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Message  spike Lun 18 Juil - 20:01


Les Bourses européennes craquent avant le sommet sur la Grèce

Les places européennes et américaines ont terminé en repli, l'euro poursuit sa baisse face au dollar.

Les Bourses européennes, minées par les valeurs bancaires, ont terminé dans le rouge lundi et Wall Street s'affichait en nette baisse, dans un climat d'inquiétude croissante sur la crise de la dette, aussi bien en zone euro qu'aux Etats-Unis.

La zone euro, dont les dirigeants se retrouvent jeudi pour un sommet extraordinaire, doit impérativement boucler dans les jours à venir un nouveau plan de sauvetage de la Grèce afin d'éviter une contagion périlleuse de la crise de la dette.

Inquiétude générale

A Paris, le CAC 40 a terminé en forte baisse de 2,04% à 3.650,71 points, son plus bas niveau de l'année, pendant que l'indice Footsie-100 de Londres et le Dax de Francfort lâchaient tous les deux 1,55%. Parmi les places européennes, Milan a signé la plus forte baisse, en chutant de 3,06%. "L'inquiétude générale domine avant la réunion de jeudi prochain", relève Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities, qui voit au sein du marché "beaucoup d'interrogations et de reproches en terme de réactivité, notamment vis-à-vis de l'Allemagne".

A l'instar des Bourses européennes, Wall Street évoluait en baisse depuis l'ouverture: vers 16H00 GMT, le Dow Jones perdait 1,37% et le Nasdaq 1,55%. Le camp démocrate du président Barack Obama et ses adversaires républicains n'étaient, en effet, toujours pas parvenus à un accord lundi pour relever le plafond de la dette et éviter un défaut de paiement des Etats-Unis le 2 août.

«Personne ne va jouer les imbéciles»

Les déclarations du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, n'ont pas suffi à rassurer les investisseurs. "Chacune des parties ne cesse de répéter qu'un défaut de paiement est exclu", a-t-il déclaré avant d'ajouter que "personne ne va jouer les imbéciles sur ce sujet".

La nervosité des investisseurs était aussi palpable sur le marché de la dette, où les taux espagnols, italiens et grecs sur dix ans ont atteint de nouveaux records depuis la création de la zone euro. Malgré les bons résultats des banques aux tests de résistance publiés vendredi, les valeurs bancaires européennes, considérées comme risquées, ont tiré les indices vers le bas. A Milan et à Londres, les banques ont lâché entre 5 et 7%.

Les banques françaises et allemandes ont pâti de leur importante exposition à la dette grecque: Société Générale a perdu 5,48% et BNP Paribas 3,64%. A Francfort, Commerzbank a cédé 4,64% et Deutsche Bank 3,45%. En une semaine, elles ont perdu respectivement 20% et 10%. "Tant que le sort de la Grèce n'est pas réglé, le marché va baisser et les banques seront les premières victimes", a commenté Christian Parisot, économiste chez Aurel BGC.

L'euro en baisse

Pour l'heure, de fortes divergences persistent au sein de l'Europe, en particulier entre l'Allemagne, qui veut voir les banques participer au plan d'aide à Athènes, et la Banque centrale européenne (BCE) qui exclut tout défaut de la Grèce.

Nerveux, les investisseurs se ruaient sur les placements réputés plus sûrs comme l'or. Conséquence: le métal précieux a atteint lundi un nouveau record historique en dépassant pour la première fois la barre des 1.600 dollars l'once. Sur le marché des changes, c'est le franc suisse qui bénéficiait de cette aversion au risque. La devise helvétique s'échangeait à 1,1476 franc pour un euro, un nouveau record face à la monnaie unique. L'euro a accentué son repli face au dollar, valant 1,4041 dollar contre 1,4156 dollar vendredi soir.

Les marchés asiatiques, après avoir résisté en début de séance, ont fini par céder à la morosité générale: Hong Kong a perdu 0,32% et Shanghai 0,12%. Tokyo était fermée en raison d'un jour férié au Japon.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/economie/01012349665-les-bourses-europeennes-craquent-avant-le-sommet-sur-la-grece
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Message  ivo Jeu 21 Juil - 20:21

EN DIRECT. Crise de la dette : la Grèce vers un défaut de paiement partiel
http://www.leparisien.fr/crise-europe/en-direct-crise-de-la-dette-la-grece-vers-un-defaut-de-paiement-partiel-21-07-2011-1540669.php

Quel plan pourra sauver la Grèce et rassurer les marchés? Les chefs d'Etat de la zone euro, et plus particulièrement la France et l'Allemagne, vont proposer cet après-midi à Bruxelles un deuxième projet de sauvetage du pays hellène, un an après le premier, au cours d'un sommet extraordinaire.


Le montant global du second plan de sauvetage de la Grèce n'a pas été chiffré, selon une source diplomatique. Le plan devrait avoisiner les 110 milliards d'euros, comme le premier mis en place l'an dernier.

Après des heures de négociations, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont réussi dans la nuit de mercredi à jeudi à dégager une «position commune» sur le sauvetage de la Grèce, selon une source de la délégation française. Les détails de ce projet n’ont pas été communiqués.

19h45. Rédaction de l'accord. Selon le Telegraph, les dirigeants étudieraient le 7e paragraphe. La réunion serait donc loin d'être terminée.

19h41. Pourquoi le défaut de paiement ? Le défaut partiel de paiement serait déclaré par les agences de notation à cause de la contribution des créanciers privés de la Grèce au nouveau plan d'aide. Mais ce défaut, une hypothèse auquel s'opposait initialement la France, ne devrait durer que peu de jours, puisque le plan de sauvetage devrait permettre ensuite de réduire la dette.

19h09. Pas de progrès aux Etats-Unis. La Maison Blanche déclare n'avoir «pas de progrès à annoncer» dans les négociations pour relever le plafond de la dette américaine, contrairement à des informations de presse affirmant qu'un accord était proche entre le président Barack Obama et ses adversaires républicains.

18h49. Les Bourses finissent bien. Les Bourses européennes ont terminé en nette hausse jeudi, grâce notamment aux valeurs bancaires, soulagées par la perspective d'un projet d'accord au sommet de Bruxelles. A Paris, l'indice CAC 40 progresse de 1,66%, Londres de 0,79%, Francfort de 0,95% et Madrid de 2,93%.

18h31. Et les épargnants ? En cas de défaut partiel de la Grèce sur sa dette, les dépôts bancaires des épargnants devraient être protégés à hauteur de 100 000 euros, selon un mécanisme mis en place après la crise financière de 2008. Le survie des banques grecques, dont deux ont échoué aux tests de résistance européens, n'est elle pas assurée.

18 heures. La Banque mondiale reste à l'écart. Le président de la Banque mondiale (BM) Robert Zoellick salue les efforts des pays de la zone euro pour réduire la dette colossale de la Grèce mais a réitéré le refus de son institution d'intervenir dans ce pays. «Nous n'avons pas travaillé en Grèce depuis 30 ans, nous nous concentrons sur les pays en développement. La Grèce est un membre de l'Union européenne et bénéficie de son soutien», a-t-il déclaré.

17h30. Les marchés euphoriques. Milan, Francfort, Paris... Toutes les places boursières sont dans le vert, saluant ainsi le projet d'accord pour sauver la Grèce, et éviter une contagion de la crise de la dette.

17h11. La Bourse d'Athènes respire. La Bourse d'Athènes (Athex) termine en hausse de 2,54% dans le sillage des marchés financiers qui ont réagi positivement aux premiers détails du projet d'accord de la zone euro sur la Grèce.

17h09. Bientôt une conférence de presse de Nicolas Sarkozy ? Jean Quatremer, le journaliste de Libération à Bruxelles, sur Twitter, il y a une heure : «Le sommet de l'Eurozone devrait se terminer plus rapidement que prévu. On annonce la conf de presse de Sarkozy pour bientôt.»

17h01. Les Bourses rebondissent. Les marchés financiers saluent les premiers détails du projet d'accord de la zone euro sur la Grèce, qui permettrait de réduire la colossale dette d'Athènes même s'il pourrait déboucher sur un défaut de paiement partiel du pays. Le CAC 40 parisien prend 2,20%, le Dax allemand 1,37%, la Bourse de Madrid 3,00% et Milan 3,82%, vers 16h30.

16h42. Brouillon. Le Daily Telegraph a mis en ligne un document, décrit comme le brouillon de la déclaration des dirigeants européens.

16h36. Pas de taxe bancaire. Selon le chef de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, le nouveau plan de sauvetage de la Grèce n'inclura probablement pas le projet de taxe bancaire. Un temps évoqué, ce projet de taxe devait rapporter 50 milliards d'euros sur les 100 milliards d'euros du deuxième plan d'aide pour la Grèce actuellement en négociation.

16h31. FMI. Un nouveau prêt du Fonds monétaire international à la Grèce reste à ce jour «hypothétique», assure un porte-parole de l'institution à Washington.

16h06. Vers un défaut de paiement ? Un défaut sélectif de paiement de la part de la Grèce est «potentiellement inévitable», estime le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager. «Un défaut sélectif n'est pas un but en soi, ce n'est certainement pas une chose que nous recherchons, mais nous ne pouvons pas l'exclure d'avance, il est potentiellement inévitable». Un défaut de paiement désigne le fait de ne pas pouvoir honorer une partie ou la totalité de ses engagements.

VIDEO. Un défaut de paiement de la Grèce n'est «pas exclu», selon Jean-Claude Juncker





15h59. Pour les créanciers privés. Le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager explique que, selon l'accord franco-allemand, les banques et assureurs qui possèdent des obligations d'Etat grecques pourraient choisir entre trois manières de contribuer au plan d'aide. Ces options sont : échanger les obligations qu'ils possèdent contre de nouvelles obligations d'une maturité plus longue, échanger celles-ci contre des obligations ayant la même maturité mais d'une valeur moindre, ou enfin revendre directement leurs obligations à la Grèce à un prix moins élevé que celui auquel ils les avaient acquises.

15h49. Le point sur l'accord. La zone euro veut réduire le volume de la dette grecque (d'environ 350 milliards d'euros) en impliquant les banques créancières du pays, comme le souhaitait l'Allemagne depuis le début. Parmi les options à l'étude figure le rachat de la dette du pays auprès des créanciers privés, pour réduire le volume global de l'endettement national. Il pourrait être réalisé y compris par le Fonds de secours de la zone euro créé pour les pays en difficulté. Autres options: un échange des obligations grecques en circulation pour d'autres à échéance plus longue et un «roulement» de ces mêmes titres, qui verraient les créanciers les réinvestir lorsqu'ils arrivent à échéance, selon une source européenne.

15h34. Montant des prêts. Le deuxième plan de soutien, qui doit permettre d'éviter la faillite du pays, devrait comporter environ 71 milliards d'euros de nouveaux prêts de l'Europe et du Fonds monétaire international (FMI), selon des diplomates.

15h31. L'euro se porte bien. L'euro rebondit fortement face au dollar jeudi, porté par le projet d'accord au sommet de la zone euro à Bruxelles, proposant d'allonger la durée des prêts aux pays en difficulté.

15h14. Le pétrole en hausse. Les prix du pétrole évoluent en légère hausse jeudi à l'ouverture à New York, le marché accueillant avec soulagement les premiers détails du projet d'accord entre dirigeants de la zone euro pour répondre à la crise de la dette.

15h01. Des prêts plus longs et moins coûteux. La zone euro compte allonger de 7 ans et demi à 15 ans au minimum la durée de ses prêts aux pays en difficulté comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal, et réduire le taux d'intérêt qu'elle leur demande de 4,5% à 3,5%, selon un projet d'accord du sommet de Bruxelles.

14h16. Rachat de dette. Le projet d'accord du sommet prévoit de doter son Fonds de secours de la capacité inédite de racheter de la dette publique aux investisseurs sur les marchés, selon des diplomates. L'idée serait que le Fonds de secours des pays de la zone euro, appelé Facilité européenne de stabilité financière (FESF), puisse à l'avenir acheter directement des obligations de pays en difficulté auprès des investisseurs sur le marché dit «secondaire». Une manière de soulager en particulier les banques européennes qui détiennent ces titres à la valeur dépréciée. Cette proposition est issue du compromis conclu tard mercredi soir à Berlin entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

13h35. Le sommet commence. Le sommet extraordinaire de la zone euro qui doit aboutir à un second plan d'aide à la Grèce démarre à Bruxelles, annonce sur son compte Twitter le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy.

13h20. Aparté. Juste avant le sommet, une rencontre se tient entre la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre grec Georges Papandréou, la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, et les présidents de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de l'UE Herman Van Rompuy ainsi que de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet.

VIDEO. François Bayrou et la crise de la dette.
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Message  spike Ven 22 Juil - 15:40


«Cet accord ne désarme pas les marchés financiers dans leur capacité à spéculer»
TCHAT
Le député européen Pascal Canfin (Europe Ecologie), spécialiste des questions financières, décrypte l'accord européen trouvé hier pour résoudre la crise grecque. Il a répondu à vos questions.

Coccinelle: La Grèce est-elle sortie d’affaire avec cet accord? Etes-vous optimiste?
Pascal Canfin: Sans cet accord, la Grèce aurait vraiment été sous l’eau. Cet accord lui permet de sortir la tête de l’eau et de respirer un peu, car le poids de la dette va être allégée avec les mesures décidées hier.

En revanche, d’autres mesures restent à prendre. Il faut d'abord que les Grecs réduisent massivement leurs dépenses militaires qui représentent 4% du PIB chaque année – alors qu’en France, pourtant présentée comme puissance militaire, les dépenses représentent 2% du PIB. C’est d’abord le nationalisme de la société grecque, partagée par la droite et la gauche, qui doit changer.

La deuxième priorité, c’est la lutte contre l’évasion fiscale. Selon les estimations du gouvernement grec, il y a 200 milliards de capitaux grecs placés en Suisse. L'Europe a tout intérêt à mettre la pression maximale pour que les Suisses lèvent le secret bancaire sur les capitaux comme ils sont en train de le faire pour les capitaux américains. Cela permettrait de taxer cet argent qui ne l’a pas été. Le manque à gagner est considérable: 200 milliards d’euros, c’est deux tiers de la dette publique. Si on taxe à 30% ces 200 milliards, cela représente 70 milliards. Soit presque la moitié du plan d’aide décidé hier.

djea: Bonjour! La question que tout le monde se pose: QUI VA PAYER?
Tatave: Qui paye en fait?

La majeure partie du plan est assumée par le secteur public, mais le secteur privé (les banques) sont aussi mises à contribution.

Pour la partie publique, ce sera un nouveau prêt du fameux «fonds européen de stabilité financière» (FESF) et du fonds monétaire international (FMI). Comment le FESF va-t-il trouver l'argent? En allant sur les marchés, auprès des fonds de pension, des banques, des fonds d’investissement, des gestionnaires d’assurance vie, qui aujourd’hui refusent de prêter directement à la Grèce mais qui acceptent de prêter au fameux fonds (FESF) qui est garanti. Si la Grèce rembourse, le coût pour le contribuable européen sera égal à zéro!

Sur les 160 milliards annoncés hier, 50 milliards vont reposer sur les banques. Elles devront soit diminuer les intérêts imposés à la Grèce (ce qui représente un manque à gagner par rapport aux taux actuels), soit accepter des pertes en capital (par exemple que les obligations perdent la moitié de leur valeur).

DW: Il n’y aucune garantie que les banques privées participeront à ce renflouement. Quels arguments ou lois existent pour inciter voire forcer les sociétés privées de participer à l’effort en Grèce?
Les banques ont pris aujourd’hui l'engagement moral de participer à l’allègement de la dette grecque. Mais comme c’était une condition politique de l’Allemagne, elle va être très attentive à ce que les banques le fassent vraiment. Donc une banque qui s’amuserait à ne pas respecter cet engagement moral prend un vrai risque de perte d’image et de crédibilité. Ce n’est pas du tout dans leur intérêt de refuser.

Sydney: dans quelle mesure, si la taxation sur les transactions financières n’est pas appliquée, peut-on espérer un comportement «raisonnable» des marchés et des intermédiaires?
Si on parle bien de la taxe bancaire envisagée hier mais finalement pas mise en place, elle a fonctionné comme un leurre qui a poussé les banques à accepter l’exigence allemande. C’est pas plus mal qu’on n’ait pas utilisé l’outil fiscal sur ce sujet, c’est toujours une carte qu’on a en main pour imposer une fiscalité plus dure aux banques et mettre en place une taxe sur les transactions financières.

K.: Pourquoi sauve-t-on encore les banques, qui spéculent d’un côté, en faisant des bénéfices énormes en empruntant à la BCE à 1,5% et en prêtant aux pays à beaucoup plus, de l’autre en exigeant moult garanties?
Sur la spéculation, c’est un des angles morts de l’accord d’hier et l’une de ces principales faiblesses: il ne désarme pas les marchés financiers dans leur capacité à spéculer contre les dettes des Etats. C’est ce qui s’est passé sur l’Espagne et l’Italie ces derniers jours.

Sans trop entrer dans les détails techniques, il faut savoir qu'il est possible au travers d’un produit financier qui s’appelle le CDS (credit défault swaps) de faire augmenter artificiellement le taux d’intéret de la dette d’un Etat. Ce type de produit devrait être interdit. Un texte européen est en cours de négociations, dont je suis le négociateur pour le parlement européen. J’ai une majorité très large derrière moi pour interdire ces produits. Mais il n’y a pas de majorité au sein des Etats. L’Allemagne est favorable à cette interdiction mais pas la France…

On laisse les marchés jeter de l’huile sur le feu et ensuite on est obligé de débloquer des sommes importantes. On devrait prendre le problème à la racine: la priorité devrait être d’empêcher les marchés de spéculer et donc de pousser à la hausse de manière artificielle les taux d’intérêt.

Il y a un conflit d’intérêt majeur au sein des banques. On a vu par exemple Natixis acheter récemment de la dette grecque sur le marché secondaire (elle ne vaut pas grand chose mais rapporte beaucoup d’argent puisque les taux d'intérêt sont élevés). Natixis prend le risque que la Grèce ne rembourse pas.

Le problème c'est quand on voit dans le même temps, François Pérol, patron de Natixis et de la fédération bancaire française, faire du lobbying contre le défaut de paiement! Il joue totalement en fonction de son intérêt. Il est totalement dans la défense des positions prises par Natixis. Ce genre de chose n’a pas été assez relevé dans le débat, je trouve.

K.: La presse dit beaucoup que c'est l'Allemagne qui empêche d'avancer vers une vraie solution, mais n'est-ce pas l'obstination de Sarkozy à ne pas toucher aux banques qui pose problème?

La France était opposée à une participation financière des banques alors que l’Allemagne était favorable. A partir du moment où les banques prêtent à un taux d’intérêt élevé, dans une logique purement capitaliste, il est normal qu’elles assument le risque. C’est normal qu’une partie du fardeau repose sur le système financier. Donc oui, la position de la France était très favorable à l’intérêt des banques.

J’ai vraiment été surpris lors de la conférence de presse hier, de voir la très faible maîtrise des sujets de Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas très rassurant sur sa capacité de maîtrise. On se demande qui, au final, prend les décisions.

Jonatan: Est-ce que le nouveau tournant dans l’aide à la Grèce illustre bien, pour vous, l’idée d’une solidarité européenne qu’on a longtemps attendue depuis la crise?

Pour moi, c’est le minimum vital. Il y a un certain nombre de tabous qui continuent à tomber. Rappelons qu'au départ, les concepteurs de la zone euro avaient posé le principe d'aucune solidarité sur la gestion de la dette publique. Aujourd’hui, on va totalement au-delà de ce qui était prévu. Il faut saluer les avancées faites.

Même s'il reste encore du chemin à parcourir. Deux avancées me semblent importantes à réaliser prochainement.

La première, c’est la coopération fiscale. Aujourd’hui, on demande aux Etats de réduire leur déficit mais comme ils n’acceptent pas la coopération fiscale européenne, l’essentiel de l’ajustement budgétaire se fait sur les dépenses et donc au détriment des dépenses sociales et investissements d’avenir. Donc, la plus-value de l’Europe devrait être de permettre aux Etats de taxer les richesses mobiles (par exemple, les bénéfices d'une entreprise étrangère installée en Irlande où elle est faiblement taxée). Mais pour cela, il faut une coopération fiscale. C’est le chantier numéro un pour moi, aujourd’hui. Ça permettrait de réduire les déficits en le faisant de manière juste sur un plan social et beaucoup plus efficace sur le plan économique — pour lutter par exemple contre les délocalisations fiscales.

Deuxième point: la création d’obligations européennes qui permettent de diminuer la capacité des marchés financiers à spéculer et qui donc améliorera la position des Etats dans le rapport de force qui les oppose aux marchés.
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Message  spike Ven 22 Juil - 15:45


Accord Grèce: l’endettement de la France «augmentera de 15 milliards d’ici 2014»
Le Premier ministre présente ce coût comme une «conséquence indirecte» de l’accord trouvé à Bruxelles.

Le nouveau plan d’aide européen à la Grèce entraînera une hausse de l’endettement de la France d’environ 15 milliards d’euros d’ici 2014, a déclaré vendredi François Fillon, en présentant cela comme une «conséquence indirecte» de l’accord.

«Ces décisions n’ont pas de coût direct pour nos finances publiques», a assuré le Premier ministre, à l’issue d’une réunion à Matignon avec les principaux responsables du Parlement sur les suite du sommet de la zone euro tenu jeudi à Bruxelles.

«Elles ont un coût indirect puisque nous allons participer à travers des garanties apportées sur les prêts qui seront consentis par le fonds de stabilité européen à la Grèce», a-t-il ajouté. «Ceci aura donc une conséquence indirecte, c’est une augmentation d’ici 2014 de notre niveau d’endettement, compte tenu de l’intégration des garanties, à hauteur d’environ 15 milliards d’euros», a-t-il enchaîné. «On peut estimer à 15 milliards d’ici 2014 l’engagement français», a encore dit un peu plus tard le Premier ministre.

«Une étape absolument décisive»

Il a estimé que l’accord conclu jeudi soir marquait «une étape absolument décisive dans l’histoire de la zone euro» et souligné le «rôle essentiel» du couple franco-allemand, «clé de la stabilité de la zone euro».

L’objectif de la France de ramener son déficit public en dessous de 3% du Produit intérieur brut (PIB) en 2013 «doit être atteint», a également indiqué le Premier ministre. «Les engagements que nous avons pris doivent être respectés.» Cet objectif est «impératif», a-t-il insisté.

«C’est désormais un souci que nous partageons avec l’ensemble des pays de la zone euro. Cela ne suppose pas d’effort supplémentaire (…) ça suppose de respecter à la lettre les engagements qui ont été pris dans le cadre de la loi de finance pluri-annuelle, de continuer à réduire les niches fiscales, de continuer à réduire la dépense publique, de continuer à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, de continuer à demander aux collectivités locales de participer à l’effort collectif», a-t-il expliqué.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/economie/01012350443-accord-grece-l-endettement-de-la-france-augmentera-de-15-milliards-d-ici-2014
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Message  spike Lun 25 Juil - 19:29


Dette: le FMI prévient les États-Unis du «choc» qu'ils risquent
L'organisation a prévenu que les États-Unis risquaient de subir «un choc grave» si le plafond de la dette fédérale n'était pas relevé à temps.

Le Fonds monétaire international a prévenu lundi, dans son rapport annuel sur l’économie américaine, que les Etats-Unis risquaient de subir «un choc grave» si le plafond de la dette de l’Etat fédéral n’était pas relevé à temps.

«Bien entendu, le plafond de la dette de l’Etat fédéral doit être relevé rapidement pour éviter un choc grave pour l’économie américaine et les marchés financiers mondiaux», ont indiqué les économistes du FMI dans ce rapport.

Les parlementaires américains discutaient toujours lundi des mesures budgétaires devant accompagner un relèvement de ce plafond, sous lequel le Trésor estime ne pouvoir rester que jusqu’au 2 août. Après cette date, les Etats-Unis ne pourront plus faire face à toutes leurs obligations, selon le gouvernement.

Les économistes du FMI se sont cependant montrés insatisfaits des projets du gouvernement et de la majorité républicaine à la Chambre des représentants pour diminuer le déficit budgétaire.

«Les propositions officielles de réduction de déficit pourraient être trop concentrées en début de période compte tenu de la faiblesse du cycle [économique], et, en même temps, insuffisantes pour stabiliser la dette vers le milieu de la décennie», ont-ils déploré.

Le FMI projette une dette publique de 99,0% du produit intérieur en 2011 et 103,0% en 2012, alors qu’en juin il tablait sur 98,3% puis 102,3%.

Le Fonds «a recommandé que le projet de réduction du déficit comprenne autant de mesures spécifiques que possible, et a noté qu’une exposition claire des objectifs budgétaires à moyen terme, formellement adoptée par le Congrès, était essentielle», précise le rapport.

Sur la base de ce rapport, les Etats membres du FMI ont appelé les Etats-Unis à procéder doucement dans la réduction de ses dépenses budgétaires, en agissant aussi sur les recettes.

«La stratégie devrait comprendre une réforme de la protection sociale, y compris des économies supplémentaires dans la santé, ainsi que des hausses de recettes, y compris en réduisant les niches fiscales», a indiqué le FMI dans un compte-rendu de la discussion du conseil d’administration sur ce rapport.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/monde/01012350901-dette-le-fmi-previent-les-etats-unis-du-choc-qu-ils-risquent
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Message  spike Mar 26 Juil - 19:53



Budget: Sarkozy appelle les parlementaires à l'union sacrée
Le président doit convaincre députés et sénateurs d'adopter sa «règle d'or» visant à réduire les déficits budgétaires.

Nicolas Sarkozy a exhorté les parlementaires à "se rassembler" au-delà "des intérêts partisans" pour remettre en ordre les comptes publics du pays, un appel qui laisse présager un bras de fer avec le PS sur l'inscription du principe de la "règle d'or" dans la Constitution.

Dans la foulée du sommet européen de Bruxelles, qui a scellé l'accord sur un nouveau plan de sauvetage de la Grèce, le chef de l'Etat s'est adressé par courrier à tous les députés et sénateurs, une démarche inédite. Dans cette lettre rendue publique mardi, le président se félicite de "l'étape fondamentale" qu'a constitué selon lui le sommet de Bruxelles, en rappelant l'ambition de construire "un véritable Fonds monétaire européen" et en souhaitant "un véritable gouvernement économique" pour la zone euro.

«Face à l'Histoire»

"Pour réussir dans cette entreprise, pour entraîner ses partenaires", ajoute le chef de l'Etat, "la France (...) doit être exemplaire dans la remise en ordre de ses comptes publics et de son économie". "En France, dans les mois qui viennent, nous avons besoin aussi de nous rassembler sur ces questions essentielles, au-delà des intérêts partisans", poursuit le président, se disant certain que le Parlement "jouera" un "rôle majeur pour assurer le sens de notre responsabilité commune face à l'Histoire".

La missive intervient alors que la question d'une convocation du Congrès (réunion de l'Assemblée et du Sénat à Versailles) pour inscrire dans la Constitution des règles de retour progressif à l'équilibre budgétaire doit être débattue à la rentrée. Cette "règle d'or" a déjà été adoptée à l'Assemblée et au Sénat, mais avec les seules voix de la majorité. Or, sans le PS, le gouvernement ne pourra pas réunir la majorité des 3/5èmes requise au Congrès.

Pour le chef de l'Etat, la marge de manoeuvre reste étroite. "Convoquer le Congrès si la révision constitutionnelle est finalement rejetée, c'est prendre le risque d'exposer une fragilité", confie une source proche du gouvernement à l'AFP, qui souligne que "la France est le plus fragile des pays notés AAA" par les agences de notation. "On peut aussi convoquer le Congrès et mettre le PS devant ses responsabilités", ajoute cependant cette même source.

Pour le PS, Sarkozy n'a «aucune leçon à donner»

Dans l'immédiat, les leaders socialistes opposent toujours leur refus, conscients que leur ralliement constituerait une trop belle victoire pour Nicolas Sarkozy, en pleine stratégie de "représidentialisation". Le PS renvoie également la droite, au pouvoir depuis 2002, à ses propres responsabilités en matière de creusement des déficits.

"L'histoire retiendra que la décennie de la droite au pouvoir aura été celle du doublement de la dette; aux dires mêmes de la Cour des comptes, la gestion de M. Sarkozy et de ses amis est responsable des 2/3 des déficits", a réagi Martine Aubry, patronne du parti en congé de ses fonctions et candidate à la primaire socialiste.

Le chef de l'Etat "n'a aucune leçon à donner, il a même plutôt une repentance à avouer: c'est sous son mandat que les comptes publics se sont dégradés avec la plus grande rapidité et, hélas, la plus grande intensité", a jugé aussi François Hollande, également candidat à la primaire.

La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a appelé les socialistes à revoir leur position, estimant qu'il n'y a pas de "troisième voie" entre les déficits ou la "règle d'or". "Martine Aubry et François Hollande ne peuvent signer des tribunes dans la presse appelant à une meilleure maîtrise de notre dette publique et refuser de prendre les décisions nécessaires pour parvenir à cet objectif", a renchéri le patron de l'UMP, Jean-François Copé.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/politiques/01012351104-budget-sarkozy-appelle-les-parlementaires-a-l-union-sacree
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Message  spike Ven 29 Juil - 13:52


ette américaine: que peut-il se passer?
DÉCRYPTAGE
Il reste quatre jours aux responsables démocrates et républicains pour se mettre d'accord sur un scénario de sortie de crise. Passage en revue des différentes options.

Par ELODIE AUFFRAY

Et si la première puissance mondiale ne pouvait plus payer ses dettes? Le scénario paraît de moins en moins invraisemblable, à l'approche du 2 août. Au-delà de cette date, les Etats-Unis ne pourront plus faire face à leurs obligations financières. Ils sont coincés par le plafond de la dette, fixé par la loi à 14.294 milliards de dollars (9950 milliards d'euros). Voilà déjà deux mois qu'ils l'ont dépassé et qu'ils puisent dans les réserves pour financer les dépenses publiques et rembourser leurs créanciers.

-> A voir: «US debt clock», «l'horloge de la dette américaine». Une simulation en temps réel des finances publiques de l'Etat fédéral.



Le plafond doit être relevé, mais républicains et démocrates s'écharpent sur le calendrier et sur le plan de réduction des déficits qui doit accompagner le relèvement du plafond.

A quelques jours de la date limite, passage en revue des différents scénarios possible.

Scénario républicain versus scénario démocrate

Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, plaident pour un premier relèvement de 1000 milliards de dollars d'ici au 2 août, puis un nouveau relèvement début 2012... en pleine campagne pour l'élection présidentielle américaine. Une façon, donc, de garder un moyen de pression et de s'assurer que des coupes seront faites, d'ici là, dans les dépenses publiques. Les démocrates, qui tiennent le Sénat, militent pour un relèvement qui permette de tenir jusqu'en 2013. Ce que rejettent les républicains, y voyant un «chèque en blanc» adressé à Barack Obama, candidat à sa réélection.

(Infographie IDE)

Le plan de réduction des déficits est un autre point d'accroche. Les républicains plaident pour des coupes massives dans les dépenses publiques, notamment dans les programmes sociaux. Et rejettent toute hausse d'impôt. Les démocrates, via le Sénat, ont présenté un autre plan: il prévoit 2700 milliards de dollars de réductions, tout en sauvegardant les grands programmes sociaux.

A l'heure actuelle, aucun compromis ne se dessine entre les deux camps.

Le forcing d'Obama

Jason Reed / Reuters

La Constitution américaine autorise le président à relever d'autorité le plafond de la dette, sans passer par un vote du Congrès. Un procédé «tentant», a plaisanté Obama lundi, mais «ce n'est pas la façon dont marche notre système, ce n'est pas ainsi que fonctionne notre démocratie», a-t-il ajouté. Cela le mettrait surtout en position d'assumer tout seul la décision.

Le défaut de paiement, scénario-catastrophe?

Le Trésor américain estime que le 2 août, le pays sera en défaut de paiement, c'est-à-dire qu'il ne pourra plus faire face à ses dépenses et rembourser ses créanciers.

Le défaut peut entraîner, d'une part, ce qu'on appelle un «governement shutdown», une situation où les autorités fédérales arrêtent toute dépense, sauf les essentielles (urgences médicales, armée, etc.). Ça s'est déjà produit en 1995-96: l'administration Clinton, dont le budget avait été retoqué par le Congrès, avait fermé plusieurs établissements et gelé des salaires de fonctionnaires. La Maison Blanche a reconnu mercredi être en train d'élaborer ses priorités, en cas d'absence d'accord d'ici au 2 août. A savoir qui sera payé et qui ne le sera pas, après la date fatidique. Autant de décisions qui pourraient avoir des répercussions négatives sur l'économie du pays.

D'autre part, sans accord, les Etats-Unis se retrouveraient dans l'incapacité de rembourser leurs créanciers: tous ceux qui, sur le marché des obligations, ont acheté des bons du Trésor américains, considérés comme des investissements sûrs, faciles à échanger au besoin. Et dans cette histoire, tout le monde est mouillé. Les banques américaines (1660 milliards de dollars en juin) et la Chine en tête (1160 milliards en mai). Mais aussi les ménages, les fonds de pension et autres investisseurs privés, les banques centrales asiatiques, russe, arabes, française, etc. En cas de défaut, les créanciers des Etats-Unis seraient amenés à déprécier ces avoirs. Certains, des fonds d'investissement par exemple, pourraient même faire faillite.

Principaux pays créanciers des Etats-Unis (cliquer sur l'image pour agrandir)



(Infographie IDE)

«Personne ne sait ce qui se passera si la première économie du monde cesse du jour au lendemain de payer les intérêts de sa dette. Cela n'est jamais arrivé. Cela mettrait sens dessus-dessous l'économie mondiale», a prévenu Klaus Regling, le chef du FESF, le Fonds de secours mis en place par la zone euro pour ses membres en difficulté. «Si nous faisons défaut le 2 août, cela ressemblera à ce qui s'est passé lors de la chute de Lehman, mais avec des stéroïdes. Ce sera une apocalypse financière», a lancé l'économiste Larry Summers lors d'une conférence. Ce serait «très, très, très grave», répète Christine Lagarde, la directrice du FMI.

Inna Mufteeva, économiste spécialiste des Etats-Unis à Natixis, relativise. Car il y a défaut et défaut, souligne-t-elle: «Un défaut américain, ce ne serait pas le défaut de l'Argentine. Les Etats-Unis restent solvables, car leur bons du Trésor trouvent toujours preneurs. Ils sont bloqués par un problème administratif. C'est un défaut purement technique.» Ainsi, même en cas de défaut de paiement, «les marchés financiers, s'ils sont raisonnables, peuvent considérer que c'est un événement temporaire, et non un vrai défaut», souligne Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE. «Les politiques vont vite comprendre, tranche Mufteeva, et relever le plafond pour au moins pour un mois ou deux».

Enfin, la banque centrale américaine, ainsi que les banques privées, «peuvent encore fournir des liquidités au gouvernement, en l'aidant à pomper à droite à gauche, comme cela se fait depuis deux mois», estime Henri Sterdyniak.

Sur les marchés, le véritable test sera, estime Natixis, le 15 août, échéance d'un «coupon» estimé à 25 milliards d'euros, à rembourser d'un coup. Le 2 août ne serait donc pas un véritable couperet.

Le défaut est jugé peu probable, mais les banques américaines sont en train d'échafauder des plans de secours, au cas où.

Incertitudes et dégradation, le vrai danger



-> Une visualisation des presque 15 milliards de dollars de la dette américaine, sur le site wtfnoway.com.

Le véritable risque, pour l'économie américaine et pour l'économie mondiale, ce serait que les agences de notation dégradent la note de la dette américaine (de AAA à AA+). Les trois grandes agences – Moody's, Standard & Poor's, Fitch – ont déjà menacé de le faire dans les semaines à venir. Pour cause de discorde sur le relèvement du plafond, mais surtout parce qu'elles exigent, à plus long terme, «un plan de réduction crédible et efficace des déficits publics», assène Inna Mufteeva.

Une telle dégradation serait inédite et «se traduirait par une très forte perturbation sur les marchés financiers, une instabilité, une situation tout à fait fragile à l'échelle mondiale», projette Henri Sterdyniak.

Les taux d'intérêt des obligations américaines ne manqueraient pas de s'envoler. Celles-ci perdraient aussi de leur stature, mais «qu'achèteraient les investisseurs, les fonds de pension, à la place de la dette américaine?», questionne Henri Sterdyniak. «Il n'y a pas tellement d'alternative», ajoute Inna Mufteeva.

Le dollar, lui, perdrait de sa valeur par rapport aux autres monnaies. «Va-t-il y avoir un mouvement de panique, les investisseurs vont-ils se défausser massivement de leurs dollars?», s'interroge Dominique Plihon, qui anticipe une baisse du billet vert et une «volatilité sur le marché des changes». «Pas une crise énorme sur le dollar», ni «l'effondrement total du système monétaire international», prédit-il. Mais cette instabilité serait «très embêtante pour la zone euro». «L'euro est la monnaie qui s'apprécierait le plus par rapport au dollar, cela va nuire à la compétitivité de l'Europe», s'inquiète l'économiste.

La réaction des marchés, très dure à prévoir, repose en partie sur celle de la Chine. «Heureusement, souligne Henri Sterdyniak, pour le moment, ils ne paniquent pas
http://www.liberation.fr/economie/01012351685-dette-americaine-que-peut-il-se-passer
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Message  spike Ven 29 Juil - 13:57

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Message  ivo Lun 1 Aoû - 18:14

Dette américaine : Obama annonce un accord pour éviter un défaut et réduire la dette
france-info
Barack Obama vient d’annoncer aujourd’hui un accord entre les démocrates et les républicains. Il ne reste plus qu’à le faire valider par les deux chambres. Il permettra au pays d’éviter le défaut de paiement.

Le texte prévoit des coupes drastiques dans les dépenses publiques. 1000 milliards de dollars d’économies sur dix ans.

Le chef des parlementaires républicains annonce qu’il n’y aura aucune hausse d’impôts. D’après le président des États-Unis, toute crise de ce genre est maintenant écartée pour l’année à venir.


Dette américaine : qui perd, qui gagne ?
FRANCE INFO - 11:37

Il s’en est fallu de peu. A trois jours d’un risque de défaut de paiement de la première puissance économique mondiale et après des semaines de blocage au Congrès, les élus démocrates et républicains ont finalement réussi à se mettre d’accord la nuit dernière sur un plan de relèvement du plafond de la dette d’un montant d’au moins 2.100 milliards de dollars. Reste à savoir qui a remporté cette bataille politique à un peu plus an de la présidentielle américaine.

C’est un accord trouvé in extremis et dont personne ne semble véritablement satisfait. " Est-ce que c’est l’accord que j’aurais souhaité ? Non" , lance Barack Obama dans son discours télévisé. "Ce n’est pas le meilleur accord du monde" , renchérit le président de la Chambre des représentants américaine et républicain John Boehner.

Barack Obama

10 points de popularité. Voilà ce qu’a perdu le président américain dans les sondages en un peu moins de deux mois de crise, selon l’institut Gallup (40% fin juillet contre 50% début juin). Barack Obama s’est présenté comme l’arbitre dans les discussions entre Démocrates et Républicains au Congrès. A ce titre, il est donc jugé en partie responsable du blocage.

Et la galère du président américain pourrait continuer malgré l’accord. "Il est toujours fort possible que les Etats-Unis perdent leur note AAA", prévient Richard Grace, spécialiste des changes à la Commonwealth Bank of Australia. Le risque semble faible mais si les agences de notation prennent cette décision, Barack Obama pourrait apparaître comme le président qui a perdu les "AAA". Du plus mauvais genre à un an d’une nouvelle campagne présidentielle.

Point positif, tout de même, pour Obama : relever le plafond de la dette d’un montant d’au moins 2.100 milliards de dollars, cela permet au Trésor de tenir jusqu’en 2013. Soit après les élections de novembre 2012. Et pour se faire réélire, Barack Obama pourrait jouer la carte du vote des indépendants et des modérés, jugés sensibles aux consensus et autres compromis rassembleurs.

Les partis démocrates et républicains

A piori, ce sont les républicains qui profitent le plus de cet accord sur la dette. Ils ont obtenu d’importantes baisses des dépenses sans céder sur une hausse des impôts des ménages les plus riches ou la suppression de niches fiscales. Selon Barack Obama, l’accord va ramener les dépenses fédérales à leur plus bas niveau depuis 60 ans, ce qui risque de très mal passer sur la gauche du parti démocrate

Mais revers de la médaille, le compromis hérisse aussi le puissant "Tea Party". Le mouvement ultra-conservateur réclamait des coupes beaucoup plus drastiques dans les dépenses de l’Etat fédéral. Michelle Bachmann, candidate "Tea Party" aux primaires républicaines a d’ailleurs immédiatement dénoncé un accord "dépensant trop et ne coupant pas assez. Quelqu’un doit dire non. Je le ferai".
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Message  Hostyr Mar 2 Aoû - 9:52

Et la note monta, monta, monta.....

Le patron tapa du poing sur le comptoir est dit: "paye ton ardoise!"

plafond de la dette d’un montant d’au moins 2.100 milliards de dollars



A la vôtre.
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Message  ivo Mer 3 Aoû - 13:37

Grèce : les banques françaises passent à la caisse
FRANCE INFO - 11:50

Après le Crédit agricole et la BNP, c’est au tour de la Société générale de dévoiler à quel point elle est touchée par ses engagements en faveur de la Grèce. La deuxième banque française annonce ce mercredi des bénéfices en baisse d’un tiers et des objectifs compliqués à atteindre pour l’an prochain.

la crise .......... - Page 8 Soc.340
La Grèce entraîne une baisse de 31% des bénéfices nets de la Société générale.
© Reuters Ralph Orlowski

Une très longue journée s’annonce pour la Société générale à la bourse de Paris. Son cours a plongé de 7% ce matin à l’ouverture. La deuxième banque française paie les frais des mauvais résultats annoncés un peu plus tôt pour le 2e trimestre : - 31% de bénéfices nets, soit une perte de 747 millions d’euros par rapport à l’an dernier.
Et comme une mauvaise nouvelle de vient jamais seule, l’établissement est contraint de revoir à la baisse ses ambitions pour l’an prochain. La Société générale espérait "dégager l’année prochaine un bénéfice net de 6 milliards d’euros, mais cet objectif paraît désormais difficilement réalisable dans les délais prévus", prévient son PDG, Frédéric Oudéa dans un communiqué.

Principale explication : la forte dépréciation liée aux obligations d’Etat grecques contractés par la banque (395 millions avant impôt et 268 millions après impôts). La Société générale s’inscrit donc dans le sillage de deux autres établissements piliers du système bancaire français. Hier, la BNP annonçait des résultats inférieurs aux attentes en raison notamment des 560 millions d’euros qu’a déjà coûtés la Grèce à la première banque du pays. De son côté, le Crédit agricole va devoir régler une addition grecque de 850 millions d’euros. Autant de résultats décevants mais qui ne constituent pas vraiment une surprise. Le 15 juin dernier, l’agence de notation Moody’s menaçait de dégrader la note des trois banques françaises en raison de leur exposition à la Grèce.

Pour autant, le patron de la Fédération bancaire française se veut rassurant. En fin de semaine dernière, François Pérol a chiffré les pertes de l’ensemble des banques et assureurs français à 3 milliards d’euros en conséquence du plan de soutien à Athènes, mais il a souligné que les banques françaises restaient "solides" et présentaient dans l’ensemble une faible exposition à la Grèce.
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Message  ivo Mer 3 Aoû - 13:41

Les marchés financiers européens ouvrent à nouveau en forte baisse
france-info
Après avoir clôturé en baisse hier soir, les bourses plongent à nouveau à l’ouverture ce matin : -1,5% pour le CAC40, -1,23% pour le Footsie à Londres, -1,09% pour le Dax à Francfort. Les marchés espagnols et italiens qui subissent les plus fortes baisses, avec notamment -2,45% à Milan. Ces pays fragiles de la zone euro sont plus que les autres sous la pression des marchés, qui craignent une contagion de la crise de la dette.
L’adoption de l’accord sur la dette américaine par le Sénat, hier soir, n’a redonné confiance aux investisseurs. Les Etats-Unis sont en effet toujours menacés par une dégradation de leur note par les agences de notation.
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Message  ivo Jeu 4 Aoû - 19:12

La Bourse de Paris en baisse pour la 8e séance consécutive
france-info
Le CAC 40 a encore chuté ce mercredi. L’indice passe sous la barre des 3.500 points (3454.94), en baisse de 1,93%, c’est une première depuis près d’un an. Et les autres places européennes ne sont pas en reste. A Londres, le Futsie dévisse d’2,25%, -2,43% pour Francfort, Milan a perdu 1,5% et Madrid 0,9%. La palme revient à Athènes : -3,7%, au plus bas depuis 1997. Les crises des dettes souveraines et les craintes grandissantes de contagion à l’Espagne ont continué de peser sur les marchés. Par ailleurs de nouvelles statistiques sont venues confirmer le ralentissement de l’économie américaine.

Les places financières (encore) en forte baisse
france-info
Ce n’est plus de la fébrilité, c’est une dépression : les craintes de contagion de la crise de la dette dans la zone euro ont provoqué une nouvelle journée de forte baisse sur les places financières européennes.
A Paris, où le CAC 40 perd ce soir 3,9 %, c’est la neuvième séance consécutive de baisse. Du jamais vu depuis 2002.

Baisse de 3,4 % à Londres et Francfort, de plus de 3 % également à Milan, Madrid et Genève.
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Message  Hostyr Jeu 4 Aoû - 19:33

"Boursicotage, ficelles,casser, regarder, nez écrasé, pavééééééééés!^^"
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Message  ivo Ven 5 Aoû - 20:40

François Baroin : "il faut garder la tête froide" malgré la série noire sur les marchés
FRANCE INFO - 18:41

Les bourses européennes continuent leur chute vertigineuse. A Paris, le CAC 40 signe aujourd’hui sa 10ème séance consécutive de baisse. Dans ce contexte de très forte tension sur les marchés financiers liée à la crise des dettes souveraines et aux craintes sur la croissance mondiale, François Baroin, le ministre français des Finances relativise.
Après deux semaines de baisse ininterrompue sur les marchés, François Baroin relativise. "Il faut garder la tête froide" a déclaré le ministre des Finances sur France Info. (12'25")

la crise .......... - Page 8 Baroin_france_info
François Baroin sur France Info
©️RF/Gilles Halais

La Bourse de Paris s’est une nouvelle fois effondrée aujourd’hui. Le CAC 40 a abandonné 1,26%. Il finit à un nouveau plus bas depuis juillet 2009 et signe sa dixième séance consécutive de baisse, du jamais vu depuis la création de l’indice CAC 40 en 1987. L’indice français a cédé 41,79 points à 3.278,56 points.
La Bourse de Londres a terminé en baisse de 2,71%, après une chute de plus de 3% hier.
L’indice vedette Dax de la Bourse de Francfort s’est effondré. Une très forte baisse de 2,78% à 6.236,16 points, contre 7.414,76 points hier à la clôture. C’est son plus bas niveau depuis octobre 2010.

“Les inquiétudes quant à la croissance mondiale et l’absence de facteurs de soutien clairement identifiés placent les marchés financiers sous pression (...) La baisse risque de se poursuivre jusqu’à ce que des éléments susceptibles de raffermir la confiance se matérialisent. Nous ne les attendons pas avant septembre au mieux”, prévient CM-CIC Securities dans une note.

Invité de France Info, François Baroin a indiqué que les marchés financiers ne doivent pas douter de la détermination des Européens à mettre en œuvre le nouveau plan de sauvetage de la Grèce.
Le ministre français des Finances a souhaité que la déclinaison dans chaque pays de ce plan européen soit effectuée le plus rapidement possible et, plus globalement, que soit réduit le temps de latence entre les prises de décision des chefs d’Etat et de gouvernement et leur approbation par les Parlements.



François Baroin : "il faut garder la tête... par FranceInfo
Les marchés sont dans l’angoisse, pourtant, ce midi, les chiffres de l’emploi publiés aux Etats-Unis sont meilleurs. Selon le département du Travail, l’économie américaine a créé 117.000 emplois non-agricoles en juillet, contre 85.000 attendues en moyenne par les économistes. Les créations d’emplois de mai ont été révisées à 53.000, soit plus du double de l’estimation précédente, et celles de juin à 46.000 contre 18.000 annoncées dans un premier temps il y a un mois. Le taux de chômage a en outre baissé de 9,2% en juin à 9,1% en juillet, contre une stabilité attendue par les économistes.

Ce rebond américain n’est pas suffisant pour redynamiser les marchés. Les investisseurs craignent surtout que la crise de la dette en zone euro, notamment en Grèce, fasse tache d’huile vers de grands pays comme l’Italie et l’Espagne, respectivement troisième et quatrième économie de l’Union monétaire, faute de mesures de nature à apaiser durablement les tensions.


MDR
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Message  ivo Sam 6 Aoû - 10:05

Dette publique : la note des Etats-Unis dégradée par Standard and Poor’s
FRANCE INFO - 05:58

C’est la première fois dans leur histoire que les Etats-Unis se retrouvent privés de leur "AAA". L’agence financière qui a pris cette décision l’explique par les "risques politiques" liés au déficit budgétaire. La dette américaine a atteint à la mi-mai 14.294 milliards de dollars. Parmi les seize pays qui sont toujours notés "AAA" par Standard and Poor’s, l’Allemagne, le Canada, la France et la Grande-Bretagne.
La note des Etats-Unis dégradée par Standard and Poor’s, précisions de Pierre-Yves Dugua (0'54")

Dans le communiqué publié cette nuit, Standard and Poor’s annonce avoir abaissé cette note de "AAA" pour la porter à "AA+". Elle a également abaissé la perspective à "négative", ce qui signifie qu’elle pense que la prochaine fois que cette note changera, ce sera pour être abaissée de nouveau. L’agence justifie sa décision par “des risques politiques” de voir le pays prendre des mesures insuffisantes contre son déficit budgétaire. Pour elle, le débat politique sur ces questions n’est pas à la hauteur des problèmes causés par une dette publique de plus de 14.500 milliards de dollars.

la crise .......... - Page 8 Standart316
"La perspective sur la note de long terme est négative..."
©Reuters/ Brendan McDermid

“Le plan de rééquilibrage du budget sur lequel le Congrès et l’exécutif se sont récemment mis d’accord est insuffisant par rapport à ce qui, de notre point de vue, serait nécessaire pour stabiliser la dynamique à moyen terme de la dette publique” explique S&P, invoquant la loi dite de “contrôle du budget” votée mardi.

Les Etats-Unis étaient notés "AAA" par Standard and Poor’s depuis la création de cette agence en 1941. Ils le restent chez les deux autres grandes agences, la doyenne Moody’s (depuis 1917) et Fitch Ratings. Le gouvernement américain a accusé S&P de fonder sa décision sur des erreurs graves de calculs. “Une appréciation entachée d’une erreur de 2.000 milliards de dollars parle d’elle-même”, a affirmé à la presse un porte-parole du département du Trésor.


Comment Standard and Poor’s explique sa décision

Communiqué traduit par l’AFP.
“L’abaissement de la note reflète notre opinion selon laquelle le plan de rééquilibrage du budget sur lequel le Congrès et l’exécutif se sont récemment mis d’accord est insuffisant par rapport à ce qui, de notre point de vue, serait nécessaire pour stabiliser la dynamique à moyen terme de la dette publique. Plus généralement, l’abaissement de la note reflète notre point de vue selon lequel l’efficacité, la stabilité et le caractère prévisible des politiques publiques et des institutions politiques américaines se sont affaiblies à un moment de défis budgétaires et économiques persistants, à un degré supérieur à ce que nous entrevoyions lorsque nous avons attaché une perspective négative à la note, le 18 avril 2011. Depuis, nous avons changé notre façon de voir les difficultés à établir un pont entre les partis politiques au sujet de la politique budgétaire, ce qui nous rend pessimistes sur la capacité du Congrès et du gouvernement à transformer leur accord de cette semaine en un plan de rééquilibrage plus large qui stabilise les dynamiques de la dette publique dans un avenir proche. La perspective sur la note de long terme est négative. Nous pourrions abaisser la note à ’AA’ d’ici aux deux prochaines années si nous voyons qu’une réduction des dépenses moindre que convenu, une hausse des taux d’intérêt, ou de nouvelles pressions budgétaires pendant cette période entraînent un relèvement de la trajectoire de la dette publique par rapport à ce que nous supposons actuellement dans notre hypothèse de base. (...) La controverse durable au sujet du relèvement du plafond légal de la dette et le débat sur la politique budgétaire qui l’ont accompagnée indiquent que de nouveaux progrès à court terme pour contenir la croissance des dépenses publiques, en particulier dans la protection sociale, ou pour obtenir un accord sur une hausse des recettes, sont moins probables que nous ne le supposions auparavant et resteront un processus conflictuel et agité. (...) Républicains et démocrates n’ont su s’entendre que sur des économies relativement modestes sur les dépenses tout en déléguant à la Commission” bipartite des décisions sur des mesures plus complètes. Il apparaît que pour le moment, de nouvelles recettes ne sont plus à l’ordre du jour des possibilités. De plus, le plan entrevoit seulement des changements mineurs concernant Medicare et peu de changements dans d’autres programmes de protection sociale, dont nous et la plupart des autres observateurs indépendants, considérons qu’il est essentiel de contenir la taille pour la viabilité du budget à long terme. Notre opinion est que les élus restent conscients de la nécessité de répondre aux questions structurelles qui se posent pour s’attaquer efficacement au problème de la montée du poids de la dette publique des Etats-Unis d’une manière conforme à une note ’AAA’ et aux autres Etats notés ’AAA’. ”
..................................


Dégradation de la note américaine : le Japon reste confiant, la Chine "exige" la sécurité de ses actifs
FRANCE INFO - 07:59

Le Japon a été le premier a réagir à la dégradation de la note de la dette publique des Etats-Unis par l’agence Standard & Poor’s ; une réaction de confiance dans les bons du Trésor américain. Mais la Chine, par l’intermédiaire de l’agence Chine Nouvelle, a fait savoir qu’elle pouvait "exiger des USA qu’ils s’attaquent à leur dette". La dette américaine a atteint à la mi-mai 14.294 milliards de dollars.

Selon des responsables gouvernementaux ayant requis l’anonymat à l’agence Dow Jones, la confiance du Japon dans les bons du Trésor américain et sa stratégie d’achats de ces bons restent inchangées en dépit de l’abaissement de la note américaine par Standard & Poor’s. “La confiance que nous avons dans les bons du Trésor américain et leur attractivité comme investissement ne changeront pas malgré cette mesure” a déclaré un responsable japonais à Dow Jones.

Dette américaine, la réaction confiante du Japon analysée par Frédéric Charles (0'53")

La Chine a réagi avec beaucoup plus de sévérité. Par l’intermédiaire de l’agence Chine nouvelle, elle estime qu’elle “a désormais tous les droits d’exiger des Etats-Unis qu’ils s’attaquent à leur problème structurel de dette” et demande une “surveillance internationale sur la question du dollar américain” : “La Chine, premier créancier de la seule superpuissance mondiale, est dorénavant dans son droit d’exiger des Etats-Unis qu’ils affrontent le problème de leur dette structurelle et assure la sécurité des actifs chinois en dollars... Il faut mettre en place une surveillance internationale sur la question du dollar américain et une nouvelle monnaie de réserve, stable et sûre, peut aussi être une option pour éviter qu’une catastrophe soit provoquée par un seul pays.

La Chine et le Japon sont les deux principaux créanciers des Etats-Unis.
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Message  ivo Mar 9 Aoû - 13:41

Peur sur les bourses
France Info - 05:59

Les places financières mondiales sont toujours en chute ce matin, malgré les interventions de Barack Obama et de la Banque centrale européenne. Tokyo concède 4% à la mi-séance, Hong-Kong perd plus de 7%. Wall Street a clôturé cette nuit sur une baisse record de 10 mois. La journée n’augure rien de bon sur les marchés européens. La chute de certaines valeurs pourtant solides montre un début de panique.

la crise .......... - Page 8 Bourtxt-2-62a80
Un trader devant la courbe d'indice du Dax, hier, à la bourse de Francfort.
© REUTERS / Kai Pfaffenbach

ACTUALISE A 10 h 20 (clôture des places asiatiques, ouverture des européennes) :

C’est comme un film tourné au ralenti. Mais en lieu et place de “Chabadabada”, c’est “Sauve qui peut !” Les places financières mondiales poursuivent leur plongeon, sans toutefois qu’il y ait de krach violent et rapide, comme cela s’est produit à d’autres occasions. Cette nuit, les places asiatiques ont joué au yo-yo. A la mi-séance, Tokyo perdait 4,4%, Hong Kong a décroché jusqu’à -7,24% et Séoul a plongé de 10%. Les bourses asiatiques se sont quelque peu reprises à la clôture (-1,7 pour Tokyo, la principale), mais la glissade a bien eu lieu.

On ne trouvera pas de quoi se rassurer en remontant le fuseau horaire. A New York, Wall Street s’est offert un record de 10 mois, dont elle se serait bien passé, avec une chute de 5,5% à la clôture. Les déclarations de Barack Obama, assurant que la dette américaine mériterait toujours d’être notée AAA sont passées pour des incantations. Surtout que le président américain, tenu par l’obligation de négocier avec son opposition, ne peut faire mieux que d’espérer des décisions “dans les prochaines semaines”. C’est ce temps - plus lent (trop lent ?) - de l’action politique qui inquiète des marchés pressés.
A Séoul, la chute de la bourse a atteint les 8% en cours de séance. Sur place, la correspondance de Frédéric Ojardias. (0'53")

L’inquiétude a saisit Wall Street cette nuit à la clôture. Le reportage à New-York d’Aurélien Coly. (1'13")

Wall Street a connu une chute record cette nuit. Le récit de Pierre-yves Dugua à New-York. (0'54")


La mobilisation des banquiers centraux n’a pas non plus constitué le “remède de cheval” espéré. Les bourses européennes ont connu une journée de baisse hier, malgré l’annonce de la BCE, qui affirme qu’elle poursuivra sa politique de rachat de dette. Elle a en particulier sorti son portefeuille pour les obligations italiennes et espagnoles, visées par les marchés financiers. Mais cette déclaration n’a pas réussi à rassurer. tout au plus a-t-elle empêché la fièvre de trop monter, en particulier à Milan et Madrid, qui s’en sortent respectivement avec des baisse de l’ordre de 2% “seulement”. les autres places creusent des pertes entre 3 et 5% (lire notre article).

- Ce matin, les places européennes ont ouvert en hausse... avant de repartir dans le rouge : une heure après le début des séances à Londres, Paris, Madrid et Francfort, les indices de référence perdent autour de 2%.
La crainte d’une récession et la lenteur des réactions politiques amplifient la chute des marchés. Les explications d’Anne-laure Chouin. (1'20")


Si l’édifice ne s’effondre pas, il tremble tout de même très fort. Et certains n’hésitent pas à employer les grands mots : “les gens agissent dans l’émotion au lieu de regarder la situation de manière rationnelle. C’est une panique générale”, s’alarme Chris Weston, de chez IG Markets à Melbourne.
Peut-on encore placer son argent ? Réponse d’Hervé de la Tour d’Artaise, président de l’Association françaises des conseils en gestion de patrimoine certifiés. (0'33")


De fait, la chute de certaines valeurs ne semble pas pouvoir s’expliquer autrement que par le contexte. Ainsi, le laboratoire Sanofi perd-il 2,56% sans raison particulière. D’autres, plus sensibles au contexte, sont logiquement touchées : les banques et surtout les valeurs pétrolières, qui subissent le contrecoup de la crainte d’une récession. En revanche, l’or, valeur refuge, vole de record en record. Il a crevé le plafond de 1720 dollars l’once à Hong-Kong, et il continue son envolée.


Crise financière : vers d’inévitables hausses d’impôts ?
France Info - 11:17

Après onze journées consécutives de baisse à la Bourse de Paris, les ministres de l’Economie et du Budget, François Baroin et Valérie Pécresse sont sur le pont pour envoyer des messages rassurants : la France fera ce qu’il faut pour conserver sa note "AAA" qui lui permet d’être en position optimale pour emprunter sur les marchés financiers.

François Baroin et Valérie Pécresse sont unanimes : il n’y aura pas "d’augmentation générale" des impôts. "On ne touche pas à l’impôt sur les sociétés, on ne touche pas à la TVA, on ne touche pas à l’impôt sur le revenu. Et nous devons aussi réduire nos déficits", a précisé le ministre de l’Economie.
Le ministre de l’Economie François Baroin se veut rassurant. La France ne devrait pas voir sa note dégradée (0'42")


Comment tenir les engagements qui garantissent de conserver le fameux triple A, condition sine qua non pour emprunter sur les marchés financiers ? "Il faut garder le cap du redressement de nos finances publiques. Nous allons continuer à baisser le déficit budgétaire. Notre trajectoire de retour aux équilibres publics est la bonne", a expliqué Valérie Pécresse.

Mais la ministre de Budget n’a pas exclu une action sur... les "niches" fiscales. Soit une augmentation d’impôts qui ne dit pas son nom. "S’il faut faire davantage d’efforts, nous ferons davantage d’efforts", a précisé la ministre, sans pour autant révéler qui est visé par le "nous".
Qui va payer ? Même à l’UMP, on commence à évoquer l’hypothèse d’une augmentation d’impôts Reportage de Germain Treille (2'03")
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Message  ivo Jeu 11 Aoû - 19:34

L’Italie tente de rassurer les marchés financiers
France Info - 12:41
Face aux investisseurs qui perdent confiance en l’économie italienne, Rome veut montrer qu’il a des réponses à apporter. Devant 150 parlementaires qui ont interrompu leurs vacances pour l’occasion, le ministre de l’Economie Giulio Tremonti annonce de nouvelles mesures d’économie destinées à atteindre l’équilibre budgétaire en 2013 au lieu de 2014.

Le gouvernement italien est sous haute pression. Sous pression des investisseurs, qui ne cachent pas leur inquiétude à l’idée que la crise de la dette grecque rattrape l’Italie. Sous pression de la Banque Centrale Européenne, qui a accordé un répit à l’Italie en rachetant une partie de sa dette mais qui exige en contrepartie une cure d’austérité plus sévère. Sous pression des autres pays européens, qui critiquent le flou entourant le retour de l’Italie à l’équilibre budgétaire.

Aujourd’hui, Rome a tenté d’apaiser les esprits. Devant 150 parlementaires italiens rentrés d’urgence de vacances, le ministre de l’Economie a annoncé que des "mesures très fortes pour 2012/2013" seront incluses dans le nouveau plan d’austérité. Giulio Tremonti se dit certain que le gouvernement "interviendra sur la libéralisation de l’économie et la privatisation des sociétés municipales". Autre piste possible pour "augmenter la productivité" : regrouper les fêtes religieuses le dimanche.
Par ailleurs, Rome projette d’augmenter les taxes sur les gains financiers : "A part les titres d’Etat, tous les titres financiers seraient taxés de 12,5% à 20%". C’est le seul chiffre annoncé par Giulio Tremonti dans ce discours qui avait surtout pour but de montrer que l’Italie était mobilisée.

Cela sera-t-il suffisant pour calmer les inquiétudes des marchés financiers ? A en croire l’exemple français, les investisseurs ne s’en contenteront pas. Hier, Nicolas Sarkozy avait interrompu ses vacances pour une réunion de crise à l’Elysée, d’où il est ressorti que des "mesures définitives" seront annoncées le 24 août prochain. Ce qui n’a eu aucun effet positif sur la Bourse de Paris, qui perdait quelques heures plus tard plus de 5%.

la crise .......... - Page 8 Italie-2-2825e
Le ministre de l’Economie, Giulio Tremonti, promet une nouvelle cure d'austérité au pays.
© REUTERS/Tony Gentile
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Message  ivo Jeu 11 Aoû - 19:38

Bourses européennes : nouvelles secousses et nouveaux discours d’apaisement
France Info - 15:56
Après avoir ouvert en forte hausse, les bourses européennes avaient gommé à la mi-journée leurs gains de la matinée. Un retournement sur la base de nouvelles rumeurs visant le secteur bancaire.
Le "gendarme de la bourse" ajuste son képi et, avec la Banque de France, l’AMF tente de calmer les marchés.

la crise .......... - Page 8 Trader_1108_640
Un trader à la Bourse de Francfort © REUTERS / Alex Domanski


L’Autorité des marchés financiers (AMF) "observe que le fonctionnement régulier des marchés est altéré par la diffusion de rumeurs infondées concernant les valeurs financières cotées à Paris", indique le "gendarme de la bourse" dans un communiqué. Et prévient que la diffusion d’informations infondées "peut constituer un manquement possible de sanction, de même que le fait d’en tirer profit", poursuit le communiqué.

En montant au créneau, l’AMF tente de ramener un peu de calme autour de la Corbeille, après une matinée au cours de laquelle les valeurs ont encore fait le yo-yo : ouverture en forte hausse, puis retour dans le rouge à la mi-journée. Manière aussi de prévenir ceux qui font circuler les rumeurs – notamment via les réseaux sociaux – pour appuyer leurs spéculations à la baisse, risquent gros.
Le "gendarme de la bourse" prévient qu’il en tirera "toutes les conclusions".
La Société Générale vient d’ailleurs de demander à l’AMF d’ouvrir une enquête sur les rumeurs qui l’ont visée. Le Daily Mail affirmait dimanche que la banque était "au bord de la catastrophe". Depuis, le quotidien britannique a présenté des excuses.
Avoirs garantis

Autre discours d’apaisement, celui du gouverneur de la Banque de France : Christian Noyer affirme que la solidité des banques françaises n’est "pas affectée" par les mouvements boursiers.
France Info -

De leur côté, les associations de consommateurs tentent de rassurer les particuliers : "Aucune banque ne va déposer le bilan", assure Serge Maître, président de l’Association française des usagers des banques.
Rappelons que les avoirs des particuliers sont garantis jusqu’à 100.000 euros par personne et par compte ouvert dans tous les établissements dont le siège est en France ou à Monaco, y compris pour les filiales françaises de banques étrangères. Dans le cas de comptes joints, la garantie est portée à deux fois 100.000 euros par compte.

Enfin, la chute du CAC 40, qui a perdu plus de 15% de sa valeur depuis le début de l’année, n’affecte que les porteurs qui décident de céder leurs titres : tant que l’on ne vend pas, on ne perd rien.

la crise .......... - Page 8 Chiffresbanques2


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Message  ivo Ven 12 Aoû - 11:03

Rumeurs : la contre-attaque des régulateurs de marchés
France Info - 00:57
Un peu plus de 24 heures après la chute vertigineuse des valeurs bancaires sur fond de rumeurs, le régulateur financier européen annonce l’interdiction des ventes à découverts dans 4 pays européens afin de lutter contre les tentatives de déstabilisation des marchés.

"On a voulu tester la résistance française" ? Et bien, "voilà notre réponse, elle est comme toujours très déterminée et elle le sera face à tous ceux qui veulent nous tester". C’est Jean-Pierre Jouyet, le patron du gendarme financier européen, qui tape du poing sur la table. Il a décidé avec ses homologues italien, espagnol et belge de restreindre les ventes à découverts, une pratique spéculative complexe qui permet de tirer des bénéfices en diffusant de fausses rumeurs.

En France, ces ventes sont tout simplement interdites pendant les 15 prochains jours sur 11 banques et assurances cotées à Paris. Par ailleurs, "il n’est pas exclu que nous ouvrions une enquête sur le cas de la Société Générale". Particulièrement touchée par des bruits sur sa solidité financière, la banque a perdu plus de 14% il y a deux jours. "Ces rumeurs peuvent être assimilées à des abus de marché", selon Jean-Pierre Jouyet. Une façon de désigner des manipulations de cours, des délits d’initié et la diffusion de fausses informations.

Concrètement, la vente à découvert est un mécanisme spéculatif. Cela consiste à emprunter un actif dont on pense que le prix va baisser et à le vendre, avec l’espoir d’empocher une forte différence au moment où il faudra le racheter pour le rendre au prêteur. Par exemple, une action vendue à découvert alors qu’elle cote 10 euros, puis achetée alors qu’elle ne vaut plus que 8 euros, rapporte à l’auteur de l’opération un gain de 2 euros. On comprend donc que lancer des fausses rumeurs pendant l’opération permet de dégager des bénéfices encore plus importants.
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Message  ivo Ven 12 Aoû - 11:10

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Message  ivo Jeu 18 Aoû - 19:43

Les places financières européennes s’effondrent
France Info - 18:05

Les
places financières européennes, inquiètes sur la croissance se sont
effondrées une nouvelle fois aujourd’hui.
C’est Milan qui a enregistré la plus forte chute en Europe ce jeudi
avec une baisse de 6,15% après avoir creusé ses pertes tout au long de
la séance. A Paris, le CAC 40 a lâché 5,48%.
Le marché parisien, comme les autres places européennes, a accusé le
coup après une série de statistiques américaines beaucoup plus faibles
que prévu, ravivant les inquiétudes des investisseurs sur
l’essoufflement de la première économie mondiale.





Une nouvelle journée de panique sur les places boursières européennes. Pour
alexandre Baradez, analyste marché chez SAXO-BANQUE, ce repli est lié à
une inquiétude sur les liquidités des banques. (0'43")





la crise .......... - Page 8 Bourses_france_info

Nouveau plongeon des bourses aujourd'hui
©REUTERS/Brendan McDermid

C’est un nouveau jeudi noir pour les bourses européennes.

La Bourse italienne a enregistré l’un des plus grands reculs en Europe aujourd’hui.
L’indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a clôturé sur une chute de 6,15% en passant sous la barre des 15.000 points à 14.970 points.
Les investisseurs étaient ébranlés par la diffusion d’indicateurs décevants aux Etats-Unis et par l’hypothèse d’une taxe sur les transactions financières avancée par l’axe franco-allemand.


A Paris, séance catastrophique. Le CAC 40 a lâché 5,48%, perdant 178,30 points à 3.076,04 points dans un volume d’échanges de 4,586 milliards d’euros.
On a encore vécu une séance folle et connu une véritable capitulation, aucun secteur n’ayant été épargné même si les (valeurs) bancaires ont énormément souffert”, commente Renaud Murail, gérant d’actions chez Barclays Bourse.


Comme les autres places européennes, la Bourse de Madrid a terminé en forte baisse de 4,70%. La Bourse de Londres a chuté de plus de 4%.


Une nouvelle fois les prévisions de croissance aux Etats-Unis ont ravivé les inquiétudes des investisseurs.
Autre motif de tension, la Banque centrale européenne (BCE) a pour la première fois depuis février accordé un prêt en dollars, d’un montant important et destiné à une seule banque, un indice de plus de la fébrilité des banques européennes.







Déficit public : les très richesvont-ils vraiment mettre la main à la poche ?


France Info - 18:29

Une
contribution exceptionnelle des hauts revenus devrait être annoncée dès
la semaine prochaine par le gouvernement pour combler une petite partie
du déficit budgétaire du pays. Mais nos millionnaires ne devraient pas
se ruiner, de l’ordre de 1 à 2% de leurs revenus.




Tout est parti d’une sortie de Warren Buffet dans la presse américaine. Le milliardaire américain réclamait de pouvoir payer plus d’impôts
pour boucher le déficit public américain. Depuis, l’idée à traverser
l’Atlantique à la vitesse éclaire d’une transaction financière et
certains patrons embrayent. C’est le cas par
exemple du millionnaire Pierre Bergé qui se dit prêt à sortir le
portefeuille, tout comme le patron de Publicis, Maurice Lévy (fortune
personnelle de 176 millions d’euros) ou encore Geoffroy Roux de Bézieux
: "Je suis taxé à hauteur de 35% à 40%. Faut-il aller plus loin ? Je ne suis pas contre", explique le PDG de Virgin dans Le Parisien jeudi.


Et les autres fortunés français ? Silence radio pour l’instant. Précisions d’Anne-Laure Chouin. (1'23")

La proposition fait aussi son chemin chez les
dirigeants politiques. Gouvernement et parlementaires sont d’ores et
déjà en train de plancher sur cette future taxe. Elle pourrait être
présentée dès la semaine prochaine. Valérie Pécresse évoque ce jeudi l’idée d’une contribution sur "les rémunérations extravagantes, exorbitantes, au-dessus du million d’euros" .
Selon le rapporteur UMP du budget à l’Assemblée nationale, Gérard
Carrez, la contribution ne devrait pas dépasser les 2%. Cela
représenterait 30.000 ménages pour rapporter 300 millions d’euros.


On est donc très loin des 5 à 10 milliards d’euros estimés par les économistes pour rester dans les clous d’un déficit à 4,6% du PIB en 2012. "Je
sais bien que 300 millions, ce n’est pas 10 milliards. Mais ce sont 300
millions qui feront peut-être mieux accepter les autres mesures"
, explique Gérard Carrez.



A gauche, c’est Bertrand Delanoë qui dégaine le premier. Il
réclame la mise en place d’un impôt exceptionnel sur les patrimoines de
plus de 5 millions d’euros et sur les revenus de plus de 20.000 euros
par mois.
La taxe concernerait 150.000 personnes et rapporterait 2,5 milliards d’euros, selon les calculs du maire de Paris. "Le redressement de notre situation financière suppose de mettre un terme aux injustices qui minent notre pays depuis 10 ans", analyse Bertrand Delanoë.


Faut-il taxer les plus riches ? La question s’invite dans le débat politique. Germain Treille. (3'17")




Quant à la création d’une tranche d’impôt supplémentaire pour les hauts revenus.
L’idée est soutenue notamment par Jean Arthuis, président de la
commission des finances du Sénat, et par le SNUI, le syndicat des
agents du Trésor. Hors de question, a tranché Nicolas Sarkozy.



Le top 10 des milliardaires français


Selon le magazine "Challenges", la France compte 278 milliardaires. Leur fortune représente 14% du PIB français.



1. Bernard Arnault, LVMH, 21,2 milliards d’euros


2. Gérard Mulliez, groupe Auchan, 21 milliards d’euros


3. Liliane Bettencourt, L’OREAL, 17,5 milliards d’euros


4. Betrand Puech, HERMES, 12,2 milliards d’euros


5. François Pinault, PPR, 8,1 milliards d’euros


6. Serge Dassault, DASSAULT, 7,5 milliards d’euros


7. Margarita Louis-Dreyfus, LOUIS-DREYFUS, 6,6 milliards d’euros


8. Pierre Castel, CASTEL FRERES, 4,5 milliards d’euros


9. Alain Wertheimer, CHANEL, 4,5 milliards d’euros


10. Vincent Bolloré, BOLLORE, 3,8 milliards d’euros




Pourquoi les riches paient moins d’impôts ?




Cela concerne surtout les très riches. Ceux qui gagnent plus de 84.000 euros brut par an : 130.000 personnes, soit 1% de la population. Contrairement au reste de la population, le salaire ne constitue qu’une petite part de leurs revenus. En fait, ils profitent surtout des revenus du patrimoine :
placements immobiliers et autres dividendes liés aux plus-values
financières. Or ces revenus sont beaucoup moins taxés que les
salaires : 19% au lieu des 40% pour la tranche la plus élevée de l’impôt sur le revenu. A cela s’ajoute un certain nombre de niches fiscales ou les placements à l’étranger.
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Message  niouze Ven 19 Aoû - 14:37

garfield

merci pour ses good news (plus sa s'effondre plus je me marre ), faut bien qu'un jours ils finissent par comprendre que les bourses ou les agences de notations ne servent a rien , d'ailleurs les très riches n'aurait ils pas peur qu'on leur tombe a guillotine raccourci dessus pour commencer a demander a payer plus d’impôt????
niouze
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Message  ivo Ven 19 Aoû - 17:58

dernière minute Nouvelle chute pour les Bourses européennes. A Paris, le CAC baisse de 1,92%._



Nouvelles mesures d’austérité en Espagne
France Info - 15:28
Baisse de la TVA sur les logements neufs, les médicaments génériques obligatoires, réforme de l’impôt sur les sociétés : nouvelles mesures anti-crise adoptées aujourd’hui par l’Espagne. Le gouvernement cherche par tous les moyens à économiser cinq milliards d’euros.
France Info - José Luis Rodriguez Zapatero a présenté aujourd’hui ses nouvelles mesures anti-crise

L’Italie et la France se sont engagés à réduire leurs déficits. L’Espagne doit faire de même.
Avec les nouvelles mesures adoptées aujourd’hui, le gouvernement espère faire rentrer 4,9 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat. L’objectif visé par Madrid en matière de réduction de déficit sera assez difficile à atteindre au regard de la croissance atone observée dans le pays et des inquiétudes sur un ralentissement de la croissance mondiale.
Le porte-parole du gouvernement, Jose Blanco, a cité comme mesures la “ réduction temporaire de la TVA sur les logements neufs”, “le paiement avancé de l’impôt sur les sociétés” et “la réforme des dépenses de santé” qui prévoit un recours plus systématique aux médicaments génériques.

Le président du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero a assuré en juin que l’Espagne atteindrait l’objectif d’un déficit à 6% du PIB en 2011, comme il s’y est engagé. Le déficit public a atteint en 2010 9,2% du PIB contre 11,1% en 2009.

Pour le gouvernement espagnol il faut à tout prix éviter des mesures trop impopulaires à trois mois des élections générales de novembre.

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Message  ivo Sam 20 Aoû - 9:56

Nouvelle journée de déprime pour les Bourses mondiales
France Info - Hier, 20:36
Inquiétudes sur la croissance américaine, crainte d’une nouvelle période de récession et crise de la dette souveraine. Cela fait beaucoup pour les très nerveux marchés financiers. Après une lourde chute hier, les Bourses européennes continuent leurs glissades ce vendredi : -1,92% à Paris, - 2,19% à Francfort, -1,01% à Londres. A New York, le Dow Jones chute de 1,57%.

Le rebond du début de semaine n’aura pas duré. Pour la troisième semaine consécutive, les marchés partent en week-end sur une perte : -1,92% à Paris, - 2,19% à Francfort et -1,01% à Londres. Le Dow Jones chute de 1,57% à New York. Sur les sept derniers jours, le CAC 40 a perdu 6,13%. Et les chiffres sont encore plus vertigineux depuis le début de l’année : - 20,71% par rapport au 1er janvier.
La fin d’une seconde folle semaine sur les marchés financiers. Précisions d’Alice Serrano (2'08")


Premier motif de tension, la peur d’une récession outre-Atlantique. Les perspectives de croissance américaine ne sont pas glorieuses. Ce vendredi la banque d’affaires JPMorgan Chase a abaissé ses prévisions pour la fin 2011 et le début 2012. Les opérateurs sont confortés dans leur opinion par une série d’indicateurs américains, sur l’immobilier, l’emploi et l’activité économique, tous très décevants.

Reste donc les annonces des dirigeants politiques pour se rassurer… ou pas. Les annonces du couple franco-allemand et de la Banque centrale européenne en début de semaine n’ont pas du tout convaincu les marchés : les craintes sur les dettes souveraines européennes restent au cœur des préoccupations. Il faut dire que si Nicolas Sarkozy et Angela Merckel ont annoncé une intégration économique renforcée, ils n’ont annoncé aucune mesure concrète comme les Eurobonds. Et leur proposition d’instaurer une taxe sur les transactions financières a pesé sur les valeurs bancaires.

"Les marchés se trouvent dans la situation la pire : celle de ne pas savoir !" , conclut Franklin Pichard, gérant chez Barclays Bourse.
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