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La faillite de la banque avait coûté 30 milliards d’euros aux contribuables irlandais.

Violences policières : la conférence de presse mouvementée du préfet de Bretagne

Les journalistes bretons saisissent le défenseur des droits

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"Le sang-froid a déserté les rangs des forces de l'ordre". Lors d'une conférence de presse tenue le 2 juin et diffusée en direct sur Periscope, le préfet de Bretagne Christophe Mirmand a dû faire face à des journalistes particulièrement remontés. En cause : les violences et intimidations policières dont ont été victimes certains reporters en marge de manifestations contre la loi travail. Le club de la presse de Bretagne a annoncé qu'il allait saisir le Défenseur des droits.
"Merci d'être venus pour faire le point sur les manifestations qui se sont déroulées aujourd'hui". Micros sagement alignés, reporters attentifs : la conférence de presse commençait pourtant bien pour le préfet de la région Bretagne Christophe Mirmand, venu faire le bilan de la manifestation rennaise et "rendre hommage [aux forces de l'ordre] qui effectuent leur travail dans des conditions difficiles".

Trente minutes plus tard, l'ambiance a changé. Journalistes matraqués, manifestants "chargés" par un véhicule de police, policiers non identifiables car sans matricule, photographes "invités" à supprimer leurs photos ou caméras détournées violemment : poliment mais avec pugnacité, les journalistes rennais ont fait le tour des sujets qui fâchent. Avec, en première ligne, le fondateur de Taranis News Gaspard Glanz (invité il y a peu de notre émission sur les violences en manifestations), qui retransmettait les échanges en direct sur Periscope - la vidéo est visionnable en intégralité ici.
"Ils sont en face de vous, monsieur"
Premier sujet soulevé par l'auditoire : les coups de matraque. "Les images que j'ai pu voir ne donnent pas le sentiment qu'il y a eu usage de matraques contre les journalistes..." débute le préfet. Raclement de gorge dans la salle. "Ils sont en face de vous, monsieur, les journalistes frappés !", lance Glanz. Plus tôt dans l'après-midi, France 3 avait diffusé la vidéo de l'un de ses caméramen ayant reçu un coup de matraque. Face au préfet, Glanz est appuyé par le témoignage d'un journaliste présent lorsqu'une voiture de police a foncé sur des manifestants tentant d'envahir la rocade de Rennes :

Glanz revient ensuite sur la question des matricules des policiers - ces numéros individuels d'identification qu'ils sont en principe tenus de porter. À Rennes, le vidéaste a filmé et photographié des policiers qui n'en portaient pas. Le préfet indique "ne pas avoir été témoin" de telles pratiques. Pas plus que le directeur départemental de la sécurité publique, Patrick Chaudet, également présent, mais qui assure qu'il va "vérifier".

> Cliquez sur l'image pour un gros plan <

Tweets de Gaspard Glanz, 31 mai 2016

Cadeau pour le préfet : un bout de grenade

Il n'y a pas que des matraques qui ont atteint des journalistes (et des manifestants) ces dernières semaines lors des manifestations contre la loi Travail : des grenades de désencerclement, également. Un jeune homme, photographe indépendant, a été plongé dans le coma après avoir été atteint par un éclat de grenade (qui lui aurait enfoncé la boîte crânienne) le 26 mai. Cela se passait à Paris et non à Rennes, mais Glanz tient à évoquer le sujet avec le préfet de Bretagne... à qui il remet un morceau de la grenade qui a blessé le photographe :

Photos effacées et caméras détournées "violemment"

Ce n'est pas fini. Les journalistes bretons l'interpellent ensuite sur un autre sujet sensible : les policiers qui tentent de les empêcher de travailler. "Est-ce que c'est normal que des officiers de police demandent... forcent des journalistes à effacer leurs photos? C'est ce qui est arrivé mardi, je pense que vous l'avez vu", reprend le fondateur de Taranis. Ses confrères renchérissent en évoquant des caméras "détournées systématiquement" :

À gauche de l'image : le préfet. À droite : le directeur départemental de la sécurité publique, Patrick Chaudet.

Des policiers qui ordonnent d'effacer des photos ? Là encore, Taranis a des images : filmées dans le centre-ville de Rennes, on y voit trois policiers, dont un en civil (vraisemblablement de la BAC), entourer un jeune homme qui tient à la main un appareil photo. Les policiers semblent effectivement lui demander de les effacer, et le jeune homme assure ensuite l'avoir fait.

Après trente minutes d'échange, entre des journalistes polis mais excédés et un préfet corseté dans ses réponses automatiques (sur les "circonstances difficiles" dans lesquelles travaillent les forces de l'ordre) et peu au fait des accusations qui visent les représentants des forces de l'ordre, ce dernier propose de mettre fin à la conférence de presse. (Mauvaise) surprise : il voit alors surgir le coprésident du Club de la presse de Rennes Xavier Debontride, qui vient porter l'estocade. Il l'informe "solennellement" que le Club de la presse de Bretagne s'apprête à "saisir le Défenseur des droits" :

Comment les journalistes travaillent-ils lors de manifestations ? Quelles relations entretiennent-ils avec les forces de l'ordre ? Que disent les syndicats policiers des violences contre les journalistes et les manifestants ? Où se trouve la frontière entre journalisme engagé et militantisme, lorsque l'on couvre des mouvements sociaux ? Nous posions toutes ces questions à Gaspard Glanz (Taranis News) mais également au photographe NnoMan, au périscopeur Rémy Buisine et au secrétaire général de la CGT-Police Alexandre Langlois dans l'émission : "On laisse pourrir pour inciter à la violence".

«Il faut savoir terminer une grève dès que satisfaction a été obtenue», avait déclaré le leader du PCF lors des grandes grèves de juin 1936

Mark Zuckerberg utilisait en réalité un seul mot de passe pour ces trois comptes. Trois syllabes, deux lettres : “dadada”.

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Dans le monde enchanté des diplômés des grandes écoles, le taux d’insertion grimpe, leur salaire moyen est en progression et une majorité écrasante entre sur le marché du travail avec un contrat à durée indéterminée.

59 % des liens partagés sur les réseaux sociaux ne sont pas cliqués.
70 % des utilisateurs de Facebook lisent seulement le titre
Pire, l’étude met en avant que ce type de partage à l’aveugle est en fait déterminant dans le choix des informations qui circulent, par rapport à celles qui tombent dans l’oubli. Donc vos retweets inconsidérés, et ceux de vos amis, façonnent en réalité nos idées politiques et culturelles

tout cela nous rendra-t-il plus heureux ? "Oui", selon Palmer Luckey, créateur du masque Oculus Rift qui pense que la RV va apporter "le bonheur aux gens". Il estime que cela permettra à tout le monde d’accéder à des choses normalement inaccessibles. En gros, vous ne pouvez pas vous payer des vacances de footballeur milliardaire sur un yacht au bout du monde avec des filles superbes ? Pas de problème. On va vous les fournir en réalité virtuelle. Voilà qui fait un peu peur, avouons-le. Cela fait penser au film "Total Recall".