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Message  niouze Lun 19 Mar - 10:50

moi j'aimerais voir la gueule des 100 experts a mon avis tous des libéraux et pas un pour défendre une autre politique économique que celle menée a cette instant
niouze
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Message  niouze Lun 19 Mar - 12:16

Tous ensemble !
Pour un mouvement de masse européen de solidarité avec le peuple grec et de résistance active aux politiques d’austérité


Yorgos Mitralias Γιώργος Μητραλιάς





Athènes, 13 mars 2012 - Pourquoi les malheurs du peuple grec émeuvent-ils tant l’opinion publique en Europe ? Et pourquoi, de jour en jour, cette émotion de plus en plus diffuse et profonde se transforme-t-elle en volonté d’agir, de faire quelque chose afin de manifester sa solidarité à la population grecque ? La réponse n’est pas difficile : si le drame grec émeut et même révolte les gens, c’est parce qu’il n’est plus perçu comme extérieur à leurs préoccupations, comme un cas isolé, une exception à la règle. En somme, parce qu’il est reconnu comme ce qu’il a toujours été, dès son début, un cas-test inventé et imposé de force par ceux d’en haut afin d’expérimenter et de mesurer sur les cobayes grecs les capacités d’endurance et de résistance des victimes de leurs politiques avant de les généraliser partout en Europe !

Ce n’est donc pas une surprise si le parallélisme entre la Grèce d’aujourd’hui et l’Espagne de 1936 fait mouche et est repris par tant d’acteurs politiques et sociaux en Europe. La résistance du peuple grec en 2012 fait barrage à l’extension de l’agression brutale du capital contre le monde du travail en Europe exactement comme la résistance des peuples de l’ Etat espagnol faisait barrage en 1936 à l’extension de la peste brune –et au déclenchement de la guerre- partout en Europe et au monde ! Si le barrage grec cède maintenant, c’est qu’il y aura bientôt inondation de pratiquement toute la plaine européenne...

Le fait qu’il y a de plus en plus de citoyens européens, de syndicats ouvriers, de formations politiques et de mouvements sociaux qui perçoivent le drame grec comme étant emblématique d’une toute nouvelle époque historique du capitalisme néolibéral, est une nouveauté absolue aux conséquences très importantes. En effet, ceci signifie que le vent est en train de tourner dans cette Europe malgré et contre la propagande officielle, appuyée par les grands médias, qui continuent de prêcher (depuis deux ans !) que « la faute est exclusivement celle des Grecs ». Mais, elle signifie surtout que des franges de plus en plus consistantes des sociétés européennes sont désormais disponibles sinon prêtes à donner à leur sentiment de solidarité envers le peuple grec un sens et un contenu nouveau : celui qui fait de la résistance grecque à la barbarie capitaliste L’AVANT-POSTE d’un combat commun plus universel, qui les concerne directement parce que c’est leur propre combat contre les mêmes politiques du même ennemi de classe !

La conclusion saute aux yeux : les ingrédients sont désormais réunis pour tenter de construire un mouvement de masse en Europe à la fois en solidarité avec le peuple grec et contre les politiques d’austérité pratiquées par les directions de l’UE. Mais, dira-t-on, de quel mouvement parle-t-on ? Quelles pourraient être son ampleur et sa durée, ses structures et sa radicalité ?

Tout d’abord, nous considérons que ce mouvement pourrait et devrait se construire sur la base de caractéristiques fondamentales suivantes : être européen c’est-à-dire s’étendre à tout le continent, être unitaire, « généraliste », de masse, de longue haleine et disposer des structures stables à la base de nos sociétés (comités de base autogérés et fédérés). Nous nous expliquons…

a) L’exigence d’être totalement unitaire est fondée sur la reconnaissance du fait que les politiques d’austérité actuelles visent un très large éventail des secteurs sociaux, menaçant au moins certains d’eux d’une véritable extinction ! En somme, même s’il y a exagération dans la prétention de nos bons amis américains de parler au nom des fameux 99% de la société, le fait est qu’on n’a jamais vu autant de gens objectivement et parfois, même « subjectivement » unis contre un même ennemi de classe non seulement commun et –chose très importante- perçu comme tel. C’est exactement sur cette « communauté » d’intérêts qu’il faudra bâtir la nature profondément unitaire de ce mouvement, en évitant tout sectarisme et « avant-gardisme ». Le « tous ensemble » doit dominer.

b) Il est évident qu’une telle situation (plutôt inédite) favorise la création d’un mouvement de masse car il s’agit de vouloir mobiliser et regrouper toutes les victimes de cette véritable « guerre sociale » du capital contre l’écrasante majorité des citoyens. Cette caractéristique est accentuée par le fait que l’offensive réactionnaire n’est plus seulement « économique » mais qu’elle déborde sur le social, le politique et même le culturel et l’éthique. En somme, elle est globale, posant des dilemmes véritablement existentiels à la société et aux citoyens.

c) Étant donné que ces politiques d’austérité frappent –bien qu’avec des intensités différentes- toutes les populations européennes, il va de soi que ce mouvement peut et doit être européen -et qu’il doit être organisé comme tel-, autrement il est condamné d’avance à l’échec…

d) La longue durée de ce mouvement est rendue obligatoire par le fait qu’il est censé se confronter à une offensive de longue haleine de l’ennemi de classe global, laquelle nous fait entrer dans une nouvelle période historique. Cette longue durée est renforcée par la perspective -tout à fait réelle- que la crise grecque s’éternise sans pouvoir trouver à court terme une issue favorable à l’un ou à l’autre camp.

e) La conséquence logique en est que le mouvement européen de masse doit se préparer à une lutte de longue haleine, planifier ses activités et s’investir dans un projet a long terme. Ceci veut aussi dire qu’il doit se doter des structures non pas éphémères mais ayant une certain continuité et stabilité.

f) Ce mouvement doit aussi être « généraliste », c’est-à-dire ne pas se limiter a une résistance partielle (p.ex. strictement économique) à l’offensive réactionnaire qui est « globale », étant à la fois économique, sociale, culturelle, patriarcale, environnementale et même « philosophique » et éthique. Il doit donc, regrouper sous le même toit organisationnel toutes les résistances, essayant – ce qui n’est pas donné d’avance - de les doter d’un dénominateur commun afin de les unifier dans la lutte.


Ceci étant dit, il reste à cerner avec plus de précision le rôle que devra jouer dans un tel mouvement européen la solidarité avec le peuple grec. D’abord, il faut dire que cette solidarité avec la Grèce n’est pas un fardeau mais plutôt un atout de taille pour la construction et le développement d’un mouvement de masse contre les politiques d’austérité. La résistance du peuple grec émeut - à juste titre - des millions d’Européens et ce faisant elle facilite grandement la prise de conscience que les malheurs des Grecs illustrent le sort que les puissants de ce monde réservent à nous tous. Réagissant d’abord avec leurs tripes face au drame grec, les salariés et autres citoyens européens prennent juste après conscience qu’ils font aussi partie de ce drame, par-delà les frontières et les intérêts dits « nationaux », par-delà et contre toute la propagande officielle. En somme, ils découvrent la communauté d’intérêts de ceux d’en bas et l’internationalisme en acte, chose d’une importance capitale à une époque de crise systémique si cataclysmique qu’elle ressuscite les « démons » (nationalistes, racistes et même…guerriers) des années 30 chez plusieurs factions de la bourgeoisie européenne…

Cependant, il faut admettre que ce sentiment de solidarité n’est pas éternel, il doit être entretenu jour après jour afin d’être suffisamment fort et diffus pour pouvoir « entretenir » un mouvement de solidarité de longue haleine qui soit articulé en comités de base partout en Europe. Alors, les perspectives du « laboratoire » grec sont-elles propices à entretenir l’intérêt, l’émotion et surtout le sentiment de solidarité active que suscite ce drame grec ?

La réponse à cette question capitale est un Oui catégorique. Oui, elles peuvent garantir tout ca pour deux raisons : a) parce que tout indique qu’il n’y a pas d’issue prochaine au drame grec car aucun de ses deux protagonistes (ceux d’en haut et ceux d’en bas) n’a les moyens d’écraser l’autre. Ce qui nous conduit à la conclusion que l’actuel équilibre instable pourrait s’éterniser, conduisant soit à un pourrissement de la situation, soit à des explosions de plus en violentes mais sans lendemain. En tout cas, on peut être sûr que la crise grecque est ici pour y rester et dominera l’actualité européenne (et internationale) pour longtemps. b) parce que la colère de l’immense majorité de la population grecque est si profonde que la suite de l’histoire sera émaillée d’événements et d’explosions de tout ordre aptes à maintenir mobilisée l’opinion publique européenne favorable au combat du peuple grec. Il y a aura sûrement des « temps morts » mais ils ne seront pas en mesure de faire baisser la tension du mouvement de solidarité, d’autant plus que nous pouvons déjà prévoir qu’il y aura de plus en plus d’ « événements » similaires dans d’autre pays européens.

C’est d’ailleurs la crise grecque et le combat du peuple grec qui offrent tout à fait naturellement la revendication et le mot d’ordre central du mouvement européen : refus et répudiation de la dette qui n’est pas la nôtre et refus total des mesures et des plans d’austérité. Et le tout sous l’enseigne très éthique de la notion fondamentale d’« état de nécessité » du droit international qui impose que la satisfaction des besoins élémentaires des humains ait la priorité absolue sur la satisfaction des créanciers. Dans la situation actuelle de polarisation grandissante entre ceux qui prônent la soumission à l’austérité au nom du remboursement de la dette et ceux qui rejettent catégoriquement ce chantage, ces deux revendications/mots d’ordre seraient largement suffisants au moins pour le lancement de ce mouvement européen. Et ceci d’autant plus que chacun (mouvement social, syndicat, force politique ou simple individu) serait libre au sein de ce mouvement de défendre et de mettre en avant ses propres conceptions du contenu et de la forme des luttes à mener à condition, évidemment, de partager et de défendre les deux revendications centrales susmentionnées.

Evidemment, l’acceptation d’un cadre programmatique si peu fourni n’est pas exempte ni de risques ni de dangers pour le développement de ce mouvement. Cependant, ces risques doivent être acceptés et assumés en toute conscience car ce qui importe le plus actuellement, c’est qu’il y ait le plus grand regroupement possible de forces de toute sorte derrière le rejet net et clair des politiques d’austérité de la réaction européenne. Ce regroupement maximal est imposé par le besoin urgentissime de faire apparaitre au niveau européen une force de masse capable de rivaliser avec notre ennemi de classe commun si bien rodé, organisé, expérimenté, coordonné, surarmé et surtout décidé à en découdre avec la plèbe. Ici le facteur temps joue un rôle capital et l’ignorer serait déjà ouvrir la porte à son écrasement : on ne peut pas se permettre le luxe d’attendre que mûrissent ni les fameuses « conditions objectives » ni les mystérieuses « conditions subjectives », car l’ennemi de classe n’attend pas et est déjà en train de lancer une offensive frontale contre laquelle il faut nous défendre avant qu’il soit trop tard. C'est-à-dire avant que le mouvement populaire soit défait et perde toute capacité de résistance -peut être - pour des décennies !...

Voici donc, une première ébauche d’un projet concernant l’urgente nécessité de construire et faire développer en Europe la réponse de ceux d’en bas à la guerre que sont en train de lancer contre eux la Sainte Alliance de l’UE, du FMI et du capital. Le débat est lancé. Passons aux actes…
*
Merci à Yorgos Mitralias
Date de parution de l'article original: 13/03/2012
URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=7002
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Message  niouze Jeu 22 Mar - 14:29

Que les Allemands paient d’abord: relevé des dettes de guerre allemandes envers la Grèce


Tasos Minas Iliadakis Τάσος Μηνάς Ηλιαδάκης

Traduit par Michèle Mialane



« Que les Allemands paient d’abord leurs dettes de guerre à la Grèce avant d’exiger quoi que ce soit de nous. » Une demande qui se fait de plus en plus entendre en Grèce - et elle est justifiée.

Au début des années 40 les nazis ont imposé à la Grèce occupée une énorme contribution financière pour financer l’occupation allemande ainsi que ses objectifs stratégiques et militaires dans les Balkans, la zone méditerranéenne et la Libye. En outre la production vivrière grecque a été affectée au ravitaillement des troupes allemandes sur le front libyen.

Les Allemands avaient jeté leur dévolu sur le pétrole libyen et proche-oriental ainsi que les minerais des Balkans: ces derniers couvraient 20% des besoins de l’industrie de l’armement en antimoine, 50% de ses besoins en pétrole, 60% de la bauxite et la totalité du nickel. Parallèlement la Grèce était la seule zone à partir de laquelle les Alliés pouvaient contrer les Allemands dans l’espace balkanique.

Pour cette raison, les exigences allemandes d’une participation grecque aux frais de guerre étaient raides et entraînèrent des réactions du régime collaborationniste de Georgios Tsolakoglou lui-même, qui menaça de se retirer. Même Mussolini et le plénipotentiaire du Reich en Grèce, Günther Altenburg, pressèrent Berlin de baisser les frais d’occupation imposés à la Grèce.

La réquisition de tous les biens par la Wehrmacht a encore aggravé les charges liées à l’occupation allemande. Il en résulta la famine qu’Altenburg avait redoutée. Durant l’hiver 41-42 le nonce apostolique Angelo Roncalli (futur pape Jean XXIII) rapporta que le nombre des personnes mortes de faim dans la zone d’Athènes-Le Pirée avait triplé. Dans son journal Goebbels notait : « La faim est devenue une maladie endémique. Dans les rues d’Athènes, les gens meurent d’épuisement par milliers.» Le gouvernement britannique aggrava encore la situation en coupant les vivres à la Grèce pour pousser la population à se révolter contre les occupants.



La triple occupation de la Grèce (par l’Allemagne, l’Italie et la Bulgarie)
Les Allemands ne pouvaient ignorer plus longtemps l’aggravation de la famine, l’anarchie régnante et la sympathie croissante pour les Anglais. La famine induisit des révoltes populaires et attira de plus en plus de gens vers la résistance. À Rome, lors de la Conférence financière germano-italienne de janvier à mars 1962, le sujet figurait tout en haut de l’ordre du jour. Les Allemands ne voulaient pas renoncer à tirer de la Grèce des fonds substantiels et la Conférence s’acheva par une impasse. Alors le banquier italien d’Agostino, plénipotentiaire en Grèce pour l’économie, proposa un emprunt obligatoire : les fonds exigés par les Allemands au-delà des frais directs de l’occupation prendraient la forme d’un crédit accordé à l’Allemagne et à l’Italie.

Un « accord de crédit » fut signé le 14 mars 1942 par Altenburg et Gidzi, respectivement plénipotentiaires allemand et italien pour la Grèce. La Grèce elle-même n’était pas présente, n’ayant pas été invitée. Selon cet accord


le gouvernement grec devait acquitter 1,5 milliards de drachmes par mois pour couvrir le frais d’occupation ;
les fonds exigés de la Banque nationale de Grèce au-delà de ce montant étaient considérés comme un emprunt à 0% accordé aux gouvernements italien et allemand, en drachmes;
l’emprunt serait remboursé plus tard;

cet accord était rétroactif jusqu’au 1er janvier 1942.

Aucune date n’a été fixée pour le début du remboursement. Le Ministre grec des finances a chargé le directeur de la Banque centrale d’exécuter cet accord.

À la suite de trois modifications, cet accord imposé a été transformé en emprunt normal, donc portant intérêt, et exprimé dans une devise stable.

Selon la Banque de Grèce, le montant de l’emprunt (sans les intérêts) s’élevait à 227.940.201 dollars US (valeur de 1944), selon Altenburg à 400 millions de DM d’après-guerre. Avec les intérêts et au cours actuel, l’emprunt se monte à plusieurs dizaines de milliards d’euros.

L’emprunt grec est distinct de la question des réparations. Il ne tombe donc pas sous le coup de l’accord du 27 février 1953 sur les dettes extérieures allemandes, à Londres, qui exonère l’Allemagne de toutes réparations et compensations.

La Grèce a constamment fait valoir à toutes les Conférences internationales en rapport avec ce sujet que cet emprunt et la demande de réparations sont deux choses distinctes - notamment à la Conférence sur les réparations de 1945, à la Conférence de Paris en 1946 et à la Conférence des Ministres des Affaires étrangères à Londres en 1947. La Grèce a constamment réclamé la restitution des dettes d’occupation allemandes. En 1967, la partie allemande a fait état, à l’occasion d’un entretien germano-grec, d’un écrit de Constantin Caramanlis par lequel il aurait renoncé à au remboursement de l’emprunt. Plus tard cette affirmation a été corrigée: il s’agissait d’un renoncement verbal. Caramanlis a démenti cette affirmation. Dans une note diplomatique datée du 31 mars 1967, l’Allemagne a fini par reconnaître que Caramanlis n’avait jamais renoncé à cette exigence.

L’Allemagne l’a toujours rejetée au prétexte que cet emprunt tombait sous le coup de l’Accord sure les dettes allemandes de 1953 ; que Constantin Caramanlis y avait renoncé ; que de telles demandes sont prescrites au bout de 50 ans. (Or la Grèce la formule depuis 1945).

La position allemande ne repose sur aucune base légale. Depuis la chute du Mur, l’Allemagne ne peut même plus faire valoir qu’on ne peut pas adresser une telle demande à un pays coupé en deux. Elle doit désormais être satisfaite, le gouvernement grec peut le réclamer, ou la Banque de Grèce ainsi qu’un de ses actionnaires, ou encore le peuple grec par l’intermédiaire de ses institutions. Il existe des précédents, pour la Pologne et la Yougoslavie, que l’Allemagne nazie avait obligées à lui octroyer de tels emprunts, que l’Allemagne (de l’Ouest) a remboursés
Merci à Πατρις
Source: http://www.patris.gr/articles/173185?PHPSESSID=edfhahv48onr8cmhlfrblnb3a1
Date de parution de l'article original: 25/01/2010
URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=7054
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Message  niouze Lun 26 Mar - 12:51

L’Allemagne bientôt plus compétitive que le Bangladesh ?

Par Rachel Knaebel (23 mars 2012)


Les études se suivent et se ressemblent en Allemagne, et montrent à quel point la précarité s’étend dans la population. Mi-mars, l’Institut allemand sur le travail (IAQ) soulignait encore la progression des bas salaires dans le pays : près d’un salarié sur quatre, soit quelque 8 millions de personnes, gagnait moins de 9,15 euros brut de l’heure en 2010. Donc moins que le Smic horaire français (9,22 euros) ! 4 millions d’entre eux travaillaient même pour moins de 7 euros brut, et 1,4 million pour moins de 5 euros… Cette main-d’œuvre ultracompétitive est en passe de concurrencer les salariés chinois !

Sans surprise, les femmes et les Allemands de l’Est [1] sont les plus touchés par ces ridicules rémunérations. Le nombre de travailleurs à bas salaire a augmenté de 2,3 millions en Allemagne entre 1995 et 2010. Dans un contexte où l’âge légal de départ à la retraite va progressivement passer de 65 à 67 ans. Ce qui promet de sympathiques pensions pour ces 8 millions de salariés.
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Message  Libertad Jeu 29 Mar - 6:47

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Message  ivo Ven 30 Mar - 18:22

Une marée humaine défile dans l'Espagne en grève
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/03/29/greve-generale-en-espagne-contre-la-reforme-du-travail-et-l-austerite_1677083_3214.html
thx P.

Austérité et gel du salaire des fonctionnaires en Espagne
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/03/30/austerite-et-gel-du-salaire-des-fonctionnaires-en-espagne_1678359_3214.html
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la crise .......... - Page 21 Empty Appel à une réaction générale

Message  Libertad Lun 2 Avr - 17:59

- appel à une action européenne

http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/soutien_re___seau_europ_GG_29_mars.pdf

rappel pour l'Espagne, si aucun effort n'est fait par le gouvernement en vers le peuple espagnol, le 1er mai sera une autre journée de blocage économique, de deuil, de lutte.

- 12 mai journée internationale des indignés :

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/12-mai-2012-la-france-est-conviee-108752

http://paris.reelledemocratie.net/node/1225

http://www.occupyclermont.org/?p=890
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Message  ivo Jeu 5 Avr - 7:55

Un retraité se suicide devant le Parlement grec
fr info
Un pharmacien à la retraite de 77 ans s'est tiré une balle dans la tête aujourd’hui devant le Parlement grec à Athènes. A cause de la crise, l’homme était accablé de dettes. Plusieurs études ont rendu compte ces derniers mois d'une augmentation des dépressions et suicides en Grèce.

la crise .......... - Page 21 GRECE_Suicide
Des anonymes se recueillent place Syntagma ou s'est tué le retraité © Reuters Yorgos Karahalis

"J'ai des dettes, je n'en peux plus". Voilà ce qu’aurait dit le pharmacien avant de se tirer une balle dans la tête.
Toujours selon des témoins, l’homme a aussi crié : "je ne veux pas laisser mes dettes à mes enfants".
Une note retrouvée dans une poche de son manteau met en cause la classe politique et les milieux financiers. "Je préfère choisir une fin digne, plutôt que fouiller dans les poubelles à la recherche de ma subsistance", a écrit le retraité.

Quelques heures après sa mort, des anonymes ont déposé des bougies, des fleurs et des notes manuscrites sur les lieux du suicide, place Syntagma. "Qui sera le prochain?", pouvait-on lire sur un billet.
"C'est une tragédie humaine", a dit le porte-parole du gouvernement, Pantelis Kapsis. "Voilà ce à quoi nous sommes réduits. Pense-t-on vraiment qu'un retraité peut vivre avec 300 euros par mois ?", s'interroge Maria Parashou, 54 ans, venue sur la place rendre hommage au disparu.

Selon les dernières statistiques, le taux de suicide a bondi de 18% en 2010 en Grèce par rapport à l'année précédente et en 2011, le nombre de personnes qui se sont donné la mort à Athènes a augmenté de 25%.
A l'image de ses voisins du Sud, la Grèce affiche toutefois un taux de suicide beaucoup plus bas que les pays du nord de l'Europe. En 2009, le taux de mort par suicide y était de 3 sur 100.000 habitants, moins du tiers de la moyenne européenne, selon l'institut européen Eurostat.

Un homme s'est suicidé devant le Parlement grec. Correspondance à Athènes d'Amélie Poinssot
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la crise .......... - Page 21 Empty Nouvelles des fronts

Message  Libertad Jeu 5 Avr - 14:10

Nouvelles des fronts

Ikea flique son personnel et ses clients, Michelin fraude la sécu en camouflant les accidents du travail, Air Méditerranée délocalise et propose à ses salariés d’aller travailler en Grèce pour 900 euros par mois. Le patron de l’hôtel Mariotte, qui va fermer deux ans pour travaux, promet un accompagnement aux 365 membres du personnel, probablement vers la porte. Que fait Sarko dont le bistrot préféré a été occupé par une bande de désoeuvrés et de lève-tard? La Poste, malgré trois suicides en trois mois, refuse de renégocier son plan de réorganisation du travail qui, au-delà de la mort de quelques-uns, a permis de supprimer plus de 10000 emplois sur deux ans. Idem pour le patron-État qui maltraite ses inspecteurs du travail à coup d’objectifs chiffrés et en a poussé deux outre-tombe. Deux morts dans le sucre en poudre lors d’opération de maintenance dans un silo chez Cristal Union à Bazancourt dans la Marne : maintenance au moindre coût, maintenance de mort.

Quant au dégraissage, il continue sévère. Adecco confirme 500 licenciements de CDI : la vente de bétail humain, ça eut payé. Chez Caddie, en Alsace, 500 emplois dans la mauvaise charrette ; Sernam ex-SCNF, 1 600 emplois menacés, rachat possible par une filiale de la SNCF, Géodis qui en reprendrait 826, allez y comprendre quelque chose. Chez PSA Aulnay, en région parisienne, on va baisser le rideau : 3300 emplois en carafe ; Albany (textile) en Haute-Vienne, 130 emplois, le patron séquestre les machines, on aura tout vu. Un voyou qui aurait peur de l’autogestion ou du luddisme ? À Cannes, 115 salariés de chez AnsaldoBreda, sous-traitant de la RATP, liquidés et fermeture de l’usine à la clé. Après la Fnac, c’est Virgin le mégastore de la distribution culturelle qui annonce la fermeture de plusieurs magasins. Quant à Alcatel, après plusieurs milliers de suppressions de postes, il gèle les salaires pour 2012.

Sur le front des luttes, le calme de la campagne électorale et la censure des nouveaux chiens de garde apaisent le paysage revendicatif. Grève et réquisitions des personnels aux urgences des hôpitaux de Paris (APHP). Grève pour la dignité des patients entassés dans les couloirs, sans draps, victimes de longues attentes, faute de personnels et de moyens mais aussi par la surcharge des services par tous ceux qui n’ont plus les moyens de recourir à la médecine de ville. Chez Renault, à Cléon, mouvement pour les salaires, grève à répétition des inspecteurs du permis de conduire éconduits, mais surtout belle et grande grève des éboueurs lyonnais contre la privatisation orchestrée par la mairie PS de la ville (soutien à Hollande comme il se doit). Répression pour insoumission : le syndicat CFDT Maritime Nord, où adhéraient les salariés de SeaFrance, est exclu de la CFDT. Chérèque entretient la tradition de sa «maison Maire».

Dans le voisinage, l’Espagne s’enfonce dans la misère avec 25 % de chômistes. Grande manifestation aussi là-bas, sans beaucoup d’effets comme en France pour les retraites ou en Grèce pour la «dette». Manif’ contre la réforme du travail qui vise à flexibiliser encore plus le marché du travail espagnol. Ou comment rendre élastique un élastique. Manifestation sans prise verbale mélanchonienne de la Bastille qui, de fait, ne sert pas à grand-chose hormis à dédouaner
les organisations syndicales socialement partenaires et les bateleurs populistes. En Italie, Fiat, qui annonce être en surproduction de 20 % avec les conséquences que l’on peut imaginer, a dû fermer trois usines à cause de la grève des camionneurs. Du stock en moins. En Allemagne, nouvelle grève des aiguilleurs du ciel à Francfort au moment où Lufthansa prévoit de réduire les effectifs dans ses services administratifs et dans son encadrement. Schlecker, chaîne de droguerie, fermera
2400 magasins sur un total de 5400, 12000 emplois seront récurés jusqu’au sang.
Au Portugal, nouvelle grève générale ponctuelle contre la misère, toujours sans débouchés, il va bien falloir trouver d’autres moyens d’action, là-bas, ici, ailleurs.
Comme à l’accoutumée, les élections vont passer, les maroquins se distribuer. Les
illusions se perdent et les problèmes rester sans solution. Sans solution tant que nous
n’aurons pas relevé nos manches.


Hugues
Groupe Pierre-Besnard
de la Fédération Anarchiste

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Message  niouze Lun 9 Avr - 16:10

Par
Woodward et Newton
lun, 09/04/2012 (All day)
La dette publique à quitte et double



Selon la méthode de calcul, la dette française n'atteint pas 86,1% du PIB: elle grimpe sur des cîmes proches de 146%. Tout est question de présentation...





Ouf, enfin…34 pages, 32 propositions placées sous le signe de l’exigence budgétaire ; le programme électoral de Nicolas Sarkozy, que son ex-dulcinée Frau Merkel a finalement renoncé à co-signer, ne va plus tarder à tomber dans nos boites aux lettres.



Le thème central de la réduction drastique du déficit public (3% en 2013, 0% en 2016 et un excédent de 0,5% en 2017) serait annonciateur d’une dangereuse cure d’austérité sans précédent s’il ne s’agissait d’une nouvelle annonce de Nico le Farceur, champion toute catégorie de la dégradation des finances publiques, qu’on ne peut raisonnablement plus prendre au sérieux lorsqu’il avance un chiffre de cette nature.





Des finances bleu blanc rouge sang



D’ailleurs, les observateurs étrangers les moins critiques à son égard n’ont pas manqué de relever l’embrouille qui consiste à affirmer que la dette publique du pays se situe aujourd’hui aux alentours de 86,1% du PIB.



Mark Grant (« France’s true debt/GDP at 146% » dans www.zeohedge.com) un teigneux qui vient de se lancer dans un tour d’horizon de ce qu’il considère comme le niveau réel des dettes publiques européennes et dont les conclusions ont été amplement reprises, ne craint pas d’affirmer que le ratio fatidique se situe, pour les finances bleu blanc rouge, au niveau flippant de 146% du PIB.







L’explication du grand écart avec le chiffre unanimement admis par la classe politique (l’exquise discrétion de la Gauche sur le sujet, et la timidité de ses critiques envers le quinquennat financier Sarkozyste qui s’achève, en disent long sur son malaise intellectuel et la crainte que soit posée publiquement la question de l’état réel des finances des collectivités locales) tient à ce qu’on qualifie habituellement en micro-économie, « d’engagements hors bilan ».



En d’autres termes, des garanties diverses et multiples de nature domestique ou européenne, données par l’Etat et susceptibles d’être appelées en cas de besoin, qui constituent donc une dette virtuelle.



Un grand écart

à 479 milliards de dollars





Même si l’Europe n’est pas à l’ordre du jour de nos débats électoraux franchouillards, elle n’en demeure pas moins très présente au niveau du tiroir-caisse :



0n oublie par exemple un peu vite (l’ami Grant a fait ses comptes en dollars US, mais puisqu’ils sont exacts, on le lui pardonne…)
que les engagements de la France envers la Banque Centrale Européenne qui a récemment ouvert à fond les vannes des prêts à 3 ans au secteur bancaire et a donc gonflé son bilan en conséquence, sont aujourd’hui de 569 milliards de dollars !

que ce sont les états de la zone Euro qui garantissent le Fonds de Stabilité Financière Européenne, initialement doté de 440 milliards d’euros et dont les capacités d’intervention ont été portées à 1000 milliards d’euros ; avec le mécanisme européen de stabilité financière, dispositif de financement d’urgence des états européens en difficulté économique, qui, même s’il fonctionne sous la supervision de la Commission Européenne, est en réalité à la charge potentielle des états européens, l’usine à gaz européenne de la stabilité est garantie aujourd’hui à hauteur de 313 milliards de dollars par les finances tricolores.

Sans parler de la contribution française au budget de l’Union (23,2 milliards de dollars) ou de la part de la France dans la garantie des prêts accordés par la Banque Européenne d’Investissements (137, 6 milliards de dollars).





Au chapitre domestique, Nicolas Sarkozy qui n’avait pas craint en octobre 2008 d’agiter dans tous les sens ses petits bras musclés en faveur du secteur bancaire, a sans doute déjà oublié le plan d’aide que lui avait été généreusement octroyé le gouvernement : une garantie de l’état des prêts interbancaires à hauteur de 320 milliards d’euros pour une durée de 5 ans, complété d’un fonds destiné spécifiquement aux éventuelles recapitalisations bancaires, à concurrence de 40 milliards d’euros, le tout estimé aujourd’hui par l’ami Grant à 479 milliards de dollars…



Et puis c’est vrai que le nom de DEXIA est devenu un gros mot en période électorale ; normal, les garanties offertes par l’électeur en faveur de la banque déchue se montent aujourd’hui 55,48 milliards de dollars, la faillite mémorable du Crédit Lyonnais ne lui en avait coûté que le tiers…



Bref, la conclusion s’impose d’elle-même, si l’on ajoute à la dette souveraine au sens de Maastricht communément admise (2 261 milliards de dollars), les garanties domestiques (749,38 milliards de dollars) et européennes (1 043 milliards de dollars) on pousse la « dette nationale virtuelle » à 4 053 milliards de dollars, soit 146% du PIB ! Certes, le pire n’est jamais certain…

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y a un truc qui ne m’étonnerais pas ; c'est que si la gauche arrive au pouvoir ; ils annoncent qu'en faite la dette est plus importante que annoncé et hop le tour est jouer on se sert la ceinture, on profite du choc pour ouvrir un peu plus notre économie au libéralisme, on privatise ....bref comme en grece
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Message  ivo Mer 11 Avr - 19:30

L'Espagne inquiète les marchés
fr info
Alors que les marchés financiers font monter les taux d'intérêt qu'ils exigent pour prêter à l'Espagne, plusieurs dirigeants européens sont montés au créneau aujourd'hui pour défendre le gouvernement de Mariano Rajoy

11/04 - LE JOURNAL DE L'ECO

Un nouvel épisode pour le feuilleton de la crise financière avec aujourd'hui l'Espagne qui entre en scène

Premier gouvernement à monter au créneau pour défendre l'Espagne, l'Allemagne. Son ministre des finances dit déplorer que les marchés financiers ne tiennent pas compte des efforts espagnols pour réduire la dette. La BCE estime aussi que les taux réclamés sont injustifiés et n'exclut pas de racheter de la dette espagnole pour faire baisser la pression. Même son de cloche à Paris où Valérie Pécresse juge excessives les inquiétudes des marchés quant à la situation espagnole. Alors même que le président Sarkozy a lui utilisé la situation financière de l'Espagne comme repoussoir dans le cadre de la campagne électorale.

Pour Dominique Plihon professeur d'économie financière à Paris XIII, qui revient d'Espagne, la situation est effectivement difficile mais c'est loin d'être une surprise

Dominique Plihon .

Elections générales en Grèce le 6 mai
fr ,info
Lors d'un conseil des ministres, Lucas Papadémos a précisé qu'il demanderait officiellement la tenue du scrutin le 6 mai. La tenue de ces élections doit encore être validée, par décret par le président de la République Carolos Papoulias. Le Premier ministre grec doit s'adresser à la nation ce soir.

la crise .......... - Page 21 Papademos
Le Premier ministre Lucas Papademos © Reuters Andreas Manolis

Ancien vice-président de la Banque centrale européenne, Lucas Papadémos a fait passer des mesures d'austérité draconiennes en contrepartie d'un plan de sauvetage international depuis sa nomination au poste de Premier ministre en novembre.
Lucas Papademos a récemment estimé que si le pays avait fait "plus de la moitié du chemin vers la reprise économique", "le processus de consolidation budgétaire" prendrait "plus de temps". La Grèce ne renouera avec la croissance d'ici à 2014 qu'à condition de poursuivre les mesures de rigueur exigées par ses créanciers, UE et FMI, a-t-il averti.


Selon les derniers sondages, la Nouvelle-Démocratie (droite) part favorite pour le scrutin, mais avec des intentions de vote évaluées à entre 13% et 20%, ce qui ne lui permettrait pas de constituer seule la majorité gouvernementale et lui imposerait de s'allier avec le Pasok ou des petits partis, selon les analystes.



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Message  ivo Ven 13 Avr - 18:24

Le Portugal premier pays à ratifier le pacte budgétaire européen
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Le Parlement portugais vient d'approuver le pacte budgétaire européen, faisant du Portugal le premier pays de l'Union européenne à ratifier ce texte controversé. Le pacte a pour objectif la lutte contre la crise de la dette, avec deux armes principales : la discipline et la rigueur.

Les parlementaires ont également approuvé le Mécanisme européen de stabilité, autre texte très contesté, destiné à soutenir les pays de la zone euro qui connaissent des difficultés financières. C'est d'ailleurs le cas du Portugal
.
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Message  ivo Sam 14 Avr - 9:49

La Chine et l’Espagne inquiètent les investisseurs
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Les principaux indices boursiers européens ont fini la semaine en baisse marquée. La croissance plus faible que prévue en Chine et la situation de la dette espagnole ont fait plonger plusieurs secteurs. D'autant plus que plusieurs pays européens connaissent à nouveau des difficultés pour emprunter à un prix raisonnable.

la crise .......... - Page 21 Chine
Recyclage de matériel dans le centre d'affaires de Pékin © Reuters Jason Lee

Les valeurs bancaires et automobiles affichent les plus fortes baisses (respectivement -3% et -2,6%). Beaucoup d’intervenants sur les marchés d’actions semblent s’inquiéter du -relatif- ralentissement chinois. La croissance y a atteint 8,1% au premier trimestre, le niveau le plus bas depuis le deuxième trimestre 2009. Une surprise, selon Frédéric Rozier, gérant d’actions chez Messchaert Gestion Privée : “Les investisseurs ne s'attendaient pas à un ralentissement aussi rapide. Le moindre essoufflement de la Chine a un impact très fort sur l'économie mondiale".

Les banques espagnoles en cause

L’économie européenne n’a particulièrement pas besoin de mauvaises nouvelles. “Les intervenants n'auraient pas réagi aussi négativement à cette statistique il y a encore quelques semaines, commente Renaud Murail, de Barclays Bourse. Actuellement, la moindre mauvaise nouvelle est amplifiée".

Plusieurs pays européens connaissent à nouveau des difficultés à emprunter à un prix raisonnable. Le taux pour les obligations espagnoles à 10 ans avoisine de nouveau les 6%. Ce regain de tension ne vient pas tant des comptes publics que de ceux des banques. L’encours de dette des établissements espagnols a battu en mars un nouveau record, à 227,6 milliards d’euros selon la BCE.
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Message  niouze Dim 15 Avr - 1:32

Pourquoi il ne faut jamais croire les banques

Par Agnès Rousseaux (10 avril 2012)

Où en est la régulation du secteur bancaire et financier ? Quatre ans après le début de la crise, le bilan est bien maigre, déplore Pascal Canfin, député européen écologiste et cofondateur de Finance Watch. Après avoir bénéficié de la généreuse assistance des États, les banques et leurs dirigeants freinent la moindre tentative de régulation et continuent d’organiser la fraude fiscale. Pourtant, plusieurs mesures simples existent pour reprendre le contrôle de la finance folle. Entretien.


Basta ! : La crise bancaire n’a rien coûté rien aux contribuables, affirment les banques françaises. Qu’en est-il réellement ?

Pascal Canfin : 4 000 milliards de dollars ont été déboursés ou prêtés par les États pour sauver le système financier ! La Société générale a été sauvée par les contribuables américains, au moment de la crise des subprimes. Beaucoup de banques françaises avaient acheté des subprimes (des produits financiers adossés à des prêts immobiliers aux États-Unis, ndlr) et s’étaient assurées contre les risques de pertes de ces produits, par des CDS (Credit default swap), auprès d’AIG, premier assureur mondial. En 2007, lors de la crise des subprimes, les banques se sont tournées vers AIG, qui leur a répondu : « Désolé, j’ai déjà tout versé en dividendes et en bonus ! » Face à la menace de faillite, AIG s’est tournée vers la Banque centrale américaine, qui a débloqué 85 milliards de dollars. La Société générale a ainsi reçu 12 milliards de dollars [1] (presque autant que Goldman Sachs, premier bénéficiaire du sauvetage, qui a touché 13 milliards de dollars, ndlr). Natixis, la banque d’investissement, filiale des Caisses d’épargne et des Banques populaires, a aussi été sauvée grâce à l’épargne des Français. Et le sauvetage de Dexia aura sans doute coûté 10 milliards d’euros aux contribuables français. Trois banques, ce n’est pas rien…

À cela s’ajoute le manque à gagner pour les finances publiques à cause de l’évasion fiscale organisée par les banques. La Cour des comptes l’évalue à 30 milliards d’euros. C’est, de très loin, la plus grosse niche fiscale en France. Ça devrait être la priorité n° 1 à régler. Il ne peut pas y avoir d’évasion fiscale sans complicité des banques : en 2009, les banques françaises disposaient de 460 filiales dans les paradis fiscaux. BNP-Paribas y a 189 filiales… La moitié des profits de la Société générale dans le monde sont localisé dans un seul pays. Devinez lequel ! Le Luxembourg.

Les banques françaises disent qu’elles ont tiré les leçons de la crise, qu’elles sont favorables à davantage de régulation. Seraient-elles plus progressistes que leurs concurrentes ?

Je ne vois pas de différence fondamentale dans leurs pratiques. Elles spéculent sur les matières premières et sur les dettes des États, elles pratiquent l’évasion fiscale, elles ont des filiales dans les paradis fiscaux. Parmi les 14 grosses banques d’affaires mondiales – celles qui font le plus de lobbying –, 3 sont françaises : BNP Paribas, la Société générale et le Crédit agricole. Les actifs de BNP sont aujourd’hui supérieurs au PIB de la France (soit 2 240 milliards d’euros fin 2010, avec une augmentation de 34 % en trois ans, ndlr). Les banques font un incroyable travail de lobbying en commun. Le Crédit agricole, avec la Royal Bank of Scotland (RBS) et Goldman Sachs, par exemple, au sein de l’ISDA (International Swaps and Derivatives Association).

Ce lobbying a-t-il une influence sur les décideurs ?

En 2010, quand on négociait au Parlement européen le texte sur les bonus des dirigeants bancaires et des traders, avec les règles les plus ambitieuses au monde, les banques affirmaient qu’elles allaient partir à New York ou ailleurs, qu’on allait pénaliser les entreprises… Au même moment, les États-Unis négociaient la loi Dodd-Franck (qui prévoit, entre autres, une réforme des banques, la régulation des produis dérivés, ndlr). Les négociateurs états-uniens nous disaient que les banques leur faisaient du chantage, affirmant qu’elles allaient partir à Londres… Cela permet de relativiser ces discours. Et jusqu’à la création de Finance Watch, il n’existait pas de contre-pouvoir à ces lobbies.

Pourquoi a-t-on besoin de la finance ? Les produits financiers développés par les banques sont-ils utiles ?

La finance, c’est très important : ce sont les investissements à long terme, le développement des entreprises et des projets, le lien entre les générations… Des objectifs aujourd’hui totalement détournés au profit d’une vision ultra-court-termiste. Quatorze grandes banques d’affaires et quelques dizaines de hedge founds gagnent quelques dizaines de milliards de dollars, non pas en investissant dans l’économie réelle, mais en faisant des paris. Les investissements sont nécessaires, et cela pose problème s’il n’y a personne pour le faire. Mais pour les paris, c’est différent : savoir ce que va faire l’action de Total dans les dix prochaines minutes, on s’en fiche ! La finance transforme tout en objet de pari. C’est la même différence qu’entre un match de foot et les paris sur un match de foot. Le match dure quatre-vingt-dix minutes, il s’y passe quelque chose. Les paris, eux, sont démultipliables à l’infini (qui va marquer un but, à quelle minute ?, etc.). Si on supprime les paris, ça n’enlève pas le match, contrairement à ce que veulent nous faire croire les financiers. 50 % des transactions boursières se font aujourd’hui au centième de seconde, ce qui n’a aucun intérêt pour l’économie réelle.

Quel est l’intérêt pour les entreprises d’avoir des actions dont le cours évolue tous les centièmes de seconde, comme c’est le cas avec le trading de haute fréquence [2] ? Les bourses font fuir les investissements de long terme. Le système fonctionne à l’envers. C’est comme si deux chaînes de télévision retransmettaient en direct un grand prix de Formule 1, et que l’une d’elles avait investi des centaines de milliers d’euros pour retransmettre une seconde avant l’autre, ce qui lui permet de prendre des paris avant les autres… Si on met fin à certains produits financiers, le monde ne s’écroulera pas. Avant l’existence du trading de haute fréquence, l’économie fonctionnait. Roosevelt avait déjà interdit des produits similaires aux Credit default swap (CDS)… On n’en est même pas là, puisque l’on a seulement interdit les « CDS à nu » ! Tout le monde veut continuer à jouer. Et comme toujours, il n’y a qu’un seul acteur qui peut payer in fine, si tout s’écroule : l’État. C’est pour cela qu’il doit réguler le système. Il n’y pas de régulation « interne » possible des marchés.

Au Parlement européen, vous avez justement obtenu une victoire sur les « CDS à nu », ce produit financier qui permet d’assurer un actif financier sans le posséder, et donc de multiplier les paris. Pourquoi a-t-on mis tant de temps à admettre leur caractère nuisible ?

L’affaire a commencé au moment de la crise grecque. Les banques et les fonds spéculatifs ont acheté des CDS, pour s’assurer contre le risque de faillite de la Grèce, alors même qu’ils ne détenaient pas d’obligations grecques. Cette spéculation augmente le prix des CDS. Et l’augmentation du prix accroît la perception du risque. La situation est devenue insoutenable. Il a fallu plusieurs mois pour que la Commission européenne se décide à prendre des mesures : l’interdiction possible des CDS « en cas de grave crise ». Lorsqu’il est trop tard, donc. J’ai mené la bataille au Parlement européen pour l’interdiction totale des « CDS à nu » sur les dettes des États (la possession de CDS par des acteurs qui ne possèdent pas les obligations sur lesquelles sont adossées ces CDS, ndlr). Cette loi va entrer en vigueur de manière progressive en 2012. C’est une première mondiale et un combat extrêmement important. Le fait que les marchés spéculent sur la dette souveraine des États est injuste et immoral : ce sont les États qui ont sauvé les banques ces dernières années.

La France a-t-elle joué un rôle important dans cette décision ?

Pendant ces débats au Parlement, l’Allemagne a défendu l’interdiction, la Grande-Bretagne était favorable au maintien, alors que la France est restée neutre, en retrait. Ce n’est pas vrai que la France est leader dans ce domaine, malgré les grands discours de Sarkozy sur le sujet.

Y a-t-il d’autres « produits dérivés » qu’il faudrait contrôler sans plus attendre ?

Il y a une mesure très simple à prendre concernant les assurances vie. Quand vous ouvrez un contrat, vous pouvez placer votre argent en obligations d’État ou en actions du CAC 40. Mais la société de gestion de fonds peut reprêter l’argent à qui elle veut [3]. Je me bats pour interdire ces « prêts de titres ». Il suffirait de mettre une clause dans chaque contrat d’assurance vie pour demander aux épargnants s’ils autorisent ou pas cette pratique. Les épargnants, informés, prendront alors leurs responsabilités. Si une majorité des Français s’y oppose, cela assèchera ce système et ces pratiques spéculatives.

Vous proposez de contrôler davantage la délivrance de licence aux banques. Cela suffira-t-il pour mettre fin à leurs abus, ou au moins pour mieux les contrôler ?

Le système bancaire a un fonctionnement complexe, mais il y a un point qui est très simple : une banque ne peut opérer que si on lui reconnaît le statut de banque. Si on veut contrôler la vente d’alcool dans un bar, on peut tenter de contrôler les portes, les fenêtres, les consommateurs… Mais le plus simple est encore de lui retirer sa licence. Même chose pour les banques ! D’où cette proposition : retirer leur licence à toutes les banques françaises qui, d’ici à trois ans, auront encore une activité dans les paradis fiscaux, par exemple. Vu ce qu’on découvre sur UBS en ce moment (UBS, déjà condamnée aux États-Unis pour avoir favorisé l’évasion fiscale, est soupçonnée d’avoir mis en place une filière d’aide à la fraude fiscale pour ses riches clients français, ndlr), on peut lui dire : « Vous avez assez joué, on vous retire votre licence en France. » Un médecin qui triche peut perdre la droit d’exercer son activité. Pour les banques, ça devrait être pareil.

Vous proposez également une « autorisation de mise sur le marché » des produits financiers, comme pour les médicaments…

Les nouveaux produits financiers créés lient les marchés entre eux : deux indices boursiers, les cours de deux matières premières… C’est profondément pervers, car cela exporte, par exemple, les tendances du cours du pétrole sur celui du blé. Le régulateur devrait expertiser ces nouveaux produits financiers avant leur mise sur le marché, leur faire subir des « stress tests » et les interdire si leurs effets sont négatifs. Comme les produits financiers vendus par la banque Dexia aux collectivités locales. Les clients sont censés être avisées et connaître les risques, mais ce n’est pas le cas. Donc il faut les protéger contre ces risques. Au sein des banques, il existe des « comités des risques » qui valident les produits financiers, mais les personnes qui en font partie ne comprennent pas leur fonctionnement. Ou bien on leur fait comprendre que des profits sont en jeu, et qu’elles ne doivent pas s’opposer au lancement de ces produits.

Il faut aussi réformer le statut de l’Autorité des marchés financiers, pour qu’il y ait pas que des représentants de la communauté financière, mais aussi des organisations de consommateurs, des clients, des organisations comme Finance Watch. C’est une décision qui ne coûte rien, qui peut être prise en un mois, par un décret.

Ces mesures peuvent être mises en œuvre rapidement, et pourtant rien n’est fait. Quel bilan faites-vous de l’action de Nicolas Sarkozy concernant la régulation des marchés financiers et des banques ?

La loi qu’il a fait voter sur les paradis fiscaux liste quelques pays exotiques, mais pas le Luxembourg, la Suisse, Monaco… C’est juste de l’affichage. La taxe sur les transactions financières qu’il a proposée est un rideau de fumée : elle va rapporter 200 à 300 millions d’euros, le même montant que l’impôt sur les opérations de bourse qu’il a supprimé en 2007 [4]. Cela représente pour les finances publiques un montant cinq fois moins important que la perte de 1,6 milliard d’euros liée au démantèlement de l’impôt sur la fortune (ISF). Encore pire si on compare avec la fraude fiscale, qui représente un manque à gagner de 30 milliards d’euros chaque année…

Sur les banques, Nicolas Sarkozy n’a rien fait. Et pour les bonus, il a été le seul avec Berlusconi à défendre une position pire que celle de la Grande-Bretagne, refusant jusqu’au dernier moment de signer un accord concernant la loi européenne sur les bonus adoptée en 2010 [5]. Zéro pointé ! Sarkozy a aussi créé un impôt sur les bonus en 2009, qu’il a supprimé depuis, alors que la Grande-Bretagne l’a maintenu. Ce n’est donc vraiment pas lourd comme bilan. Plus de 20 pays européens sur 27 sont gouvernés par des conservateurs et des libéraux, qui sont aussi majoritaires au Parlement européen. Sans changement politique, la situation ne bougera pas.

Cela changera-t-il après les élections si le Parti socialiste arrive au pouvoir ?

Il ne faudrait pas que le discours du Bourget de François Hollande soit l’équivalent du discours de Sarkozy à Toulon en 2008, où il promettait la fin des bonus, de la spéculation, des paradis fiscaux… On sait ce qu’il en reste ! Il y a une obligation de résultat à gauche, elle ne peut pas décevoir. Elle ne va peut-être pas réussir sur tout, car un consensus européen est souvent nécessaire. Mais la France doit avoir une position beaucoup plus offensive. Une des premières décisions importantes pour montrer la volonté de reprendre la main sur la finance : créer un ministère de la réforme financière ou de la réforme du système financier. C’est le signe qu’un gouvernement s’intéresse vraiment à un sujet, comme avec la création du ministère de l’Environnement ou de la Culture. Si on veut que ce soit la priorité, il faut un ministère spécifique.

Propos recueillis par Agnès Rousseaux

À lire : Pascal Canfin, Ce que les banques vous disent et pourquoi il ne faut presque jamais les croire, Les Petits matins, 125 pages, 5 euros.
bastamag.net

je suis pas d'accord avec tout ce qui est dit dans ce texte vu que pour moi c'est la finance dans son ensemble qu'on devrait supprimer ,et dans le cadre ou on resterais dans un capitalisme , créer une mutualisation des depots et des investissements, cependant ce texte montre bien comment marche la finance mondial actuellement , et son action lobbyiste
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Message  ivo Jeu 19 Avr - 12:47

Mobilité de l'emploi et salaire minimum, l'Europe relance le débat
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La Commission européenne vient de rendre publiques ses propositions pour relancer l’emploi en Europe. Des propositions de décapantes.


Ce rapport répond aux grandes capitales européennes qui avaient demandées aux fonctionnaires de Bruxelles de plancher sur la délicate question de l’emploi mais aussi des salaires… l’objectif étant de relancer le débat au moment où l’Union européenne cherche à faire redémarrer une croissance en berne. Il faut savoir que depuis le début de la crise en 2008, l’Europe a perdu 4 millions et demi d’emplois nets et continue de creuser son retard, non seulement sur les Etats-Unis mais aussi sur les pays émergents. Le taux de chômage dépasse désormais 10% en Europe et à travers le document présenté hier, Bruxelles veut marquer les esprits. Mais la Commission ne peut rien imposer… elle ne fait que proposer aux Etats, aux pouvoirs nationaux qui, seuls, disposent du pouvoir d’action.

C'est donc un rapport "non contraignant". Que propose-t-il ?

Outre la baisse des charges sociales patronales qui seraient compensées par la TVA, un impôt vert ou des taxes foncières, Bruxelles suggère de coordonner les politiques de l’emploi sur le modèle de ce qu'elle fait en matière de politique budgétaire. La Commission est radicale et avance sur deux chemins minés… le premier est celui de la mobilité des travailleurs en Europe. Pour créer un marché unique du travail comme aux Etats-Unis, il faut en finir avec les restrictions d’emplois touchant les travailleurs Roumains et Bulgares (persona non grata dans neuf pays européens, dont la France, jusqu’en 2014). Par ailleurs, alors que la France accueille aujourd’hui un peu plus de 2% de travailleurs migrants d’autres pays européens, Bruxelles propose d’ouvrir les emplois publics nationaux à tous les ressortissants de l’Union, à quelques exceptions relevant de la justice.

Deuxième chantier "miné" : les salaires.

La Commission propose un salaire minimum national qui serait différencié selon les branches professionnelles. Les minima par branche sont en vigueur aujourd’hui en Italie… idem en Allemagne mais uniquement pour moins de 70% des travailleurs… seule la France propose un salaire minimum toutes branches confondues (le SMIC). Bruxelles part du principe que si un salaire bas représente un avantage compétitif à court terme, il est suicidaire à long terme car il freine la demande. Il faut donc le généraliser mais en laissant la possibilité aux différents métiers de décider de son niveau.
Le SMIC à la française battu en brèche au nom du drapeau bleu étoilé… pas sûr que le sujet aide les candidats à la présidentielle à défendre l’idéal européen pendant les quelques jours restants de la campagne électorale
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Message  ivo Ven 20 Avr - 12:12

Report du plan de rigueur : l'Italie peut-elle inspirer la France ?
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L’Italie a décidé cette semaine de reporter l’application de son plan de rigueur pour privilégier des mesures de relance de son économie. Rome a-t-elle ouvert une brèche dans laquelle d’autres pays risquent de s’engouffrer ?


Certainement car l’occasion est trop belle. Le Président du Conseil italien Mario Monti a donné le ‘’La’’ d’un mouvement que beaucoup de pays appellent de leurs vœux depuis des mois, essentiellement les pays du Sud de l’Europe qui rencontrent les mêmes difficultés. Le raisonnement de Mario Monti est simple : l’austérité est en train de tuer le peu de croissance que l’Italie peut encore s’offrir. Phase 1 : repoussons d'un an l’objectif de retour à l’équilibre budgétaire qui était initialement fixé à fin 2013. Phase 2 : lançons de grands travaux (20 milliards d’euros vont être débloqués par an sur les 3 ou 4 prochaines années pour construire ou rafraîchir des routes, du rail, des aéroports, des écoles et des hôpitaux) ; rattrapons le retard des arriérés que l’Etat doit aux entreprises privées (20 milliards y seront consacrés) ; enfin : mettons en place des incitations fiscales à la création d’entreprise.

Vous disiez que beaucoup de pays en rêvent. Est-ce le cas de la France ?

Le sujet prend un relief particulier à la veille d’un nouveau quinquennat. Privilégier la croissance à l’austérité, c’est l’idée que défend la gauche depuis longtemps. S’il est élu au soir du 6 mai, François Hollande n’hésitera pas à citer Mario Monti en exemple pour, à son tour, lâcher un peu de lest sur le plan de rigueur. Reste la marge de manœuvre... à défaut de lancer de grands travaux, l’éventuel nouveau Président socialiste pourrait mettre en pratique les mesures symboliques qu’il a invoquées ces dernières semaines : redonner un peu de pouvoir d’achat en révisant le SMIC, et puis jouer sur l’emploi, notamment en augmentant les effectifs dans l’Education nationale. Attention quand même à ne pas trop dépenser… les efforts doivent continuer… précisons que si Mario Monti repousse les échéances rigoristes, le Sénat italien, lui, a inscrit le même jour dans la Constitution la sacro-sainte ‘Règle d’Or’... ce corset destiné à freiner les ardeurs budgétaires et dont François Hollande ne veut pas entendre parler.

Mario Monti peut-il inspirer également Nicolas Sarkozy ?

Je ne le pense pas. La France n’est pas dans la situation de l’Italie (nous devrions connaître cette année une croissance - faible, certes - de 0.5%, alors que Rome sera largement en dessous de zéro). Par ailleurs, même si elle a été rapidement démentie hier, la rumeur d’une dégradation de la note française refait surface. Le jeu est donc serré, il faut faire très attention aux dépenses. En revanche, s’il est réélu, Nicolas Sarkozy pourrait surfer sur la vague italienne en appuyant le discours prononcé Place de la Concorde dimanche dernier : rendre la Banque Centrale Européenne moins indépendante pour l'inscrire dans une stratégie de croissance et aider directement les économies à repartir... ce qu'il avait déjà défendu en 2007. C’est une évidence : jamais les campagnes pour une élection présidentielle en France n’auront eu une telle tonalité internationale.
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Message  Chabane's rds Mar 24 Avr - 22:05

ja savais pas trop où foutre ça, mais ça va pas mal avec le post du dessus sur la "mobilité de l'emploi" et autres ...

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Message  ivo Jeu 26 Avr - 12:55

Relance économique en Europe : nécessaire équilibre entre réformes et rigueur
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Rigueur ou croissance, le thème de la relance économique en Europe a rebondi hier en pleine campagne de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle.


Après des mois de rigueur affichée à tous les étages par les Etats européens pour rétablir leurs comptes publics, encouragés en cela par les instances internationales (de la Commission de Bruxelles au FMI de Washington), voilà le débat sur la relance clairement posé. Initié la semaine dernière par l’Italie qui a décidé de repousser d’un an son objectif d’équilibre budgétaire et d’entreprendre de grands travaux pour soutenir son économie, le débat a rebondi hier avec la conférence de presse (très présidentielle !) de François Hollande, quelques heures après que le Pdt de la BCE Mario DRAGUI ait plaidé pour un « nouveau pacte de croissance ». Mario Dragui laisse clairement entendre que l’on est allé trop loin dans la rigueur et que les mesures de restriction budgétaire que les Etats européens se sont imposées ne permettent pas à nos économies de repartir. Pain béni, évidemment, pour le candidat socialiste en France… le problème c’est que les deux hommes sont d’accord sur le fond mais pas du tout sur la forme... ce qu’a d’ailleurs reconnu François Hollande qui était l’invité de France Info ce matin.

Qu’est-ce qui différencie les deux hommes ?

Mario Dragui envisage une relance par l’offre (une relance libérale qui sous-entend moins de réglementation, plus de concurrence, des marchés plus ouverts dont celui de l'emploi)... alors que François Hollande prône une relance par la demande. C’est l’approche keynésienne classique de la gauche : on pratique la relance par du stimulus budgétaire : dépenses d’infrastructures, création d’emplois publics, etc. François Hollande a peut-être été trop rapide en surfant sur les propos du très libéral Mario DRAGUI, ancienne éminence grise de la tristement célèbre banque Goldman Sachs.

Quand même… n’y a t-il pas urgence… quand on voit par exemple le cas de la Grande Bretagne qui a confirmé hier être entrée en récession ?

C’est vrai. Ces derniers mois, Londres a serré les boulons des finances publiques et se retrouve aujourd’hui dans une situation catastrophique (le Royaume-Uni est officiellement entré en récession avec un PIB en baisse de 0.3% au dernier trimestre 2011 et -0.2 au premier trimestre 2012). Même en dehors de la zone euro la vie est difficile. On a longtemps vanté les mérites du statut de la banque centrale d’Angleterre qui, contrairement à la BCE, peut aider directement l’Etat pour relancer l’économie. Et bien on voit aujourd’hui le résultat... Londres a été obligé d’emprunter en mars 22 milliards d’euros sur les marchés pour boucler les fins de mois. Même la possibilité pour l’Angleterre de dévaluer sa monnaie n’a pas joué. Le cas britannique est intéressant à cet égard : délier les cordons des finances publiques ne suffit pas à assurer une relance saine. Réformes structurelles pour favoriser l’économie mais rigueur budgétaire... tout est question d'équilibre.
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Message  ivo Ven 27 Avr - 13:49

Près d'un quart de chômeurs en Espagne
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24,44% précisément, soit plus de 5,6 millions de demandeurs d'emploi : le chômage en Espagne est à son plus haut niveau depuis 1996. Et le pays est officiellement entré en récession...

Le gouvernement a eu beau changer l'hiver dernier, l'embellie n'est pas pour tout de suite. D'après l'Institut de la statistique, 365.900 Espagnols ont perdu leur emploi au cours des trois premiers mois de l'année 2012.

L'Espagne compte désormais près d'un quart de chômeurs, 24,44% exactement, 5,64 millions. Son plus haut niveau depuis 1996. Le taux varie selon les régions, de 13,5% au Pays Basque, à 33,17% en Andalousie. Le taux de chômage en Espagne est le plus élevé des 17 pays de la zone euro.

Et ce sont les jeunes qui paient le plus lourd tribut : 52,01% des 16-24 ans sont officiellement au chômage, contre 48,6% au trimestre précédent.

L'Espagne en récession

Comme une mauvais nouvelle ne vient jamais seule, l'agence de notation Standard & Poor's a dégardé la note du pays hier, de deux crans, de A à BBB+. La faute à la récession, qui sera officiellement confirmée lundi prochain par l'Institut de la statistique.

Deux ans à peine après en être sortie, l'Espagne replonge donc. Pour combien de temps ? Jusqu'au second semestre 2013, semp, ma Fondation des caisses d'épargne, qui attend sept trimestres de baisse d'actvité, à partir du dernier trimestre 2011.

L'équation n'est pas simple : Madrid veut réduire son déficit de 8,51% du PIB en 2011, à 5,3% en 2012, puis 3% en 2013. Hier, en dégradant la note, Standard & Poor's a clairement fait savoir qu'elle n'y croyait pas. L'agence s'attend à un déficit de 6,2% en 2012 et 4,8% en 2013.
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Message  Libertad Ven 27 Avr - 15:39



ça vaut le détour


Dernière édition par ivo le Sam 28 Avr - 11:18, édité 1 fois (Raison : lien en hide)
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Message  ivo Sam 28 Avr - 11:19

j'ai mis ton lien en hide libert@d.

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Message  ivo Mer 2 Mai - 19:13

Flambée du taux de chômage dans la zone euro
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Le taux de chômage dans la zone euro a atteint le mois dernier un record, 10,9 %. Le plus haut niveau depuis la création de l'Union Monétaire. Parmi les plus mauvais élèves : l'Espagne bat un nouveau record avec un chômage à 24,1%.

la crise .......... - Page 21 De4
Une file d'attente devant une agence pour l'emploi espagnole ©️ Maxppp

Il s'agit du onzième mois consécutif au cours duquel le chômage a atteint ou dépassé le seuil des 10% dans la zone euro. Plus grave : les disparités se creusent entre une Europe du Sud confrontée à un chômage de masse et une Europe du Nord où le phénomène est sous contrôle.

L'Autriche a ainsi enregistré le plus bas taux de chômage en mars (4%), suivie par les Pays-Bas (5,0%), le Luxembourg (5,2%) et l'Allemagne (5,6%).

Dans le même temps, l'Espagne a battu un nouveau record avec un chômage à 24,1%. En Grèce, le chômage s'est inscrit à 21,7% selon les dernières données disponibles pour ce pays, qui datent de janvier. En Italie et au Portugal, la situation se dégrade également avec respectivement 9,8% et 15,3% de sans-emploi.

"Compte tenu des enquêtes sur les intentions d'embauche, tout semble indiquer que le chômage va continuer de grimper dans les mois prochains et il ne devrait pas tarder à dépasser les 11%", estime Martin Van Vliet, économiste pour la banque ING. Il n'exclut d'ailleurs pas un pic à 11,5%.

une cinquantaine de millions d'affamés en europe ....
ça commence à se préciser.
c'est bien Wink
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Message  ivo Jeu 10 Mai - 20:24

Madrid nationalise Bankia, la quatrième banque du pays
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L'Espagne a pris hier le contrôle de Bankia, quatrième banque du pays, voulant par là dissiper les doutes sur sa capacité à agir pour assainir un secteur financier plombé depuis quatre ans par l'effondrement du secteur immobilier du pays.

L'opération consiste à transformer en participation la dette de 4,465 milliards d'euros contractée en décembre 2010 envers l'Etat par le premier actionnaire de Bankia, Banco Financiero y de Ahorros (BFA), a indiqué le ministère de l'Economie dans un communiqué. L'Etat détiendra indirectement 45% de l'établissement.


Le ministère de l'Economie s'est engagé à faire le nécessaire pour redresser Bankia, dont l'exposition à des actifs immobiliers à risque s'élève à plus de 30 milliards d'euros. Madrid devrait prêter ou donner à Bankia une aide supplémentaire pouvant aller jusqu'à 10 milliards d'euros, même si certains analystes bancaires estiment que cette somme est insuffisante.

Bankia est la grande banque espagnole la plus exposée au secteur immobilier: 37,5 milliards d'euros fin 2011, dont 31,8 milliards considérés comme problématiques, car à la valeur incertaine (crédits risquant de ne pas être remboursés, immeubles saisis...). Depuis le début de la crise bancaire en 2008, l'Espagne a déjà volé au secours de sept caisses d'épargne de taille modeste.

Madrid, qui a déjà prêté au secteur bancaire plus de 15 milliards d'euros, refusait jusque-là de remettre la main à la poche, mais a dû s'y résoudre devant les tensions croissantes sur les marchés. La nationalisation partielle de Bankia survient ainsi au terme d'une nouvelle journée noire pour la Bourse de Madrid, qui a chuté de 2,77% à 6.812,7 points, son plus bas niveau depuis 2003.
privatisation des profits, nationalisation des dettes ....
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Message  ivo Ven 11 Mai - 20:42

L'idée de croissance fait son chemin, du Medef à Berlin
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La France respectera son objectif de déficit l'an prochain, grâce aux mesures qui seront prises dans la foulée des législatives. Les prévisions de croissance publiées aujourd'hui par la Commission européenne prévoit une dégradation par rapport aux données de l'équipe sortante.


Bruxelles a présenté aujourd'hui ses prévisions économiques pour l'année 2012 et 2013. Pour la France, elle table sur une croissance de 0,5 % comme François Hollande. En revanche pour l'an prochain, elle est beaucoup moins optimiste. La croissance ne sera que de 1,3 % estime-t-elle. Or qui dit moins de croissance dit plus de déficit et selon Bruxelles Paris ne tiendra pas l'objectif de ramener le déficit public à 3 % du produit intérieur brut l'an prochain. La Commission s'attend à ce qu'il atteigne 4,2 %.

François Hollande répond que ces prévisions ne constituent pas une surprise. Mais qu'il attend l'audit des comptes publics qui sera réalisé par la Cour des comptes pour prendre des décisions

Les explications de Karine Berger la conseillère pour les affaires économiques de François Hollande pendant la campagne


Parallèlement l'idée d'un pacte de croissance fait son chemin jusqu'à Berlin

C'est le ministre allemand des affaires étrangères qui a présenté aujourd'hui un pacte de croissance en six points. Histoire de ne pas laisser le monopole de la croissance à la gauche européenne et tout particulièrement française. Mais pour l'Allemagne, encourager la croissance doit se faire sans augmenter les dépenses. Selon lui, 80 milliards d'euros de fonds européens non utilisés devraient être investis dans des projets qui doperaient la croissance et la compétitivité.


Même signes de bonne volonté en provenance du Medef

Laurence Parisot estime que François Hollande a raison d'insister sur la croissance et se dit impatiente de travailler sur le sujet avec le futur gouvernement ou le président de la République. Tout en précisant qu'il ne faut pas opposer croissance économique et rigueur budgétaire.
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Message  ivo Jeu 17 Mai - 19:39

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