailleurs, Jérôme Cahuzac ironise sur la proposition de Nicolas Sarkozy d'imposer les exilés fiscaux, alors qu'il avait proposé une mesure similaire en 2010, repoussée à l'époque par l'UMP.


Essence : J.Cahuzac (PS) dénonce les "profits illégitimes" des compagnies pétrolièresFranceInfo
Sarkozy et les exilés fiscaux

"C’est une idée que la gauche a d’abord eue avant que Nicolas Sarkozy ne la reprenne à son compte, et ensuite, cette mesure a fait l’objet d’une opposition très virulente […] En ce qui me concerne, j’avais suggéré que l’ensemble que nos compatriotes expatriés soient le cas échéant mis à contribution".

"Nicolas Sarkozy propose de ne taxer que les exilés fiscaux, ce qui veut dire qu’il connait la frontière entre un expatrié et un exilé ; il a beaucoup de chance de connaître cette frontière que personne ne sait définir sauf lui".

"L’idée de demander à tous les français, où qu’ils travaillent, où qu’ils vivent, de contribuer au redressement du pays est une bonne idée".

Essence

"Toutes les compagnies pétrolières, en tout cas Total, ont des stocks, d’au moins trois mois ; et ce qu'il faut que nos auditeurs comprennent, c’est que le prix qu’ils sont en train de payer à la pompe correspond à des stocks qui ont été constitués à un moment où le prix du baril n’est pas celui d’aujourd’hui […] il y a donc des profits illégitimes qui sont en train d’être constitués par ces compagnies pétrolières".

Trop de candidature à gauche ?

"Que ceux quoi souhaitent le changement ne se trompent pas le jour du premier tour. On a tous en souvenir le 21 avril (2002, ndlr)".

Très discrètement, l'émirat a pris depuis l'été dernier 2% du capital du groupe pétrolier. Une participation non soumise à obligation de déclaration, qui pèse tout de même plus de deux milliards d'euros.

Quand s'arrêtera l'appétit du Qatar ? Après le rachat du PSG, le club de football parisien, après la razzia sur les droits télé de la Ligue 1, via Al-Jazira Sports, après la reprise de palaces à Cannes (Carlton) et Paris (Royal Monceau), l'émirat est devenu depuis l'été, très discrètement, l'un des principaux actionnaires de Total.

Le Qatar a pris 2% du capital du groupe pétrolier - inférieure à 5%, elle n'est pas soumise à une obligation de déclaration. Au cours actuel, cette participation vaut plus de deux milliards d'euros.

Le Qatar figure donc parmi les principaux actionnaires, derrière les salariés et le milliardaire belge Albert Frère, et à égalité avec le fonds chinois State Administration of Foreign Exchange (Safe).

Total se refuse à confirmer l'information.

A travers le fonds souverain chinois CIC, l'Empire du Milieu prend une participation de 2% dans le capital du groupe pétrolier français Total. En échange, Total va pouvoir travailler, en Chine, à l'exploration et l'exploitation de gaz de schiste. Le groupe est également en discussions pour obtenir le droit de commercialiser ses carburants en Chine.

Le PDG de Total, Christophe de Margerie, affirme ne voir "aucun problème" à ce que la participation chinoise augmente au sein du capital de son groupe

Le groupe pétrolier a signé un «préaccord» pour créer une coentreprise en Chine avec le chinois Sinopec, a annoncé son PDG Christophe de Margerie au Wall Street Journal dimanche.
Total a signé «un préaccord» avec le groupe pétrolier chinois Sinopec, afin de créer une coentreprise d’exploration et de production de gaz de schiste en Chine, a déclaré dimanche Christophe de Margerie, PDG de Total, au Wall Street Journal. Les autorités chinoises détiennent 2% du capital de Total depuis avril 2008 et Christophe de Margerie ne voit «aucun problème» à ce que le fonds souverain chinois CIC prenne une participation supplémentaire, selon le Wall Street Journal.

La production chinoise de ce gaz naturel est quasiment nulle aujourd’hui. Toutefois, elle pourrait atteindre 6,5 milliards de mètres cubes en 2015, puis 60 à 100 milliards de mètres cubes d’ici à 2020, si les objectifs affichés sont atteints. Mais, si les pouvoirs publics chinois «veulent atteindre ces niveaux de production, ils devront donner les autorisations rapidement. Sinon, ce sera infaisable», a estimé le patron du groupe pétrolier français. Total est déjà présent dans l’exploration du gaz de schiste en Pologne, au Danemark, en Argentine. Aux États-Unis, dans le cadre d’une coentreprise avec le groupe gazier Chesapeake Energy et son partenaire EnerVest, il a versé 700 millions de dollars et s’est engagé à financer jusqu’à 1,6 milliard sur sept ans pour «la réalisation de nouveaux puits».

En France, la technique de fracturation hydraulique est interdite. Mais le groupe pétrolier a lancé une procédure administrative pour tenter de contrer l’abrogation de ses permis d’exploration. Total a indiqué que les discussions avec son partenaire japonais Inpex pour accroître sa participation dans le projet de gaz naturel liquéfié d’Ichthys, en Australie, pourraient être prolongées et qu’elles ne s’achèveraient que d’ici à la fin de l’année.

INFOGRAPHIE La consommation de carburant a baissé de 3,5% au mois de mars par rapport à mars 2011, selon les chiffres publiés par l'Union française des industries pétrolières. C'est la deuxième baisse consécutive depuis le début de l'année. Ce n'était pas arrivé depuis 2008.

INFORMATION FRANCE INFO | L'association de consommateurs CLCV publie ce matin une enquête sur les carburants. À la fin de l'été, le gouvernement avait décidé de baisser temporairement les taxes sur le carburant. Trois centimes de moins par litre pour soulager les consommateurs. Et bien selon cette étude, les distributeurs et les raffineurs en ont également profité. Le directeur de la CLCV était sur France Info mercredi matin.

C'est à la fin de l'été que le gouvernement avait décidé de soulager le portefeuille des consommateurs confrontés à une forte hausse des prix de l'essence. Il avait diminué de trois centimes par litre les taxes sur l'essence et le gazole. Selon une étude publiée ce mercredi par la CLCV, une association de consommateurs, les raffineurs et les distributeurs en ont également profité pour augmenter leurs marges.

Cette hausse des marges concerne le gazole, le carburant le plus utilisé en France puisque plus des trois quarts des véhicules vendus dans l'hexagone sont des diesels. Selon la CLCV, le total des marges sur le gazole, celle des distributeurs plus celles des raffineurs, a sensiblement progressé.

Cette augmentation représente environ deux centimes de plus par litre en octobre, par rapport à la moyenne relevée au mois d'août avant l'entrée en vigueur du plan gouvernemental. Un constat qui va donc à l'encontre des engagements des pétroliers. Ils avaient promis de faire un effort pour le consommateur.

Baisse des marges pour le sans-plomb

Autre élément important de cette enquête : ce qui est valable pour le gazole ne l'est pas pour l'essence. La CLCV constate le phénomène inverse pour le sans-plomb. En octobre, les marges sur l'essence ont baissé de deux centimes par litre par rapport à août.

Enfin dernier point à souligner : d'après l'association le carburant est toujours nettement moins cher dans les grandes surfaces. Neuf centimes de moins en moyenne. Le carburant reste un produit d'appel pour les hypermarchés, cela leur permet d'attirer des clients.

Un plafonnement du prix du carburant

Mercredi matin, sur France Info, Thierry Saniez, le directeur général de la CLCV a parlé de la "dépendance au véhicule" subie par de nombreux Français qui ne peuvent pas faire autrement. Il s'est donc interrogé, ces marges sont-elles "un phénomène d'opportunisme"?

La CLCV demande notamment, pour remédier à cette dépendance, qu'il y ait "une politique à moyen terme très active pour permettre aux gens d'être moins dépendants", cela passerait par un arrêt de "l'étalement urbain", selon Thierry Saniez, ou encore le développement du co-voiturage. La CLCV souhaite également une "régulation en plafonnant le prix du carburant quand il dépasse un certain montant via une modulation du poids des taxes".

Baisse des taxes sur les carburants, quelles conséquences ? Thierry Saniez, directeur général de la CLCV

À télécharger

L'étude complète de la CLCV sur le prix des carburants
http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/2012/11/27/815843/pdf/fichier/ENQUETE%20CLCV%20NOV%202012%20CARBURANT%2026.11.pdf