!!! Affaire Nelson : sursis pour le policier chauffard !!!

Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné à un an de prison avec sursis le policier qui avait fauché Nelson en 2007 à Marseille. Le jeune garçon de 14 ans traversait un passage piéton dans les quartiers nord de la citée phocéenne.
Le deuxième policier qui était à bord de la voiture a été relaxé.

Reconnu coupable d’homicide involontaire aggravé par la vitesse excessive de son véhicule, le policier, Yohan Bensadoun, 24 ans, aujourd’hui titularisé mais stagiaire à l’époque des faits, s’est vu également infliger une annulation de son permis de conduire, avec interdiction de le repasser pendant un an.
Son collègue, Frédéric Nieddu, 31 ans, qui était chef de bord de l’équipage mais était assis à l’arrière du véhicule, a été relaxé.
Mis en examen pour homicide involontaire, le parquet avait requis six mois de prison avec sursis et un an de suspension du permis à son encontre. “Le tribunal n’a pas du tout occulté la tragédie que représente ce dossier, mais il y a des règles de droit qui doivent être appliquées”, a déclaré la présidente Marie-France Durand-Serée pour expliquer notamment la relaxe de du deuxième policier.

un an de prison avec sursis pour le policier qui avait fauché Nelson en 2007. C’est inférieur aux réquisitions du parquet.

Les deux soeurs de Nelson, Julie, 31 ans, et Elsa, 25 ans, ont fait part de leur mécontentement. “Je veux faire appel à toutes les mères de France et leur dire que nos enfants sont en danger”, a déploré Julie. “On avait réussi à se reconstruire petit à petit. Aujourd’hui, c’est pire qu’avant”, a regretté Elsa. “On espérait que le policier condamné aurait un regard pour nous, quelque chose d’humain, il n’en a rien été”.

L’avocat des soeurs de Nelson parle de condamnation "vraiment légère".

L’enquête avait établi que le véhicule de police circulait à 73km/h au lieu des 50 autorisés au moment du choc.
L’Inspection générale de la police nationale avait conclu que les policiers se rendaient à l’hôpital Nord de Marseille pour prendre une relève. Elle avait estimé que “la mission ne présentait aucun caractère d’urgence”.